- InvitéInvité
lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 18:34
Je suis un summerbee | personnage inventé
« And I run, I run, I run, further than before, I shake away the skin to saturate my soul »
WIZARD CARD INFORMATIONS | ©️ pandora ◈ luke newberry |
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
Au nord de la Suède où est né Njal, en été, le soleil ne se couche que trois ou quatre heures par nuit. L’hiver, le soleil fait timidement son apparition pendant quelques heures, avant de repartir. C’est dans cet environnement qu’il a grandi : bercé par les saisons, par les longs hivers neigeux ponctués d’aurores boréales, par les étés où le jour rechigne à céder sa place à la nuit.
Il grandit au milieu des chevaux ailés, des Fléreurs et des chiens. La magie est omniprésente, et il ne voit pas beaucoup de monde en dehors de sa famille. Les Moldus ont longtemps été pour lui aussi étranges et inconnus que toutes les espèces de dragon qu’il peut voir dans son grand livre, rempli d’images et de descriptions, livre qu’il connaît par coeur mais dont il ne se lasse jamais. Il a du mal à lire, ses parents s’en sont rendu compte, et même s’il lui faut une heure pour déchiffrer une page, il ne se décourage pas.
Il entend ses parents, un soir, lorsqu’il devrait déjà être au lit depuis longtemps. Ils parlent de son entrée à l’école de magie. Ils parlent de Durmstrang, de leurs inquiétudes à propos de cette école que sa mère a fréquenté. Son père lui, a été à Poudlard, et finalement, ils tombent tous les deux d’accord : Njal sera infiniment mieux en Angleterre. Lui, il doit bien avouer que cette décision ne le ravit pas, tout simplement parce qu’il n’a pas envie de s’en aller dans un autre pays, à des milliers de kilomètres de tout ce qu’il connaît. Mais dans un sens, ça aurait été pareil pour Durmstrang. Seulement, de ce qu’il comprend, il aurait beaucoup moins apprécié ses études là-bas.
La foule fait battre son cœur trop vite. Il sent ses genoux qui tremblent, ses mains s’agitent nerveusement. Il respire à fond, espérant que personne ne remarque son malaise, au beau milieu de dizaines d’autres enfants de son âge, qui attendent de s’asseoir sous le Choixpeau à quelques mètres de lui. Ce n’est pas la Répartition qui l’inquiète, ses parents lui ont déjà tout expliqué pour éviter qu’il ne se retrouve face à une situation inconnue. Non, ce sont les autres enfants qui l’angoissent. Il n’a jamais eu le sentiment de souffrir de la solitude chez lui, mais maintenant qu’il est précipité dans ce nouvel environnement, il se rend compte d’à quel point il doit avoir l’air décalé, avec son air perdu, sa maladresse et son accent. Il n’a pas l’habitude d’entendre autant de bruit, il ne sait plus où donner de la tête. On doit répéter son nom trois fois avant qu’il ne réussisse à l’entendre, massacré par l’accent britannique de la professeur. Les joues cramoisies, il se laisse à moitié tomber sur le tabouret, se demandant pendant quelques secondes s’il réussira à se relever avant que le Choixpeau beaucoup trop grand pour lui tombe devant ses yeux. Il ne voit plus rien. Il n’entend pratiquement plus les élèves dehors. Son cœur semble reprendre un rythme plus ou moins normal. Il est seul, avec le Choixpeau, pendant un temps très court. Il ne lui faut pas longtemps pour délibérer : Njal est un Poufsouffle, aucun doute là-dessus.
Sa première année est catastrophique. Il doit s’habituer à la vie avec d’autres enfants et adolescents qu’il ne connaît pas. Il doit s’habituer aux cours, aux devoirs, au bruit, au monde. Il tombe et se casse le bras à son premier cours de Vol. On l’envoie à l’infirmerie. On le dispense de cours de Vol lorsqu’il se casse l’autre bras à sa deuxième tentative. Il prend du retard, et il n’arrive pas à le rattraper. Il a du mal avec sa magie, il a du mal à la contrôler, elle semble encore n’en faire qu’à sa tête. À la fin de l’année, il lui est impossible de passer en deuxième année avec des notes pareilles, et il n’en a pas envie, de toute façon. Il sait qu’il a trop de retard, qu’il a besoin des bases s’il veut continuer. Il redouble, mais il est soulagé, plus confiant cette fois. Et ça se passe mieux. Ses notes ne sont toujours pas exceptionnelles, mais il s’accroche.
