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Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Mar 6 Aoû 2019 - 17:08
Il faut qu'on parle
J’étais de retour à Hung depuis peu et je m’étais promis de venir parler à Gabriel lorsque j’allais revenir, je me devais de lui présenter mes excuses. Il doit les entendre et j’espère qu’il les acceptera. Il est la personne la plus gentille que je connaisse, je lui ai fait du mal et j’en suis consciente, il ne méritait pas du tout cela. Je sais que je dois le confronter, autrement il prendrait la fuite. Alors j’ai effectué des recherches et elles m’ont menée ici, dans la ferme des Birds. Un lieu que je ne connaissais pas, pas même de nom. Lorsque j’ai su qu’il était ici et ce qu’était ce lieu, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire, il est dans son élément. Si les animaux ont toujours été une passion pour moi, la botanique en revanche pas ma tasse de thé. C’est lui qui entretenait nos plantes dans notre appartement, si cela avait été moi, elles auraient été mortes…Non, je n’ai jamais eue la main verte. Penser à ces moments me tord le ventre. Nous étions heureux, nous étions amoureux, nous avions des plans établis dans notre tête, des projets, mais tout cela est parti en lambeau à mon départ, un départ que je n’ai pas prémédité, poussé par l’impulsion, l’envie de souffler et de penser à autre chose j’ai pris mon envol et je l’ai laissé, lui et nos projets d’avenir partir en fumé. Aujourd’hui, malgré ma façon de faire irrespectueuse, je ne regrette pas d’être partie, il le fallait. C’était vital. J’ai pu prendre conscience des choses et me rendre à l’évidence que lui et moi c’était en fait déjà terminé. Mes sentiments s’étaient estompés, murés en une affection fraternelle plus que de l’amour véritable. Je ne me rendais pas compte à ses côtés. Lui toujours aimant et désireux de bien faire. C’était un mal pour un bien. Ce n’était pas évident à accepter cela dit. Mettre de côté huit années de couple et d’amour n’a pas été facile. Réunir mes affaires, vider les placards ont été plus aisés que d’accepter l’évidence une fois l’adrénaline du renouveau retomber. Lui et moi c’était terminé et ça sera définitif.
Je sens une pointe de stress monter en moi, mon ventre me le fait comprendre par une boule qui me serre l’estomac à mesure que mes pas me guident dans l’enceinte de cette ferme. Attirée par une odeur familière, je marche vers ce que je pense être les écuries et ne peux m’empêcher de sourire en apercevant un cheval, une jument pour être précise. Je m'accoude à la rambarde et la regarde pendant un instant. Je me redresse lorsqu’elle se tourne pour me regarder, elle attend un petit ! J’ai une pensée pour Diamant et Séville qui me manque beaucoup, j’espère qu’ils vont bien…La jument prendre marche dans ma direction et j’attends qu’elle soit suffisamment proche pour caresser sa tête sans perdre mon sourire. Je lui demande d’un murmure si elle aurait vu un homme d’une taille moyenne et qui doit probablement s’occuper d’elle. Mais évidemment je n’obtiens aucune réponse de sa part. Simplement un soufflement tout droit sorti de ses naseaux. Tout en gardant ma main sur sa tête, je regarde un peu autour de moi. Ça m’a l’air d’être grand, et avant que je ne le trouve, je risque de passer du temps…mais tant pis, je suis là pour cela. J’allais revenir sur la jument, lorsque mes yeux se posent sur une silhouette, de dos. Je cligne des yeux et prends mon courage à deux mains pour m’avancer vers lui. Il s’occupe d’un cheval dans un pré non loin. Plus j’avancer vers lui, plus mon mal de ventre s’agrandi. Ma gorge devient sèche et mes pas deviennent lourds. C’est lorsque j’arrive à une distance raisonnable de lui que je prends la parole.
- Salut Gabriel…
@Gabriel Wilson
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Jeu 8 Aoû 2019 - 22:01
Cela faisait quelques semaines que je travaillais pour les Birds. Une ou deux à vrai dire, guère plus. Et pourtant, Abigail avait tout fait pour que je trouve ma place. Alors bien sur, de mon coté, je tentais de faire le maximum pour y arriver. Volontaire pour tout, je trouvais ici un sentiment que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Susan avait même accepté que l'un des box soit loué à Emeraude, le cheval de Shade, une amie d'avant.
J'aimais les chevaux, la relation que l'on pouvait avoir avec eux. L'animal était depuis toujours un ami de l'homme, et pourtant parfois si libre et indomptable. Avec une vraie méthode de pensée, qui lui était propre et qui était empreint d'une grande fierté. Regardant Emeraude un peu plus loin dans le pré, je sifflais à son encontre. Et accroupi que j'étais, je voyais ses oreilles se redresser, en même temps que sa tête. Brave bête qu'elle était, elle ne réagissait pas encore à ce genre de son, à ce genre de signal. En tout cas, pas de moi. La situation aurait bien différente si la personne qui l'avait sifflé avait été une fille pleine de tatouages.
L'observant, les secondes devinrent vite des minutes, et finalement, je me laissais aller aux réflexions diverses, profitant juste de l'instant présent. Un moment de solitude qui dura jusqu'à ce qu'une voix familière vienne me sortir de mon état second, me plongeant presque instantanément dans un souvenir que je croyais maintenant profondément enfoui.
- Salut Gabriel…
Au ton même de sa voix, mes cheveux changèrent de tinte, prenant la couleur de l'ébène, alors que mon esprit se demandait s'il avait révé. Question futile, puisque le fait d'avoir pensé la revoir dans un couloir d'Hungcalf m'avait fait m'absenter toute la journée des cours. J'avais fui ce que je n'étais pas sur d'avoir vu, et maintenant j'hésitais à me retourner pour faire face à ce qui était derrière moi.
Il le fallait pourtant. Alors, rouvrant des yeux que j'avais fermé un instant, me relevant, je venais la regarder. Elle avait changé, mais c'était elle. Aucun doute possible.
-"Katherine..."
J'aimais les chevaux, la relation que l'on pouvait avoir avec eux. L'animal était depuis toujours un ami de l'homme, et pourtant parfois si libre et indomptable. Avec une vraie méthode de pensée, qui lui était propre et qui était empreint d'une grande fierté. Regardant Emeraude un peu plus loin dans le pré, je sifflais à son encontre. Et accroupi que j'étais, je voyais ses oreilles se redresser, en même temps que sa tête. Brave bête qu'elle était, elle ne réagissait pas encore à ce genre de son, à ce genre de signal. En tout cas, pas de moi. La situation aurait bien différente si la personne qui l'avait sifflé avait été une fille pleine de tatouages.
L'observant, les secondes devinrent vite des minutes, et finalement, je me laissais aller aux réflexions diverses, profitant juste de l'instant présent. Un moment de solitude qui dura jusqu'à ce qu'une voix familière vienne me sortir de mon état second, me plongeant presque instantanément dans un souvenir que je croyais maintenant profondément enfoui.
- Salut Gabriel…
Au ton même de sa voix, mes cheveux changèrent de tinte, prenant la couleur de l'ébène, alors que mon esprit se demandait s'il avait révé. Question futile, puisque le fait d'avoir pensé la revoir dans un couloir d'Hungcalf m'avait fait m'absenter toute la journée des cours. J'avais fui ce que je n'étais pas sur d'avoir vu, et maintenant j'hésitais à me retourner pour faire face à ce qui était derrière moi.
Il le fallait pourtant. Alors, rouvrant des yeux que j'avais fermé un instant, me relevant, je venais la regarder. Elle avait changé, mais c'était elle. Aucun doute possible.
-"Katherine..."
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Dim 11 Aoû 2019 - 17:09
Il faut qu'on parle
Je devine instantanément son état rien qu’à le regarder. La couleur de ses cheveux qui ont changés explique son état, l’ébène. Je suis inquiète, il est stressé. Je peux le comprendre. Revoir débarquer son ex-fiancée, partie sans explication et qui reviens presque trois ans après un peu comme une fleur et sans prévenir…c’est un choc. Mon reflexe est de m’approcher de lui tout d’abord mais je me retiens, je voudrais le rassurer…mais comment en même temps ? J’avale ma salive cherchant mes mots.
- Je suis désolée de débarquer un peu comme ça mais…si j’avais prévenue, tu aurais fait en sorte de ne pas être présent.
Je sais que c’est vrai. Nous nous connaissons par cœur, huit années ensemble ne s’oublie pas comme ça en un claquement de doigt, peu importe ce qu’il s’est passé par la suite, s’il a refait sa vie ou non, s’il me déteste ou non. Je dois lui parler et il doit m’entendre. Je n’aime pas voir cette teinte sur lui…j’essaie d’être le plus calme possible pour ne pas le stresser davantage. Je regarde autour de moi non sans sourire, je ne veux pas aller trop rapidement, faisons petit à petit.
- Tu…as l’air bien ici. C’est un bel endroit, je ne connaissais pas avant…aujourd’hui.
Mon regarde reviens vers lui, qu’est-ce que j’ai été idiote d’agir ainsi avec lui…il ne le méritait pas, mais alors pas du tout…
@Gabriel Wilson
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Lun 12 Aoû 2019 - 22:30
- Je suis désolée de débarquer un peu comme ça mais…si j’avais prévenue, tu aurais fait en sorte de ne pas être présent.
Mon regard se perdit dans l'horizon qui me faisait face, alors que j'étais toujours accroupi dos à elle. Déclaration véridique, je n'allais pas le nier. C'est après tout ce que j'avais déjà fait, maintenant que j'étais sur que mes yeux ne m'avaient pas trompés. J'avais toujours fui les situations à problèmes, toujours cherché à éviter les conflits en tout genre. Et même si j'avais souhaité plus de cent fois connaître la vérité sur les raisons de son départ, ma volonté de dire invariablement la vérité m'empêcha de contredire Katherine : j'aurais esquivé.
Je ne savais même pas dire qu'elle force m'empêchait, à l'instant, de me lever et de partir. Le fait de savoir que cela ne changerait rien ? L'envie de connaitre la vérité ? La peur de la voir s'envoler une nouvelle fois ?
Finalement, alors que je me relevais, que je la redécouvrais en disant son nom, je refaisais face à mes pires démons d'après son départ. Toujours aussi radieuse, toujours aussi pétillante, toujours aussi belle. Je savais que je l'aimais encore, et probablement que je l'aimerais toujours, tout au long de ma vie, sans pour autant être réellement capable de pouvoir m'imaginer à nouveau avec elle.
- Tu…as l’air bien ici. C’est un bel endroit, je ne connaissais pas avant…aujourd’hui.
-"Parce qu'il doit être préservé..."
Je balayais machinalement les lieux du regard, sachant ce que j'entendais par là. Préserver de la souillure de l'homme, de sa cupidité, de sa mégalomanie et de son idiotie si souvent présente. Ca, implicitement, je savais qu'elle le comprendrait, et qu'elle saurait qu'elle n'était pas pour autant le malvenue ici.
-"Abi a cru bon de m'y proposer d'y vivre. Une façon de garder l'oeil sur moi je pense, afin que je ne retombe plus aussi bas que... enfin bref. Qu'après ton départ."
Pourquoi le cacher ? Les mots n'étaient pas destinés à la blesser, mais je n'avais jamais été capable de lui tenir pour secret une information. J'avais toujours été pour elle -c'était mon impression en tout cas- un livre ouvert. Pourtant, malgré cette situation précaire que j'avais connu, et même aux portes de la mort, je n'avais pas eu de haine envers elle, pour le mal-être dans lequel elle m'avait plongé. Pour moi oui, de n'avoir pu la retenir. Mais jamais pour elle. Et alors que je la détaillais du regard, je su à nouveau pourquoi : Katherine Lewis serait à jamais l'être qui fut mon premier amour, un amour qui ne disparaitrait jamais. Parce que j'avais toujours été d'une profonde sincérité avec elle.
-"Pourquoi es-tu revenue ?"
Douce question, emplit de curiosité, trahissant pour autant la seule vraie question que je devais lui poser, la seule pouvant peut-être apaiser mon âme de l'état dans lequel elle se trouvait depuis plus de deux ans maintenant : Pourquoi était-elle partie ?
Mon regard se perdit dans l'horizon qui me faisait face, alors que j'étais toujours accroupi dos à elle. Déclaration véridique, je n'allais pas le nier. C'est après tout ce que j'avais déjà fait, maintenant que j'étais sur que mes yeux ne m'avaient pas trompés. J'avais toujours fui les situations à problèmes, toujours cherché à éviter les conflits en tout genre. Et même si j'avais souhaité plus de cent fois connaître la vérité sur les raisons de son départ, ma volonté de dire invariablement la vérité m'empêcha de contredire Katherine : j'aurais esquivé.
Je ne savais même pas dire qu'elle force m'empêchait, à l'instant, de me lever et de partir. Le fait de savoir que cela ne changerait rien ? L'envie de connaitre la vérité ? La peur de la voir s'envoler une nouvelle fois ?
Finalement, alors que je me relevais, que je la redécouvrais en disant son nom, je refaisais face à mes pires démons d'après son départ. Toujours aussi radieuse, toujours aussi pétillante, toujours aussi belle. Je savais que je l'aimais encore, et probablement que je l'aimerais toujours, tout au long de ma vie, sans pour autant être réellement capable de pouvoir m'imaginer à nouveau avec elle.
- Tu…as l’air bien ici. C’est un bel endroit, je ne connaissais pas avant…aujourd’hui.
-"Parce qu'il doit être préservé..."
Je balayais machinalement les lieux du regard, sachant ce que j'entendais par là. Préserver de la souillure de l'homme, de sa cupidité, de sa mégalomanie et de son idiotie si souvent présente. Ca, implicitement, je savais qu'elle le comprendrait, et qu'elle saurait qu'elle n'était pas pour autant le malvenue ici.
-"Abi a cru bon de m'y proposer d'y vivre. Une façon de garder l'oeil sur moi je pense, afin que je ne retombe plus aussi bas que... enfin bref. Qu'après ton départ."
Pourquoi le cacher ? Les mots n'étaient pas destinés à la blesser, mais je n'avais jamais été capable de lui tenir pour secret une information. J'avais toujours été pour elle -c'était mon impression en tout cas- un livre ouvert. Pourtant, malgré cette situation précaire que j'avais connu, et même aux portes de la mort, je n'avais pas eu de haine envers elle, pour le mal-être dans lequel elle m'avait plongé. Pour moi oui, de n'avoir pu la retenir. Mais jamais pour elle. Et alors que je la détaillais du regard, je su à nouveau pourquoi : Katherine Lewis serait à jamais l'être qui fut mon premier amour, un amour qui ne disparaitrait jamais. Parce que j'avais toujours été d'une profonde sincérité avec elle.
-"Pourquoi es-tu revenue ?"
Douce question, emplit de curiosité, trahissant pour autant la seule vraie question que je devais lui poser, la seule pouvant peut-être apaiser mon âme de l'état dans lequel elle se trouvait depuis plus de deux ans maintenant : Pourquoi était-elle partie ?
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Dim 25 Aoû 2019 - 18:44
Il faut qu'on parle
J'hoche la tête a ses paroles, il a raison, ce lieu a besoin d'être préserver. Je suis contente de le savoir ici, on dirait qu'il a été fait pour lui. J'ai conscience que je suis responsable de bien des choses qui lui sont arrivés au cours de ses dernières années…il me l'a fait comprendre d'une certaine façon. C'est justement pour cela que je suis ici. Nous devons en discuter. Cependant je ne peux m'empêcher de m'approcher du cheval non loin, ah non, une jument, je souris et caresse son dos tout en souriant, elle est belle. La jument me regarde du coin de l'œil, ses oreilles tournent doucement, ma main s'approche de son encolure j'aime bien ce côté des chevaux, je coiffais souvent Diamant, je crois même que j'ai appris a faire une tresse avec sa crinière. Elle me manque…Séville aussi. J'irais les voir probablement avant de reprendre les cours, je ne suis pas loin. En caressant le toupet de la jument je me remémore sa question. La raison de mon retour. Je continue mes caresses en descendant sur le chanfrein et décide de prendre la parole.
- Ce n'est pas réellement cette question que tu voulais poser je me trompe ?
Je le regarde furtivement puis revient sur le cheval. Je le connais, malgré mon absence on n'efface pas huit années de couple dans un claquement de doigts et ceux malgré ce qui a bien pu se passer dans notre vie. Gaby restera mon premier amour, il gardera une place importante dans ma vie. Je me rends compte que finalement je n'ai pas répondu.
- J’ai décidé de revenir tout simplement.
Je préfère rester évasive quand à la réelle raison de mon retour. Il n'a pas besoin d'entendre que je suis tombée amoureuse il y a peu…non il n'a pas besoin de le savoir…
- Je ne pouvais pas retourner a Hung sans passer te voir pour parler.
Je continue mon geste, la jument lève la tête, un signe qu'elle apprécie, je fais une ultime caresse et m'assois a même le sol non loin de lui. Il sait que j'aime faire ça.
@Gabriel Wilson
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Jeu 5 Sep 2019 - 23:19
- Ce n'est pas réellement cette question que tu voulais poser je me trompe ?
Mes yeux se fermèrent presque instantanément après la question, comme si je ne voulais qu'elle puisse lire dans mes pensées la réponse à cette question. Mais quoi que je fasses, le seul timbre de sa voix n'appelait pas de réponse, et je le savais. C'était vrai, cette question n'était pas celle qui me brûlait les lèvres depuis le jour de son départ.
- J’ai décidé de revenir tout simplement.
Étrangement, j'entendais la même réponse à l'autre question. J'ai décidé de partir tout simplement... Comme si partir et revenir était finalement aussi facile que de tourner la page d'un livre. Une réponse qui trahissait la force qu'elle avait toujours eu à mes yeux, celle de suivre ses convictions, d'agir en conséquences, de ne pas subir... Mais j'en avais souffert. Et j'en souffrais encore aujourd'hui, je le savais rien qu'en la voyant. Mon coeur saignait presque, et si je savais que cette conversation était tout à fait privée, nécessaire, capitale, je regrettais presque de ne pas avoir le soutien d'Abi ou de Rose pour y faire face. J'aurais tant aimer me cacher derrière elle, fuir l'instant que pourtant j'avais tant espérer voir arriver. Et le voila.
- Je ne pouvais pas retourner a Hung sans passer te voir pour parler.
-"Parler ?"
Un mot, une question, une incompréhension et presque un reproche. Parler, j'avais voulu, mais elle était partie. Je m'en étais voulu, parce que j'étais encore convaincu de ne pas avoir alors trouver les mots pour exprimer mon ressenti de l'époque, ceux qui m'auraient permis de la conserver près de moi. Finalement, elle était partie, et parler n'avait rien changer à l'époque.
Et pourtant, malgré le timbre de ma voix, malgré ce léger reproche, j'avais besoin de savoir, pour pouvoir m'en remettre, tourner moi-même la page et aller de l'avant. Mais aurais-je la force d'entendre ? Pourrais-je encaisser de voir Katherine m'infliger peut-être de nouvelles blessures ?
Mes yeux se fermèrent presque instantanément après la question, comme si je ne voulais qu'elle puisse lire dans mes pensées la réponse à cette question. Mais quoi que je fasses, le seul timbre de sa voix n'appelait pas de réponse, et je le savais. C'était vrai, cette question n'était pas celle qui me brûlait les lèvres depuis le jour de son départ.
- J’ai décidé de revenir tout simplement.
Étrangement, j'entendais la même réponse à l'autre question. J'ai décidé de partir tout simplement... Comme si partir et revenir était finalement aussi facile que de tourner la page d'un livre. Une réponse qui trahissait la force qu'elle avait toujours eu à mes yeux, celle de suivre ses convictions, d'agir en conséquences, de ne pas subir... Mais j'en avais souffert. Et j'en souffrais encore aujourd'hui, je le savais rien qu'en la voyant. Mon coeur saignait presque, et si je savais que cette conversation était tout à fait privée, nécessaire, capitale, je regrettais presque de ne pas avoir le soutien d'Abi ou de Rose pour y faire face. J'aurais tant aimer me cacher derrière elle, fuir l'instant que pourtant j'avais tant espérer voir arriver. Et le voila.
- Je ne pouvais pas retourner a Hung sans passer te voir pour parler.
-"Parler ?"
Un mot, une question, une incompréhension et presque un reproche. Parler, j'avais voulu, mais elle était partie. Je m'en étais voulu, parce que j'étais encore convaincu de ne pas avoir alors trouver les mots pour exprimer mon ressenti de l'époque, ceux qui m'auraient permis de la conserver près de moi. Finalement, elle était partie, et parler n'avait rien changer à l'époque.
Et pourtant, malgré le timbre de ma voix, malgré ce léger reproche, j'avais besoin de savoir, pour pouvoir m'en remettre, tourner moi-même la page et aller de l'avant. Mais aurais-je la force d'entendre ? Pourrais-je encaisser de voir Katherine m'infliger peut-être de nouvelles blessures ?
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Mar 17 Sep 2019 - 9:25
Il faut qu'on parle
Je regarde les alentours, cet endroit a l’air vraiment grand, c’est un endroit privé je n’avais sans doute aucun droit de venir ici, il aurait fallu probablement que je demande l’autorisation. J’hausse les épaules, je ne suis pas ici pour détériorer les lieux ou encore moins faire peur aux animaux. Je lève le menton pour le regarder.
- Oui parler, tu as besoin de savoir la raison de mon départ. Mais avant, je voudrais présenter mes excuses, tu n’avais pas le droit à un départ de la sorte. Je me lève finalement pour être en face de lui qu’il voit bien que je suis sincère, qu’il ne pense pas que je veux esquiver son regard. Je n’ai pas réfléchi…après la mort de mon père je n’étais plus moi-même tu l’avais remarqué et…je devais partir, je devais faire autre chose, prendre un….je soupir…prendre un nouveau départ…seule.
Je pose mes yeux sur les siens, un regard que j’aimais tant autrefois, des iris dans lesquels je me plongeais avec amour. Oui je l’ai aimé Gabriel, j’en étais très amoureuse, je le voyais auprès de moi toute ma vie, je le voyais mari et père de nos enfants. La vie en a décidé autrement, j’en ai décidé autrement. J’humidifie mes lèvres et continue de parler.
- J’ai été tellement égoïste Gaby…je n’ai pas réfléchis aux conséquences de mon départ. Je n’ai pensé qu’à moi, ma petite personne, mon chagrin…Je suis réellement désolée, j’espère qu’un jour tu me pardonneras.
Et lui a tellement dû souffrir…Je sais qu’il n’est pas homme à se plaindre, il a certainement fait comme il a pu probablement seul pour ne pas déranger tout du moins au départ sinon il ne serait pas ici. Je m’arrête de parler, j’ignore s’il prendra la parole s’il va ajouter quelques choses. Comment j’aurais réagi s’il avait fait cela ? J’aurais été en colère, je l’aurais détesté. Au fond c’est ce que j’éprouve en ce moment mais pas à son égard…
@Gabriel Wilson
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Jeu 19 Sep 2019 - 10:39
- Oui parler, tu as besoin de savoir la raison de mon départ. Mais avant, je voudrais présenter mes excuses, tu n’avais pas le droit à un départ de la sorte.
Des excuses, finalement j'en entends depuis qu'elle est partie. Ce discours, c'est le même que dans la bouche de Rose ou d'Abigail. Surtout de Rose. Et même si elle a peut-être raison, entendre ce timbre de voix, je sais déjà que je vais regretter la suite, que son explication va m'atteindre bien plus qu'elle ne devrait, qu'elle ne voudrait, et que face à cela, je serais impuissant.
- Je n’ai pas réfléchi…après la mort de mon père je n’étais plus moi-même tu l’avais remarqué et…je devais partir, je devais faire autre chose, prendre un….je soupir…prendre un nouveau départ…seule.
Situation compliquée, je l'imagine. Kate aimait son père, cette relation avait toujours été évidente pour n'importe qui qui la voyait. Et la mort de ce dernier avait été effectivement un coup dur. Mais comment pouvais-je comprendre ce qu'elle ressentait réellement à l'époque? Je ne pleurais pas mon père, tant il s'était montré l'opposé du sien. Ai-je dès lors échouer à la soutenir ?
- J’ai été tellement égoïste Gaby…je n’ai pas réfléchis aux conséquences de mon départ. Je n’ai pensé qu’à moi, ma petite personne, mon chagrin…Je suis réellement désolée, j’espère qu’un jour tu me pardonneras.
Katherine. L'instant d'après, je me permets de m'approcher d'elle, et me contente de la prendre dans mes bras. Comme avant ou comme une sœur, la question ne se pose même pas dans mon esprit alors que je l'enlace amicalement, ma tête se posant instinctivement sur une de ses épaules.
-"Il n'y a rien à pardonner."
Etrange demie-vérité, qui ne me ressemble pas et c'est pour ça que ma voix est peut-être si discrète, si ténue, juste pour son oreille. Pourtant, je suis sincère. Savoir me permettra d'avancer, mais surtout, je sais qu'elle va bien, je vois qu'elle va mieux. Quelqu'aient été ses raisons à l'époque, elle a maintenant réussi à faire son deuil. C'est en tout cas ainsi que je le ressens. Les difficultés que j'ai enduré ne sont pas de son fait, mais dûe à ma non réaction face à son départ.
Ce calin volé, je l'apprécie et ait presque du mal à le rompre. Parce qu'elle, elle est réellement la personne la plus importante à mes yeux, encore maintenant. Mon coeur se guérira, elle deviendra un souvenir agréable et beau, mais cela n'enlèvera rien de ce que je ressens encore pour elle, cette affection si proche de l'amour, mais qui n'en ait plus aujourd'hui.
-"Je suis juste content... Content que tu ailles mieux..."
Même timbre que ma dernière phrase, et autant d'affection qu'à l'époque.
Des excuses, finalement j'en entends depuis qu'elle est partie. Ce discours, c'est le même que dans la bouche de Rose ou d'Abigail. Surtout de Rose. Et même si elle a peut-être raison, entendre ce timbre de voix, je sais déjà que je vais regretter la suite, que son explication va m'atteindre bien plus qu'elle ne devrait, qu'elle ne voudrait, et que face à cela, je serais impuissant.
- Je n’ai pas réfléchi…après la mort de mon père je n’étais plus moi-même tu l’avais remarqué et…je devais partir, je devais faire autre chose, prendre un….je soupir…prendre un nouveau départ…seule.
Situation compliquée, je l'imagine. Kate aimait son père, cette relation avait toujours été évidente pour n'importe qui qui la voyait. Et la mort de ce dernier avait été effectivement un coup dur. Mais comment pouvais-je comprendre ce qu'elle ressentait réellement à l'époque? Je ne pleurais pas mon père, tant il s'était montré l'opposé du sien. Ai-je dès lors échouer à la soutenir ?
- J’ai été tellement égoïste Gaby…je n’ai pas réfléchis aux conséquences de mon départ. Je n’ai pensé qu’à moi, ma petite personne, mon chagrin…Je suis réellement désolée, j’espère qu’un jour tu me pardonneras.
Katherine. L'instant d'après, je me permets de m'approcher d'elle, et me contente de la prendre dans mes bras. Comme avant ou comme une sœur, la question ne se pose même pas dans mon esprit alors que je l'enlace amicalement, ma tête se posant instinctivement sur une de ses épaules.
-"Il n'y a rien à pardonner."
Etrange demie-vérité, qui ne me ressemble pas et c'est pour ça que ma voix est peut-être si discrète, si ténue, juste pour son oreille. Pourtant, je suis sincère. Savoir me permettra d'avancer, mais surtout, je sais qu'elle va bien, je vois qu'elle va mieux. Quelqu'aient été ses raisons à l'époque, elle a maintenant réussi à faire son deuil. C'est en tout cas ainsi que je le ressens. Les difficultés que j'ai enduré ne sont pas de son fait, mais dûe à ma non réaction face à son départ.
Ce calin volé, je l'apprécie et ait presque du mal à le rompre. Parce qu'elle, elle est réellement la personne la plus importante à mes yeux, encore maintenant. Mon coeur se guérira, elle deviendra un souvenir agréable et beau, mais cela n'enlèvera rien de ce que je ressens encore pour elle, cette affection si proche de l'amour, mais qui n'en ait plus aujourd'hui.
-"Je suis juste content... Content que tu ailles mieux..."
Même timbre que ma dernière phrase, et autant d'affection qu'à l'époque.
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Mar 24 Sep 2019 - 22:12
Il faut qu'on parle
Je ne m’attendais pas à ce qu’il me prenne dans ses bras. Je suis surprise de sa réaction pourtant je ne le devrais pas, il a toujours été ainsi, gentil, bienveillant, généreux. Je reste interdite, bloquée face à ce geste, je me suis même bloqué la respiration durant quelques seconde, c’est seulement lorsque j’ai repris mon souffle que je me permets de le prendre dans mes bras à mon tour. Je cligne des paupières silencieuses. Bien entendu qu’il me pardonne…il est incapable d’en vouloir à quelqu’un pourtant je suis certaine de l’avoir fait souffrir, pourtant il ne m’en veut pas, je veux pourtant continuer avant que les larmes ne montent, avant que je ne sois incapable de parler. Me remémorer cette période est difficile, partir n’a pas été la décision la plus simple à prendre. Revenir ici n’a pas été simple, prendre la parole encore moins.
- Je…vais mieux en effet…
En quelque sorte, c’est mieux que lorsque je suis partie mais je ne suis pas extrêmement heureuse comme je l’étais il y a encore quelques semaines. Je n’aurais jamais penser ressentir une telle douleur, la perte d’un proche, le voir mourir est déchirant mais là, j’ai eu l’impression que l’on incorporait ma main dans ma poitrine et que l’on empoignait mon cœur pour le briser, c’est affreusement douloureux, encore plus lorsque je repense à lui…ces photos…Je me reprend soudain, l’heure n’est pas à penser à Rob, non, je dois être présente, entière pour lui, Gabriel. Je relève ma tête et mets fin doucement à notre accolade.
- Tu sais, quand j’ai vu mon père…perdre la vie devant mes yeux, j’ai eue l’impression d’être partie avec lui…Je n’étais plus moi-même….bref je me justifie une nouvelle fois. Et toi comment tu vas ? Tu habites ici n’est-ce pas ? Tu y travaille également ?
Le voir s’occuper de la jument m’a donné cette impression. Ou alors c’est la sienne ? Je regarde autour de moi, il y a de la place, Diamant pourrait s’y plaire ainsi que Séville, je me demande si je peux les faire déplacer ici, monter me manque et je ne peux me rendre au domaine autant de fois que je le veux. Chaque chose en son temps. Je ne suis pas là pour cela.
@Gabriel Wilson
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Mar 15 Oct 2019 - 8:36
- Je…vais mieux en effet…
Etrange. Mes yeux se plissent légèrement au timbre de sa voix. Elle ment, dans une certaine mesure, mais j'ignore laquelle et suis presque blessé de la situation. Pourtant je ne devrais pas m'en étonner. Elle a probablement continuer sa vie, quand moi je suis resté si longtemps dans le passé. Je ne peux nier que mon coeur l'aime encore, qu'en cet instant précis, j'aimerais que ces dernière années soient juste un mauvais rêve, et en même temps, je n'arrive pas à me dire que ce serait une bonne chose. La raison est simple : si c'était le cas, je souffrirais à nouveau.
- Tu sais, quand j’ai vu mon père…perdre la vie devant mes yeux, j’ai eue l’impression d’être partie avec lui…Je n’étais plus moi-même….bref je me justifie une nouvelle fois.
Je me rappelle oui, et me contente d'hocher la tête. J'aimais son père, et j'avais la prétention de penser qu'il m'acceptait comme j'étais, à la différence de sa mère qui voyait en moi le parasite à éloigner pour l'avenir de sa fille. Et cela quelques soit mes efforts pour être poli, courtois et agréable.
-Et toi comment tu vas ? Tu habites ici n’est-ce pas ? Tu y travaille également ?
-"Mieux..."
Je ne voulais pas l'inquiéter. Ni même avouer l'état dans lequel je m'étais retrouvé après son départ. D'une certaine façon, j'avais honte. Et c'était bien pour ça que rare étaient ceux réellement au courant de mon passage par la rue...
-"Pour le moment oui. Je leur donne un coup de main et ils m'éhébergent. Une solution que m'a proposé Abi..."
Pour que je ne finisse pas à nouveau à la rue. Elle ne me l'avait pas avoué, mais j'étais convaincu que c'était pour ça.
-"Comme j'avais perdu ma bourse après ton départ, je ne savais plus payer mes études et me concentrer dessus. J'ai repris cette année Hungcalf, mais ici, c'est plus facile. Le travail est lié à mes études..."
Et elle saurait facilement que j'étais plus intéressé par le coté animalier que botanique, bien que les deux domaines me plaisent.
-"Et toi ? Qu'as-tu fait ?"
Avait-elle continué ses études ? Travailler dans son domaine ? Changer ? Tant de questions. D'une personne que je connaissais par coeur, elle était devenue étrange et différente, presque secrète. Un sentiment qui ne m'allait pas à la peau me parcourait alors que ces questions et mille autres fusaient dans mon esprit.
Etrange. Mes yeux se plissent légèrement au timbre de sa voix. Elle ment, dans une certaine mesure, mais j'ignore laquelle et suis presque blessé de la situation. Pourtant je ne devrais pas m'en étonner. Elle a probablement continuer sa vie, quand moi je suis resté si longtemps dans le passé. Je ne peux nier que mon coeur l'aime encore, qu'en cet instant précis, j'aimerais que ces dernière années soient juste un mauvais rêve, et en même temps, je n'arrive pas à me dire que ce serait une bonne chose. La raison est simple : si c'était le cas, je souffrirais à nouveau.
- Tu sais, quand j’ai vu mon père…perdre la vie devant mes yeux, j’ai eue l’impression d’être partie avec lui…Je n’étais plus moi-même….bref je me justifie une nouvelle fois.
Je me rappelle oui, et me contente d'hocher la tête. J'aimais son père, et j'avais la prétention de penser qu'il m'acceptait comme j'étais, à la différence de sa mère qui voyait en moi le parasite à éloigner pour l'avenir de sa fille. Et cela quelques soit mes efforts pour être poli, courtois et agréable.
-Et toi comment tu vas ? Tu habites ici n’est-ce pas ? Tu y travaille également ?
-"Mieux..."
Je ne voulais pas l'inquiéter. Ni même avouer l'état dans lequel je m'étais retrouvé après son départ. D'une certaine façon, j'avais honte. Et c'était bien pour ça que rare étaient ceux réellement au courant de mon passage par la rue...
-"Pour le moment oui. Je leur donne un coup de main et ils m'éhébergent. Une solution que m'a proposé Abi..."
Pour que je ne finisse pas à nouveau à la rue. Elle ne me l'avait pas avoué, mais j'étais convaincu que c'était pour ça.
-"Comme j'avais perdu ma bourse après ton départ, je ne savais plus payer mes études et me concentrer dessus. J'ai repris cette année Hungcalf, mais ici, c'est plus facile. Le travail est lié à mes études..."
Et elle saurait facilement que j'étais plus intéressé par le coté animalier que botanique, bien que les deux domaines me plaisent.
-"Et toi ? Qu'as-tu fait ?"
Avait-elle continué ses études ? Travailler dans son domaine ? Changer ? Tant de questions. D'une personne que je connaissais par coeur, elle était devenue étrange et différente, presque secrète. Un sentiment qui ne m'allait pas à la peau me parcourait alors que ces questions et mille autres fusaient dans mon esprit.
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Mer 23 Oct 2019 - 8:36
Il faut qu'on parle
Il a bonne mine, je suis satisfaite et rassurée de voir qu’il va bien. Je sais que ça n’a pas été le cas après mon départ, j’en ai conscience aujourd’hui et j’ai appris des choses auxquels je n’avais pas pensé, des conséquences de mes actes, il a pris entièrement à cause d’une décision prise à la hâte, une envie égoïste de changement.
- On peut se balader un peu ? La jument peut venir, ça lui dégourdira les sabots. Sauf si nous n’avons pas le droit ?
En attendant qu’il prenne sa décision, je vais lui répondre.
- J’ai été à Seattle dans un cabinet d’archi, j’ai travaillé avec eux tout en continuant mes études à distance. Ils m’avaient contactés pour que je travaille avec eux, j’avais refusé d’abord puis… quand je suis parti, je les ai rappelés, j’ai été prise sur le champ.
J’ai eu de la chance, je ne voulais pas retourner chez moi en Cornouailles, je ne me voyais pas retourner à la maison à l’époque, je l’évitais comme la peste. Je le regarde lorsqu’il me dit être hébergé ici, j’acquiesce et accuse le coup, Abi…je suis reconnaissante qu’elle soit encore et toujours dans sa vie alors que je ne l’étais plus. Par Merlin ce que j’ai pu en faire des conneries ces dernières années…Mais je suis venue ici pour m’excuser et ça aussi en fait partie, son exclusion de l’université puis autre chose.
- Gabriel, je sais, je sais tout. Ton exclusion, ton séjour à la rue…Je n’avais pas pensé à tout ça quand j’ai pris la décision de partir, vraiment si j’avais su je…je ne serais pas partie ou j’aurais trouvé une solution pour toi, il y en avait tellement…Je suis désolée une nouvelle fois, tu as tellement souffert…par ma faute.
Je regarde l’endroit autour de nous, c’est un endroit vaste et calme qui est propice au travail je trouve, un endroit idéal pour trouver l’inspiration, chercher la sérénité, j’aime le côté paisible de cette ferme, j’imagine sans mal qu’il a dû s’y sentir bien et j’espère que c’est toujours le cas.
- Tu…tu comptes continuer à travailler ici ? Ce n’est pas trop dur avec tes études, tu arrives à tout concilier ?
Je sais pour l’avoir fait pendant presque trois ans que faire des études et travailler en même temps, même dans notre domaine, n’est pas évident.
@Gabriel Wilson
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Dim 17 Nov 2019 - 23:25
J'acquiesçais à sa proposition de se ballader, mais laisser cependant la jument où elle était. Avoir le droit et l'envie était deux choses différentes, et si nous avions le droit de nous ballader en ces lieux, l'envie de la jument n'était pas obligatoirement celle de se promener, ce que je signifais à Kate d'un simple regard, d'une simple oeillade.
Je me souvenais vaguement de cette offre de Seattle, souvenir fugace d'une époque révolue. Je m'étais toujours dit qu'elle ratait là une occasion en or, le genre d'occasion que l'on a qu'une fois dans une vie et que l'on peut ne jamais retrouver. Je m'en étais voulu à l'époque, convaincu que son refus était lié à ma personne, et sincèrement, rien que d'y repenser, je m'en voulais encore.
-"Je me rappelle."
De simples mots, ne visant absolument pas à l'interrompre et dit à mi-voix, afin de meubler un peu la conversation de mon coté, beaucoup plus à l'aise sur l'écoute que sur le dialogue en lui-même. Pourtant, la suite allait me mettre horriblement mal à l'aise :
- Gabriel, je sais, je sais tout. Ton exclusion, ton séjour à la rue…
Comment ? Je l'ignore. Mais je n'avais pas besoin de lui demander pour savoir qu'elle était sérieuse en affirmant ça. Et je détestais mentir donc, impossible de lui cacher cette vérité. Même Rose ne savait pas pourtant, tant j'avais pris soin de me cacher lors de cette période sombre de ma vie.
-...si j’avais su je…je ne serais pas partie ou j’aurais trouvé une solution pour toi, il y en avait tellement…Je suis désolée une nouvelle fois, tu as tellement souffert…par ma faute.
-"Arrêtes. "
Oubliant même la question qui suivait, ne l'ayant en réalité pas écouté, j'interrompais la Wright. Et comme pour donner de la vie à ce mot, cet ordre presque, je m'arrêtais moi-même de marcher et venait la fixer du regard.
-"Quoi qui se soit passé, tu n'y es pour rien. La merde, j'm'y suis mis dedans tout seul. "
Demi-vérité, mais vérité tout de même. Bien que si elle n'était pas partie, je doute que j'aurais connu ces difficultés, c'est a paresse et ma dépression qui m'exila à ces extrémités, et non son départ. Lorsqu'elle partit, la seule chose qu'elle brisa fut mon coeur, mes émotions. Me relever ne tenait alors qu'à moi, ce que je n'avais pas fait alors. J'aurais pu ! J'aurais pu m'accrocher, me battre, mais je ne l'avais pas fait.
-"Pardon... du coup, je me rappelle plus trop ta dernière question. C'était quoi déjà ?"
Mon ton était redescendu, laissant la place au Gabriel commun et familier qu'on pouvait me connaitre.
Je me souvenais vaguement de cette offre de Seattle, souvenir fugace d'une époque révolue. Je m'étais toujours dit qu'elle ratait là une occasion en or, le genre d'occasion que l'on a qu'une fois dans une vie et que l'on peut ne jamais retrouver. Je m'en étais voulu à l'époque, convaincu que son refus était lié à ma personne, et sincèrement, rien que d'y repenser, je m'en voulais encore.
-"Je me rappelle."
De simples mots, ne visant absolument pas à l'interrompre et dit à mi-voix, afin de meubler un peu la conversation de mon coté, beaucoup plus à l'aise sur l'écoute que sur le dialogue en lui-même. Pourtant, la suite allait me mettre horriblement mal à l'aise :
- Gabriel, je sais, je sais tout. Ton exclusion, ton séjour à la rue…
Comment ? Je l'ignore. Mais je n'avais pas besoin de lui demander pour savoir qu'elle était sérieuse en affirmant ça. Et je détestais mentir donc, impossible de lui cacher cette vérité. Même Rose ne savait pas pourtant, tant j'avais pris soin de me cacher lors de cette période sombre de ma vie.
-...si j’avais su je…je ne serais pas partie ou j’aurais trouvé une solution pour toi, il y en avait tellement…Je suis désolée une nouvelle fois, tu as tellement souffert…par ma faute.
-"Arrêtes. "
Oubliant même la question qui suivait, ne l'ayant en réalité pas écouté, j'interrompais la Wright. Et comme pour donner de la vie à ce mot, cet ordre presque, je m'arrêtais moi-même de marcher et venait la fixer du regard.
-"Quoi qui se soit passé, tu n'y es pour rien. La merde, j'm'y suis mis dedans tout seul. "
Demi-vérité, mais vérité tout de même. Bien que si elle n'était pas partie, je doute que j'aurais connu ces difficultés, c'est a paresse et ma dépression qui m'exila à ces extrémités, et non son départ. Lorsqu'elle partit, la seule chose qu'elle brisa fut mon coeur, mes émotions. Me relever ne tenait alors qu'à moi, ce que je n'avais pas fait alors. J'aurais pu ! J'aurais pu m'accrocher, me battre, mais je ne l'avais pas fait.
-"Pardon... du coup, je me rappelle plus trop ta dernière question. C'était quoi déjà ?"
Mon ton était redescendu, laissant la place au Gabriel commun et familier qu'on pouvait me connaitre.
- InvitéInvité
Re: Terminé [Flash Back] Il faut qu'on parle || Gabriel Wilson
Lun 16 Déc 2019 - 21:29
Il faut qu'on parle
Je le regarde, croise les bras et soupire. Il est vraiment d’une gentillesse infinie, c’est ce qui m’avait plus chez lui mais là, il n’est pas honnête. Voilà la raison pour laquelle je suis agacée. Tout est de ma faute, ce qui lui est arrivé a eu l’effet boule de neige, une chose que je n’avais en rien prévu. Que je ne voulais pas.
- Gabriel, toi comme moi, on sait très bien que si je n’étais pas partie…rien de tout cela ne serait arrivé. Alors je sais que l’on ne retourne pas en arrière mais aujourd’hui, je tiens vraiment à m‘excuser pour ce que j’ai pu te causer, directement et indirectement.
Soudainement agacée, pas de lui, mais de moi, de mon attitude, je reprends doucement la marche à ses côtés. Comment j’ai pu être aussi égoïste…Bref, c’est fait, c’est ainsi. Je secoue la tête tout en continuant de regarder aux alentours, c’est vaste, calme, paisible, on s’y sent vraiment bien. Pour une raison que j’ignore, cet endroit me donne envie de monter à cheval, de revoir Diamant et Séville. Je m’égare une nouvelle fois dans mes pensées et me rappel soudain qu’il n’a pas répondu à ma question.
- Je te demandais si tu comptais continuer à travailler par ici, si tu arrivais à tout concilier, étude et cet endroit, qu’est-ce que tu y fais au juste ?
Je ris doucement soudainement, me rendant compte que je suis un peu trop curieuse et que cela ne me regarde plus.
- Je pose bien trop de questions…
Mon côté protectrice envers lui qui m’a quitté lorsque j’ai décidé de partir…J’aurais pris le temps de discuter, de l’aider, de tout préparer mais il a fallu que je sois aussi impulsive et tout envoyé bouler. Mon portable vibre, c'est Pina, j'avais oublié que je devais la rejoindre pour l'aider.
- Excuse-moi, je dois rejoindre une amie...on se voit bientôt...j'espère.
Je lui souris, non contente de l'avoir revus et d'avoir pu présenter mes excuses...
@Gabriel Wilson[/quote]