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The hunt begins [Éphrem]
Jeu 24 Oct 2019 - 0:31
Maintenant que je venais de quitter Gabriel, j'avais cette sensation étrange du devoir non accompli. Un manque. Des regrets. J'aurais sans doute pu changer quelque chose, agir mieux. Je voulais me donner une autre chance. Après tout, pourquoi pas ? Je n'étais certes pas suicidaire, mais il y avait là une opportunité que je n'avais pas saisie, je le savais. Je pouvais faire mieux. On peut toujours faire mieux. Mieux agir. Être plus en accord avec soi. Sortant mon téléphone, je regardais l'heure, m'interrogeant sur le fait d'envoyer un texto à ma compagne ou non. Mais à bien y réfléchir, valait peut-être mieux pas. De un, elle allait m'engueuler parce que je voulais reprendre des risques, de deux, elle allait m'engueuler parce que je voulais reprendre des risques en étant malade. Par avance, je n'avais pas envie de me faire critiquer et materner, même si je savais qu'elle faisait ça parce qu'elle était inquiète et elle qu'elle tenait à moi. Dans le fond, c'était adorable, et je l'aimais pour ça. Cependant, depuis toute petite je refusais de laisser ma maladie contrôler ma vie. Je n'allais pas commencer aujourd'hui.
Fouillant alors dans mon sac, qui était sous un sortilège d'agrandissement depuis de nombreuses années, j'en ressortais une petite boite soigneusement fermée. Là, j'en sortais un petit sablier qui allait me permettre d'agir comme je le souhaitais. Je voyais ça comme un entraînement. Rien ne valait le terrain après tout. Quelques tours. Les allées et venues accélérées des gens autour de moi tandis que je remontais le temps. Cette sensation m'avait toujours parue étrange dans le fond. Jouer avec le temps était quelque chose d'effroyable quand on y pensait. J'aurais même pu changer les choses, pour éviter la nuit de juin de l'année passée. En avais-je véritablement envie ? Aujourd'hui non, vraiment pas.
Une fois la magie de l'objet utilisée, je le reposais dans sa boite pour reposer cette dernière dans le sac. Mais le froid revint immédiatement me reprendre aux tripes. Je refermais alors mieux ma veste non sans laisser échapper un frisson qui me fit trembler. Saleté de température… et l'hiver n'était même pas installée. C'était bien ma vaine. Je prenais alors encore quelques minutes en plus pour fouiller dans mon sac et en extraire quelque chose qui m'était propre. Bien à moi. Souriant légèrement en ouvrant ma main, je laissais le Magyar à Pointes miniature s'accrocher à mes doigts en vociférant. Avec les années, j'avais amassé une petite collection de dragons miniatures. Simples représentations, elles pourraient être considérées comme des jouets. C'était sans compter les modifications que j'y avais apportées pour les rendre plus vrais que nature. Ils étaient un atout non négligeable pour mes observations et mes analyses morphologiques. J'en avais un pour chaque race. En sus, j'avais rajouté la température que les dragons dégageaient naturellement, le Magyar étant, à mon goût, le plus chaud de tous, puisque le plus nerveux et le plus dangereux. En gros, j'avais là une petite bouillotte personnifiée.
Glissant le petit dragon sous les pans de ma veste, contre mon cou, je me relevais enfin en observant autour de moi. Avec tout ça, j'avais perdu du temps, et donc, perdu là où je devais me trouver à cet instant même. Crotte… décidément, je n'avais vraiment plus toute ma tête en ce moment, c'était grave. Je commençais à me faire peur à moi-même.
Poussant alors un soupir las, je m'avançais dans les rues, sachant pertinemment où les détraqueurs allaient arriver. Cette fois, je sortais ma baguette de sa poche pour me tenir prête. Tout le moins… essayer.
Slalomant dans la foule, j'évitais un maximum les gens déguisés qui courraient dans tous les sens, surtout les enfants. J'allais me faire démonter la tête sinon. Alors, je jouais un peu des épaules à droite et à gauche sans faire attention de qui je percutais. C'était tant et si bien mon quotidien que je n'en avais plus rien à faire. Peut-être que des fois, je devrais ouvrir les yeux ? Sait-on jamais…
Fouillant alors dans mon sac, qui était sous un sortilège d'agrandissement depuis de nombreuses années, j'en ressortais une petite boite soigneusement fermée. Là, j'en sortais un petit sablier qui allait me permettre d'agir comme je le souhaitais. Je voyais ça comme un entraînement. Rien ne valait le terrain après tout. Quelques tours. Les allées et venues accélérées des gens autour de moi tandis que je remontais le temps. Cette sensation m'avait toujours parue étrange dans le fond. Jouer avec le temps était quelque chose d'effroyable quand on y pensait. J'aurais même pu changer les choses, pour éviter la nuit de juin de l'année passée. En avais-je véritablement envie ? Aujourd'hui non, vraiment pas.
Une fois la magie de l'objet utilisée, je le reposais dans sa boite pour reposer cette dernière dans le sac. Mais le froid revint immédiatement me reprendre aux tripes. Je refermais alors mieux ma veste non sans laisser échapper un frisson qui me fit trembler. Saleté de température… et l'hiver n'était même pas installée. C'était bien ma vaine. Je prenais alors encore quelques minutes en plus pour fouiller dans mon sac et en extraire quelque chose qui m'était propre. Bien à moi. Souriant légèrement en ouvrant ma main, je laissais le Magyar à Pointes miniature s'accrocher à mes doigts en vociférant. Avec les années, j'avais amassé une petite collection de dragons miniatures. Simples représentations, elles pourraient être considérées comme des jouets. C'était sans compter les modifications que j'y avais apportées pour les rendre plus vrais que nature. Ils étaient un atout non négligeable pour mes observations et mes analyses morphologiques. J'en avais un pour chaque race. En sus, j'avais rajouté la température que les dragons dégageaient naturellement, le Magyar étant, à mon goût, le plus chaud de tous, puisque le plus nerveux et le plus dangereux. En gros, j'avais là une petite bouillotte personnifiée.
Glissant le petit dragon sous les pans de ma veste, contre mon cou, je me relevais enfin en observant autour de moi. Avec tout ça, j'avais perdu du temps, et donc, perdu là où je devais me trouver à cet instant même. Crotte… décidément, je n'avais vraiment plus toute ma tête en ce moment, c'était grave. Je commençais à me faire peur à moi-même.
Poussant alors un soupir las, je m'avançais dans les rues, sachant pertinemment où les détraqueurs allaient arriver. Cette fois, je sortais ma baguette de sa poche pour me tenir prête. Tout le moins… essayer.
Slalomant dans la foule, j'évitais un maximum les gens déguisés qui courraient dans tous les sens, surtout les enfants. J'allais me faire démonter la tête sinon. Alors, je jouais un peu des épaules à droite et à gauche sans faire attention de qui je percutais. C'était tant et si bien mon quotidien que je n'en avais plus rien à faire. Peut-être que des fois, je devrais ouvrir les yeux ? Sait-on jamais…
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Sam 26 Oct 2019 - 19:48
the hunt begins
Abigail & Ephrem
Qu’est-ce que tu fous là, déjà ? La question te traverse l’esprit sans forcément que tu ne t’en imprègne. Pourtant tu effectues ce retour en arrière, psychiquement, pour te remémorer ta venue dans la rue principale du Myrddin Wyllt District. T’as juste le temps d’observer ces capes sombres, le givre qui prend d’assaut les moindres pans de verre autour de toi. C’est de la peur qu’il est possible de voir dans ton regard. Sensation inhabituelle, certainement jamais réellement ressentie. Sensation de désespoir, aussi, qui s’empare de ton être, à la mesure que tes palpitations cardiaques s’emballent plus que jamais. Merde. Ton premier réflexe, c’est de te mettre à couvert, de te barricader derrière le premier conteneur qui s’offre à toi.
Ce ne sera pas suffisant, t’es loin d’être dupe. En même temps, tu n’as pas d’autre réelle option. Tu soupires, les neurones en ébullition afin de chercher une alternative à ce sortilège qui de toute façon ne fonctionne plus chez toi depuis plusieurs années. Des filaments. De la fumée argentée. Rien de plus. Que tchi. T’as comme perdu un truc en toi, il te manque quelque chose, rien d’exceptionnel si ce n’est une lueur d’espoir. Ouais, rien que ça. Et c’est mal barré. Alors tu les vois passer, lentement, leurs râles profonds qui s’emparent de tes tympans. Tu restes silencieux, autant que possible. Instinctivement, tu vérifies tout de même que tu es en possession de ta baguette, coincée dans la doublure de ton costume.
Qu’est-ce que tu fous là, déjà ? La question te traverse l’esprit. Une nouvelle fois. Là, tu t’apprêtes à enfin y apporter une réponse. T’es là, parce que tu n’as rien trouvé de plus palpitant à faire le soir d’Halloween que de partir en filature, courser un individu qui pourrait en savoir un peu plus sur ton affaire à propos de Whitmore. Rien que ça. Cette affaire est obsédante. Evidemment, tu n’as prévenu personne. Tu t’es sauvé comme un fourbe. Et tu te retrouves surtout comme un abruti, dans cette ruelle, coincé entre deux conteneurs pour ne pas te faire repérer.
Tes prunelles traversent la rue, à la recherche d’une issue. Ça hurle dans tous les coins. Des enfants, des femmes, des hommes. Ça hurle. Ça crie. Ça se bouscule. Tu comptes vraiment traverser la foule, Volkov ? Tu les vois, enveloppés de leurs longs châles noirs, à fouiller les commerces environnants. Le froid t’envahis. Tu tiens fermement ta planque de fortune, alerté quelques secondes plus tard par le passage d’un enfant visiblement terrorisé. Tu n’as d’autre réflexe que de l’attraper à la volée, le saisissant d’un bras fort – mais doux – pour l’attirer jusqu’à toi, à l’abri. T’auras au moins fait une bonne action avant d’y passer.
Tu rassures l’enfant comme tu peux, lui intimant que vous allez vous en sortir. T’es carrément pas sûr de toi là-dessus mais tant pis. Tu tentes de faire ce que tu peux pour qu’il se calme. Les larmes sur ses joues te fendent le cœur. T’es pas habitué à ressentir des trucs comme ça. Ce n’est pas ton genre. Ce n’est pas ton truc. Ce n’est pas toi. Aux aguets, tu regardes de nouveau dans la rue principale, tombant alors sur la silhouette frêle d’une jeune femme, semble-t-il masquée d’un accoutrement mexicain. Sourcils froncés, t’as l’impression de reconnaître ses courbes.
« Le petit nabot » souffles-tu entre les dents. C’est elle, t’en es certain. T’as tellement de jalousie envers cette personne que tu pourrais la reconnaître entre mille. Ça te crève le cœur mais t’es bien obligé. Tu pointes ta baguette en sa direction et lance de façon informulée le Sortilège de Vermillieux. Aussitôt, une multitude de fines et élégantes étincelles rouges scintillent du bout de ton morceau d’orme pour finir leur chemin jusqu’à la jeune femme. Doué en sortilèges, tu parviens à moduler ton enchantement afin de créer un petit nuage vermeil qui permettra de la mener jusqu’à vous. Toi, tu restes contre le mur adjacent, le petit garçon venant se blottir contre toi, comme pour se sécuriser. « Dépêche-toi, le gnome » penses-tu à voix haute, non habitué à être ainsi en compagnie d’un enfant. Pourtant, tu te surprends à le serrer contre toi. T’es bien plus humain que tu ne le penses, Ephrem.
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 13:00
Un coup un gauche, un coup à droite. Je me faisais bousculer par la foule en panique, pourtant, je ne m'en préoccupais que peu. Les pieds bien plantés dans le sol, je ne me laissais pas déporter. D'abord victimisée par les affrontements que je subissais, je réussissais à rassembler mes esprits au fur et à mesure que les gens passaient. Que le froid mordant s'accentuait. Que le gel cessait toute activité moléculaire autour de moi, grimpant sur les murs, contaminant le sol. Que leur grondement sourd et menaçant parvenait de plus en plus fort à mes oreilles. Je n'avais pas peur, non. Je n'étais apparemment pas programmée pour avoir peur, tout le moins, pas de ce genre de danger. Je n'étais pas non plus inconsciente et naïve. Les limites de mon être toujours repoussé, je cherchais peut-être un genre d'absolution. Ou de montée d'adrénaline dont j'avais tant besoin pour me sentir vivre après avoir à ce point frôlé la mort ? En vrai, la réalité et le fondement de ce comportement m'importait peu. Je le faisais, point.
C'était donc la détermination dans le regard que je levais les yeux vers l'une de ces créatures de l'ombre, prête à brandir ma baguette pour lui lancer un sortilège en pleine figure. Même si je n'avais réussi qu'une seule fois à créer un patronus corporel, je ne craignais pas d'échouer aujourd'hui. Pourtant probabilité était proche du cent pourcent, d'autant plus que j'avais toujours quelque difficultés de maitrise avec ma baguette.
Mais le menton relevé, ce n'était pas les formes noires que j'apercevais en premières, mais des filaments rouges traçant un chemin lumineux dans une ruelle. Qu'était-ce encore ? Visualisant la destination, entre les deux conteneurs, je fronçais les sourcils. Qui était assez sain d'esprit pour vouloir suivre une telle route, se faufiler dans une ruelle sombre et se cacher entre deux grosses boites ? Il y avait peut-être le maître du Mal là-bas. Mais moi, je n'étais pas sains d'esprit. Alors, après avoir jeté un dernier regard à l'une des créatures qui me survolait, je me dirigeais vers la ruelle d'un pas agile, slalomant dans la foule. Petite anguille qui sait se sortir des situations les plus délicates.
Inconscience du danger, comme de fait, j'aurais pu me faire assassiner. Surtout en apercevant l'auteur de ce sortilège. Mon cœur cessa de battre et mon sang ne fit qu'un tour.
Bordel de merde pas lui. Pas ce gros Eruptif qui marchait sur mes plates-bandes et ma vie sentimentale. Alors, certes, je lui devais de nous avoir tirées du château, Lubia et moi, lors de la réunion du personnel d'Hungcalf, mais est-ce que je lui étais véritablement redevable ? Certainement pas, pour la simple et bonne raison que je ne lui avais rien demandé. Mauvaise foi ? Non, pas du tout.
Inspirant rapidement pour avaler une bouffée de calme, je fixais l'homme et l'enfant qu'il tenait contre lui comme un doudou ourson. Ho, c'était mignon.
- Monsieur Volkov ? Que faites-vous ici ?
Question stupide, évidemment qu'il n'était pas en train de faire du tricot. Non, ma question était plutôt : qu'est-ce qu'un mec qui pense être au-dessus de tout, surtout de moi émotionnellement, faisait à se planquer derrière deux poubelles avec un enfant comme bouclier ? J'aurais pu en rire tant l'image était comique, mais voilà, ce n'était pas dans ma nature. Ni de me moquer, ni de juger. Être jalouse et possessive en revanche, je le découvrais, peut-être un peu amèrement.
Petite sorcière faites de douceur et de gentillesse, il m'était encore totalement inconnu de ressentir autant de tiraillements dans mon être à la simple évocation d'une identité, en l'occurrence, celle de monsieur Volkov. Pourtant, tout mon être était tendu à son maximum. Chienne de berger aux poils hérissés, je sentais grogner en moi la bête qui désirait protéger son territoire. Les crocs, pour le moment, restaient rangés.
Balayant la ruelle du regard, je grimaçais un peu. Car j'étais ainsi, à réussir à analyser la situation, qu'importent les ennuis qui me pourchassaient. Future dragonologiste diplômée, j'avais beau être davantage habituée à être poursuivie par un lézard cracheur de feu qu'un détraqueur, l'instant n'en était pas moins stressant et urgent. Esprit d'analyse toujours aux aguets, je réussissais à réfléchir malgré tout. L'habit ne fait pas le moine, surtout chez moi. Ne pas m'estimer à ma juste valeur serait une terrible erreur.
- Il n'y a ici qu'une seule issue. Je désignais la grande rue d'où monsieur Eruptif m'avait tiré. Nous étions dans un cul de sac qui pouvait signer notre défaite. Mais puisque apparemment l'homme était un éminent chasseur et prédateur, dixit ma compagne, je l'interrogeais du regard. Qu'avez-vous prévu pour vous sortir d'ici ? Oui, "vous", car je ne me considérais pas faire équipe avec lui. Jamais en fait.
C'était donc la détermination dans le regard que je levais les yeux vers l'une de ces créatures de l'ombre, prête à brandir ma baguette pour lui lancer un sortilège en pleine figure. Même si je n'avais réussi qu'une seule fois à créer un patronus corporel, je ne craignais pas d'échouer aujourd'hui. Pourtant probabilité était proche du cent pourcent, d'autant plus que j'avais toujours quelque difficultés de maitrise avec ma baguette.
Mais le menton relevé, ce n'était pas les formes noires que j'apercevais en premières, mais des filaments rouges traçant un chemin lumineux dans une ruelle. Qu'était-ce encore ? Visualisant la destination, entre les deux conteneurs, je fronçais les sourcils. Qui était assez sain d'esprit pour vouloir suivre une telle route, se faufiler dans une ruelle sombre et se cacher entre deux grosses boites ? Il y avait peut-être le maître du Mal là-bas. Mais moi, je n'étais pas sains d'esprit. Alors, après avoir jeté un dernier regard à l'une des créatures qui me survolait, je me dirigeais vers la ruelle d'un pas agile, slalomant dans la foule. Petite anguille qui sait se sortir des situations les plus délicates.
Inconscience du danger, comme de fait, j'aurais pu me faire assassiner. Surtout en apercevant l'auteur de ce sortilège. Mon cœur cessa de battre et mon sang ne fit qu'un tour.
Bordel de merde pas lui. Pas ce gros Eruptif qui marchait sur mes plates-bandes et ma vie sentimentale. Alors, certes, je lui devais de nous avoir tirées du château, Lubia et moi, lors de la réunion du personnel d'Hungcalf, mais est-ce que je lui étais véritablement redevable ? Certainement pas, pour la simple et bonne raison que je ne lui avais rien demandé. Mauvaise foi ? Non, pas du tout.
Inspirant rapidement pour avaler une bouffée de calme, je fixais l'homme et l'enfant qu'il tenait contre lui comme un doudou ourson. Ho, c'était mignon.
- Monsieur Volkov ? Que faites-vous ici ?
Question stupide, évidemment qu'il n'était pas en train de faire du tricot. Non, ma question était plutôt : qu'est-ce qu'un mec qui pense être au-dessus de tout, surtout de moi émotionnellement, faisait à se planquer derrière deux poubelles avec un enfant comme bouclier ? J'aurais pu en rire tant l'image était comique, mais voilà, ce n'était pas dans ma nature. Ni de me moquer, ni de juger. Être jalouse et possessive en revanche, je le découvrais, peut-être un peu amèrement.
Petite sorcière faites de douceur et de gentillesse, il m'était encore totalement inconnu de ressentir autant de tiraillements dans mon être à la simple évocation d'une identité, en l'occurrence, celle de monsieur Volkov. Pourtant, tout mon être était tendu à son maximum. Chienne de berger aux poils hérissés, je sentais grogner en moi la bête qui désirait protéger son territoire. Les crocs, pour le moment, restaient rangés.
Balayant la ruelle du regard, je grimaçais un peu. Car j'étais ainsi, à réussir à analyser la situation, qu'importent les ennuis qui me pourchassaient. Future dragonologiste diplômée, j'avais beau être davantage habituée à être poursuivie par un lézard cracheur de feu qu'un détraqueur, l'instant n'en était pas moins stressant et urgent. Esprit d'analyse toujours aux aguets, je réussissais à réfléchir malgré tout. L'habit ne fait pas le moine, surtout chez moi. Ne pas m'estimer à ma juste valeur serait une terrible erreur.
- Il n'y a ici qu'une seule issue. Je désignais la grande rue d'où monsieur Eruptif m'avait tiré. Nous étions dans un cul de sac qui pouvait signer notre défaite. Mais puisque apparemment l'homme était un éminent chasseur et prédateur, dixit ma compagne, je l'interrogeais du regard. Qu'avez-vous prévu pour vous sortir d'ici ? Oui, "vous", car je ne me considérais pas faire équipe avec lui. Jamais en fait.
- InvitéInvité
Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 14:26
the hunt begins
Abigail & Ephrem
Les cris prennent de l’ampleur, la foule se disperse un peu partout, ça ne ressemble clairement plus à grand-chose. Si ce n’est une foire médiévale. Les ombres encapuchonnées flottent au-dessus des sorciers, tandis que certains sont capables de les faire fuir en usant de leurs patronus. Si seulement t’étais à même de réutiliser le tiens. Mais ça ne fonctionne plus, depuis bien longtemps. Tu te maudis intérieurement d’être aussi pessimiste. T’as donc perdu espoir en tout ? Possible. Le flot de tes pensées s’arrête dès lors que la jeune femme arrive jusqu’à vous. Tu hausses un sourcil, amusé, lorsqu’elle t’appelle ‘’Monsieur’’. Ouais, ça te fais jubiler, tu ne pourras pas prétendre le contraire. Qu’est-ce qu’elle lui trouve déjà, Lubia ?
« Le baby-sitter, ça ne se voit pas ? » rétorques-tu avec lassitude. Tu la toise d’une œillade distante, froide. Mais en même temps t’es bien conscient que tu ne peux pas t’en sortir seul. Si tu pouvais encore compter sur ton patronus, là, effectivement tu pourrais la malmener à ta guise. Mais ce n’est pas le cas, alors tu dois tout de même prendre des pincettes. Un peu. Pas trop non plus. Tu n’oublies pas qui elle est. Tes prunelles suivent les siennes lorsqu’elle t’indique que la seule issue possible réside en la grande rue. Bien vu, Captain Obvious. Tu ne peux retenir un soupire. « J’avais remarqué. »
Tu laisses le silence s’installer. Que les détraqueurs remarquent votre présence ici n’est qu’une question de temps. Ils ressentiront rapidement vos âmes. Tu tiques sur son ‘’vous’’. Donc, elle ne se mentionne absolument pas dans l’équation ? « Vous ? » répètes-tu en te redressant pour lui faire face. « Très bien. » Il ne t’en faut pas davantage pour comprendre le message. Tu la dépasse d’un pas convaincu, prenant l’enfant dans tes bras, te saisissant de ta baguette que tu tiens fermement entre tes doigts. Satanée fierté. Tu ne peux quand même pas avouer ne plus être maître de ton patronus.
D’un mouvement circulaire de ta baguette, vous disparaissez, toi et l’enfant, sous un Charme de Désillusion. Tu sais qu’il ne permettra pas de berner les détraqueurs très longtemps mais si cela peut te faire traverser la rue sans encombre… Sait-on jamais. Invisible, tu adresses un dernier regard en direction de Miss Dowell. Puis tu t’élances, au pas de course, au travers de la foule, tenant fermement le petit contre toi. Tu ne comptes pas le lâcher ce gamin. L’adrénaline monte, tu réussis à franchir la moitié de la rue, t’abritant cette fois contre le mur d’une épicerie sorcière décorée pour l’occasion d’Halloween.
Un détraqueur passe non loin de vous, sa froideur extrême et la vision d’horreur offerte par ses traits effraie l’enfant. Celui-ci se met alors à pleurer, désespoir palpable attirant évidemment la créature des ténèbres. Tu déglutis difficilement, réapparaissant aux yeux de tous, pris de court. Tant pis. Tu caches l’enfant derrière toi, pointant ta baguette en direction de l’immonde silhouette voilée qui s’apprête déjà à aspirer ton âme. « Saleté. » Tu prononces la formule, sans trop y croire, cela s’entend au creux de ta voix rauque.
- dé de magie:
1-2 : Une légère brume s'évapore depuis ta baguette, rapidement balayée par le détraqueur qui commence à s'attaquer à toi.
3-4 : Les filaments argentés produits par ton sortilège sont assez résistants pour déboussoler le détraqueur, te permettant de fuir avec l'enfant vers une nouvelle cachette.
5-6 : Le détraqueur te plaque contre le mur, tu réussis de justesse à l'éloigner grâce aux filaments argentés produits par ta baguette. Tu prends la fuite avec l'enfant mais le détraqueur vous poursuis et vous rattrape sans effort.
- Maître du Jeu→ je suis le destin ←
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» âge : éternel
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 14:26
Le membre 'Éphrem Volkov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 5
'Dé de magie' : 5
- InvitéInvité
Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 20:21
Wow c'est qu'il avait bouffé du clown au petit-déjeuner l'Eruptif. Malgré les tensions entre nous j'essayais d'être polie et réfléchie et voilà qu'il m'envoyait chier sur les roses. Ben, déjà, je n'avais pas envie de chier, et en plus, les roses, ça pique.
Je me contentais donc de croiser les bras sur ma poitrine tout en relevant un sourcil significatif à sa manière de me regarder et de me répondre. Vas-y, cause toujours tu m'impressionnes. Qu'est-ce que Lubia lui trouvait déjà ? Qu'importe, je n'étais pas là pour juger des relations de ma petite-amie, elle n'avait pas non plus son mot à dire sur mes propres amis (Levius notamment). C'était sûrement un mal pour un bien. C'était sûrement ça d'être en couple, finalement. De devoir faire ce genre de concessions, ce à quoi je n'avais jamais été confrontée lors de mes deux précédentes relations. Putain, en vrai, c'était chiant. Surtout avec un gros balourd qui voulait donner des leçons mais qui au final était coincé dans une ruelle, caché derrière un enfant et deux poubelles. Ne dit-on pas que ce qui se ressemble s'assemble ?
Les détraqueurs n'allaient pas mettre longtemps à nous retrouver, surtout avec le désespoir visible de l'enfant et celui que je devinais, peut-être à tort, chez monsieur Volkov. Je ne faisais qu'énoncer des faits, et le voilà vexé comme un gosse. Même celui qu'il tenait dans ses bras semblait plus mature. Olala mais sérieusement ?
Totalement dubitative, je le regardais prendre son protégé (qui devait protéger qui déjà ?) dans ses bras, exécuter un sortilège de Désillusion et s'en aller en me plantant là. Et bien quoi ? Pourquoi m'avait-il attiré avec son sortilège ici ? Pour mieux me piéger et pour qu'il puisse mieux s'enfuir ? Ou… parce qu'il voulait me venir en aide ? Haha la bonne blague… pourquoi m'aiderait-il alors qu'il me détestait ?
Je roulais mes yeux dans mes orbites. Heureusement que Lubia était une louve et pas une mouche, car si elle aurait vu la scène, je mettrais ma main à couper qu'elle irait le castrer pour m'avoir laissé là. Cependant, s'il pensait que j'allais m'épancher comme une veuve éplorée, il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au cerveau (ce qu'il en restait).
Reprenant ma baguette en main, je retournais dans la rue principale, là où je savais qu'il venait de fuir, puisque c'était la seule issue. Mon but n'était non pas de le suivre, je suis gentille, pas totalement idiote, mais bien de venir en aide à ceux qui en avaient besoin. C'était initialement dans cette optique que j'avais utilisé un retourneur de temps. Parce qu'avec Gabriel, j'avais été en dessous de tout.
Ainsi, j'allais prendre une direction lorsque l'invisible redevint visible. Le détraqueur s'en prenant à Eruptif et sonbouclier petit. Indécise, j'observais la scène, hésitant sur le meilleur comportement à adopter. Après tout, un sorcier de sa trempe (haha) devrait tout à fait être capable de générer un parfait patronus corporel, non ?
Ah bah non en fait.
Abasourdie par ce que je venais de voir, et par le fait que j'avais un point commun de plus avec lui, je le regardais s'enfuir à toutes jambes. Seigneur Merlin… Et le pire, c'était que je savais pourquoi je courais après eux. Situation étrange de voir une Abigail courir après un détraqueur qui court après un Éphrem. Image digne d'une grande comédie, je soupirais de mon grand cœur qui allait, encore une fois, me perdre. Venir en aide à celui qui mettait mon couple en danger… n'était-ce pas chercher les coups ? Franchement qu'est-ce que tu es conne Abi.
Car oui ma chère et tendre n'avait aucunement réussi à me rasséréner quant aux sentiments qu'elle ressentait envers lui. Ami hein ? Sauf que je n'étais pas dupe. Je voyais bien comment elle le regardait, comment elle se comportait avec lui. C'était bien trop semblable de sa manière d'être avec moi.
Goût amer coulant dans ma bouche, je craignais terriblement d'essayer de sauver celui allait générer la crainte ma plus profonde. Celle qui avait fraichement prit la forme de mon épouvantard, la louve noire aux yeux jaunes y cédant sa place.
Fort heureusement pour moi, ou pour monsieur Volkov et l'enfant, j'avais médité dans la foule et je me sentais en symbiose avec ma baguette. Le tout était maintenant de générer mon patronus avec succès. Tout le moins, d manière assez puissante pour faire déguerpir le détraqueur. Alors, je voulais y croire. Pour lui prouver à cet homme, que je n'étais pas la petite ingénue innocente que je semblais être. Dans ma course, je m'imprégnais de tous les bons souvenirs qui m'habitaient, et les réjouissances que ma vie semblaient me réserver. La sensation de bien-être et d'espoir m'envahissait le cœur lentement, dans tout ce gel, ce froid et ce désespoir. Cettejalousie colère aussi. C'était une bouffée de douce qui montait en moi, petit à petit, c'était comme gravir une montagne, pour que, une fois arrivée au sommet, je me souvenais de ce plus beau souvenir. Le plus fort de tous. Sûre de moi, je brandissais ma baguette en direction de la forme noire fantomatique.
- Expecto Patronum
Je me contentais donc de croiser les bras sur ma poitrine tout en relevant un sourcil significatif à sa manière de me regarder et de me répondre. Vas-y, cause toujours tu m'impressionnes. Qu'est-ce que Lubia lui trouvait déjà ? Qu'importe, je n'étais pas là pour juger des relations de ma petite-amie, elle n'avait pas non plus son mot à dire sur mes propres amis (Levius notamment). C'était sûrement un mal pour un bien. C'était sûrement ça d'être en couple, finalement. De devoir faire ce genre de concessions, ce à quoi je n'avais jamais été confrontée lors de mes deux précédentes relations. Putain, en vrai, c'était chiant. Surtout avec un gros balourd qui voulait donner des leçons mais qui au final était coincé dans une ruelle, caché derrière un enfant et deux poubelles. Ne dit-on pas que ce qui se ressemble s'assemble ?
Les détraqueurs n'allaient pas mettre longtemps à nous retrouver, surtout avec le désespoir visible de l'enfant et celui que je devinais, peut-être à tort, chez monsieur Volkov. Je ne faisais qu'énoncer des faits, et le voilà vexé comme un gosse. Même celui qu'il tenait dans ses bras semblait plus mature. Olala mais sérieusement ?
Totalement dubitative, je le regardais prendre son protégé (qui devait protéger qui déjà ?) dans ses bras, exécuter un sortilège de Désillusion et s'en aller en me plantant là. Et bien quoi ? Pourquoi m'avait-il attiré avec son sortilège ici ? Pour mieux me piéger et pour qu'il puisse mieux s'enfuir ? Ou… parce qu'il voulait me venir en aide ? Haha la bonne blague… pourquoi m'aiderait-il alors qu'il me détestait ?
Je roulais mes yeux dans mes orbites. Heureusement que Lubia était une louve et pas une mouche, car si elle aurait vu la scène, je mettrais ma main à couper qu'elle irait le castrer pour m'avoir laissé là. Cependant, s'il pensait que j'allais m'épancher comme une veuve éplorée, il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au cerveau (ce qu'il en restait).
Reprenant ma baguette en main, je retournais dans la rue principale, là où je savais qu'il venait de fuir, puisque c'était la seule issue. Mon but n'était non pas de le suivre, je suis gentille, pas totalement idiote, mais bien de venir en aide à ceux qui en avaient besoin. C'était initialement dans cette optique que j'avais utilisé un retourneur de temps. Parce qu'avec Gabriel, j'avais été en dessous de tout.
Ainsi, j'allais prendre une direction lorsque l'invisible redevint visible. Le détraqueur s'en prenant à Eruptif et son
Ah bah non en fait.
Abasourdie par ce que je venais de voir, et par le fait que j'avais un point commun de plus avec lui, je le regardais s'enfuir à toutes jambes. Seigneur Merlin… Et le pire, c'était que je savais pourquoi je courais après eux. Situation étrange de voir une Abigail courir après un détraqueur qui court après un Éphrem. Image digne d'une grande comédie, je soupirais de mon grand cœur qui allait, encore une fois, me perdre. Venir en aide à celui qui mettait mon couple en danger… n'était-ce pas chercher les coups ? Franchement qu'est-ce que tu es conne Abi.
Car oui ma chère et tendre n'avait aucunement réussi à me rasséréner quant aux sentiments qu'elle ressentait envers lui. Ami hein ? Sauf que je n'étais pas dupe. Je voyais bien comment elle le regardait, comment elle se comportait avec lui. C'était bien trop semblable de sa manière d'être avec moi.
Goût amer coulant dans ma bouche, je craignais terriblement d'essayer de sauver celui allait générer la crainte ma plus profonde. Celle qui avait fraichement prit la forme de mon épouvantard, la louve noire aux yeux jaunes y cédant sa place.
Fort heureusement pour moi, ou pour monsieur Volkov et l'enfant, j'avais médité dans la foule et je me sentais en symbiose avec ma baguette. Le tout était maintenant de générer mon patronus avec succès. Tout le moins, d manière assez puissante pour faire déguerpir le détraqueur. Alors, je voulais y croire. Pour lui prouver à cet homme, que je n'étais pas la petite ingénue innocente que je semblais être. Dans ma course, je m'imprégnais de tous les bons souvenirs qui m'habitaient, et les réjouissances que ma vie semblaient me réserver. La sensation de bien-être et d'espoir m'envahissait le cœur lentement, dans tout ce gel, ce froid et ce désespoir. Cette
- Expecto Patronum
- Grattez dédé:
- 1-2 : Abi n'arrive à générer qu'un patronus incorporel. ça distrait le détraqueur qui se tourne vers elle et oublie Ephrem et l'enfant.
3-6 : Abi fait fuir le détraqueur avec son patronus à la forme d'un koala
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 20:21
Le membre 'Abigail Dowell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 21:42
the hunt begins
Abigail & Ephrem
Plaqué contre le mur de cette force surnaturelle, tu réagis avec ton instinct animal. T’es un loup, un Volkov, issu d’une puissante et digne lignée de sang-purs russes. Tu ne peux pas crever dans des conditions aussi pitoyables. Alors qu’en fait, tu te conduis comme un héros, mais t’es bien trop fier et con pour l’admettre. C’est ton plus grand défaut, ça l’a toujours été. L’orme produit de manière informulée un essaim de filaments argentés qui permettent d’éloigner la silhouette encapuchonnée. T’as juste le temps de reprendre l’enfant dans tes bras, celui-ci s’agrippant à toi comme un petit koala à son arbre – c’est un signe ? « Ne m’appelle surtout pas ‘’Papa’’, veux-tu ? » lances-tu au jeune garçon, conscient que la situation est propice aux rapprochements d’avec la figure paternelle que tu incarnes ici.
Dans ton marathon, tu évites des personnes, des sorcières, des sorciers, ceux qui tentent de fuir, un peu comme toi, et les autres qui essaient de se battre, de repousser la menace. T’en viens à repenser à la jeune femme, tu lui es venu en aide de manière indirecte lorsque les événements ont dégénérés lors de la soirée de Whitmore. Tu les as aidé à se sauver, elle et Lubia. Pourquoi elle n’est pas là, elle d’ailleurs ? Elle aurait su quoi faire dans ce capharnaüm. Elle sait tout le temps quoi faire. Toi, tu fonctionnes actuellement à l’instinct de préservation. Ça ne marchera qu’un temps.
Tu te retournes et ne vois plus la cape noire qui te poursuivais, le détraqueur vient de prendre pour cible la demoiselle au masque dont le patronus incorporel a modifié la chasse. « Le gnome » souffles-tu entre tes dents. Si tu la laisses, Lubia te tueras. « Ne lui dit pas, que je l’appelle comme ça, s’il-te-plait » renchéris-tu envers l’enfant que tu portes encore.
T’es pris d’un élan soudain, tu prends le chemin inverse, évitant çà-et-là des personnes, mais également quelques-unes de ces maudites créatures sombres. T’arrives enfin à plusieurs mètres du petit nabot que tu toises de ton regard noir. Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant, Volkov ?
- dé de magie:
1-3 : Sous la précipitation, tu te saisis de la baguette du premier sorcier autour de toi qui s’apprête à lancer un Expecto Patronum, la détournant alors sur le détraqueur qui menace de s’en prendre à Dowell. Le sortilège touche la créature en plein cœur qui finit par prendre la fuite. Tu l’as un petit peu sauvé. A peine.
4-6 : L’image de Lubia te passes par la tête, tu réagis au quart de tour, sprinte en direction d’Abigail. Tu lui confies l’enfant, te plaçant comme bouclier humain devant la créature qui commence à t’attaquer. Tu viens de lui sauver la mise ? Sérieusement, Volkov ?
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Dim 27 Oct 2019 - 21:42
Le membre 'Éphrem Volkov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Lun 28 Oct 2019 - 22:34
Je ne fuyais pas tandis que le détraqueur se tournait vers moi. Non, je restais campée sur mes positions, les pieds bien ancrés dans le sol, à faire face à mon assaillant, comme je le faisais toujours. Petite imprudente que j'étais, mais pas irréfléchie. Baguette en main, je la brandissais en direction de la forme fantomatique dans l'intention d'essayer un autre sortilège (même si je savais cela futile), le temps de pouvoir me retourner et à nouveau générer mon patronus.
Pourtant, ce n'est pas la forme nacrée que j'attendais qui vint faire fuir le gardien de prison. Interdite, je fixais le sorcier qui avait lancé son patronus, tout aussi surpris que moi. Mes prunelles glissèrent alors sur monsieur Volkov qui avait, apparemment, redirigé le sortilège dans ma direction pour… ben pour quoi ? Me venir en aide ? Était-il donc soudainement un être fait d'altruisme et de bonté ? J'en doutais fortement… et pourquoi n'avait-il pas généré son propre patronus ? En était-il vraiment incapable ? Encore plus que moi donc ?
Quoiqu'il en soit, il venait de me sauver les miches, et pour le coup, je me sentais redevable, même si, comme lors des festivités du personnel d'Hungcalf, je ne lui avais rien demandé. À force de jouer au ping-pong entre nous, nous allions forcément nous retrouver perdant, perdre nos moyens et faire une erreur qui allait nous coûter cher. Et que ce soir sur moi ou sur lui, il y en a une qui allait nous attendre au tournant. Pleine de compassion, je n'avais pas envie que ça lui arrive, ni à moi d'ailleurs, car je souhaitais tout de même préserver ma personne et ma vie de couple de toute irritation.
J'allais me haïr pour ce que j'allais faire, mais voilà que je reprenais ma course, me dirigeant cette fois tête la première en direction de Volkov avant de lui saisir son bras libre et l'entraîner avec moi. Utilisant de nombreux sortilèges informulés pour dégager notre chemin des diverses étales et autres objets qui avaient été abandonnés là et qui allaient déranger notre fuite, je réfléchissais à toute allure. Le sang battait mes tempes tandis que ma vision se troublait pour me permettre de n'apercevoir que les éléments véritablement utiles à ma (notre) survie.
J'interrompais notre course de manière nette lorsqu'un sorcier me coupa la route, bousculé par un sortilège qui se dirigeait maintenant dans notre direction. Bien peu entraînée pour les duels, car j'abhorrais la violence, j'eus le simple réflexe de générer un bouclier contre lequel le rayon jaune agressif vint s'écraser avec violence, générant de petites étincelles.
- Quel merdier
Je maugréais plus pour moi que pour véritablement faire la conversation à l'homme qui me suivait ainsi que l'enfant. Qu'est-ce que je foutais là moi à essayer de les aider à se dégager de ce mauvais pas ? Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il foutait ici en plein Halloween ? Il avait des soucis de dentition et il voulait terminer de se flinguer les dents avant de prendre rendez-vous chez le dentiste ?
De toute façon qui voudrait embrasser ça ? Je grimaçais en reluquant de travers le sorcier à côté de moi tandis que je l'imaginais avec ma compagne.
Non, il fallait penser à autre chose, ce n'était pas le moment de rendre mon repas sur les pavés de la rue où nous nous trouvions. Erk erk.
D'un coup d'épaule aussi fort que je le pouvais (c’est-à-dire pas énorme vu ma taille et mon allure menue), je poussais Volkov jusque contre un mur, me plaçant alors entre lui et la foule, simple habitude gardienne qui agissait bien malgré moi, tout en réfléchissant encore à vive allure. C'était moi ou soudainement le quartier était devenu un immense labyrinthe sans fin ?
Ah oui c'est ça. Une issue. À trop être dans le capharnaüm on en oubliait l'essentiel. Pointant le coin de rue plus loin je commentais.
- Par là-bas il y a un réseau de cheminée pour sortir du quartier. On peut essayer de l'atteindre.
On ouais. Parce que bon dans le fond moi aussi je voulais sortir de ce merdier. Ou pas, à voir ce que je désirerais une fois sur place, après tout, j'étais exprès revenue ici pour affronter les détraqueurs, échec cuisant jusque-là. Mais je voulais avant tout mettre cet homme et ce gosse en lieu sûr. Non pas que je le pensais incapable de se défendre (quoique), j'étais ainsi faite de serviabilité et je ne pouvais décemment pas le laisser là dans le caca, même si j'en avais très envie.
Me risquant à le regarder, je m'adressais à nouveau à lui, sans crainte, mais toujours avec un goût amer en bouche. Il était celui qui pouvait me remplacer à tout moment. J'avais de quoi le craindre, le détester. Et je l'aidais.
Je suis conne. Vraiment très très conne.
- Un éminent sorcier comme vous peut sûrement générer un patronus assez puissant pour nous libérer la route, non ?
Je n'étais pas dupe, et surtout, j'étais fine observatrice. Ma question était toute intéressée et calculée. À trop acculer l'animal blessé il finirait par me mordre, je le savais. Mais je me savais aussi experte en créature magique et surtout en humain réactif qui pète plus haut que son cul. Alors pour le moment, je savais que je ne risquais pas de perdre mes doigts.
Pourtant, ce n'est pas la forme nacrée que j'attendais qui vint faire fuir le gardien de prison. Interdite, je fixais le sorcier qui avait lancé son patronus, tout aussi surpris que moi. Mes prunelles glissèrent alors sur monsieur Volkov qui avait, apparemment, redirigé le sortilège dans ma direction pour… ben pour quoi ? Me venir en aide ? Était-il donc soudainement un être fait d'altruisme et de bonté ? J'en doutais fortement… et pourquoi n'avait-il pas généré son propre patronus ? En était-il vraiment incapable ? Encore plus que moi donc ?
Quoiqu'il en soit, il venait de me sauver les miches, et pour le coup, je me sentais redevable, même si, comme lors des festivités du personnel d'Hungcalf, je ne lui avais rien demandé. À force de jouer au ping-pong entre nous, nous allions forcément nous retrouver perdant, perdre nos moyens et faire une erreur qui allait nous coûter cher. Et que ce soir sur moi ou sur lui, il y en a une qui allait nous attendre au tournant. Pleine de compassion, je n'avais pas envie que ça lui arrive, ni à moi d'ailleurs, car je souhaitais tout de même préserver ma personne et ma vie de couple de toute irritation.
J'allais me haïr pour ce que j'allais faire, mais voilà que je reprenais ma course, me dirigeant cette fois tête la première en direction de Volkov avant de lui saisir son bras libre et l'entraîner avec moi. Utilisant de nombreux sortilèges informulés pour dégager notre chemin des diverses étales et autres objets qui avaient été abandonnés là et qui allaient déranger notre fuite, je réfléchissais à toute allure. Le sang battait mes tempes tandis que ma vision se troublait pour me permettre de n'apercevoir que les éléments véritablement utiles à ma (notre) survie.
J'interrompais notre course de manière nette lorsqu'un sorcier me coupa la route, bousculé par un sortilège qui se dirigeait maintenant dans notre direction. Bien peu entraînée pour les duels, car j'abhorrais la violence, j'eus le simple réflexe de générer un bouclier contre lequel le rayon jaune agressif vint s'écraser avec violence, générant de petites étincelles.
- Quel merdier
Je maugréais plus pour moi que pour véritablement faire la conversation à l'homme qui me suivait ainsi que l'enfant. Qu'est-ce que je foutais là moi à essayer de les aider à se dégager de ce mauvais pas ? Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'il foutait ici en plein Halloween ? Il avait des soucis de dentition et il voulait terminer de se flinguer les dents avant de prendre rendez-vous chez le dentiste ?
De toute façon qui voudrait embrasser ça ? Je grimaçais en reluquant de travers le sorcier à côté de moi tandis que je l'imaginais avec ma compagne.
Non, il fallait penser à autre chose, ce n'était pas le moment de rendre mon repas sur les pavés de la rue où nous nous trouvions. Erk erk.
D'un coup d'épaule aussi fort que je le pouvais (c’est-à-dire pas énorme vu ma taille et mon allure menue), je poussais Volkov jusque contre un mur, me plaçant alors entre lui et la foule, simple habitude gardienne qui agissait bien malgré moi, tout en réfléchissant encore à vive allure. C'était moi ou soudainement le quartier était devenu un immense labyrinthe sans fin ?
Ah oui c'est ça. Une issue. À trop être dans le capharnaüm on en oubliait l'essentiel. Pointant le coin de rue plus loin je commentais.
- Par là-bas il y a un réseau de cheminée pour sortir du quartier. On peut essayer de l'atteindre.
On ouais. Parce que bon dans le fond moi aussi je voulais sortir de ce merdier. Ou pas, à voir ce que je désirerais une fois sur place, après tout, j'étais exprès revenue ici pour affronter les détraqueurs, échec cuisant jusque-là. Mais je voulais avant tout mettre cet homme et ce gosse en lieu sûr. Non pas que je le pensais incapable de se défendre (quoique), j'étais ainsi faite de serviabilité et je ne pouvais décemment pas le laisser là dans le caca, même si j'en avais très envie.
Me risquant à le regarder, je m'adressais à nouveau à lui, sans crainte, mais toujours avec un goût amer en bouche. Il était celui qui pouvait me remplacer à tout moment. J'avais de quoi le craindre, le détester. Et je l'aidais.
Je suis conne. Vraiment très très conne.
- Un éminent sorcier comme vous peut sûrement générer un patronus assez puissant pour nous libérer la route, non ?
Je n'étais pas dupe, et surtout, j'étais fine observatrice. Ma question était toute intéressée et calculée. À trop acculer l'animal blessé il finirait par me mordre, je le savais. Mais je me savais aussi experte en créature magique et surtout en humain réactif qui pète plus haut que son cul. Alors pour le moment, je savais que je ne risquais pas de perdre mes doigts.
- InvitéInvité
Re: The hunt begins [Éphrem]
Mar 29 Oct 2019 - 8:09
the hunt begins
Abigail & Ephrem
C’est qu’elle est plus résistante que tu ne l’aurais cru. Est-ce qu’elle t’impressionne ? Non, certainement pas. T’as une conception du monde très darwinienne, alors tu sais pertinemment que ceux qui s’en sortiront ce soir seront à considérer comme la haute stèle de la chaine alimentaire sorcière. Enfin presque. Parce que là, tu viens de lui sauver la mise. Pour l’enfant. Pour le gamin que tu as pris sous ton aile. T’as pas envie de lui offrir pour spectacle le baiser d’un détraqueur – à un autre. Beurk.
Donc, tu te remémores la scène passée. Tu viens de détourner un sortilège du patronus en direction de la … ‘’Compagne’’ de Lubia. Tu ne l’as pas sauvé elle, tu viens de sauver Lubia. En quelque sorte. Tu ne souhaites pas la connaître en état de deuil. Déjà qu’en temps normal elle n’est justement pas normale. Alors en période de deuil, tu comptes t’épargner cela. Tu l’observes de ta hauteur se diriger vers toi telle une hyène en furie. Elle va t’en coller une ou quoi ? Sans plus de précision, elle t’attrape par le bras pour t’entraîner avec elle.
Vous vous élancez – tous les deux – non plutôt chacun de son côté vers une potentielle sortie. Un éclair de lumière jaunâtre arrive en votre direction, tu t’apprêtes à réagir au quart de tour, en duelliste entrainé, mais Dowell réalise un Charme du bouclier suffisamment puissant et rapide pour vous maintenir en sécurité. A sa remarque sur la situation actuelle, tu ne peux que rehausser un sourcil. « Tu l’as dis, bouffi » souffles-tu entre tes dents, amer.
Tu acquiesces d’un signe de tête franc à l’idée de rejoindre le réseau de cheminées. En même temps, tu te dis qu’il a pu être bloqué. En situation d’urgence, l’État peut décider de clôturer ce genre de portes de sorties afin de ne pas devoir gérer des situations encore plus mauvaises. « Si le Ministère a déjà connaissance de cette attaque ils ont pu ordonner la fermeture du réseau. Ils ne voudront pas gérer des afflux humains colossaux. Par contre, on a peut-être encore un peu de temps devant nous. » C’est de l’espoir ? Pas loin.
Tu restes interdit, plusieurs secondes, sans doute plusieurs minutes. C’est quoi ce regard ? Pire, c’est quoi cette question ? Sans prétention – pour une fois – t’es un sorcier relativement doué, là-dessus tu peux volontiers la rejoindre. T’as pas non plus la prétention d’égaler Merlin mais tu te débrouilles suffisamment pour t’être illustré en tant que duelliste. « Hm … » laisses-tu entendre, l’intonation rauque des mauvais jours. Tu lui adresses à peine une œillade, aussi déconcerté qu’honteux. « Le patronus nécessite un puissant souvenir heureux. » C’est tout, c’est suffisant pour faire comprendre l’ampleur de la question.
Et en même temps, tu pourrais réagir, tenter de reproduire ce sortilège. T’as essayé à plusieurs reprises ce soir. Tu ne t’es pas si mal débrouillé si l’on reprend le fait que tu ne t’es pas pleinement concentré sur un seul et même souvenir heureux. Le problème, au fond, c’est que la seule remémoration positive date de … Tes dix-sept ans. Tu restes stoïque, silencieux. T’as qu’un réflexe, celui de pointer ta baguette vers la rue principale. La forme corporelle de ton patronus est imposante. T’as dû la voir apparaître à deux-trois reprises, pas plus. Mais ces tentatives étaient réussies. Là, t’as quand même bien touché le fond depuis plusieurs années. Mais t’as connu des moments heureux. Peut-être plus suffisamment pour garder espoir. Tu vas essayer, qui ne tente rien n’a rien. « Expecto Patronum » murmures-tu, l’orme pointé vers la grande rue.
- dé de magie:
1-3 : Une forme fantomatique apparaît, une lueur, un patronus incorporel qui suffira certainement à éloigner les détraqueurs mais pas à les faire fuir.
3-6 : Le requin-tigre apparaît, imposant, déconcertant peut-être même. Il avance au-devant, vous n’avez plus qu’à le suivre sur quelques mètres, faisant fuir les détraqueurs alentours, avant qu’il ne s’éteigne au milieu du chemin en direction des cheminées. Outch.
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Re: The hunt begins [Éphrem]
Mar 29 Oct 2019 - 8:09
Le membre 'Éphrem Volkov' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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- InvitéInvité
Re: The hunt begins [Éphrem]
Mar 29 Oct 2019 - 11:44
La remarque de Volkov est tout à fait pertinente concernant le réseau de cheminée, ce qui me fait grimacer. Non pas qu'il ait raison, mais la perspective que notre issue de secours soit fermée. Si tel était le cas, il allait falloir trouver une autre solution, et là, ça allait être un peu plus compliqué. Cela dit, nous n'y étions pas encore alors autant ne pas pousser la charrue avant les bœufs comme ils disent chez les moldus. C'était l'issue la plus proche, nous n'avions pas le choix que d'essayer. Sinon ça allait être les passages magiques et là, il fallait trouver les lieux adéquats et nous n'étions pas proches de l'un d'eux dans l'immédiat.
Prunelles sombres posées d'abord sur le sorcier, je les glissais sur l'enfant. Le but n'était pas de fuir, mais de le mettre lui à l'abri. De cela, j'étais certaine que nous étions en accord avec monsieur l'Eruptif. L'espoir faisait vivre.
Pourtant, son air interdit ne m'échappait pas alors que je le fixais ensuite de travers. Plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher de grogner et de montrer les dents alors que je songeais à mon territoire. Ma maison. Mon moi à moi. Ce que je voulais préserver plus que tout au monde malgré leur passé commun. Je ne me connaissais pas possessive et jalouse, attitude que je découvrais présentement, j'essayais de me contrôler au mieux. Cela dit, la remarque que je lançais au sorcier avait été tout à fait calculée, et mesquine, je devais bien l'admettre. Dans le fond, j'avais un peu honte, car ça ne me ressemblait pas. Mais il m'était tout aussi difficile de tendre la main à celui qui pouvait détruire ma vie. J'en avais peur, très peur. À trop y songer, je sentais une boule se former dans le creux de ma gorge et m'empêcher de respirer et de déglutir. Ce n'était pas le moment de me laisser aller, je m'abandonnerai à mes doutes une fois sortie de ce piège à rat.
Léger haussement de sourcil à sa remarque concernant le patronus, il confirmait mes doutes. Toutefois, ce fut une vague de compassion qui vint m'assaillir. Comment pouvais-je ne pas comprendre ce qu'il ressentait, moi qui était plus ou moins dans le même cas. Hochant du menton, je surveillais les allées et venues des détraqueurs.
- Oui c'est ça, le problème avec ce sortilège…
Le problème oui. Après tout, j'avais moi-même essayé de faire apparaître mon patronus, en vain. S'il était l'éminent chasseur que mon amour prétendait qu'il était, il l'avait forcément observé. Alors, ça ne me dérangeait pas de l'admettre devant lui. Que nous avions le même problème, la même difficulté. Et que donc nous étions tous les deux dans une merde noire, ici même, à cet instant. La grosse différence entre lui et moi était que moi, je ne me cachais pas derrière un enfant, et encore moins derrière deux bennes à ordure. Moi, je faisais face. Petite sorcière d'un mètre cinquante-cinq qui n'avait aucune notion du danger. C'était moi, au plus grand damne de mes proches.
Néanmoins, il semblerait que ma provocation eut fait mouche puisque je le voyais s'avancer pour risquer de lancer le sortilège. Et c'était une réussite. Bravo moi (non pas bravo lui). Souriant en voyant le requin tigre frapper les détraqueurs pour nous libérer la route, je souriais tout en m'élançant en avant pour ne pas perdre de temps.
- Ah bah voilà un souvenir qui semb…. Ow….
Je m'interrompais, ainsi que ma course, en voyant le patronus disparaître comme il était apparu. Soudainement, à mi-chemin sur la trajectoire qu'il devait suivre. Ah bon ben crotte. Mais au moins, il y avait du mieux. Un peu, c'était mieux que rien du tout, et au moins, on avait gagné quelques mètres.
Parce que ma gentillesse reprenait le dessus, je regardais le sorcier du coin de l'œil, n'osant visiblement pas le regarder en face, tout en lui adressant la parole. La tête penchée sur le côté, accentuant mes traits d'adolescente, puisque mon corps n'était toujours pas décidé à renvoyer mon âge véritable, je clignais des paupières.
- C'était un bon début, bravo.
Sincèrement encourageante, je ne me moquais absolument pas. Mon ton était sincère. C'était maintenant à mon tour de lui prouver que j'étais capable d'y arriver. Que je n'étais pas la petite sorcière fragile que je semblais être, tout le moins, que je n'étais pas que ça. Qu'il puisse voir que je savais me défendre malgré mes traits d'adolescente. Qu'il comprenne qu'il était inutile d'essayer de me faire fuir, jamais je ne lui laisserais la place que j'avais gagnée en Lubia.
À nouveau concentrée, me tenant là où le patronus de Volkov avait disparu, je m'appliquais sur un souvenir en particulier. Et je commençais à comprendre pourquoi je n'étais pas parvenue à générer le premier patronus. La présence du sorcier m'en empêchait. Ce qu'il représentait, ce qu'il pouvait engendrer…
Un détraqueur s'approcha de moi, alors, tout mon espoir fut absorbé. À quoi bon me battre de toute façon ? Je ne pouvais pas la retenir si elle n'avait plus envie de moi. À choisir entre un homme de sa trempe, et une femme faible comme moi, je ne me choisirai pas. Pourquoi le ferait-elle ? Je ne lui arrivais pas à la cheville. L'image d'elle me tournant le dos et la voyant partir avec lui vint m'étreindre le cœur. Douleur vive et acide, une larme vint rouler sur ma joue tandis que la tendresse de notre premier baiser me revint en mémoire, comme un souvenir d'adieu.
C'était exactement ce dont j'avais besoin.
Rassemblant mes esprits avec le peu de courage qu'il me restait, je brandissais ma baguette rosée en direction du spectre noir, déterminée.
- Expecto Patronum !
Prunelles sombres posées d'abord sur le sorcier, je les glissais sur l'enfant. Le but n'était pas de fuir, mais de le mettre lui à l'abri. De cela, j'étais certaine que nous étions en accord avec monsieur l'Eruptif. L'espoir faisait vivre.
Pourtant, son air interdit ne m'échappait pas alors que je le fixais ensuite de travers. Plus fort que moi, je ne pouvais m'empêcher de grogner et de montrer les dents alors que je songeais à mon territoire. Ma maison. Mon moi à moi. Ce que je voulais préserver plus que tout au monde malgré leur passé commun. Je ne me connaissais pas possessive et jalouse, attitude que je découvrais présentement, j'essayais de me contrôler au mieux. Cela dit, la remarque que je lançais au sorcier avait été tout à fait calculée, et mesquine, je devais bien l'admettre. Dans le fond, j'avais un peu honte, car ça ne me ressemblait pas. Mais il m'était tout aussi difficile de tendre la main à celui qui pouvait détruire ma vie. J'en avais peur, très peur. À trop y songer, je sentais une boule se former dans le creux de ma gorge et m'empêcher de respirer et de déglutir. Ce n'était pas le moment de me laisser aller, je m'abandonnerai à mes doutes une fois sortie de ce piège à rat.
Léger haussement de sourcil à sa remarque concernant le patronus, il confirmait mes doutes. Toutefois, ce fut une vague de compassion qui vint m'assaillir. Comment pouvais-je ne pas comprendre ce qu'il ressentait, moi qui était plus ou moins dans le même cas. Hochant du menton, je surveillais les allées et venues des détraqueurs.
- Oui c'est ça, le problème avec ce sortilège…
Le problème oui. Après tout, j'avais moi-même essayé de faire apparaître mon patronus, en vain. S'il était l'éminent chasseur que mon amour prétendait qu'il était, il l'avait forcément observé. Alors, ça ne me dérangeait pas de l'admettre devant lui. Que nous avions le même problème, la même difficulté. Et que donc nous étions tous les deux dans une merde noire, ici même, à cet instant. La grosse différence entre lui et moi était que moi, je ne me cachais pas derrière un enfant, et encore moins derrière deux bennes à ordure. Moi, je faisais face. Petite sorcière d'un mètre cinquante-cinq qui n'avait aucune notion du danger. C'était moi, au plus grand damne de mes proches.
Néanmoins, il semblerait que ma provocation eut fait mouche puisque je le voyais s'avancer pour risquer de lancer le sortilège. Et c'était une réussite. Bravo moi (non pas bravo lui). Souriant en voyant le requin tigre frapper les détraqueurs pour nous libérer la route, je souriais tout en m'élançant en avant pour ne pas perdre de temps.
- Ah bah voilà un souvenir qui semb…. Ow….
Je m'interrompais, ainsi que ma course, en voyant le patronus disparaître comme il était apparu. Soudainement, à mi-chemin sur la trajectoire qu'il devait suivre. Ah bon ben crotte. Mais au moins, il y avait du mieux. Un peu, c'était mieux que rien du tout, et au moins, on avait gagné quelques mètres.
Parce que ma gentillesse reprenait le dessus, je regardais le sorcier du coin de l'œil, n'osant visiblement pas le regarder en face, tout en lui adressant la parole. La tête penchée sur le côté, accentuant mes traits d'adolescente, puisque mon corps n'était toujours pas décidé à renvoyer mon âge véritable, je clignais des paupières.
- C'était un bon début, bravo.
Sincèrement encourageante, je ne me moquais absolument pas. Mon ton était sincère. C'était maintenant à mon tour de lui prouver que j'étais capable d'y arriver. Que je n'étais pas la petite sorcière fragile que je semblais être, tout le moins, que je n'étais pas que ça. Qu'il puisse voir que je savais me défendre malgré mes traits d'adolescente. Qu'il comprenne qu'il était inutile d'essayer de me faire fuir, jamais je ne lui laisserais la place que j'avais gagnée en Lubia.
À nouveau concentrée, me tenant là où le patronus de Volkov avait disparu, je m'appliquais sur un souvenir en particulier. Et je commençais à comprendre pourquoi je n'étais pas parvenue à générer le premier patronus. La présence du sorcier m'en empêchait. Ce qu'il représentait, ce qu'il pouvait engendrer…
Un détraqueur s'approcha de moi, alors, tout mon espoir fut absorbé. À quoi bon me battre de toute façon ? Je ne pouvais pas la retenir si elle n'avait plus envie de moi. À choisir entre un homme de sa trempe, et une femme faible comme moi, je ne me choisirai pas. Pourquoi le ferait-elle ? Je ne lui arrivais pas à la cheville. L'image d'elle me tournant le dos et la voyant partir avec lui vint m'étreindre le cœur. Douleur vive et acide, une larme vint rouler sur ma joue tandis que la tendresse de notre premier baiser me revint en mémoire, comme un souvenir d'adieu.
C'était exactement ce dont j'avais besoin.
Rassemblant mes esprits avec le peu de courage qu'il me restait, je brandissais ma baguette rosée en direction du spectre noir, déterminée.
- Expecto Patronum !
- Dédés:
- 1 : Abi ne réussit toujours pas à générer son patronus et elle reste en proie au détraqueur
2-6 : Le koala apparait et chasse le détraqueur puis ouvre la voie jusqu'au bâtiment qu'ils cherchent à atteindre. C'est un patronus stable qui ne s'évanouit pas.
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: The hunt begins [Éphrem]
Mar 29 Oct 2019 - 11:44
Le membre 'Abigail Dowell' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de magie' : 2
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- InvitéInvité
Re: The hunt begins [Éphrem]
Ven 1 Nov 2019 - 14:41
the hunt begins
Abigail & Ephrem
Sans forcément en avoir conscience, tu lui confie ton ‘’problème’’ avec ce sortilège. Certainement trop positif et bienfaiteur pour un individu comme toi. Ou probablement sous-estimes-tu ces qualités chez ta propre personne. A l’entendre, c’est comme si la jeune femme sous-entendait elle-même devoir faire face à cette problématique. Tu es bien au fait, une grande majorité de sorcières et sorciers sont incapables de réaliser cet acte de magie. D’ailleurs, il s’agit d’une réelle prouesse que de faire apparaître un patronus corporel.
Ce qui pèche avec toi, ce n’est pas tant la force de la magie qui coule dans tes veines, c’est surtout ce maudit espoir, cette faculté à aller de l’avant. Ça, c’est le plus difficile. Et puis t’es susceptible, alors tu t’avances, brandissant ta baguette d’orme afin de lancer l’incantation. Là, tu murmures ces quelques mots dont l’impact se fait quasi immédiat. T’es d’abord étonné, franchement sur le cul, puis fier de constater l’apparition qui fait son œuvre.
Le sélachimorphe s’élance, imposant, heurtant plusieurs détraqueurs sur son passage. Ceux-ci prennent instantanément la fuite sous l’impact des quatre mètres de l’animal fantomatique. Dégageant ainsi la voie, vous vous avancez. T’as bien relevé ce que vient de dire Dowell. En voilà un souvenir heureux. C’est le cas. Est-il assez puissant ? C’est une autre histoire, d’autant que le requin-tigre termine rapidement sa course, s’éteignant dans un grésillement funeste. Aie. T’en connais sans doute la raison.
Faciès dont les traits affichent un réel étonnement. C’est qu’elle te félicite maintenant ? Alors qu’il s’agit bien de sa faute, si l’animal vient de disparaître. De sa faute, parce qu’au fond, c’est elle qui s’empare désormais de ton souvenir le plus cher, le plus beau. C’est elle qui s’en empare. « Hm … » siffles-tu entre tes dents acérées. Que répondre à cela si ce n’est du mépris. Tu lui attribue la faute, presque entièrement. Tu soupires, lui adressant enfin une œillade discrète mais reconnaissante. « Merci » confirmes-tu sur un ton plus assuré.
Tes orbes balaient d’une vitesse exemplaire les alentours. Les rues sont barricadées, du moins certaines, celles où des gens ont pu se diriger pour se cacher. Les protections physiques permettent de retarder les détraqueurs, pas de les arrêter bien longtemps. Tu espères que les autorités seront vite prévenues. Ou peut-être que ce n’est pas une bonne idée. Tu adresses un regard anxieux à la gamine qui t’accompagne. Qu’est-ce qu’elle compte faire, maintenant ?
Un détraqueur s’approche de vous, tu jettes un coup d’œil dégoûté vers la créature dont les membres sont recouverts de croutes. L’enfant pleure contre toi, tu essaies de te saisir de ses larmes pour les essuyer tant bien que mal. C’est un soupçon de paternalisme que l’on peut lire dans tes gestes. Tu ne serais pas mauvais, en vérité. L’espoir s’en va, progressivement, jusqu’à ce que l’étudiante lance de nouveau son patronus. Le petit koala – qui n’a pas fière allure comparé à ton requin – s’élance sur le spectre et le repousse avec tact.
Enfin, s’ouvre à vous le chemin menant au bâtiment comportement une partie du réseau des cheminées. Amen. Tu la toise d’un regard qui en dit long, remerciements sans doute éteints par la fierté mais pourtant bien lisibles dans tes prunelles de jais. Tu t’élances à ses côtés, poursuivant le koala dont l’éclat brillant fait fuir les ombres environnantes. A quelques mètres de la première cheminée, tu te saisis d’un bol de cendres qui trainait à terre, la fameuse poudre de cheminette. Tu attrapes la jeune femme par le bras, les tenant tous les deux fermement, prononçant fermement et avec conviction. « La Chouette Enchainée. » Un torrent de flammes verdâtres s’empare de vos silhouettes qui sont aisément volatilisées.
« Ministère de la Magie, niveau 2, Département de la Justice Magique. » La voix de l’ascenseur retentit tandis que vous voilà éjectés de l’âtre de la cheminée qui se referme d’une grille infranchissable. « Merde. Ils ont détourné le réseau. » Tu lances un coup d’œil en direction de l’Ethelred, le petit garçon te prenant la main comme par peur de ce qu’il va vous arriver. Tu te retournes vers l’ascenseur dont les portes se sont refermées, deux personnes en tenues d’Auror venant jusqu’à vous, vous signifiant de les suivre. Tu déglutis difficilement. C’est quoi ce bordel ? Satanés britanniques.rp terminé