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plantes et croquis - james
Sam 8 Oct 2022 - 12:07
Samedi 8 octobre 2022
(tenue) Dalia terminait sa première semaine d'embauche. Elle était encore mitigée. D'un côté, elle avait enfin un emploi stable, et dans son domaine de prédilection. De l'autre, son employeur était plutôt exécrable et elle risquait de croiser dans sa clientèle de nombreuses têtes connues qui ne manqueraient pas de lui faire remarquer d'un regard ou d'un sourire narquois à quel point elle était tombée bas. D'héritière du monde de la danse classique à bâtarde salariée.
Néanmoins elle essayait de se faire à sa nouvelle place et de s'adapter à son nouvel environnement. C'était nettement mieux que faire la serveuse à la Moufette. Et les vociférations de Sycorax étaient souvent drôles - encore plus quand la clientèle s'en offusquait. Et surtout, elle était entourée de plantes, d'herbes et d'ingrédients de potions ! Alors ce n'était pas difficile de se lever le matin pour ça.
Ce jour-là, elle avait été occupée par un inventaire en première partie de matinée tandis qu'Ambrosius gérait la boutique. Puis les rôles s'étaient inversés : le contact client fatiguait l'apothicaire bourru et il ne faisait pas encore assez confiance à Dalia pour s'occuper seule de l'inventaire. D'un pas leste elle se rendit au comptoir. Ses doigts tapotèrent le cuivre jusqu'à tomber sur un carnet qu'elle ne connaissait pas.
A qui appartenait ce bel objet ? Qui aimait à ce point les plantes, allant jusqu'à les célébrer d'un coup de crayon fin et délicat ? L'artiste était charmée par le choix des pastels, les détails des finitions, la tendresse qui émanait des silhouettes. Cela lui faisait clairement penser à ses propres parchemins de botanique lorsqu'elle était à Hungcalf. Le professeur la félicitait souvent pour la justesse et la beauté de ses croquis.
De toute évidence, un ou une client.e l'avait oublié ici. Quelqu'un.e de raffiné et de sensible, avec un côté artistique indéniable. Dalia s'amusa à l'imaginer : un Pokeby de première année, passionné de plantes, qui cherchait à toutes les capturer sur papier pour les admirer ; une vieille aristocrate qui vivait dans un manoir envahi de plantes et de dessins, un peu comme elle-même s'imaginait vivre plus tard ? Ou un tout autre profil encore ?
Toute la journée, la jeune femme avait guetté la porte de l'apothicairerie d'un oeil avide, soupçonnant chaque personne qui passait par là. Cette découverte anodine avait en réalité illuminé son samedi. Il était plaisant de tomber sur une autre personne qui partageait ses passions. Elle rêvait déjà à la conversation intense qu'elle pourrait mener avec cet.te inconnu.e.
@James Blackthorn
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: plantes et croquis - james
Sam 5 Nov 2022 - 19:32
C’est ton premier match de Quidditch dans ta nouvelle équipe, et il faut dire ce qui est : t’as la pression. Méga-pression, même. Officiellement, t’es parti en Egypte aussi pour parfaire ta technique de vol, et si tu t’es effectivement entraîné, tu n’as plus trop de points de repères, et tu ne sais pas juger autant que tu le voudrais de tes progrès. Et puis cette équipe, il faut dire ce qui est, tu ne la connais pas. Pas assez. Pas comme tu connaissais les Grymm, quand bien même tu ne t’entendais clairement pas avec tout le monde. T’as joué contre elle pour la dernière fois il y a plus de deux ans. T’as jamais été avec elle, vraiment. Evidemment, il y a eu les entraînements de ces dernières semaines, mais t’es bien conscient que c’est insuffisant pour forger une cohésion. Surtout pour toi qui n’es vraiment pas doué pour les interactions sociales.
Et puis t’as dû jongler avec ta convalescence aussi. Ca n’a rien arrangé. Va prouver tes compétences et virevolter correctement avec un poignet en vrac ! Enfin, grâce à ta chère Cat, la casse a été limitée mais tu sais que t’es pas passé loin de la catastrophe. Tout ça parce que tu dis jamais rien, comme d’habitude… T’as d’ailleurs rien dit à ton équipe, non plus. T’avais ni envie d’attirer la pitié, ni qu’on te dise que tu pouvais pas postuler avec un membre défectueux. T’as réussi à t’en sortir pour les sélections, et t’a continué à taire la blessure jusqu’à aujourd’hui encore, et probablement que le fait qu’on ne te connaisse pas encore trop bien a joué en ta faveur. Peut-être Esther aurait-elle vu clair dans ton jeu. Mais t’es plus dans son équipe, et autant t’en restes assez frustré - ils ont gagné sans toi, par Merlin ! - autant pour le coup, ça t’arrange un peu.
T’as galéré aussi en cours et surtout, surtout, pour dessiner. Clairement, ton poignet en cours de guérison te permettait plus ta dextérité habituelle, et tes esquisses tremblent bien plus que tu ne le souhaiterais. Ca t’empêche pas de continuer à croquer un peu tout ce qui peut attirer ton attention, t’as ce besoin viscéral de griffonner qui te quitte d’autant moins que tu as goûté de trop près à une vie d’artiste pendant de nombreux mois, et t’es plus vraiment capable de complètement taire cette partie de toi. T’as toujours sur toi ton carnet à esquisses, que tu sors quand tu penses être seul, ou cet herbier que tu as constitué au gré des années, agrémenté de tes croquis délicats. Les deux, même, le plus souvent. Et si tu ne sembles pas montrer grand chose, peut-être tes gestes lorsque tu t’en saisis trahissent-ils l’attachement tout particulier que tu leur manifestes, si d’aucun venait à être auprès de toi lorsque tu t’en empares. Même si tu pestes intérieurement envers l’imperfection - toute relative - de tes dernières oeuvres.
Ce sur quoi tu ne pestes pas, cependant, c’est le résultat de ton match. Lorsque tes doigts se sont refermés sur la balle dorée, t’as eu l’impression que tout le poids du monde s’était envolé de tes épaules, draîné par l’adrénaline de ta victoire. La première chez les Pokeby. Et t’espères bien qu’elle ne sera pas la dernière. Pendant toute la durée du match, t’étais noué, tu t’en rends compte une fois que tes muscles se décident à se délasser. Pour un peu, t’aurais laissé l’attrapeur rouge te souffler le vif sous le nez, mais il faut croire que les entraînements égyptiens ont quand même payé. Et puis le reste de l’équipe a fait son travail, sinon, t’aurais sans doute pris un cognard sur le coin du nez, et vos buts auraient autrement pris l’allure de passoire… T’es satisfait, quoi qu’en laisse paraître ton visage de marbre, et si tu ne montres pas ostensiblement ta joie, comparé à l’exubérance de certains membres de ton équipe, tu partages en réalité leur allégresse, et t’espères même que cette victoire soit de bonne augure pour le reste de l’année. T’as bien assez de mauvaises nouvelles au demeurant pour commencer ta quatrième année pour ne pas y ajouter les déboires de ton équipe.
Tu t’es pourtant éloigné de la liesse générale quand t’as réalisé l’absence de ton précieux herbier. Le double sombre de celui que tu as remis à Cat à ton retour, auquel tu tiens si fort, et qui ne se trouve plus au fond de ton sac. T’as littéralement retourné toute la salle commune de ta maison, et les vestiaires aussi. Rien. Plus nerveux qu’on pourrait le croire, t’as refait le déroulé de ta journée en sens inverse, luttant contre l’idée saugrenue que qui que ce soit ait pu vouloir dérober un tel objet - mais qui irait fouiller dans tes affaires, hein ? - et t’as fini par revenir au premier lieu que tu as visité : la Lunar society apothecary. Et d’une certaine manière, tu te demandes pourquoi tu n’y as pas songé plus tôt. Tu te revois, transmettre les informations et spécimens ramenés d’Egypte pour le compte de la société familiale, pas très à l’aise dans le rôle d’émissaire, toi qui as toujours été avare de mots. Fort heureusement pour toi, Mr Redgrave est aussi peu loquace que toi, et tu n’es pas dérangé par le silence non plus. Votre discussion a été assez courte, allant clairement droit au but, et ça t’a parfaitement convenu. T’aimes à croire que lui aussi. Mais t’en reviens pas que tu aies pu laisser ton herbier sur son comptoir ! Et en même t’espères vraiment que ça soit bien le cas, parce qu’autrement, t’es à court d’idées.
Pour la peine, t’es à nouveau nerveux quand tu passes la porte de la boutique, pas très heureux de ne pas voir le visage bourru du patron, mais tout au contraire celui de son employée.
-
Et tes sourcils se froncent très légèrement en découvrant le visage de celle-ci. Un visage qui ne t’es pas vraiment inconnu. Tu te gardes bien de juger sa présence derrière le comptoir, après tout, ton meilleur ami est bien serveur à la Moufette Enchantée, mais tu ne peux pas complètement nier être surpris. Et si tes derniers mois ont tendance à te faire douter de beaucoup de tes certitudes passées, tu ne peux quand même pas complètement taire la petite voix au fond de ton crâne qui susurre qu’une personne de vos rangs ne devrait pas se trouver là. Quand bien même tu ne te permets pas ce genre de jugement face à Max. De toute façon, ce détail est complètement relégué au second plan, car tu identifies instantanément ce qu’elle est en train de feuilleter.
-
Ton regard s’attendrit aussitôt qu’il se pose sur ton précieux carnet, et si tu vois bien, objectivement, qu’elle le manipule avec soin, tu ne peux pas t’empêcher de ressentir une pointe d’appréhension à l’idée que ton bien inestimable à tes yeux puisse être abîmé. Tu restes cependant soulagé de le retrouver : l’apothicairerie était en quelque sorte ton dernier recours.
-
Le ton se veut poli, aussi mondain que le veulent les apparences, mais ta main se tend déjà, prête à récupérer ton bien, impérieuse presque. A l’évidence, tu ne comptes pas un instant laisser ton précieux herbier dans les mains d’autrui un instant de plus.
@Dalia Colacino
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Re: plantes et croquis - james
Ven 11 Nov 2022 - 12:11
(tenue) La porte s'ouvrit sur une nouvelle personne. Ses paroles de politesse furent absorbées par le son strident de la voix de l'oie empaillée qui vociféra des insultes à son entrée. Habituée à ce cirque, Dalia se concentra sur l'identité du client. James Blackthorn. Celui-ci croisa son regard et fut surpris de la découvrir là, de l'autre côté du comptoir. La ténébreuse refréna une envie de lever les yeux au ciel. Elle ne détestait pas les Blackthorn autant que les Muller, elle avait même sympathisé avec certain.e.s d'entre elleux, mais ça restait une famille de sang-pur. Elle s'attendait à une remarque moqueuse ou dédaigneuse de James sur sa présence à l'apothicairerie en tant qu'employée.
Au lieu de se focaliser sur elle, le jeune homme dirigea son regard sur le carnet qu'elle feuilletait encore la seconde d'avant. Ah ! It’s here indeed... Au tour de l'Helvète d'être surprise. Elle leva les yeux vers le Blackthorn, confuse. Il se présenta devant elle, la main tendue vers l'objet précieux. May I ask you to give me back my notebook please ? Vraiment ? Lui ? Partagée entre l'envie de rire de surprise et la méfiance face au jeune homme guindé, la sorcière resta interdite quelques secondes. It's yours ? finit-elle par demander, incrédule. Bien entendu, elle referma délicatement le carnet pour lui rendre. I didn't know you were such an artist. Le ton était légèrement moqueur, un peu dédaigneux, alors que le compliment était sincère.
Consciente que James allait s'en aller une fois son bien retrouvé, Dalia se mordit la lèvre, hésitante. Elle n'avait pas particulièrement envie de discuter avec James, mais elle avait attendu l'identité du propriétaire du carnet toute l'après-midi... Hum ! May... fit-elle en contournant le comptoir pour rejoindre le sorcier, n'y tenant plus. Sa curiosité était trop forte. Elle se permit d'ouvrir, avec précaution, le carnet, pour montrer un croquis en particulier à James. You really saw this plant ? Une plante endémique d'Egypte, qu'elle n'avait jamais vue en Ecosse ou en Italie. What was it like ? demanda-t-elle, les yeux brillants, comme si elle parlait de la personnalité d'une personne connue qu'elle rêvait de rencontrer.
Au lieu de se focaliser sur elle, le jeune homme dirigea son regard sur le carnet qu'elle feuilletait encore la seconde d'avant. Ah ! It’s here indeed... Au tour de l'Helvète d'être surprise. Elle leva les yeux vers le Blackthorn, confuse. Il se présenta devant elle, la main tendue vers l'objet précieux. May I ask you to give me back my notebook please ? Vraiment ? Lui ? Partagée entre l'envie de rire de surprise et la méfiance face au jeune homme guindé, la sorcière resta interdite quelques secondes. It's yours ? finit-elle par demander, incrédule. Bien entendu, elle referma délicatement le carnet pour lui rendre. I didn't know you were such an artist. Le ton était légèrement moqueur, un peu dédaigneux, alors que le compliment était sincère.
Consciente que James allait s'en aller une fois son bien retrouvé, Dalia se mordit la lèvre, hésitante. Elle n'avait pas particulièrement envie de discuter avec James, mais elle avait attendu l'identité du propriétaire du carnet toute l'après-midi... Hum ! May... fit-elle en contournant le comptoir pour rejoindre le sorcier, n'y tenant plus. Sa curiosité était trop forte. Elle se permit d'ouvrir, avec précaution, le carnet, pour montrer un croquis en particulier à James. You really saw this plant ? Une plante endémique d'Egypte, qu'elle n'avait jamais vue en Ecosse ou en Italie. What was it like ? demanda-t-elle, les yeux brillants, comme si elle parlait de la personnalité d'une personne connue qu'elle rêvait de rencontrer.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: plantes et croquis - james
Dim 27 Nov 2022 - 12:30
La volée d'insultes qui t'arrive en pleine face ne te fait pas broncher une seconde. Tu n'en penses pas moins, cependant, les cris de l'oiseau de malheur n'étant pas vraiment de ton goût. Mais ça n'a pas la moindre espèce d'importance à cet instant, tout ce qui compte, pour toi, c'est de récupérer ton précieux carnet. Et si la surprise de voir la Ballarini derrière le comptoir est réelle, elle n'efface en rien le soulagement seul perceptible peut-être derrière ton masque de marbre, à la vue de ton bien. Tu t'efforces de te montrer poli et stoïque comme d'ordinaire, mais tu n'as qu'une envie, arracher ton herbier des mains de la jeune femme. Non pas que tu aies quelque chose à faire de son identité ou de son statut déchu, ça tu t'en contrefiches éperdument, mais c'est une de tes possessions les plus chères, et tu ne seras serein que lorsque tu l'auras récupéré.
It's yours ?
Son incrédulité est notable, devrais-tu en être surpris ? Personne ou presque n'est au courant pour tes esquisses, et pour cette sensibilité que tu mures encore si farouchement. Tu restes immobile, la main toujours tendue, tandis qu'elle referme ton ouvrage chéri, notant avec un soulagement certain qu'elle y apporte le plus grand soin. Son amour pour les plantes est réel, et transparaît sans doute ici, ce qui te détend quelque peu : tu doutes que quelqu'un d'aussi attaché au domaine de la botanique ne se permette d'endommager de quelque manière que ce soit ce recueil si soigneusement compilé. Tu es loin d'être parfaitement serein cependant, et compterait les secondes, presque, jusqu'à sentir la reliure de cuir entre tes doigts.
I didn't know you were such an artist.
Le ton se veut moqueur, mais tu ne fais pas mine de l'entendre. Bien sûr qu'elle l'ignorait. Seuls Max et Cat sont au courant ici. Même en pensée, tu te refuses encore à songer à l'artiste. Hormis eux, tes oeuvres restent tenues dans l'ombre. Et tu n'as pas (encore) volonté à changer cet état de fait.
-I'm not.
Tu réponds froidement, refusant l'attribution de cette qualification qui te décrit pourtant particulièrement bien. Tu ne peux pas être un artiste, ce domaine t'as toujours été interdit. Un homme ne dessine pas, il joue au Quidditch. Se bat en duel. Excelle dans l'art des potions ou la botanique. Il ne perd pas son temps avec des pinceaux et des fusains, n'est-ce pas ? Tu n'es pas un artiste, tu n'as pas le droit d'en être un. Quand bien même tu lorgnes malgré toi sur les salles d'arts plastiques, à l'université.
Tu espérais un peu en rester là. Récupérer ton précieux, et tourner les talons après un remerciement d'usage, rien de plus que poli. Mais la brune face à toi se mord la lèvre et tu sais d'instinct que ce n'est pas terminé.
Hum ! May...
Tu l'observes silencieusement comme elle contourne le comptoir pour venir te rejoindre. Ton regard s'attarde sur la tenue qu'elle porte, bien loin de celle des bals mondains où tu as pu la voir par le passé, mais là encore, tu n'en montres aucune émotion. A vrai dire, ça aussi, ça t'importe peu : tout ce que tu veux, c'est ton herbier qu'elle rouvre alors sur une page spécifique.
You really saw this plant ? What was it like ?
Sa passion transparaît dans chaque mot, ses yeux brillent de cette intensité que tu ne connais que trop bien. Ton propre regard s'attarde sur ton esquisse, tu te souviens parfaitement du temps passé à en dessiner les moindres traits, rarement satisfait du résultat qui ne rendait pas suffisamment justice à l'original. Un bref instant, une ébauche de sourire effleure tes lèvres.
-It was... fascinating.
Ta main tourne légèrement pour laisser tes doigts effleurer légèrement le contour d'un pétale.
-We all know water lilies but… those were surreal. Not only giants compared to the ones we can see here, with this surprising kind of lanceolate leaves crown around it none of the common ones own, but there changing colors were also mesmerizing. You could spend hours watching their petals vary from a deep royal blue to that creamy champagne, passing through every shade of purple and pink, literally glowing…
Toi qui es d’ordinaire si avare de mots, en voilà bien trop prononcés par ta bouche habituellement scellée. Vous touchez là les sujets qui nourrissent tes passions, et tu n’as su conserver, en cet instant, ta sempiternelle neutralité. Tu sais que d’autres croquis ne rendent pas justice à la beauté des espèces que tu as pu observer là-bas - à tes yeux tout le moins. Tu tournes délicatement une autre page, dévoilant le port majestueux d’arbres fleuris baignés de lumière.
-I couldn’t quite render their soft lavender color nor the contrast with their peculiar fruits. Even less the ethereal light piercing through the branches at the break of dawn…
Pourquoi parles-tu autant par les maléfices de Morgane ? Un instant, tu te demandes si tu n’as pas fait l’objet d’un sort ou d’une potion déliant ta langue. Mais la vérité est plus simple que ça. Le soulagement de retrouver ton bien, l’adrénaline de cette journée trop forte en émotions qui reflue dans tes veines, et cette passion visiblement commune abaisse tes défenses, pour quelques minutes au moins. Mais bien vite, tu cherches à te reprendre, rompant ces instants de grâce.
-I shouldn’t bother you any longer, you must be busy with…
Hum… Ce en sont pas les clients qui la tiendront occupée, visiblement, l’échoppe étant à ce moment précis à l’exception de ta présence.
-…anything else you have to do.
Et dont tu n’as à l’évidence aucune foutue idée. Toi, t’es venu ici ce matin vanter les produits familiaux, t’es clairement pas versé dans l’art de tenir boutique, encore moins d’accueillir un client. Et t’as pas vraiment envie de remédier à ça, d’ailleurs - faut dire que t’es pas vraiment socialement taillé pour ça… T’as même pas mal épuisé ton quota de contact social pour la journée, et plus qu’une idée en tête : retrouver ta chambre close au Manoir, et peut-être Cat, si elle ne croule pas sous les essais en tous genres… Puis t’en as beaucoup trop dévoilé, surtout, tu le sais bien, et t’as ni envie d’expliquer quoi que ce soit, ni envie de prolonger ça. Ou plutôt, tu luttes contre cette envie-là, indigne de celui qu’on a toujours voulu que tu sois…
@Dalia Colacino
It's yours ?
Son incrédulité est notable, devrais-tu en être surpris ? Personne ou presque n'est au courant pour tes esquisses, et pour cette sensibilité que tu mures encore si farouchement. Tu restes immobile, la main toujours tendue, tandis qu'elle referme ton ouvrage chéri, notant avec un soulagement certain qu'elle y apporte le plus grand soin. Son amour pour les plantes est réel, et transparaît sans doute ici, ce qui te détend quelque peu : tu doutes que quelqu'un d'aussi attaché au domaine de la botanique ne se permette d'endommager de quelque manière que ce soit ce recueil si soigneusement compilé. Tu es loin d'être parfaitement serein cependant, et compterait les secondes, presque, jusqu'à sentir la reliure de cuir entre tes doigts.
I didn't know you were such an artist.
Le ton se veut moqueur, mais tu ne fais pas mine de l'entendre. Bien sûr qu'elle l'ignorait. Seuls Max et Cat sont au courant ici. Même en pensée, tu te refuses encore à songer à l'artiste. Hormis eux, tes oeuvres restent tenues dans l'ombre. Et tu n'as pas (encore) volonté à changer cet état de fait.
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Tu réponds froidement, refusant l'attribution de cette qualification qui te décrit pourtant particulièrement bien. Tu ne peux pas être un artiste, ce domaine t'as toujours été interdit. Un homme ne dessine pas, il joue au Quidditch. Se bat en duel. Excelle dans l'art des potions ou la botanique. Il ne perd pas son temps avec des pinceaux et des fusains, n'est-ce pas ? Tu n'es pas un artiste, tu n'as pas le droit d'en être un. Quand bien même tu lorgnes malgré toi sur les salles d'arts plastiques, à l'université.
Tu espérais un peu en rester là. Récupérer ton précieux, et tourner les talons après un remerciement d'usage, rien de plus que poli. Mais la brune face à toi se mord la lèvre et tu sais d'instinct que ce n'est pas terminé.
Hum ! May...
Tu l'observes silencieusement comme elle contourne le comptoir pour venir te rejoindre. Ton regard s'attarde sur la tenue qu'elle porte, bien loin de celle des bals mondains où tu as pu la voir par le passé, mais là encore, tu n'en montres aucune émotion. A vrai dire, ça aussi, ça t'importe peu : tout ce que tu veux, c'est ton herbier qu'elle rouvre alors sur une page spécifique.
You really saw this plant ? What was it like ?
Sa passion transparaît dans chaque mot, ses yeux brillent de cette intensité que tu ne connais que trop bien. Ton propre regard s'attarde sur ton esquisse, tu te souviens parfaitement du temps passé à en dessiner les moindres traits, rarement satisfait du résultat qui ne rendait pas suffisamment justice à l'original. Un bref instant, une ébauche de sourire effleure tes lèvres.
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Ta main tourne légèrement pour laisser tes doigts effleurer légèrement le contour d'un pétale.
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Toi qui es d’ordinaire si avare de mots, en voilà bien trop prononcés par ta bouche habituellement scellée. Vous touchez là les sujets qui nourrissent tes passions, et tu n’as su conserver, en cet instant, ta sempiternelle neutralité. Tu sais que d’autres croquis ne rendent pas justice à la beauté des espèces que tu as pu observer là-bas - à tes yeux tout le moins. Tu tournes délicatement une autre page, dévoilant le port majestueux d’arbres fleuris baignés de lumière.
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Pourquoi parles-tu autant par les maléfices de Morgane ? Un instant, tu te demandes si tu n’as pas fait l’objet d’un sort ou d’une potion déliant ta langue. Mais la vérité est plus simple que ça. Le soulagement de retrouver ton bien, l’adrénaline de cette journée trop forte en émotions qui reflue dans tes veines, et cette passion visiblement commune abaisse tes défenses, pour quelques minutes au moins. Mais bien vite, tu cherches à te reprendre, rompant ces instants de grâce.
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Hum… Ce en sont pas les clients qui la tiendront occupée, visiblement, l’échoppe étant à ce moment précis à l’exception de ta présence.
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Et dont tu n’as à l’évidence aucune foutue idée. Toi, t’es venu ici ce matin vanter les produits familiaux, t’es clairement pas versé dans l’art de tenir boutique, encore moins d’accueillir un client. Et t’as pas vraiment envie de remédier à ça, d’ailleurs - faut dire que t’es pas vraiment socialement taillé pour ça… T’as même pas mal épuisé ton quota de contact social pour la journée, et plus qu’une idée en tête : retrouver ta chambre close au Manoir, et peut-être Cat, si elle ne croule pas sous les essais en tous genres… Puis t’en as beaucoup trop dévoilé, surtout, tu le sais bien, et t’as ni envie d’expliquer quoi que ce soit, ni envie de prolonger ça. Ou plutôt, tu luttes contre cette envie-là, indigne de celui qu’on a toujours voulu que tu sois…
@Dalia Colacino
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Re: plantes et croquis - james
Dim 18 Déc 2022 - 9:22
(tenue) What was it like ? C'était tout ce qui comptait. Elle passait outre la négation de James quand elle l'avait qualifié d'artiste, sa froideur, sa rigidité. Son regard avait été happé par ce croquis et elle voulait en savoir davantage. Elle crut voir une ébauche de sourire sur le visage du Blackthorn lorsqu'il lui répondit. It was... fascinating. Il effleura amoureusement le dessin et sa voix devint un murmure délicieux. We all know water lilies but… those were surreal. Not only giants compared to the ones we can see here, with this surprising kind of lanceolate leaves crown around it none of the common ones own, but there changing colors were also mesmerizing. You could spend hours watching their petals vary from a deep royal blue to that creamy champagne, passing through every shade of purple and pink, literally glowing... C'était véritablement la première fois que Dalia entendait James s'exprimer autrement que par monosyllabes. Elle l'écoutait d'abord religieusement, puis ne put s'empêcher de reporter ses yeux clairs sur lui pour le regarder parler, fascinée par la transformation.
Une fois lancé, il ne s'arrêtait plus. Tournant une page, il se mit à parler de la difficulté de rendre la couleur dans les dessins. I couldn’t quite render their soft lavender color nor the contrast with their peculiar fruits. Even less the ethereal light piercing through the branches at the break of dawn… Dalia le découvrait sous un autre jour. Elle se surprit même à sentir son coeur s'attendrir pour l'artiste, car c'était ce qu'il était, indubitablement. Une âme jumelle. Mais brusquement, les années d'éducation et de conservatisme reprirent le dessus sur le sorcier. James retrouva sa voix détestable. I shouldn’t bother you any longer, you must be busy with… anything else you have to do. La jeune femme comprit le poids qui l'écrasait : celui d'un carcan strict et inhumain, qui interdisait toute émotion. Les Ballarini l'avaient élevée comme ça, elle aussi - du moins iels avaient essayé.
I'm not busy, fit la ténébreuse, à la fois pour apaiser l'affolement de James le coincé et pour le provoquer en niant sa tentative de couper court à la conversation. Il n'y avait aucun autre client et le patron était pris par un inventaire méticuleux. Elle était toute entière disposée à poursuivre cet échange surprenant. Your drawings are brilliant and beautiful, affirma-t-elle avec un aplomb empreint de douceur, forte de son expérience en la matière. Elle n'admettrait pas de protestation vaine. I know what I'm saying. I draw too. Leurs regards se croisèrent, et celui de l'Helvète avait changé : plus profond, plus doux, elle qui foudroyait d'ordinaire tous ceux qui croisaient sa route. Would you mind if I show you ? Sans le quitter du regard, elle recula pour montrer qu'elle allait chercher quelque chose derrière le comptoir. Don't leave, you coward. S'assurant de sa patience, Dalia se pencha alors pour récupérer l'un de ses carnets de dessin, celui qu'elle emportait partout avec elle en ce moment.
Une fois lancé, il ne s'arrêtait plus. Tournant une page, il se mit à parler de la difficulté de rendre la couleur dans les dessins. I couldn’t quite render their soft lavender color nor the contrast with their peculiar fruits. Even less the ethereal light piercing through the branches at the break of dawn… Dalia le découvrait sous un autre jour. Elle se surprit même à sentir son coeur s'attendrir pour l'artiste, car c'était ce qu'il était, indubitablement. Une âme jumelle. Mais brusquement, les années d'éducation et de conservatisme reprirent le dessus sur le sorcier. James retrouva sa voix détestable. I shouldn’t bother you any longer, you must be busy with… anything else you have to do. La jeune femme comprit le poids qui l'écrasait : celui d'un carcan strict et inhumain, qui interdisait toute émotion. Les Ballarini l'avaient élevée comme ça, elle aussi - du moins iels avaient essayé.
I'm not busy, fit la ténébreuse, à la fois pour apaiser l'affolement de James le coincé et pour le provoquer en niant sa tentative de couper court à la conversation. Il n'y avait aucun autre client et le patron était pris par un inventaire méticuleux. Elle était toute entière disposée à poursuivre cet échange surprenant. Your drawings are brilliant and beautiful, affirma-t-elle avec un aplomb empreint de douceur, forte de son expérience en la matière. Elle n'admettrait pas de protestation vaine. I know what I'm saying. I draw too. Leurs regards se croisèrent, et celui de l'Helvète avait changé : plus profond, plus doux, elle qui foudroyait d'ordinaire tous ceux qui croisaient sa route. Would you mind if I show you ? Sans le quitter du regard, elle recula pour montrer qu'elle allait chercher quelque chose derrière le comptoir. Don't leave, you coward. S'assurant de sa patience, Dalia se pencha alors pour récupérer l'un de ses carnets de dessin, celui qu'elle emportait partout avec elle en ce moment.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
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» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
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Re: plantes et croquis - james
Mar 20 Déc 2022 - 19:19
Tu ne parles jamais autant. A personne ou presque. Sauf à Cat, peut-être quand tu te décides à décrire ce que tu as ressenti en esquissant tel ou tel croquis. Qu'es-tu donc en train de faire, là, face à l'héritière Ballarini ? Ton regard reste rivé sur ton dessin, et sans doute est-ce aussi bien, car tu n'es pas certain de vouloir croiser son regard, quelle que soit l'émotion qu'il puisse véhiculer. Incrédulité peut-être, surprise à tout le moins. Intérêt pour cette passion commune. Tu préfères ne pas savoir, et en rester à être ce type hautain qui ne se mêle à personne. C'est plus facile à gérer ainsi.
C'est sans compter l'entêtement de la brune, qui balaie de quelques mots ta tentative de fuite.
- I'm not busy.
Tes lèvres se pincent légèrement, ravalant ces mots de peu. Obviously not. Une pique semblable à la sienne, que tu gardes pour toi, peu désireux de te lancer dans une joute verbale dont tu n'es pas sûr de sortir vainqueur. Tu n'as jamais été le plus éloquent des épines, de toute façon.
- Your drawings are brilliant and beautiful.
Tu ne réponds pas, mais le compliment te touche bien davantage que tu n'acceptes de le laisser paraître. Quand bien même tu n'as aucune idée de sa capacité à les juger objectivement, cette part de toi que tu gardes aussi enfouie que possible aime les savoir appréciés.
- I know what I'm saying. I draw too.
Ce n'est qu'à cet instant que tes yeux pâles accrochent les siens, et tu restes une seconde interdit devant l'expression que tu y trouves, bien différente que tout ce que tu as pu obtenir et pour cause. Elle y laisse flotter une douceur qu'elle ne réserve sans le moindre doute qu'à ceux qui obtiennent son intérêt, ou peut-être un minimum de confiance - tu ne connais que trop bien la démarche.
- Would you mind if I show you ?
Tu le sais que tu devrais partir, poursuivre sur ta lancée de prendre congé mais... Cette passion commune, cette curiosité qu'elle a piqué au vif en évoquant ses propres oeuvres se fait plus forte et tu fais un pas de plus vers le comptoir, acceptant implicitement d'observer les esquisses de la jeune femme. Tu ne sais pas à quoi t'attendre de sa part, à vrai dire. Tu n'as pas l'habitude de confronter les styles. D'autant moins qu'elle ne te laisse voir qu'une myriade de portraits, tous féminins. Des visages et des corps parfaitement retranscris sur le papier, dans lesquels tu lis une affection profonde. Si tu n'as pu réprimer le mince sourire étirant tes lèvres face aux premiers portraits, à mesure que tu détailles les pages qu'elle veut bien te montrer, ton coeur semble se serrer. Tu déglutis avec peine, réalisant sans trop de mal l'attirance de l'apprentie apothicaire, et cet état de fait te met mal à l'aise. Ton regard se fige finalement sur un portrait superbe de ta cousine, dont elle a su capter les moindres détails du visage.
-You've got a wonderful talent...
Quelqu'un d'autre aurait pu ajouter aussi en réponse à son compliment précédent, mais tu t'en gardes bien. Tu n'es pas prêt à accepter ouvertement cette part de toi, encore moins ici, en Ecosse. Tes parents ont des yeux partout, tu en es presque persuadé. Alors tu ne la regardes pas, la propriétaire de ces esquisses. Tes iris glacées restent fixées sur celles, griffonnées, de ta bien-aimée, incapables de s'en détacher.
-It's been a long time I haven't seen her so peaceful...
Cette constatation te vrille le coeur, et tu sais que tu ne fais rien pour arranger ça, toi qui refuses obstinément ses avances, certain de ne plus être digne d'elle. Peu importe la façon dont tu tournes et retournes les choses, tu ne vois aucune issue sereine pour vous, et tu sais qu'un jour ou l'autre, le fragile équilibre que tu t'efforces encore de maintenir volera en éclats, en même temps que ton coeur trop grand. Elle ne te pardonnera jamais, tu en restes convaincu - après tout, toi, tu ne te pardonnes toujours pas d'être amoureux de lui...
C'est sans compter l'entêtement de la brune, qui balaie de quelques mots ta tentative de fuite.
- I'm not busy.
Tes lèvres se pincent légèrement, ravalant ces mots de peu. Obviously not. Une pique semblable à la sienne, que tu gardes pour toi, peu désireux de te lancer dans une joute verbale dont tu n'es pas sûr de sortir vainqueur. Tu n'as jamais été le plus éloquent des épines, de toute façon.
- Your drawings are brilliant and beautiful.
Tu ne réponds pas, mais le compliment te touche bien davantage que tu n'acceptes de le laisser paraître. Quand bien même tu n'as aucune idée de sa capacité à les juger objectivement, cette part de toi que tu gardes aussi enfouie que possible aime les savoir appréciés.
- I know what I'm saying. I draw too.
Ce n'est qu'à cet instant que tes yeux pâles accrochent les siens, et tu restes une seconde interdit devant l'expression que tu y trouves, bien différente que tout ce que tu as pu obtenir et pour cause. Elle y laisse flotter une douceur qu'elle ne réserve sans le moindre doute qu'à ceux qui obtiennent son intérêt, ou peut-être un minimum de confiance - tu ne connais que trop bien la démarche.
- Would you mind if I show you ?
Tu le sais que tu devrais partir, poursuivre sur ta lancée de prendre congé mais... Cette passion commune, cette curiosité qu'elle a piqué au vif en évoquant ses propres oeuvres se fait plus forte et tu fais un pas de plus vers le comptoir, acceptant implicitement d'observer les esquisses de la jeune femme. Tu ne sais pas à quoi t'attendre de sa part, à vrai dire. Tu n'as pas l'habitude de confronter les styles. D'autant moins qu'elle ne te laisse voir qu'une myriade de portraits, tous féminins. Des visages et des corps parfaitement retranscris sur le papier, dans lesquels tu lis une affection profonde. Si tu n'as pu réprimer le mince sourire étirant tes lèvres face aux premiers portraits, à mesure que tu détailles les pages qu'elle veut bien te montrer, ton coeur semble se serrer. Tu déglutis avec peine, réalisant sans trop de mal l'attirance de l'apprentie apothicaire, et cet état de fait te met mal à l'aise. Ton regard se fige finalement sur un portrait superbe de ta cousine, dont elle a su capter les moindres détails du visage.
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Quelqu'un d'autre aurait pu ajouter aussi en réponse à son compliment précédent, mais tu t'en gardes bien. Tu n'es pas prêt à accepter ouvertement cette part de toi, encore moins ici, en Ecosse. Tes parents ont des yeux partout, tu en es presque persuadé. Alors tu ne la regardes pas, la propriétaire de ces esquisses. Tes iris glacées restent fixées sur celles, griffonnées, de ta bien-aimée, incapables de s'en détacher.
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Cette constatation te vrille le coeur, et tu sais que tu ne fais rien pour arranger ça, toi qui refuses obstinément ses avances, certain de ne plus être digne d'elle. Peu importe la façon dont tu tournes et retournes les choses, tu ne vois aucune issue sereine pour vous, et tu sais qu'un jour ou l'autre, le fragile équilibre que tu t'efforces encore de maintenir volera en éclats, en même temps que ton coeur trop grand. Elle ne te pardonnera jamais, tu en restes convaincu - après tout, toi, tu ne te pardonnes toujours pas d'être amoureux de lui...
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Re: plantes et croquis - james
Ven 23 Déc 2022 - 10:01
(tenue) Elle avait pensé qu'il partirait, profitant de son recul vers le comptoir pour fuir. Mais il la rejoignit, ce qui était déjà une petite victoire en soi. Dalia ne savait pas le cheminement de James qui l'avait amené à se nier le statut d'artiste malgré son talent, mais elle savait très bien ce qu'une éducation de sang-pur pouvait faire à l'âme : la contraindre, l'étouffer. Elle était chanceuse d'avoir pu donner libre cours à ses passions artistiques malgré le carcan strict des Ballarini.
Elle lui ouvrit le carnet et commença à tourner les pages pour faire voir ses croquis, puis le laissa feuilleter lui-même. Les pages étaient remplies de visages, essentiellement féminins, mais aussi de corps, exclusivement féminins, parfois nus. Certains dessins étaient aboutis, d'autres justes esquissés. Well let's say it's another kind of plants. I don't have my botanical book on me. Elle emportait celui-là partout car elle pouvait être inspirée d'un moment à l'autre par une personne. Les dessins de plantes, elle avait surtout réservé ça aux cours de botanique à Hungcalf.
James s'arrêta sur une page. You've got a wonderful talent... Elle ne le nierait pas. Elle n'en pensait pas moins du Blackthorn. I think it's just a way to look at the world around us... fit-elle, certaine que ça lui parlerait, l'incluant dans sa phrase. Les artistes ne voyaient pas les choses -ou les personnes- de la même manière que le commun des mortels. Le sorcier ne détacha pas son regard du dessin sur lequel il était tombé. It's been a long time I haven't seen her so peaceful... Intriguée, Dalia se pencha pour voir de qui il s'agissait. Cataleya.
Ah yes, that's your cousin right ? fit la ténébreuse avec une voix détachée. Anyway I draw a lot of people I meet, ajouta-t-elle pour ne pas dramatiser la situation - l'embarras résidant dans le fait que Cataleya n'avait aucune idée qu'elle figurait (de nombreuses fois) dans ce carnet. She has quite a face, admit-elle sans vouloir laisser transparaître à quel point elle pouvait parfois se sentir obsédée par la beauté de la Blackthorn.
Elle lui ouvrit le carnet et commença à tourner les pages pour faire voir ses croquis, puis le laissa feuilleter lui-même. Les pages étaient remplies de visages, essentiellement féminins, mais aussi de corps, exclusivement féminins, parfois nus. Certains dessins étaient aboutis, d'autres justes esquissés. Well let's say it's another kind of plants. I don't have my botanical book on me. Elle emportait celui-là partout car elle pouvait être inspirée d'un moment à l'autre par une personne. Les dessins de plantes, elle avait surtout réservé ça aux cours de botanique à Hungcalf.
James s'arrêta sur une page. You've got a wonderful talent... Elle ne le nierait pas. Elle n'en pensait pas moins du Blackthorn. I think it's just a way to look at the world around us... fit-elle, certaine que ça lui parlerait, l'incluant dans sa phrase. Les artistes ne voyaient pas les choses -ou les personnes- de la même manière que le commun des mortels. Le sorcier ne détacha pas son regard du dessin sur lequel il était tombé. It's been a long time I haven't seen her so peaceful... Intriguée, Dalia se pencha pour voir de qui il s'agissait. Cataleya.
Ah yes, that's your cousin right ? fit la ténébreuse avec une voix détachée. Anyway I draw a lot of people I meet, ajouta-t-elle pour ne pas dramatiser la situation - l'embarras résidant dans le fait que Cataleya n'avait aucune idée qu'elle figurait (de nombreuses fois) dans ce carnet. She has quite a face, admit-elle sans vouloir laisser transparaître à quel point elle pouvait parfois se sentir obsédée par la beauté de la Blackthorn.
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Re: plantes et croquis - james
Sam 31 Déc 2022 - 0:42
Oh ! Tu as bien pensé à partir, fuir. Cacher cette part de toi que tu ne souhaites pas - encore - dévoiler au reste du monde, sous peine de perdre le peu d'estime des tiens qui te reste encore. Mais la curiosité de voir ses propres esquisses se fait plus forte, et te voilà près du comptoir à feuilleter son carnet, dévoilant maints visages et corps féminins.
Well let's say it's another kind of plants. I don't have my botanical book on me.
-You can say that.
De belles plantes, assurément. L'expression un peu beauf que tu as déjà pu entendre sans toutefois y prendre part prend finalement là tout son sens. Tu comprends que si ta préférence va clairement à la flore, ton intérêt ne se portant que peu vers les autres humains, le sien est clairement tourné vers la gente féminine.
I think it's just a way to look at the world around us... répond-elle à ton compliment, et tu ne peux que hocher la tête. Sans doute oui, est-ce une façon de regarder le monde. De l'observer et le dépeindre, tel qu'il vous apparaît. Et visiblement, ta cousine lui apparaît de façon particulièrement superbe. Tu cherches au fond de ta mémoire quand tu as pu lui voir un visage si apaisé et tu dois bien admettre avec une certaine amertume que cela date d'il y a bien longtemps.
Ah yes, that's your cousin right ?
Là encore, tu hoches la tête.
-Cataleya, yes...
- Anyway I draw a lot of people I meet
-I can see that.
- She has quite a face.
-Indeed.
Assurément, ton regard trahit ton attachement. Ta si précieuse luciole. Objectivement, tu ne peux pas vraiment en vouloir à la brune de la trouver belle, mais tu restes foncièrement possessif et une part de toi n'apprécie guère de la voir dans les pages d'une autre. Quand bien même le trait lui rend particulièrement bien hommage.
-The most gracious one , ne peux-tu t'empêcher de rajouter cependant. Et tout l'amour que tu lui portes transparaît plus certainement encore sur ces quelques mots. You've drawn her a lot of times, I can see.
Ta jalousie aussi, probablement, quoi que tu gardes un masque relativement neutre.
-So have I...
Pourquoi. Pourquoi lui avoues-tu ça ? Pourquoi dévoiles-tu, ici, ce que tu caches depuis si longtemps, si farouchement ? Tu songes à l'artiste, et au partage de vos arts, pendant tous ces mois en Egypte. Et ça te manque, par Merlin, ça te manque terriblement. Tu ne te l'avoues pas tout à fait, pourtant c'est bien le cas. Tu ne peux plus te permettre autant de liberté créatrice depuis ton retour, et tu t'en sens plus vide que jamais. Alors peut-être espères-tu, quelque part, un peu retrouver ce partage, sans toutefois parfaitement l'admettre. Et tout en étant pleinement conscient que ce que tu as partagé avec lui allait bien au-delà du simple partage artistique... Malgré toute l'horreur que cela représente au regard de ton éducation.
Well let's say it's another kind of plants. I don't have my botanical book on me.
-
De belles plantes, assurément. L'expression un peu beauf que tu as déjà pu entendre sans toutefois y prendre part prend finalement là tout son sens. Tu comprends que si ta préférence va clairement à la flore, ton intérêt ne se portant que peu vers les autres humains, le sien est clairement tourné vers la gente féminine.
I think it's just a way to look at the world around us... répond-elle à ton compliment, et tu ne peux que hocher la tête. Sans doute oui, est-ce une façon de regarder le monde. De l'observer et le dépeindre, tel qu'il vous apparaît. Et visiblement, ta cousine lui apparaît de façon particulièrement superbe. Tu cherches au fond de ta mémoire quand tu as pu lui voir un visage si apaisé et tu dois bien admettre avec une certaine amertume que cela date d'il y a bien longtemps.
Ah yes, that's your cousin right ?
Là encore, tu hoches la tête.
-
- Anyway I draw a lot of people I meet
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- She has quite a face.
-
Assurément, ton regard trahit ton attachement. Ta si précieuse luciole. Objectivement, tu ne peux pas vraiment en vouloir à la brune de la trouver belle, mais tu restes foncièrement possessif et une part de toi n'apprécie guère de la voir dans les pages d'une autre. Quand bien même le trait lui rend particulièrement bien hommage.
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Ta jalousie aussi, probablement, quoi que tu gardes un masque relativement neutre.
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Pourquoi. Pourquoi lui avoues-tu ça ? Pourquoi dévoiles-tu, ici, ce que tu caches depuis si longtemps, si farouchement ? Tu songes à l'artiste, et au partage de vos arts, pendant tous ces mois en Egypte. Et ça te manque, par Merlin, ça te manque terriblement. Tu ne te l'avoues pas tout à fait, pourtant c'est bien le cas. Tu ne peux plus te permettre autant de liberté créatrice depuis ton retour, et tu t'en sens plus vide que jamais. Alors peut-être espères-tu, quelque part, un peu retrouver ce partage, sans toutefois parfaitement l'admettre. Et tout en étant pleinement conscient que ce que tu as partagé avec lui allait bien au-delà du simple partage artistique... Malgré toute l'horreur que cela représente au regard de ton éducation.
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Re: plantes et croquis - james
Sam 21 Jan 2023 - 17:53
(tenue) Depuis qu'elle dessinait, il arrivait régulièrement à Dalia de faire des fixettes sur certaines personnes, certains visages, qu'elle se mettait alors à dessiner encore et encore, sous toutes les coutures. La plupart du temps, les modèles n'avaient aucune idée de leur présence envahissante dans ses carnets et dans son esprit. Dalia les observait à leur insu, sans se manifester, mémorisant leurs traits avec une précision effrayante, pour mieux leur donner vie sous son crayon. Il lui était arrivé à de rares occasions que les modèles découvrent son obsession artistique, mais c'était la première fois que quelqu'un reconnaissait Cataleya. Un peu embarrassée, la ténébreuse tenta de garder un air neutre.
She has quite a face, admit-elle toutefois, en se pensant objective. Indeed. The most gracious one. La tendresse émanant de James à cet instant surprit la potionniste, qui releva le regard sur lui, ne comprenant pas trop ce qu'il voulait dire. You've drawn her a lot of times, I can see. Elle prit sa voix comme un reproche, ce qui pouvait être justifié. Les gens ne comprenaient pas toujours bien ce que c'était que d'être obsédée par un visage. Alors qu'elle cherchait par quels mots elle pouvait se défendre, le Blackthorn reprit la parole. So have I...
Interdite, elle fronça les sourcils. Il lui fallut quelques secondes pour assimiler sa phrase. ...Really ? Toute sa stupéfaction se lisait sur son visage, elle qui était la plupart du temps inexpressive. D'abord, elle s'étonnait de tomber sur un dessinateur avec la même obsession qu'elle. Cataelya avait un sacré succès. Mais c'était surtout le ton et l'attitude du jeune homme qui la déstabilisaient. Comme s'il y avait plus qu'une fascination artistique. Isn't she your cousin ? murmura-t-elle, prise d'un doute. Does she know ? reprit-elle d'une voix normale, toujours intriguée. That you're drawing her, I mean.
She has quite a face, admit-elle toutefois, en se pensant objective. Indeed. The most gracious one. La tendresse émanant de James à cet instant surprit la potionniste, qui releva le regard sur lui, ne comprenant pas trop ce qu'il voulait dire. You've drawn her a lot of times, I can see. Elle prit sa voix comme un reproche, ce qui pouvait être justifié. Les gens ne comprenaient pas toujours bien ce que c'était que d'être obsédée par un visage. Alors qu'elle cherchait par quels mots elle pouvait se défendre, le Blackthorn reprit la parole. So have I...
Interdite, elle fronça les sourcils. Il lui fallut quelques secondes pour assimiler sa phrase. ...Really ? Toute sa stupéfaction se lisait sur son visage, elle qui était la plupart du temps inexpressive. D'abord, elle s'étonnait de tomber sur un dessinateur avec la même obsession qu'elle. Cataelya avait un sacré succès. Mais c'était surtout le ton et l'attitude du jeune homme qui la déstabilisaient. Comme s'il y avait plus qu'une fascination artistique. Isn't she your cousin ? murmura-t-elle, prise d'un doute. Does she know ? reprit-elle d'une voix normale, toujours intriguée. That you're drawing her, I mean.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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Re: plantes et croquis - james
Lun 23 Jan 2023 - 13:51
Tu ne comprends que trop bien l'obsession que peut représenter un visage, un objet, un paysage. Ce serait mentir que de nier les mille portraits de ta luciole, ta muse comme disait Jeremiah, tout comme les plantes que tu chéris le plus se trouvent représentées par centaines dans tes carnets. Le lac de Hungcalf aussi. Certains modèles, quelle que soit leur nature, ne cessent de prendre vie sous tes crayons, autant que sous ceux de la brune. Une pointe de jalousie pourrait t'étreindre, et pourtant, c'est avec fascination que tu tournes encore quelques pages.
Tu ne relèves pas le regard, pas encore, mais tu sens celui de l'apprentie apothicaire brûler ton crâne, sa surprise presque palpable enflant plus encore lorsque tu admets avoir toi aussi reproduit les traits de Cataleya à maintes reprises.
- ...Really ?
L'exclamation lui échappe presque, elle que tu ne connais qu'aussi impassible que toi d'ordinaire. Mais peux-tu vraiment la lui reprocher tant ce que tu laisses entrevoir à cet instant ne colle pas avec ce que tu affiches depuis toujours aux yeux de tous.
- Isn't she your cousin ?
-She is. Our aunt and uncle adopted her when we were four
Dès lors vos destins ont été liés, et tu ne supportes pas même l'idée d'être à nouveau séparé d'elle.
- Does she know ?
Tu relèves seulement à cet instant le regard, croisant celui de la ténébreuse avec une pointe de surprise. Savoir quoi ? Tu hésites un instant sur le sens précis de sa question jusqu'à ce qu'elle ajoute, visiblement plus intriguée encore à chaque seconde de cette conversation inédite.
- That you're drawing her, I mean.
Tu hoches légèrement la tête, un léger sourire à peine perceptible au coin des lèvres.
-A few months ago, she was the only one to know.
Et tu ne sais toujours pas très bien par quel maléfice tu es ici tenu pour l'avouer ainsi à la jeune femme face à toi.
Tu ne relèves pas le regard, pas encore, mais tu sens celui de l'apprentie apothicaire brûler ton crâne, sa surprise presque palpable enflant plus encore lorsque tu admets avoir toi aussi reproduit les traits de Cataleya à maintes reprises.
- ...Really ?
L'exclamation lui échappe presque, elle que tu ne connais qu'aussi impassible que toi d'ordinaire. Mais peux-tu vraiment la lui reprocher tant ce que tu laisses entrevoir à cet instant ne colle pas avec ce que tu affiches depuis toujours aux yeux de tous.
- Isn't she your cousin ?
-
Dès lors vos destins ont été liés, et tu ne supportes pas même l'idée d'être à nouveau séparé d'elle.
- Does she know ?
Tu relèves seulement à cet instant le regard, croisant celui de la ténébreuse avec une pointe de surprise. Savoir quoi ? Tu hésites un instant sur le sens précis de sa question jusqu'à ce qu'elle ajoute, visiblement plus intriguée encore à chaque seconde de cette conversation inédite.
- That you're drawing her, I mean.
Tu hoches légèrement la tête, un léger sourire à peine perceptible au coin des lèvres.
-
Et tu ne sais toujours pas très bien par quel maléfice tu es ici tenu pour l'avouer ainsi à la jeune femme face à toi.
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Re: plantes et croquis - james
Lun 30 Jan 2023 - 13:47
(tenue) Dalia allait de découverte en découverte. D'abord, James Blackthorn n'était pas qu'un sang-pur arrogant et froid, il avait l'exquise sensibilité d'un artiste, ce qui surprenait absolument la ténébreuse qui n'aurait jamais soupçonné cela chez le sorcier qu'elle avait toujours trouvé antipathique. Désormais, elle avait l'impression de déceler un regard séduit, presqu'amoureux, chez lui quand il observa les portraits de Cataleya dans son carnet. Quelle était la probabilité pour que tous deux soient tombés sous le charme de la rouquine ? Mais surtout, James et Cataleya portait le même nom de famille. Un peu déstabilisée par la généalogie, l'Helvète demanda à mi-voix si elle n'était pas sa cousine. Car il était un peu suspect de regarder sa cousine avec des yeux pareils, non ?
She is. Our aunt and uncle adopted her when we were four. Ah oui, l'adoption. Ne sachant pas trop si cela excusait les penchants de James pour la sorcière, elle préféra s'accrocher à du factuel. Does she know ? reprit-elle d'une voix normale, toujours intriguée. That you're drawing her, I mean. James hocha doucement la tête. A few months ago, she was the only one to know. La question n'était pas innocente. Dalia ne savait jamais si elle devait informer ses muses du moment qu'elles recouvraient des pages entières de son carnet. Tout le monde ne le prenait pas forcément bien, avait-elle expérimenté. Surtout qu'elle n'avait quasiment jamais adressé la parole à Cataleya.
And she's cool with it ? Cela lui donnerait une indication sur la possible réaction de la sorcière quand James lui révélera que Dalia la dessinait aussi. Et surtout, elle se demandait si Cataleya était à l'aise avec l'admiration transie que lui portait son cousin. Les sang-purs étaient vraiment des créatures bizarres. What happened a few months ago ? reprit la ténébreuse, ne perdant pas une information de cette conversation déstabilisante.
She is. Our aunt and uncle adopted her when we were four. Ah oui, l'adoption. Ne sachant pas trop si cela excusait les penchants de James pour la sorcière, elle préféra s'accrocher à du factuel. Does she know ? reprit-elle d'une voix normale, toujours intriguée. That you're drawing her, I mean. James hocha doucement la tête. A few months ago, she was the only one to know. La question n'était pas innocente. Dalia ne savait jamais si elle devait informer ses muses du moment qu'elles recouvraient des pages entières de son carnet. Tout le monde ne le prenait pas forcément bien, avait-elle expérimenté. Surtout qu'elle n'avait quasiment jamais adressé la parole à Cataleya.
And she's cool with it ? Cela lui donnerait une indication sur la possible réaction de la sorcière quand James lui révélera que Dalia la dessinait aussi. Et surtout, elle se demandait si Cataleya était à l'aise avec l'admiration transie que lui portait son cousin. Les sang-purs étaient vraiment des créatures bizarres. What happened a few months ago ? reprit la ténébreuse, ne perdant pas une information de cette conversation déstabilisante.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: plantes et croquis - james
Dim 5 Fév 2023 - 12:20
Bien sûr qu'on ne s'imagine pas un instant que tu puisses être d'une sensibilité aussi fine, tu te fais un devoir de murer tout ça au plus profond de toi. Les personnes consciente de ton âme d'artiste se comptent sur les doigts de la main, et avant de venir chercher ton précieux carnet, tu n'y aurais jamais inclus l'héritière Ballarini - ou quel que soit le nom dont elle use à présent. Mais Cat a été la première à savoir, et jusqu'à peu, la seule, ce que tu confies étonnamment à la brune face à toi. Tu ne parviens pas vraiment à expliquer ce qui délie ta langue, mais sans doute que les portraits qui défilent sous tes yeux n'y sont pas étrangers. L'apprentie apothicaire semble tout aussi fascinée que toi par la rousse, et si une pointe de jalousie peut t'étreindre, la beauté de ses esquisses la fait taire, assurément.
And she's cool with it ?
Tu hoches la tête.
-Even better, she has always supported me.
Pour le dessin ou tout le reste. Aurais-tu pu survivre parmi les Blackthorn sans elle ? Tu n'en es pas certain. Tu es bien loin de te poser les questions de la jeune femme face à toi quant à l'amour évident que tu voues à ta cousine malgré votre parenté, pour toi, ça a toujours été naturel, même prisé par vos parents en quelque sorte... Jusqu'à peu. Aujourd'hui, tu sais bien que tous s'acharnent à vous séparer, et si tu sais pertinemment que ta relation avec ton artiste leur fournit des munitions, tu espères encore réussir à leur donner tort.
What happened a few months ago ?
La question t'ébranle au plus profond de ton âme et comme chaque fois qu'un malaise te prend, tu te refermes instantanément. La posture se raidit, plus droite encore qu'à ton entrée, et le mouvement de recul se fait immédiat.
-Nothing of your concern , réponds-tu trop sèchement.
Elle n'y est pour rien, au fond tu le sais bien, mais à cet instant, tu es parfaitement incapable de réagir autrement. Ta muraille de glace se reforme, et tu sers ton propre ouvrage contre ton coeur, presque comme un rempart.
-I have to thank you for having kept my notebook in a safe place today, but I'll take my leave. Have a good day, miss Ballarini.
Tu ne l'as connue que sous ce nom et ignores encore qu'elle ne le porte plus désormais, trop éloigné des potins et racontars dont d'autres peuvent se délecter. Et t'es déjà prêt à prendre la porte à l'évidence, désireux de fuir une conversation qui prend une tournure qui ne te convient pas le moins du monde.
@Dalia Colacino
And she's cool with it ?
Tu hoches la tête.
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Pour le dessin ou tout le reste. Aurais-tu pu survivre parmi les Blackthorn sans elle ? Tu n'en es pas certain. Tu es bien loin de te poser les questions de la jeune femme face à toi quant à l'amour évident que tu voues à ta cousine malgré votre parenté, pour toi, ça a toujours été naturel, même prisé par vos parents en quelque sorte... Jusqu'à peu. Aujourd'hui, tu sais bien que tous s'acharnent à vous séparer, et si tu sais pertinemment que ta relation avec ton artiste leur fournit des munitions, tu espères encore réussir à leur donner tort.
What happened a few months ago ?
La question t'ébranle au plus profond de ton âme et comme chaque fois qu'un malaise te prend, tu te refermes instantanément. La posture se raidit, plus droite encore qu'à ton entrée, et le mouvement de recul se fait immédiat.
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Elle n'y est pour rien, au fond tu le sais bien, mais à cet instant, tu es parfaitement incapable de réagir autrement. Ta muraille de glace se reforme, et tu sers ton propre ouvrage contre ton coeur, presque comme un rempart.
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Tu ne l'as connue que sous ce nom et ignores encore qu'elle ne le porte plus désormais, trop éloigné des potins et racontars dont d'autres peuvent se délecter. Et t'es déjà prêt à prendre la porte à l'évidence, désireux de fuir une conversation qui prend une tournure qui ne te convient pas le moins du monde.
@Dalia Colacino
– the best –