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Who do you think you are ? - Leez Wilson
Jeu 14 Sep 2017 - 0:34
Who do you think you are ? × Naïa Llewellyn ft. Leez Wilson
Vendredi après-midi. La fin des cours pour beaucoup, le début du week-end, avec tout son lot d'activités et de soirées. Naïa avait terminé les cours tôt ce qui en soit était une assez bonne nouvelle pour la mettre de bonne humeur pour le reste de la journée. Et pour ne rien gâter, ils avaient une séance d'entraînement avec l'équipe de Quidditch un peu plus tard, ce qui lui laissait le temps de retrouver son frère jumeau pour la soirée. Bien qu'elle aimât laisser sa place à l'inconnu et à l'imprévisible, la Grymm à l'énergie inépuisable aimait ce genre de journées où elle n'avait pas vraiment à réfléchir pour s'occuper, se contentant de se laisser aller dans cette énergie au fil des heures. Juste mue par l'idée que rien ne pourrait venir entâcher cette journée. Quelqu'un lui avait bien soufflé la vague idée de se mettre à réviser dès maintenant pour être tranquille le reste du weekend. Idée balayée du revers de la main comme une mouche ennuyante. Elle avait bien le temps pour ça. Plus tard. * Naïa arpentait à présent les couloirs de son pas dynamique et légèrement sautillant. Une énergie que les deux heures intensives de Quidditch n'étaient pas parvenues à épuiser. Elle traînait dans son sac tout son matériel de Quidditch. Et avec son air exalté, ses yeux brillants et sa chevelure, loin d'être aussi disciplinée que d'habitude, mais plutôt ébourriffée comme si elle s'était pris toutes les bourrasques en pleine face, l'hirondelle portait son amour pour le vol sur son visage. Bien sûr, rien n'égalait les séances qu'elle s'offrait sous sa forme animagus dans les airs. Rien ne pouvait être plus excitant que de sentir pour de vrai le vent sous ses ailes à elle. Mais c'était tout de même une alternative intéressante pour laquelle elle pouvait mettre en pratique sa toute nouvelle approche du vol. Enfin bref. La jeune femme se dirigeait actuellement vers la salle commune des Grymm. L'après-midi touchait à sa fin, il lui restait tout juste assez de temps pour se délasser sous une douche brûlante avant que les étudiants ne commence à aller dîner ou à arpenter les bars pour les plus hâtifs. Elle s'attendait à ce que la salle commune soit vide : le temps était encore suffisamment clément et l'année pas encore assez avancée pour qu'il soit plus probable de croiser un étudiant à l'extérieur qu'en bibliothèque ou dans les quartiers communs. Mais évidemment, cette fois ce ne fut pas le cas. Enfin, précisons : la salle commune des Grymm était presque vide. Presque. A peine la lourde porte s'était elle refermée derrière elle que le regard vert de Naïa accrocha une silhouette à la chevelure rousse flamboyante. Et un visage qui était très loin de lui être inconnu. Son propre visage s'assombrit quelque peu. « Wilson.» Articula -t- elle froidement. Salutation polie ou simple constat affligé, elle-même ne savait pas trop vers quoi ce dirigeait cette simple phrase, balancée à travers la pièce pour rompre un silence studieux. Car la vipère mère semblait déjà dans cette optique-là. « Déjà au travail, dis-moi ? » Lança -t- elle, un sourire moqueur au coin des lèvres. Elle n'alla pas plus loin, pour l'instant. Mais dans sa tête, le sous-entendu était clair. Quel besoin avait-elle encore de travailler, à part celui de vouloir éblouir le tout-Hungcalf ? C'était clair : Naïa n'aimait pas Leez. L'héritière Wilson était tout ce qu'elle voulait être. Et tout ce qu'elle abhorrait. Un curieux paradoxe qui déclenchait chez elle à la fois mépris et jalousie, dans un tournoiements d'émotions qui allaient assez mal ensemble. Leez, l'enfant chérie, la fille prodige, l'héritière portée aux nues. Mais Leez, toujours, la petite bourgeoise bien assise sur sa prétendue supériorité, la Sang Pur qui perpétuait les vieilles traditions et les vieilles façons de penser. Rétrograde, méprisable, profiteuse. Ca aurait été facile à ses yeux de réduire la Wilson à juste ça, si elle ne mourrait pas de jalousie à l'égard de ce qu'elle était autrement. Ce n'était déjà plus la peine d'expliciter ce point. Ni si elle ne se sentait pas investie de la mission de faire chuter la vipère de son piédestale. Maudit esprit de compétition. Naïa posa calmement ses affaires au pied d'un fauteuil, non loin de l'endroit où s'était installée l'autre Grymm, avant de s'y assoir elle-même, sans se départir de son petit sourire. Au fond, elle n'aimait pas cette façon qu'elle avait de chercher la confrontation ou de réagir, car ça lui montrait à quel point elle pouvait être Grymm, une petite vipère qui s'étouffait dans sa propre fierté qu'elle estimait malmenée (par qui ? Au final, n'était-elle pas la seule à avoir décréter que Leez lui faisait du tort ?). Mais c'était tout au fond, la petite voix moralisatrice qu'elle faisait taire. Elle ne pouvait s'en empêcher, même, elle s'en délectait. Si elle pouvait lui faire valoir d'une façon ou d'une autre qu'elle valait mieux qu'elle, qu'elle pouvait lui faire de l'ombre, Naïa ne s'en priverait pas. Que ce soit du point de vue de son éthique ou de sa réussite universitaire. Même si, comme bien souvent, elle risquait de se casser le nez sur le mépris de la rousse. |
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Re: Who do you think you are ? - Leez Wilson
Dim 17 Sep 2017 - 22:42
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | who do you think you are ? | leez et naïa ☆ |
C'était la rentrée. Voilà Leez. Finie tes vacances, ou plutôt, voyages diplomatiques au cœur de la communauté sorcière des États-Unis. Rencontrer quelques grands dirigeants américains, dîner avec leurs filles, passer tes soirées à raconter tes histoires anodines complètement inintéressantes. Au mois, tu avais pu savourer quelques heures de shopping et bronzer ta peau sur des plages privées de Los Angeles. Ton séjour avait été suivi de près tout l'été par des paparazzi, avec des unes de journaux peoples tels que « L'héritière anglaise en Amérique ! » « Leez Wilson profitant de la Californie ! » « Vu : Leez Wilson s'essayant aux rollers avec de riches héritières américaines, photos à l'appui. » Malheureusement pour toi, ces filles n'étaient pas plus sincères que toi. Tu les trouvais beaucoup trop libre, trop peu sérieuse, sans réelle ambition personnelle que de se marier au plus riche homme. Obtenir les plus grands manoirs. Elles disaient même qu'être mère serait la réalisation de leur plus grand rêve. Ce à quoi tu avais répondu que c'était charmant. Oui l'hypocrisie fusionné avec tout ton corps, encore plus que chez-toi en Angleterre. Et cette Angleterre, ta jolie terre, te manquait.
Ou bien peut être que c'était un anglais précisément qui te manquait. Tais-toi, n'y penses pas. t'imposas-tu intérieurement en inscrivant des annotations sur ton bouquin de droit. Le droit.. Lui encore. Tu soupiras longuement en lâchant finalement ton stylo – quelle belle invention moldu, plus facile que les plumes et l'encrier -. Tu te levas de ta chaise inconfortable pour te vider la tête. Concentre toi Leez, c'est ta dernière année. Tu fermas les paupières en essayant de calmer le rythme de ton cœur qui s'était emballé en pensant à cet anglais, ce professeur de droit, à monsieur Rosenfeld, Nathanaël. Nate. Tu allais bientôt avoir cours avec lui d'ailleurs, oscillant entre joie et peur.
Reprends toi. Travaille. Tu remis tes cheveux en arrière, tira la chaise pour t'y réinstaller. Tant pis pour le droit, tu préféras prendre ce bouquin d'histoire de la magie non loin de toi pour juste réviser, te remettre dans le bain. La salle commune des Grymm était bien vide, silencieuse, propice à ton caractère studieux. Depuis une heure, désormais, tu étais à ton petit secrétaire, plusieurs fiches se gratifiant de notes sous ton stylo écrasant. Quelqu'un ouvrit la porte de la salle, mais tu ne t'y préoccupas aucunement. Seulement voilà, cette personne oui. « Wilson. » Prononça la voix inconnue. Tu dévias alors ton regard pour le diriger vers l'entrée. Naïa Llewellyn venait de te saluer. Dans un ton ni chaleureux, ni trop froid. Tu lui esquissas un sourire amicale en disant à ton tour « Llewellyn. Bonsoir. » La jolie brune s'approcha de toi en glissant un début de conversation « Déjà au travail, dis moi ? » Eh bien, c'est la rentrée ? Tu fais ça depuis tes premières années à Poudlard. Révisé. T'avancer. Planifier. T'organiser. Et tous autres synonymes dignes de toi. Tu voulais connaître par cœur chaque chapitre de tes livres chéris. Mais tu lui proposas seulement la réponse suivante « Juste comme ça, j'occupe mon temps libre judicieusement. » Simple et efficace. Évasive. Tu ne voulais pas en dire plus, de toute façon l'autre Grymm n'était pas souvent intéressé par tout ce qui te concerner. Son sourire moqueur t'avais quelque peu agacée, mais tu ne fis rien. Tu préféras être plus subtile que ça en posant ta question.
« Alors tes vacances ? Et ta sœur, elle va bien ? » Toutes les sœurs étaient jalouses entre elles, pas besoin d'être calé en psychologie pour le savoir. En plus, tu t'entendais très bien avec la grande sœur de Naïa pour connaître quelques confidences à propos de leurs disputes.
Ou bien peut être que c'était un anglais précisément qui te manquait. Tais-toi, n'y penses pas. t'imposas-tu intérieurement en inscrivant des annotations sur ton bouquin de droit. Le droit.. Lui encore. Tu soupiras longuement en lâchant finalement ton stylo – quelle belle invention moldu, plus facile que les plumes et l'encrier -. Tu te levas de ta chaise inconfortable pour te vider la tête. Concentre toi Leez, c'est ta dernière année. Tu fermas les paupières en essayant de calmer le rythme de ton cœur qui s'était emballé en pensant à cet anglais, ce professeur de droit, à monsieur Rosenfeld, Nathanaël. Nate. Tu allais bientôt avoir cours avec lui d'ailleurs, oscillant entre joie et peur.
Reprends toi. Travaille. Tu remis tes cheveux en arrière, tira la chaise pour t'y réinstaller. Tant pis pour le droit, tu préféras prendre ce bouquin d'histoire de la magie non loin de toi pour juste réviser, te remettre dans le bain. La salle commune des Grymm était bien vide, silencieuse, propice à ton caractère studieux. Depuis une heure, désormais, tu étais à ton petit secrétaire, plusieurs fiches se gratifiant de notes sous ton stylo écrasant. Quelqu'un ouvrit la porte de la salle, mais tu ne t'y préoccupas aucunement. Seulement voilà, cette personne oui. « Wilson. » Prononça la voix inconnue. Tu dévias alors ton regard pour le diriger vers l'entrée. Naïa Llewellyn venait de te saluer. Dans un ton ni chaleureux, ni trop froid. Tu lui esquissas un sourire amicale en disant à ton tour « Llewellyn. Bonsoir. » La jolie brune s'approcha de toi en glissant un début de conversation « Déjà au travail, dis moi ? » Eh bien, c'est la rentrée ? Tu fais ça depuis tes premières années à Poudlard. Révisé. T'avancer. Planifier. T'organiser. Et tous autres synonymes dignes de toi. Tu voulais connaître par cœur chaque chapitre de tes livres chéris. Mais tu lui proposas seulement la réponse suivante « Juste comme ça, j'occupe mon temps libre judicieusement. » Simple et efficace. Évasive. Tu ne voulais pas en dire plus, de toute façon l'autre Grymm n'était pas souvent intéressé par tout ce qui te concerner. Son sourire moqueur t'avais quelque peu agacée, mais tu ne fis rien. Tu préféras être plus subtile que ça en posant ta question.
