Les tentatives de sa nièce pour essayer de remonter le moral de Yolandi étaient vouées à l'échec, mais la Togolaise pouvait au moins apprécier le fait que Danaya essaie. "Il faut tout de même avouer que les Nymphes ont fait fort cette année, ce n’est pas tant une corvée que ça ?" Acceptant de tirer une moue d'assentiment, Yolandi observa la décoration des jardins. "Je suppose que tu as raison." La conversation tourna rapidement autour des enchères, et Yolandi se prit d'intérêt pour la marque Velvet, sans se douter de sa créatrice. Toutefois, l'Ethelred étant bien plus sociable que sa tante, elle connait beaucoup de choses parmi ce qui se passe dans les sphères de haute société, et peut donc informer la professeure. "Oh oui, c’est la marque d’une des filles Blackthorn… Elle est là bas dans le tailleur tu l’as certainement déjà croisée en cours. Awa Blackthorn." Son sang ne fit qu'un tour. Suivant le mouvement du bras de sa nièce, Yolandi observa la Pokeby en silence, encaissant l'information. Elle n'avait pas osé convoquer la Blackthorn en fin de cours une nouvelle fois, de peur de paraître trop intéressée, trop louche, de mettre la puce à l'oreille de l'étudiante, et peut-être même de personnes mal intentionnées. Le dossier de recherches de la jeune femme, elle l'avait épluché, annoté, lu et relu jusqu'à le connaître par coeur. Elle était même allée jusqu'à tenter de comparer l'écriture fine de l'étudiante à la sienne.

"Il me semble que c’est sa première collection mais c’est déjà très prometteur si tu veux mon avis. On peut dire ce qu'on veut des Blackthorn, il savent pousser leurs enfants quand ils en valent la peine." Hochant pensivement la tête, bien qu'elle n'ait écouté qu'un mot sur deux de la tirade de Dayana, Yolandi leva une main pour enchérir sur le fameux lot, faisant monter l'enchère du vêtement Velvet à 150 gallions. Reportant son attention sur l'Ethelred, la sorcière senti le besoin de s'expliquer. "J'ai besoin d'une tenue pour le mariage d'Alice, et entre femmes noires il faut se soutenir." Intérieurement, elle rêve déjà d'une après-midi en tête à tête avec Awa, de pouvoir potentiellement discuter avec elle d'autre chose que des cours, et d'en apprendre un peu plus sur elle. Peut-être même la relier encore plus à cette fille qu'elle n'a connu que trois petits jours.


résumé : Yolandi discute avec @Dayana Hangbé. Quand elle apprend que Velvet est la marque de @Awa Blackthorn, elle enchérit de 150 gallions sur la tenue sur-mesure. Elle sort une excuse un peu pourrie mais tout à fait acceptable à Daya mais au fond, rêve de pouvoir avoir plus de temps avec la Pokeby, pour en savoir plus sur elle.

tenue (avec les cheveux qui brillent d'étincelles)

La révélation de l’absence de Calum à peine proférée, Evan bondit presque. « Une gente dame en cruel besoin qu’on l’escorte pour la soirée? N’en dites pas plus! », s’exclama le géant blond, bombant le torse en une caricature de chevalier servant. Du regard, il balaya les alentours : toujours aucune trace d’Alice. Un petit accès d’agacement gagna son esprit – ainsi, l’Américaine avait tenu à inclure dans leur accord qu’ils se présentent aux événements mondains, mais ne daignait pas gracier son propre gala de sa présence? L’Écossais s’en souviendrait, si la grymm osait lui faire un reproche – mais le tempérament doux de l’Irlandaise à ses côtés eut tôt fait d’appliquer une douche copieuse sur les flammèches de sa psyché.

Se rapprochant légèrement de Sapphire pour se mettre à l’abri sous le parapluie, il veilla toutefois à respecter les convenances de la jeune femme, qu’il savait très pudique. D’autres en auraient profité pour se pendre à son cou bras, mais l’architecte était mariée – et respectable. Offrant à la sorcière de tenir l’objet transparent du fait de sa propre stature, le Calédonien poursuivit, désignant le territoire occupé par l’élément du feu, dont la nymphe était visiblement absente. « Ma propre demoiselle semble d’ailleurs avoir disparu, vraiment, c’est à moi que tu rendrais service. Sans toi, je me baladerais comme une âme en peine, sans but ni plaisir, outre placer des mises pour ces malheureuses licornes ». Son visage se fendit d’un sourire, alors qu’il hochait la tête d’un air extrêmement sérieux.

« Que préfères-tu? Nous pouvons aller danser – promis, mes leçons de ballroom sont bien présentes, je n’oserais jamais te marcher sur les pieds », plaisanta-t-il, avant de désigner l’est – « à moins que tu ne te sentes l’âme d’une espionne, prête à entendre quelque secret dispersé par le vent? Je suis certain que nous pourrons en retirer au moins une bonne histoire à raconter à nos tendres moitiés respectives ». Tirant une petite note de sa poche, il griffonna un nouveau montant pour les deux lots sur lesquels il misait, perdant légèrement patience, avant de l’envoyer en vol vers la nymphe la plus proche. « Je vais simplement envoyer une mise … et … voilà, je suis tout à toi », lui affirma-t-il d’un air aimable.

résumé + mise enchères:

« Je suppose que tu as raison » La sorcière esquisse un sourire face à la moue de sa tante : c’était le maximum qu’elle saurait lui tirer alors elle saurait s’en contenter. Surtout qu’avec le changement de sujet, elle voit la femme s’animer un peu plus, notamment en s’interrogeant sur l’identité de la créatrice de la marque Velvet. Dayana avait beau être de retour depuis peu de temps à Inverness, après sept longues années à l’écart, enfermée dans son mariage, elle faisait au mieux pour rattraper son retard et s’intéressait à tout ce qui pouvait être un atout pour les relations commerciales de la compagnie familiale. Ainsi elle s’était renseignée sur les cheminement des héritiers des grandes familles, car elle savait très bien que son père nouait les partenariats autant par les mariages que par les contrats. Elle était donc capable d’informer Yolandi qui s’empressa d’enchérir sur la dite tenue. « J’ai besoin d’une tenue pour le mariage d’Alice, et entre femmes noires il faut se soutenir » Un sourire calme se glisse sur les lèvres de l’étudiante qui acquiesce doucement : « Tu as bien raison, je suis sûre que ce qu’elle fait t’ira particulièrement bien en plus. » Lissant sa robe du dos de la main elle reprend avec un sourire un peu plus franc : « J’ai quelques pièces de sa collection, c’est très élégant et à la fois suffisamment féminin pour rester charmant. » Un peu de fraicheur dans la monde sorcière qui avait tendance à s’enfermer dans des tenues d’un autre temps. « Je ne me suis toujours pas faite à l’idée qu’Alice allait se marier. » Qu’elle souffle finalement en plongeant le nez dans sa coupe de champagne. Son sentiment concernant cette union restait mitigé : mais c’était certainement sa propre angoisse qui rejaillissait sur son ressenti. Elle souhaitait cependant à sa cousine tout le bonheur du monde dans son union, et au moins, moins de malheur qu’elle avait elle-même vécu mais ses inquiétudes étaient impossible à totalement museler.  « C'est idiot pourtant, ce n'est plus une petite fille. »

résumé:

Apparence
Sauver les licornes. Une noble cause qui lui tenait beaucoup à cœur. Pour une fois qu’il avait l’autorisation de dépenser l’argent abondant des Kaiser pour le bien-être des créatures, il n’allait pas s’en priver.  C’est donc vêtu tout en bleu, dans un costume hors de prix et accompagnée de sa (peste) de cousine qu’il se rendit vers les jardins suspendus. Les nymphes avaient fait un incroyable travail, tout était magnifique. Et comme il est bien dressé, Timothy se rendit vers le quartier d’Alice pour écouter sagement son discours, bien qu’il représentait un élément tout autre que celui de la flamboyante Hangbé.

– Everything is so beautiful, I’m glad you asked me to come with you.

Oui, oui. Comme s’il avait eu le choix, l’héritière de la branche sang-pur des Kaiser lui avait été imposée par les chefs de famille. Katarina venait de finir ses études à Durmstrang et Timothy sentait déjà une migraine pondre à l’idée qu’elle postule pour venir à Hungcalf. “As long as you’re happy.”, qu’il marmonne, ennuyé. Il souriait tout de même, pas prêt de laisser sa cavalière miner son moral, il évolue de façon fluide dans la foule le Kaiser, parfaite petite marionnette de ses aînés. S’arrêtant face aux bonnes personnes afin de présenter sa cousine. Du regard, il cherche Althea, légèrement inquiet de ne pas la voir arriver…malheureusement, ce n’est pas sur la pas charmante Wright que son regard tomba. Timothy du se faire violence pour ne pas s’étouffer avec le contenu de son verre alors qu’une vision d’horreur s’imposait à lui.

Yggdrasil Whitmore, en robe de chambre, en train de faire ses provisions de nourriture pour l’année.

”Timothy ? Who is that clown ?” demanda la voix arrogante de sa cousine, le sortant de sa stupeur, se rendant compte qu’il était resté figé à regarder son père se comporter comme un…oh well, Katarina avait raison, il se comportait comme un clown et Tim dut faire de grands efforts pour retrouver le même air prétentieux que sa cousine. Il sourit à sa cousine, faisant bonne figure. « C’est Whitmore, le professeur de sortilèges. Il...est très…spécial », Tim avait voulu défendre Yggdrasil, vraiment, mais honnêtement il n’avait aucune excuse. Dieu merci, personne – sauf Althea – ne connaissait le lien de sang qui les unissait. Il se détourna de son père, posant son regard sur des personnes qui ne risquaient pas de lui faire augmenter sa tension.

Ou pas. Evan Wakefield n’était pas vraiment dans la liste de ses personnes favorites, et même s’il n’entendait pas ce qui se disait du côté du calédonien, il avait vu les regards suffisants adressés à son père. Pas besoin de son troisième œil pour comprendre. D’ailleurs, pourquoi il servait de cavalier au secrétaire ? Ce n’est pas comme s’il avait une très charmante fiancée hein…qu’il ne méritait d’ailleurs pas, mais passons. Ce n’était pas le sujet du jour. « Quel lot te ferait plaisir ? », qu’il demande tout en sachant pertinemment que la jeune fille voudrait sans doute une des exquises créations d’Awa Blackthorn. « Le lot mystère. », le Kaiser haussa un sourcil, mais ne commenta pas. Il attendait un peu avant d’enchérir sur les lots, inutile de commencer à brailler dès le début, écoutant avec intérêt les égos des uns et des autres se battre.

De mauvaise humeur à présent, il continuait de faire bonne figure mais sans grand enthousiasme. Laissant sa cousine faire la conversation, hochant la tête aux bons moments, ses pensées orientées vers l’horrible américain qui lui servait de géniteur. Il fut ravi lorsque Katarina, se plaignant de sa désagréable compagnie, alla rejoindre une jeune femme qu’elle connaissait, probablement une autre sang-pur à l’égo surdimensionné ; non pas que le sien soit de reste. Là maintenant, il avait une forte envie d’aller chercher du réconfort chez la rousse qu’il couva du regard un moment, observant l’homme qui l’accompagnait. Où est-ce qu’elle l’avait trouvé celui-là encore ? Timothy s’approcha d’eux, passant doucement son bras autours de la taille d’Althea, ne se gênant pas pour pousser un peu le grymm sans le déloger pour autant, possessif malgré l’apparente candeur de ses gestes et le sourire charmant qu’il adresse à…well who cares about him anyway.

“ Hallooo T’, just passing by to say that you look as ugly as ever. But the dress is amazing.” Déposant un baiser sur sa joue, il murmura à son oreille sur un ton sec “Don’t exhaust yourself.”, c’était plus fort que lui, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle, mais il ne voulait pas non plus qu’elle s’énerve sur lui, ce qui risquait d’arriver s’il ne disparaissait pas rapidement. Il adressa un signe de tête poli à son cavalier avant de se détourner, allant explorer les quartiers afin d’admirer de plus près les efforts des nymphes.

A un moment, la pluie l’avait pris par surprise, gâchant sa coiffure, ce dont il ne se préoccupait pas vraiment alors qu’il revenait vers le quartier d’Alice. L’endroit idéal pour sécher rapidement. Il chercha son aînée du regard et la trouva très rapidement, la Hangbé attirait l’attention dans sa magnifique robe rouge et la jeune femme à ses côtés n’était pas sans reste. Timothy s’approcha d’elles avec un grand sourire, une coupe de champagne à la main.

« Alice. Awa. C’est sans doute la millième fois qu’on vous le dit mais vous êtes toutes les deux magnifiques. And so is your gala. », il adressa un sourire complice à la Hangbé, une lueur quelque peu mauvaise dans le regard. « D’ailleurs, il semble que je sois aussi là pour montrer que les Kaiser en ont une grosse. », reprenant la dernière phrase de la jeune femme, enfin, le grymm daigna enchérir, misant sur la journée à REPTIL, le lot qui l'intéressait le plus, et well. « Je mise 300 gallions sur le diner en tête à tête avec une nymphe. » qu’il annonce innocemment. Non, il ne faisait pas ça pour faire payer le Wakfield plus cher. Du tout. Ce n’était pas son genre franchement, et puis après tout, c’était pour la bonne cause non ? Il était curieux de voir jusqu’où Evan irait pour ce prix-là. Tim était très patient lorsqu’il s’agissait d’embêter son monde, et il avait suffisamment d’argent pour enchérir un petit moment. « Si jamais tu veux daigner danser avec moi, ce serait un honneur milady. » qu'il déclare avec grand sérieux avant de sourire joyeusement.

Se mettant un peu de côté, au cas où les deux jeunes femmes souhaitent continuer leur discussion entre elles, il repère sa cousine, qui lui faisait de grands yeux. AH OUI. Le lot mystère. Right.

résumé + enchères:

J’ai toujours grandi dans l’opulence et les gallions n’ont jamais été une source de tracasserie pour moi. Loin de là. Même si mes rapports avec mes parents n’étaient pas au beau fixe, je ne pouvais nier qu’ils ne m’avaient toujours pas couper les vivre, en dehors de l’appartement qui m’appartenait, mais aussi avec un compte chez Gringotts bien fourni. Je n’avais pas à me plaindre, alors oui parfois j’oubliais que tout le monde n’était pas aussi riche et je ne me rendais pas compte de la démesure de mes dépenses. Et mon ego m’avait emporté pour obtenir cette étoile, surtout avec la surenchère d’Eliott. Pourtant Niamh me lance un regard noir que je ne peux pas ignorer. Mais c’est plus fort que moi, il est hors de question que mon ancien ami ait cette enchère. Niamh perd patience et elle claque de la langue, comme pour me rappeler à l’ordre, ce qui ne me plait pas trop. Je me suis peut-être ramolli depuis quelques temps mais je reste un garçon au sang chaud, qu’elle ne l’oublie pas.

C’est exactement ce que je compte faire. Je ne baisserai jamais la garde face à lui Princesse.

Car oui, j’ai de gros soupçons sur lui depuis le bal des Blackthorn et l’attaque de serpent qu’a subi ma petite amie. Je suis persuadé que c’est lui le coupable, mais je n’en ai pas encore la preuve. Je grogne un peu quand Niamh me demande de bouger un peu, je sais qu’elle veut me tenir loin des enchères pour m’empêcher de faire une bêtise. J’abandonne bon gré mal gré ma course aux enchères pour l’étoile, mais je profite que l’on se faufile dans la foule et qu’elle ne me voit pas pour écrire quelques mots sur un papier que j’ensorcelle en cocotte magique pour qu’elle trouve une nymphe qui transmettra mon enchère. Sur ce papier, je prends un engagement, celui d’enchérir de 10 gallions au-dessus de toute enchère qui portera sur le collier, et je pose une enchère supplémentaire sur le vêtement de la marque Velvet, de 130 gallions, cela fera peut-être davantage plaisir à Niamh et plus raisonnable que le nom d’une étoile. Je souffle sur le papier qui va trouver une nymphe avant d’attraper la main de ma petite amie au moment où la pluie de l’aile aquatique nous cueille. On profite d’un parapluie pour se glisser dessous et je lui vole un baiser. Mais elle a cet air énigmatique qui n’annonce rien de bon, comme si elle préparait un mauvais coup. Au début, je me demande pourquoi elle me parle de ma recherche immobilière. J’arrive à la fin de mes études et je lui ai confié vouloir quitter mon appartement pour une maison, avec une vraie chambre pour Malachi. Mais ce qu’elle me propose me laisse sans voix. Je bugue. Littéralement. La pluie continue de s’abattre sur nous, impitoyable, et mon cerveau lui fait grève. Quelques secondes s’écoulent, mais je sais que si je ne me dépêche pas de répondre quelque chose, et une bonne réponse sera attendue, je m’en mordrais les doigts. Niamh sait ce qu’elle veut, bien plus que moi. Elle sait que je crains l’engagement, mon épouvantard n’a toujours pas évolué… Mais au fond de moi, ai-je envie de lui dire non ?

OUI.

Je le crie plus fort que je ne le pensais, faisant se retourner quelques personnes autour de nous. Non, je ne viens pas d’accepter une demande en mariage, juste une demande d’emménagement sous le même toit. Je souris comme un benêt. Jamais je n’aurais cru quelques mois plus tôt pouvoir dire oui aussi facilement. Et pourtant…

Bien sûr que je veux vivre avec toi… Niamh … Je t’aime …

Et je la serre contre moi, je serre mes lèvres contre les siennes, passionné, fougueux, enflammé. Oui je l’aime, et je suis prêt à avancer avec elle. Qu’importe les obstacles.

Tu vas devoir me supporter quasiment tous les jours, tu te sens prête ?

Je souris comme un gamin qui vient d’avoir un grand cornet de glace.

résumé:

Le Calédonien était entièrement à son aise avec la douce Irlandaise, qui avait le don d’éveiller la plus grande bonté chez Evan. Sapphire lui semblait être un croisement entre un trésor à protéger et une enfant à émerveiller – peu importe son âge ou son statut marital, elle serait toujours la créature la plus innocente dans une foule. Sa délicate personnalité, doublée de sa curiosité sans bornes et de son esprit musical, en faisait une agréable partenaire – surtout dans un de ces galas de charité dont le géant se moquait éperdument. À la mention de pouvoir espionner sans grande malice les convives aux alentours, les prunelles de Sapphire s’illuminèrent autant que les gemmes dont elle portait le nom, et l’Écossais se laissa entrainer par la sorcière hors du quartier de l’eau.

« Je suis atrocement curieuse de découvrir le quartier du vent. Sur quoi as-tu misé, Evan? » Alors même qu’ils pénétraient dans le quartier de l’air, Evan détourna la tête de Sapphire pour mieux la diriger vers @Awa Blackthorn, et laissa son murmure se faire porter par le vent, certain que l’héritière l’entendrait. 350 gallions pour le lot mystère. On lui reprocherait peut-être d’avoir cessé de miser sur le rendez-vous avec une nymphe, plus tard – on n’avait qu’à pas échapper à son propre événement alors que son fiancé venait faire le beau pour trois fois rien. Et puis quoi encore – @Alice Hangbé s’attendait-elle à ce qu’il reste là bien sagement à l’attendre, pendant qu’elle disparaissait faire on ne savait quoi (avec on ne savait qui)? Il n’avait rien d’un animal de compagnie ou d’un vulgaire sac à main griffé qu’on promenait pour le montrer – avec résolution, il se promit de plaider un simple oubli, au besoin, dégoulinant de mauvaise foi qu’il était. Affirmer l’intention, c’était admettre l’impact – et le violoniste aurait préféré être fiancé cent fois que de montrer à sa promise qu’elle lui avait (encore) atteint l’ego. « Le rendez-vous avec une nymphe – dans l’espoir que ma promise y voit un bon signe », sourit-il, bien que son murmure ait affirmé le contraire. « et le lot mystère. Je suis un curieux de nature, mais si ça se trouve, j’aurai misé très cher pour une bobine de fil », plaisanta le sorcier.

« J'aurais bien aimé donner un nom à une étoile, mais je suppose que la vie essaie de m'apprendre que cela ne s'achète pas en gallions ». Percevant un petit danger de changement d’humeur, Evan se recentra sur la tâche à accomplir – mettre Sapphire à l’aise (et profiter de la soirée, lui aussi, tentant d’oublier sa fiancée absente). « Si l’important est réellement de la nommer, dis-toi qu’un héritier ou une héritière paie présentement très cher pour trois fois rien. Je doute fortement qu’on prenne le temps d’éditer tous les livres et les cours d’astronomie, et de mémoire, le professeur de l’université était plutôt intraitable pour ce genre de choses – tu aurais probablement plus de résultats en choisissant une étoile d’une constellation que tu apprécies, et en la nommant en secret, pour toi. Peut-être que tu révèleras le secret à un être cher ou deux? Ce sera donc la vôtre. Ça ne coûte rien – et ça vaudra bien plus que ce que toutes les bourses de sang pur auraient pu te payer. » Le géant se pencha légèrement, tendant l’oreille. « As-tu entendu ce que l’elfe de maison a murmuré à son collègue? Une pénurie de champagne à annoncer prochainement? Ca-ta-stro-phe pour les assoiffés ». Un rire léger lui échappa, et il sourit à @Sapphire Bragnam.

Résumé : Evan mise 350 gallions sur le lot mystère, oubliant sciemment le rendez-vous avec une nymphe en voyant qu'Alice est toujours absente de son propre événement. Il discute avec Sapphire dans le quartier de l'air.

— ( hair, heels, makeup, clothes ) « Je n'avais pas vu ton ensemble, porté. Tu es à couper le souffle. » Awa se retourna en reconnaissant la voix de sa sœur nymphéenne, un sourire élégant s'offrant à elle alors qu'elle haussait un instant un sourcil « Ou étais-tu passée ? » avant de balayer sa question d'un geste, ajoutant en détaillant sa tenue « Tu es magnifique. Le feu te va à merveille, c'est évident. » Awa trinqua avec plaisir avec la Hangbé, laissant son regard s'aventurer sur les autres personnes présentes dans la section de feu, bougeant elle aussi en rythme afin de ne pas trop ressentir les picotements dans ses jambes.

La blackthorn écoutait les commentaires de son amie avec un sourire malicieux, cherchant du regard l'artiste qui avait offert ses toiles, ayant presque un peu de pitié pour elle de voir la vente à si bas-prix. Elle pouffa de rire à sa remarque sur les américains, ajoutant ironiquement « Les idiots, sont là pour flamber, plus précisément. » en cherchant du regard les plus gros donneurs de la soirée. « … Tu n'as pas eu de commande spécifique de ta famille, sur les lots en jeu ? Ça ne m'étonnerait même pas que les Muller et les Tamaharu aient donné une bourse à leurs fils uniquement pour montrer qu'ils en ont une grosse... » Son rire disparut dans la coupe de champagne alors qu'elle la regardait avec malice, « Ont-ils déjà fait preuve de plus de tact que ça ? » avant de faire elle aussi signe afin d'ajouter une enchère sur la visite de la réserve des Dalgaard, offrant à Freyja un léger signe de main avec un sourire innocent. « Mes parents n'ont pas daigné faire preuve de tout commentaire sur l'événement, et je dois t'avouer que c'est peut-être pour le mieux, sinon j'aurais eu à participer au concours d'égo avec ces messieurs... »

Son regard s'était arrêté sur Timothy Kaiser qui s'approchaient d'elles avec son sourire toujours parfait, « Alice. Awa. C'est sans doute la millième fois qu'on vous le dit mais vous êtes toutes les deux magnifiques. And so is your gala. » Elle accueillit le compliment d'un léger signe de tête avant de rire à sa dernière remarque  « D'ailleurs, il semble que je sois aussi là pour montrer que les Kaiser en ont une grosse », ajoutant avec un regard malicieux en sa direction « Et bien bravo, Sir Kaiser, vous rejoignez le club des égo sur-dimensionnés de l'université. » alors qu'elle levait sa coupe.

« Si jamais tu veux daigner danser avec moi, ce serait un honneur milady. » Awa lança un regard entendu à Alice en lui souriant, sa main se posant délicatement quelques instants sur son épaule. Elle lui soufflait « Tu en meurs d'envie, profite en. » avant de commencer à s'avancer vers le kiosque, entendant le sorcier annoncer la fin des enchères. Awa chercha un instant Lys Blackthorn du regard, mais leur présidente semblait être plus occupée ailleurs. Elle se retourna pour pointer du doigt Timothy, « Fais la danser ! » en leur faisant un clin d'oeil, avant de grimper les quelques marches pour rejoindre le centre du kiosque.

Awa allait prendre la parole, échangeant sa coupe presque vide pour une pleine, alors qu'une dernière mise se fraya un chemin jusqu'à son oreille. Reconnaissant son cousin, elle eu un sourire bref en annonçant la mise au sorcier à ses côtés. Elle laissa les quelques secondes nécessaire au commissaire pour comptabiliser le vote avant de sortir sa baguette et de taper avec sa coupe de cristal qui résonna dans tout le parc. « Messieurs, dames, je vous demande de vous applaudir pour vos dons généreux. Grâce à vous, les Nymphes ont récolté un total de-... » Elle attendit le chuchotement du commissaire en sa direction avant de continuer sa phrase avec un grand sourire « 2150 gallions pour l'association REPTIL ! » Elle laissa un instant les applaudissements prendre le dessus avant d'ajouter d'une voix plus malicieuse « Les gagnants de chaque lot vont recevoir une lettre ainsi que leur lot très bientôt. Merci à tous pour votre participation et... faites nous chauffer cette piste de danse, s'il-vous-plait ! »

résumé : Awa discute avec Alice et se moque ouvertement des flambeurs de gallions, puis discute également avec Timothy qui les rejoint. En voyant le signe du commissaire, elle monte sur l'estrade du kiosque pour annoncer la fin des enchères et le montant total des gains récoltés et félicite tout le monde. Elle pousse les gens à aller danser.

LES ENCHERES SONT TERMINEES

prix des enchères:

Le bal des Nymphes
☆ ★ ☆

Alice avait accueilli gracieusement Timothy dans son petit cercle très exclusif de sangs purs à la langue fourchue, non sans sourire en l’entendant enchérir comme si l’argent poussait littéralement sur les arbres, dans le domaine familial des Kaiser. Tim était fait du même bois qu’un certain Tamaharu qui s’agitait lui aussi dans un coin, occupant la piste de danse au milieu d’autres petits jeunes plein d’énergie : ils étaient un peu outranciers, entiers, mais c’était rafraîchissant dans cette ambiance si feutrée parfois qu’elle en devenait étouffante. A ceux là, la trésorière des nymphes pouvait tout pardonner, ou presque. Elle posa une main sur le coeur, faussement touchée et embarrassée par la proposition (rapport au fait que son fiancé était dans la salle… Bien qu’il n’ait pas daigné venir la rejoindre. S’il osait avancer ne pas l’avoir vu dans la foule, elle le recevrait comme il se devrait. Avec indifférence).


- J’adorerai Timothy. Attendons la fin des enchères, et je suis toute à toi pour au moins une danse… Pour te remercier au nom des licornes, bien-sur.

Il ne fallut pas plus d’une quinzaine de minutes pour qu’après quelques envolés sur les paris, Awa se hisse de toute sa prestance sur la scène, le menton haut, le sourire triomphant, pour annoncer l’issue des enchères, et les heureux gagnants de chacun des lots qu’elles avaient prospectés pendant de longs mois. Si certains étaient carrément des affaires, et les bénéficiaires  une sacrée surprise, d’autres avaient clairement fait péter la cagnotte uniquement pour la frime : le rendez vous avec l’une des nymphes était un lot presque symbolique, une tradition du gala, mais c’était une des premières fois qu’il atteignait un montant aussi impressionnant. Alice pressa le bras de Tim avec un clin d’oeil : bien joué, gros malin. Quand Awa lança enfin les hostilités sur la piste de danse, l’Hangbé termina sa coupe d’un cul sec impressionnant, avant de prendre la main du jeune grymm et de l’attirer sur la piste, avec un objectif bien précis en tête : elle avait foncé directement sur Lorcan Tamaharu qui se dandinait dans son habit vermillon au milieu d’autres piou-pious. Elle lui attrapa le col pour lui murmurer quelque chose à l’oreille, et l’autre américain s’illumina, ricanant avant de lui faire un baise main, et de grimper sur la scène pour voler le micro et d’attirer une guitare vers lui.

- Okay les gars, maintenant que les enchères sont finies, il vous reste un moyen de vous rattraper si vous avez une pièce à donner aux licornes : v’nez nous voir au bord de la scène avec votre chanson préférée et, si elle est pas trop naze, on vous la joue en live. On commence du coup par une chanson de la trésorière des Nymphes, qui a promis de réchauffer le dancefloor et de vous donnez à tous envie de bouger, héhé. Alice Hangbé, cette chanson est pour toi !

Alice gratifia le Tamaharu d’un signe militaire sur la tempe, alors que les premiers accords de guitares et le souffle chaleureux de la trompette donnait l’impression que le sol de l’aire du feu se réchauffait par le sol.

*I got my mind set on you - I got my mind set on you - But it's gonna take money - A whole lotta spending money - It's gonna take plenty of money *

Quelques danseurs autour de l’Hangbé se mirent à glousser en entendant les premières paroles de la chanson de James Ray, reprise par Georges Harrison puis par bien d’autres groupes avec plus ou moins de Succès.  Alice préférait la version Jazzy Ray, mais enfin, la version pop rock d’un Lorcan déchainé valait aussi le coup de se déhancher dessus : Elle avait pris les mains de Timothy et s’amusait à tourner sur elle même, se déhanchant sans la moindre gêne malgré cette robe au bustier piégeux. Elle maitrisait chacun de ses mouvements, et les pans de sa robe étaient pareils à des flammes qui venaient lécher les jambes de son tout jeune danseur.  Entre deux pas, elle faisait quelques signes aux nymphes et sorciers trop timorés de venir les rejoindre sur la piste où se trouvaient déjà le De Launay, la jolie De Booij et la De Gray qui découvrait les talents de Show man de son officieux cher et tendre. Non loin, c’était Rose Coldridge qui avait pris les mains d’Aedan pour se mettre à danser en souriant, bien plus à l’aise avec la musique qu’avec les dépenses dispendieuses…

☆ ★ ☆

Le commissaire aux comptes quant à lui, passa féliciter chacun des gagnants des lots d’une chaleureuse poignée de main et de consigne pour verser les sommes promises. Quand il s’arrêta devant Evan Wakefield, il ne put s’empêcher de glousser avant de lui tendre une enveloppe cachetée au sceau du très sélect club des nymphes.  Après que la cire se soit dissoute, il put découvrir une carte postale d’une photo d’un poulain licorne d’un blanc immaculé aux grands yeux humides, et à son dos, un petit mot manuscrit à l’écriture précise et pointue.

Cher gagnant du Lot Mystère,


Vous avez participé à nos enchères en prenant le risque de vous montrer généreux sans savoir ce que vous alliez gagner, et nous vous remercions pour cette action !


De plus, chez les nymphes, nous aimons les esprits hardis et aventureux, alors voici votre superbe lot, qui est en réalité composé de deux parties :

Premièrement, vous recevrez bientôt un tableau à taille humaine d’une reproduction du tableau Bonaparte franchissant St Bernard, librement adapté sous vos traits, et chevauchant une licorne, bien sur, par notre portraitiste Allemand préféré, le grand Gunther Weber, n’est ce pas merveilleux ? Vous devriez le recevoir suite à la prochaine pleine lune.

Secondement, nous avons le plaisir de vous proposer de choisir parmi l’un des autres lots que vous n’avez pas remporté, et nous nous débrouillerons pour vous en fournir un exemplaire ! Envie d’une visite guidée à la réserve ? Vexé de ne pas avoir eu la potion Hangbé ? Sollicitez notre présidente, notre vice présidente ou notre trésorière, et Nous nous plierons en quatre pour obtenir ce que votre coeur désire. Car n’oubliez jamais, ce qu’une Nymphe veut, Dieu le veut aussi.

Bien Cordialement,

Les nymphes d’Hungcalf.

Code par Rynn

⇜ code by bat'phanie ⇝

Récap et robe :

la gala bat son plein et un sourire satisfait se peint sur son faciès face à cet agréable constat. susan s'en veut un peu, de ne prendre part aux festivités que si tardivement. après tout, n'est-elle pas vice-présidente ? elle aurait adoré faire acte de présence dès le départ, pour épauler ses amies nymphes et laisser traîner ses oreilles afin de récolter les avis des invités et en tirer des conseils avisés pour les années à venir. oui, elle aurait adoré se mêler plus tôt à la foule, coupe à la main comme lors de ces luxueux instants mondains, mais, madame avait à faire. car, un tel événement demande de l'organisation. et il faut bien quelques marionnettistes pour tenir les ficelles en arrière-plan, s'assurant que tout se passe bien, que les stocks suffisent à ce que personne ne manque de rien. la lufkin aimant l'ordre et les plannings méticuleux, elle s'était tout naturellement proposée dans ce rôle de héros de l'ombre. avec une équipe de quelques bénévoles, nul ne prêtaient attention à leurs actions. acteurs de second plan sans qui, pourtant, la pièce aurait perdu de son éclat.

ayant désormais quitté l'ombre au profit de la lumière, la métisse a troqué sa tenue  jusqu'ici ennuyeusement terne (bien que professionnelle) et sa coiffure sans grandes fantaisies pour bien plus de panache et d'audace. c'est une sublime nymphe, oui ou non ?

subtile ironie, combattre le feu par le feu, l'afro-américaine arbore les tons de cet élément qui l'effraie tant. un rouge flamboyant. à l'image de son tempérament. costume préféré à une robe, elle qui aime tant jouer sur les notions de masculinité-féminité et les briser, elle ne manque pas de cran en arborant une chemise transparente sous son blazer satiné. free the tiddies, dirait-elle dans un engagement féministe assumé.

pas élégants l'emmenant jusqu'au kiosque où elle entend awa prononcer la clôture des enchères, la lufkin lui accorde un clin d'œil en guise d'applaudissements. suivit d'un signe. ok hand. préalablement fait aux autres organisatrices croisées sur son trajet. manière de dire "mission éviter les pénuries de petits fours et de champagne, check !"
- vous avez géré les filles, je suis fière de vous, de nous, de tout ce gala ! ramenant à elle une coupe à l'aide d'accio, elle lui lève son verre en un toast triomphant. en plus tu incites les gens à faire chauffer la piste, c'est ça qu'on veut ! d'ailleurs, susan en connaît une qui ne s'est pas faite prier pour commencer à danser. alice faisant signe à quiconque a le malheur de croiser son regard de venir les rejoindre. un petit rire s'échappe des lèvres de sa cadette qui se glisse dans la foule jusqu'à la hangbé. non sans avoir soufflé à la pokeby, avant de l'abandonner à son kiosque, qu'elle devrait elle aussi venir danser.  ah! alice! je reconnais bien là tes goûts. approuve-t-elle à l'entente de la chanson jouée, laissant son corps s'adapter doucement aux notes. just vibing. d'un coup d'œil, elle remarque le garçon qui l'accompagne et le salut d'un vif sourire. tim !

et, au moment où elle allait lui demander s'il avait participé aux enchères, le commissaire rend la réponse évidente en lui tendant une enveloppe avant de s'en aller, les saluant d'un mouvement de chapeau.

Le regard ciel de Lys erre sur la foule des invités, s'attarde sur les robes colorées, les bijoux étincelants, les costumes ornementés ; autour d'elle, de nombreux visages familiers - elle guette du regard les Nymphes, leur offre un sourire reconnaissant et encourageant lorsque les enchères se lancent, et s'amuse à écouter les prix monter ; voir les différents héritiers de riches familles se faire mousser en augmentant les prix et en montrant ô combien ils sont riches a toujours été hilarant aux yeux de la jeune femme, elle qui a grandi dans une famille où l'argent coule à flot sans pour autant qu'il ne soit montré à outrance. Elle et ses soeurs sont probablement celles qui coûtent le plus chers à la famille, étant donné qu'il est attendu de leur part qu'elles se fassent une place de choix dans la société mondaine britannique - une simple question de relations commerciales, chose que Lys a réussi par son mariage. Elle se retient de faire la moindre réflexion : les fêtes joviales et cathartiques typiquement scandinaves  (celles qui font couler la bière et danser les foules) lui manquent par moment, mais elle sait aussi se satisfaire de ces enchères - l'argent est jeté aux bras du gala et de l'association soutenues par les Nymphes, et cela signifie que la soirée est une véritable réussite. La jeune femme ne retient pas un sourire lorsqu'elle constate qu'Awa enchérit pour la visite de la réserve de sa famille, sachant qu'elle et Freyja sont proches. Savoir que Caliban Muller a remporté un filtre d'amortentia la fait frissonner de dégoût cependant, et elle plaint intérieurement la pauvre victime de ce sombre personnage (tout en croisant les doigts pour ne pas être la fameuse victime).

Lorsque la fin des enchères approche, Lys abandonne son mari d'un baiser sur la joue, et, lançant un regard équivoque à sa belle-famille, elle s'éloigne pour s'assurer que les lettres à destination des gagnants sont bien toutes prêtes, que les prix sont bien prêts, que les divers organisateurs ou créateur des prix soient bien mis au courant ; Awa annonce la fin des enchères, et Lys applaudit les gagnants, et se retient d'éclater de rire au petit discours de Loki ainsi qu'à son choix de musique. Elle glisse quelques mots de remerciement au commissaire des comptes, puis discute quelques instants avec le représentant de l'association REPTIL, qui semble ravi du succès de la soirée. Lorsqu'une foule de représentants, responsables, directeurs et autres personnes très importantes au sein de l'université (oh shit I hope I won't cross path with the Dean) se pressent autour d'elle pour évoquer des formalités ou faire bonne figure, elle passe en mode autopilote : sourire poli et élégant, léger rire gracieux de Dame Mondaine (même lorsque les plaisanteries ne sont pas drôles), remerciements, incitations à boire un verre de plus, et oh prenez donc une photo avec votre femme ! (et donnez-nous encore plus d'argent au passage!)

Lorsqu'elle parvient à s'extirper de ses devoirs, elle se faufile entre les invités pour rejoindre les nymphes parties danser, retrouvant ainsi @Susan Dubois sur le dancefloor. S'approchant d'elle, elle lui murmure : « You are a hero, merci d'avoir géré le champagne et les ptits fours. » puis, s'adressant aux nymphes - qui décidément, sont de véritables championnes - elle leur offre un immense sourire : « Bon, ça a été un franc succès tout ça, merci à vous toutes, vous êtes les meilleures ! Et vous êtes toutes beaucoup trop belles pour ne pas profiter du reste de la soirée tranquille, donc détendez-vous, vous le méritez ! » Et sans hésiter une seconde de plus elle se mêle aux nymphes et aux autres danseurs, le regard rieur tandis qu'elle regarde Alice mener Timothy dans la danse ; c'est sur @Lorcan Tamaharu que Lys jette son dévolu, lorsque ce dernier descend de scène, prenant sa main et tournant sur elle-même, s'approchant de son ancien colocataire : « Hullo there, mister. Care for a dance ? Je n'suis plus ta Number One Girl, mais tu vas pas me refuser ce plaisir tout de même. » le regard malicieux, elle ajoute à son attention ainsi qu'à celles de nymphes à proximité : « Si quelqu'un veut une pause, euh, cigarette, j'ai repéré un coin oublié des jardins ! » offre totalement innocente bien sûr. C'est juste une cigarette, oui.

* * *

Le commissaire ne manque pas de s'approcher de leur petit groupe, effectuant sa tournée vers les gagnants des enchères ; serrant la main d'Awa pour la féliciter de sa victoire, il lui tend une lettre soigneusement rédigée par une nymphe dont l'identité n'est clairement pas un secret.

résumé :

Résumé: