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a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 22 Juin 2019 - 10:48
« a last defense against the dark arts lesson »
Pour ce dernier cours de Défense Contre les Forces du Mal tu as décidé de frapper fort. Tu souhaites avant tout leur donner ‘’une dernière leçon’’. Une vraie. Le genre d’enseignement qui devrait les amener à réfléchir sur leur posture de sorcières et sorciers qui appartiendront bientôt à l’élite de la société magique. Ce dernier travail est empli d’une ambition non dissimulée. Magicienne au passé traumatique, tu as été amené à prendre du recul très rapidement sur ta propre condition. C’est ce que tu veux leur apprendre, leur transmettre. Alors tu as tout prévu. Tu leur as donné rendez-vous en pleine soirée de cette fin Juin. Il est approximativement vingt-et-une heures, le ciel au-dessus de l’Université est plutôt dégagé et laisse apparaître un coucher de soleil rougeâtre alliant de sublimes dorures. Le spectacle est ravissant pour quiconque est susceptible de l’apprécier.
Du haut de tes talons hauts plantés dans le sol meuble de la forêt, tu attends patiemment, terminant d’organiser les détails de cette leçon. Tu as disposé plusieurs dizaines d’imposants coffres scellés par la magie. Ceux-ci forment un cercle impressionnant au sein de la clairière qui fait office de point de rendez-vous. Tes étudiants arrivent enfin et se regroupent devant toi, au centre du cercle. Croisant les bras sur ton tailleur sombre, tu prends enfin la parole d’une voix distincte. « Bienvenue pour cette dernière leçon de Défense Contre les Forces du Mal. Ce dernier cours sera déterminant pour la validation de votre dernier semestre. » Au moins les choses sont posées, tes attentes également. Tu n’as jamais caché à personne le fait de maintenir un haut niveau d’exigence dans ta classe. « Vous donner une dernière vraie leçon, voilà l’objectif de cette nuit » annonces-tu avec aplomb. « Chacune, chacun, vous vous placerez devant un coffre qui s’ouvrira magiquement au moment où vous l’aurez décidé. Ce qu’il contient ? Votre épouvantard. Tout simplement. »
Tu laisses entendre un léger rire devant les visages incrédules. Un retour sur les bases de la matière ? Pas tout à fait. « J’ai moi-même modifié les propriétés de ces épouvantards afin de les rendre plus tenaces en les liant à des illusions magiques. Ainsi, vous serez pourchassés par votre épouvantard au travers de cette forêt. Vous pouvez faire équipe à deux, tout en sachant que cela vous fera deux menaces consécutives à neutraliser. » Tu marques alors une pause, toisant le groupe d’étudiants de ton regard étrangement illuminé. « Ce sont vos peurs les plus profondes qui vont vous pourchasser ce soir. Battez-vous, puisez dans vos ressources, unissez-vous. Je vais superviser chaque duo d’étudiants et si les choses tournent mal, alors je neutraliserais les illusions. » D’un mouvement de la main tu invites tes élèves à prendre place devant les males. « Le Riddikulus ne sera pas efficace contre ces hybrides. J’espère pour vous que vous avez révisé vos sortilèges. »
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- Spoiler:
- Hello tout le monde, alors vous avez la possibilité de faire équipe avec la personne que vous souhaitez Merci de privilégier les réponses courtes. Vous pouvez faire usage du dé en restant logique dans les modalités de celui-ci en fonction du niveau de votre étudiant dans la matière et en prenant compte que vous affrontez votre plus grande peur Bien évidemment Cléopatra supervise chaque groupe et donnera des conseils, pourra vous venir en aide si vous le souhaitez Vous l'aurez compris c'est un peu une chasse aux sorcières version épouvantards-hybrides dans une vaste forêt qui sombre vers la nuit, amusez-vous ! Et si vous avez des questions je suis dispo via MP
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Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 22 Juin 2019 - 13:00
Avant de crier victoire car les vacances approchaient, je me devais de rester concentrée. Surtout pour ce cours. Je n'avais le droit à aucune forme d'erreur. Ça allait être chaud bouillant.
Voilà pourquoi j'avais pris le temps de méditer pendant de très longues minutes (si ce n'était pas des heures) avant de venir. Mentalement, je me devais d'être dans les meilleures conditions possibles. Il faisait nuit, c'était en forêt, et nous étions non loin du 28 juin, date traumatique pour moi. Même si la pleine lune était déjà passée et que tout c'était très bien déroulé, je ne pouvais pas contrôler mes nerfs en ce qui concernait cet événement.
Tout était concentré aujourd'hui pour me faire échouer, c'était tout ce que j'évitais soigneusement depuis un an. Merci madame Amonwë, vraiment. J'étais presque certaine que ce cours, elle l'avait confectionné en partie pour moi. Ce n'était pas cool.
Mais dans un sens, j'avais besoin d'un électrochoc, je le savais. Les cours privés portaient leurs fruits, et je voulais le prouver au professeure.
Réunie non loin de l'enseignante, je me tenais à distance et évitais soigneusement les élèves que je connaissais et qui auraient pu, potentiellement, à la limite, vouloir se mettre en groupe avec moi, à savoir @Stanislav Czapsky, @Ethan Blackwood, @Finnick Fraser, @Isalynn Fraser, @Charlie Rice ou encore @Nora Flynn, pour ne citer qu'eux. Non, lorsqu'il s'agissait de mon épouvantard, et surtout maintenant, il me fallait être seule, je n'avais pas le choix.
Le hic, c'est que ceux-là étaient améliorés par l'enseignante, et je savais au combien elle pouvait faire des trucs chiants et relous. Mais bon… c'est quand même plein de courage, et peut-être de mauvais sens, que je me plaçais devant la malle la plus proche de moi. Tremblante en saisissant ma baguette rosée rappelant l'aile d'un dragon.
Inspirant profondément, je me remémorais alors un grand nombre de sortilèges, dont un en particulier. Il allait me permettre de réfléchir et d'avoir un laps de temps en plus.
Alors je déverrouillais le coffre avec ma baguette et laissais l'épouvantard s'élever devant moi et prendre la forme qu'il devait fatalement prendre. Ce loup-garou noir aux yeux jaunes qui me fixaient de telles sortes à ce qu'il veuille me tuer.
Reculant d'un pas, je brandissais ma baguette non pas sur l'apparition, mais sur moi, un sourire étrangement hautain sur les lèvres.
Viens chérie, catch me if you can, once again.
Prononçant la formule, je lançais un sortilège de désillusion sur moi-même pour me fondre dans le décor forestier. Maitrisant parfaitement ce sort que j'avais appris avec Adoración et Thomas, puis que j'avais minutieusement entretenu, je disparaissais presque totalement.
Que la chasse commence, любов.
Voilà pourquoi j'avais pris le temps de méditer pendant de très longues minutes (si ce n'était pas des heures) avant de venir. Mentalement, je me devais d'être dans les meilleures conditions possibles. Il faisait nuit, c'était en forêt, et nous étions non loin du 28 juin, date traumatique pour moi. Même si la pleine lune était déjà passée et que tout c'était très bien déroulé, je ne pouvais pas contrôler mes nerfs en ce qui concernait cet événement.
Tout était concentré aujourd'hui pour me faire échouer, c'était tout ce que j'évitais soigneusement depuis un an. Merci madame Amonwë, vraiment. J'étais presque certaine que ce cours, elle l'avait confectionné en partie pour moi. Ce n'était pas cool.
Mais dans un sens, j'avais besoin d'un électrochoc, je le savais. Les cours privés portaient leurs fruits, et je voulais le prouver au professeure.
Réunie non loin de l'enseignante, je me tenais à distance et évitais soigneusement les élèves que je connaissais et qui auraient pu, potentiellement, à la limite, vouloir se mettre en groupe avec moi, à savoir @Stanislav Czapsky, @Ethan Blackwood, @Finnick Fraser, @Isalynn Fraser, @Charlie Rice ou encore @Nora Flynn, pour ne citer qu'eux. Non, lorsqu'il s'agissait de mon épouvantard, et surtout maintenant, il me fallait être seule, je n'avais pas le choix.
Le hic, c'est que ceux-là étaient améliorés par l'enseignante, et je savais au combien elle pouvait faire des trucs chiants et relous. Mais bon… c'est quand même plein de courage, et peut-être de mauvais sens, que je me plaçais devant la malle la plus proche de moi. Tremblante en saisissant ma baguette rosée rappelant l'aile d'un dragon.
Inspirant profondément, je me remémorais alors un grand nombre de sortilèges, dont un en particulier. Il allait me permettre de réfléchir et d'avoir un laps de temps en plus.
Alors je déverrouillais le coffre avec ma baguette et laissais l'épouvantard s'élever devant moi et prendre la forme qu'il devait fatalement prendre. Ce loup-garou noir aux yeux jaunes qui me fixaient de telles sortes à ce qu'il veuille me tuer.
Reculant d'un pas, je brandissais ma baguette non pas sur l'apparition, mais sur moi, un sourire étrangement hautain sur les lèvres.
Viens chérie, catch me if you can, once again.
Prononçant la formule, je lançais un sortilège de désillusion sur moi-même pour me fondre dans le décor forestier. Maitrisant parfaitement ce sort que j'avais appris avec Adoración et Thomas, puis que j'avais minutieusement entretenu, je disparaissais presque totalement.
Que la chasse commence, любов.
- Résumé:
- Abi reste à l'écart pour éviter de participer à l'exercice en groupe, elle veut manifestement le faire seule. Une fois face à la malle, son épouvantard se révèle être un loup-garou noir aux yeux jaunes. Bien qu'apeurée, elle lance un sortilège de désillusion parfait sur elle avant de disparaître dans les bois.
- Apparence du loup-garou:
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Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 22 Juin 2019 - 14:20
« a last defense against the dark arts lesson »
La fin du semestre approche dangereusement. Tu termines les derniers paragraphes de ton travail de thèse que tu rendras prochainement. Evelyn attend votre enfant, vous vous projetez de plus en plus dans cet appartement que vous comptez bien rénover voire agrandir par la magie. C’est dans ce contexte que tu reçois la missive de ton enseignante en Défense Contre les Forces du Mal. Missive qui est apparue dans une légère explosion de fumée sous la forme d’une enveloppe refermée du sceau de l’Université.
Donc, plus tard dans la soirée tu te rends au lieu de rendez-vous, à savoir la forêt d’Hungcalf. Ton niffleur Victor s’est glissé sur ton épaule. Tu te munis de ton habituel sac à dos de toile agrandit par la magie qui contient un certain nombre de grimoires, quelques livres de cours et pas mal de petites fioles de cristal contenant herbes et potions en tout genre. Tu n’es pas un Lufkin pour rien, et dans ta solitude légendaire tu es seul sur le chemin. Des étudiants sont déjà présents à ton arrivée. Tu salues d’un signe de tête l’enseignante vêtue de noir et dont les paroles sont loin d’être rassurantes.
Silencieux, tu observes attentivement le faciès de tes camarades. Ta gorge se serre à l’écoute du rire de l’arithmancienne, un épouvantard, tout simplement ? Fronçant les sourcils, tu caresses ta barbe tout en croisant le regard de ton animal de compagnie. Tu constates que lui non plus n’y crois pas. Des précisions arrivent alors, jusqu’à évoquer l’idée d’une véritable chasse à l’homme. Tu ignores si quelqu’un voudra bien se mettre en groupe avec toi, après tout ta sociabilité n’est pas ton plus grand atout. Mais pourquoi pas, tu n’es pas contre. Loin de là. Surtout quand tu penses à la forme de ton épouvantard.
Tu te places donc devant une male de bois qui s’ouvre dans un fracas sonore. Elle laisse apparaître un individu de haute taille, habillé d’un costume de clown noir et blanc et tâché de sang. L’individu te toise sans bouger, se contentant de te sourire d’une expression tout particulièrement oppressante. Tu sens ton cœur s’emballer dans ta poitrine, Victor claque du bec et par réflexe tu vérifies que tu as toujours ton sac sur toi. Ta baguette de noisetier est à l’intérieur. Tu t’en saisis et étrangement, du coin de l’œil tu recherches de la compagnie … L’épouvantard ne semble pas prêt à bouger tant que tu ne le feras pas.
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- épouvantard:
- résumé:
- Kashmiri est accompagné de Victor son niffleur et s'est muni de son sac dont le contenu pourrait lui être utile dans la nuit. Il cherche quelqu'un du regard afin de s'allier. Si quelqu'un est intéressé nous pouvons nous MP pour discuter d'une stratégie
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Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 22 Juin 2019 - 15:56
Un bruit sourd. Un silence. Des visages crispés. Puis un éclat de rire. Je n’avais pas prévu de sécher mes derniers cours malgré leur horaire tardif, et en même temps, c’est la fin de l’année. Alors bon, un before arrosé de plus, un before arrosé de moins… C’est les yeux rouges et légèrement titubantes, une odeur titubante et une vision d’alcool bien attachée à moi.
Pour une fois je pars seule. Ou plus précisément, je suis la seule à être en état de partir du petit groupe, vers le lieu indiqué. A chaque soirée son amitié, et ces illustres inconnus devenus de d’énigmatiques amis se sont montrés durement touchés par le canapé. C’est en nichant le mégot de ma cigarette dans mon cendrier de poche que je m’approchais du groupe pour écouter les explications, grimaçant à celles-ci.
Chacun réagit à la peur d’une façon qui lui est propre, et je suis de celles qui se tétanisent. Qui sont incapables d’agir, de se mouvoir et qui se laissent consumer en préférant les mots plutôt que les gestes. Mais les mots n’ont pas grande force face aux épouvantards, et l’idée de me retrouver face à un maître en arts martiaux magiques, le même qui a brisé la plupart de mes os, pour les réparer et recommencer, sous couvert de “discipline”, en l’instant, me dit que ma moyenne peut en pâtir si ça peut m’éviter de mourir sur le champ.
A moins que… Mais grave putain ! Attaquer le problème à la source, c’est ça la solution ! Aux indications de notre professeur, je m’avançais vers un coffre en faisant un effort colossal pour marcher le plus droit possible, avant de me tourner vers elle.
« Est-ce qu’on a le droit à une quelconque prép- … »
Je m’y apprêtais, à poser cette question, avant de voir ces deux créatures rugir, frissonnant. Assez pour que mes doigts effleurent cette boîte et que la magie face effet. Et le voici, un vieil homme qui semble pratiquement intemporel, d’une couleur de peau pâle, mêlant jaunâtre et verdâtre, le bout des doigts noircis comme une part de son visage par de sombres desseins, une sombre magie. Il avait tout. Tout pour être lui. Sauf un détail, ma plus grande peur… Qu’il oublie la volonté de la rédemption, que la torture et la douleur ne soit plus une maladresse d’un esprit profondément névrosé, mais un acte de cruauté sincère. Immobile, paralysée, je lisais en ce regard de braises, en ces yeux sans couleur la mort, le péché…
A quoi bon fuir un aveugle, lorsqu’il est voyant ? Quelles sont mes chances ? Et pourquoi j’ai bu putain !? Ma respiration est trop maladroite, pas assez contrôlée. Nous nous jaugeons, son regard est planté dans le vide, mais il n’a pas besoin de me regarder pour savoir quand sera mon prochain battement, quand sera mon prochain pas. Jamais, au grand jamais je n’ai réussi à porter un coup à ce type, malgré plus de vingt ans de tentatives, en son sommeil, en ses repas, en sa méditation…
« E-eh, Papy, on est amis, hein ? Tu te souviens ? J’ai été sage, je continue de méditer, je… Je suis désolée de continuer à cacher mes blessures, mais je veux vivre, tu comprends ? »
Ce n’était pas du doute, mais du désespoir dans ma voix. Un profond désespoir. Je n’ai aucune chance. Où que j’aille il me trouvera, où que je me cache il le saura, et peu importe la façon dont j’attaque, il la retournera contre moi. A moins… Oh bordel je suis géniale !
« Je veux dire, pas de quoi s’énerver, hein. »
D’un geste de baguette, l’issue la plus logique était la plus difficile. Il savait déjà. La peur… La peur rends agressif, la peur fait fuir ou la peur paralyse… Mais une chose est certaine. Transplaner si proche de l’université, c’est mission impossible, et j’ai un bien meilleur rythme de course que lui.
C’est fou que ça soit ton vrai toi qui vienne juste de me sauver la vie, Briam, songeais-je en m’élançant dans une course, effrénée, brusque, et qui malgré l’alcoolémie prouvait une capacité athlétique certaine, en quelques secondes, je disparaissais dans les lueurs du couchant frappant les arbres, alors que l’homme suivait en marchant. Mais là n’est pas la solution. La solution c’est le ciel. Dès que je l’aurai semé, un minimum, il me faudra ma baguette pour appeler un balais jusqu’ici, prendre la fuite, et réfléchir posément à la situation.
Pour une fois je pars seule. Ou plus précisément, je suis la seule à être en état de partir du petit groupe, vers le lieu indiqué. A chaque soirée son amitié, et ces illustres inconnus devenus de d’énigmatiques amis se sont montrés durement touchés par le canapé. C’est en nichant le mégot de ma cigarette dans mon cendrier de poche que je m’approchais du groupe pour écouter les explications, grimaçant à celles-ci.
Chacun réagit à la peur d’une façon qui lui est propre, et je suis de celles qui se tétanisent. Qui sont incapables d’agir, de se mouvoir et qui se laissent consumer en préférant les mots plutôt que les gestes. Mais les mots n’ont pas grande force face aux épouvantards, et l’idée de me retrouver face à un maître en arts martiaux magiques, le même qui a brisé la plupart de mes os, pour les réparer et recommencer, sous couvert de “discipline”, en l’instant, me dit que ma moyenne peut en pâtir si ça peut m’éviter de mourir sur le champ.
A moins que… Mais grave putain ! Attaquer le problème à la source, c’est ça la solution ! Aux indications de notre professeur, je m’avançais vers un coffre en faisant un effort colossal pour marcher le plus droit possible, avant de me tourner vers elle.
« Est-ce qu’on a le droit à une quelconque prép- … »
Je m’y apprêtais, à poser cette question, avant de voir ces deux créatures rugir, frissonnant. Assez pour que mes doigts effleurent cette boîte et que la magie face effet. Et le voici, un vieil homme qui semble pratiquement intemporel, d’une couleur de peau pâle, mêlant jaunâtre et verdâtre, le bout des doigts noircis comme une part de son visage par de sombres desseins, une sombre magie. Il avait tout. Tout pour être lui. Sauf un détail, ma plus grande peur… Qu’il oublie la volonté de la rédemption, que la torture et la douleur ne soit plus une maladresse d’un esprit profondément névrosé, mais un acte de cruauté sincère. Immobile, paralysée, je lisais en ce regard de braises, en ces yeux sans couleur la mort, le péché…
A quoi bon fuir un aveugle, lorsqu’il est voyant ? Quelles sont mes chances ? Et pourquoi j’ai bu putain !? Ma respiration est trop maladroite, pas assez contrôlée. Nous nous jaugeons, son regard est planté dans le vide, mais il n’a pas besoin de me regarder pour savoir quand sera mon prochain battement, quand sera mon prochain pas. Jamais, au grand jamais je n’ai réussi à porter un coup à ce type, malgré plus de vingt ans de tentatives, en son sommeil, en ses repas, en sa méditation…
« E-eh, Papy, on est amis, hein ? Tu te souviens ? J’ai été sage, je continue de méditer, je… Je suis désolée de continuer à cacher mes blessures, mais je veux vivre, tu comprends ? »
Ce n’était pas du doute, mais du désespoir dans ma voix. Un profond désespoir. Je n’ai aucune chance. Où que j’aille il me trouvera, où que je me cache il le saura, et peu importe la façon dont j’attaque, il la retournera contre moi. A moins… Oh bordel je suis géniale !
« Je veux dire, pas de quoi s’énerver, hein. »
D’un geste de baguette, l’issue la plus logique était la plus difficile. Il savait déjà. La peur… La peur rends agressif, la peur fait fuir ou la peur paralyse… Mais une chose est certaine. Transplaner si proche de l’université, c’est mission impossible, et j’ai un bien meilleur rythme de course que lui.
C’est fou que ça soit ton vrai toi qui vienne juste de me sauver la vie, Briam, songeais-je en m’élançant dans une course, effrénée, brusque, et qui malgré l’alcoolémie prouvait une capacité athlétique certaine, en quelques secondes, je disparaissais dans les lueurs du couchant frappant les arbres, alors que l’homme suivait en marchant. Mais là n’est pas la solution. La solution c’est le ciel. Dès que je l’aurai semé, un minimum, il me faudra ma baguette pour appeler un balais jusqu’ici, prendre la fuite, et réfléchir posément à la situation.
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Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 22 Juin 2019 - 22:51
« Bienvenue pour cette dernière leçon de Défense Contre les Forces du Mal. Ce dernier cours sera déterminant pour la validation de votre dernier semestre. »
Je le savais. Je savais qu'il ne valait mieux pas manquer cet ultime cours, et j'étais fier de voir que j'avais raison. Certains aurait pu être tenter par l'appel de la fête, d'autres par celui de l'oreiller, mais voila qui était dit : le semestre serait remis en question.
« Vous donner une dernière vraie leçon, voilà l’objectif de cette nuit »
Cette phrase reveilla mes plus profondes envies. J'adorais ces cours, encore plus depuis que notre directrice les animaient, mais qu'avait-elle préparer cette fois-ci ? Il me tardait réellement de le savoir. Et qu'étaient tous ces coffres autour de nous ?
« Chacune, chacun, vous vous placerez devant un coffre qui s’ouvrira magiquement au moment où vous l’aurez décidé. Ce qu’il contient ? Votre épouvantard. Tout simplement. »
De quoi ?! C'est quoi cette histoire de merde ? Il lui prend quoi là à Amonwë ? Elle a fumé un tronc recouvert de poil de wapiti d'Australie ou quoi ? Elle va pas bien. Un épouvantard, pour valider un semestre. Une connerie d'épouvantard ! J'en ai rien à foutre moi de sa créature de merde. Bon en même temps, ce serait des points facilement gagner, mais quelque chose me disait qu'il ne pouvait pas en être ainsi. C'était beaucoup trop simple ! Foi de Skinner, il y avait une vipère sous le caillou !
« J’ai moi-même modifié les propriétés de ces épouvantards afin de les rendre plus tenaces en les liant à des illusions magiques. Ainsi, vous serez pourchassés par votre épouvantard au travers de cette forêt. Vous pouvez faire équipe à deux, tout en sachant que cela vous fera deux menaces consécutives à neutraliser. Ce sont vos peurs les plus profondes qui vont vous pourchasser ce soir. Battez-vous, puisez dans vos ressources, unissez-vous. Je vais superviser chaque duo d’étudiants et si les choses tournent mal, alors je neutraliserais les illusions. »
Bin voila, j'avais raison. Encore une fois, elle se montrait épatante notre chère directrice. Tu m'étonnes. Elle aurait eu tout à apprendre à Judas lorsqu'il a trahi son meneur. C'est qu'elle savait ménager ses surprises, la Cléopatra.
« Le Riddikulus ne sera pas efficace contre ces hybrides. J’espère pour vous que vous avez révisé vos sortilèges. »
De ?! Inutile. Bon, là c'était tout doucement la merde. Parce que mon épouvantard, je l'avais jamais réellement affronter grâce à ce sort. Et j'avais pas spécialement envie de commencer aujourd'hui, avec tant de témoins autour. Si après il fallait s'en débarrasser, cela ferait quand même beaucoup d'homicides. C'était loin d'être réaliste. Il allait falloir trouver une autre astuce. Je regardais les élèves autour de moi, voyais l'autre Dowell disparaitre alors qu'un autre laissait son épouvantard prendre la forme d'un clown. Putain, comment j'allais faire ? Pourquoi il fallait qu'il y ait cette putain de règle pour le ridikulus. Situation de merde, qui commençait tout juste à m'énerver. Et faisant virevolter ma baguette, j'entreprenais d'ouvrir mon coffre. Cet épouvantard allait déguster, c'est sur !
Je le savais. Je savais qu'il ne valait mieux pas manquer cet ultime cours, et j'étais fier de voir que j'avais raison. Certains aurait pu être tenter par l'appel de la fête, d'autres par celui de l'oreiller, mais voila qui était dit : le semestre serait remis en question.
« Vous donner une dernière vraie leçon, voilà l’objectif de cette nuit »
Cette phrase reveilla mes plus profondes envies. J'adorais ces cours, encore plus depuis que notre directrice les animaient, mais qu'avait-elle préparer cette fois-ci ? Il me tardait réellement de le savoir. Et qu'étaient tous ces coffres autour de nous ?
« Chacune, chacun, vous vous placerez devant un coffre qui s’ouvrira magiquement au moment où vous l’aurez décidé. Ce qu’il contient ? Votre épouvantard. Tout simplement. »
De quoi ?! C'est quoi cette histoire de merde ? Il lui prend quoi là à Amonwë ? Elle a fumé un tronc recouvert de poil de wapiti d'Australie ou quoi ? Elle va pas bien. Un épouvantard, pour valider un semestre. Une connerie d'épouvantard ! J'en ai rien à foutre moi de sa créature de merde. Bon en même temps, ce serait des points facilement gagner, mais quelque chose me disait qu'il ne pouvait pas en être ainsi. C'était beaucoup trop simple ! Foi de Skinner, il y avait une vipère sous le caillou !
« J’ai moi-même modifié les propriétés de ces épouvantards afin de les rendre plus tenaces en les liant à des illusions magiques. Ainsi, vous serez pourchassés par votre épouvantard au travers de cette forêt. Vous pouvez faire équipe à deux, tout en sachant que cela vous fera deux menaces consécutives à neutraliser. Ce sont vos peurs les plus profondes qui vont vous pourchasser ce soir. Battez-vous, puisez dans vos ressources, unissez-vous. Je vais superviser chaque duo d’étudiants et si les choses tournent mal, alors je neutraliserais les illusions. »
Bin voila, j'avais raison. Encore une fois, elle se montrait épatante notre chère directrice. Tu m'étonnes. Elle aurait eu tout à apprendre à Judas lorsqu'il a trahi son meneur. C'est qu'elle savait ménager ses surprises, la Cléopatra.
« Le Riddikulus ne sera pas efficace contre ces hybrides. J’espère pour vous que vous avez révisé vos sortilèges. »
De ?! Inutile. Bon, là c'était tout doucement la merde. Parce que mon épouvantard, je l'avais jamais réellement affronter grâce à ce sort. Et j'avais pas spécialement envie de commencer aujourd'hui, avec tant de témoins autour. Si après il fallait s'en débarrasser, cela ferait quand même beaucoup d'homicides. C'était loin d'être réaliste. Il allait falloir trouver une autre astuce. Je regardais les élèves autour de moi, voyais l'autre Dowell disparaitre alors qu'un autre laissait son épouvantard prendre la forme d'un clown. Putain, comment j'allais faire ? Pourquoi il fallait qu'il y ait cette putain de règle pour le ridikulus. Situation de merde, qui commençait tout juste à m'énerver. Et faisant virevolter ma baguette, j'entreprenais d'ouvrir mon coffre. Cet épouvantard allait déguster, c'est sur !
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Mar 25 Juin 2019 - 15:46
Défense contre les forces du mal, mon éternelle bête noire. Le seul cours où j'ai fréquemment l'air d'un incompétent, où je ne suis sauvé que par les réflexes particulièrement aiguisés et l'agilité physique que me confèrent mes doubles entraînements quotidiens (et encore, sauvé de justesse). J'ai passé six années universitaires sans que l'ancien professeur s'intéresse à moi, mais la nouvelle enseignante de cette année est venue me confronter en mars au sujet de mes piètres résultats. Séancemortellepertinente, au cours de laquelle les attaques répétées de @Cléopatra Amonwë ont davantage porté fruit que six ans sous son prédécesseur. Depuis cet après-midi fatidique, j'apprends à ne plus dépendre de ma baguette pour les sorts - si ma voix traître explique en partie mes difficultés en matière de sortilèges, il semblerait que les méthodes magiques africaines conviennent davantage à mon tempérament que celles de l'université britannique. J'écoute l'enseignante présenter le but du cours, et je déglutis. Connaissant la forme que prend mon propre épouvantard, l'esquive physique ne suffira pas aujourd'hui. Étant un étudiant que l'Égyptienne a pris sous son aile, je me doute d'ailleurs que son regard acéré risque de se porter particulièrement sur moi.
Les entrailles prises dans un étau, je jette un œil autour de moi : besoin d'avoir un point d'ancrage. Mon regard se pose sur @Elena Torres, ma partenaire habituelle de potions - nous réalisons plusieurs expériences ensemble et, depuis l'incident des livres farceurs de la bibliothèque, nous avons réalisé faire partie d'un groupe d'amis accidentels. M'approchant de l'Espagnole, je toussote. « Pas ma matière forte » (quel bel euphémisme pour éviter de dire je suis absolument moisi mais j'aimerais une amie pour affronter mes peurs) « mais on fait la paire? » D'un regard chargé d'appréhension, mon regard se porte sur les deux coffres qui nous font face, au coeur de la forêt. Autour de nous, je vois les autres s'activer - @Abigail Dowell affronte bravement ses peurs seule, songeant à se faire artificiellement disparaître à l'aide d'un sortilège de désillusion. Impressionné, je note mentalement que je devrais apprendre à faire pareil - pratique, pour quelqu'un qui cherche constamment à se cacher.
- résumé:
Finn panique un peu parce que DCFM est sa bête noire. Il propose à Elena de faire équipe
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Jeu 27 Juin 2019 - 17:18
J'avoue, lorsque je suis revenue à l'université en avril, j'ai eu beaucoup de doutes sur la nouvelle prof de défense contre les forces du mal. Etrange, dangereuse, nous proposant des activités plus risquées les unes que les autres, j'ai eu du mal à me remettre dans le bain. Et le Doyen a été clair : je dois repasser mes partiels, et les notes de cette année remplaceront celles de l'année dernière. Ainsi, je me suis pliée aux exigences de Mrs Amonwë, ne réussissant que de rares fois, me prenant plus souvent des acceptables que je n'aurais voulu. Mais soit, je fais de mon mieux. Je n'ai jamais vraiment excellé dans cette matière, de toute façon. Alors quand je me retrouve dans la forêt pour le dernier cours de l'année, je suis perplexe. Encore plus lorsque l'Egyptienne nous décrit le travail demandé.
Un épouvantard.
Oh non.
Je me souviens encore des rires qui avaient retenti dans la salle de classe à Beauxbâtons, lorsque l'armoire s'est ouverte devant moi. Et moi, paniquée, je ne comprenais pas pourquoi les élèves riaient. Je n'ai même pas pu utiliser le Ridikulus que la créature s'était échappée face aux rires. Lançant un regard paniqué aux autres étudiants, je croise celui de @Finnick Fraser, qui doit certainement comprendre mes pensées, puisqu'il me rejoint. "Pas ma matière forte, mais on fait la paire?" Hochant vigoureusement la tête, j'essaie de rassembler mon courage. "On fait la paire." La main serrée autour de ma baguette en bois de saule, j'indique l'armoire devant nous. "Si le Riddikulus ne fonctionne pas, comment on neutralise ces choses ?" J'imagine qu'on le découvrira par nous-mêmes.
Prenant une grande inspiration, je m'avance vers l'armoire, qui s'ouvre. Une vieille femme à la peau verte, au nez crochu et au menton proéminent en sort. Les mains caleuses s'agrippent au bois de la porte, son chapeau pointu bien vissé sur son crâne. Toute vêtue de noir, elle me fixe de son regard sombre. Le coeur qui bat la chamade dans mes oreilles, je déglutis lentement. Puis ses lèvres s'étirent lentement en un sourire laissant apercevoir une bouche édentée. Un rire malsain sort de la vieille sorcière, me glaçant les os. Puis soudain, elle s'élance vers moi, et je recule précipitamment, attrapant Finn par le bras. "Cours !" Me retournant, je prends mes jambes à mon cou, m'enfonçant dans la forêt, le rire effrayant dans mon dos.
- résumé:
Elena se met en équipe avec Finnick. Son épouvantard est la représentation que les moldus se font des sorcières. La sorcière se met à la poursuivre, donc elle se met à courir.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 29 Juin 2019 - 19:45
Stan avait hésité à se rendre à son dernier cours de défense contre les forces du mal. Depuis qu'Irina l'avait surpris avec Luigi, il n'était plus vraiment lui-même. Il gardait le cap en à plongeant corps et âme dans ses études, pour détourner son attention de la douleur et la colère qu'il ressentait, mais plus rien n'avait vraiment de sens à ses yeux. Tout ce qu'il avait toujours aimé faire lui semblait fade et sans saveur et si le défis proposé par le professeur Amonwe aurait dû déclencher une certaine excitation en lui en temps normal, cette fois, il restait relativement indifférent. Une fois l'ensemble des consignes exposées, il hésita un instant à tourner les talons et rentrer chez lui. Il resta pourtant, regardant les premiers élèves ouvrir leur coffre et réagir de façon plus ou moins adapté à la situation. Certains, dont Abigail choisir de s'enfoncer dans la forêt. Choix judicieux dès lors qu'on ne voulait pas voir ses plus grandes peurs exposées aux yeux de tous. Poussant un soupir résigné, Stan s’approcha finalement de l’un des coffres qui n’avait pas encore été ouvert. Les explications étaient limpides, s’il refusait de jouer le jeu, il risquait de ne pas valider son semestre. Il n’aurait plus manqué que ça.
Le grymm se rapprocha de l’un des coffre, prenant une inspiration profonde. S’il avait parfaitement pris conscience de certaines de ses peurs les plus profondes depuis longtemps, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il allait devoir affronter aujourd’hui. Sa relation avec Luigi avait chamboulé beaucoup de choses dans sa vision du monde et le grymm était à peu près certain que cette fois, l'épouvantard ne prendrait pas la forme à laquelle il l’avait habitué. La seule certitude qu’il avait, c’est qu’il ne comptait pas rester et lui faire face au milieu de tous les autres étudiants. Ses angoisses les plus profondes ne regardaient que lui et il ne comptait pas les partager avec ses camarades, malgré la situation, il restait trop fier pour admettre devant qui que ce soit qu’il avait des peurs. Rassemblant son courage, baguette à la main, il se lança et ouvrit le coffre. La créature en sortit et l'espace d’un instant sembla hésiter sur la forme à prendre, laissant le temps à Stan d’attaquer le premier. La priorité, c’était de l’éloigner du groupe avant. Lançant un sortilège explosif suffisamment puissant pour obliger l'épouvantard à reculer dans la forêt, puis, il s’élança, passant devant lui avant de s’enfoncer au milieu des arbres, obligeant la créature à le poursuivre loin des regards indiscrets. Lorsqu’il serait suffisamment loin, il s’arrêterait pour l’affronter et voir à quoi, ou plutôt qui il avait à faire. Plus le sorcier réfléchissait, plus les options se réduisaient. Il n’en voyait que trois et aucune ne l’inspirait vraiment.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Mer 3 Juil 2019 - 12:17
Elena semble aussi nerveuse que moi, sinon davantage - la pensée me rassérène étrangement, d'être le moins anxieux, pour une rare fois. Calmement, je range ma baguette dans une de mes poches, voulant tenter le coup de ne pas l'utiliser dans ce contexte. Voilà quelques mois que je m'entraîne avec les conseils de l'Égyptienne, peut-être est-ce le moment de réellement tenter, dans cette situation d'adrénaline. « Si le Riddikulus ne fonctionne pas, comment on neutralise ces choses ? » Je feins une certaine confiance en moi, ne prononçant pas les mots qui me viennent le plus naturellement du monde en tête, préférant plutôt afficher un certain calme (à moitié forcé). «On s'enfuit?On verra », dis-je, les yeux fixés sur l'armoire nous faisant face alors que la lufkin s'avance vers elle. Une caricature en sort, je crois reconnaître sa provenance : si elle n'y ressemble pas trait pour trait, la créature a des airs marqués des décorations utilisées par les moldus pendant la soirée d'Halloween. Je ne comprends pas ce qui est terrifiant de ce genre de personnage, mais la réaction d'Elena ne pourrait être plus claire. Me laissant entraîner par Elena, je prends moi aussi mes jambes à mon cou, davantage pour ne pas la laisser seule que par peur de son épouvantard, si sinistre soit-il avec ses rires caquetants.
Courir est une chose, mais la forêt est sombre, lugubre, et n'inspire aucunement la confiance. Elena ne parviendra probablement pas à se calmer assez pour faire face à l'apparition avec un esprit serein - la solution me semble évidente. Lorsqu'on fait face à un problème, il faut en sortir ... pour l'observer de haut. Nous devons prendre de l'altitude. Courant toujours avec elle, je la tire brusquement en reconnaissant un marqueur spécifique de la forêt, laissé là par mes bons soins il y a quelques années. « À gauche, vite! », dis-je en prenant sa main pour m'assurer qu'elle me suive, ne jetant pas un regard derrière pour vérifier que la sorcière est assez loin pour me donner les deux précieuses secondes dont j'ai besoin pour sortir mon balai de sa cache. Manipulant le mécanisme de doigts agiles, j'en tire un nimbus 2001 - un de mes seuls balais de pointe, sur lequel je n'ose pas faire d'expériences (trop cher à remplacer si ça rate). Enfourchant le balai, je la fais passer derrière moi. « Monte! » Nous décollons alors que la sorcière fait mine de nous happer, et je réfléchis alors que nous virevoltons entre les arbres. Les épouvantards changent de forme, donc la sorcière aura certainement un balai pour nous poursuivre de façon plus efficace - mais les épouvantards sont-ils aussi doués que moi en vol?
@Elena Torres
- Spoiler:
Finn et Elena s'enfuient de l'épouvantard d'Elena. Finn tire un balai d'une des nombreuses caches où il dissimule des balais sur le terrain de l'université, et ils volent ensemble en tentant de semer la sorcière.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Mer 3 Juil 2019 - 17:05
C’était une chasse. Le tout était de savoir qui était le prédateur et qui était la proie. J’avais confiance en le caractère de ce qui ressemblait à ma bien-aimée pour lui donner l’illusion qu’elle était au sommet de la chaîne alimentaire. Mais voilà, j’avais su me défendre face à elle, et j’étais l’humaine qu’elle n’avait pas réussi à dévorer. Alors franchement, un épouvantard pouvait-il être à la hauteur ? Clairement pas. Je me fis cette réflexion tandis que, immobile, collée à un buisson, je jetais un œil distrait aux autres élèves qui faisaient face à leurs propres peurs. Moi, je surveillais le mien qui rodait non loin.
Enfin, une année après, je commençais à comprendre pourquoi je m’étais à ce point rapprochée d’Adoración et de Thomas. C’était sûrement pour me préparer à cet instant. À affronter cette créature, loup-garou ou épouvantard. Pouvoir y faire pleinement face et réussir à en venir à bout, cachée par ce sortilège de désillusion que j’avais mis des mois à maitriser à ce point. Initialement pour faire face aux dragons, aujourd’hui j’y trouvais une toute autre utilité, et pas des moindres.
Il me fallait réfléchir vite et bien. Le Riddikulus ne fonctionnerait pas. Un mal pour un bien puisque de toute façon j’ignorais en quoi je pouvais ridiculiser ce loup-garou. Aussi, il m’était impensable de lever la main sur elle d’une quelconque façon. Non seulement parce que j’abhorrais la violence sous toutes ses formes, mais aussi parce que j’avais des sentiments pour elle… même si ce n’était pas véritablement elle. En vrai, ce cours de défense contre les forces du mal me permettait un entraînement en condition réelle si un jour je devais à nouveau vivre le même cauchemar qu’il y a un an.
Mais en l’état actuel des choses, j’ignorais quelle était la meilleure attitude à adopter. Autant face à des dragons j’étais réactive, autant là, je devais avouer manquer d’idées. Pourtant, il me fallait bien venir à bout de cette créature, et ce, sans la blesser.
Bon, il y avait bien un premier moyen, c’était un maléfice de Conjonctivite. Même si ce n’était pas totalement innocent, ça allait me permettre au moins de réfléchir à la suite, de me donner un temps en plus.
Alors, une fois l’épouvantard non loin de moi, la baguette à la main, je lançais mon sortilège tant bien que mal. Tant bien que mal oui, car c’était sans compter les difficultés de maitrise que je rencontrais avec elle depuis un an. Bien que puissant, car j’étais d’ordinaire douée en sortilège, je ratais complétement ma cible, qui, à présent, savait où je me trouvais.
- Oups…
Les poils hérissés par la peur sur mes bras, les cheveux presque dressés sur ma tête, je fis volte-face et pris mes jambes à mon cou. Hors de question de prendre ma forme animagus, je devais me débrouiller sans ça aujourd’hui.
Courage, fuyons.
Enfin, une année après, je commençais à comprendre pourquoi je m’étais à ce point rapprochée d’Adoración et de Thomas. C’était sûrement pour me préparer à cet instant. À affronter cette créature, loup-garou ou épouvantard. Pouvoir y faire pleinement face et réussir à en venir à bout, cachée par ce sortilège de désillusion que j’avais mis des mois à maitriser à ce point. Initialement pour faire face aux dragons, aujourd’hui j’y trouvais une toute autre utilité, et pas des moindres.
Il me fallait réfléchir vite et bien. Le Riddikulus ne fonctionnerait pas. Un mal pour un bien puisque de toute façon j’ignorais en quoi je pouvais ridiculiser ce loup-garou. Aussi, il m’était impensable de lever la main sur elle d’une quelconque façon. Non seulement parce que j’abhorrais la violence sous toutes ses formes, mais aussi parce que j’avais des sentiments pour elle… même si ce n’était pas véritablement elle. En vrai, ce cours de défense contre les forces du mal me permettait un entraînement en condition réelle si un jour je devais à nouveau vivre le même cauchemar qu’il y a un an.
Mais en l’état actuel des choses, j’ignorais quelle était la meilleure attitude à adopter. Autant face à des dragons j’étais réactive, autant là, je devais avouer manquer d’idées. Pourtant, il me fallait bien venir à bout de cette créature, et ce, sans la blesser.
Bon, il y avait bien un premier moyen, c’était un maléfice de Conjonctivite. Même si ce n’était pas totalement innocent, ça allait me permettre au moins de réfléchir à la suite, de me donner un temps en plus.
Alors, une fois l’épouvantard non loin de moi, la baguette à la main, je lançais mon sortilège tant bien que mal. Tant bien que mal oui, car c’était sans compter les difficultés de maitrise que je rencontrais avec elle depuis un an. Bien que puissant, car j’étais d’ordinaire douée en sortilège, je ratais complétement ma cible, qui, à présent, savait où je me trouvais.
- Oups…
Les poils hérissés par la peur sur mes bras, les cheveux presque dressés sur ma tête, je fis volte-face et pris mes jambes à mon cou. Hors de question de prendre ma forme animagus, je devais me débrouiller sans ça aujourd’hui.
Courage, fuyons.
- Résumé:
- Abigail qui fait face seule à son épouvantard essaie de lui lancer un maléfice de Conjonctivite, en vain. Elle s'enfuit donc à vive allure pour trouver une autre solution.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Lun 8 Juil 2019 - 23:00
J'étais excédé. La fumée était en train de former un tout compact et autour de moi, ce n'était que cri. J'entendais des "Cours", je voyais des "Sauve-qui-peut", et moi, je ne ressentais rien. Pas de peurs de voir ce qui allait sortir de ce fichu coffre, mais par contre, de la haine. Devais-je m'enfuir comme les autres ? L'idée ne me vint même pas à l'esprit alors que les jambes -mes jambes- apparaissaient. Et même si je le savais, même si j'étais parfaitement conscient qu'il s'agissait d'une erreur, si tous mes instincts me le criaient, ma baguette se leva et lança un stupéfix puissant à l'encontre de la créature, qui fut propulsé en arrière dans les bois.
Personne ne verrait mon épouvantard. Personne ne saurait comment m'atteindre. Il en était hors de question, et pour ça, je n'avais pas trente-six solutions : il me fallait le battre. Quitte à le tuer. Alors, oubliant tout ce que pouvait être une réaction normale, ne jouant pour une fois pas la comédie, j'accentuais mon erreur du moment en courant dans sa direction plutôt qu'à l'opposé. Je m'enfonçais dans les bois et venait l'appater, pour l'attirer ensuite vers moi. Je voulais qu'il me suive. Je voulais savoir pourquoi mon épouvantard prenait mon apparence. Mais surtout, je voulais qu'il n'y ait que moi qui voit cette vérité. Je souhaitais être le seul à la connaître.
Et finalement, une fois assez loin, je m'arrêtais. Restant droit, sur mes gardes, j'attendais. J'attendais qu'il vienne. Qu'il me montre sa vraie nature. Ce qui me faisait trembler, soi disant.
Personne ne verrait mon épouvantard. Personne ne saurait comment m'atteindre. Il en était hors de question, et pour ça, je n'avais pas trente-six solutions : il me fallait le battre. Quitte à le tuer. Alors, oubliant tout ce que pouvait être une réaction normale, ne jouant pour une fois pas la comédie, j'accentuais mon erreur du moment en courant dans sa direction plutôt qu'à l'opposé. Je m'enfonçais dans les bois et venait l'appater, pour l'attirer ensuite vers moi. Je voulais qu'il me suive. Je voulais savoir pourquoi mon épouvantard prenait mon apparence. Mais surtout, je voulais qu'il n'y ait que moi qui voit cette vérité. Je souhaitais être le seul à la connaître.
Et finalement, une fois assez loin, je m'arrêtais. Restant droit, sur mes gardes, j'attendais. J'attendais qu'il vienne. Qu'il me montre sa vraie nature. Ce qui me faisait trembler, soi disant.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Jeu 11 Juil 2019 - 21:27
« a last defense against the dark arts lesson »
Une fois les consignes bien assimilées par tes étudiants, tu observes des regards offusqués, dérangés, gênés. Tu t’attendais pertinemment à ce genre de réactions. Dévoiler ses peurs au grand public n’a rien de très enthousiasmant. Les affronter non plus. Tu remarques que la nuit commence à sérieusement tomber sur la forêt qui vous entoure. Ton regard passe sur Miss Dowell et tu ne peux t’empêcher de sourire, satisfaite de son idée du Sortilège de Désillusion. Il y a également Mister Sanahuja qui fait face à un clown immobile mais à l’allure démoniaque. Tu restes plantée au milieu des malles et admire chaque forme d’épouvantard : celui de Miss Hanania n’est pas mal non plus dans son genre. En revanche c’est bien moins admirative que tu te retournes vers Monsieur Fraser qui se contente de chercher de l’aide… Tu espères secrètement qu’il ne te décevra pas. Qu’aucun d’entre eux ne te décevras. Tes paupières se plissent au passage d’une affreuse vieille sorcière qui prend en chasse Miss Torres.
Sans plus attendre, alors que tes étudiants prennent chacun un chemin différent tu fais apparaître une épaisse vague de brouillard aux alentours à l’aide de l’enchantement Nebulus. Comme si l’obscurité de la nuit ne suffisait pas. Maintenant que l’on ne te voit pas, tu te métamorphoses en cette apparence prédatrice qui te correspond tant. Féline, les lourdes pattes de ta forme animagus foulent maintenant le sol de la forêt. Tu parviens rapidement à prendre la trace de tes étudiants dont tu détailles les moindres actions dans l’ombre. Tu t’arrêtes un instant à quelques mètres où se trouve Mister Skinner, toujours dans le brouillard tu reprends ta forme humaine et avance vers lui comme si de rien était, le surprenant probablement au passage puisque tu arrives sur le côté sans un bruit. « Je ne vous ai jamais vu aussi déstabilisé, Jarvis Skinner » dis-tu en rompant le silence tout autour. « Je suis curieuse de savoir ce qui vous effraie tant » admets-tu dans un haussement de sourcil. Cette relation que vous avez te permet très largement de t’adresser à lui de la sorte.
- résumé:
- Cléo observe chacun avant de faire apparaître un brouillard épais dans la forêt à l'aide de l'enchantement Nebulus. Après quoi elle prend secrètement sa forme animagus (dans le brouillard on ne la voit pas) et cela lui permet de garder un œil efficacement sur ses étudiants. En revanche elle se dirige plus précisément vers Jarvis qui attise sa curiosité
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- Spoiler:
- Hello tout le monde, alors vous avez la possibilité de faire équipe avec la personne que vous souhaitez Merci de privilégier les réponses courtes. Vous pouvez faire usage du dé en restant logique dans les modalités de celui-ci en fonction du niveau de votre étudiant dans la matière et en prenant compte que vous affrontez votre plus grande peur Bien évidemment Cléopatra supervise chaque groupe et donnera des conseils, pourra vous venir en aide si vous le souhaitez Vous l'aurez compris c'est un peu une chasse aux sorcières version épouvantards-hybrides dans une vaste forêt qui sombre vers la nuit, amusez-vous ! Et si vous avez des questions je suis dispo via MP
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Ven 12 Juil 2019 - 20:38
Pourquoi le brouillard ce… ? Bordel ! Y voir clair devient d’une difficulté sans nom. Dégainant mon téléphone pour éclairer le sol et repérer plus aisément les branches, il m’est d’une concentration qui m’aurait paru relativement improbable pour trouver l’objet de ma convoitise. « Accio » un sortilège parfois hasardeux, qui peut réserver de bonnes et de mauvaises surprises. Je me surprends par la peur à songer en l’absurde, des souvenirs, des soirées. « Accio rousses à gros seins ! » l’idée me fait pouffer de rire. Être à moitié ivre n’est peut-être pas la meilleure des idées pour se faire courser par un psychopathe en pleine nuit.
Mais putain c’est ça ! Un épouvantard nous confronte à nos plus grandes peurs ! Alors la question n’est pas de fuir ou affronter ses peurs, mais simplement de ne plus avoir peur ! Il me faut plus d’alcool ! Fière de mon plan, c’est finalement avec succès que mon balais vient se loger dans mes mains. Ce vieux bougre pourrait me retrouver n’importe où en forêt, certes. Mais dans les airs ? Après tout, madame Amonwë n’a pas précisé que c’était interdit.
Attrapant fièrement mon balais, je me laissais m’élever, au delà des brumes, songeuse. Ma question n’est plus comment je vais me démener avec cette situation, mais quel épicier est encore ouvert à cette heure-ci ? Peurs sorties de la tête, je refocalise mon attention sur le moyen le plus sûr de les vaincre. Faire la fête.
Et dans un sens, est-ce que ça ne serait pas contreproductif ? Je veux dire, l’objectif de tout ça est-il la survie, le combat intérieur, ou simplement de trouver une solution ? Je suis douée pour trouver des solutions. Bon. La plupart s’orientent autour de jeux d’alcool visant à régler les conflits. Je veux dire. J’ai déjà jouer au beer pong avec des gens qui voulaient un date s’ils gagnaient.
Heureusement, je suis imbattable au beer pong. Nouveau gloussement, puis un regard autour de moi. Mais ! Même pas besoin d’aller en ville ! Me laissant vaciller au gré du vent, c’est à cette cabane que je commence à connaître, un peu; que je me dirigeais. Son odeur s’y porte, après avoir passé le seuil, celle de Luigi. Le souvenir de la bouille de l’italien me fait sourire. Il faudrait que je l’appelle, bientôt. Enfin. Une bouteille remplis, et me voilà sur le sortant. Je dois avoir semé le vieux pendant un moment. Avec les années à ses côtés j’ai appris à être imprévisible.
Faisant lentement craquer ma nuque, je m’élevais sur mon balais pour retourner en forêt, assise en tailleur en équilibre sur mon balais tout en buvant plusieurs gorgées du breuvage enflammé. Redescendant petit à petit en sifflotant de plus en plus sereinement, l’embarras des problèmes devenant bientôt l’embarras des problèmes, j’arrivais de plus en plus aisément à voir cet exercice comme un jeu. Peu à peu, je percevais les feuilles des arbres en redescendant, la lampe torche de mon téléphone m’aidant un peu à distinguer à travers les feuillages, me référant aux bruits de pas. Trop rapides pour être les siens. Un autre élève ? Au vu des bruits de pas derrière, je suppose que oui. D’un petit sourire amusé, je me laissais guider vers le sol jusqu’à la jeune femme, plissant les yeux. Merde. Qui c’est ?
Peu importe. M’arrêtant à sa hauteur, je reprenais une position plus convenable sur mon balais, il ne doit pas être trop loin, de même que son épouvantard à elle. Dans ma voix, pâteuse, mon regard faiblard, mon sourire ignard amusé et simplement cette capacité à paraître heureuse en l’instant, le tout agrémenté d’une haleine de vodka, il était simple d’estimer mon état.