« Alors tes vacances ? Et ta sœur, elle va bien ? » Toutes les sœurs étaient jalouses entre elles, pas besoin d'être calé en psychologie pour le savoir. En plus, tu t'entendais très bien avec la grande sœur de Naïa pour connaître quelques confidences à propos de leurs disputes.
- hrp:
- que l'embrouille commence !:fight : @naïa llewellyn
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Re: Who do you think you are ? - Leez Wilson
Ven 22 Sep 2017 - 2:38
Who do you think you are ? × Naïa Llewellyn ft. Leez Wilson
Naïa était déjà toute en tension, dans ce genre de moments où son impulsivité ressortait le plus. Débordait de partout, même. C'en était pas moins ridicule. Leez lui retourna sa salutation, pas sur un ton spécialement chaleureux, mais son sourire amène tordit quelque chose en elle. Rien de bien méchant, juste une sorte d'inconfort, une toute petite sonnette d'alarme histoire de lui faire comprendre que son comportement emporté n'était pas ce qu'il y avait de plus légitime ici, et dès lors. Toujours était-il qu'elle baissa un peu sa garde inutile, hochant brièvement la tête à son égard, tandis qu'elle s'agitait dans son fauteuil, croisant et décroisant les jambes, ajustant son assise nerveusement. Puis vint la question des études. « Juste comme ça, j'occupe mon temps libre judicieusement. » C'était l'échange de banalités le plus tristement ... banal? Qui lui ait été donné d'entendre. Pourtant, le fait que Leez élude partiellement la question l'agaça un peu, sans qu'elle sache trop pourquoi. Sans doute parce qu'elle lui répondait comme si cela allait de soi, qu'il était impensable d'agir autrement. Oh oui, grande Leez Wilson, que ton modèle est bon à suivre et tes agissements éclairés ! Ainsi se formulèrent les railleries silencieuses de Naïa, mais elle les força à s'échouer contre le rempart de ses lèvres, se contentant d'ouvrir de grands yeux intéressés (c'était faux) en hochant à nouveau la tête, comme si sa réponse était aussi inspirante que satisfaisante (ça aussi c'était faux). Au lieux de quoi, elle prit le temps d'accomoder la phrase qu'elle s'apprêtait à lancer, affûtant son sarcasme tout en prenant soin que son insolence ne soit pas trop directe. « Et tu as bien raison ! Ce serait dommage que tu aies à souffrir de la concurrence pour ta dernière année ici. Je devrai en faire de même ! » Glissa -t- elle d'un air entendu, comme si elle se plaçait au même niveau que les considérations de l'autre Grymm, pourtant de cinq ans son aînée. Par contre pour la subtilité, c'était raté. Naïa se mordit furieusement la lèvre. Ca devenait un peu ridicule cette petite guerre d'ego qu'elle menait toute seule de son côté, non ? Allez, juste un effort, pas de sarcasme, pas de sourire en coin, pas de sous-entendu étrange, et dans une dizaine de minutes, une fois les banalités bêtes et brutes échangées, elle pourrait retourner vaquer à ses occupations. « Alors, tes vacances ?» Relançait d'ailleurs l'héritière Wilson. Naïa se tendit encore un peu. Les vacances et tout ce qui impliquait un retour au domicile familial était toujours un peu tabou, mais elle avait dit faire des efforts, alors elle se fendit d'un sourire poli. « Très tranquilles, disons. Quelques semaines sur nos terres galloises, et le reste chez ma mère. L'hiver Brésilien est tout plein de charme ! Et toi ? » Répondit-elle, toute aussi évasive, mais glissant subtilement et implicitement qu'elle préférait mille fois ses vacances à la moldue chez Luana. Elle se retint en revanche de faire entendre tout ce qu'elle pouvait bien penser des vacances de la Wilson, sûrement clinquantes et tout ce qui allait avec. -Et ta sœur, elle va bien ? ... Non mais là par contre, elle le faisait exprès ? Les sourcils de Naïa se froncèrent furieusement. Ta soeur. TA soeur ? C'était à quel moment qu'elle se devait de rappeler à Leez qu'elle avait très exactement trois soeurs et trois frères ? Avant ou après lui avoir claqué qu'elle se foutait bien de savoir comment allait cette sale peste de Silwan, pas foutue de rendre visite à sa mère une fois l'an ? Son sourire se crispa fortement, lui donnant une mine étrange. Son caractère explosif reprenait le dessus, malgré un effort désespéré pour paraître calme. Pour rester calme, même. Mais maintenant qu'elle avait décidé de se mettre en colère, c'était difficile de faire demi-tour. Certes, la question était sans doute plus maladroite que méchante. Mais était-ce parce qu'elle n'avait de relation qu'avec l'aînée des Llewellyn ou parce que celle-ci en était l'héritière, que Leez ignorait (délibérément, à ses yeux) le reste de sa fratrie, peu importait. C'était une maladresse, une chose à laquelle elle ne faisait pas attention, parce que ce ne devait pas être grave, sans doute. Toujours excessive, et toujours cruellement irritée quand il s'agissait de Leez, Naïa n'y voyait rien d'autre qu'une forme de mépris ordinaire et banalisé chez la vipère mère. Elle aurait pu jouer l'idiote et répondre à côté de la plaque, ou lui voler directement dans les plumes. Mais elle opta miraculeusement pour une réponse calme. Et froide. « Siwan, j'avoue que je ne l'ai pas vue depuis un mois, mais elle allait bien, aux dernières nouvelles. Et d'ailleurs, mes autres soeurs et mes frères aussi, puisque tu as l'air de t'en soucier. Et ta famille, ça va ? » Retour de politesse dans les formes. Mais elle espérait ne pas avoir joué la carte de l'orgueil blessé trop tôt, car pour peu que ce soit ridicule, un cri du coeur comme ça lancé dans le vide, rien ne garantissait qu'il n'y aurait pas de retour de flammes. |
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Re: Who do you think you are ? - Leez Wilson
Jeu 5 Oct 2017 - 21:35
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | who do you think you are ? | leez et naïa ☆ |
Pendant que tu faisais la conversation, tu repris ton stylo à bille, une invention moldu mécanique très pratique. La plupart des étudiants sorciers s'en servaient désormais, et toi la première. Plus de soucis d'encre qui tâche les copies, ou d'un manque d'encre justement même si quelques sortilèges pallier ça. Tu préférais amplement le principe du stylo bille. Tu repris ta prise de temps pendant que la jolie métisse te répondait : « Et tu as bien raison ! Ce serait dommage que tu aies à souffrir de la concurrence pour ta dernière année ici. Je devrai en faire de même ! »
Un petit rictus naquit sur tes lèvres. Peu visible certes, mais tu avais bien cerné le pic lancé. Une grymm rester une grymm. Certains ne pouvaient s'empêcher de laisser leurs langues de vipère acides parler. Dans ta scolarité à Poudlard tu te comportais parfois comme eux, mais depuis, tu avais bien évolué, toi Leez. Reine des règles d'élégance, la bienséance dans les gènes, les normes sociales comme chair. Tout ces codes faisaient parti de ton essence, du moins, de ce personnage construit au fil des années. Tu laissas quelques secondes, de longues secondes de blanc avant de répondre très sereinement. « Il faut bien quelques adversaires pour arriver première. Aucun classement n'aurait de valeurs sans participants ! » Prononces-tu en tournant ton visage vers elle, souriante comme de rien. « Je t'encourage dans ton élan de motivation ! »
Cet échange de regard te permit aussi d'analyser sa réaction face à petite question malsaine concernant son temps de vacances. Naïa ne s'entendait pas avec sa sœur, ni avec le reste de sa famille t'avait prévenu sa grande sœur. La mâchoire de la grymm se resserra avant d'articuler « Très tranquilles, disons. Quelques semaines sur nos terres galloises, et le reste chez ma mère. L'hiver brésilien est tout plein de charme ! Et toi ? » Tu finis de noter quelques lignes en référence à tes livres d'histoire avant de répondre distraite « Oh toujours idéal.Cet échange de regard te permit aussi d'analyser sa réaction face à petite question malsaine concernant son temps de vacances. J'ai passé quelques semaines avec elles dans leurs maisons de vacances et puis voilà, je suis retourné à Londres. J'aime la tranquillité plus que la célébrité.. » Tu souris, repensant à ses tendres souvenirs quoique superficiels.
La partie que tu attendais vient donc rapidement. La réaction attendue aussi. Naïa, précédemment tendu, devient plus froide dans le ton de ces paroles. Tu t'amusas intérieurement de ta faciliter à mener les gens là où tu voulais. Qu'il s'agisse d'émotion comme dans le cas présent ou dans des paroles qui n'auraient jamais du sortir. Tu faisais émerger ça des gens à ta guise. « Siwan. J'avoue que je ne l'ai pas vue depuis un mois, mais elle allait bien, aux dernières nouvelles. Et d'ailleurs, mes autres sœurs et mes frères aussi, puisque tu as l'air de t'en soucier. Et ta famille, ça va ? » Ton sourire amusé resté collé à tes lèvres. Tu reposas le stylo bille pour regarder la jeune fille. « Désolé, j'aurais du aussi demander pour le reste de ta famille. Mais Siwan étant mon amie, tu comprends que m'enquérir d'elle était un choix subjectif. Oh et oui, ma famille va bien. » Tu n'en disais jamais plus sur ta famille.
Après tout, si tu savais comment mener les gens par le bout du nez, pas de simples regards, mots et doutes, tu savais aussi que l'effet inverse pouvait se produire. La mesure Leez. Tu mesuré toujours tes attaques autant que tes propos. Tu savais où tu devais arrêter.
Un petit rictus naquit sur tes lèvres. Peu visible certes, mais tu avais bien cerné le pic lancé. Une grymm rester une grymm. Certains ne pouvaient s'empêcher de laisser leurs langues de vipère acides parler. Dans ta scolarité à Poudlard tu te comportais parfois comme eux, mais depuis, tu avais bien évolué, toi Leez. Reine des règles d'élégance, la bienséance dans les gènes, les normes sociales comme chair. Tout ces codes faisaient parti de ton essence, du moins, de ce personnage construit au fil des années. Tu laissas quelques secondes, de longues secondes de blanc avant de répondre très sereinement. « Il faut bien quelques adversaires pour arriver première. Aucun classement n'aurait de valeurs sans participants ! » Prononces-tu en tournant ton visage vers elle, souriante comme de rien. « Je t'encourage dans ton élan de motivation ! »
Cet échange de regard te permit aussi d'analyser sa réaction face à petite question malsaine concernant son temps de vacances. Naïa ne s'entendait pas avec sa sœur, ni avec le reste de sa famille t'avait prévenu sa grande sœur. La mâchoire de la grymm se resserra avant d'articuler « Très tranquilles, disons. Quelques semaines sur nos terres galloises, et le reste chez ma mère. L'hiver brésilien est tout plein de charme ! Et toi ? » Tu finis de noter quelques lignes en référence à tes livres d'histoire avant de répondre distraite « Oh toujours idéal.Cet échange de regard te permit aussi d'analyser sa réaction face à petite question malsaine concernant son temps de vacances. J'ai passé quelques semaines avec elles dans leurs maisons de vacances et puis voilà, je suis retourné à Londres. J'aime la tranquillité plus que la célébrité.. » Tu souris, repensant à ses tendres souvenirs quoique superficiels.
La partie que tu attendais vient donc rapidement. La réaction attendue aussi. Naïa, précédemment tendu, devient plus froide dans le ton de ces paroles. Tu t'amusas intérieurement de ta faciliter à mener les gens là où tu voulais. Qu'il s'agisse d'émotion comme dans le cas présent ou dans des paroles qui n'auraient jamais du sortir. Tu faisais émerger ça des gens à ta guise. « Siwan. J'avoue que je ne l'ai pas vue depuis un mois, mais elle allait bien, aux dernières nouvelles. Et d'ailleurs, mes autres sœurs et mes frères aussi, puisque tu as l'air de t'en soucier. Et ta famille, ça va ? » Ton sourire amusé resté collé à tes lèvres. Tu reposas le stylo bille pour regarder la jeune fille. « Désolé, j'aurais du aussi demander pour le reste de ta famille. Mais Siwan étant mon amie, tu comprends que m'enquérir d'elle était un choix subjectif. Oh et oui, ma famille va bien. » Tu n'en disais jamais plus sur ta famille.
Après tout, si tu savais comment mener les gens par le bout du nez, pas de simples regards, mots et doutes, tu savais aussi que l'effet inverse pouvait se produire. La mesure Leez. Tu mesuré toujours tes attaques autant que tes propos. Tu savais où tu devais arrêter.
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Re: Who do you think you are ? - Leez Wilson
Ven 24 Nov 2017 - 15:13
Who do you think you are ? × Naïa Llewellyn ft. Leez Wilson
« Il faut bien quelques adversaires pour arriver première. Aucun classement n'aurait de valeurs sans participants ! » La remarque la fit écarquiller les yeux avant de lui arracher un long éclat de rire. Nerveux. « Je t'encourage dans ton élan de motivation ! » La colère achevait de se frayer un chemin dans son esprit, et il lui était de plus en plus douloureux de rester courtoise. Naïa n'était ni une as de la diplomatie, ni un modèle de la patience, et si certains pouvaient la trouver un peu manipulatrice lorsque l'envie lui en prenait, capricieuse aurait largement mieux convenu. Contrairement à Leez, qui au fond devait bien s'amuser de ses petites piques sans dommage, elle ne savait pas leur donner le sens qu'elle voulait, elle se contentait de s'agiter dans le vide. Et Leez venait de lui claquer en pleine figure sa supériorité. Sa réponse, anodine en apparence, lui donnait l'impression de se retrouver face à un professeur observant avec amusement et hauteur – pour ne pas dire mépris – les efforts de l'inférieur pour se hisser à son niveau. « Oh, vraiment ! C'est trop d'égards que tu me fais, merci ! » Rétorqua -t- elle, d'une voix qui transpirait tellement l'ironie et la fausse condescendance que ce n'était même plus la peine de se cacher derrière les sous-entendus. Et puis, Naïa, c'était un livre ouvert. Il lui aurait été bien difficile de masquer sa colère, pas avec ses bras étroitement serrés et ses ongles qui labourraient consciencieusement ses avant-bras. Pas avec ses lèvres pincées dans un rictus amer et ses yeux verts qui étincelaient furieusement. « Tu ne m'en voudras pas, si je ne te fais pas de révérance ? » Toujours plus, toujours dans l'excès. Elle était déjà en train de vriller face à l'anglaise qui devait bien rire de la situation, mais sa frustration ouvrait toujours de nouvelles vannes. D'un coup, la ressemblance criante entre la rousse et sa propre soeur aînée lui éclata en plein visage, tout comme elle se surprit à projeter la relation entretenue avec Siwan sur ses propres liens avec Leez. Sans doute parce que, comme dans des instants comme celui-là, la tension s'accroissait rapidement, et l'équilibre précaire, oscillant toujours entre petits actes avilissants et réelles disputes, menaçait de se rompre. C'était dans ces instants que les reproches sous-jacentes et les piques soufflées à demi-mot explosaient en vraies injures, laissaient places à leur réelle rancoeur pour faire trembler les murs de la maison. C'était exactement ce moment, pour Naïa du moins. Mais là encore, rien ne changeait : la plus jeune se laissait dépasser par ses émotions et n'allait pas tarder à laisser libre court à sa colère, tandis que l'autre, calculatrice, rationnelle, prendrait très certainement le parti du mépris, inaccessible. Et la question de sa famille, évidemment... Elle ne savait pas ce que Siwan et Leez pouvaient bien se dire, mais les confidences familiales devaient bien être de la partie, de même que la guerre d'ego que se livraient les deux soeurs. Tout bien considéré, cette question ne pouvait pas être innocente. Naïa se montrait déjà de plus en plus froide, et elle n'allait certainement pas se reprendre. Elle s'agaçait d'autant plus qu'il lui apparaissait de plus en plus clairement que c'était bel et bien Leez qui menait leur petit jeu, et qu'elle ne trouvait pas de point d'ancrage pour se calmer et remanier ses propres piques. Car c'était bien ça tout l'enjeu. Elle n'était pas mauvaise, Naïa, mais en cet instant présent, elle aurait tout donné pour voir Leez être destabilisée, voir la colère se peindre sur son visage de marbre comme elle transfigurait maintenant ses propres traits. Leez éluda la question sur sa propre famille pour lui se défendre de sa pique, toujours avec cette même condescendance à ses yeux. « Ah vraiment ? Rien à voir avec le fait que, pour vous les sang-purs, mes autres frères et soeurs n'ont aucune importance dans votre société ? » Déjà que Siwan s'en fera tout juste une, de place... ''Héritière'' de leur famille, elle n'en restait pas moins honteusement sang-mêlée, une tare, un handicap pour certains. L'injustice criante de leur situation la rendait malade et surtout ne faisait que renforcer sa haine pour les puristes élitistes qui composaient les rangs de toutes ces familles. Sa voix était encore plus chargée d'acidité, et elle se retenait tout juste pour ne pas crier. Quand d'un coup, elle remarqua enfin que Leez était à ce point détachée pour oser se replonger dans sa lecture avec détachement entre deux piques. Elle réagissait avec un honteux décalage, et sans doute que l'esclandre qu'elle se préparait à lancer semblerait tout à fait hors de propos. Mais ce genre d'actes de la part de la rousse était tout à fait révélateur. Ce fut sans doute là qu'elle perdit pied dans leur échange. Qu'elle décida que non, elle ne jouerait pas à armes égales sur ce terrain avec la rousse. Mais elle, elle était plus dans l'action. Excessive, directe, sans filtre. Une digne Gryffondor, une Wright refoulée. Son regard vert s'était fixé avec fureur sur le manuel de son aînée, et avant qu'elle ait pu réfléchir à la conséquence de ses actes, elle se dirigea tout droit sur elle, pour récupérer le bouquin. « Eh alors, dis moi, petite héritière... » Sous le nez de Leez, elle referma avec force le bouquin, avant de l'abattre de toutes ses forces sur la table. « Ta petite famille, elle t'as pas appris que c'était pas poli d'ignorer les gens qui te parlent ? Tu me trouves à ce point insignifiante ?» Rugit-elle. Une seconde pourtant, sa phrase et son regard se laissèrent destabiliser par la soudaine proximité avec la Grymm et la surprise de son propre transport. Mais il ne lui fallut que le souvenir de son amertume et de sa colère pour qu'elle se reprenne, fixant Leez droit dans les yeux, la défiant de lui répondre par l'affirmative. Pourtant, c'était sûrement le cas, et elle se leurrait bien si elle pensait pouvoir reprendre l'ascendant de cette manière. Quiconque entrerait dans la pièce à cet instant ne la jugerait non pas furieuse mais presque en pleine crise d'hystérie contre l'héritière Wilson. |
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