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california - aphrodite
Lun 15 Fév 2021 - 16:51
Nuit du 8 au 9 janvier 2021
Vienne la nuit et sonne l'heure et moi je meurs.
Entre apathie et pesanteur, où je demeure.
La chaleur de l'abandon, c'est comme une symphonie...
Vienne la nuit et sonne l'heure et moi je meurs.
Entre apathie et pesanteur, où je demeure.
La chaleur de l'abandon, c'est comme une symphonie...
Personne dans la chambre. Le silence de la maison sonna comme une constatation moqueuse. Dalia resta quelques secondes devant la porte ouverte sur l'absence, pensive, se demandant comment elle devait interpréter son habituel manque de perspicacité. Peut-être que cette rencontre ne devait pas avoir lieu. Peut-être même qu'Aphrodite était lovée contre Pina à refaire le monde sans elle, ou pire encore, qu'elle était repartie de la soirée avec l'un des invités. Stupida, se lança mollement l'Helvète. Elle ôta ses lourdes chaussures et les jeta sans cérémonie dans sa chambre avant de descendre l'escalier. Quitte à ne pas avoir sommeil, autant se rendre utile.
Alors qu'elle commençait à ranger les restes de nourriture sans même y songer, le cerveau assoupi sous l'effet du joint, elle leva les yeux et vit @Aphrodite Iraklidis par la fenêtre qui rangeait le jardin abandonné. La coïncidence étira un sourire sur ses lèvres, qu'elle se garda bien de conserver. Drapée de sa nonchalance quotidienne, pieds nus dans ses collants étoilés, elle sortit de la bâtisse pour rejoindre la Summerbee. T'es au courant que les baguettes magiques font ça très bien ? lança-t-elle sans s'annoncer, moqueuse, calme, observatrice. Sa pique ne l'empêcha aucunement de croiser les bras, vides de baguette eux aussi, celle-ci ayant été laissée là-haut dans sa chambre.
Voir la sorcière se dépatouiller tant bien que mal avec les verres et les sièges renversés d'un équilibre incertain dans sa robe de bohémienne dorée avait un certain charme humoristique. T'oublies toujours ta vaisselle dans l'évier mais quand t'es soûle tu te découvres un besoin de tout ranger. Les mots n'étaient même pas piquants, mais tendres, ils ne servaient qu'à mettre un commentaire de fond, mélodie apaisée pour bercer le jardin glacial dans lequel on entendait à peine la musique restée allumée à l'intérieur. Les lèvres helvètes libéraient une légère fumée en s'échappant dans l'air, qui ne les incommodait pas grâce au sortilège de chaleur de leurs vêtements.
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Re: california - aphrodite
Sam 20 Fév 2021 - 20:56
La soirée touchant à sa fin, les invités ont peu à peu quitté la maison, main dans la main, bras dessus bras dessous, transplanant vers leurs logements, marchant pour les plus alcoolisés. Subitement seule, mes deux colocataires ayant mystérieusement disparu, je me retrouve, bras ballants, au milieu du salon dans lequel la musique douteuse de fin de soirée continue de battre son plein. Difficile alors de ne pas retrouver ma mélancolie précédente. Les basses et mélodies de Sigma, qui ont pourtant la réputation de me rendre joyeuse, me tapent sur le crâne et je me vois contrainte de changer de playlist pour quelque chose de plus calme. Pas fatiguée, voulant râler mais n'ayant personne à qui me plaindre, je décide de me rendre utile et d'amorcer le rangement du jardin.
Le sortilège chauffant de mes vêtements me permet d'oublier l'air glacial et humide de cette nuit de janvier. Pensive, mes gestes se font automatiques, me penchant pour ramasser canettes de bières et verres laissés par terre ou sur les tables. Quelle ironie, tout de même, que tous soient en couple. Tous, sauf moi. La semi-vélane. L'être de l'amour, qui attire les gens tout autour, ne sait pas former des liens assez profonds avec les autres pour les garder près d'elle. Mais, au fond, la lueur d'espoir. Le fait que mon secret soit dans la nature, que mon identité soit connue de tous, me permettra peut-être (certainement ?) de ne plus gâcher les futures relations que je pourrais avoir. Quoique, le problème est toujours là, comme @Elsbeth Ballarini me l'a demandé il y a plusieurs mois - comment savoir qui m'aime vraiment, et qui - "T'es au courant que les baguettes magiques font ça très bien ?" La voix grave de la Suissesse me fait sursauter, et j'en lâche la bouteille en verre jusqu'ici dans ma main droite. "CRISS ! Tu m'as fait peur, je pensais que tu dormais." La main nouvellement libre se pose sur ma poitrine, tentant de faire diminuer les battements de mon coeur.
Me redressant lentement, au milieu du jardin, je l'observe, perchée sur la terrasse, les jambes nues et parsemées d'étoiles. Elle est floue, comme les croquis qu'elle esquisse sur son papier à dessin. Dans la pénombre du jardin, éclairée par les ampoules dressées au dessus de nos têtes, elle scintille, et mon esprit embrumé peine à trouver un point d'encrage. "T'oublies toujours ta vaisselle dans l'évier mais quand t'es soûle tu te découvres un besoin de tout ranger." La pique pleine de vérité me tire un sourire faussement innocent, celui qui signifie que je n'ai aucune idée de ce qu'elle insinue. "J'suis pas fatiguée alors je m'occupe." Haussement d'épaules désinvolte.
Figée sur place, bizarrement impressionnée par l'Helvète, je cligne fort des yeux pour me réveiller. "Tu m'aides ? A moins que t'aies caché ta baguette sous ta jupe ?" Mes lèvres laissent échapper un ricanement peu distingué, pourtant je ne fais rien pour l'étouffer. Agitant le sac poubelle pour indiquer à la brune la mission qui l'attend, je lui lance un regard qui aurait très bien pu se trouver sur le visage de Mme Maxime lorsqu'elle nous donnait des ordres, à Beauxbâtons. Me remettant au travail, je termine de ramasser bouteilles en verre et gobelets vides tandis que la Pokeby remet de l'ordre dans le mobilier extérieur. "T'as vu Pina ? Je l'ai pas vue depuis longtemps. Elle est remontée dans sa chambre ou bien elle est partie chez Kiran ?" Ou bien, peut-être qu'elle est allée retrouver mon ex, dont elle est beaucoup trop proche, d'après moi.
Le sortilège chauffant de mes vêtements me permet d'oublier l'air glacial et humide de cette nuit de janvier. Pensive, mes gestes se font automatiques, me penchant pour ramasser canettes de bières et verres laissés par terre ou sur les tables. Quelle ironie, tout de même, que tous soient en couple. Tous, sauf moi. La semi-vélane. L'être de l'amour, qui attire les gens tout autour, ne sait pas former des liens assez profonds avec les autres pour les garder près d'elle. Mais, au fond, la lueur d'espoir. Le fait que mon secret soit dans la nature, que mon identité soit connue de tous, me permettra peut-être (certainement ?) de ne plus gâcher les futures relations que je pourrais avoir. Quoique, le problème est toujours là, comme @Elsbeth Ballarini me l'a demandé il y a plusieurs mois - comment savoir qui m'aime vraiment, et qui - "T'es au courant que les baguettes magiques font ça très bien ?" La voix grave de la Suissesse me fait sursauter, et j'en lâche la bouteille en verre jusqu'ici dans ma main droite. "CRISS ! Tu m'as fait peur, je pensais que tu dormais." La main nouvellement libre se pose sur ma poitrine, tentant de faire diminuer les battements de mon coeur.
Me redressant lentement, au milieu du jardin, je l'observe, perchée sur la terrasse, les jambes nues et parsemées d'étoiles. Elle est floue, comme les croquis qu'elle esquisse sur son papier à dessin. Dans la pénombre du jardin, éclairée par les ampoules dressées au dessus de nos têtes, elle scintille, et mon esprit embrumé peine à trouver un point d'encrage. "T'oublies toujours ta vaisselle dans l'évier mais quand t'es soûle tu te découvres un besoin de tout ranger." La pique pleine de vérité me tire un sourire faussement innocent, celui qui signifie que je n'ai aucune idée de ce qu'elle insinue. "J'suis pas fatiguée alors je m'occupe." Haussement d'épaules désinvolte.
Figée sur place, bizarrement impressionnée par l'Helvète, je cligne fort des yeux pour me réveiller. "Tu m'aides ? A moins que t'aies caché ta baguette sous ta jupe ?" Mes lèvres laissent échapper un ricanement peu distingué, pourtant je ne fais rien pour l'étouffer. Agitant le sac poubelle pour indiquer à la brune la mission qui l'attend, je lui lance un regard qui aurait très bien pu se trouver sur le visage de Mme Maxime lorsqu'elle nous donnait des ordres, à Beauxbâtons. Me remettant au travail, je termine de ramasser bouteilles en verre et gobelets vides tandis que la Pokeby remet de l'ordre dans le mobilier extérieur. "T'as vu Pina ? Je l'ai pas vue depuis longtemps. Elle est remontée dans sa chambre ou bien elle est partie chez Kiran ?" Ou bien, peut-être qu'elle est allée retrouver mon ex, dont elle est beaucoup trop proche, d'après moi.
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Re: california - aphrodite
Sam 27 Fév 2021 - 11:41
Nuit du 8 au 9 janvier 2021
Vienne la nuit et sonne l'heure et moi je meurs.
Entre apathie et pesanteur, où je demeure.
La chaleur de l'abandon, c'est comme une symphonie...
Vienne la nuit et sonne l'heure et moi je meurs.
Entre apathie et pesanteur, où je demeure.
La chaleur de l'abandon, c'est comme une symphonie...
CRISS ! Tu m'as fait peur, je pensais que tu dormais. Le juron typique d'Aphrodite tira un sourire des lèvres impassibles de l'Helvète. En l'observant apaiser les battements de son coeur d'une main sur la poitrine, il sembla à Dalia qu'elle entendait le rythme affolé sous sa peau diaphane, écho de ses propres battements de coeur, accélérés à sa vue. Les deux sorcières s'observèrent un instant dans le silence feutré et glacial du jardin désert, jusqu'à ce que la Pokeby mit un terme à l'embarras qui commençait à frémir dans son ventre. T'oublies toujours ta vaisselle dans l'évier mais quand t'es soûle tu te découvres un besoin de tout ranger, commenta-t-elle avec une tendresse voilée. La blonde répondit avec désinvolture puis suggéra à Dalia de l'aider. Quand elle lui demanda si elle avait caché sa baguette sous sa jupe, elle pouffa à sa propre question déplacée. Dalia la contempla en silence, un fort rictus aux lèvres, les sourcils relevés dans un faux air circonspect. Elle lui aurait bien répondu qu'elle avait effectivement quelque chose de magique sous sa jupe, mais se contenta de rire doucement en voyant Aphrodite lui tendre un sac poubelle d'un regard exagérément autoritaire.
Après un raclement de gorge, l'Helvète reprit son sérieux et s'exécuta. Les deux sorcières remirent de l'ordre autour d'elles, ramassant les déchets et replaçant le mobilier. Aphrodite demanda si Dalia avait vu Pina. Etait-elle remontée dans sa chambre ou était-elle partie chez Kiran ? Dalia prit le temps de se redresser pour dévisager la Summerbee. Oppure è con Kiran... e Finn ? Lentement, elle répondit d'un air indifférent. Pas vue, je suppose qu'elle dort - avec Kiran probablement, mais après tout ce n'était pas leurs affaires. Reprenant ce qu'elle faisait, à savoir empiler des chaises afin de les ramener plus tard dans la maison, Dalia ne put s'empêcher de marmonner, dans une moquerie un peu amère. C'est pas ta seule coloc, tu sais. Ses yeux clairs croisèrent ceux de l'Hellène, francs, déterminés. Pas de bol, t'es coincée avec moi.
Récupérant les sacs poubelles, elle jeta un regard circulaire au jardin rangé. Il reste la cuisine à nettoyer. Le mobilier pouvait attendre. D'un mouvement d'épaule, elle invita Aphrodite à rentrer avec elle. La douce lumière du salon dansait discrètement sur la couleur dorée de la robe de sa colocataire, révélant d'autant plus la finesse de sa peau et l'éclat aquatique de ses yeux. A ses côtés, Dalia avait l'air d'être son ombre, à la robe noire et aux cheveux d'ébène. Même son teint était plus froid que le sien, gorgé de miel, réchauffé par ses vacances en Grèce de l'été dernier. Dans la trivialité de la pièce en désordre, Aphrodite choquait par sa présence, comme si on avait déposé une sculpture luxueuse en plein milieu d'un foyer ordinaire. L'Helvète avait envie de la dessiner. Ses doigts la démangeaient, mus d'un besoin d'effleurer sa silhouette, de toucher les ombres et les éclats au gré de ses courbes. Pour les occuper, la Pokeby s'empressa de rincer les divers plats vides dans l'évier. Toujours pas sommeil ? s'enquit-elle nonchalamment, trahissant sa crainte de la voir disparaître.
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Re: california - aphrodite
Sam 13 Mar 2021 - 20:23
"Pas vue, je suppose qu'elle dort." L'air indifférent d'Elsbeth me convainc de ne pas aller chercher plus loin. Pina n'est pas un oiseau de nuit, et je suis déjà impressionnée qu'elle ait organisé cette petite fête pour son anniversaire, alors j'imagine qu'elle doit être crevée. Haussant les épaules, je m'affaire à ramasser les derniers détritus jonchant le gazon. "C'est pas ta seule coloc, tu sais." Le marmonnement de l'autre côté du terrain m'intrigue, et je me redresse lentement, les sourcils froncés. Je m'attendais à me retrouver face au dos tourné de la Pokeby, mais ce sont ses yeux quasi noirs dans la pénombre auxquels mes prunelles s'accrochent. "Pas de bol, t'es coincée avec moi." Troublée par la remarque, je la contemple en silence. J'ai du mal à saisir le sens de cette phrase. Pina est ma meilleure amie, et cette fête était la sienne, j'ai le droit de me demander où elle se trouve. Surtout qu'Elsie est devant moi, ce serait absurde de lui demander où elle se trouve, elle. "Pourquoi, pas de bol ?" Mon cerveau est trop alcoolisé pour saisir l'ironie, le second degré ou le sarcasme. Je croyais pourtant qu'on était amies. Enfin, j'aimerais qu'on le soit.
Je veux qu'on soit amies, non ? On ne l'est pas déjà ?
Coupant court à mes tergiversations internes, la ténébreuse me rappelle à l'ordre. "Il reste la cuisine à nettoyer." Sans un mot, je la suis en direction de la maison, mon sac poubelle trainant derrière moi. A l'intérieur, je m'arrête un instant pour contempler l'ampleur du travail devant nous. J'irais bien chercher ma baguette, mais qui sait ce qui pourrait arriver ? Je ne suis déjà pas la meilleure en magie, alors pompette, je n'ai jamais voulu essayer, de peur de tout faire exploser. Alors je me mets au travail, petite fée qui ramasse les cadavres de bouteilles et verres à moitié vides. Tandis que ma colocataire se met à la vaisselle, je remplis le frigo des restes de nourriture.
"Toujours pas sommeil ?" Peut-être a-t-elle remarqué que je fixais le mobilier du salon avec un regard morne ? Ou bien, encore une fois, se moque-t-elle de moi ? Les bras ballants, désœuvrée, je fais une moue triste. Mon esprit, une fois libéré des tâches ingrates à effectuer, s'est de nouveau mis à tournoyer autour de ma solitude. Haussant les épaules, je m'installe sur le canapé. "Un peu, mais je vais pas réussir à dormir, de toute façon." Attrapant un coussin pour m'occuper les mains, je contemple la silhouette sombre et scintillante terminer la vaisselle. "Et toi ?" Sans m'en rendre compte, mes doigts se sont mis à jouer avec la dentelle décorant le coussin. "Pourquoi tu dors pas ?"
Je veux qu'on soit amies, non ? On ne l'est pas déjà ?
Coupant court à mes tergiversations internes, la ténébreuse me rappelle à l'ordre. "Il reste la cuisine à nettoyer." Sans un mot, je la suis en direction de la maison, mon sac poubelle trainant derrière moi. A l'intérieur, je m'arrête un instant pour contempler l'ampleur du travail devant nous. J'irais bien chercher ma baguette, mais qui sait ce qui pourrait arriver ? Je ne suis déjà pas la meilleure en magie, alors pompette, je n'ai jamais voulu essayer, de peur de tout faire exploser. Alors je me mets au travail, petite fée qui ramasse les cadavres de bouteilles et verres à moitié vides. Tandis que ma colocataire se met à la vaisselle, je remplis le frigo des restes de nourriture.
"Toujours pas sommeil ?" Peut-être a-t-elle remarqué que je fixais le mobilier du salon avec un regard morne ? Ou bien, encore une fois, se moque-t-elle de moi ? Les bras ballants, désœuvrée, je fais une moue triste. Mon esprit, une fois libéré des tâches ingrates à effectuer, s'est de nouveau mis à tournoyer autour de ma solitude. Haussant les épaules, je m'installe sur le canapé. "Un peu, mais je vais pas réussir à dormir, de toute façon." Attrapant un coussin pour m'occuper les mains, je contemple la silhouette sombre et scintillante terminer la vaisselle. "Et toi ?" Sans m'en rendre compte, mes doigts se sont mis à jouer avec la dentelle décorant le coussin. "Pourquoi tu dors pas ?"
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Re: california - aphrodite
Dim 14 Mar 2021 - 8:53
Les mains dans la vaisselle ne l'aidèrent pas à se changer les idées. Le geste était tellement machinal que son esprit vagabondait librement, et toutes ses pensées tournaient autour d'Aphrodite dans sa robe ensoleillée. La chaleur moite de l'eau qui enveloppait ses doigts faisait écho à l'émoi qui scintillait en elle. Pensive, Dalia essayait de se mettre d'accord sur ce qu'elle espérait de cette fin de soirée. Quand elle réalisa du coin de l'oeil que la Summerbee avait terminé de ranger, elle s'enquit de son sommeil, craignant qu'elle ne s'éclipse avant que l'Helvète n'ait arrêté sa décision. Un peu, répondit la sorcière, mais je vais pas réussir à dormir, de toute façon. Et elle s'assit dans le canapé. Terminant de rincer les dernières assiettes, Dalia se fit la réflexion qu'elle non plus n'arriverait pas à dormir. Elle les imaginait, l'une et l'autre, allongée chacune sur son lit à ruminer.
Et toi ? lança mollement Aphrodite. Un léger picotement lui traversa l'extrémité de chaque doigt, et la Pokeby sentit ses joues rosir. Elle fit mine de rien, et s'essuya les mains dans un torchon tout en se tournant vers sa tentation solaire. Pourquoi tu dors pas ? Absorbée par le mouvement des doigts hellènes sur la dentelle du coussin, Dalia sut précisément pourquoi elle ne voulait pas dormir. Il lui fallut faire un effort pour se retenir d'imiter son geste par procuration sur le tissu banal du torchon. Au lieu de ça, elle quitta sa contemplation pour rejoindre Aphrodite, en s'asseyant sur l'accoudoir du canapé, le visage tourné vers elle. C'est pas que j'ai pas sommeil, en vérité, répondit-elle sincèrement, avec un haussement d'épaules.
C'est juste que... Nervosité passagère, elle se pencha légèrement vers Aphrodite en prenant appui sur le coussin à dentelle. ...je ne voulais pas aller me coucher sans t'avoir dit que j'ai envie de t'embrasser. Elle l'avait formulé distinctement, ses yeux d'opaline glissant rapidement des lèvres de la Summerbee à son regard, l'envie lui dévorant délicieusement le ventre. Elle attendit patiemment une réponse, sans bouger davantage, le pouls à peine accéléré sous sa peau diaphane.
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Et toi ? lança mollement Aphrodite. Un léger picotement lui traversa l'extrémité de chaque doigt, et la Pokeby sentit ses joues rosir. Elle fit mine de rien, et s'essuya les mains dans un torchon tout en se tournant vers sa tentation solaire. Pourquoi tu dors pas ? Absorbée par le mouvement des doigts hellènes sur la dentelle du coussin, Dalia sut précisément pourquoi elle ne voulait pas dormir. Il lui fallut faire un effort pour se retenir d'imiter son geste par procuration sur le tissu banal du torchon. Au lieu de ça, elle quitta sa contemplation pour rejoindre Aphrodite, en s'asseyant sur l'accoudoir du canapé, le visage tourné vers elle. C'est pas que j'ai pas sommeil, en vérité, répondit-elle sincèrement, avec un haussement d'épaules.
C'est juste que... Nervosité passagère, elle se pencha légèrement vers Aphrodite en prenant appui sur le coussin à dentelle. ...je ne voulais pas aller me coucher sans t'avoir dit que j'ai envie de t'embrasser. Elle l'avait formulé distinctement, ses yeux d'opaline glissant rapidement des lèvres de la Summerbee à son regard, l'envie lui dévorant délicieusement le ventre. Elle attendit patiemment une réponse, sans bouger davantage, le pouls à peine accéléré sous sa peau diaphane.
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Re: california - aphrodite
Lun 5 Avr 2021 - 17:49
Aphrodite avait du mal à saisir ce qui, précisément, la rendait si triste. Elle était seule, et (presque) tous les autres invités de cette soirée étaient en couple. Elle aurait dû s'en réjouir, pourtant : aucune personne pour l'emmerder à essayer de la draguer. De plus, toutes les personnes présentes avaient accepté l'annonce de son hybridité. Elle était libre, et elle pouvait profiter de sa soirée sans complexe. Seulement, voir tous ces couples, aussi beaux fussent-ils, faisait remonter chez elle une révélation dévastatrice : elle ne serait jamais aimée pleinement et simplement, comme les autres peuvent l'être. Ou peut-être que si, mais elle n'en serait jamais convaincue. Sa mère avait appris à faire avec : le pourrait-elle ? Elle n'en savait rien, mais n'avait jamais eu le choix.
La présence d'Elsbeth était une distraction bienvenue à ses problèmes : elle brillait dans la lumière argentée de la nuit, et ce même en faisant une tâche aussi ingrate que la vaisselle. L'abeille se demandait parfois si sa colocataire n'avait pas, elle aussi, un héritage magique qui puisse expliquer l'attirance magnétique qu'elle provoquait dans son coeur. Perdue dans le nuage cotonneux des différentes sensations qui se mêlaient dans sa tête, Aphrodite ne semblait pas vouloir la quitter des yeux. Enigmatique, la Pokeby s'approcha du canapé, pour s'y asseoir. "C'est pas que j'ai pas sommeil, en vérité." Proche, trop proche. La blonde avait envie de toucher du bout des doigts les étoiles scintillant sur les collants de son amie, mais finit par relever son regard océan pour observer son visage. Dos à la lumière, l'Helvète se fondait dans l'obscurité, mais Aphrodite pouvait encore discerner ses yeux, son nez, sa bouche, grâce à l'éclairage tamisé du salon.
"C'est juste que..." Son visage s'approcha encore, tandis que sa main se posa sur le coussin, à quelques millimètre des doigts de la semi-vélane. "...je ne voulais pas aller me coucher sans t'avoir dit que j'ai envie de t'embrasser." Etonnée, la sorcière haussa les sourcils. La révélation simple eut pour effet d'emballer son muscle cardiaque, et lui assécha instantanément la gorge. "Tu..." Chuchotant un début de question, la blonde cherchait à être certaine de bien avoir entendu. Elle ne réfléchit même pas à ce qu'elle souhaitait. S'éclaircissant la gorge doucement, elle reprit d'une voix incertaine. "C'est mon... pouvoir, tu crois ? J'ai fait quelque chose de spécial ?" C'est qu'elle avait presque envie de se confondre en excuses. Serait-il possible que cette attraction énigmatique qu'elle ressent pour la Pokeby ait exacerbé son charme, uniquement vers elle ? Si elle n'avait pas répondu à ce qui semblait une invitation d'Elsbeth, elle n'avait toutefois pas bougé, immobile, le corps tendu, les sens tournés vers elle;
La présence d'Elsbeth était une distraction bienvenue à ses problèmes : elle brillait dans la lumière argentée de la nuit, et ce même en faisant une tâche aussi ingrate que la vaisselle. L'abeille se demandait parfois si sa colocataire n'avait pas, elle aussi, un héritage magique qui puisse expliquer l'attirance magnétique qu'elle provoquait dans son coeur. Perdue dans le nuage cotonneux des différentes sensations qui se mêlaient dans sa tête, Aphrodite ne semblait pas vouloir la quitter des yeux. Enigmatique, la Pokeby s'approcha du canapé, pour s'y asseoir. "C'est pas que j'ai pas sommeil, en vérité." Proche, trop proche. La blonde avait envie de toucher du bout des doigts les étoiles scintillant sur les collants de son amie, mais finit par relever son regard océan pour observer son visage. Dos à la lumière, l'Helvète se fondait dans l'obscurité, mais Aphrodite pouvait encore discerner ses yeux, son nez, sa bouche, grâce à l'éclairage tamisé du salon.
"C'est juste que..." Son visage s'approcha encore, tandis que sa main se posa sur le coussin, à quelques millimètre des doigts de la semi-vélane. "...je ne voulais pas aller me coucher sans t'avoir dit que j'ai envie de t'embrasser." Etonnée, la sorcière haussa les sourcils. La révélation simple eut pour effet d'emballer son muscle cardiaque, et lui assécha instantanément la gorge. "Tu..." Chuchotant un début de question, la blonde cherchait à être certaine de bien avoir entendu. Elle ne réfléchit même pas à ce qu'elle souhaitait. S'éclaircissant la gorge doucement, elle reprit d'une voix incertaine. "C'est mon... pouvoir, tu crois ? J'ai fait quelque chose de spécial ?" C'est qu'elle avait presque envie de se confondre en excuses. Serait-il possible que cette attraction énigmatique qu'elle ressent pour la Pokeby ait exacerbé son charme, uniquement vers elle ? Si elle n'avait pas répondu à ce qui semblait une invitation d'Elsbeth, elle n'avait toutefois pas bougé, immobile, le corps tendu, les sens tournés vers elle;
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Re: california - aphrodite
Mar 6 Avr 2021 - 11:13
Le temps était suspendu aux lèvres entrouvertes d'Aphrodite, tandis que Dalia guettait sa réaction, le coeur délicieusement affolé après sa déclaration. L'expression d'une simple envie, pourtant toujours délicate à formuler. Décision précipitée, ruminée depuis des mois, provoquée par le brouillard léger de ses sens bercés par la drogue douce ingérée. La déesse de l'amour chuchota un balbutiement de réponse, générant un soupir frémissant de la part de l'Helvète qui attendait le verdict.
La jeune femme à la robe d'or s'éclaircit finalement la gorge. C'est mon... pouvoir, tu crois ? J'ai fait quelque chose de spécial ? La brune frissonna de surprise. Ce n'était même pas une des réponses envisagées dans son esprit. Elle fronça légèrement les sourcils, perplexe. Elle savait pertinemment qu'elle n'était sous l'effet d'aucun charme, si consciente d'elle qu'elle ressentait distinctement son désir pour Aphrodite, qui grandissait depuis quelques mois, et l'effet apaisant du joint fumé peu de temps auparavant. Que l'Hellène ramène tout à cela la dépassait, la vexait presque. Au moins, c'est original, comme rateau, maugréa la ténébreuse avec une moue blasée.
Elle avait tellement l'habitude de se planter, de croire qu'un rapprochement était possible, de penser que la personne en face serait sur la même longueur d'ondes qu'elle... Trop calme pour s'offusquer et dire à Aphrodite que si elle avait été vraiment sensible à son pouvoir elle ne l'aurait pas repoussée à Beauxbâtons, ne l'aurait pas détestée à Hungcalf et n'aurait pas mis des mois à ré-apprendre à l'apprécier en colocation. Elle ne l'aurait pas protégée lors de l'agression de la fin de l'été, lors du festival. T'avais juste à dire que t'étais pas intéressée, you know, se contenta de répondre l'apprentie médicomage, avec un haussement d'épaules. Dalia était clairement déçue, et un peu frustrée de ne pas avoir de réponse claire, mais n'avait aucune envie d'insister. Elle se laissa glisser de l'accoudoir pour échoir dans le canapé, retirant sa main du coussin en dentelle.
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La jeune femme à la robe d'or s'éclaircit finalement la gorge. C'est mon... pouvoir, tu crois ? J'ai fait quelque chose de spécial ? La brune frissonna de surprise. Ce n'était même pas une des réponses envisagées dans son esprit. Elle fronça légèrement les sourcils, perplexe. Elle savait pertinemment qu'elle n'était sous l'effet d'aucun charme, si consciente d'elle qu'elle ressentait distinctement son désir pour Aphrodite, qui grandissait depuis quelques mois, et l'effet apaisant du joint fumé peu de temps auparavant. Que l'Hellène ramène tout à cela la dépassait, la vexait presque. Au moins, c'est original, comme rateau, maugréa la ténébreuse avec une moue blasée.
Elle avait tellement l'habitude de se planter, de croire qu'un rapprochement était possible, de penser que la personne en face serait sur la même longueur d'ondes qu'elle... Trop calme pour s'offusquer et dire à Aphrodite que si elle avait été vraiment sensible à son pouvoir elle ne l'aurait pas repoussée à Beauxbâtons, ne l'aurait pas détestée à Hungcalf et n'aurait pas mis des mois à ré-apprendre à l'apprécier en colocation. Elle ne l'aurait pas protégée lors de l'agression de la fin de l'été, lors du festival. T'avais juste à dire que t'étais pas intéressée, you know, se contenta de répondre l'apprentie médicomage, avec un haussement d'épaules. Dalia était clairement déçue, et un peu frustrée de ne pas avoir de réponse claire, mais n'avait aucune envie d'insister. Elle se laissa glisser de l'accoudoir pour échoir dans le canapé, retirant sa main du coussin en dentelle.
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Re: california - aphrodite
Mer 7 Avr 2021 - 18:23
La question d'Aphrodite sembla surprendre l'Helvète. C'était pourtant crucial, et la semi-vélane n'avait jamais su se détacher de sa nature et du pouvoir surnaturel qui l'accompagnait lorsqu'il s'agissait des relations sentimentales et charnelles. Elle avait, parfois, joué de son pouvoir pour obtenir des baisers. Elle avait aussi quelques fois utilisé son charme pour retenir un amant qu'elle sentait lui échapper. Elle ne savait pas comment aimer, et désirer, normalement. "Au moins, c'est original, comme râteau." Surprise à son tour par l'air d'Elsbeth, l'abeille l'observa s'éloigner, interloquée. "Quoi ?" La question chuchotée ne semblait pas perturber la brune, ou bien ne l'avait-elle tout simplement pas entendue, mais elle se laissa tomber sur le canapé, à côté d'Aphrodite. "T'avais juste à dire que t'étais pas intéressée, you know." Fronçant les sourcils, la blonde attrapa le coussin avec un peu plus de fermeté. "Mais noooon, c'est pas ça..."
Consciente qu'elle avait fait un pas vers l'aveu de la réciprocité du désir de s'embrasser, elle chercha ses mots. "C'est..." Elle ne pouvait pas faire machine arrière. S'excuser, lui donner raison. "C'est pas que je suis pas intéressée." Elle l'avait été il y a des années, elle l'était encore aujourd'hui. Après avoir réappris à apprécier la Suissesse, à cohabiter avec elle, à s'apprivoiser mutuellement, elle avait redécouvert cette attraction, sans comprendre d'où elle venait. Soupirant face à son manque de courage, elle se tourna pour faire face à la Pokeby. Sans réfléchir à ses mots, elle se mit à parler, pour éviter que ses sentiments restent coincés au fond de sa gorge. "T'es belle. T'as toujours été belle. Même quand je t'aimais pas. Et du coup j'ai peur que, ce que toi tu ressens, c'est juste un effet de ce que moi je ressens. Que si t'as envie de m'embrasser, c'est juste parce que moi aussi. Et j'ai pas envie que ça se passe comme ça." Elle avait trébuché sur ses mots, fait des pauses, mais avait finalement réussi à expliquer ses raisons. Ses yeux avaient quitté plusieurs fois les opalines de sa colocataire, pour se recentrer sur ses explications, mais les rejoignirent à nouveau pour la conclusion de sa tirade. "Tu comprends ?"
Consciente qu'elle avait fait un pas vers l'aveu de la réciprocité du désir de s'embrasser, elle chercha ses mots. "C'est..." Elle ne pouvait pas faire machine arrière. S'excuser, lui donner raison. "C'est pas que je suis pas intéressée." Elle l'avait été il y a des années, elle l'était encore aujourd'hui. Après avoir réappris à apprécier la Suissesse, à cohabiter avec elle, à s'apprivoiser mutuellement, elle avait redécouvert cette attraction, sans comprendre d'où elle venait. Soupirant face à son manque de courage, elle se tourna pour faire face à la Pokeby. Sans réfléchir à ses mots, elle se mit à parler, pour éviter que ses sentiments restent coincés au fond de sa gorge. "T'es belle. T'as toujours été belle. Même quand je t'aimais pas. Et du coup j'ai peur que, ce que toi tu ressens, c'est juste un effet de ce que moi je ressens. Que si t'as envie de m'embrasser, c'est juste parce que moi aussi. Et j'ai pas envie que ça se passe comme ça." Elle avait trébuché sur ses mots, fait des pauses, mais avait finalement réussi à expliquer ses raisons. Ses yeux avaient quitté plusieurs fois les opalines de sa colocataire, pour se recentrer sur ses explications, mais les rejoignirent à nouveau pour la conclusion de sa tirade. "Tu comprends ?"
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Re: california - aphrodite
Dim 18 Avr 2021 - 22:40
Heureusement pour elle(s), Dalia était trop détendue pour vraiment mal prendre la réaction d'Aphrodite. Trop stone pour réfléchir profondément à ses craintes, certes, mais au moins elle ne s'était pas enfuie dans sa chambre pour rassembler un coeur en miettes. Elle avait juste momentanément laissé tomber son audace et s'était affalée sur le canapé, comme si la proximité de la blonde n'était plus le précipice de tentation de l'instant d'avant. Mais noooon, c'est pas ça... protesta Aphrodite, cherchant ses mots. C'est... C'est pas que je suis pas intéressée. Les paroles tintèrent aux oreilles de l'Helvète, qui écarquilla légèrement les yeux. Les deux sorcières se tournèrent l'une face à l'autre au même moment. T'es belle, se précipita la Summerbee. T'as toujours été belle. Même quand je t'aimais pas. Le compliment était étrangement tourné, mais Dalia comprit ce qu'elle voulait dire. Elle sourit sous le coup de la surprise mais laissa la blonde se dépatouiller avec ses explications. Et du coup j'ai peur que, ce que toi tu ressens, c'est juste un effet de ce que moi je ressens. Que si t'as envie de m'embrasser, c'est juste parce que moi aussi. Et j'ai pas envie que ça se passe comme ça. Dalia roula des yeux pour s'extirper quelques instants de la couleur océanique des prunelles de la jeune femme, vers qui elle avait irrémédiablement envie de se pencher à nouveau. Tout en expliquant les raisons de son presque refus, Aphrodite lui délivrait un aveu délicieux. Sa main sur le coussin lui parut à nouveau à des kilomètres, au-dessus du vide, et si proche à la fois, si proche...
Tu comprends ? reprit-elle, en croisant les yeux fuyants de la Pokeby. Celle-ci fit l'effort d'acquiescer lentement et de maintenir le regard, pour montrer qu'elle ne se défilait pas. Je comprends, assura-t-elle. Après tout, l'explication avait été très simplement donnée : il ne s'agissait pas d'une excuse vaseuse pour un râteau non assumé. Tu vois, fit Dalia en haussant une épaule, jsuis pas hypnotisée. Les débiles qui bavaient sur elle, complètement pris par son charme, ne l'écoutaient qu'à moitié, non ? Alors qu'elle, elle était très calme, presque détachée. Presque. Quand elle développa à son tour son explication, elle rompit le contact visuel pour reprendre l'exploration digitale de la dentelle du coussin. C'est juste une envie, normale, sincère, vraie. Elle rosit légèrement, juste à la naissance des oreilles, et sentit la chaleur l'envahir jusque dans son ventre. Et de ce que j'ai compris, t'en as envie aussi. Les opalines revinrent trouver le regard d'Aphrodite, sous les cils audacieux, tandis que sa main cherchait la sienne. Non ?
en français
leur tenue
Tu comprends ? reprit-elle, en croisant les yeux fuyants de la Pokeby. Celle-ci fit l'effort d'acquiescer lentement et de maintenir le regard, pour montrer qu'elle ne se défilait pas. Je comprends, assura-t-elle. Après tout, l'explication avait été très simplement donnée : il ne s'agissait pas d'une excuse vaseuse pour un râteau non assumé. Tu vois, fit Dalia en haussant une épaule, jsuis pas hypnotisée. Les débiles qui bavaient sur elle, complètement pris par son charme, ne l'écoutaient qu'à moitié, non ? Alors qu'elle, elle était très calme, presque détachée. Presque. Quand elle développa à son tour son explication, elle rompit le contact visuel pour reprendre l'exploration digitale de la dentelle du coussin. C'est juste une envie, normale, sincère, vraie. Elle rosit légèrement, juste à la naissance des oreilles, et sentit la chaleur l'envahir jusque dans son ventre. Et de ce que j'ai compris, t'en as envie aussi. Les opalines revinrent trouver le regard d'Aphrodite, sous les cils audacieux, tandis que sa main cherchait la sienne. Non ?
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Re: california - aphrodite
Lun 10 Mai 2021 - 14:57
Aphrodite avait longuement cherché à refouler ses sentiments envers sa colocataire. C'était peine perdue, pourtant, car Elsbeth s'était faufilée sous sa peau et jusque dans son coeur de chewing-gum, et cela depuis plusieurs mois. La pokeby était plus douce et sympa avec elle, depuis qu'elle connaissait sa nature de semi-vélane, et la Grecque avait même cru un instant que son amie était curieuse de tenter l'expérience avec elle uniquement dans le but de voir ce que ça faisait. Alors elle l'avait gardée à distance du mieux qu'elle avait pu, traînant avec Loki, ou s'isolant dans sa chambre pour travailler.
Ce soir, cependant, Aphrodite n'arrivait pas à se défaire de l'attraction magnétique que son double lunaire exerçait sur elle. La Ballarini n'aidait en rien, puisqu'elle venait de lui avouer son attirance, dans des mots d'ailleurs très simples. Il avait fallu beaucoup de courage et d'hésitation pour que la blonde se dépatouille de la situation dans laquelle elle s'était embourbée, après lui avoir mis un râteau, sans le vouloir. "Tu comprends ?" Elle n'était pas certaine d'avoir été claire, aussi cherchait-elle dans le regard clair de son amie une lueur qui lui indiquerait qu'elle était intelligible. Lentement, la fée étoilée hocha la tête. "Je comprends." Aphrodite remarqua alors qu'elle avait retenu sa respiration. Elle souffla donc doucement, soulagée. "Super." Elle ne souhaitait surtout pas qu'elles se retrouvent à nouveau en froid.
"Tu vois, jsuis pas hypnotisée." Reprit Elsie. Intriguée, Aphrodite opina du menton. L'apprentie-médicomage tentait certainement de dédramatiser la situation en se moquant gentiment de son angoisse, mais l'Hellène ne savait que trop bien que parfois, l'attraction qu'elle pouvait provoquer était plus subtile, moins évidente à discerner. Elle se garda bien d'expliquer, cependant, ce que cette remarque lui inspirait, hypnotisée par les lèvres tentatrices qui s'approchaient d'elle, délicieusement lentement. "C'est juste une envie, normale, sincère, vraie." L'apprentie-journaliste sentait les doigts diaphanes s'approcher des siens, sur le coussin en dentelle, mais son regard était captivé par le visage à la fois timide et aguicheur de sa colocataire. "Et de ce que j'ai compris, t'en as envie aussi. Non ?"
Lorsque leurs regards se rencontrèrent, Aphrodite dût avaler sa salive, pour s'assurer qu'elle n'ait pas perdu sa langue. Les doigts fins d'Elsbeth caressèrent doucement les siens, et elle répondit timidement au toucher tentateur. Lentement, elle hocha à nouveau la tête, avant de murmurer si bas qu'elle pensa qu'aucun son ne soit sorti. "Si." Sa main gauche se referma sur le poignet provocateur, et elle se pencha finalement en avant, capturant avec hésitation les lèvres pleines de l'Helvète.
Ce soir, cependant, Aphrodite n'arrivait pas à se défaire de l'attraction magnétique que son double lunaire exerçait sur elle. La Ballarini n'aidait en rien, puisqu'elle venait de lui avouer son attirance, dans des mots d'ailleurs très simples. Il avait fallu beaucoup de courage et d'hésitation pour que la blonde se dépatouille de la situation dans laquelle elle s'était embourbée, après lui avoir mis un râteau, sans le vouloir. "Tu comprends ?" Elle n'était pas certaine d'avoir été claire, aussi cherchait-elle dans le regard clair de son amie une lueur qui lui indiquerait qu'elle était intelligible. Lentement, la fée étoilée hocha la tête. "Je comprends." Aphrodite remarqua alors qu'elle avait retenu sa respiration. Elle souffla donc doucement, soulagée. "Super." Elle ne souhaitait surtout pas qu'elles se retrouvent à nouveau en froid.
"Tu vois, jsuis pas hypnotisée." Reprit Elsie. Intriguée, Aphrodite opina du menton. L'apprentie-médicomage tentait certainement de dédramatiser la situation en se moquant gentiment de son angoisse, mais l'Hellène ne savait que trop bien que parfois, l'attraction qu'elle pouvait provoquer était plus subtile, moins évidente à discerner. Elle se garda bien d'expliquer, cependant, ce que cette remarque lui inspirait, hypnotisée par les lèvres tentatrices qui s'approchaient d'elle, délicieusement lentement. "C'est juste une envie, normale, sincère, vraie." L'apprentie-journaliste sentait les doigts diaphanes s'approcher des siens, sur le coussin en dentelle, mais son regard était captivé par le visage à la fois timide et aguicheur de sa colocataire. "Et de ce que j'ai compris, t'en as envie aussi. Non ?"
Lorsque leurs regards se rencontrèrent, Aphrodite dût avaler sa salive, pour s'assurer qu'elle n'ait pas perdu sa langue. Les doigts fins d'Elsbeth caressèrent doucement les siens, et elle répondit timidement au toucher tentateur. Lentement, elle hocha à nouveau la tête, avant de murmurer si bas qu'elle pensa qu'aucun son ne soit sorti. "Si." Sa main gauche se referma sur le poignet provocateur, et elle se pencha finalement en avant, capturant avec hésitation les lèvres pleines de l'Helvète.