« M’accorderiez vous une balade mam’zelle ? »
Fis-je d’un regard mi-malicieux mi-bienveillant en tendant la main pour l’inviter à grimper. En réalité cette stratégie peut paraître d’une évidence. Prendre du recul, se mettre hors de portée, chercher une solution et revenir à la charge. Une solution relativement calme et rationnelle venant de moi. Bon. La seconde partie du plan c’est de me faire éclater le foie jusqu’à ce que la joie de mon ivresse détruise mes peurs temporairement… Dans le fond c’est peut-être fuir un problème, j’avoue… Mais c’est tellement plus drôle que de trouver une solution solide ! J’espère juste que madame Amonwë ne me tombe pas dessus, question d’image, mais dans l’immédiat c’est le moindre de mes soucis. Je vais réussir cette tâche les doigts dans le nez ! Ou… Le goulot dans le gosier. Et si en prime je peux aider quelqu’un pour la sienne, c’est tout bénéfice !
Mais putain c’est ça ! Un épouvantard nous confronte à nos plus grandes peurs ! Alors la question n’est pas de fuir ou affronter ses peurs, mais simplement de ne plus avoir peur ! Il me faut plus d’alcool ! Fière de mon plan, c’est finalement avec succès que mon balais vient se loger dans mes mains. Ce vieux bougre pourrait me retrouver n’importe où en forêt, certes. Mais dans les airs ? Après tout, madame Amonwë n’a pas précisé que c’était interdit.
Attrapant fièrement mon balais, je me laissais m’élever, au delà des brumes, songeuse. Ma question n’est plus comment je vais me démener avec cette situation, mais quel épicier est encore ouvert à cette heure-ci ? Peurs sorties de la tête, je refocalise mon attention sur le moyen le plus sûr de les vaincre. Faire la fête.
Et dans un sens, est-ce que ça ne serait pas contreproductif ? Je veux dire, l’objectif de tout ça est-il la survie, le combat intérieur, ou simplement de trouver une solution ? Je suis douée pour trouver des solutions. Bon. La plupart s’orientent autour de jeux d’alcool visant à régler les conflits. Je veux dire. J’ai déjà jouer au beer pong avec des gens qui voulaient un date s’ils gagnaient.
Heureusement, je suis imbattable au beer pong. Nouveau gloussement, puis un regard autour de moi. Mais ! Même pas besoin d’aller en ville ! Me laissant vaciller au gré du vent, c’est à cette cabane que je commence à connaître, un peu; que je me dirigeais. Son odeur s’y porte, après avoir passé le seuil, celle de Luigi. Le souvenir de la bouille de l’italien me fait sourire. Il faudrait que je l’appelle, bientôt. Enfin. Une bouteille remplis, et me voilà sur le sortant. Je dois avoir semé le vieux pendant un moment. Avec les années à ses côtés j’ai appris à être imprévisible.
Faisant lentement craquer ma nuque, je m’élevais sur mon balais pour retourner en forêt, assise en tailleur en équilibre sur mon balais tout en buvant plusieurs gorgées du breuvage enflammé. Redescendant petit à petit en sifflotant de plus en plus sereinement, l’embarras des problèmes devenant bientôt l’embarras des problèmes, j’arrivais de plus en plus aisément à voir cet exercice comme un jeu. Peu à peu, je percevais les feuilles des arbres en redescendant, la lampe torche de mon téléphone m’aidant un peu à distinguer à travers les feuillages, me référant aux bruits de pas. Trop rapides pour être les siens. Un autre élève ? Au vu des bruits de pas derrière, je suppose que oui. D’un petit sourire amusé, je me laissais guider vers le sol jusqu’à la jeune femme, plissant les yeux. Merde. Qui c’est ?
Peu importe. M’arrêtant à sa hauteur, je reprenais une position plus convenable sur mon balais, il ne doit pas être trop loin, de même que son épouvantard à elle. Dans ma voix, pâteuse, mon regard faiblard, mon sourire ignard amusé et simplement cette capacité à paraître heureuse en l’instant, le tout agrémenté d’une haleine de vodka, il était simple d’estimer mon état.
« M’accorderiez vous une balade mam’zelle ? »
Fis-je d’un regard mi-malicieux mi-bienveillant en tendant la main pour l’inviter à grimper. En réalité cette stratégie peut paraître d’une évidence. Prendre du recul, se mettre hors de portée, chercher une solution et revenir à la charge. Une solution relativement calme et rationnelle venant de moi. Bon. La seconde partie du plan c’est de me faire éclater le foie jusqu’à ce que la joie de mon ivresse détruise mes peurs temporairement… Dans le fond c’est peut-être fuir un problème, j’avoue… Mais c’est tellement plus drôle que de trouver une solution solide ! J’espère juste que madame Amonwë ne me tombe pas dessus, question d’image, mais dans l’immédiat c’est le moindre de mes soucis. Je vais réussir cette tâche les doigts dans le nez ! Ou… Le goulot dans le gosier. Et si en prime je peux aider quelqu’un pour la sienne, c’est tout bénéfice !
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Lun 15 Juil 2019 - 18:46
Les jambes en fuite, je cherchais une solution alors que je valsais presque gracieusement entre les arbres et les buissons. Habituée à évoluer en forêt depuis mon enfance, je parvenais à m'y mouvoir sans le moindre souci, c'était peut-être même les rares fois où je restais physiquement agile. Mon instinct canin était aussi lui en plein essors, même si je n'en prenais pas pleinement possession. Hors de question que je prenne ma forme animagus maintenant. Pas une deuxième fois. Pas comment ça face à la louve. C'était bien trop risqué et dangereux. Courir c'était bien mieux pour le moment. Juste un moment. Le temps que je trouve une solution et que je me sorte de ce mauvais pas.
Quelle ne fut pas ma surprise tandis que cette dite solution tomba littéralement du ciel. Une sorte d'énergumène que j'avais repéré dans le groupe plus tôt, sur un balai, et aux yeux un peu agar. C'était qui putain ? La scène aurait pu être comique, moi courant comme une idiote, et elle, sur son balai, à me fixer et m'inviter à monter.
Là cependant je fus face à un choix draconien. Est-ce que je continuais à me faire chier à courir dans les bois pour trouver une solution face àma petite-amie mon épouvantard… ou est-ce que je me risquais à monter sur un balai, objet que je n'aimais pas du tout, avec une inconnue, pour essayer de sauver ma peau ? C'était 50/50… et à défaut d'avoir un épouvatard au cul, j'en aurais deux…
Néanmoins, ce que la vie m'avait appris c'était de ne pas refuser les mains tendues, même quand elles étaient sur un balai et qu'elles avaient l'air un peu spéc. En plus, le grognement derrière moi acheva ma prise de décision.
- Ho et au fond… pourquoi pas ?!
Saisissant sa main, je me hissais sur son balai pour l'enfourcher à califourchon derrière la sorcière, et m'agripper à sa taille, me collant alors dans son dos. Je déteste les balais, je déteste les balais, putain je déteste les balais… un balai c'est fait pour faire le ménage, pas pour voler, alaideausecours.
Légèrement tendue, serrant sûrement ma sauveuse de l'instant un peu trop fort, je regardais derrière moi pour m'assurer que nous n'étions pas rattrapées par mon épouvantard… mais au fait…
- Le tient c'est quoi ? Remuant le visage en tirant la langue parce que, le temps de mon mouvement de tête, mes cheveux avaient trouvé bon de se faufiler dans ma bouche, je prenais le temps de m'en débarrasser avant de reprendre. Je m'appelle Abigail.
@talya hanania
Quelle ne fut pas ma surprise tandis que cette dite solution tomba littéralement du ciel. Une sorte d'énergumène que j'avais repéré dans le groupe plus tôt, sur un balai, et aux yeux un peu agar. C'était qui putain ? La scène aurait pu être comique, moi courant comme une idiote, et elle, sur son balai, à me fixer et m'inviter à monter.
Là cependant je fus face à un choix draconien. Est-ce que je continuais à me faire chier à courir dans les bois pour trouver une solution face à
Néanmoins, ce que la vie m'avait appris c'était de ne pas refuser les mains tendues, même quand elles étaient sur un balai et qu'elles avaient l'air un peu spéc. En plus, le grognement derrière moi acheva ma prise de décision.
- Ho et au fond… pourquoi pas ?!
Saisissant sa main, je me hissais sur son balai pour l'enfourcher à califourchon derrière la sorcière, et m'agripper à sa taille, me collant alors dans son dos. Je déteste les balais, je déteste les balais, putain je déteste les balais… un balai c'est fait pour faire le ménage, pas pour voler, alaideausecours.
Légèrement tendue, serrant sûrement ma sauveuse de l'instant un peu trop fort, je regardais derrière moi pour m'assurer que nous n'étions pas rattrapées par mon épouvantard… mais au fait…
- Le tient c'est quoi ? Remuant le visage en tirant la langue parce que, le temps de mon mouvement de tête, mes cheveux avaient trouvé bon de se faufiler dans ma bouche, je prenais le temps de m'en débarrasser avant de reprendre. Je m'appelle Abigail.
@talya hanania
- résumé:
- Abi hésite à rejoindre Talya mais finalement saute sur son balai pour s'envoler avec elle.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Mar 16 Juil 2019 - 4:17
- Ho et au fond… pourquoi pas ?!
Main tendue, j’avais une occasion plus pertinente de me faire un portrait de la jeune femme qui prenait ma main. Je clignais des yeux en frissonnant un instant face à ce contact physique. Merde. Je ressens du doute, de l’appréhension, de la peur… Rien d’anormal face à ce genre de situations, mais je ne veux pas savoir comment c’te meuf se sent alors qu’on se connait pas !
Ma moue se crispait un peu alors que je nous élevait dans les airs, suffisamment pour être hors de portée de toute attaque. Assez bas pour être rattrapées par les branches en cas de chute malencontreuse. Mais bon. Y’a peu de risques ! Je maîtrise ! Cependant à la sensation de ces bras autour de moi, je repensais ma position. C’est une position relativement crispée, mine de rien. Effrayée par les balais, peut-être ?
- Le tient c'est quoi ?
La question qui fâche. J’ai pas envie d’en parler, pour autant, elle l’a demandé et j’ai horreur de mentir. Secouant lentement la tête, je buvais une gorgée du breuvage de flamme avant de tendre la bouteille une fois stabilisées et immobilisées en l’air.
Je m'appelle Abigail.
« Il est beaucoup de choses à la fois… Mon père de substitution… Mon maître en arts martiaux… Mais aussi, et surtout pour ce qu’il est sorti de cette boîte, un mage noir, extrêmement dangereux, ayant commis trop d’atrocités, dont ce qu’il reste de notion de mesure est… Complètement niqué. Il m’a pété le bras droit et la jambe gauche quand j’avais sept ans, parce que “j’étais incapable de méditer pendant plus de quinze minutes”. Puis il les a réparé. A brisé les autres. Réparé. Recommencé. Enfin. Je t’épargne tous les détails, mais bon, dans mon cas, pour pas crever, vaut mieux picoler ! »
Riais-je, assez bruyamment et nerveusement dû aux effets de l’alcool circulant dans mon sang depuis un moment maintenant.
« Et toi ? J’essaie de remettre ta bouille. Je crois avoir vu un loup, c’est ça ? Tout s’est passé… Un peu vite, j’ai plus tous les éléments en tête. Et… Eumh… Talya ! »
Un rot, bruyant, d’un manque total d’élégance, mais à vrai dire, je n’étais pas attachée à ce genre de détails.
« Ecoute, eumh… Mon “super” plan pour me sortir de cette merde, c’est de me mettre minable jusqu’à inhiber la peur, ou la retarder, la déformer, pour neutraliser l’épouvantard plus facilement. Après, j’ai eu des bagarres de bar où je me suis découvert un véritable talent pour la boxe de l’homme ivre ! Donc t’inquiète pas trop pour mon état, j’peux t’aider… Et… Je parle trop, hein ? »
Riais-je vaguement face à l’ironie de la situation, m’élevant un peu pour sortir des brumes, mon regard se nichant vers le étoiles.
Main tendue, j’avais une occasion plus pertinente de me faire un portrait de la jeune femme qui prenait ma main. Je clignais des yeux en frissonnant un instant face à ce contact physique. Merde. Je ressens du doute, de l’appréhension, de la peur… Rien d’anormal face à ce genre de situations, mais je ne veux pas savoir comment c’te meuf se sent alors qu’on se connait pas !
Ma moue se crispait un peu alors que je nous élevait dans les airs, suffisamment pour être hors de portée de toute attaque. Assez bas pour être rattrapées par les branches en cas de chute malencontreuse. Mais bon. Y’a peu de risques ! Je maîtrise ! Cependant à la sensation de ces bras autour de moi, je repensais ma position. C’est une position relativement crispée, mine de rien. Effrayée par les balais, peut-être ?
- Le tient c'est quoi ?
La question qui fâche. J’ai pas envie d’en parler, pour autant, elle l’a demandé et j’ai horreur de mentir. Secouant lentement la tête, je buvais une gorgée du breuvage de flamme avant de tendre la bouteille une fois stabilisées et immobilisées en l’air.
Je m'appelle Abigail.
« Il est beaucoup de choses à la fois… Mon père de substitution… Mon maître en arts martiaux… Mais aussi, et surtout pour ce qu’il est sorti de cette boîte, un mage noir, extrêmement dangereux, ayant commis trop d’atrocités, dont ce qu’il reste de notion de mesure est… Complètement niqué. Il m’a pété le bras droit et la jambe gauche quand j’avais sept ans, parce que “j’étais incapable de méditer pendant plus de quinze minutes”. Puis il les a réparé. A brisé les autres. Réparé. Recommencé. Enfin. Je t’épargne tous les détails, mais bon, dans mon cas, pour pas crever, vaut mieux picoler ! »
Riais-je, assez bruyamment et nerveusement dû aux effets de l’alcool circulant dans mon sang depuis un moment maintenant.
« Et toi ? J’essaie de remettre ta bouille. Je crois avoir vu un loup, c’est ça ? Tout s’est passé… Un peu vite, j’ai plus tous les éléments en tête. Et… Eumh… Talya ! »
Un rot, bruyant, d’un manque total d’élégance, mais à vrai dire, je n’étais pas attachée à ce genre de détails.
« Ecoute, eumh… Mon “super” plan pour me sortir de cette merde, c’est de me mettre minable jusqu’à inhiber la peur, ou la retarder, la déformer, pour neutraliser l’épouvantard plus facilement. Après, j’ai eu des bagarres de bar où je me suis découvert un véritable talent pour la boxe de l’homme ivre ! Donc t’inquiète pas trop pour mon état, j’peux t’aider… Et… Je parle trop, hein ? »
Riais-je vaguement face à l’ironie de la situation, m’élevant un peu pour sortir des brumes, mon regard se nichant vers le étoiles.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Mer 17 Juil 2019 - 22:16
C'était qu'elle me racontait sa vie en plus… voilà le genre de personne avec qui j'étais indubitablement mal à l'aise. Moi qui parlait si peu et qui ne montrait jamais rien de moi, j'étais tombée sur quelqu'un qui semblait être l'exact opposé. À beaucoup parler pour ne rien dire et être un peu sur les devants de la scène. D'ailleurs, heureusement que mon travail au Rainbow m'avait habitué aux relents d'alcool sinon j'aurais peut-être tourné de l'œil, moi qui était sensible aux odeurs. Les yeux donc arrondis face à ces explications complexes, je me contentais de hocher la tête d'un air dubitatif alors qu'elle nous mettait en sécurité en hauteur avec son putain de balai de merde. En sécurité, ouais mon cul, c'était tout relatif. Moi qui avais du mal à tenir en place sur ces trucs, c'était certain que j'allais finir par chuter. Et quand bien même les arbres n'étaient pas loin pour amortir ma chute, ma chance serait tout à fait capable de m'empaler sur une branche pour en finir avec mon existence. C'était que, à force de frôler la mort et de jouer avec elle, elle allait finir par s'impatienter un jour.
- Un loup-garou, pour être exact. Une mauvaise rencontre qui a laissé des traces.
Et quelles traces… et le pire, c'est que j'en redemandais, à sentir les baisers chauds de mon aimée sur ma peau alors qu'un an auparavant elle me dévorait la nuque pour me la briser. Quelle étrange contradiction, mais ce n'était certes pas à cette étrange sorcière que j'allais raconter tout cela. À personne d'ailleurs. Initialement, ce cours, je voulais le faire seule, mais voilà que les événements m'avaient rattrapé, encore une fois.
Retroussant le nez à son rot, je desserrais enfin ma prise sur elle, histoire de garder un peu d'air frais autour de moi. Non pas que je me formalisais de telles manières, j'en avais même cure, mais là je pensais à autre chose… comme, comment réussir ce putain de cours sans me faire casser la gueule une seconde fois dans ma vie.
Écoutant le plan de la jeune femme, que je trouvais complètement absurde soit dit en passant, je la laissais nous hisser au-dessus des nuages.
Alaideausecourscesthautici.
M'agrippant une nouvelle fois à elle, mais aussi au balai maintenant, j'inspirais profondément.
- Heu okay… moi je pensais simplement le neutraliser sans lui faire de mal. Enfin, simplement, c'est vite dit… Et heu… oui, un peu… mais ce n'est pas grave, je t'assure…
Sourire poli et gêné, je lui disais la vérité, mais le tout enrobé dans un emballage de politesse. Évidemment que ça allait m'emmerder qu'elle continue à parler comme un moulin, mais tant pis je ferais avec. En attendant, il me fallait absolument trouver une solution pour neutraliser ma très chère louve. Je réfléchissais à bon nombre de sortilèges.
- Peut-être qu'avec la puissance de deux baguettes, le neutraliser ce serait plus simple que si j'étais seule ? Suggestion faite à voix haute. Si nous devions collaborer, autant en profiter pour trouver des solutions ensemble. Je continuais donc. En revanche pour le tient, je ne me saoulerais pas, je préfère garder tous mes esprits. Surtout que je ne tenais guère l'alcool avec ma petite taille. Mais mmh, je peux t'aider aussi à l'immobiliser, ou je ne sais quoi. Lorsqu'il s'agissait de violence, j'étais souvent à court d'inspiration.
@talya hanania
- Un loup-garou, pour être exact. Une mauvaise rencontre qui a laissé des traces.
Et quelles traces… et le pire, c'est que j'en redemandais, à sentir les baisers chauds de mon aimée sur ma peau alors qu'un an auparavant elle me dévorait la nuque pour me la briser. Quelle étrange contradiction, mais ce n'était certes pas à cette étrange sorcière que j'allais raconter tout cela. À personne d'ailleurs. Initialement, ce cours, je voulais le faire seule, mais voilà que les événements m'avaient rattrapé, encore une fois.
Retroussant le nez à son rot, je desserrais enfin ma prise sur elle, histoire de garder un peu d'air frais autour de moi. Non pas que je me formalisais de telles manières, j'en avais même cure, mais là je pensais à autre chose… comme, comment réussir ce putain de cours sans me faire casser la gueule une seconde fois dans ma vie.
Écoutant le plan de la jeune femme, que je trouvais complètement absurde soit dit en passant, je la laissais nous hisser au-dessus des nuages.
Alaideausecourscesthautici.
M'agrippant une nouvelle fois à elle, mais aussi au balai maintenant, j'inspirais profondément.
- Heu okay… moi je pensais simplement le neutraliser sans lui faire de mal. Enfin, simplement, c'est vite dit… Et heu… oui, un peu… mais ce n'est pas grave, je t'assure…
Sourire poli et gêné, je lui disais la vérité, mais le tout enrobé dans un emballage de politesse. Évidemment que ça allait m'emmerder qu'elle continue à parler comme un moulin, mais tant pis je ferais avec. En attendant, il me fallait absolument trouver une solution pour neutraliser ma très chère louve. Je réfléchissais à bon nombre de sortilèges.
- Peut-être qu'avec la puissance de deux baguettes, le neutraliser ce serait plus simple que si j'étais seule ? Suggestion faite à voix haute. Si nous devions collaborer, autant en profiter pour trouver des solutions ensemble. Je continuais donc. En revanche pour le tient, je ne me saoulerais pas, je préfère garder tous mes esprits. Surtout que je ne tenais guère l'alcool avec ma petite taille. Mais mmh, je peux t'aider aussi à l'immobiliser, ou je ne sais quoi. Lorsqu'il s'agissait de violence, j'étais souvent à court d'inspiration.
@talya hanania
- Résumé:
- Sur le balai de Talya, Abi cherche des solutions quant à leurs deux épouvantards
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Jeu 18 Juil 2019 - 8:02
- Un loup-garou, pour être exact. Une mauvaise rencontre qui a laissé des traces.
J’acquiesçais un peu. De dos, ça ne se voyait pas, mais j’avais une mine plus solennel. Si je prends mes peurs à la légère, il n’en est rien pour celles d’autrui. A vrai dire, je prends tout ce qui me concerne individuellement à la légère. Dans le fond, la présence de cette nouvelle coéquipière est peut-être l’occasion de me donner à fond pour cet exercice. Il n’y avait pas besoin de legilimentie pour comprendre la force des émotions qui traversent ces mots.
- Heu okay… moi je pensais simplement le neutraliser sans lui faire de mal. Enfin, simplement, c'est vite dit… Et heu… oui, un peu… mais ce n'est pas grave, je t'assure…
Je me mettais à rire aux éclats, d’une voix cristalline, douce et mine de rien relativement élégante pour mon état actuel. D’un geste brusque, mais particulièrement assuré, j’attrapais son épaule pour la maintenir en équilibre pour me relever sur mes deux jambes et faire demi-tour pour me retrouver face à elle, genoux contre genoux. Ca me va, si tu ne veux pas trop que je parle, Abigail.
- Peut-être qu'avec la puissance de deux baguettes, le neutraliser ce serait plus simple que si j'étais seule ? En revanche pour le tient, je ne me saoulerais pas, je préfère garder tous mes esprits. Mais mmh, je peux t'aider aussi à l'immobiliser, ou je ne sais quoi.
Mon regard se dressait vers les nuages, ceux-ci se reflétant en mon regard brillant, du fait de l’alcool, pensive. Sans lui faire de mal, hein ?
« Et si c’était ça la solution… »
Ma voix était occupée, largement préoccupée. Baissant les yeux sur la bouteille déjà à moitié vide, je fronçais les sourcils en la glissant dans mon sac, toussotant un bon coup pour reprendre ma voix.
« En début de cours, elle a parlé d’être pourchassé, de se battre… Fuir et se battre, c’est des exacts opposés… Mais est-ce que ce n’est pas en même temps la même chose ? »
Lentement je m’asseyais en tailleur, mordillant mon pouce, faisant face à la réflexion, trop centrée pour prêter attention à la vue déconcertante qu'offrait ma position sur mes cuisses, s'achevant sur de la lingerie fine, les marques d'un suçon habillant le creux de ma cuisse droite, toujours pas partis depuis... Hier... Ou c'était avec la personne d'avant-hier peut-être ? Enfin qu'importe.
« Je me trompe peut-être, mais je pense que le message derrière cet exercice est que la seule façon de se débarrasser d’un ennemi comme la peur est de l’accepter. Je vais essayer d’être synthétique, mais en gros… Si on fuit, on va s’épuiser alors que l’épouvantard, non… Si on le neutralise, il va falloir retourner au point de départ avec pour le remettre dans la malle. Il aura l’occasion de s’échapper, de trouver des subterfuges pour nous attaquer. Ma théorie de boire jusqu’à oublier la peur n’est qu’une théorie, et je sais très bien, au fond de moi que ça marchera pas, je le fais juste parce que je suis terrifiée… »
Très synthétique ça Talya. Redressant mon regard vers elle en plissant les yeux avant de reprendre.
« Ce que je veux dire, c’est que l’union fait la force, il en va de même pour l’harmonie. Alors faire résonner nos esprits décuplera notre courage. Notre peur aussi, mais la mienne n’aura pas de sens pour toi et réciproquement, alors il suffit d’avancer main dans la main une fois liées… »
Mon regard changeait vaguement, laissant part au doute pendant quelques instants.
« Je suis pas en train de te proposer qu’on baise sur un balais dans le ciel pour entrer en harmonie, hein, rassure toi. »
Riais-je en secouant lentement la tête.
« Enfin pas que t’es pas attirante ou quoi, mais c’est pas le moment. Non, je commence à… Relativement maîtriser la legilimentie. Sous diverses formes. Du coup je peux faire en sorte, tant qu’on reste en contact physique que nos émotions soient partagées. Je peux pas interagir avec les souvenirs donc ça reste de l’ordre de l’inconscient, mais avec suffisamment de conviction, je peux faire en sorte que nos forces ne fassent qu’une, pour qu’on balaye nos peurs ensemble. Certes, ça ne nous en débarrassera pas, mais… L’union fait la force. »
Nouveau rire, mes mots étaient étrangement lucides malgré mes yeux légèrement rougis par l’alcool et mon haleine mêlant bière, vin et vodka, cette dualité montrant une affreuse habitude à boire. Trop. Souvent. Trop souvent et souvent trop.
« Qu’est-ce que t’en penses ? »
J’acquiesçais un peu. De dos, ça ne se voyait pas, mais j’avais une mine plus solennel. Si je prends mes peurs à la légère, il n’en est rien pour celles d’autrui. A vrai dire, je prends tout ce qui me concerne individuellement à la légère. Dans le fond, la présence de cette nouvelle coéquipière est peut-être l’occasion de me donner à fond pour cet exercice. Il n’y avait pas besoin de legilimentie pour comprendre la force des émotions qui traversent ces mots.
- Heu okay… moi je pensais simplement le neutraliser sans lui faire de mal. Enfin, simplement, c'est vite dit… Et heu… oui, un peu… mais ce n'est pas grave, je t'assure…
Je me mettais à rire aux éclats, d’une voix cristalline, douce et mine de rien relativement élégante pour mon état actuel. D’un geste brusque, mais particulièrement assuré, j’attrapais son épaule pour la maintenir en équilibre pour me relever sur mes deux jambes et faire demi-tour pour me retrouver face à elle, genoux contre genoux. Ca me va, si tu ne veux pas trop que je parle, Abigail.
- Peut-être qu'avec la puissance de deux baguettes, le neutraliser ce serait plus simple que si j'étais seule ? En revanche pour le tient, je ne me saoulerais pas, je préfère garder tous mes esprits. Mais mmh, je peux t'aider aussi à l'immobiliser, ou je ne sais quoi.
Mon regard se dressait vers les nuages, ceux-ci se reflétant en mon regard brillant, du fait de l’alcool, pensive. Sans lui faire de mal, hein ?
« Et si c’était ça la solution… »
Ma voix était occupée, largement préoccupée. Baissant les yeux sur la bouteille déjà à moitié vide, je fronçais les sourcils en la glissant dans mon sac, toussotant un bon coup pour reprendre ma voix.
« En début de cours, elle a parlé d’être pourchassé, de se battre… Fuir et se battre, c’est des exacts opposés… Mais est-ce que ce n’est pas en même temps la même chose ? »
Lentement je m’asseyais en tailleur, mordillant mon pouce, faisant face à la réflexion, trop centrée pour prêter attention à la vue déconcertante qu'offrait ma position sur mes cuisses, s'achevant sur de la lingerie fine, les marques d'un suçon habillant le creux de ma cuisse droite, toujours pas partis depuis... Hier... Ou c'était avec la personne d'avant-hier peut-être ? Enfin qu'importe.
« Je me trompe peut-être, mais je pense que le message derrière cet exercice est que la seule façon de se débarrasser d’un ennemi comme la peur est de l’accepter. Je vais essayer d’être synthétique, mais en gros… Si on fuit, on va s’épuiser alors que l’épouvantard, non… Si on le neutralise, il va falloir retourner au point de départ avec pour le remettre dans la malle. Il aura l’occasion de s’échapper, de trouver des subterfuges pour nous attaquer. Ma théorie de boire jusqu’à oublier la peur n’est qu’une théorie, et je sais très bien, au fond de moi que ça marchera pas, je le fais juste parce que je suis terrifiée… »
Très synthétique ça Talya. Redressant mon regard vers elle en plissant les yeux avant de reprendre.
« Ce que je veux dire, c’est que l’union fait la force, il en va de même pour l’harmonie. Alors faire résonner nos esprits décuplera notre courage. Notre peur aussi, mais la mienne n’aura pas de sens pour toi et réciproquement, alors il suffit d’avancer main dans la main une fois liées… »
Mon regard changeait vaguement, laissant part au doute pendant quelques instants.
« Je suis pas en train de te proposer qu’on baise sur un balais dans le ciel pour entrer en harmonie, hein, rassure toi. »
Riais-je en secouant lentement la tête.
« Enfin pas que t’es pas attirante ou quoi, mais c’est pas le moment. Non, je commence à… Relativement maîtriser la legilimentie. Sous diverses formes. Du coup je peux faire en sorte, tant qu’on reste en contact physique que nos émotions soient partagées. Je peux pas interagir avec les souvenirs donc ça reste de l’ordre de l’inconscient, mais avec suffisamment de conviction, je peux faire en sorte que nos forces ne fassent qu’une, pour qu’on balaye nos peurs ensemble. Certes, ça ne nous en débarrassera pas, mais… L’union fait la force. »
Nouveau rire, mes mots étaient étrangement lucides malgré mes yeux légèrement rougis par l’alcool et mon haleine mêlant bière, vin et vodka, cette dualité montrant une affreuse habitude à boire. Trop. Souvent. Trop souvent et souvent trop.
« Qu’est-ce que t’en penses ? »
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Jeu 18 Juil 2019 - 19:48
« Je ne vous ai jamais vu aussi déstabilisé, Jarvis Skinner »
Je connaissais cette voix. Je la connaissais même très bien depuis qu'elle était à Hungcalf. Cléopatra, notre très chère professeur. Notre très chère directrice de maison. Elle s'était approché de moi, alors que je tentais de reprendre le contrôle de mes émotions, de ne pas être en possesion que de la moitié de mes moyens quand elle se montrerait, cette représentation de ce qui me fait soi-disant peur.
« Je suis curieuse de savoir ce qui vous effraie tant »
- "Rien."
Il n'y avait jamais rien eu dont j'ai réellement peur. Pourtant l'épouvantard existait, mais je ne l'avais jamais laissé aussi longtemps prendre forme. Je n'avais jamais regardé. Je n'avais jamais affronté ce qui pouvait m'effrayer, ce qui pouvait se cacher au plus profond de mon âme.
- "Restez si vous voulez, mais tout cela restera entre nous."
Telles étaient les conditions de mon marché avec elle. Je n'avais cure de son accord, si elle était assez idiote pour retourner ça contre moi, je n'étais pas assez naïf pour me laisser faire. Et avant que je ne puisse envisager de continuer, il se présenta à nous, traversant les arbres et s'approchant de moi. Parfait double qu'il était, il s'approchait tenant en main un journal, arborant sur son visage ce maudit sourire que je me reconnaissais parfaitement. Etait-ce une bonne idée finalement de le laisser faire son numéro devant un témoin ? Peut-être. Ou peut-être pas, l'avenir répondrait. Mais dans le pire des cas, un peu de spectacle viendrait tenter de faire croire à cette chère Amonwë que j'étais désemparé, et la supplier d'aider. Ma main se ressera sur ma baguette, mais mon double ne se départit pas de son sourire, et une fois à portée me tendit son torchon remplit de nouvelles.
Etait-ce ça ? Devais-je avoir peur de l'édition de demain du quotidien local de Londres ? Pathétique. Pourtant, mon regard fut attirée par la photo en première page : la mienne. Je prenais le journal, et y apportait une attention toute particulière. Mais rien n'était lisible. Aucune rubrique, aucune chronique, rien. Comme si mon esprit refusait de lire les mots écrits, sauf 3. Un nom, une profession : Docteur Sandra Lascotte.
- "Lascotte..."
Murmure dans le creux de mes lèvres, je n'aurais su décrire l'impression que ce nom me laissait, et pourtant il ne me laissait pas indifférent. Pourquoi ? Pourquoi m'était-il familier ? Pourquoi j'avais cette impression de ne pas me rappeler ? La rage ne faisait que monter alors que cette créature inutile continuait d'arborer ce petit sourire moqueur.
- "C'est tout ?!"
Question rhétorique, entremêler d'une rage profonde qui ne faisait que croitre envers elle. Mais lorsqu'elle se mit à rire, lorsqu'elle copia ce rire que je connaissais si bien, le même que j'avais pour ces grandes occasions où je laissais parler mes préjugès à l'intention de tout ces inutiles à la société, le coup partit sans aucune espèce de sommation. Pas de baguette, un crochet du droit. Je n'avais pas prévu la suite. Rien. Ce cours, je pensais que ce serait facile, de la tarte comme disent certains sang-de-bourbe. Je me trompais.
Encaissant le coup, l'Epouvantard avait reculé de deux pas. Mais son visage, sa face, elle était tombé telle un masque pour ne laisser place qu'au vide. Un vide que je ne comprenais pas, qui excitait mes sens et ma rage encore plus. La réaction fut aussi virulente que si l'on melait une étincelle à de la Poudre à canon :
- "Ca veut dire quoi ? J'ai peur de perdre mon visage ? Ou j'ai peur du théatre peut-être ? Pathéatique créa..."
Non ! Pas ça. C'était impossible. Personne ne savait, alors pourquoi un épouvantard pouvait-il être au courant de mes secrets ? De ce secret ! Sa cape tombait, se désagrégeant en poussière alors qu'il osait prendre MA forme fétiche. Devant un témoin, cette misèrable saloperie venait de prendre la forme de mon animagie.
Et oubliant qui était là, je déclarais :
- "Très bien. Voyons lequel de nous deux est le plus redoutable sous cette forme !"
L'instant d'après, je révélais pour la première fois depuis la première de mes transformation mon état d'animagus à quelqu'un. Heureusement, une personne en qui j'avais "confiance".
@Cléopatra Amonwë
Je connaissais cette voix. Je la connaissais même très bien depuis qu'elle était à Hungcalf. Cléopatra, notre très chère professeur. Notre très chère directrice de maison. Elle s'était approché de moi, alors que je tentais de reprendre le contrôle de mes émotions, de ne pas être en possesion que de la moitié de mes moyens quand elle se montrerait, cette représentation de ce qui me fait soi-disant peur.
« Je suis curieuse de savoir ce qui vous effraie tant »
- "Rien."
Il n'y avait jamais rien eu dont j'ai réellement peur. Pourtant l'épouvantard existait, mais je ne l'avais jamais laissé aussi longtemps prendre forme. Je n'avais jamais regardé. Je n'avais jamais affronté ce qui pouvait m'effrayer, ce qui pouvait se cacher au plus profond de mon âme.
- "Restez si vous voulez, mais tout cela restera entre nous."
Telles étaient les conditions de mon marché avec elle. Je n'avais cure de son accord, si elle était assez idiote pour retourner ça contre moi, je n'étais pas assez naïf pour me laisser faire. Et avant que je ne puisse envisager de continuer, il se présenta à nous, traversant les arbres et s'approchant de moi. Parfait double qu'il était, il s'approchait tenant en main un journal, arborant sur son visage ce maudit sourire que je me reconnaissais parfaitement. Etait-ce une bonne idée finalement de le laisser faire son numéro devant un témoin ? Peut-être. Ou peut-être pas, l'avenir répondrait. Mais dans le pire des cas, un peu de spectacle viendrait tenter de faire croire à cette chère Amonwë que j'étais désemparé, et la supplier d'aider. Ma main se ressera sur ma baguette, mais mon double ne se départit pas de son sourire, et une fois à portée me tendit son torchon remplit de nouvelles.
Etait-ce ça ? Devais-je avoir peur de l'édition de demain du quotidien local de Londres ? Pathétique. Pourtant, mon regard fut attirée par la photo en première page : la mienne. Je prenais le journal, et y apportait une attention toute particulière. Mais rien n'était lisible. Aucune rubrique, aucune chronique, rien. Comme si mon esprit refusait de lire les mots écrits, sauf 3. Un nom, une profession : Docteur Sandra Lascotte.
- "Lascotte..."
Murmure dans le creux de mes lèvres, je n'aurais su décrire l'impression que ce nom me laissait, et pourtant il ne me laissait pas indifférent. Pourquoi ? Pourquoi m'était-il familier ? Pourquoi j'avais cette impression de ne pas me rappeler ? La rage ne faisait que monter alors que cette créature inutile continuait d'arborer ce petit sourire moqueur.
- "C'est tout ?!"
Question rhétorique, entremêler d'une rage profonde qui ne faisait que croitre envers elle. Mais lorsqu'elle se mit à rire, lorsqu'elle copia ce rire que je connaissais si bien, le même que j'avais pour ces grandes occasions où je laissais parler mes préjugès à l'intention de tout ces inutiles à la société, le coup partit sans aucune espèce de sommation. Pas de baguette, un crochet du droit. Je n'avais pas prévu la suite. Rien. Ce cours, je pensais que ce serait facile, de la tarte comme disent certains sang-de-bourbe. Je me trompais.
Encaissant le coup, l'Epouvantard avait reculé de deux pas. Mais son visage, sa face, elle était tombé telle un masque pour ne laisser place qu'au vide. Un vide que je ne comprenais pas, qui excitait mes sens et ma rage encore plus. La réaction fut aussi virulente que si l'on melait une étincelle à de la Poudre à canon :
- "Ca veut dire quoi ? J'ai peur de perdre mon visage ? Ou j'ai peur du théatre peut-être ? Pathéatique créa..."
Non ! Pas ça. C'était impossible. Personne ne savait, alors pourquoi un épouvantard pouvait-il être au courant de mes secrets ? De ce secret ! Sa cape tombait, se désagrégeant en poussière alors qu'il osait prendre MA forme fétiche. Devant un témoin, cette misèrable saloperie venait de prendre la forme de mon animagie.
Et oubliant qui était là, je déclarais :
- "Très bien. Voyons lequel de nous deux est le plus redoutable sous cette forme !"
L'instant d'après, je révélais pour la première fois depuis la première de mes transformation mon état d'animagus à quelqu'un. Heureusement, une personne en qui j'avais "confiance".
@Cléopatra Amonwë
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Jeu 18 Juil 2019 - 23:27
Je penchais légèrement la tête sur le côté alors que j'observais le changement de comportement de la sorcière devant moi. Apparemment mes paroles l'avaient touché plus que ce que j'aurais pu le croire et c'était donc soulagée que je la regardais ranger sa bouteille d'alcool. Bon, au moins, on évoluait dans le bon sens.
Intriguée, je clignais des yeux en la fixant, l'écoutant attentivement, la tête toujours penchée sur le côté. Positionnée ainsi, j'avais un peu les airs de ce que j'étais sous la forme animagus : d'un chien qui essayait de comprendre son maître alors qu'il lui parlait. Comme quoi, mon apparence n'était de loin pas due au hasard. Sans trop comprendre où elle venait en venir, je fronçais légèrement les sourcils tandis que je la laissais changer de position pour qu'elle m'expliHOPARLESCOUILLESDEMERLIN !!
Malencontreusement, mon regard avait glissé sous ses cuisses et j'y voyais là des traces qui mériteraient de m'oublietter sur le champ tant je ne voulais pas en avoir connaissance. Je me sentais soudainement sale et souillée, et je m'excusais en pensée mille et une fois envers mon amour d'avoir vu ce spectacle malgré moi. J'en fus tant et si bien confuse que j'en sursautais, manquant alors de peu de glisser du balai. Putain je déteste ces machins !!!
Venant me frotter les yeux comme une petite enfant qui aurait sommeil, en vrai j'essayais d'oublier cette vision aussi intime que cauchemardesque, je faisais des efforts surhumains pour continuer à l'écouter et à considérer ce qu'elle avait à me dire.
- C'est synthétique ça ? Qu'est-ce que c'est quand tu ne l'es pas ?
Je continuais de me frotter les yeux, mais je me permettais un petit sourire en coin, lui démontrant que je plaisantais. Pourvu qu'elle ne le prenne pas mal et qu'elle ne me pousse pas en bas de son destrier. Je serais bonne pour la morgue sinon. Déjà que j'avais un pied dans la tombe alors que le souvenir de son entre-jambe refusait de s'effacer de ma mémoire immédiate.
Ne pouvant m'empêcher de rougir alors qu'elle précisait de ne pas sous-entendre une partie de jambe en l'air, j'en fus étrangement rassérénée. Mais pourquoi ? Je n'avais jamais pensé ça une seule seconde alors que j'avais écouté ses suggestions de se lier à moi. Je comprenais que l'union faisait la force, je n'avais pas besoin d'un dessin pour ça… et encore moins que de continuer à avoir sa lingerie fine sous les yeux putain. Mal à l'aise, je pivotais lentement pour mettre mes deux jambes du même côté que le balai et ainsi ne plus avoir Talya en pleine vue, ou ce que je ne voulais pas voir plutôt.
Je me félicitais d'avoir fui de la sorte alors qu'elle me soumettait la suite de ses idées, que je trouvais tout aussi saugrenues que particulièrement dangereuses. Non pas que je craignais de me lier à elle physiquement, mais mentalement, je ne pouvais tout simplement pas me le permettre. C'était mettre mon couple, et sa véritable identité, en danger. Ça, jamais. Les légilimens… Purée pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Voilà un risque bien trop important pour que je n'en parle pas à Lubia, et vite. Bordel, il fallait absolument que je termine ce cours de Défense Contre les Forces du Mal le plus rapidement possible, j'étais dans une situation bien trop délicate.
- Je… je ne suis pas certaine de vouloir partager mes pensées avec toi, même si c'est inconscient… enfin, ça m'appartient tu vois ? Mais… mais on pourrait agir ensemble pour les sortilèges, ce sera déjà bien… Tu sais, je travaille sur la peur de ce loup-garou depuis un an maintenant… je... pense pouvoir lui faire face à présent, et rassembler assez de force pour le combattre. Je sais pas je me dis que… si t'es là pour assurer mes arrières, ça va me rassurer d'autant plus.
Clairement, j'offrais ma confiance à une inconnue qui puait l'alcool et qui m'avait presque exposé son intimité. Mais ce soir, présentement, je n'avais pas le choix. Ce soir, pour réussir mon cours et pour aller parler à Lubia de notre secret, je n'avais pas le choix.
@Talya hanania
Intriguée, je clignais des yeux en la fixant, l'écoutant attentivement, la tête toujours penchée sur le côté. Positionnée ainsi, j'avais un peu les airs de ce que j'étais sous la forme animagus : d'un chien qui essayait de comprendre son maître alors qu'il lui parlait. Comme quoi, mon apparence n'était de loin pas due au hasard. Sans trop comprendre où elle venait en venir, je fronçais légèrement les sourcils tandis que je la laissais changer de position pour qu'elle m'expliHOPARLESCOUILLESDEMERLIN !!
Malencontreusement, mon regard avait glissé sous ses cuisses et j'y voyais là des traces qui mériteraient de m'oublietter sur le champ tant je ne voulais pas en avoir connaissance. Je me sentais soudainement sale et souillée, et je m'excusais en pensée mille et une fois envers mon amour d'avoir vu ce spectacle malgré moi. J'en fus tant et si bien confuse que j'en sursautais, manquant alors de peu de glisser du balai. Putain je déteste ces machins !!!
Venant me frotter les yeux comme une petite enfant qui aurait sommeil, en vrai j'essayais d'oublier cette vision aussi intime que cauchemardesque, je faisais des efforts surhumains pour continuer à l'écouter et à considérer ce qu'elle avait à me dire.
- C'est synthétique ça ? Qu'est-ce que c'est quand tu ne l'es pas ?
Je continuais de me frotter les yeux, mais je me permettais un petit sourire en coin, lui démontrant que je plaisantais. Pourvu qu'elle ne le prenne pas mal et qu'elle ne me pousse pas en bas de son destrier. Je serais bonne pour la morgue sinon. Déjà que j'avais un pied dans la tombe alors que le souvenir de son entre-jambe refusait de s'effacer de ma mémoire immédiate.
Ne pouvant m'empêcher de rougir alors qu'elle précisait de ne pas sous-entendre une partie de jambe en l'air, j'en fus étrangement rassérénée. Mais pourquoi ? Je n'avais jamais pensé ça une seule seconde alors que j'avais écouté ses suggestions de se lier à moi. Je comprenais que l'union faisait la force, je n'avais pas besoin d'un dessin pour ça… et encore moins que de continuer à avoir sa lingerie fine sous les yeux putain. Mal à l'aise, je pivotais lentement pour mettre mes deux jambes du même côté que le balai et ainsi ne plus avoir Talya en pleine vue, ou ce que je ne voulais pas voir plutôt.
Je me félicitais d'avoir fui de la sorte alors qu'elle me soumettait la suite de ses idées, que je trouvais tout aussi saugrenues que particulièrement dangereuses. Non pas que je craignais de me lier à elle physiquement, mais mentalement, je ne pouvais tout simplement pas me le permettre. C'était mettre mon couple, et sa véritable identité, en danger. Ça, jamais. Les légilimens… Purée pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Voilà un risque bien trop important pour que je n'en parle pas à Lubia, et vite. Bordel, il fallait absolument que je termine ce cours de Défense Contre les Forces du Mal le plus rapidement possible, j'étais dans une situation bien trop délicate.
- Je… je ne suis pas certaine de vouloir partager mes pensées avec toi, même si c'est inconscient… enfin, ça m'appartient tu vois ? Mais… mais on pourrait agir ensemble pour les sortilèges, ce sera déjà bien… Tu sais, je travaille sur la peur de ce loup-garou depuis un an maintenant… je... pense pouvoir lui faire face à présent, et rassembler assez de force pour le combattre. Je sais pas je me dis que… si t'es là pour assurer mes arrières, ça va me rassurer d'autant plus.
Clairement, j'offrais ma confiance à une inconnue qui puait l'alcool et qui m'avait presque exposé son intimité. Mais ce soir, présentement, je n'avais pas le choix. Ce soir, pour réussir mon cours et pour aller parler à Lubia de notre secret, je n'avais pas le choix.
@Talya hanania
- Résumé:
- Abi essaie de trouver une autre solution à ce que lui soumet Talya. Elle souhaite faire face et unir leurs forces et leurs sortilèges pour combattre les épouvantards.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Ven 19 Juil 2019 - 17:08
Je clignais des yeux en sentant son regard changé. Qu’est-ce qui lui prends tout à coup ? Mes prunelles s’écarquillait en la voyant basculer, l’attrapant par l’épaule d’un réflexe parfait, pile sur un point d’appui pour lui rendre de l’équilibre, d’un geste rapide, mais pour autant relativement doux, montrant que malgré l’alcool, j’étais encore en pleine possession de mes mouvements, de l’ensemble de mes moyens.
- C'est synthétique ça ? Qu'est-ce que c'est quand tu ne l'es pas ?
Son rire était contagieux. Elle a un côté amusant. Timide, ouais, mais avec de la ressource et un certain cran. Pour autant, je ne changeais pas de position. T’es gentille, Abigail, mais ton besoin de pudeur ne me fera pas m’asseoir moins confortablement sur mon balais, qui est certainement le lieu le plus safe pour tes miches pour le moment.
- Je… je ne suis pas certaine de vouloir partager mes pensées avec toi, même si c'est inconscient… enfin, ça m'appartient tu vois ? Mais… mais on pourrait agir ensemble pour les sortilèges, ce sera déjà bien… Tu sais, je travaille sur la peur de ce loup-garou depuis un an maintenant… je... pense pouvoir lui faire face à présent, et rassembler assez de force pour le combattre. Je sais pas je me dis que… si t'es là pour assurer mes arrières, ça va me rassurer d'autant plus.
Elle m’a mal comprise ? L’alcool fait peut-être dérailler ma façon de m’exprimer. Fermant les yeux lentement, ma respiration changeait un peu à la fin de ses mots, laissant planer un lourd silence alors que mon souffle devenait de plus en plus lent. La façon dont mes muscles se relâchaient étaient un signe de méditation, mais la vitesse d’exécution de l’exercice démontrait une maîtrise parfaite de la discipline. Vingt-trois secondes, très exactement vingt-trois secondes et mes prunelles se rouvrait, mon regard plus serein, bien plus concentré. A travers le rouge brillant qui irriguait mes yeux, il était simple de lire une conviction certaine.
« Qui serais-je pour vouloir m’immiscer dans tes pensées, Abigail ? Et quand bien même je le voudrais, je ne le peux pas. »
Ma voix était plus détendue, déraillait moins des effets de l’alcool, alors que du bout des doigts je venais effleurer les siens, lui conférant en l’espace des quelques fractions de ce contact divers sensations. De la sécurité, de l’aise, de la confiance, de la bienveillance, du courage et malgré tout un peu de peur, aussi, certes. Des sensations pures, ne trahissant rien de ce que je suis. Cela intimait une chose certaine. Je me comportais comme un livre ouvert, mais en réalité, les pages de se livre sont à lire d’une façon complètement différente de la façon dont elles se présentent. Pour autant, pas un souvenir, pas une pensée précise alors que mes doigts revenaient le long de mon corps.
« On le fera à ta façon pour ton épouvantard, et en douceur. »
Il n’y avait pas de pitié dans ma voix, mais la présence d’un instinct maternel. L’état d’une compréhension et d’une tendresse certaine. Pour autant, je masquais une partie de la vérité. J’avais bien prévue de l’aider avec le sien, mais une fois ceci fait de m’éclipser pour m’occuper de Briam seule. Cette fille est blessée, ça se ressent. Mais pas brisée. Et je ne laisserai pas au vieillard la moindre occasion de s’en charger. Il semble bien que la vodka soit mon meilleur allié pour essayer de lui tenir tête, finalement… Ma plus grande peur n’est pas Briam. Ou bien… Mes prunelles s’écarquillaient à nouveau alors que je me redressais pour faire demi-tour et me remettre en place sur mon balai, le regard pensif.
« Finissons-en. Si c’est un loup-garou, on a qu’à le pétrifier depuis le ciel. »
Dégainant la bouteille pour la tordre à main nue, je me servais du tesson pour créer une légère entaille à mon bras, laissant les quelques gouttes de sang tomber tout en évoluant au niveau d’une clairière pour redescendre, hors de portée, mais assez proche pour entendre les bruits de pas, les grognements, voir en y prêtant réellement attention à la respiration.
« Je te laisse t’en charger, ma baguette est lamentablement mauvaise pour les sorts offensifs. Et… Moi aussi d’ailleurs. »
Riais-je vaguement, toujours relativement focalisée, ce qui se ressentait au travers d’un rire plus léger, de phrases plus courtes et de cet air relativement concentré que je revêtait depuis cette méditation express.
- C'est synthétique ça ? Qu'est-ce que c'est quand tu ne l'es pas ?
Son rire était contagieux. Elle a un côté amusant. Timide, ouais, mais avec de la ressource et un certain cran. Pour autant, je ne changeais pas de position. T’es gentille, Abigail, mais ton besoin de pudeur ne me fera pas m’asseoir moins confortablement sur mon balais, qui est certainement le lieu le plus safe pour tes miches pour le moment.
- Je… je ne suis pas certaine de vouloir partager mes pensées avec toi, même si c'est inconscient… enfin, ça m'appartient tu vois ? Mais… mais on pourrait agir ensemble pour les sortilèges, ce sera déjà bien… Tu sais, je travaille sur la peur de ce loup-garou depuis un an maintenant… je... pense pouvoir lui faire face à présent, et rassembler assez de force pour le combattre. Je sais pas je me dis que… si t'es là pour assurer mes arrières, ça va me rassurer d'autant plus.
Elle m’a mal comprise ? L’alcool fait peut-être dérailler ma façon de m’exprimer. Fermant les yeux lentement, ma respiration changeait un peu à la fin de ses mots, laissant planer un lourd silence alors que mon souffle devenait de plus en plus lent. La façon dont mes muscles se relâchaient étaient un signe de méditation, mais la vitesse d’exécution de l’exercice démontrait une maîtrise parfaite de la discipline. Vingt-trois secondes, très exactement vingt-trois secondes et mes prunelles se rouvrait, mon regard plus serein, bien plus concentré. A travers le rouge brillant qui irriguait mes yeux, il était simple de lire une conviction certaine.
« Qui serais-je pour vouloir m’immiscer dans tes pensées, Abigail ? Et quand bien même je le voudrais, je ne le peux pas. »
Ma voix était plus détendue, déraillait moins des effets de l’alcool, alors que du bout des doigts je venais effleurer les siens, lui conférant en l’espace des quelques fractions de ce contact divers sensations. De la sécurité, de l’aise, de la confiance, de la bienveillance, du courage et malgré tout un peu de peur, aussi, certes. Des sensations pures, ne trahissant rien de ce que je suis. Cela intimait une chose certaine. Je me comportais comme un livre ouvert, mais en réalité, les pages de se livre sont à lire d’une façon complètement différente de la façon dont elles se présentent. Pour autant, pas un souvenir, pas une pensée précise alors que mes doigts revenaient le long de mon corps.
« On le fera à ta façon pour ton épouvantard, et en douceur. »
Il n’y avait pas de pitié dans ma voix, mais la présence d’un instinct maternel. L’état d’une compréhension et d’une tendresse certaine. Pour autant, je masquais une partie de la vérité. J’avais bien prévue de l’aider avec le sien, mais une fois ceci fait de m’éclipser pour m’occuper de Briam seule. Cette fille est blessée, ça se ressent. Mais pas brisée. Et je ne laisserai pas au vieillard la moindre occasion de s’en charger. Il semble bien que la vodka soit mon meilleur allié pour essayer de lui tenir tête, finalement… Ma plus grande peur n’est pas Briam. Ou bien… Mes prunelles s’écarquillaient à nouveau alors que je me redressais pour faire demi-tour et me remettre en place sur mon balai, le regard pensif.
« Finissons-en. Si c’est un loup-garou, on a qu’à le pétrifier depuis le ciel. »
Dégainant la bouteille pour la tordre à main nue, je me servais du tesson pour créer une légère entaille à mon bras, laissant les quelques gouttes de sang tomber tout en évoluant au niveau d’une clairière pour redescendre, hors de portée, mais assez proche pour entendre les bruits de pas, les grognements, voir en y prêtant réellement attention à la respiration.
« Je te laisse t’en charger, ma baguette est lamentablement mauvaise pour les sorts offensifs. Et… Moi aussi d’ailleurs. »
Riais-je vaguement, toujours relativement focalisée, ce qui se ressentait au travers d’un rire plus léger, de phrases plus courtes et de cet air relativement concentré que je revêtait depuis cette méditation express.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Lun 22 Juil 2019 - 18:22
Sans jugement dans le regard, j'observais la jeune femme se mettre en posture de méditation, et y parvenir en un temps record. Habituée moi-même à ce genre d'exercice depuis des années, je devais reconnaître ne pas pouvoir me calmer et reprendre mes esprits aussi rapidement. Je gardais mon attitude impressionnée pour moi toutefois alors que j'écoutais ses paroles, soudainement sensées et mesurées, avec attention.
Dubitative, sans vraiment comprendre là où elle voulait en venir, je clignais plusieurs fois des yeux. Comment ça, elle ne pouvait pas lire dans mes pensées. N'était-ce pourtant pas ce qu'arrivaient à faire les legilimens ? Tentée de reculer alors qu'elle avançait sa main dans ma direction, je la laissais toutefois me toucher afin d'essayer de comprendre ce qu'elle voulait me transmettre. À mon tour d'effectuer un exercice mental en un temps record, j'essayais tant bien que mal d'occulter ma bien-aimée et tout ce qui la concernant, même mon épouvantard. Facile à dire dans un exercice comme celui-ci, mais je n'avais guère le choix. Je voulais protéger mon amour, pas la trahir. Je ne me le pardonnerais jamais.
Pourtant, les sentiments que je vins à ressentir alors qu'elle me touchait m'apaisèrent d'autant plus. À présent, je comprenais où elle voulait en venir. Toutefois, à son ton doux et assuré, je ne pouvais m'empêcher d'enfoncer ma tête dans mes épaules. Elle était gentille, cette Talya, mais le sujet était pour moi bien trop sensible pour que je prenne la moindre prise de risque. Hors de question. J'avais déjà bien trop fauté dans mes deux précédentes relations (quelles fautes ?).
- Merci de respecter mon choix.
Je lui accordais un petit sourire timide pour lui faire comprendre que mon but n'était pas de la blesser ou de l'offenser. Simplement que c'était une affaire qui me concernait moi, et que je devais le résoudre moi. Pourtant, une main tendue, même si ce n'était que pour apporter que quelques conseils, ou un peu de répit, n'était jamais de refus. Comme présentement avec Talya.
Pourtant observatrice de nature et très empathique, son regard qui s'écarquillait ne m'échappait pas alors qu'elle pivotait pour reprendre sa place. Là, je m'accrochais à nouveau à elle sans pour autant la serrer aussi fort qu'avant. Je détestais les balais nondijdjou quelle invention magique de mayrde.
- Un loup-garou qui a de la ressource… prend de la distance, même si tu es en hauteur…
Oui, je me méfiais de l'élasticité dont Lubia était capable. Elle qui avait pleinement fusionné avec sa condition de lycane, je ne serais pas surprise qu'elle puisse parvenir à faire des choses que d'autres ne pourraient pas. Et de toute façon ce n'était pas Lubia, c'était un putain d'épouvantard, merde.
Cependant, ce fut la douche froide à l'annonce de Talya et de sa baguette. Ho bah au moins nous avions ça en commun, en dehors des marques de morsures évidemment.
- Ho heu… je dois me concentrer avec la mienne, j'ai perdu un peu sa maitrise… il y a un poil de loup-garou dedans.
Pas besoin de grands discours, j'étais certaine qu'elle comprendrait la provenance de la perte de maitrise en question.
- À quoi as-tu pensé à propos de ton épouvantard tout à l'heure ? Tu semblais avoir songé à quelque chose…
Faisant référence à ses yeux écarquillés, j'avais à cœur d'aider la Wright à mon tour. J'ouvrais la bouche pour continuer à parler alors qu'une ombre noire se dessina sous nos pieds.
- Là …
Dubitative, sans vraiment comprendre là où elle voulait en venir, je clignais plusieurs fois des yeux. Comment ça, elle ne pouvait pas lire dans mes pensées. N'était-ce pourtant pas ce qu'arrivaient à faire les legilimens ? Tentée de reculer alors qu'elle avançait sa main dans ma direction, je la laissais toutefois me toucher afin d'essayer de comprendre ce qu'elle voulait me transmettre. À mon tour d'effectuer un exercice mental en un temps record, j'essayais tant bien que mal d'occulter ma bien-aimée et tout ce qui la concernant, même mon épouvantard. Facile à dire dans un exercice comme celui-ci, mais je n'avais guère le choix. Je voulais protéger mon amour, pas la trahir. Je ne me le pardonnerais jamais.
Pourtant, les sentiments que je vins à ressentir alors qu'elle me touchait m'apaisèrent d'autant plus. À présent, je comprenais où elle voulait en venir. Toutefois, à son ton doux et assuré, je ne pouvais m'empêcher d'enfoncer ma tête dans mes épaules. Elle était gentille, cette Talya, mais le sujet était pour moi bien trop sensible pour que je prenne la moindre prise de risque. Hors de question. J'avais déjà bien trop fauté dans mes deux précédentes relations (quelles fautes ?).
- Merci de respecter mon choix.
Je lui accordais un petit sourire timide pour lui faire comprendre que mon but n'était pas de la blesser ou de l'offenser. Simplement que c'était une affaire qui me concernait moi, et que je devais le résoudre moi. Pourtant, une main tendue, même si ce n'était que pour apporter que quelques conseils, ou un peu de répit, n'était jamais de refus. Comme présentement avec Talya.
Pourtant observatrice de nature et très empathique, son regard qui s'écarquillait ne m'échappait pas alors qu'elle pivotait pour reprendre sa place. Là, je m'accrochais à nouveau à elle sans pour autant la serrer aussi fort qu'avant. Je détestais les balais nondijdjou quelle invention magique de mayrde.
- Un loup-garou qui a de la ressource… prend de la distance, même si tu es en hauteur…
Oui, je me méfiais de l'élasticité dont Lubia était capable. Elle qui avait pleinement fusionné avec sa condition de lycane, je ne serais pas surprise qu'elle puisse parvenir à faire des choses que d'autres ne pourraient pas. Et de toute façon ce n'était pas Lubia, c'était un putain d'épouvantard, merde.
Cependant, ce fut la douche froide à l'annonce de Talya et de sa baguette. Ho bah au moins nous avions ça en commun, en dehors des marques de morsures évidemment.
- Ho heu… je dois me concentrer avec la mienne, j'ai perdu un peu sa maitrise… il y a un poil de loup-garou dedans.
Pas besoin de grands discours, j'étais certaine qu'elle comprendrait la provenance de la perte de maitrise en question.
- À quoi as-tu pensé à propos de ton épouvantard tout à l'heure ? Tu semblais avoir songé à quelque chose…
Faisant référence à ses yeux écarquillés, j'avais à cœur d'aider la Wright à mon tour. J'ouvrais la bouche pour continuer à parler alors qu'une ombre noire se dessina sous nos pieds.
- Là …
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Ven 26 Juil 2019 - 14:49
- Merci de respecter mon choix.
Je riais vaguement, les gens coincés m’ont toujours amusée, en le bon sens du terme. Mes pensées se dispersaient au fur et à mesure que l’alcool montait. Par réflexe, les mouvements mécaniques me firent plonger mon bras dans mon sac pour attraper la bouteille de vodka. Hey. Après tout, dans eau de vie, il y a eau et vie. Rebouchant la bouteille pour la ranger dans mon sac, nous étions pratiquement ensevelies dans la douce couche de brouillard à ses suivants mots.
- Un loup-garou qui a de la ressource… prend de la distance, même si tu es en hauteur…
J’acquiesçais vaguement en lâchant le balais des mains en nous maintenant à une hauteur convenable pour lentement faire craquer mes doigts. Elle a l’air rudement certaine des compétences de son épouvantard, trop… Personnel. Quelqu’un de proche d’elle l’a traqué ? Quelle horreur.
- Ho heu… je dois me concentrer avec la mienne, j'ai perdu un peu sa maitrise… il y a un poil de loup-garou dedans.
Donc, on doit neutraliser un loup garou, sans lui faire de mal et sans utiliser de sort offensif ? On s’est bien trouvées toutes les deux. Je pouffais vaguement en songeant à l’absurdité de l’exercice. Enfin, non, il ne l’est pas, mais c’est relativement dangereux, il aurait au moins pu être facultatif.
« Tu facilites pas les choses ! Tranquille, ça va le faire. Cet exercice n’aura un réel intérêt que si tu te confrontes à tes peurs, n’est-ce pas ? Je suis pas assez pute pour te laisser te débrouiller toute seule, et en même temps je peux me débrouiller pour le neutraliser sans baguette, mais est-ce que ça serait vraiment une victoire ? »
- À quoi as-tu pensé à propos de ton épouvantard tout à l'heure ? Tu semblais avoir songé à quelque chose…
« C’est pas lui ma plus grande peur. C’est ce qu’il peut faire aux gens autour de moi, aux gens que j’affectionne. Et j’ai tendance à apprécier un peu tout le monde. Alors pour la première fois de ma vie, je serai plus forte seule. »
- Là …
J’acquiesçais, profitant de ça pour l’empêcher de rétorquer, tenter de me dissuader de quoi que ce soit, dégainant une cigarette de mon sac pour l’allumer en me retournant brusquement pour poser mes deux doigts sur son nez afin de boucher ses narines, nichant la cigarette entre mes lèvres et sortant ma baguette pour lancer une incantation, la fumée s’apaisissant, prenant une couleur étrangement sombre, prenant soin de respirer par la bouche.
« Le brouillard prive de la vue, les lupins étant relativement malvoyants, il ne peut logiquement pas compter sur sa vue. Le sort que je viens d’utiliser va dégager une odeur bien trop puissante pour qu’il puisse te repérer à l’odorat, il te reste plus qu’à te montrer discrète. J’te conseille de retirer tes chaussures. Respire lentement, concentre toi sur ta respiration et profite de pas être trop grande pour pouvoir distinguer ce qu’il se passe à tes pieds pour pas marcher sur une branche, t’auras l’effet de surprise. Utilise les cailloux pour tromper ses sens, si tu veux le mettre à terre d’un coup sans encombres, trouve une roche assez grosse. Vise la nuque ou le museau. »
Je riais vaguement, les gens coincés m’ont toujours amusée, en le bon sens du terme. Mes pensées se dispersaient au fur et à mesure que l’alcool montait. Par réflexe, les mouvements mécaniques me firent plonger mon bras dans mon sac pour attraper la bouteille de vodka. Hey. Après tout, dans eau de vie, il y a eau et vie. Rebouchant la bouteille pour la ranger dans mon sac, nous étions pratiquement ensevelies dans la douce couche de brouillard à ses suivants mots.
- Un loup-garou qui a de la ressource… prend de la distance, même si tu es en hauteur…
J’acquiesçais vaguement en lâchant le balais des mains en nous maintenant à une hauteur convenable pour lentement faire craquer mes doigts. Elle a l’air rudement certaine des compétences de son épouvantard, trop… Personnel. Quelqu’un de proche d’elle l’a traqué ? Quelle horreur.
- Ho heu… je dois me concentrer avec la mienne, j'ai perdu un peu sa maitrise… il y a un poil de loup-garou dedans.
Donc, on doit neutraliser un loup garou, sans lui faire de mal et sans utiliser de sort offensif ? On s’est bien trouvées toutes les deux. Je pouffais vaguement en songeant à l’absurdité de l’exercice. Enfin, non, il ne l’est pas, mais c’est relativement dangereux, il aurait au moins pu être facultatif.
« Tu facilites pas les choses ! Tranquille, ça va le faire. Cet exercice n’aura un réel intérêt que si tu te confrontes à tes peurs, n’est-ce pas ? Je suis pas assez pute pour te laisser te débrouiller toute seule, et en même temps je peux me débrouiller pour le neutraliser sans baguette, mais est-ce que ça serait vraiment une victoire ? »
- À quoi as-tu pensé à propos de ton épouvantard tout à l'heure ? Tu semblais avoir songé à quelque chose…
« C’est pas lui ma plus grande peur. C’est ce qu’il peut faire aux gens autour de moi, aux gens que j’affectionne. Et j’ai tendance à apprécier un peu tout le monde. Alors pour la première fois de ma vie, je serai plus forte seule. »
- Là …
J’acquiesçais, profitant de ça pour l’empêcher de rétorquer, tenter de me dissuader de quoi que ce soit, dégainant une cigarette de mon sac pour l’allumer en me retournant brusquement pour poser mes deux doigts sur son nez afin de boucher ses narines, nichant la cigarette entre mes lèvres et sortant ma baguette pour lancer une incantation, la fumée s’apaisissant, prenant une couleur étrangement sombre, prenant soin de respirer par la bouche.
« Le brouillard prive de la vue, les lupins étant relativement malvoyants, il ne peut logiquement pas compter sur sa vue. Le sort que je viens d’utiliser va dégager une odeur bien trop puissante pour qu’il puisse te repérer à l’odorat, il te reste plus qu’à te montrer discrète. J’te conseille de retirer tes chaussures. Respire lentement, concentre toi sur ta respiration et profite de pas être trop grande pour pouvoir distinguer ce qu’il se passe à tes pieds pour pas marcher sur une branche, t’auras l’effet de surprise. Utilise les cailloux pour tromper ses sens, si tu veux le mettre à terre d’un coup sans encombres, trouve une roche assez grosse. Vise la nuque ou le museau. »
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Sam 27 Juil 2019 - 5:36
J'enfonçais un peu ma tête dans mes épaules à la remarque de la Wright. Oui, je ne facilitais pas les choses, c'était bien vrai. Jamais je ne facilitais les choses, alors que pourtant c'était ce que je souhaitais avant tout, mais voilà, tout dans ma vie était compliqué et me poussait à la difficulté. J'aurais presque pu m'excuser si elle n'avait pas continué son récit. Hors de question de neutraliser le loup-garou sans baguette. J'avais déjà essayé, et à quel prix. Qui plus est, effectivement, je doutais qu'il s'agisse là d'une manière de rapporter des points pour la réussite de ce cours. Je me contentais donc de remuer des épaules, dubitative.
Puis, j'écoutais les explications de la jeune femme alors que nous perdions un peu d'altitude. Mes yeux foncés scrutant l'horizon forestier sous nos pieds, je réfléchissais à ce qu'elle me disait sans pour autant y répondre tout de suite. Je doutais qu'être seule était une solution. Jamais. À dire vrai, j'aurais pu le penser, pas plus tard que l'année passée, mais voilà, les événements avaient fait que, aujourd'hui, je me sentais plus forte entourée. Plus faible à certains points, certes, mais beaucoup plus forte et motivée pour tout le reste, et le jeu en valait la chandelle. Alors quand bien même Miss suç.. Talya ! Je voulais penser Talya. Donc, quand bien même Talya voulait être seule, elle ne se débarrasserait pas si facilement de moi, balai ou non. J'étais une véritable tique lorsque je le voulais, et si elle me venait en aide, je n'avais aucune raison de ne pas lui renvoyer la pareille. J'avais du flaire, elle ne pourrait pas m'échapper aussi facilement.
Pourtant, ma réponse fut avortée dans ma bouche alors que l'ombre de mon épouvantard se révéla à nous. Encore une fois, j'écoutais silencieusement les suggestions de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle me surprenne à se retourner dans ma direction pour lever la main sur moi et me souffler un truc à la gueule. Surprise, je papillonnais des yeux avant de…
- Aaa… ATCHOUM !...
Petit écho s'évadant au loin, je remuais le nez. Super la discrétion, vraiment, bravo. Quelle équipe de bras cassés nous formions toutes les deux. Incapables d'utiliser convenablement nos baguettes, ivre et en train d'éternuer. Mais tout allait bien, nous formions l'élite sorcière, tout était normal.
Non ?
Me frottant les narines du dos de la main, j'essayais de reprendre mes esprits sans perdre les suggestions de Talya de ma mémoire… avant de rire légèrement. Ce genre de rire jaune et mal à l'aise.
- Je ne vais pas caillasser mon épouvantard ! Quelle idée. Je sais utiliser ma baguette, il me faut juste plus de temps pour me concentrer… alors… si tu veux bien faire l'appât. Tout le reste, je l'ai déjà en tête. Je lui adressais un sourire plein de compassion et de profonde gentillesse. Et je ferais l'appât pour le tiens. T'inquiète pas pour moi, il ne me fera rien. J'ai beau avoir l'air petite et fragile, je sais tout de même me défendre. Tu m'utiliseras à profit pour lui faire face et le tuer… ou non, lui faire mal, le blesser genre… très gravement.
Lui tendant la main, en signe de promesse, attendant qu'elle me serre les doigts, je la fixais droit dans les yeux, voulant lui prouver ma sincérité et ma détermination.
- Qu'en dis-tu ? On fait équipe jusqu'au bout ?..... J'inspirais profondément en plissant des yeux avant de... ATCHOUM !
Puis, j'écoutais les explications de la jeune femme alors que nous perdions un peu d'altitude. Mes yeux foncés scrutant l'horizon forestier sous nos pieds, je réfléchissais à ce qu'elle me disait sans pour autant y répondre tout de suite. Je doutais qu'être seule était une solution. Jamais. À dire vrai, j'aurais pu le penser, pas plus tard que l'année passée, mais voilà, les événements avaient fait que, aujourd'hui, je me sentais plus forte entourée. Plus faible à certains points, certes, mais beaucoup plus forte et motivée pour tout le reste, et le jeu en valait la chandelle. Alors quand bien même Miss suç.. Talya ! Je voulais penser Talya. Donc, quand bien même Talya voulait être seule, elle ne se débarrasserait pas si facilement de moi, balai ou non. J'étais une véritable tique lorsque je le voulais, et si elle me venait en aide, je n'avais aucune raison de ne pas lui renvoyer la pareille. J'avais du flaire, elle ne pourrait pas m'échapper aussi facilement.
Pourtant, ma réponse fut avortée dans ma bouche alors que l'ombre de mon épouvantard se révéla à nous. Encore une fois, j'écoutais silencieusement les suggestions de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle me surprenne à se retourner dans ma direction pour lever la main sur moi et me souffler un truc à la gueule. Surprise, je papillonnais des yeux avant de…
- Aaa… ATCHOUM !...
Petit écho s'évadant au loin, je remuais le nez. Super la discrétion, vraiment, bravo. Quelle équipe de bras cassés nous formions toutes les deux. Incapables d'utiliser convenablement nos baguettes, ivre et en train d'éternuer. Mais tout allait bien, nous formions l'élite sorcière, tout était normal.
Non ?
Me frottant les narines du dos de la main, j'essayais de reprendre mes esprits sans perdre les suggestions de Talya de ma mémoire… avant de rire légèrement. Ce genre de rire jaune et mal à l'aise.
- Je ne vais pas caillasser mon épouvantard ! Quelle idée. Je sais utiliser ma baguette, il me faut juste plus de temps pour me concentrer… alors… si tu veux bien faire l'appât. Tout le reste, je l'ai déjà en tête. Je lui adressais un sourire plein de compassion et de profonde gentillesse. Et je ferais l'appât pour le tiens. T'inquiète pas pour moi, il ne me fera rien. J'ai beau avoir l'air petite et fragile, je sais tout de même me défendre. Tu m'utiliseras à profit pour lui faire face et le tuer… ou non, lui faire mal, le blesser genre… très gravement.
Lui tendant la main, en signe de promesse, attendant qu'elle me serre les doigts, je la fixais droit dans les yeux, voulant lui prouver ma sincérité et ma détermination.
- Qu'en dis-tu ? On fait équipe jusqu'au bout ?..... J'inspirais profondément en plissant des yeux avant de... ATCHOUM !
- Résumé:
- Talya et Abigail discutent toujours de la meilleure stratégie à adopter pour vaincre leurs épouvantards respectifs.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Mer 31 Juil 2019 - 18:04
N'ayant pas vraiment le temps de réfléchir à une manière de neutraliser l'épouvantard, j'ai préféré fuir. C'est en partie pour ça que je n'aime pas cette matière. Devoir réagir au quart de tour, prendre des décisions à la hâte, réagir avec ses tripes plutôt que sa tête. Cartésienne comme je suis, je suis bien plus à l'aise dans des situations de recherche, d'expérimentations, mais qui ne présentent pas de danger immédiat. Un chaudron qui nous explose en pleine figure est tout de même plus inoffensif qu'un mage noir cherchant à nous tuer. Ou dans mon cas, une vieille sorcière au nez crochu qui cherche à m'attraper, pour m'emmener dans sa maison en pain d'épice et me manger.
Prenant les jambes à mon cou, je tire Finn avec moi, sans vraiment savoir quoi faire à part fuir. Et c'est qu'elle va vite, la vieille dame ! Mierdamierdamierdamierdamierda... Courir, le rire effrayant nous suivant de près. L'obscurité du crépuscule m'empêche de vraiment bien voir mon chemin, et c'est presque à l'aveugle que je dédale entre les troncs d'arbres, trébuchant parfois sur des racines, tenant fermement ma baguette. "À gauche, vite!" Tournant la tête dans la direction indiquée par mon binôme, je me fais tirer par le bras et le suis aussi rapidement que mes jambes le permettent. Puis, il s'arrête. Comment ? Pourquoi ? Il ne veut quand même pas affronter cette... personne ? "Qu'est-ce que tu fais ?" Alors qu'il s'accroupit par terre, je me retourne pour observer la sorcière qui accourt dans notre direction. "Vite, Finn !" Agile, ça je peux confirmer qu'il l'est, l'Ethelred. Un balai de sorti, et je ne réfléchis pas plus lorsqu'il m'indique de monter. M'accrochant à sa taille, nous décollons alors que l'épouvantard nous manque de peu.
Je sens les feuilles me fouetter les bras, les jambes, les cheveux, et je ne peux rien faire d'autre que me serrer un peu plus contre Finn, le seul de nous deux qui sait voler sur un balai - et pas le plus mauvais non plus, apparemment. Soudainement, je vois une épaisse fumée blanche nous entourer et s'élever depuis le sol. Si elle continue, nous ne verrons plus rien. "Va plus haut, au dessus des arbres." Si nous restons dans la fumée, nous serons perdus. Une fois plus haut, je lâche Finn un peu pour observer la scène. La forêt vue d'en haut est presque plus impressionnante que depuis l'intérieur, surtout avec cette fumée traversant les branches. Un son ressemblant à un "pop" se fait entendre non loin de nous, et je tourne la tête vers la droite pour découvrir avec horreur la vieille sorcière qui vient d'apparaître sur un balai. Immobile dans les airs, elle a au moins eu la politesse de ne plus vouloir me pourchasser. Seulement, elle ne veut pas s'arrêter de ricaner, avec ce rire qui me glace les os. Joder, Lena, réfléchis ! Tremblant comme une feuille morte, j'essaie cependant de rassembler un peu de courage.
Levant la main tenant ma baguette, je regarde la sorcière avec un air de défi. Le ricanement s'évanouit. Coeur qui ralentit un peu, rythme qui se stabilise dans mes tempes. "Stupefix !" Un rayon de lumière rouge sort du bout de bois de saule, atteignant la vieille dame en pleine poitrine, qui recule dans les airs. Impressionnée par la précision de mon sortilège, je fixe l'épouventard pendant quelques instants. Ce dernier ne semble pas avoir été atteint plus que ça par mon sort. Utile... Sur son balai, la sorcière s'avance, et je remonte un peu plus ma baguette pour la défier. Elle s'approche, de plus en plus, et ce n'est plus une vieille femme qui me fait face. Jeune, les traits fins, les pommettes hautes, je me retrouve face à moi-même. Mouvement de recul qui me fait presque tomber, je me raccroche à l'Ethelred devant moi. "Non." Je déteste être vulnérable devant les autres, je ne supporte pas que quelqu'un découvre mes démons - littéralement - sans que je l'autorise. Finn en a trop vu. Je n'ai pas d'autre choix : je saute.
Réagir au quart de tour, prendre des décisions à la hâte, réagir avec ses tripes plutôt que sa tête. Je déteste cette matière.
- résumé:
Elena suit @Finnick Fraser sur son balai et lui demande de monter au dessus des arbres pour échapper à la fumée. La sorcière les suit au dessus de la forêt, Elena lui lance un stupefix et l'épouventard se transforme en Elena elle-même. Ne supportant pas que Finn la voie vulnérable, elle décide de sauter du balai.
- InvitéInvité
Re: a last defense against the dark arts lesson x DADA students
Jeu 1 Aoû 2019 - 0:26
a last defense against the dark arts lesson
Cours de Défonce Contre les Forces du Mal ✧ Dernier cours de DCFM de l'année. Et connaissant la professeure qui était également la directrice de sa maison, Lincoln ne s'attendait pas à un cours sympathique dans l'herbe, à se regarder dans le blanc des yeux et à se raconter des blagues, tout cela d'un air festif. Ce dernier cours allait se dérouler dans la forêt, autant dire que rien que le lien paraissait bien intriguant. On était loin de la salle dédié à la DCFM. Se dirigeant au lieu de rendez-vous fixé par sa professeure, dès son arrivée, il put voir qu'il y avait déjà quelques étudiants ainsi que sa directrice de maison, la saluant dès son arrivée. Quel allait être l'objet de ce dernier cours ? Le jeune homme n'allait pas tarder à le savoir, découvrant bien vite qu'il allait devoir affronter un épouvantard et donc sa plus grande peur. Une tâche assez simple à première vue. Seulement, Amonwë avait apporté quelques modifications qui allaient rendre la neutralisation de l'épouvantard plus compliqué que prévu, le riddikulus ne servant à rien dans ce cas précis. Voilà qui corsait les choses, ce qui n'était pas pour déplaire le grymm qui aimait avoir des adversaires de taille.
Chacun semblait se positionner devant un coffre et Lincoln fit de même à son tour, savant d'ors et déjà ce qu'il y avait dedans. Depuis tout petit, sa plus grande peur était le troll des cavernes. Il n'avait jamais eu à devoir en affronter un en face to face mais rien que les images et les histoires qu'on lui avait raconté étant petit, l'avait tout bonnement effrayé. Mais aujourd'hui, il comptait bien surmonter sa peur et vaincre rapidement son adversaire. Sortant sa baguette de sa manche, la pointant vers le sol, Lincoln se sentait prêt à affronter son adversaire. Regardant autour de lui, le jeune homme vit que certains étudiants étaient d'ors et déjà en train de faire face à leur plus grande peur, voyant alors l'un d'entre eux utiliser un sortilège de désillusion. Les épouvantards étaient différents d'un étudiant à un autre, tout le monde n'ayant pas la même peur. Quant à lui, Lincoln prit son courage à deux, prêt à affronter le lien. La malle s'ouvrit et ce fut alors que sa plus grande peur sortit. Seulement, ce ne fut pas un troll des cavernes comme il se l'était dit. Oh non, c'était bien plus sombre que cela. Un sorcier encapuchonné dont on ne voyait pas le visage. Une silhouette que le grymm semblait lui paraitre familière. Ses mains se mirent alors à trembler et tout ce qui était réel autour de lui ne l'était plus, se croyant alors dans l'un de ses cauchemars. « Impossible. Tu ne peux pas .. être là. » La raison semblait avoir quitté l'esprit de Lincoln qui ne se souvint pas que ce qu'il avait en face de lui n'était qu'une projection de sa plus grande peur et non la réalité. Son corps paraissait comme figé, le jeune homme n'arrivant pas à lever sa baguette en direction de son adversaire. Mais qui était ce sorcier qui terrifiait autant Lincoln ? Nul autre que son petit frère qui avait tué leurs parents. Déstabilisé, le grymm décida alors de se bouger de là et de ne pas affronter son frère directement, préférant la solution du repli stratégique pour ne pas dire fuir, et s'engouffra dans la forêt, ne se souciant même pas des autres étudiants. Il ne voulait pas que quelqu'un vienne l'aider; ce combat était le sien, seulement le sien. Regardant derrière lui, il dut se protéger face à plusieurs stupéfix lancés par son propre sang. Au fond, il espérait que sa professeure n'allait pas intervenir, devant régler ce différend une fois dans sa vie avec son frère. Soudainement, il s'arrêta net, comme un cheval sur lequel on venait de tirer les rênes, se retournant pour faire face à son adversaire. Ce coup-ci, il pouvait voir distinctement le visage de celui qui l'avait trahi plusieurs années auparavant. Reprenant peu à peur ses esprits, le grymm sentait la colère prendre le contrôle de son corps, son coeur battant de plus en plus vite. Resserrant sa baguette dans sa main, son regard devint glacial et sombre. « Tu dois payer pour ce que tu as fait à nos parents Peter. » Pour la première fois, il faisait face à son frère, même si ce dernier n'était pas vraiment lui. Lincoln s'était toujours demandé ce qu'il allait faire une fois face à celui-ci, l'heure semblait être venu de connaître la réponse. « Stupefix ! » Une sorte de faisceau rouge sortit de la baguette de Lincoln en direction de son adversaire qui se protégea sans difficulté. « Stupefix ! » Lança-t-il à nouveau et encore à nouveau. Trois essais manqués qui accrurent la colère du jeune homme. « STUPEFIX ! » Cria-t-il, touchant ce coup-ci le sorcier encapuchonné, ce dernier disparaissant alors dans un tourbillon de fumée noire en direction du ciel. « REVIENS ESPECE DE LÂCHE ! » Scrutant les airs, Lincoln n'arrivait plus à voir son frère. Oh, il savait très bien qu'il n'avait pas réussi sa mission, pouvant alors réapparaitre à tout moment.
Chacun semblait se positionner devant un coffre et Lincoln fit de même à son tour, savant d'ors et déjà ce qu'il y avait dedans. Depuis tout petit, sa plus grande peur était le troll des cavernes. Il n'avait jamais eu à devoir en affronter un en face to face mais rien que les images et les histoires qu'on lui avait raconté étant petit, l'avait tout bonnement effrayé. Mais aujourd'hui, il comptait bien surmonter sa peur et vaincre rapidement son adversaire. Sortant sa baguette de sa manche, la pointant vers le sol, Lincoln se sentait prêt à affronter son adversaire. Regardant autour de lui, le jeune homme vit que certains étudiants étaient d'ors et déjà en train de faire face à leur plus grande peur, voyant alors l'un d'entre eux utiliser un sortilège de désillusion. Les épouvantards étaient différents d'un étudiant à un autre, tout le monde n'ayant pas la même peur. Quant à lui, Lincoln prit son courage à deux, prêt à affronter le lien. La malle s'ouvrit et ce fut alors que sa plus grande peur sortit. Seulement, ce ne fut pas un troll des cavernes comme il se l'était dit. Oh non, c'était bien plus sombre que cela. Un sorcier encapuchonné dont on ne voyait pas le visage. Une silhouette que le grymm semblait lui paraitre familière. Ses mains se mirent alors à trembler et tout ce qui était réel autour de lui ne l'était plus, se croyant alors dans l'un de ses cauchemars. « Impossible. Tu ne peux pas .. être là. » La raison semblait avoir quitté l'esprit de Lincoln qui ne se souvint pas que ce qu'il avait en face de lui n'était qu'une projection de sa plus grande peur et non la réalité. Son corps paraissait comme figé, le jeune homme n'arrivant pas à lever sa baguette en direction de son adversaire. Mais qui était ce sorcier qui terrifiait autant Lincoln ? Nul autre que son petit frère qui avait tué leurs parents. Déstabilisé, le grymm décida alors de se bouger de là et de ne pas affronter son frère directement, préférant la solution du repli stratégique pour ne pas dire fuir, et s'engouffra dans la forêt, ne se souciant même pas des autres étudiants. Il ne voulait pas que quelqu'un vienne l'aider; ce combat était le sien, seulement le sien. Regardant derrière lui, il dut se protéger face à plusieurs stupéfix lancés par son propre sang. Au fond, il espérait que sa professeure n'allait pas intervenir, devant régler ce différend une fois dans sa vie avec son frère. Soudainement, il s'arrêta net, comme un cheval sur lequel on venait de tirer les rênes, se retournant pour faire face à son adversaire. Ce coup-ci, il pouvait voir distinctement le visage de celui qui l'avait trahi plusieurs années auparavant. Reprenant peu à peur ses esprits, le grymm sentait la colère prendre le contrôle de son corps, son coeur battant de plus en plus vite. Resserrant sa baguette dans sa main, son regard devint glacial et sombre. « Tu dois payer pour ce que tu as fait à nos parents Peter. » Pour la première fois, il faisait face à son frère, même si ce dernier n'était pas vraiment lui. Lincoln s'était toujours demandé ce qu'il allait faire une fois face à celui-ci, l'heure semblait être venu de connaître la réponse. « Stupefix ! » Une sorte de faisceau rouge sortit de la baguette de Lincoln en direction de son adversaire qui se protégea sans difficulté. « Stupefix ! » Lança-t-il à nouveau et encore à nouveau. Trois essais manqués qui accrurent la colère du jeune homme. « STUPEFIX ! » Cria-t-il, touchant ce coup-ci le sorcier encapuchonné, ce dernier disparaissant alors dans un tourbillon de fumée noire en direction du ciel. « REVIENS ESPECE DE LÂCHE ! » Scrutant les airs, Lincoln n'arrivait plus à voir son frère. Oh, il savait très bien qu'il n'avait pas réussi sa mission, pouvant alors réapparaitre à tout moment.
️ nightgaunt
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