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How deep is your love (Finn)
Ven 31 Jan 2020 - 18:38
La discussion que je viens d'avoir laisse un goût amer dans ma bouche. Les cours sont la seule chose qui va a peu près bien dans ma vie en ce moment, et maintenant on veut me mettre des bâtons dans les roues pour ça aussi ? Comme si c'était pas assez de me faire piquer ma meilleure amie par ma nouvelle coloc, et mon mec par ses fans en folie et son pote un peu trop porté sur les soirées. Putain, il faut maintenant que la seule idée que j'avais pour mon mémoire soit morte dans l'oeuf, alors que j'étais très enthousiaste et que j'avais des tonnes d'idées sur ce sujet. Foutu lycan qui veut même pas me rendre un service. Sortant des trois corneilles en claquant la porte, les cheveux brillant d'une lueur furieuse, je tape dans un caillou sur mon passage, de rage. La pierre vole dans la rue pavée et vient frapper la vitrine d'en face.
Déambulant dans la rue sorcière, fronçant les sourcils d'un air renfrogné, les mains dans les poches, je rumine mon mécontentement. Je n'ai aucune envie de retourner chez moi. Si c'est pour me taper les effusions d'amour entre Pina et Dalia, c'est mort. Les messes basses qui s'interrompent quand je rentre dans la pièce, ça va bien cinq minutes. J'ai envie de voir Finn. De lui raconter mes ennuis. Mais même lui, je ne peux pas aller le voir. Je ne veux pas, en fait. A quoi ça sert ? Pour qu'il me raconte dans quel bar ce connard de Connor l'a tiré et combien de groupies se sont jetées sur lui en lui sussurant à l'oreille combien elles étaient époustouflées lorsqu'il a attrapé le vif d'or ? Très peu pour moi. Alors que je marche sans but, ces images restent gravées dans ma mémoire et ne veulent pas en sortir, la jalousie me consomme rapidement et sûrement, deux minutes plus tard, je fais volte-face pour prendre le chemin de son appartement.
C'est Elena qui m'ouvre, pas vraiment heureuse d'avoir dû se lever pour effectuer un geste aussi trivial qu'ouvrir une porte, alors qu'elle doit avoir des tonnes de travaux bien plus importants. Lui lançant une salutation bâclée, je rentre dans l'appartement me dirigeant directement vers la chambre de mon copain. "Wake up !" Que je lance fortement alors que j'ouvre la porte. Sourire forcé, furie ravalée, vélane activée. Sans laisser à l'Ethelred le temps de réagir, je vient l'embrasser avec force et passion. Mains au cou, hanches contre hanches. Interrompant le baiser, je m'éloigne de quelques centimètres. "You were great last night."
@finnick fraser
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Re: How deep is your love (Finn)
Dim 9 Fév 2020 - 19:30
La prévisibilité d’une routine a toujours eu un effet calmant sur mes nerfs, et Merlin sait que j’en ai besoin, en ce moment. Rien ne semble tout à fait fonctionner, autour de moi – à trop tenter de s’étirer, j’ai l’impression de perdre le contrôle sur tout. Obligé d’abandonner deux cours depuis le début de l’année, malgré mon intérêt sincère pour la botanique et l’astronomie. Mes progrès en matière de magie sans baguette ne font que stagner, et la legilimancie est au point mort. Il y a au moins un aspect rassurant à me dire qu’au quidditch, je n’ai rien perdu, au contraire : m’entraîner avec une équipe professionnelle me permet enfin d’atteindre un niveau qui m’était inaccessible, avec les ethelred. Lever à 6h00, entraînement d’une heure relativement simple, uniquement question de réveiller mes muscles légèrement endoloris par la performance d’hier. Je garderai le défi véritable pour ce soir, préférant revenir à la coloc. Les cheveux encore humides de la douche prise au retour, couché sur le dos, j’observe les étoiles toujours collées au plafond, dernière trace de la présence de Sapphire dans la colocation. Distraitement, les liens se font sans que je les cherche – lignes imaginaires tracées par les anciens dans l’éther, décidant que les poussières d’astre raconteraient des histoires plutôt que de demeurer de simples masses en fusion. D’un doigt étiré, j’en suis les tracés, créant les épaules d’Orion avant de rejoindre sa ceinture.
Un bruit léger venant de plus loin dans l’appartement attire mon attention une fraction de seconde, mais je me ravise rapidement : à sept, il est si rare que les visites soient pour moi (surtout considérant ma nature effacée). Un doigt toujours tendu vers l’éther, t-shirt et boxer pour simple appareil, mon visage se tend vers la porte qui s’ouvre, et l’exclamation qui s’ensuit. « Wake up ! » Un sourire tendre fend mon visage. « wide awake for you », que je murmure contre ses lèvres alors qu’elle se précipite sur moi, souriant contre sa bouche, les mains qui se glissent instinctivement sur ses hanches pour la tenir plus près. J’ai cru l’aimer, simplement – mais les derniers mois m’ont fait découvrir un besoin d’Aphrodite, de sa peau, de ses rires, de l’éclat doré de sa chevelure étiré sur l’oreiller près de moi. you’re every bit of sunshine in this world. « You were great last night ». Laissant échapper une plainte légère alors que la belle interrompt le baiser, mes bras la serrent davantage. « last night was fine ». Les foules en délire, les fans qui hurlent, et l’étrange attrapeur des kestrels qui fuit les entrevues en fin de match, comme toujours – avec @Connor O'Nialláin me menaçant de me lancer en pleine mêlée de presse seul un de ces jours. Mes doigts dessinent Orion le long de la clavicule d’Aphrodite. « this is more interesting ». Baiser au creux de son cou. « missed you ». Il est de plus en plus fréquent que l’abeille ne m’accueille plus à la fin de mes parties, et que je me laisse entraîner par mon coéquipier dans les bars (une souffrance).
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Re: How deep is your love (Finn)
Sam 14 Mar 2020 - 18:21
Malgré la colère et la déception qui brûlent dans mes veines, ainsi que la peur de perdre mon Mister Fraser, sentir son souffle lié au mien, sa peau contre la mienne, me procure une joie simple, certes moins forte qu'à nos débuts hésitants. La lueur heureuse de ma chevelure en serait presque sincère. Si je savais ce qu'il pensait réellement de moi, s'il passait plus de temps avec moi, peut-être que je n'aurais pas besoin d'avoir recours à mes charmes surnaturels. Mais je ne peux pas non plus le forcer à passer du temps en ma compagnie, s'il ne le veut pas. Stupide manque de confiance en moi qui m'empêche de m'imposer, qui me pousse à me mettre en retrait, alors que ce n'est pas forcément ma nature habituelle.
Assise à califourchon sur ses jambes, je ne perds pas un instant pour embrasser Finn, mes cheveux tombant de part et d'autre de son visage. Rompant le baiser dans un sourire, je ne peux m'empêcher de le complimenter sur son match de la veille. La plainte qui sort de ses lèvres et ses mains qui m'agrippent me procurent une sensation douce-amère. Si je n'utilisais pas mes charmes sur lui, agirait-il ainsi ? "Last night was fine, this is more interesting." Les caresses des doigts sur la clavicule et des lèvres dans mon cou me font frissonner. J'allais rétorquer qu'une victoire au Quidditch n'est jamais "fine", mais pour une fois, l'Ethelred est plus vif. "Missed you." Mon coeur fond un peu dans ma poitrine et un sourire apaisé fend mon visage. "Missed you too." Tendresse dans ma voix, nouveau baiser avant se m'affaler sur le lit, à côté de lui. "And last night was not "fine" ! Winning a Quidditch match is never fine, it's wonderful !" Je glisse délibérément sur la conférence de presse qui s'est déroulée ensuite, souhaitant profiter quelques instants du semblant de paix qui s'est installée dans mon for intérieur. "Do you have anything planned for today ?" Comme d'habitude, je ne veux pas m'imposer. S'il a d'autres choses à faire qui sont plus importantes que passer du temps avec moi, qu'il les fasse.
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Re: How deep is your love (Finn)
Sam 21 Mar 2020 - 17:46
L’astre rayonne, et je ne vois qu’elle. Oublier l’univers entier pour ne tourner qu’autour de l’éclat solaire, ne vivre que par elle, pour elle, transi d’amour, le cœur tellementensorceléamoureux qu’il en oublierait comment battre pour qui que ce soit d’autre. « Missed you too ». Je souris. Depuis ces mois passés ensemble, je découvre une facette nouvelle de faire partie d’une paire. Après l’habitude de faire partie d’un tout avec Riley, celle d’être si étroitement lié à une autre âme me parait doux, confortable. Peut-être que je ratais quelque chose, après toutes ces années passées à fuir les autres êtres croisés. « And last night was not "fine" ! Winning a Quidditch match is never fine, it's wonderful ! » Je hoche la tête, appuyant ses propos – le quidditch, c’est l’essence de tout ce que j’aime, ce qui me fait vibrer le plus (sauf l’éclat blond qui me regarde avec tendresse). C’est le reste qui m’en fait perdre le sommeil. Ça et les soucis de Riley, pour qui je ne suis pas assez présent. La tête et le cœur qui s’emplissent de tant de doutes et qui, quelque part, regrettent l’époque où ma vie se résumait à une série de cachettes et de coins dans lesquels plier des origamis. « It’s what comes after ». Mes dragons à vaincre.
Les flashes des paparazzis, les voix des journalistes qui s’entrechoquent entre elles pour s’introduire dans ma vie, comme s’ils voulaient se glisser sous ma peau et me disséquer. Une part de moi comprend l’importance de ce genre de métier – la circulation de l’information … mais ces potins incessants? À quoi servent-ils? Connor les navigue tellement plus aisément que moi qu’on croirait même qu’il aime s’exhiber devant le regard de la nation sorcière. J’aimerais simplement pouvoir exister sans qu’on me regarde constamment, sans me demander ce que les journaux vont écrire sur telle ou telle réponse balbutiante formulée à la va-vite entre deux questions intrusives. Et pourtant, la journaliste installée à mes côtés me fait fondre comme personne. « Do you have anything planned for today ? » Les yeux accrochés aux étoiles du plafond, je lance distraitement un petit « Work on my thesis, later », avant de poser à nouveau le regard sur elle. Le cœur qui ralentit, la gorge sèche. « Maybe ». Ses cheveux brillent-ils toujours autant? Chaleur à la poitrine. « We’ll do whatever you like ». Pantin captif deses charmesson amour sans le savoir. « How did it go with Oz? » Aphrodite m’avait mentionné vouloir l’utiliser comme sujet de thèse. Doucement, mes doigts se lient aux siens, regrettant qu’elle ait quitté mes hanches. Vouloir vivre par elle, pour elle.
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Re: How deep is your love (Finn)
Ven 27 Mar 2020 - 18:44
"It’s what comes after." La poitrine qui se serre à l'écoute de ces mots. Quel est le problème des conférences de presse après un match ? Parler à un journaliste c'est comme me parler à moi, non ? N'est-ce pas ainsi que notre histoire a commencé, une simple interview ? Je ne parlerai pas des questions que l'attrapeur a esquivées comme si elles étaient des cognards pouvant le faire tomber de son balai, de sa réticence à parler de lui, du fait qu'il ait littéralement fui plutôt que de parler de moi aux journalistes. Changeant de sujet, je cherche à savoir ce qu'il a prévu pour aujourd'hui, samedi banal (si ce n'est que mes projets ont été écrabouillés par un certain lycan). "Work on my thesis, later. Maybe. We’ll do whatever you like." Amusée, toujours incertaine de la part de vérité dans les sentiments du garçon, je lui caresse la joue. "I'll let you work in peace." Ne pas le déconcentrer, lui qui est si occupé. Regretter d'être venue, de l'avoir dérangé. Les yeux qui se perdent dans le vide de ses draps tandis que les pensées s'égarent dans les méandres de mon esprit en plein doute.
C'est la voix de Finn qui me sort de mon marasme, et je sursaute presque, clignant fort des yeux. "How did it go with Oz?" Je retiens de justesse un reniflement dédaigneux. Oz. The precious Oz you love to talk about but never thought to tell him about me. "Not well." L'euphémisme du jour, mesdames et messieurs. L'agacement que je ressentais avant d'arriver ici refait surface et je m'enflamme, me redressant pour m'asseoir en tailleur sur le lit. "He thinks I want to make a freak show about him." Levant les yeux au ciel, je ne retiens pas mes émotions, oubliant pendant un instant de pousser mes pouvoirs. "Like that's ever been my intention, making fun of people." Oh please, isn't that what you do with the Hunter ? Balayant l'idée d'un soupir, je tente de me convaincre que le Chineur ne se moque pas des gens, il extrapole les rumeurs, c'est différent. Et puis, si puéril cela peut-il être, c'est une forme de revanche contre ces idiots qui ont fait de ma vie un enfer à Beauxbâtons.
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Re: How deep is your love (Finn)
Lun 30 Mar 2020 - 20:39
Dans ces instants suspendus, je respire. Trop pris par les contraintes de temps, l’attention constante que demandent mes obligations professionnelles et universitaires ainsi que la célébrité que je vis si mal, cette chambre a tout du refuge, bulle de savon prête à être percée par n’importe quel assaut mais qui, pourtant, résiste à la tempête. Peut-être est-ce parce qu’avec elle, les minutes n’existent plus. Suspendu, fasciné par l’être qui semble constamment irradier à mes côtés comme un soleil concentrant l’éclat de centaines d’étoiles. Si près, avoir le privilège de la toucher, de lui appartenir – et pourtant, elle est capable des pires banalités. C’est ce qui la rend parfaite, Aphrodite. Soupirant d’aise, je lui révèle mon programme anticipé de la journée, plus que prêt à le chambouler pour elle. « I'll let you work in peace ». Sous ses doigts, mon coeur fond. Je ne comprendrai probablement jamais ce que la sorcière me trouve, mais ça ne m’importe plus – je ne suis plus capable de me concentrer sur ses questions. She’s the only thing that matters. Je secoue la tête – comme si je pouvais la laisser partir et trouver un quelconque intérêt à mes livres maintenant que l’astre est ici. « How did it go with Oz? » L’air change, mais je ne comprends pas pourquoi.
Les sourcils froncés, air peint d’incompréhension, je lui jette un regard, tentant de percer le voile de son expression faciale. « Not well ». Je la suis du regard alors qu’elle s’installe en posture assise dans mon lit, relevant la tête pour la caler dans la paume pour ne pas avoir à me créer un torticolis en l’observant. « He thinks I want to make a freak show about him ». La bulle de savon semble crever – tout autour de moi me parvient plus fortement qu’un instant auparavant. En silence, je la fixe. Les sourcils qui se froncent. No Finn, you shouldn’t. This isn’t why you’ve been practicing. Mais cet apprentissage reposait sur l’intention honnête, pure, de mieux comprendre les gens – et quelle compréhension importe davantage que celle d’Aphrodite? Le changement est subtil – trop sensible aux éclats d’or, je remarque pourtant celui de sa chevelure, comme si la belle avait passé un filtre sur mes yeux comme elle le fait sur les photos postées sur son wizardgram. Plus sombre, moins radieuse qu’à l’ordinaire. « Like that's ever been my intention, making fun of people ». Paupières plissées, je tente de percer la signification de son expression, de cet éclat vole aux étoiles rendu aux astres nocturnes. Oh please, isn't that what you do with the Hunter ? .
Les mots me glacent. Pendant un instant, je suis tenté de les ignorer. Faire abstraction de cette voix étrange que je n’ai pas réellement fait exprès d’entendre – de rester dans le déni de ce qu’Aphrodite vient d’affirmer, et tout ce que cela pourrait impliquer. Figé, mes prunelles s’élargissent – j’espère que l’abeille y verra une réaction aux mots prononcés et pas à ses pensées. Why would I hear her thoughts, right? J’ai un gout d’indicible trahison au fond de la gorge – mais c’est une erreur, certainement? Il existe plus d’un Chineur? J’ai imaginé la voix? Pas elle. Jamais elle. « I see », dis-je, la voix plus rauque que d’ordinaire, sous le choc. Blessé, mais sans vouloir le dire, sans souhaiter le montrer. Pas elle. Elle est trop lumineuse, trop bienveillante, trop … she’s my world. She’s my universe and if my universe is built on a lie how can anything make sense anymore? Doucement, j’inspire, mes doigts cherchant le contact tactile de l’édredon. Tentant de me fixer dans la réalité pour éviter de paniquer. La respiration calme (pour l’instant). « Maybe … he doesn’t trust journalists », dis-je prudemment, prunelles mordorées levées vers celles d’azur me faisant face. « doesn’t know you like I do » – even if I’ve spoken of you, and even if he knows I love you more than the sun and the wind on my face. Je me relève également, visage venant se coller au sien. Nez à nez, je murmure « you’re kind, and good, and wonderful ». And you might be about to break my heart if I’m not wrong about what you just thought.
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Re: How deep is your love (Finn)
Mer 22 Avr 2020 - 18:34
Enfoncée dans ma déception de n'avoir pas réussi à convaincre Oswald Derby de travailler avec moi sur mon mémoire de fin d'études, je ne remarque pas le changement de comportement de mon petit ami. J'en oublie même que j'ai arrêté d'amplifier mon pouvoir, le retenant à moi artificiellement,aphrodisiaque surnaturel me permettant d'obtenir tout ce que je veux - et aussi ce dont je ne veux pas. "I see." Fronçant les sourcils, je redresse le visage pour l'observer. Sa voix est étrange, et sa réponse l'est tout autant. Prunelles océan qui scrutent ses traits, et chacun de ses mouvements. Les doigts de Mister Fraser caressent les draps, créant vagues etondines sur le tissu. Et, perplexe, je crois comprendre que quelque chose ne va pas. Le connaissant, je le laisse s'exprimer à son rythme, malgré mon envie folle de le secouer, de l'inonder de questions. "Maybe … he doesn’t trust journalists." Yeah, that's what he told me. Sans réaliser que mon amoureux peut lire dans mes pensées, qu'il a réussi à pénétrer l'intimité de mon âme, et qu'ainsi nous pouvons avoir une véritable conversation, je me retiens de lever les yeux au ciel et le laisse continuer.
"Doesn’t know you like I do." Soupirant doucement, je joue machinalement avec l'ourlet de mon jean, contre ma chemille. Because you never talk about me. Ladéclaration ne traverse pas mes lèvres, mais cette sensation de ne pas compter pour lui, que je rumine depuis des semaines, est exacerbée depuis ma discussion avec le lycan. La gorge serrée, j'avale ma salive pour repousser leslarmes , me forçant à rester immobile alors que Finn s'approche tout contre moi, nez contre nez, front contre front. Il est si proche que ses deux prunelles se rapprochent, jusqu'à ne former plus qu'un unique oeil au milieu de l'arrête de son nez. "You’re kind, and good, and wonderful." Une moue émue déforme mes traits, et pourtant, dans mon cerveau, c'est la tempête. No I'm not. I'm petty, and insecure, and stupid, and jalous, and I don't deserve you. Tentant de faire bonne figure, j'esquisse un sourire triste. "That's just because you love me." And because I enchant you.Eros qui emprunte la flèche de Cupidon pour la foutre dans son coeur à chaque fois que j'amplifie mon pouvoir "You just see my good sides." Doucement, je vient emmêler nos doigts. And you don't seem to love me a whole lot, or else we would see each other more often.
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Re: How deep is your love (Finn)
Dim 3 Mai 2020 - 14:51
Sous le choc, j’inspire, mes doigts lissant l’édredon. Me calmer, me fixer dans le réel. « Maybe … he doesn’t trust journalists », que je tente, contact des regards pour accentuer mes chances de l’entendre à nouveau. Cette voix. Yeah, that's what he told me. Dans d’autres circonstances, je me dirais peut-être que la legilimancie est la réponse à toutes les prières silencieusement adressées pour compenser mon handicap social. Mais cette voix interne est … acérée. Elle a quelque chose de sauvage, qui ressemble si peu à ce que je connais d’Aphrodite, que j’en frissonne presque. Pourtant, elle m’indique que je suis sur la bonne voie. « Doesn’t know you like I do ». Il me semble pêcher à l’aveugle, tendant des lignes sur une rivière de conscience pour tenter d’attraper une prise dont je ne connais pas encore les contours. Because you never talk about me. Encore, la réplique cinglante – et j’ai envie de dire non, de refuser, de lui expliquer qu’elle a tort, que je l’aime, que ça crève les yeux, que tout le monde le croit, mais comment expliquer, alors, ce besoin de rassurer quelqu’un qu’on ne devrait pas entendre? Dans un besoin de nier ce que j’ai entendu, je me rapproche, nos visages rapprochés. « you’re kind, and good, and wonderful ». Please, Merlin, let this not become my worst mistake. No I'm not. I'm petty, and insecure, and stupid, and jealous, and I don't deserve you.
( make it stop.
how do I make this stop? )
et malgré la rancœur que je vois, l’insécurité, elle sourit. Is everybody full of deceit like this? Thinking one thing, and saying another? I thought … I thought people said what they felt. Why lie about feelings? « That's just because you love me ». And because I enchant you. Les affirmations complétées de ses pensées me figent. J’en oublie presque de respirer, mais mes sourcils se froncent, indépendants de ma volonté. Is this what I’ve been feeling? I thought I was broken and incapable of loving someone like this – was this a trick? Am I truly broken? « You just see my good sides. » La respiration qui s’accélère, au même rythme que mon cœur. Make it stop. Mais je ne contrôle plus rien, j’entends tout, même si je veux refermer cette boîte de Pandore. Please make it stop. And you don't seem to love me a whole lot, or else we would see each other more often. La pensée, comme un coup de poignard en plein coeur. But … you knew how it would be. « have you been hiding your bad sides? » La demande, formulée d’une voix rauque, avec mille teintes de doutes et de regrets qui se forment dans mes prunelles. « do you doubt that I love you? » Did you make me feel like this? Has it been a lie from the start?
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Re: How deep is your love (Finn)
Dim 17 Mai 2020 - 12:20
J'ai commencé à enchanter Finn il y a plusieurs semaines. Pris par ses études et sa carrière de Quidditch professionnelle, il avait très peu de temps pour moi. J'ai vite abandonné l'idée d'aller le voir jouer, car je passais tout le match obnubilée par les fans qui l'observaient avec des grands yeux plein d'admiration. Et puis, il devait subir les conférences de presse juste après, et moi j'attendais comme une idiote qu'il soit enfin disponible pour moi. Sentant qu'il me glissait entre les doigts, le fils de l'air, j'ai tenté de le raccrocher à moi du seul moyen que je connaissais : mon sang vélane. Ce qui commençait par une petite amplification de mes pouvoirs pendant quelques secondes pour avoir un baiser ou un signe d'affection s'est amplifié au fil des jours pour devenir presque permanent. Et maintenant, alors que j'ai baissé ma garde par inattention, tout ce que je craignais semble avoir lieu, en même temps.
Désagréable sensation qui parcourt mon échine tandis que je garde le regard fixe dans ses yeux. "Have you been hiding your bad sides ?" Froncement de sourcils. Je n'ai jamais rien dit de la sorte, comment peut-il le deviner ? "Do you doubt that I love you ?" Nouvelle sensation effrayante, nouvelle boule se créant dans ma gorge, nouvelles larmes pointant au creux de mes yeux. "Maybe." You never make time for me, always busy with everything else. Baissant le regard, j'observe mes mains. Mes doigts s'emmêlent dans le tissu de mon jean, l'esprit ruminant ses questions et mes incertitudes. "Besides, you already know my bad side, don't you ? What I am." Rancoeur contre moi-même et contre ses mots à lui, le soir où j'ai voulu lui avouer. "You don't need to see more." Dans un faible accès de courage, je me redresse, redécouvrant son visage, ravalant du mieux possible mes larmes. Nouvelle sensation désagréable. "Are you trying to read my mind or something ? Something feels weird."
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Re: How deep is your love (Finn)
Dim 14 Juin 2020 - 1:30
Tremblant presque de peur, voulant repousser les pensées qui se créent un chemin dans mes entrailles, menaçant de me donner la nausée, je trouve le courage de demander d’une voix rauque « have you been hiding your bad sides ? Do you doubt that I love you ? » La mort de notre relation est-elle annoncée? « Maybe. » Il me semble revoir nos moments ensemble. Notre rencontre sur le terrain de quidditch – le « oi, mister fraser » qui m’a d’abord terrorisé. Mais elle était enthousiaste et souriante, semblait s’intéresser avec sincérité à ce que je faisais. Sa façon de se mouvoir avec un mélange constant de grâce inconsciente et de maladresse adorable. Sa tenue digne d’une licorne humaine lors de notre premier rendez-vous, et ses doigts sur ma poitrine. Comme si nous étions devenus des comètes humaines. Oh Merlin. et je semble le réaliser, comme un miroir qui éclate sous mes yeux. It’s over. C’est terminé, et elle ne sait même pas pourquoi – parce que je ne devrais pas le savoir. Parce que j’ai triché, handicapé social incapable de tenir une conversation et de comprendre les autres correctement. Un vent de panique gagnant ma gorge, je veux m’enfouir la tête sous l’oreiller. You never make time for me, always busy with everything else.
I didn’t want to know. Please make it stop. Please, I don’t care, it’s fine, it’s – « Besides, you already know my bad side, don't you ? What I am. » Ouvrant la bouche pour répliquer, je n’ai pas le temps de m’interposer. « You don't need to see more. » Ce que je veux, c’est arrêter de l’entendre, mais les fils de sa conscience semblent connectés aux miens par un cruel marionnettiste. Incapable de détourner le regard – comment le pourrais-je? Je la regarde sans la voir. « Are you trying to read my mind or something ? Something feels weird. » Ses yeux, son regard couleur d’une mer trop traître pour être naviguée … et les reflets dorés des miens, qui s’échouent sur ses rives. « I … » Je ne peux pas lui mentir, mais je ne veux pas admettre le besoin que j’ai eu, que j’ai toujours, d’apprendre la legilimancie pour pallier à mes nombreuses tares sociales. Tentant de calmer les palpitations violentes de mon cœur, j’ignore entièrement la question, choisissant plutôt d’en relancer une. « Have you been using your veela charms on me, Aphrodite? » et les yeux qui hurlent. You can lie. Say no, and I’ll accept it.
And we can pretend. Please.
I love you.
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Re: How deep is your love (Finn)
Mar 14 Juil 2020 - 15:42
Cette sensation d'avoir mes pensées comme un livre ouvert au milieu du crâne, dans lequel une plume écrit chaque mot, chaque sensation, chaque émotion, uniquement pour qu'il s’immisce à l'intérieur de mon cerveau et s'empare du grimoire raturé et coloré, le lisant lentement. Cette sensation n'est pas nouvelle. Je l'ai déjà sentie lors de différents avec des professeurs, les défiant du regard, les sourcils froncés et les cheveux brillant d'une lueur effarouchée. Je me suis toujours demandée si c'était juste une folie de mon esprit, ou si ces interlocuteurs essayaient vraiment de lire dans mes pensées. Je sais que la légilimencie existe, je ne sais juste pas quelles sensation cela fait. Alors le fait de ressentir à nouveau cette sensation étrange en plongeant mon regard dans celui de Finn, ça me met la puce à l'oreille, ça allume une alarme au fond du cerveau, ça fait battre un peu plus fort mon coeur. Et comme je ne peux pas m'en empêcher, je mets les pieds dans le plat. "Are you trying to read my mind or something ? Something feels weird." Le regard qu'il me propose est sans équivoque : il a été pris la main dans le sac.
Il gobe l'air comme un poisson fraîchement pêché, refuse de me répondre. Et durant ces quelques instants, je tente de tout mon coeur de m'accrocher au monde qui était le mien. Est le mien. Ce n'est pas fini, si ? Non, ça ne peut pas. Les fissures qui se créent, je me précipite à les refermer au ruban adhésif, sans vouloir accepter que ce sont les fondations mêmes de notre relation qui ont fini par moisir, rendant le tout extrêmement bancal.
"Have you been using your veela charms on me, Aphrodite?"
boom.
La bombe, lancée avec ce qui semble être du regret, rafle tout sur son passage. Les toits, les murs, les fenêtres, tout mon monde explose instantanément. Comme brûlée par l'édredon recouvrant le matelas sur lequel j'ai passé des tas de nuits, je saute du lit, atterrissant sur le paquet, pointant Finnick du doigt. "You ARE reading my mind ! σκατά !" Après le choc initial, la réalisation. Il lit dans ma tête. Qu'est-ce qu'il a lu ? Il a forcément appris pour le charme, puisqu'il me pose la question. Que sait-il d'autre ? Est-ce que je dois nier ? QU'EST-CE QUE JE FAIS ?? Les larmes recouvrent mes yeux et bientôt, je vois tout flou. Les contours de sa silhouette se font vagues, je n'arrive plus à décerner ses yeux. Peut-être qu'avec les larmes qui font barrière, il n'ira pas fouiller plus loin ? "What else did you find ?" Je ne nie pas. Je ne peux décemment pas le nier. C'est le seul qui sait pour mes origines, qui sait pour mon don, ma malédiction. Qui est sensé savoir à quel point je le vis mal. Il pourrait comprendre, non ?
Mais la Lune, si parfaite, si ronde, si pure, ne peut pas comprendre le Soleil, car elle ne sait pas ce que c'est que de vivre avec la peur constante de brûler tout ce qui se trouve un peu trop près d'elle.
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Re: How deep is your love (Finn)
Jeu 30 Juil 2020 - 19:46
Lance la grenade, qui leur explose en pleins cœurs. Il lui semble être loin, soudain. Ailleurs, tellement détaché, comme un interstice dans la bataille, l’après-choc qui lui résonne dans les oreilles. Il ne voit que le carnage. Le chaos de la destruction autour. L’armée adverse s’écarte du trou créé par l’obus, jurant. « You ARE reading my mind ! σκατά ! » Hébété, il est loin. « What else did you find? » et dans son âme, le brasier d’une forme qui ne fait que tout brûler sur son passage, même sans le vouloir. Aveuglé de s’aventurer trop près du soleil, les ailes incendiées, il chute.
Loin, il tombe. En lui-même, à l’extérieur, comme une porte qui lui est soudain verrouillée en plein visage. Il devrait être en paix, Éole, soupirer, souffler de n’avoir plus qu’une voix résonnant au fond du crâne – la sienne, familière, et loin des charbons ardents de la conscience de la semi-vélane, ces accents qui tranchaient tellement avec l’image qu’il s’est fabriquée de son premier amour. you’re good. You’re soft, and you’re amazing, and you’re like no one I’ve ever known. comment faire tenir ces reflets dans une même glace? Il ne peut qu’en être aveuglé, veut se cacher les yeux, fermer les paupières et se trouver un coin, quelque part, où s’enfuir. Et malgré tout, une pointe acérée qu’il découvre, au plus profond de sa conscience. Elle est laide, et il veut la dissimuler au monde, dont il perçoit une fraction de la traitrise. À ne jamais vouloir se lier aux gens, c’est ce que gagnent les âmes innocentes : une bonne foi trop aisément exploitée, et un miroir aux alouettes prêt à se fendre en mille échardes pour mieux lui taillader la peau (le cœur).
Sa voix croasse, comme un moteur enrouillé. « Do you know how hard it is for me to understand people? To understand … anything about emotions? I learned this as a crutch, and I kept it secret because I was ashamed. ashamed of never being good enough, of being a silly incomplete boy who needs a manual just to understand anything! » Il s’exclame, l’attrapeur, ouvrant un bras, comme s’il veut montrer sa gorge, son torse et tout ce qu'il contient, désigne l’espace autour de lui, pour montrer everything I am is here. Out in the open. Traversé de tristesse, mais rendu hébété par la colère nouvelle dont il découvre les contours, quelque chose semble s’être brisé en lui. « I wanted to be better. Don’t you see? I’ve got … pieces missing! » Le flot de paroles ne peut plus être retenu, et il ne pense plus, Éole.
Une brise douce là où l’univers fracasse tout sur son passage, et pourtant – fear the wrath of a quiet man. « and you-you manipulated me? Like this? When I can hardly tell what’s going on in my own head, sometimes? » deux doigts portés à sa tempe, les yeux plissés dans une expression à mi-chemin entre la colère et un puits sans fond de tristesse. « I loved you! » et déjà, il parle au passé, se détourne, incapable de la regarder davantage. Les prunelles se portant sur le ciel, dans lequel il veut s’évader. Doucement, il respire, tentant de reprendre le dessus. Ses doigts se figent sur son bureau de travail, en ressentent la profondeur, la texture. « How could you, Aphrodite? », finit-il par souffler, les éclats de voix si étrangers dans sa bouche le quittant.
Empreint de tristesse et de lassitude, le flot continue pourtant de se déverser. Se retourne vers elle, incompréhension balbutiante dans le regard, les larmes qui dévorent ses joues, le malheur dans la voix, dans l'âme, dans l'être. « you’ve heard me for weeks, desperate about so-called journalists and their obsessions with gossip … and you run the Hunter? » Les morceaux du puzzle ne se touchent plus, ne parviennent pas à cadrer – il semble jouer avec trois tableaux différents, tentant de reconstituer une seule image. Celle de l’amoureuse, de la journaliste, et de la langue de vipère. « I thought … I thought journalists were supposed to act for the greater good. How is gossiping about people’s love lives acting for the greater good? » Lâchée avec douleur, la dernière phrase s’échoue dans le silence que la pièce retrouve, un instant. Elle lui semble bien petite, soudainement, sa chambre. Trop exiguë pour eux deux et leur amour qui se fend de blessures dont il n’a simplement jamais pris conscience, trop énamouré pour regarder entre les lignes, trop naïf pour comprendre – et trop innocent pour voir ses propres fautes.
« I … » sa voix s’enroue. Ses cordes vocales protestent, son myocarde le supplie. please don’t. please, let’s try again. « I think you need to leave, Aphrodite ». Ouvre la porte, doucement, comme son univers s’ouvre en deux, en huit, en cent. Laissant enfin entrer la noirceur là où il n’a voulu percevoir que bonté depuis l’enfance. Et il le trouve bien laid, soudain, le monde.
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Re: How deep is your love (Finn)
Ven 31 Juil 2020 - 14:25
Les larmes qui recouvrent mes yeux sont teintées d'un mélange de choc dû à la violation de vie privée que mon petit ami a effectuée, et de la culpabilité de mes actions, manipulatrices. Plantée là, les bras ballants, j'attends la sentence. "What else did you find ?" Prête à me faire humilier par la liste des découvertes du legilimens et ramper à ses pieds pour lui demander pardon. Lui promettre d'être meilleure, à l'avenir. Schéma tant répété par le passé, qui pourrait devenir usant, mais dont je ne sais pas me séparer. "Do you know how hard it is for me to understand people? To understand … anything about emotions?" Alors Mister Fraser, plutôt que m'accuser, part sur une tangente. N'ayant pas l'habitude de le voir s'exprimer aussi longuement sur un sujet, je ne le coupe pas, les sourcils froncés, la vue brouillée. "I learned this as a crutch, and I kept it secret because I was ashamed. ashamed of never being good enough, of being a silly incomplete boy who needs a manual just to understand anything!" Scotchée par la colère qui émane du sorcier, je mets quelques secondes à comprendre le sens caché de ses paroles - il cherche des excuses pour justifier son action. Si je n'étais pas occupée à hoqueter en chassant les larmes roulant sur mes joues, si mon coeur n'était pas fendu en deux devant l'évidence de ce qui est en train de se passer, s'il n'avait pas été lui, j'aurais pu lui rétorquer deux trois vérités. Si seulement. "I wanted to be better. Don’t you see? I’ve got … pieces missing!" Observant l'Ethelred à travers le brouillard, je secoue doucement la tête. We've all got pieces missing, Finn.
"And you-you manipulated me? Like this? When I can hardly tell what’s going on in my own head, sometimes?" Les voilà, les accusations. Celles que j'attendais depuis le début. Nous avons fait un long détour mais nous y sommes arrivés. Alors je hoche la tête, les joues rougies par mon monde venant de s'écrouler. Essayant de lui dire I know, I know. Je sais, je n'aurais jamais dû, j'aurais dû essayer de te parler, si j'avais pas été aussi conne nous aurions pu nous en sortir, si nous avions communiqué. Assaillie par la violence de l'attrapeur, sa détresse et sa voix cassée, je subis les reproches, les mêmes qui se formaient parfois dans ma tête avant d'être effacés par les excuses. Ouvrant la bouche, j'essaie de former une phrase intelligible. "I-I... I'm so-" "I loved you !" Coup direct porté à la carotide, je me recule instinctivement, accusant le coup. Le verbe conjugué au passé. Comme si les quelques moments de douceur que nous avons échangés il n'y a même pas dix minutes ne comptaient déjà plus. Comme s'il ne m'aimait plus depuis longtemps. Comme je l'avais supposé. Si je n'avais pas tenté de le garder près de moi, combien de temps notre idylle aurait-elle duré ?
Prête à battre en retraite, à prendre mes jambes à mon cou et à m'enfuir d'ici au plus vite, je suis cependant pétrifiée sur place par la voix de Finnick qui emplit à nouveau la pièce. "You’ve heard me for weeks, desperate about so-called journalists and their obsessions with gossip … and you run the Hunter?" Voilà donc la réponse à ma question - je l'avais déjà oubliée. Voilà donc ce qu'il a découvert d'autre. Mes deux plus grands secrets - découverts par l'homme en face de moi. Grands yeux terrorisés, je ne sais que lui répondre : je n'ai jamais parlé de toi en mal ? Les gens n'ont que la monnaie de leur pièce ? J'ai toujours essayé de te protéger de mes rédacteurs ? Aucune idée qui me vient en tête ne me paraît suffisante. Je n'ai littéralement pas d'excuse. "I thought … I thought journalists were supposed to act for the greater good. How is gossiping about people’s love lives acting for the greater good?" L'attaque bien trop personnelle finit de m'achever, et mon instinct passe de freeze à fight, m'apprêtant à rétorquer que ma valeur en tant que journaliste ne se limite pas à ma gestion du Chineur, que je participe activement for the greater good en dehors des pages du journal de ragots, et how dare he imply that I'm not a real journalist ? mais encore une fois, je me fais couper l'herbe sous le pied. Il est maintenant devant la porte, et m'impose de partir.
Prise au dépourvu, à nouveau, je fixe quelques instants la porte sans la voir. Is this it ? Il me vire sans me laisser le temps d'expliquer. Sans nous laisser la possibilité de recoller les morceaux. Reniflant assez bruyamment, je chasse l'eau salée sous mes yeux de mes deux poings puis, pinçant les lèvres, je me redresse pour apparaître plus digne. Il n'attend qu'une chose, c'est que je m'en aille. Que je disparaisse de sa vie. Malgré mon égo éparpillé un peu partout dans la pièce, je refuse que la dernière image qu'il ait de moi soit celle d'une gamine pleurant toutes les larmes de son corps. "Nobody's perfect, Finn. Nothing's just black or white." Amertume claire et non dissimulée dans la voix, j'attrape le sac iridescent que j'avais négligemment posé au sol en entrant dans la chambre, l'accroche dignement sur mon épaule, le serre un peu trop fort contre mes côtes, puis quitte les lieux.RP terminé