- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
Inventaire Sorcier
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(abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Mer 29 Avr 2020 - 18:08
Samedi 25 avril 2020, onze heures, Salle de Sortilèges...
Assise sur cette chaise, sa baguette à la main, les yeux rivés sur... une banane... Juliet était au bout de sa vie. Oui, oui, vous avez bien lu. Une banane. Ca pourrait être un morceau de viande ou même des grains de raisin mais une banane c'est tout ce qu'elle avait su sauver de son petit déjeuner qu'elle avait partagé avec Victor. Une pauvre banane, bien trop mure pour être mangée d'ailleurs, mais le jeune De Launay aurait bien été capable de l'engloutir également.
Réveillée par le soleil, bien trop tôt pour que ce soit acceptable, la jeune fille avait cogité dans son lit pendant de longues minutes avant de se lever. Elle pensait et repensait à son dernier cours de sortilèges appliqués en médicomagie où ils avaient étudié le point de suture en surjet. Si elle avait assuré pour les points de suture simple, elle avait lamentablement échoué ceux-ci et avait été extrêmement frustrée lorsque la cloche annonçant la fin du cours avait sonné alors qu'elle n'avait pas réussis. Et lorsqu'il était temps de se lever, une heure raisonnable pour un samedi matin, elle n'avait que ce point de surjet en tête, pas moyen de penser à autre chose.
Heureusement, durant le petit déjeuner, Victor lui avait changé les idées en lui racontant une drôle d'histoire sur un enchanteur africain qui avait réussit un exploit magique. Mais à peine était il partit qu'elle avait glissé dans son sac une banane et un couteau et avait décidé de passer la matinée à s'entrainer. Elle n'avait rien de prévu et si normalement elle allait à la bibliothèque, elle pouvait bien faire un crochet dans la salle de sortilèges, quelques heures, histoire de maitriser ce sort.
- Pellis Surjetus.
Avec son petit couteau, la jeune Blackthorn avait coupé la peau de cette pauvre banane sur cinq centimètres environ, la taille d'une petite plaie pas bien méchante. Sans abimer le fruit, elle était censée recoudre doucement la peau mais devinez quoi... Il ne se passait rien. Absolument rien. Pas de fil, pas d'aiguille et pas de point de suture. Rien de rien. Bien sûr, c'était commun de ne pas réussir tout de suite un sort. On arrivait que très rarement à maitriser en sortilège dès le premier coup, même si c'était possible c'était très rare. Des fois rien ne se passait. Des fois tout se passait de travers. C'était possible.
- Pellis Surjetus.
Mais le fait est qu'il était bientôt onze heures, que ça faisait des heures que Juliet était assise sur cette chaise, face à cette banane, celle traitresse de baguette à la main. Deux heures qu'elle s'échinait à recoudre ce fruit et chaque sort était toujours aussi ... vide. Alors bien sûr, elle avait sorti son livre de sortilège médicomagique, elle avait relu son cours... Mais rien n'y faisait.
- Pellis Surjetus.
Ce fut la foi de trop. Juliet fondit en larmes. Et en plus d'être nulle, elle se senti aussitôt ridicule.
- InvitéInvité
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Mer 29 Avr 2020 - 20:31
Raphaël avait pu profiter d’une bonne partie de sa matinée pour décuver se reposer de la soirée de la veille. Elle s’était bien amusée et ne regrettait pas le moins du monde son très léger mal de tête ou son visage marqué par la fatigue. Non madame ! Elle en sourirait presque, c’est pour dire. Vers dix heures et demie, elle décida de s’extirper du confort de son lit pour profiter d’un bon brin de toilette. Miracle de l’eau chaude. Ses traits se détendent. Ses maux s’envolent. Ne restent que les souvenirs brumeux et les vêtements jetés pèle-mêle au sol pour lui rappeler son aventure passée. Extase des vendredi soir. Elle se rendit ensuite dans sa chambre d’étudiante pour y mettre de l’ordre, somme toute assez relatif. Les bouquins s’entassent sur le bureau et elle ne peut s’empêcher de glisser les doigts sur leur tranche. Anatomie, pathologie, traumatologie… Tiens, il lui en manquait un. Elle se mit à tapoter sa joue de son index et fouilla dans les limbes de sa mémoire l’endroit où elle aurait pu l’égarer. Tête en l’air.
La jeune femme se flagella mentalement une bonne dizaine de fois avant de se rappeler, enfin. Elle l’avait oublié dans l’une de ses salles de classe –celle de son dernier cours, à n’en pas douter. Loin d’être Crésus, elle comptait bien se dépêcher de le retrouver avant de pleurer toutes les larmes de son corps à l’idée de le racheter. Elle quitta son vieux jogging pour sauter dans des vêtements plus agréables, histoire de profiter un minimum des premières chaleurs du printemps et glissa quelques épingles dans ses cheveux pour les nouer. Rien n’était calculé. Tout était confortable. Pourtant ça lui allait bien, si tant est qu’elle s’en préoccupait. Ce genre de chose lui passait tellement au-dessus de la tête… Elle se demandait bien comment Laelia pouvait la supporter, elle qui avait un sens inné pour le bon gout alors qu’elle… Elle n’y connait rien et s’en contrefichait royalement. Ressembler à un sac était le dernier de ses soucis et, à en croire le regard de certains –certaines, parfois– le résultat final ne nuisait jamais à la marchandise.
Les écouteurs enfoncés dans ses oreilles. La musique pulsant contre ses tympans. La wright quitte sa demeure estudiantine, son vieux sac en cuir sur le dos. Sur le chemin, elle croisa certains des étudiants et les salua d’un geste rapide. Certains d’un doigt levé. D’autres d’un baiser soufflé. Le tout sans se départir de son sourire lumineux. Très vite, elle arriva à la salle et y pénétra d’un pas bondissant. Elle ne s’étonna pas de la trouver ouverte ni d’y voir une autre étudiante. Ça l’arrangeait bien après tout. Sitôt arrivée. Sitôt repartie… Ou non. Était-ce un sanglot qu’elle venait d’entendre ? Ses yeux clairs se tournèrent tout de suite vers elle. Merde alors. Elle s’empressa d’éteindre son lecteur de musique et d’enrouler à la va-vite ses vieux amis.
« Hey ma belle, qu’est-ce qui se passe ? »
Foutue gosse incapable de respecter les distances sociales. La sorcière pose un bras autour de ses épaules et caresse du bout des doigts l’un de ses bras. C’est qu’elle n’a jamais supporté de voir quelqu’un pleurer –même une parfaite inconnue. C’était l’une des raisons qui lui avait valu un nombre incalculable d’heure de colle à Poudlard. Toujours à mettre le nez dans les affaires des autres pour les défendre, ou bien à se creuser la tête pour les faire rire. Clown justicier à la gomme. Ses prunelles scrutèrent la table, la banane éventrée, le livre… Il ne lui fallut pas plus de détails pour comprendre. Un doux sourire apparut sur son visage. La blondinette lui rappelait elle, lorsqu’elle était confrontée à ses échecs. A la différence près que personne n’était là pour l’aider.
« Si tu n’es pas prête à attester de la mort clinique de cette pauvre banane, je peux peut-être te proposer mon aide. A deux, on devrait pouvoir la sauver. »
Elle lui fit un clin d’œil malicieux, attendant de voir si elle allait accepter son aide ou l’envoyer balader.
La jeune femme se flagella mentalement une bonne dizaine de fois avant de se rappeler, enfin. Elle l’avait oublié dans l’une de ses salles de classe –celle de son dernier cours, à n’en pas douter. Loin d’être Crésus, elle comptait bien se dépêcher de le retrouver avant de pleurer toutes les larmes de son corps à l’idée de le racheter. Elle quitta son vieux jogging pour sauter dans des vêtements plus agréables, histoire de profiter un minimum des premières chaleurs du printemps et glissa quelques épingles dans ses cheveux pour les nouer. Rien n’était calculé. Tout était confortable. Pourtant ça lui allait bien, si tant est qu’elle s’en préoccupait. Ce genre de chose lui passait tellement au-dessus de la tête… Elle se demandait bien comment Laelia pouvait la supporter, elle qui avait un sens inné pour le bon gout alors qu’elle… Elle n’y connait rien et s’en contrefichait royalement. Ressembler à un sac était le dernier de ses soucis et, à en croire le regard de certains –certaines, parfois– le résultat final ne nuisait jamais à la marchandise.
Les écouteurs enfoncés dans ses oreilles. La musique pulsant contre ses tympans. La wright quitte sa demeure estudiantine, son vieux sac en cuir sur le dos. Sur le chemin, elle croisa certains des étudiants et les salua d’un geste rapide. Certains d’un doigt levé. D’autres d’un baiser soufflé. Le tout sans se départir de son sourire lumineux. Très vite, elle arriva à la salle et y pénétra d’un pas bondissant. Elle ne s’étonna pas de la trouver ouverte ni d’y voir une autre étudiante. Ça l’arrangeait bien après tout. Sitôt arrivée. Sitôt repartie… Ou non. Était-ce un sanglot qu’elle venait d’entendre ? Ses yeux clairs se tournèrent tout de suite vers elle. Merde alors. Elle s’empressa d’éteindre son lecteur de musique et d’enrouler à la va-vite ses vieux amis.
« Hey ma belle, qu’est-ce qui se passe ? »
Foutue gosse incapable de respecter les distances sociales. La sorcière pose un bras autour de ses épaules et caresse du bout des doigts l’un de ses bras. C’est qu’elle n’a jamais supporté de voir quelqu’un pleurer –même une parfaite inconnue. C’était l’une des raisons qui lui avait valu un nombre incalculable d’heure de colle à Poudlard. Toujours à mettre le nez dans les affaires des autres pour les défendre, ou bien à se creuser la tête pour les faire rire. Clown justicier à la gomme. Ses prunelles scrutèrent la table, la banane éventrée, le livre… Il ne lui fallut pas plus de détails pour comprendre. Un doux sourire apparut sur son visage. La blondinette lui rappelait elle, lorsqu’elle était confrontée à ses échecs. A la différence près que personne n’était là pour l’aider.
« Si tu n’es pas prête à attester de la mort clinique de cette pauvre banane, je peux peut-être te proposer mon aide. A deux, on devrait pouvoir la sauver. »
Elle lui fit un clin d’œil malicieux, attendant de voir si elle allait accepter son aide ou l’envoyer balader.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Inventaire Sorcier:
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Jeu 30 Avr 2020 - 18:32
Ridicule. C'était ridicule. ELLE était ridicule. Elle ne savait même pas pourquoi elle pleurait... De rage ? De désespoir ? Aucune idée. Juste elle sanglotait comme une enfant. Les larmes coulaient sur ses joues pâles, ses yeux ainsi que son nez rougissaient hasardeusement et elle respirait mal, cherchant l'air entre deux sanglots. Evidemment, ça n'avait aucun effet sur cette pauvre banane qui gisait là. Et heureusement que ce n'était qu'une banane. Imaginez si c'était un être vivant. Il serait entrain de perdre tout son sang pendant qu'une médicomage en carton sanglotait comme une malheureuse.
Depuis des semaines la jeune Juliet Blackthorn avait un mal fou à utiliser sa magie. Les sorts qu'elle maitrisait habituellement étaient moins bien réussis, et apprendre un nouveau sort devenait une épreuve à chaque fois. Et Juliet savait parfaitement pourquoi. Depuis plusieurs semaine, la petite Summerbee avait un mal fou à gérer ses émotions. Elle ne savait pas pourquoi mais tant de choses lui revenaient en tête... Baby et Autumn lui manquaient tant. Elle s'inquiétait pour Grace qui utilisait encore ses béquilles, elle s'inquiétait pour Victor à cause du retour de Meghan. Elle même avait l'impression de faire du sur place dans sa vie...
Juliet sursauta quand quelqu'un entra dans la salle qu'elle occupait. Par réflexe, elle essuya ses joues mouillées avec le revers de la manche de sa cape mais c'était peine perdue, les larmes continuaient de couler lamentablement. Elle essaya de prendre une grande respiration pour se calmer mais fit pire que mieux. Sa gorge se serra et elle suffoqua une demi seconde. La jeune femme en face d'elle retira ce qui semblait être des écouteurs et lui demanda ce qui se passait, l'entourant doucement de ses bras.
- Je... Je suis...
Je suis désolée. Voila ce qu'elle voulait dire. Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait que ça qui lui passait par la tête pour répondre à la jeune femme face à elle. De nouveau elle essaya d'essuyer ses larmes tandis que la jeune femme se rapprochait d'elle et examinait la banane. Elle lui proposa son aide, filant une petite métaphore médicomagique qui fit malgré tout sourire la jeune Summerbee qui acquiesça doucement du menton.
- D'accord...
Elle inspira, cette fois l'air passa et elle tenta de se calmer avant de prononcer le sort qui la malmenait depuis plus d'une heure.
- Pellis Surjetus.
Comme Juliet si attendait, rien ne se passa. Elle leva donc son regard mouillé vers la jeune femme qui lui proposait son aide, prête à entendre qu'elle ferait mieux d'abandonner ses études, si elle n'était même pas capable de suturer une plaie.
Depuis des semaines la jeune Juliet Blackthorn avait un mal fou à utiliser sa magie. Les sorts qu'elle maitrisait habituellement étaient moins bien réussis, et apprendre un nouveau sort devenait une épreuve à chaque fois. Et Juliet savait parfaitement pourquoi. Depuis plusieurs semaine, la petite Summerbee avait un mal fou à gérer ses émotions. Elle ne savait pas pourquoi mais tant de choses lui revenaient en tête... Baby et Autumn lui manquaient tant. Elle s'inquiétait pour Grace qui utilisait encore ses béquilles, elle s'inquiétait pour Victor à cause du retour de Meghan. Elle même avait l'impression de faire du sur place dans sa vie...
Juliet sursauta quand quelqu'un entra dans la salle qu'elle occupait. Par réflexe, elle essuya ses joues mouillées avec le revers de la manche de sa cape mais c'était peine perdue, les larmes continuaient de couler lamentablement. Elle essaya de prendre une grande respiration pour se calmer mais fit pire que mieux. Sa gorge se serra et elle suffoqua une demi seconde. La jeune femme en face d'elle retira ce qui semblait être des écouteurs et lui demanda ce qui se passait, l'entourant doucement de ses bras.
- Je... Je suis...
Je suis désolée. Voila ce qu'elle voulait dire. Pourquoi ? Parce qu'il n'y avait que ça qui lui passait par la tête pour répondre à la jeune femme face à elle. De nouveau elle essaya d'essuyer ses larmes tandis que la jeune femme se rapprochait d'elle et examinait la banane. Elle lui proposa son aide, filant une petite métaphore médicomagique qui fit malgré tout sourire la jeune Summerbee qui acquiesça doucement du menton.
- D'accord...
Elle inspira, cette fois l'air passa et elle tenta de se calmer avant de prononcer le sort qui la malmenait depuis plus d'une heure.
- Pellis Surjetus.
Comme Juliet si attendait, rien ne se passa. Elle leva donc son regard mouillé vers la jeune femme qui lui proposait son aide, prête à entendre qu'elle ferait mieux d'abandonner ses études, si elle n'était même pas capable de suturer une plaie.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride:
- InvitéInvité
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Jeu 30 Avr 2020 - 23:39
La pulpe de ses doigts allaient et venaient sur le bras de cette parfaite inconnue, prodiguant des caresses légères, réconfortantes. Comme un papillon attiré par une lumière vive, Raphaël refusait de s’éloigner d’elle. C’était même impensable. Au lieu de ça, elle préférait lui proposer son aide –aussi vaine soit-elle. Elle se recula très légèrement lorsqu’elle décida de renouveler l’expérience. Un échec, encore. Blondie semblait dévastée. Au bout du bout. Ses lèvres nues s’ourlèrent, dessinant un tendre sourire, alors qu’elle farfouillait au fond de son sac à dos.
« Je peux ? »
Bien entendu, la brune avait d’avantage posée la question pour la forme qu’autre chose. A vrai dire, elle était déjà à moitié assise à ses côtés avant même de terminer sa phrase. Elle laissa tomber son sac à ses pieds et lui tendit un mouchoir.
« Prends ma belle. T’en as besoin, je crois. »
La sorcière en profita pour glisser l’une de ses mèches blondes derrière son oreille, ses doigts fins cueillant une larme sur leur passage. Elle se redressa ensuite sur sa chaise, ses jambes se croisant négligemment au-dessus de la table. Son cerveau se mit alors en marche, emboîtant une à une les pièces de ce curieux puzzle. Machinalement, elle s’était mise à se balancer légèrement et à se mordiller le coin de sa lèvre inférieure. Ses prunelles azurées se mirent à scruter tour à tour le bouquin, la banane et l’étudiante.
« Deuxième année de médicomagie, je présume ? »
Elle ne pensait pas se tromper mais le destin réserve parfois bien des surprises. Une première année aurait très bien pu vouloir gagner un peu d’avance, ce qui expliquerait qu’elle se prenne les pieds dans le tapis. Seulement, en la détaillant bien… Elle était bouffée par l’échec. Littéralement. Oh oui. Elle était persuadée d’avoir raison. Comme toujours. Elle prit une longue inspiration et reprit.
« Tu te poses trop de question… Ou du moins, tu te mets bien trop de pression. Il faut que tu te vides l’esprit. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire ma belle, mais pas impossible. »
Si un cas comme elle avait pu y arriver, tout le monde le pouvait. Une idée lui vint alors en tête et un sourire taquin illumina bien vite son visage.
« As-tu déjà fait de la couture ? Il n’y a rien de tel que de sentir les matières, la méthode, pour la visualiser et la réaliser avec sa baguette. Tiens, regardes. »
Raphaël se pencha brusquement vers son sac, au risque de basculer, et en sortit sa fidèle baguette. Elle retira ensuite deux de ses épingles, relâchant alors ses cheveux en une cascade de mèches brunes. D’un coup de baguette, elle les métamorphosa en fil et en aiguille. Elle se saisit ensuite de la banane et commença à réaliser la suture manuellement. Elle prit soin de le faire le plus lentement possible tout en pointant de temps à autre le manuel. Elle utilisa ensuite la pointe de son aiguille pour trancher le nœud qu’elle venait de faire et retirer le fil.
« Aller, lances-toi. Tu verras, ce sera plus simple par la suite. »
Elle lui fit un clin d’œil malicieux et attendit, impatiente de la voir se lancer.
« Je peux ? »
Bien entendu, la brune avait d’avantage posée la question pour la forme qu’autre chose. A vrai dire, elle était déjà à moitié assise à ses côtés avant même de terminer sa phrase. Elle laissa tomber son sac à ses pieds et lui tendit un mouchoir.
« Prends ma belle. T’en as besoin, je crois. »
La sorcière en profita pour glisser l’une de ses mèches blondes derrière son oreille, ses doigts fins cueillant une larme sur leur passage. Elle se redressa ensuite sur sa chaise, ses jambes se croisant négligemment au-dessus de la table. Son cerveau se mit alors en marche, emboîtant une à une les pièces de ce curieux puzzle. Machinalement, elle s’était mise à se balancer légèrement et à se mordiller le coin de sa lèvre inférieure. Ses prunelles azurées se mirent à scruter tour à tour le bouquin, la banane et l’étudiante.
« Deuxième année de médicomagie, je présume ? »
Elle ne pensait pas se tromper mais le destin réserve parfois bien des surprises. Une première année aurait très bien pu vouloir gagner un peu d’avance, ce qui expliquerait qu’elle se prenne les pieds dans le tapis. Seulement, en la détaillant bien… Elle était bouffée par l’échec. Littéralement. Oh oui. Elle était persuadée d’avoir raison. Comme toujours. Elle prit une longue inspiration et reprit.
« Tu te poses trop de question… Ou du moins, tu te mets bien trop de pression. Il faut que tu te vides l’esprit. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire ma belle, mais pas impossible. »
Si un cas comme elle avait pu y arriver, tout le monde le pouvait. Une idée lui vint alors en tête et un sourire taquin illumina bien vite son visage.
« As-tu déjà fait de la couture ? Il n’y a rien de tel que de sentir les matières, la méthode, pour la visualiser et la réaliser avec sa baguette. Tiens, regardes. »
Raphaël se pencha brusquement vers son sac, au risque de basculer, et en sortit sa fidèle baguette. Elle retira ensuite deux de ses épingles, relâchant alors ses cheveux en une cascade de mèches brunes. D’un coup de baguette, elle les métamorphosa en fil et en aiguille. Elle se saisit ensuite de la banane et commença à réaliser la suture manuellement. Elle prit soin de le faire le plus lentement possible tout en pointant de temps à autre le manuel. Elle utilisa ensuite la pointe de son aiguille pour trancher le nœud qu’elle venait de faire et retirer le fil.
« Aller, lances-toi. Tu verras, ce sera plus simple par la suite. »
Elle lui fit un clin d’œil malicieux et attendit, impatiente de la voir se lancer.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Inventaire Sorcier:
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Ven 1 Mai 2020 - 15:34
Juliet, disciplinée, se décala sur le banc pour laisser la place à la jeune femme qui se laissa tomber avec légèreté sur l'assisse. La blondinette la regarda fouiller dans son sac et en sortir un mouchoir qu'elle lui tendit. Juliet le prit avec un regard pleins de gratitude, elle commença par s'essayer les yeux, les joues, puis par se moucher. Elle ne pleurait plus, la crise de larmes était passée, mais elle senti son nez se boucher aussitôt. Juliet inspira, décidée à se calmer et à profiter de toute l'aide qu'on pourrait lui apporter.
- Merci, c'est gentil de m'aider.
Dit-elle d'un ton qu'elle espérait moins geignard que celui de tout à l'heure. Elle rangea le mouchoir usager dans sa poche et jeta un coup d'oeil à sa banane, toujours éventrée. De nouveau, elle regarda la jeune fille qui observait le plan de travail de la jeune Blackthorn. Elle demanda si elle était bien en seconde année de médicomagie. Juliet acquiesça doucement et répondit :
- Oui, c'est ça. Je m'appelle Juliet.
Elle ne précisa par sa maison car, comme tout les autres jours de la semaine, week-end compris, la jeune Blackthorn portait sa tenue d'étudiante et le blason des Summerbee trônait fièrement sur sa poitrine. Juliet ne répondit pas quand la jeune femme lui expliqua qu'elle réfléchissait trop et que ça la bloquait. Si elle savait a quel point elle avait raison. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Dès que Juliet était un peu plus bas que la moyenne au niveau moral elle perdait ses capacités magiques, qui fondaient comme neige au soleil.
Elle ne répondit pas mais de toute façon la jeune femme enchainée. Juliet était époustouflée par son attitude si naturelle avec elle, alors qu'elle ne la connaissait même pas. Trop attentive à la jeune femme en elle même, plutôt qu'à ce qu'elle faisait, Juliet retrouva se concentration lorsqu'elle vit les boucles de la jeune femme descendre en cascade sur son visage tandis qu'elle créé magiquement une aiguille et du fil. Juliet comprend où elle veut en venir alors qu'elle attrape la banane et la suture avec précision. Juliet l'observe en silence et la jeune femme lui tend ce qu'elle avait dans les mains en lui demandant si elle avait déjà fait de la couture.
Juliet secoua négativement la tête mais décidée à bien faire, elle prit l'aiguille, s'assura que le fil y était bien passé et plaça la banane face à elle. Comme la jeune femme, elle s'appliqua à suturer la peau de la banane. Elle fit en sorte que la tension des fils soit assez haute pour que la banane soit bien refermée mais pas trop afin qu'ils ne risque pas d'abimer la peau ou de craquer. Concentrée, elle interrogea malgré tout la jeune femme d'une voix douce mais encore assez intimidée :
- Et toi ? Comment t'appelles tu ? Tu étudie la médicomagie également ?
Elle fut plus lente et le résultat ne fut pas parfait mais Juliet était satisfaite de sa suture lorsqu'elle termina. Elle posa l'aiguille. Peut être devrait elle plutôt étudier la médecine moldue et exercer dans leur monde. Visiblement, c'était bien plus facile qu'avec la magie...
- Merci, c'est gentil de m'aider.
Dit-elle d'un ton qu'elle espérait moins geignard que celui de tout à l'heure. Elle rangea le mouchoir usager dans sa poche et jeta un coup d'oeil à sa banane, toujours éventrée. De nouveau, elle regarda la jeune fille qui observait le plan de travail de la jeune Blackthorn. Elle demanda si elle était bien en seconde année de médicomagie. Juliet acquiesça doucement et répondit :
- Oui, c'est ça. Je m'appelle Juliet.
Elle ne précisa par sa maison car, comme tout les autres jours de la semaine, week-end compris, la jeune Blackthorn portait sa tenue d'étudiante et le blason des Summerbee trônait fièrement sur sa poitrine. Juliet ne répondit pas quand la jeune femme lui expliqua qu'elle réfléchissait trop et que ça la bloquait. Si elle savait a quel point elle avait raison. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Dès que Juliet était un peu plus bas que la moyenne au niveau moral elle perdait ses capacités magiques, qui fondaient comme neige au soleil.
Elle ne répondit pas mais de toute façon la jeune femme enchainée. Juliet était époustouflée par son attitude si naturelle avec elle, alors qu'elle ne la connaissait même pas. Trop attentive à la jeune femme en elle même, plutôt qu'à ce qu'elle faisait, Juliet retrouva se concentration lorsqu'elle vit les boucles de la jeune femme descendre en cascade sur son visage tandis qu'elle créé magiquement une aiguille et du fil. Juliet comprend où elle veut en venir alors qu'elle attrape la banane et la suture avec précision. Juliet l'observe en silence et la jeune femme lui tend ce qu'elle avait dans les mains en lui demandant si elle avait déjà fait de la couture.
Juliet secoua négativement la tête mais décidée à bien faire, elle prit l'aiguille, s'assura que le fil y était bien passé et plaça la banane face à elle. Comme la jeune femme, elle s'appliqua à suturer la peau de la banane. Elle fit en sorte que la tension des fils soit assez haute pour que la banane soit bien refermée mais pas trop afin qu'ils ne risque pas d'abimer la peau ou de craquer. Concentrée, elle interrogea malgré tout la jeune femme d'une voix douce mais encore assez intimidée :
- Et toi ? Comment t'appelles tu ? Tu étudie la médicomagie également ?
Elle fut plus lente et le résultat ne fut pas parfait mais Juliet était satisfaite de sa suture lorsqu'elle termina. Elle posa l'aiguille. Peut être devrait elle plutôt étudier la médecine moldue et exercer dans leur monde. Visiblement, c'était bien plus facile qu'avec la magie...
- InvitéInvité
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Ven 1 Mai 2020 - 18:26
Juliet. Un prénom qui fut particulièrement doux à ses oreilles. Il lui allait comme un gant, d’ailleurs. La summerbee ne lui inspirait que de la douceur –et une bonne de mélancolie, malheureusement. Elle avait hâte de voir un sourire effacer cette vilaine contrariété. Ceci commencerait peut-être par la réalisation de ce fichu sort ? Elle entreprit de lui donner une astuce de son cru, lui expliquant chacun des détails de celle-ci tout en la réalisant sous ses yeux. Sutures faites et défaites. A son tour de jouer.
Sa cadette entreprit de suivre son exemple et s’appliqua à la tâche. Bien. Elle se débrouillait vraiment bien, ce qui lui confirma sa première hypothèse. Cette gosse pensait trop. Il fallait qu’elle arrive à se détendre, à lâcher du lest.
« Raphaël. Je suis en sixième année de médicomagie. »
La brune attendit que la banane soit sauvée pour la seconde pour la bousculer gentiment, non sans lui faire un clin d’œil malicieux.
« Ravie de te rencontrer Juliet. Maintenant, voyons notre patient… Nickel bichette !»
La wright venait de se saisir du pauvre fruit et l’observait sous toutes les coutures –sans mauvais jeux de mot. Un sifflement d’admiration s’échappa de sa bouche mutine. Il ne lui manquait pas grand-chose pour que ce soit parfait. La pratique allait très vite arranger ça, c’était certain.
« Tu t’en sors mieux que moi la première fois. J’étais tellement à bout de patience que j’ai jeté le fruit à l’autre bout de la salle, à l’époque. Je crois bien que c’était sur mon meilleur ami d’ailleurs. Ça explique pourquoi je suis encore vivante, remarque… »
Heureusement que Théodore était une bonne pâte. Elle se serait vengée au centuple si les rôles avaient été inversés. Enfin, c’est une autre histoire. Elle donna un léger coup de baguette sur la peau de la banane afin de réaliser une nouvelle incision et tendit le fruit à la chirurgienne du jour.
« Jeune fille ! Au boulot. Veuillez saisir votre baguette et reproduire les mêmes sutures sur notre cobaye. »
Raphaël lui fit un sourire qui se voulait rassurant et adoucit quelque peu le son de sa voix.
« Tu es tout à fait capable de le faire. Arrêtes de te poser des questions. Ressens simplement les choses. Tu as très bien réussi tout à l’heure et tu connais ta baguette mieux que personne. Ca va aller. »
Elle s’installa un peu mieux et attendit, tout en croisant les doigts.
Sa cadette entreprit de suivre son exemple et s’appliqua à la tâche. Bien. Elle se débrouillait vraiment bien, ce qui lui confirma sa première hypothèse. Cette gosse pensait trop. Il fallait qu’elle arrive à se détendre, à lâcher du lest.
« Raphaël. Je suis en sixième année de médicomagie. »
La brune attendit que la banane soit sauvée pour la seconde pour la bousculer gentiment, non sans lui faire un clin d’œil malicieux.
« Ravie de te rencontrer Juliet. Maintenant, voyons notre patient… Nickel bichette !»
La wright venait de se saisir du pauvre fruit et l’observait sous toutes les coutures –sans mauvais jeux de mot. Un sifflement d’admiration s’échappa de sa bouche mutine. Il ne lui manquait pas grand-chose pour que ce soit parfait. La pratique allait très vite arranger ça, c’était certain.
« Tu t’en sors mieux que moi la première fois. J’étais tellement à bout de patience que j’ai jeté le fruit à l’autre bout de la salle, à l’époque. Je crois bien que c’était sur mon meilleur ami d’ailleurs. Ça explique pourquoi je suis encore vivante, remarque… »
Heureusement que Théodore était une bonne pâte. Elle se serait vengée au centuple si les rôles avaient été inversés. Enfin, c’est une autre histoire. Elle donna un léger coup de baguette sur la peau de la banane afin de réaliser une nouvelle incision et tendit le fruit à la chirurgienne du jour.
« Jeune fille ! Au boulot. Veuillez saisir votre baguette et reproduire les mêmes sutures sur notre cobaye. »
Raphaël lui fit un sourire qui se voulait rassurant et adoucit quelque peu le son de sa voix.
« Tu es tout à fait capable de le faire. Arrêtes de te poser des questions. Ressens simplement les choses. Tu as très bien réussi tout à l’heure et tu connais ta baguette mieux que personne. Ca va aller. »
Elle s’installa un peu mieux et attendit, tout en croisant les doigts.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Dim 3 Mai 2020 - 15:07
C'était assez.. détendant. Enfin... ça détendait comme activité. Juliet devait elle envisager la couture ou le tricot comme nouvelle passion ? Si elle faisait ça, Lys risquait encore de se moquer de son petit côté mamie. Manquait plus qu'elle se mette au tricot et son amie risquait de la renier. Mais bizarrement, depuis qu'elle avait l'aiguille et le fil dans les mains et qu'elle suturait doucement cette banane, elle se sentait mieux. Elle respirait normalement, elle cousait, concentrée, et son nez ne coulait même plus ! Ou peut être était-ce la présence de Raphael ?
Raphael était donc en sixième année de médicomagie, ce qui expliquait pourquoi elle n'avait pas hésiter à donner un coup de main à sa cadette qui lui en était plus que reconnaissante. Raphael était douce et en même temps assez taquine avec Juliet qui, pour sa part, restait timide mais développait déjà une certaine admiration pour la jeune femme face à elle. Ah, si elle pouvait être si spontanée et amusante... Ca devait être si simple d'être une fille comme Raphael ! C'était le genre de fille qui avait des amies, surement un copain, qui ne devait jamais s'ennuyer ni se sentir isolée.
Juliet cligna des yeux, sortant de ses pensées et de sa contemplation tandis que Raphael attrapait la banane pour vérifier si les points étaient bons. La jeune Summerbee sourit lorsque la jeune femme décréta que le patient été sauvé. Elle rit même lorsque Raphael lui raconta sa première fois à suturer un fruit. Raphael fit une autre lacération à la baguette dans la banane, parallèle à celle que Juliet venait de réparer. Elle encouragea la jeune fille à essayer de nouveau, l'encourageant gentillement. Juliet reprit sa baguette, inspira et ferma les yeux avant de prononcer :
- Pellis Surjetus.
Puis elle se risqua à ouvrir un oeil. Evidemment, la banane n'avait pas bougé. Mais cette fois pas de larmes, elle resta de marbre mais demanda à sa nouvelle amie :
- Tu veux bien me montrer ?
Raphael était donc en sixième année de médicomagie, ce qui expliquait pourquoi elle n'avait pas hésiter à donner un coup de main à sa cadette qui lui en était plus que reconnaissante. Raphael était douce et en même temps assez taquine avec Juliet qui, pour sa part, restait timide mais développait déjà une certaine admiration pour la jeune femme face à elle. Ah, si elle pouvait être si spontanée et amusante... Ca devait être si simple d'être une fille comme Raphael ! C'était le genre de fille qui avait des amies, surement un copain, qui ne devait jamais s'ennuyer ni se sentir isolée.
Juliet cligna des yeux, sortant de ses pensées et de sa contemplation tandis que Raphael attrapait la banane pour vérifier si les points étaient bons. La jeune Summerbee sourit lorsque la jeune femme décréta que le patient été sauvé. Elle rit même lorsque Raphael lui raconta sa première fois à suturer un fruit. Raphael fit une autre lacération à la baguette dans la banane, parallèle à celle que Juliet venait de réparer. Elle encouragea la jeune fille à essayer de nouveau, l'encourageant gentillement. Juliet reprit sa baguette, inspira et ferma les yeux avant de prononcer :
- Pellis Surjetus.
Puis elle se risqua à ouvrir un oeil. Evidemment, la banane n'avait pas bougé. Mais cette fois pas de larmes, elle resta de marbre mais demanda à sa nouvelle amie :
- Tu veux bien me montrer ?
SUNSHINE
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Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Lun 4 Mai 2020 - 12:12
La jeune femme fut particulièrement ravie d’entendre le rire de sa petite apprentie. C’était un doux son à ses oreilles et elle espérait que ses idioties éloigneraient encore un peu le nuage qui planait au-dessus de sa tête blonde. Peut-être qu’en croisant très fort les doigts… Elle avait ce petit quelque chose de touchant qui réveillait son côté protecteur et elle était prête à passer la journée à ses côtés, si c’était nécessaire. La laisser tomber comme la dernière des vieilles chaussettes était tout simplement inenvisageable. Elle l’encouragea donc à tenter le coup une nouvelle fois. Cette fois-ci, elle choisit de se concentrer sur elle et non sur son œuvre. Après tout, elle était tout à fait capable de suturer. Elle le lui avait prouvé quelques minutes plus tôt.
Et encore une fois, ce fut un échec complet. Ses orbes gris glissèrent aussitôt sur son visage et elle fut heureuse de constater qu’aucune larme ne l’inondait. Ceci voulait-elle dire qu’elle s’était résignée ? Non. Elle n’y croyait pas le moins du monde. Blondie ne s’était pas autant acharné pour baisser les bras maintenant. Ça n’aurait aucun sens.
Yes ! Raphaël avait raison. Comme toujours. Elle ne comptait pas abandonner. Au contraire, elle semblait être encore plus déterminée. Parfait ! Toutefois…
« Bien sûr… Mais je ne suis pas certaine que ce soit ce dont tu as besoin. »
Le nuage était toujours là, elle le sentait comme s’il envahissait ses propres pensées. Pouvait-elle seulement lui en toucher un mot ? Elles ne se connaissaient pas le moins du monde, après tout. Pourquoi lui ouvrirait-elle son cœur ? Ce n’est pas comme si elle était persuadée que ce soit effectivement le nœud du problème… Et pourrait-elle seulement l’aider à le défaire si tel était le cas ? Malgré ses doutes, la sorcière s’exécuta. La baguette dansa doucement entre ses doigts. Les bordures de la blessure se rapprochèrent symétriquement tandis qu’un fil sombre les liaient avec assurance. Etait-ce ceci qui manquait à sa cadette ? Comment pouvait-elle la convaincre de croire en elle, si elle-même doutait ?
Merde alors ! Quand il y a de la gêne, y’a pas de plaisir. La brune était prête à crever l’abcès, quitte à se faire recevoir de la meilleure des façons. Elle n’avait rien à perdre après tout. Elle pivota sur son siège de façon à lui faire face.
« En toute honnêteté, je pense que tu as tout ce qu’il faut pour réussir. L’obstacle, c’est toi. »
La brune leva la main et l’approcha de façon à tapoter son front de son index.
« Quelque chose pèse sur ta conscience et te bloque. Faut que tu surpasses ça sinon tu peux tout de suite ranger ta baguette. »
Ah oui. C’est vrai. La subtilité… Elle oubliait toujours ce léger détail. Un tendre sourire apparut sur son visage alors qu’elle tentait de rendre sa voix plus douce, plus accessible.
« Ouvres les vannes. Évacue. Ça te fera le plus grand bien. Y’a que nous ici et je t’assure que je serais la dernière à te juger. Promis, juré. »
Elle traça une croix sur son cœur avant de lui offrir un énième clin d’œil.
Et encore une fois, ce fut un échec complet. Ses orbes gris glissèrent aussitôt sur son visage et elle fut heureuse de constater qu’aucune larme ne l’inondait. Ceci voulait-elle dire qu’elle s’était résignée ? Non. Elle n’y croyait pas le moins du monde. Blondie ne s’était pas autant acharné pour baisser les bras maintenant. Ça n’aurait aucun sens.
Yes ! Raphaël avait raison. Comme toujours. Elle ne comptait pas abandonner. Au contraire, elle semblait être encore plus déterminée. Parfait ! Toutefois…
« Bien sûr… Mais je ne suis pas certaine que ce soit ce dont tu as besoin. »
Le nuage était toujours là, elle le sentait comme s’il envahissait ses propres pensées. Pouvait-elle seulement lui en toucher un mot ? Elles ne se connaissaient pas le moins du monde, après tout. Pourquoi lui ouvrirait-elle son cœur ? Ce n’est pas comme si elle était persuadée que ce soit effectivement le nœud du problème… Et pourrait-elle seulement l’aider à le défaire si tel était le cas ? Malgré ses doutes, la sorcière s’exécuta. La baguette dansa doucement entre ses doigts. Les bordures de la blessure se rapprochèrent symétriquement tandis qu’un fil sombre les liaient avec assurance. Etait-ce ceci qui manquait à sa cadette ? Comment pouvait-elle la convaincre de croire en elle, si elle-même doutait ?
Merde alors ! Quand il y a de la gêne, y’a pas de plaisir. La brune était prête à crever l’abcès, quitte à se faire recevoir de la meilleure des façons. Elle n’avait rien à perdre après tout. Elle pivota sur son siège de façon à lui faire face.
« En toute honnêteté, je pense que tu as tout ce qu’il faut pour réussir. L’obstacle, c’est toi. »
La brune leva la main et l’approcha de façon à tapoter son front de son index.
« Quelque chose pèse sur ta conscience et te bloque. Faut que tu surpasses ça sinon tu peux tout de suite ranger ta baguette. »
Ah oui. C’est vrai. La subtilité… Elle oubliait toujours ce léger détail. Un tendre sourire apparut sur son visage alors qu’elle tentait de rendre sa voix plus douce, plus accessible.
« Ouvres les vannes. Évacue. Ça te fera le plus grand bien. Y’a que nous ici et je t’assure que je serais la dernière à te juger. Promis, juré. »
Elle traça une croix sur son cœur avant de lui offrir un énième clin d’œil.
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Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Lun 4 Mai 2020 - 21:50
Cette satané banane lui résistait ! Pourtant, elle avait fait le bon geste avec sa baguette, elle avait énoncé la bonne formule, elle avait utilisé les bonnes intonations. Elle avait fait exactement comme le professeur l'avait enseigné, exactement ce que disait son manuel... Elle avait tout fait parfaitement mais cette malheureuse banane restait blessée. Dans le fond, Juliet savait pourquoi elle n'y arrivait pas, mais peut être avait elle raté quelque-chose. C'est pour ça que la cadette Blackthorn avait demandé à Raphael de lui montrer, histoire de vérifier une toute dernière fois si il ne lui manquait pas quelque-chose.
Raphael reprit sa baguette et d'un geste, recousit leur patient jaune et mou. Ca paraissait si simple, comme ça. Elle n'avait même pas eut besoin de formuler son sort. Juliet regarda Raphael, puis la banane qui se refermait doucement toute seule. Une fois que le sort fut terminé, Raphael énonça une vérité que Juliet connaissait mais qu'elle avait du mal à s'avouer. Ce n'était pas sa technique qui posait problème, c'était son mental. L'obstacle, c'était elle, son aînée avait parfaitement raison. Et Raphael lui proposait de s'ouvrir.
Juliet hésitait, évidemment. Ce n'était pas seulement parce que Raphael était presque toujours une inconnue à ses yeux, et que ce n'était guère évident de s'ouvrir comme ça. Il y avait aussi le fait que dans sa famille, les sentiments, on en parlait pas trop. On préférait les mettre sous le tapis, les enterrer bien profond, et ne plus jamais en parler. Et il parait qu'on finissait par ne plus rien ressentir... Mais avec Juliet ça n'avait jamais marché. Attendre, Enterrer... tout ça oui. Mais oublier, ne rien ressentir... Ca c'était hors de portée de la Blackthorn. Il y avait aussi le fait qu'elle était incapable de savoir ce qui la bouleversait à ce point. Il y avait tant de choses dans sa vie qui ne tournaient pas rond...
- T'as déjà ressenti comme si t'étais devenue une sorte d'étrangère pour la plus part de tes proches ?
C'était un peu ce qu'elle ressentait en ce moment. La perte de Baby, celle d'Autumn, Juliet avait souffert mais elle avait fait de son mieux pour garder la tête hors de l'eau. Elle pensait qu'avec le temps ça serait moins dur. Et pourtant, elle avait l'impression que ça faisait des années qu'elle sur-nageait... Baby lui manquait tellement. Et même si elle était encore vivante, Adalia lui manquait également. Pour d'autres raisons. Grace la repoussait encore... Lys avait tant changé... Victor était fou amoureux de Ymkje... Et elle ? A part ses études et quelques notes de piano, par ci par là, que vivait elle ? Pas grand chose.
- J'ai l'impression de faire du sur place. Tout change autour de moi, et je suis comme figée.
Pensive, Juliet ne savait pas trop quoi dire de plus. Devait elle vraiment s'ouvrir totalement ? Décrire dans le détail tout ce qui semblait clocher dans sa vie ?
Raphael reprit sa baguette et d'un geste, recousit leur patient jaune et mou. Ca paraissait si simple, comme ça. Elle n'avait même pas eut besoin de formuler son sort. Juliet regarda Raphael, puis la banane qui se refermait doucement toute seule. Une fois que le sort fut terminé, Raphael énonça une vérité que Juliet connaissait mais qu'elle avait du mal à s'avouer. Ce n'était pas sa technique qui posait problème, c'était son mental. L'obstacle, c'était elle, son aînée avait parfaitement raison. Et Raphael lui proposait de s'ouvrir.
Juliet hésitait, évidemment. Ce n'était pas seulement parce que Raphael était presque toujours une inconnue à ses yeux, et que ce n'était guère évident de s'ouvrir comme ça. Il y avait aussi le fait que dans sa famille, les sentiments, on en parlait pas trop. On préférait les mettre sous le tapis, les enterrer bien profond, et ne plus jamais en parler. Et il parait qu'on finissait par ne plus rien ressentir... Mais avec Juliet ça n'avait jamais marché. Attendre, Enterrer... tout ça oui. Mais oublier, ne rien ressentir... Ca c'était hors de portée de la Blackthorn. Il y avait aussi le fait qu'elle était incapable de savoir ce qui la bouleversait à ce point. Il y avait tant de choses dans sa vie qui ne tournaient pas rond...
- T'as déjà ressenti comme si t'étais devenue une sorte d'étrangère pour la plus part de tes proches ?
C'était un peu ce qu'elle ressentait en ce moment. La perte de Baby, celle d'Autumn, Juliet avait souffert mais elle avait fait de son mieux pour garder la tête hors de l'eau. Elle pensait qu'avec le temps ça serait moins dur. Et pourtant, elle avait l'impression que ça faisait des années qu'elle sur-nageait... Baby lui manquait tellement. Et même si elle était encore vivante, Adalia lui manquait également. Pour d'autres raisons. Grace la repoussait encore... Lys avait tant changé... Victor était fou amoureux de Ymkje... Et elle ? A part ses études et quelques notes de piano, par ci par là, que vivait elle ? Pas grand chose.
- J'ai l'impression de faire du sur place. Tout change autour de moi, et je suis comme figée.
Pensive, Juliet ne savait pas trop quoi dire de plus. Devait elle vraiment s'ouvrir totalement ? Décrire dans le détail tout ce qui semblait clocher dans sa vie ?
- InvitéInvité
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Mar 5 Mai 2020 - 20:07
Raphaël observait avec attention la jeune femme qui se trouvait à ses côtés. Ce doux visage lui paraissait si crispé et ses épaules… Dieu qu’elles lui semblaient tendue ! Pire qu’un string. Elle eut la curieuse envie de mouvoir les siennes, histoire de vérifier qu’elle n’était pas dans le même état. Check. Elle pencha légèrement la tête et se mit à détailler un peu plus ses traits. Que de préoccupations dans ses mirettes azurées ! De quoi lui assombrir la vue à coup sûr.
Damn it. Les lèvres de Blondie venaient de se mouvoir ! Elle se fit tout de suite plus attentive et croisa les doigts pour que celle-ci ne se rétracte pas. Ce serait tout à fait compréhensible… Mais si dommage. Il était parfois plus facile de se confier à une parfaite inconnue qu’à un proche. Autant profiter de la chance qui lui était offerte, non ? Congratulation. Elle accepte de se livrer malgré son hésitation évidente. La sorcière n’ose l’interrompre et se contente d’hocher doucement la tête, l’invitant à poursuivre. Lorsqu’elle jugea enfin le moment opportun, elle décida de rebondir sur ses propos.
« Je ne sais pas si je suis la mieux placée pour te répondre mais… Oui. En quelque sorte. Disons que je n’ai jamais eu l’occasion de trouver ma place dans ce qui me servait de foyer. Quant à la mériter, n’en parlons pas. En fin de compte, malgré mes efforts, je n’ai pas réussi à m’y intégrer et… Certaines choses m’ont fait partir. »
La brune tenta de sourire, en vain. Celui-ci s’écroula bien vite sans qu’elle ne cherche à lutter. A quoi bon ? Ce passé l’affectait plus qu’elle ne le souhaiterait et elle n’était jamais à l’aise à l’idée de s’y frotter, de près ou de loin. Sans y faire plus attention que ça, elle se saisit de l’une de ses mèches et commença à l’enrouler autour de son index.
« Avant ça, j’ai connu une période assez… Compliquée ? Hm. Ouai. On va dire ça. Je me cherchais énormément. Je voyais les autres se construire, expérimenter la vie et moi… Moi je me contentais de faire un million de connerie pour avoir l’impression d’exister. J’avais l’impression de me débattre pour éviter de me noyer pendant que les autres continuaient d’avancer. »
La sorcière prit une longue inspiration avant de poursuivre, un simulacre de sourire tordant ses lèvres douces.
« Dans ces moments, tu te sens plus seule que jamais. Tu redoubles d’effort sans jamais réussir à rattraper les autres. Ils te semblent inatteignables et c’est particulièrement douloureux. Heureusement pour moi, je n’étais pas seule. On m’a tendu la main et, petit à petit, j’ai pu me construire au sein d’une famille bienveillante. »
Métamorphose. De merveilleux souvenirs viennent écraser les plus sombres et les enterrer, jusqu’à la prochaine fois. Elle donna un léger coup de coude à la summerbee et se mit à glousser.
« Maintenant, c’est eux qui regrettent de m’avoir dans leurs pattes. Je ne comprends pas pourquoi. Je suis parfaite ! »
Elle fit mine de jeter ses cheveux en arrière, comme l’aurait fait une diva outrée. Elle contint ensuite sa malice et prit une voix plus douce, plus réconfortante.
« Plus sérieusement… Je ne peux pas me mettre à ta place mais j’imagine ce que tu peux ressentir. Du moins, j’en ai une petite idée. Ça fait mal, terriblement mal mais ce n’est pas permanent. Tu finiras par sortir la tête de l’eau et goûter à la meilleure bouffée d’air de ta vie. Chacun avance à sa façon et à son rythme. Tu n’es peut-être pas encore prête et ce n’est pas grave. Pas le moins du monde. Commences par avoir confiance en toi et tu verras, ça changera tout. Crois en toi Juliet et tu brilleras comme aucune autre étoile. Je t’en fais la promesse. En attendant, si tu as besoin de te confier, n’hésites pas. J’ai les épaules solides.»
Raphaël lui fit un grand sourire et relâcha sa mèche, comme si de rien était.
Damn it. Les lèvres de Blondie venaient de se mouvoir ! Elle se fit tout de suite plus attentive et croisa les doigts pour que celle-ci ne se rétracte pas. Ce serait tout à fait compréhensible… Mais si dommage. Il était parfois plus facile de se confier à une parfaite inconnue qu’à un proche. Autant profiter de la chance qui lui était offerte, non ? Congratulation. Elle accepte de se livrer malgré son hésitation évidente. La sorcière n’ose l’interrompre et se contente d’hocher doucement la tête, l’invitant à poursuivre. Lorsqu’elle jugea enfin le moment opportun, elle décida de rebondir sur ses propos.
« Je ne sais pas si je suis la mieux placée pour te répondre mais… Oui. En quelque sorte. Disons que je n’ai jamais eu l’occasion de trouver ma place dans ce qui me servait de foyer. Quant à la mériter, n’en parlons pas. En fin de compte, malgré mes efforts, je n’ai pas réussi à m’y intégrer et… Certaines choses m’ont fait partir. »
La brune tenta de sourire, en vain. Celui-ci s’écroula bien vite sans qu’elle ne cherche à lutter. A quoi bon ? Ce passé l’affectait plus qu’elle ne le souhaiterait et elle n’était jamais à l’aise à l’idée de s’y frotter, de près ou de loin. Sans y faire plus attention que ça, elle se saisit de l’une de ses mèches et commença à l’enrouler autour de son index.
« Avant ça, j’ai connu une période assez… Compliquée ? Hm. Ouai. On va dire ça. Je me cherchais énormément. Je voyais les autres se construire, expérimenter la vie et moi… Moi je me contentais de faire un million de connerie pour avoir l’impression d’exister. J’avais l’impression de me débattre pour éviter de me noyer pendant que les autres continuaient d’avancer. »
La sorcière prit une longue inspiration avant de poursuivre, un simulacre de sourire tordant ses lèvres douces.
« Dans ces moments, tu te sens plus seule que jamais. Tu redoubles d’effort sans jamais réussir à rattraper les autres. Ils te semblent inatteignables et c’est particulièrement douloureux. Heureusement pour moi, je n’étais pas seule. On m’a tendu la main et, petit à petit, j’ai pu me construire au sein d’une famille bienveillante. »
Métamorphose. De merveilleux souvenirs viennent écraser les plus sombres et les enterrer, jusqu’à la prochaine fois. Elle donna un léger coup de coude à la summerbee et se mit à glousser.
« Maintenant, c’est eux qui regrettent de m’avoir dans leurs pattes. Je ne comprends pas pourquoi. Je suis parfaite ! »
Elle fit mine de jeter ses cheveux en arrière, comme l’aurait fait une diva outrée. Elle contint ensuite sa malice et prit une voix plus douce, plus réconfortante.
« Plus sérieusement… Je ne peux pas me mettre à ta place mais j’imagine ce que tu peux ressentir. Du moins, j’en ai une petite idée. Ça fait mal, terriblement mal mais ce n’est pas permanent. Tu finiras par sortir la tête de l’eau et goûter à la meilleure bouffée d’air de ta vie. Chacun avance à sa façon et à son rythme. Tu n’es peut-être pas encore prête et ce n’est pas grave. Pas le moins du monde. Commences par avoir confiance en toi et tu verras, ça changera tout. Crois en toi Juliet et tu brilleras comme aucune autre étoile. Je t’en fais la promesse. En attendant, si tu as besoin de te confier, n’hésites pas. J’ai les épaules solides.»
Raphaël lui fit un grand sourire et relâcha sa mèche, comme si de rien était.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
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Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Jeu 7 Mai 2020 - 15:05
C'était étrange comme son entourage avait changé... Enfant, elle était inséparable d'Adalia et d'Eleanor. Aujourd'hui l'une l'avait quittée, l'autre l'esquivait comme la peste. A Poudlard, elle avait Grace pour meilleure amie, Autumn et Lys aussi... Grâce la repoussait sans cesse, Lys avait tellement changé et Autumn l'avait également quittée pour toujours. Alors bien sur il restait Kaiden, Mikhail,... mais ils étaient bien plus vieux qu'elle et même si elle les aimait de tout son coeur, elle avait parfois besoin d'autre chose. Heureusement il y avait Victor et Elwin aussi... Mais ses soeurs et ses amies lui manquaient si bien qu'elle avait le moral en berne plus que régulièrement.
Bien que Raphael et elle n'aient certainement pas le même passé, ce qu'elle disait résonnait dans le coeur de la Summerbee. Difficile de trouver sa place dans son foyer depuis la disparition de Baby, avec des parents comme les siens... Alors oui, Juliet se sentait seule. Oui, elle se débattait pour ne pas se noyer... Il fallait donc attendre qu'on lui tende la main. Comme venait de le faire Raphael aujourd'hui. Et apprécier, conjuguer au mieux ces moments. Peut être vivait-elle trop dans le passé ? Peut être qu'au lieu de se battre qu'on Adalia pouvait elle tout simplement faire de nouvelles rencontres ?
Juliet sourit à Raphael, son regard envoyant toute la gratitude qu'elle ressentait à l'instant pour la jeune femme qui lui avait consacré du temps aujourd'hui. Non seulement pour lui donner un coup de main, mais aussi pour lui redonner le sourire. Juliet se rendit compte qu'elle se sentait bien plus légère depuis que Raphael était là et qu'elles discutaient toutes les deux. Plus sereine.
- C'est étrange de voir mes proches changer autant. Ou disparaitre. Une de mes meilleures amies va se marier alors que moi... moi je suis a des années lumières de tout ça.
Elle avait insisté sur le mot "marier" comme si c'était un gros mot. C'était choquant enfaite.
- Je pourrais te compter toutes mes "misères"... Ma famille complètement dysfonctionnelle, mes amies qui sont devenues des étrangères ou presque. Et dans tout ça, moi, qui me débat pour que tout redevienne normal.
Elle était complètement dans le déni. Comment ça pourrait redevenir normal ? Sérieusement... Comment ? C'était normal qu'elle ait l'impression d'être la seule à se débattre puisqu'elle était bien la seule à ne pas comprendre que c'était impossible que tout redevienne comme avant, même si c'était de qu'elle voulait le plus au monde... Curieuse, Juliet finit par demander :
- Qui t'a aidée ? Comment tu t'es extirpée de tout ça ?
Bien que Raphael et elle n'aient certainement pas le même passé, ce qu'elle disait résonnait dans le coeur de la Summerbee. Difficile de trouver sa place dans son foyer depuis la disparition de Baby, avec des parents comme les siens... Alors oui, Juliet se sentait seule. Oui, elle se débattait pour ne pas se noyer... Il fallait donc attendre qu'on lui tende la main. Comme venait de le faire Raphael aujourd'hui. Et apprécier, conjuguer au mieux ces moments. Peut être vivait-elle trop dans le passé ? Peut être qu'au lieu de se battre qu'on Adalia pouvait elle tout simplement faire de nouvelles rencontres ?
Juliet sourit à Raphael, son regard envoyant toute la gratitude qu'elle ressentait à l'instant pour la jeune femme qui lui avait consacré du temps aujourd'hui. Non seulement pour lui donner un coup de main, mais aussi pour lui redonner le sourire. Juliet se rendit compte qu'elle se sentait bien plus légère depuis que Raphael était là et qu'elles discutaient toutes les deux. Plus sereine.
- C'est étrange de voir mes proches changer autant. Ou disparaitre. Une de mes meilleures amies va se marier alors que moi... moi je suis a des années lumières de tout ça.
Elle avait insisté sur le mot "marier" comme si c'était un gros mot. C'était choquant enfaite.
- Je pourrais te compter toutes mes "misères"... Ma famille complètement dysfonctionnelle, mes amies qui sont devenues des étrangères ou presque. Et dans tout ça, moi, qui me débat pour que tout redevienne normal.
Elle était complètement dans le déni. Comment ça pourrait redevenir normal ? Sérieusement... Comment ? C'était normal qu'elle ait l'impression d'être la seule à se débattre puisqu'elle était bien la seule à ne pas comprendre que c'était impossible que tout redevienne comme avant, même si c'était de qu'elle voulait le plus au monde... Curieuse, Juliet finit par demander :
- Qui t'a aidée ? Comment tu t'es extirpée de tout ça ?
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Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Ven 8 Mai 2020 - 12:26
Naturellement, Raphaël répondit à son sourire. Oui, elle était vraiment plus belle ainsi. Blondie irradiait lorsqu’elle souriait et c’était parfaitement communicatif. De l’énergie douce, chaleureuse, l’entourait et c’était tout à fait agréable. Oh oui ! Elle comptait bien envoyer valser le nuage noire qui lui tournait autour et dissimulait un tel trésor. C’est qu’elle peut-être horriblement têtue quand elle veut quelque chose, en plus.
Un éclat de rire résonna alors dans la salle de cours, sans qu’elle ne cherche à l’atténuer. Qui ça dérangerait après tout ? Elles devaient être les seules à se tuer à la tache –ou à chercher à tuer une pauvre banane.
« Ne me parles pas de mariage. J’ai une très bonne amie à moi qui compte sauter le pas elle-aussi. Je suis heureuse pour elle mais je ne peux m’empêcher de me dire que ça accentue encore nos différences. Elle est intelligente, belle, douce, sophistiquée et mature. Tout mon contraire ! Dès fois, je me demande ce qui a pu nous réunir… Et puis je me dis qu’il ne sert à rien de cogiter et qu’il faut juste profiter de chaque occasion donnée. »
Taquine, le brune baissa légèrement la voix et s’approcha de sa voisine.
« Fais attention avec ce mot. Il parait que si tu le prononces trois fois de suite, à minuit, tu te retrouves mariée dans la foulée. »
La jeune femme rit de nouveau avant de se redresser, comme si de rien était. Le mariage n’était absolument pas quelque chose auquel elle aspirait. Ça lui paraissait si lointain, si inaccessible… Et tant mieux. Elle n’était déjà pas prête à se fixer avec quelqu’un alors se passer la corde au cou ? Non merci. Son rire s’effaça doucement, laissant place à un sourire doux.
« J’ignore tout de ta famille mais crois-moi, question dysfonctionnement familial, j’ai quelques bases. N’hésites pas, si tu as besoin. »
La wright avait imité des guillemets avec ses index et majeurs lorsqu’elle parla de ses bases. Une mère-fantôme, un père violent… Ouaip. Elle maîtrise assez le sujet, malheureusement.
« Pour tes amies… Je ne sais pas quoi te dire. La vie est pleine de surprise. J’ai un ami… Enfin non. Je ne peux plus l’appeler comme ça… Disons que je suis tombée sur une personne qui comptait énormément pour moi lorsque j’étais encore à Poudlard et qui a tout simplement coupé les ponts une fois ses aspics en poche. Comme ça, sans raison… Enfin bref. Le destin me l’a collé dans les baskets il y a peu et ça a donné une situation plutôt cocasse. Sois juste toi-même, c’est tout ce que je peux te conseiller. Ne changes pas pour plaire aux autres. »
La plus âgée repensa un instant à Lincoln et à cette rencontre improbable. Le destin, le hasard… Qu’importe. Quelque chose avait décidé de s’amuser à ces dépends ce soir-là et elle se demandait sincèrement ce qu’elle avait pu faire pour mériter ça. D’un côté, elle avait été excédée par son comportement. De l’autre… Elle était tout simplement heureuse d’avoir passé un moment à ses côtés. La voix de Juliette la tira alors de sa rêverie et elle lui répondit sans hésiter.
« Théo. Mon meilleur ami, même s’il se rapproche plus d’un frère pour moi. J’ai fait sa rencontre lors de notre tout premier voyage dans le Poudlard Express et depuis, on ne s’est plus jamais quitté. Il a toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Il ne m’a jamais laissé tomber et je me demande ce que je serais devenue sans lui. Il m’a tendu la main un jour et je ne l’ai jamais lâché.»
Un éclat de tendresse apparut dans ses prunelles azurées. Oui, il comptait plus que tout pour elle.
Un éclat de rire résonna alors dans la salle de cours, sans qu’elle ne cherche à l’atténuer. Qui ça dérangerait après tout ? Elles devaient être les seules à se tuer à la tache –ou à chercher à tuer une pauvre banane.
« Ne me parles pas de mariage. J’ai une très bonne amie à moi qui compte sauter le pas elle-aussi. Je suis heureuse pour elle mais je ne peux m’empêcher de me dire que ça accentue encore nos différences. Elle est intelligente, belle, douce, sophistiquée et mature. Tout mon contraire ! Dès fois, je me demande ce qui a pu nous réunir… Et puis je me dis qu’il ne sert à rien de cogiter et qu’il faut juste profiter de chaque occasion donnée. »
Taquine, le brune baissa légèrement la voix et s’approcha de sa voisine.
« Fais attention avec ce mot. Il parait que si tu le prononces trois fois de suite, à minuit, tu te retrouves mariée dans la foulée. »
La jeune femme rit de nouveau avant de se redresser, comme si de rien était. Le mariage n’était absolument pas quelque chose auquel elle aspirait. Ça lui paraissait si lointain, si inaccessible… Et tant mieux. Elle n’était déjà pas prête à se fixer avec quelqu’un alors se passer la corde au cou ? Non merci. Son rire s’effaça doucement, laissant place à un sourire doux.
« J’ignore tout de ta famille mais crois-moi, question dysfonctionnement familial, j’ai quelques bases. N’hésites pas, si tu as besoin. »
La wright avait imité des guillemets avec ses index et majeurs lorsqu’elle parla de ses bases. Une mère-fantôme, un père violent… Ouaip. Elle maîtrise assez le sujet, malheureusement.
« Pour tes amies… Je ne sais pas quoi te dire. La vie est pleine de surprise. J’ai un ami… Enfin non. Je ne peux plus l’appeler comme ça… Disons que je suis tombée sur une personne qui comptait énormément pour moi lorsque j’étais encore à Poudlard et qui a tout simplement coupé les ponts une fois ses aspics en poche. Comme ça, sans raison… Enfin bref. Le destin me l’a collé dans les baskets il y a peu et ça a donné une situation plutôt cocasse. Sois juste toi-même, c’est tout ce que je peux te conseiller. Ne changes pas pour plaire aux autres. »
La plus âgée repensa un instant à Lincoln et à cette rencontre improbable. Le destin, le hasard… Qu’importe. Quelque chose avait décidé de s’amuser à ces dépends ce soir-là et elle se demandait sincèrement ce qu’elle avait pu faire pour mériter ça. D’un côté, elle avait été excédée par son comportement. De l’autre… Elle était tout simplement heureuse d’avoir passé un moment à ses côtés. La voix de Juliette la tira alors de sa rêverie et elle lui répondit sans hésiter.
« Théo. Mon meilleur ami, même s’il se rapproche plus d’un frère pour moi. J’ai fait sa rencontre lors de notre tout premier voyage dans le Poudlard Express et depuis, on ne s’est plus jamais quitté. Il a toujours été là pour moi, dans les bons comme dans les mauvais moments. Il ne m’a jamais laissé tomber et je me demande ce que je serais devenue sans lui. Il m’a tendu la main un jour et je ne l’ai jamais lâché.»
Un éclat de tendresse apparut dans ses prunelles azurées. Oui, il comptait plus que tout pour elle.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (abandonné) Despair & ... hope - pv. Raphael
Sam 9 Mai 2020 - 12:20
C'était quand même dingue tout ces gens qui se mariaient, ou projetaient de se marier... Elle, elle avait à peine 19 ans donc elle trouvait ça absolument improbable, elle était soulagée d'entendre Raphael dire que pour elle c'était improbable. Raphael avait qu'elle était en sixième année... Elle devait donc avoir 23 ou 24 ans, quelques chose comme ça. Elle était donc plus âgée que Lys. C'était quand même bizarre de voir son amie d'enfance d'être fiancée ... Juliet éclata de rire à la réflexion de sa nouvelle amie et mit sa main sur sa bouche, elle n'avait pas du tout l'intention de se retrouver mariée !
- Et encore... Lys le prend particulièrement bien... Je crois que je projette mes angoisses sur sa situation des fois. Je ne sais pas si je l'envie d'avoir une vie amoureuse ou si je la plains de devoir se retrouver fiancée à quelqu'un qu'on a choisit pour elle.
C'était un paradoxe interne que Juliet n'arrivait décidément pas à comprendre. Elle ne s'intéressait pas plus que ça aux garçons pour être honnête. Elle pouvait en trouver certains très beaux sans pour autant avoir envie de quoi que ce soit de particulier... Et des fois elle se demandait si elle n'avait pas un problème. Même Grâce qui était comme elle, plutôt timide, avait déjà eut mille expériences amoureuses comparé à la jeune Blackthorn.
Il y avait ensuite le sujet des familles bizarres... Apparement, Raphael était aussi issue de ce genre de famille. Juliet se doutait qu'elles n'avaient pas les mêmes problèmes. Juliet ne connaissait pas Raphael, elle n'était donc pas une sang pur et elle ne devait donc pas connaitre les mariages arrangés, l'éducation mondaine sévère et sans affection particulière. Et encore... Les Blackthorn avait la particularité, en plus, de vouloir absolument marier leurs enfants, cousins, entre eux afin de conserver le patrimoine familial... Et même si les deux branches des Blackthorn n'avaient pas le même sang, ils avaient été élevés comme frères et soeur et c'était vraiment perturbants pour eux. Mais Juliet n'avait pas vraiment envie d'en parler maintenant, elle n'avait pas envie que sa nouvelle amie ne soit choquée par son entourage familial. Juliet aimait sa famille, mais parfois elle en avait un peu honte...
- Pour le prochain épisode, la famille bizarre ! Sinon, on en a encore pour plusieurs heures et on risquerait de rater le déjeuner... et le dîner aussi !
Elle eut un petit sourire et écouta Raphael lui raconter son histoire d'ami disparut et réapparut. Voila quelque-chose qui n'aurait pas plus à la jeune Blackthorn. La loyauté était si importante pour elle... Elle réalisa ensuite que c'était exactement ce qu'avait fait Grace. L'écarter de sa vie, volontairement, en préférant s'appuyer sur d'autres personnes comme Eliott. Finalement, Grace s'était excusée et Juliet lui avait pardonné. Lui avait elle pardonné trop vite ? Peut être... Juliet n'était pas rancunière. Etait elle trop gentille ? Peut être aussi. Elle sourit en entendant Raphael lui décrire son meilleur ami. Grâce aurait du être cette personne pour Juliet. Cette valeur sûre. Elle lui avait lâché la main.
- J'ai peut être besoin de trouver mon Théo alors...
Dit elle avec un petit sourire en coin. Peut être avait elle besoin de faire de nouvelles rencontres plutôt que de se battre avec ses proches sans arrêt. Cette nouvelle rencontre avec Raphael lui avait fait tellement de bien en si peu de temps. Ca paraissait si simple vu comme ça...
- Et encore... Lys le prend particulièrement bien... Je crois que je projette mes angoisses sur sa situation des fois. Je ne sais pas si je l'envie d'avoir une vie amoureuse ou si je la plains de devoir se retrouver fiancée à quelqu'un qu'on a choisit pour elle.
C'était un paradoxe interne que Juliet n'arrivait décidément pas à comprendre. Elle ne s'intéressait pas plus que ça aux garçons pour être honnête. Elle pouvait en trouver certains très beaux sans pour autant avoir envie de quoi que ce soit de particulier... Et des fois elle se demandait si elle n'avait pas un problème. Même Grâce qui était comme elle, plutôt timide, avait déjà eut mille expériences amoureuses comparé à la jeune Blackthorn.
Il y avait ensuite le sujet des familles bizarres... Apparement, Raphael était aussi issue de ce genre de famille. Juliet se doutait qu'elles n'avaient pas les mêmes problèmes. Juliet ne connaissait pas Raphael, elle n'était donc pas une sang pur et elle ne devait donc pas connaitre les mariages arrangés, l'éducation mondaine sévère et sans affection particulière. Et encore... Les Blackthorn avait la particularité, en plus, de vouloir absolument marier leurs enfants, cousins, entre eux afin de conserver le patrimoine familial... Et même si les deux branches des Blackthorn n'avaient pas le même sang, ils avaient été élevés comme frères et soeur et c'était vraiment perturbants pour eux. Mais Juliet n'avait pas vraiment envie d'en parler maintenant, elle n'avait pas envie que sa nouvelle amie ne soit choquée par son entourage familial. Juliet aimait sa famille, mais parfois elle en avait un peu honte...
- Pour le prochain épisode, la famille bizarre ! Sinon, on en a encore pour plusieurs heures et on risquerait de rater le déjeuner... et le dîner aussi !
Elle eut un petit sourire et écouta Raphael lui raconter son histoire d'ami disparut et réapparut. Voila quelque-chose qui n'aurait pas plus à la jeune Blackthorn. La loyauté était si importante pour elle... Elle réalisa ensuite que c'était exactement ce qu'avait fait Grace. L'écarter de sa vie, volontairement, en préférant s'appuyer sur d'autres personnes comme Eliott. Finalement, Grace s'était excusée et Juliet lui avait pardonné. Lui avait elle pardonné trop vite ? Peut être... Juliet n'était pas rancunière. Etait elle trop gentille ? Peut être aussi. Elle sourit en entendant Raphael lui décrire son meilleur ami. Grâce aurait du être cette personne pour Juliet. Cette valeur sûre. Elle lui avait lâché la main.
- J'ai peut être besoin de trouver mon Théo alors...
Dit elle avec un petit sourire en coin. Peut être avait elle besoin de faire de nouvelles rencontres plutôt que de se battre avec ses proches sans arrêt. Cette nouvelle rencontre avec Raphael lui avait fait tellement de bien en si peu de temps. Ca paraissait si simple vu comme ça...
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride: