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your mess is mine (darcy) (terminé)
Dim 25 Aoû 2019 - 22:31
your mess is mine. | talking like we used to do, it was always me and you. |
mood ۞ Tu reçois le dernier texto, et il te fait sourire. moi aussi je t'aime princesse T'en as besoin, aujourd'hui, beaucoup. Entre l'année scolaire qui recommence bientôt et toi, toujours aussi perdue, ça fait un monde entier qui tourne alors que tu fais du surplace, semble-t-il. Tu veux envoyer des majeurs au monde mais aussi qu'il ne t'oublie pas - t'en saisis le paradoxe, et ça t'emmerde pas mal, en fait. Quel agacement, que d'être avide à la fois d'amour et de regrets, et d'en être si douloureusement consciente. T'as l'impression que ta peau est trop petite, souvent. Ton corps, traître, qui ne bouge plus comme tu voudrais qu'il le fasse. Ou si, il bouge, mais il te fait tellement mal pour un oui ou pour un non, que t'as envie de déchirer les autres à coups de dents, parce qu'ils t'énervent et parce qu'ils réalisent pas la chance simple qu'ils ont, d'avoir un corps qui fonctionne correctement.
T-shirt de led zeppelin flottant sur un short noir révélant tes longues jambes trop pâles et ta peau constellée de taches de rousseur, tu pénètres dans l'appartement (si on peut qualifier ce taudis d'appartement), prenant garde au plafond en entrant comme Darcy te l'a signalé. Tu planes encore un peu, ta dernière dose enfilée pulsant encore dans tes veines. Tout est un peu flou - nouvelle potion, t'es pas encore tellement habituée, c'est comme marcher à travers du coton. « Coucou, va-nu-pieds », fais-tu en avisant la silhouette longiligne du géant, installé sur le canapé à moitié défoncé du salon. Tu y grimpes, posant un baiser derrière son oreille, avant de t'éloigner, faisant mine de retirer la poussière de tes vêtements peu princiers. Tu inspectes l'endroit, moue de gamine condescendante que tu réserves à tous, mais il voit au travers, et tu le sais - tu l'as toujours aimé pour ça. Sa capacité à te remettre à ta place, t'envoyer bouler avec affection tout en t'aimant comme t'es. T'ouvres le congélateur pour y trouver la glace promise, mais ton regard se pose, surpris, sur autre chose. Des ballons à gonfler. Tu attrapes le paquet, étincelle de malice dans les yeux, et tu fais signe à Darcy de venir avec toi. « Viens, on va faire des conneries ».
T-shirt de led zeppelin flottant sur un short noir révélant tes longues jambes trop pâles et ta peau constellée de taches de rousseur, tu pénètres dans l'appartement (si on peut qualifier ce taudis d'appartement), prenant garde au plafond en entrant comme Darcy te l'a signalé. Tu planes encore un peu, ta dernière dose enfilée pulsant encore dans tes veines. Tout est un peu flou - nouvelle potion, t'es pas encore tellement habituée, c'est comme marcher à travers du coton. « Coucou, va-nu-pieds », fais-tu en avisant la silhouette longiligne du géant, installé sur le canapé à moitié défoncé du salon. Tu y grimpes, posant un baiser derrière son oreille, avant de t'éloigner, faisant mine de retirer la poussière de tes vêtements peu princiers. Tu inspectes l'endroit, moue de gamine condescendante que tu réserves à tous, mais il voit au travers, et tu le sais - tu l'as toujours aimé pour ça. Sa capacité à te remettre à ta place, t'envoyer bouler avec affection tout en t'aimant comme t'es. T'ouvres le congélateur pour y trouver la glace promise, mais ton regard se pose, surpris, sur autre chose. Des ballons à gonfler. Tu attrapes le paquet, étincelle de malice dans les yeux, et tu fais signe à Darcy de venir avec toi. « Viens, on va faire des conneries ».
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Lun 26 Aoû 2019 - 11:13
your mess is mine. | I got issues, but you got 'em too, so give it all to me and i'll give mine to you |
mood ۞ Journée merdique. Darcy vit avec sa dépression depuis plus longtemps qu'il ne se souvient, et on pourrait croire que, depuis le temps, il s'y serait habitué ; mais parfois la maladie est plus forte que lui, surtout aujourd'hui, avec la rentrée qui se rapproche à grands pas. Il passe la plus grande partie de la journée au lit, les yeux fixés sur son téléphone pour se distraire sur les réseaux sociaux. Twitter, Instagram, Youtube, et rebelote. Il ne veut plus penser à rien. Le message qu'Althea lui envoie est une distraction qu'il accueille les bras ouverts. C'est toujours plus facile de gérer ses états d'âme avec elle, parce qu'elle ne cherche pas à le "guérir", elle accueille juste sa misère comme lui accueille la sienne. Darcy se lève donc, enfile un t-shirt et un jogging noirs et trouve la force en lui de se traîner jusqu'au salon, y mettant un peu d'ordre avant de s'écrouler dans le canapé pour y regarder une émission abrutissante à la télé.
Le temps s'étire jusqu'à l'arrivée d'Althea dans l'appartement ; elle a fait attention au plafond en entrant, et heureusement car le plâtre tombe en morceau. « Coucou, va-nu-pieds, » dit-elle, et il accueille le baiser qu'elle dépose sur sa peau avec un minuscule sourire en coin. « Salut princesse, » répond-il. Elle peut faire la moue autant qu'elle veut, il sait parfaitement qu'elle adore être au squat, ne serait-ce que parce qu'il y vit. Elle se dirige rapidement vers le congélateur, et Darcy était sur le point de lui demander de ramener le pot de glace au chocolat quand il entend un bruit de plastique un peu inattendu. En se retournant vers elle, il aperçoit un sachet de ballons gonflables entre ses mains. « Viens, on va faire des conneries. » Son regard passe des ballons gonflables au robinet avant de croiser celui, malicieux, de Thea, et il sait qu'ils pensent tous les deux à la même chose, complice dans leurs conneries. « Commence à remplir les ballons d'eau, j'm'occupe des bières et de la fumette. On va s'poser sur le toit et faire chier le monde, » propose-t-il avant de filer vers sa chambre. Il y récupère un paquet de tabac, et slim et de la weed, qu'il fourre dans ses poches avant de retourner à la cuisine pour prendre le pack de bières au frigo. Il aide ensuite Thea à remplir les derniers ballons. « Ready ? » demande-t-il ensuite, désignant d'un geste de la tête la fenêtre du salon, par laquelle il est facile de grimper jusqu'au toit.
Le temps s'étire jusqu'à l'arrivée d'Althea dans l'appartement ; elle a fait attention au plafond en entrant, et heureusement car le plâtre tombe en morceau. « Coucou, va-nu-pieds, » dit-elle, et il accueille le baiser qu'elle dépose sur sa peau avec un minuscule sourire en coin. « Salut princesse, » répond-il. Elle peut faire la moue autant qu'elle veut, il sait parfaitement qu'elle adore être au squat, ne serait-ce que parce qu'il y vit. Elle se dirige rapidement vers le congélateur, et Darcy était sur le point de lui demander de ramener le pot de glace au chocolat quand il entend un bruit de plastique un peu inattendu. En se retournant vers elle, il aperçoit un sachet de ballons gonflables entre ses mains. « Viens, on va faire des conneries. » Son regard passe des ballons gonflables au robinet avant de croiser celui, malicieux, de Thea, et il sait qu'ils pensent tous les deux à la même chose, complice dans leurs conneries. « Commence à remplir les ballons d'eau, j'm'occupe des bières et de la fumette. On va s'poser sur le toit et faire chier le monde, » propose-t-il avant de filer vers sa chambre. Il y récupère un paquet de tabac, et slim et de la weed, qu'il fourre dans ses poches avant de retourner à la cuisine pour prendre le pack de bières au frigo. Il aide ensuite Thea à remplir les derniers ballons. « Ready ? » demande-t-il ensuite, désignant d'un geste de la tête la fenêtre du salon, par laquelle il est facile de grimper jusqu'au toit.
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Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Sam 31 Aoû 2019 - 19:51
your mess is mine. | talking like we used to do, it was always me and you. |
mood ۞ Entre vous, le mépris s'est marié à la camaraderie pour produire un amour adolescent, le premier - celui qui restera toujours un peu (pas mal). Premier à avoir découvert ton corps qui te gêne toujours autant, jambes trop maigres, peau trop pâle, yeux trop grands. T'es à la fois trop et pas assez, mais t'as été juste assez pour lui, et même si l'amour s'est refondu en amitié, il y a entre vous une tendresse tangible, celle des adolescents amoureux devenus amis adultes. Le réconfort des draps, parfois, mais généralement, celui de la présence de l'autre. Parce que vous vous faites pas chier avec les faux semblants, parce que vous partagez le mal être comme un vieil ami et pas comme un mauvais secret qu'on cache sous le tapis pour faire semblant que tout va bien. Failles assumées depuis longtemps. Tu l'attires, tu le cherches, tu lui dis que vous allez faire des conneries - as-tu même besoin de préciser? Vous en faites tout le temps, de toute façon.
« Commence à remplir les ballons d'eau, j'm'occupe des bières et de la fumette. On va s'poser sur le toit et faire chier le monde ». Et tu souris alors même qu'il n'est plus là, criant dans son sillage - « Oublie pas la réglisse! », réclames-tu, dent sucrée boudeuse. Tu le suis, corps sortant par la fenêtre, tes doigts s'accrochant aux barreaux de l'escalier de secours menant au toit, et tu t'installes avec lui, les pieds dans le vide, bières à vos côtés. Tu lui piques sa mari pour rouler un joint, les doigts experts roulant le pétard, habitués. Tu les roulerais les yeux fermés, t'as l'habitude. « Les gens sont particulièrement stupides aujourd'hui, mon cœur », prononces-tu finalement, langue traînant le long du papier pour sceller le pétard. « On va les emmerder un peu ». Étincelle, coup de briquet, et tu l'allumes, en tirant une longue bouffée, yeux fermés, sourire en coin. Pétard coincé entre deux dents, aguamenti informulé, et un ballon gonflé d'eau. T'es courtoise par contre, tu lui tends le premier ballon. « À toi l'honneur, darling ».
« Commence à remplir les ballons d'eau, j'm'occupe des bières et de la fumette. On va s'poser sur le toit et faire chier le monde ». Et tu souris alors même qu'il n'est plus là, criant dans son sillage - « Oublie pas la réglisse! », réclames-tu, dent sucrée boudeuse. Tu le suis, corps sortant par la fenêtre, tes doigts s'accrochant aux barreaux de l'escalier de secours menant au toit, et tu t'installes avec lui, les pieds dans le vide, bières à vos côtés. Tu lui piques sa mari pour rouler un joint, les doigts experts roulant le pétard, habitués. Tu les roulerais les yeux fermés, t'as l'habitude. « Les gens sont particulièrement stupides aujourd'hui, mon cœur », prononces-tu finalement, langue traînant le long du papier pour sceller le pétard. « On va les emmerder un peu ». Étincelle, coup de briquet, et tu l'allumes, en tirant une longue bouffée, yeux fermés, sourire en coin. Pétard coincé entre deux dents, aguamenti informulé, et un ballon gonflé d'eau. T'es courtoise par contre, tu lui tends le premier ballon. « À toi l'honneur, darling ».
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Lun 7 Oct 2019 - 10:48
your mess is mine. | I got issues, but you got 'em too, so give it all to me and i'll give mine to you |
mood ۞ Un vif « Oublie pas la réglisse! » le suit tandis qu'il se dirige vers sa chambre pour y récupérer quelques affaires ; il lève les yeux au ciel, geste plus affectueux qu'exaspéré face au goût de la demoiselle pour cette sucrerie que Darcy, lui, trouve absolument ignoble. Ca ne l'empêche pas d'en acheter régulièrement, afin que ses stocks soient pourvus pour les éventuelles crises existentielles que la demoiselle vient faire chez lui. Les deux passent par la fenêtre pour rejoindre l'escalier de secours le long du vieil immeuble ; une fois dessus, ils montent jusqu'au toit, avant de s'asseoir au bord, les pieds balançant dans le vide. Prise de risque anxiogène pour certains, mais pas pour eux. Machinal, ils se mettent silencieusement à rouler un joint chacun. Une slim, un petit bout de vieille fiche de révision pour le tonc, une bonne dose d'herbe pour flotter, et on roule. En un rien de temps, il glisse sa langue sur le papier pour coller la feuille, et tasse le contenu grâce à l’embout de son lacet. « Les gens sont particulièrement stupides aujourd'hui, mon cœur. » Vrai. Il hoche la tête à ses mots - les gens sont cons la plupart du temps. La stupidité, une des choses qui horripile le plus Darcy, que ce soit de la part des autres ou de lui-même ; mais le pire, c'est les gens cons qui ne se rendent pas compte qu'ils sont cons. Ugh. « On va les emmerder un peu. » Allumant son joint d'un coup de baguette, il inspire profondément et expire un long soupire de fumée. « Parfait, » dit-il finalement, sa voix grave rendu roque par le silence.
Théa lui offre l'honneur du premier ballon, qu'elle lui tend, déjà rempli d'eau et au bord de l'explosion. Darcy s'en empare, avant d'observer quelques secondes les passants qui s'agissent quelques mètres plus bas. Il en voit un, un type aux airs un peu trop pédants, le nez en l'air fièrement, dans ses jolies robes de sorciers bien chères ; ça l'énerve. « Lui, » dit-il simplement. « Il a l'air de bonne humeur. » Et sur ses paroles, il vise dans la direction de ce type et lance le ballon d'eau sans aucune compassion. Le projectile lui atterri dans le dos ; Darcy laisse s'échapper un bref rire satisfait en regardant le pauvre gars se secouer, confus, puis regarder de tous les côtés avant de leur lancer un regard mauvais ; il suffit que Darcy lui offre son Froncement de Sourcil n°11, aussi surnommé "le regard de bulldog", pour qu'il s'en aille sans rien dire. « Il avait bien besoin de redescendre un peu. » Il tire sur son joint (très mauvais, ça, pour sa dépression, mais tant pis) avant de gonfler d'un coup de baguette le prochain ballon. « Une raison particulière de te venger du monde, sweetheart ? »
Théa lui offre l'honneur du premier ballon, qu'elle lui tend, déjà rempli d'eau et au bord de l'explosion. Darcy s'en empare, avant d'observer quelques secondes les passants qui s'agissent quelques mètres plus bas. Il en voit un, un type aux airs un peu trop pédants, le nez en l'air fièrement, dans ses jolies robes de sorciers bien chères ; ça l'énerve. « Lui, » dit-il simplement. « Il a l'air de bonne humeur. » Et sur ses paroles, il vise dans la direction de ce type et lance le ballon d'eau sans aucune compassion. Le projectile lui atterri dans le dos ; Darcy laisse s'échapper un bref rire satisfait en regardant le pauvre gars se secouer, confus, puis regarder de tous les côtés avant de leur lancer un regard mauvais ; il suffit que Darcy lui offre son Froncement de Sourcil n°11, aussi surnommé "le regard de bulldog", pour qu'il s'en aille sans rien dire. « Il avait bien besoin de redescendre un peu. » Il tire sur son joint (très mauvais, ça, pour sa dépression, mais tant pis) avant de gonfler d'un coup de baguette le prochain ballon. « Une raison particulière de te venger du monde, sweetheart ? »
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Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Lun 7 Oct 2019 - 21:26
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mood ۞ Il y a un confort dans la proximité que vous partagez, honnêteté teintée de la connaissance de l'autre. Glissant un regard tendre à son endroit, observant ses traits fins du coin de l'oeil, tu suis son geste des yeux. « Lui. Il a l'air de bonne humeur. ». Tu le regardes, le bonhomme, hochant la tête. « Trop », approuves-tu, lâchant un sifflement appréciateur en voyant le projectile atteindre sa cible, mêlant ton rire au sien. Il y a une satisfaction simple à emmerder les gens quand on se sait presque hors d'atteinte (en espérant que vous ne vous vous preniez pas un sort en guise de représailles en pleine gueule). « Il avait bien besoin de redescendre un peu ». Tu lèves le nez en l'air en bonne aristocrate, imitation plus réelle encore que l'expression arborée par votre première victime, et tu renifles du haut de ta meilleure expression dedaigneuse. « Misery loves company », profères-tu avec fatalité, laissant tomber tes cendres dans le vide avant de poser la tête sur le haut du bras de Darcy - vu sa taille de géant, impensable d'atteindre son épaule, même assise. « Une raison particulière de te venger du monde, sweetheart ? » Sans le regarder, tu prends le ballon que ton ami te tend, tes prunelles de pluie n"osant initialement pas croiser les siennes.