Il travaille deux, trois fois plus que les autres. Il se trouve un rythme de travail qui lui permet de ne pas trop être à la traîne, même si c’est compliqué. Quand arrive la troisième année, et les cours de soins aux créatures magiques, il est sûrement l’élève le plus heureux au monde. Il ne pense qu’à ça, il passe son temps le nez dans des bouquins de classes avancées. Dès qu’il a un peu de temps, il va parcourir les rayons de la bibliothèque, à la recherche de n’importe quel livre sur les dragons.
« Je veux aller à Hungcalf. » Un murmure, prononcé alors que ses yeux se perdent sur la voûte de l’observatoire dans la tour d’Astronomie. Le château est silencieux. Tout le monde dort, ou est censé dormir en tout cas. Njal est au milieu de sa cinquième année, il prépare ses BUSE. Son rêve n’a pas changé depuis qu’il est tout petit : il veut devenir soigneur de dragons. Il a beaucoup réfléchi, entre ça et dragonologue, mais au final, il ne veut pas simplement les étudier. Il veut les connaître. Il veut les aider. Le prestige des études à Hungcalf lui donnerait une légitimité certaine dans ce domaine, pas toujours facile à intégrer. Il reste encore de longues minutes assis dans le noir, à se répéter dans la tête ces quelques mots qui sonnent comme une promesse. Puis, il finit par se lever, sort de l’observatoire et se dépêche de dévaler aussi silencieusement que possible les innombrables escaliers qui le séparent de sa salle commune, au fond des cachots.
Un Optimal à ses A.S.P.I.C. Il osait à peine en rêver. Il a passé tout son mois de mai enfermé dans la bibliothèque, à relire encore et encore ses cours pour qu’il s’imprime dans sa mémoire, pour qu’il puisse les réciter même en dormant. Sa dyspraxie lui donne des difficultés dans l’apprentissage du par coeur, il le sait. Mais il n’a pas le choix. Il y a bien longtemps qu’il a arrêté de dire que ce n’était pas juste, qu’il était jaloux de la facilité des autres à étudier. Quand il a une idée en tête, Njal est incapable de s’arrêter, de toute façon. Sa main tremble encore un peu lorsqu’il signe officiellement le règlement de l’université. Lorsque l’encre est absorbée, il n’est absolument pas surpris de voir apparaître les lettres ‘‘Summerbee’’ à la place.
Son arrivée à Hungcalf est déroutante, même si moins que lorsqu’il est arrivé à Poudlard. Il sait plus ou moins à quoi s’attendre, cette fois, même s’il n’était pas vraiment prêt pour la compétition acharnée qui règne entre les étudiants de l’université. À Poudlard, les rivalités étaient surtout entre les maisons, mais ici, c’est chacun pour soi. Et si la plupart ressentent quand même un sentiment d’appartenance à leur maison, pour beaucoup, même ceux qui font partie de la même maison sont des adversaires à dépasser. C’est une mentalité que Njal ne comprend pas. Il n’aime pas l’idée que d’autres doivent échouer pour qu’il puisse réussir. C’est contraire à tout ce à quoi il croit.
Il s’accroche. Encore, et toujours. Il réussit à maintenir des notes plus que correctes, des notes qui frôlent l’excellence maintenant qu’il peut enfin se concentrer sur ses matières favorites. Il repense à cet enfant apeuré qui a mis les pieds à Poudlard âgé d’à peine onze ans. Il aimerait pouvoir lui montrer où il en est maintenant, pouvoir l’encourager, lui dire que ses efforts payeront un jour.
Né non loin des grandes forêts d’Europe du Nord, Njal sait parfaitement qu’il ne faut pas s’y aventurer la nuit, encore moins pendant une nuit de pleine lune. Revenant pour une petite semaine de vacances – et de révisions – juste avant ses M.A.G.I.C., lors d’une nuit d’orage, l’un des Gronians de l’élevage familial, effrayé par le tonnerre, s’est enfui de son box. Sachant pertinemment ce qui arriverait s’il ne le poursuivait pas, Njal est parti à sa recherche, ignorant les conseils de ses parents. Lorsqu’il a retrouvé le cheval, il était déjà trop tard. Le cheval s’était brisé une jambe en essayant d’atterrir au milieu de la forêt, complètement terrorisé par les éclairs et le tonner. Le coeur de Njal a semblé s’arrêter lorsqu’il a vu l’énorme loup, à l’autre bout de la clairière où il a retrouvé le Gronian. Ses pattes devaient bien faire deux fois la taille de sa tête, mais il ne pouvait pas détourner son regard des yeux jaunes de la bête. Il lui a dévoilé ses crocs, beaucoup trop long. En deux enjambés, le loup était sur lui, et refermait sa mâchoire sur son bras. Il ne doit sa survie qu’à ses réflexes : il a juste eu le temps de jeter un sortilège de brûlure avant que la douleur ne le transperce. C’est sûrement ce qui a empêché le loup de finir le travail. Il se réveillera bien plus tard, dans l’hôpital sorcier de Stockholm, emmené en urgence par ses parents.
Il ne reste pas très longtemps à l’hôpital. Juste le temps que l’on s’assure que ses signes vitaux ne sont plus en danger. Il sent que personne n’est à l’aise avec lui, dans cet hôpital. Les choses avancent pour les loups-garous, mais bien trop doucement. Les soignants arrivent mieux à cacher leur peur que les gens qui passent rapidement devant la porte de sa chambre. Les nouvelles vont vite, et il est difficile de cacher sa pathologie dans un hôpital. Alors il remonte, loin au Nord, chez ses parents, et passe le reste de sa convalescence là-bas. Il se dépêche d’envoyer une lettre d’explication au doyen d’Hungcalf.
Il revient finalement à l’université, fin juin. Remettre ses affaires en ordre, dans sa chambre qu’il n’a pas occupé depuis deux mois. Il a raté la session d’examen, mais redoubler ne le dérange pas tant que ça. Un an dans une vie, ce n’est pas grand-chose. Et il préfère prendre le temps de s’accoutumer à sa nouvelle condition. Du jour au lendemain, il est devenu quelque chose d’autre. Quelque chose qu’il doit cacher, même s’il aimerait ne pas avoir à le faire. Il ne peut pas dire qu’il n’a pas peur. Évidemment que ça l’effraie. Il s’est observé longtemps dans le miroir, à essayer de voir si quelque chose avait changé en lui, en dehors de ses nouvelles cicatrices. Si une lueur était apparue dans ses yeux, ou si quelque chose c’était éteint. Mais non. Il était toujours lui. Une malédiction a beau couler dans ses veines, il ne voit pas en quoi ça change quoi que ce soit. Il a sa potion. Il ne risque pas de l’oublier. Depuis sa morsure, il s’est transformé une seule fois. Il ne peut pas dire qu’il a apprécié. Ça l’a paniqué, même. Mais il n’a pas le choix. Aller de l’avant, toujours. Se rapprocher de ses rêves, et ne jamais devenir l’un de ces adultes triste et pessimiste. Il l’a promis, a un gamin de quinze ans, qui avait la tête dans les étoiles et qui refusait de regarder la montagne d’incertitudes qui gisait à ses pieds.
Il grandit au milieu des chevaux ailés, des Fléreurs et des chiens. La magie est omniprésente, et il ne voit pas beaucoup de monde en dehors de sa famille. Les Moldus ont longtemps été pour lui aussi étranges et inconnus que toutes les espèces de dragon qu’il peut voir dans son grand livre, rempli d’images et de descriptions, livre qu’il connaît par coeur mais dont il ne se lasse jamais. Il a du mal à lire, ses parents s’en sont rendu compte, et même s’il lui faut une heure pour déchiffrer une page, il ne se décourage pas.
