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New roomie, new bestie? {{Anna
Lun 6 Avr 2020 - 16:00
New roomie, new bestie? - 15 mars 2020 - ft. @Anna Reed
Il paraît que tu dois avoir une nouvelle colocataire. En tout cas, c'est ce queDhan Chaffinch secrétaire de l'université t'a annoncé vendredi soir. Tu as arqué un sourcil, Jolène, surprise. Une arrivée à cette période de l'année? Qu'a-t-il bien pu arriver à cette fille pour qu'elle soit transférer au mois de mars? Bon... Non pas que ça t'intéresse réellement. Pour toi, chacun est libre de mener sa vie comme il - ou elle - l'entend. Tu t'attends, presque, à voir l'un de tes camarades garçons, fraichement transgenré. Cette idée te fait rire. En attendant, tu plies tes vêtements avant de les ranger. Tu n'as pas besoin de faire place nette pour ta future colocataire et pour cause... Tu es plutôt ordonnée. A dire vrai, tu as même plutôt tendance à être un peu maniaque. Tu ne peux donc qu'espérer que ce sera pareil pour elle. De toute façon, si ça se trouve, c'est juste une fille que tu côtoies depuis plusieurs années et qui se retrouve dans le même cas que toi: fâchée avec Papa/maman, elle a besoin d'un endroit où dormir qui sera moins cher qu'une colocation. Bon... Dans ton cas, tu aurais pu te tourner vers la colocation mais... Tu étais trop pressée de trouver quelque chose. Donc, ça a été le retour à l'université et... Bref...
Tu t'absentes un moment de la chambre pour aller chercher un truc à grignoter dans les cuisines. A cette heure-ci,Sebastian Donovan le chef cuisinier et ses elfes de maisons sont déjà partis. Personne ne se rendra compte de rien avant le lendemain. Et, clairement, n'importe qui pourra s'être servi. C'est ça, qui est pratique dans le fait de vivre ici: tu peux manger quand tu veux, il y a toujours quelque chose de prêt dans les cuisines, même s'il n'y a personne pour surveiller.
Lorsque tu reviens, tu as la surprise de trouver des affaires sur le lit jusque là inoccupé. Tiens... On dirait que la roomie est arrivée... songes-tu. Tu n'en fais pas plus cas, te contentant de te remettre à ton opération pliage de linge, jusqu'à ce que la porte s'ouvre et qu'une jeune femme afro-américaine - au moins, vous avez quelque chose en commun, toi, la métisse, et elle - en serviette de bain autour du corps et autour de sa tête n'apparaisse. Tu remarques rapidement les traces de griffes das son cou, mais pour l'heure, tu n'en fais pas grand cas. "Jolene Volkine. Huitième année en sciences occultes. Je suppose que tu es ma nouvelle colocataire?" te contentes-tu de la saluer en guise de bienvenue.
- Spoiler:
- j'espère que ça te conviendra!
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Re: New roomie, new bestie? {{Anna
Lun 6 Avr 2020 - 22:34
New roomie, new bestie ?
Dimanche 15 mars
Il y a de cela une heure environ, Anna était partie de chez Lesly, l’ancienne landlady de sa mère, non sans la remercier infiniment pour l’accueil qu’elle leur avait fait, à elle et sa bécane. Avant de rejoindre l’université, la jeune femme était allée vérifier dans le garage de Lesly que sa moto était bien protégée sous la bâche qu’elle avait prise avec elle en partant de Washigton : elle ne tenait pas particulièrement à ce que sa bien-aimée se retrouve recouverte de poussière ou de saletés en tous genres. Une fois à Hungcalf, Anna s’était immédiatement rendue dans sa chambre. Toutes les informations lui permettant de s’orienter dans cette immense université lui avaient été communiquées de manière claire et précise ; c’est pour cette raison qu’elle n’avait eu aucune peine à rejoindre l’endroit où elle allait dormir cette nuit-là et un bon nombre de nuits suivantes.
En arrivant dans la chambre, Anna constata qu’un seul des trois lits présents était occupé par quelqu’un : il n'y avait personne, mais c’était les effets personnels posés sur la table de nuit qui l’avaient menée à cette conclusion. Le lit qui était déjà attribué à une étudiante était celui du milieu. La jeune femme s’approcha d’un des deux autres lits, celui de droite, et elle ouvrit sa valise par terre. Sortant sa baguette magique qui était rangée dans une poche intérieure de sa veste en cuir, elle fit un geste gracieux, et seul la manière dont ses affaires se mirent à voler dans la chambre attesta du fait qu’elle venait de lancer un sort. Tous ses vêtements se dirigèrent vers l’armoire en face de son lit tandis que ses livres allèrent s’aligner sur l’étagère vide qui n’attendait que d’être remplie. Ses autres biens, comme sa balance en étain et sa boîte de fioles vides, se glissèrent quant à eux dans la malle qui se trouvait au pied du lit qu’elle avait choisi.
Une fois chaque objet à sa place, la métisse retira sa veste en cuir qu’elle déposa sur la couverture de son lit à côté de sa baguette magique, puis elle enleva ses Dr. Martens qu’elle plaça à côté de sa malle. Elle referma sa valise désormais vide et la glissa sous son lit. Anna s’empara ensuite de sa trousse de toilette et se dirigea vers la salle d’eau pour aller y prendre une douche. Elle savoura l’eau tiède sur sa peau, se brossa les dents, enroula sa tignasse trempée dans un linge puis mit une serviette de bain autour de son corps avant de retourner dans la chambre en emportant avec elle les vêtements qu’elle avait portés toute la journée. C’est alors qu’elle fit face à sa partenaire de chambre : une fille à la peau métisse qui devait faire trois centimètres de plus qu’elle à tout casser et qui la fixait de ses yeux en amande.
"Jolene Volkine. Huitième année en sciences occultes. Je suppose que tu es ma nouvelle colocataire ?"
« Exactement ! » répondit Anna. Elle afficha un sourire en coin et poursuivit : « Anna Reed. Apparemment on ne va pas partager que notre chambre… Je suis moi aussi en huitième année en sciences occultes. Tu vises quelle profession, toi ? »
Bien qu’elle se soit arrêtée pour écouter sa colocataire et répondre à sa question, Anna s’était remise en mouvement lorsqu’elle avait interrogé Jolene à son tour. La curiosité était un vilain défaut, mais cela restait l’un des traits de personnalité de la Grymm, même s'il ne faisait plus vraiment partie de ses caractéristiques "principales". En attendant la réponse de l’autre étudiante, la sorcière fraîchement arrivée s’était approchée de sa malle pour déposer sur le couvercle de celle-ci ses vêtements sales qu’elle avait pliés. Faisant venir à elle des sous-vêtements assortis, elle enfila d’abord le bas avant de mettre son soutien-gorge, faisant accidentellement tomber sa serviette sur le sol pendant qu’elle accrochait derrière elle le fermoir à trois crochets. Elle offrit ainsi à Jolene une vue imprenable sur son dos recouvert de cicatrices caractéristiques.
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Re: New roomie, new bestie? {{Anna
Jeu 16 Avr 2020 - 22:33
New roomie, new bestie? - 15 mars 2020 - ft. @Anna Reed
Elle se présente, et tu as la surprise d'apprendre que vous serez dans le même cursus et la même année, à partir de demain, donc. Voilà qui est original et assez intéressant, tu dois bien le reconnaître. En tout cas, ça vous fera clairement un point commun. Tu lui adresses un sourire discret, mais un sourire quand même. Il faut dire que depuis une dizaine d'années maintenant, tes sourires ne montent plus que rarement à tes yeux. En tout cas, au premier abord, elle semble correcte. "Enchantée, Anna" réponds-tu. Et tu le penses. Pour l'instant, du moins. Tu ne peux qu'espérer que ça reste comme ça, surtout si vous êtes amenées à passer plusieurs mois dans la même piaule. "Je prévois de devenir langue de plomb au ministère. Et toi? Une carrière envisagée?" demandes-tu. Autant savoir ce qu'il en est de son côté. "Tu fais quoi comme options, en plus de tes matières principales?" ajoutes-tu. Autant faire réellement connaissance et savoir combien de temps vous allez passer ensemble.
Tu la regardes tandis que vous discutez, délaissant quelque peu ton rangement. Ce n'est pas grave après tout, tu as tout le temps devant toi pour se faire. Tu as, ainsi, l'occasion parfaite de voir l'ensemble des cicatrices qui zèbrent le dos de la jeune femme. Des cicatrices sans équivoque, pour toi. Et pour cause. Tu as eu maintes et maintes fois l'occasion de voir dans les dossiers que ton père a pu ramener à la maison à l'époque, les griffures laissées par les loup-garous sur leurs victimes. Sauf que si ton père savait que tu as fouillé dans ses dossiers à l'époque, tu te ferais tuer, sans aucun doute.
"Ca fait combien de temps?" commences-tu par demander. Tu es sur tes gardes, par contre. Les loup-garous, tu n'aimes pas ça. Mauvais souvenir de jeunesse. Après tout, ils ont causé la mort de ta mère. Mais si ça se trouve, elle fait partie des simples victimes. Celles qui ne se transforment pas. Tu l'espères. Parce que sinon, la cohabitation risque d'être compliquée. "T'as besoin d'une dose de crème dépilatoire supplémentaire, ou tu fais sans?" Autant plaisanter pour donner l'impression que tu t'en fous. Ca peut alléger l'ambiance...
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Re: New roomie, new bestie? {{Anna
Lun 20 Avr 2020 - 23:40
New roomie, new bestie ?
"Je prévois de devenir langue de plomb au ministère. Et toi ? Une carrière envisagée ? Tu fais quoi comme options, en plus de tes matières principales ?"
Anna se pencha pour ramasser sa serviette désormais au sol. C’est alors qu’elle se rendit compte de son erreur : en se baissant, elle sentit les cicatrices dans son dos la tirailler légèrement. Elles étaient encore trop récentes pour être indolores. Elle fit volte-face en priant intérieurement pour que sa colocataire ne soit pas en train de regarder dans sa direction… Raté : Jolene la fixait. Parce que l’espoir fait vivre, Anna détacha le linge dans lequel ses cheveux étaient enroulés et elle le plaça sur ses épaules de manière à ce qu’il recouvre les trois cicatrices qui zébraient son cou. Tout en réalisant ce geste, elle répondait sur un ton détaché :
« Je voudrais devenir fabricante de baguettes. Du coup, j’ai pris Botanique et Soins aux créatures magiques comme options complémentaires. Et toi ? »
"Ça fait combien de temps ? T'as besoin d'une dose de crème dépilatoire supplémentaire, ou tu fais sans ?"
Lorsque la brune lui posa sa première question, Anna avait simplement écarquillé ses yeux sombres, ne comprenant pas de quoi elle parlait. Combien de temps cela faisait-il qu’elle souhaitait devenir fabricante de baguettes ? C'était ça qu'elle désirait savoir ? Ce n’est que lorsque la demoiselle qui lui faisait face compléta sa question qu’elle comprit. Même si sa réplique l’amusait, le fond de ses propos ne la réjouissait guère… Elle avait donc bel et bien vu ses cicatrices. Lâchant un soupire, elle pencha la tête en avant pour emballer à nouveau sa tignasse dans la serviette blanche. Elle profita d’avoir la tête en bas pour réfléchir à ce qu’elle allait répondre. Après s’être redressée, elle expliqua :
« Pas longtemps. Un peu plus de deux mois. Et non je ne vais pas avoir besoin de crème d’épilatoire, ni même de potion tue-loup. » rajouta-t-elle en laissant un vague sourire passer sur ses lèvres. Après un instant de silence, elle poursuivit : « C’est rare de tomber sur quelqu’un qui interroge au lieu de supposer… Enfin, c’que je veux dire, c’est que je suis ici à cause de ça… J’ai été virée de l’université dans laquelle j’étais juste parce que c’est pas encore très clair si on peut être loup-garou par le biais des griffures. Et même après que les médicomages aient confirmé que je n’étais pas maudite, ils ont rien voulu savoir parce qu’ils ne voulaient soi-disant pas prendre de risques… »
Tout en parlant, Anna s’était levée et s’était approchée de sa malle. Elle l’avait ouverte et en avait sorti le rouleau de parchemin qu’un hibou lui avait apporté alors qu’elle était en train de traverser le parc de l’université, il y avait de cela un peu plus d’une heure maintenant. Elle ne semblait pas être dérangée par le fait d’être en sous-vêtements devant une personne qu’elle venait à peine de rencontrer. Sa prise de parole terminée, elle déroula le parchemin et prit connaissance de son horaire de cours. Elle remarqua bien vite que ses cours facultatifs n’y étaient pas inscrits. Elle retint un soupire : le lendemain matin elle se rendrait auprès des professeurs concernés pour régler ce petit souci.
« Tu sais, je suis moi-même très tolérante envers les vélanes, les lycanthropes, les vampires et les hybrides, et même après avoir été attaquée par un loup-garou, je continue à penser qu’il ne faut pas tous les mettre dans le même panier… Certains sorciers sont bien plus dangereux que ces personnes, et ce n’est pas pour autant que tous les sorciers sont considérés comme étant agressifs… » Elle enroula à nouveau son horaire et le rangea avant d’aller s’asseoir sur son lit tout en disant : « Enfin bref, j’ai juste de la peine à comprendre les gens étroits d’esprit, mais je respecte leur avis : chacun a le sien et c’est comme ça… Tu connais ou as connu des personnes qui font partie d’une minorité, toi ? »
En posant cette question, elle pensait notamment à Lucie, une fille avec qui elle s’était liée d’amitié lors de ses deux premières années à Beauxbâtons. En partie vélane, Lucie avait changé d’école à la fin de sa deuxième année. Adelheid, la mère d’Anna, avait toujours montré quelques réserves envers Lucie, mais Anna n’avait jamais hésité à dire haut et fort que son amie n’avait rien d’une manipulatrice. Elle ne comprenait définitivement pas pourquoi les gens se montraient ainsi distants avec ceux qui étaient différents d’eux. Croisant les jambes, les mains posées sur le bord de son lit, l’étudiante tout juste arrivée à Hungcalf attendait de découvrir les options facultatives de sa colocataire et si cette dernière avait eu l’occasion de côtoyer des personnes qui sortaient de l’ordinaire.
Bien que très méfiante, surtout après avoir pris conscience de la méchanceté dont pouvaient faire preuve les ignorants, Anna était partie du principe que la vérité était inévitable dans ce cas-là : elle allait partager sa chambre avec cette fille, alors autant montrer patte blanche et être aussi honnête qu’il le fallait. Son intuition l’avait poussée à s’ouvrir plus qu’elle ne l’aurait fait avec quelqu’un d’autre : quelque chose au fond d’elle l’avait menée à penser que Jolene n’était pas de ceux et celles qui jugeaient les autres. Sans doute était-ce le fait qu’elle l’avait interrogée plutôt que de la catégoriser immédiatement comme étant atteinte de lycanthropie… Anna n’irait pas jusqu’à dire qu’elle lui faisait confiance, mais elle ne s’en méfiait pas.
Codage par Libella sur Graphiorum