- InvitéInvité
La magie des plantes moldues
Ven 17 Avr 2020 - 19:03
Dimanche 19 Avril 2020
Avant d’entrer à Hungcalf, je n’étais jamais allée à Inverness. Pourquoi ? Pourquoi y serais-je allée, surtout ? C’est l’université qui m’a fait venir ici, c’est tout. C’est suffisant évidemment, mais c’est pour ça que je n’y étais jamais allé. Avec papa et mamá, et les deux petits, on voyageait en Espagne et au Canada, parce que là-bas il y avait de la famille donc c’était pour voir tout le monde qu’on y allait. Ça a fait pas mal de découvertes quand même, deux pays différents, des habitudes différentes, une langue différente, des gens différents. Au bout d’un moment, on s’habitue, à force de voyages et d’heures, de jours, de semaines passées là-bas, on prend les marques et on ne se perd plus dans les maisons ni dans les rues. C’est un peu pareil à Hungcalf, l’université me fait d’ailleurs un peu penser à Poudlard, cette école de magie dans laquelle je marchais encore l’année dernière. Je m’y suis déjà perdue là-bas, c’était si grand ! Sept étages, c’est beaucoup. Remarquez, ici il y a moins d’étages mais il m’est déjà arrivé de m’y perdre. Comme à chaque fois qu’on va dans un nouveau lieu jamais visité, non ? Heureusement, j’ai toujours retrouvé mon chemin. Avec plus ou moins d’aide, bien sûr.
Une fois qu’on est habitué au bâtiment de l’école, on peut se permettre de sortir. Le week-end seulement, évidemment, et une fois que les devoirs sont faits ! Il faut visiter, s’occuper pour tout découvrir, essayer de ne pas trop de perdre. Ce qui est génial à l’université, c’est qu’on peut sortir quand on veut. Sans rater les cours bien sûr, mais à Poudlard il fallait attendre la troisième année et les week-end prévus pour sortir, sinon on restait dans le bâtiment et le parc. Il y avait quand même pleins de choses à faire, mais découvrir de soi-même, c’est super important. Au début un peu bizarre, être toute seule comme ça dans une ville inconnue est inhabituel. Mais petit à petit, ça devient habituel, même agréable !
Alors aujourd’hui, je vais visiter une nouvelle fois la ville. La ville du côté des Moldus, car c’est le jardin botanique que j’ai visé. Avec un crayon et un carnet à la main, pour noter toutes les observations car je suis sûre que papa et mamá vont vouloir tout savoir ! Même qu’ils pourraient venir un week-end. Il y a un peu moins de huit heures de route je crois… Bon c’est vrai, ça fait beaucoup, il faudrait plutôt venir pendant les vacances, là il y a plus de temps ! D’ailleurs, l’idée est bonne. En attendant, ce ne sont pas les vacances donc il ne faut pas trop traîner non plus. J’ai quelques heures devant moi, c’est vrai. Ce qui devrait me laisser le temps de faire tout le tour, il a l’air particulièrement grand ce jardin ! Mais c’est tout doux, tout calme. Apaisant. Encore mieux que le parc de Hungcalf, riche en plantes diverses et variées ! Des plantes moldues, évidemment. Jamais des Sorciers feraient un jardin avec des plantes magiques visibles par les Moldus ! Non non, la magie est un secret. C’est bien pour ça que j’ai laissé ma baguette à l’université, il vaut mieux éviter au maximum les risques de problèmes. Et je note, je ne connais pas tout, loin de là. Il y a quelques noms qui me viennent en tête, surtout les cactus. Mais pour les autres, je gribouille un croquis, je ne suis pas grande dessinatrice mais avoir une petite image peut être utile lors de recherches.
