résumé:

Je déambule entre les corps endiablés des étudiants cherchant la moindre goutte d’alcool pour oublier ces premiers mois d’études universitaires, donnant le bras à mon épouse Wilhelmina. Même si notre mariage n’est qu’un accord entre elle et moi, l’amour n’étant qu’une option, disons plutôt un partenariat qu’un véritable engagement dégoulinant d’amour et de guimauve, nous avons toujours tenu à montrer un certain standing pour les yeux extérieurs. Wilhelmina vient d’une famille où les convenances sont légions, et je me rappelle avoir eu bien du mal à retenir toutes les règle du protocole quand j’ai dû rencontrer ses parents. Mais je n’ai pas dû si mal m’en sortir, sinon je ne serai pas parvenu à épouser la désormais Madame Wilhelmina Walsh.  Nous avons joué le jeu tous les deux, c’est notre premier Halloween depuis notre installation en Ecosse, et mon retour à Inverness, et nous avons tenu à nous mêler à la foule des badauds plutôt que de rester chez nous, même si nous n’allions je pense pas nous attarder. Pour l’occasion, j’avais revêtu un de ces masques de diable que je vendais à la boutique, un masque plutôt effrayant, avec deux grandes cornes comme celle de Lucifer. Ma moitié elle avait choisi une tenue plu sobre et s’en était tenu à une robe victorienne et un maquillage magique qui faisait parcourir des vers sur un visage à moitié en décomposition. Heureusement pour moi, je savais qu’il ne s’agissait que d’un maquillage, sinon je ne lui aurai pas tenu le bras. Nous nous baladions dans la foule, avec un cornet rempli de baguette à la réglisse, la friandise préférée de Wilhelmina, et des souris en sucre pour moi. Nous avions déjà bu une concoction plutôt pimentée qui m’avait personnellement fait cracher quelques flammes, mais pas mon épouse elle semblait avoir une meilleure résistance que moi.

Pourtant, malgré ces flammes, le froid commençait à apparaître. Un peu trop rapidement même, et je sentais déjà mes poils se hérissaient, comme si ce froid n’était pas réel. Les sorciers autour de moi jetaient des regards inquiets autour d’eux, et j’en fis de même, m’interrompant dans ma marche. Ce que je vois ne m’inspire rien de très rassurant. De longues capes noires, un froid semblant transformer nos cœurs en glace et nos poumons en pelotes d’aiguilles. Des cris d’enfant commençaient à se multiplier. Cela pouvait très vite être la panique, et ces capes ne ressemblaient pas à des moremplis mais bien à des détraqueurs… Je n’étais vraiment pas serein. Ca sentait très mauvais.

Dé d’intrigue:

Dé de magie (si 2 ou 4):

Je sors ma baguette, par précaution. On ne sait jamais après tout, je ne suis pas un duelliste hors pair, enfin ça n'a jamais été mon fort, mais je suis prêt à me défendre s'il le faut. A nous défendre. Quant aux autres, c'est secondaire.

Résumé:

Résumé:

Dé d'intrigue:

Dé de magie:

dé de magie:

Résumé:

DD magie:

DD intrigue:

Intrigue: La nuit des Détraqueurs - 31 octobre 2019 - ft. @murphy fraser

Son patronus avait fonctionné. L'heure n'aurait pas été aussi terrible, Isalynn aurait pu sourire de cette réussite. Fanfaronner, même. Elle ne pouvait, en tout cas, qu'être heureuse de voir qu'invoquer les grands rassemblements familiaux était toujours ce qui la mettait la plus en joie. En même temps, lorsque l'on savait à quel point ces moments de l'année avait comme importance pour elle, ce n'était guère étonnant. Mais la jeune femme n'eut guère le temps de s'appesantir sur sa réussite que déjà, sa cousine attirait son attention sur des enfants isolés, affolés, même par cette situation. La rouquine hocha la tête avant de suivre la médicomage tout en maintenant son patronus pour s'approcher des enfants. Combien de temps son sort allait-il tenir? Elle n'en avait pas la moindre idée, à dire vrai. Ce qui était sûr, c'était qu'elle tentait de rester au maximum concentrée sur ce qu'elle faisait, tout en essayant de ne pas se casser la figure. Du moins, jusqu'à ce que Murphy ait rejoint les petits et attrapé la main d'une fillette dans la sienne. Parce qu'une seconde d'inattention la fit basculer en arrière lorsqu'elle mit le pied dans un trou.

le résumé qui va bien:

Je ne sais plus ce que je fais. J'agis suivant mon instinct, et mon instinct me crie de protéger ces enfants qui pleurent, perdus, effrayés. Les larmes qui brouillent ma vision, je m'élance vers une petite fille, ne regardant pas en arrière si Isalynn me suit. La chance est de notre côté, ou peut-être que ma cousine est bien plus heureuse que je le suis, mais le détraqueur est coincé par l'oiseau fantomatique. Rattrapant le groupe d'enfants (des frères et soeurs ? des amis ? des camarades d'école qui souhaitaient faire le tour du quartier en réclamant des bonbons tranquille ?) en une dizaine d'enjambées, je termine en glissant sur mes genoux, ignorant la douleur de mes os percutant les pavés froids. Les larmes qui coulent sur mes joues, je tente de me calmer et de retrouver le calme qui m'anime lorsque je suis à l'hôpital.

L'hôpital... "Mais oui." Je souffle pour moi-même, certaine d'avoir trouvé le meilleur moyen de protéger ces enfants. Me relevant prestement, je chasse les larmes d'un revers de la manche avant de regarder un à un les petits humains devant moi. "Bonsoir tout le monde, je suis le docteur Fraser. Je vais vous emmener à l'hôpital, d'accord ? Vous serez en sécurité et vos parents pourront venir vous chercher." L'espoir qui rayonne dans toute ma poitrine, que l'hôpital ne soit pas non plus assailli par les détraqueurs. Ou tout au moins, que le personnel de garde réussisse à le défendre. Attrapant la main d'une des fillettes, je leur indique de se prendre la main et de former une file. Un rapide coup d'oeil en arrière vers ma cousine. "Lynn, ça va ? Tu fermes la marche ?" Et dans mon regard, toute la détresse du monde. Please protect me, I can't summon a patronus anymore. Me redressant, je tire le petit groupe vers une rue moins mouvementée, espérant arriver rapidement à l'hôpital.

dé de magie:

dé d'intrigue:

résumé:

Intrigue: La nuit des Détraqueurs - 31 octobre 2019 - ft. @murphy fraser

So far, so good songea la rouquine avec un petit sourire. Pour l'instant, ça lui convenait. Les souvenirs des grands rassemblements familiaux l'été suffisaient à tenir en respect le détraqueur, leur permettant de s'éloigner de cet endroit bondé de pleurs, de peur et de monstres froids et sanguinaires. En elle-même, la rousse ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi tous ces détraqueurs étaient là. Qu'avait-il bien pu se passer? Une évasion massive à Azkaban poussant les détraqueurs à se répandre partout comme la vermine qu'ils étaient pour retrouver les évadés? Si ce n'était pas ça, la future magizoologiste ne voyait pas de quoi il pouvait s'agir. Elle secoua la tête, tâchant de rester concentrée malgré ses pensées, tout en suivant sa cousine à reculons, guidée par un des enfants qui avait fini par lui prendre celle de ses mains qui ne tenait pas sa baguette. Pourtant, son bec croisé finit par flancher, le noir les entourant. Isalynn se retourna dans le sens de la marche, poussant l'enfant devant elle et lançant à sa cousine un: "Oui... Je ferme la marche. Fonce!" pour qu'elle ne s'inquiète pas. Elle-même se retourna, saisissant son courage à deux mains, mais elle fut prise de court, le détraqueur qu'elle tenait en respect depuis tout à l'heure ayant visiblement envie de se venger. Gloups La jeune femme sentit le froid l'envahir plus que de raison, plus qu'elle ne l'avait ressenti jusque là, alors qu'elle sentait sa force de vie être aspirée par cette chose immonde. Je... Dois... Réagir... songea-t-elle en essayant de bouger dans l'intention de relancer son patronus.

le résumé qui va bien:

Tirant la main de la petite fille, je guide la file indienne d'enfants terrorisés vers une petite rue que j'espère praticable. Je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être la présence du patronus d'Isalynn qui agit sur moi, mais je sens l'espoir grandir progressivement dans ma poitrine. Peut-être que nous allons y arriver, finalement. Les enfants ont même arrêté de pleurer, me suivant en silence, avec de grands yeux. La lueur d'espoir est bien vite éteinte cependant, le froid prenant subitement contrôle de mon corps. Les mots rassurants de ma cousine provoquent l'inverse de l'effet escompté, et je me retourne vers elle, découvrant avec horreur un détraqueur se ruer sur elle. "Lynn !" Le cri qui s'évanouit dans le silence s'emparant peu à peu de mes oreilles. Inutile, je la regarde se débattre face au spectre et je manque de tomber à genoux, la terreur me vrillant les tripes. Mes yeux se reposent sur les enfants, qui se sont tous mis à crier, pleurer, hurler. Je dois les mettre en sécurité. Me battant intérieurement contre la part de moi qui ne veut pas laisser l'Ethelred seule face au détraqueur, je me détourne, poussant le groupe d'enfants vers la rue qui me semble déserte, et toujours illuminée par les lampadaires.

Deux pas plus tard et notre route est bloquée par une deuxième figure fantomatique noire. M'arrêtant net, j'ouvre de grands yeux, coincée dans ma recherche d'un échappatoire. Dernier accès de courage : je me place devant les enfants, le coeur battant à toute allure dans mes tempes. La créature semble prendre ceci pour un affront et s'approche de moi d'une manière menaçante. Quelques mètres nous séparent et pourtant, je sens progressivement la chaleur de mon corps se vider, remplacée par un froid glacial.

Soudainement, je ressens une douleur foudroyante dans mon crâne. Poussant un cri strident, je tombe à genoux sur la rue pavée. Les images qui se superposent dans mon crâne, le visage déformé du legilimens qui emplit mon esprit. Les mains qui viennent se poser de part et d'autre de mon crâne, les cris que je n'arrive pas à contrôler. Mes yeux se remplissent de larme tandis que je revis l'interrogatoire subi en septembre. Le légilimens qui fouille dans mon cerveau, une douleur incomparable à ce que j'ai déjà pu subir. Mes doigts s'accrochant aux racines de mes cheveux, j'ai l'impression que ma tête va exploser tellement la douleur est intense. Si j'avais ouvert les yeux, j'aurais pu voir la robe noire du détraqueur glisser à une dizaine de centimètres de mes genoux. Tout ce que je souhaite, c'est que ça s'arrête. Le menton relevé à distance par le doigt squelettique, j'accueille la délivrance, le seul moyen d'oublier.

résumé:

long story short:

Résué:

Résumé:

Dé d'intrigue pour le prochain rp:

Dé de magie:

Résumé:

Intrigue: La nuit des Détraqueurs - 31 octobre 2019 - ft. @murphy fraser

Seule et déprimée, Isalynn se sentait faiblir face à l'assaut du Détraqueur. Mais c'était de sa faute. Parce que pour une raison qu'elle ignorait, Murphy était paralysée face à ces créatures abjectes et qu'Isalynn l'avait poussée à avancer sans l'attendre pour se mettre les enfants à l'abri, la laissant seule en faisant croire qu'elle maîtrisait la situation. Sauf qu'au bout d'un moment, bien trop sollicité, son patronus avait faibli, permettant à l'un de ces monstres de s'en prendre à elle. Mais elle préférait que ce soit elle que Murphy. Parce qu'avec la première disparition de Oz, l'accident dans les galeries souterraines avec Evie dont elle avait eu du mal à se remettre, puis le retour du lycanthrope, sa capture par l'unité des loup-garous et la révélation de son trafic, Lynn estimait que sa cousine avait subi bien assez de choses ces derniers mois pour ne pas en rajouter. Elle-même s'en moquait s'il lui arrivait des bricoles, se sentant rarement assez méritante pour que des bonnes choses aient des raisons de lui arriver. Juste des ricochets, c'était assez.

Bref. Tout cela pour dire que c'était obligatoire que son patronus flanche à un moment alors que ses pensées avaient fini par se noircir. Le pire, dans tout cela, c'était qu'elle avait la sensation de ne pas  mériter, une fois encore on en revenait là, que quelqu'un vienne à son secours, et une larme vint ruisseler sur sa joue tandis qu'elle tentait, comme un dernier sursaut, de relancer le sortilège du patronus.

le résumé qui va bien: