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chaotic good (donan)
Lun 14 Oct 2019 - 10:43
chaotic good
Nuit agitée, cauchemars refoulés et peurs enfermées à double tours dans son esprit rigide, Adalia s’était éveillée aux aurores ce jour-là, langue pâteuse et crâne légèrement douloureux comme si elle avait crié dans son sommeil. Mais les raisons de ce geste seraient insensées : du moins, elle tentait de s’en persuader, voulant oublier qu’elle n’était pas aussi calme et lisse que son visage détaché voulait le laisser paraître. Carnet de parchemin sous le bras et quelques galions au fond de son sac à main Adalia avait quitté silencieusement la chaleur, jadis réconfortante, de ses draps pour rejoindre les ruelles du Inverness sorcier, profitant du silence qui régnait dans les ruelles avant que la ville termine de s’éveiller. Ses pas qui la mènent sans réellement y penser jusqu’à la devanture des Trois Corneilles, il lui fallait quelques ingrédients pour ses potions, des éléments plutôt basiques destinés à remplir sa petite réserve personnelle. Poussant doucement la porte elle entend la clochette tinter à l’intérieur, brisant le silence. Faisant glisser la capuche de sa cape sur ses épaules, elle s’avance dans l’échoppe, faisant glisser son regard sur les différents bocaux et fioles qui contenaient habituellement tout ce dont elle pouvait avoir besoin: « Bonjour. » La voix de l’étudiante résonne dans la boutique calme en raison de l’heure bien matinale. Elle ne s’attendait pas à trouver quiconque si ce n’était le patron de l’endroit, à ce qu’elle avait entendu, l’établissement avait été racheté récemment. L’occasion de rencontrer le nouveau gérant dans ce cas, elle ne se priverait pas d’étoffer son réseau de connaissances.
Penchée sur quelques ingrédients, mèches brunes lui barrant la vue sur le reste de la boutique, elle entend un mouvement derrière elle. Loin de sursauter, gestes maitrisés, elle se redresse pour se retrouver face à face avec un visage que ne lui était pas inconnu : « Oh Monsieur McKenzie quelle surprise de vous trouver en ce lieux ! » Elle s’exclame, un peu étonné de trouver l’homme à Inverness bien que se souvenant bien qu'il avait l’habitude de racheter de nombreux établissements. Elle avait échangé avec le père d’Heather, une de ses amies, quelques lettres depuis son entrée à Hungcalf mais cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se croiser et le regard quelque peu perplexe de son interlocuteur la poussa à se présenter de manière plus formelle. « Adalia Blackthorn, les lettres, vous vous souvenez ? » Politesse marquée, les échanges manuscrits imposaient une rigueur de traitement qu’Adalia s’efforçait de conserver à l’oral, on lui avait appris à se tenir et à converser avec les gens de la meilleure des manières, à vrai dire elle n’avait jamais eu le choix d’agir autrement : regard appuyé de Claudia sur son épaule durant les diners et les sorties, yeux invisibles de son plus grand frère lorsqu’elle était à Hungcalf, elle ne pouvait se départir de son éducation. « J’ai peut-être un peu grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. » Elle esquisse un léger sourire l’espagnole, rôle endossé à la perfection, elle gardait ce visage avenant que les évènements mondains connaissaient par coeur.
solsken (code) prima luce (icons) @donan mckenzie
Penchée sur quelques ingrédients, mèches brunes lui barrant la vue sur le reste de la boutique, elle entend un mouvement derrière elle. Loin de sursauter, gestes maitrisés, elle se redresse pour se retrouver face à face avec un visage que ne lui était pas inconnu : « Oh Monsieur McKenzie quelle surprise de vous trouver en ce lieux ! » Elle s’exclame, un peu étonné de trouver l’homme à Inverness bien que se souvenant bien qu'il avait l’habitude de racheter de nombreux établissements. Elle avait échangé avec le père d’Heather, une de ses amies, quelques lettres depuis son entrée à Hungcalf mais cela faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se croiser et le regard quelque peu perplexe de son interlocuteur la poussa à se présenter de manière plus formelle. « Adalia Blackthorn, les lettres, vous vous souvenez ? » Politesse marquée, les échanges manuscrits imposaient une rigueur de traitement qu’Adalia s’efforçait de conserver à l’oral, on lui avait appris à se tenir et à converser avec les gens de la meilleure des manières, à vrai dire elle n’avait jamais eu le choix d’agir autrement : regard appuyé de Claudia sur son épaule durant les diners et les sorties, yeux invisibles de son plus grand frère lorsqu’elle était à Hungcalf, elle ne pouvait se départir de son éducation. « J’ai peut-être un peu grandi depuis la dernière fois que nous nous sommes rencontrés. » Elle esquisse un léger sourire l’espagnole, rôle endossé à la perfection, elle gardait ce visage avenant que les évènements mondains connaissaient par coeur.
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Re: chaotic good (donan)
Lun 14 Oct 2019 - 20:00
Je n'ai jamais été un lève tard, habitude héritée de mon éducation assez stricte. Les feignants n'arrivent à rien...c'est ce que mon père m'a appris et par feignant il entendait toutes personnes se levant après six heures du matin. A cette heure là les clients ne se pressent pas, mais depuis que je suis dans le commerce, j'ai toujours ouvert particulièrement tôt. Les clients du levé du jour sont mes préférés même si je ne saurais pas trop expliquer pourquoi. Fumant à la fenêtre de l'arrière boutique, j'entends la sonnerie de la porte d'entrée se déclencher. Les affaires reprennent. J’écrase ma cigarette sur le rebord de la fenêtre avant de jeter le mégot dans mon cendrier...il a été enchanté par un ami pour retenir les effluves de tabac froid...je déteste cette odeur dans une pièce. Je presse légèrement le pas pour aller accueillir la clientèle. Je n’aime pas faire attendre les gens, encore un vestige des bonnes manières que l’on m’a inculquées durant mon enfance. D’un pas léger, je rejoins le magasin pour y trouver une jeune fille toute fluette penchée sur certaines de mes étagères. En m’entendant arriver elle se redresse avec élégance et fluidité, je retiens un sourire...juste à sa manière de se mouvoir, il me semble évident qu’elle est de sang-pur. Probablement élevée dans une bonne famille dont elle tente de faire la fierté. Je les ai assez fréquentés pour les reconnaître au premier coup d’oeil...j’aurais dû être l’un d’eux. La demoiselle semble me reconnaître et m’appelle par mon nom...ses traits me sont vaguement familier, mais je n’arrive à donner un contexte à notre rencontre. Mon regard et mon expression dubitative doivent me trahir car elle m’apporte quelques précisions bien utiles. Je lui souris amicalement en faisant un pas dans sa direction alors que je souviens effectivement d’elle.
“Bonjour Adalia! Je ne t’avais pas reconnu!”
J’ai toujours eu de la sympathie pour cette enfant...enfin, jeune fille maintenant. C’est une amie de ma fille et Heather en a toujours pensé beaucoup de bien, ce qui m’a poussé à accepter d’entretenir quelques échanges avec elle via hibou. En parfaite petite héritière qu’elle est, Adalia peut sembler un peu suffisante par moment, mais je crois sincèrement qu’elle n’a pas un mauvais fond. Elle n’a jamais fait preuve de mépris me concernant et toutes les questions qu’elle a pues me poser sur mon statut de cracmol étaient sincères et dénuées de toute malveillance. Je souris de nouveau, amusé par sa remarque...elle a raison, elle a changé depuis notre dernière rencontre.
“A ton âge c’est normal, le contraire serait plus inquiétant.”
J’ajoute presque aussitôt.
“Je suis heureux de te voir, tu m’as l’air toujours aussi rayonnante.”
Je m’approche d’elle tout en jetant un coup d’oeil à l’étagère qui semblait avoir capté son intérêt pour pouvoir répondre à sa demande. Avant toutes autres choses, Adalia reste ma cliente et si elle a poussé la porte de mon magasin, c’est qu’elle a besoin de quelque chose. Lui affichant mon expression de commerçant affable, je l’interroge donc sur les motifs de sa visite.
“Est-ce que tu cherches un ingrédient en particulier?”
“Bonjour Adalia! Je ne t’avais pas reconnu!”
J’ai toujours eu de la sympathie pour cette enfant...enfin, jeune fille maintenant. C’est une amie de ma fille et Heather en a toujours pensé beaucoup de bien, ce qui m’a poussé à accepter d’entretenir quelques échanges avec elle via hibou. En parfaite petite héritière qu’elle est, Adalia peut sembler un peu suffisante par moment, mais je crois sincèrement qu’elle n’a pas un mauvais fond. Elle n’a jamais fait preuve de mépris me concernant et toutes les questions qu’elle a pues me poser sur mon statut de cracmol étaient sincères et dénuées de toute malveillance. Je souris de nouveau, amusé par sa remarque...elle a raison, elle a changé depuis notre dernière rencontre.
“A ton âge c’est normal, le contraire serait plus inquiétant.”
J’ajoute presque aussitôt.
“Je suis heureux de te voir, tu m’as l’air toujours aussi rayonnante.”
Je m’approche d’elle tout en jetant un coup d’oeil à l’étagère qui semblait avoir capté son intérêt pour pouvoir répondre à sa demande. Avant toutes autres choses, Adalia reste ma cliente et si elle a poussé la porte de mon magasin, c’est qu’elle a besoin de quelque chose. Lui affichant mon expression de commerçant affable, je l’interroge donc sur les motifs de sa visite.
“Est-ce que tu cherches un ingrédient en particulier?”
@"adalia blackthorn
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Re: chaotic good (donan)
Mar 15 Oct 2019 - 12:40
chaotic good
Lorsqu’elle se présente, elle voit le regard interrogateur de l’homme laisser place un sourire amical, reflet de son propre visage. Sympathie assumée et compliments agréables fusent. Air faussement gêné et légère révérence en guise de merci elle répond d’un ton calme : « Je vous remercie c’est un plaisir pour moi aussi de vous croiser. » Le sourire avait beau être celui des apparitions publiques, la jeune sorcière ne pouvait être plus honnête dans ses paroles. Cela faisait quelques temps que le gérant et elle échangeaient au sujet de la condition de cracmol de ce dernier par hiboux et elle avait toujours apprécié de recevoir une de ses lettres. Des questions qu’elle se posait depuis des années couchées sur papier, et dans les réponses, l’impression de pouvoir comprendre un peu plus sa douce mais disparue Eléanor. L’idée de pouvoir profiter de telles discussions de vive voix la mettait réellement en joie, même si, contenue jusqu’à son habitude elle se concentra rapidement sur la raison de sa vie en ces lieux : « A vrai dire, j’ai ma réserve personnelle à remplir à nouveau, quelques-uns de mes exercices annexes à l’université m’ont poussée à user un peu trop de cette dernière j’ai bien peur de manquer de nombreux essentiels. » Faisant glisser ses doigts sur l’étagère des bois elle énumère faisant appel à sa mémoire, petit coffret renfermant ses trésors défilant devant ses yeux, habitude des gestes, elle se souvient de l’emplacement de chaque ingrédient : « Racine de valériane, asphodèle, infusion d’armoise, épines de porc-épic… » La liste était longue, elle ne comptait pas tout se procurer aujourd’hui, les Blackthorn n’ayant que moyennement apprécié d’apprendre que leur fille prodigue avait reçu une retenue suite au premier cours de sortilèges cette année là et n’étant, de ce fait que peu disposé à subvenir aux besoins matériels de leur fille adoptive. Adalia se trouvait particulièrement agacée par cette situation où elle avait subi les conséquences d’actes totalement irrationnels d’autres élèves. « Je pense que cela serait déjà un bon début. » Finit-elle en haussant doucement les épaules un léger sourire au coin des lèvres mains glissant sur son carnet qui regroupait la liste de ses expériences personnelles pour vérifier qu’elle n’avait rien oublié d’urgent. Si la majorité des recherches de la jeune étudiante concernaient le choix que faisait la magie en touchant, ou non, une personne, elle se passionnait aussi pour l’art des potions et ce depuis son plus jeune âge. Rangeant à nouveau le petit carnet dans son sac elle redresse la tête vers le propriétaire de l’endroit : « J’ai entendu dire que vous aviez racheté l’échoppe récemment ? Vous vous installez à Inverness ? » Elle demande en jetant un coup d’oeil sur la boutique dont elle voyait déjà les quelques aménagements réalisés par Donan. « Pardonnez moi si je suis trop curieuse c'est juste que je ne m'attendais pas à vous rencontrer ici ! » Elle s’excuse doucement, léger sourire au coin des lèvres si elle a froissé son interlocuteur. C’était que la fille de Donan, Heather n’avait évoqué l’arrivée de son père en ville ce qui poussait la lufkin à se demander s’il n’était finalement que de passage ou s’il comptait faire de l’Écosse son foyer.
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Re: chaotic good (donan)
Mer 16 Oct 2019 - 9:27
J'écoute attentivement la demande d'Adalia. Je mémorise les ingrédients cités pour les préparer plus tard, en effet, il s'agit d'indispensables. Je souris à la jeune fille en l'entendant arrêter son listing.
"Très bien, je vais te préparer ça."
Je marque une légère pause me répétant les ingrédients cités et me tourne vers elle pour demander sur un ton avenant.
"Pas de poudre de pieuvre?"
Je ne cherche ni à mettre en doute ses compétences de potionniste, ni à gonfler mon chiffre, mais généralement c'est un ingrédient qui apparaît dans le genre de liste donné par la jeune femme. Ce qui fait l'intérêt d'un bon vendeur, c'est surtout son rôle de conseil, raison pour laquelle je préfère m'assurer qu'il ne s'agisse pas d'un banal oubli. Adalia m'a toujours fait l'impression d'une fille rigoureuse et je ne suis pas étonné de la voir se référer à son carnet mais nul n'est à l'abri d'une erreur et si une simple question peut lui éviter un déplacement inutile alors pourquoi se priver. Alors que je commence à préparer sa commande, nous continuant à échanger et la jeune fille m'interroge sur mes projets. Je me doute qu'elle doit être surprise de me trouver là. Je souris légèrement en répondant à sa question.
"Eh bien j'en avais fini avec la dernière boutique que j'ai acheté à Londres et mon Écosse natale me manquait. Je pense rester le temps de remettre les choses en ordre ici, puis me lancer dans un nouveau projet."
Évidemment, la présence d'Heather a également pesé sur mon choix. J'avais d'autres magasins en vu, plus intéressants d'un point de vu financier, mais j'ai choisi les trois corneilles. Je ne suis pas naïf, je ne m'attends pas à ce que nous devenions soudainement fusionnels elle et moi...mais je me dis qu'à Inverness, loin de Freya, elle sera peut-être prête à considérer son père sous un autre angle. Enfin...je ne le fais la trop d'illusions. D'ailleurs, il y a une chose que je me dois de demander à Adalia, même si ça me met quelque peu mal à l'aise.
"Adalia? J'aurais un service à te demander. Je n'ai pas encore prévenu Heather de mon arrivé ici et je serai gênée qu'elle l'apprenne par quelqu'un d'autre."
Je marque une pause, parfaitement conscient qu'elle a compris ou je voulais en venir mais je préfère me montrer explicite. Et en profiter pour présenter mes excuses quant à ma demande.
"Je suis bien conscient que je te place dans une position inconfortable et j'en suis désolé, mais je te serai reconnaissant de passer notre rencontre sous silence lorsque tu verra Heather."
Terminant son colis, je ferme le sac contenant tous les ingrédients soigneusement emballés avant de sourire à la jeune sorcière. Adalia m'a toujours été sympathique et le peu que je sais la concernant m'inspire une certaine compassion à son égard. Je crois qu'elle apprécie sincèrement nos échanges et même si je n'étais pas convaincu lorsque nous avons débuté notre correspondance, je dois dire j'en retire moi aussi un certain bénéfice. La sachant beaucoup trop bien éduquer pour chercher à prolonger notre entretien par quelques fausses excuses que ce soit, je décide de prendre les devants.
"J'ignore si tu as d'autres projet dans l'immédiat, mais avant ton arrivé, j'envisageais de goûter un thé qui m'a été offert à mon départ de Londres et dont on m'a dit beaucoup de bien."
Je lui adresse un sourire avenant avant de poursuivre mon invitation de façon plus formelle. Si je m'affranchis très volontier des codes qui m'ont été inculqués, je sais que ça n'est pas le cas d'Adalia.
"Ce serait un plaisir de le partager avec toi. Si tu le souhaites et que tu en as le temps bien évidemment."
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Re: chaotic good (donan)
Mer 16 Oct 2019 - 17:45
chaotic good
Poudre de pieuvre, il était vrai que cela faisait partie des indispensables. Elle réfléchit un instant, visualisant les vides dans son coffret mais finit par secouer légèrement la tête à la négative : « Je vous remercie mais j’ai ce qu’il faut. » Elle avait toujours eu une certaine admiration pour Donan qui, malgré sa condition, mot bien réducteur et péjoratif aux yeux de l’étudiante bien qu’elle ne sache quel terme pourrait être plus approprié, de cracmol, était à l’aise avec bien plus d’aspects de la magie que certains sorciers aux pouvoirs pleinement développés. Appliqué, instruit et visiblement bon commerçant, l’homme pouvait faire de l’ombre à ceux qui considéraient leur place comme acquise : hypocrite magie qui ne dotait pas les plus méritants de son don. Tandis qu’il s’occupe de regrouper les différents ingrédients demandés par l’espagnole, cette dernière l’interroge sur les raisons de sa présence à Inverness mais surtout sur le délai qui allait s’écouler avant qu’il ne quitte la ville. « Attention certains laissent entendre que l’on a du mal à quitter Inverness une fois installés. » Léger rire contenu, la ville était fort agréable après tout. Adalia pouvait comprendre ceux qui partageaient cette opinion bien que son côté, elle rêvait de voyages et ne comptait pas s’éterniser en Écosse une fois ses études terminées, si du moins, sa situation familiale le lui permettait. L’Espagne, sa patrie d’origine que les Blackthorn lui avaient toujours déconseillé de visiter sans qu’elle ne sache réellement pourquoi, et le Nouveau Monde de l’autre côté de l’Atlantique sur les traces des siens. Si elle n’avait jamais manqué de savoir qui ils étaient, ses racines n’ayant que peu d’importance au vu de l’abandon qu’elle avait subit, elle se sentait attirée par les pays hispaniques.
Air légèrement gêné le sorcier finit par lui demander un service, curiosité piquée au vif l’étudiante l’écoute attentivement avant de répondre, opinant doucement de la tête : « Loin de moi l’idée de vous mettre en fâcheuse posture avec Heather bien entendu. » La jeune sorcière n’évoquait que rarement son paternel mais il avait semblé à la brune qu’ils n’étaient pas des plus proches. « Je tiendrai ma langue jusqu’à ce que vous le lui annonciez vous-même. » La Blackthorn était bien placée pour savoir que les affaires familliales pouvaient être sujet délicat, elle ne se permettrait donc jamais d’interférer dans la relation que le père entretenait avec sa fille et ce même si cette dernière pouvait lui en tenir rigueur de manière tout à fait éphémère en plus. « Je suis sûre que Heather sera ravie d’apprendre que vous vous rapprochez un peu. » Malgré les tensions certaines qui pouvaient exister au sein de la famille elle ne doutait pas de ce qu’elle avançait.
Précieuses fioles emballées soigneusement Donan tendit le sac à Adalia qui en échange fouilla dans la poche de sa capte en ressortant quelques pièces brillantes. En comptant quelques-unes elle fourra à nouveau le reste dans son manteau : « Je pense que le compte y est. » Indiqua-t’elle en tendant le règlement au gérant d’une main sûre. Une fois les affaires commerciales conclues par les galions sonnants et trébuchants empochés par l’homme la jeune sorcière s’apprête à prendre congés, consciente que ce dernier devait certainement avoir d’autres choses à faire et ne souhaitant pas lui imposer sa présence. Mais, c’est Donan lui même qui lui propose de rester le temps d’un thé. « Oh et bien ce serait avec grand plaisir pour moi aussi ma matinée est libre de toute obligation. Je ne doute pas de plus qu’il sera plus délicat que ce que l’on nous sert à l’université et votre conversation plus agréable que les rumeurs estudiantines. » Moue qui pouvait sembler amusée mais qui s’avère n’être qu’un masque face à l’amertume de l’étudiante envers ses pairs. Mais, oubliant rapidement les déboires qu’ils lui avaient imposé de leur comportement impudent, elle se voyait bien ravie de l’invitation de l’Écossais, finalement une opportunité pour transposer leurs échanges écrits en conversation et c’est légèrement plus souple dans sa conduite qu’elle s’autorise de reprendre : « Vous permettez que je dépose cela quelque part ? Il fait si bon ici que je doute que ce manteau soit nécessaire. » Demande-t’elle en indiquant la capte et l’écharpe qu’elle venait de retirer.
solsken (code) prima luce (icons) @donan mckenzie
Air légèrement gêné le sorcier finit par lui demander un service, curiosité piquée au vif l’étudiante l’écoute attentivement avant de répondre, opinant doucement de la tête : « Loin de moi l’idée de vous mettre en fâcheuse posture avec Heather bien entendu. » La jeune sorcière n’évoquait que rarement son paternel mais il avait semblé à la brune qu’ils n’étaient pas des plus proches. « Je tiendrai ma langue jusqu’à ce que vous le lui annonciez vous-même. » La Blackthorn était bien placée pour savoir que les affaires familliales pouvaient être sujet délicat, elle ne se permettrait donc jamais d’interférer dans la relation que le père entretenait avec sa fille et ce même si cette dernière pouvait lui en tenir rigueur de manière tout à fait éphémère en plus. « Je suis sûre que Heather sera ravie d’apprendre que vous vous rapprochez un peu. » Malgré les tensions certaines qui pouvaient exister au sein de la famille elle ne doutait pas de ce qu’elle avançait.
Précieuses fioles emballées soigneusement Donan tendit le sac à Adalia qui en échange fouilla dans la poche de sa capte en ressortant quelques pièces brillantes. En comptant quelques-unes elle fourra à nouveau le reste dans son manteau : « Je pense que le compte y est. » Indiqua-t’elle en tendant le règlement au gérant d’une main sûre. Une fois les affaires commerciales conclues par les galions sonnants et trébuchants empochés par l’homme la jeune sorcière s’apprête à prendre congés, consciente que ce dernier devait certainement avoir d’autres choses à faire et ne souhaitant pas lui imposer sa présence. Mais, c’est Donan lui même qui lui propose de rester le temps d’un thé. « Oh et bien ce serait avec grand plaisir pour moi aussi ma matinée est libre de toute obligation. Je ne doute pas de plus qu’il sera plus délicat que ce que l’on nous sert à l’université et votre conversation plus agréable que les rumeurs estudiantines. » Moue qui pouvait sembler amusée mais qui s’avère n’être qu’un masque face à l’amertume de l’étudiante envers ses pairs. Mais, oubliant rapidement les déboires qu’ils lui avaient imposé de leur comportement impudent, elle se voyait bien ravie de l’invitation de l’Écossais, finalement une opportunité pour transposer leurs échanges écrits en conversation et c’est légèrement plus souple dans sa conduite qu’elle s’autorise de reprendre : « Vous permettez que je dépose cela quelque part ? Il fait si bon ici que je doute que ce manteau soit nécessaire. » Demande-t’elle en indiquant la capte et l’écharpe qu’elle venait de retirer.
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Mer 16 Oct 2019 - 23:41
Si la remarque d'Adalia concernant ma fille me fait sourire, je me garde de tout commentaire. Je lui suis reconnaissant de taire nos rencontres auprès de celle que je sais être son amie et je ne voudrais pas paraître désobligeant. Si je n'ai pas encore prévenu Heather de mon installation à Inverness, c'est principalement parce que j'appréhende sa réaction. Je sais qu'elle a honte de mon incapacité à utiliser la magie et qu'elle a toujours cherché à me tenir loin de ses amis sorciers depuis son entrée à Poudlard, lorsqu'elle le pouvait. Si j'ai eu des contacts avec Adalia à la demande de la jeune femme, je suis loin d'avoir eu l'occasion de rencontrer tous les proches de ma fille. Je ne suis donc pas certain qu'elle soit ravie de me voir m'imposer de cette façon dans sa vie. Les affaires réglées, j'invite ma correspondante à me suivre dans l'arrière boutique. J'ai hésité à lui faire cadeau de sa commande, mais ne sachant pas trop comment elle percevait mon geste, j'ai préféré m'abstenir. La relation que j'ai avec Adalia est un peu particulière et j'ai l'impression contradictoire que nous partageons beaucoup sans toutefois vraiment nous connaître. Je pense que c'est entre autre lié à la forme prise par nos échanges. Les écrits, aussi personnels soient-ils, mettent une certaine distance entre les gens. Notre importante différence d'âge doit également jouer dans cette impression que j'ai...et évidemment le masque de perfection si propre aux rejetons des grandes familles sang-purs renforce cette sensation générale. Je me demande si en face à face elle se montrera plus spontanée. Tout en attrapant une casserole que je mets à chauffer dans le petit coin que j'ai aménagé pour la pause des employés, je sourie à la question de mon invité avant d'y répondre avec bienveillance.
"Bien sûr Adalia, fais comme chez toi.”
Je m’approche pour la débarrasser et accroche ses affaires sur un portant tout en lui désignant une chaise sur laquelle s’installer. L’arrière boutique est assez encombrée et la zone que j’ai décidé de dédier aux employés ne fait pas exception à la règle. J’adresse un sourire d’excuse à la jeune femme, me sentant obligé de me justifier un minimum.
“Je te demande pardon pour le désordre, je ne suis là que depuis une semaine et je suis en train de revoir totalement l’aménagement des lieux pour les rendre plus fonctionnels. Mais pour le moment, la phase de préparation m’empêche de garder des locaux...décents.”
J’aime recevoir les gens dans les meilleures conditions, mais je ne me formalise de l’environnement qu’en fonction de mon interlocuteur. Dans le cas d’Adalia, j’aurai préféré que la pièce soit un peu plus présentable, mais je ne doute pas qu’elle comprenne qu’il ne s’agit que d’une situation transitoire. Entendant la théière siffler légèrement, je vais couper le feu et sort le thé que je mets à infuser tout en attrapant deux tasses dans l’un des placards. Je ramène le nécessaire à table et par habitude, sort quelques mets sucrés pour accompagner le thé si Adalia venait à avoir envie de grignoter. Le servant avant de faire de même pour moi, je lui souris en faisant sa tasse vers elle.
“Alors, de quoi discussions nous aujourd’hui?”
Je préfère lui laisser la primeur du choix, craignant qu’elle n’ose pas me couper pour échanger sur des sujets plus passionnants à ses yeux si je commence à parler le premier.
"Bien sûr Adalia, fais comme chez toi.”
Je m’approche pour la débarrasser et accroche ses affaires sur un portant tout en lui désignant une chaise sur laquelle s’installer. L’arrière boutique est assez encombrée et la zone que j’ai décidé de dédier aux employés ne fait pas exception à la règle. J’adresse un sourire d’excuse à la jeune femme, me sentant obligé de me justifier un minimum.
“Je te demande pardon pour le désordre, je ne suis là que depuis une semaine et je suis en train de revoir totalement l’aménagement des lieux pour les rendre plus fonctionnels. Mais pour le moment, la phase de préparation m’empêche de garder des locaux...décents.”
J’aime recevoir les gens dans les meilleures conditions, mais je ne me formalise de l’environnement qu’en fonction de mon interlocuteur. Dans le cas d’Adalia, j’aurai préféré que la pièce soit un peu plus présentable, mais je ne doute pas qu’elle comprenne qu’il ne s’agit que d’une situation transitoire. Entendant la théière siffler légèrement, je vais couper le feu et sort le thé que je mets à infuser tout en attrapant deux tasses dans l’un des placards. Je ramène le nécessaire à table et par habitude, sort quelques mets sucrés pour accompagner le thé si Adalia venait à avoir envie de grignoter. Le servant avant de faire de même pour moi, je lui souris en faisant sa tasse vers elle.
“Alors, de quoi discussions nous aujourd’hui?”
Je préfère lui laisser la primeur du choix, craignant qu’elle n’ose pas me couper pour échanger sur des sujets plus passionnants à ses yeux si je commence à parler le premier.
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Jeu 17 Oct 2019 - 21:20
chaotic good
Une fois débarrassée de ses vêtements d’extérieur la jeune femme passe une main sur son chemisier, faisant disparaitre d’un coup de main appuyé les légers plis qui s’y étaient glissés avant de s’approcher de la table indiquée par Donan. Devant son air désolé et ses excuses elle secoue légèrement la tête, réfutant ces derniers d’un geste : « Oh ne vous inquiétez pas pour moi, ce sera très bien ! » Elle laisse échapper un petit rire en s’installant autour de la table. Elle connaissait bien les lieux, et le désordre lié aux nouveaux aménagements n’était rien comparé à l’atmosphère qui régnait en ce lieux auparavant. Adalia avait eu quelques fois l’occasion de rejoindre Kiran dans cette salle de pause et le peu que l’on pouvait dire, c’était qu’elle n’avait jamais été particulièrement entretenue. Elle se demandait par ailleurs si Kiran allait reprendre son poste à temps partiel dans la boutique, avec ce qu’il s’était passé cet été elle lui souhaitait de prendre plus de temps pour lui, et se remettre mais elle savait bien qu’il ne pouvait réellement se permettre de dire non à une source de revenu. La relation avec les parents avait toujours été tendue, parfois Adalia se disait que cela avait dû avoir un impact sur le geste de son frère : mais elle préférait dénier tout lien, trop aveuglée par la famille que les Blackthorn lui avaient offerte.
Bruit de pas qui la sortent de ses pensées, tasse déposée devant elle et Donan finit par la rejoindre autour de la table : « Merci, qu’est-ce qu’il sent bon ! » S’exclama-t’elle humant les notes florales et épicées qui s’échappaient de son breuvage. Sourire amical et mains qui se glissent autours de la tasse chaude pour les réchauffer elle jette un regard gourmand aux friandises qu’il avait déposé sur la table dans le même temps « Et bien je ne sais pas si vous avez suivi les recherches récentes des non-magiques concernant les mystères des cerveaux humains. Mais ils sembleraient que ces derniers soient parvenu à agir sur leur environnement rien qu’avec la pensée grâce à des sortes de… électrodes ? je crois qu’ils appellent ça comme ça. » Animée par le sujet elle sort son carnet de son sac en même temps qu’une plume pour griffonner un petit schéma du fonctionnement théorique de la pratique à Donan d’une manière très simplifiée synonyme de la compréhension toute basique qu’elle avait du principe : « Les sorciers ont tendance à sous-estimer le niveau de la recherche des non-magiques, elle prononce encore une fois le mot en français, souvenir de son année passée à Beauxbâtons, mais ne serait-ce qu’admettre l’avancée de ces dernières pourrait ouvrir tant de portes à la recherche sorcière. » Adalia n’avait jamais été la plus tolérante en ce qui concernait les moldus, héritage de ses parents adoptifs certainement, mais, contrairement à eux, elle se devait d’avouer qu’ils n’avaient pas que de mauvais côtés. Malgré leur tendance à s’entretuer sans cesse pour histoires de races ou de religions, leurs avancées technologiques et médicales forçaient l’admiration, du moins chez la jeune espagnole, férue de découvertes. Ainsi, les échanges entre l’étudiante et son ainé tournaient régulièrement autour de cette opposition et des problèmes que cela pouvait entrainer. Pour elle, ces recherches récentes étaient synonyme de grand espoir, cela signifiait que le cerveau pouvait compenser un manque et, sujet de la magie jamais bien lointain, peut-être que quelques sollicitations pourraient déclencher un rappel pour ceux dont les pouvoirs ne s’étaient pas développés suffisamment.
Posant la plume qu’elle tenait elle pique un gâteau dans la petite soucoupe le portant à sa bouche avant de boire une gorgée de thé : « Je pense que c’est une formidable opportunité pour la recherche sorcière d’enfin évoluer, j’ai passé l’été en stage à Sainte-Marie, leur service de recherche est bloqué dans un autre temps c’est aberrant. » Léger soupir, elle dépose la tasse sur la table : ce stage avait au moins eu le mérite de lui prouver une chose, elle allait devoir travailler d’arrache pied pour atteindre ses ambitions.
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Bruit de pas qui la sortent de ses pensées, tasse déposée devant elle et Donan finit par la rejoindre autour de la table : « Merci, qu’est-ce qu’il sent bon ! » S’exclama-t’elle humant les notes florales et épicées qui s’échappaient de son breuvage. Sourire amical et mains qui se glissent autours de la tasse chaude pour les réchauffer elle jette un regard gourmand aux friandises qu’il avait déposé sur la table dans le même temps « Et bien je ne sais pas si vous avez suivi les recherches récentes des non-magiques concernant les mystères des cerveaux humains. Mais ils sembleraient que ces derniers soient parvenu à agir sur leur environnement rien qu’avec la pensée grâce à des sortes de… électrodes ? je crois qu’ils appellent ça comme ça. » Animée par le sujet elle sort son carnet de son sac en même temps qu’une plume pour griffonner un petit schéma du fonctionnement théorique de la pratique à Donan d’une manière très simplifiée synonyme de la compréhension toute basique qu’elle avait du principe : « Les sorciers ont tendance à sous-estimer le niveau de la recherche des non-magiques, elle prononce encore une fois le mot en français, souvenir de son année passée à Beauxbâtons, mais ne serait-ce qu’admettre l’avancée de ces dernières pourrait ouvrir tant de portes à la recherche sorcière. » Adalia n’avait jamais été la plus tolérante en ce qui concernait les moldus, héritage de ses parents adoptifs certainement, mais, contrairement à eux, elle se devait d’avouer qu’ils n’avaient pas que de mauvais côtés. Malgré leur tendance à s’entretuer sans cesse pour histoires de races ou de religions, leurs avancées technologiques et médicales forçaient l’admiration, du moins chez la jeune espagnole, férue de découvertes. Ainsi, les échanges entre l’étudiante et son ainé tournaient régulièrement autour de cette opposition et des problèmes que cela pouvait entrainer. Pour elle, ces recherches récentes étaient synonyme de grand espoir, cela signifiait que le cerveau pouvait compenser un manque et, sujet de la magie jamais bien lointain, peut-être que quelques sollicitations pourraient déclencher un rappel pour ceux dont les pouvoirs ne s’étaient pas développés suffisamment.
Posant la plume qu’elle tenait elle pique un gâteau dans la petite soucoupe le portant à sa bouche avant de boire une gorgée de thé : « Je pense que c’est une formidable opportunité pour la recherche sorcière d’enfin évoluer, j’ai passé l’été en stage à Sainte-Marie, leur service de recherche est bloqué dans un autre temps c’est aberrant. » Léger soupir, elle dépose la tasse sur la table : ce stage avait au moins eu le mérite de lui prouver une chose, elle allait devoir travailler d’arrache pied pour atteindre ses ambitions.
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Sam 19 Oct 2019 - 14:45
Je prête un regard attentif au schéma d'Adalia tout en goûtant le breuvage que je viens de nous servir. De moi même j'admets que je ne me serai sûrement pas intéressé outre mesure aux recherches moldues mais ma correspondante à réussi à éveiller ma curiosité à ce sujet et j'admets surveiller de temps à autre les publications qui sont faitent sur nos domaines de conversation privilégiés. Je souris devant son enthousiasme avant de répondre avec réalisme.
"Effectivement, il me semble avoir lu ça, ou quelque chose s'en approchant...mais pour être honnête n'ai pas ton talent dans la compréhension de leur littérature scientifique…"
Adalia est une fille brillante, je n'en ai jamais douté. Il faut au moins ça pour rester dans les bonnes grâces d'Heather aussi longtemps. Et pour une sang-purs je trouve qu'elle fait preuve de beaucoup d'ouverture d'esprit...surtout au vu de l'éducation que ses parents adoptifs lui ont donné. Je la regarde se servir en friandise avec le sourire, sirotant tranquillement mon thé alors qu'elle peste contre le manque de modernité de notre système de recherche. Il est vrai qu'en m'intéressant aux méthodes des moldus, j'ai été assez impressionné par la rigueur et l'efficacité dont ils peuvent faire preuve dans certains domaines. Je souris doucement à Adalia, presque attendri par la petite lueur d'idéalisme que j'ai l'impression de percevoir dans ses propos.
"Tu sais...notre monde est assez résistant au changement. Les traditions comptent beaucoup pour les vieilles familles sorcières, je ne t'apprends rien."
Je marque une pause. Même si nous n'avons jamais creusé ce sujet, Adalia est suffisamment maline pour avoir su lire entre les lignes et connaît certains mon point de vu sur bien des sujets. Avis qui ferait certainement hurler les parents Blackthorn d'ailleurs. Je reprends là où je m'étais arrêté avec un certain détachement. J'ai appris à faire avec le fonctionnement du monde sorcier, même si certaines injustices me hérissent encore le poil.
"Les valeurs et les traditions peuvent avoir du bon...mais elles ont tendance à gangrener la société sorcière et à l'empêcher de se développer."
Le problème de fond reste évidemment toutes ces hérésies de pureté du sang. Le mien est pur depuis...aussi loin que nous puissions remonter...et pourtant la magie n'a pas jugée bon de s'éveiller en moi. Preuve que la puissance d'un sorcier n'a aucun lien avec sa naissance, n'est ce pas? Mais pour reprendre l'exemple donné par Adalia, ces problèmes de sang ne s'applique pas qu'entre individus. Un sorcier élevé dans une grande famille, qui a toujours appris à regarder de haut tout ce qui n'est pas purement d'origine magique ne pourra remettre en question ses méthodes au regard de ce qui se fait chez les moldus. Et quand bien même il le ferait, il lui faudrait une sacré force de caractères pour ne pas faire larves arrière sous les moqueries de ses confrères. Celà dit...je pense que la nouvelle génération fera peut-être avancer les choses. Je souris à Adalia avec bienveillance.
"Je te fais confiance pour bousculer un peu le monde de la recherche sorcière lorsque tu seras diplômée. Peut-être même avant."
Relançant l'échange, je l'interroge afin d'obtenir plus de détail sur ce que l'article qu'elle a évoqué lui a inspiré.
"Quelles applications imagines-tu dans le cadre magique concernant les neurosciences moldues?"
"Effectivement, il me semble avoir lu ça, ou quelque chose s'en approchant...mais pour être honnête n'ai pas ton talent dans la compréhension de leur littérature scientifique…"
Adalia est une fille brillante, je n'en ai jamais douté. Il faut au moins ça pour rester dans les bonnes grâces d'Heather aussi longtemps. Et pour une sang-purs je trouve qu'elle fait preuve de beaucoup d'ouverture d'esprit...surtout au vu de l'éducation que ses parents adoptifs lui ont donné. Je la regarde se servir en friandise avec le sourire, sirotant tranquillement mon thé alors qu'elle peste contre le manque de modernité de notre système de recherche. Il est vrai qu'en m'intéressant aux méthodes des moldus, j'ai été assez impressionné par la rigueur et l'efficacité dont ils peuvent faire preuve dans certains domaines. Je souris doucement à Adalia, presque attendri par la petite lueur d'idéalisme que j'ai l'impression de percevoir dans ses propos.
"Tu sais...notre monde est assez résistant au changement. Les traditions comptent beaucoup pour les vieilles familles sorcières, je ne t'apprends rien."
Je marque une pause. Même si nous n'avons jamais creusé ce sujet, Adalia est suffisamment maline pour avoir su lire entre les lignes et connaît certains mon point de vu sur bien des sujets. Avis qui ferait certainement hurler les parents Blackthorn d'ailleurs. Je reprends là où je m'étais arrêté avec un certain détachement. J'ai appris à faire avec le fonctionnement du monde sorcier, même si certaines injustices me hérissent encore le poil.
"Les valeurs et les traditions peuvent avoir du bon...mais elles ont tendance à gangrener la société sorcière et à l'empêcher de se développer."
Le problème de fond reste évidemment toutes ces hérésies de pureté du sang. Le mien est pur depuis...aussi loin que nous puissions remonter...et pourtant la magie n'a pas jugée bon de s'éveiller en moi. Preuve que la puissance d'un sorcier n'a aucun lien avec sa naissance, n'est ce pas? Mais pour reprendre l'exemple donné par Adalia, ces problèmes de sang ne s'applique pas qu'entre individus. Un sorcier élevé dans une grande famille, qui a toujours appris à regarder de haut tout ce qui n'est pas purement d'origine magique ne pourra remettre en question ses méthodes au regard de ce qui se fait chez les moldus. Et quand bien même il le ferait, il lui faudrait une sacré force de caractères pour ne pas faire larves arrière sous les moqueries de ses confrères. Celà dit...je pense que la nouvelle génération fera peut-être avancer les choses. Je souris à Adalia avec bienveillance.
"Je te fais confiance pour bousculer un peu le monde de la recherche sorcière lorsque tu seras diplômée. Peut-être même avant."
Relançant l'échange, je l'interroge afin d'obtenir plus de détail sur ce que l'article qu'elle a évoqué lui a inspiré.
"Quelles applications imagines-tu dans le cadre magique concernant les neurosciences moldues?"
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Sam 19 Oct 2019 - 17:28
chaotic good
Conversation apaisante autour d’une tasse de thé, Adalia appréciait déjà autant cet échange qu’elle avait apprécié les lettres depuis le début de leur correspondance. Aussi détendue qu’elle pouvait l’être elle écoutait patiemment Donan, grignotant quelques douceurs dans le même temps. Elle n’avait pas besoin de faire appel à quelconque don de légilimencie pour deviner que les idées de l’homme n’étaient pas réellement en adéquation avec celles que pouvaient porter les sangs-purs habituellement. Cela n’était pas bien surprenant, sa situation n’étant pas banale. Elle ne s’opposerait pas à ce dernier sur ce point : oscillante entre les idées inculquées par sa famille et les observations faites de son propre chef elle ne se voyait contrainte à la cruauté des siens que par l’habitude. « Et bien, je dois avouer que ma compréhension de leurs travaux n’est encore que bien partielle, bien que je puisse demander de l’aide sur le sujet à une amie, mais je me demande si l’étude du cerveau sorcier dans cette optique ne peut pas être une avancée. » Elle fait une petite moue, concentrée, essayant de visualiser ses idées en deux dimensions, griffonnant quelques nouveaux schémas sur son parchemin. « Imaginons que la magie déclenche de l’activités dans certaines zones du cerveau, comme le mouvement, la pensée et les sens peuvent le faire. » D’un geste appliqué elle grise quelques zones sur son dessin, les images l’aidant à canaliser ses réflexions. « Si l’on peut déterminer quelques sont ces zones et comparer les imageries de sorciers et de non-magique… Peut-être pourrons nous comprendre quels mécanismes amènent la magie à se déclencher, ou non. » Elle ne parlait pas directement des cracmols bien que le parallèle soit tout trouvé. Mais, adepte du politiquement correct, ne souhaitant ni gêner ni vexer, elle laissait à son interlocuteur la charge de lire entres les lignes, il était après tout le premier concerné. En ce qui la concernait, elle ne pouvait plus rien faire pour sauver sa douce Éléanor. Malgré ses beaux discours et l’ouverture d’esprit dont elle semblait faire preuve elle ne parvenait à se sortir de la tête que la nature de cracmol avait été une véritable malédiction pour sa chère soeur, chérissant sa position et sa magie plus que tout au monde, Adalia se voyait bien hypocrite à tenter de se mettre à la place de ceux qui n’avaient pas sa chance.
Buvant une nouvelle gorgée de son thé elle marque une pause avant de hausser légèrement les épaules : « Mais c’est une vision peut-être un peu trop rationnelle de la magie. » Nombreux seraient ceux qui réfuteraient ses théories d’un simple geste de la main : élucubration d’une enfant qui avait l’ambition de révolutionner son petit monde. Elle avait toujours été encouragée à performer, à apprendre encore et encore, à devenir toujours plus brillante mais elle savait bien que ses parents seraient bien mécontents d’apprendre la teneur de ses recherches, eux qui tentaient de faire oublier à tout leur entourage la simple existence d’une sixième enfant. « Si l’on écoute les non-magiques la magie s’apparente à tout ce qui n’est pas objectivement explicable et justifiable : peut-être la magie va-t’elle au delà de toute considération théorique. » C’était le côté exceptionnel qu’offraient les moldus à la magie. Il n’y croyaient pas et pourtant ils la portaient à un tel niveau qu’il était difficile de croire qu’ils ne portaient aucun espoir dans son existence. Adalia de son côté avait un esprit bien trop rationnel pour s’émouvoir de telles choses, elle pensait que tout pouvait s’expliquer et le doute et l’inconnu la mettaient dans une certaine situation d’inconfort malgré l’art qu’elle avait de feindre l’indifférence. « Je doute bien ne pas être la première à penser à cela mais je serais bien curieuse d’en observer les potentielles mises en place. » Elle avait beau posséder une confiance en elle à en faire frémir certains, elle ne doutait pas que d’autres avant elle ont pu se perdre dans les mêmes préoccupations. Et, malgré son envie d’en apprendre plus elle envisageait aussi les dérives que de tels propos pouvaient engranger : la recherche avait fait l’apanage de bien des horreurs par le passé.
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Buvant une nouvelle gorgée de son thé elle marque une pause avant de hausser légèrement les épaules : « Mais c’est une vision peut-être un peu trop rationnelle de la magie. » Nombreux seraient ceux qui réfuteraient ses théories d’un simple geste de la main : élucubration d’une enfant qui avait l’ambition de révolutionner son petit monde. Elle avait toujours été encouragée à performer, à apprendre encore et encore, à devenir toujours plus brillante mais elle savait bien que ses parents seraient bien mécontents d’apprendre la teneur de ses recherches, eux qui tentaient de faire oublier à tout leur entourage la simple existence d’une sixième enfant. « Si l’on écoute les non-magiques la magie s’apparente à tout ce qui n’est pas objectivement explicable et justifiable : peut-être la magie va-t’elle au delà de toute considération théorique. » C’était le côté exceptionnel qu’offraient les moldus à la magie. Il n’y croyaient pas et pourtant ils la portaient à un tel niveau qu’il était difficile de croire qu’ils ne portaient aucun espoir dans son existence. Adalia de son côté avait un esprit bien trop rationnel pour s’émouvoir de telles choses, elle pensait que tout pouvait s’expliquer et le doute et l’inconnu la mettaient dans une certaine situation d’inconfort malgré l’art qu’elle avait de feindre l’indifférence. « Je doute bien ne pas être la première à penser à cela mais je serais bien curieuse d’en observer les potentielles mises en place. » Elle avait beau posséder une confiance en elle à en faire frémir certains, elle ne doutait pas que d’autres avant elle ont pu se perdre dans les mêmes préoccupations. Et, malgré son envie d’en apprendre plus elle envisageait aussi les dérives que de tels propos pouvaient engranger : la recherche avait fait l’apanage de bien des horreurs par le passé.
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Dim 20 Oct 2019 - 12:04
Adalia ne semble pas tarir d’informations sur le sujet et je l’écoute attentivement alors qu’elle grignote de temps à autre quelques unes de friandes que j’ai déposées sur la table. Je hoche de temps à autre la tête, lui faisant savoir que je suis toujours attentif à ses propos dont je pense comprendre la teneur, même si elle prête toujours une attention particulière au choix de ses mots. Je ne sais pas si elle cherche à ne pas me vexer, ou si c’est une habitude qu’elle a pris de part son éducation, mais j’ai déjà remarqué cette façon qu’elle a d’évoquer certaines choses sans oser les nommer à l’écrit et je ne suis donc pas plus surpris que ça. J’admets que les applications qu’elle évoque éveillent ma curiosité. Si je comprends ce dont il est question, il serait question de...guérir...les cracmols en stimulant leur cerveau pour inciter la magie à s’éveiller en eux. Je la laisse aller au bout de son raison, qu’elle finit par modérer...pour une si jeune fille, je trouve que sa raison force l’admiration...j’étais loin de lui ressembler à son âge. Buvant mon thé, je laisse le silence s’installer pendant quelques instants, le temps de bien intégrer toutes les idées qu’elle me soumet et de préparer une réponse construite. Je repose la tasse et adresse un sourire à mon invitée avant de me lancer. Je ne suis pas scientifique, je n’en ai pas la rigueur, mais j’ai eu plus de temps qu’Adalia pour réfléchir aux sujets qu’elle aborde avec moi et mon point de vu est un peu autre, du fait de ma situation. Je crois que c’est d’ailleurs ce qui fait l’intérêt de nos échanges à ses yeux.
“Eh bien...Je pense que les moldus préfèrent définir la magie de cette manière parce que nous ne leur laissons pas la possibilité de l’étudier suffisamment pour la comprendre. Ils n’ont fait que l’entrevoir.”
Je marque une pause avant de développer mon propos. Personnellement, j’aurais tendance à rejoindre l’avis d’Adalia. La magie doit avoir une origine explicable. Effectivement, elle se situe peut-être dans le cerveau...pour cette partie, je suis loin d’être assez spécialisé sur le sujet pour me positionner, mais ce serait une piste à explorer.
“De ce que j’ai pu lire, la frontière entre ce qui tient du magique et ce qui tient de leur science a beaucoup évoluée au cours des derniers siècles. Leurs avancées me pousse à croire que tout est explicable dès l’instant où nous avons les connaissances nécessaires pour comprendre les phénomènes impliqués. Après...est-ce que nous en savons assez pour définir ce qui fait que la magie s’éveille ou non chez quelqu’un...c’est une autre question.”
Je soupire légèrement avant de poursuivre. Je me suis moi-même beaucoup questionné sur ce que j’avais, ou plutôt n’avait pas qui aurait pu justifier mon état. J’ai entendu beaucoup de théorie à ce sujet...généralement proférées par des gens qui cherchaient plus à se montrer désobligeant qu’à m’apporter des réponses sur ma condition.
“Je ne sais pas si ton hypothèse est la bonne, mais avec le peu de connaissances que j’ai sur le sujet, je la trouve intéressante. Cela dit, si tu persiste dans cette voie, tu risques de ne pas te faire que des amis.”
Les sorciers de sang-purs tiennent beaucoup à leur impression de supériorité...et si on veut pousser le raisonnement d’Adalia un peu plus loin, il n’y a qu’un pas à franchir pour déduire que si ses recherches sur le sujet venaient à aboutir, avec les bonnes stimulations, la magie pourrait peut-être s’éveiller chez l’ensemble des moldus. Les traditionalistes ne le toléreraient jamais. D’ailleurs...vu les idées assez avant-gardistes, je doute que les Blackthorn y adhèrent. Connaissant l’attachement et la fidélité qu’Adalia voue à sa famille d’adoption, je n’aborde donc pas trop frontalement le sujet de mon inquiétude et me contente de demander d’un air neutre.
“Est-ce que tu tiens tes parents informés de l’avancée de tes recherches?”
“Eh bien...Je pense que les moldus préfèrent définir la magie de cette manière parce que nous ne leur laissons pas la possibilité de l’étudier suffisamment pour la comprendre. Ils n’ont fait que l’entrevoir.”
Je marque une pause avant de développer mon propos. Personnellement, j’aurais tendance à rejoindre l’avis d’Adalia. La magie doit avoir une origine explicable. Effectivement, elle se situe peut-être dans le cerveau...pour cette partie, je suis loin d’être assez spécialisé sur le sujet pour me positionner, mais ce serait une piste à explorer.
“De ce que j’ai pu lire, la frontière entre ce qui tient du magique et ce qui tient de leur science a beaucoup évoluée au cours des derniers siècles. Leurs avancées me pousse à croire que tout est explicable dès l’instant où nous avons les connaissances nécessaires pour comprendre les phénomènes impliqués. Après...est-ce que nous en savons assez pour définir ce qui fait que la magie s’éveille ou non chez quelqu’un...c’est une autre question.”
Je soupire légèrement avant de poursuivre. Je me suis moi-même beaucoup questionné sur ce que j’avais, ou plutôt n’avait pas qui aurait pu justifier mon état. J’ai entendu beaucoup de théorie à ce sujet...généralement proférées par des gens qui cherchaient plus à se montrer désobligeant qu’à m’apporter des réponses sur ma condition.
“Je ne sais pas si ton hypothèse est la bonne, mais avec le peu de connaissances que j’ai sur le sujet, je la trouve intéressante. Cela dit, si tu persiste dans cette voie, tu risques de ne pas te faire que des amis.”
Les sorciers de sang-purs tiennent beaucoup à leur impression de supériorité...et si on veut pousser le raisonnement d’Adalia un peu plus loin, il n’y a qu’un pas à franchir pour déduire que si ses recherches sur le sujet venaient à aboutir, avec les bonnes stimulations, la magie pourrait peut-être s’éveiller chez l’ensemble des moldus. Les traditionalistes ne le toléreraient jamais. D’ailleurs...vu les idées assez avant-gardistes, je doute que les Blackthorn y adhèrent. Connaissant l’attachement et la fidélité qu’Adalia voue à sa famille d’adoption, je n’aborde donc pas trop frontalement le sujet de mon inquiétude et me contente de demander d’un air neutre.
“Est-ce que tu tiens tes parents informés de l’avancée de tes recherches?”
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Dim 20 Oct 2019 - 17:44
chaotic good
Jambes croisées, dos légèrement appuyé sur sa chaise, Adalia écoute Donan répondre à ses pensées dites toutes haut avec un air attentif. Elle appréciait les échanges avec l’homme car ce dernier n’avait jamais cherché à être d’accord avec elle ou à limiter les débats. Jamais d’animosité cependant mais Adalia appréciait de s’éloigner des discussions aseptisées où chacun cachait ses véritables idées. La situation de son interlocuteur le poussait de plus à avoir un avis assez tranché et différent du sien. Notamment en ce qui concernait la question des moldus et de l’ouverture du monde sorcier visiblement. Prudence ou fermeture d’esprit, chacun le prendrait comme il le souhaitait, Adalia n’était pas sûre que donner les clés de la magie aux moldus était souhaitable : trop de risque qu’ils se retournent contre la différence que représentaient les sorciers. Le commun des mortels n’était, aux yeux de l’étudiante, pas réellement prêt à accueillir une nouvelle « race » en leur sein. Mais elle ne pouvait se vanter d’avoir côtoyés des moldus plus que de très loin : enfermée depuis son plus jeune âge dans les cercles de la haute société sorcière elle n’avait jamais ressenti le besoin ou même l’envie de se rendre en terre moldue bien qu’elle ait fuit quelques mois l’Ecosse pour rejoindre le pays de sa douce soeur. L’opinion de Donan était néanmoins justifiable et elle était quelque peu admirative du détachement qu’il pouvait mettre entre lui et ce monde qui l’avait pour ainsi dire rejeté. Friande d’attention et phobique de l’abandon Adalia n’était pas sûre de pouvoir se relever un jour après une telle épreuve.
Alors que Donan s’enquiert de savoir si les Blackthorn sont au courant de l’avancée de ses recherches, Adalia a un léger hoquet de surprise. Secouant la tête, sourire aux lèvres, elle s’exclame avec un peu trop d’entrain, presque surprise de la force qu’avait pris sa voix elle fait une petite moue par la suite, réflexe malencontreux, éclat de jeunesse au delà des apparences : « Oh par Merlin non, ce serait un coup à faire faire une syncope à Claudia. » Elle doutait bien que sa mère adoptive soit capable d’être déstabilisée par quoi que ce soit mais pour sûr, ni elle ni son mari n’apprécieraient les études de leur chère princesse. Depuis son plus jeune âge, Adalia s’était attelée à être la plus proche possible des aspirations que les Blackthorn avaient pour elle, embrassant au mieux l’image d’héritière parfaite qu’ils avaient construite pour elle. Buvant quelques gorgées de son thé elle reprend d’une voix égale : « Comme vous le dites si bien, les théories sur lesquelles je travaille ne seront certainement pas au gout de tout le monde, sorciers comme moldus j’ose imaginer, et je pense que les Blackthorn ne seraient pas les derniers à me tenir rigueur de me concentrer sur de telles problématiques. » Il y avait bien deux contres-arguments que pourraient avancer les parents adoptifs de la jeune femme pour la détourner de ses recherches. Dans un premier temps, ils étaient de ces sangs-purs traditionalistes qui dédaignaient les sangs-impurs mais surtout, les moldus qu’ils considéraient comme des moins que rien, pathétiques et inférieurs. Mais, il y avait surtout cette tendance à éluder tout ce qui pouvait concerner Éléanor et sa nature. Déjà, lorsqu’ils avaient appris qu’elle était cracmol, ils avaient tenté de la faire oublier de toute la société sorcière qu’ils côtoyait, enfermée dans sa tour, obligée à s’oublier elle-même pour ne pas apporter la honte sur le nom qu’ils lui avaient offert. Bien incapable d’être plus critique que cela envers sa famille adoptive, Adalia devait tout de même admettre que sans le comportement pour le moins limite de ses parents : peut-être que sa douce ange serait encore en vie. « Tant que je brille à mes examens de médicomagie je dois avouer qu’ils sont satisfaits : ils ont bien d’autres choses à penser que de surveiller tous les faits et gestes de ma fratrie. » Et cela serait bien difficile pour eux étant donné les caractères respectifs de leurs enfants adoptifs.
solsken (code) prima luce (icons) @donan mckenzie
Alors que Donan s’enquiert de savoir si les Blackthorn sont au courant de l’avancée de ses recherches, Adalia a un léger hoquet de surprise. Secouant la tête, sourire aux lèvres, elle s’exclame avec un peu trop d’entrain, presque surprise de la force qu’avait pris sa voix elle fait une petite moue par la suite, réflexe malencontreux, éclat de jeunesse au delà des apparences : « Oh par Merlin non, ce serait un coup à faire faire une syncope à Claudia. » Elle doutait bien que sa mère adoptive soit capable d’être déstabilisée par quoi que ce soit mais pour sûr, ni elle ni son mari n’apprécieraient les études de leur chère princesse. Depuis son plus jeune âge, Adalia s’était attelée à être la plus proche possible des aspirations que les Blackthorn avaient pour elle, embrassant au mieux l’image d’héritière parfaite qu’ils avaient construite pour elle. Buvant quelques gorgées de son thé elle reprend d’une voix égale : « Comme vous le dites si bien, les théories sur lesquelles je travaille ne seront certainement pas au gout de tout le monde, sorciers comme moldus j’ose imaginer, et je pense que les Blackthorn ne seraient pas les derniers à me tenir rigueur de me concentrer sur de telles problématiques. » Il y avait bien deux contres-arguments que pourraient avancer les parents adoptifs de la jeune femme pour la détourner de ses recherches. Dans un premier temps, ils étaient de ces sangs-purs traditionalistes qui dédaignaient les sangs-impurs mais surtout, les moldus qu’ils considéraient comme des moins que rien, pathétiques et inférieurs. Mais, il y avait surtout cette tendance à éluder tout ce qui pouvait concerner Éléanor et sa nature. Déjà, lorsqu’ils avaient appris qu’elle était cracmol, ils avaient tenté de la faire oublier de toute la société sorcière qu’ils côtoyait, enfermée dans sa tour, obligée à s’oublier elle-même pour ne pas apporter la honte sur le nom qu’ils lui avaient offert. Bien incapable d’être plus critique que cela envers sa famille adoptive, Adalia devait tout de même admettre que sans le comportement pour le moins limite de ses parents : peut-être que sa douce ange serait encore en vie. « Tant que je brille à mes examens de médicomagie je dois avouer qu’ils sont satisfaits : ils ont bien d’autres choses à penser que de surveiller tous les faits et gestes de ma fratrie. » Et cela serait bien difficile pour eux étant donné les caractères respectifs de leurs enfants adoptifs.
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Lun 21 Oct 2019 - 17:56
Je souris, amusé par la réaction d’Adalia. Je me doutais un peu de sa réponse, mais je préférais m’en assurer. Comme je l’imaginais, sa famille d’adoption n'apprécierait sûrement pas la nature de ses recherches. Je suis au moins content qu’elle en soit consciente. Si la jeune fille a pour le moment excellait à tenir le rôle qui lui était imposé, je suis persuadé qu’elle est beaucoup trop brillante pour réussir à toujours répondre aux attentes des Blackthorn. Adalia m’a toujours paru rationnelle et bienveillante, deux qualités qui manquent cruellement à la société sorcière. Je ne peux donc que lui souhaiter de s’éloigner un peu du rôle de petite héritière parfaite qu’on lui a imposé. Je ne vois pas comment elle pourrait être heureuse sinon. Pour ma part, j’ai toujours veillé à ne pas placer d’attentes particulière en Heather, même si Freya s’en ait largement chargée pour moi. Tout ce qui compte c’est qu’elle soit heureuse. Je souris à ma jeune invitée.
“Je ne m’inquiète pas trop pour ça, tu dois surement être l’une des personnes les plus brillantes et les plus travailleuses que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Tes examens ne devraient être qu’une formalité te connaissant.”
C’est un peu étrange d’échanger ainsi en face à face et je me rends compte que je me suis plus attaché à cette gamine que je l’imaginais. Je me fais du soucis pour elle. Je soupire, sachant que je m'apprête à aborder un sujet délicat, attrapant une pâte de fruit que je croque pour me donner un peu de motivation.
"Tu as déjà réfléchi à ce que tu ferais si la vision du monde qu'ont tes parents et la tienne n'était plus vraiment en adéquation?"
Certainement pas le genre de choses qu'elle a envie d'entendre. Mais malgré toute l'énergie que les Blackthorn ont déployé pour faire disparaître des mémoires l'existence de la petite Eleanor, je garde bien en tête que leur priorité n'est pas le bien être de leurs enfants. Chaque fois que je repense à cette histoire, je ne peux pas m'empêcher de me dire que malgré tout, j'ai eu énormément de chance que mes parents réagissent si bien à ma situation. Sans ça, je crois que j'aurais eu le même geste que la cadette d'Adalia. Même si je n'ai pas été épargné une fois ma nature profonde révélée, je n'ai pas été mis à l'écart, enfin pas autant et j'avais beau savoir qu'ils le pensaient sûrement, jamais mes parents n'ont ne serait-ce que sous entendu que je leur faisais honte. J'adresse un sourire amical à Adalia avant de reprendre.
" Quoi qu'il en soit, sache que si tu en as besoin, ma porte te sera ouverte."
Je ne suis pas du genre à refuser mon aide à qui la demande, je ne sais pas si c'est à cause des difficultés que j'ai pu croiser ou si c'est simplement dans ma nature, mais c'est comme ça. J'apprécie Adalia et c'est une amie de ma fille, donc ça s'applique tout particulièrement à elle. Et je préfère le lui signifier clairement même si je suis presque certain que sa fierté l'empecherait de me solliciter si le besoin se présentait.
“Je ne m’inquiète pas trop pour ça, tu dois surement être l’une des personnes les plus brillantes et les plus travailleuses que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Tes examens ne devraient être qu’une formalité te connaissant.”
C’est un peu étrange d’échanger ainsi en face à face et je me rends compte que je me suis plus attaché à cette gamine que je l’imaginais. Je me fais du soucis pour elle. Je soupire, sachant que je m'apprête à aborder un sujet délicat, attrapant une pâte de fruit que je croque pour me donner un peu de motivation.
"Tu as déjà réfléchi à ce que tu ferais si la vision du monde qu'ont tes parents et la tienne n'était plus vraiment en adéquation?"
Certainement pas le genre de choses qu'elle a envie d'entendre. Mais malgré toute l'énergie que les Blackthorn ont déployé pour faire disparaître des mémoires l'existence de la petite Eleanor, je garde bien en tête que leur priorité n'est pas le bien être de leurs enfants. Chaque fois que je repense à cette histoire, je ne peux pas m'empêcher de me dire que malgré tout, j'ai eu énormément de chance que mes parents réagissent si bien à ma situation. Sans ça, je crois que j'aurais eu le même geste que la cadette d'Adalia. Même si je n'ai pas été épargné une fois ma nature profonde révélée, je n'ai pas été mis à l'écart, enfin pas autant et j'avais beau savoir qu'ils le pensaient sûrement, jamais mes parents n'ont ne serait-ce que sous entendu que je leur faisais honte. J'adresse un sourire amical à Adalia avant de reprendre.
" Quoi qu'il en soit, sache que si tu en as besoin, ma porte te sera ouverte."
Je ne suis pas du genre à refuser mon aide à qui la demande, je ne sais pas si c'est à cause des difficultés que j'ai pu croiser ou si c'est simplement dans ma nature, mais c'est comme ça. J'apprécie Adalia et c'est une amie de ma fille, donc ça s'applique tout particulièrement à elle. Et je préfère le lui signifier clairement même si je suis presque certain que sa fierté l'empecherait de me solliciter si le besoin se présentait.
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Re: chaotic good (donan)
Mar 22 Oct 2019 - 16:54
chaotic good
Au fur et à mesure de la conversation le sujet dévie légèrement : plus personnel aux yeux de l’un comme de l’autre, évoquant sans vraiment s’en rendre compte les relations familiales qu’ils avaient tous deux vécus. Donan sembla perplexe un instant et Adalia écouta avec attention ce qu'il avait à dire, ne pouvant s’empêcher de soupirer légèrement lorsqu’elle compris à quoi il faisait allusion. « Je dois avouer que certains de mes proches m’ont déjà poussé à me poser cette question. » Et elle ne les avait toujours pas bien accueillis la Blackthorn. Ces derniers n’avaient généralement pas entrepris la question dans le bon sens pour qu’elle l’écoute réellement. Attaque en lieu et place de la compréhension, critique proférée plutôt que discours, fierté dérangée de l’espagnole qui s’était empressée de réfuter maux et mots. Elle avait perdu des amis, et plus encore, à force de s’évertuer à protéger les siens mais elle restait campée sur ses positions : fierté ou orgueil, la frontière était mince. Il fallait néanmoins avouer qu’elle ne se braquerait pas de la sorte face à Donan. Premièrement elle ne se le permettrait pas, il n’était pas qu’un simple étudiant dont l’appréciation lui importait peu, ensuite, elle devait avouer que sa manière d’aborder les choses la poussait à la réflexion comme cela pouvait être le cas lorsque leurs échanges concernaient ses recherches. « Mais je n’ai jamais vraiment réfléchi à cette éventualité. » Supposant naïvement que cela ne se présenterait jamais elle devait tout de même se rendre à l'évidence. C'était un problème auquel elle risquait de s’opposer de plus en plus, personnalité et réflexions se façonnant aux fils des années passées sans l’ombre des parents sur son épaule. Oh ils étaient toujours là, prêts à jaillir au moindre faux pas mais elle avait beaucoup changé depuis son entrée à l’université, c’était peu de le dire. Prenant une nouvelle gorgée de son thé elle soupire doucement à la fois certaine de ce qu’elle avançait et un peu résignée. « Je dois bien trop aux Blackthorn pour me risquer à les trahir : mais il serait hypocrite de ma part de ne pas avouer que je me demande parfois si leurs idées sont les meilleures, notamment en ce qui concerne leur vision des castes sorcières et des moldus. » Jamais elle ne se risquerait au débat avec Claudia et Aloysius, aussi impressionnée qu’inquiète en leur présence, ils n’avaient jamais été les parents les plus tendres et ce même si la femme se plaisait à le faire croire lors de divers évènements, jouant le rôle de mère aimante à la perfection. Mais elle ne se plaignait pas Adalia, elle vivait une vie merveilleuse grâce à son adoption, elle qui aurait pu terminer dans la crasse d’un orphelinat ou dans une famille qui n’aurait pas su l’élever correctement. « Mais entre les pensées et les actes… » Elle hausse doucement les épaules, conclusion qui restait toujours la même : « Je ne pourrais me permettre de leur tourner le dos lorsqu'ils auront besoin de moi. » Et lorsqu’elle parlait d’actes, elle parlait bien évidemment en premier lieu du mariage auquel elle était promise depuis son adoption : manigance pour renforcer le nom, la fortune et l’influence des Blackthorn dans la haute société sorcière. Rien d’officiel pour le moment bien sûr, mais elle savait que cela finirait par arriver : c’était son rôle, la contrepartie du nom qu’ils lui avaient offert. Elle ne trouvait pas le sacrifice si grand, du moins pour le moment et ne s’était jamais opposée à l’idée. Mais en ce qui concernait sa carrière elle pourrait avoir un avis tout autre. Claudia n’était pas étrangère à l’ambition et malgré son côté misogyne, Aloysius avait toujours encouragé, à sa manière, ses filles à exceller dans leur domaine de prédilection alors Adalia savait bien qu’elle aurait la possibilité de faire carrière. Mais cela impliquait que son ambition soit en adéquation avec ce que les Blackthorn attendaient d’elle et ça, ce n’était pas chose aisée. « Mais je vous remercie… Ne vous inquiétez pas trop pour moi néanmoins je vous en prie : je suis loin d’être à plaindre ! » Elle détend l’atmosphère d’un léger rire : elle avait la bonne place dans sa fratrie, enfant parfaite qui faisait la fierté, ou s’en approchait, de ses parents adoptifs, ils n’avaient jamais, ou presque, eu à se plaindre d’elle et ils lui rendaient plutôt bien après tout.
solsken (code) prima luce (icons) @donan mckenzie
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Re: chaotic good (donan)
Mer 23 Oct 2019 - 20:12
Le discours d'Adalia ne me surprend pas. Elle très dévouée à sa famille, même si je suis heureux d'entendre qu'elle est tout de même consciente de leurs défauts, certains tout du moins. Je suis aussi rassuré qu'elle n'ai pas pris la mouche devant ma question, je sais à quel point ce sujet peut être délicat. J’ignore de quoi sera fait son avenir, encore une fois je ne peux m’empêcher de faire la comparaison avec Heather. Freya et moi seront toujours en désaccord sur les attentes ou plutôt l’absence d’attentes à placer en notre fille. Mais malgré notre désaccord et la rancoeur évidente qu’elle me porte toujours, elle m’a toujours laissé avoir le dernier mot. En tout cas pour le moment. Mais dans le cas d’Adalia c’est différent. Ces deux parents de substitution n’auront pas le moindre scrupule à lui imposer ce qui leur semblera le plus bénéfique pour l’image de leur nom, peu importe ce que leur fille pourra en dire ou en penser. Et si Adalia exprime spontanément sur le fait qu’elle se sent redevable envers les Blackthorn, je ne doute pas qu’ils ont fait tout le nécessaire pour lui donner cette impression. Je lui souris.
“Je sais ce que c’est d’avoir des parents qui attendent beaucoup de leurs enfants...et je sais aussi ce que ça fait de ne pas être en mesure de répondre à leurs attentes. Même si nos deux situations ne sont pas les mêmes.”
Je prends une expression bienveillante avant de laisser ce sujet de côté. Je ne veux insister, ce n’est pas nécessaire et peut-être qu’Adalia ne sera jamais confronté à ce type de problème et que je trompe totalement. Et même si j’ai raison, en débattre maintenant n’aurait pas vraiment d’intérêt, je voulais simplement qu’elle sache à quoi s’en tenir en cas de problème et qu’elle n’ait pas le sentiment d’être rejetée de toute part. C’est ce qui avait été le plus difficile pour moi.
“Enfin bref, passons.”
Regardant ma tasse vide, je jette un bref coup d’oeil à la pendule. Il est encore tôt et je sais que les clients n’arriveront pas avant au moins une demi-heure. Je suis plutôt à jour autant dans le traitement des commandes que dans l’aménagement de la boutique alors si Adalia souhaite que nous poursuivions nos échanges, je n’ai aucune raison de le lui refuser. Je me lève pour attraper la théière encore chaude et à moitié pleine puis me tourne vers elle, interrogatif.
“Est-ce que je te ressers une tasse? A moins que tu es des choses à faire...je ne veux pas te retenir. Et de toute façon tu sais où me trouver maintenant. Ce sera surement plus fluide d’échanger autour d’une boisson chaude que de correspondre par lettre.”
J’ai l’intuition que même si elle décidait de partir maintenant, je vais la revoir régulièrement. Et en même temps, ça me convient tout à fait. Je trouve nos discussions particulièrement enrichissantes.
“Je sais ce que c’est d’avoir des parents qui attendent beaucoup de leurs enfants...et je sais aussi ce que ça fait de ne pas être en mesure de répondre à leurs attentes. Même si nos deux situations ne sont pas les mêmes.”
Je prends une expression bienveillante avant de laisser ce sujet de côté. Je ne veux insister, ce n’est pas nécessaire et peut-être qu’Adalia ne sera jamais confronté à ce type de problème et que je trompe totalement. Et même si j’ai raison, en débattre maintenant n’aurait pas vraiment d’intérêt, je voulais simplement qu’elle sache à quoi s’en tenir en cas de problème et qu’elle n’ait pas le sentiment d’être rejetée de toute part. C’est ce qui avait été le plus difficile pour moi.
“Enfin bref, passons.”
Regardant ma tasse vide, je jette un bref coup d’oeil à la pendule. Il est encore tôt et je sais que les clients n’arriveront pas avant au moins une demi-heure. Je suis plutôt à jour autant dans le traitement des commandes que dans l’aménagement de la boutique alors si Adalia souhaite que nous poursuivions nos échanges, je n’ai aucune raison de le lui refuser. Je me lève pour attraper la théière encore chaude et à moitié pleine puis me tourne vers elle, interrogatif.
“Est-ce que je te ressers une tasse? A moins que tu es des choses à faire...je ne veux pas te retenir. Et de toute façon tu sais où me trouver maintenant. Ce sera surement plus fluide d’échanger autour d’une boisson chaude que de correspondre par lettre.”
J’ai l’intuition que même si elle décidait de partir maintenant, je vais la revoir régulièrement. Et en même temps, ça me convient tout à fait. Je trouve nos discussions particulièrement enrichissantes.
- InvitéInvité
Re: chaotic good (donan)
Jeu 24 Oct 2019 - 16:48
chaotic good
Elle hausse légèrement les épaules suite à la remarque du sorcier : « L’apanage de tous les enfants, d’autant plus chez les sangs-purs, j’imagine. » Adalia ne se rendait qu’à peine compte que la situation dans laquelle finiraient par la pousser les Blackthorn n’avait rien d’une demande insignifiante de parent à enfant. Elle se trouvait certainement inconsciente du sacrifice que cela pouvait être : se lier par intérêt, pour le bien soit-disant commun. A la fois trop jeune pour réellement comprendre et trop attachée à rendre ses parents d’adoption fiers de la sorcière qu’elle était devenue sous leur joug. « Je pense que être exigeant envers ses enfants n’est pas une mauvaise chose, mon seul regret est qu’ils ne soient pas aussi bienveillants envers toute ma fratrie qu’ils peuvent l’être avec moi. » Le manque de bienveillance n’était effectivement qu’un doux euphémisme pour qualifier le comportement des Blackthorn envers certains de ses frères et soeurs, Eléanor en premier lieu, puis Kiran maintenant dont le comportement ne rentrait pas dans les désirs des parents. Quelque peu pensive, Adalia termina sa tasse de thé, finalement soulagée que Donan n’insiste pas plus sur le sujet qui la mettait légèrement mal à l’aise, déclenchant bien trop de questionnements.
Se redressant finalement, le gérant vient récupérer la théière pour lui proposer une nouvelle tasse. Jetant un coup d’oeil à sa montre l’étudiante soupire doucement, moue désolée sur le visage : « Oh et bien je ne souhaite pas abuser de votre gentillesse, elle esquisse un léger sourire tout en piquant une dernière sucrerie sur la table, de plus j’ai des examens à préparer, je vais donc devoir décliner mais je vous remercie énormément pour cette tasse de thé ainsi que pour cette conversation, il était effectivement plus agréable d’échanger de cette manière qu’à travers des écrits. » Elle ne doutait pas qu’elle viendrait plus souvent aux Trois Corneilles désormais, et pas seulement pour embêter Kiran entre deux ventes, appréciant sincèrement les échanges avec l’homme. Se levant à son tour de sa chaise, la jeune femme veille à la remettre en place avec attention avant de reprendre d’une voix enjouée : « J’imagine qu’Heather m’informera de votre officiel retour lorsqu’elle sera au courant, pour ma part je ne devrais pas tarder à venir terminer mes achats. » Cape délicatement nouée autour de ses épaules, sac accroché au bras, la sorcière se fend d’un sourire avant d’ouvrir la porte de la boutique, prête à s’éclipser : « Je vous souhaite une belle journée Sir McKenzie ! A très vite ! » Dernier geste de la main à l’égard de son interlocuteur et elle quitte le magasin, de nombreuses pensées en tête.
solsken (code) prima luce (icons) @donan mckenzie
Se redressant finalement, le gérant vient récupérer la théière pour lui proposer une nouvelle tasse. Jetant un coup d’oeil à sa montre l’étudiante soupire doucement, moue désolée sur le visage : « Oh et bien je ne souhaite pas abuser de votre gentillesse, elle esquisse un léger sourire tout en piquant une dernière sucrerie sur la table, de plus j’ai des examens à préparer, je vais donc devoir décliner mais je vous remercie énormément pour cette tasse de thé ainsi que pour cette conversation, il était effectivement plus agréable d’échanger de cette manière qu’à travers des écrits. » Elle ne doutait pas qu’elle viendrait plus souvent aux Trois Corneilles désormais, et pas seulement pour embêter Kiran entre deux ventes, appréciant sincèrement les échanges avec l’homme. Se levant à son tour de sa chaise, la jeune femme veille à la remettre en place avec attention avant de reprendre d’une voix enjouée : « J’imagine qu’Heather m’informera de votre officiel retour lorsqu’elle sera au courant, pour ma part je ne devrais pas tarder à venir terminer mes achats. » Cape délicatement nouée autour de ses épaules, sac accroché au bras, la sorcière se fend d’un sourire avant d’ouvrir la porte de la boutique, prête à s’éclipser : « Je vous souhaite une belle journée Sir McKenzie ! A très vite ! » Dernier geste de la main à l’égard de son interlocuteur et elle quitte le magasin, de nombreuses pensées en tête.
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