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Behind cameras {{Leez
Jeu 7 Sep 2017 - 16:34
Behind cameras…
ft. Leez Wilson
“Pouvons-nous parler d’intégration tant qu’il n’y a pas intégration des coeurs et des esprits ?”
Qui disait rentrée scolaire disait aussi nouvelles activités. Si je savais déjà que j’allais vouloir intégrer la chorale, je cherchais aussi une autre activité, et c’était ce qui m’amenait dans le parc ce jour-là. Dans l’idéal, j’aurais rêvé d’une activité à faire avec ma sœur, mais je n’étais pas certaine qu’elle serait très heureuse si je rejoignais un club pour cette raison. Autant, dès lors, regarder ce que tous les clubs pouvaient proposer et choisir à partir de là. Et si ma sœur en faisait partie, c’était un sacré plus… J’avais déjà passé le club des Beer Flops, clairement club de beuveries et nuits blanches. Drogues ? Peut-être aussi. Quand je voyais la tête de certains, je me posais des questions. Même si Cormac en faisait partie… En tout cas, ce n’était clairement pas un club pour moi, même si je ne doutais pas que, si j’intégrais ce genre de club, il y avait une certaine personne à qui ça en boucherait un coin mais… Non. Ces clubs de débauche, ce n’était pas pour moi. Je passai au suivant, refusant le petit parchemin des Beer Flops et ne tardai pas à déboucher sur le club des Chapeaux et Binocles. Le club des grosses têtes, en somme. Je me demandais ce qu’ils pouvaient bien faire ensemble. Des duels de mots ? Du genre, on disait un nom bien compliqué et pas connu et ils devaient l’épeler ? Cette idée me fit rire et je poursuivis mon chemin pour arriver devant Pétards et Chaudron. Les inventeurs complètement timbrés. Certains avaient juste l’air de savants fous, et j’eus envie de fuir en courant. Ca non plus, ce n’était pas pour moi. Moi, je rêvais d’un club de danse, ou de théâtre… Mais je n’en vis aucun. J’étais prête à laisser tomber lorsque je vis un attroupement devant un stand, avec quelques reporters. Mais qu’est-ce que c’était que tout ça ? songeai-je en m’approchant, timidement. Je restai, toutefois, à l’abri des caméras. Ca ne m’intéressait pas, ce voyeurisme. J’avais conscience que, si je voulais réellement percer dans la danse ou le théâtre il faudrait que je m’y habitue un jour, pourtant. Mais pas encore. J’avais le temps. Et quand bien même, je ferais en sorte de maintenir ma vie privée… Privée.
Finalement, au bout d’un moment, les reporters s’éloignèrent un peu et je m’approchai du stand où se trouvait l’une des dirigeantes des Nymphes. Tiens ! Mais c’est le club de Holly ! Si je me souvenais bien, elle était vice-présidente de cette association de filles car de ce que j’en savais, aucun garçon n’en avait jamais fait partie. Cela faisait partie des clubs que j’avais pensé rejoindre, mais je voulais le faire pour de bonnes raisons. Pas juste parce que Holly en était… C’était déjà la raison principale pour laquelle j’avais rejoint la chorale… Ce ne fut qu’en arrivant juste devant le stand que je reconnus Leez, organisatrice d’un gala de charité auquel j’avais participé avec ma famille et Léandre au cours de l’été, et sœur ainée de Lola, une de mes amies même si tout nous opposait. Mais il fallait croire que certaines situations permettaient de créer des liens profonds entre deux personnes.
« Bonjour Leez ! C’était quoi tout ce battage, à l’instant ? » demandai-je, totalement ignare de tout ce qui concernait les gossips, et autres envahissements de la vie privée du genre. « Tu fais partie des nymphes ? Je ne savais pas ! » ajoutai-je. Et c’était vrai. Parce que je n’étais pas à Hungcalf avant, je n’avais pas prêté attention à ce qu’il s’y passait, en dehors de la relation entre ma sœur et Gideon. Tout ce que je savais, c’était que depuis que j’avais débarqué ici, ma vie était sans dessus-dessous. J’avais l’impression qu’elle avait complètement basculé. Etait-ce ce que l’on appelait grandir ? Si c’était le cas, je n’étais pas certaine d’en avoir envie. Mais je n’avais pas trop le choix. « Vous proposez quoi, chez les nymphes ? » demandai-je, abordant le sujet qui m’avait fait m’arrêter devant elle, même si j’avais plus envie de lui demander comment ça allait avec Lola…
Finalement, au bout d’un moment, les reporters s’éloignèrent un peu et je m’approchai du stand où se trouvait l’une des dirigeantes des Nymphes. Tiens ! Mais c’est le club de Holly ! Si je me souvenais bien, elle était vice-présidente de cette association de filles car de ce que j’en savais, aucun garçon n’en avait jamais fait partie. Cela faisait partie des clubs que j’avais pensé rejoindre, mais je voulais le faire pour de bonnes raisons. Pas juste parce que Holly en était… C’était déjà la raison principale pour laquelle j’avais rejoint la chorale… Ce ne fut qu’en arrivant juste devant le stand que je reconnus Leez, organisatrice d’un gala de charité auquel j’avais participé avec ma famille et Léandre au cours de l’été, et sœur ainée de Lola, une de mes amies même si tout nous opposait. Mais il fallait croire que certaines situations permettaient de créer des liens profonds entre deux personnes.
« Bonjour Leez ! C’était quoi tout ce battage, à l’instant ? » demandai-je, totalement ignare de tout ce qui concernait les gossips, et autres envahissements de la vie privée du genre. « Tu fais partie des nymphes ? Je ne savais pas ! » ajoutai-je. Et c’était vrai. Parce que je n’étais pas à Hungcalf avant, je n’avais pas prêté attention à ce qu’il s’y passait, en dehors de la relation entre ma sœur et Gideon. Tout ce que je savais, c’était que depuis que j’avais débarqué ici, ma vie était sans dessus-dessous. J’avais l’impression qu’elle avait complètement basculé. Etait-ce ce que l’on appelait grandir ? Si c’était le cas, je n’étais pas certaine d’en avoir envie. Mais je n’avais pas trop le choix. « Vous proposez quoi, chez les nymphes ? » demandai-je, abordant le sujet qui m’avait fait m’arrêter devant elle, même si j’avais plus envie de lui demander comment ça allait avec Lola…
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Re: Behind cameras {{Leez
Mar 12 Sep 2017 - 17:15
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | behind cameras | leez et grace ☆ |
Le stand était sans doute le plus bondé de tous ceux déjà présent sur le campus, sur ce chemin pavé que l’université avait mis à disposition aux clubs d’étudiants et autres associations. Ton stand était le plus bondé. Ton, Leez Wilson. Une porte ouverte pour s’inscrire à différentes activités proposées par l’université était aussi porte ouverte aux médias. Et ça, Hungcalf l’avait bien compris. Et t’as vite compris que t’avais intérêt de faire des louanges à ton établissement. L’université comptait sur toi depuis quelques années déjà pour en faire la promotion dans différents pays du monde, car ils voulaient obtenir les meilleurs élèves. Que tout les futurs dirigeants du monde est inscrit dans leur CV et surtout parcours universitaire ; Hungcalf. Il sélectionné l’élite du monde magique, et cela, sans frontières. Aussi, tout ce que ton nom célèbre apportait naturellement à ta personne, tu l’apportais - la portait - avec toi. La gloire, le prestige, ça au-delà de la richesse. Somme toute, tu tenais ce stand-là, celui des nymphes d’Hungcalf, élu présidente à l’unanimité.
Le club des nymphes. Depuis ta première année, ici, tu t’y étais inscrite, ta mère y étant allée dans sa jeunesse d’étudiante, c’était un passage obligatoire pour toi également. C’est seulement cette année, après 9 ans de fidélité, que tu deviens la présidente. Merci Daisy de sortir par la grande porte, qui a perpétuellement vendu un discours patriarcale, anti-féministe, discutant de sujet potins à deux mornilles. Cependant, Leez avait bien compris une chose grâce à ce club : les ragots étaient une force. On pouvait avec cela manipuler la moindre personne. Le pouvoir caché - ou non - de toute femme. Des années à entasser des histoires plus ou moins utiles pour obtenir des avantages.
Les médias aussi, voulaient accumuler des histoires, et les plus scandaleuses si possible. Ils espéraient le moindre faux pas de ta part, mais ils ne confrontaient que ton personnage construit sur le modèle de la perfection sans faille. Comme à ton habitude, qualifié de très sophistiqué par la presse féminine, tu portais du blanc. Après tout, seules les personnes ayant confiance en eux et n’ayant aucune maladresse dans leurs mouvements pouvaient se permettre de porter du blanc une journée entière. Mais pour la plupart des gens, la crainte de tacher ce vêtement était trop fort. Mais toi, tu te le permettais. Avec un secret sorcier : ton vêtement était enchanté pour ne recevoir aucune tâche possible. Est-ce mentir? Pas vraiment. T’étais juste maligne. Ta blanche combinaison au décolleté légèrement dévoilé s’arrêtant en haut de tes délicates chevilles qui portait aussi les bracelets de ta paire de talons de la même couleur fraîche.
“Miss Wilson, qui était le garçon avec vous sur la couverture de sorciére hebdo, le week-end dernier?” Amusée, tu souris en répondant d’un ton joyeux “Un ami, un véritable ami. Une femme peut se lier d’amitié avec un homme sans ambiguïté aussi puis-je vous rappeler. Je ne sais pas si dire son prénom serait respectueux de sa tranquillité. Ne m’en voulez pas si je tais son identité.” Finis-tu d’un petit rictus. D’autres questions commencèrent à crier à dans tes oreilles, si fort que tu t’en sentis gênée. Pourtant, c’était la cinquième question à laquelle tu répondais. L’insistance des journalistes commençait en plus à déranger les futurs inscrits. ”S’il vous plaît, c’est une journée porte ouverte, les futurs élèves d’Hungcalf souhaite se renseigner sur les différents clubs et associations que propose dans un large choix, le campus de l’université. Je vous demanderai donc respecter ces personnes. Répondre à vos questions ne me dérange pas, mais.. Oh, voyez, une jeune fille se tient derrière vous et ne peut même pas passer.. Oh Grace! Viens donc !” Tu la saluas chaleureusement par une accolade et un grand sourire.
Les journalistes, remis à leurs places, prirent quelques clichés de ce geste amical puis s'excusèrent de leur impolitesse. Libéré de cette foule aux flashs éblouissants et questions intimidantes, tu te concentras sur ta jolie blondinette, tout juste arrivée. “Merci, j’ai pu les éloigner au moins pour une heure.. c’est déjà ça de répit!”. Grace De Launay, dont la grande sœur, Holly De Launay, était la co-présidente du club. Vous vous entendiez plutôt bien sans vraiment partager une profonde et vivante amitié. Pas comme avec Dorian par exemple. “Tu fais partie des nymphes ? Je ne savais pas !” tu fis une mine faussement vexée en mettant ta main sur ton coeur, l’air blessée. “Grace, ce ne sont pas des manières ! Holly ne te parle pas de moi? Bon, tant pis, maintenant, tu sais! Je suis la présidente du club, et ta soeur le co-dirige.” Expliquas-tu d’une voix calme. "Vous proposez quoi, chez les nymphes ?” Tu fronças un sourcil. Que faisait Holly avec l’éducation de sa petite sœur au juste ? @”Lola Wilson” était déjà au courant du club et dans l’obligation d’y être. Votre mère y avait mis un point d’honneur. Toutes les filles Wilson passeraient par ce club. Evelynn avait d’ailleurs été très émue d’apprendre que sa fille en était devenue la présidente, encore une chose à rajouter au palmarès historique de la famille.
Enfin, tu ne fis aucun commentaire déplacé sur l’ignorance de la blonde. “Cela va ne te semblait pas très intéressant comme ça de surface, mais nous avons de grandes discussions sur notre société autour d’une bonne tasse de thé et quelques gâteaux. Nous parlons surtout de problèmes sérieux et les moyens de les résoudre. On ragote aussi sur des personnes comme ci comme ça. On s’informe quoi. C’est un club d’information. Mais le dire comme ça, ce n'est pas très flatteur. Il faudrait vraiment que tu viennes pour essayer au moins, l’ambiance n'y est pas ennuyeuse, plutôt philosophique et centrée autour du féminisme. Depuis l’ancienne présidente, Daisy, j’ai fait quelques changements. Je voudrais que le club manquât d’élégance, comme si on nous considérait comme des pipelettes vile de ragots disgracieux. Aujourd’hui, on apprend à être une femme indépendante, détachée des préjugés. Obtenir le plus beau parti, entends par là, homme, pour un mariage, ce n’est pas absolument pas un cours qu’on donne. Daisy l’avait fait..” Finis tu par dire, d’un ton lointain, anecdotique, comme plongé dans un vieux souvenir déplaisant.
Le club des nymphes. Depuis ta première année, ici, tu t’y étais inscrite, ta mère y étant allée dans sa jeunesse d’étudiante, c’était un passage obligatoire pour toi également. C’est seulement cette année, après 9 ans de fidélité, que tu deviens la présidente. Merci Daisy de sortir par la grande porte, qui a perpétuellement vendu un discours patriarcale, anti-féministe, discutant de sujet potins à deux mornilles. Cependant, Leez avait bien compris une chose grâce à ce club : les ragots étaient une force. On pouvait avec cela manipuler la moindre personne. Le pouvoir caché - ou non - de toute femme. Des années à entasser des histoires plus ou moins utiles pour obtenir des avantages.
Les médias aussi, voulaient accumuler des histoires, et les plus scandaleuses si possible. Ils espéraient le moindre faux pas de ta part, mais ils ne confrontaient que ton personnage construit sur le modèle de la perfection sans faille. Comme à ton habitude, qualifié de très sophistiqué par la presse féminine, tu portais du blanc. Après tout, seules les personnes ayant confiance en eux et n’ayant aucune maladresse dans leurs mouvements pouvaient se permettre de porter du blanc une journée entière. Mais pour la plupart des gens, la crainte de tacher ce vêtement était trop fort. Mais toi, tu te le permettais. Avec un secret sorcier : ton vêtement était enchanté pour ne recevoir aucune tâche possible. Est-ce mentir? Pas vraiment. T’étais juste maligne. Ta blanche combinaison au décolleté légèrement dévoilé s’arrêtant en haut de tes délicates chevilles qui portait aussi les bracelets de ta paire de talons de la même couleur fraîche.
“Miss Wilson, qui était le garçon avec vous sur la couverture de sorciére hebdo, le week-end dernier?” Amusée, tu souris en répondant d’un ton joyeux “Un ami, un véritable ami. Une femme peut se lier d’amitié avec un homme sans ambiguïté aussi puis-je vous rappeler. Je ne sais pas si dire son prénom serait respectueux de sa tranquillité. Ne m’en voulez pas si je tais son identité.” Finis-tu d’un petit rictus. D’autres questions commencèrent à crier à dans tes oreilles, si fort que tu t’en sentis gênée. Pourtant, c’était la cinquième question à laquelle tu répondais. L’insistance des journalistes commençait en plus à déranger les futurs inscrits. ”S’il vous plaît, c’est une journée porte ouverte, les futurs élèves d’Hungcalf souhaite se renseigner sur les différents clubs et associations que propose dans un large choix, le campus de l’université. Je vous demanderai donc respecter ces personnes. Répondre à vos questions ne me dérange pas, mais.. Oh, voyez, une jeune fille se tient derrière vous et ne peut même pas passer.. Oh Grace! Viens donc !” Tu la saluas chaleureusement par une accolade et un grand sourire.
Les journalistes, remis à leurs places, prirent quelques clichés de ce geste amical puis s'excusèrent de leur impolitesse. Libéré de cette foule aux flashs éblouissants et questions intimidantes, tu te concentras sur ta jolie blondinette, tout juste arrivée. “Merci, j’ai pu les éloigner au moins pour une heure.. c’est déjà ça de répit!”. Grace De Launay, dont la grande sœur, Holly De Launay, était la co-présidente du club. Vous vous entendiez plutôt bien sans vraiment partager une profonde et vivante amitié. Pas comme avec Dorian par exemple. “Tu fais partie des nymphes ? Je ne savais pas !” tu fis une mine faussement vexée en mettant ta main sur ton coeur, l’air blessée. “Grace, ce ne sont pas des manières ! Holly ne te parle pas de moi? Bon, tant pis, maintenant, tu sais! Je suis la présidente du club, et ta soeur le co-dirige.” Expliquas-tu d’une voix calme. "Vous proposez quoi, chez les nymphes ?” Tu fronças un sourcil. Que faisait Holly avec l’éducation de sa petite sœur au juste ? @”Lola Wilson” était déjà au courant du club et dans l’obligation d’y être. Votre mère y avait mis un point d’honneur. Toutes les filles Wilson passeraient par ce club. Evelynn avait d’ailleurs été très émue d’apprendre que sa fille en était devenue la présidente, encore une chose à rajouter au palmarès historique de la famille.
Enfin, tu ne fis aucun commentaire déplacé sur l’ignorance de la blonde. “Cela va ne te semblait pas très intéressant comme ça de surface, mais nous avons de grandes discussions sur notre société autour d’une bonne tasse de thé et quelques gâteaux. Nous parlons surtout de problèmes sérieux et les moyens de les résoudre. On ragote aussi sur des personnes comme ci comme ça. On s’informe quoi. C’est un club d’information. Mais le dire comme ça, ce n'est pas très flatteur. Il faudrait vraiment que tu viennes pour essayer au moins, l’ambiance n'y est pas ennuyeuse, plutôt philosophique et centrée autour du féminisme. Depuis l’ancienne présidente, Daisy, j’ai fait quelques changements. Je voudrais que le club manquât d’élégance, comme si on nous considérait comme des pipelettes vile de ragots disgracieux. Aujourd’hui, on apprend à être une femme indépendante, détachée des préjugés. Obtenir le plus beau parti, entends par là, homme, pour un mariage, ce n’est pas absolument pas un cours qu’on donne. Daisy l’avait fait..” Finis tu par dire, d’un ton lointain, anecdotique, comme plongé dans un vieux souvenir déplaisant.
- hrp:
- et voilà ma belle!! @grace de launay
- InvitéInvité
Re: Behind cameras {{Leez
Mer 13 Sep 2017 - 10:21
Behind cameras…
ft. Leez Wilson
“Pouvons-nous parler d’intégration tant qu’il n’y a pas intégration des coeurs et des esprits ?”
A quelque distance du stand, j’observai Leez discuter avec les journalistes, me sentant particulièrement mal à l’aise pour elle. Certes, elle était rayonnante dans sa combinaison blanche étincelante qui lui allait à merveille. Ce n’était, clairement, pas moi qui aurais pu porter ce genre de chose, même si… Même si j’avais porté une robe blanche au dos particulièrement dénudé lors du gala de charité qui avait eu lieu chez elle pendant l’été. Je n’étais pourtant pas mal habillée, aujourd’hui, avec une jupe midi plissée de couleur kaki et un cropped top blanc qui dévoilait mon ventre plat de danseuse et aux pieds, des sandales à talons compensés. Je faisais clairement des efforts, même si cela me mettait, parfois, mal à l’aise.
J’observai donc la Grymm à la fois avec admiration, pour sa capacité à rester parfaitement à l’aise devant ces journalistes inquisiteurs, et gêne. Comment faisait-elle pour répondre à des questions aussi indiscrètes que celles qu’ils lui posaient ? Comment, simplement, osaient-ils lu demander des comptes sur les personnes qu’elle fréquentait. Cela me dérangeait clairement et, l’espace d’un instant, j’envisageais de passer mon chemin et d’oublier mon intention première de rejoindre les nymphes. Mais c’était trop tard. Elle m’avait repérée, déjà et m’appelait. « Oh, voyez, une jeune fille se tient derrière vous et ne peut même pas passer.. Oh Grace! Viens donc ! » Et merde… Je n’avais plus le choix, à présent. Je m’avançai donc vers la table et la jolie rouquine qui se trouvait derrière sous les crépitements des appareils photos. C’est vraiment obligé, ça ? songeai-je en lançant à Leez un regard de biche effarouchée. Enfin, ils partirent, et je relâchai ostensiblement mon souffle, mes épaules se libérant de la tension qui les habitaient depuis le moment où Leez m’avait appelée et que je m’étais approchée de ces journalistes. « Merci, j’ai pu les éloigner au moins pour une heure.. c’est déjà ça de répit! » J’arquai un sourcil, me demandant si j’étais juste un prétexte, ou si elle était heureuse que je sois venue. « Ravie d’avoir pu t’être utile. » répondis-je, envisageant de m’éloigner à mon tour.
Mais j’étais là pour une bonne raison, et je ne pouvais pas partir comme ça. Autant exposer les raisons de ma venue ici. Bien qu’étant la sœur de la vice-présidente de ce club, j’en savais peu à son sujet. En même temps, si j’avais su ce qu’il en était du temps de l’ancienne présidente, je ne me serais clairement jamais arrêtée. Au moins, ainsi, je pouvais poser un regard neuf et complètement innocent sur les Nymphes. Peut-être avais-je entendu parler de la présence de Leez à l’intérieur, pourtant, mais… « Tu sais, je n’ai jamais trop questionné Holly sur ce qu’elle faisait ici quand j’étais encore à Poudlard… Trop jeune, sûrement… Je crois que ça me passait au dessus de la tête. Mais oui, je sais qu’elle en est la co-présidente. » répondis-je. J’étais désolée qu’elle en soit blessée. Mais j’essayais de laisser ma sœur mener sa vie comme elle l’entendait, et de ne pas trop la poursuivre. En toute logique, je lui demandai donc ce que les nymphes proposaient. En la voyant froncer les sourcils, je devinai que j’avais fait une bêtise. Contrairement à ce qu’il se passait chez les Wilson, nous n’avions, nous, aucune obligation à rejoindre tel ou tel club. Et c’était tant mieux, d’ailleurs. Je n’aurais pas aimé être forcée à faire quoique ce soit. « Tu sais… Jusqu’à cet été, je ne pensais pas poursuivre mes études dans le monde magique… Tout ce que je veux, c’est danser… C’est pour faire plaisir à mes parents que je suis à Hungcalf… Moi, je voulais entrer dans une école de danse… » Je baissai un instant le nez, comme is j’avais été prise en faute. Mais j’avais ressenti le besoin de me justifier de mon ignorance.
Je ne pensais pas avoir réellement convaincu la Grymm avec mes propos, et pourtant, c’était l’entière vérité. Je n’avais décidé de continuer mes études à Hungcalf qu’au cours du mois de juillet. Même ma sœur l’avait ignoré, au départ, ne l’apprenant que plus tard. En même temps, lorsque nous nous étions vues, au début du mois de juillet, je n’avais pas pris ma décision, encore… Cette décision, je ne l’avais prise que plus tard, entre ma rencontre avec Moira, qui s’avérait être dans la même maison que moi, cette blague, et mon premier baiser avec Malcom. Et non, ce n’était pas à cause de l’Ethelred que j’avais décidé de m’inscrire à Hungcalf, mais bien parce que l’université proposait un cursus artistique et que j’avais pu prendre des matières plus « utiles » aux dires de mes parents en option.
Je revins à l’instant présent lorsque la rousse reprit la parole pour m’expliquer ce que faisait le club, exactement. Je fronçai les sourcils. Du peu que j’en savais, je croyais que : « Je pensais que c’était un peu comme le gala de tes parents cet été… Que c’était dans une optique de charité pour les pauvres, et autres choses du genre ? » Autres choses du genre… Bien joué, Grace, vraiment. J’étais, en tout cas, contente que cette fameuse Daisy ne soit plus présidente aujourd’hui. L’idée de colporter des ragots ne m’intéressait pas. Enfin… Cela pouvait peut-être être intéressant pour ceux qui faisaient des études de journalisme, mais pour moi… Après, effectivement, ce qu’elle me présentait me semblait totalement superficiel et je me demandai ce que ma sœur faisait là dedans. « Je t’avouerai que… J’ai du mal à voir Holly dans ce genre de groupe… Ce n’est… Tellement pas elle… » pensai-je tout haut en secouant la tête. Ou bien connaissais-je si mal ma sœur en fin de compte ? J’avais du mal à y croire. Mais cela faisait tellement longtemps que nous ne nous voyions que lors des vacances scolaires… Trop peu, en réalité. « Il n’y a donc aucune volonté de faire une bonne action, dans cette association ? » demandai-je, affichant clairement ma déception.
J’observai donc la Grymm à la fois avec admiration, pour sa capacité à rester parfaitement à l’aise devant ces journalistes inquisiteurs, et gêne. Comment faisait-elle pour répondre à des questions aussi indiscrètes que celles qu’ils lui posaient ? Comment, simplement, osaient-ils lu demander des comptes sur les personnes qu’elle fréquentait. Cela me dérangeait clairement et, l’espace d’un instant, j’envisageais de passer mon chemin et d’oublier mon intention première de rejoindre les nymphes. Mais c’était trop tard. Elle m’avait repérée, déjà et m’appelait. « Oh, voyez, une jeune fille se tient derrière vous et ne peut même pas passer.. Oh Grace! Viens donc ! » Et merde… Je n’avais plus le choix, à présent. Je m’avançai donc vers la table et la jolie rouquine qui se trouvait derrière sous les crépitements des appareils photos. C’est vraiment obligé, ça ? songeai-je en lançant à Leez un regard de biche effarouchée. Enfin, ils partirent, et je relâchai ostensiblement mon souffle, mes épaules se libérant de la tension qui les habitaient depuis le moment où Leez m’avait appelée et que je m’étais approchée de ces journalistes. « Merci, j’ai pu les éloigner au moins pour une heure.. c’est déjà ça de répit! » J’arquai un sourcil, me demandant si j’étais juste un prétexte, ou si elle était heureuse que je sois venue. « Ravie d’avoir pu t’être utile. » répondis-je, envisageant de m’éloigner à mon tour.
Mais j’étais là pour une bonne raison, et je ne pouvais pas partir comme ça. Autant exposer les raisons de ma venue ici. Bien qu’étant la sœur de la vice-présidente de ce club, j’en savais peu à son sujet. En même temps, si j’avais su ce qu’il en était du temps de l’ancienne présidente, je ne me serais clairement jamais arrêtée. Au moins, ainsi, je pouvais poser un regard neuf et complètement innocent sur les Nymphes. Peut-être avais-je entendu parler de la présence de Leez à l’intérieur, pourtant, mais… « Tu sais, je n’ai jamais trop questionné Holly sur ce qu’elle faisait ici quand j’étais encore à Poudlard… Trop jeune, sûrement… Je crois que ça me passait au dessus de la tête. Mais oui, je sais qu’elle en est la co-présidente. » répondis-je. J’étais désolée qu’elle en soit blessée. Mais j’essayais de laisser ma sœur mener sa vie comme elle l’entendait, et de ne pas trop la poursuivre. En toute logique, je lui demandai donc ce que les nymphes proposaient. En la voyant froncer les sourcils, je devinai que j’avais fait une bêtise. Contrairement à ce qu’il se passait chez les Wilson, nous n’avions, nous, aucune obligation à rejoindre tel ou tel club. Et c’était tant mieux, d’ailleurs. Je n’aurais pas aimé être forcée à faire quoique ce soit. « Tu sais… Jusqu’à cet été, je ne pensais pas poursuivre mes études dans le monde magique… Tout ce que je veux, c’est danser… C’est pour faire plaisir à mes parents que je suis à Hungcalf… Moi, je voulais entrer dans une école de danse… » Je baissai un instant le nez, comme is j’avais été prise en faute. Mais j’avais ressenti le besoin de me justifier de mon ignorance.
Je ne pensais pas avoir réellement convaincu la Grymm avec mes propos, et pourtant, c’était l’entière vérité. Je n’avais décidé de continuer mes études à Hungcalf qu’au cours du mois de juillet. Même ma sœur l’avait ignoré, au départ, ne l’apprenant que plus tard. En même temps, lorsque nous nous étions vues, au début du mois de juillet, je n’avais pas pris ma décision, encore… Cette décision, je ne l’avais prise que plus tard, entre ma rencontre avec Moira, qui s’avérait être dans la même maison que moi, cette blague, et mon premier baiser avec Malcom. Et non, ce n’était pas à cause de l’Ethelred que j’avais décidé de m’inscrire à Hungcalf, mais bien parce que l’université proposait un cursus artistique et que j’avais pu prendre des matières plus « utiles » aux dires de mes parents en option.
Je revins à l’instant présent lorsque la rousse reprit la parole pour m’expliquer ce que faisait le club, exactement. Je fronçai les sourcils. Du peu que j’en savais, je croyais que : « Je pensais que c’était un peu comme le gala de tes parents cet été… Que c’était dans une optique de charité pour les pauvres, et autres choses du genre ? » Autres choses du genre… Bien joué, Grace, vraiment. J’étais, en tout cas, contente que cette fameuse Daisy ne soit plus présidente aujourd’hui. L’idée de colporter des ragots ne m’intéressait pas. Enfin… Cela pouvait peut-être être intéressant pour ceux qui faisaient des études de journalisme, mais pour moi… Après, effectivement, ce qu’elle me présentait me semblait totalement superficiel et je me demandai ce que ma sœur faisait là dedans. « Je t’avouerai que… J’ai du mal à voir Holly dans ce genre de groupe… Ce n’est… Tellement pas elle… » pensai-je tout haut en secouant la tête. Ou bien connaissais-je si mal ma sœur en fin de compte ? J’avais du mal à y croire. Mais cela faisait tellement longtemps que nous ne nous voyions que lors des vacances scolaires… Trop peu, en réalité. « Il n’y a donc aucune volonté de faire une bonne action, dans cette association ? » demandai-je, affichant clairement ma déception.
- InvitéInvité
Re: Behind cameras {{Leez
Sam 30 Sep 2017 - 21:36
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | behind cameras | leez et grace ☆ |
Tandis que tu continuais à penser des cours de l'ancienne présidente Grace pris la parole. Expliquant qu'elle n'avait jusqu'alors portait grand intérêt à ce club prestigieux qu'était l'enseigne des Nymphes d'Hungcalf. C'est ainsi que tu te concentras sur ses nouveaux propos « Tu sais.. Jusqu'à cet été, je ne pensais pas poursuivre mes études dans le monde magique.. Tout ce que je veux, c'est danser.. C'est pour faire plaisir à mes parents que je suis à Hungcalf.. Moi je voulais entrer dans une école de danse.. » Tes sourcils fléchirent en accord avec la mine triste que tu abordas. Le destin des jeunes, tout corrompus par les idéaux parentales. Tu suivras telle carrière, tu ne fréquenteras pas cette famille, tu abandonneras tes passions. Une chance pour toi Leez qui voulait vraiment faire du droit, des sciences politiques. Une chance que ta passion soit en adéquation avec les ambitions de ta famille. Une chance ou une profonde éducation traditionnelle encrée chez toi depuis ta naissance ? Un peu des deux compromis tu.
Tu pris le visage de la douce Grace en coupe le long de tes doigts manucurés, la forçant doucement à relever le visage. Pour toi, il était important de rester fier en toute circonstance. « La filière des arts du spectacle est donc toute trouvée pour toi ici à Hungcalf. Bien qu'il s'agisse de multiples cours sur l'art du spectacle, l'école propose des cours de danse.. Pas autant qu'une école, mais bon.. Essaye d'être la meilleure de ta classe, d'être une étoile brillante, jusqu'à ce Hungcalf te proposes de poursuivre ton rêve dans une école dédiée uniquement à la danse. Tes parents ne pourront refuser devant ton immense talent. Crois en toi Grace, peut être que tu ne passeras que trois années ici avant d'obtenir cette opportunité ! En tout cas, moi, je crois en toi ! » Tout ce discours t'était sorti naturellement. Et pourtant tu te sentais incapable de dire les mêmes choses à ta sœur, Lola. Votre lien étant brisé depuis trop longtemps pour qu'elle puisse croire à la sincérité de quelconques propos de ta part.
C'était ta dernière année à Hungcalf, la première pour Grace. Tu avais hâte de finir tes études pour accéder rapidement aux bureaux de justice magique du ministère de la magie. Afin de promulguer des lois avantageuses et plus libérales quant aux traditions conservatrices. Finis les mariages arrangés, ce marché moderne et légalisé des femmes sangs-purs. Finis de déshériter un membre de la famille pour la cause stupide d'être tombé amoureux d'un sang considéré impur par les anciens. Toutes sortes de choses se rapportant à aider les sangs-purs et futurs sangs-purs contraint moralement à obéir, sous peine d'exclusion, de menace, harcèlements et autres maux.
Ton explication au sujet des buts des nymphes et leurs activités n'étaient visiblement pas suffisantes pour que Grace comprenne le vrai sens de ce club. En effet, tu avouas avoir immédiatement défendu l'élégance nouvelle de l'association qui ne voulait plus du tout avoir de lien avec l'image d'un vicieux groupe de riches sangs-purs critiquant toutes les femmes, ragotant à chaque gorgée de thé. « Je pensais que c'était un peu comme le gala de tes parents cet été.. Que c'était dans une optique de charité pour les pauvres et autres choses du genre ? Je t'avouerai que.. J'ai du mal à voir Holly dans ce genre de groupe.. Ce n'est.. Tellement pas elle.. Il n'y a donc aucune volonté de faire une bonne action, dans cette association ? » Tu te sentis mal à l'aise face à ton erreur, toi qui n'avais jamais le droit aux erreurs justement. Habituée à être parfaite, tu te corrigeas rapidement en souriant « Oui c'est exactement ça. Ce point me semblait évident, je ne pensais pas qu'il était utile pour toi de te révéler vu que ta sœur en est la vice-présidente et que tu étais invité au gala.. » Bien rattrapée. Tu poursuivis avec plus d'assurance « En effet, nous faisons de nombreuses réunions pour choisir notre prochaine cause à défendre, organiser l'événement, obtenir un lieu de réception, toute la logistique de la décoration, le choix des invités et j'en passe.. Nous prenons aussi en compte la réception de dons directement que nous reversons à une association. Les sorciers nous envoient leurs gallions et nous font confiance pour placer cette somme d'argent. On peut aussi nous inviter pour toutes sortes d’événements, nous sommes bien vu dans la société sorcière comme étant des bienfaitrices. On peut se rendre par exemple une journée dans l’hôpital St Mangouste pour partager avec les patients malades, souvent des mineurs, malheureusement touché par des maladies graves.. Très éprouvant sur le plan empathique..Nous souhaitons rendre la vie des êtres plus faciles, plus agréables. Nous y mettons tout notre cœur. Et ça, c'est le genre d'Holly. Je pense que donner fait partie intégrante d'elle. »
Tu pris le visage de la douce Grace en coupe le long de tes doigts manucurés, la forçant doucement à relever le visage. Pour toi, il était important de rester fier en toute circonstance. « La filière des arts du spectacle est donc toute trouvée pour toi ici à Hungcalf. Bien qu'il s'agisse de multiples cours sur l'art du spectacle, l'école propose des cours de danse.. Pas autant qu'une école, mais bon.. Essaye d'être la meilleure de ta classe, d'être une étoile brillante, jusqu'à ce Hungcalf te proposes de poursuivre ton rêve dans une école dédiée uniquement à la danse. Tes parents ne pourront refuser devant ton immense talent. Crois en toi Grace, peut être que tu ne passeras que trois années ici avant d'obtenir cette opportunité ! En tout cas, moi, je crois en toi ! » Tout ce discours t'était sorti naturellement. Et pourtant tu te sentais incapable de dire les mêmes choses à ta sœur, Lola. Votre lien étant brisé depuis trop longtemps pour qu'elle puisse croire à la sincérité de quelconques propos de ta part.
C'était ta dernière année à Hungcalf, la première pour Grace. Tu avais hâte de finir tes études pour accéder rapidement aux bureaux de justice magique du ministère de la magie. Afin de promulguer des lois avantageuses et plus libérales quant aux traditions conservatrices. Finis les mariages arrangés, ce marché moderne et légalisé des femmes sangs-purs. Finis de déshériter un membre de la famille pour la cause stupide d'être tombé amoureux d'un sang considéré impur par les anciens. Toutes sortes de choses se rapportant à aider les sangs-purs et futurs sangs-purs contraint moralement à obéir, sous peine d'exclusion, de menace, harcèlements et autres maux.
Ton explication au sujet des buts des nymphes et leurs activités n'étaient visiblement pas suffisantes pour que Grace comprenne le vrai sens de ce club. En effet, tu avouas avoir immédiatement défendu l'élégance nouvelle de l'association qui ne voulait plus du tout avoir de lien avec l'image d'un vicieux groupe de riches sangs-purs critiquant toutes les femmes, ragotant à chaque gorgée de thé. « Je pensais que c'était un peu comme le gala de tes parents cet été.. Que c'était dans une optique de charité pour les pauvres et autres choses du genre ? Je t'avouerai que.. J'ai du mal à voir Holly dans ce genre de groupe.. Ce n'est.. Tellement pas elle.. Il n'y a donc aucune volonté de faire une bonne action, dans cette association ? » Tu te sentis mal à l'aise face à ton erreur, toi qui n'avais jamais le droit aux erreurs justement. Habituée à être parfaite, tu te corrigeas rapidement en souriant « Oui c'est exactement ça. Ce point me semblait évident, je ne pensais pas qu'il était utile pour toi de te révéler vu que ta sœur en est la vice-présidente et que tu étais invité au gala.. » Bien rattrapée. Tu poursuivis avec plus d'assurance « En effet, nous faisons de nombreuses réunions pour choisir notre prochaine cause à défendre, organiser l'événement, obtenir un lieu de réception, toute la logistique de la décoration, le choix des invités et j'en passe.. Nous prenons aussi en compte la réception de dons directement que nous reversons à une association. Les sorciers nous envoient leurs gallions et nous font confiance pour placer cette somme d'argent. On peut aussi nous inviter pour toutes sortes d’événements, nous sommes bien vu dans la société sorcière comme étant des bienfaitrices. On peut se rendre par exemple une journée dans l’hôpital St Mangouste pour partager avec les patients malades, souvent des mineurs, malheureusement touché par des maladies graves.. Très éprouvant sur le plan empathique..Nous souhaitons rendre la vie des êtres plus faciles, plus agréables. Nous y mettons tout notre cœur. Et ça, c'est le genre d'Holly. Je pense que donner fait partie intégrante d'elle. »
- hrp:
- j'espère que ça valait l'attendre, je suis pas certaine @grace de launay
- InvitéInvité
Re: Behind cameras {{Leez
Lun 2 Oct 2017 - 15:48
Behind cameras…
ft. Leez Wilson
“Pouvons-nous parler d’intégration tant qu’il n’y a pas intégration des coeurs et des esprits ?”
De ce que me décrivais Leez, je n’étais pas certaine de vouloir rejoindre les Nymphes, et je me demandais quel intérêt ma sœur pouvait trouver dans un club de ragots. Bien sûr, comme toute personne normale, il m’arrivait, plus ou moins souvent, de raconter des ragots avec mes amis. Mais je ne les colportais pas. Pas vraiment, du moins… Parce que je connaissais mes amis, et je savais que ça ne sortirait pas de notre cercle. Mais c’était vrai, ce que j’avais dit à Leez : jusqu’en juillet, je n’étais pas certaine d’intégrer Hungcalf. Je vivais pour la danse. Je ne voulais rien d’autre au monde. Mais je voulais, aussi, faire plaisir à mes parents. Pour le cas où il m’arriverait quelque chose qui ferait que je ne pouvais plus danser. . « La filière des arts du spectacle est donc toute trouvée pour toi ici à Hungcalf. Bien qu'il s'agisse de multiples cours sur l'art du spectacle, l'école propose des cours de danse.. Pas autant qu'une école, mais bon.. Essaye d'être la meilleure de ta classe, d'être une étoile brillante, jusqu'à ce Hungcalf te proposes de poursuivre ton rêve dans une école dédiée uniquement à la danse. Tes parents ne pourront refuser devant ton immense talent. Crois en toi Grace, peut être que tu ne passeras que trois années ici avant d'obtenir cette opportunité ! En tout cas, moi, je crois en toi ! » « J’aime les arts. Dans leur ensemble. Qu’il s’agisse de la danse, de la musique ou du théâtre. Mais je m’épanouis davantage en dansant. » répondis-je à la rousse en face de moi. Une chose était sûre, en tout cas, à moins d’un problème majeur, je ne me voyais pas étudier à l’université pendant plus de trois ans. Je ne considérais pas que j’étais faite pour les longues études et j’avais hâte d’entrer dans la vie active. Je n’excluais pas, cependant tout ce qui pouvait arriver dans la carrière d’une danseuse, raison pour laquelle j’avais accepté de faire plaisir à mes parents. « Je pense pas faire plus de trois années d’études, de toute façon… » ajoutai-je en haussant les épaules.
Mais je n’eus pas le temps de m’appesantir là-dessus. Leez parlait des nymphes, comme d’un club d’informations, qui permettait de récolter plus ou moins tout type d’informations sur les gens, ou de se dégoter un bon mari. Ce n’était tellement pas Holly… Je ne comprenais pas ce que ma sœur avait pu faire là-dedans, et je l’exprimais à haute voix, d’ailleurs. Le club allait peut-être changer, mais en attendant, je ne voyais pas en quoi. Tout ce dont parlait la rousse, c’était de l’avant, pas ce qu’elle allait faire de l’après.« Oui c'est exactement ça. Ce point me semblait évident, je ne pensais pas qu'il était utile pour toi de te révéler vu que ta sœur en est la vice-présidente et que tu étais invité au gala.. » J’arquai un sourcil. « Alors pourquoi tu parlais juste de l’avant ? Des ragots ? De trouver un bon parti ? Si ce n’est pas ce que tu défends, tu ne devrais même pas en parler… » lui dis-je avant qu’elle ne continue en me décrivant finalement ce qu’elle comptait mettre en place. « En effet, nous faisons de nombreuses réunions pour choisir notre prochaine cause à défendre, organiser l'événement, obtenir un lieu de réception, toute la logistique de la décoration, le choix des invités et j'en passe.. Nous prenons aussi en compte la réception de dons directement que nous reversons à une association. Les sorciers nous envoient leurs gallions et nous font confiance pour placer cette somme d'argent. On peut aussi nous inviter pour toutes sortes d’événements, nous sommes bien vu dans la société sorcière comme étant des bienfaitrices. On peut se rendre par exemple une journée dans l’hôpital St Mangouste pour partager avec les patients malades, souvent des mineurs, malheureusement touché par des maladies graves.. Très éprouvant sur le plan empathique..Nous souhaitons rendre la vie des êtres plus faciles, plus agréables. Nous y mettons tout notre cœur. Et ça, c'est le genre d'Holly. Je pense que donner fait partie intégrante d'elle. » Et ça, ça me plaisait davantage, déjà. Bon… Pas la question de la décoration, ou de la liste des invités, mais plus le choix de la cause à défendre. Allez passer la journée à Sainte Mangouste, me semblait être quelque chose de bien. Et oui, je pouvais parfaitement voir Holly faire ça. D’ailleurs… « Ca me plairait, ce genre de chose… » dis-je avant de préciser : « Je veux dire… Me rendre sur place, ou chercher des bonnes causes… Ca a l’air intéressant… »
Mais je n’eus pas le temps de m’appesantir là-dessus. Leez parlait des nymphes, comme d’un club d’informations, qui permettait de récolter plus ou moins tout type d’informations sur les gens, ou de se dégoter un bon mari. Ce n’était tellement pas Holly… Je ne comprenais pas ce que ma sœur avait pu faire là-dedans, et je l’exprimais à haute voix, d’ailleurs. Le club allait peut-être changer, mais en attendant, je ne voyais pas en quoi. Tout ce dont parlait la rousse, c’était de l’avant, pas ce qu’elle allait faire de l’après.« Oui c'est exactement ça. Ce point me semblait évident, je ne pensais pas qu'il était utile pour toi de te révéler vu que ta sœur en est la vice-présidente et que tu étais invité au gala.. » J’arquai un sourcil. « Alors pourquoi tu parlais juste de l’avant ? Des ragots ? De trouver un bon parti ? Si ce n’est pas ce que tu défends, tu ne devrais même pas en parler… » lui dis-je avant qu’elle ne continue en me décrivant finalement ce qu’elle comptait mettre en place. « En effet, nous faisons de nombreuses réunions pour choisir notre prochaine cause à défendre, organiser l'événement, obtenir un lieu de réception, toute la logistique de la décoration, le choix des invités et j'en passe.. Nous prenons aussi en compte la réception de dons directement que nous reversons à une association. Les sorciers nous envoient leurs gallions et nous font confiance pour placer cette somme d'argent. On peut aussi nous inviter pour toutes sortes d’événements, nous sommes bien vu dans la société sorcière comme étant des bienfaitrices. On peut se rendre par exemple une journée dans l’hôpital St Mangouste pour partager avec les patients malades, souvent des mineurs, malheureusement touché par des maladies graves.. Très éprouvant sur le plan empathique..Nous souhaitons rendre la vie des êtres plus faciles, plus agréables. Nous y mettons tout notre cœur. Et ça, c'est le genre d'Holly. Je pense que donner fait partie intégrante d'elle. » Et ça, ça me plaisait davantage, déjà. Bon… Pas la question de la décoration, ou de la liste des invités, mais plus le choix de la cause à défendre. Allez passer la journée à Sainte Mangouste, me semblait être quelque chose de bien. Et oui, je pouvais parfaitement voir Holly faire ça. D’ailleurs… « Ca me plairait, ce genre de chose… » dis-je avant de préciser : « Je veux dire… Me rendre sur place, ou chercher des bonnes causes… Ca a l’air intéressant… »
- InvitéInvité
Re: Behind cameras {{Leez
Sam 14 Oct 2017 - 9:05
your soul knows the geography of your destiny. your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. if you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey. | behind cameras | leez et grace ☆ |
Après ton petit speech sur les activités des Nymphes, celles plus tournées vers l'associatif et le caritatif, tu lui souris. Sentant une de tes mèches rousses glissait devant tes yeux, tu l'as remis en arrière en écoutant la réponse de la jolie blonde : « J'aime les arts dans leur ensemble. La danse, la musique ou le théâtre. Je m'épanouis davantage en dansant. » Tu hochas la tête, ravie qu'elle s'épanouisse dans un domaine. Est-ce tu t’épanouis en justice magique ? Les gens pensent que non : tu fais ça par choix de carrière, que c'est une obligation, que tu as choisi des études difficiles pour qu'on t'accorde un nouveau prestige. Mais c'est faux, tu le sens dans tes entrailles que cette filière à été taillé sur-mesure pour toi. Tu aimes les débats politiques, les articles de lois et ses multiples facettes. Utilisé une loi pour en contrer une autre. Il s'agissait pour toi, comme pour un jeu d'échec, de savoir déplacer les pions et travailler les stratégies. Un jeu. Il était facile pour toi.
« Je ne pense pas faire plus de trois années d'études de toute façon.. » Encore une fois, tu hochais la tête sans savoir quoi répondre. Les grandes études n'étaient pas faits pour tout le monde : une petite proportion d'élèves studieux et courageux, d'autant plus ceux d'Hungcalf, poursuivent leurs études jusqu'à dix ans. Dire que depuis neuf années, tu étais ici, dans ce campus. Les années passaient d'une extrême vitesse. Dans ton effervescence cérébrale, la dynamique de ton agenda de star : oui, tu ne te rendais plus compte des années. Grace te sortit de tes réflexions « Alors pourquoi tu parlais juste de l'avant ? Des ragots ? De trouver un bon parti ? Si ce n'est pas ce que tu défends, tu ne devrais même pas en parler. » Le ton que la première année employa te déplaisait fortement. Un peu surprise de ces phrases, tu pinças les lèvres. Comment lui dire ? Elle n'avait pas du vraiment écouter ton speech et notamment lorsque tu citas Daisy, l'ancienne présidente. Tu aurais voulu employer un ton plus doucereux, mais visiblement l'agacement transparu dans ta voix : rapidement, tu lui proposas : « J'en ai parlé, car c'est important de faire la distinction. Je ne veux plus que le club souffre de cette ancienne image. Voilà tout. » Et pourtant, tu gardais un sourire de forme.
Personne ne pouvait, de front, contredire Miss Wilson. Grace venait de l'oser, sans doute par sa naïveté juvénile ? Tu lui pardonnes pour cette fois, mais en aucun cas elle ne devras recommencer. Si tout le monde se permet de reprendre, contester, moquer, les agissements de Miss Wilson, alors le charisme de la famille pourrait s'affaiblir petit à petit. Chose que tu ne permettrais pas. Surtout par ta faute. Au final, après ta remarque, tu continuas les éloges sur le club et là Grace se sentait plus à l'aise avec votre idéologie. « Ca me plairait bien, ce genre de chose, je veux dire, me rendre sur place ou chercher des bonnes causes, ça à l'air intéressant. »
Rapidement, tu lui proposas : « Viens à la prochaine réunion alors avec ta sœur. À l'issu de ça, tu me diras si tu veux rejoindre le club en tant que membre ? » Tu lui passas alors un petit prospectus : non, il n'était pas rose bonbon, mais plutôt un vieux rose vintage, plus élégant et moins flashy où le portrait de chaque nymphe bougeait. En tournant les pages, on pouvait voir les quelques activités quelles avaient fait : pour les causes animales, pour les malades dans les hôpitaux, dans la rue pour aider les plus pauvres.. On pouvait lire aussi les dons qu'elles avaient reversés.
« Je ne pense pas faire plus de trois années d'études de toute façon.. » Encore une fois, tu hochais la tête sans savoir quoi répondre. Les grandes études n'étaient pas faits pour tout le monde : une petite proportion d'élèves studieux et courageux, d'autant plus ceux d'Hungcalf, poursuivent leurs études jusqu'à dix ans. Dire que depuis neuf années, tu étais ici, dans ce campus. Les années passaient d'une extrême vitesse. Dans ton effervescence cérébrale, la dynamique de ton agenda de star : oui, tu ne te rendais plus compte des années. Grace te sortit de tes réflexions « Alors pourquoi tu parlais juste de l'avant ? Des ragots ? De trouver un bon parti ? Si ce n'est pas ce que tu défends, tu ne devrais même pas en parler. » Le ton que la première année employa te déplaisait fortement. Un peu surprise de ces phrases, tu pinças les lèvres. Comment lui dire ? Elle n'avait pas du vraiment écouter ton speech et notamment lorsque tu citas Daisy, l'ancienne présidente. Tu aurais voulu employer un ton plus doucereux, mais visiblement l'agacement transparu dans ta voix : rapidement, tu lui proposas : « J'en ai parlé, car c'est important de faire la distinction. Je ne veux plus que le club souffre de cette ancienne image. Voilà tout. » Et pourtant, tu gardais un sourire de forme.
Personne ne pouvait, de front, contredire Miss Wilson. Grace venait de l'oser, sans doute par sa naïveté juvénile ? Tu lui pardonnes pour cette fois, mais en aucun cas elle ne devras recommencer. Si tout le monde se permet de reprendre, contester, moquer, les agissements de Miss Wilson, alors le charisme de la famille pourrait s'affaiblir petit à petit. Chose que tu ne permettrais pas. Surtout par ta faute. Au final, après ta remarque, tu continuas les éloges sur le club et là Grace se sentait plus à l'aise avec votre idéologie. « Ca me plairait bien, ce genre de chose, je veux dire, me rendre sur place ou chercher des bonnes causes, ça à l'air intéressant. »
Rapidement, tu lui proposas : « Viens à la prochaine réunion alors avec ta sœur. À l'issu de ça, tu me diras si tu veux rejoindre le club en tant que membre ? » Tu lui passas alors un petit prospectus : non, il n'était pas rose bonbon, mais plutôt un vieux rose vintage, plus élégant et moins flashy où le portrait de chaque nymphe bougeait. En tournant les pages, on pouvait voir les quelques activités quelles avaient fait : pour les causes animales, pour les malades dans les hôpitaux, dans la rue pour aider les plus pauvres.. On pouvait lire aussi les dons qu'elles avaient reversés.
- hrp:
- JE SUIS CONTENTE!! j'ai pu exploiter un peu le caractère caché de Leez,
de petite peste/garce encore assez soft mais voilà! c'est un wilson quand même
- InvitéInvité
Re: Behind cameras {{Leez
Mer 18 Oct 2017 - 22:57
Behind cameras…
ft. Leez Wilson
“Pouvons-nous parler d’intégration tant qu’il n’y a pas intégration des coeurs et des esprits ?”
Je répondis un peu timidement au sourire que Leez me fit, mais c’était toujours un sourire et la regardai remettre une mèche rousse derrière son oreille dans un geste étudié. C’était, sans nul doute un réflexe de sa part, mais on voyait qu’elle avait l’habitude d’être admirée de tous. Quelque chose que je n’aurais, moi, jamais supporté. Son attitude me faisait me poser des questions sur mon désir de devenir danseuse. Ne risquai-je pas, moi aussi, d’être scrutée ? Non… Les danseuses, on ne fait pas attention à elles… Ce n’est pas comme les chanteuses ou les actrices… Il suffisait de voir le nombre d’article sur ces célébrités dans les tabloïds sorciers, tandis que les danseurs et danseuses passaient inaperçus, sauf dans les journaux spécialisés. C’était rassurant, un peu. Beaucoup, même. Et puis, comme je venais de le lui avouer, je m’épanouissais dans les arts, surtout dans la danse. C’était ce pour quoi j’étais faite. J’avais besoin de musique, de pouvoir danser et ne savais pas ce que je ferais si un jour j’en étais privée. Une chose était sûre, je faisais tout pour ne pas penser à cette éventualité. J’avais conscience, néanmoins, que pour certaines personnes mon projet d’avenir pouvait sembler simpliste, donner l’impression que je n’étais pas une personne intelligente. Mais c’était mon rêve et si je ne m’en fichais pas totalement de ce que les autres pensaient, je voulais réaliser mes propres projets. Et jamais je ne me permettrais de juger les choix de carrière des autres. On ne pouvait pas tous devenir ministre de la magie, ou médicomage… Il fallait aussi des gens qui faisaient autre chose, et c’était mon cas.
Mais si j’étais aussi peu intéressée par des études classiques, si j’étais timide, cela ne m’empêchait pas d’être curieuse pour autant, et ce fut par curiosité que je piquai vraisemblablement la Grymm. Ce n’était pas voulu. Je ne pensais pas avoir émis un jugement dans mes paroles. Je pensais avoir simplement posé des questions, cherchant à comprendre pourquoi elle avait parlé de l’avant. Mais elle prit mal mes réflexions et son ton m’effraya quelque peu, tout comme son sourire de façade. Faisant du théâtre, je savais un minimum en reconnaître un quand j’en voyais un, même si pour ma part, j’avais du mal à surjouer les émotions, ou à les inventer. Je reculai d’un pas, regrettant qu’il n’y ait personne pour prendre ma place sur le stand des nymphes, souhaitant, en cet instant être partout ailleurs qu’ici. L’espace d’un instant, je me dis que, peut-être, je devrais arrêter de défendre la jeune femme auprès de Lola, que, peut-être cette dernière avait-elle une véritable raison de détester sa sœur, que celle-ci n’était peut-être pas si parfaite. « Je… Désolée… Je… Je ne voulais pas te… Te mettre en colère… » bégayai-je, cherchant autour de moi une issue.
Elle continua pourtant, vantant cette fois les mérites de ce qu’elle voulait réellement mettre en place pour le club. Si je restai, cette fois, sur ma nouvelle réserve parce que je ne savais plus sur quel pied danser face à la rousse qui venait de me remettre à ma place, voire me rabaisser l’instant d’avant. Je n’avais, clairement, pas envie de me la mettre à dos, surtout si je devais intégrer les nymphes. Mais serait-ce une bonne chose ? Je me posai la question après la façon dont je l’avais énervée l’instant d’avant, même si elle était restée maîtresse d’elle-même. Elle m’avait clairement fait comprendre que nous n’étions pas amies, elle et moi et que je n’étais qu’une gamine écervelée. D’ailleurs, en tant que telle, je sentais mes yeux me picoter. Par Merlin que je pouvais détester mon hypersensibilité ! Heureusement, elle m’offrit rapidement une échappatoire, me proposant de venir à la prochaine réunion avec Holly et de me décider à ce moment-là. Sans nul doute, je serais plus à l’aise en compagnie de mon ainée. Sa présence me rassurerait. « Je… Oui, d’accord… Je… Je vais faire ça… » acquiesçai-je en prenant le prospectus vieux rose qui comportait le portrait de chaque membre des nymphes. « Je… Vais étudier ça pour… Pour pas faire d’impair la prochaine fois… » conclus-je. Maintenant, il ne me restait plus qu’à prendre congé de la jeune femme, sans l’énerver plus que je ne venais de le faire. « Je… devrais laisser la place à… la personne suivante… » baragouinai-je.
Mais si j’étais aussi peu intéressée par des études classiques, si j’étais timide, cela ne m’empêchait pas d’être curieuse pour autant, et ce fut par curiosité que je piquai vraisemblablement la Grymm. Ce n’était pas voulu. Je ne pensais pas avoir émis un jugement dans mes paroles. Je pensais avoir simplement posé des questions, cherchant à comprendre pourquoi elle avait parlé de l’avant. Mais elle prit mal mes réflexions et son ton m’effraya quelque peu, tout comme son sourire de façade. Faisant du théâtre, je savais un minimum en reconnaître un quand j’en voyais un, même si pour ma part, j’avais du mal à surjouer les émotions, ou à les inventer. Je reculai d’un pas, regrettant qu’il n’y ait personne pour prendre ma place sur le stand des nymphes, souhaitant, en cet instant être partout ailleurs qu’ici. L’espace d’un instant, je me dis que, peut-être, je devrais arrêter de défendre la jeune femme auprès de Lola, que, peut-être cette dernière avait-elle une véritable raison de détester sa sœur, que celle-ci n’était peut-être pas si parfaite. « Je… Désolée… Je… Je ne voulais pas te… Te mettre en colère… » bégayai-je, cherchant autour de moi une issue.
Elle continua pourtant, vantant cette fois les mérites de ce qu’elle voulait réellement mettre en place pour le club. Si je restai, cette fois, sur ma nouvelle réserve parce que je ne savais plus sur quel pied danser face à la rousse qui venait de me remettre à ma place, voire me rabaisser l’instant d’avant. Je n’avais, clairement, pas envie de me la mettre à dos, surtout si je devais intégrer les nymphes. Mais serait-ce une bonne chose ? Je me posai la question après la façon dont je l’avais énervée l’instant d’avant, même si elle était restée maîtresse d’elle-même. Elle m’avait clairement fait comprendre que nous n’étions pas amies, elle et moi et que je n’étais qu’une gamine écervelée. D’ailleurs, en tant que telle, je sentais mes yeux me picoter. Par Merlin que je pouvais détester mon hypersensibilité ! Heureusement, elle m’offrit rapidement une échappatoire, me proposant de venir à la prochaine réunion avec Holly et de me décider à ce moment-là. Sans nul doute, je serais plus à l’aise en compagnie de mon ainée. Sa présence me rassurerait. « Je… Oui, d’accord… Je… Je vais faire ça… » acquiesçai-je en prenant le prospectus vieux rose qui comportait le portrait de chaque membre des nymphes. « Je… Vais étudier ça pour… Pour pas faire d’impair la prochaine fois… » conclus-je. Maintenant, il ne me restait plus qu’à prendre congé de la jeune femme, sans l’énerver plus que je ne venais de le faire. « Je… devrais laisser la place à… la personne suivante… » baragouinai-je.
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