Intrigue | La nuit des détraqueursErwin Fumeterre - @Watson Bunce
Le village d'HalloweenWatson confirma l’étrange sensation d’Erwin. Il faisait froid, même trop froid pour cette saison. Mais il n’y avait pas que ça, la fête avait une drôle d’ambiance, quelque chose loin d’être joyeux. Le Lufkin ne fit pas le lien immédiatement avec des détraqueurs. Il avait si peu croisé ces créatures dans sa vie, que leur rencontre dans les rues d’Inverness semblait aussi improbable que de croiser un dragon dans la salle commune. L’esprit d’Erwin avait ressorti l’un des souvenirs les plus tristes qu’il avait, le jour où sa mère était décédée. Le jeune garçon n’avait même pas pu être là lorsque la femme qui lui avait donné la vie avait rendu son dernier souffle. Il était trop faible pour sortir de son lit. Et pourquoi est-ce que sa magie ne s’était pas éveillée avant ? Il aurait pu sauver sa mère des flammes. Pourquoi est-ce qu’il avait été aussi faible ? Erwin avait beau savoir qu’à l’époque, il n’était qu’une enfant qu’avec ses pouvoirs ou non, il n’aurait pu rien faire pour porter secours à sa mère. Ce n’était pas sa faute. Mais malgré tout ça, Erwin se sentait envahir par la culpabilité.

Mais le Lufkin devait vite se ressaisir, des détraqueurs étaient en train de s’approcher des deux amis. Si Watson et Erwin n’agissaient pas très vite, ils risquaient de se faire voler leurs souvenirs joyeux pour sombrer dans une dépression des plus noires. Cependant, il y avait un problème. Erwin était loin d’être un bon duelliste et le sortilège du patronus n’était pas vraiment à sa portée. Néanmoins, il essaya quand même en suivant les conseils de son ami. Il tendit sa baguette devant lui et tenta de trouver un souvenir heureux. Il pensa d’abord à sa mère, mais les événements tragiques de sa mort revenaient automatiquement avec les moments heureux. Finalement, il pensa en avoir trouvé un, mais Watson lançait déjà son patronus. Et Erwin admira un magnifique lièvre blanc se mettre à chasser les détraqueurs autour d’eux.

_ Oui, merci ! Heureusement que tu es là. Non, non, on peut pas les laisser sans aide.

Erwin n’était pas très rassuré, mais il ne pouvait pas pour autant abandonner les autres. Il s’en voudrait de le faire. Et puis, c’était une sorte d’aventure. En le prenant de cette façon, le Lufkin réussirait mieux à gérer les choses. La présence de Watson jouait aussi beaucoup sur la construction d’un sentiment de sécurité chez le Lufkin. Il l’avait vu réussi avec brio son sort de patronus.

_ Vite ! Regarde ! S’écria le Lufkin en apercevant non loin d’eux une jeune femme en prise avec un détraqueur.

Le Lufkin s’élança alors en direction de la jeune femme, essayant de trouver en lui un souvenir heureux. La première fois qu’il avait mis les pieds dans la forêt amazonienne. Après des heures d’avion et de route, Erwin avait ressenti un sentiment d’accomplissement et de joie intense. Il avait eu le sentiment de s’être retrouvé au paradis.

_ Expecto Patronum ! Cria-t-il en direction du détraqueur s’en prenant à la jeune femme.

Dès de magie:

Résumé:

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Dé de duelliste:

Il n'y a plus rien. Je ne veux plus rien. Plus de panique, plus de peur, plus de douleur, finissez-en. Je n'en peux plus. Le monde devient progressivement noir, les quelques pensées surgissant dans mon crâne s'obscurcissant jusqu'à n'être bientôt plus compréhensibles. Laissez-moi mourir, s'il vous plait. Mes oreilles s'emplissent de silence, brouillant les cris apeurés de la foule et des enfants derrière moi.

Soudainement, je sens une bouffée de chaleur m'envahir, et je prends une grande bouffée d'air, ouvrant les yeux de surprise, tombant en avant sur le sol, emportée par le yéti. Joue sur le pavé, j'halète, sentant la chaleur revenir progressivement jusque dans chacun de mes membres. Les sensations me reviennent, commençant par l'ouïe : les cris de la foule et les autres sortilèges énoncés me parviennent jusqu'aux oreilles. Les yeux ouverts, j'observe le ballet des pieds courir et s'arrêter, avant d'être aveuglée par une créature blanche. Intriguée, je discerne les contours d'un oiseau particulièrement connu : c'est mon patronus. Mon corbeau. Fronçant les sourcils, je ne comprends pas comment j'ai pu lancer un sort aussi puissant dans mon état. Contemplant toujours l'oiseau, je ne réalise pas de suite qu'il est venu me délivrer un message. "Ginger. Oswald et moi sommes partis à ta recherche. Ouvre un oeil." La créature fantomatique évaporée, je fixe encore quelques instants l'endroit où elle se trouvait. Les mots résonnent dans mon crâne.

Ginger. Oswald.
Oswald. Ginger.

Lubia ? Elle est la seule personne utilisant ma couleur de cheveux comme surnom. Probablement car je ne suis pas la seule rousse de mon entourage. Elle est avec Oz.

Par Merlin !
Oz ! Oz est en danger. Me relevant brusquement, je tente de me reposer sur mes pieds le plus vite possible. Ce faisant, je suis prise d'un violent vertige, ma vision se troublant.


Dé de magie :
Pair : Murphy essaie de se retenir sur quelqu'un mais personne est assez proche d'elle et elle retombe au sol.
Impair : Quelqu'un est assez proche pour rattraper Murphy, elle ne tombe pas.

résumé:

Résumé:

résumé:

Fatiguée, la tête qui tourne, je retombe sur les fesses, l'humidité des pavés se fraie un chemin à travers mes vêtements et je frissonne. Une jeune femme s'agenouille près de moi, sa main sur mon épaule et je relève les yeux vers elle. Elle tente de me relever et je réussis à me redresser. La brune me tend quelque chose et il me faut quelques secondes pour comprendre qu'elle tient un morceau de chocolat dans la main. Réagissant finalement, je croque dans la barre, mangeant lentement.  "Merci." Qu'est-ce qui se passe, déjà ?

Il faut quelques secondes pour que les connexions se fassent à nouveau dans mon cerveau. Sursautant face à la (re)découverte du message de Lubia, je tourne dans tous les sens. "Oz ! Il est en danger, il faut que j'aille le chercher, il est avec Lubia, il est pas loin, il est en danger, je dois y aller, LYNN !" Tournant sur moi même, je pose les yeux sur la silhouette décharnée de ma cousine, dans les bras d'un sorcier. "Par Merlin, est-ce qu'elle va bien ? Il faut l'emmener à l'hôpital." L'hôpital ! Je viens de me souvenir de mon but initial, accompagner les enfants à l'hôpital, où je suis certaine que des sorts de protection empêchent les détraqueurs d'approcher. Faisant volte-face, je retrouve les enfants serrés les uns contre les autres contre un mur.

La mémoire qui revient, mais surtout mon bon sens. Il faut ramener tout le monde à l'hôpital. C'est le seul endroit où la foule sera en sécurité. Il faut que je prévienne Oz. Tirant mon téléphone portable de ma poche, je lui envoie un sms rapide, décousu, mais assez clair, je l'espère. Meet me at hospital. Safe there. Lubia too. Attrapant une enfant par la main après m'être assurée qu'aucun d'entre eux ne soit blessé, je reprends le chemin de l'hôpital, rattrapant mon ami Dhan. La deuxième main ne tenant pas ma baguette (elle m'est inutile, malheureusement), j'attrape le bras du secrétaire. "Merci." Le yéti libère le passage et nous nous frayons un chemin parmi les détraqueurs. "Il faut prévenir les aurors." Mais je ne sais pas comment faire. Un infirmier pourra certainement prévenir les autorités, si nous sommes les premiers à arriver sur place.

résumé:

Par chance pour lui, la jeune femme était prête à tenter le coup et cela paya, elle invoqua avec succès son patronus. De la baguette de la dénommée Okoye s'échappa une créature imposante, un rhinocéros qui, corne en avant, se fraya un chemin parmi les détraqueurs, accompagné d'un petit hérisson produit des souvenirs heureux de Louis. « C'est superbe ! » s'exclama-t-il comme un encouragement pour sa camarade d'infortune. A leur côté, le secrétaire de l'université ne semblait pas avoir grandement l'envie de s'étendre ici et ce malgré la disposition de Louis à jouer les héros. D'autres sorciers se joignirent rapidement à eux accompagnés par des enfants. S'ils avaient la possibilité au moins de les aider, Louis serait satisfait, surtout que même parmi les sorciers adultes, certains semblaient être en difficulté. « Bon dans ce cas là, l'hôpital ! » Le bonheur qui l'avait habité lorsqu'il avait appris qu'il avait un frère quelque part dans Inverness fut la source de la magie qui lui permettait de se protéger grâce au hérisson argenté dansant autours de lui. Si la créature n'était pas aussi imposante que le rhinocéros ou le yéti, elle n'en restait pas moins infranchissable pour les détraqueurs. Le jeune homme fut clairement surpris lorsqu'on lui proposa du chocolat, mais il savait que c'était une très bonne recette pour se ressaisir dans le cas d'une attaque de détraqueur et son goût pour le sucre ne pouvait lui faire refuser une telle friandise. « Merci beaucoup ! » s'exclama-t-il tandis que la protection du hérisson l'entourait lui, mais aussi à présent sa bienfaitrice. « On vous suit pour l'hôpital. » proposa-t-il puisqu'il faisait parti de ceux capable de conserver leur patronus corporel, autant qu'il puisse s'assurer de la sécurité des autres.

Résumé:

Par chance, les souvenirs heureux que possédaient Watson prirent le dessus sur la tristesse qui pouvait avoir tendance à le ronger et lui permit de garder auprès de lui le lièvre argenté qui bondissait sous la direction du sorcier qui l'avait invoqué. Erwin interpella alors Watson tandis qu'au bout de la rue qu'ils avaient emprunté se trouvait un groupe en difficulté. Le lufkin tenta de porter son aide à une femme aux portes de l'inconscience mais son patronus fut à peine assez puissant pour ralentir la créature. Cependant d'autres vinrent lui porter de l'aide ce qui suffit à repousser le détraqueur pendant que le lièvre de Watson tenait encore à distance ceux qui derrière eux tentaient de les prendre d'assaut. « Nous venons pour vous aider. » lança-t-il au groupe même si à la base il était surtout venu faire la fête, mais cela attendra. Avec autant de détraqueurs autours d'eux il n'était pas vraiment sûr que quelqu'un soit d'humeur festive. Cependant les créatures ténébreuses ne semblaient pas prêtes à les laisser partir et d'autres commencèrent à converger dans leur direction. Agitant sa baguette, Watson fit s'avancer le lièvre blanc qui donna un coup de boule dans la cape flottant du détraqueur qui s'approchait d'eux. Si l'offensive avait fonctionné, elle avait cependant permis aussi aux premiers qui s'étaient attaqué à eux de revenir à la charge et ils n'étaient pas seuls.

Résumé:

Dé d'intrigue #1:

Dé d'intrigue #2:

Intrigue | La nuit des détraqueursErwin Fumeterre - @Watson Bunce
Le village d'HalloweenMême si le niveau en magie d’Erwin était sans doute le plus médiocre de tous les étudiants d’Hungcalf, il ne pouvait pas rester les bras croisés quand quelqu’un avait besoin d’aide. Alors quand le cri d’une jeune femme aux prises avec un détraqueur avait attiré son attention, il avait alors tenté un sortilège de patronus qui avait malheureusement échoué. Heureusement un autre sorcier était venu en aide à la jeune femme. Gabriel quelque chose, si la mémoire d’Erwin était bonne. Les deux hommes s’étaient déjà croisés lors du cours de dragonologie d’Abigail, mais ils n’avaient pas discuté ni s’étaient vraiment présentés. Gabriel prit en charge la jeune femme victime du détraqueur. Erwin le laissa faire et reporta son attention sur Watson qui fit savoir aux groupes de sorciers qui étaient en train de se former que les deux amis étaient là pour offrir leur aide. Erwin et Watson étaient bien loin de la soirée d’Halloween qu’ils avaient imaginée. Le Lufkin se sentait maintenant un peu ridicule dans son costume de momie.

Mais le répit fut de courte durée. De nouveaux détraqueurs approchaient. Watson essayait de les repousser du mieux qu’il pouvait, mais Erwin voyait bien que l’Ethelered commençait à fatiguer.

_ Tiens bon. Encouragea Erwin en venant se placer à côté de Watson.

Il leva sa baguette pour tenter un nouveau sortilège de patronus. Il ne pouvait peut-être pas générer un sort aussi puissant que son ami, mais il pouvait essayer de l’aider, afin de l’éviter de s’épuiser aussi vite. Erwin ferma les yeux quelques instants pour faire abstraction de tout ce qu’il avait autour, du bruit, du froid, de la menace, juste pour se concentrer uniquement sur un souvenir heureux.

_ Expecto Patronum !

Un bouclier blanc apparut, Erwin avait réussi. Mais il n’allait pas pouvoir tenir très longtemps. Son visage était grimaçant sous l’effort. Chaque détraqueur qui se jetait sur son patronus affaiblissait un peu plus le sort.

_ On doit essayer de trouver un abri dans un bâtiment. On ne va pas pouvoir tenir !

Quelques secondes plus tard, le patronus du Lufkin se rompit. Erwin se plia en deux, tentant de reprendre son souffle. Le sortilège avait puisé dans ses ressources énergétiques.