Tu soupires, à mi-chemin entre l'honnêteté et le dépit simple. Vous pouvez tout vous dire, tu le sais bien, mais il y a là une distance entre vous, car malgré le spleen, malgré l'existence qui fracture et fragmente, Darcy a un avenir certain devant lui - ton cas est bien moins certain. Il y a des jours où tu peux te montrer simplement capricieuse, boudeuse, en mode princesse se la jouant distante et énigmatique, mais aujourd'hui tu grimpes mentalement aux rideaux, t'as envie de hurler ta rancœur au monde et de leur envoyer un majeur à tous, autant qu'ils sont. Alors tu inspires, fumée acre se frayant un chemin dans ton système respiratoire - le foutre en l'air autant que ta saloperie de système nerveux qui se bat contre toi depuis un an, la chair à vif, ta prison de chair maudite qui te rappelle constamment tes échecs. Tu fermes les yeux alors que la dose se fraie un chemin dans ton système. « Rien », affirmes-tu, air entêté, avant d'aviser le regard que Darcy te décerne. Tu penches la tête vers le sol, air impérial se décomposant en une gueule d'enfant fautive, et tu murmures « ... tout ». La vérité, c'est que tout te fait chier, et t'as tellement souvent l'impression que ta peau est trop petite pour toi, tes rêves brisés et tes ambitions. « L'école recommence bientôt », finis-tu par lâcher - ça veut tout dire. Les cours qui ne veulent rien dire pour toi, le cursus suivi par dépit. Loin d'être une étudiante modèle, tu vivotes, profitant de tes origines moldues dans deux des quatre cours suivis. Et si l'histoire peut parfois piquer ton intérêt, tu te lasses rapidement des autres et même les sources perdent leur charme. « et rien ne change ». Plus ça change, plus c'est pareil - et ça te déprime, et ça te met en rage. T'aurais des tendances plus violentes que tu te lancerais probablement dans les sports de combat - si seulement ta carcasse ne te trahissait pas constamment. Tu vois une fille, en bas - elle sourit, elle a l'air de passer une trop belle journée. Tu lui balances ton ballon, un saleté bien senti entre les dents.
Tu soupires, à mi-chemin entre l'honnêteté et le dépit simple. Vous pouvez tout vous dire, tu le sais bien, mais il y a là une distance entre vous, car malgré le spleen, malgré l'existence qui fracture et fragmente, Darcy a un avenir certain devant lui - ton cas est bien moins certain. Il y a des jours où tu peux te montrer simplement capricieuse, boudeuse, en mode princesse se la jouant distante et énigmatique, mais aujourd'hui tu grimpes mentalement aux rideaux, t'as envie de hurler ta rancœur au monde et de leur envoyer un majeur à tous, autant qu'ils sont. Alors tu inspires, fumée acre se frayant un chemin dans ton système respiratoire - le foutre en l'air autant que ta saloperie de système nerveux qui se bat contre toi depuis un an, la chair à vif, ta prison de chair maudite qui te rappelle constamment tes échecs. Tu fermes les yeux alors que la dose se fraie un chemin dans ton système. « Rien », affirmes-tu, air entêté, avant d'aviser le regard que Darcy te décerne. Tu penches la tête vers le sol, air impérial se décomposant en une gueule d'enfant fautive, et tu murmures « ... tout ». La vérité, c'est que tout te fait chier, et t'as tellement souvent l'impression que ta peau est trop petite pour toi, tes rêves brisés et tes ambitions. « L'école recommence bientôt », finis-tu par lâcher - ça veut tout dire. Les cours qui ne veulent rien dire pour toi, le cursus suivi par dépit. Loin d'être une étudiante modèle, tu vivotes, profitant de tes origines moldues dans deux des quatre cours suivis. Et si l'histoire peut parfois piquer ton intérêt, tu te lasses rapidement des autres et même les sources perdent leur charme. « et rien ne change ». Plus ça change, plus c'est pareil - et ça te déprime, et ça te met en rage. T'aurais des tendances plus violentes que tu te lancerais probablement dans les sports de combat - si seulement ta carcasse ne te trahissait pas constamment. Tu vois une fille, en bas - elle sourit, elle a l'air de passer une trop belle journée. Tu lui balances ton ballon, un saleté bien senti entre les dents.
BY CΔLΙGULΔ ☾
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Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Ven 18 Oct 2019 - 11:45
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mood ۞ Darcy la voit tenter de faire comme si de rien n'était, il la voit s'enfoncer dans une zone distante ou Darcy ne peut pas vraiment l'atteindre. Ils sont parfois similaires, tous les deux, et ils se connaissent par coeur ; ils partagent une santé mentale défaillante et des doutes quant à leur avenir. Mais il sait que Théa préfère parfois se distancer de lui, ou du moins brièvement essayer ; elle finit toujours par revenir à lui et lâcher le morceau. Cette fois-ci n'échappe pas à la règle : elle dénie avoir le moindre problème, entêtée comme toujours. Darcy se contente de hausser un sourcil dubitatif, l'air de dire "te fous pas de ma gueule", et bien vite elle cède. « ... tout, » lâche-t-elle finalement, et Darcy hoche de la tête, d'une part satisfait par son honnêteté et d'autre part compréhensif de son ressenti. Parfois (souvent) rien ne va, c'est aussi simple que cela. Aujourd'hui, Darcy lui-même ressent une vaste indifférence et une grande lassitude pour la vie en général. Il tire une latte sur son joint, gardant la fumée dans ses poumons quelques instants avant d'expirer doucement. Le THC commence déjà à lui monter à la tête. « L'école recommence bientôt, » fait-elle simplement remarquer, et Darcy pousse un pur soupir de désespoir. « Ugh, m'en parle même pas, » grommelle-t-il. Retourner en cours, ça veut dire devoir reprendre son cursus de Médicomagie même s'il sait pertinemment que ce n'est pas ce qu'il veut faire de sa vie ; ça veut dire que ses doutes sur son destin vont reprendre, et il a horreur de ça. La rentrée est une véritable source d'angoisse : il n'a absolument aucune envie de retourner à Hungcalf, cette année. « Et rien ne change, » conclut finalement Althéa, résumant à merveille le ressenti du réunionnais, avant de jeter un ballon sur une fille en bas, crachant un "saleté" bien senti. Darcy applaudit ironiquement le lancé comme s'il s'agissait d'une performance sportive.
Rien ne change. Mêmes galères financières, même ennui quotidien, même problèmes mentaux, mêmes études chiantes, rien ne change. Et Darcy lui-même ne sait pas comment y changer quoi que ce soit. Il ne sait tout simplement pas par où commencer. Trop de choses l'ont déçu, et aujourd'hui il a l'impression de ne plus avoir envie de rien. « Y a tellement de trucs à changer que j'sais pas par où commencer, » dit-il dans l'un de ses rares moments d'éloquence. Ils ont besoin de parler, de se vider, tous les deux. « Et puis non, j'peux rien faire. J'peux juste attendre. » L'attente, c'est ça le pire. On se dit que les choses s'arrangeront d'elles-même avec le temps, et on s'attend à ce que le bonheur nous tombe sur le coin du nez comme un joli cadeau de Noël bien emballé ; mais non. Rien ne change. Et comment travailler pour atteindre ce bonheur, quand on est chimiquement incapable de le ressentir ? Foutue maladie, foutue chimie du cerveau qui l'empêche d'être heureux, d'agir, de mener sa vie comme il l'entend. En un coup de baguette, un ballon se remplit d'eau et va s'écraser sur une femme en tenue de médicomage, dans la rue. La pauvre, il n'y est pas allé de main morte sur celui-là. « Putain, ça craint. J'suis un vieux mec blasé par la vie avant l'heure. »
Rien ne change. Mêmes galères financières, même ennui quotidien, même problèmes mentaux, mêmes études chiantes, rien ne change. Et Darcy lui-même ne sait pas comment y changer quoi que ce soit. Il ne sait tout simplement pas par où commencer. Trop de choses l'ont déçu, et aujourd'hui il a l'impression de ne plus avoir envie de rien. « Y a tellement de trucs à changer que j'sais pas par où commencer, » dit-il dans l'un de ses rares moments d'éloquence. Ils ont besoin de parler, de se vider, tous les deux. « Et puis non, j'peux rien faire. J'peux juste attendre. » L'attente, c'est ça le pire. On se dit que les choses s'arrangeront d'elles-même avec le temps, et on s'attend à ce que le bonheur nous tombe sur le coin du nez comme un joli cadeau de Noël bien emballé ; mais non. Rien ne change. Et comment travailler pour atteindre ce bonheur, quand on est chimiquement incapable de le ressentir ? Foutue maladie, foutue chimie du cerveau qui l'empêche d'être heureux, d'agir, de mener sa vie comme il l'entend. En un coup de baguette, un ballon se remplit d'eau et va s'écraser sur une femme en tenue de médicomage, dans la rue. La pauvre, il n'y est pas allé de main morte sur celui-là. « Putain, ça craint. J'suis un vieux mec blasé par la vie avant l'heure. »
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Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Dim 20 Oct 2019 - 19:42
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mood ۞ L'aveu, presque murmuré. « L'école recommence bientôt ». Tu le lâches comme on laisserait tomber une bombe. « Ugh, m'en parle même pas ». Le grognement équivoque. Vous vous comprenez (trop). « Et rien ne change », finis-tu par compléter, avant de balancer un nouveau projectile. « Y a tellement de trucs à changer que j'sais pas par où commencer. Et puis non, j'peux rien faire. J'peux juste attendre ». L'attente, ta pire ennemie. Le temps est contre toi : ton mal n'ira pas en s'améliorant, et tu as la désagréable impression que le sablier s'écoule sans que tu en prennes véritablement conscience. Des semaines? Des mois? Jamais? Le spectre de la paralysie te hante - la douleur, tu peux composer avec. « Avec moi », complètes-tu d'un ton possessif. Darcy sera toujours à toi, et toi, à lui - âmes qui se sont trouvées avant l'heure, avant d'être mûres. On aurait pu croire que vous regretteriez de ne pas vous être rencontrés plus tard, car il y a une fracture du cœur, de l'âme, attirante chez l'autre. Ces signaux qu'on décèle chez ceux qui partagent nos pas, traces délébiles n'attendant que d'être effacées à coup d'amour (et d'emmerdes). Ton regard gris tempête se porte sur la silhouette vert bouteille à la chevelure de flamme, plus bas, qui se prend le projectile en pleine tête, et tu ris - sans être heureux, ton rire a la tranquillité du spleen partagé. « Putain, ça craint. J'suis un vieux mec blasé par la vie avant l'heure ». Tu lui jettes un regard en coin - la pluie de tes iris se mêlant à l'ébène des siens.
« Tu t'enfuis pas, toi, au moins », murmures-tu, pensive. Tirant sur ton joint, tu hausses les épaules, regrettant presque ce que tu viens de dire - t'as ouvert la porte, d'Arenberg. Et même si tu sais que le futur médicomage ne refuserait jamais que tu la fermes, une part de toi a besoin de la garder béante, et de la franchir. Parler de l'autre pour la première fois à quelqu'un, parce que ses textos t'ont foutue en l'air, et que t'as encore le nœud à l'estomac d'y penser. Ça se compare si peu - comment peux-tu l'appeler l'autre alors qu'il n'y a jamais rien eu entre vous? Il n'y a eu que Darcy - premier amour, le seul que tu aies connu, qui t'ait véritablement connue. Le confort de la proximité des âmes et du mal être. Sans dire mot, tu tires ton téléphone de ta poche, et tu accèdes à ses textos, que tu montres au Réunnionais. Pour une rare fois, ton regard se défile, et tu n'oses pas le regarder. Parce que c'est bizarre, d'en parler avec lui - alors que vous vous réfugiez parfois dans les bras de l'autre. Mais le sorcier est ta moitié, en quelque sorte, et t'as besoin d'en parler. « Il y avait un danseur, quand j'étais à New York », commences-tu faiblement, te mordant une lèvre en cherchant tes mots. « Un moldu ». Comme si ça expliquait tout - mais depuis le temps, Darcy sait lire entre tes lignes. « On était .. pas proches, enfin .. c'est compliqué. C'était un moldu. Enfin c'est encore un moldu ». Chef d'oeuvre d'éloquence, tu trébuches sur tes mots, tu te trompes, tu ne sais plus quoi dire pour expliquer ce rien qui était tout, en fait. « C'était mon partenaire, et je ne lui ai pas dit, quand je suis partie », lâches-tu enfin. « Trop compliqué ». Mon cul, Althea - t'as simplement été lâche, et tu cherches l'absolution.
« Tu t'enfuis pas, toi, au moins », murmures-tu, pensive. Tirant sur ton joint, tu hausses les épaules, regrettant presque ce que tu viens de dire - t'as ouvert la porte, d'Arenberg. Et même si tu sais que le futur médicomage ne refuserait jamais que tu la fermes, une part de toi a besoin de la garder béante, et de la franchir. Parler de l'autre pour la première fois à quelqu'un, parce que ses textos t'ont foutue en l'air, et que t'as encore le nœud à l'estomac d'y penser. Ça se compare si peu - comment peux-tu l'appeler l'autre alors qu'il n'y a jamais rien eu entre vous? Il n'y a eu que Darcy - premier amour, le seul que tu aies connu, qui t'ait véritablement connue. Le confort de la proximité des âmes et du mal être. Sans dire mot, tu tires ton téléphone de ta poche, et tu accèdes à ses textos, que tu montres au Réunnionais. Pour une rare fois, ton regard se défile, et tu n'oses pas le regarder. Parce que c'est bizarre, d'en parler avec lui - alors que vous vous réfugiez parfois dans les bras de l'autre. Mais le sorcier est ta moitié, en quelque sorte, et t'as besoin d'en parler. « Il y avait un danseur, quand j'étais à New York », commences-tu faiblement, te mordant une lèvre en cherchant tes mots. « Un moldu ». Comme si ça expliquait tout - mais depuis le temps, Darcy sait lire entre tes lignes. « On était .. pas proches, enfin .. c'est compliqué. C'était un moldu. Enfin c'est encore un moldu ». Chef d'oeuvre d'éloquence, tu trébuches sur tes mots, tu te trompes, tu ne sais plus quoi dire pour expliquer ce rien qui était tout, en fait. « C'était mon partenaire, et je ne lui ai pas dit, quand je suis partie », lâches-tu enfin. « Trop compliqué ». Mon cul, Althea - t'as simplement été lâche, et tu cherches l'absolution.
BY CΔLΙGULΔ ☾
- textos:
- Hey
Remelebr me ??Yes I do
Shi t I just ansenr to my onw quesitin lol
Anawya
I thnik I jsut saw yuo
That's nust lamo why are yuo in scotladn ?Fukc
Forget tihs im bumb
- InvitéInvité
Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Lun 21 Oct 2019 - 16:42
your mess is mine. | I got issues, but you got 'em too, so give it all to me and i'll give mine to you |
mood ۞ Attendre, toujours. Attendre quoi, exactement ? Rien. Il attend quelque chose qui ne viendra jamais. Attendre un futur incertain, attendre une montée d'inspiration soudaine, attendre le courage d'avancer. « Avec moi, » ajoute Althea, possessivité dans la voix qui fait s'étirer les lèvres de Darcy en l'un de ses rares sourires. Oui, avec elle. Il a la chance de l'avoir à ses côtés, toujours, depuis Beauxbâtons. Si leur relation a connu des débuts un peu bancals, elle est rapidement devenue sa personne préférée. Althea passe avant tout, c'est un fait établi pour lui. « Avec toi. J'y arriverais pas sans toi. » rares aveux qu'il a besoin de dire maintenant, quand la défonce l'atteint lentement mais sûrement, quand il est à fleur de peau. Avec elle, il peut se permettre ce genre de faiblesse. La présence d'Althea est toujours primordiale à ses yeux, même si leur relation n'est plus ce qu'elle était avant.
Remarque désabusée et auto-dérisoire que Darcy lâche, las. Las du quotidien, du métro boulot dodo, las d'une existence usée et sans but. « Tu t'enfuis pas, toi, au moins, » murmure Althea. Darcy lâche un bref éclat de rire. Bien sûr que si, il fuit. Il n'affronte pas ses propres envies, incapable de vivre pour lui-même. Il vit comme un robot, une poupée qui vit au dépend de la volonté de ses parents. Il perd l'inspiration, l'envie, petit à petit, et il ne fait rien pour contrer cela. Il se cache. Il ignore le problème. « Je fuis tout le temps, Thea. » ses façons à lui de fuir sont peut-être plus discrètes, mais elles sont là. Cependant, la demoiselle semble avoir besoin de se livrer. « Il y avait un danseur, quand j'étais à New York. » elle hésite, nerveuse. Darcy reste silencieux, le regard posé sur la ville sous leurs pieds. « Un moldu. » il hoche la tête. Dans leur cas, il est facile de s'attacher au monde des moldus, mais ça peut compliquer les choses. « On était .. pas proches, enfin .. c'est compliqué. C'était un moldu. Enfin c'est encore un moldu.» Elle s'emmêle un peu, mais il reste là, à l'écouter, lui donnant le temps dont elle a besoin. « C'était mon partenaire, et je ne lui ai pas dit, quand je suis partie. » Darcy entend les non-dits sans soucis. Elle a eu peur, elle n'a pas su comment dire les choses, et elle n'a rien dit. Les mots manquent parfois, et s'en aller silencieusement semble être la seule option qu'on est capable de choisir. « J'comprends. » pas entièrement ; il n'est pas à la place d'Althea. Mais il comprend pourquoi les mots sont restés bloqués. « Thea. Si tu pouvais… Tu le recontacterais ? » il est curieux de savoir à quel point elle s'est attachée à ce garçon. « En tout cas… Tu devrais pas t'en vouloir. C'est dur, je sais. » surtout quand on est plus habitué à garder ses problèmes pour soi qu'à les partager.
Remarque désabusée et auto-dérisoire que Darcy lâche, las. Las du quotidien, du métro boulot dodo, las d'une existence usée et sans but. « Tu t'enfuis pas, toi, au moins, » murmure Althea. Darcy lâche un bref éclat de rire. Bien sûr que si, il fuit. Il n'affronte pas ses propres envies, incapable de vivre pour lui-même. Il vit comme un robot, une poupée qui vit au dépend de la volonté de ses parents. Il perd l'inspiration, l'envie, petit à petit, et il ne fait rien pour contrer cela. Il se cache. Il ignore le problème. « Je fuis tout le temps, Thea. » ses façons à lui de fuir sont peut-être plus discrètes, mais elles sont là. Cependant, la demoiselle semble avoir besoin de se livrer. « Il y avait un danseur, quand j'étais à New York. » elle hésite, nerveuse. Darcy reste silencieux, le regard posé sur la ville sous leurs pieds. « Un moldu. » il hoche la tête. Dans leur cas, il est facile de s'attacher au monde des moldus, mais ça peut compliquer les choses. « On était .. pas proches, enfin .. c'est compliqué. C'était un moldu. Enfin c'est encore un moldu.» Elle s'emmêle un peu, mais il reste là, à l'écouter, lui donnant le temps dont elle a besoin. « C'était mon partenaire, et je ne lui ai pas dit, quand je suis partie. » Darcy entend les non-dits sans soucis. Elle a eu peur, elle n'a pas su comment dire les choses, et elle n'a rien dit. Les mots manquent parfois, et s'en aller silencieusement semble être la seule option qu'on est capable de choisir. « J'comprends. » pas entièrement ; il n'est pas à la place d'Althea. Mais il comprend pourquoi les mots sont restés bloqués. « Thea. Si tu pouvais… Tu le recontacterais ? » il est curieux de savoir à quel point elle s'est attachée à ce garçon. « En tout cas… Tu devrais pas t'en vouloir. C'est dur, je sais. » surtout quand on est plus habitué à garder ses problèmes pour soi qu'à les partager.
- InvitéInvité
Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Ven 25 Oct 2019 - 0:23
your mess is mine. | talking like we used to do, it was always me and you. |
mood ۞ La fuite. L'ironie détrempant la voix de Darcy te fait sourire, la tête toujours appuyée contre son bras. Le médicomage en herbe avait raison - les moyens différaient, mais vous vous laissez tous deux couler comme de l'eau sur du papier. Insaisissables, évanescents - ne vous évanouirez-vous pas un jour, perdus dans l'éther? Poussières d'étoiles devenues supernovas sur le vent. Requiem stellaire, vos atomes se mêleront à ceux de l'autre lors d'une vie prochaine. Oblivion. Parce qu'il est à toi, et toi à lui, capricieuse gamine possessive. Enfant unique, t'as jamais appris à partager, mais pourtant, tu demandes d'une petite voix qui ne s'assume pas à être négociée, toi, partagée. La voix incertaine des mots à choisir, parce que tu n'en as jamais parlé à âme qui vive - même pas à lui. Volutes de doutes accrochées aux iris de pluie, tu fixes l'horizon, tirant une bouffée de ton joint. Terminaisons nerveuses rebelles se calmant un peu - on s'habitue à tout, même la douleur constante d'une carcasse qui ne fait que nous trahir. Fragmentée, c'est ce que tu es, des morceaux qui ne tiennent qu'à coups de sarcasme et de mauvaise volonté. Désir obstiné de survivre et d'envoyer un doigt d'honneur au monde entier. Rouge jusque dans l'âme, même si plus d'un s'est étonné de ton affectation à la maison du lion - semblerait que tu sois assez venimeuse pour les serpents. Qu'est-ce que t'en as à faire, après.
« J'comprends ». C'est tout ce que tu avais besoin d'entendre, sans en avoir conscience, les neurones planant dans l'univers multicolore et indolore ne pouvant désormais que rarement être crues au pied de la lettre. Tu ne dis rien - ça te suffit. « Thea. Si tu pouvais… Tu le recontacterais ? En tout cas… Tu devrais pas t'en vouloir. C'est dur, je sais ». Tu ris, lui mettant à nouveau ton portable sous le nez. « La terre appelle Darcy, calme ton planage je t'avais montré les textos », lui dis-tu d'une voix qui traine, attrapant son menton de tes doigts délicats pour le tourner vers l'écran lumineux. Ta feinte affreuse - après tout ce temps, recevoir ces textos de ton ancien partenaire clairement la tête au fond d'une bouteille. T'as fait quatre tentatives d'écriture avant d'abandonner lâchement, envoyant valser tes regrets, te contentant d'un who is this? Pincement au cœur. Pieux mensonges cachant les vérités que tu n'aurais jamais su lui dire - I left because my skin feels like constantly carrying burning coals under it, and if I can't dance like I used to then I won't dance at all. Secret disposé sous le sceau d'Asclépios, ta prison de chair que tu traînes avec toi sans mot dire - crachant tout ton fiel pour un oui ou pour un non, mais ne jamais te plaindre que tu souffres. Et pourtant, t'as mal à en crever. « Faudrait que je lui dise, pour mes jambes ». Le ton prudent, qui murmure presque - doux euphémisme pour parler de ta chair en feu. Tu dis qu'il s'agit de tes jambes, mais c'est tout ton être qui s'embrase. « et je suis pas un cas de charité », profères-tu plus fort, ton obstiné duquel l'orgueil ne disparaîtra jamais entièrement. Le défiant de dire le contraire, même si tu sais qu'il te comprend (si bien).
« J'comprends ». C'est tout ce que tu avais besoin d'entendre, sans en avoir conscience, les neurones planant dans l'univers multicolore et indolore ne pouvant désormais que rarement être crues au pied de la lettre. Tu ne dis rien - ça te suffit. « Thea. Si tu pouvais… Tu le recontacterais ? En tout cas… Tu devrais pas t'en vouloir. C'est dur, je sais ». Tu ris, lui mettant à nouveau ton portable sous le nez. « La terre appelle Darcy, calme ton planage je t'avais montré les textos », lui dis-tu d'une voix qui traine, attrapant son menton de tes doigts délicats pour le tourner vers l'écran lumineux. Ta feinte affreuse - après tout ce temps, recevoir ces textos de ton ancien partenaire clairement la tête au fond d'une bouteille. T'as fait quatre tentatives d'écriture avant d'abandonner lâchement, envoyant valser tes regrets, te contentant d'un who is this? Pincement au cœur. Pieux mensonges cachant les vérités que tu n'aurais jamais su lui dire - I left because my skin feels like constantly carrying burning coals under it, and if I can't dance like I used to then I won't dance at all. Secret disposé sous le sceau d'Asclépios, ta prison de chair que tu traînes avec toi sans mot dire - crachant tout ton fiel pour un oui ou pour un non, mais ne jamais te plaindre que tu souffres. Et pourtant, t'as mal à en crever. « Faudrait que je lui dise, pour mes jambes ». Le ton prudent, qui murmure presque - doux euphémisme pour parler de ta chair en feu. Tu dis qu'il s'agit de tes jambes, mais c'est tout ton être qui s'embrase. « et je suis pas un cas de charité », profères-tu plus fort, ton obstiné duquel l'orgueil ne disparaîtra jamais entièrement. Le défiant de dire le contraire, même si tu sais qu'il te comprend (si bien).
BY CΔLΙGULΔ ☾
- InvitéInvité
Re: your mess is mine (darcy) (terminé)
Dim 27 Oct 2019 - 23:43
your mess is mine. | I got issues, but you got 'em too, so give it all to me and i'll give mine to you |
mood ۞ Fumée qui lui monte à la tête plus vite que d'habitude ; ça fait longtemps qu'il n'a pas fumé un joint aussi chargé que celui-ci. Il se perd, comme toujours ; perdu dans les limbes de la fuite, de l'oubli, de la flemme aussi. Paresse sinueuse qui fait soudainement son apparition dans sa vie, toujours au mauvais moment ; manque de sentiment, léthargie, apathie. Dormir éveillé, presque. Il se sent un peu comme un zombie, parfois ; avançant dans la vie, déjà à moitié mort. Est-ce vraiment une vie ? Avancer dans l'obscurité sans jamais savoir où on va, ni ou on veut aller ? Perdu dans ces réflexions toujours plus morbide sur l'inutilité de la vie et le manque de but et de sens à l'existence humaine, il en oublie presque les messages qu'Althea lui montre. Il lève les yeux au ciel pour lui-même ; elle l'évite, elle a peur, évidemment que pour l'instant elle ne veut pas le revoir ; elle ne s'en sent peut-être pas capable, même si elle est forte, bien plus forte que ça. Les doutes sont difficiles à surmonter. Quelque part, Darcy a une sorte de possessivité envers sa princesse qui fait naître une satisfaction un peu malsaine de voir qu'elle se détourne de ce mystérieux moldu. D'un autre côté, il ne souhaite que le bonheur de son amie, et si pour cela il faut la convaincre de dire la vérité à ce type, eh bien dans ce cas il le fera. Ou plutôt il tentera de la convaincre, parce que tête de mule comme elle est, Darcy se demande si elle l'écoutera vraiment.
Elle semble cependant reconnaître qu'elle devra faire face, un jour. En un murmure, presque penaude, elle avoue : « Faudrait que je lui dise, pour mes jambes ». Darcy hoche doucement la tête, comprenant totalement la situation qu'elle doit affronter. C'est difficile, il l'imagine bien. La demoiselle ajoute, « et je suis pas un cas de charité, » et Darcy la retrouve bien là, digne et orgueilleuse, entière dans ce qu'elle est malgré les difficultés qui s'alignent sur son chemin. Ce n'est pas facile, d'avoir un rêve détruit par une foutue maladie. Darcy le sait bien, il a vécu la même chose, même si son problème est mental. Ne pas avoir la force de prendre sa vie en main, tel est son problème ; et il sait déjà qu'il va dévier, lentement mais sûrement, vers l'obscurité. Il a déjà commencé à la seconde où il s'est mis à vendre des potions pour arrondir ses fins de mois. Et il sent qu'il n'est pas prêt d'arrêter. Pour l'instant, il préfère focaliser le peu d'énergie et de volonté qu'il a vers sa princesse. « Je suis sûr qu'il pensera pas ça. Il a l'air de tenir à toi. » il a tout de même tenté de le contacter, après tout ; il ne s'en serait pas donné la peine si Althea ne comptait pas beaucoup pour lui. En tout cas c'est ce que Darcy pense. Il n'est pas très doué en sentiments. Dans une tentative de réconfort, il passe un bras autour des épaules de son amie et lui embrasse doucement la tempe. « Ca ira. » C'est peu, et c'est faible ; deux petits mots, inutiles. Mais Darcy ne sait pas comment transmettre autrement le soutient qu'il veut lui offrir. « On finit nos joints et on regarde une connerie à la télé ? » propose-t-il à la demoiselle. Ca lui changera peut-être les idées.
Elle semble cependant reconnaître qu'elle devra faire face, un jour. En un murmure, presque penaude, elle avoue : « Faudrait que je lui dise, pour mes jambes ». Darcy hoche doucement la tête, comprenant totalement la situation qu'elle doit affronter. C'est difficile, il l'imagine bien. La demoiselle ajoute, « et je suis pas un cas de charité, » et Darcy la retrouve bien là, digne et orgueilleuse, entière dans ce qu'elle est malgré les difficultés qui s'alignent sur son chemin. Ce n'est pas facile, d'avoir un rêve détruit par une foutue maladie. Darcy le sait bien, il a vécu la même chose, même si son problème est mental. Ne pas avoir la force de prendre sa vie en main, tel est son problème ; et il sait déjà qu'il va dévier, lentement mais sûrement, vers l'obscurité. Il a déjà commencé à la seconde où il s'est mis à vendre des potions pour arrondir ses fins de mois. Et il sent qu'il n'est pas prêt d'arrêter. Pour l'instant, il préfère focaliser le peu d'énergie et de volonté qu'il a vers sa princesse. « Je suis sûr qu'il pensera pas ça. Il a l'air de tenir à toi. » il a tout de même tenté de le contacter, après tout ; il ne s'en serait pas donné la peine si Althea ne comptait pas beaucoup pour lui. En tout cas c'est ce que Darcy pense. Il n'est pas très doué en sentiments. Dans une tentative de réconfort, il passe un bras autour des épaules de son amie et lui embrasse doucement la tempe. « Ca ira. » C'est peu, et c'est faible ; deux petits mots, inutiles. Mais Darcy ne sait pas comment transmettre autrement le soutient qu'il veut lui offrir. « On finit nos joints et on regarde une connerie à la télé ? » propose-t-il à la demoiselle. Ca lui changera peut-être les idées.
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