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When it's worst (Scars + Judith)
When it's worst... !
Judith + Scars
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➽ Ce RP se déroule en janvier 2021, quelques petites semaines après l'emménagement de Judith en tant que coloc et "esclave aux fourneaux". <-- ça c'est l'état de Scars depuis le début de la coloc... .
Il y a parfois de ces choses qui vous échappent...comme votre gourmandise par exemple ou bien encore les chocogrenouilles qui se plaisent à se faire la malle quand vous avez une fringale d'enfer et quand vous avez surtout autre chose à foutre que de courir après. Ah... si ce n'était que ça d'ailleurs présentement... cette saloperie a décidé de se faufiler dans le pire endroit qui soit : le vieux poste de télévision démonté dans lequel je trifouille pour tenter de l'animer par un soupçon de magie. On a beau souvent se moquer des moldus, eux au moins ont l'électricité, une trouvaille qui n'est pas si mal au fond. Je l'ai trouvée chez un "marchand de curiosités moldues" du quartier. Ça ne sera pas une mince affaire de la faire fonctionner via la magie de temps à autre mais l'idée m'amuse beaucoup alors c'est ce sur quoi je m'affaire présentement, ayant ramené l'appareil il y a tout juste deux petites heures. Il me faut déjà comprendre comment le tout fonctionne à l'origine. C'est à s'arracher les cheveux. Heureusement que je me colle à la tâche par pur curiosité et amusement... . Ce qui n'empêche pas une certaine frustration de m'envahir au fil des minutes qui s'égrainent.
Même ma chienne vient m'apporter son soutien à me voir ainsi m'empêtrer dans l'incompréhension. Putain de boites à images ! Et puis mon chocogrenouille qui s'est fait la malle dans tout le bordel, non mais je vous jure ! Quand je parle de la chienne venue m'apporter son soutien, j'ai plutôt l'impression qu'elle est finalement venue par curiosité envers la friandise animée qui se terre quelque part dans ce foutoir.
- Allez, sors de là et viens voir papa ... soufflais-je en glissant à genoux sur le sol, le canapé dans mon dos tandis que les flammes de la cheminée juste en face flamboient et projettent des ombres dansantes parmi tout le tas de pièces, d'éléments et de fils qui sont étalés ça et là sur la table basse du salon. Ouais j'ai pris le salon pour mon atelier. Chose courante qui fait d'ailleurs criser Jude... ou si peu. Je soulève un ou deux éléments, trifouille dans les fils à la recherche de ma précieuse friandise.
- Promis, tu souffriras pas longtemps. Une bouchée et terminé ! lançais-je d'une voix mielleuse.
C'est là que je vois alors bondir la bestiole et m'élance sur le côté tel un chien à qui on a jeté un os ... et que je m'étale sur le flanc, les bras en l'air en pensant l'attraper au hasard d'un bond avant de basculer pour tenter de la chopper dans un dernier élan douloureux alors que le choco est enfin en ma possession. Me laissant aller à demi sur le dos dans une position précaire, je l'engouffre alors sans plus lui laisser de chance ni d'autre échappatoire que mon estomac.
- JUDE !! beuglais-je alors la bouche pleine. J'l'ai eue !! Il va me falloir un repas digne de compenser amertume et frustration. Aux fourneaux, illico ! Et j'te défends de rire encore face à mes mésaventures grenouillesques, dis-je en te pointant du doigt. Non parce que ça va bien de se foutre de ma gueule avec ma propension à laisser m'échapper les chocogrenouilles et passer des plombes à chaque fois à les retrouver. On m'a déjà conseillé d'y renoncer mais ces petites choses, j'en raffole et m'en envoi à la pelle... enfin quand elles veulent bien... .
(c) oxymort
@Judith Thorne
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Re: When it's worst (Scars + Judith)
C’était le retour à Inverness qui sonnait comme une victoire pour l’ancienne attrapeuse. Avec la nouvelle année, l’impression de retrouver ses marques, de reprendre ses droits sur sa vie. Bien sur, y’avait plus rien de pareil pour Jude mais tant l’idée de ne pas être totalement déracinée de ses habitudes gagnées l’année passée que de sortie de désintoxication lui mettaient le baume au cœur. Fallait dire qu’elle devait bien s’accrocher aux petits riens pour pas sombrer à nouveau. C’était ordre des psychomages, une hygiène de vie irréprochable, un mental d’acier, la championne qui devait reprendre le pas sur la psyché de la junkie. C’est l’hôpital qui lui manque pas, l’impression d’être comme sortie du bagne, la bave aux lèvres d’une liberté enfin retrouvée. C’est le quotidien qu’elle se doit de régler comme du papier à musique pour pas couler à nouveau, pour pas se laisser vriller par des démons trop affamés. Y’avait les premières fois, en sortant de désintoxication, où elle se jetait dans le premier fut de whisky venu, dans le premier bar, entre les premiers bras, à s’enivrer d’houblon à ne plus avoir soif et de corps à ne plus rien ressentir, de lignes de coke dans les toilettes pour feindre l’innocence, de cette poudre blanche effacée sous son nez pour les journalistes.
Cette fois ci, elle se tenait éloignée des tentations, elle tentait d’oublier l’euphorie de la fête, elle courrait, elle volait, elle boxait, elle cuisinait, et pas que pour elle, et puis elle dormait, et elle recommençait. Les jours s’enchainaient, l’équilibre est précaire et pourtant elle semble le tenir depuis toujours. Car elle fait de tout comportement le sien Jude, ou de tout endroit. C’est bien le cas de ce nouveau foyer, de cette colocation pour le moins surprenante qui fait rugir autant l’un que l’autre des habitants de la grande demeure. Pour autant, elle peut pas dire qu’elle se déplait ici, et le rythme imposé par l’estomac sans cesse vide de Scars lui permet de se forcer aussi à manger à des heures correctes.
Les beuglements de Scars résonnent dans la demeure, faisant vibrer la carafe d’eau qui était posée sur le bureau de l’ancienne Wright. Un rire qui la sort de sa concentration, un coup de baguette qui vient arrêter le pantin d’entrainement qu’elle rouait de coups depuis quelques heures qu’elle ne sait plus compter. Les gants offerts par Oscar arrachés à ses poings, jetés sur un fauteuil elle passe une main sur son visage avant de récupérer la serviette qui trainait près d’un sac de frappe. Chambre qui ressemblait parfois plus à une salle d’entrainement qu’à un lieu de repos, l’énergie de la Pie qui avait besoin de trouver un catalyseur. Les pas qui la mènent rapidement en bas, « Voyons je ne me permettrai pas » Raille-t’elle le lion grincheux en levant vaguement les yeux au ciel, laissant malgré tout échapper un rire amusé. « Si t’en bouffais pas autant, peut être que tu aurais moins de mal à les attraper, je dis ça comme ça » Cheveux ramenés en arrière par une paire de lunettes elle s’arrête quelques instants près de Scars, jaugeant sa position pour le moins peu orthodoxe d’un regard entendu avant de récupérer un livre de cuisine rangé, qui trainait, sur un meuble. « Ou bien tu pourrais venir faire du sport avec moi au lieu d’attendre que je te nourrisse ! » Langue tirée, la gamine sait pas s’arrêter, comme si une fois sobre, c’était encore moins de limite à ses piques et à ses bêtises.
@Scars Blackburn
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