Dès de magie:

Résumé:

résumé:

Encore des détraqueurs, toujours plus de détraqueurs. Le coeur qui se serre, l'envie de tout abandonner et de rester là, de me livrer entière à eux, si cela pouvait les occuper tandis que le reste du groupe s'échapperait en direction de l'hôpital. Mais les doigts de la petite fille sont fermement accrochés aux miens, le bras de Dhan sous le mien, je ne peux que suivre le mouvement. Un regard en arrière pour observer ma cousine toujours dans les bras d'un étudiant, les détraqueurs qui nous encerclent mais le yéti de mon ami qui les repousse avec fermeté. Tout le monde nous suit, l'hôpital n'est plus très loin. Regardant à nouveau devant moi, je discerne l'enseigne de Sainte Marie, brillant faiblement à travers l'obscurité exacerbée par les créatures spectrales.

La voix du secrétaire d'Hungcalf parvient à mes oreilles, et je fronce les sourcils, tentant de mettre en marche les rouages de mon esprit anesthésié par le froid ambiant. "Il y a les tableaux des anciens directeurs, comme à Sainte Mangouste." Je n'avais même pas pensé aux tableaux. J'ai cru naïvement qu'un membre de l'accueil aurait envoyé son patronus vers Londres, pour prévenir le ministère de la magie. Les tableaux sont une bien meilleure idée.

"Allez Murphy, on avance, on y est presque… Tu cherches quelqu’un ? Est ce que je peux t’aider encore ? Après, je vais devoir partir … Le temps me manque ..." Les pensées qui fusent vers l'élu de mon coeur, perdu quelque part dans ces rues, peut-être à moins d'une cinquantaine de mètres d'où nous nous trouvons. "Oswald. Il est quelque part. Il doit me retrouver à l'hôpital." La gorge qui se serre, je raffermis ma prise sur les petits doigts de l'enfant à côté de moi. "Je dois trouver les parents de ces enfants avant. Et soigner Isalynn." Les instincts de médicomage qui reviennent. "Tu devras te faire soigner, toi aussi." A peine ces mots prononcés, nous posons les pieds sur les premières marches de l'hôpital. Bientôt, la délivrance.

dé de magie:

résumé:

résumé:

Résumé:

« Je... crois qu'ils ont un plan. » articula-t-il difficilement alors que l'impact de la présence des détraqueurs se faisait plus important. " Ils ", c'était ces personnes qu'il avait voulu aider dans un premier temps. Il se sentait plutôt ridicule car il allait aussitôt avoir besoin de leur aide. Peut-être aurait-il dû finalement rebrousser chemin, mais ce n'était pas dans son habitude de refuser d'aider quelqu'un même pour son bien être personnel, surtout qu'il ne s'était pas attendu à ça. Son patronus brillait faiblement, mais le nombre de créatures ténébreuses dépassait l'entendement. « Allez, allons-y. » dit-il s'appuyant sur son ami pour prendre le chemin de l'hôpital avec les autres, les détraqueurs tenus légèrement à distance par les patronus des personnes qui avaient réussi à les former.

Une fois à l'hôpital il fut surpris avec joie que la réaction de l'équipe fut immédiate et les détraqueurs qui les avaient poursuivi jusqu'ici furent aussitôt repoussés par la magie des bien portants. Watson se laissa glisser au sol, le visage plus pâle que jamais, mais ne perdant pas conscience pour autant. « Je pense que je vais avoir besoin de me reposer un bon bout de temps. La soirée a été un peu foutue on va dire. » lança-t-il à Erwin un mince sourire sur les lèvres.

Résumé:

(Terminé pour Watson)

Malgré toute la bonne volonté du monde, le nombre de détraqueurs dépassait le nombre de patronus pouvant les repousser et les créatures démoniaques commençaient à faire leur chemin parmi les sorciers présents. Louis dirigea le petit hérisson qui lui servait de patronus pour repousser un détraqueur qui s'approcha dangereusement de @Ayomide Okoye et lui et manqua de se faire dévorer tout cru par un autre qui fut repousser in extremis par le patronus d'une autre personne. « Je pense qu'on va devoir courir un peu. » dit-il se saisissant de la main de la jeune femme. Se regroupant avec le reste des sorciers souhaitant se rendre à l'hôpital, il se dépêcha de rejoindre le centre de soins. Cependant même s'il voulait y aller le plus vite possible, le jeune homme restait freiner par la nécessité de devoir maintenir son patronus, l'une des dernières protections du groupe. Par chance ils arrivèrent enfin à l'hôpital Sainte-Marie.

Haletant bien plus à cause de l'énergie que son patronus lui avait demandé que par la course qu'il venait de faire, Louis invita Ayomide à se poser sur une chance avant qu'il en prenne une à son tour. « Le cauchemar est terminé... Tu vas bien ? » demanda-t-il se forçant d'esquisser un grand sourire se voulant rassurant et dédramatisant. Dans tout ça il se demandait bien ce qui avait pu advenir de ses amis compte tenu des évènements, il espérait que personne n'avait été gravement atteint par les créatures. D'ailleurs, d'où venaient-elles toutes ?

Résumé:

long story short: