La remarque de @Freyja Dalgaard sur leur amie eu l'honneur de faire rire Awa, qui haussa les épaules, l'air dépitée. « Je ne m'y ferait jamais, elle m'exaspère. » ajoutant rien qu'un tout petit peu de drama dans ses paroles, Awa tourna le visage pour voir arriver sa petite sœur, qui faisait largement honneur à la robe qu'elle portait. La nymphe carra implicitement un peu plus les épaules, ainsi entourée et complimentée, accueillant @Adalia Blackthorn en glissant ses doigts sur son épaule, lui rendant le baiser sur sa joue. « Je n'ai rien à faire, vous pourriez mettre toutes les deux un sac d'ordure qu'on vous admirerait. Il n'empêche, tu es magnifique. » En un geste doux, les doigts d'Awa vinrent placer parfaitement une mèche de cheveux de la brune avant de retomber le long de son corps, buvant une gorgée de champagne. « Moon, es-tu venue seule ? » En demi-mots et avec sourire, pourtant Adalia saurait aisément que sa sœur demandait des informations.

Awa discutait tout en observant la foule, ne ratant pas non plus les quelques rires et applaudissements du discours de Jaïna, ni l'arrivée de la semi-géante, qu'on pouvait difficilement rater. Ses yeux se posèrent un instant sur Eliott et Lys, en compagnie d'Ailla, avant qu'elle ne se concentre à nouveau sur les deux filles devant elle, leur rappelant alors « N'oubliez pas qu'ici le vent amplifie vos voix ou la fait taire. » Et comme si les sortilèges l'avaient entendu, sa dernière phrase fut d'abord très sourde, comme un chuchotement, avant que ses mots ne s'envolent en une bourrasque puissante, ayant pour effet de faire tourner la tête à deux personnes à quelques mètres de là.

résumé : Awa discute avec Adalia et Freyja, qui portent toutes les deux créations VELVET, puis laisse voguer son regard pour apercevoir plus loin d'autre membres de sa famille. Elle remet en garde les filles sur le sort du vent, qui diminue et amplifie sa voix comme bon lui chante.

L’émotion me gagne. Et pourtant jamais je ne pensais la ressentir un jour, et ce jour est arrivé. C’est la dernière fois où je me rends à Hungcalf comme étudiant, mes derniers jours en thèse viennent de sonner, minuit est passé et demain sera un nouveau jour. Je deviens un adulte, et on ne peut pas dire que je n’ai pas pris le temps de m’y préparer. La chrysalide a mis du temps pour devenir papillon, et pourtant malgré l’année de redoublement, je ne pensais pas que ce jour arriverait si vite. Mais ce n’est sans doute pas l’université qui m’a le plus changé. Certes, j’ai terminé ma thèse et ai été reçu avec les félicitations du jury, car elle était quand même explosive malgré l’année de retard avec laquelle je l’avais rendu. Non l’université n’avait été qu’un tremplin, ce qui m’avait vraiment changé avaient d’autres noms : Malachi, et Niamh. Malachi avait été le premier pas vers l’acceptation d’un nouveau moi, j’avais changé, mûri, pour devenir un père alors que je n’y étais pas préparé, même si je rêvais toujours autant de construire une grande famille aimante, ce genre de famille où les dimanche matin sont passés au lit avec les enfants, à jouer avec eux, l’un sur les épaules, les autres en train de se jeter sur leur père pour le terrasser, tel un monstre gentil abattu par de mignons petits sorciers. Une enfance que je n’avais jamais eu. Et même si ces rêves je les avais depuis longtemps, ça ne fait qu’une bonne année maintenant que j’y étais confronté. Et pour mes proches, la transformation avait été radicale : j’avais considérablement mûri. Je faisais moins la fête, je draguais moins et j’étais devenu responsable. Car je voulais que mon fils soit fier de son père. Rose semblait acquise à la cause car depuis le début de l’année universitaire elle me laissait le voir davantage. Et enfin, en janvier, nouvelle étape décisive, je m’étais enfin posé dans une relation stable. Et avec celle que l’on attendait moins : Niamh Walsh. Mais avec elle, je ne m’ennuyais pas, chaque journée était différente, et c’est ce qui me plaisait. Et ce soir, alors qu’allait se dérouler le bal des Nymphes, j’allais m’y rendre accompagné de la plus belle des femmes à mes yeux, Niamh. Je la laissais croire qu’elle m’y trainait de force, mais en réalité, je mourrais d’envie d’y aller. Pour des raisons différentes des années précédentes. D’ordinaire, j’y allais dans le but de rajouter une Nymphe à mon tableau de chasse. Cette fois, c’était pour m’y rendre accompagné d’une femme bien plus belle que n’importe laquelle de ces nymphes. Le thème du bal portait sur les quatre éléments, et le mien était tout trouvé : le feu. Le feu correspondait vraiment à mon caractère, et à mes anciennes maisons : les Gryffondor puis les Wright. J’avais eu des tonnes de papiers administratifs à remplir pour mon intégration au ministère cet été, alors je n’avais pas eu le temps d’aller m’acheter un nouveau costume, mais j’avais la tenue parfaite pour ça, un costume dont le tissu était fait pour prendre la couleur que l’on souhaitait le plus. Un petit tour de baguette et c’est donc dans un costume rouge vif sur un tee-shirt noir que j’allais chercher ma cavalière. Le bruit des talons me fit sourire, elle avait encore voulu faire la grande. La porte s’ouvre, et je suis … silencieux. Elle est si belle, comment ai-je pu ne pas le voir avant ? Une robe grise argentée avec le bas en transparence, pour rappeler l’air…  Silence suivi d’un grand sourire.

Tu es parfaite Princesse.

Avant que nos lèvres ne se rejoignent dans un baiser qui dure plus que la décence ne me permet de le dire. Son compliment est plus discret, mais son clin d’œil ne trompe personne, et moi encore moins. Elle et moi on a toujours fonctionné pareil, on se taquine et c’est ce qui rend notre relation si palpitante. L’air et le feu. Elle commence déjà à m’enflammer. Je l’attrape par la taille, glissant dans son cou.

Fais attention à toi, je pourrais avoir envie que l’on arrive en retard…

Mais je n’en fais rien, et nous transplanons directement devant l’université. Je regarde cette immense bâtisse que je m’apprête à quitter, et sent ma partenaire fébrile. Mes doigts enlacent les siens, mon sourire se fait moqueur mais enjôleur.

Avec toi ? Toujours. Tu ne vas pas me dire que ce bal te fait plus peur que de rencontrer mes parents ?

Je raffermis ma prise et l’entraîne à ma suite direction les jardins suspendus, un lieu rempli de souvenirs … d’un autre genre, que je ferais mieux de garder pour moi. Le lieu est magnifiquement décoré, comme à chaque fois que les Nymphes s’y appliquent. Tout n’est que strass et paillette, tissu de qualité et invités enchantés. Je ne lâche pas la main de Niamh. Tout le monde doit savoir pour nous deux, mais on est assez peu sortis en public ensemble… Mon regard apprivoise les différents lieux, mais aussi à la recherche d’amis communs.

résumé:

THIS IS THE BIG DAY. Aujourd'hui, c'était le grand bal organisé par les nymphes, et en tant que membre précieux de l'association, ma présence était indispensable. Ma robe était prête depuis des semaines, je l'avais commandé à l'une de mes stylistes préférées et elle avait fait un merveilleux travail. A la fois très élégante avec une touche de sensualité qui me ressemblait bien. Évidemment, il me fallut plus de quatre heures pour me préparer, entre la tenue, le maquillage et la coiffure. Tout à la main, sans utiliser trop de magie pour ne pas en faire des caisses. Toutefois, j'avais ajouté une petite fantaisie à mon maquillage sous forme d'étoiles dorées qui s'échappaient de mon visage pour venir briller dans cheveux et puis revenir sur mes joues ou mes tempes. Les fleurs de ma robe, quant à elles, étaient GENIALES. Elles s'ouvraient, se fermaient, changeaient de couleur. Bref, j'étais in love de ce travail d'orfèvre. Prenant très à coeur mon rôle dans le bal, je me pointais très tôt là-bas, avant même certaines nymphes, afin de mettre en place une petite idée, qui à coup sûr, rapporterait de l'argent en plus au REPTIL et permettrait de nous faire un peu de publicité. Téléphone moldu en main, celui-ci avait été ensorcelé à ma demande et avait été relié à un panneau doré placé dans un coin des jardins suspendus. Ainsi, dès que je prendrais une photographie, que ce soit d'un couple, d'une nymphe ou de toute autre personne le souhaitant, la photographie apparaitra sur le panneau, un peu à la manière des photos des appareils instantanés moldus. Si la personne désire ensuite récupérer la photo, elle devra déposer de l'argent dans une boîte magique accrochée au panneau et la photo sera libérée. Et putain, ils avaient intérêt à aller chercher leur photo sinon je les traînerais par la peau du cul jusqu'au panneau. Bref. Je n'étais pas peu fière de moi, et je m'occupais de fignoler la décoration florale autour du panneau quand je sentis que le temps était venu d'accueillir les premiers visiteurs. Sourire vissé sur le visage, port de tête altier et pause de reine, j'étais fin prête. Téléphone ensorcelé à la main, je commençais à évoluer entre les différentes zones du jardin, histoire d'écouter les différents discours de mes collègues nymphes.

D'abord, mon extraordinaire cousine Alice, puis Lys suivie de Jaïna et Awa. Je leur fis signe, prenant quelques photos qui elles me serviront à alimenter les réseaux sociaux et nous faire de la publicité. Miss communication était prête, au taquet. Je laissais des groupes se former et me promenant du côté de l'air, le vent souffla soudain brusquement, me faisant presque perdre l'équilibre. What the f****. Pestant contre le vent, je vis alors Awa entourée de deux autres jeunes femmes tout à fait élégantes. M'incrustant, ma voix mielleuse leur proposa alors: "Comme vous êtes ma-gni-fiques! Faites attention au vent, il est vraiment tricky ici, faudrait pas abîmer vos robes." que je lançais avec un petit sourire amusé. Rusée. "Une petite photo?" Leur laissant le temps de réagir, elles prirent la pause pour moi. "Allez, on sourit en pensant aux licornes! Paaaaarfait. N'oubliez pas d'aller rechercher votre photo!" que je lançais en repartant vers d'autres horizons. Si je voulais être efficace, je ne devais pas me poser trop longtemps à un seul endroit. Revenant dans le secteur du feu, mes prunelles vertes se posèrent avec férocité sur une silhouette familière. Tiens, ce serait pas l'agent immobilier spécialisé dans le glauque? Lorcan. Je pouffais doucement, repensant à cette soirée à la fois étrange et intéressante. Le beau Wright était bien entouré... Ymkje notamment. Je ne la connaissais pas tellement, mais elle était en première année aussi. Ils se rassemblèrent autour d"une autre jeune femme, juste à côté de ma cousine. Ni une, ni deux, je m'approchais du groupe, embrassant délicatement sur la joue Alice avec un sourire sincère. "Bonjour à tous! Est-ce que ça vous dit de faire une photo de groupe? Vous pourrez la récupérer là-bas sur le panneau doré.... Si vous êtes généreux avec les licornes, bien sûr!" Pendant quelques secondes, mon regard croisa celui de Lorcan, amusée de penser qu'il connaissait certaines de mes pensées les plus profondes. Et il fallait dire qu'il était carrément sexy dans son costume de feu. Cela lui allait parfaitement au teint. Mais je me retins de faire une remarque, je n'étais pas en position de force dans un groupe inconnu. Il fallait prendre mes marques avant. Être plus rusée, plus patiente. Même si ce n'était pas du tout mon fort... D'autres visiteurs commençaient à arriver, et il me faudrait aller à leur rencontre très vite. Et bah, pour une fois, ma soeur ne pourra pas dire que je ne me donne pas à fond! Je fais mon taff, et je le fais bien.

hair + make-up + tenue

résumé:

Il ne faut que quelques instants à Ymkje pour faire son apparition après que tu te sois avancé vers la belle Hangbé. Ton sourire s’élargit à la vue de la petite blonde toujours très pétillante, et pour le coup aussi très peu habillée. Ca ne te choque pas le moins du monde, à vrai dire tu es même plutôt heureuse, oui, heureuse de partager ce moment avec les amis de ton cher et tendre, et tu espères cette fois que cette sortie mondaine se fasse sans le moindre drama. Tu as eu ta dose comme sans doute tout le monde ici. Mais tant que personne ne te pointera du doigt en te disant que tu devrais avoir Evandro à ton bras, ça devrait bien se passer non ? “Ymkje !” Tu te détournes d’Alice pour saluer la pile électrique, et tu ne tardes pas à voir Victor qui suit de près avec les coupes de champagne. “Bien merci, et vous ? Vous êtes parfaits tous les deux.” Tu le penses bien entendu. Tu ne connais pas bien Victor. Le fait est que malgré son appartenance aux summerbee, il est plus jeune et vous n’avez pas tout à fait évolué dans les mêmes sphères, au même titre que sa jumelle. Mais le monde des sang purs et petits, assez pour que vous ayez à minima échangés quelques mots. Tu prends la coupe avec un: “Merci”. Il n’en faut pas plus pour celle que tu reconnais comme étant la petite soeur d’Alice pointe le bout de son nez. Mais tu n’es pas sûre de bien te rappeler comment elle s’appelle. En tout cas elle semble la photographe attitrée de la soirée. Une photo tu n’es pas contre, non, ce qui te fait froncer les sourcils c’est le regard insistant qu’elle a sur le propre objet de ton désir: un Tamaharu en costume rouge. Toi qui égale à toi même est restée sagement dans ton coin en attendant qu’il se libère, tu te trouves limite bête dans ton rôle de copine officieuse jalouse alors que vous avez décidé qu’il fallait une bonne fois pour toute sortir du placard des convenances morales. Ton frère il ne se gêne pas lui. Il faudrait que pour une fois tu utilises ton côté Gryffondor à bon escient. “Oh oui bonne idée ! Il faut que Lorcan soit avec nous pour la photo.” Sûr que les deux autres ne seront pas contre tu fais les quelques pas qui vous séparent et coupe de champagne en main, absolument rayonnante dans ta robe brillante du bas de la scène tu lances à l’intéressé: “Les fesses de Lorcan sont requises pour une photo de couples” Oui, c’est ce qui appelle ne pas y aller par 4 chemins

Résumé:

résumé:

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Le gala 2020 (les 4 éléments) by les nymphes commun - dimanche 20 juin 2020

Les nymphes, j'en avais fait partie pendant un an. Tant que Holly y était. Je l'avais fait pour être avec elle. Lorsqu'elle avait quitté l'université, j'avais quitté le club, même si Lys en faisait partie. Toutefois, maintenant, elle était présidente et elle avait droit à tout mon soutien. C'était pour cela que j'avais décidé d'y aller malgré tout. Même seule. Je savais que mon frère y serait avec Ymkje, à qui je n'avais pas parlé depuis le mariage de Lys. A dire vrai, je n'en menais pas large, d'aller là-bas. Mais une brève apparition pour saluer mon amie et pour faire un don pour l'association REPTIL qui, comme son nom ne l'indiquait pas clairement venait en aide aux licornes, cela n'allait pas me tuer, n'est-ce pas? Non. Ca ne me tuerait pas. J'en étais persuadée, en tout cas. J'enfilai une robe achetée avec Ymkje lors de notre excursion shopping pour le mariage de Lys. Celle que j'avais trouvée adorable bien que courte, mais pas adaptée pour le mariage, et me contentai d'un rouge à lèvre corail pour égayer mon visage trop sérieux depuis le mariage. Aux pieds, des chaussures à talons compensés complétaient le tout. Comme quoi, j'avais bien appris de ce qu'elle m'avait déjà montré, même si je restais sage.

J'arrivai aux jardins suspendus le coeur battant. Pas à cause des gens que je risquais de croiser, mais à cause de mon vertige. J'avais peur de monter là. J'avais toujours eu peur de la hauteur, peur de tomber. Mais à peine entrée, ce ne fut pas à cause de mon vertige que je me rattrapai au chambranle, mais bien parce que j'avais aperçu Lorcan et sa copine. Celle qu'il aimait. Cela se voyait à ses gestes, au regard qu'il posait sur elle. Un regard que personne, jamais, n'avait posé sur moi. Je le savais, bien sûr. J'avais compris à la façon qu'il avait eu de me jeter comme une chaussette puante, qu'il y en avait une autre. Mais je ne pensais pas que ses sentiments pour elle étaient aussi forts. Sentant les larmes me monter aux yeux, je fis demi-tour pour partir en espérant que personne ne m'aurait vue. Tant pis pour REPTIL. Je m'excuserais auprès de Lys plus tard et lui donnerais des gallions à ce moment là.