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pretty woman (callice)
Ven 27 Mar 2020 - 16:33
libertà. c’est le mot qui, selon la ballerine, définirait le mieux alice. parure textuelle qui lui sied au teint et la sublime, sans artifice. chaque mot qui s’évade de ses lèvres parjurées, raisonne comme un voyage.toujours. si la ballerine s’était déjà égarée au-delà des frontières, elle ne se sent jamais plus libre que lorsqu’elle se mure avec l’américaine. alice illustre ses besoins d’autre chose. ses envies de plus loin. l’esprit dérobé et les pensées vagabondes. amie.Jalousie. c’est pourquoi elle n’a pas hésité une seule seconde, quand la brune lui a proposé les tours des boutiques de Myrddin Wyllt District. ceci était l’occasion de, comme à leur accoutumance, dépouiller l’héritage familiale et de colporter ragots et petitesses. exutoire pour la ballerine qui ces temps-ci voit son quotidien parfois lui échapper. prisonnière entre la passion qui ne de cesse d’exulter ((ballerine)) et la raison qui la maintient, talons au sol et exemptée de respirer. ((prisonnière)) L’épée de damoclès toujours suspendue au-dessus de sa crinière bouclée, malgré les années, ne la quittera jamais. la pleine lune approche et cette entrevue elle le sait, lui permettra de l’oublier. ((louve brisée)) hangbé ! silhouette familière que la ballerine aperçoit au loin. elle lui offre un signe de la main, aux ongles fraîchement manucurés et un sourire à la maretti. la ballerine porte une jupe en cuir camel qu’elle a assortie avec un chemisier crème. pour accompagner les rayons encore timides du soleil, elle arbore une veste de grand couturier que l’un de ses frères ainés lui à faire parvenir pour noël ((combler l’absence)). la louve prend l’américaine dans ses bras et lui dépose un rapide baiser sur la joue. les bonnes convenances et les révérences n’ont lieu d’être que dans les bals et la haute, mais certainement pas entre les deux ((amies)). non ? si guarda raggiante (t’as l’air radieuse). Le botox, quelle invention ! – lance-t’elle en la détaillant,envieuseet amusée. Petites piques dans lesquelles elles trouvent habituellement leur compte. La superficialité de leur monde qui parfois les taraude. Moue enfantine qui anime les traits de la poupée. alors, de quoi tu as envie aujourd'hui ? chaussures ? bijoux ? je suis tout à toi pour l'après-midi - souffle-t'elle, secrète.
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Re: pretty woman (callice)
Mer 1 Avr 2020 - 16:42
Pretty woman
Calliope & Alice
Pointe pointe touche. Pointe, pointe touche. Juchée sur ses escarpins dont la décence, Alice faisait les cents pas devant Lilium, le magasin de Laelia, cette même Laelia qui ne répondait pas à ses messages. Exaspérant. Pointe pointe touche, c’était le mouvement de ses doigts agiles sur le clavier du téléphone, alors qu’elle passait d’une messagerie à l’autre avec une dextérité qui n’avait rien à envier à celle d’une socialite moldue. Ce Zuckerberg, définitivement, on le tuerait en tout dernier, parmi tous les moldus, parce que ses possessions demeurent franchement pratiques, magiciens ou non. Un message à Peste, un autre à la Mort, et c’est bientôt toute sa famille qui est mise au parfum de ses occupations de la pause méridienne, cette dernière se prolongeant sans trop rechigner sur le reste de l’après midi. Après tout, elle se devait d’être parfaite pour le grand jour approchant, et la perfection ne se choisit pas sur catalogue en cinq minutes chrono. Satisfaite, enfin, elle vérifia la courbure de ses cils dans le reflet de son écran avant de lever le nez, puis la main en direction de la dona qui s’approchait d’elle d’un pas si naturellement dansant que l’américaine n’aurait pas été si surprise d’entendre des clochettes tinter au niveau de ses chevilles si fines.
Douce Callie, Délicate Callie, gant de velours sur une main de satin, une retenue d’ivoire et pourtant la peau était chaude quand leurs joues se touchèrent, étreintes familières de celles dont les hautes aires se cotoyaient depuis le berceau, nobles rapaces parmi les passereaux.
- You’re stunning too, Love !
Réplique aux accents trainants de Louisiane, le soleil d’un sud répondant à celui d’un autre.
- You wish, But the only needle I’ll accept is the ones I sting in my puppet. But I can give you the name of my cosmetic potionnist, she indeed can make miracles. At least she tries very hard.
Un sourire relève ses pommettes, plissant ses yeux dans une oeillade gentiment moqueuse : à bon chat, bon (petit) rat, (de l’opéra). Elle leva un doit fin devant son nez, écolière modèle prompte à donner la bonne réponse.
- Nous avons une mission de la plus haute importance, Dona Maretti ! Car Mercredi, mercredi, il y a bal chez l’ambassadeur d’Espagne à Londre, et évidemment, je ne peux pas y aller en haillons, ni en robe de la saison dernière. Je sais tes gouts surs, il y aura du beau monde là-bas, il s’agit de ne pas se tromper …
L’euphémisme était tellement énorme qu’il était impalpable dans la bouche sucrée de l’Hangbé, qui déjà prenait la main de Calliope comme deux enfants passant la porte d’un magasin de sucreries. La vendeuse releva la tête de son comptoir à leur approche, la rebaissa aussi tôt : ce genre de clientes là n’auraient que faire de ses conseils, aussi avisés soient ils ...
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Re: pretty woman (callice)
Dim 12 Avr 2020 - 14:21
you’re stunning too, love. compliments dans lesquelles elles se complaisent, mutines. deux parfaites poupées à la beauté (im)maculée. conscientes de leurs attraits. fourberie amicale lancée par la ballerine, que l’américaine lui renvoie avec la même intonation. you wish but the only needle I’ll accept is the ones I sting in my puppet. But I can give you the name of my cosmetic potionnist, she indeed can make miracles. At least she tries very hard. sourire amusé que la ballerine ne peut s’empêcher d’imiter, mimétisme désarçonné qui perdure depuis des années entre les deux poupées. qu’est-ce que tu veux faire ? deux héritières sur le pied de guerre. Nous avons une mission de la plus haute importance, Dona Maretti ! car mercredi, mercredi il y a le bal chez l’ambassadeur d’Espagne à Londres, et évidemment, je ne peux pas y aller en haillons, ni en robe de la saison dernière. Je sais tes goûts surs, il y aura du beau monde là-bas, il s’agit de ne pas se tromper… la ballerine écoute avec attention. elle se tient prête. parée à débusquer la perle rare. nouvelle pièce qui viendra sublimer avec goût, le teint hâlé de son acolyte. rayonne beauté. avec l’impression de participer à quelque chose de plus grand qu’elle. moment qui lui prodigue une infime importance dont elle ne saurait se passer ces temps-ci, où tout lui échappe. l’américaine s’empare de la main de la louve et l’attire à l’intérieur de la boutique. lilium. temple du bon goût. réputation souvent jalousée. des tissus dignes d’être parfaitement portés. les deux amies ne pouvaient passer à côté sans s’y empêtrer. elles s’avancent jusqu’à ce que les premiers pièces s’imposent d’elles-mêmes, à leurs prunelles aguerries. la ballerine invite l’américaine à faire un tour sur elle-même et lâche délicatement sa main pour aller caresser le tissu satiné d’un première tenue. alors dites-moi Mademoiselle Hangbé ? – cintres qu’elle détaille avec sérieux et souplesse avant d’extraire une robe de la cohue. Comment comptez-vous vous la jouer à cette soirée ? première robe qu’elle passe devant elle et fermant un œil pour l’imaginer sur les courbes affolantes de la grymm. politicienne prude mais néanmoins lascive ? elle débusque une seconde tenue, bien plus échancrée au niveau de la cuisse droite qu’elle attrape dans son autre main. ou bien aristocrate intransigeante aux formes affolantes ? prunelles coquines, qui se fait suivre d’un rire enfantin. Dans tous les cas, tu brilleras Alice.
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Re: pretty woman (callice)
Dim 19 Avr 2020 - 12:19
Pretty woman
Calliope & Alice
Callie et Alice comme la copie en positif et négatif de la même photographie, gravures de mode, muscles fins et élancés, les traits racés de celles auprès desquelles toutes les fées des contes se sont penchées, à l’âge du berceau (même les moins bienveillantes). Tu auras la grâce (et le désespoir), tu auras l’intelligence (mais les poings liés), tu auras la verve (et une muselière). Ainsi soit il. Dans le temple de la draperie et de la volupté, les cintres se décrochent presque d’eux même pour se faire caresser, tissus dociles pour soie sauvage, l’ambiance est feutrée, les griffes rentrées dans les pattes de velours. Rapidement postées devant les immenses miroirs, les deux Vénus jouaient les Narcisses, se mirant près de robes plus avantageuses les unes que les autres. Difficile de se décider, quand choisir, c’est renoncer.
- Il s’agit là d’une affaire sérieuse, Miss Maretti, ce week end, il y a bal ! Enfin, une réception à l’ambassade magique espagnol à Londres. L’ambiance sera donc plus chaude et moins guindée que ce que nous servent les britanniques du cru, nous pouvons donc faire preuve d’un peu d’audace… juste ce qu’il faut !
De l’audace, c’était l’ingrédient qui rendrait cette soirée plus magique et pimentée que toutes les autres. Il fallait dire que les enjeux étaient de taille, et qu’il s’agissait à présent de ne pas se dégonfler. Cela faisait presque neuf mois qu’elle menait sa campagne, stratégique jusqu’au bout des ongles et, enfin, elle allait assister à la conclusion de tout cela. Cela risquait d’être mouvementé, peut être même violent, bruyant, voire même passablement désagréable, alors elle devait se tenir prête. Du bout des orteils à celui de ses boucles frisées, make up et tenue inclus.
- Il y aura de la musique, à n’en pas douter, alors on évacue les robes fourreau, je dois pouvoir bouger là dedans. Pas de noir aussi, seigneur, il ne s’agit pas d’un enterrement… Pour une fois. Commençons donc par celle-ci !
Disparition instantanée derrière le voile opaque de la cabine d’essayage, pour réapparaitre une poignée de secondes après. Dieu bénisse Laelia Trejo et ses sortilèges vestimentaires permettant d’enfiler ses créations aussi facilement qu’un legging de sport. Alice apparut dans sa robe noir et menthol, chocolat aux saveurs de mojito. Les franges volaient autour de sa taille et de ses jambes quand elle avançait, alors que le décolleté se faisait sage, en dépit de ses épaules nus.
- Ce n’est pas vilain, mais c’est quand même très … très frangeux, non ? Un peu trop, peut être...
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- la robe en question:
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Re: pretty woman (callice)
Sam 25 Avr 2020 - 14:56
il s’agit là d’une affaire sérieuse, Miss Maretti, ce week-end, il y a bal ! Enfin, une réception à l’ambassade magique espagnol à Londres. L’ambiance sera donc plus chaude et moins guindée que ce que nous servent les britanniques du cru, nous pouvons donc faire preuve d’un peu d’audace… juste ce qu’il faut. les tissus épousent et parfument chaque courbe. de la fougue. de l’aplomb. de l’impudence – se murmure la louve, comme une mission qu’elle se confiait. sublime l’écorce du satin de l’abîme. la ballerine se mord la lèvre inférieure, consciente de l’enjeu. toute leur vie, elles ont été préparées à des instants comme celui-ci. les moments où une seconde peut tout faire basculer. le faux pas est inenvisageable et ça l’américaine le sait et ne se le pardonnerait pas, pas plus qu’à la ballerine si le choix de la robe s’avérait chaotique. Il y aura de la musique, à n’en pas douter, alors on évacue les robes fourreau, je dois pouvoir bouger là-dedans. Pas de noir aussi, seigneur, il ne s’agit pas d’un enterrement… Pour une fois. Commençons donc par celle-ci ! la ballerine ne pouvait qu’acquiescer. incapable de compter le nombre de déshabillés qui lors de ces soirées l’avaient (étouffées). patiemment, elle attend que la douce sorte de la cabine. franchement Mitigée. La douce fronce les sourcils, tout en s’accoudant contre l’un des portants. C’est n’est pas vilain, mais c’est quand même très… très frangeux, non ? Un peu trop peut-être… Calliope opine du chef. Je suis d’avis que vous virevoltiez tes franges et toi jusqu’à la cabine et que tu enfiles celle-ci, regina. (reine) elle lui tend une robe blanche (purity). échancrée au-dessus du genou (maddening). assez haut pour qu’elle puisse danser en toute sérénité. et assez sexy pour qu’elle puisse tous les embobiner. alors dis-moi ? quel est l’objectif de cette soirée ? lance-t ’elle à son amie encore encabanée. pour le clan hangbé chaque discussion est réfléchie. rien n’est laissé au hasard. qui aurait le désarroi de se retrouver chambouler par la majestueuse Hangbé ? oh dis moi alice, quelles âmes se retrouveront bloquées dans tes filets.
- la robe :
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Re: pretty woman (callice)
Mar 5 Mai 2020 - 18:10
Pretty woman
Calliope & Alice
Les mouvements sont amples, maitrisés, mais non, définitivement, cela ne va pas. La peau ne s’éveille pas sous le tissu, malgré l’excellente facture. Il manque quelque chose, ce supplément d’âme qui fusionne l’être et la matière, qui exacerbe l’évidence. L’intention y est pourtant, mais rien n’y fait, la belle n’est pas conquise. Elle tourne malgré tout sur elle même pour faire jouer les minuscules lianes sur ses hanches, esquissant un pas de salsa avant de se saisir de l’offrande albuginée, retrouvant sa gynécée à l’abri des regard, se tortillant pour quitter l’habit. Nouvelle mue d’opalin, damier sur Dame. L’Hangbé sort de sa cachette pour se planter devant son juge de glace et celui de chair et d’os, le regard oscillant de l’un à l’autre en métronome céruléen.
- Les objectifs sont multiples très chère. Premièrement, j’ai le plaisir d’accueillir mes parents en perfide Albion, ils n’ont plus foulé terre britannique depuis, pfiou, au moins l’été dernier, et je ne les ai pas vu depuis noël, je me réjouis de pouvoir les retrouver.
La complicité de la dynastie n’était plus à inventer, aussi surprenante qu’elle puisse être pour l’oeil extérieur,impavide ou sarcastique : Alice aimait tendrement ses géniteurs, et plus férocement ses propres frères, grands absents de l’évènement.
- Ensuite… Je dois rencontrer quelqu’un, quelqu’un à qui je dois faire forte impression…
Le regard de biais, elle vérifie sa silhouette dans le miroir, satisfaite sans être conquise. Non, ce n’était pas tout à fait ça. C’était trop… sage, encore. Le blanc virginal ne tromperait personne, pas même son oiseau sans tête. La caresse de l’ongle sur le tissu à l’encolure, avant de se tourner vers son amie, la détaillant d’un regard serein, prête, enfin, à une confidence qu’elle gardait en elle depuis si longtemps.
- Je n’avais pas le droit de t’en parler, parce que les tenants et les aboutissants échappaient à mon contrôle et, surtout, parce que j’avais donné ma parole, et toi seule sait quelle valeur elle a à qui je la cède. On m’a trouvé un fiancé, l’été dernier. Par On, je veux dire mes parents et les siens. Par fiancé, je veux dire un partenaire de vie aussi improbable qu’intrigant. Je ne sais pas si cela fonctionnera, mais la promesse est aussi belle qu’incertaine, mais je me dis pourquoi pas ?
Du chaos nait les étoiles, et l’énergie de la sorcière était aussi explosive qu’une éruption solaire. Plissant le nez, elle retourna dans sa cabine pour ressortir revêtue d’une autre robe, celle ci jaune comme un soleil de juin. Le décolleté vertigineux couvre sensiblement sa chute de rein, couvrant bien plus pudiquement le coté face que le coté pile. Le tissu est vaporeux sans être transparent, et frolait le sol et le bout de ses pieds nus. Un peu longue, la robe nécessiterait une belle paire d’escarpins.
- Quelle beauté… Quelle dommage qu’elle soit si… Jaune… Peut etre pourrais je demander à la teindre autrement, qu’en penses tu ?
Made by Neon Demon
- la robe en question, mais en jaune, du coup: