Sweet spring afternoon

Il avait fallu attendre des années pour que Charlie et Iris apprennent à se connaître et nouent une relation véritablement personnelle. Écueil propre aux familles nombreuses : il existait entre la benjamine et l’aîné un fossé décisif de sept ans. Certes, à l'âge adulte, sept ans n'étaient pas grand chose, mais dans l'enfance, cela changeait tout. Les jumelles d'un côté, les garçons de l'autre, la fratrie Bird mena sa barque dans la convivialité et la bonhomie, mais toujours avec une grande pudeur de sentiment.
Les choses changèrent un peu lorsque Charlie revint habiter à la ferme, après le décès du grand-père. Comme les jumelles avaient chacune leur emploi du temps, Iris devenait disponible et Charlie put passer du temps juste avec l'une ou l'autre pour la première fois de sa vie. Au début, cela lui parut étrange. Il était tellement habitué à tirer les cheveux de sa sœur et lui lancer de la boue que d'avoir de vraies conversations le prenait (un peu) au dépourvu. Cela dit, les liens du sang étant plus forts que tout, la chose se normalisa au point qu'ils sortaient parfois juste tous les deux, à présent.

A ce titre, Iris avait repéré l'événement proposé par l'association des étudiants de l'université, à l'occasion du printemps. Moment festif destiné à faire l'éloge de la diversité, première fête d'envergure en extérieur depuis le retour des beaux jours : il n'en fallu guère plus aux deux écossais pour décider de sortir (les highlanders étaient réputés pour adorer les histoires et les fêtes).
Ainsi, après un après-midi passé à flâner sous le cerisier, à écouter les interventions des uns et des autres, à partager sa propre expérience de tel ou tel sujet (et ainsi de suite), les deux oiseaux décidèrent de se poser dans un coin, afin de regarder la nuit venir. Ils avaient de la bière et une guitare, ce qui suffisait à garantir la qualité du moment.
Les pétales arc-en-ciel dans les cheveux, des accords au bout des doigts, le jeune homme accompagnait la voix mélodieuse de sa sœur aux mires toujours confondues dans l’éther. Iris avait cette bizarrerie du caractère que Charlie ne comprenait jamais vraiment. Trop pudique pour oser creuser les raisons intimes de cette façon d'être, il se contentait de la charrier, lui mener la vie dure (avec tendresse), se donner de grands airs, mais aussi, dans ce genre de (rare) moment de communion, l'accompagner.
Alors, ses expressions abandonnaient les œillades taquines et les sourires entendus. Charlie s'autorisait à avoir l'air sérieux (pour une fois). La mélodie lui tirait quelques airs inspirés, relents de sensibilité qui s'exprime. Il laissait parler ses émotions, sa part féminine sans trop s'effaroucher, ni s'inquiéter de ce qu'elle en pensera. Et quand cela s'y prêtait, il faisait la seconde voix.
L'ensemble déroulait une douceur bien accordée avec le balancement flegmatique des branches de cerisier. Parfois, il rompait l'hébétude avec des morceaux de rock entraînants, comme s'il fallait rappeler qu'aucun état d'âme ne va sans auto dérision.
L'instant se déroulait alors, convivial. Ils voyaient passer des élèves, du personnel et toute la population invernoise suffisamment curieuse pour faire le déplacement. La plupart des curieux passaient devant eux sans s'arrêter, mais il arrivait qu'on prenne quelques minutes pour écouter une chanson. Et quand l'un ou l'autre des oiseaux reconnaissait une tête, cela se soldait par un salut. Parfois, l'on s'arrêtait même pour discuter et boire une bière. C'était sans ordre et convivial, conforme aux façons du pays.

Résumé:

Iris, elle était aisément touchée par les événements, d’autant plus lorsque les valeurs représentées correspondaient à celles qu’elle affichait ouvertement. Alors, avec Charlie, ils s’étaient décidés à faire un petit tour, s’arrêtant parfois pour écouter des débats ou pour échanger quelques mots passionnés avec des écrivains, des artistes ou pour écouter des récits, contés, aux quatre coins de la forêt. Il n’y avait pas à dire : l’ambiance lui parlait et ne cessait d’accentuer la risette présente naturellement sur son visage candide, à l’allure angélique. Iris admirait l’éloquence, les personnes qui revendiquaient fièrement leurs différences ou encore celles qui exhibaient leur savoir. Après un petit moment à gambader et à se taquiner avec son frère, ils décidèrent de s’installer sous le cerisier, d’où tombaient, des pétales multicolores, décorant les chevelures comme les bouts d’épidermes pudiquement montrés en ce début de Printemps. L’herbe caressait timidement les jambes d’Iris, qui n’attendait pas très longtemps pour ouvrir sa première bière, la descente facile, mais peu de résistance face à l’alcool, la rendant un peu plus loufoque. Portée par les quelques mélodies grattées, Iris se mit à chanter, d’une voix douce, aigüe et harmonieuse, loin d’être une chanteuse confirmée, mais les musiques s’enchainaient, attirant quelques curieux. Au sein du petit cercle, Iris faisait circuler les bières et quelques gourmandises, préparées par les petites mains appliquées de l’abeille, collectionnant les sourires bienheureux ainsi que l’effet thérapeutique qu’ils offraient aux passants. L’extravertie se levait parfois et invitait les élèves, les adultes, à venir se joindre au cercle, le soleil dans la voix comme sur les traits de son visage. Son naturel solaire, sociable et bienveillant s’exprimait, sans se soucier des regards qui se posaient sur elle. Elle avait en tête d’organiser un petit rassemblement, de rencontrer des gens et de se lier, pourquoi pas, alors lorsque la promotion fut terminée et qu’Iris reprenait place à même le sol, elle attrapait les mains de Charlie. « Un massage ? » Comme à son habitude, la spontanéité voulait qu’elle ignore les réponses et qu’elle se mettre à exercer quelques pressions à l’intérieur des paumes, des affections plein les poches. D’une voix qui portait plus, la blonde s’adressait désormais aux personnes qui les avaient rejoints. « Servez-vous, il y en a pour tout le monde ! » Désignant le centre, Iris ajoutait, de ce même ton enjoué : « Et si, on se lançait dans un concours d’anecdotes ? Chacun en raconte une et les autres doivent deviner si elles sont vraies ou fausses. Chaque personne qui se trompe doit boire ou exécuter un gage. Ça ira ? » À en juger la teinte rosée de ses joues, elle avait l'alcool joyeux, Iris, accentuant un peu plus son naturel extravagant.

Iris et Charlie sont sous le cerisier, en compagnie d'une guitare et de quelques bières. Iris se lève et invite les autres à les rejoindre, puis pose un jeu d'anecdotes, un brin pompette (ce qui la rend un peu plus extravagante).

Raphaël s’était toujours appliquée à profiter de chaque petit plaisir de la vie et ne pouvait décemment pas passer à côté d’une telle journée. L’AESH avait organisé une superbe campagne afin de lutter contre toutes les sortes de discrimination et elle ne pouvait qu’approuver une telle action. Elle se demanda même si elle pouvait leur être d’une aide quelconque lors d’une autre manifestation du genre… Mais visiblement, ils s’en sortaient très bien sans elle. L’espace qu’ils avaient aménagés était tout simplement grandiose. Magique, même. L’atmosphère était joyeuse, apaisante et lui faisait l’effet d’un cocon tout à fait délicieux. Et que dire de ses pétales multicolores qui venaient se poser sur le haut de sa tête, lui rappelant alors les couronnes de fleur qu’elle se fabriquait lorsqu’elle n’était pas plus haute que trois pommes. Un sourire enfantin, comme elle pouvait l’avoir à cette même époque, ourla ses lèvres. Ce paysage fantastique éveillait ses sens sans effort. Ses prunelles claires reflétaient tantôt l’herbe tendre qu’elle foulait avec plaisir, tantôt les branches arc-en-ciel qui ne cessaient de l’intriguer. De délicieuses effluves lui chatouillait le nez et l’invitait à découvrir les stands de nourriture disposés ci et là. Elle craqua sur l’une des friandises proposées et la goûta avec un plaisir à peine dissimulée. Un rire moqueur s’éleva de sa bouche avant qu’elle ne bouscule son binôme de toujours qui, sans l’ombre d’un doute, venait de lui sortir une blague de son cru. Elle acheta une autre gourmandise et lui offrit, rayonnante au possible. Ses oreilles furent alors gâtées par des accords merveilleux. Ceux-ci ne manquèrent pas de titiller sa curiosité, tout comme cette voix légère qui venait les accompagner. Ce formidable mélange l’arçonna en plein cœur et l’attira sans aucun mal. Elle noua ses doigts à ceux de son meilleur ami et l’entraina à sa suite, se faufilant avec une facilité déconcertante entre les différents sorciers présents. Il y avait de tout. Des jeunes. Des vieux. Des étudiants. Des salariés. Tous, en revanche, semblaient prendre un réel plaisir à se trouver ici. Comme elle.

Son cœur se mit à battre la mesure, son rythme s’accélérant tandis qu’ils se rapprochaient. Encore un peu… Presque… Les voici arrivés. Ses yeux s’agrandirent sous l’effet de la surprise, lui donnant tout l’air d’une biche. Elle ne s’attendait pas à retrouver Iris ici, entrain de chanter. La surprise laissa place au plaisir et elle se contenta de lui offrir un léger clin d’œil, ne souhaitant en aucun cas les interrompre. Certains semblaient passer sans les voir. D’autres s’arrêtaient un instant avant de repartir. Elle, elle ne s’imaginait même pas partir. La mélodie, couplée à la beauté du cerisier, avait ce petit quelque chose qui la saisissait. Le bout de ses doigts se mit à la picoter, comme pour lui rappeler les cordes qu’elle rêvait elle aussi de gratter de nouveau. Sa gorge se serra à son tour, l’invitant à libérer sa voix à son tour… Mais elle hésitait. Il y avait tant de monde autour d’eux… Non. C’était une idée stupide. Une parmi tant d’autres. Elle préféra faire taire cette idée en se scotchant les lèvres à l’aide d’un sourire sincère. Elle libéra la main du brun en rougissant légèrement à l’idée de l’avoir tenu aussi longtemps, et s’installa à leur côté.

« C’était extra ! Iris, je ne te savais pas chanteuse. Ta voix est merveilleuse ! Et toi aussi, tu es très doué. Vous formez un beau duo. »

La Wright accepta l’une des bières et inclina légèrement la tête en guise de remerciement, avant de faire tourner le pack au suivant. Avant de trinquer, elle crut bon de se présenter –histoire de paraitre plus civilisée qu’alcoolique, pour une fois.

« Je m’appelle Raphaël. »

La brune laissa le soin à son acolyte de se présenter, préférant souffler sur le pétale qui menaçait de se noyer dans son breuvage. Elle se délecta alors de la première gorgée, tout en écoutant la proposition de jeu. Un air mutin apparut sur son visage.

« J’en suis ! On va bien se marrer, je le sens. »

Elle avisa les joues roses d’Iris et se mit à glousser.

« Tu es prête à assumer tes possibles erreurs ? »

Elle lui tira la langue –sale gosse un jour…

Raphaël, accompagnée de @Théodore Jensen, se laisse porter par la musique et décide de rejoindre le petit groupe sous le cerisier. Elle ouvre une première bière et accepte avec joie le jeu d'anecdotes proposé par Iris un poil pompette

Bomber aux couleurs affriolantes sur le dos, souvenir d’une après midi passée dans un autre temps, Jude parcourait l’espace qui avait été réservé au sein de la foret pour prôner la diversité et l’ouverture. Sensible aux valeurs bien que rarement assez impliquée dans ses actions pour se prétendre militante elle avait décidé de passer quelques temps à écouter les témoignages de ceux qui venaient les offrir et surtout de profiter de l’ambiance à la fois joyeuse et apaisante qui régnait tout autour de l’immense cerisier en fleurs. Au fur et à mesure de ses flâneries, une multitude de pétales était venue se déposer sur ses cheveux, multiplicité des couleurs résonnant joliment avec son humeur lumineuse du moment. Au détour de quelques activités organisées ou encouragées par l’association étudiante de Hungcalf, l’oreille de la jeune femme fut attirée par une mélodie agréable. Assis sous le cerisier, deux jeunes gens avaient entamé un concert improvisé et la voix de la jeune femme s’accordait à merveille avec le jeu de l’homme. Sourire qui se dessine au coin des lèvres de la brune, il ne lui avait pas fallu longtemps pour reconnaitre les mélomanes et c’est d’un pas joyeux qu’elle se dirigea vers eux alors que d’autres personnes commençaient à se regrouper près d’eux.

Faisant le tour pour surprendre son ami elle vient déposer ses deux mains sur ses épaules avec un petit bouh avant de laisser échapper un petit rire. Venant passer une main taquine dans les cheveux de l’ainé, l’américaine salua le frère et la soeur avec entrain ; « Charlie ! Iris ! Quel plaisir de vous voir ici. Joli duo tous les deux, vous allez voler la vedette au printemps si vous continuez. » S’installant dans l’herbe près d’eux elle étira son bras pour récupérer une bière laissant la fraicheur du sol venir mordre la peau de ses jambes tout en buvant quelques gorgées. « Judith, mais c'est Jude pour vous. » Qu’elle se présente à son tour à certains des sorciers et sorcières qu’elle n’avait pas eu l’occasion de croiser en cours. Hors de question de se cacher derrière son poste, elle détestait qu’on la traite différemment car elle faisait partie du corps enseignant. A la proposition de la jeune Iris, elle se fendit à nouveau d’un large sourire avant de répondre, espiègle : « Les gages c’est ma spécialité. » Haussement d’épaules faussement innocent qui ne laissait rien présager de bon l’ancienne joueuse leva sa bière comme pour signifier un accord formel. « Comptez sur moi, j’adore les devinettes. » Qu’elle s’amuse l’assistante, jetant un coup d’oeil mutin au petit groupe qui s’était formé autour des Bird. Parenthèse agréable pour accueillir le printemps qui se dessinait devant eux elle se voyait ravie.

résumé:

SWEET SPRING AFTERNOONKaiden Blackthorn - Plein de monde
Pétales arc-en-cielKaiden ne pouvait pas se rendre au festival des Pétales Arc-en-ciel en tant que représentant d’une minorité, il aurait fallu s’assumer aux yeux de son père et il ne le pouvait pas. Par contre, Tiberius ne pourrait rien dire si Kaiden si rendait pour montrer son soutien à moins de risquer de entacher la réputation de la famille. L’aîné de la famille s’était donc rendu au festival, mais il n’était pas allé les mains vides. Il avait préparé tout un tas de cookies couverts de vermicelles arc-en-ciel qu’il comptait bien partager avec tout le monde. Il n’était pas venu seul, Beitris, son corbeau volait au-dessus de lui.

En se promenant sous les arbres, l’attention de Kaiden fut attirée par une douce voix accompagnée de guitare. Curieux, il s’approcha avant de découvrir une jeune femme et un homme qui devait avoir l’âge de Kaiden en train de faire la musique sous un cerisier. L’aîné des Blackthorn les applaudit avant d’accepter l’invitation comme d’autres avant lui du concours d’anecdotes.

_ Salut ! Moi, c’est Kaiden. J’ai apporté des cookies pour ceux qui veulent. Dit-il en en ouvrant un petit sac en toile qui contenait les douceurs.

Il donna le sac à la personne la plus proche de lui pour que chacun puisse se servir. Assis dans l’herbe, les jambes tendues, penché en arrière, les bras comme soutien, Kaiden regardait le ciel et les pétales voler en écoutant chaque personne parler.

_ Rien de tel qu’un jeu en plein air et à boire et à manger pour passer un bon moment.

Beitris vint alors se poser sur la chaussure de son maître et posa un regard empli de jugement sur lui avant de croasser. Si Kaiden n’était pas assez sérieux, l’oiseau l’était beaucoup trop. Beitris ne manquait jamais de juger la passion du Blackthorn pour les cookies.

_ Oh, ça va Beitris. Attends au moins que le jeu ait commencé pour râler. Je suis sûr que tu aimerais certaines histoires, commère comme tu es.

Outré, l’oiseau tourna le dos à son maître avant de s’envoler pour se percher dans le cerisier. Kaiden soupira avant de regarder le reste du groupe.

_ Elle a son caractère, mais elle est pas méchante.
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Sweet spring afternoon

Le bonheur ne se trouve ni dans l'effort ni dans la lutte acharnée ; mais réside là, tout proche : dans la détente, dans l'abandon, dans la sérénité et dans la plénitude physique et morale

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Il y avait des évidence dans la vie, la première était clairement que je préférais absolument rien refuser à Raphaël, elle était ma plus grande faiblesse mais aussi ma plus grande force, et il fallait faire avec. La deuxième, était tout aussi clair, à choisir entre bosser ou flâner, le choix était vite fait. Il y en avait d'autres, mais c'était celles ci qui avaient décidé de mes occupations de la journée. J'aurais sans doute du prendre du temps pour réviser mes cours, mais le soleil était de sortit, le temps plus que clément, et Raph' avait envie de sortir. Soit, je n'allais pas faire mon difficile et faire croire un seul instant que je choisirais autre chose. Et puis après tout, la manifestation du jour ne pouvait qu'être intéressante et bonne pour mon dossier scolaire... Bon ça serait sans doute le cas si j'avais décidé d'y participer autrement qu'en tant que spectateur, mais c'est un détail, non ?

Le travail qui avait été abattu ici était formidable, je n'avais peut être pas la fibre esthétique, du moins pas autant que certains, mais je pouvais voir le résultat que produisait l'ambiance. Une harmonie, une douceur, un appel à se détendre et profiter de la journée. J'observais un petit instant le visage de mon amie qui s'était éclairé. Elle avait l'air d'oublier tous ces soucis ici, de juste profiter d'une pause bien mérité (ou pas). Je fis une petite moue agacée en la voyant croquer dans sa friandise sans même m'en proposer un petit bout, je relevais le sourcil.

« Je vois, je vois, tu n'as pas la notion du partage, tu vas me laisser mourir de faim, moi qui suis ton fidèle serviteur. »

Le petit poids plume me bouscula, et je fis semblant d'être projeter plus loin tenant mon cœur comme si j'allais mourir sur le coup, jusqu'à ce que je la vois s'approcher à nouveau du stand et acheter une nouvelle friandise pour me l'offrir. Je l'attrapais et l'observais comme si c'était un petit trésor, louchant dessus, mais avant de croquer à pleine dents dedans je posais un baiser sur la joue de ma petite princesse. Mais il ne fallut pas bien longtemps pour que le petit biscuit finisse en quelques bouchées au fond de mon estomac. J'avais toujours adoré manger, c'était de ses petits plaisirs que l'on pouvait s'offrir chaque jour, même si je faisais tout de même attention à garder la forme, un tas de gras ce n'était pas idéal pour séduire les filles. Parce que oui j'aimais flirter, j'aimais plaire aux jeunes filles, même si la seule qui comptait réellement c'était Raphaël. J'avais à peine terminé de me lécher les doigts qu'une main m'attrapa pour m'attirer en direction de quelques notes de musique. Le melting-pot qui s'organisait autour de cette journée faisait plaisir à voir, tout le monde profitait d'une belle journée, un duo mettait l'ambiance, une guitare et une voix d'ange. Se fut avec regret que je sentis les doigts de Raph' quitter les miens, mais se fut sans hésitez que j'attrapais une bierre, m'installant à côté des musiciens.

« Théodore. »

Se fut avec un petit clin d'oeil enjoué que j'acceptais ce petit jeu. C'était le genre de jeu que j'excellais, il faut dire que j'avais de l'expérience, bon ce n'était peu être pas le genre de chose dont il fallait se venter, ça ferait tâche sur un cv. Un jeune homme se joignit à nous, et pour être honnête, je l'aimais déjà, il avait apporté des cookies. D'accord là je ne dois pas offrir un portrait très reluisant de ma personne, mais il restait que pour être heureux, l'alcool et la bouffe c'était fortement efficace. J'observais le corbeau qui s'envola dans l'arbre, je n'aimais pas trop ces oiseaux, ils me mettaient mal à l'aise, ils étaient toujours les premiers sur les lieux des catastrophes chez mes grands parents, rarement synonyme de bonne nouvelle.

« Bon je commence. Raph' tu réponds en dernière, laisse jouer les autres. »

Oui parce que j'étais du genre transparent pour la jeune femme, elle risquait de tout gâcher, quoi que si je devais boire, ce n'était pas bien grave de devoir perdre, mais l'idée d'un gage était clairement plus inquiétant. J'attrapais un cookie et croquais dedans à pleine bouche.

« Hurmpf délicieux. Donc ça c'est passé ya bon moment, je devais avoir quoi, 12 ans, j'étais en vacances chez mes grands parents, et je savais qu'un Kelpy vivait dans le lac du domaine. Toute la famille racontait qu'il était l'animal de compagnie d'un de mes oncles, qui avait réussit à le dompter quand il était jeune. Forcément j'ai voulu faire le malin, et faire pareil. Sauf qu'il a faillit me bouffe, depuis je nage plus dans ce foutu lac. »

Je croquais une nouvelle bouchée dans mon cookie, attendant la réaction des autres

code by bat'phanie

Résumé:

\|	sweet spring afternoon ; terrence bishop

Si Terrence n'avait plus Matsuo pour le pousser à sortir (quand bien même la majeure partie de son temps le summerbee l'avait passé avec son ex petit-ami et non à suivre les résolutions qu'il s'était donné en 2019), Elwin faisait un bon remplaçant. Non pas en tant que petit copain, mais en tant qu'ami capable de le pousser à affronter l'extérieur. Si Terrence n'avait rien contre se terrer dans sa chambre à bouquiner, il avait tout de même fait part à son colocataire son envie de rencontrer d'autres personnes et c'est ainsi qu'Elwin essayait de le trainer dehors dès qu'il pouvait. Aujourd'hui cependant le métis était livré à lui-même. Peut-être que son colocataire le rejoindrait dans la futur, mais il n'avait pas pu le garantir poussant cependant Terrence à se rendre quand même à l'évènement organisé par l'AESH. Cet évènement allait d'ailleurs rappeler à Terrence des souvenirs de ses origines. En effet, les festivités sous les cerisiers en fleur étaient communes à la tradition japonaise et le garçon avait déjà participé à quelques " hanami " lorsqu'il s'était rendu dans son pays d'origine.

Lorsqu'il arriva sur place, le garçon fut intimidé par le monde déjà présent ce qui n'était pas étonnant. En plus d'être une campagne de sensibilisation, le regroupement était aussi un bon moyen de s'amuser et de faire des rencontres, deux choses que rataient rarement les étudiants de Hungcalf. « Bon maintenant je dois me trouver un groupe et m'intégrer... Il faut une activité... » Le regard réfléchissait à voix haute. Trouver une activité était un conseil qu'il avait lu dans un article moldu sur " Comment se faire des amis à l'âge adulte ". L'activité permettait d'éviter de se taper l'affiche et de s'incruster sans aucune raison dans un groupe. Lorsqu'il entendit une jeune femme interpellé les étudiants autours d'elle pour qu'ils viennent se servir une bière, il n'hésita pas une seconde. Puis l'alcool l'aiderait à se détendre même s'il n'approuvait pas forcément ce moyen. Lorsqu'il s'approcha, il reconnut la jeune femme comme étant de sa maison, Iris Bird s'il ne se trompait pas. Au moins un visage connu, si jamais il se sentait trop seul il pouvait toujours l'aborder sous ce prétexte. Mais par chance elle proposa un jeu (bon un jeu d'alcool mais un jeu quand même) ce qui fut une activité parfaite pour s'intégrer au groupe. Il s'installa en tailleur à côté d'autres étudiants et écouta l'un d'eux participer en premier au jeu. Son histoire ne paraissait pas si fausse que ça. Après tout il ne s'était pas fait manger par le kelpie alors peut-être que c'était vrai. « Heu... je dirais que ça t'est vraiment arrivé ? » dit-il avec le plus grand manque de certitude.

Résumé ;

Terrence s'installe dans le groupe au moment où Iris propose le jeu. Il oublie de se présenter au groupe, mais répond en premier à l'histoire de Théodore supposant que cette dernière est vraie.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

Iris était satisfaite de voir ce petit cercle se former autour d’eux, une animation improvisée qui lui tirait un rictus taquin (les mimiques encore plus présentes avec son côté alcool facile). Sa nature sociable l’avait toujours aidé à s’intégrer et à rencontrer des gens, bien qu’elle en effrayait plus d’un parfois, le penchant lunaire surprenant. De ce fait, elle accueillait chacun d’eux avec un sourire aux lèvres, posant des « ça va ? » à tous afin de créer un côté un peu plus chaleureux, convivial au sein du cercle. Avec un peu de chance, tous se souviendraient de ce joyeux moment. « J’assume toujours tout, Raph. » Qu’elle lançait en haussant ses sourcils à plusieurs reprises, les gambettes balayées en avant, tandis que des pétales venaient égayer son épiderme opalescent. Iris les admirait un instant, étant d’une beauté sans nom. Elle recevait avec plaisir les compliments leur étant adressés concernant leur performance, la tirant de sa contemplation. L’attention d’Iris fut de nouveau attirée par le corbeau qui accompagnait le fameux Kaiden, des étoiles venaient décorer ses prunelles céruléennes. « Quel beau corbeau ! » S’exclamait-elle de sa voix naturellement douce et enjouée, attrapant sa baguette pour confectionner une rapide couronne de fleurs avec ce qui traînait autour. C’était un signe amical comme un autre. « Est-ce que tu pourras lui donner ? » Demandait l’abeille à l’homme au corbeau, préférant ne pas déranger la demoiselle au fort caractère, histoire de ne pas la froisser. Saluant Terrence et l’ami de Raphaël, Iris reprenait sa place à côté de Charlie, le visage qui se déposait sur son épaule, soufflant sur ses quelques mèches blondes rebelles, glissant sur ses yeux clairs. La première anecdote lancée et la première bière descendue par la jeune femme, un rire passait la frontière de ses lèvres. « C’est vrai ! Le kelpy adore manger des humains après avoir fait semblant qu’il était gentil et tout mignon ! » Dépourvue de toute réflexion, Iris se sentait déjà l’âme d’une gagnante, assurément, rejoignant donc l’opinion de Terrence, un élève de sa maison. « Le pauvre quand même, tu l’as privé d’apéritif… »

Iris salue tout le monde et désire offrir une petite couronne de fleurs au corbeau de Kaiden. Elle rejoint également l'avis de Terrence, sûre d'elle.

Charlie offrit docilement la main à Iris, tandis que ses yeux bleus capturaient l'air (à peine) éméché qu'elle avait, lui tirant un sourire de sympathie. Lui-même ressentait les premiers effets de l'alcool, dans une combinaison parfaite de flegme et d'amusement. L'esprit en pleine possession de ses moyens et l'humeur égayée juste ce qu'il faut : il se sentait bien.
Son regard s'en alla chercher celui de leurs camarades rassemblés (sous l'effet de la curiosité) et dont il devinait la multitude des affinités. En outre, il adressa un sourire chaleureux à la jeune femme qui s'était arrêté pour les écouter un moment (manifestement une amie d'Iris), en compagnie d'un garçon qui pouvait tout aussi bien être son petit ami ou un ami très proche.
Cependant, l'arrivée surprise de Judith coupa Charlie au moment où il s'apprêtait à répondre. Le jeune homme eut un léger sursaut, manquant de s'étouffer avec sa bière, puis il se mit à rire.

« Holy cow, Jude !

Fit-il d'un faux ton de reproche. Il ne manqua pas, néanmoins, de signifier à la jeune femme qu'il était content de la voir, par un long regard de connivence. Le jeune homme prit ensuite un des cookies proposés par Kaiden, avant de passer la boite à son voisin.

« Thanks mate. Et comme à peu près tout le monde s'était déjà présenté, à ce stade, il fit de même. Moi c'est Charlie. Le frangin.

Dit-il en désignant Iris d'un signe de tête (puisqu'il apparaissait que certains ici étaient des amis de sa sœur). Son regard s'arrêta un moment sur le corbeau de Kaiden, visiblement très intéressé d'en voir un d'aussi près.

« Jeez, c'est massif comme bestiole. Fit-il. Elle sait dire des trucs ?

Charlie n'était pas expert en ornithologie, mais il lui semblait bien que les corbeaux étaient capable de reproduire certains sons et même des mots. Il laissa ses doigts égrainer quelques arpèges sans fil conducteur, le cœur toujours baigné d'une très douce euphorie.
Ainsi, déterminé à entretenir cet état d'équilibre, le jeune homme extirpa une nouvelle bière du pack (la précédente asséchée depuis un moment maintenant) et entreprit de l'ouvrir en faisant levier avec son briquet. Il eut un rire approbateur à la proposition de sa sœur, l'esprit fourmillant déjà d'anecdotes idiotes à raconter.

Ce fut donc Théodore qui prit le premier tour. Passant le bras autour des épaules de sa sœur (qui venait d'échouer contre son épaule), la main ramenant des mèches blondes derrière son oreille, Charlie fronça légèrement les yeux tout en écoutant l'anecdote. Son regard azur se posa ensuite sur Terrence (qui hésitait visiblement au moment de poser son verdict), considérant son opinion dans son propre jugement.

« Douze ans, pour dompter un kelpy, faut avoir de sacrés couilles. Fit Charlie, après sa sœur. Je pense que c'est vrai. Come on ! On aurait tous essayé, à douze piges.

Il eut un court rire sourd et s'alluma une cigarette. Son regard alla ensuite chercher ceux des autres et dont ils attendaient le verdict.

Résumé:

Amusée par la réaction de Charlie a son arrivée, comme d’habitude, bien discrète, Jude ne tarde pas à se faire sa place dans le cercle constitué à la fois d’élèves et de personnes externes à l’école. C’était toujours agréable de faire de nouvelles rencontres, toujours agréable de sortir un peu de son quotidien. Appuyée sur ses coudes, yeux brillants qui scrutaient tous les membres du groupe derrière ses lunettes de soleil elle salue les nouveaux arrivants d’un large sourire et de quelques mots aimables. Bière à la main elle profite des rayons du soleil tandis que les échanges autour d’elle se font des plus joyeux. L’arrivée d’un jeune homme et de son corbeau créa notamment bien des discussions. Si l’animal eu en effet conséquence d’attirer l’attention de la jeune assistante, cette dernière se voyant toujours irrémédiablement attirer par les êtres volants, elle qui était désormais clouée au sol, ce ne fut pas ce qui déclencha le plus de réaction de sa part. « Des cookies, mais quelle brillante idée ! » Avec un enthousiasme débordant elle pique l’un des gâteaux chocolatés au centre du cercle ne tardant pas à croquer dedans, gourmande qu’elle était. « Délicieux, c'est un coup à rendre accro ça ! » Qu’elle s’exclame à nouveau après en avoir gouté un bout.

Le jeu ne tarde pas à commencer, d’une oreille intéressée elle écoute l’anecdote de Théodore sans se départir de son sourire lumineux, cela promettait d’être amusant, les anecdotes à proposer faisaient déjà leur brin de chemin dans leur esprit, par chance ils étaient peu nombreux à la connaitre personnellement dans le cercle, cela lui donnait plus de chances. Tour à tour, certains des jeunes gens présents donnèrent leur avis sur la question et lorsque son tour arriva, Jude se permit quelques secondes de réflexion, buvant quelques gorgées de sa bière avant de répondre : « Je me range à l’avis de mes voisins, faudrait être fou pour pas tenter d’apprivoiser un kelpy, dommage je suis sûre que ça fait un beau compagnon tho. » Qu’elle répond à la suite de Charlie faisant écho à sa remarque sur les actions parfois irréfléchies d’un jeune adolescent. En ce qui la concernait, l’âge ne changeait rien à sa quête de sensations et d’aventures mais elle était irrécupérable selon nombreuses de ses connaissances, alors son point de vue n’était peut-être pas le plus commun. Quoi qu’il en soit, si elle avait été à la place de l’étudiant, elle aurait bien certainement fait la même chose sans hésitation, cela serait bien décevant que cela ne soit que tissu de mensonges tout droit sortis de son imagination.

résumé:

Un rire facétieux remplissait l’air au gré des petits sentiers de terre battue qui menaient au cerisier pluriséculaire qui abritait les nouvelles festivités organisées par l’AESH et d’autres associations de l’université. Ce rire, il appartenait à une toute petite fille à la démarche assurée, malgré son petit nez en l’air, absolument fascinée par le camaïeu de couleur des pétales des fleurs du cerisier magique. Dès qu’elle en trouvait une nouvelle nuance, elle se penchait, s’accroupissant sur ses petits genous recouverts de son collant blanc sous sa robe bariolée pour récupérer les minuscules pétales un par un, ce qui ralentissait fortement le rythme de la promenade, mettant la patience de ses accompagnateurs à l’épreuve, coutumiers du fait. L’enfant n’aurait souffert qu’on la contrarie dans sa collecte. Le père, les mains dans les poches de son pantalon sombre, habillé de son uniforme universitaire de circonstance malgré qu’il ne soit pas vraiment en service, observait les stands et les activités avec attention, mais sans sévérité. L’idée de cette campagne de sensibilisation était bonne, excellente même, mais il n’était pas mécontent de ne pas avoir eu à (trop) mettre la main à la pâte. Avec les vacances de pâques et les prochaines sessions d’examens à venir, sans compter les lancements des inscriptions pour l’année prochaine, il n’aurait certainement pas eu le temps pour cela en prime. Heureusement pour lui, l’AESH comptait assez d’organisateurs, certes en herbe, mais pour certains déjà aguerris, pour recevoir toutes les attestations en temps et heures, les papiers d’assurance remplis, les stands montés avec goût et maestria. Certains professeurs pourraient presque en prendre de la graine.

- ‘Ogadez PapAlex Y a Charlie et Iris du jardin là bas ! On y va ?

La question était rhétorique, refuser quoi que ce soit à Héma dans un tel état d’excitation, et s’y tenir, serait une victoire à la Pyrrhus : beaucoup d’effort pour pas grand-chose. Serrant la main de sa compagne dans la sienne doucement pour lui désigner ensuite le petit groupe d’un mouvement de menton, il s’approcha du groupe hétéroclite, alors que la petite fille avait déjà trouvé sa future victime, ou plutôt l’objet de sa future obsession : elle s’était littéralement jetée dans les tibias de Kaiden – non sans avoir faire des grands coucous de la main enthousiaste à Iris et Charlie en passant- , lui attrapant le genou de sa petite main pour le secouer de toute sa vigueur :

- Heyyyyyyy Mais, mais t’as un corbeau ? C’est un corbeau hein ? En tout cas il est beau ! Et si c’est une fille, elle est belle … Donc c’est une corbelle ? Et elle fait des trucs ? Moi j’ai un chien. Et un furet. Mais c’est pas vraiment les miens et …

Et Héma était partie dans ses babillages, ses digressions à peine compréhensibles et pourtant toujours très précises, s’adressant au Blackthorn comme si elle le connaissait depuis toujours, pas farouche pour deux mornilles. Surveillant la petite du coin de l’oeil, Dhan avait salué l’assemblée dans une cantonade discrète, avant d’aller serrer personnellement la main de Terrence.

- Bonjour, Bishop. Ravi de vous recroiser dans des circonstances plus … paisibles.

résumé:

Sweet spring afternoon

Le bonheur ne se trouve ni dans l'effort ni dans la lutte acharnée ; mais réside là, tout proche : dans la détente, dans l'abandon, dans la sérénité et dans la plénitude physique et morale

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La journée était belle, je passais un bon moment avec ces jeunes, il faut dire que je n'étais pas du genre difficile, de la bouffe, de la bière, et ma Raph' juste à côté de moi, que demande le peuple ? Je n'étais pas du genre timide, alors c'était sans hésiter que je m'étais lancé en premier. Cette histoire n'était que l'une des nombreuses qui était arrivé aux membres de la famille Jensen, pour être honnête, il fallait dire que mes parents ou mes grands parents n'étaient peut être pas les parents de l'année. Ma mère avait tendance à dire qu'il fallait que la sélection naturelle se fasse, et à croire que ses enfants n'échappaient pas à la règle. Bon il faut dire que j'avais eu pas mal de chance que mon père ne partage pas ces principes d'éducation, c'était lui qui m'avait récupéré alors que mon sortilège avait bien sûr pas fonctionné. Certaines familles disaient qu'ils étaient plus strict avec les premiers nés, chez nous c'était l'inverse, j'avais clairement fais tout se que je voulais et mes vieux avaient agis en conséquence avec les petits. Les pauvres devaient se montrer à la hauteur pour faire une connerie que je n'avais pas déjà faite. A la réflexion de Charlie me fit sourire :

« Ou être très con, quoi que je préfère ta version. »

Raph' ne connaissait pas cette histoire, ce n'était pas celle que j'aimais le plus raconter, sans doute parce que je passais un peu pour un con, quoi que c'était peut être une idée que je me faisais, aucun ne semblait trouver cette histoire idiote, honnêtement ça me rassurait. Peut être que je devrais retenter une nouvelle fois de monter sur ce Kelpy, quoi que j'avais clairement autre chose à faire.

« Tu parles d'un compagnon qui essaye de te bouffer quand tu as le dos tourné, mais oui c'est une histoire vraie, mes parents ne sont pas vraiment prêt pour le trophée des parents de l'année, mais faut avouer que j'ai eu une putain d'enfance. »

Et je pouvais garantir une chose, c'était que mes enfants n'auraient sans doute pas autant de chance que moi, je ne comptais pas les laisser se mettre en danger comme ça. Faite ce que je dis pas ce que je fais. C'était peut être injuste mais je crois sincèrement que j'avais hérité du côté papa poule de mon père, enfin je pouvais juste le supposer, je ne voyais pas encore avec une femme et des gosses. Sauf peut être si la femme était l'une de ces demoiselles qui se trouvait à mes côtés, mais là encore ça serait bien trop précipité d'envisager ce genre de chose.

« Bon faut que le prochain soit plus doué que moi sinon on va pas pouvoir profiter des gages. »

Un nouveau croc dans le cookie, le pauvre allait disparaître en quelques bouchées, il avait même gagné le combat pour mon attention face à la bière. Je connais un petit coup de coude à Raph'

« Tu devrais lui demander la recette et m'en refaire. »

code by bat'phanie

Résumé:

Raphaël ne put s’empêcher de taquiner la jolie blonde qui lui faisait face et qui, de toute évidence, avait bien plus d’avance qu’eux en matière de boisson. C’est que le rose de ses joues allait plutôt bien à la sorcière, en plus. Elle entreprit alors de la suivre dans l’aventure, porta sa bière à ses lèvres et… Manqua de s’étouffer en entendant sa réponse. Un rire franc s’échappa de ses lèvres alors qu’elle essuyait une goute au coin de ses lèvres. Elle avait hâte de voir ça !

De nouvelles têtes vinrent très vite rejoindre le petit groupe et elle s’empressa de faire tourner le pack. La première impression compte énormément, parait-il. Elle salua Judith Jude avec un sourire, ravie de la voir aussi enthousiaste pour ce drôle de jeu. Elle nota au passage qu’elle semblait très proche de des mélomanes qui s’avéraient également être frère et sœur. Charlie, donc. Kaiden fit ensuite irruption avec deux choses tout à fait intrigantes : des cookies et un corbeau. Elle lui fit un grand sourire et se présenta à son tour, tout en lui chipant l’un des cookies. Un nouveau rire s’échappa de ses lèvres lorsqu’elle avisa le comportement du volatile.

« Les femmes sont meilleures avec du caractère. Ce doit être la même chose pour les corbeaux. »

Théodore prit alors l’initiative de lancer le jeu, non sans lui dire de se taire et de laisser jouer les autres. La brune fit semblant de s’offusquer et lui donna un coup de coude dans les côtes –petite chatouille pour le colosse, et se contenta de mordre dans le cookie. God. C’était divin ! Elle écouta d’une oreille attentive le compte tout en savourant le biscuit et ne put s’empêcher de rouler les yeux vers le ciel. C’était du Théo tout craché cette histoire. Il ne le lui avait jamais raconté mais elle était prête à le croire sur parole.

D’autres sorciers en avaient profité pour s’asseoir à côté d’eux. L’un d’eux se lança et proposa sa réponse, somme toute assez timidement. N’ayant visiblement que le droit de se taire, Raphaël en profita pour rassembler les bières et les cookies au centre du groupe de façon à ce que chacun puisse se servir facilement… Et heureusement ! Une petite tornade venait de bondir non loin d’elle –plus exactement sur Kaiden. Elle était très vive, ce qui ne manqua pas de l’amuser. Le pauvre, il allait avoir les oreilles en chou-fleur avant la fin de la journée. Un homme les salua peu de temps après. Son père, peut-être ?

Malgré les babillages de la petite, tous réussirent à se d’accord sur la véracité de l’anecdote… Et évidemment, tout le monde avait raison. Aucun gage ne serait donné. C’est vraiment pas drôle. Pour la peine, la jeune femme s’enfila deux autres gorgées de bières –sans s’étouffer cette fois-ci. En entendant Théodore mentionner ainsi ses parents, elle ne put s’empêcher de lui en coller une derrière la tête.

« Un peu de respect, crétin. Ils mériteraient une médaille pour t’avoir eu dans leurs pattes. Non, un trophée ! »

C’était plus fort qu’elle, elle devait les défendre. Après tout, ils lui avaient évité de se retrouver à la rue : l’avaient nourri, logé et blanchi. Elle les appréciait plus que tout et devaient bien leur rendre justice puisque ces derniers n’étaient pas là pour se défendre. Sale gosse. Malgré tout, elle ne put s’empêcher de passer sa main dans les courtes bouclettes pour effacer la douleur de la claque. Tu parles d’une action vengeresse, tiens. Elle lui tira ensuite la langue lorsqu’il lui parla des fameux biscuits.

« T’as deux mains non ? T’as survécu à un kelpy. Tu peux bien survivre à un peu de cuisine. »

La brune cessa de jouer avec les mèches de son meilleur ami et se pencha vers Kaiden.

« C’est vrai que tes cookies sont délicieux par contre. J’aimerai bien apprendre à en faire, si tu veux bien me partager ton secret. »

Elle lui fit un doux sourire avant de taper brusquement dans ses mains, ses prunelles claires pétillant de malice.

« A mon tour. Théo, tu as aussi le droit de te creuser les méninges. Ou d’essayer. Tu ne connais rien de cette histoire. Alors, voici mon anecdote. Mon premier baiser s’est fait en heure de colle, avec une sorcière de trois ans plus âgée que moi. »

Raphaël fit mine de se repasser la scène en soupirant de tout son saoul. Comment ça, c’était exagéré ?

« Ah ! La bonne époque. »

Ça, par contre, c’était tout à fait vrai. Poudlard resterait à jamais dans son cœur.

Résumé : :

Une bonne ambiance émanait de ce cercle d’inconnus, enfin pour la plupart, étant donné que quelques visages étaient connus de l’abeille. Le visage lové sur l’épaule de son frère, elle écoutait attentivement l’anecdote avant de se redresser brutalement, un large sourire aux lèvres, lorsque son regard bleuté se posait sur l’enfant. Elle connaissait Héma et Dhan de la ferme, alors sa joie était décuplée en voyant la petite qui babillait à tout-va. Elle lui rappelait son bénévolat auprès des enfants sorciers et les petits moments passés, les mains dans la terre, à tenter de donner vie à des plantes et fleurs. L’attention sur le qui-vive, elle vagabondait de sujet en sujet, à la manière d’un chat surveillant sa proie au loin, la queue s’agitant. Elle ne manquait pas de remarquer la complicité de Raphaël et de son ami, ayant privé un Kelpy d’un festin. À ce titre, Iris ne retenait pas son rire, évoquant celui d’un enfant, l’innocence ainsi que l’insouciance en regardant leur complicité, l’air d’une fouine. L’anecdote suivante était racontée par une Raphaël presque théâtrale, expliquant son premier baiser avec une femme plus âgée. « Par Merlin ! Je ne savais pas que tu aimais les femmes. » De son côté, Iris n’avait jamais réellement caché son attirance pour les personnes de son sexe et ça l’étonnait venant de la brune, si bien que sa mâchoire manquait de toucher l’herbe. « Tu entends ça, wee tadger ? » Elle donnait un coup de coude à son frère, la bière la rendait presque euphorique et dépourvue de filtres. « Je vais dire que c’est vrai ! » Même si l’idée lui paraissait folle, il existait bel et bien des jeunes attirés par la sagesse de la vieillesse et à l’inverse, certains attirés par la fraîcheur de la jeunesse. Elle espérait d’un côté que cela soit vrai, pour ne pas avoir à entamer une énième bière, bien qu’Iris n’était plus à ça de près.

Iris est pompette.

SWEET SPRING AFTERNOONKaiden Blackthorn - Plein de monde
Pétales arc-en-cielKaiden avait rejoint le petit groupe sans trop savoir à quoi s’attendre. Il ne connaissait les personnes avec qui il allait jouer, mais il était loin d’être timide. Puis, il avait un avantage, il avait ramené des cookies, ces derniers semblaient d’ailleurs avoir beaucoup de succès arrangeant un grand sourire à l’aîné des Blackthorn. Étrangement Beitris avait elle aussi beaucoup de succès, Kaiden ne s’y était pas attendu. Ça lui faisait aussi très plaisir de voir que son amie attirait l’attention, même s’il savait qu’elle n’allait plus de sentir après ça. Une jeune femme du nom d’ @Iris Bird vint même donner au sorcier une petite couronne de fleurs afin qu’il l’offre à son tour au corbeau.

_ Bien sûr, elle sera ravie. C’est une vraie star aujourd’hui. Ria-t-il en attrapant doucement la parure de pétales.

Le frère de la jeune femme était lui aussi intéressé par Beitris, mais il n’avait pas tout à fait les mêmes préoccupations. Kaiden ne put s’empêcher de sourire amusé lorsque ce dernier parla de la taille impressionnante du grand corbeau. Pourtant à côté de certains des pensionnaires de l’animalerie, elle faisait pâle figure.

_ Non, elle ne parle pas enfin, elle croasse quand elle veut dire quelque chose, par contre, elle nous comprend très bien. Dit-il en réponse à @Charlie Bird

Il lança un regard vers son oiseau qui le regardait avec instance, ayant bien compris que son maître parlait d’elle.

_ Ça, je n’en doute pas. Sans son caractère, je m’ennuierai. Elle a toujours son mot à dire. Répondit-il avec une certaine affection dans la voix pour son animal. @Raphaël Axton avait raison.

Une nouvelle fan de Beitris haute comme trois pommes vint s’étaler sur les jambes de Kaiden. Le sorcier regarda la jeune fille en souriant, il l’aida à se relever et à s’asseoir à côté de lui. Il sourit à celui qui devait être son père @Dhan Chaffinch.

_ Oui, mon amie est un corbeau et c’est bien une fille. Mais on dit corbeau quand même pour les filles. Et tu sais, les chiens et les furets c’est très bien aussi, chaque animal est différent et il faut tous les aimer.

D’un geste de la main, Kaiden fit signe à Beitris de descendre de sa branche. L’animal hésita, mais sous les signes insistants du sorcier, elle vint se poser sur ses jambes. L’aîné des Blackthorn mit dans les mains de la petite fille la couronne de fleurs d’Iris.

_ Donne lui la, elle sera contente.

Curieuse, l’oiseau s’approcha de l’enfant et tendit la tête. Beitris pouvait être difficile avec son maître, mais elle savait qu’avec un enfant, elle devait faire attention.

Un sourire illumina une fois plus le visage de Kaiden lorsqu’on le complimenta pour ses cookies. Il tourna la tête vers Raphaël.

_ Avec plaisir ! Je te passerais la recette et je pourrais même te monter si tu veux.

Le sorcier était toujours ravi de partager sa passion pour les pâtisseries avec quelqu’un. Pour lui, une recette devait être partagée et les secrets divulgués, non gardés jalousement. Puis, @Raphaël Axton avait l'air d'être quelqu'un de sympathique, ça ne pouvait qu'être un bon moment à passer avec elle.

Avec tout ça, Kaiden avait oublié de répondre au jeu et le premier tour passé sans qu’il puisse donner son avis. Ce fut au tour de Raphaël de proposer une anecdote. Est-ce que la jeune femme avait vraiment embrassé une sorcière de trois ans plus vielle pour son premier baiser ? Kaiden avait des doutes, si ce n’était pas son premier baiser, il aurait dit oui sans hésiter, mais quand on est jeune, la différence d’âge se voit beaucoup plus.

_ Je dirais que c’est faux. Enfin, sauf si ton premier baiser est récent. Tenta-t-il de réfléchir.
:copyright: 2981 12289 0

Résumé:

\|	sweet spring afternoon ; terrence bishop

Terrence s'était installé, mais il restait figé. Il participa au jeu qui venait d'être lancé, mais il avait presque l'impression que sa voix s'était éteinte et que personne n'avait pu l'entendre. Que faisait-il ici déjà ? Ah oui il essayait de tenir ses résolutions. Foutues résolutions. N'étaient-elles pas faites pour ne pas être tenus à la base justement ? Le jeune homme sursauta subitement quand la voix d'une personne familière retentit près du groupe. Le garçon tourna la tête pour apercevoir le très imposant Dhan Chaffinch, secrétaire de l'université, mais aussi membre du groupe d'infortunés dont avait fait parti Terrence lors du bal d'halloween du doyen. L'homme vint serrer la main au métis qui ne fut pas surprit de voir la sienne trembler en se dirigeant vers celle de son ainé. « Bon...bonjour. » Intimidé par le charisme de son interlocuteur ou en plein ptsd de ce qu'il s'était passé à Halloween, Terrence ne saurait dire. Il esquissa un bref sourire et tenta de se recentrer sur le jeu. Apparemment il avait eu raison et une seconde personne prit la parole. Ce que la dénommée Raphael énonça était facilement imaginable. Enfin pas lorsqu'on s'appelait Terrence Bishop. Bien évidemment ce genre d'histoire n'arriverait pas au summerbee, mais pourquoi pas à n'importe qui. Pourtant il n'osa pas répondre. Il hésitait. « Monsieur Chaffinch, vous...euh comptez participer au jeu ? » demanda-t-il. Etait-ce d'ailleurs une bonne idée de boire de l'alcool devant le secrétaire de l'école ? N'allait-il pas dire quelque chose. Terrence se pencha alors vers Iris (la personne la plus proche du groupe qu'il " connaissait ", la jeune femme étant de la même maison que lui) et lui fit signe de se pencher vers lui aussi pour qu'il lui chuchote quelque chose : « Tu es sûre que c'est une bonne idée de se bourrer la gueule avec le secrétaire à côté ? » demanda-t-il tremblant intérieurement à l'idée que cela puisse être inscrit sur son dossier. Cela dit il était encore loin d'être bourré, malgré une bière en main il n'avait pas encore bu une seule goutte trop occupé à analyser tout ce qu'il se passait autours de lui pour s'assurer qu'il ait réellement une place dans le groupe plutôt que d'avoir en vérité taper l'incrust' quand personne ne voulait de lui.

Résumé ;

La présence de Chaffinch angoisse Terrence. Soit parce qu'il se rappelle leur mésaventure, soit parce qu'il ne sait pas comment se comporter face à un membre de l'équipe pédagogique de l'université lui qui tient à un dossier nickel. Il n'ose même pas toucher sa bière ni continuer sa participation au jeu et se penche vers Iris pour lui demander s'il est judicieux de poursuivre en la présence du secrétaire de l'université.

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

Sweet spring afternoon

Le bonheur ne se trouve ni dans l'effort ni dans la lutte acharnée ; mais réside là, tout proche : dans la détente, dans l'abandon, dans la sérénité et dans la plénitude physique et morale

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Je me pris une nouvelle claque de la tête, c'était une habitude, je crois que c'était son passe temps préféré, mais je n'allais pas me plaindre d'être au centre de l'un de ses intérêts principal. Mais elle n'avait peut être pas tord, ils n'étaient pas des parents parfaits, mais j'étais loin d'être un fils parfait et je n'étais pas sûr que je m'en sortirais mieux à leur place. Ils avaient l'avantages d'avoir toujours été là pour moi, et ils avaient acceptés Raph comme si elle était de la famille, même si correction, elle était de la famille. Alors qu'elle passait ses mains dans mes cheveux je fermais les yeux de plaisir, si seulement ce genre de situation pouvait se produire plus souvent. C'était dans des moments comme celui ci que je me rendais compte à quel point cette fille était importante pour moi, plus qu'une simple amie. Je grognais de mécontentement alors qu'elle me dit de me débrouiller pour mes cookies, si j'étais nul en potion ce n'était pas pour exceller en cuisine, c'était quasiment la même chose.

« Si tu veux que je m'empoisonne... »

Je fis une petite moue boudeuse.

« J'espère que tu t'en voudras quand on viendra te chercher pour identifier mon corps sans vie. »

Ouais moi aussi j'avais un petit côté drama-queen euh king, l'exagération, c'était sans doute l'un de mes points forts. Mais je fus coupé dans mon élan par l’anecdote de Raph qui me perdit dans mes pensées. Il faut dire que l'image quelle venait d'envoyer dans mon esprit était du genre à faire fantasmer beaucoup de gars, et je ne faisais pas exception. Complètement perdu dans mes pensées, j'imaginais la scène que Raphaël avait exposé, et sincèrement ça laissait rêveur, même si j'aurais sans doute préféré me trouver à la place de cette hypothétique fille, mais ça il était hors de question de l'avouer, pas même à moi. J'écoutais les propositions tout en observant ma meilleure amie à la recherche d'un indice pouvant me dire si c'était vrai ou non, mais Raph' prenait soin de ne rien laisser paraître. J'étais donc seul face à mes théories pour répondre à ces questions.

« Mouais, je pense aussi que c'est faux, 3 ans de plus, ça me paraît énorme, genre une 3eme année avec une 6ème, je suis pas convaincu, sinon je veux des noms. »

Il en avait fallut du temps pour me sortir de mes pensée, mais j'étais à peu près sûr de moi, même si la jolie brune avait tendance à me surprendre, même après toutes ces années. En tout cas si certain semblaient perturbés par l'arrivée d'un membre de l'équipe pédagogique c'était loin d'être mon cas, de toute façon on ne pouvait pas dire que mon dossier était parfait, et sincèrement ça ne me touchait pas plus que ça, de toute façon personne ne pouvait pas être parfait. Et puis de toute façon si je m'étais trompé je n'aurais qu'un gage à subir, et j'aimais les défis alors pourquoi pas.

code by bat'phanie

Résumé:

Après ces présentations mouvementées, le jeu débutait enfin et Iris se sentait d’humeur particulièrement joueuse. Il fallait dire que ce genre d’amusement excitait son imaginaire, qui ne cessait pas un seul instant de s’agiter et de lui offrir des anecdotes toutes plus folles les unes des autres. À n’en pas douter, Iris allait troubler ses charmants camarades, avec l’aide de son état alcoolisé. Petite carrure, maigre enveloppe charnelle, il lui en fallait peu pour la déstabiliser et la rendre plus euphorique, moins douce, plus dans les pulsions de la jeunesse, avec ce brin d’inconscience. De son côté, Terrence s’inquiétait pour elle et se penchait vers sa camarade afin de lui confier ses craintes. Si autrement, elle l’aurait prit au sérieux et avec bienveillance, en le rassurant, Iris se mit à rire, d’une manière un peu surprenante, une paume venant claquer sa cuisse, à la manière d’un ami de longue date. « Mais non, Dhan n’est pas une menace ! Dans le pire des cas, j’empoisonne ses plantations à la ferme ! » Qu’elle s’exclamait en tapant dans ses paumes, prenant ses aises, après la révélation de Raphaël. Ainsi, la blonde se dressait sur ses gambettes et avançait d’un pas, en brandissant sa baguette en l’air, une risette rayonnante étirant ses pulpes humides, un brin théâtrale. « Quand j’étais petite ! On avait des gnomes dans le jardin, qui mettait le ! BAZAR ! … N’est-ce pas, wee man ? » Iris désignait Charlie du bout de sa baguette pour appuyer ses propos et brouiller les pistes. « J’étais chargée de les divertir ! Sauf que la mission ne s’est pas déroulée comme prévu… » Changement d’expression afin de mimer une expression grave, Iris appuyait sa main, d’un geste dramatique, contre son front. « Ils m’ont donné des coups de pied et lorsque je suis tombée au sol, ils m’ont… Arraché des cheveux ! » Elle se tirait les cheveux d’une main, pour appuyer ses propos, avec un air horrifié. « J’ai fini couverte de bleus et quasiment chauve. »

Iris pompette V2 rit aux propos de Terrence et raconte son anecdote de manière théâtrale.

Lorsque la petite Héma apparut au milieu de leur cercle, Charlie jeta un regard alentour, en quête de Dhan (qu'il ne tarda pas à apercevoir). Les deux hommes se connaissaient depuis longtemps, bien que leur relation n'ait jamais été très approfondie. Il était néanmoins content de le voir, surtout accompagné de la petite.

« Bonjour Héma.

Dit-il à l'enfant, après avoir salué le père d'un signe de tête empreint de sympathie. Après quoi, Charlie reporta son attention aux conversations du groupe et le verdict de Théodore quand à la véracité de son anecdote sur le kelpy. Vu qu'il avait vu juste, il prit une gorgée de bière (ce n'était pas la règle, en théorie, mais ça lui faisait plaisir). Ensuite, il jeta son regard bleu sur Raphaël qui prenait la suite du jeu.

« Ouais j'entends ça. Répondit-il à sa sœur qui semblait s'émouvoir de la confession impliquant un premier baiser avec une demoiselle. Mais je suis de l'avis de Kaiden et Théo, ça me paraît trop grand, comme écart d'âge, pour être plausible.

Après quoi, l'attention de Charlie fut accrochée par Terrence, qui semblait un peu inquiet.

« Relax. Renchérit-il après Iris. On passe un bon moment. Il ne s'agit pas de finir complètement jaked.

A ces mots, il adressa un regard amusé en direction de sa sœur, qui semblait de plus en plus pompette (ce qui valait le détour). Puis, il interpella le fameux secrétaire.

« Dhan, assied toi, prend une bière.

L'invita-t-il. Héma semblait intéressée par le corbeau, il y avait des cookies : cela ne coûtait rien de s'attarder un peu. D'autant qu'Iris semblait prête à raconter une histoire et quand cela se produisait, c'était toujours avec moult effets dramatiques. Le jeune homme la suivit donc du regard, comme elle pointait sa baguette magique sur les uns et les autres tout en évoquant la ferme et ses gnomes de jardin. Charlie se mit à jouer un air de guitare censé renforcer le suspense du moment.

« Tout à fait. Approuva-t-il quand elle lui demanda confirmation. Maudits gnomes de jardin.

Qu'il fit pour appuyer ce qu'elle disait (tous les enfants sorciers avec un jardin avaient connu le désagrément de devoir lancer ces bestioles chez le voisin à coup de pied). A la fin, Charlie explosa purement et simplement de rire, visualisant la scène sans que l'on puisse dire si c'était du fait d'un souvenir bien réel, ou juste de son imagination.

« Huhun, je ne réponds pas à celle là, ce serait pas du jeu.

Il continua de gratter les cordes pour faire durer le suspense.

Résumé:

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