Il entend ses parents, un soir, lorsqu’il devrait déjà être au lit depuis longtemps. Ils parlent de son entrée à l’école de magie. Ils parlent de Durmstrang, de leurs inquiétudes à propos de cette école que sa mère a fréquenté. Son père lui, a été à Poudlard, et finalement, ils tombent tous les deux d’accord : Njal sera infiniment mieux en Angleterre. Lui, il doit bien avouer que cette décision ne le ravit pas, tout simplement parce qu’il n’a pas envie de s’en aller dans un autre pays, à des milliers de kilomètres de tout ce qu’il connaît. Mais dans un sens, ça aurait été pareil pour Durmstrang. Seulement, de ce qu’il comprend, il aurait beaucoup moins apprécié ses études là-bas.
La foule fait battre son cœur trop vite. Il sent ses genoux qui tremblent, ses mains s’agitent nerveusement. Il respire à fond, espérant que personne ne remarque son malaise, au beau milieu de dizaines d’autres enfants de son âge, qui attendent de s’asseoir sous le Choixpeau à quelques mètres de lui. Ce n’est pas la Répartition qui l’inquiète, ses parents lui ont déjà tout expliqué pour éviter qu’il ne se retrouve face à une situation inconnue. Non, ce sont les autres enfants qui l’angoissent. Il n’a jamais eu le sentiment de souffrir de la solitude chez lui, mais maintenant qu’il est précipité dans ce nouvel environnement, il se rend compte d’à quel point il doit avoir l’air décalé, avec son air perdu, sa maladresse et son accent. Il n’a pas l’habitude d’entendre autant de bruit, il ne sait plus où donner de la tête. On doit répéter son nom trois fois avant qu’il ne réussisse à l’entendre, massacré par l’accent britannique de la professeur. Les joues cramoisies, il se laisse à moitié tomber sur le tabouret, se demandant pendant quelques secondes s’il réussira à se relever avant que le Choixpeau beaucoup trop grand pour lui tombe devant ses yeux. Il ne voit plus rien. Il n’entend pratiquement plus les élèves dehors. Son cœur semble reprendre un rythme plus ou moins normal. Il est seul, avec le Choixpeau, pendant un temps très court. Il ne lui faut pas longtemps pour délibérer : Njal est un Poufsouffle, aucun doute là-dessus.
Sa première année est catastrophique. Il doit s’habituer à la vie avec d’autres enfants et adolescents qu’il ne connaît pas. Il doit s’habituer aux cours, aux devoirs, au bruit, au monde. Il tombe et se casse le bras à son premier cours de Vol. On l’envoie à l’infirmerie. On le dispense de cours de Vol lorsqu’il se casse l’autre bras à sa deuxième tentative. Il prend du retard, et il n’arrive pas à le rattraper. Il a du mal avec sa magie, il a du mal à la contrôler, elle semble encore n’en faire qu’à sa tête. À la fin de l’année, il lui est impossible de passer en deuxième année avec des notes pareilles, et il n’en a pas envie, de toute façon. Il sait qu’il a trop de retard, qu’il a besoin des bases s’il veut continuer. Il redouble, mais il est soulagé, plus confiant cette fois. Et ça se passe mieux. Ses notes ne sont toujours pas exceptionnelles, mais il s’accroche.
Il travaille deux, trois fois plus que les autres. Il se trouve un rythme de travail qui lui permet de ne pas trop être à la traîne, même si c’est compliqué. Quand arrive la troisième année, et les cours de soins aux créatures magiques, il est sûrement l’élève le plus heureux au monde. Il ne pense qu’à ça, il passe son temps le nez dans des bouquins de classes avancées. Dès qu’il a un peu de temps, il va parcourir les rayons de la bibliothèque, à la recherche de n’importe quel livre sur les dragons.
« Je veux aller à Hungcalf. » Un murmure, prononcé alors que ses yeux se perdent sur la voûte de l’observatoire dans la tour d’Astronomie. Le château est silencieux. Tout le monde dort, ou est censé dormir en tout cas. Njal est au milieu de sa cinquième année, il prépare ses BUSE. Son rêve n’a pas changé depuis qu’il est tout petit : il veut devenir soigneur de dragons. Il a beaucoup réfléchi, entre ça et dragonologue, mais au final, il ne veut pas simplement les étudier. Il veut les connaître. Il veut les aider. Le prestige des études à Hungcalf lui donnerait une légitimité certaine dans ce domaine, pas toujours facile à intégrer. Il reste encore de longues minutes assis dans le noir, à se répéter dans la tête ces quelques mots qui sonnent comme une promesse. Puis, il finit par se lever, sort de l’observatoire et se dépêche de dévaler aussi silencieusement que possible les innombrables escaliers qui le séparent de sa salle commune, au fond des cachots.
Un Optimal à ses A.S.P.I.C. Il osait à peine en rêver. Il a passé tout son mois de mai enfermé dans la bibliothèque, à relire encore et encore ses cours pour qu’il s’imprime dans sa mémoire, pour qu’il puisse les réciter même en dormant. Sa dyspraxie lui donne des difficultés dans l’apprentissage du par coeur, il le sait. Mais il n’a pas le choix. Il y a bien longtemps qu’il a arrêté de dire que ce n’était pas juste, qu’il était jaloux de la facilité des autres à étudier. Quand il a une idée en tête, Njal est incapable de s’arrêter, de toute façon. Sa main tremble encore un peu lorsqu’il signe officiellement le règlement de l’université. Lorsque l’encre est absorbée, il n’est absolument pas surpris de voir apparaître les lettres ‘‘Summerbee’’ à la place.
Son arrivée à Hungcalf est déroutante, même si moins que lorsqu’il est arrivé à Poudlard. Il sait plus ou moins à quoi s’attendre, cette fois, même s’il n’était pas vraiment prêt pour la compétition acharnée qui règne entre les étudiants de l’université. À Poudlard, les rivalités étaient surtout entre les maisons, mais ici, c’est chacun pour soi. Et si la plupart ressentent quand même un sentiment d’appartenance à leur maison, pour beaucoup, même ceux qui font partie de la même maison sont des adversaires à dépasser. C’est une mentalité que Njal ne comprend pas. Il n’aime pas l’idée que d’autres doivent échouer pour qu’il puisse réussir. C’est contraire à tout ce à quoi il croit.
Il s’accroche. Encore, et toujours. Il réussit à maintenir des notes plus que correctes, des notes qui frôlent l’excellence maintenant qu’il peut enfin se concentrer sur ses matières favorites. Il repense à cet enfant apeuré qui a mis les pieds à Poudlard âgé d’à peine onze ans. Il aimerait pouvoir lui montrer où il en est maintenant, pouvoir l’encourager, lui dire que ses efforts payeront un jour.
Né non loin des grandes forêts d’Europe du Nord, Njal sait parfaitement qu’il ne faut pas s’y aventurer la nuit, encore moins pendant une nuit de pleine lune. Revenant pour une petite semaine de vacances – et de révisions – juste avant ses M.A.G.I.C., lors d’une nuit d’orage, l’un des Gronians de l’élevage familial, effrayé par le tonnerre, s’est enfui de son box. Sachant pertinemment ce qui arriverait s’il ne le poursuivait pas, Njal est parti à sa recherche, ignorant les conseils de ses parents. Lorsqu’il a retrouvé le cheval, il était déjà trop tard. Le cheval s’était brisé une jambe en essayant d’atterrir au milieu de la forêt, complètement terrorisé par les éclairs et le tonner. Le coeur de Njal a semblé s’arrêter lorsqu’il a vu l’énorme loup, à l’autre bout de la clairière où il a retrouvé le Gronian. Ses pattes devaient bien faire deux fois la taille de sa tête, mais il ne pouvait pas détourner son regard des yeux jaunes de la bête. Il lui a dévoilé ses crocs, beaucoup trop long. En deux enjambés, le loup était sur lui, et refermait sa mâchoire sur son bras. Il ne doit sa survie qu’à ses réflexes : il a juste eu le temps de jeter un sortilège de brûlure avant que la douleur ne le transperce. C’est sûrement ce qui a empêché le loup de finir le travail. Il se réveillera bien plus tard, dans l’hôpital sorcier de Stockholm, emmené en urgence par ses parents.
Il ne reste pas très longtemps à l’hôpital. Juste le temps que l’on s’assure que ses signes vitaux ne sont plus en danger. Il sent que personne n’est à l’aise avec lui, dans cet hôpital. Les choses avancent pour les loups-garous, mais bien trop doucement. Les soignants arrivent mieux à cacher leur peur que les gens qui passent rapidement devant la porte de sa chambre. Les nouvelles vont vite, et il est difficile de cacher sa pathologie dans un hôpital. Alors il remonte, loin au Nord, chez ses parents, et passe le reste de sa convalescence là-bas. Il se dépêche d’envoyer une lettre d’explication au doyen d’Hungcalf.
Il revient finalement à l’université, fin juin. Remettre ses affaires en ordre, dans sa chambre qu’il n’a pas occupé depuis deux mois. Il a raté la session d’examen, mais redoubler ne le dérange pas tant que ça. Un an dans une vie, ce n’est pas grand-chose. Et il préfère prendre le temps de s’accoutumer à sa nouvelle condition. Du jour au lendemain, il est devenu quelque chose d’autre. Quelque chose qu’il doit cacher, même s’il aimerait ne pas avoir à le faire. Il ne peut pas dire qu’il n’a pas peur. Évidemment que ça l’effraie. Il s’est observé longtemps dans le miroir, à essayer de voir si quelque chose avait changé en lui, en dehors de ses nouvelles cicatrices. Si une lueur était apparue dans ses yeux, ou si quelque chose c’était éteint. Mais non. Il était toujours lui. Une malédiction a beau couler dans ses veines, il ne voit pas en quoi ça change quoi que ce soit. Il a sa potion. Il ne risque pas de l’oublier. Depuis sa morsure, il s’est transformé une seule fois. Il ne peut pas dire qu’il a apprécié. Ça l’a paniqué, même. Mais il n’a pas le choix. Aller de l’avant, toujours. Se rapprocher de ses rêves, et ne jamais devenir l’un de ces adultes triste et pessimiste. Il l’a promis, a un gamin de quinze ans, qui avait la tête dans les étoiles et qui refusait de regarder la montagne d’incertitudes qui gisait à ses pieds.
RÉSERVEZ VOTRE AVATAR
- Code:
<bottin><pris>●</pris> <b>luke newberry</b> ━ @"njal nyström"</bottin>
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 18:41
Bienvenue à la maison
Remplis nous cette fiche avant que tu ne passes sous la torture des chatouilles
Remplis nous cette fiche avant que tu ne passes sous la torture des chatouilles
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 18:55
bienvenue et hâte d'en découvrir davantage sur le perso
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 20:06
J'adore le titre.
Bienvenue ici, c'est cool les gens qui débarquent en groupe
Bienvenue ici, c'est cool les gens qui débarquent en groupe
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 20:21
Bienvenue à la maison !
Bonne chance pour remplir cette (déjà) jolie fiche
Bonne chance pour remplir cette (déjà) jolie fiche
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 21:56
Bienvenue à toi. Il a l'air tout chou ce perso'
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 22:06
comment il est cute
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la fiche !
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la fiche !
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Dim 7 Juil 2019 - 22:56
Tes parents on fait un bon choix en t'envoyant à Poupou
Bienvenue choupi! trop hâte de voir ce que tu nous réserves, et si tu veux un copain en botanique et magizoologie vient on aura un petit lien
Bienvenue choupi! trop hâte de voir ce que tu nous réserves, et si tu veux un copain en botanique et magizoologie vient on aura un petit lien
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Lun 8 Juil 2019 - 7:14
Bienvenue par ici !
Si tu as des questions, n'hésite pas à nous solliciter
Hâte d'en savoir plus sur ton personnage tout choupi, bon courage pour la suite de ta fiche
Si tu as des questions, n'hésite pas à nous solliciter
Hâte d'en savoir plus sur ton personnage tout choupi, bon courage pour la suite de ta fiche
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Lun 8 Juil 2019 - 10:53
Hellcome
Un p'tit roux Je ne connaissais pas du tout cet avatar mais j'adore
Bonne continuation pour ta fiche
Un p'tit roux Je ne connaissais pas du tout cet avatar mais j'adore
Bonne continuation pour ta fiche
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Lun 8 Juil 2019 - 11:04
C'est vrai qu'il a une bonne tête ce petit.
Bienvenue à toi !
Bienvenue à toi !
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Lun 8 Juil 2019 - 11:10
Bienvenue à toi
Il a l'air tout chou ton avatar je ne le connaissais pas
Il a l'air tout chou ton avatar je ne le connaissais pas
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Lun 8 Juil 2019 - 13:53
Trooop mignon comme bouille, en plus il a l'air d'avoir un caractère adorable... Et puis cursus + futur dresseur de dragons, que de bons choix je viendrai certainement te quémander un lien
Bienvenue en tout cas
Bienvenue en tout cas
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Mer 10 Juil 2019 - 8:49
Bienvenue à toi et bon courage pour la fiche
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Mer 10 Juil 2019 - 22:57
merci à vous tous fichette finie, hâte de venir jouer avec vous
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Jeu 11 Juil 2019 - 4:20
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta validation !
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Jeu 11 Juil 2019 - 23:12
ta nouvelle et grande famille
★ Le Staff de Hungcalf a l'immense plaisir de te compter parmi ses
★ Lorsque la paperasse sera enfin bouclée, tu pourras enfin commencer tes rps, faire ta fiche de liens, créer tes moyens de communication ou bien développer l'histoire de ton personnage dans ta bibliothèque personnelle.
★ Si le quidditch est ta passion (ou ton passe temps-favori, osef), n'hésite pas à agrandir les rangs de l'équipe de ta maison. Tu souhaites t'investir dans un club ou une association ? Alors viens donc en rejoindre un, c'est de ce côté. Tu peux également faire un tour du côté de notre marché aux liens pour te faire des amis ! *-*
★ Si tu te cherches un copain ou une idée de RP, n'hésite pas à passer ici pour trouver un partenaire ! Et quand tu auras amassé plein de gallions, une boutique avec plein d'objets et d'avantages est à ta disposition ! *--* D'ailleurs, si tu as pris un scénario ou que tu as privilégie un groupe qui manque de membres, viens te recenser ici pour acquérir tes gallions !
★ T'es paumé(e) ? Tu te demandes qui sont les étudiant(e)s qui sont dans la même filière ou la même année que toi ? Tu ne sais pas qui aime les femmes ou les hommes ici ? Tu aimerais savoir si ton voisin est un sang-pur ou un né-moldu ? Bah ne cherche plus ! Pour ça, y'a les : Référentiels de Hungcalf !
Have fun sur Hung !
PS : Bienvenue parmi nous jeune Summerbee !! En plus avec un personnage de qualité ! J'avoue avoir hésité avec le redoublement à Poudlard, mais la manière dont tu as développé cette partie m'a convaincue. Son caractère et le fait qu'il a autant progressé malgré ses difficultés me plaisent beaucoup et quelque chose me dit que tu vas faire de belles choses par ici !
Et bien sûr, il nous faut absolument un lien avec Zadig, rapport avec la lycanthropie nouvellement acquise
- InvitéInvité
Re: lavender bones (njal)
Ven 12 Juil 2019 - 14:12
Message de Mme Référentiels
Njal, je t'informe que tu es bien référencé(e) ici. Le référentiel de Hungcalf peut être utile pour savoir qui est du même sang que toi, qui vient de quelle école, ou encore qui suit les mêmes cours que toi ! Le référentiel amoureux, lui, te permet de savoir qui est de la même orientation que toi, et quels sont les ships du moment Tout cela est rempli manuellement donc n'hésite pas à me contacter en cas d'oubli, d'erreur ou de modification à faire.
Amuse toi bien sur le forum
|
|