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mirko ♡ le fantôme du passé
Mer 23 Oct 2019 - 18:55
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
Vendredi 25 octobre; fin de soirée.
Il y a plus d'un mois que je suis revenue en Ecosse, ça me fait encore bizarre de fouler les rues pavées de ma jeunesse; c'est un sentiment étrange, déroutant parfois, j'ai l'impression de ne pas avoir évoluer autant que je l'avais souhaité à l'époque et pourtant, j'ai déjà eu une jolie carrière et je partage mon quotidien avec ma plus grande fierté, Esteban. Mon fils, ma bataille, ma réussite. Je l'aime plus que tout, mais parfois, comme ce soir, j'ai besoin de prendre un peu l'air, de me mêler avec des adultes et de profiter de ma vie, je ne suis pas encore suffisamment vieille que pour rester dans mon fauteuil comme une grand-mère. Dans mon exploration curieuse du centre-ville, je pénètre dans l'un des endroits les plus branchés de la ville, le vampire night, ça l'était déjà à l'époque et je gage que ça sera toujours le cas quand Esteban sera à l'université.
Une fois mon perfecto en cuir noir au vestiaire, je me faufile jusqu'au bar vêtue d'une petite robe kaki satinée relevée d'un corset, plantée sur des hauts-talons, la tête haute et le sourire éternellement greffé au visage, l'ambiance est sympathique ce soir. C'est agréable de se mêler à la foule, profiter de l'énergie des corps en présence. Un Manhattan s'il te plait, je m'adresse au barman qui semble jeune, de l'âge de mes étudiants environs. En reculant, maladresse légendaire oblige, je me prends les pieds dans le tabouret juste à coté de moi et perds l'équilibre. Catastrophe à moitié évitée, je m'accroche à la silhouette masculine et imposante juste derrière. Oooooh pardon ! Et dire que je n'ai pas encore bu, sourire gêné, je relève le nez vers la personne qui me fait face, bloquant totalement sur ce visage du passé, Oh. Mirko? Qu'est-ce que tu fais là ? C'est sûr qu'il doit justifier sa présence, je ne sais pas pourquoi je lui demande ça, peut-être par instinct de méfiance, après tout, il est un ami assez proche de mon
code by exordium.
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Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Lun 28 Oct 2019 - 18:04
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, au regard de l'enseigne, tu n'es pas un client régulier du Vampire's Night, Mirko. Bien que ton cousin Azazel y travaille en tant que barman et que le couple de gérant soient des vampires, tu trouves la population un peu trop jeune à ton goût et cela te dissuade souvent d'y aller. Il est vrai que l'atmosphère branchée du lieu attire davantage les masses estudiantines que les cinquantenaires dans ton genre.
Au quotidien, l'on te retrouve plutôt dans les bars de motard ou les troquets sans grand prestige dont les télévisions permettent néanmoins de suivre les compétitions sportives. Sortir fait parti de tes habitudes nocturnes, car contrairement aux humains, tu ne dors jamais. Par conséquent, il n'y a rien d'étonnant à ce que tu préfères passer tes soirées dans des endroits populaires et où il est possible de discuter posément : salles de poker, bar de nuit à l'ambiance feutrée. Tu retrouves tes potes et cela dure jusqu'à ce que le dernier tombe.
Cependant, il arrive parfois que tu brises l'habitude et te rende effectivement au Vampire's Night. Cela converge généralement avec tes envies de rencontre. Quand les ambiances masculines te lassent et que tu oublies (un peu trop) à quoi est censé ressembler une silhouette féminine, on te voit prendre la tangente et c'est au bar du Night Club le plus populaire du quartier sorcier d'Inverness que l'on te retrouve.
Cette soirée là est donc l'une de ces soirées. Comme l'exige le dress code du club, tu as opté pour un costume anthracite assez simple mais élégant (il faut dire que ton charme magique rendrait n'importe quelle frusque seyante, une fois passée). Pas de cravate (évidemment), simplement une chemise blanche ouverte aux deux premiers boutons que le port du gilet structure. L'habillement n'a jamais été un sujet de préoccupation pour toi, Mirko. Tu es plutôt adepte du combo jean/veste en cuir que des costumes de marque. Cela dit, cela ne te fait rien de faire un peu attention de temps en temps.
C'est bien de cette façon que le Vampire's est parvenu à imposer son style dans la région. Entre ces murs, on oublierait presque que l'on se trouve au milieu des Highlands. On sait pourtant qu'entre Londres et le nord de l’Écosse, il y a un gouffre et c'est sans compter sur le mode de vie des sorciers déjà rétrograde. Quoiqu'il en soit, tu apprécies l'atmosphère du lieu, ce soir. Vendredi, c'est le jour préféré des jeunes pour les sorties. Il suffit de tourner la tête dans n'importe quelle direction pour voir des étudiants en train de décompresser de la semaine.
Alors, un verre de bourbon en main, tu te prends à considérer d'un œil distrait les groupes de jeunes femmes qui passent ça et là, soit pour commander au bar, soit pour aller danser. Les petites robes et les talons hauts sont de sorties, ce qui te réjouit (il va sans dire). Cependant, il est fort probable que tu en reste là pour ce soir. Tes instincts se tiennent tranquilles depuis que tu as mordu (c'est encore récent) : un lion rassasié regardant passer les gazelles, en somme.
A moins qu'un événement inattendu bouleverse le cours des choses : la maladresse d'une femme à côté de toi te raccroche brusquement à la réalité. Tu lui tends le bras auquel elle se raccroche par réflexe, avant de tourner tout à fait la tête dans sa direction et la dévisager.
« Vitoreia ? Répliques-tu après qu'elle t'ai reconnu, elle aussi. Je t'empêche de tomber, apparemment.
Ton visage pâle s'éclaire d'un sourire en coin. Comme elle retrouve contenance, tu te tournes tout à fait face à elle, afin d'engager la conversation. Constat partagé : elle et toi vous connaissez par l'intermédiaire de son mari. Une histoire qui remonte à la faculté (c'est à dire un bout de temps). Vous avez toujours entretenu de bons rapports, ayant tous les deux des vues assez conservatrices.
« Trois ou quatre ans, à peu près. Dis-tu. Toujours aussi belle à ce que je vois.
Compliment sincère mais sans emphase. Ton regard s'attarde néanmoins un instant sur son allure : Vitoreia a toujours été une femme très charismatique de ton point de vue. Elle dégage une mélange d'élégance et de chaleur typiquement féminine. Cela fait parti des choses que tu apprécies chez elle (en tout bien tout honneur, puisque tu respectes le mariage de tes amis). Cela dit, tu dois bien admettre être un peu étonné de la voir dans un pareil endroit (ce n'est pas la place d'une femme mariée). D'autant qu'à bien y regarder, tu n’aperçois pas son compagnon.
« Tu es toute seule ?
Demandes-tu avec une pointe d'étonnement dans la voix.
Au quotidien, l'on te retrouve plutôt dans les bars de motard ou les troquets sans grand prestige dont les télévisions permettent néanmoins de suivre les compétitions sportives. Sortir fait parti de tes habitudes nocturnes, car contrairement aux humains, tu ne dors jamais. Par conséquent, il n'y a rien d'étonnant à ce que tu préfères passer tes soirées dans des endroits populaires et où il est possible de discuter posément : salles de poker, bar de nuit à l'ambiance feutrée. Tu retrouves tes potes et cela dure jusqu'à ce que le dernier tombe.
Cependant, il arrive parfois que tu brises l'habitude et te rende effectivement au Vampire's Night. Cela converge généralement avec tes envies de rencontre. Quand les ambiances masculines te lassent et que tu oublies (un peu trop) à quoi est censé ressembler une silhouette féminine, on te voit prendre la tangente et c'est au bar du Night Club le plus populaire du quartier sorcier d'Inverness que l'on te retrouve.
Cette soirée là est donc l'une de ces soirées. Comme l'exige le dress code du club, tu as opté pour un costume anthracite assez simple mais élégant (il faut dire que ton charme magique rendrait n'importe quelle frusque seyante, une fois passée). Pas de cravate (évidemment), simplement une chemise blanche ouverte aux deux premiers boutons que le port du gilet structure. L'habillement n'a jamais été un sujet de préoccupation pour toi, Mirko. Tu es plutôt adepte du combo jean/veste en cuir que des costumes de marque. Cela dit, cela ne te fait rien de faire un peu attention de temps en temps.
C'est bien de cette façon que le Vampire's est parvenu à imposer son style dans la région. Entre ces murs, on oublierait presque que l'on se trouve au milieu des Highlands. On sait pourtant qu'entre Londres et le nord de l’Écosse, il y a un gouffre et c'est sans compter sur le mode de vie des sorciers déjà rétrograde. Quoiqu'il en soit, tu apprécies l'atmosphère du lieu, ce soir. Vendredi, c'est le jour préféré des jeunes pour les sorties. Il suffit de tourner la tête dans n'importe quelle direction pour voir des étudiants en train de décompresser de la semaine.
Alors, un verre de bourbon en main, tu te prends à considérer d'un œil distrait les groupes de jeunes femmes qui passent ça et là, soit pour commander au bar, soit pour aller danser. Les petites robes et les talons hauts sont de sorties, ce qui te réjouit (il va sans dire). Cependant, il est fort probable que tu en reste là pour ce soir. Tes instincts se tiennent tranquilles depuis que tu as mordu (c'est encore récent) : un lion rassasié regardant passer les gazelles, en somme.
A moins qu'un événement inattendu bouleverse le cours des choses : la maladresse d'une femme à côté de toi te raccroche brusquement à la réalité. Tu lui tends le bras auquel elle se raccroche par réflexe, avant de tourner tout à fait la tête dans sa direction et la dévisager.
« Vitoreia ? Répliques-tu après qu'elle t'ai reconnu, elle aussi. Je t'empêche de tomber, apparemment.
Ton visage pâle s'éclaire d'un sourire en coin. Comme elle retrouve contenance, tu te tournes tout à fait face à elle, afin d'engager la conversation. Constat partagé : elle et toi vous connaissez par l'intermédiaire de son mari. Une histoire qui remonte à la faculté (c'est à dire un bout de temps). Vous avez toujours entretenu de bons rapports, ayant tous les deux des vues assez conservatrices.
« Trois ou quatre ans, à peu près. Dis-tu. Toujours aussi belle à ce que je vois.
Compliment sincère mais sans emphase. Ton regard s'attarde néanmoins un instant sur son allure : Vitoreia a toujours été une femme très charismatique de ton point de vue. Elle dégage une mélange d'élégance et de chaleur typiquement féminine. Cela fait parti des choses que tu apprécies chez elle (en tout bien tout honneur, puisque tu respectes le mariage de tes amis). Cela dit, tu dois bien admettre être un peu étonné de la voir dans un pareil endroit (ce n'est pas la place d'une femme mariée). D'autant qu'à bien y regarder, tu n’aperçois pas son compagnon.
« Tu es toute seule ?
Demandes-tu avec une pointe d'étonnement dans la voix.
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Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Mar 29 Oct 2019 - 9:17
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
Le bras est solide, heureusement parce que sans ça j'étais probablement les fesses à terre, Vitoreia l'éternelle maladroite, je pourrais écrire une saga sur mes aventures. Le visage, la silhouette, l'homme est rapidement reconnu, fantôme du passé autrefois apprécié pour son bas-goût, sa franchise parfois outrancière, je souris lorsqu'il me reconnait presque aussi rapidement que j'ai pu le faire. Je t'empêche de tomber, il est sérieux ou il se moque de moi ? Je n'ai jamais vraiment réussi à voir la différence avec Mirko, alors je lève un index accusateur avant de le placer sur mes lèvres shhhhh, le monde n'a pas besoin de savoir que je suis une catastrophe ambulante, phrase conclue par un rire léger. Il n'a pas perdu le compte des années, presque quatre ans qu'on ne s'est pas vu, il n'a jamais su -de ma part en tout cas- que j'étais enceinte et la vie avant Esteban me semble être la préhistoire tant cet enfants remplit mes journées, ma vie. Et toi tu es toujours aussi charmant on dirait, les joues légèrement teintées de rose, je souris, sincèrement touchée par le compliment, après tout c'est toujours plaisant de voir qu'on est appréciée ne fusse que superficiellement.
Mirko possède un regard perçant, alors forcément je devine sa curiosité, son regard - aussi furtif soit-il - qui cherche une silhouette qu'il pourrait reconnaître; celle de mon cher mari. Oui, l'expression d'une gosse qui s'apprête à révéler un secret sur le visage, je baisse légèrement la tête cherchant au fond comment dire les choses, puis en fait ça vient assez naturellement, comme tous les autres jours depuis trois ans, la main gauche qui se lève, phalanges légèrement agitées, il manque l'alliance qui trônait autrefois fièrement à mon annulaire; cette alliance dont je ne me serais jamais séparée autrefois. Soupire subtile, c'est à chaque fois difficile de parler de la séparation, de Stephan, de la situation dans laquelle nous sommes sans le faire passer pour un connard et moi une femme rancunière. Tu n'as plus vu Steph depuis tout ce temps, ou il ne t'a rien dit ? Pointe de curiosité dans la voix, je me demande si mon ex s'amuse à jouer les hommes mariés délaissés ou s'il écarte simplement le sujet des conversations, mais ce n'est pas grave, ça fait plus de trois ans qu'on est séparés. J'ai demandé le divorce, mais il est petite grimace et les yeux qui roulent - oh il est joli le plafond -, fier ? Oui, on va dire ça. J'ai envie d'ajouter égoïste et rétrograde, mais je n'oublie pas que Mirko est d'avantage son ami que le mien. C'est toute une différence. En tout cas, je suis contente de te voir, je me sentais un peu vieille ici, alors c'est sûr que le quinqua qui me fait face me ferait presque passer pour une petite jeune.
code by exordium.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Mer 30 Oct 2019 - 23:44
Tu as un genre de rire sourd lorsqu'elle te fait taire, le sourcil levé et les yeux qui semble dire « non, tu es sûre ? » d'une façon gentiment provocatrice. Tu as toujours connu Vitoreia un brin maladroite, mais c'est un défaut qui se change volontiers en charme chez une femme dotée d'assez de légèreté. A ce titre, tu es heureux de constater que tes flatteries parviennent toujours à la faire rougir (quand bien même vos rapports seraient amicaux). Le vieux vampire que tu es ne se lassera probablement jamais de flirter avec la gente féminine : dans les jeux d'adulte, c'est souvent sans arrières pensées.
Cela dit, tu dois bien admettre que sa réaction concernant ta question relative à son mari t'interpelle un peu. Rien qu'à son « oui », tu sens qu'il y a anguille sous roche. Toutefois, tu ne t'attendais pas à une annonce aussi sérieuse que la séparation. Ton expression passe progressivement d'un genre de flegme amusé à une déclinaison plus sérieuse, à mesure qu'elle expose sa situation. Puis, comme elle te présente sa main gauche, tu abandonnes un instant ses yeux pour constater la disparition de son alliance. Tes traits se parent d'un étonnement bien réel : Vitoreia, divorcée ?
« Je ne m'attendais pas à ça. Admets-tu en haussant les sourcils d'un air sidéré. Vous aviez l'air très heureux ensemble. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Dans ton imaginaire, Vitoreia et Stephan formaient un couple très amoureux. Une histoire sérieuse en dépit de son aspect un peu « scandaleux » (au début), puisque les deux se rencontrèrent à Hungcalf lorsqu'elle était élève et lui enseignant. Cela ne t'avait pas particulièrement choqué à l'époque, car il apparaissait de manière évidente que cette relation était tout à fait sérieuse (et puis connaissant ton goût pour les jeunes femmes, tu aurais été bien mal avisé de juger ton ancien camarade). Alors, découvrir comme ça que toute cette histoire n'est plus d'actualité, cela te fait quelque chose.
« Non, il ne m'en a pas parlé. Fais-tu, jouant le jeu de sa curiosité. J'ai eu une période mouvementée de mon côté aussi, avec le transfert, le déménagement... Donc on n'a pas vraiment eu l'occasion de discuter. Tu sais comment ça peut être...
Fais-tu en haussant les épaules, avant de boire une gorgée de ton verre. Phrase amputée, mais au sous entendu clair : par « ça » tu entends « les conversations entre hommes ». Il est vrai que vous avez tendance à éviter de vous épancher sur les sujets trop intimes. La pudeur masculine, c'est de nourrir une sincère fraternité sans jamais s'aventurer trop avant dans le registre des affects. C'est plus vrai encore pour un chef de famille : on serait bien mal avisé de faire pénétrer un pair dans ce cercle là. Tu le comprends très bien, car c'est comme cela que tu fonctionnes.
Enfin, quoiqu'il en soit, la dernière fois que Vitoreia t'a vu, tu travaillais encore au ministère de la magie Russe, c'est dire. Vous avez effectivement pas mal de trains de retard à rattraper tous les deux. C'est pourquoi tu retournes immédiatement ton attention à la jeune femme dès lors qu'elle consent à te donner plus de détails. Détails évasifs, mais que tu mets sur le compte de la pudeur (une dignité appréciable).
« Mais je suis très content aussi Reia. Fais-tu après elle, reprenant une figure plus chaleureuse. Heureux d'être ta caution jeunesse, alors.
Nouveau rire sourd. Tu esquisses un sourire en coin et prend un nouvel instant pour la détailler de tes yeux noirs que la demi obscurité rend brillantes.
« Si tu veux perdre quinze ans de plus, je te ferais danser tout à l'heure. Ajoutes-tu d'un regard (presque) joueur. Mais dis moi, qu'est-ce que tu fais dans la région ? Si tu es en tournée, ne repars pas avant d'avoir vu Jolene.
Cela dit, tu dois bien admettre que sa réaction concernant ta question relative à son mari t'interpelle un peu. Rien qu'à son « oui », tu sens qu'il y a anguille sous roche. Toutefois, tu ne t'attendais pas à une annonce aussi sérieuse que la séparation. Ton expression passe progressivement d'un genre de flegme amusé à une déclinaison plus sérieuse, à mesure qu'elle expose sa situation. Puis, comme elle te présente sa main gauche, tu abandonnes un instant ses yeux pour constater la disparition de son alliance. Tes traits se parent d'un étonnement bien réel : Vitoreia, divorcée ?
« Je ne m'attendais pas à ça. Admets-tu en haussant les sourcils d'un air sidéré. Vous aviez l'air très heureux ensemble. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Dans ton imaginaire, Vitoreia et Stephan formaient un couple très amoureux. Une histoire sérieuse en dépit de son aspect un peu « scandaleux » (au début), puisque les deux se rencontrèrent à Hungcalf lorsqu'elle était élève et lui enseignant. Cela ne t'avait pas particulièrement choqué à l'époque, car il apparaissait de manière évidente que cette relation était tout à fait sérieuse (et puis connaissant ton goût pour les jeunes femmes, tu aurais été bien mal avisé de juger ton ancien camarade). Alors, découvrir comme ça que toute cette histoire n'est plus d'actualité, cela te fait quelque chose.
« Non, il ne m'en a pas parlé. Fais-tu, jouant le jeu de sa curiosité. J'ai eu une période mouvementée de mon côté aussi, avec le transfert, le déménagement... Donc on n'a pas vraiment eu l'occasion de discuter. Tu sais comment ça peut être...
Fais-tu en haussant les épaules, avant de boire une gorgée de ton verre. Phrase amputée, mais au sous entendu clair : par « ça » tu entends « les conversations entre hommes ». Il est vrai que vous avez tendance à éviter de vous épancher sur les sujets trop intimes. La pudeur masculine, c'est de nourrir une sincère fraternité sans jamais s'aventurer trop avant dans le registre des affects. C'est plus vrai encore pour un chef de famille : on serait bien mal avisé de faire pénétrer un pair dans ce cercle là. Tu le comprends très bien, car c'est comme cela que tu fonctionnes.
Enfin, quoiqu'il en soit, la dernière fois que Vitoreia t'a vu, tu travaillais encore au ministère de la magie Russe, c'est dire. Vous avez effectivement pas mal de trains de retard à rattraper tous les deux. C'est pourquoi tu retournes immédiatement ton attention à la jeune femme dès lors qu'elle consent à te donner plus de détails. Détails évasifs, mais que tu mets sur le compte de la pudeur (une dignité appréciable).
« Mais je suis très content aussi Reia. Fais-tu après elle, reprenant une figure plus chaleureuse. Heureux d'être ta caution jeunesse, alors.
Nouveau rire sourd. Tu esquisses un sourire en coin et prend un nouvel instant pour la détailler de tes yeux noirs que la demi obscurité rend brillantes.
« Si tu veux perdre quinze ans de plus, je te ferais danser tout à l'heure. Ajoutes-tu d'un regard (presque) joueur. Mais dis moi, qu'est-ce que tu fais dans la région ? Si tu es en tournée, ne repars pas avant d'avoir vu Jolene.
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Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Jeu 31 Oct 2019 - 21:29
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
Si j'avais un doute concernant le fait qu'il se moque de moi, son rire me retire les dernières parcelles qui subsistaient. C'est un réel plaisir de retrouver de vieilles connaissances quand on est seule comme je le suis, il y a quelque chose de rassurant à se dire que finalement, il y a quelqu'un à qui se raccrocher en cas de besoin; même si Mirko n'est pas la première personne à qui je penserais. Visiblement surpris par l'annonce de notre séparation, je souris un peu tristement, n'ayant aucune prise réelle sur la situation je suis obligée d'accepter. Accepter de prendre mon indépendance et ma fierté ou accepter de vivre avec la peur au ventre d'être à nouveau trompée. Moi non plus, je souris au Russe en laissant légèrement tomber la tête sur le côté, je croyais qu'on l'était puis on va dire que la crise de la quarantaine est arrivée tardivement. Il faut garder un ton détaché, essayer de ne pas montrer que ça m'atteint toujours aujourd'hui. Le transfert ? Regard curieux posé sur l'homme qui me fait face, je me demande de quel transfert il parle, mais je ne l'assaille pas de questions de suite, après tout la soirée ne fait que commencer.
C'est une taquinerie lorsque je parle de son âge, après tout ce n'est un secret pour personne que je préfère les hommes mûrs, mais il entre assez facilement dans la plaisanterie en riant, je sens son regard brillant - au sens propre - posé sur moi. Moue appréciatrice, j'hoche la tête en riant, tu t'engages sur une voie sans issue là, je vais te faire danser jusqu'à épuisement, c'est une façon de parler bien entendu puisqu'il est physiologiquement impossible pour lui d'être épuisé d'une manière aussi basique qu'en dansant - de ce que j'en sais en tout cas. Je suis installée depuis quelques semaines en ville, je ne fais plus de tournée depuis que j'ai eu mon fils, en fait tu as devant toi la nouvelle prof de théâtre de l'université, je masque difficilement ma fierté, j'ai toujours aimé le contacte avec les autres, transmettre ma passion aux plus jeunes, être formatrice n'est pas un choix de dépit, je suis réellement excitée à l'idée de reprendre le poste de ce prof qui m'a tant apprit. Je n'ai pas encore croisé Jolene, j'aimerais bien lui faire la surprise, elle doit avoir changé depuis la dernière fois, quelques notes presque mélancoliques dans la voix, je souris en songeant aux soirées passées avec la petite fille qu'elle était à l'époque, et vous alors, tu m'as parlé de changement, tu es en ville aussi ? Je m'installe sur un tabouret, en prenant garde cette fois de ne pas chavirer, portant le cocktail à mes lèvres, une réelle curiosité dans le regard, impatiente d'en apprendre plus sur les changements de la famille Volkine.
code by exordium.
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Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Lun 11 Nov 2019 - 15:17
Tu comprends la pudeur de Vitoreia concernant les causes de la rupture : ces sujets là associent intimité et douleur d'une telle manière qu'il faut les manipuler avec précaution. On ne saurait forcer l'aveu de tels chapitres dans la bouche d'une femme. Qui plus est, il semblerait que son cher mari ne soit pas tout blanc dans cette affaire : sa façon de présenter les choses est éloquente.
A ce titre, tu as bien quelques idées concernant la manière dont un homme s'y prendrait pour échapper à une vie dont il aurait le sentiment de ne plus maîtriser le cours. La cinquantaine et les remises en question, c'est ton truc à toi aussi, Mirko. Tu as soulevé assez de jupes pour savoir qu'on n'y cherche pas tant le fruit défendu qu'une nouvelle jeunesse. Alors, se peut-il que l'éminent professeur d'université tomba dans le piège, lui aussi ? Peut-être. Tu n'en sais rien, mais l'intuition est forte.
Auquel cas, tu trouverais ça plutôt sale. Car même si on te connaît la réputation d'un grand coucheur, tu as toujours été fidèle du temps de ton mariage. Probablement l'un de tes faits d'arme les plus admirables. C'est qu'à tes yeux, les relations sont une affaire sérieuse, Mirko (c'est probablement pour cela que tu évites de t'engager maintenant).
Quoiqu'il en soit, cette simple phrase t'aura donné du grain à moudre. Tu ne dis rien, mais l'on devine à la manière dont tu regardes Vitoreia que des idées font leur chemin dans ton esprit tortueux. Les petites pièces qui s'assemblent (tu as toujours eu de l'instinct pour ces choses). Une de ces conversations où l'on parle peu, mais où l'on apprend beaucoup. Tu comprends donc qu'il faut en rester là et laisse à la jeune femme l'occasion de répondre à tes provocations innocentes, tandis que tu prends une gorgée dans ton verre.
« Pas de promesses en l'air miss Gallo. Dis-tu d'un air tout à la fois suave et redoutable. Je serais tenté de relever.
Il y a dans tes sourires une ambiguïté qui te donne des allures féroces, là où tu voudrais parfois n'être que doux. C'est la connotation du croc : toujours saillant, comme pour rappeler aux sorciers ordinaires à quel genre d'être ils ont affaire. Tu ne crois pas avoir jamais dansé avec Vitoreia (distance de rigueur), mais puisque vous en parlez, cela ne te déplairait probablement pas. Plus de bague au doigt, c'est ouvrir la boite de Pandore. Qui sait quel genre d'idée cela pourrait te mettre en tête.
Cela dit, vous en êtes encore à faire la conversation. Tu es d'ailleurs assez surpris de découvrir qu'elle travaille désormais à l'Université : à croire que cet endroit voit converger toutes les personnalités fortes du monde sorcier. C'est que tu n'imaginais pas Vitoreia tellement intéressée par l'enseignement. Sa vocation semblait plutôt tournée vers les planches et les projecteurs (en tout cas, de ce que tu avais compris).
« Mes félicitations Reia. Dis-tu avec un enthousiasme sincère, avant de trinquer ton verre contre le sien. Professeure à Hungcalf, quel panache.
L'ironie de la conclusion est sans méchanceté. Tu lui adresses un clin d’œil avant de terminer ton verre (ce qu'il en reste) de bourbon d'une traite.
« Je ne l'aurais pas cru en arrivant, mais on ne manque pas de distraction dans la région...
Propos nébuleux, un brin sarcastique, mais qui reflète le cours mouvementé de ta vie ces derniers mois. Hungcalf a toujours été le théâtre de scandales croustillants, ce n'est un secret pour personne... Mais tu es sûr que Vitoreia se replongera sans problème dans cette ambiance (de l'autre côté de la barrière, cette fois ci). Après quoi tu as un petit rire sourd, puis, tu te tourner en direction du barman et lui demande, d'un petit geste de la main, de te resservir.
« Je suis sûr que ça lui fera très plaisir. Dis-tu alors, ton sérieux retrouvé. Elle a toujours aimé se confier à toi, quand elle le pouvait.
Tu n'en dis pas plus. La phrase est pourtant riche de sous entendus. Tu sais que Jolene manque de figures féminines depuis le décès de sa mère. Tu sais aussi qu'elle a du mal à communiquer avec toi et que c'est pour cela qu'elle évite certains sujets avec sa marraine ou les gens un peu trop proches de toi (préférant de fait des personnes comme Vitoreia). Tout cela, tu le sais, mais tu ne le dis pas, car ce n'est ni le lieu ni le moment.
« Je me suis expatrié ici. Dis-tu. Le ministère de la magie britannique m'a proposé un poste dans un bureau équivalent à ce que j'avais aux États-Unis et en Russie.
Le barman pose un nouveau verre de bourbon devant toi : tu le remercies d'un signe de tête.
« C'était l'occasion de me rapprocher de ma fille. On occupe un appartement au centre ville.
Tu saisis ton verre et commence à en faire doucement tourner le contenu, d'un petit geste de la main. Vérités qui se perdent dans le tourbillon de liquide ambré. La vérité de cette affaire est infiniment plus sombre que tes considérations paternelles... Mais de cela, une fois de plus, il convient de ne pas parler.
« A la nouvelle professeure de théâtre.
Tu lèves ton verre face à elle pour trinquer en bonne et due forme, cette fois-ci, chassant les secrets et les vérités tronquées à travers le tintement léger des verres qui s'entrechoquent.
A ce titre, tu as bien quelques idées concernant la manière dont un homme s'y prendrait pour échapper à une vie dont il aurait le sentiment de ne plus maîtriser le cours. La cinquantaine et les remises en question, c'est ton truc à toi aussi, Mirko. Tu as soulevé assez de jupes pour savoir qu'on n'y cherche pas tant le fruit défendu qu'une nouvelle jeunesse. Alors, se peut-il que l'éminent professeur d'université tomba dans le piège, lui aussi ? Peut-être. Tu n'en sais rien, mais l'intuition est forte.
Auquel cas, tu trouverais ça plutôt sale. Car même si on te connaît la réputation d'un grand coucheur, tu as toujours été fidèle du temps de ton mariage. Probablement l'un de tes faits d'arme les plus admirables. C'est qu'à tes yeux, les relations sont une affaire sérieuse, Mirko (c'est probablement pour cela que tu évites de t'engager maintenant).
Quoiqu'il en soit, cette simple phrase t'aura donné du grain à moudre. Tu ne dis rien, mais l'on devine à la manière dont tu regardes Vitoreia que des idées font leur chemin dans ton esprit tortueux. Les petites pièces qui s'assemblent (tu as toujours eu de l'instinct pour ces choses). Une de ces conversations où l'on parle peu, mais où l'on apprend beaucoup. Tu comprends donc qu'il faut en rester là et laisse à la jeune femme l'occasion de répondre à tes provocations innocentes, tandis que tu prends une gorgée dans ton verre.
« Pas de promesses en l'air miss Gallo. Dis-tu d'un air tout à la fois suave et redoutable. Je serais tenté de relever.
Il y a dans tes sourires une ambiguïté qui te donne des allures féroces, là où tu voudrais parfois n'être que doux. C'est la connotation du croc : toujours saillant, comme pour rappeler aux sorciers ordinaires à quel genre d'être ils ont affaire. Tu ne crois pas avoir jamais dansé avec Vitoreia (distance de rigueur), mais puisque vous en parlez, cela ne te déplairait probablement pas. Plus de bague au doigt, c'est ouvrir la boite de Pandore. Qui sait quel genre d'idée cela pourrait te mettre en tête.
Cela dit, vous en êtes encore à faire la conversation. Tu es d'ailleurs assez surpris de découvrir qu'elle travaille désormais à l'Université : à croire que cet endroit voit converger toutes les personnalités fortes du monde sorcier. C'est que tu n'imaginais pas Vitoreia tellement intéressée par l'enseignement. Sa vocation semblait plutôt tournée vers les planches et les projecteurs (en tout cas, de ce que tu avais compris).
« Mes félicitations Reia. Dis-tu avec un enthousiasme sincère, avant de trinquer ton verre contre le sien. Professeure à Hungcalf, quel panache.
L'ironie de la conclusion est sans méchanceté. Tu lui adresses un clin d’œil avant de terminer ton verre (ce qu'il en reste) de bourbon d'une traite.
« Je ne l'aurais pas cru en arrivant, mais on ne manque pas de distraction dans la région...
Propos nébuleux, un brin sarcastique, mais qui reflète le cours mouvementé de ta vie ces derniers mois. Hungcalf a toujours été le théâtre de scandales croustillants, ce n'est un secret pour personne... Mais tu es sûr que Vitoreia se replongera sans problème dans cette ambiance (de l'autre côté de la barrière, cette fois ci). Après quoi tu as un petit rire sourd, puis, tu te tourner en direction du barman et lui demande, d'un petit geste de la main, de te resservir.
« Je suis sûr que ça lui fera très plaisir. Dis-tu alors, ton sérieux retrouvé. Elle a toujours aimé se confier à toi, quand elle le pouvait.
Tu n'en dis pas plus. La phrase est pourtant riche de sous entendus. Tu sais que Jolene manque de figures féminines depuis le décès de sa mère. Tu sais aussi qu'elle a du mal à communiquer avec toi et que c'est pour cela qu'elle évite certains sujets avec sa marraine ou les gens un peu trop proches de toi (préférant de fait des personnes comme Vitoreia). Tout cela, tu le sais, mais tu ne le dis pas, car ce n'est ni le lieu ni le moment.
« Je me suis expatrié ici. Dis-tu. Le ministère de la magie britannique m'a proposé un poste dans un bureau équivalent à ce que j'avais aux États-Unis et en Russie.
Le barman pose un nouveau verre de bourbon devant toi : tu le remercies d'un signe de tête.
« C'était l'occasion de me rapprocher de ma fille. On occupe un appartement au centre ville.
Tu saisis ton verre et commence à en faire doucement tourner le contenu, d'un petit geste de la main. Vérités qui se perdent dans le tourbillon de liquide ambré. La vérité de cette affaire est infiniment plus sombre que tes considérations paternelles... Mais de cela, une fois de plus, il convient de ne pas parler.
« A la nouvelle professeure de théâtre.
Tu lèves ton verre face à elle pour trinquer en bonne et due forme, cette fois-ci, chassant les secrets et les vérités tronquées à travers le tintement léger des verres qui s'entrechoquent.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Jeu 14 Nov 2019 - 20:51
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
Bien plus à l’aise lorsqu’il est question de plaisanterie que de mon mari, je souris tout en prenant une gorgée de mon cocktail, j’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne suis plus sortie, que je n’ai plus réellement profité, qui plus est en bonne compagnie, je suis une femme de parole mon cher, femme de parole et inépuisable quand il est question de danse ou de fête. Les habitudes peuvent rapidement faire leurs retours, je n’en doute pas un instant. L’espace d’une soirée j’ai le droit d’oublier les obligations qui sont miennes, j’ai le droit d’oublier que je suis mère pour laisser place à la femme, non ? Depuis les années que je connais le Volkine, il y a un détail auquel je ne me suis toujours pas habituée, c’est le petit bout pointu qui dépasse lorsqu’il sourit, à chaque fois c’est la même chose, il faut que je me concentre pour ne pas y prêter attention, bien que ma curiosité n’ait jamais été assouvie concernant le statut de semi-vampire du Russe, Stephan estimant qu’il y avait quelque chose de tabou, de discrétion à maintenir obligatoirement, mais, il n’est plus là le mari, alors peut-être que finalement je trouverais suffisamment de courage et de naïveté en chemin pour assouvir cette curiosité qui me taraude depuis de si nombreuses années, vous savez les questions basiques du genre : tu manges de l’ail ? Ca te fait quoi de voir un crucifix, si tu mords quelqu’un il se transforme aussi, tu manges pour t’alimenter réellement ou juste pour donner le change ? Dans ce cas, merci de me le dire ça me coûtera moins cher de t’inviter, bref, toutes ces conneries qui reviennent sans cesse.
Ses félicitations semblent sincères, je répond par une petite révérence bien théâtrale dont j’ai le secret, merci beaucoup, ça apporte moins de reconnaissance qu’un nom sur une affiche, mais c’est bien plus pratique, le sens pratique, toujours, Esteban avant tout le reste, je me suis mise comme objectif d’être la prof la plus cool de l’université, je n’ai pas beaucoup d’effort à faire, main sur la poitrine, fausse vanité au bout des lèvres, je fini inévitablement par rire avant d’ajouter un brin plus sérieuse, je vais surtout essayer de survivre à une classe de vingts-cinq étudiants. Après tout c’est ce qui me stress le plus, imaginer que je perde pieds, que je n’arrive pas à transmettre mon savoir, mon amour pour le théâtre, que ces étudiants que j’idéalise probablement se révèlent être des petits cons, c’est le risque. Savoir qu’après toutes ces années Mirko pense que me voir fera toujours autant plaisir à sa fille me fait réellement plaisir, c’est un lien particulier que nous avions tissé au fil des années, je souris un peu gênée quand je me rends compte qu’il n’a jamais été dupe concernant les confessions que la jeune femme me faisait, elle à toujours été comme une petite soeur pour moi, jamais je n’aurais la prétention de dire une fille, bien que parfois les activités que nous avions tenaient plus de la relation mère/fille, je préfère de loin rester à ma place et maintenir l’idée d’une relation sororale me convient bien mieux.
La curiosité étant l’une de mes grandes qualités, il faut que j’en sache plus sur les mouvements de la famille et c’est avec surprise (et une bonne dose de plaisir) que j’apprends que père et fille sont établis ici. Oh, c’est super ça ! Allez savoir pourquoi, je me dis que peut-être Jolene aurait préféré vivre sa vie d’étudiante dans une chambre de l’université plutôt que de partager un appartement avec son père, mais je sais aussi que la distance avec sa famille est compliqué à gérer. C’est une bonne nouvelle, je pourrais vous inviter à dîner un de ces jours, ça pourrait être chouette, mon enthousiasme et mon hospitalité créeront probablement ma perte un jour, mais c’est avec un réel plaisir que je lance cette invitation, et avec une pointe de nostalgie certainement. Aux amis qu’on retrouve dans les moments les plus inattendu, les verres tintent joliment et sans me départir de mon sourire je termine le contenu du mien avant de m’éloigner du bar pour tendre une main vers Mirko, bon, c’est pas tout ça mais, avant que je ne sache plus tenir debout, tu as dit que tu allais me faire danser, il est l’heure de tenir vos engagement monsieur Volkine.
code by exordium.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Mer 20 Nov 2019 - 21:48
Tu as un petit rire sourd quand elle feint la prétention (ça lui va bien, tu trouve). Le regard jeté en coin sur les traits de son visage, sur lesquels les éclairages contradictoires du night-club font danser des ombres colorées. La chose est assez claire : le virage de carrière doit faciliter la vie de famille. Tu sais ce que ça représente, un enfant en bas âge. Pas que t'occuper de ta fille ait jamais été un problème pour toi, puisqu'en plus d'une épouse tu avais cette faculté unique de ne pas dormir, mais tu connais quand-même. La progéniture est un sacrifice que l'on fait sur l'autel de l'indépendance. En ce qui te concerne, t'es quand-même sacrément heureux de l'avoir fait et ne doute pas que ce doit être le cas de Vitoreia aussi.
« Vingt-cinq étudiants ça t'inquiète ? Que tu demandes d'un air vaguement amusé. T'as déjà affronté plus gros que ça.
En tant qu'actrice, Vitoreia a dû faire face à des publics de plusieurs centaines de personnes. Naturellement, il ne s'agissait pas d'apprendre quoique ce soit à ces derniers. Cela dit, de ton point de vue, ça se vaut (au minimum). Il faut dire que t'es pas du genre à te sentir intimidé par quoi que ce soit, Mirko.
« Un conseil de chasseur... Dis-tu à voix basse, tes prunelles noires rivées sur ses yeux bruns d'un air tout à fait sérieux. Ne leur montre pas que tu as peur. Ils le sentiraient.
Tu te redresses avec un de ces rires rauques et profonds que tu as lorsque tu fais de l'ironie. Assurément, l'appréhension de ton amie te passe largement au dessus de la tête. Il faut dire que tu la connais assez pour savoir qu'elle s'en sortira parfaitement. A partir de là, inutile d'espérer te voir abonder en encouragements rassurants. Tu es plutôt du genre à mettre les pieds dans le plat, avec toute la subtilité d'un char d'assaut soviétique (encore que, on t'a connu plus méchant que ça : il semblerait que Vitoreia échappe à tes façons les plus crues).
Revenant au sujet de ta fille, tu n'ajoutes rien. C'est quelque chose d'assez délicat pour toi à gérer, ça : de savoir que Jolene parle de ses soucis (familiaux ou non) hors de ton giron. Tu n'aimes pas savoir que des choses échappent à ton contrôle, surtout pas quand elles te concernent. C'est ton caractère de chef de famille : le mâle qui se place au centre de son petit univers (et accessoirement de celui des autres). Cela dit, tu sais aussi qu'il n'y a aucun mal là dedans (au fond) et que Jolene a besoin de figures féminines dans sa vie. Alors, tu acceptes cet état de fait avec un genre de résignation globalement bienveillante.
« Ce serait avec plaisir.
Réponds-tu simplement à son invitation lancée à la volée. Voilà bien une image qui te ramène loin en arrière. Tu n'es pas bien sûr de te rappeler la dernière fois que vous avez tous dîné ensemble. Cela dit, il est clair que si ça se faisait, la composition de la table serait un peu différente de la fois précédente. Les aléas de la vie permettent des situations que l'on n'aurait jamais imaginé : ça, c'est une chose que tu sais mieux que personne.
Fort de cette pensée, tu esquisses l'ombre d'un sourire en réaction à sa phrase prononcée au moment de trinquer, avant de terminer ton verre d'une traite. Il semblerait que ta compagne du soir soit prête à danser, inquiète de savoir si tu tiendras ta promesse. Tu la rejoins donc sans hésiter, prenant sa main pour la glisser sur ton bras.
« Un homme n'a qu'une parole. Dis-tu, l'air plein d'orgueil (feint) et le ton caressant. Et un vampire... Probablement.
Regard farouche, luisant aux caprices des lumières changeantes. Tu diriges Vitoreia à travers la foule, jusqu'à vous trouver un espace dégagé où danser. La musique est forte, l'atmosphère enflammée. Autour de vous, une cohorte de jeunes gens se meut en rythme, confondus dans la pénombre ambiante en une multitude de silhouettes indistinctes. Toi, en dépit de ta cinquantaine, tu dénotes à peine. L'aura singulière du vampire, c'est d'avoir l'air partout à sa place. Privilège de prédateur, sans doute. T'as l'habitude de surplomber le gibier.
Cela dit, en cet instant, la seule chose pour laquelle tu t'appliques, c'est divertir cette femme qui te fait face. Tu prends donc l'initiative du moment, guidant Vitoreia au gré des variations de la musique. Tu fais le beau, tu fanfaronnes, jouant des regards et de la distance, pour mieux l'amuser. Tantôt séducteur, tantôt pitre, tu as l'audace du type qui sait ce qu'il fait. Tu joues des registres, tu crées le flou, sans pour autant renoncer à une certaine forme de retenue. Parce-que Vitoreia est une amie et que tu la connais, mais aussi parce-que tu t'es toujours abstenu de flirter avec elle (en tout cas jusqu'à maintenant). Il y a pourtant quelque chose de différent, cette fois-ci : la situation est différente. C'est une évidence. Ça rend le terrain glissant. Hors, on sait que pour toi, les ambiguïtés sont souvent des portes ouvertes. Alors, qui sait...
« Vingt-cinq étudiants ça t'inquiète ? Que tu demandes d'un air vaguement amusé. T'as déjà affronté plus gros que ça.
En tant qu'actrice, Vitoreia a dû faire face à des publics de plusieurs centaines de personnes. Naturellement, il ne s'agissait pas d'apprendre quoique ce soit à ces derniers. Cela dit, de ton point de vue, ça se vaut (au minimum). Il faut dire que t'es pas du genre à te sentir intimidé par quoi que ce soit, Mirko.
« Un conseil de chasseur... Dis-tu à voix basse, tes prunelles noires rivées sur ses yeux bruns d'un air tout à fait sérieux. Ne leur montre pas que tu as peur. Ils le sentiraient.
Tu te redresses avec un de ces rires rauques et profonds que tu as lorsque tu fais de l'ironie. Assurément, l'appréhension de ton amie te passe largement au dessus de la tête. Il faut dire que tu la connais assez pour savoir qu'elle s'en sortira parfaitement. A partir de là, inutile d'espérer te voir abonder en encouragements rassurants. Tu es plutôt du genre à mettre les pieds dans le plat, avec toute la subtilité d'un char d'assaut soviétique (encore que, on t'a connu plus méchant que ça : il semblerait que Vitoreia échappe à tes façons les plus crues).
Revenant au sujet de ta fille, tu n'ajoutes rien. C'est quelque chose d'assez délicat pour toi à gérer, ça : de savoir que Jolene parle de ses soucis (familiaux ou non) hors de ton giron. Tu n'aimes pas savoir que des choses échappent à ton contrôle, surtout pas quand elles te concernent. C'est ton caractère de chef de famille : le mâle qui se place au centre de son petit univers (et accessoirement de celui des autres). Cela dit, tu sais aussi qu'il n'y a aucun mal là dedans (au fond) et que Jolene a besoin de figures féminines dans sa vie. Alors, tu acceptes cet état de fait avec un genre de résignation globalement bienveillante.
« Ce serait avec plaisir.
Réponds-tu simplement à son invitation lancée à la volée. Voilà bien une image qui te ramène loin en arrière. Tu n'es pas bien sûr de te rappeler la dernière fois que vous avez tous dîné ensemble. Cela dit, il est clair que si ça se faisait, la composition de la table serait un peu différente de la fois précédente. Les aléas de la vie permettent des situations que l'on n'aurait jamais imaginé : ça, c'est une chose que tu sais mieux que personne.
Fort de cette pensée, tu esquisses l'ombre d'un sourire en réaction à sa phrase prononcée au moment de trinquer, avant de terminer ton verre d'une traite. Il semblerait que ta compagne du soir soit prête à danser, inquiète de savoir si tu tiendras ta promesse. Tu la rejoins donc sans hésiter, prenant sa main pour la glisser sur ton bras.
« Un homme n'a qu'une parole. Dis-tu, l'air plein d'orgueil (feint) et le ton caressant. Et un vampire... Probablement.
Regard farouche, luisant aux caprices des lumières changeantes. Tu diriges Vitoreia à travers la foule, jusqu'à vous trouver un espace dégagé où danser. La musique est forte, l'atmosphère enflammée. Autour de vous, une cohorte de jeunes gens se meut en rythme, confondus dans la pénombre ambiante en une multitude de silhouettes indistinctes. Toi, en dépit de ta cinquantaine, tu dénotes à peine. L'aura singulière du vampire, c'est d'avoir l'air partout à sa place. Privilège de prédateur, sans doute. T'as l'habitude de surplomber le gibier.
Cela dit, en cet instant, la seule chose pour laquelle tu t'appliques, c'est divertir cette femme qui te fait face. Tu prends donc l'initiative du moment, guidant Vitoreia au gré des variations de la musique. Tu fais le beau, tu fanfaronnes, jouant des regards et de la distance, pour mieux l'amuser. Tantôt séducteur, tantôt pitre, tu as l'audace du type qui sait ce qu'il fait. Tu joues des registres, tu crées le flou, sans pour autant renoncer à une certaine forme de retenue. Parce-que Vitoreia est une amie et que tu la connais, mais aussi parce-que tu t'es toujours abstenu de flirter avec elle (en tout cas jusqu'à maintenant). Il y a pourtant quelque chose de différent, cette fois-ci : la situation est différente. C'est une évidence. Ça rend le terrain glissant. Hors, on sait que pour toi, les ambiguïtés sont souvent des portes ouvertes. Alors, qui sait...
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Mar 3 Déc 2019 - 16:08
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
Nos regards se croisent et il me fait sourire, rire même, c’est vrai qu’il à raison, j’ai connu bien plus effrayant qu’une classe de vingt-cinq étudiants, mais l’objectif n’est pas le même et c’est ça qui m’inquiète; j’ai peur de ne pas être au niveau, malgré mes dires et mon attitude sûre de moi je suis loin d’être aussi confiante que je souhaite le faire croire. La voix de Mirko passe sur le ton de la confidence, j’entre dans son jeu en m’approchant un peu de lui l’air vraiment intéressée en souriant, je m’en rappellerais dis-je en lui offrant un petit clin d’oeil. Ce conseil, bien qu’il soit donné sous couvert de plaisanterie, je compte m’en servir parce que j’estime qu’il est bon et juste, et puis un conseil de chasseur est toujours bon à prendre si je ne veux pas finir en pâté.
Je suis heureuse qu’il accepte aussi rapidement, presque du tac-o-tac mon invitation. L’idée de retrouver des habitudes, des bribes du passé, me plaît car bien que je sois du genre à avancer sans me retourner, j’aime le sentiment rassurant qu’apporte ce type de relation. Autre type d’invitation, bien plus en adéquation avec le lieu, je propose à mon compagnon d’aller danser, comme il me l’a promis un peu plus tôt. Cet aura d’homme sûr de lui peut s’avérer un peu impressionnante si on se laisse aller, mais j’apprécie de me laisser guider, c’est peut-être pour ça que j’aime les hommes plus âgés, cette confiance et cette impression de calme qu’ils dégagent, cette sécurité que je ressens en leur présence alors forcément quand Mirko prend ma main pour la poser sur son bras, je me laisse faire de bonne grâce. L’orgueil et la fierté semble émaner de tout son corps, je souris, je ne doute pas de toi voyons, Mirko, parce que je le connais un peu, suffisamment pour savoir qu’il ne m’abandonnera pas en plein milieu de la salle bondée.
Je me laisse guider, entraînée par l’homme dans un coin un peu plus à l’écart, un petit bout de salle où on se marche moins sur les pieds pour pouvoir commencer à danser. A l’aise quelque soit le domaine, je virevolte au rythme de la musique, tactile autant que joueuse, je m’amuse de ses bêtises autant que de ses regards, il y a toujours une certaine retenue dans son attitude et en même temps quelque chose qui semble avoir changé, je suis convaincue qu’il n’aurait pas jouer dans ce registre si j’étais toujours mariée - à son ami qui plus est - mais le jeu m’amuse beaucoup. Au fil des rythmes je me fais sensuelle autant que mutine, jouant de la proximité imposée autant que des regards ou sourires, après tout il n’y a pas que les hommes qui peuvent jouer à ce petit jeu. Le temps file et c’est agréable, c’est l’envie de boire qui me ramène à la réalité, à mon tours d’attraper la main de mon partenaire pour l'entraîner vers le bar où je lui suis lamentablement tombé dessus, enfin, c’est grâce à ma maladresse que nous nous sommes retrouvés, au fond c’est peut-être une bonne chose, qu’est-ce que tu prends ? C’est ma tournée, pour te remercier de ce petit intermède bien agréable. Loin de moi l’idée de lui voler l'entièreté de sa soirée, il a probablement mieux à faire, mais je tien à lui offrir un verre au moins, pour le remercier m’avoir rattrapé dans un premier temps et de m’avoir fait aussi bravement danser ensuite.
code by exordium.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Jeu 12 Déc 2019 - 17:47
Il semblerait qu'à ce jeu de l'approche discrète vous soyez deux. Les rythmes s’enchaînent et tu prends plaisir à malmener la distance entre vous, répondant à ses audaces du même ton (teinté de juste ce qu'il faut d’ambiguïté). Séducteur éternel que tu es : il ne fallait qu'un regard un brin invitant pour te persuader de continuer plus avant.
A dire vrai, c'est la nature des êtres de ton espèce autant qu'une affaire de tempérament. Tu as toujours aimé flirter avec les limites et ce n'est pas à cinquante ans passé que cela va changer. Il semblerait toutefois que Vitoreia s'amuse tout autant que toi de placer un peu de sensualité entre vous. Saveur différant un brin des conventions ordinaire, mais dénué de scrupules. Tu es bien dans l'instant et il va sans dire que la dernière chose à laquelle tu penses en ce moment, c'est à son (ex) mari. Cette femme là est trop à ton goût pour que tu t'abstiennes de flirter avec elle.
Cependant, comme l'instant s'étire, ta compagne du soir ne tarde pas à manifester son envie de retourner au bar afin de prendre quelque chose. Tu la suis sans te départir de cette expression foncièrement divertie qui t'habille le visage depuis un moment. Cela aurait pu durer encore longtemps, mais tu as pris l'habitude de t'adapter au rythme des humains qui t'entourent. A ce titre, tu n'as rien contre l'idée de te faire offrir un verre (pour changer).
« Un intermède ? Dis-tu. J'ose espérer que la suite le sera tout autant.
Regard en coin assorti d'un léger rictus. Tu croises les bras sur le bar en jetant un vague regard aux tableaux détaillant la carte, au dessus des étagères de verre. Il y a du sous-entendu dans cette phrase, mais c'est assez typique de ton style, à dire vrai. On t'a connu beaucoup plus offensif.
« Une vodka. Fais-tu l'instant d'après. Je ne suis pas encore assez saoul.
Il faut dire qu'avec une constitution comme la tienne, l'ivresse n'est pas une chose à portée de main. Les vampires sont connus pour leurs capacités de régénération hors du commun et, conformément à cet héritage, tu ne fais pas exception. De quoi distancier les sorciers un peu trop sûr d'eux même aux jeux à boire, mais concernant les femmes, c'est plutôt une bonne chose.
« Je devrais redouter les foudres de ton ex mari, à me faire offrir un verre comme ça ?
Que de tu demandes d'un ton (un brin) provocateur, tandis que le barman s'occupe de préparer vos consommations. Sujet probablement sensible, mais que tu abordes sans tabou (il faut dire que de cela, tu n'en as pas beaucoup). Cet homme là est pourtant ce que vous avez en commun, à l'origine.
Ton côté sale gosse, c'est de flirter avec son ex femme et trouver cela amusant. Pas vraiment le genre de chose que tu ferais d'habitude, mais tant que ça reste dans les clous, tu n'en feras pas un cas de conscience. Après tout, si Vitoreia est là ce soir, c'est bien pour une raison, et tu aimes autant être celui à qui elle adresse ses sourires.
A dire vrai, c'est la nature des êtres de ton espèce autant qu'une affaire de tempérament. Tu as toujours aimé flirter avec les limites et ce n'est pas à cinquante ans passé que cela va changer. Il semblerait toutefois que Vitoreia s'amuse tout autant que toi de placer un peu de sensualité entre vous. Saveur différant un brin des conventions ordinaire, mais dénué de scrupules. Tu es bien dans l'instant et il va sans dire que la dernière chose à laquelle tu penses en ce moment, c'est à son (ex) mari. Cette femme là est trop à ton goût pour que tu t'abstiennes de flirter avec elle.
Cependant, comme l'instant s'étire, ta compagne du soir ne tarde pas à manifester son envie de retourner au bar afin de prendre quelque chose. Tu la suis sans te départir de cette expression foncièrement divertie qui t'habille le visage depuis un moment. Cela aurait pu durer encore longtemps, mais tu as pris l'habitude de t'adapter au rythme des humains qui t'entourent. A ce titre, tu n'as rien contre l'idée de te faire offrir un verre (pour changer).
« Un intermède ? Dis-tu. J'ose espérer que la suite le sera tout autant.
Regard en coin assorti d'un léger rictus. Tu croises les bras sur le bar en jetant un vague regard aux tableaux détaillant la carte, au dessus des étagères de verre. Il y a du sous-entendu dans cette phrase, mais c'est assez typique de ton style, à dire vrai. On t'a connu beaucoup plus offensif.
« Une vodka. Fais-tu l'instant d'après. Je ne suis pas encore assez saoul.
Il faut dire qu'avec une constitution comme la tienne, l'ivresse n'est pas une chose à portée de main. Les vampires sont connus pour leurs capacités de régénération hors du commun et, conformément à cet héritage, tu ne fais pas exception. De quoi distancier les sorciers un peu trop sûr d'eux même aux jeux à boire, mais concernant les femmes, c'est plutôt une bonne chose.
« Je devrais redouter les foudres de ton ex mari, à me faire offrir un verre comme ça ?
Que de tu demandes d'un ton (un brin) provocateur, tandis que le barman s'occupe de préparer vos consommations. Sujet probablement sensible, mais que tu abordes sans tabou (il faut dire que de cela, tu n'en as pas beaucoup). Cet homme là est pourtant ce que vous avez en commun, à l'origine.
Ton côté sale gosse, c'est de flirter avec son ex femme et trouver cela amusant. Pas vraiment le genre de chose que tu ferais d'habitude, mais tant que ça reste dans les clous, tu n'en feras pas un cas de conscience. Après tout, si Vitoreia est là ce soir, c'est bien pour une raison, et tu aimes autant être celui à qui elle adresse ses sourires.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Sam 14 Déc 2019 - 15:30
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
En arrivant en écosse, je n'avais pas d'idée précise sur comment serait ma vie, sur comment je me sentirais en étant isolée de ma famille, mère célibataire, c'est une aventure et je pense que ce soir est l'illustration parfaite de ce que je souhaite trouver : de l'amusement, rien d'autre. Une grande partie de mon passé fut consacré à ma carrière et ma vie de couple, je n'ai jamais regretté aucun effort, aucune concession, mais à presque quarante ans, j'estime avoir gagné le droit de m'amuser un peu, sans avoir de compte à rendre.
« Un intermède ? J'ose espérer que la suite le sera tout autant », le sourire en coin, j'arque un sourcil, le va savoir légèrement teinté d’arrogance taquine étincelant au fond de l'iris. Imitant Mirko, je regarde le tableau des boissons, mon choix se pose sur un rhum arrangé, je commande les deux verres avant de m’asseoir sur un tabouret (en prenant garde de ne pas basculer, cette fois), tu as de la chance, depuis ma grossesse je suis beaucoup, beaucoup, plus vite saoule dis-je en souriant, triste vérité que celle-ci, j’ai toujours été très festive, mais depuis quelques années me voilà ivre après deux verres, trois si je ne suis pas trop fatiguée. Quelle tristesse.
Je ne sais pas si je suis amusée ou piquée par la question posée, comme si je n’étais pas suffisamment adulte que pour avoir le droit de faire mes propres choix ; je connais Mirko pour savoir qu’il aime titiller, alors après un très long sourire et un regard appuyé, je prend le verre de rhum déposé par le barman tout en haussant les épaules, je ne pensais pas que tu serais du genre à t’en soucier, regard curieux posé sur le semi-vampire, je prends une gorgée de rhum, l’alcool glisse en réchauffant mes papilles et en laissant un délicieux goût d’ananas caramélisé, je laisse mon épaule délicatement basculer contre la sienne pour ajouter avec le sourire, mais également un ton suffisamment sérieux que pour faire comprendre que je ne plaisantais pas : je vais te faire une confidence, il a perdu le droit de me donner son avis sur la question le jour où il a ramené une fille dans notre lit. Alors très franchement, à qui je paie un verre ou encore qui je ramène chez moi, ne regarde que moi, une nouvelle gorgée de rhum plus tard j’ajoute si tu veux être cette personne tant mieux, sinon il y en a d’autre une phrase qui sonnait beaucoup moins bizarre dans mon esprit, la moue d’une enfant qui vient de réaliser sa bêtise, j’ajoute en riant; je parlais de payer un verre, no offence. La main posée contre mes lèvres comme pour éviter qu’une autre absurdité n’en sorte, je rougis suffisamment que pour être remarqué même dans la pénombre du club, saleté de rhum, c’est l’alcool que je préfère et pourtant lui semble toujours vouloir ma perte. Tant pis.
code by exordium.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Dim 15 Déc 2019 - 13:56
Trinquant après sa remarque au sujet de l'ivresse, tu prends une courte gorgée d'alcool, l'expression toujours teintée d'un brin d'insolence caractéristique. Tu t'attendais à ce que ta question pique sa fierté de femme indépendante. A dire vrai, c'était même l'effet escompté. Tu vois son regard changer sous l'effet d'une impression qui peine à départager l'indulgence de l'agacement. Sourire qui en dit long, tandis que tu l'avises de cette façon qui semble demander des gages. Cependant, sa remarque parvient tout de même à piquer ton ego d'homme (combat équitable). C'est avec un haussement de sourcil assorti d'un rictus en coin (orgueil en demi teinte) que tu réponds.
« Non ? Un quart d'humanité, c'est toujours ça de morale.
Petit rire sourd qui meurt au fond de ta gorge. Tu la regardes se pencher sur toi pour mieux affirmer son audace. Confirmation apportée par sa confidence quand à tes soupçons précédents : il semblerait que ce cher Stephan ait été trop gourmand. Une infidélité mal gérée et voilà le beau rêve qui vole en éclat. C'est amusant, cette façon qu'ont les hommes de principe de s'écarter de leurs valeurs. A croire que l'on érige de belles choses pour mieux occulter la laideur qui se trouve derrière.
Tu connais ça bien, toi aussi, Mirko, cette tendance à la lâcheté, au mensonge auto administré. Cela dit, ça ne s'est jamais traduit par une quelconque infidélité. Tu es toujours resté dans les clous de ton mariage et ce n'est pas faute d'occasions. On pourrait même trouver cela remarquable, pour un vampire : l'instinct de chasse ne s'éteint pas une fois la bague au doigt. Tu le sais car tu connais très bien tes urgences. Le malheur des hommes comme Stephan, c'est sans doute de n'en avoir pas conscience, de croire qu'ils en sont épargnés.
A ce titre, les audaces répétées de ton amie commencent à sérieusement l'agacer (cet instinct là). Tu la vois lutter entre envie d'affirmer son indépendance et correction, un zeste de revanche surplombant le tout. Paroles qui s'échappent sans filtre, plus ou moins regrettées l'instant d'après (probablement aidées par le rhum qui fait son chemin). Il va sans dire que cela t'amuse.
« Regardez vous miss Gallo... Dis-tu, d'un sourire qui laisse entrevoir tes canines. Tu rougis comme une adolescente.
Nouveau rire étouffé, un brin moqueur. La scrutant toujours de tes yeux noirs, tu te tournes tout à fait face à elle (jusqu'alors, tu faisais face au bar) et approche de quelques pas (juste ce qu'il faut pour briser la distance, mais guère plus). Attitude de la mauvaise bête qui s'en vient : les relents prédateurs en habit de charme. Gestuelle pleine de mesure, mais transpirante d'assurance.
« Je prendrais ce que tu me donnes. Dis-tu. Même si j'ai bien une idée de ce qui pourrait être fait avec cette gorge. Et le reste.
Allusions à peine voilée, ton regard se pose sur la jugulaire palpitant imperceptiblement derrière quelques mèches rebelles de ses cheveux. Intonation profonde pour accompagner l’œillade qui s'en revient, toujours rieuse, toujours pleine de défi. Tu sais qu'elle n'est pas ce genre de femme là, à recevoir des avances sanglantes et autres promesses sulfureuses, mais qu'importe. C'est avec toi qu'elle joue pour le moment. Hors, tu n'es pas la moyenne du dragueur en mal de rencontre. Les choses sont un peu plus compliquées que ça : il y a les crocs, des natures et des urgences divergentes. Et quand on s'aventure sur ce terrain, avec toi, c'est ce que l'on trouve.
« Non ? Un quart d'humanité, c'est toujours ça de morale.
Petit rire sourd qui meurt au fond de ta gorge. Tu la regardes se pencher sur toi pour mieux affirmer son audace. Confirmation apportée par sa confidence quand à tes soupçons précédents : il semblerait que ce cher Stephan ait été trop gourmand. Une infidélité mal gérée et voilà le beau rêve qui vole en éclat. C'est amusant, cette façon qu'ont les hommes de principe de s'écarter de leurs valeurs. A croire que l'on érige de belles choses pour mieux occulter la laideur qui se trouve derrière.
Tu connais ça bien, toi aussi, Mirko, cette tendance à la lâcheté, au mensonge auto administré. Cela dit, ça ne s'est jamais traduit par une quelconque infidélité. Tu es toujours resté dans les clous de ton mariage et ce n'est pas faute d'occasions. On pourrait même trouver cela remarquable, pour un vampire : l'instinct de chasse ne s'éteint pas une fois la bague au doigt. Tu le sais car tu connais très bien tes urgences. Le malheur des hommes comme Stephan, c'est sans doute de n'en avoir pas conscience, de croire qu'ils en sont épargnés.
A ce titre, les audaces répétées de ton amie commencent à sérieusement l'agacer (cet instinct là). Tu la vois lutter entre envie d'affirmer son indépendance et correction, un zeste de revanche surplombant le tout. Paroles qui s'échappent sans filtre, plus ou moins regrettées l'instant d'après (probablement aidées par le rhum qui fait son chemin). Il va sans dire que cela t'amuse.
« Regardez vous miss Gallo... Dis-tu, d'un sourire qui laisse entrevoir tes canines. Tu rougis comme une adolescente.
Nouveau rire étouffé, un brin moqueur. La scrutant toujours de tes yeux noirs, tu te tournes tout à fait face à elle (jusqu'alors, tu faisais face au bar) et approche de quelques pas (juste ce qu'il faut pour briser la distance, mais guère plus). Attitude de la mauvaise bête qui s'en vient : les relents prédateurs en habit de charme. Gestuelle pleine de mesure, mais transpirante d'assurance.
« Je prendrais ce que tu me donnes. Dis-tu. Même si j'ai bien une idée de ce qui pourrait être fait avec cette gorge. Et le reste.
Allusions à peine voilée, ton regard se pose sur la jugulaire palpitant imperceptiblement derrière quelques mèches rebelles de ses cheveux. Intonation profonde pour accompagner l’œillade qui s'en revient, toujours rieuse, toujours pleine de défi. Tu sais qu'elle n'est pas ce genre de femme là, à recevoir des avances sanglantes et autres promesses sulfureuses, mais qu'importe. C'est avec toi qu'elle joue pour le moment. Hors, tu n'es pas la moyenne du dragueur en mal de rencontre. Les choses sont un peu plus compliquées que ça : il y a les crocs, des natures et des urgences divergentes. Et quand on s'aventure sur ce terrain, avec toi, c'est ce que l'on trouve.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Dim 29 Déc 2019 - 18:10
le fantôme du passé
mirko & vitoreia
Ca m’aurait déçu de ta part dis-je avec un sourire sur le coin des lèvres et un petit air fier dans le regard, il a essayé de piquer mon orgueil, j’ai piqué le sien, nous voilà de nouveau équitable. Quoique, ma crédibilité vient de prendre un sacré coup dans l’aile alors que je me retrouve à faire une réflexion générale qui pourrait être prise pour une proposition indécente, ce qui est invraisemblable, surtout vis-à-vis de Mirko. Il profite de ma gêne pour me taquiner et qu’est-ce que ça m'énerve, j’aimerais être bien plus sûre de moi, être ce genre de femme qui ne s’excuse pas d’exister ou de simplement être là, au lieu de quoi je ne cesse de faire semblant en rougissant quand je me rend compte de la connerie que je viens de dire. Que veux tu, je suis restée jeune dans ma tête dis-je sans pour autant cesser de rougir, mais en souriant néanmoins, puis il parait que rougir me va assez bien au teint, c’est du moins ce qu’on m’a dit à de nombreuses reprises, alors je commence à y croire, ou peut-être n’était-ce que pour me rassurer, allez savoir.
Il s’approche avec cette lueur perceptible dans le regard, cet aura particulière qui se dégage de tout son être, homme sûr de lui plus que nul autre, le charme facile et la parole aisée, ses allusions, loin de m'inquiéter, m’amusent même si je ne compte pas céder
code by exordium.
- InvitéInvité
Re: mirko ♡ le fantôme du passé
Sam 11 Jan 2020 - 0:12
Tu avises son petit sourire fier d'un air amusé. Tu sais que Vitoreia n'est pas le genre de femme à trop s'écarter des sentiers battus. Si ses remarques ont une double connotation, c'est plus souvent le fait du concours entre un besoin excessif de se justifier et une dose d'inadvertance. Tout du moins, bien plus que d'idées sulfureuses.
Et si une partie de toi regrette de n'avoir pas accès à la facette intime de cette femme, une autre (plus importante en ce moment) respecte la réserve dont elle fait preuve à ton endroit. Schéma de pensée classique d'un homme aux mœurs conservatrices, le genre à catégoriser les femmes entre mères et putains (même si la réalité est beaucoup plus subtile que cela). C'est aussi le produit de ton instinct de chasseur qui te pousse à déshumaniser les femmes dès lors que la soif se fait sentir. Cela dit, est-il légitime de reprocher au vampire d'assouvir ses urgences ? Les prédateurs ne s’apitoient pas sur leurs proies. Qu'en est-il alors des hybrides ?
Cependant, si le respect prime en ce moment, c'est bien parce-que les valeurs humaines prévalent au dessus de tout le reste. Tu as beau traiter tes proies d'une manière que les féministes se plairaient probablement à dénoncer, la chance de Vitoreia (si l'on peut appeler ça de la chance), c'est de compter parmi les rares femmes que tu respectes assez pour leur épargner la disgrâce d'une telle étiquette.
Alors bien-sûr, transparaissent tes élans. Tu te laisses glisser le long de la pente à force de propositions qu'elle refusera avec toute la courtoisie qui la caractérise. Tu l'aimes, pourtant, ce jeu de la vilaine bête. Ça te grise, c'est ce pour quoi tu es fait. La raison qui contient, tu la lui laisses. Ta vertu, s'il en est, c'est au moins de prendre des refus pour ce qu'ils sont.
« Well, c'est dommage. Dis-tu en avisant sa mine réprobatrice, avec néanmoins toujours le même rictus en coin. Mais je n'insisterai pas.
Intonation d'une banalité édifiante au regard de la proposition initiale. Si, pour toi, ce genre d'expérience fait parti du quotidien, il serait bien fou de penser que c'est aussi le cas de ton amie. A ce titre, on pourrait se demander quel genre d'amitié s’accommode de telles pratiques. Et si l'on se doutait que brouiller les pistes faisait parti de tes habitudes, cette proposition là œuvre en guise de confirmation.
L'attention détournée, tu termines d'une traite ce qui reste au fond de ton verre d'alcool, concluant sur un souffle rauque de satisfaction. Après quoi, ta main s'en vient fouiller dans la poche intérieure de ta veste.
« Je ne sais plus si tu fumes... Fais-tu à Vitoreia en sortant ton paquet de cigarettes. On compense une addiction par une autre.
Le sous-entendu s'accompagne d'un sourire suffisamment large pour dévoiler la pointe de tes crocs. Tu glisses une cigarette au coin de ta bouche en lui adressant un clin d’œil évocateur, briquet en main. Cela dit, il y a de la vérité dans cet aveux : les envies en éveil nécessitent qu'on les calme avant d'évoluer vers de l'agressivité incontrôlée. Le tabac est un bon moyen d'y parvenir, en ce sens. Ce sera donc l'asphyxie au lieu du sang.
« Ne te sens pas obligée de me suivre dans le froid.
Ajoutes-tu en guise de prévenance, tout en rectifiant le col de ton costume. Les bars du Royaume-Unis sont généralement non fumeur et c'est aussi le cas du Vampire's Night (cas de porosité entre la législation moldue et celle des sorciers).
Et si une partie de toi regrette de n'avoir pas accès à la facette intime de cette femme, une autre (plus importante en ce moment) respecte la réserve dont elle fait preuve à ton endroit. Schéma de pensée classique d'un homme aux mœurs conservatrices, le genre à catégoriser les femmes entre mères et putains (même si la réalité est beaucoup plus subtile que cela). C'est aussi le produit de ton instinct de chasseur qui te pousse à déshumaniser les femmes dès lors que la soif se fait sentir. Cela dit, est-il légitime de reprocher au vampire d'assouvir ses urgences ? Les prédateurs ne s’apitoient pas sur leurs proies. Qu'en est-il alors des hybrides ?
Cependant, si le respect prime en ce moment, c'est bien parce-que les valeurs humaines prévalent au dessus de tout le reste. Tu as beau traiter tes proies d'une manière que les féministes se plairaient probablement à dénoncer, la chance de Vitoreia (si l'on peut appeler ça de la chance), c'est de compter parmi les rares femmes que tu respectes assez pour leur épargner la disgrâce d'une telle étiquette.
Alors bien-sûr, transparaissent tes élans. Tu te laisses glisser le long de la pente à force de propositions qu'elle refusera avec toute la courtoisie qui la caractérise. Tu l'aimes, pourtant, ce jeu de la vilaine bête. Ça te grise, c'est ce pour quoi tu es fait. La raison qui contient, tu la lui laisses. Ta vertu, s'il en est, c'est au moins de prendre des refus pour ce qu'ils sont.
« Well, c'est dommage. Dis-tu en avisant sa mine réprobatrice, avec néanmoins toujours le même rictus en coin. Mais je n'insisterai pas.
Intonation d'une banalité édifiante au regard de la proposition initiale. Si, pour toi, ce genre d'expérience fait parti du quotidien, il serait bien fou de penser que c'est aussi le cas de ton amie. A ce titre, on pourrait se demander quel genre d'amitié s’accommode de telles pratiques. Et si l'on se doutait que brouiller les pistes faisait parti de tes habitudes, cette proposition là œuvre en guise de confirmation.
L'attention détournée, tu termines d'une traite ce qui reste au fond de ton verre d'alcool, concluant sur un souffle rauque de satisfaction. Après quoi, ta main s'en vient fouiller dans la poche intérieure de ta veste.
« Je ne sais plus si tu fumes... Fais-tu à Vitoreia en sortant ton paquet de cigarettes. On compense une addiction par une autre.
Le sous-entendu s'accompagne d'un sourire suffisamment large pour dévoiler la pointe de tes crocs. Tu glisses une cigarette au coin de ta bouche en lui adressant un clin d’œil évocateur, briquet en main. Cela dit, il y a de la vérité dans cet aveux : les envies en éveil nécessitent qu'on les calme avant d'évoluer vers de l'agressivité incontrôlée. Le tabac est un bon moyen d'y parvenir, en ce sens. Ce sera donc l'asphyxie au lieu du sang.
« Ne te sens pas obligée de me suivre dans le froid.
Ajoutes-tu en guise de prévenance, tout en rectifiant le col de ton costume. Les bars du Royaume-Unis sont généralement non fumeur et c'est aussi le cas du Vampire's Night (cas de porosité entre la législation moldue et celle des sorciers).