- InvitéInvité
Only you... or not | Katherine
Mar 10 Mar 2020 - 9:43
-"Calmes-toi Flamera, laisse le terminer."
Je regardais Wilson s'appliquer à la tache. Il n'était pas fréquent de soigner un phénix, et c'est pour ça que je m'étais permis de venir ici. Il était évident, et je l'avais souligné un peu plus tôt, que je savais comment réagir autant que quoi faire dans cette situation, mais laisser la jeunesse apprendre n'était pas ce qui m'ennuyait le plus.
-"Vous avancez dans votre thèse, Wilson ?"
-"Oui, Monsieur."
Je soupirais du Monsieur. Mais concernant l'Ethelred, j'avais renoncé à ce qu'il m'appelle autrement. Et que je fasses partie même des lecteurs de sa thèse n'y changeait rien. Il restait sur ses positions et continuer à m'appeler Monsieur quand le terme s'y prêtait. J'avais cependant compris qu'il s'agissait plus d'une habitude qu'autre chose, autant que le fait de changer les habitudes chez lui était une mauvaise idée.
-"Je pense que le bandage sera assez serré ainsi. Elle devra le garder quelques jours et..."
Je souris alors que l'étudiant s'arrêtait de parler en me regardant finalement.
-"Vous savez déjà tout ça, bien sur..."
-"Et c'est pour ça que je vous aime bien, Wilson. Vous ne vous demandez pas ce que les gens savent ou non, vous agissez simplement."
Me relevant de ma chaise et m'approchant de la table, je continuais :
-"Croyez-moi, c'est une qualité."
Mais avant que l'on puisse aller plus loin, une autre personne entra dans la pièce où nous étions, attirant nos regards autant que celui de la patiente du moment.
-"Katherine..."
Situation tendue. Non pas que je ne m'attendais pas à la retrouver ici, puisque depuis quelques temps j'avais appris que c'était elle la repreneuse de cet endroit, mais peut-être de part le fait qu'elle était un réel point commun pour nous tous ici. Un léger cri de Flamera me rappela cependant à l'ordre, la phénix grattant l'intérieur de son aile avec son bec, décrochant par la même l'une de ses plumes.
-"C'est sa façon de vous remercier." ajoutais-je en prenant la plume et en la tendant à l'Ethelred qui se préparait à fuir. Un simple merci traversa ses lèvres, avant qu'il n'ajoute devoir nous laisser, précisant que le soin était terminé et que j'avais le temps pour rassembler mes affaires et partir. Et alors qu'il sortait de la pièce, j'ajoutais :
-"Comment vas-tu ?"
Je regardais Wilson s'appliquer à la tache. Il n'était pas fréquent de soigner un phénix, et c'est pour ça que je m'étais permis de venir ici. Il était évident, et je l'avais souligné un peu plus tôt, que je savais comment réagir autant que quoi faire dans cette situation, mais laisser la jeunesse apprendre n'était pas ce qui m'ennuyait le plus.
-"Vous avancez dans votre thèse, Wilson ?"
-"Oui, Monsieur."
Je soupirais du Monsieur. Mais concernant l'Ethelred, j'avais renoncé à ce qu'il m'appelle autrement. Et que je fasses partie même des lecteurs de sa thèse n'y changeait rien. Il restait sur ses positions et continuer à m'appeler Monsieur quand le terme s'y prêtait. J'avais cependant compris qu'il s'agissait plus d'une habitude qu'autre chose, autant que le fait de changer les habitudes chez lui était une mauvaise idée.
-"Je pense que le bandage sera assez serré ainsi. Elle devra le garder quelques jours et..."
Je souris alors que l'étudiant s'arrêtait de parler en me regardant finalement.
-"Vous savez déjà tout ça, bien sur..."
-"Et c'est pour ça que je vous aime bien, Wilson. Vous ne vous demandez pas ce que les gens savent ou non, vous agissez simplement."
Me relevant de ma chaise et m'approchant de la table, je continuais :
-"Croyez-moi, c'est une qualité."
Mais avant que l'on puisse aller plus loin, une autre personne entra dans la pièce où nous étions, attirant nos regards autant que celui de la patiente du moment.
-"Katherine..."
Situation tendue. Non pas que je ne m'attendais pas à la retrouver ici, puisque depuis quelques temps j'avais appris que c'était elle la repreneuse de cet endroit, mais peut-être de part le fait qu'elle était un réel point commun pour nous tous ici. Un léger cri de Flamera me rappela cependant à l'ordre, la phénix grattant l'intérieur de son aile avec son bec, décrochant par la même l'une de ses plumes.
-"C'est sa façon de vous remercier." ajoutais-je en prenant la plume et en la tendant à l'Ethelred qui se préparait à fuir. Un simple merci traversa ses lèvres, avant qu'il n'ajoute devoir nous laisser, précisant que le soin était terminé et que j'avais le temps pour rassembler mes affaires et partir. Et alors qu'il sortait de la pièce, j'ajoutais :
-"Comment vas-tu ?"
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Mar 10 Mar 2020 - 10:47
Only you
(tenue du jour)Je n’avais pas cours aujourd’hui, j’avais envoyé à Ben mes esquisses pour le ministère japonais avant-hier soir, je devrais bientôt me rendre à Seattle, j’en suis certaine puis probablement au Japon, les prochains mois seront riches en travail pour mon plus grand bonheur. Je suis parvenue à trouver un équilibre entre mes études, la clinique ainsi que ma collaboration avec Ben qui refuse de me laisser réellement partir. Il n’a pas accepté mon départ pour l’Ecosse.
Quoi qu’il en soit, me voilà à pousser la porte de la clinique, certaines personnes sont déjà en train de patienter, je les salut d’un sourire et passe dans le couloir où les différents box sont occupés pour la plupart. Je marche sans un regard, je ne veux pas perturber le travail des soigneurs qui font un super travail, seulement…mon regard est attiré sans explication, il se pose sur deux hommes que je n’aurais jamais pensé être réuni l’un en face de l’autre un jour. Je fronce des sourcils et regarde qui est couché sur la table. Mon ventre se tord, je pose ma main sur la vitre qui s’ouvre immédiatement. Je regarde Gaby, puis Rob, eux deux, tour à tour, silencieuse tout d’abord. Je pose mon sac à mes pieds et m’avance vers Flamera pour la regarder, elle tend une plume à mon ex-fiancé qui prends congé non sans me regarder. Je baisse le regard à sa sortie. Il sait. La voix de rob me fait sortir de mes pensées, je le regarde.
- Dis-moi plutôt comment elle vat et ce qu’il lui ai arrivé ?
Mon ton n’est pas tranchant, je suis simplement inquiète et le fait qu’il sache si je vais bien ou non m’importe peu. Je suis surprise de le voir ici, je n’aurais jamais pensé qu’il aurait besoin de venir ici. Il connaît ce métier, il aurait pu soigner lui-même Flamera. Ou bien il fait cela pour enseigner à sa façon. C’est possible. Je prends la place qu’avait Gabriel et passe mon pouce sur la tête du Phénix pour qu’elle se calme, elle semble nerveuse, je n’aime pas cela. Sa respiration ralentit, elle s’apaise et moi aussi.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Mar 10 Mar 2020 - 11:28
- Dis-moi plutôt comment elle va et ce qu’il lui ai arrivé ?
Katherine Lewis, dans sa splendeur du moment. Elle va droit à l'essentiel, comme toujours. Pourquoi prendre un chemin différent, quand on peut se montrer expéditive ?
-"Elle va très bien. Et elle espère que toi aussi."
Première réponse, non sans une petite grimace devant l'attitude de la Wright. Comprenait-elle que si c'était fini entre nous, lorsque je lui demandais des nouvelles, j'aimais en avoir ? Une chose que me fit remarquer l'oiseau en venant planter ses serres dans ma mains.
-"Aïeee. Flamera, franchement..."
L'oiseau sortit un léger cri, une façon presque de me ricanner au visage si j'en croyais les années passées en sa compagnie. Et revenant à Katherine, j'ajoutais :
-"Elle a juste ce qui chez toi serait une foulure à la cheville. Et comme je n'avais plus de bandages compressifs, je me suis dit que venir ici serait une bonne idée."
Je laissais quelques instants s'écouler, avant de reprendre mon aplomb naturel.
-"J'ai peut-être eu tord."
C'est peut-être ce qu'elle pensait encore. Allez savoir avec elle.
Katherine Lewis, dans sa splendeur du moment. Elle va droit à l'essentiel, comme toujours. Pourquoi prendre un chemin différent, quand on peut se montrer expéditive ?
-"Elle va très bien. Et elle espère que toi aussi."
Première réponse, non sans une petite grimace devant l'attitude de la Wright. Comprenait-elle que si c'était fini entre nous, lorsque je lui demandais des nouvelles, j'aimais en avoir ? Une chose que me fit remarquer l'oiseau en venant planter ses serres dans ma mains.
-"Aïeee. Flamera, franchement..."
L'oiseau sortit un léger cri, une façon presque de me ricanner au visage si j'en croyais les années passées en sa compagnie. Et revenant à Katherine, j'ajoutais :
-"Elle a juste ce qui chez toi serait une foulure à la cheville. Et comme je n'avais plus de bandages compressifs, je me suis dit que venir ici serait une bonne idée."
Je laissais quelques instants s'écouler, avant de reprendre mon aplomb naturel.
-"J'ai peut-être eu tord."
C'est peut-être ce qu'elle pensait encore. Allez savoir avec elle.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Mar 10 Mar 2020 - 22:50
Only you
Elle va bien et j’en suis rassurée, je peux souffler. Respirer de nouveau. Je cligne des yeux me remettant de mes émotions soudaines, de cet ascenseur émotionnel fulgurant, surprenant et passager. Je cesse mes caresses sur la tête du phénix lorsqu’elle pince la pince de Rob, je retiens un sourire cependant. Je regarde autour de moi et prends une compresse stérile avec du désinfectant dans le tiroir non loin. Je prends la main de rob sans lui demander son avis et pose le carré sur sa paume pour stopper le saignement, elle devait être agacée pour qu’elle le blesse ainsi… C’est à ce moment-là que je le regarde, que je relève la tête, ses yeux qui s’accrochent aux miens, pas de triche, je n’esquive pas cette fois, ce n’est pas son front que je regarde. J’avais délibérément mis de côté sa question pour savoir l’état de santé de Flamera, à présent rassurée, je peux lui répondre sereine.
- Je vais bien, occupée en ce moment, mais ça me plaît.
Je retire le carré et regarde la plaie, ce n’était pas profond. Pourtant ma main est encore sur la sienne à continuer de panser, pourtant je redeviens comme avant, moi qui m’assurais intérieurement que tout allait bien, tout allait mieux dans ma vie. Il suffit juste que je le vois, de nouveau, devant moi et…le visage de Kash apparaît, je fronce des sourcils, lâche la main de Rob et contourne la table pour me mettre en face de lui, mettre un peu de distance. Je racle ma gorge et ravale ma salive. Je pince mes lèvres. Je suis confuse mais ne laisse rien paraître.
- Et toi…comment vas-tu ? Tu…ne t’ennuis pas trop ?
Je suis certaine que non, il y a toujours cette culpabilité, ce regret. Il n’enseigne plus par ma faute. Je n’ai pas su résister. J’étais bien trop faible face à lui. A présent, je parviens à me contrôler. Mes sentiments, bien que présents fortement encore en moi et le seront toujours, remontent moins à la surface pourtant tout à l’heure, j’ai pu sentir cette lueur, le visage du psychomage est venu comme un avertissement, c’est…troublant. Je roule des yeux.
- Ne dis pas de bêtises, tu as bien fait de venir.
Je soupire et passe ma main dans mes cheveux. Le simple fait qu’il pense le contraire, m’agace. Je soupire.
- Tu peux venir régulièrement ici tu sais, si tu en as envie. Guider les étudiants, les aider, je ne sais pas, passer du temps. Je suis certaine qu’ils ne seront pas contre.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Lun 16 Mar 2020 - 21:45
- Et toi…comment vas-tu ? Tu…ne t’ennuis pas trop ?
C'est par un silence, un regard, que je répondais à cette question. Que répondre ? Que j'allais bien ? Si ce n'était pas un mensonge, ce n'était pas non plus une vérité. Mais ta question portait-elle vraiment sur mon ressenti, ou était-elle dirigée vers ma décision ? Celle que j'avais prise, en mon âme et conscience, sans te consulter et que tu m'as reprochée.
-"Je survis..."
Une incroyable vérité. Profonde. Un choix de verbe tellement approprié à toutes les strates que ta question pouvaient contenir. Parce que je ne vivais plus vraiment depuis ton départ. Le premier, celui qui nous sépara d'une force invisible que tu ne me laissais pas la possibilité au fond de combattre. Je survivais à mes choix, parce que vivre sans toi à mes cotés était au fond un réel supplice que l'on me contraignait à accepter. Je survivais, parce qu'en l'absence du droit de donner cours pleinement, je devais m'occuper de l'entreprise familiales et qu'il n'y avait pas là autant de plaisirs. Je survivais, parce que depuis que tu étais partie, j'étais comme ce gars qui avait besoin d'une machine pour respirer. On m'avait enlevé mes poumons, mon oxygène,... tout ce que tu pouvais représenter de vital à ma vie.
J'affirme alors la seule autre vérité qui existe : que j'ai eu tord de venir. Et tu la balayes, indiquant le contraire.
-"Pourquoi ?"
Pourquoi ferais-je ce que tu conseilles ? Venir enseigner ici, ce serait comme cracher au visage de Mc Arthur. Comme envoyer un message de provocation au conseil d'administration de l'université qui m'avait protégé.
-"Katherine..."
Voix plus douce, je refuse au fond de me battre une fois de plus contre toi. Je n'en ai juste plus la force. Et te regardant, je l'affirmes une nouvelle fois :
-"Je t'aime."
Parce qu'elle est là, ma vérité. La seule et l'unique.
C'est par un silence, un regard, que je répondais à cette question. Que répondre ? Que j'allais bien ? Si ce n'était pas un mensonge, ce n'était pas non plus une vérité. Mais ta question portait-elle vraiment sur mon ressenti, ou était-elle dirigée vers ma décision ? Celle que j'avais prise, en mon âme et conscience, sans te consulter et que tu m'as reprochée.
-"Je survis..."
Une incroyable vérité. Profonde. Un choix de verbe tellement approprié à toutes les strates que ta question pouvaient contenir. Parce que je ne vivais plus vraiment depuis ton départ. Le premier, celui qui nous sépara d'une force invisible que tu ne me laissais pas la possibilité au fond de combattre. Je survivais à mes choix, parce que vivre sans toi à mes cotés était au fond un réel supplice que l'on me contraignait à accepter. Je survivais, parce qu'en l'absence du droit de donner cours pleinement, je devais m'occuper de l'entreprise familiales et qu'il n'y avait pas là autant de plaisirs. Je survivais, parce que depuis que tu étais partie, j'étais comme ce gars qui avait besoin d'une machine pour respirer. On m'avait enlevé mes poumons, mon oxygène,... tout ce que tu pouvais représenter de vital à ma vie.
J'affirme alors la seule autre vérité qui existe : que j'ai eu tord de venir. Et tu la balayes, indiquant le contraire.
-"Pourquoi ?"
Pourquoi ferais-je ce que tu conseilles ? Venir enseigner ici, ce serait comme cracher au visage de Mc Arthur. Comme envoyer un message de provocation au conseil d'administration de l'université qui m'avait protégé.
-"Katherine..."
Voix plus douce, je refuse au fond de me battre une fois de plus contre toi. Je n'en ai juste plus la force. Et te regardant, je l'affirmes une nouvelle fois :
-"Je t'aime."
Parce qu'elle est là, ma vérité. La seule et l'unique.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Dim 22 Mar 2020 - 15:03
Only you
Sa réponse me fait aussitôt regretter d’avoir posée la question. Je baisse les yeux et me triture les lèvres, évidemment qu’il survit, son boulot est entre parenthèse par ma faute, si je n’avais pas été aussi faible, si j’avais été assez forte pour lui résister, nous n’en serions pas là. Il aurait gardé son job et j’aurais été plus rapidement remise de « nous », le visage d’un psychomage revient dans ma tête, je fronce des sourcils et tourne la tête pour m’éloigner un peu plus de lui, mettre une distance entre nous. Je masse mes tempes, un cri de Flamera me fait lever les yeux vers elle, c’est elle notre pont, cette connexion entre lui et moi, je souris tristement. Foutu destin de nous avoir réuni, c’est cette pensée que j’ai en ce moment et pourtant pas une seule fois je ne regrette, cette histoire était belle. Son questionnement fait dévier mon regard de elle a lui.
- Je disais cela…juste comme ça pour que tu puisses continuer à côtoyer des animaux et des élèves, je suis ici qu’une fois dans la semaine voir deux pour les papiers…je peux faire en sorte de ne pas se croiser…
Mais ce n’est pas ce qu’il veut. Ses mots, sa phrase bloque ma gorge et fait naître une boule dans mon ventre. Mon cœur bat trop rapidement, j’ai la tête qui tourne, j’ai du mal à respirer. Je dois m’assoir. Vite. Je prends le tabouret non loin, je ne sens plus mes jambes. Je prends place péniblement. Je passe ma main sur mes cheveux. Et tente de réfléchir un instant. Cette bombe qu’il vient de larguer qui a foudroyer mon cœur remis en cause mes sentiments que j’avais enfermé à double tour dans un tiroir. Mes mains tremblent, reprends-toi Kate. Je le sais, je l’ai toujours su qu’il m’aimait alors pourquoi…pourquoi ça me bouleverse autant.
Je prends mon visage dans mes mains et une fois de plus j’ai des pensées pour Kash, je ne comprends pas. Pourquoi il me vient à l’esprit, pourquoi ce que me dis Rob me fait un tel effet, des sentiments contraires. Je suis mal, j’ai chaud. J’ai envie de lui arracher la langue, les yeux, qu’il arrête de me regarder ainsi et de me dire de tel chose, il ne peut pas, il n’a pas le droit, c’est fini nous deux. C’était mon choix pas le sien, voilà la raison. Il n’a pas choisi d’arrêter notre histoire c’est pour cela qu’il est là à me dire ses sentiments de nouveau. Mais une fois de plus, il ne pense pas à moi…Je respire lentement et fortement, je tente de me calmer en essayant de penser à autre chose mais je n’y parviens pas.
- Arrête…
C’est le seul mot que je parviens à sortir…Je ravale mes larmes et ma colère, je dois me contenir et ne plus déverser ma rancœur sur lui, il n’y est pour rien si sa mère est manipulatrice, il a lui aussi été dans ses filets. Il n’y est pour rien et j’ai conscience qu’il souffre lui aussi de cette situation.
- C’est…trop tôt.
Cette plaie est encore trop présente, ouverte, je ne pourrais pas, je ne peux pas, je secoue la tête.
- Rob…je ne peux pas…
Et pour quelle raison ? J’ai peur d’être manipuler une nouvelle fois, oui, ça resteras encore longtemps. Mes sentiments pour lui ne se sont pas éteint, et je ne suis pas certaine que ça le sera un jour mais alors quoi ? Je me mords la lèvre, je suis perdue, je ne sais pas quoi faire…je me répète sans sèche que je ne peux pas, comme si j’avais instaurée une barrière entre lui et moi ou tout simplement les hommes, non à l’amour en général, je ne veux plus souffrir, plus avoir à ressentir ces sentiments qui déferlent en moi.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Ven 27 Mar 2020 - 22:01
Ne pas te croiser ? Je ne l'ai jamais voulu. Pourquoi le voudrais-je, lorsque je sais que tu es l'être que j'aime, celle avec qui je veux faire ma vie ? Comment l'imaginerais-je, alors qu'au bout du tunnel, je sais que je ne veux être avec personne d'autres que toi ? Parce que c'est un tunnel, cette situation dans laquelle nous sommes. Un tunnel que tu as voulu prendre, même si certaines choses t'ont conduite à le faire.
- Arrête…
-"Non."
Lisse, le mot s'évade de mes lèvres alors que Flamera finit de se redresser sur ses pattes. Je ne cherche pas à agresser par cette réponse, mais bien à te faire comprendre que je n’arrêterais pas de t'aimer. Que je n'arrêterais pas de chercher une solution. Que je continuerais d'être là pour toi autant que faire se peut.
- C’est…trop tôt.
Selon quels critères ? Les tiens ? Ceux de ma mère ? Ceux de la tienne ou même ceux de William ? Qu'en avais-je seulement à faire de tous ces autres ? Devais-je me soucier réellement de leur avis en ce qui nous concernait ? Mon regard trahissait mon entêtement sur la question, bien plus que je n'aurais pu le décrire en vocabulaire et pourtant, pourtant...
- Rob…je ne peux pas…
-"Je le sais..."
J'aurais pourtant pu lui dire que si, elle pouvait. Que tout ne dépendait au fond que d'elle. Qu'elle pouvait si elle arrêtait de se cacher derrière des excuses. Pourtant, je la comprenais. Et doucement, j'avançais avant de m'agenouiller à hauteur de son tabouret, mes mains venant prendre l'une des siennes pour vérifier son pouls, sa température corporelle.
-"Il y a des choses que je peux comprendre. Mais aucune blessure ne guérit complètement si on la laisse simplement se refermer. Alors prête ou pas, trop tôt ou pas, au fond, ça n'a aucune importance..."
Parce qu'on ne changeait rien au passé. Nos actes, toujours étaient figés, gravé dans ce grand livre de la vie, ce cycle éternel. Et plongeant mon regard dans le tien avec une infini profondeur, j'ajoutais :
-"La seule chose importante, c'est de savoir ce que tu veux, pour ton avenir."
J'accentuais le tu, parce qu'il était important. Dans ce choix, elle ne devait pas penser à moi, mais à elle. Si dans quinze ans, elle se voyait avec moi, notre enfant grandissant à nos cotés, grand bien m'en fasse. Mais alors, attendre n'avait rien de vraiment utile. Et j'étais un Wright. La patience n'était pas la vertu que je manifestais de base la plus facilement.
- Arrête…
-"Non."
Lisse, le mot s'évade de mes lèvres alors que Flamera finit de se redresser sur ses pattes. Je ne cherche pas à agresser par cette réponse, mais bien à te faire comprendre que je n’arrêterais pas de t'aimer. Que je n'arrêterais pas de chercher une solution. Que je continuerais d'être là pour toi autant que faire se peut.
- C’est…trop tôt.
Selon quels critères ? Les tiens ? Ceux de ma mère ? Ceux de la tienne ou même ceux de William ? Qu'en avais-je seulement à faire de tous ces autres ? Devais-je me soucier réellement de leur avis en ce qui nous concernait ? Mon regard trahissait mon entêtement sur la question, bien plus que je n'aurais pu le décrire en vocabulaire et pourtant, pourtant...
- Rob…je ne peux pas…
-"Je le sais..."
J'aurais pourtant pu lui dire que si, elle pouvait. Que tout ne dépendait au fond que d'elle. Qu'elle pouvait si elle arrêtait de se cacher derrière des excuses. Pourtant, je la comprenais. Et doucement, j'avançais avant de m'agenouiller à hauteur de son tabouret, mes mains venant prendre l'une des siennes pour vérifier son pouls, sa température corporelle.
-"Il y a des choses que je peux comprendre. Mais aucune blessure ne guérit complètement si on la laisse simplement se refermer. Alors prête ou pas, trop tôt ou pas, au fond, ça n'a aucune importance..."
Parce qu'on ne changeait rien au passé. Nos actes, toujours étaient figés, gravé dans ce grand livre de la vie, ce cycle éternel. Et plongeant mon regard dans le tien avec une infini profondeur, j'ajoutais :
-"La seule chose importante, c'est de savoir ce que tu veux, pour ton avenir."
J'accentuais le tu, parce qu'il était important. Dans ce choix, elle ne devait pas penser à moi, mais à elle. Si dans quinze ans, elle se voyait avec moi, notre enfant grandissant à nos cotés, grand bien m'en fasse. Mais alors, attendre n'avait rien de vraiment utile. Et j'étais un Wright. La patience n'était pas la vertu que je manifestais de base la plus facilement.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Mar 31 Mar 2020 - 23:56
Only you
Je ne suis nullement surprise, je suis persuadée qu’il tentera sa chance autant qu’il le pourra, qu’il n’arrêtera jamais de proclamer, de me faire comprendre, de me montrer qu’il a des sentiments pour moi, bien présents, bien ancrés en lui. Quand bien même il le fera tous les jours, je sais et le sens au plus profond de mon être dans les battements de mon cœur et dans au rythme de ma respiration que je n’arrive pas encore, pas tout à fait à oublier, cette fille rancunière que je suis n’arrive pas à passer au-dessus d’une manipulation malsaine, un simple pièce à l’échiquier d’une mère envahissante, non je n’y arrive pas, je suis comme bloquée, un mur s’est dressé, un voile épais a entouré mon cœur à tout jamais. Mes lèvres tremblent, en réalité tout mon corps est en train de me lâcher à petit feu.
Pourquoi bon sang, pourquoi suis-je encore dans tous ses états, je retiens tous mes muscles, mon esprit, mon cœur de ne pas courir dans ses bras et surtout pas l’écouter, je ne dois pas, je ne peux pas. Je secoue la tête, frénétiquement, le contact de sa main me fait fermer les yeux, je ne veux pas le regarder, pas d’aussi près, je ne peux pas, je ne dois pas, je ne le dois pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je me le répète sans cesse, en boucle, infiniment dans ma tête, ce contact me tord le ventre et fait accélérer mon rythme cardiaque et les battements de mon cœur, j’ai un mal fou à reprendre ma respiration, à me calmer, je dois faire quelque chose. Ouvre tes yeux. Non, calme-toi, pense à autre chose. Ouvre tes yeux. Qu’est-ce qu’il…fait à genoux ? Je lâche retire vivement ma main et me lève subitement pour m’éloigner de lui, mettre de la distance entre nous. C’était trop soudain, trop rapide, Flamera pousse un cri de mécontentement, je la regarde, puis baisse les yeux vers le sol. Mais qu’est-ce qu’il faisait, qu’est-ce qu’il comptait faire…non je ne veux pas le savoir…J’ai chaud bon sang…M’être éloignée de lui m’a calmée un peu…
- Je ne peux pas recommencer avec une telle blessure ouverte. C’est comme prendre un couteau et la planter de nouveau dans la plaie si je revenais avec toi et je ne peux pas…je ne suis plus…je ne suis pas…je ne peux pas…je…non…c’est impossible…
Mes mains jointent sur mon visage, je ne suis pas quoi au juste ? Célibataire ? Idiote, tu es seule et affreusement seule incapable de qualifier une relation avec un homme, incapable de savoir ce que tu veux dans la vie, incapable de choisir où tu veux t’établir ni même ce que tu vas faire réellement de ta vie, mais pauvre fille tu es…perdue, paumée, noyée dans des sentiments contraires et dévastée, prise entre deux chaises, au milieu d’un pont sans savoir quel chemin choisir sans regretter le chemin mis derrière soi.
- Le problème, rob, c’est que je ne sais pas…je ne sais pas, je suis perdue. Il y a cinq ans en arrière, je me voyais en train de préparer mon mariage à l’heure où je te parle ! Il y a cinq ans je n’aurais jamais pensé tout plaquer, partir, perdre mes amis et…
Et le rencontrer.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Sam 4 Avr 2020 - 13:41
Ma tête se baisse, alors que je la sens s'éloigner encore de moi. Que pouvais-je faire ? Rien n'était simple dans cette situation, et je me désespérais de la voir ainsi lutter, parce qu'au fond de ces mots, derrière ceux-ci, il y avait tant de messages à décoder.
-"Pourquoi recommencer ?"
En vrai, j'étais à la fois amoureux et en rage. En rage qu'elle emploient au fond de telles expressions.
-"Ne peut-on donc pas simplement continuer ? Ou est-ce que simplement tu es déjà passé à autre chose ?"
Les mots me dépassaient tant l'image pouvait me blesser. Je ne supportais pas à dire vrai de l'imaginer avec quelqu'un d'autre, parce que je l'aimais vraiment et que cet amour me rendais jaloux dans une certaines mesure.
-"Tu ne guéris aucune plaie, tu la fuis simplement. Tu la recouvre, en espérant qu'elle guérisse toute seule. Mais les plaies ne guérissent pas seules. Et le coup de couteau, c'est toi qui me l'a donné en ne me laissant aucune chance."
Parce que j'avais tout de même eu des mots avec ma mère. Je n'allais juste pas la rayer de ma vie comme j'avais pu le faire par le passé avec le père d'Arizona. Flamera ouvrit légèrement ses ailes, en avertissement mais pourquoi l'aurais-je écouté cette fois ?
-"L'amour que je ressens pour toi ne change pas, malgré les mois, malgré ce que je fais pour passer au dessus. Et dis-moi ce que tu veux, je sais que toi aussi tu le ressens encore. Il y a 5 ans tu voulais te marier ? Moi c'était il y a presque un an. J'étais convaincu d'avoir trouvé la femme de ma vie, mon âme soeur."
Pour une seconde fois dans ma vie. J'avais renoncé dans le passé à l'une, je ne comptais pas recommencer avec l'autre.
-"Pourquoi recommencer ?"
En vrai, j'étais à la fois amoureux et en rage. En rage qu'elle emploient au fond de telles expressions.
-"Ne peut-on donc pas simplement continuer ? Ou est-ce que simplement tu es déjà passé à autre chose ?"
Les mots me dépassaient tant l'image pouvait me blesser. Je ne supportais pas à dire vrai de l'imaginer avec quelqu'un d'autre, parce que je l'aimais vraiment et que cet amour me rendais jaloux dans une certaines mesure.
-"Tu ne guéris aucune plaie, tu la fuis simplement. Tu la recouvre, en espérant qu'elle guérisse toute seule. Mais les plaies ne guérissent pas seules. Et le coup de couteau, c'est toi qui me l'a donné en ne me laissant aucune chance."
Parce que j'avais tout de même eu des mots avec ma mère. Je n'allais juste pas la rayer de ma vie comme j'avais pu le faire par le passé avec le père d'Arizona. Flamera ouvrit légèrement ses ailes, en avertissement mais pourquoi l'aurais-je écouté cette fois ?
-"L'amour que je ressens pour toi ne change pas, malgré les mois, malgré ce que je fais pour passer au dessus. Et dis-moi ce que tu veux, je sais que toi aussi tu le ressens encore. Il y a 5 ans tu voulais te marier ? Moi c'était il y a presque un an. J'étais convaincu d'avoir trouvé la femme de ma vie, mon âme soeur."
Pour une seconde fois dans ma vie. J'avais renoncé dans le passé à l'une, je ne comptais pas recommencer avec l'autre.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Dim 5 Avr 2020 - 15:55
Only you
Je secoue la tête à ses mots, mais est-ce qu’il s’entend…est-ce qu’il a réfléchis avant de parler ? Probablement que non, ou peut-être que si, je ne sais même plus quoi penser maintenant. Mais une chose est sûr c’est que je dois répondre à sa première question et je soupire avant de le faire.
- Mais qu’est-ce que tu crois, Rob…que j’arriverais à reprendre là où nous avions laissé les choses, toi qui m’attends à l’aéroport et moi qui te rejoins comme si de rien n’était ? Comme si je devais oublier ce qu’il s’était passé ?! Je ne peux pas. Et tu le sais. Je n’ai plus confiance. C’est voué à l’échec.
Passer à autre chose…c’est étrange comme j’ai l’impression qu’il sent que quelque chose bloque. Il n’y en n’a pas qu’une en réalité. Je sais qu’au fond de moi, « passer à autre chose » est vraiment lointain car cette histoire est indélébile dans mon cœur. D’une certaine façon, la chose qui bloque, en plus de ma rancune et de la perte de confiance, s’avère être une personne. J’ai du mal à mettre des mots en réalité, parce que jamais je n’ai pu discuter ou ait eue envie de le faire avec la personne concernée…
- Je…je suis plus ou moins avec quelqu’un…Je soupire. C’est compliqué.
Pour changer. Un peu trop je crois bien, c’est assez étrange lorsque je le dis à voix haute. Etre plus ou moins avec quelqu’un. Se considérer en couple mais pourtant avec un vent célibataire, je n’ai pas le ressenti de Kash, et je ne pense pas le lui demander, comment c’est entre nous me va très bien.
- Cette blessure que j’ai, cette cassure sera en moi pour encore un moment et elle ne guérira probablement jamais, en fait. Je ne sais pas si je vais réussir convenablement à faire confiance à quelqu’un d’autre après ça.
Flamera déploient ses ailes, je la regarde, le ton commence à monter, elle ne doit pas apprécier. Je passe ma main sur mon visage. Je devais juste passer un court instant ici, faire du tri, payer des factures…Pourtant je suis là en face de lui à me disputer pour les mêmes-choses, encore et encore les mêmes discussions, les mêmes soucis. Nous et encore nous, le passé, le futur. Je baisse les yeux et l’écoute se déclarer. Il a raison sur un point, je le ressens encore, mais je ne veux pas retourner en arrière et prendre le risque à nouveau de me casser la figure. Tout ceci ne me ressemble pas.
- Mais ça ne s’est pas fait, peut-être que ça doit être ainsi…Tu m’avais dit un jour ne pas croire au destin, j’y croyais moi à ce moment-là, Je pensais sincèrement que l’on nous avait placé sur le même chemin pour nous rencontrer. Mais tu avais raison, certains chemins se sépares, la vie est comme ça…
Lorsque j’y pense, j’étais probablement trop fleur bleue, trop romantique, trop naïve. Je voulais croire à l’amour avec un grand A mais il n’existe que dans les romans et les livres. La vie nous piétine, nous écrase et nous devons ramasser les morceaux éparpillés, un par un et c’est ce que je fais doucement, me reconstruire.
- InvitéInvité
Re: Only you... or not | Katherine
Dim 5 Avr 2020 - 19:58
Au fond, la réponse était là, dans chacun de tes mots. Et moi, il n'y avait définitivement rien que je puisse faire pour changer le cours des choses. Au début, alors que cette histoire avait commencé, nous avions conclu de ne pas laisser nos sentiments se mêler au jeu, et finalement nous aurions peut-être dû nous y tenir. Je t'écoute me le répéter, une nouvelle fois. Le regard vide, j'esquissais un sourire qui n'était pas de joie, repensant à ta mère, à nos mères. Au final, toutes les deux avaient eu ce qu'elles voulaient, la mienne avait juste fait preuve de plus de machiavélisme pour parvenir à ses fins. Peut-être parce qu'elle avait plus d'expérience.
Doucement, je laissais une larme descendre ma joue avant de la chasser d'un revers de pouce. Je n'avais pas honte, juste pas l'habitude.
-"J'y crois pas plus aujourd'hui, à ton destin. Quel force dans l'univers serait assez cruelle pour nous faire ressentir ça ?"
Même si j'étais blessé d'une certaine manière de me sentir ainsi remplacé, d'entendre qu'elle refaisait sa vie, je ne pouvais pas décemment lui en vouloir. Je ne pouvais pas lui reprocher, mais je n'étais pas prêt à l'entendre. Pas alors que je me battais encore pour récupérer son coeur, que j'étais encore prêt à tout pour elle. Mais visiblement, ce combat, c'était contre un mur qu'elle avait érigé elle-même.
-"J'aurais du retenir la leçon. La première fois, j'aurais du comprendre et m'en tenir à ce que j'avais décidé."
La leçon Abigail Summers. Ce qu'il s'était passé ce jour-là. Savoir qu'au fond, aimer, c'est un bien joli mot pour énoncer au final ce qui pouvait être le pire mot de l'humanité. Doucement, je me relevais, doucement, je regardais Flamera hérissait ses plumes à mon égard. Elle sentait ma peine, savait que quand j'étais ainsi, pour les rares fois que ça arrivait, j'avais tendance à disparaître.
-"Chuuut."
Doucement je caressais sa tête.
-"On a plus rien à faire ici je pense."
Rentrant son plumage, l'oiseau sembla presque d'accord avec cette déclaration et grimpa sur mon bras. Regardant Katherine, une dernière fois, j'inclinais la tête en guise de salut.
-"Merci pour les soins. J'enverrai l'argent de ce qui a été utilisé pour la soigner. Bonne journée Katherine."
Il y avait quelque chose de différent, de vide dans mes yeux autant que dans mes mots ou même leur ton. Et je sortais de la pièce. Elle avait dit les choses. Elle avait été clair. Et à peine étais-je sorti que je laissais le phénix s'envoler pour transplaner. J'avais pensé à elle, il fallait que je lui parle. Rien de toute façon ne me retenait directement à Inverness.
Doucement, je laissais une larme descendre ma joue avant de la chasser d'un revers de pouce. Je n'avais pas honte, juste pas l'habitude.
-"J'y crois pas plus aujourd'hui, à ton destin. Quel force dans l'univers serait assez cruelle pour nous faire ressentir ça ?"
Même si j'étais blessé d'une certaine manière de me sentir ainsi remplacé, d'entendre qu'elle refaisait sa vie, je ne pouvais pas décemment lui en vouloir. Je ne pouvais pas lui reprocher, mais je n'étais pas prêt à l'entendre. Pas alors que je me battais encore pour récupérer son coeur, que j'étais encore prêt à tout pour elle. Mais visiblement, ce combat, c'était contre un mur qu'elle avait érigé elle-même.
-"J'aurais du retenir la leçon. La première fois, j'aurais du comprendre et m'en tenir à ce que j'avais décidé."
La leçon Abigail Summers. Ce qu'il s'était passé ce jour-là. Savoir qu'au fond, aimer, c'est un bien joli mot pour énoncer au final ce qui pouvait être le pire mot de l'humanité. Doucement, je me relevais, doucement, je regardais Flamera hérissait ses plumes à mon égard. Elle sentait ma peine, savait que quand j'étais ainsi, pour les rares fois que ça arrivait, j'avais tendance à disparaître.
-"Chuuut."
Doucement je caressais sa tête.
-"On a plus rien à faire ici je pense."
Rentrant son plumage, l'oiseau sembla presque d'accord avec cette déclaration et grimpa sur mon bras. Regardant Katherine, une dernière fois, j'inclinais la tête en guise de salut.
-"Merci pour les soins. J'enverrai l'argent de ce qui a été utilisé pour la soigner. Bonne journée Katherine."
Il y avait quelque chose de différent, de vide dans mes yeux autant que dans mes mots ou même leur ton. Et je sortais de la pièce. Elle avait dit les choses. Elle avait été clair. Et à peine étais-je sorti que je laissais le phénix s'envoler pour transplaner. J'avais pensé à elle, il fallait que je lui parle. Rien de toute façon ne me retenait directement à Inverness.
|
|