- InvitéInvité
Re: La magie des plantes moldues
Lun 20 Avr 2020 - 23:42
Une grande partie du monde de Maddie tenait entre les murs de Myrddin Wyllt district. Ce n'était pas par peur ou dédain qu'elle ne s'aventurait que rarement dans l'Inverness moldu, mais plutôt par méconnaissance de cet univers. En effet, à devoir faire attention aux véhicules et aux écrans qui clignotaient partout, elle se perdait trop vite à son goût. Elle n'y allait donc que par petites touches : la visite d'un quartier, d'un musée ou d'un magasin, en faisant attention à ne pas trop dénoter parmi tous ces gens qui ne semblaient pas conscients du tsunami de stimuli sensoriels qu'elle se prenait en plein visage. Oh, tout se passait bien en général, même si elle n'avait pas toutes les clés pour saisir ce qui l'entourait. Par exemple, elle avait beaucoup de mal avec la façon de payer des moldus. Ils avaient leur monnaie, mais pouvaient également utiliser une carte. Ça, elle l'avait bien compris. En revanche, elle avait été surprise par l'essor de leur smartphone comme moyen de paiement. En quelques années, il n'y avait quasiment eu plus que ça, et Maddie se sentait toujours idiote d'utiliser de vieux billets froissés qui semblaient appartenir à une autre époque. Mais pourquoi se sentaient-ils obligés d'inventer de nouvelles façons de payer ? Etait-ce un plaisir pour eux, ou une sorte de sport moldu qu'elle était trop sorcière pour comprendre ?
Elle avait quelques heures de libre avant de reprendre son service au Sans Souci et quelques livres moldues -laissées par des clients- cette après-midi-là. Elle avait donc décidé de prendre son courage à deux mains pour explorer le jardin botanique de la ville, lieu suffisamment compréhensible pour une sorcière comme elle. Après tout, il y aurait assez de fleurs pour rendre jaloux un Baudelaire, éventuellement un tourniquet à l'entrée -et ça elle maîtrisait- et rien d'autre qui pourrait la surprendre.
C'était une très bonne idée, se félicita-t-elle après quelques petites dizaines de minutes dans les serres. Il n'y avait pas beaucoup de monde et elle pouvait donc s'en prendre tranquillement la vue sans avoir peur de commettre un impair. Elle avait même sorti son agenda et un crayon aux couleurs changeantes pour gribouiller quelques nouvelles idées de mélanges de fleurs à incorporer dans ses broderies et, s'il y avait une chose qu'elle devait regretter de sa sortie, c'était de ne pas avoir mis Klara dans la confidence. Elle était certaine qu'elle aussi aurait pu chérir toutes les merveilles que le lieu avait à offrir, en plus de glisser une petite blague limite sur les roseaux.
Tout à ses pensées, elle remarqua une jeune femme rousse qui semblait systématiquement la précéder sur le chemin qu'elle empruntait. Maddie lui trouva un petit air de jolie dryade qui collait parfaitement à l'ode à la nature que représentait le lieu.
« Désolée, je te jure que je ne te suis pas ! » plaisanta-t-elle après un énième tournant auprès de la rousse. « Ici pour le plaisir ou pour les cours ? » ajouta-t-elle en désignant le carnet de la jeune femme, toute prête à comparer les fleurs qu'elles avaient choisi de croquer.
- InvitéInvité
Re: La magie des plantes moldues
Mer 22 Avr 2020 - 21:47
Marcher sans faire attention à ce qui nous entoure à part les plantes, c’est toujours agréable. Un peu dangereux si l’endroit avait été rempli de monde, mais heureusement ce n’est pas le cas. C’est d’ailleurs presque l’inverse, ce jardin étant assez grand pour pouvoir s’y promener sans se bousculer même en cas de moyenne foule. Il n’y a donc pour aujourd’hui pas de risque d’avancer avec les yeux tantôt sur la plante tantôt sur la page de carnet, et si jamais je bouscule une autre personne, je n’aurais qu’à m’excuser. Ce n’est rien de bien sorcier – expression totalement moldue d’ailleurs maintenant que j’y pense – et n’importe qui en promenade dans cet endroit de magie moldue pourrait comprendre cette inattention, car la nature a ici de quoi occuper l’esprit. Enfin, je crois. Quoi qu’il en soit, cela n’arrive pas encore, les pas se suivent lentement et j’ai tranquillement le temps de dessiner quelques silhouettes et même images complètes de plantes connues pour quelques unes, inconnues pour d’autres. C’est agréable, ce calme et cette sensation de douceur qui se dégage de cet endroit fleuris plein de verdure et autres couleurs printanières. La nature est comme une âme à elle-même, elle possède sa vie qui, comme celle des Humains en fait, est guidée par d’autres vies. Car toutes ces plantes ne sont pas arrivées ici par hasard, leurs graines ont certainement été amenées par une main humaine, enterrées, nourries et abreuvées de la même manière. Une main qui a permis leur vie, pourtant certainement capable d’être ailleurs, plantes dites sauvages s’il le faut et impressionnantes.
Dans ce lieu de douceur, les parfums se mêlent aux pensées bruyantes et aux murmures du crayon sur la page. Bruit léger contrastant à celui qui s’élève dans ma tête tandis que je m’imagine questionner les plantes sur leur vie ici. Sont-elles bien installées ? Est-ce agréable d’être ainsi observé ? Parce que je ne m’en lasse pas, de mon côté. Tout contempler, tout observer, tout étudier, et d’ici regarder les plantes posées là-bas. Faire demi-tour dans une regard pour vérifier que je n’ai rien loupé, observer d’un coup d’œil circulaire les personnes qui marchent, peu nombreuses. Remarquer une nouvelle fois cette personne aux cheveux bouclés qui semble suivre le même chemin que moi. Elle aussi a l’air de remarquer ma présence devant elle, la voilà qui me promet qu’elle n’est pas en train de me suivre. Un sourire vient naître sur mes lèvres, amusée par les paroles de la jeune femme. Pourquoi croirais-je que quelqu’un me suive ? Il ne doit rien y avoir de bien intéressant à me suivre. Non, ce sont juste nos pas qui ont décidé de suivre le même chemin. Attirés par la douceur, suivant les odeurs et les couleurs. Elle tient en main une espèce de carnet épais, je peux voir des traits, des images dessinées. À la fois intriguée et intéressée sans pour autant oser l’interroger, je suis vite attirée par ce qu’il semble être un esprit ouvert, ou plutôt dit-on accueillant ? Car l’inconnue n’hésite pas, engage la conversation comme si c’était normal. Et pourquoi pas après tout ? Elle a cet air agréable de celle qui se promène ici pour le plaisir et qui s’y plaît.
«On va là où nos pas nous mènent, je n’ai jamais pensé que tu pouvais me suivre !» Car l’idée m’amuse, m’étonne. Qui pourrait bien avoir cette idée étrange ? «Malheureusement, les plantes moldues ne sont pas étudiées en cours, alors je…» Oups Moldues ? Les Moldus justement ne savent pas qu’ils existent d’autres plantes que les leurs. Je grimace – espérons qu’elle n’ait rien remarqué ou que ce soit une sorcière, pourquoi pas – avant de continuer «Je suis là pour le plaisir, j’aime bien les plantes. C’est joli, coloré, très agréable. Cet endroit en lui-même est agréable je trouve.» Incapable de donner un âge approximatif, bien que ça se voit qu’elle n’est pas très vieille, je la suis dans ses paroles. Utiliser le tutoiement n’est après tout pas un grave crime alors qu’elle-même m’a tutoyé ! «Et toi, tu trouves aussi cet endroit agréable ? Que dessines-tu ?» Par curiosité, je me permets d’interroger. Nous faisons la même chose je dirais, à peu près.
Dans ce lieu de douceur, les parfums se mêlent aux pensées bruyantes et aux murmures du crayon sur la page. Bruit léger contrastant à celui qui s’élève dans ma tête tandis que je m’imagine questionner les plantes sur leur vie ici. Sont-elles bien installées ? Est-ce agréable d’être ainsi observé ? Parce que je ne m’en lasse pas, de mon côté. Tout contempler, tout observer, tout étudier, et d’ici regarder les plantes posées là-bas. Faire demi-tour dans une regard pour vérifier que je n’ai rien loupé, observer d’un coup d’œil circulaire les personnes qui marchent, peu nombreuses. Remarquer une nouvelle fois cette personne aux cheveux bouclés qui semble suivre le même chemin que moi. Elle aussi a l’air de remarquer ma présence devant elle, la voilà qui me promet qu’elle n’est pas en train de me suivre. Un sourire vient naître sur mes lèvres, amusée par les paroles de la jeune femme. Pourquoi croirais-je que quelqu’un me suive ? Il ne doit rien y avoir de bien intéressant à me suivre. Non, ce sont juste nos pas qui ont décidé de suivre le même chemin. Attirés par la douceur, suivant les odeurs et les couleurs. Elle tient en main une espèce de carnet épais, je peux voir des traits, des images dessinées. À la fois intriguée et intéressée sans pour autant oser l’interroger, je suis vite attirée par ce qu’il semble être un esprit ouvert, ou plutôt dit-on accueillant ? Car l’inconnue n’hésite pas, engage la conversation comme si c’était normal. Et pourquoi pas après tout ? Elle a cet air agréable de celle qui se promène ici pour le plaisir et qui s’y plaît.
«On va là où nos pas nous mènent, je n’ai jamais pensé que tu pouvais me suivre !» Car l’idée m’amuse, m’étonne. Qui pourrait bien avoir cette idée étrange ? «Malheureusement, les plantes moldues ne sont pas étudiées en cours, alors je…» Oups Moldues ? Les Moldus justement ne savent pas qu’ils existent d’autres plantes que les leurs. Je grimace – espérons qu’elle n’ait rien remarqué ou que ce soit une sorcière, pourquoi pas – avant de continuer «Je suis là pour le plaisir, j’aime bien les plantes. C’est joli, coloré, très agréable. Cet endroit en lui-même est agréable je trouve.» Incapable de donner un âge approximatif, bien que ça se voit qu’elle n’est pas très vieille, je la suis dans ses paroles. Utiliser le tutoiement n’est après tout pas un grave crime alors qu’elle-même m’a tutoyé ! «Et toi, tu trouves aussi cet endroit agréable ? Que dessines-tu ?» Par curiosité, je me permets d’interroger. Nous faisons la même chose je dirais, à peu près.
- InvitéInvité
Re: La magie des plantes moldues
Jeu 30 Avr 2020 - 19:50
Maddie appréciait autant discuter avec des sorciers qu'avec des moldus, tant que la conversation n'était pas sujette à des pentes glissantes dont elle n'aurait pas su se dépêtrer. Il fallait cependant avouer qu'en 2020, il était plutôt compliqué de ne pas glisser ça et là l'une ou l'autre référence à son monde, qu'il soit technologique ou magique, si bien que les discussions où elle était réellement à l'aise avec les sans-magies étaient plutôt rares. Chaque question ressemblait à un piège, et chaque réponse une perche vers un accroc, une erreur capable de la trahir instantanément. Elle essayait souvent de paraître le plus naturelle possible, mais en dehors du chitchat de base, elle finissait toujours pas trop transpirer des mains et bredouiller une excuse pour s'éloigner le plus rapidement possible.[/b][/color][/b][/color]
Aussi, quand la jeune rousse se coupa, Maddie ne put s'empêcher de se détendre ; ce n'était pas très urbain de sa part d'être heureuse d'entendre la langue de son interlocutrice fourcher, mais au moins elle n'avait pas besoin d'utiliser baguettes et ronds de jambes pour préserver un secret presque millésimé. La conversation prenant donc un tournant plus confortable pour elle, Maddie s'éclaira un peu plus, oubliant sans doute de préciser clairement qu'elles venaient du même monde, mais qu'importe, la discussion écarterait sans doute les doutes de la jeune femme.
« Ah, mes cours de botanique sont loin, moi ! Tu suis quoi comme cursus pour en faire ? » C'était une matière classique pour l'université sorcière, elle savait que beaucoup de ses amis la suivaient toujours. Elle aussi aurait sans doute été intéressée s'ils avaient fait des cours ouverts à tout le monde, même sans qu'ils lui soient utiles au quotidien : apprendre à rempoter une plante capable de vous déchiqueter un bras était toujours une expérience enrichissante. « Enfin je dis ça comme si tu étais forcément à Hungcalf » reprit-elle. « Tu es peut-être dans une formation en fleuristerie ou arts créatifs, j'sais pas ! » Toujours guidée par l'image de dryade qu'elle avait cru voir un peu plus tôt et qui l'avait poussée à lui adresser la parole, elle n'arrivait pas à l'imaginer autrement qu'au centre d'un montage artistique et floral.
« Tu as déjà vu les serres des Bird ? Les leurs aussi sont assez impressionnantes. Les plantes sont plus... » Elle chercha ses mots, craignant moins que des oreilles extérieures les entendent que de ne pas faire passer le fond de son message. « Vivantes ? Enfin je ne veux pas faire de classement d'exotisme, mais elles sont intéressantes. » En plus d'être une prouesse de technologie et d'enchantement. Maddie avait beau avoir eu l'occasion de visiter la ferme Bird à de nombreuses reprises -dans son enfance, ou pour travailler comme saisonnière en été- mais les biotopes qu'ils pouvaient proposer étaient impressionnants. Elle ne savait pas dans quelle mesure les Bird faisaient des visites touristiques, car la ferme restait une entreprise, mais la balade en valait la peine.
Elle tourna un instant la tête, regard attiré par des moldus faisant des selfies devant des orchidées particulièrement jolies avant de sourire à Lucinda. « C'est la première fois que je viens, en fait » avoua-t-elle. « J'avais un peu de monnaie moldue, je cherchais quoi en faire. Mais oui, j'aime beaucoup. » Quel type de personnage pourrait ne pas aimer un jardin botanique ? Bon, la partie extérieure serait sans doute plus agréable dans les semaines qui suivraient, quand la douceur du printemps aurait eu le temps de dorloter les bourgeons et jeunes plantes, mais les serres étaient un ravissement pour les sens. « Je cherche une plante tropicale en particulier à dessiner... Un chaconia. Je sais à quoi ça ressemble, ce sont des fleurs rouges assez serrées sur toute une branche, mais de mémoire... Impossible à dessiner. » dit-elle en mimant la branche de fleurs.
- InvitéInvité
Re: La magie des plantes moldues
Mar 5 Mai 2020 - 18:21
N’était-ce pas moi qui pensait un peu plus tôt à éviter tout risque de se trahir ? Vraiment, en une phrase tout faire échouer, je ne suis pas douée comme personne. Il ne reste plus qu’à espérer que la jeune fille qui suit mes pas sans réellement les suivre est une Sorcière ou alors qu’elle n’ait pas totalement suivit mes paroles. Comme une vague qui vient se perdre dans l’Océan, je fais couler les mots en essayant de ne pas faire un nouveau raté. Ça n’avait pourtant pas l’air bien compliqué… Mais la jeune fille parle de cours de Botanique – en fait-on chez les Moldus ? Pas à ma connaissance, qui date de l’école primaire. Peut-être y a-t-il plus tard, peut-être faut-il une école spéciale. D’un autre côté, je me surprends à espérer qu’elle soit une Sorcière, ainsi les mots seront beaucoup moins risqués. Elle parle de cursus, l’hypothèse se fait plus évidente tandis que je réfléchis. Je connais mon cursus bien sûr, mais cette matière n’en fait pas partie. Apparemment, l’art du spectacle ne demande pas de connaissances en plantes magiques, sauf que c’est une matière très intéressante. En plus, les plantes magiques sont plus vivantes que celles moldues, un spectacle avec elles pourraient d’autant plus émerveiller les yeux selon la plante.
L’inconnue s’avère bel et bien être une Sorcière lorsqu’elle parle de Hungcalf, imaginant des formations hors de cette école. Ça aurait pu être tout intéressant remarquez, même si je n’y ais jamais pensé. Avec tous les Optimals et aucune idée de futur en tête, le mieux me semblait de viser large. Toutes les options que j’ai pris me permettront de faire beaucoup de choses… Enfin, je crois. J’espère. Mais le moment n’est pas à la réflexion, j’adresse un sourire à la jeune fille, soulagée de savoir qu’elle aussi est sorcière et assez amusée par toutes ces hypothèses certainement peu communes. «Non non, je suis à Hungcalf ! Je fais le cursus d’Arts du spectacle, mais j’ai pris plusieurs options en plus. Tout avait l’air si intéressant ! Et les plantes sont une bonne compagnie.» Quoi de mieux que de passer quelques heures au beau milieu de la nature ? Que ce soit en cours ou dans le parc, dans un milieu magique de Sorcier ou magique de Moldu, je sais apprécier les deux. Un peu curieuse malgré le fait qu’elle soit inconnue, plus attirée par l’idée qu’elle a l’air assez jeune pour être à l’université mais aussi assez vieille pour travailler, je décide de lui demander «Et toi, es-tu à Hungcalf ? Ou tu fais autre chose ? Je ne pense pas t’avoir déjà vu à l’école, mais bon je pense être loin d’avoir croisé tout le monde…» Oh oui, ça c’est sûr !
Une question vient, douce interrogation sur cet endroit de fleurs que oui, j’ai déjà vu. Un bel endroit de magie sorcière dans une invention moldue. Ou peut-être que ce sont les Sorciers qui ont donnés cette idée aux Moldus ? En tout cas, c’est magnifique là-bas. Et la jeune femme semble chercher un mot pour qualifier les plantes de là-bas, finissant par les dire vivantes, intéressantes sans vouloir apparemment les placer devant celles moldues. Je hoche la tête avec un sourire «La magie est pleine de surprise je trouve, ses plantes sont… Inhabituelles, mais j’imagine que ça dépend de si on a vécu avec ou non. Ce qui est sûr, c’est qu’elles sont très intéressantes comme tu dis !» Même si tout, d’après moi, est intéressant. Apprendre apprendre et encore apprendre, découvrir sans cesse – c’est pour cela que j’aime l’école et que je suis bien incapable de me choisir un métier. L’esprit ne réclame que des découvertes, et les plantes sont un de ces sujets si vastes qu’il faudrait plus que des années pour tout connaître. D’ailleurs, tout connaître est impossible sachant que tout n’a certainement pas été découvert…
L’inconnue sourit avant d’expliquer que c’est la première fois qu’elle vient, ayant cherché comment utiliser sa monnaie moldue. Monnaie moldue, c’est une expression amusante. J’oublie souvent que Sorciers et Moldus n’utilisent pas le même argent, et s’il m’est déjà arrivé de sortir celle moldue devant un Sorcier, l’inverse n’est jamais arrivé heureusement. C’est l’habitude. En tout cas, la jeune femme apprécie quand même l’endroit, même si je vois pas mal une personne ne pas aimer ce jardin botanique. Les gens qui n’aiment pas les fleurs savent à quoi s’attendre en lisant le nom de cet endroit, c’est assez simple de comprendre ce qu’il y a. Mais il serait vraiment dommage de ne pas aimer les plantes, ces personnes-là passent à côté de tant de choses ! Émerveillement face à ce qu’est capable la nature seule, ainsi qu’un délicieux moment dans les couleurs et les odeurs. Vraiment, comment ne pas aimer un tel lieu ? Certes nous ne sommes qu’au début du printemps, mais même l’hiver certaines plantes sont intéressantes à regarder. Je sourie en la voyant faire quelques gestes alors qu’elle me décrit également la plante qu’elle cherche. Il est vrai que sans visuel, ce n’est pas une des plantes les plus faciles à dessiner. Je ne suis pas non plus une grande dessinatrice, les quelques croquis que je fais sont surtout pour les cours ou pour les recherches plus tard. Par contre, «Nous pouvons chercher ensemble si tu le souhaites ? J’ai en tête l’image de la plante dont tu parles, c’est très joli le Chaconia. Même si je ne l’ai jamais dessiné, je ne suis pas vraiment bonne dessinatrice. Je crois que sans modèle, je n’arriverais à rien…» Déjà qu’avec un modèle, ce n’est pas facile ! Et chercher à deux pourrait être intéressant, non ?
L’inconnue s’avère bel et bien être une Sorcière lorsqu’elle parle de Hungcalf, imaginant des formations hors de cette école. Ça aurait pu être tout intéressant remarquez, même si je n’y ais jamais pensé. Avec tous les Optimals et aucune idée de futur en tête, le mieux me semblait de viser large. Toutes les options que j’ai pris me permettront de faire beaucoup de choses… Enfin, je crois. J’espère. Mais le moment n’est pas à la réflexion, j’adresse un sourire à la jeune fille, soulagée de savoir qu’elle aussi est sorcière et assez amusée par toutes ces hypothèses certainement peu communes. «Non non, je suis à Hungcalf ! Je fais le cursus d’Arts du spectacle, mais j’ai pris plusieurs options en plus. Tout avait l’air si intéressant ! Et les plantes sont une bonne compagnie.» Quoi de mieux que de passer quelques heures au beau milieu de la nature ? Que ce soit en cours ou dans le parc, dans un milieu magique de Sorcier ou magique de Moldu, je sais apprécier les deux. Un peu curieuse malgré le fait qu’elle soit inconnue, plus attirée par l’idée qu’elle a l’air assez jeune pour être à l’université mais aussi assez vieille pour travailler, je décide de lui demander «Et toi, es-tu à Hungcalf ? Ou tu fais autre chose ? Je ne pense pas t’avoir déjà vu à l’école, mais bon je pense être loin d’avoir croisé tout le monde…» Oh oui, ça c’est sûr !
Une question vient, douce interrogation sur cet endroit de fleurs que oui, j’ai déjà vu. Un bel endroit de magie sorcière dans une invention moldue. Ou peut-être que ce sont les Sorciers qui ont donnés cette idée aux Moldus ? En tout cas, c’est magnifique là-bas. Et la jeune femme semble chercher un mot pour qualifier les plantes de là-bas, finissant par les dire vivantes, intéressantes sans vouloir apparemment les placer devant celles moldues. Je hoche la tête avec un sourire «La magie est pleine de surprise je trouve, ses plantes sont… Inhabituelles, mais j’imagine que ça dépend de si on a vécu avec ou non. Ce qui est sûr, c’est qu’elles sont très intéressantes comme tu dis !» Même si tout, d’après moi, est intéressant. Apprendre apprendre et encore apprendre, découvrir sans cesse – c’est pour cela que j’aime l’école et que je suis bien incapable de me choisir un métier. L’esprit ne réclame que des découvertes, et les plantes sont un de ces sujets si vastes qu’il faudrait plus que des années pour tout connaître. D’ailleurs, tout connaître est impossible sachant que tout n’a certainement pas été découvert…
L’inconnue sourit avant d’expliquer que c’est la première fois qu’elle vient, ayant cherché comment utiliser sa monnaie moldue. Monnaie moldue, c’est une expression amusante. J’oublie souvent que Sorciers et Moldus n’utilisent pas le même argent, et s’il m’est déjà arrivé de sortir celle moldue devant un Sorcier, l’inverse n’est jamais arrivé heureusement. C’est l’habitude. En tout cas, la jeune femme apprécie quand même l’endroit, même si je vois pas mal une personne ne pas aimer ce jardin botanique. Les gens qui n’aiment pas les fleurs savent à quoi s’attendre en lisant le nom de cet endroit, c’est assez simple de comprendre ce qu’il y a. Mais il serait vraiment dommage de ne pas aimer les plantes, ces personnes-là passent à côté de tant de choses ! Émerveillement face à ce qu’est capable la nature seule, ainsi qu’un délicieux moment dans les couleurs et les odeurs. Vraiment, comment ne pas aimer un tel lieu ? Certes nous ne sommes qu’au début du printemps, mais même l’hiver certaines plantes sont intéressantes à regarder. Je sourie en la voyant faire quelques gestes alors qu’elle me décrit également la plante qu’elle cherche. Il est vrai que sans visuel, ce n’est pas une des plantes les plus faciles à dessiner. Je ne suis pas non plus une grande dessinatrice, les quelques croquis que je fais sont surtout pour les cours ou pour les recherches plus tard. Par contre, «Nous pouvons chercher ensemble si tu le souhaites ? J’ai en tête l’image de la plante dont tu parles, c’est très joli le Chaconia. Même si je ne l’ai jamais dessiné, je ne suis pas vraiment bonne dessinatrice. Je crois que sans modèle, je n’arriverais à rien…» Déjà qu’avec un modèle, ce n’est pas facile ! Et chercher à deux pourrait être intéressant, non ?
|
|