- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Mar 9 Juin 2020 - 4:30
Après deux faux départs et une erreur, Inès était prête à jeter l'éponge pour le reste de l'été et à laisser tomber le projet de se trouver un job. Elle était même prête à endurer les reproches de Dounia sur le fait qu'à son âge, elle travaillait déjà très dur pour subvenir à ses besoins et que ça ne se faisait pas de passer des semaines à se tourner les pouces avant de retourner à l'école « même si je suis très fière que tu aies été acceptée, habibi ». Inès préférait encore cela à devoir supporter encore une journée de travail répétitive, abrutissante et où il fallait sourire aux clients aussi bien qu'au patron. Ou pire, à courir derrière des mioches.
Ainsi, ce mardi-là, Inès paressait très confortablement dans son lit, dans une chambre à peine éclairée par la lumière extérieure. Bras croisés au-dessus de sa tête, draps remontés sous le menton, la jeune sorcière fixait le regard sur le plafond en songeant au plaisir qu'elle avait eu à voler, deux semaines plus tôt, sur son balai tout neuf. La rencontre qui avait suivi avait été pour le moins décoiffante, mais rien pour déplaire totalement à Inès qui trouvait que les disputes pimentaient le quotidien. Finalement, la rentrée en septembre allait lui permettre de connaître plusieurs nouvelles personnes intéressantes, elle qui craignait de se retrouver entourée d'anciens camarades de Poudlard ou de voisins d'Inverness.
Le confort du lit et la tranquillité de la maison la replongèrent peu à peu dans une certaine torpeur. Après avoir passé une semaine usante à travailler dans une boutique du marché, et quelques jours de plus à garder des enfants insupportables, Inès se disait qu'elle méritait bien un peu de repos. Mehdi s'était absenté pour quelques jours, Noham était probablement au café, à lire sa Gazette, et Dounia, vu l'heure, était sûrement déjà au pub. Inès pouvait demeurer là indéfiniment puisqu'elle n'avait rien à l'hor...
La sorcière se redressa soudainement dans son lit avec une expression horrifiée. Comment avait-elle pu oublier? Quelle heure était-il exactement? Avait-elle encore le temps? Les draps et la nuisette d'Inès volèrent dans la pièce tandis que la femme se précipitait sur sa commode pour en tirer des sous-vêtements, qu'elle enfila aussitôt. Mais il était clair en la voyant virer à l'envers le contenu de ses tiroirs qu'elle ne trouvait pas les vêtements qu'elle cherchait. C'est donc en courant (et en grognant de frustration) qu'Inès s'élança hors de la chambre, dérapa au tourna et se rattrapa juste avant de débouler l'escalier. Toujours en sous-vêtements, elle fonça vers le coin lavage, près de la cuisine familiale. Sur un cri de victoire, elle récupéra son jeans et son sweatshirt préférés dans le sèche-linge et, ses trophées en main, repartit en courant vers le premier étage.
Quelques minutes plus tard, le temps de se rendre à tout le moins présentable, Inès surgissait par la porte principale, avec dans les bras une grande cage et un sac presque aussi grand. Un petit sortilège et la cage alla s'attacher d'elle-même sur le vélo que la jeune femme enfourcha et mit en mouvement d'un seul élan.
Comme à son habitude, Inès poussa son vélo à pleine vitesse dans les rues d'Inverness, elle accéléra même un peu, question de ne pas arriver en retard à son rendez-vous. Dans la cage, le hibou grand-duc paraissait blasé. Les plumes ébouriffées par le vent, il se contentait de fixer l'espace devant lui.
À 11h tapantes, le souffle un peu court et les joues bien rouges, Inès poussait la porte de la clinique. « Saouli, Inès, et Condor », fit-elle dans un souffle à l'accueil. « J'ai rendez-vous. »
Ainsi, ce mardi-là, Inès paressait très confortablement dans son lit, dans une chambre à peine éclairée par la lumière extérieure. Bras croisés au-dessus de sa tête, draps remontés sous le menton, la jeune sorcière fixait le regard sur le plafond en songeant au plaisir qu'elle avait eu à voler, deux semaines plus tôt, sur son balai tout neuf. La rencontre qui avait suivi avait été pour le moins décoiffante, mais rien pour déplaire totalement à Inès qui trouvait que les disputes pimentaient le quotidien. Finalement, la rentrée en septembre allait lui permettre de connaître plusieurs nouvelles personnes intéressantes, elle qui craignait de se retrouver entourée d'anciens camarades de Poudlard ou de voisins d'Inverness.
Le confort du lit et la tranquillité de la maison la replongèrent peu à peu dans une certaine torpeur. Après avoir passé une semaine usante à travailler dans une boutique du marché, et quelques jours de plus à garder des enfants insupportables, Inès se disait qu'elle méritait bien un peu de repos. Mehdi s'était absenté pour quelques jours, Noham était probablement au café, à lire sa Gazette, et Dounia, vu l'heure, était sûrement déjà au pub. Inès pouvait demeurer là indéfiniment puisqu'elle n'avait rien à l'hor...
La sorcière se redressa soudainement dans son lit avec une expression horrifiée. Comment avait-elle pu oublier? Quelle heure était-il exactement? Avait-elle encore le temps? Les draps et la nuisette d'Inès volèrent dans la pièce tandis que la femme se précipitait sur sa commode pour en tirer des sous-vêtements, qu'elle enfila aussitôt. Mais il était clair en la voyant virer à l'envers le contenu de ses tiroirs qu'elle ne trouvait pas les vêtements qu'elle cherchait. C'est donc en courant (et en grognant de frustration) qu'Inès s'élança hors de la chambre, dérapa au tourna et se rattrapa juste avant de débouler l'escalier. Toujours en sous-vêtements, elle fonça vers le coin lavage, près de la cuisine familiale. Sur un cri de victoire, elle récupéra son jeans et son sweatshirt préférés dans le sèche-linge et, ses trophées en main, repartit en courant vers le premier étage.
Quelques minutes plus tard, le temps de se rendre à tout le moins présentable, Inès surgissait par la porte principale, avec dans les bras une grande cage et un sac presque aussi grand. Un petit sortilège et la cage alla s'attacher d'elle-même sur le vélo que la jeune femme enfourcha et mit en mouvement d'un seul élan.
Comme à son habitude, Inès poussa son vélo à pleine vitesse dans les rues d'Inverness, elle accéléra même un peu, question de ne pas arriver en retard à son rendez-vous. Dans la cage, le hibou grand-duc paraissait blasé. Les plumes ébouriffées par le vent, il se contentait de fixer l'espace devant lui.
À 11h tapantes, le souffle un peu court et les joues bien rouges, Inès poussait la porte de la clinique. « Saouli, Inès, et Condor », fit-elle dans un souffle à l'accueil. « J'ai rendez-vous. »
- InvitéInvité
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Jeu 11 Juin 2020 - 22:28
Je détestais les papiers. D'abord parce que je n'y comprenais pas toujours tout, et ensuite parce que j'étais un mec au fond comme tout les autres : incapable de ranger correctement les documents ensemble. C'est bien pour ça que j'avais dit qu'il nous fallait une hotesse d'acceuil-secrétaire-femme à tout faire ici. Mais bien sur, dans le monde actuel, quand tu postes une annonce de ce type, tu reçois genre 140 cv, avec au moins 115 qui ne seront pas adaptés.
Et je n'était que moi. Moi, Gabriel Wilson, un mec capable de prendre l'apparence de n'importe qui mais pas capable de devenir n'importe quoi. Est-ce qu'au fond j'avais eu raison d'accepter ce deal ? Gérer ce genre de commerce, c'était pas mon truc.
-"Ah, te voila..."
Connerie de cahier mal rangé. Ou bien rangé. Allé savoir ? Et à peine était-il ouvert que le carillon de l'entrée se fit entendre, alors qu'une personne entrait, cage à la main et Grand-Duc à l'intérieur.
« Saouli, Inès, et Condor. J'ai rendez-vous. »
La tête relevée dans sa direction, je restais un instant stoïque. On avait un rendez-vous à 11h ? Vraiment ? Les yeux balayant le fourbi sur le bureau que j'occupais, fallait se rendre à l'évidence : c'était pas une excellente idée de remettre en doute une cliente là tout de suite.
Et souriant légèrement, j'ajoutais en me levant pour contourner le comptoir et venir vers elle et l'animal :
-"Et vous semblez pile à l'heure. Puis-je ?"
Tendant les bras vers la cage pour la débarrasser, j'étais prêt à encaisser un non s'il devait se présenter, habitué aux deux types de client. Et une fois ce détail réglé, j'emmenais ma cliente et son hibou dans l'une des salles de soins.
-"Alors dites-moi. Qu'est-ce qui vous amène ? "
Et je n'était que moi. Moi, Gabriel Wilson, un mec capable de prendre l'apparence de n'importe qui mais pas capable de devenir n'importe quoi. Est-ce qu'au fond j'avais eu raison d'accepter ce deal ? Gérer ce genre de commerce, c'était pas mon truc.
-"Ah, te voila..."
Connerie de cahier mal rangé. Ou bien rangé. Allé savoir ? Et à peine était-il ouvert que le carillon de l'entrée se fit entendre, alors qu'une personne entrait, cage à la main et Grand-Duc à l'intérieur.
« Saouli, Inès, et Condor. J'ai rendez-vous. »
La tête relevée dans sa direction, je restais un instant stoïque. On avait un rendez-vous à 11h ? Vraiment ? Les yeux balayant le fourbi sur le bureau que j'occupais, fallait se rendre à l'évidence : c'était pas une excellente idée de remettre en doute une cliente là tout de suite.
Et souriant légèrement, j'ajoutais en me levant pour contourner le comptoir et venir vers elle et l'animal :
-"Et vous semblez pile à l'heure. Puis-je ?"
Tendant les bras vers la cage pour la débarrasser, j'étais prêt à encaisser un non s'il devait se présenter, habitué aux deux types de client. Et une fois ce détail réglé, j'emmenais ma cliente et son hibou dans l'une des salles de soins.
-"Alors dites-moi. Qu'est-ce qui vous amène ? "
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
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Inventaire Sorcier
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Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Dim 14 Juin 2020 - 4:13
Ce mec à l'accueil, décréta Inès, avait l'air aussi mature et professionnel que Salim essayant de bluffer au poker. C'est-à-dire pas du tout. Deux points d'interrogation la fixaient à travers le regard du l'homme. Les yeux de la jeune sorcière se plissèrent, ce qui donna accidentellement à la jeune fille la même expression que le hibou dans sa cage: suspicion totale. Levant un sourcil, parfaitement découpé, elle y alla tout de même d'un sourire franc et charmeur.
« D'habitude je vais chez le vieil Alastor Ambrosius, mais il a pris sa retraite l'an dernier, et Condor a besoin d'un examen complet. Mais j'ai dit tout ça quand j'ai appelé la semaine dernière. » Un regard sur le désordre du bureau la mit sur la piste d'une explication plausible à la surprise de l'homme devant elle.
« Faut-il que je repasse? » Après s'être éjectée du lit, habillée en vitesse, à peine maquillée (ce qui était pratiquement aussi impardonnable que d'avoir ruiné une grasse matinée), avoir traversé quatre carrefours giratoires et une douzaine d'intersections à toute vitesse, Inès espérait bien que la réponse à sa question serait non. Dans la cage, le rapace paraissait toujours imperturbable, comme si tout cela ne le concernait pas. Mais le secrétaire déjà tendait les bras vers la cage et Inès ne se fit pas prier pour la lui tendre, prête à effacer l'ardoise de sa première impression.
« Attention, il mord », précisa-t-elle sur le ton de la conversation. Condor détestait être manipulé, encore plus maintenant, alors qu'Inès l'avait laissé derrière elle en quittant Invernesse quelques mois plus tôt. Il avait cessé de la bouder quelques jours plus tôt, mais il demeurait excessivement susceptible et n'avait jamais beaucoup apprécié les étrangers.
Inès regarda autour d'elle en ajoutant : « Vous vendez du Miam Hibou? » Elle reporta son attention sur lui en se demandant quant il allait appeler le vétérinaire.
« D'habitude je vais chez le vieil Alastor Ambrosius, mais il a pris sa retraite l'an dernier, et Condor a besoin d'un examen complet. Mais j'ai dit tout ça quand j'ai appelé la semaine dernière. » Un regard sur le désordre du bureau la mit sur la piste d'une explication plausible à la surprise de l'homme devant elle.
« Faut-il que je repasse? » Après s'être éjectée du lit, habillée en vitesse, à peine maquillée (ce qui était pratiquement aussi impardonnable que d'avoir ruiné une grasse matinée), avoir traversé quatre carrefours giratoires et une douzaine d'intersections à toute vitesse, Inès espérait bien que la réponse à sa question serait non. Dans la cage, le rapace paraissait toujours imperturbable, comme si tout cela ne le concernait pas. Mais le secrétaire déjà tendait les bras vers la cage et Inès ne se fit pas prier pour la lui tendre, prête à effacer l'ardoise de sa première impression.
« Attention, il mord », précisa-t-elle sur le ton de la conversation. Condor détestait être manipulé, encore plus maintenant, alors qu'Inès l'avait laissé derrière elle en quittant Invernesse quelques mois plus tôt. Il avait cessé de la bouder quelques jours plus tôt, mais il demeurait excessivement susceptible et n'avait jamais beaucoup apprécié les étrangers.
Inès regarda autour d'elle en ajoutant : « Vous vendez du Miam Hibou? » Elle reporta son attention sur lui en se demandant quant il allait appeler le vétérinaire.
- InvitéInvité
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Mar 23 Juin 2020 - 23:39
« Attention, il mord »
Ayant délaissé complètement le bureau d’accueil et emmenant maitresse et hibou dans l'une des salle de soins, j'apportais mon attention principalement à l'animal, raison de la présence du couple ici. Et posant la cage, je l'ouvrais avant de me retourner et de laisser l'animal sortir à son aise. La pièce était adaptée, disposant d'un perchoir proche où, en règle général, ce type de chasseur aimait s'installer.
« Vous vendez du Miam Hibou? »
Ouvrant un tiroir et enfilant un gant épais, ainsi qu'une sacoche que je ceinturais à ma taille, je secouais la tête, répondant calmement.
-"Non. On ne vend pas beaucoup ici. On peut quand même vous dépanner mais ça sera à peine les rations de un ou deux jours."
C'était vrai. Nos stocks nous permettaient surtout de nous occuper des animaux en refuge. Pour certains, on avait même en projet de faire nos propres préparations et de s'éloigner des truc tout fait que l'on pouvait acheter.
-"Si vous voulez, un peu plus loin dans le quartier, il y a une animalerie : Becs et museaux. Là-bas, vous allez trouver ce genre d'articles et d'autres d'excellentes qualités."
Parce que c'était vrai. Le Becs et Museaux avait une excellente réputation, qui allait grandissant depuis la reprise par l'un des fils Blackthorn. Une réputation qui, au vu de notre refuge et de leur façon de travailler me faisait de plus en plus demander si un jumellage ne serait pas profitable pour nos deux enseignes.
Me retournant, je constatais rapidement l'évidence : l'oiseau était resté dans sa cage. Mais qu'importe, ce n'était pas le premier à réagir ainsi. Et m'approchant du perchoir où je voulais qu'elle aille, ma main gantée sortait du sac, tenant le corps d'une souris morte dont seule la tête venait dépasser de mes doigts. Et faisant un peu remuer le corps de l'animal, Condor réagit comme tous les membres de son espèce, venant chasser le petit rongeur, se posant sur le présentoir et se servant dans ma main au passage.
-"Vous le laissez voler à sa guise chaque jour ou il a un rythme particulier ? "
Mon regard revenait vers la propriétaire, alors le bec de l'animal n'hésitait pas à chercher dans ma main si d'autres proie s'y trouvaient.
Ayant délaissé complètement le bureau d’accueil et emmenant maitresse et hibou dans l'une des salle de soins, j'apportais mon attention principalement à l'animal, raison de la présence du couple ici. Et posant la cage, je l'ouvrais avant de me retourner et de laisser l'animal sortir à son aise. La pièce était adaptée, disposant d'un perchoir proche où, en règle général, ce type de chasseur aimait s'installer.
« Vous vendez du Miam Hibou? »
Ouvrant un tiroir et enfilant un gant épais, ainsi qu'une sacoche que je ceinturais à ma taille, je secouais la tête, répondant calmement.
-"Non. On ne vend pas beaucoup ici. On peut quand même vous dépanner mais ça sera à peine les rations de un ou deux jours."
C'était vrai. Nos stocks nous permettaient surtout de nous occuper des animaux en refuge. Pour certains, on avait même en projet de faire nos propres préparations et de s'éloigner des truc tout fait que l'on pouvait acheter.
-"Si vous voulez, un peu plus loin dans le quartier, il y a une animalerie : Becs et museaux. Là-bas, vous allez trouver ce genre d'articles et d'autres d'excellentes qualités."
Parce que c'était vrai. Le Becs et Museaux avait une excellente réputation, qui allait grandissant depuis la reprise par l'un des fils Blackthorn. Une réputation qui, au vu de notre refuge et de leur façon de travailler me faisait de plus en plus demander si un jumellage ne serait pas profitable pour nos deux enseignes.
Me retournant, je constatais rapidement l'évidence : l'oiseau était resté dans sa cage. Mais qu'importe, ce n'était pas le premier à réagir ainsi. Et m'approchant du perchoir où je voulais qu'elle aille, ma main gantée sortait du sac, tenant le corps d'une souris morte dont seule la tête venait dépasser de mes doigts. Et faisant un peu remuer le corps de l'animal, Condor réagit comme tous les membres de son espèce, venant chasser le petit rongeur, se posant sur le présentoir et se servant dans ma main au passage.
-"Vous le laissez voler à sa guise chaque jour ou il a un rythme particulier ? "
Mon regard revenait vers la propriétaire, alors le bec de l'animal n'hésitait pas à chercher dans ma main si d'autres proie s'y trouvaient.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : Emily Bador
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» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
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» gallions sous la cape : 1374
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Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Dim 28 Juin 2020 - 4:14
À la grande surprise d'Inès, après l'avoir guidée, avec sa cage à hibou, dans une salle de consultation, celui qu'elle pensait être le secrétaire demeura sur place. Il était donc vétérinaire-secrétaire? Dans quel genre d'endroit avait-elle mis les pieds? Pourtant, sa grand-mère lui avait recommandé l'endroit quand Inès lui avait dit que Condor était plus que dû pour un examen complet...
L'air sceptique, Inès observa donc le vétérinaire, qui ne s'était par ailleurs pas présenté, enfiler des gants épais. Il avait ouvert la cage, mais, bien évidemment, Condor était resté à l'abri. Il détestait les visites chez le vétérinaire et boudait encore un peu d'avoir été plus ou moins abandonné pendant des mois. La jeune sorcière pencha légèrement la tête pour apercevoir le volatile. Il avait la tête tourné vers le fond de sa cage.
Le vétérinaire avait opté pour la tactique de l'estomac. Ça pouvait fonctionner, le hibou était assez gourmand, mais encore fallait-il qu'il regarde dans la direction de la souris que l'homme agitait comme une délicieuse tentation... Soulagée, Inès vit l'animal finir par réagir et surgir de sa cage.
« Hum? Oui... » fit-elle un peu sur la défensive. « Au moins trois soirs par semaine, je le laisse aller chasser dehors pendant la nuit. C'est pas la petite vermine qui manque dans les alentours. Et il est plutôt bon chasseur » ajouta-t-elle avec une pointe de fierté. « Il s'est blessé à la patte cet hiver, quand hum... enfin je n'étais pas là, c'est ma grand-mère qui s'en est occupé. Mais ça a bien guéri. À la patte gauche. Il s'est pris la patte dans un fil ou quelque chose comme ça. »
La sorcière observa le vétérinaire pendant qu'il examinait le rapace, toujours étonnée que ce soit lui qui se soit occupé de l'accueil. Était-ce une situation exceptionnelle qui expliquait le désordre à la réception? Peut-être avait-il perdu sa secrétaire... Prudemment, l'air de rien, Inès tâta le terrain. « Vous travaillez seul dans cette clinique? »
L'air sceptique, Inès observa donc le vétérinaire, qui ne s'était par ailleurs pas présenté, enfiler des gants épais. Il avait ouvert la cage, mais, bien évidemment, Condor était resté à l'abri. Il détestait les visites chez le vétérinaire et boudait encore un peu d'avoir été plus ou moins abandonné pendant des mois. La jeune sorcière pencha légèrement la tête pour apercevoir le volatile. Il avait la tête tourné vers le fond de sa cage.
Le vétérinaire avait opté pour la tactique de l'estomac. Ça pouvait fonctionner, le hibou était assez gourmand, mais encore fallait-il qu'il regarde dans la direction de la souris que l'homme agitait comme une délicieuse tentation... Soulagée, Inès vit l'animal finir par réagir et surgir de sa cage.
« Hum? Oui... » fit-elle un peu sur la défensive. « Au moins trois soirs par semaine, je le laisse aller chasser dehors pendant la nuit. C'est pas la petite vermine qui manque dans les alentours. Et il est plutôt bon chasseur » ajouta-t-elle avec une pointe de fierté. « Il s'est blessé à la patte cet hiver, quand hum... enfin je n'étais pas là, c'est ma grand-mère qui s'en est occupé. Mais ça a bien guéri. À la patte gauche. Il s'est pris la patte dans un fil ou quelque chose comme ça. »
La sorcière observa le vétérinaire pendant qu'il examinait le rapace, toujours étonnée que ce soit lui qui se soit occupé de l'accueil. Était-ce une situation exceptionnelle qui expliquait le désordre à la réception? Peut-être avait-il perdu sa secrétaire... Prudemment, l'air de rien, Inès tâta le terrain. « Vous travaillez seul dans cette clinique? »
- InvitéInvité
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Mer 26 Aoû 2020 - 22:53
« Hum? Oui... »
Réponse évasive, qui me faisait un instant si pas hausser le sourcil vers elle lever le regard dans sa direction. Ma question était peut-être intrusive en soi, mais importante pour connaitre d'une part les habitudes de l'animal et parfois déceler les mauvais maitres. Un mauvais maitre pouvait mentir, mais l'animal lui ne le ferait pas. Certains signes ne trompaient jamais.
« Au moins trois soirs par semaine, je le laisse aller chasser dehors pendant la nuit. C'est pas la petite vermine qui manque dans les alentours. Et il est plutôt bon chasseur »
Le ton était plus naturel, ce qui était bien, et semblait se confirmer à première vue. Laissant l'animal dévorer une nouvelle proie, me servant de ça pour relever un petit peu sa tête, je venais inspecter les plumes, le duvet de son cou.
-"C'est une bonne chose. Certains sorciers oublient à tord que ces animaux restent des prédateurs nocturnes."
En d'autres termes, ils ont besoin de chasser. Ils ont besoin de ça pour être en bonne forme, et se sentir bien dans leurs plumes à défaut de peau.
« Il s'est blessé à la patte cet hiver, quand hum... enfin je n'étais pas là, c'est ma grand-mère qui s'en est occupé. Mais ça a bien guéri. À la patte gauche. Il s'est pris la patte dans un fil ou quelque chose comme ça. »
Attention captée par la révélation, ma réaction est presque automatique, dictée et mûe par une force invisible et je regarde la patte de l'animal, m'efforçant de la voir. Et je dois me rendre à l'évidence alors que l'oiseau pince mon gant et tente même de s'en emparer avec ses serres : la plaie est bien guérie.
-"Votre Grand-mère un fait un excellent travail. Sans ça, la patte aurait pu s'infecter, voir pire. Mais regardez, il s'en sert bien."
Vérité vraie, les serres de l’animal semblaient encore fortes et robustes, comme si aucune gène n'était présente.
-"S'il se reblesse à la patte par contre, il vaudrait mieux s'assurer directement qu'il soit soigné par un expert. Juste pour être sur que la nouvelle plaie ne rouvrent pas d'anciennes blessures."
Et je ne critiquais pas par là le travail de la Grand-mère, que du contraire. Je ne voulais juste pas que ce travail devienne un jour inutile.
« Vous travaillez seul dans cette clinique? »
-"Non, nous sommes plusieurs soignants." Réponse classique, sur le ton de la discussion et en adéquation avec le fait que j'étais concentré sur ma tâche, je me rends compte que la question peut faire référence à l'aspect désordonné de l'acceuil. "Nous avons jute perdu notre secrétaire il y a peu. Elle a déménagée et je n'ai pas encore eu le temps de chercher à la remplacer."
Il faut dire que tout s'enchaine en ce moment. Les cours, la thèse, cette gestion en plus, le travail derrière, Holly avec qui j'aimerais réellement passer plus de temps, tout le reste... C'est clairement compliqué et pourtant, je sais que ma cliente a raison : je peux sembler seul face à tout ça, et même si je ne le suis pas, il va falloir y remédier et vite.
-"Si vous connaissez quelqu'un qui cherche du travail et qui est sérieux, je suis preneur de son cv. " ajoutais-je, un peu enjouée et très souriant.
Réponse évasive, qui me faisait un instant si pas hausser le sourcil vers elle lever le regard dans sa direction. Ma question était peut-être intrusive en soi, mais importante pour connaitre d'une part les habitudes de l'animal et parfois déceler les mauvais maitres. Un mauvais maitre pouvait mentir, mais l'animal lui ne le ferait pas. Certains signes ne trompaient jamais.
« Au moins trois soirs par semaine, je le laisse aller chasser dehors pendant la nuit. C'est pas la petite vermine qui manque dans les alentours. Et il est plutôt bon chasseur »
Le ton était plus naturel, ce qui était bien, et semblait se confirmer à première vue. Laissant l'animal dévorer une nouvelle proie, me servant de ça pour relever un petit peu sa tête, je venais inspecter les plumes, le duvet de son cou.
-"C'est une bonne chose. Certains sorciers oublient à tord que ces animaux restent des prédateurs nocturnes."
En d'autres termes, ils ont besoin de chasser. Ils ont besoin de ça pour être en bonne forme, et se sentir bien dans leurs plumes à défaut de peau.
« Il s'est blessé à la patte cet hiver, quand hum... enfin je n'étais pas là, c'est ma grand-mère qui s'en est occupé. Mais ça a bien guéri. À la patte gauche. Il s'est pris la patte dans un fil ou quelque chose comme ça. »
Attention captée par la révélation, ma réaction est presque automatique, dictée et mûe par une force invisible et je regarde la patte de l'animal, m'efforçant de la voir. Et je dois me rendre à l'évidence alors que l'oiseau pince mon gant et tente même de s'en emparer avec ses serres : la plaie est bien guérie.
-"Votre Grand-mère un fait un excellent travail. Sans ça, la patte aurait pu s'infecter, voir pire. Mais regardez, il s'en sert bien."
Vérité vraie, les serres de l’animal semblaient encore fortes et robustes, comme si aucune gène n'était présente.
-"S'il se reblesse à la patte par contre, il vaudrait mieux s'assurer directement qu'il soit soigné par un expert. Juste pour être sur que la nouvelle plaie ne rouvrent pas d'anciennes blessures."
Et je ne critiquais pas par là le travail de la Grand-mère, que du contraire. Je ne voulais juste pas que ce travail devienne un jour inutile.
« Vous travaillez seul dans cette clinique? »
-"Non, nous sommes plusieurs soignants." Réponse classique, sur le ton de la discussion et en adéquation avec le fait que j'étais concentré sur ma tâche, je me rends compte que la question peut faire référence à l'aspect désordonné de l'acceuil. "Nous avons jute perdu notre secrétaire il y a peu. Elle a déménagée et je n'ai pas encore eu le temps de chercher à la remplacer."
Il faut dire que tout s'enchaine en ce moment. Les cours, la thèse, cette gestion en plus, le travail derrière, Holly avec qui j'aimerais réellement passer plus de temps, tout le reste... C'est clairement compliqué et pourtant, je sais que ma cliente a raison : je peux sembler seul face à tout ça, et même si je ne le suis pas, il va falloir y remédier et vite.
-"Si vous connaissez quelqu'un qui cherche du travail et qui est sérieux, je suis preneur de son cv. " ajoutais-je, un peu enjouée et très souriant.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
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» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
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» nature du sang : sang pur
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Inventaire Sorcier:
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Ven 4 Sep 2020 - 3:43
Quelques hochements de tête et hm hm empressés marquèrent le tempo des réponses d'Inès aux commentaires du vétérinaire sur l'ancienne blessure de son hibou et la procédure a suivre en cas de récidive.
Pendant que Condor vivait comme qui dirait the time of his life, dévorant toute proie que l'humain était prêt à lui tendre, Inès continuait de détailler le vétérinaire (pas vilain) et la clinique, sans trop en avoir l'air. L'air climatisé gardait les lieux frais, ce qui était enviable pour la courte période de l'été où il faisait vraiment trop chaud, c'est-à-dire environ deux jours en juillet. Il n'y avait pas de gamins courant partout rien que pour vous casser les pieds. Pas de clientes chiantes hésitant entre l'écharpe à tartan mauve ou violet (du pareil au même de l'avis d'Inès, surtout à l'âge qu'avaient ces clientes). D'un autre côté, les clients d'une clinique vétérinaire pouvaient sans doute être déplaisants, surtout s'ils se mettaient à déféquer au milieu de la salle d'attente.
Inès était de cette étrange catégorie de personnes que les animaux émouvaient peu, voire pas du tout, mais elle était tout à fait prête à les supporter quelques semaines si ça voulait dire acheter la paix avec Dounia, faire de l'argent et pouvoir se permettre plusieurs sorties avec les copains.
Nice and smooth, la conversation prenait la direction désirée.
Secrétaire hein? Voilà qui était des plus intéressants. Déjà, ça limitait les contacts avec les animaux, même si malheureusement pas avec les clients. Ça se faisait assis, sans trop d'effort et ça offrait de belles et longues soirées libres en perspective. Aussi Inès prit-elle figurativement parlant la porte qu'on lui ouvrait si gentiment.
« Vous en avez de la chance, monsieur. Je serais la meilleure secrétaire de la région, et j'ai justement plusieurs semaines libres devant moi. »
Elle se pencha un moment sur sa veste pour en tirer sa baguette. D'un petit geste du poignet, elle fit apparaître un feuillet dans les airs et l'envoya se poser sur la table de consultation. « Mon CV. Je sors de Poudlard, vous comprendrez, mais j'ai eu plusieurs expériences de travail dans la dernière année! »
Pendant que Condor vivait comme qui dirait the time of his life, dévorant toute proie que l'humain était prêt à lui tendre, Inès continuait de détailler le vétérinaire (pas vilain) et la clinique, sans trop en avoir l'air. L'air climatisé gardait les lieux frais, ce qui était enviable pour la courte période de l'été où il faisait vraiment trop chaud, c'est-à-dire environ deux jours en juillet. Il n'y avait pas de gamins courant partout rien que pour vous casser les pieds. Pas de clientes chiantes hésitant entre l'écharpe à tartan mauve ou violet (du pareil au même de l'avis d'Inès, surtout à l'âge qu'avaient ces clientes). D'un autre côté, les clients d'une clinique vétérinaire pouvaient sans doute être déplaisants, surtout s'ils se mettaient à déféquer au milieu de la salle d'attente.
Inès était de cette étrange catégorie de personnes que les animaux émouvaient peu, voire pas du tout, mais elle était tout à fait prête à les supporter quelques semaines si ça voulait dire acheter la paix avec Dounia, faire de l'argent et pouvoir se permettre plusieurs sorties avec les copains.
Nice and smooth, la conversation prenait la direction désirée.
Secrétaire hein? Voilà qui était des plus intéressants. Déjà, ça limitait les contacts avec les animaux, même si malheureusement pas avec les clients. Ça se faisait assis, sans trop d'effort et ça offrait de belles et longues soirées libres en perspective. Aussi Inès prit-elle figurativement parlant la porte qu'on lui ouvrait si gentiment.
« Vous en avez de la chance, monsieur. Je serais la meilleure secrétaire de la région, et j'ai justement plusieurs semaines libres devant moi. »
Elle se pencha un moment sur sa veste pour en tirer sa baguette. D'un petit geste du poignet, elle fit apparaître un feuillet dans les airs et l'envoya se poser sur la table de consultation. « Mon CV. Je sors de Poudlard, vous comprendrez, mais j'ai eu plusieurs expériences de travail dans la dernière année! »
- InvitéInvité
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Sam 3 Oct 2020 - 20:56
L'animal allait bien, c'était indiscutable. Gabriel n'avait pour ainsi dire rien à faire, si ce n'est peut-être nettoyer quelques zones, remettre quelques plumes mais rien d'anormal. La suite était plus inattendue, car si le métamorphomage était capable de parler honnêtement de sa situation -ou plutôt de celle de la boutique- il ne se serait pas attendu à réellement recevoir un CV directement.
« Vous en avez de la chance, monsieur. Je serais la meilleure secrétaire de la région, et j'ai justement plusieurs semaines libres devant moi. »
Écoutant la jeune femme, regrettant juste les derniers mots, il regarda le parchemin apparaître, et s'en saisir, un moment dont le volatile profita pour tenter de chaparder une proie de plus.
-"Tout doux..."
Alors que ta main gauche garde le document, ta droite vient caresser le plumage de l'animal tout en confirmant du regard ce que la cliente et potentielle intéressée par le poste affirmait : elle sortait de Poudlard et avait déjà plusieurs expériences. Mais était-ce bon signe en soi ? Sans même s'en rendre compte, quelques mèches de ses cheveux, qui n'était pas cachées par sa casquette changeaient doucement de couleur.
Regardant la jeune femme, tout en ramenant l'animal à sa cage, Gabriel affirma alors :
-"J'avais pas en tête une mission de quelques semaines. Je sais ce que sont des études, j'en suis moi-même, mais je cherche réellement quelqu'un sur du long terme."
Laissant l'animal re-rentrer dans sa cage, refermant le clapet derrière lui, un sourire se dessina néanmoins sur le visage de l'Ethelred. Et reportant une nouvelle fois son attention sur l'étudiante, il continua :
-"Ca me va quand même. A moi de vous convaincre de rester. Ou de profiter de ce labs de temps pour me retourner."
S'approchant alors d'elle, il tendit sa main après avoir enlevé le gant d'épais cuir pour serrer celle de sa nouvelle employée :
-"Je m'appelle Gabriel. Gabriel Wilson."
« Vous en avez de la chance, monsieur. Je serais la meilleure secrétaire de la région, et j'ai justement plusieurs semaines libres devant moi. »
Écoutant la jeune femme, regrettant juste les derniers mots, il regarda le parchemin apparaître, et s'en saisir, un moment dont le volatile profita pour tenter de chaparder une proie de plus.
-"Tout doux..."
Alors que ta main gauche garde le document, ta droite vient caresser le plumage de l'animal tout en confirmant du regard ce que la cliente et potentielle intéressée par le poste affirmait : elle sortait de Poudlard et avait déjà plusieurs expériences. Mais était-ce bon signe en soi ? Sans même s'en rendre compte, quelques mèches de ses cheveux, qui n'était pas cachées par sa casquette changeaient doucement de couleur.
Regardant la jeune femme, tout en ramenant l'animal à sa cage, Gabriel affirma alors :
-"J'avais pas en tête une mission de quelques semaines. Je sais ce que sont des études, j'en suis moi-même, mais je cherche réellement quelqu'un sur du long terme."
Laissant l'animal re-rentrer dans sa cage, refermant le clapet derrière lui, un sourire se dessina néanmoins sur le visage de l'Ethelred. Et reportant une nouvelle fois son attention sur l'étudiante, il continua :
-"Ca me va quand même. A moi de vous convaincre de rester. Ou de profiter de ce labs de temps pour me retourner."
S'approchant alors d'elle, il tendit sa main après avoir enlevé le gant d'épais cuir pour serrer celle de sa nouvelle employée :
-"Je m'appelle Gabriel. Gabriel Wilson."
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Sam 10 Oct 2020 - 3:37
Le CV flottant dans les airs jusqu'aux mains du vétérinaire, Inès croisa les bras avec confiance. Sa mère disait souvent que la confiance faisait déjà la moitié du travail, et Inès avait pu apprécier la véracité de l'information à plus d'une reprise. Le fait d'être une jolie jeune femme devait également aider, bien sûr, mais pour le moment, Inès estimait que rayonner de confiance suffisait.
Par ailleurs, l'effet de surprise de sa candidature spontanée jouait en sa faveur, estima-t-elle en voyant quelques mèches de cheveux changer de couleur sous la casquette du vétérinaire. Elle se retint de justesse de lâcher un sifflement d'admiration. Ce n'était pas tous les jours qu'on croisait un métamorphomage et Inès avait toujours été fascinée par ce talent magique particulier. Que n'aurait-elle pas donné pour le posséder! Rien qu'imaginer toutes les possibilités faisait battre son coeur à toute allure.
Ses bras se serrèrent un peu plus sur sa poitrine.
Les premiers mots de l'homme n'étaient pas de bon augure pour sa candidature, mais bien vite une porte s'entrouvrit alors que la cage se refermait sur le hibou. Un sourire. Ça, oui, c'était bon signe, et un visage ouvert, avenant.
Inès attrapa la main tendue dans les deux siennes et la secoua énergiquement. « Oh merci, merci, merci! Vous allez pas le regretter, M. Wilson. Vous allez voir, je suis très efficace quand je m'y mets. Vous voulez que je commence tout de suite? Je peux trier les dossiers et regarder pour les autres rendez-vous de la journée! » Elle se mordit la lèvre, de peur d'avoir fait preuve d'un peu trop d'enthousiasme et, lâchant la main de son nouveau patron, alla récupérer la cage de Condor. « Enfin, je veux dire, après avoir ramené mon hibou à la maison. Je suis libre quand vous voulez, et puis pour la rentrée, si jamais vous avez encore besoin d'aide, peut-être que j'aurai encore du temps libre les weekends. » Après tout, faire un peu d'argent de poche pendant l'année pouvait payer pour une partie de ce que la bourse ne payait pas. On ne vivait pas d'amour et d'eau fraîche tous les jours, surtout quand son amoureux ne répondait plus à ses messages.
Le plus important, tout de même, était qu'avec un job de secrétaire, elle allait pouvoir calmer les inquiétudes de sa famille, surtout de sa grand-mère, et aurait enfin un peu la paix. Rien que ça lui donnait envie de coller deux bisous au docteur et de quitter la clinique en chantant.
Par ailleurs, l'effet de surprise de sa candidature spontanée jouait en sa faveur, estima-t-elle en voyant quelques mèches de cheveux changer de couleur sous la casquette du vétérinaire. Elle se retint de justesse de lâcher un sifflement d'admiration. Ce n'était pas tous les jours qu'on croisait un métamorphomage et Inès avait toujours été fascinée par ce talent magique particulier. Que n'aurait-elle pas donné pour le posséder! Rien qu'imaginer toutes les possibilités faisait battre son coeur à toute allure.
Ses bras se serrèrent un peu plus sur sa poitrine.
Les premiers mots de l'homme n'étaient pas de bon augure pour sa candidature, mais bien vite une porte s'entrouvrit alors que la cage se refermait sur le hibou. Un sourire. Ça, oui, c'était bon signe, et un visage ouvert, avenant.
Inès attrapa la main tendue dans les deux siennes et la secoua énergiquement. « Oh merci, merci, merci! Vous allez pas le regretter, M. Wilson. Vous allez voir, je suis très efficace quand je m'y mets. Vous voulez que je commence tout de suite? Je peux trier les dossiers et regarder pour les autres rendez-vous de la journée! » Elle se mordit la lèvre, de peur d'avoir fait preuve d'un peu trop d'enthousiasme et, lâchant la main de son nouveau patron, alla récupérer la cage de Condor. « Enfin, je veux dire, après avoir ramené mon hibou à la maison. Je suis libre quand vous voulez, et puis pour la rentrée, si jamais vous avez encore besoin d'aide, peut-être que j'aurai encore du temps libre les weekends. » Après tout, faire un peu d'argent de poche pendant l'année pouvait payer pour une partie de ce que la bourse ne payait pas. On ne vivait pas d'amour et d'eau fraîche tous les jours, surtout quand son amoureux ne répondait plus à ses messages.
Le plus important, tout de même, était qu'avec un job de secrétaire, elle allait pouvoir calmer les inquiétudes de sa famille, surtout de sa grand-mère, et aurait enfin un peu la paix. Rien que ça lui donnait envie de coller deux bisous au docteur et de quitter la clinique en chantant.
- InvitéInvité
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Sam 7 Nov 2020 - 21:28
...M. Wilson...
-"Gabriel. Je m'appelle Gabriel."
L'idée derrière ces quelques mots semblaient clairs au métamorphomage, autant que la couleur bleutée venait mécher ses cheveux simplement. Il n'avait en rien la prétention de se faire appeler Monsieur car au final, son poste, il n'était pas encore très à l'aise avec. Il avait accepté parce que Katherine avait insisté, et quand il s'agissait de la blonde, il était réellement difficile de dire non.
-"Et non. Profitez de votre après-midi, du reste de cette journée. Ce bazar..."
Malgré le mur qui les sépare de la zone acceuil, et du réel desordre qui y était présent, l'Ethelred était convaincu d'une chose : c'était sa besogne.
-"Mes parents disaient que si l'on dérange quelque chose, il nous appartient de le ranger ensuite. Je serais bien mauvais de vous laisser ce genre de tâches à accomplir."
Souriant, il espère au fond avoir trouver la perle rare, celle qui restera comme elle semble l'indiquer potentiellement plus longtemps que ses premiers dires, il espère sincèrement ne pas devoir se repencher sur la question du secrétariat avant quelques temps, ne pas devoir reprendre de telles recherches.
-"Demain tout sera ranger, et l'espace acceuil sera à la fois votre royaume et votre responsabilité."
Il y avait presque une forme d'engagement solennel derrière cette phrase : l'ainé s'engageait à tout ranger, tout en affirmant en attendre tout autant de la part de la benjamine ensuite. Que ce soit avec rigueur ou un professionnalisme qui ne dépendrait que d'elle, il s'attendait à ce que ce coté plus administratif du cabinet tourne plus facilement.
-"Gabriel. Je m'appelle Gabriel."
L'idée derrière ces quelques mots semblaient clairs au métamorphomage, autant que la couleur bleutée venait mécher ses cheveux simplement. Il n'avait en rien la prétention de se faire appeler Monsieur car au final, son poste, il n'était pas encore très à l'aise avec. Il avait accepté parce que Katherine avait insisté, et quand il s'agissait de la blonde, il était réellement difficile de dire non.
-"Et non. Profitez de votre après-midi, du reste de cette journée. Ce bazar..."
Malgré le mur qui les sépare de la zone acceuil, et du réel desordre qui y était présent, l'Ethelred était convaincu d'une chose : c'était sa besogne.
-"Mes parents disaient que si l'on dérange quelque chose, il nous appartient de le ranger ensuite. Je serais bien mauvais de vous laisser ce genre de tâches à accomplir."
Souriant, il espère au fond avoir trouver la perle rare, celle qui restera comme elle semble l'indiquer potentiellement plus longtemps que ses premiers dires, il espère sincèrement ne pas devoir se repencher sur la question du secrétariat avant quelques temps, ne pas devoir reprendre de telles recherches.
-"Demain tout sera ranger, et l'espace acceuil sera à la fois votre royaume et votre responsabilité."
Il y avait presque une forme d'engagement solennel derrière cette phrase : l'ainé s'engageait à tout ranger, tout en affirmant en attendre tout autant de la part de la benjamine ensuite. Que ce soit avec rigueur ou un professionnalisme qui ne dépendrait que d'elle, il s'attendait à ce que ce coté plus administratif du cabinet tourne plus facilement.
- Inès SaouliOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 628
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Merci Brunelle!
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave
» âge : 22 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au VP et présidente de l'AECES
» nature du sang : sang pur
» gallions sous la cape : 1374
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Appliquez une pression ici | Gabriel Wilson TERMINÉ
Mar 10 Nov 2020 - 4:01
Fixer quelqu'un comme le faisait Inès n'était certainement pas très poli, mais ce n'était pas non plus tous les jours qu'on voyait en direct les cheveux de son interlocuteur passer du châtain au bleu. Soit elle avait affaire à un sorcier hors pair qui avait créé un charme de coquetterie diablement efficace, soit il avait avalé une potion frelatée (mais à ce moment, il aurait sans doute été plié en deux au-dessus d'une cuvette de toilette), soit encore elle avait sous les yeux un métamorphomage. Inès n'en avait jamais côtoyé un de près, même si elle avait souvent souhaité en être une, car franchement, ç'aurait été fantastique de pouvoir changer d'apparence à loisir et même en cours de soirée!
Elle le fixait donc avec une grande curiosité, mais finit par réaliser que son nouveau patron continuait à parler. Avec une aisance que lui avait conféré des années de pratique auprès de sa grand-mère, Inès reprit le fil de la conversation tout naturellement.
« Ma grand-mère m'a dit la même chose pendant toute mon adolescence quand elle voulait me signifier subtilement de ranger ma chambre... » Le rire d'Inès résonna comme un grelot, ce qui fit s'ébouriffer le hibou dans sa cage. Elle lui lança un regard sévère, l'air de le prévenir que toute velléité de fuite était formellement interdite.
« Fantastique alors, demain je serai là à 8h pour prendre possession de mon royaume et voir quel genre de reine je ferai! Je vais aller reconduire mon premier sujet chez lui pour qu'il se repose. Tenez. » Elle posa sur un petit bout de comptoir dégagé le montant de la consultation. « Je vous dis à demain, M. Gabriel », dit-elle en se dirigeant vers la sortie. Une fois sur le pas de la porte, elle se retourna à nouveau. « On a bien dit 5 gallions de l'heure? » Sur un clin d'oeil, Inès disparut derrière la porte, le coeur léger et l'envie d'aller fêter ça avec un ragoût et une bière au Cochon à plumes.
HJ- Terminé pour moi!
Elle le fixait donc avec une grande curiosité, mais finit par réaliser que son nouveau patron continuait à parler. Avec une aisance que lui avait conféré des années de pratique auprès de sa grand-mère, Inès reprit le fil de la conversation tout naturellement.
« Ma grand-mère m'a dit la même chose pendant toute mon adolescence quand elle voulait me signifier subtilement de ranger ma chambre... » Le rire d'Inès résonna comme un grelot, ce qui fit s'ébouriffer le hibou dans sa cage. Elle lui lança un regard sévère, l'air de le prévenir que toute velléité de fuite était formellement interdite.
« Fantastique alors, demain je serai là à 8h pour prendre possession de mon royaume et voir quel genre de reine je ferai! Je vais aller reconduire mon premier sujet chez lui pour qu'il se repose. Tenez. » Elle posa sur un petit bout de comptoir dégagé le montant de la consultation. « Je vous dis à demain, M. Gabriel », dit-elle en se dirigeant vers la sortie. Une fois sur le pas de la porte, elle se retourna à nouveau. « On a bien dit 5 gallions de l'heure? » Sur un clin d'oeil, Inès disparut derrière la porte, le coeur léger et l'envie d'aller fêter ça avec un ragoût et une bière au Cochon à plumes.
HJ- Terminé pour moi!
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