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I'm my own worst enemi (Luigi)
Dim 17 Fév 2019 - 0:54
Stanislav se sentait affreusement mal et son état n'avait aucun lien avec la quantité non négligeable d'alcool qu'il avait ingurgité. A la seconde même ou l'idée d'un déjeuné avec Charlie et Aaron avait été lancé, il avait su que les choses ne pourraient que mal se passer. Mais il n'aurait jamais cru que tout dégénérerait à ce point. S'il faisait le compte, ils s'étaient vraiment disputés deux fois, il s'était montré désagréable avec le né-moldu un nombre de fois difficilement calculable et il avait manqué de le tuer. Un score plutôt impressionnant en environ un quart d'heure de temps. Le plus grave au vu de la situation, c'est que Charlie devait être persuadée qu'il s'agissait d'une tentative de meurtre volontaire. C'était en tout cas la conclusion à laquelle Stan était arrivé...au vu de leurs antécédents familiaux, il ne voyait pas comment il pourrait être autrement.
Depuis que le couple avait quitté son appartement, les événements avaient tournés en boucle dans sa tête. En soit, le fait qu'Aaron ait frôlé la mort ne le chagrinait pas outre mesure...ce n'était pas comme s'il en avait quoi que ce soit à faire de son sort. Le principale problème c'est que cette situation avait mis en avant toute l'affection que Charlie portait au Lufkin. Elle avait été vraiment perturbée par l'événement et Stan était persuadée qu'elle ne pourrait pas lui pardonner ce qui s'était passé. Il l’avait perdu. Il le savait mais n'arrivait pas à se faire à l'idée. En désespoir de cause, il avait donc décidé d'anesthésier à grand renfort de vodka toutes les émotions négatives et les angoisses que cette situation faisait remonter en lui. Il était installé à la taverne du troll depuis environ trois heure et il enchaînait les verres à un rythme de plus en plus élevé...pourtant, son esprit était toujours aussi alerte. Enfin...il n'était peut-être pas en pleine possession de toute ses capacités et sûrement un peu ralenti, mais il était encore en mesure de raisonner, de penser de façon cohérente et donc de continuer à souffrir. Voûté sur sa table, le regard dans le vague, il était bien conscient qu'il devait avoir l'air pathétique...et pour une fois, il n'en avait absolument rien à faire.
Pensant qu'un verre de plus rendrait peut-être la situation plus supportable, le grymm attrapa la bouteille de Vodka posée sur sa table et se resservit. Il n'eut cependant pas le temps le boire, interrompu par Luigi qui vint s'asseoir à sa table, pour lui voler sa boisson.
"Salut."
Stan savait qu'il était là. Il était arrivé un peu après lui et s'était rapidement trouvé de la compagnie, rien de bien surprenant. Mais il ne serrait pas attendu à ce que le garde-chasse vienne s'inviter à sa table. Il releva la tête vers lui,le regard un peu vide.
"On s'est vu ce matin...et c'était mon verre."
"Avec tout ce que tu as bu, tu peux bien m'offrir un verre non ?"
C'était vrai...et étonnamment,l'idée d'offrir un verre à Luigi lui mettait un peu de baume au cœur. Un semblant de sourire se dessina sur le visage du sorcier qui hocha la tête pour montrer son accord. Il poussa la bouteille en direction de du garde-chasse.
"Sers-toi...je t'en prie..."
Luigi s'exécuta donc, vidant un second verre.
"J'imagine que le déjeuné ne s'est pas passé comme tu l'espérais ?"
S'il fallait raconter ce qui s'était passé, Stan aurait besoin de plus d'alcool..beaucoup plus. Il attrapa la bouteille, remplit le verre qu'on venait de lui subtiliser et le descendit d'une traite. Il enchaîna ensuite après laissé échappé un rire triste.
"Je doute que Charlie m'adresse à nouveau la parole un jour."
"A ce point là ?"
"J'ai failli tuer Aaron...littéralement."
Luigi haussa un sourcil.
"Mais encore ?"
"Tu savais qu'il avait des allergies alimentaires ? Au fruit de la passion notamment...J'ai découvert ça quand il a goûté le cocktail que je leur ai servi..."
"Je ne savais pas non. Mais d'après ce que tu dis, ça m'a plutôt l'air d'un accident non ?"
Stan soupira, visiblement abattu. Il n'était pas certain que Luigi soit vraiment la personne idéale pour ce genre de conversation...il ne le connaissait que depuis très peu de temps. Et pourtant il se sentait vraiment bien avec lui...et il flattait que l'italien est visiblement délaissé une conquête pour s'intéresser à lui. Rien que cela, ça méritait de plus ample explication. Il se resservit en vodka, mais ne bu que la moitié du verre avant de le pousser vers celui qui lui tenait compagnie.
"S'en était un. Mais...enfin pour faire court, ma mère a essayé d’empoisonner le père Charlie lorsque nous étions enfants. Et lorsqu’elle a recommencé à me parler, elle m'a fait promettre de ne pas m'en prendre à Aaron. Vu les circonstances, si j'étais à sa place, je serais persuadé que c'était volontaire."
Depuis que le couple avait quitté son appartement, les événements avaient tournés en boucle dans sa tête. En soit, le fait qu'Aaron ait frôlé la mort ne le chagrinait pas outre mesure...ce n'était pas comme s'il en avait quoi que ce soit à faire de son sort. Le principale problème c'est que cette situation avait mis en avant toute l'affection que Charlie portait au Lufkin. Elle avait été vraiment perturbée par l'événement et Stan était persuadée qu'elle ne pourrait pas lui pardonner ce qui s'était passé. Il l’avait perdu. Il le savait mais n'arrivait pas à se faire à l'idée. En désespoir de cause, il avait donc décidé d'anesthésier à grand renfort de vodka toutes les émotions négatives et les angoisses que cette situation faisait remonter en lui. Il était installé à la taverne du troll depuis environ trois heure et il enchaînait les verres à un rythme de plus en plus élevé...pourtant, son esprit était toujours aussi alerte. Enfin...il n'était peut-être pas en pleine possession de toute ses capacités et sûrement un peu ralenti, mais il était encore en mesure de raisonner, de penser de façon cohérente et donc de continuer à souffrir. Voûté sur sa table, le regard dans le vague, il était bien conscient qu'il devait avoir l'air pathétique...et pour une fois, il n'en avait absolument rien à faire.
Pensant qu'un verre de plus rendrait peut-être la situation plus supportable, le grymm attrapa la bouteille de Vodka posée sur sa table et se resservit. Il n'eut cependant pas le temps le boire, interrompu par Luigi qui vint s'asseoir à sa table, pour lui voler sa boisson.
"Salut."
Stan savait qu'il était là. Il était arrivé un peu après lui et s'était rapidement trouvé de la compagnie, rien de bien surprenant. Mais il ne serrait pas attendu à ce que le garde-chasse vienne s'inviter à sa table. Il releva la tête vers lui,le regard un peu vide.
"On s'est vu ce matin...et c'était mon verre."
"Avec tout ce que tu as bu, tu peux bien m'offrir un verre non ?"
C'était vrai...et étonnamment,l'idée d'offrir un verre à Luigi lui mettait un peu de baume au cœur. Un semblant de sourire se dessina sur le visage du sorcier qui hocha la tête pour montrer son accord. Il poussa la bouteille en direction de du garde-chasse.
"Sers-toi...je t'en prie..."
Luigi s'exécuta donc, vidant un second verre.
"J'imagine que le déjeuné ne s'est pas passé comme tu l'espérais ?"
S'il fallait raconter ce qui s'était passé, Stan aurait besoin de plus d'alcool..beaucoup plus. Il attrapa la bouteille, remplit le verre qu'on venait de lui subtiliser et le descendit d'une traite. Il enchaîna ensuite après laissé échappé un rire triste.
"Je doute que Charlie m'adresse à nouveau la parole un jour."
"A ce point là ?"
"J'ai failli tuer Aaron...littéralement."
Luigi haussa un sourcil.
"Mais encore ?"
"Tu savais qu'il avait des allergies alimentaires ? Au fruit de la passion notamment...J'ai découvert ça quand il a goûté le cocktail que je leur ai servi..."
"Je ne savais pas non. Mais d'après ce que tu dis, ça m'a plutôt l'air d'un accident non ?"
Stan soupira, visiblement abattu. Il n'était pas certain que Luigi soit vraiment la personne idéale pour ce genre de conversation...il ne le connaissait que depuis très peu de temps. Et pourtant il se sentait vraiment bien avec lui...et il flattait que l'italien est visiblement délaissé une conquête pour s'intéresser à lui. Rien que cela, ça méritait de plus ample explication. Il se resservit en vodka, mais ne bu que la moitié du verre avant de le pousser vers celui qui lui tenait compagnie.
"S'en était un. Mais...enfin pour faire court, ma mère a essayé d’empoisonner le père Charlie lorsque nous étions enfants. Et lorsqu’elle a recommencé à me parler, elle m'a fait promettre de ne pas m'en prendre à Aaron. Vu les circonstances, si j'étais à sa place, je serais persuadé que c'était volontaire."
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Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Dim 17 Fév 2019 - 17:12
Ma nuit écourtée ne m’empêche pas de sortir à nouveau ce soir. Je ne suis pas ce qu’on appelle un gros dormeur, bien au contraire. J’aurais même plutôt facilement tendance à l’insomnie. Aussi c’est sur la Taverne du Troll que j’ai jeté mon dévolu cette fois. J’aime l’ambiance pub et l’animation qu’on peut y trouver. Je m’amuse d’y apercevoir le cousin de Charlie en arrivant mais je ne lui prête pas plus d’attention que ça, me dirigeant directement vers le comptoir pour y commander une première boisson. Il ne me faut que quelques minutes de plus pour attirer le regard d’une charmante créature et guère davantage pour l’aborder et engager la conversation. Mais alors que je m’apprête à repartir à son bras, mes plans pour la soirée se trouvent radicalement bouleversés. Tandis que je tiens la porte de l’établissement à la belle inconnue qui m’accompagne pour la laisser galamment passer la première, je remarque que Stan est toujours attablé seul dans son coin de la salle. À en juger par son expression et la bouteille de vodka à moitié vide qui constitue sa seule compagnie, soit son rencard lui a posé un lapin, soit le déjeuner pour lequel il est venu me demander conseil ce matin ne s’est pas bien passé. Je sais d’avance que je vais probablement le regretter, mais la seconde option étant de loin la plus probable, je pousse ma conquête de la soirée dehors et au lieu de la suivre, je referme la porte du bar sur elle, m’excusant sans le moindre remord.
- Désolé ma jolie. Une autre fois peut-être mais j’ai un cas de force majeure.
Sans laisser le temps à la belle de demander son reste ou même me préoccuper de savoir comment elle prend d’être ainsi larguée, je me dirige vers la table du jeune homme pour m’y installer, présentant déjà une nuit tout aussi longue mais bien moins folle que ce que j’avais en tête en mettant les pieds ici. Je le laisse alors me raconter ce qui s’est passé entre deux verres. Effectivement la situation semble mal engagée, mais telle que je connais Charlie, je ne suis pas aussi certain que lui que tout soit perdu pour autant. Je vide la moitié de verre qu’il m’offre – ce que je bois c’est ça de moins pour son alcoolisation qui doit avoir déjà atteint un seuil relativement élevé au vu de ses gestes – avant de répondre.
- Tu as essayé de lui expliquer que ce n’était pas le cas ?
Stan hausse les épaules.
- Pourquoi elle me croirait ?
- Charlie n’est pas du genre rancunière.
Après tout elle m’a bien pardonné de lui avoir valu plusieurs mois de retenue et de ne pas être resté pour les assumer avec elle ou pour répondre des ennuis qu’elle a pu récolter par la suite.
- Et puis ça vaut la peine de tenter le coup non ?
Il se ressert encore un verre.
- Pour le moment, de doute qu'elle ait envie que je lui parle...
Je soupire intérieurement. Pourquoi j’ai dit à Charlie que je l’aiderai avec son cousin déjà ? Il faut vraiment que j’arrête de m’attacher aux gens moi, je le sais pourtant que c’est une connerie. Mais à présent que je suis impliqué c’est un peu tard pour revenir en arrière. Sans compter que rancunière ou non, la jeune femme m’en voudrait probablement si elle apprenait que j’ai laissé son cousin se noyer dans sa vodka. Je lui prends donc sa bouteille et bois directement au goulot avant de demander.
- Tu veux que je lui parle moi ?
Il me regarde étonné.
- Pourquoi tu ferais ça ?
Il est hors de question que je lui fasse part des véritables raisons qui pourraient me pousser à l’aider. Je me contente donc de hausser les épaules.
- Pourquoi pas ?
- C'est avec elle que tu es ami... pas avec moi. Tu n'as aucune raison de vouloir m'aider...
Il marque une pause avant de poursuivre.
- Ni de laisser de côté quelqu'un qui était visiblement intéressée par toi d’ailleurs... pourquoi tu l'as laissée partir ?
Je fais un geste en direction de la porte par laquelle ma conquête a disparu quelques instants plus tôt.
- La fille avec qui j’étais ? Je connais même pas son prénom, ça n’a pas vraiment d’importance, dis-je en haussant les épaules.
Le jeune homme soupire.
- Elle devait sûrement être de meilleure compagnie que moi...
- Probablement.
Au moins j’ai réussi à le faire sourire même brièvement. Je lui reprends le verre pour me servir et demande l’air de rien.
- T’as bu combien de verres avant d’attaquer la bouteille ?
Il hausse les épaules.
- Je sais pas... perdu le compte. Mais ça va... juste ça tourne un peu...
Je hoche légèrement la tête.
- Je vois… Allez viens, je te raccompagne chez toi.
- Désolé ma jolie. Une autre fois peut-être mais j’ai un cas de force majeure.
Sans laisser le temps à la belle de demander son reste ou même me préoccuper de savoir comment elle prend d’être ainsi larguée, je me dirige vers la table du jeune homme pour m’y installer, présentant déjà une nuit tout aussi longue mais bien moins folle que ce que j’avais en tête en mettant les pieds ici. Je le laisse alors me raconter ce qui s’est passé entre deux verres. Effectivement la situation semble mal engagée, mais telle que je connais Charlie, je ne suis pas aussi certain que lui que tout soit perdu pour autant. Je vide la moitié de verre qu’il m’offre – ce que je bois c’est ça de moins pour son alcoolisation qui doit avoir déjà atteint un seuil relativement élevé au vu de ses gestes – avant de répondre.
- Tu as essayé de lui expliquer que ce n’était pas le cas ?
Stan hausse les épaules.
- Pourquoi elle me croirait ?
- Charlie n’est pas du genre rancunière.
Après tout elle m’a bien pardonné de lui avoir valu plusieurs mois de retenue et de ne pas être resté pour les assumer avec elle ou pour répondre des ennuis qu’elle a pu récolter par la suite.
- Et puis ça vaut la peine de tenter le coup non ?
Il se ressert encore un verre.
- Pour le moment, de doute qu'elle ait envie que je lui parle...
Je soupire intérieurement. Pourquoi j’ai dit à Charlie que je l’aiderai avec son cousin déjà ? Il faut vraiment que j’arrête de m’attacher aux gens moi, je le sais pourtant que c’est une connerie. Mais à présent que je suis impliqué c’est un peu tard pour revenir en arrière. Sans compter que rancunière ou non, la jeune femme m’en voudrait probablement si elle apprenait que j’ai laissé son cousin se noyer dans sa vodka. Je lui prends donc sa bouteille et bois directement au goulot avant de demander.
- Tu veux que je lui parle moi ?
Il me regarde étonné.
- Pourquoi tu ferais ça ?
Il est hors de question que je lui fasse part des véritables raisons qui pourraient me pousser à l’aider. Je me contente donc de hausser les épaules.
- Pourquoi pas ?
- C'est avec elle que tu es ami... pas avec moi. Tu n'as aucune raison de vouloir m'aider...
Il marque une pause avant de poursuivre.
- Ni de laisser de côté quelqu'un qui était visiblement intéressée par toi d’ailleurs... pourquoi tu l'as laissée partir ?
Je fais un geste en direction de la porte par laquelle ma conquête a disparu quelques instants plus tôt.
- La fille avec qui j’étais ? Je connais même pas son prénom, ça n’a pas vraiment d’importance, dis-je en haussant les épaules.
Le jeune homme soupire.
- Elle devait sûrement être de meilleure compagnie que moi...
- Probablement.
Au moins j’ai réussi à le faire sourire même brièvement. Je lui reprends le verre pour me servir et demande l’air de rien.
- T’as bu combien de verres avant d’attaquer la bouteille ?
Il hausse les épaules.
- Je sais pas... perdu le compte. Mais ça va... juste ça tourne un peu...
Je hoche légèrement la tête.
- Je vois… Allez viens, je te raccompagne chez toi.
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Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Lun 18 Fév 2019 - 1:14
Pour que Luigi se propose de le raccompagner chez lui, Stanislav déduit qu'il devait vraiment faire peine à voir. En même temps, rien d'étonnant. Il avait beau tenir l'alcool, il devait admettre qu'il y avait été un peu fort cette fois. Si son ego l'incitait à refuser la proposition, le bon sens le poussait à accepter. Il n'était pas totalement serein concernant sa capacité à rejoindre l'appartement par ses propres moyens. De plus, une partie de lui était assez heureuse que Luigi s'intéresse assez à lui pour lui faire cette offre...et il avait envie de passer plus de temps en sa compagnie. Il soupira, résigné.
"Ce n'est pas une mauvaise idée...mais ne te sens pas obligé...je devrais pouvoir rentrer tout seul."
C'était un mensonge d'autant plus évident que Stan avait tenté de se lever tout en parlant et qu'il était simplement retombé sur sa chaise, ne trouvant pas son équilibre. Il n'était pas du tout convaincu par ses propos et n'avait certainement pas paru plus convainquant pour Luigi. Ce dernier le regarda amusé.
"T'es sûr de ça?"
"Non...pas vraiment."
A quoi bon prétendre le contraire, le garde-chasse n'était pas stupide et il était évident que le grymm n'était pas en pleine possession de ses capacités. Il tenta cependant de se lever une nouvelle fois, plus prudent cette fois. Ayant pleinement conscience que sa perception de ses propres mouvements et de ceux de la salle...car la salle bougeait, était clairement altérée, il tentait de ne se fier qu'à ses sensations tactiles pour ajuster ses gestes. Il prit son temps, mais réussit à se retrouver debout, à peu prêt stable. Cela dit, sa performance ne semblait pas suffisante car Luigi se leva à son tour...beaucoup plus efficacement et lui attrapa le bras pour le passer autour de ses épaules. Pouvant prendre appui contre l'italien, Stan arrivait plus facilement à trouver un équilibre à peu près viable. Il lui lança un regard gêné.
"Je dois être un peu pathétique, n'est-ce-pas?"
"Tu veux vraiment que je te réponde?"
Stan hésita un instant.
"Non...c'était plus une question rhétorique. Je le sais déjà. Désolé d'ailleurs..."
"Inutile de t'excuser."
Le duo commença à se diriger vers la sortie du club, à un rythme aussi soutenu que l'état de Stan le lui permettait. C'est à dire lentement. Malgré le fait que ses sens soient émoussés par l'alcool, il trouvait toujours la compagnie et le proximité de Luigi aussi troublante, pourtant, sa réaction première n'était pas de tenter de fuir. De toute façon, même s'il en avait eu l'envie, il n'en aurait pas été capable.
Une fois dehors, le grymm sentit l'air froid du soir venir lui rafraîchir le visage. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait aussi chaud. Trop concentré sur cette sensation nouvelle, Stan ne pensa pas à donner d'indication à Luigi sur la direction à prendre. Il le questionna donc.
"Où est-ce que tu habites?"
Le sorcier fixa son accompagnateur avec des yeux remplis de doutes pendant quelques secondes, puis balaya lentement du regard l'espace autour de lui. Il fini par faire un geste vague indiquant plus ou moins une rue.
"Heu...par là."
Il en était sûr, mais pour le moment, l'adresse exacte ne lui revenait pas. Ni le chemin complet...mais il était certain de reconnaître au fur et à mesure. Cela dit, il devait pas sembler très convaincant, Luigi demandant confirmation.
"Sûr?"
"Certain..."
Ils prirent la direction indiquée et marchèrent sur quelques mètres avant que Stan ne ressente à nouveau le besoin de parler. Le problème, c'était que son esprit avait tendance à beaucoup gamberger, il repensait à plein de choses, sautait du coq à l'âne et sans trop comprendre pourquoi, des souvenirs du matin même lui était revenu en mémoire. Il trouvait qu'il s'était enfui comme un voleur, ce qui n'était pas très correct vis à vis de quelqu'un qui venait d'interrompre sa soirée pour le raccompagner chez lui.
"Pardon pour ce matin. J'aurais pas du partir comme ça...c'était pas trop correct. Et...merci de me ramener."
"De rien."
Stan hocha la tête lentement. Son mouvement était cependant très ralenti par sa perception sensorielle erronée et par le fait qu'hocher la tête trop rapidement accentué la sensation de vertige. Il faisait de son mieux pour focaliser toute son attention sur le trajet afin de ne pas louper les croisements où tourner. Au bout d'environ une dizaine de minutes, le duo se retrouva enfin à destination. Le passage des escaliers n'avaient pas été des plus simples, mais Stan s'en était sorti indemne. Sa dignité un peu moins mais pour le moment, ça ne lui posait pas de problème.
Il se dirigea vers le salon, toujours soutenu par Luigi, pour s’asseoir sur l'un des canapés de la pièce. De son point de vu, il avait à peu près maîtrisé la descente. En réalité, il s'était simplement laissé tomber. Il regarda son hôte, bien conscient que seul il n'aurait jamais pu arriver jusqu'à là. Ni sortir du bar, tout simplement.
"Merci..."
"Tu m'as toujours pas répondu. Tu veux que je parle à Charlie?"
Luigi vint s’asseoir sur l'un des accoudoirs du canapé. Le grymm le regarda un instant semblant hésiter puis un léger voile triste passa devant ses yeux. Les aléas du trajet lui avaient presque fait oublier la raison qui l'avait poussée à tant boire. Il se mordit la lèvre, chose qu'il faisait parfois quand il réfléchissait intensément, puis il soupira.
"Non...c'est à moi de le faire. Je n'veux pas te mêler à tout ça..."
Il avait cru comprendre que sa relation avec Charlie était importante pour Luigi...après tout, il voulait la protéger tout comme Stan. Et l'impliquer dans cette histoire risquait de le mettre dans une position désagréable. La dernière chose dont le sorcier avait envie, c'était de provoquer une dispute en lui demandant d'intercéder en sa faveur. D'autant plus que Luigi semblait être quelqu'un sur qui on pouvait compter, pour preuve les événement de la dernière demi-heure. Le genre de personne que Charlie avait intérêt à garder proche d'elle. Par contre, il avait un autre service à lui demander. Il lui jeta un regard hésitant.
"Je...Je me doute que tu avais d'autres projets pour ce soir...mais. Je n'ai pas très envie d'être seul...reste un peu, s'il te plait."
C'était vrai. Il savait qu'il allait ruminer s'il n'avait pas de compagnie. Et Siméon s'était absenté pour quelques jours. Quant à Nouky, elle avait beau être adorable, elle n'était pas vraiment en mesure de gérer la situation. Une partie Stan avait également très envie de passer plus de temps en compagnie de Luigi.
"Ce n'est pas une mauvaise idée...mais ne te sens pas obligé...je devrais pouvoir rentrer tout seul."
C'était un mensonge d'autant plus évident que Stan avait tenté de se lever tout en parlant et qu'il était simplement retombé sur sa chaise, ne trouvant pas son équilibre. Il n'était pas du tout convaincu par ses propos et n'avait certainement pas paru plus convainquant pour Luigi. Ce dernier le regarda amusé.
"T'es sûr de ça?"
"Non...pas vraiment."
A quoi bon prétendre le contraire, le garde-chasse n'était pas stupide et il était évident que le grymm n'était pas en pleine possession de ses capacités. Il tenta cependant de se lever une nouvelle fois, plus prudent cette fois. Ayant pleinement conscience que sa perception de ses propres mouvements et de ceux de la salle...car la salle bougeait, était clairement altérée, il tentait de ne se fier qu'à ses sensations tactiles pour ajuster ses gestes. Il prit son temps, mais réussit à se retrouver debout, à peu prêt stable. Cela dit, sa performance ne semblait pas suffisante car Luigi se leva à son tour...beaucoup plus efficacement et lui attrapa le bras pour le passer autour de ses épaules. Pouvant prendre appui contre l'italien, Stan arrivait plus facilement à trouver un équilibre à peu près viable. Il lui lança un regard gêné.
"Je dois être un peu pathétique, n'est-ce-pas?"
"Tu veux vraiment que je te réponde?"
Stan hésita un instant.
"Non...c'était plus une question rhétorique. Je le sais déjà. Désolé d'ailleurs..."
"Inutile de t'excuser."
Le duo commença à se diriger vers la sortie du club, à un rythme aussi soutenu que l'état de Stan le lui permettait. C'est à dire lentement. Malgré le fait que ses sens soient émoussés par l'alcool, il trouvait toujours la compagnie et le proximité de Luigi aussi troublante, pourtant, sa réaction première n'était pas de tenter de fuir. De toute façon, même s'il en avait eu l'envie, il n'en aurait pas été capable.
Une fois dehors, le grymm sentit l'air froid du soir venir lui rafraîchir le visage. Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait aussi chaud. Trop concentré sur cette sensation nouvelle, Stan ne pensa pas à donner d'indication à Luigi sur la direction à prendre. Il le questionna donc.
"Où est-ce que tu habites?"
Le sorcier fixa son accompagnateur avec des yeux remplis de doutes pendant quelques secondes, puis balaya lentement du regard l'espace autour de lui. Il fini par faire un geste vague indiquant plus ou moins une rue.
"Heu...par là."
Il en était sûr, mais pour le moment, l'adresse exacte ne lui revenait pas. Ni le chemin complet...mais il était certain de reconnaître au fur et à mesure. Cela dit, il devait pas sembler très convaincant, Luigi demandant confirmation.
"Sûr?"
"Certain..."
Ils prirent la direction indiquée et marchèrent sur quelques mètres avant que Stan ne ressente à nouveau le besoin de parler. Le problème, c'était que son esprit avait tendance à beaucoup gamberger, il repensait à plein de choses, sautait du coq à l'âne et sans trop comprendre pourquoi, des souvenirs du matin même lui était revenu en mémoire. Il trouvait qu'il s'était enfui comme un voleur, ce qui n'était pas très correct vis à vis de quelqu'un qui venait d'interrompre sa soirée pour le raccompagner chez lui.
"Pardon pour ce matin. J'aurais pas du partir comme ça...c'était pas trop correct. Et...merci de me ramener."
"De rien."
Stan hocha la tête lentement. Son mouvement était cependant très ralenti par sa perception sensorielle erronée et par le fait qu'hocher la tête trop rapidement accentué la sensation de vertige. Il faisait de son mieux pour focaliser toute son attention sur le trajet afin de ne pas louper les croisements où tourner. Au bout d'environ une dizaine de minutes, le duo se retrouva enfin à destination. Le passage des escaliers n'avaient pas été des plus simples, mais Stan s'en était sorti indemne. Sa dignité un peu moins mais pour le moment, ça ne lui posait pas de problème.
Il se dirigea vers le salon, toujours soutenu par Luigi, pour s’asseoir sur l'un des canapés de la pièce. De son point de vu, il avait à peu près maîtrisé la descente. En réalité, il s'était simplement laissé tomber. Il regarda son hôte, bien conscient que seul il n'aurait jamais pu arriver jusqu'à là. Ni sortir du bar, tout simplement.
"Merci..."
"Tu m'as toujours pas répondu. Tu veux que je parle à Charlie?"
Luigi vint s’asseoir sur l'un des accoudoirs du canapé. Le grymm le regarda un instant semblant hésiter puis un léger voile triste passa devant ses yeux. Les aléas du trajet lui avaient presque fait oublier la raison qui l'avait poussée à tant boire. Il se mordit la lèvre, chose qu'il faisait parfois quand il réfléchissait intensément, puis il soupira.
"Non...c'est à moi de le faire. Je n'veux pas te mêler à tout ça..."
Il avait cru comprendre que sa relation avec Charlie était importante pour Luigi...après tout, il voulait la protéger tout comme Stan. Et l'impliquer dans cette histoire risquait de le mettre dans une position désagréable. La dernière chose dont le sorcier avait envie, c'était de provoquer une dispute en lui demandant d'intercéder en sa faveur. D'autant plus que Luigi semblait être quelqu'un sur qui on pouvait compter, pour preuve les événement de la dernière demi-heure. Le genre de personne que Charlie avait intérêt à garder proche d'elle. Par contre, il avait un autre service à lui demander. Il lui jeta un regard hésitant.
"Je...Je me doute que tu avais d'autres projets pour ce soir...mais. Je n'ai pas très envie d'être seul...reste un peu, s'il te plait."
C'était vrai. Il savait qu'il allait ruminer s'il n'avait pas de compagnie. Et Siméon s'était absenté pour quelques jours. Quant à Nouky, elle avait beau être adorable, elle n'était pas vraiment en mesure de gérer la situation. Une partie Stan avait également très envie de passer plus de temps en compagnie de Luigi.
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Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Lun 18 Fév 2019 - 13:51
D’autres projets pour ce soir, c’est un euphémisme. C’est certain que je n’avais pas prévu de m’occuper du cousin bourré de Charlie et encore moins s’il a l’alcool triste. Mais à présent que je suis là, je ne vais pas me dégonfler. Ce qui est dommage c’est que quitte à passer la soirée et probablement une partie de la nuit avec un mec plutôt mignon, j’aurais préféré faire autre chose que simplement lui tenir compagnie.
- Tu as dîné ?
Je suppose déjà que non mais je préfère poser la question. Sans surprise il secoue négativement la tête.
- Non… pas depuis ce midi. Mais je n’ai pas très faim.
Je me redresse aussitôt, chassant ses protestations d’un geste de la main.
- Je veux pas le savoir. Faut éponger ce que tu as bu. Ta gueule de bois me remerciera demain matin. Où est la cuisine ?
Stan pointe le doigt en direction de la porte par laquelle nous sommes entrés.
- À côté de la salle à manger… donc… tu restes ?
Tout en partant dans la direction indiquée, je me retourne pour lui adresser un sourire malicieux.
- Tant que je te fais pas fuir de chez toi.
Il rit doucement.
- De toute façon sans ton aide, je ne risque pas de fuir très loin en ce moment…
Je disparais alors vers la cuisine et commence aussitôt à fouiller dans les placards chercher ce dont j’ai besoin. Ce n’est pas le plus simple dans une cuisine inconnue et sans savoir précisément ce dont je dispose. Je finis par remarquer une elfe de maison qui attend dans un coin avec un air mécontent sur le visage. Parfait, elle va sans doute pouvoir m’aider.
- Je suppose que tu saurais me dire où sont les œufs et la farine ?
La petite créature ouvre un placard et en sort ce qu’il faut.
- Besoin d’autre chose ?
- Et bien puisque tu le demandes… il me faudrait aussi des amandes, des pistaches, des pignons de pin, du persil plat, de la menthe, de l’ail, de l’huile d’olive, et des tomates s’il te plait.
Elle ronchonne dans sa barbe mais m’apporte tout ce que je lui ai demandé à un détail près.
- Il n’y a plus de pistaches…
- Tant pis, je ferai sans, dis-je en haussant les épaules.
Puis me penchant vers l’elfe, je dépose un baiser sur sa joue.
- T’es un amour.
Stan arrive justement à ce moment-là et me jette un regard perplexe tandis que l’elfe, visiblement peu habituée à de telles marques d’affection et très gênée en profite pour s’éclipser sans demander son reste.
- Bon, si vous n’avez plus besoin de moi, je vais partir.
Je regarde la créature disparaître d’un air amusé avant de porter mon attention sur le propriétaire des lieux.
- Tu aimes la cuisine italienne ?
Il me regarde toujours aussi perplexe.
- Euh… oui, mais tu sais ne t’embêtes pas…
- J’aime bien cuisiner, dis-je en haussant les épaules.
Je me mets alors à l’ouvrage pour commencer à préparer des linguine alla catanese, jonglant habilement entre ma baguette et les différents ustensiles de cuisine. Tout en m’affairant, j’ajoute avec une pointe de taquinerie.
- Ce ne sera pas épicé cette fois, promis.
- Tu as dîné ?
Je suppose déjà que non mais je préfère poser la question. Sans surprise il secoue négativement la tête.
- Non… pas depuis ce midi. Mais je n’ai pas très faim.
Je me redresse aussitôt, chassant ses protestations d’un geste de la main.
- Je veux pas le savoir. Faut éponger ce que tu as bu. Ta gueule de bois me remerciera demain matin. Où est la cuisine ?
Stan pointe le doigt en direction de la porte par laquelle nous sommes entrés.
- À côté de la salle à manger… donc… tu restes ?
Tout en partant dans la direction indiquée, je me retourne pour lui adresser un sourire malicieux.
- Tant que je te fais pas fuir de chez toi.
Il rit doucement.
- De toute façon sans ton aide, je ne risque pas de fuir très loin en ce moment…
Je disparais alors vers la cuisine et commence aussitôt à fouiller dans les placards chercher ce dont j’ai besoin. Ce n’est pas le plus simple dans une cuisine inconnue et sans savoir précisément ce dont je dispose. Je finis par remarquer une elfe de maison qui attend dans un coin avec un air mécontent sur le visage. Parfait, elle va sans doute pouvoir m’aider.
- Je suppose que tu saurais me dire où sont les œufs et la farine ?
La petite créature ouvre un placard et en sort ce qu’il faut.
- Besoin d’autre chose ?
- Et bien puisque tu le demandes… il me faudrait aussi des amandes, des pistaches, des pignons de pin, du persil plat, de la menthe, de l’ail, de l’huile d’olive, et des tomates s’il te plait.
Elle ronchonne dans sa barbe mais m’apporte tout ce que je lui ai demandé à un détail près.
- Il n’y a plus de pistaches…
- Tant pis, je ferai sans, dis-je en haussant les épaules.
Puis me penchant vers l’elfe, je dépose un baiser sur sa joue.
- T’es un amour.
Stan arrive justement à ce moment-là et me jette un regard perplexe tandis que l’elfe, visiblement peu habituée à de telles marques d’affection et très gênée en profite pour s’éclipser sans demander son reste.
- Bon, si vous n’avez plus besoin de moi, je vais partir.
Je regarde la créature disparaître d’un air amusé avant de porter mon attention sur le propriétaire des lieux.
- Tu aimes la cuisine italienne ?
Il me regarde toujours aussi perplexe.
- Euh… oui, mais tu sais ne t’embêtes pas…
- J’aime bien cuisiner, dis-je en haussant les épaules.
Je me mets alors à l’ouvrage pour commencer à préparer des linguine alla catanese, jonglant habilement entre ma baguette et les différents ustensiles de cuisine. Tout en m’affairant, j’ajoute avec une pointe de taquinerie.
- Ce ne sera pas épicé cette fois, promis.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Lun 18 Fév 2019 - 16:11
Stan avait rejoint Luigi en cuisine, trouvant le temps long seul dans le salon. Il était arrivé au moment ou l'italien déposé un baiser sur la joue de Nouky, ce qui avait poussé la petite elfe à fuir. Au moins il n'était pas le seul à qui le garde-chasse faisait cet effet. Lancé dans la préparation d'un plat présenté comme issu de la cuisine italienne, il ajouta sur le ton de la plaisanterie que le repas du jour ne serait pas trop épicé. Stan lui sourit, plus largement que les fois précédente. La présence du garde-chasse était agréable et elle le distrayait, détournant ses pensées de la catastrophe qu'avait été le dîner. Il se sentait moins abattu.
"Merci de m'épargner, j'apprécie."
Luigi ne réagit pas spécialement, concentré sur sa cuisine. Pendant ce temps, le grymm repensait à la situation, bien conscient qu'il avait de la chance que les choses tournent ainsi. Même s'il ne s'agissait pas de la meilleure soirée de sa vie, loin de là, elle aurait été bien pire s'il n'avait pas croisé l'italien. Il était sincèrement touché par le fait qu'il reste avec lui. Il repensa un peu à leur échange du matin, mais surtout à leur première rencontre, à ce que Luigi lui avait dit...et également à tout le reste. Étonnamment, il ne s’empourpra pas. Il y avait une chose qu'il aurait aimé clarifier, par acquis de conscience, mais il n'était pas certain de la façon idéale d'aborder le sujet. Après quelques minutes de réflexion, il se lança tout de même, un peu hésitant.
"J'aurais une question..."
Il marqua une pause attendant une réaction avant de continuer. L'italien se tourna alors vers lui avec un air intrigué.
"Je t'écoute."
"La première fois que je suis venu chez chez toi...ça n'était pas juste du tabac, n'est-ce pas ?"
C'était l’évidence, mais pour Stan la question restait encore en suspend et il avait besoin d'une réponse pour comprendre un peu mieux ce qui s'était passé. Pourtant même si la thèse de la drogue expliquait certaines choses, ça ne justifiait pas l'entièreté des sentiments qu'il avait ressenti ce jour là. Ni l'effet que Luigi lui faisait lorsque qu'il était en pleine possession de ses moyens. Même à ce moment, le savoir aussi proche accélérer un peu son rythme cardiaque et le perturbé...cela dit, dire qu'il disposait de toutes ses capacités était une nette exagération.
L'intéressé afficha un léger sourire en coin avant de répondre.
"Pour être exact il n'y avait pas du tout de tabac."
"Je vois... "
Stan hocha la tête, gardant une expression neutre. Il intégrait l'information sans grande surprise. En temps normal, il aurait peut-être mal réagit, mais là, ça lui était presque égal. Au moins, il avait sa réponse, ce qui permettait de clore le sujet. Luigi ne semblait cependant pas l'entendre de cet oreille.
"Pourquoi ?"
Stan pencha légèrement la tête sur le côté, un pris de court. Il n'avait pas vraiment réfléchis à ce qu'il pourrait répondre à cette question et il lui fallu quelques secondes pour assembler ses idées et construire des phrases à partir de ces dernières. Sobre, il n'aurait pas été capable d'exprimer clairement ce qu'il avait à dire sur ce sujet, alcoolisé, ça n'était guère mieux.
"Je...voulais être sûr. Je comprenais pas pourquoi j'avais été aussi fatigué...et je m'étais senti aussi...je sais pas trop."
"Tu étais défoncé."
"Alors...ça n'était pas non plus...Si. En fait, si tu as raison."
Luigi sourit, amusé. Stan n'aimait pas vraiment rendre les armes comme ça, mais ils n'étaient que tout les deux et il ne se sentait pas trop le force de se mentir à lui-même ce soir. C'était une activité beaucoup trop épuisante. En matière de drogue, il n'avait pas vraiment beaucoup de notion de toute façon, ni sur d'autres sujets d'ailleurs...sûrement ce qui avait poussé l'italien à l'inciter à se détendre. Sa cousine l'avait également encouragé en se sens. Ils avaient peut-être raison après tout...mais le grymm ne comprenait pas vraiment ce qu'il faisait de travers...
"Charlie m'a dit que j'étais trop coincé...et tu m'as dit sensiblement la même chose.Pourquoi est-ce que vous pensez ça ?"
"Peut-être parce que tu deviens rouge pivoine chaque fois que je te taquine un peu ?"
Stan hausse les épaules. C'était une réponse peu convaincante. Déjà, Charlie ne les avait jamais vu ensemble, ça ne justifiait donc pas l'avis de sa cousine. En plus, Luigi était la seule personne à pouvoir le mettre aussi mal à l'aise. C'était juste une exception.
"D'habitude je ne réagis pas comme ça. C'est toi qui me mets mal à l'aise. Enfin...c'est pas vraiment ce que je veux dire. Je suis content que tu sois là."
Il ne voulait pas que l'italien parte et il savait que sa phrase était assez maladroite. Préférant changer de sujet avant de réussir à le vexer, il s'approcha un peu, d'un pas encore assez incertain. Il commençait pourtant a s'habituer aux vertiges et à mieux anticiper les déséquilibres qui en résultaient.
"Qu'est-ce que je peux faire pour aider ?"
Rien, évidemment...enfin rien qui ne risquerait pas d’entraîner un accident. Stan se doutait bien de la réponse mais tenta quand même sa chance.
"Merci de m'épargner, j'apprécie."
Luigi ne réagit pas spécialement, concentré sur sa cuisine. Pendant ce temps, le grymm repensait à la situation, bien conscient qu'il avait de la chance que les choses tournent ainsi. Même s'il ne s'agissait pas de la meilleure soirée de sa vie, loin de là, elle aurait été bien pire s'il n'avait pas croisé l'italien. Il était sincèrement touché par le fait qu'il reste avec lui. Il repensa un peu à leur échange du matin, mais surtout à leur première rencontre, à ce que Luigi lui avait dit...et également à tout le reste. Étonnamment, il ne s’empourpra pas. Il y avait une chose qu'il aurait aimé clarifier, par acquis de conscience, mais il n'était pas certain de la façon idéale d'aborder le sujet. Après quelques minutes de réflexion, il se lança tout de même, un peu hésitant.
"J'aurais une question..."
Il marqua une pause attendant une réaction avant de continuer. L'italien se tourna alors vers lui avec un air intrigué.
"Je t'écoute."
"La première fois que je suis venu chez chez toi...ça n'était pas juste du tabac, n'est-ce pas ?"
C'était l’évidence, mais pour Stan la question restait encore en suspend et il avait besoin d'une réponse pour comprendre un peu mieux ce qui s'était passé. Pourtant même si la thèse de la drogue expliquait certaines choses, ça ne justifiait pas l'entièreté des sentiments qu'il avait ressenti ce jour là. Ni l'effet que Luigi lui faisait lorsque qu'il était en pleine possession de ses moyens. Même à ce moment, le savoir aussi proche accélérer un peu son rythme cardiaque et le perturbé...cela dit, dire qu'il disposait de toutes ses capacités était une nette exagération.
L'intéressé afficha un léger sourire en coin avant de répondre.
"Pour être exact il n'y avait pas du tout de tabac."
"Je vois... "
Stan hocha la tête, gardant une expression neutre. Il intégrait l'information sans grande surprise. En temps normal, il aurait peut-être mal réagit, mais là, ça lui était presque égal. Au moins, il avait sa réponse, ce qui permettait de clore le sujet. Luigi ne semblait cependant pas l'entendre de cet oreille.
"Pourquoi ?"
Stan pencha légèrement la tête sur le côté, un pris de court. Il n'avait pas vraiment réfléchis à ce qu'il pourrait répondre à cette question et il lui fallu quelques secondes pour assembler ses idées et construire des phrases à partir de ces dernières. Sobre, il n'aurait pas été capable d'exprimer clairement ce qu'il avait à dire sur ce sujet, alcoolisé, ça n'était guère mieux.
"Je...voulais être sûr. Je comprenais pas pourquoi j'avais été aussi fatigué...et je m'étais senti aussi...je sais pas trop."
"Tu étais défoncé."
"Alors...ça n'était pas non plus...Si. En fait, si tu as raison."
Luigi sourit, amusé. Stan n'aimait pas vraiment rendre les armes comme ça, mais ils n'étaient que tout les deux et il ne se sentait pas trop le force de se mentir à lui-même ce soir. C'était une activité beaucoup trop épuisante. En matière de drogue, il n'avait pas vraiment beaucoup de notion de toute façon, ni sur d'autres sujets d'ailleurs...sûrement ce qui avait poussé l'italien à l'inciter à se détendre. Sa cousine l'avait également encouragé en se sens. Ils avaient peut-être raison après tout...mais le grymm ne comprenait pas vraiment ce qu'il faisait de travers...
"Charlie m'a dit que j'étais trop coincé...et tu m'as dit sensiblement la même chose.Pourquoi est-ce que vous pensez ça ?"
"Peut-être parce que tu deviens rouge pivoine chaque fois que je te taquine un peu ?"
Stan hausse les épaules. C'était une réponse peu convaincante. Déjà, Charlie ne les avait jamais vu ensemble, ça ne justifiait donc pas l'avis de sa cousine. En plus, Luigi était la seule personne à pouvoir le mettre aussi mal à l'aise. C'était juste une exception.
"D'habitude je ne réagis pas comme ça. C'est toi qui me mets mal à l'aise. Enfin...c'est pas vraiment ce que je veux dire. Je suis content que tu sois là."
Il ne voulait pas que l'italien parte et il savait que sa phrase était assez maladroite. Préférant changer de sujet avant de réussir à le vexer, il s'approcha un peu, d'un pas encore assez incertain. Il commençait pourtant a s'habituer aux vertiges et à mieux anticiper les déséquilibres qui en résultaient.
"Qu'est-ce que je peux faire pour aider ?"
Rien, évidemment...enfin rien qui ne risquerait pas d’entraîner un accident. Stan se doutait bien de la réponse mais tenta quand même sa chance.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Lun 18 Fév 2019 - 18:14
Je cuisine tranquillement tout en discutant, poursuivant avec aisance la préparation des linguine alla catanese. Je n’ai pas vraiment besoin d’aide en réalité. Et tout en déclinant l’offre du jeune homme, je reviens sur sa question précédente.
- Ça va aller, c’est bientôt prêt, dis-je en plongeant les pâtes dans l’eau. Qu’est-ce qui te met mal à l’aise exactement quand tu es avec moi ?
J’ai déjà une idée assez précise de la réponse mais j’aimerais qu’il la formule lui-même. Je ne risque que de le braquer si j’essaie de le mettre devant le carcan de préjugés et de qu’en dira-t-on dans lequel son éducation l’a enfermé. En revanche, comme l’a si bien souligné Charlie, l’amener à se poser les bonnes questions pourrait aider à ébranler un peu ses certitudes. Il me regarde d’un air un peu incertain.
- Je... je ne sais pas trop en fait... c'est compliqué à expliquer.
Je hausse les épaules.
- Essaye.
Il hausse un sourcil.
- Je ne vois pas comment... c'est juste... comme ça...
Je tente alors d’aborder le sujet autrement.
- Qu’est-ce qui te gêne le plus ? Que je te fasse des avances ou que tu aies envie d’y répondre ?
Comme je m’y attendais ma question prend le jeune homme au dépourvu et il reste un long moment bloqué à fixer le plan de travail. De mon côté j’achève la préparation de son dîner en attendant patiemment qu’il trouve la réponse. Au bout d’une longue minute, il finit par retrouver l’usage de la parole.
- Que tu me fasses des avances uniquement pour te moquer de moi…
Je souris doucement.
- Tes réactions m’amusent c’est vrai. Mais je ne me moque pas de toi.
Je pousse alors sous son nez l’assiette fumante de linguine.
- Bon appétit.
Il prend son assiette sans relever la tête.
- Merci… ça sent bon…
Il commence à manger en silence mais plutôt de bon appétit pour quelqu’un qui n’avait pas faim. De mon côté je range les ustensiles et les restes des ingrédients que j’ai utilisés de façon à laisser la cuisine aussi propre que je l’ai trouvée. Puis, prenant une seconde fourchette, je viens m’accouder au plan de travail près de Stan pour piquer une bouchée par gourmandise. Plus bas que lui dans cette position, j’en profite pour le regarder par en dessous.
- Heureusement que t’avais pas faim.
- Ça va aller, c’est bientôt prêt, dis-je en plongeant les pâtes dans l’eau. Qu’est-ce qui te met mal à l’aise exactement quand tu es avec moi ?
J’ai déjà une idée assez précise de la réponse mais j’aimerais qu’il la formule lui-même. Je ne risque que de le braquer si j’essaie de le mettre devant le carcan de préjugés et de qu’en dira-t-on dans lequel son éducation l’a enfermé. En revanche, comme l’a si bien souligné Charlie, l’amener à se poser les bonnes questions pourrait aider à ébranler un peu ses certitudes. Il me regarde d’un air un peu incertain.
- Je... je ne sais pas trop en fait... c'est compliqué à expliquer.
Je hausse les épaules.
- Essaye.
Il hausse un sourcil.
- Je ne vois pas comment... c'est juste... comme ça...
Je tente alors d’aborder le sujet autrement.
- Qu’est-ce qui te gêne le plus ? Que je te fasse des avances ou que tu aies envie d’y répondre ?
Comme je m’y attendais ma question prend le jeune homme au dépourvu et il reste un long moment bloqué à fixer le plan de travail. De mon côté j’achève la préparation de son dîner en attendant patiemment qu’il trouve la réponse. Au bout d’une longue minute, il finit par retrouver l’usage de la parole.
- Que tu me fasses des avances uniquement pour te moquer de moi…
Je souris doucement.
- Tes réactions m’amusent c’est vrai. Mais je ne me moque pas de toi.
Je pousse alors sous son nez l’assiette fumante de linguine.
- Bon appétit.
Il prend son assiette sans relever la tête.
- Merci… ça sent bon…
Il commence à manger en silence mais plutôt de bon appétit pour quelqu’un qui n’avait pas faim. De mon côté je range les ustensiles et les restes des ingrédients que j’ai utilisés de façon à laisser la cuisine aussi propre que je l’ai trouvée. Puis, prenant une seconde fourchette, je viens m’accouder au plan de travail près de Stan pour piquer une bouchée par gourmandise. Plus bas que lui dans cette position, j’en profite pour le regarder par en dessous.
- Heureusement que t’avais pas faim.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Mar 19 Fév 2019 - 8:06
Stan ne savait plus vraiment o% il en était. Visiblement, il venait d’admettre à demi mot qu'il aurait aimé céder aux avances de Luigi si ces dernières avaient été sérieuse. C'était un peu perturbant et cela soulevait bien des questions qu'il ne s'était jamais posé jusqu'alors. Ou plutôt qu'il avait esquivé. Est-ce qu'il était attiré par l'italien ? Oui sans aucun doute, il était bien obligé de l'admettre. Mais au final qu'est-ce que ça pouvait bien changer. Il était certain que cela n'était pas réciproque. Luigi n'était pas vraiment du genre à se montrer subtil de ce qu'il avait cru comprendre. S'il avait trouvé Stan à son goût, il le lui aurait fait savoir. C'était en tout cas le résonnement du sorcier, un peu trop novice en matière de séduction pour comprendre à quel point son analyse de la situation était erronée.
Pour le moment, il préférait donc éviter le sujet et se concentrer sur le contenu de son assiette qui était tout à fait délicieux. Au bout de quelques bouchées, il s'était rapidement rendu compte que finalement, il avait belle et bien faim. Malheureusement pour lui, Luigi ne semblait pas décidé à le laisser profiter de son repas sans chercher à l'obliger à faire face à ce qu'il ressentait. Prenant une fourchette, le garde-chasse vient s'accouder au plan de travail, à quelques centimètre centimètre de lui pour se servir dans l'assiette. Regardant le grymm par en dessous, il lui fit remarquer qu'il mangeait son repas de bon cœur.
"Heureusement que t'avais pas faim."
Stan haussa les épaules, tentant de ne pas prendre en compte la proximité avec l'italien, il fixait son assiette. Il savait que s'il commençait à le regarder, il allait certainement recommencer à rougir. Cela dit, c'était difficile de l'éviter au vu de sa position.
"Il faut croire que tu cuisines vraiment bien..."
C'était un fait...Stan avait déjà goûté par deux fois la cuisine de Luigi et il n'avait jamais eut à s'en plaindre, même si la première expérience avait été plus épicée qu'il ne l'aurait cru. L’intéressé se servit une seconde bouchée, se retenant visiblement de rire, ce qui n'échappa pas Stan.
"Merci."
Il hésita, puis lança un regard gêné à Luigi.
"Tu vois...tu te moques encore."
"Non je ne me moque pas. Jamais."
Stan n'était pas vraiment convaincu, loin de là, même si Luigi semblait sincère. Il le regarda, plutôt septique.
"Tu te retiens de rire...Je le vois."
"Parce que ta gêne m'amuse."
Le grymm ne voyait pas vraiment la différence entre ça et le fait de se moquer. Il prit une bouchée de plus avant de soupirer. Insister sur ce sujet ne semblait pas avoir beaucoup de sens. A la place, il regarda l'assiette presque vide, constatant qu'il n'avait plus vraiment faim...les pâtes avaient cet avantage de bien tenir au ventre. Il commençait également à se sentir un peu mieux. Il tendit l'assiette en direction du garde-chasse.
"Tu veux finir ?"
C'était vraiment bon, il aurait été dommage de gâcher.
"Non, vas-y j'ai déjà dîner."
Stan s'exécuta, prenant les dernières bouchées puis déposant l'assiette vide sur le plan de travail. Nouky nettoierait le lendemain. Finalement, manger lui avait vraiment fait du bien, il se sentait un peu mieux.
"Merci...j'en avais besoin, je pense..."
"De rien."
Luigi ne bougea pas. Le grymm non plus. Ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, ce qui ne manqua pas de perturber Stanislav. Si plus tôt dans la journée il avait cherché à ne surtout pas poser les yeux sur son invité, de peur qu'il s'en aperçoive, les choses étaient un peu différentes cette fois. De toute façon, ils savaient tout les deux ce qu'il en était. Le jeune homme se laissa donc aller à regarder le garde-chasse. Il avait clairement fait un effort vestimentaire. Déjà, il était habillé...entièrement. Et il portait même des chaussures. Stan aurait été tenté de lui faire remarquer que ce genre de tenu le mettait plus en valeur, mais ça n'était pas totalement vrai. Il le trouvait tout aussi attirant que les autres fois, la façon dont il s'habillait n'y changeait pas grand chose.
Finalement, il s'éloigna un peu, de quelques centimètres, un vague sourire s'était dessiné sur son visage. Même si elle le mettait mal à l'aise, la proximité avec Luigi était agréable.
"Heu...tu veux voir le reste de l'appartement ?"
Façon implicite de l'inviter à rester un peu plus.
Pour le moment, il préférait donc éviter le sujet et se concentrer sur le contenu de son assiette qui était tout à fait délicieux. Au bout de quelques bouchées, il s'était rapidement rendu compte que finalement, il avait belle et bien faim. Malheureusement pour lui, Luigi ne semblait pas décidé à le laisser profiter de son repas sans chercher à l'obliger à faire face à ce qu'il ressentait. Prenant une fourchette, le garde-chasse vient s'accouder au plan de travail, à quelques centimètre centimètre de lui pour se servir dans l'assiette. Regardant le grymm par en dessous, il lui fit remarquer qu'il mangeait son repas de bon cœur.
"Heureusement que t'avais pas faim."
Stan haussa les épaules, tentant de ne pas prendre en compte la proximité avec l'italien, il fixait son assiette. Il savait que s'il commençait à le regarder, il allait certainement recommencer à rougir. Cela dit, c'était difficile de l'éviter au vu de sa position.
"Il faut croire que tu cuisines vraiment bien..."
C'était un fait...Stan avait déjà goûté par deux fois la cuisine de Luigi et il n'avait jamais eut à s'en plaindre, même si la première expérience avait été plus épicée qu'il ne l'aurait cru. L’intéressé se servit une seconde bouchée, se retenant visiblement de rire, ce qui n'échappa pas Stan.
"Merci."
Il hésita, puis lança un regard gêné à Luigi.
"Tu vois...tu te moques encore."
"Non je ne me moque pas. Jamais."
Stan n'était pas vraiment convaincu, loin de là, même si Luigi semblait sincère. Il le regarda, plutôt septique.
"Tu te retiens de rire...Je le vois."
"Parce que ta gêne m'amuse."
Le grymm ne voyait pas vraiment la différence entre ça et le fait de se moquer. Il prit une bouchée de plus avant de soupirer. Insister sur ce sujet ne semblait pas avoir beaucoup de sens. A la place, il regarda l'assiette presque vide, constatant qu'il n'avait plus vraiment faim...les pâtes avaient cet avantage de bien tenir au ventre. Il commençait également à se sentir un peu mieux. Il tendit l'assiette en direction du garde-chasse.
"Tu veux finir ?"
C'était vraiment bon, il aurait été dommage de gâcher.
"Non, vas-y j'ai déjà dîner."
Stan s'exécuta, prenant les dernières bouchées puis déposant l'assiette vide sur le plan de travail. Nouky nettoierait le lendemain. Finalement, manger lui avait vraiment fait du bien, il se sentait un peu mieux.
"Merci...j'en avais besoin, je pense..."
"De rien."
Luigi ne bougea pas. Le grymm non plus. Ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, ce qui ne manqua pas de perturber Stanislav. Si plus tôt dans la journée il avait cherché à ne surtout pas poser les yeux sur son invité, de peur qu'il s'en aperçoive, les choses étaient un peu différentes cette fois. De toute façon, ils savaient tout les deux ce qu'il en était. Le jeune homme se laissa donc aller à regarder le garde-chasse. Il avait clairement fait un effort vestimentaire. Déjà, il était habillé...entièrement. Et il portait même des chaussures. Stan aurait été tenté de lui faire remarquer que ce genre de tenu le mettait plus en valeur, mais ça n'était pas totalement vrai. Il le trouvait tout aussi attirant que les autres fois, la façon dont il s'habillait n'y changeait pas grand chose.
Finalement, il s'éloigna un peu, de quelques centimètres, un vague sourire s'était dessiné sur son visage. Même si elle le mettait mal à l'aise, la proximité avec Luigi était agréable.
"Heu...tu veux voir le reste de l'appartement ?"
Façon implicite de l'inviter à rester un peu plus.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Mer 20 Fév 2019 - 9:22
Stan semble un peu moins déstabilisé par ma présence. J’ignore si c’est l’effet de l’alcool ou simplement qu’il a fini par se résigner face à l’évidence de son attirance pour moi, mais il n’essaie plus de fuir. Non content de m’observer plus ostensiblement, il cherche même visiblement à me garder occupé comme pour éviter que je veuille m’en aller. Je souris légèrement à sa proposition, me redressant dans le même temps.
- Si tu veux.
- Alors... tu connais déjà le salon et la cuisine... tu veux voir la bibliothèque ?
En même temps qu'il parle, le jeune homme se redresse un peu précipitamment pour partir en direction du couloir mais chancèle et peine un peu à retrouver un équilibre fiable. J’y vois une opportunité de tester ma théorie et bien décider à voir jusqu’à quel point il est prêt à assumer ce qu’il ressent, je me redresse à mon tour pour m’approcher par sa gauche. Faisant mine de venir le soutenir, je pose ma main gauche sur son bras et ma main droite sur ses reins et je profite de cette nouvelle proximité pour murmurer près de son oreille.
- Ta chambre m’intéresserait davantage tu sais…
Sans grande surprise, il rougit violemment. Il tend alors la main dans une direction et bredouille d’un ton incertain.
- Je… C’est… Par là…
Il reste pourtant figé sans amorcer le moindre mouvement. Comme s’il ne savait plus ce qu’il devait dire ou faire. J’insiste alors un peu.
- Tu as envie de m’y emmener ?
Il semble hésiter avant de répondre un peu déçu.
- C’est vrai que ça tourne encore… mais je ne comptais pas dormir tout de suite…
Sa naïveté pourrait prêter à rire mais je n’en ai pas envie. J’ai envie d’autre chose. Je sais quand je plais et j’ai plu à Stan dès notre première rencontre. Ce soir l’alcool aidant, il semble ne plus vouloir fuir et contrairement à quand je l’avais fait fumer, il est en état de prendre une réelle décision. Pour ma part je sais exactement ce que je veux. La naïveté et l’inexpérience ne m’ont jamais freiné. Au contraire je les trouve plutôt touchantes voire excitantes. J’aime par-dessus tout voir le plaisir se dessiner sur les traits de mes partenaires et le faire découvrir lui donne une saveur toute particulière. Mais je ne veux pas forcer Stan. Je veux qu’il soit parfaitement conscient de mes intentions avant d’accepter ou non mes avances. Si j’ai l’habitude de jouer sur les sous-entendus et les allusions subtiles, pour une fois il me semble nécessaire d’être plus direct et explicite.
- Je pensais plutôt à coucher avec toi, dis-je en faisant jouer mon souffle dans son cou. Mais seulement si tu en as envie aussi.
- Si tu veux.
- Alors... tu connais déjà le salon et la cuisine... tu veux voir la bibliothèque ?
En même temps qu'il parle, le jeune homme se redresse un peu précipitamment pour partir en direction du couloir mais chancèle et peine un peu à retrouver un équilibre fiable. J’y vois une opportunité de tester ma théorie et bien décider à voir jusqu’à quel point il est prêt à assumer ce qu’il ressent, je me redresse à mon tour pour m’approcher par sa gauche. Faisant mine de venir le soutenir, je pose ma main gauche sur son bras et ma main droite sur ses reins et je profite de cette nouvelle proximité pour murmurer près de son oreille.
- Ta chambre m’intéresserait davantage tu sais…
Sans grande surprise, il rougit violemment. Il tend alors la main dans une direction et bredouille d’un ton incertain.
- Je… C’est… Par là…
Il reste pourtant figé sans amorcer le moindre mouvement. Comme s’il ne savait plus ce qu’il devait dire ou faire. J’insiste alors un peu.
- Tu as envie de m’y emmener ?
Il semble hésiter avant de répondre un peu déçu.
- C’est vrai que ça tourne encore… mais je ne comptais pas dormir tout de suite…
Sa naïveté pourrait prêter à rire mais je n’en ai pas envie. J’ai envie d’autre chose. Je sais quand je plais et j’ai plu à Stan dès notre première rencontre. Ce soir l’alcool aidant, il semble ne plus vouloir fuir et contrairement à quand je l’avais fait fumer, il est en état de prendre une réelle décision. Pour ma part je sais exactement ce que je veux. La naïveté et l’inexpérience ne m’ont jamais freiné. Au contraire je les trouve plutôt touchantes voire excitantes. J’aime par-dessus tout voir le plaisir se dessiner sur les traits de mes partenaires et le faire découvrir lui donne une saveur toute particulière. Mais je ne veux pas forcer Stan. Je veux qu’il soit parfaitement conscient de mes intentions avant d’accepter ou non mes avances. Si j’ai l’habitude de jouer sur les sous-entendus et les allusions subtiles, pour une fois il me semble nécessaire d’être plus direct et explicite.
- Je pensais plutôt à coucher avec toi, dis-je en faisant jouer mon souffle dans son cou. Mais seulement si tu en as envie aussi.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Mer 20 Fév 2019 - 11:12
Stan caressait l’espoir que Luigi reste un peu plus longtemps encore. Pourtant, il avait déjà l’impression d’abuser de son temps et s’attendait d’une seconde à l’autre à ce qu’il trouve une solution pour retourner vaquer à ses occupations. Après tout, la nuit était loin d’être fini et Stanislav ne doutait pas que l’italien retrouverait facilement une conquête pour remplacer celle qu’il avait congédié. Le souffle de Luigi lui arracha quelques frissons, le décentrant un instant de la conversation et l’empêcher d’appréhender immédiatement le sens des mots de son invité.
" Je pensais plutôt à coucher avec toi. Mais seulement si tu en as envie aussi. "
" Ah."
Stanslislav resta le regard dans le vague. Son cerveau, un peu ralenti à la fois par l’alcool et par la multitude d’émotions beaucoup trop fortes et inhabituelles qui s’enchainaient depuis le matin, était un long à la détente. Pourtant bien conscient qu’un long silence n’aurait pas été adapté, le grymm avait spontanément comblé le vide par une onomatopée pour se laisser le temps de s’approprier le sens de la phrase. Lorsqu’il réalisa enfin, il se tourna vers Luigi, ç la fois surpris et perdu. Il n’était pas vraiment certain de ce qu’il avait entendu.
" Attend. Tu…quoi ? Oh…mais."
Le jeune homme marqua un temps de pause, très perplexe vis-à-vis de la situation. Jusqu’à maintenant, il était persuadé que Luigi n’était pas intéressé alors il avait vraiment du mal à savoir s’il s’agissait d’une proposition sérieuse ou d’une énième façon de se moquer de lui. Stan était d’autant plus perturbé qu’il avait très envie d’accepter l’offre, même si l’idée l’effrayait autant qu’elle lui plaisait. Mais il avait besoin de mieux comprendre avant d’envisager toute réponse. Réussissant à réunir ses esprits, il chercha plus de renseignement.
" Mais pourquoi tu voudrais coucher avec moi."
"Pourquoi je ne voudrais pas ? "
Luigi avait répondu dans un sourire, ce qu’accentua encore plus le trouble du grymm. Tout en rougissant un peu plus, il détourna le regard pour garder contenance. Il voyait milles réponses à donner. Stan considéré qu’il était loin de remplir les critères de l’amant idéal…surtout pour quelqu’un comme le garde-chasse. Il avait l’impression d’être sans intérêt. Pourtant, il ne se sentait pas en mesure de rentrer dans de grandes explications.
"Parce que je ne suis pas ton genre…enfin je crois…je sais plus."
Luigi semblait s’amuser de sa réponse.
"Pourquoi tu ne serais pas mon genre ?"
En soit, Stanislav ne s’était jamais posé la question en ces termes. Il n’avait pas vraiment idée de ce qui pouvait ou non plaire à l’italien. Il lui avait juste semblait évident qu’il ne correspondait pas aux critères au vu de ce qui s’était passé lors de leur première rencontre…ou plutôt de ce qui ne s’était pas passé. Pourtant, le comportement de Luigi le poussait à réévaluer la situation. La tête baissée, regardant le garde-chasse par en dessous et de côté, il posa direction la question.
" Je le suis ?"
" Tu es plutôt mignon. "
Le grymm fixait se pied et sentit une émotion très forte l’envahir en entendant la réponse de Luigi. Il se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de sourire niaisement. A cet instant, il s’exaspérait. Il trouvait sa réaction clairement ridicule, mais c’était plus fort que lui. Une fois passé la surprise et l’élan d’émotions positives associées, Stanislav réalisa qu’il n’avait pas encore répondu à la question qui lui était posé. Ne pas avoir à y réfléchir l’aurait arrangé, c’était une question compliquée. Enfin…pas tant que ça, il connaissait déjà la réponse, mais la formuler risquait d’amener tout un tas de nouvelles questions et de problèmes auxquelles il n’avait que peu envie de faire face. En même temps, il n’était pas sûr que l’occasion se présente à nouveau à lui. Au fur et à mesure qu’il envisageait de répondre de façon positive, une nouvelle problématique se révéla à lui. Il regarda son invité avec une légère inquiétude.
" Tu…je…je n’ai pas vraiment. Enfin sur le papier je sais comment ça marche…mais dans les faits…"
L’expérience en matière de contact charnelle de Stan se résumant à de franche tapes dans le dos et à quelques embrassades gênantes avec des membres de sa famille, il s’inquiétait un peu du caractère technique des rapports intimes. Luigi pour sa part ne semblait pas se soucier du peu d’expérience de son potentiel partenaire.
" C’est pas un problème ça."
" D’accord…"
Il hochait lentement la tête pour appuyer ses propos sans trop savoir quelle partie de l’échange avec Luigi il acquiesçait. Ce dernier quant à lui semblait attendre une réponse claire et réitéra implicitement sa question d’un léger signe de tête en direction de la porte de la cuisine. Pour une fois, Stan n’eut pas à réfléchir trop longtemps. Il voulait que Luigi reste, il aimait sa proximité et il ne voulait surtout pas le laisser partir, ni même s’éloigner. Après l’avoir regardé un court instant, il commença à se diriger vers sa chambre, traversant le couloir. L’italien le soutint à quelques reprises lorsque son équilibre flanchait. Ils arrivèrent rapidement devant la porte de la chambre que le grymm referma derrière eux avant de se tourner vers Luigi. Il ne savait pas trop ce qu’il devait faire…les seuls conseils en matière de séduction qu’il avait eu venait de Siméon. Ce qui était un double problème car son ami l’avait renseigné sur la façon de séduire les filles…et en plus sa méthode n’était que d’une efficacité très relative. Stan se retrouvait donc dans l’inconnu le plus total.
" Voilà…c’est là ma chambre. "
Ce n’était pas vraiment un commentaire pertinent, mais il voulait relancer la discussion, craignant que le silence ne s’installe et que Luigi ne change d’avis ou ne préfère partir.
" Je pensais plutôt à coucher avec toi. Mais seulement si tu en as envie aussi. "
" Ah."
Stanslislav resta le regard dans le vague. Son cerveau, un peu ralenti à la fois par l’alcool et par la multitude d’émotions beaucoup trop fortes et inhabituelles qui s’enchainaient depuis le matin, était un long à la détente. Pourtant bien conscient qu’un long silence n’aurait pas été adapté, le grymm avait spontanément comblé le vide par une onomatopée pour se laisser le temps de s’approprier le sens de la phrase. Lorsqu’il réalisa enfin, il se tourna vers Luigi, ç la fois surpris et perdu. Il n’était pas vraiment certain de ce qu’il avait entendu.
" Attend. Tu…quoi ? Oh…mais."
Le jeune homme marqua un temps de pause, très perplexe vis-à-vis de la situation. Jusqu’à maintenant, il était persuadé que Luigi n’était pas intéressé alors il avait vraiment du mal à savoir s’il s’agissait d’une proposition sérieuse ou d’une énième façon de se moquer de lui. Stan était d’autant plus perturbé qu’il avait très envie d’accepter l’offre, même si l’idée l’effrayait autant qu’elle lui plaisait. Mais il avait besoin de mieux comprendre avant d’envisager toute réponse. Réussissant à réunir ses esprits, il chercha plus de renseignement.
" Mais pourquoi tu voudrais coucher avec moi."
"Pourquoi je ne voudrais pas ? "
Luigi avait répondu dans un sourire, ce qu’accentua encore plus le trouble du grymm. Tout en rougissant un peu plus, il détourna le regard pour garder contenance. Il voyait milles réponses à donner. Stan considéré qu’il était loin de remplir les critères de l’amant idéal…surtout pour quelqu’un comme le garde-chasse. Il avait l’impression d’être sans intérêt. Pourtant, il ne se sentait pas en mesure de rentrer dans de grandes explications.
"Parce que je ne suis pas ton genre…enfin je crois…je sais plus."
Luigi semblait s’amuser de sa réponse.
"Pourquoi tu ne serais pas mon genre ?"
En soit, Stanislav ne s’était jamais posé la question en ces termes. Il n’avait pas vraiment idée de ce qui pouvait ou non plaire à l’italien. Il lui avait juste semblait évident qu’il ne correspondait pas aux critères au vu de ce qui s’était passé lors de leur première rencontre…ou plutôt de ce qui ne s’était pas passé. Pourtant, le comportement de Luigi le poussait à réévaluer la situation. La tête baissée, regardant le garde-chasse par en dessous et de côté, il posa direction la question.
" Je le suis ?"
" Tu es plutôt mignon. "
Le grymm fixait se pied et sentit une émotion très forte l’envahir en entendant la réponse de Luigi. Il se mordit la lèvre inférieure pour s’empêcher de sourire niaisement. A cet instant, il s’exaspérait. Il trouvait sa réaction clairement ridicule, mais c’était plus fort que lui. Une fois passé la surprise et l’élan d’émotions positives associées, Stanislav réalisa qu’il n’avait pas encore répondu à la question qui lui était posé. Ne pas avoir à y réfléchir l’aurait arrangé, c’était une question compliquée. Enfin…pas tant que ça, il connaissait déjà la réponse, mais la formuler risquait d’amener tout un tas de nouvelles questions et de problèmes auxquelles il n’avait que peu envie de faire face. En même temps, il n’était pas sûr que l’occasion se présente à nouveau à lui. Au fur et à mesure qu’il envisageait de répondre de façon positive, une nouvelle problématique se révéla à lui. Il regarda son invité avec une légère inquiétude.
" Tu…je…je n’ai pas vraiment. Enfin sur le papier je sais comment ça marche…mais dans les faits…"
L’expérience en matière de contact charnelle de Stan se résumant à de franche tapes dans le dos et à quelques embrassades gênantes avec des membres de sa famille, il s’inquiétait un peu du caractère technique des rapports intimes. Luigi pour sa part ne semblait pas se soucier du peu d’expérience de son potentiel partenaire.
" C’est pas un problème ça."
" D’accord…"
Il hochait lentement la tête pour appuyer ses propos sans trop savoir quelle partie de l’échange avec Luigi il acquiesçait. Ce dernier quant à lui semblait attendre une réponse claire et réitéra implicitement sa question d’un léger signe de tête en direction de la porte de la cuisine. Pour une fois, Stan n’eut pas à réfléchir trop longtemps. Il voulait que Luigi reste, il aimait sa proximité et il ne voulait surtout pas le laisser partir, ni même s’éloigner. Après l’avoir regardé un court instant, il commença à se diriger vers sa chambre, traversant le couloir. L’italien le soutint à quelques reprises lorsque son équilibre flanchait. Ils arrivèrent rapidement devant la porte de la chambre que le grymm referma derrière eux avant de se tourner vers Luigi. Il ne savait pas trop ce qu’il devait faire…les seuls conseils en matière de séduction qu’il avait eu venait de Siméon. Ce qui était un double problème car son ami l’avait renseigné sur la façon de séduire les filles…et en plus sa méthode n’était que d’une efficacité très relative. Stan se retrouvait donc dans l’inconnu le plus total.
" Voilà…c’est là ma chambre. "
Ce n’était pas vraiment un commentaire pertinent, mais il voulait relancer la discussion, craignant que le silence ne s’installe et que Luigi ne change d’avis ou ne préfère partir.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Jeu 21 Fév 2019 - 11:39
Il n’y a plus la moindre trace d’ironie dans mon sourire ni la moindre malice dans mon regard alors que je m’approche de Stan. Je plonge mes yeux dans les siens et mes prunelles sombres accentuent l’intensité de mon regard. Je pose mes mains sur ses bras, au niveau de ses coudes et avant de faire quoi que ce soit d’autre, je demande doucement.
- C’est bien ce que tu veux ? Tu es sûr de toi ?
Il jette un coup d'œil à mes mains puis redresse la tête pour soutenir mon regard. Sa respiration se fait un peu plus profonde alors qu’il répond.
- Je... je crois.
Il hésite un instant et semble réfléchir puis rajoute d'une voix un peu plus assurée.
- Oui.
Mes mains remontent lentement le long de ses bras, les caressant à travers la barrière de tissu de son gilet et de sa chemise. Sans lâcher son regard, j’apporte une dernière précision.
- Tu peux changer d’avis quand tu veux.
Il hoche la tête et m’adresse un sourire timide bien qu’il soit visiblement tendu.
- D’accord…
- C’est bien ce que tu veux ? Tu es sûr de toi ?
Il jette un coup d'œil à mes mains puis redresse la tête pour soutenir mon regard. Sa respiration se fait un peu plus profonde alors qu’il répond.
- Je... je crois.
Il hésite un instant et semble réfléchir puis rajoute d'une voix un peu plus assurée.
- Oui.
Mes mains remontent lentement le long de ses bras, les caressant à travers la barrière de tissu de son gilet et de sa chemise. Sans lâcher son regard, j’apporte une dernière précision.
- Tu peux changer d’avis quand tu veux.
Il hoche la tête et m’adresse un sourire timide bien qu’il soit visiblement tendu.
- D’accord…
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Ven 22 Fév 2019 - 16:17
Stanislav était allongé sur le lit, le souffle cours, tentant de retrouver une respiration normale. Il était plus perdu que jamais, mais pourtant il se sentait incroyablement bien. S’il n’avait jamais douté que Luigi devait être bon amant, l’expérimenter par lui-même était une toute autre chose. Il ne savait toujours pas si ce que se passait était une bonne ou une mauvaise chose, mais c’était particulièrement agréable.
L’italien était allongé à ses côté, tenant toujours sa main. Ce contact avait quelque chose de très rassurant pour le grymm, l’incitant à profiter du moment présent plutôt que de se noyer dans les milliers de questions qui lui venaient à l’esprit. Laissant passer plusieurs secondes, il finit par pousser un soupir à la fois d’aise et de soulagement. Sa respiration avait presque retrouvé un rythme normal. Sans le regarder, il s’adressa au garde-chasse. Sa voix était un peu plus roque que d’habitude mais laissait transparaitre un questionnement sincère.
"Luigi ? Tu penses que je suis gay ?"
Stan sentit Luigi caresser le dos de sa main avec son pouce. Il avait l’impression que sa peau était beaucoup plus sensible que le reste du temps et ce contact lui fut extrêmement agréable.
" Ça dépend, tu as déjà ressenti ce genre de désir pour une fille ?"
Le grymm se tourna vers l’italien, appréciant la vue. Il prit le temps d’y réfléchir franchement sans retenue, contrairement à ce qu’il avait toujours fait. Il avait beau chercher, il ne souvenait pas d’avoir déjà éprouvé quelque chose de similaire pour une fille. Même en considérant que cet homme là lui faisait particulièrement de l’effet.
" Non. Jamais. "
" Tu es le seul à pouvoir vraiment répondre à cette question, mais oui, je crois que tu gay. "
Oui, lui aussi c’était la conclusion à laquelle il était en train de parvenir. A bien y repenser, il aurait dû le savoir depuis quelques temps. Si aucune femme n’avait jamais éveillé en lui les envies qui lui traversaient l’esprit chaque fois qu’il regardait Luigi, certains hommes lui avaient déjà fait très forte impression, sans qu’il comprenne immédiatement de quoi il retournait. Il acquiesça d’un mouvement de tête. Très perturbé par cette prise de conscience, son expression se ferma légèrement. Luigi s’adressa doucement à lui.
" C’est un problème pour toi ? "
Il ne répondit pas de suite. Stanislav avait beau envisager sa situation sous tous les angles, les choses restaient compliquées. Il répondit avec résignation.
" Ça risque de sensiblement compliquer mes relations avec ma future fiancée. "
" Je crois que tu vas devoir faire un choix. "
Stan ne laissa échapper un bref rire amer. Personne ne lui avait jamais laissé croire qu’il pourrait choisir son avenir et il l’avait accepté depuis longtemps déjà. Il n’y avait aucun choix à faire, en tout cas, pas pour lui. Il n’avait qu’à subir les décisions de sa mère et s’en accommoder au mieux. Mais pour l’instant, il n’était fiancé à personne…il était simplement en compagnie d’un homme qui lui plaisait vraiment et avec qui il venait de passer un moment particulièrement plaisant. Il sourit à l’italien, tout en serrant doucement sa main.
" Désolé…je devrais juste profiter de ta présence. "
" Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? "
Le plus important pour lui, c’était d’être là pour les gens qu’il aimait. De les protéger et de veiller sur eux. Il n’avait pas l’habitude de penser à ce qui compter réellement pour lui, mais de faire qui devait être fait. Pourtant, le fait de savoir qu’il aimait les hommes aller forcément le contraindre à terme à choisir entre plusieurs personnes auxquelles il tenait. Et cette idée lui était insupportable. Il ferma les yeux un instant et soupira avant de les réouvrir.
" Je n’en ai absolument aucune idée. Mais je ne suis pas certain de vouloir y réfléchir maintenant. "
Sans même s’en rendre compte, il rapprocha légèrement son corps de celui de Luigi, cherchant son contact.
L’italien était allongé à ses côté, tenant toujours sa main. Ce contact avait quelque chose de très rassurant pour le grymm, l’incitant à profiter du moment présent plutôt que de se noyer dans les milliers de questions qui lui venaient à l’esprit. Laissant passer plusieurs secondes, il finit par pousser un soupir à la fois d’aise et de soulagement. Sa respiration avait presque retrouvé un rythme normal. Sans le regarder, il s’adressa au garde-chasse. Sa voix était un peu plus roque que d’habitude mais laissait transparaitre un questionnement sincère.
"Luigi ? Tu penses que je suis gay ?"
Stan sentit Luigi caresser le dos de sa main avec son pouce. Il avait l’impression que sa peau était beaucoup plus sensible que le reste du temps et ce contact lui fut extrêmement agréable.
" Ça dépend, tu as déjà ressenti ce genre de désir pour une fille ?"
Le grymm se tourna vers l’italien, appréciant la vue. Il prit le temps d’y réfléchir franchement sans retenue, contrairement à ce qu’il avait toujours fait. Il avait beau chercher, il ne souvenait pas d’avoir déjà éprouvé quelque chose de similaire pour une fille. Même en considérant que cet homme là lui faisait particulièrement de l’effet.
" Non. Jamais. "
" Tu es le seul à pouvoir vraiment répondre à cette question, mais oui, je crois que tu gay. "
Oui, lui aussi c’était la conclusion à laquelle il était en train de parvenir. A bien y repenser, il aurait dû le savoir depuis quelques temps. Si aucune femme n’avait jamais éveillé en lui les envies qui lui traversaient l’esprit chaque fois qu’il regardait Luigi, certains hommes lui avaient déjà fait très forte impression, sans qu’il comprenne immédiatement de quoi il retournait. Il acquiesça d’un mouvement de tête. Très perturbé par cette prise de conscience, son expression se ferma légèrement. Luigi s’adressa doucement à lui.
" C’est un problème pour toi ? "
Il ne répondit pas de suite. Stanislav avait beau envisager sa situation sous tous les angles, les choses restaient compliquées. Il répondit avec résignation.
" Ça risque de sensiblement compliquer mes relations avec ma future fiancée. "
" Je crois que tu vas devoir faire un choix. "
Stan ne laissa échapper un bref rire amer. Personne ne lui avait jamais laissé croire qu’il pourrait choisir son avenir et il l’avait accepté depuis longtemps déjà. Il n’y avait aucun choix à faire, en tout cas, pas pour lui. Il n’avait qu’à subir les décisions de sa mère et s’en accommoder au mieux. Mais pour l’instant, il n’était fiancé à personne…il était simplement en compagnie d’un homme qui lui plaisait vraiment et avec qui il venait de passer un moment particulièrement plaisant. Il sourit à l’italien, tout en serrant doucement sa main.
" Désolé…je devrais juste profiter de ta présence. "
" Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? "
Le plus important pour lui, c’était d’être là pour les gens qu’il aimait. De les protéger et de veiller sur eux. Il n’avait pas l’habitude de penser à ce qui compter réellement pour lui, mais de faire qui devait être fait. Pourtant, le fait de savoir qu’il aimait les hommes aller forcément le contraindre à terme à choisir entre plusieurs personnes auxquelles il tenait. Et cette idée lui était insupportable. Il ferma les yeux un instant et soupira avant de les réouvrir.
" Je n’en ai absolument aucune idée. Mais je ne suis pas certain de vouloir y réfléchir maintenant. "
Sans même s’en rendre compte, il rapprocha légèrement son corps de celui de Luigi, cherchant son contact.
- InvitéInvité
Re: I'm my own worst enemi (Luigi)
Dim 24 Fév 2019 - 12:43
Une fois seul sous la douche, je prends le temps de réfléchir à ce qui vient de se passer. Je ne suis pas tout à fait certain de ne pas avoir fait une connerie. En fait je suis même presque sûr du contraire. Si je n’ai pas couché avec Stan au sens strict du terme, c’est tout comme et ce n’était probablement pas une bonne idée. Tout comme je suis à peu près sûr que ce n’est pas une bonne idée non plus de rester passer le reste de la nuit avec lui. Pourtant je n’ai pas vraiment le cœur à le laisser en plan, encore moins après lui avoir assuré que je venais le rejoindre sitôt après ma douche. Fidèle à ma parole, je vais donc me glisser sous la couette aux côtés du jeune homme en sortant de la salle de bain. Il m’est souvent arrivé de passer la nuit auprès de mes conquêtes après nos ébats. Mais sans que je sache bien pourquoi, j’ai un mauvais pressentiment lorsque Stan vient naturellement se blottir contre moi, cherchant mon contact avant de s’endormir.
Alors qu’il sombre dans le sommeil, je garde les yeux grands ouverts. Ce n’est pas la première fois que je suis sujet à de l’insomnie, c’est même plutôt fréquent. Il ne me faut pas longtemps pour renoncer tout à fait à croiser le marchand de sable. Allongé sur le dos, Stan paisiblement endormi dans mes bras, j’attends d’être certain que son sommeil soit assez profond pour ne pas risquer de le réveiller. Je le repousse alors avec mille précautions pour me dégager et quitter le lit. J’ai déjà décidé que je ne serais plus là à son réveil. Je crois que c’est encore le meilleur moyen de ne pas envenimer les choses. Mais il est encore tôt, la nuit est loin d’être finie et je ne suis pas obligé de partir tout de suite.
Je vais récupérer ma veste et fouille dans la poche intérieure pour en sortir l’étui en cuir qui contient mes fusains et dont je ne me sépare presque jamais. Je n’ai pas à fouiller longtemps le bureau de Stan pour trouver un parchemin et prenant le premier livre venu en guise de support, je vais m’installer dans un des fauteuils qui meuble le reste de la chambre. Le jeune homme bouge dans son sommeil et je veille à ne faire aucun bruit alors que je le vois chercher ma présence dans le lit. Je retiens mon souffle alors qu’il semble émerger un court instant en ne me trouvant pas. Il articule quelques syllabes incompréhensibles dans un grognement puis se tourne de l’autre côté sans se réveiller davantage. Dans son mouvement, il a repoussé les draps qui ne le couvrent plus que jusqu’aux genoux. Levant régulièrement les yeux de mon parchemin pour l’observer, je dessine les lignes de son corps au fusain tout en laissant mon esprit divaguer.
Je m’interroge sur la réaction de Charlie. Si Aedan ignore tout de ma relation avec sa sœur et est bien trop naïf pour se douter de quoi que ce soit – et c’est très bien ainsi – je doute que la Summerbee ignore longtemps ce qui vient de se passer cette nuit. Sans forcément entrer dans les détails, je suis convaincu qu’elle découvrira la relation avec son cousin, peut-être même l’apprendra-t-elle de ma bouche d’ailleurs. C’est étrange que je m’en inquiète. Après tout je l’ai prévenue que je n’étais pas quelqu’un de fiable et que je n’étais pas non plus un ami correct. Elle savait à quoi s’attendre avec moi.
Tout à mes pensées, je n’accorde qu’une attention distraite à mon dessin et ce n’est que lorsque je trace le dernier trait de fusain que je m’aperçois que quelque chose cloche. Je reste ainsi quelques instants à contempler mon œuvre sans vraiment la comprendre. Puis je me lève et rassemble mes affaires pour me rhabiller avant de quitter les lieux en catimini. Une fois à l’extérieur, je transplane jusqu’au domaine de l’université et termine le chemin à pied jusqu’à ma cabane. Je sors le parchemin sur lequel figure mon dessin que j’ai soigneusement emporté avec moi et le regarde encore quelques instants avant de le ranger dans mon carton avec les autres. Je reste incapable de répondre à ma question. Pourquoi donc ai-je dessiné son visage ?
Alors qu’il sombre dans le sommeil, je garde les yeux grands ouverts. Ce n’est pas la première fois que je suis sujet à de l’insomnie, c’est même plutôt fréquent. Il ne me faut pas longtemps pour renoncer tout à fait à croiser le marchand de sable. Allongé sur le dos, Stan paisiblement endormi dans mes bras, j’attends d’être certain que son sommeil soit assez profond pour ne pas risquer de le réveiller. Je le repousse alors avec mille précautions pour me dégager et quitter le lit. J’ai déjà décidé que je ne serais plus là à son réveil. Je crois que c’est encore le meilleur moyen de ne pas envenimer les choses. Mais il est encore tôt, la nuit est loin d’être finie et je ne suis pas obligé de partir tout de suite.
Je vais récupérer ma veste et fouille dans la poche intérieure pour en sortir l’étui en cuir qui contient mes fusains et dont je ne me sépare presque jamais. Je n’ai pas à fouiller longtemps le bureau de Stan pour trouver un parchemin et prenant le premier livre venu en guise de support, je vais m’installer dans un des fauteuils qui meuble le reste de la chambre. Le jeune homme bouge dans son sommeil et je veille à ne faire aucun bruit alors que je le vois chercher ma présence dans le lit. Je retiens mon souffle alors qu’il semble émerger un court instant en ne me trouvant pas. Il articule quelques syllabes incompréhensibles dans un grognement puis se tourne de l’autre côté sans se réveiller davantage. Dans son mouvement, il a repoussé les draps qui ne le couvrent plus que jusqu’aux genoux. Levant régulièrement les yeux de mon parchemin pour l’observer, je dessine les lignes de son corps au fusain tout en laissant mon esprit divaguer.
Je m’interroge sur la réaction de Charlie. Si Aedan ignore tout de ma relation avec sa sœur et est bien trop naïf pour se douter de quoi que ce soit – et c’est très bien ainsi – je doute que la Summerbee ignore longtemps ce qui vient de se passer cette nuit. Sans forcément entrer dans les détails, je suis convaincu qu’elle découvrira la relation avec son cousin, peut-être même l’apprendra-t-elle de ma bouche d’ailleurs. C’est étrange que je m’en inquiète. Après tout je l’ai prévenue que je n’étais pas quelqu’un de fiable et que je n’étais pas non plus un ami correct. Elle savait à quoi s’attendre avec moi.
Tout à mes pensées, je n’accorde qu’une attention distraite à mon dessin et ce n’est que lorsque je trace le dernier trait de fusain que je m’aperçois que quelque chose cloche. Je reste ainsi quelques instants à contempler mon œuvre sans vraiment la comprendre. Puis je me lève et rassemble mes affaires pour me rhabiller avant de quitter les lieux en catimini. Une fois à l’extérieur, je transplane jusqu’au domaine de l’université et termine le chemin à pied jusqu’à ma cabane. Je sors le parchemin sur lequel figure mon dessin que j’ai soigneusement emporté avec moi et le regarde encore quelques instants avant de le ranger dans mon carton avec les autres. Je reste incapable de répondre à ma question. Pourquoi donc ai-je dessiné son visage ?
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