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Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Ven 2 Avr 2021 - 19:33
Un déjeuner parfaitement raté
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
Il ne pouvait plus respirer. Il allait crever. Comme une merde, ouais… (Aller mec respire. Respire) Pourtant pourquoi il avait l’impression qu’on venait d’écraser chaque os de son corps? Et ce bruit sourd, là. C’était son cœur? ''Respire idiot'', un visage apparu au-dessus de lui. Un visage qu’il aurait reconnu entre mille. Axel. C’est à ce moment qu’il se réveillait dans son lit. Bien loin du mont Altaï. Se redressant avec un grognement, il ne prit même pas la peine d’observer ce qui l’entourait.
- Recouche-toi, Nuel, le soleil n'est même pas levé…
Son expression, sans aucune doute, était ridicule. Tel une morue dans sa glace à l’épicerie, il regardait avec étonnement la personne qui partageait son lit. Axel.
- Arrête de faire l’idiot et reviens me servir d’oreiller, Bonnamy. Booordel, aller.
Tendant la main en direction de la tête bouclée, qui n’ayant visiblement pas l’intérêt de sortir de l’oreiller, refusait de lui porter plus d’attention que des paroles. Le corps du sportif alla lentement se détendre, glissant ses doigts au sein des cheveux un peu secs du jeune homme. Quelque chose clochait. Levant la main des cheveux, il vit avec horreur les mèches bouclées qui étaient restées prises entre ses doigts. Comme si elles s’étaient détachées… non comme si elles n’avaient jamais appartenu à Axel. C’est avec précipitation qu’il obligea son compagnon à se retourner dans sa direction. Et qu’au moment où son regard se posait sur son visage décharné…
Qu’il se réveillait, l'air expulsé de ses poumons et la bouche ouverte comme s’il allait crier. Alors qu’aucun son ne semblait vouloir s’échapper. Aussi silencieux que ses peurs étaient sourdes.
Soufflant, il observa les lieux qui étaient identiques à son second rêve. Ou plutôt cauchemars. Est-ce qu’il était bien réveillé cette fois-ci? Il alla se donner une claque au visage. Le bruit résonna dans sa chambre vide… Et s’insulta mentalement quand une sensation de brûlure lui vint. Au moins, il était bien réveillé. Soufflant, Emmanuel sortit de son lit, allant observer le réveil électronique. 4h du matin. Bon. Allant enfiler un t-shirt et ses espadrilles, il chopa ses clés et une bouteille d’eau, sortant discrètement de l’appartement dans lequel il vivait depuis peu. Mi-mars, tout au plus. Il avait tenu à prendre la plus petite chambre - bien que l’autre n’était pas bien mieux - et de laisser son cousin profiter de la principale. En deux ans, contre toutes attentes, il avait bien finit par décorer son ancienne chambre. En arrivant dans cet appartement, en l’honneur d’Axel, il avait décidé de faire l’effort de décorer et de rendre cet endroit plus plaisant. Même si, outre le vieux matelas, tout était fait avec des objets recyclés. Même les plantes l’étaient, puisqu’on avait voulu les jeter. Et il y avait plein de babioles et autres conneries qu’on lui donnait toujours. Parfois il modifiait ces dons et le redonnait neufs à quelqu'un, ou les vendait quand le mois était plus difficile. Parfois, il les gardait. Mais bon, souvent il finissait par s’en débarrasser quelques semaines plus tard. Sa seule folie décoratrice s’était résumée à acheter des draps, des oreillers et trois énormes tapis en fausse fourrure. Deux sur le sol, un sous entre les palettes de bois recyclées et le matelas. Ça lui rappelait ces yourtes, qu’il avait adoré, où des vrais fourrures étaient disposées sur le sol et sur les lit pour supporter le grand froid.
Comment de temps se passa après avoir entamé un jogging très matinal? Deux heures et quelques poussières. Il n’était donc que six heures quand il décida d’enfin rentrer pour prendre une douche. Rapide, mais chaude. Un des plaisirs de vivre en société. C’était bien trop agréable pour penser à la magie pour se débarrasser de la sueur. (et depuis que j’ai sauvé ce mec qui s’est trompé de formule… Manquer de mourir car on est rempli de savon à bulle… C’est au moins une mort propre… Tu es tordant, Bonnamy. Vraiment. Un cas désespéré.) Malgré que ses muscles avaient bien travaillé, sa tête était encore en train de ruminer le rêve de la nuit. Donc la meilleure des mauvaises idées lui vint à l’esprit. Faire à manger. Est-ce que vous saviez qu’on pouvait avoir des techniques de survie très poussées et ne pas savoir faire la cuisine? Et ouais. C' était une catastrophe culinaire, vraiment. Pourtant il adorait découvrir des plats et en manger désormais que la nourriture n’était plus un luxe. Bon d’accord, c’était encore un luxe, mais un luxe normal. 6h et demi, dans la cuisine a foutre des toasts dans le grille pain et à casser des oeufs qui, malgré son désir de tenter au départ une bonne cuisson, finit en semi oeuf brouillon et omelette difforme. Vu l'odeur, il réalisa qu’il venait de faire cramer les toasts. Pas grave, sur le feu en nature on les brûlaient et c’était délicieux quand même. Il les jeta dans les deux assiettes. Chopant une casserole et une cuillère de bois pendant que la seconde part d’oeuf était entrain de cuir, il se dirigea vers la chambre de son cousin avec un sourire taquin. Quoi de mieux pour oublier ses problèmes que faire chier son nouveau coloc ? Bon, il ne le faisait pas normalement, mais aujourd’hui, il n’allait pas s’en priver. Entrant donc sans pudeur et sans même s’assurer qu’il dorme ou non, seul ou non au passage, il alla cogner fortement contre la casserole au se fichant bien de risquer de donner une crise cardiaque, se faire même lancer des choses (ou des sorts) comme il lui arrivait souvent avec Axel.
- On se réveille Leroy ! La police du karma vient t'arrêter pour mauvaise conduite.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Sam 3 Avr 2021 - 15:01
Un déjeuner parfaitement raté ft. @Emmanuel BonnamyS’adapter à un nouveau lieu prend toujours un peu de temps et ce dernier est en cours pour Maximilien. Passer de sa chambre universitaire où il est resté sept ans, à un appartement avec son propre cousin demande certains ajustements. L’université n’est plus aussi près, mais l’endroit reste plus calme et surtout, il ressent enfin un peu plus de liberté. Une liberté qui se paye bien sûr, en travaillant car rien ne s’obtient sans aucune contrepartie. La rupture de ses fiançailles force le français de si bonne famille à se “salir les mains”, comme diraient certaines personnes (Charles). Mais il n’a guère le choix étant donné le froid entre lui et le doyen. Il faut dire qu’il l’a sacrément contrarié avec toute cette histoire et il en est encore à se demander s’il a fait le bon choix. Rompre avec Juliet, mettre sa famille dans l’embarras… tout ça pour quoi ? Des sentiments qu’il n’est pas sûr de comprendre ni maîtriser. Le voilà qu’il perd son confort de vie pour une histoire qui, comme l’a si bien mentionné Charles Leroy, n’est sûrement qu’une passade. Mais une passade importante pour Maximilien qui ne peut se sortir le sorcier de l’esprit. Est-ce réellement de sa faute s’il s’est laissé attraper de la sorte ? Toujours est-il que désormais, en dehors des études, il passe une partie de son temps libre à travailler à la Moufette enchantée comme serveur, le rôle de stagiaire n’étant pas suffisant pour subvenir à tous ses besoins désormais. Pas s’il veut vivre convenablement en tout cas.
Un sursaut. La porte de l’entrée qui se ferme le réveille d’une nuit assez chaotique, chahutée par de nombreuses questions qui demeurent encore sans réponse. Il constate assez rapidement qu’il n’est que six heures du matin et déjà il entend l’eau de la douche couler. Emmanuel est bien matinal et pendant un instant, le sorcier tente de se rendormir… sans succès. Après une bonne demi-heure à se mettre dans de bonnes dispositions dans ce but, il finit par abandonner et se met en tailleur sur son lit, frottant son visage pour terminer de se réveiller pour de bon. C’est l’heure vers laquelle certaines odeurs apparaissent dans l’appartement, signe que quelqu’un est en cuisine. Si cela s’annonce d’abord prometteur, plus les minutes passent et plus l’odeur prend une tournure étrange. Est-ce que ça ne sent pas le brûlé ?! Il hésite à intervenir mais, finalement, préfère laisser son cousin faire sa vie sans lui imposer la sienne. Se redressant enfin, il enfile un jogging et s’approche du terrarium où son serpent vit. Il attend que ce dernier le remarque, avant d’ouvrir la trappe en verre pour s’emparer de l’animal à sang froid. Il dépose ce dernier sur ses épaules et laisse le reptile glisser sa peau nue contre la sienne. La sensation lui donne tout d’abord des frissons, avant qu’il ne finisse par s’y habituer. Il laisse son doigt parcourir l’animal et retourne sur son lit. Assis contre le mur, les jambes croisées en tailleur, Brian qui fait sa vie le long de ses épaules et de son bras sous sa supervision, il lit un livre lorsque la porte s’ouvre brusquement et qu’un bruit de casserole vient perturber l’ambiance calme de la chambre. Aussitôt, le serpent se crispe légèrement autour de son poignet et Maximilien prend le temps de le défaire lentement et de le rassurer.
“Du calme Bonnamy ! T’as vu l’heure qu’il est ? T’as fait peur à Brian. Et quelle mauvaise conduite au juste ?” Demande-t-il en remettant le serpent correctement sur ses épaules, délaissant son livre pour poser les yeux sur ce que son cousin tient main. Il fait alors une grimace et fronce les sourcils. “Dis, ça sent pas un peu le cramé ton truc ?” Il ne serait pas contre un bon croissant ou au moins un café.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Mar 6 Avr 2021 - 6:52
Un déjeuner parfaitement raté
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
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Évidemment, le plus jeune de l’appartement ne fit que regarder son cousin, ainsi que le serpent, sans rien dire. Casserole encore en main. Silence qui dure plus de trois secondes. Son visage finit par lancer une grimace qui pourrait être considérée comme du malaise ou encore une excuse.
- Je suis sûr qu’il t’en trouveront une pour t’arrêter. Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure? finit-il par répondre, haussant les sourcils, C’est pas moi qui t’a réveillé au moins?
Il hésitait entre deux émotions. Soit, potentiellement mal à l'avoir peut-être réveillé, du moins avant qu’il se décide à vraiment le faire et se dire que ça ferait du bien à celui-ci de se lever tôt. (Bon le serpent allait s’en remettre). Mais finalement… est-ce que ça valait vraiment le coup de s’en vouloir pour si p… ah oui, merde, valait mieux qu’il retourne vérifier ses œufs, il était capable de cramer les toasts alors parlons pas du reste…
- Ça sent le camping. Sors tu lis, je t’ai fais à manger.
Il se dépêcha tout de même de retourner en cuisine, car il ne faisait aucunement confiance en ses talents de cuisinier… Mais, il en avait assez des plats préparés et il voulait aussi tenter de s'occuper tout en faisant plaisir à son couin. Chose peut-être raté vu le niveau. Heureusement pour lui, à force d’aider de nombreux moldus, voir quelques sorciers, il rapportait souvent des surprises à la maison. Il n’était donc pas rare qu’il rapporte des tartes et autres pâtisseries, quelques plats faits maison ou encore venant d’un restaurant où il allait souvent. Entrant en cuisine, il se dépêcha de glisser les œufs dans la seconde assiette, posant la moitié du contenu sur la toast qu’elle contenait… L’omelette était peut-être devenue des semis œufs brouillés, mais il avait pris le temps de réchauffer les croissants qu’il avait apportés la veille. Finissant par ouvrir le frigo pour observer ce qu’il y avait comme choix de boissons ‘’normales’’ pour un déjeuner… Il réalisa que les choix étaient assez réduits. En même temps, s’était sans aucun doute son tour d’aller remplir leur cuisine… Mais puisqu’il buvait souvent que de l’eau (sauf envie soudaine) pour économiser et rester en santé… (Bon d’accord, il achetait toujours des boissons dans les cafés et autres endroits du genre, alors il pouvait largement se satisfaire du strict minimum à domicile…)
- Tu veux quoi à boire? Il nous reste du jus d’orange… Sinon c'est du café et du thé...
- Je suis sûr qu’il t’en trouveront une pour t’arrêter. Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure? finit-il par répondre, haussant les sourcils, C’est pas moi qui t’a réveillé au moins?
Il hésitait entre deux émotions. Soit, potentiellement mal à l'avoir peut-être réveillé, du moins avant qu’il se décide à vraiment le faire et se dire que ça ferait du bien à celui-ci de se lever tôt. (Bon le serpent allait s’en remettre). Mais finalement… est-ce que ça valait vraiment le coup de s’en vouloir pour si p… ah oui, merde, valait mieux qu’il retourne vérifier ses œufs, il était capable de cramer les toasts alors parlons pas du reste…
- Ça sent le camping. Sors tu lis, je t’ai fais à manger.
Il se dépêcha tout de même de retourner en cuisine, car il ne faisait aucunement confiance en ses talents de cuisinier… Mais, il en avait assez des plats préparés et il voulait aussi tenter de s'occuper tout en faisant plaisir à son couin. Chose peut-être raté vu le niveau. Heureusement pour lui, à force d’aider de nombreux moldus, voir quelques sorciers, il rapportait souvent des surprises à la maison. Il n’était donc pas rare qu’il rapporte des tartes et autres pâtisseries, quelques plats faits maison ou encore venant d’un restaurant où il allait souvent. Entrant en cuisine, il se dépêcha de glisser les œufs dans la seconde assiette, posant la moitié du contenu sur la toast qu’elle contenait… L’omelette était peut-être devenue des semis œufs brouillés, mais il avait pris le temps de réchauffer les croissants qu’il avait apportés la veille. Finissant par ouvrir le frigo pour observer ce qu’il y avait comme choix de boissons ‘’normales’’ pour un déjeuner… Il réalisa que les choix étaient assez réduits. En même temps, s’était sans aucun doute son tour d’aller remplir leur cuisine… Mais puisqu’il buvait souvent que de l’eau (sauf envie soudaine) pour économiser et rester en santé… (Bon d’accord, il achetait toujours des boissons dans les cafés et autres endroits du genre, alors il pouvait largement se satisfaire du strict minimum à domicile…)
- Tu veux quoi à boire? Il nous reste du jus d’orange… Sinon c'est du café et du thé...
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Dim 11 Avr 2021 - 16:04
Un déjeuner parfaitement raté ft. @Emmanuel BonnamyAvoir pu récupérer Brian est l’un des seuls avantages à ce changement de vie. Certes, il n’est pas contre un peu plus de liberté et d’espace, et la perspective de pouvoir se rapprocher de son cousin n’est qu’un bonus à l’histoire. Mais pendant toute cette dernière année en tant qu’étudiant de dortoir, Maximilien n’a pas pu profiter de la présence de son animal de compagnie, ce dernier pouvant en effrayer plus d’un. Pas de serpent dans le dortoir, c’est tout. Charles ne s’est pas fait prier pour lui envoyer l’animal et maintenant qu’il est de nouveau avec lui, le Français se sent presque entier. D’aucun diront que sa pureté et sa naïveté jurent avec la froideur de ce reptile, mais le Summerbee n’en a que faire. Il sait, par contre, qu’Emmanuel n’est pas un aficionado des serpents. Alors quand ce dernier entre dans la chambre où Brian évolue en toute liberté, Maximilien s’attend à entendre son cousin crier. Il n’en est pourtant rien. Un long silence s’installe avant que le brun ne prenne la parole à nouveau.
“Si je dis oui, tu vas répondre quoi ?” Le taquine-t-il car, de toute évidence, c’est le chahut d’Emmanuel qui a eu raison de son sommeil mais, pour sa défense, celui-ci était trop léger. Un rien l’aurait tiré des songes. De toute évidence, il ne lui en tient pas rigueur, pas comme il pourrait le faire si son cousin s’amuse à l’intoxiquer avec cette drôle d’odeur qu’il sent.
“Camping ? P*tain Manu, t’as fait quoi encore…” Il ne connaît pas son cousin depuis bien longtemps et, comme un peu tout le monde, le trouve assez spécial. Il s’attend à tout moment à ce qu’il mette le feu à leur cuisine, surtout maintenant que cette odeur de brûlé devient un peu plus tenace. En le voyant détaler de la sorte, Maximilien se dépêche de reposer Brian dans son vivarium et suit le jeune homme dans la pièce d’à côté. Il surprend Emmanuel à déposer une sorte de bouillie d’œufs sur un toast trop grillé et espère que ce qui se trouve dans le four ne suit pas le même chemin que le reste. La situation ne lui dit rien qui vaille mais, trop soucieux du bien-être de son cousin, ne l’interpelle sur aucune de ces choses. Il faut qu’ils se laissent le temps, tous deux, de trouver leurs marques dans ce nouvel environnement. C’est une dynamique que Maximilien, tout particulièrement, ne connaît pas : la vie à deux.
“Je vais prendre un peu de jus d’orange et je m’occupe du café, si tu en prends aussi.” Il se dépêche de s’emparer de la cafetière, se disant qu’il y a bien moins de risque que tout explose si elle est entre ses mains. Le filtre posé, quelques cuillères de café moulu dedans et voilà la machine lancée. Déjà, on peut sentir l’odeur corsée envahir la pièce et Maximilien en profite pour leur sortir deux tasses. La sienne est volontairement grande car, il le sait, il va avoir besoin d'énormément de café pour supporter cette journée.
“J’ai rêvé ou tu es sorti ce matin ? Footing ?” Le Français s’installe à leur petite table à manger, regardant l’assiette qui l’attend tout en se concentrant sur ses expressions faciales pour ne pas laisser s’enfuir quelques grimaces. C’est fait de si bon cœur qu’il ne va pas pouvoir refuser…
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Lun 12 Avr 2021 - 7:37
Un déjeuner parfaitement raté
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
Crier n’était pas vraiment son genre. Il n’avait pas un phobie des serpents, mais ces bestioles d’un type un peu plus venimeux lui avaient fait souvent causé des problèmes. Et ces écailles lui rappelaient un peu celles des dragons. Emmanuel préférait donc ne pas passer énormément de temps en compagnie de ce Brian. Il s’habituait encore à sa présence. Clairement, il n’accepterait pas encore qu’il s’approche trop de lui, mais qui sait, peut-être qu’un jour il finirait par accepter. Emmanuel n’avait jamais eu de problème avec les reptiles avant ses voyages… Et les humains n’étaient-ils pas mille fois pires? Un silence qui sembla presque gênant au plus jeune s’installa entre eux, mais heureusement Maximilien prit enfin la parole avant qu’il ne finisse par briser ce silence désagréable pour une personne qui est en réalité socialement incertaine.
- Que je suis désolé? J’ai tenté de ne pas faire trop de bruit, mais je ferai plus attention? Le brun alla offrir un adorable sourire d’enfant ‘’sermonné’’, espérant que cela suffise à se faire potentiellement pardonner. Je vais me faire pardonner en nourrissant ton ventre?
Espérant ainsi gagner sur ce détail des plus important, justement, il vint lui demander ce qu’était cette odeur. Il répondit honnêtement. L’odeur du feu de bois et du brûlé, mais qui, dans le cas d’un camping, était souvent plus agréable que dans une maison.
- Bah, un déjeuner. Un fin rire finit par s’échapper, parce que cette réponse était si peu utile et rassurante sans aucun doute pour son cousin que cela était assez amusant. Justement, il ajouta rapidement qu’il devrait aller vérifier ce dite déjeuner avant de détaler dans la cuisine.
S’attelant dans la cuisine, il finit par lui proposer gentiment quelque chose à boire. Pouvait-il vraiment rater un café? Peut-être que cela lui était possible, en effet, bien qu’on lui laisserait l’honneur du doute.
- Allons-y pour un café. J'ai encore des heures de cours à rattraper. On pouvait clairement entendre le soupire qui voulait s’échapper de ses lèvres, mais qu’il parvient heureusement à contenir.
Ayant été hospitalisé quelques mois qu’il passa en France, (avant que sa famille se débarrasse de lui en l’obligeant à aller étudier par lui-même et prouver qu’il pouvait ‘’être quelque chose’’) Emmanuel était entré en milieu d’année. Ce parcours si particulier lui avait donné deux fois plus de travail. Heureusement, certaines de ses connaissances apprises sur le terrain et en rencontrant de nombreuses personnes qualifiées l'avaient permis d’avoir de très bonnes bases et connaissances. En contre partie, ayant finit de tout rattraper lors de la mi-année qui a suivit, Emmanuel avait eut moins de temps pour profiter ‘’de la vie étudiante’’. Puisqu’il était encore digne d’un zombi, en deuil et tentant vaguement de se rattacher au peu qu’il lui restait, c’était pas bien grave. Mais l’été qui avait suivit cette seconde année, le musicien avait tenté de rattraper le temps. Socialement, il passait plus de temps à aider des moldus plus âgés, certes, mais il commençait à discuter avec des sorciers et, surtout, des étudiants. Au passage, il essayait aussi de se rapprocher de son cousin. Lui écrire des lettres et ‘’lire’’ les siennes, heureusement en français, était totalement différent. Essayer d’être normal, mais lui-même, de ne pas déranger mais de ne pas disparaître… Déjà, ça, c’était compliqué. Mais malgré tout les choses semblaient avoir été assez bien pour que Maximilien ne finisse pas par le trouver dérangeant plus qu’autre chose.
S’installa à son tour devant l’assiette après avoir vérifier le four, mais les croissants était en très bons état, heureusement. (en même temps réchauffer était un talent qu’il avait développé en deux ans) Il alla prendre une bouchée de ces œufs. Ils n’étaient pas si mauvais, grâce aux épices, mais lui était habitué à celles-ci à force. Il y avait aussi un goût d'œuf trop cuit, mais ça… C’était pas un -10, mais c’était certainement un… -7. Et il ne fallait pas être un génie pour le comprendre. Posant alors un regard attentif sur le brun à ses côtés, il faillit oser dire quelque chose à propos de son repas avant qu’il ne sauve ce moment maladroit a venir par sa question.
- Hm, ouais. Je t’ai réveillé aussi à ce moment-là? Je n'arrivais pas à dormir. Le décalage horaire et l’habitude de me réveiller avec le soleil ça n’a jamais vraiment changé… Courir le matin est peut-être moins intéressant que ce que je faisais avant, mais ça m’aide à passer une meilleure journée. Tu devrais essayer, un jour, je suis sûr que tu aimerais. Le plancher craque, c'est terrible. Au moins aucun voleur arrivera à nous surprendre.
Ou pas. Prenant une autre bouchée, il finit par secouer la tête, se relevant de sa chaise. S’exclamant en allant attraper l’assiette de son cousin:
- Aller, arrête de bouffer ça. Les croissants seront meilleurs. Je vais me sentir mal si je t’intoxique. Enfin, juste un peu.
Emmanuel n’était pas idiot, c’était loin d’être un repas délicieux. Il avait tenté, essayant d’occuper sa tête et, au passage, d’être utile et ‘’normal’’. Raté évidemment. Se dirigeant vers le four, le musicien tenta quand même de sauver un minimum les apparences.
- Par contre, je te jure que j’étais pas si nul que ça avec un feu de camp. Si je le pouvais, je te ferai goûter à des plats cuisinés au Pachamanca. J’étais pas si mal avec un four Tahitien, aussi. Je n’avais pas de four dans la chambre que je louais. J’imagine que je pensais que ce serait aussi simple que cuir de la truite sur le feu.
Posant l’assiette à côté de la sienne, sans vraiment lui laisser le choix, Emmanuel en attrapa une autre, ouvrant le four tout en s'exprimant. Les croissants étaient heureusement dorés. Bon, il n’aurait pas tout raté. Il attrapa ceux-ci, les glissant rapidement dans l’assiette malgré la chaleur qui lui brûlait les doigts.
- Man-hee deu-se-yo! Bon, ok, ils viennent de la boulangerie. Mais ceux-ci, je les ai payé avec tout l’amour du monde.
Posant l’assiette en face de son cousin, il vint se rasseoir, espérant avoir réussi malgré tout à rattraper le raté. Emmanuel avait souvent l’impression de marcher sur des œufs, (quand il ne les brûlait pas) même avec Max, puisqu’il n’était tout simplement pas dans son élément. Comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. Prenant sa fourchette, il piqua celle-ci dans la bouillie un peu étrange, bien décidé à ne pas gaspiller le résultat malgré tout. Emmanuel n'avait pas été un enfant très sociale, sans doute car ses parents avaient longtemps fait en sorte de le tenir loin de toutes familles de sorciers pouvant voir qu'il était ''différent''. On l'avait donc tenu longtemps à l'écart de la normalité tout en désirant qu'il s'en rapproche. Ses grands-parents n'étaient pas ce qu'on pouvait appeler d'apport sociale digne de ce nom. Après le décès de Peter, les choses avaient un peu changées, mais chaque visites avaient étés pénibles pour lui. On lui rappelait qu'il devait très peu s'exprimer et agir ''normalement''. ''correctement''. Chaque écart de conduite était grandement reprit par ses deux parents. Sa mère montrait un côté qui l'avait souvent terrifier gamin. Dans cette période, en faites, les rares fois qu'il avait pu croiser Peter ou Max avant que la tragédie familiale ne se déroule, il se sentait toujours un peu mieux. C'était les seuls ''enfants'' qu'il pouvait croiser. La première fois ce fut un peu étrange, il aurait dû être curieux, mais on lui avait remonter si violemment les bretelles pour avoir arrivé en retard, recouvert de boue et un chat de gouttière en main, qu'il n'avait pas pu laisser ressortir ce côté de sa personnalité. Rendu aux études, Emmanuel était souvent en conflit avec tout le monde et bien qu'il restait courtois, il avait finit par un peu en vouloir à son cousin dont les enseignant lui rappelait qu'il était si différent de lui. Si ''parfait'' en comparaison. C'était Axel qui l'avait aidé à faire un premier pas vers son cousin, de réfléchir par lui-même et oublier ce qu'avait créé ceux qui n'étaient pas Maximilien. Emmanuel avait grandement changé avec une personne qui l'encourageait, le comprenait et l'acceptait. Il avait été lui-même, ou du moins, il avait pu commencer à se chercher. Axel ne changeait pas son comportement selon les gens qui les entouraient, non, il n'avait pas honte d'être a ses côtés même si on l'avait bien jugé de ce choix. Et c'était grâce à lui qu'il avait pu développer réellement ses qualités. Ne plus être un animal en cage se protégeant de tout lui avait permit de ressortir son grand coeur, sa curiosité et sa générosité. Et les choses auraient sans doute étés très différentes sans lui dans sa vie. Sans doute bien plus sombres.
- Que je suis désolé? J’ai tenté de ne pas faire trop de bruit, mais je ferai plus attention? Le brun alla offrir un adorable sourire d’enfant ‘’sermonné’’, espérant que cela suffise à se faire potentiellement pardonner. Je vais me faire pardonner en nourrissant ton ventre?
Espérant ainsi gagner sur ce détail des plus important, justement, il vint lui demander ce qu’était cette odeur. Il répondit honnêtement. L’odeur du feu de bois et du brûlé, mais qui, dans le cas d’un camping, était souvent plus agréable que dans une maison.
- Bah, un déjeuner. Un fin rire finit par s’échapper, parce que cette réponse était si peu utile et rassurante sans aucun doute pour son cousin que cela était assez amusant. Justement, il ajouta rapidement qu’il devrait aller vérifier ce dite déjeuner avant de détaler dans la cuisine.
S’attelant dans la cuisine, il finit par lui proposer gentiment quelque chose à boire. Pouvait-il vraiment rater un café? Peut-être que cela lui était possible, en effet, bien qu’on lui laisserait l’honneur du doute.
- Allons-y pour un café. J'ai encore des heures de cours à rattraper. On pouvait clairement entendre le soupire qui voulait s’échapper de ses lèvres, mais qu’il parvient heureusement à contenir.
Ayant été hospitalisé quelques mois qu’il passa en France, (avant que sa famille se débarrasse de lui en l’obligeant à aller étudier par lui-même et prouver qu’il pouvait ‘’être quelque chose’’) Emmanuel était entré en milieu d’année. Ce parcours si particulier lui avait donné deux fois plus de travail. Heureusement, certaines de ses connaissances apprises sur le terrain et en rencontrant de nombreuses personnes qualifiées l'avaient permis d’avoir de très bonnes bases et connaissances. En contre partie, ayant finit de tout rattraper lors de la mi-année qui a suivit, Emmanuel avait eut moins de temps pour profiter ‘’de la vie étudiante’’. Puisqu’il était encore digne d’un zombi, en deuil et tentant vaguement de se rattacher au peu qu’il lui restait, c’était pas bien grave. Mais l’été qui avait suivit cette seconde année, le musicien avait tenté de rattraper le temps. Socialement, il passait plus de temps à aider des moldus plus âgés, certes, mais il commençait à discuter avec des sorciers et, surtout, des étudiants. Au passage, il essayait aussi de se rapprocher de son cousin. Lui écrire des lettres et ‘’lire’’ les siennes, heureusement en français, était totalement différent. Essayer d’être normal, mais lui-même, de ne pas déranger mais de ne pas disparaître… Déjà, ça, c’était compliqué. Mais malgré tout les choses semblaient avoir été assez bien pour que Maximilien ne finisse pas par le trouver dérangeant plus qu’autre chose.
S’installa à son tour devant l’assiette après avoir vérifier le four, mais les croissants était en très bons état, heureusement. (en même temps réchauffer était un talent qu’il avait développé en deux ans) Il alla prendre une bouchée de ces œufs. Ils n’étaient pas si mauvais, grâce aux épices, mais lui était habitué à celles-ci à force. Il y avait aussi un goût d'œuf trop cuit, mais ça… C’était pas un -10, mais c’était certainement un… -7. Et il ne fallait pas être un génie pour le comprendre. Posant alors un regard attentif sur le brun à ses côtés, il faillit oser dire quelque chose à propos de son repas avant qu’il ne sauve ce moment maladroit a venir par sa question.
- Hm, ouais. Je t’ai réveillé aussi à ce moment-là? Je n'arrivais pas à dormir. Le décalage horaire et l’habitude de me réveiller avec le soleil ça n’a jamais vraiment changé… Courir le matin est peut-être moins intéressant que ce que je faisais avant, mais ça m’aide à passer une meilleure journée. Tu devrais essayer, un jour, je suis sûr que tu aimerais. Le plancher craque, c'est terrible. Au moins aucun voleur arrivera à nous surprendre.
Ou pas. Prenant une autre bouchée, il finit par secouer la tête, se relevant de sa chaise. S’exclamant en allant attraper l’assiette de son cousin:
- Aller, arrête de bouffer ça. Les croissants seront meilleurs. Je vais me sentir mal si je t’intoxique. Enfin, juste un peu.
Emmanuel n’était pas idiot, c’était loin d’être un repas délicieux. Il avait tenté, essayant d’occuper sa tête et, au passage, d’être utile et ‘’normal’’. Raté évidemment. Se dirigeant vers le four, le musicien tenta quand même de sauver un minimum les apparences.
- Par contre, je te jure que j’étais pas si nul que ça avec un feu de camp. Si je le pouvais, je te ferai goûter à des plats cuisinés au Pachamanca. J’étais pas si mal avec un four Tahitien, aussi. Je n’avais pas de four dans la chambre que je louais. J’imagine que je pensais que ce serait aussi simple que cuir de la truite sur le feu.
Posant l’assiette à côté de la sienne, sans vraiment lui laisser le choix, Emmanuel en attrapa une autre, ouvrant le four tout en s'exprimant. Les croissants étaient heureusement dorés. Bon, il n’aurait pas tout raté. Il attrapa ceux-ci, les glissant rapidement dans l’assiette malgré la chaleur qui lui brûlait les doigts.
- Man-hee deu-se-yo! Bon, ok, ils viennent de la boulangerie. Mais ceux-ci, je les ai payé avec tout l’amour du monde.
Posant l’assiette en face de son cousin, il vint se rasseoir, espérant avoir réussi malgré tout à rattraper le raté. Emmanuel avait souvent l’impression de marcher sur des œufs, (quand il ne les brûlait pas) même avec Max, puisqu’il n’était tout simplement pas dans son élément. Comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. Prenant sa fourchette, il piqua celle-ci dans la bouillie un peu étrange, bien décidé à ne pas gaspiller le résultat malgré tout. Emmanuel n'avait pas été un enfant très sociale, sans doute car ses parents avaient longtemps fait en sorte de le tenir loin de toutes familles de sorciers pouvant voir qu'il était ''différent''. On l'avait donc tenu longtemps à l'écart de la normalité tout en désirant qu'il s'en rapproche. Ses grands-parents n'étaient pas ce qu'on pouvait appeler d'apport sociale digne de ce nom. Après le décès de Peter, les choses avaient un peu changées, mais chaque visites avaient étés pénibles pour lui. On lui rappelait qu'il devait très peu s'exprimer et agir ''normalement''. ''correctement''. Chaque écart de conduite était grandement reprit par ses deux parents. Sa mère montrait un côté qui l'avait souvent terrifier gamin. Dans cette période, en faites, les rares fois qu'il avait pu croiser Peter ou Max avant que la tragédie familiale ne se déroule, il se sentait toujours un peu mieux. C'était les seuls ''enfants'' qu'il pouvait croiser. La première fois ce fut un peu étrange, il aurait dû être curieux, mais on lui avait remonter si violemment les bretelles pour avoir arrivé en retard, recouvert de boue et un chat de gouttière en main, qu'il n'avait pas pu laisser ressortir ce côté de sa personnalité. Rendu aux études, Emmanuel était souvent en conflit avec tout le monde et bien qu'il restait courtois, il avait finit par un peu en vouloir à son cousin dont les enseignant lui rappelait qu'il était si différent de lui. Si ''parfait'' en comparaison. C'était Axel qui l'avait aidé à faire un premier pas vers son cousin, de réfléchir par lui-même et oublier ce qu'avait créé ceux qui n'étaient pas Maximilien. Emmanuel avait grandement changé avec une personne qui l'encourageait, le comprenait et l'acceptait. Il avait été lui-même, ou du moins, il avait pu commencer à se chercher. Axel ne changeait pas son comportement selon les gens qui les entouraient, non, il n'avait pas honte d'être a ses côtés même si on l'avait bien jugé de ce choix. Et c'était grâce à lui qu'il avait pu développer réellement ses qualités. Ne plus être un animal en cage se protégeant de tout lui avait permit de ressortir son grand coeur, sa curiosité et sa générosité. Et les choses auraient sans doute étés très différentes sans lui dans sa vie. Sans doute bien plus sombres.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
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» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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» particularité : animagus
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Inventaire Sorcier
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Mer 14 Avr 2021 - 15:58
Un déjeuner parfaitement raté ft. @Emmanuel BonnamyIl lui est encore difficile de totalement cerner Emmanuel et il n’est pas certain d’y parvenir un jour. Mais serait-ce réellement un mal, si c’était le cas ? Son cousin est spécial, tout le monde l’a toujours dit dans la famille et jusqu’à il y a peu de temps, Maximilien ne lui avait accordé que peu d’attention. Il faut dire que la mort de son frère par le passé, son tutorat dans le Sud de la France avec Charles et ses études ne lui ont pas permis de sympathiser plus que cela avec un cousin qu’on s’efforçait de cacher tellement il était différent. Ou est encore, il ne saurait trop le dire. Voilà pourquoi, en s’installant avec lui, il s’attend à apprendre à le connaître un peu mieux, tout en redoutant la moindre de ses actions. Pour lui, Emmanuel serait prêt à faire tout et n’importe quoi, ce qui en fait une personne plus ou moins dangereuse. Pourtant, il ne regrette pas vraiment son choix d’avoir pris cet appartement. Il est temps pour lui - pour eux - de faire plus ample connaissance car il trouve anormal de mieux connaître ses amis que son propre cousin !
Cette histoire de camping ne lui dit rien qui vaille, tout comme les propos d’Emmanuel qui sont vagues ou dénués de sens. Presque un peu flippant, même. Maximilien se dépêche donc de le rejoindre dans la cuisine, curieux et un peu angoissé d’y trouver des choses un peu plus cramées encore. Ce n’est pas le cas et il se propose aussitôt pour faire le café, préférant s’assurer d’avoir au moins un truc potable à se mettre dans l’estomac.
“Bon courage avec ça d’ailleurs” dit-il suite à sa remarque sur les heures de cours à rattraper. Il s’imagine combien sa situation est difficile depuis qu’il est revenu dans le pays, et qu’on l’a sorti de cet hôpital. Le Français n’a jamais osé demander plus de détails que ça, incertain quant à la capacité d’Emmanuel à répondre à ses questions. L’idée de le mettre mal à l’aise le bloque d’autant plus. Maximilien termine le café et leur sert deux tasses, qu’il dépose sur la table en face de leurs assiettes où réside une étrange bouillie d’œufs. Il ne sait pas s’il doit la manger, la renifler ou s’il est autorisé à faire la grimace, mais ce qui est sûr, c’est que le Summerbee la regarde avec un poil de soupçon. Chercherait-il vraiment à l’empoisonner ? Prenant une bouchée - surtout pour faire plaisir à Emmanuel - il relance la conversation, souhaitant connaître un peu mieux les habitudes de son cousin. Mais il écoute à peine ce dernier, trop occupé qu’il est à ne pas avoir la nausée. Ce qu’il vient de mettre dans sa bouche est terrible, tant en termes de texture que de goût et il meurt d’envie de faire s’évanouir tout ça à coup de grandes lapées de café. Mais il hoche de la tête en souriant, car on n’a pas appris à Maximilien à se plaindre.
“J’aime bien courir le matin aussi de temps en temps !” Emmanuel le laisse à peine terminé qu’il lui retire l’assiette du nez, pour son plus grand bonheur. Il n’ose pas afficher une mine soulagée, mais elle doit tout de même se deviner. Avalant quelques gorgées du breuvage noir pour faire passer l’arrière-goût d’épices des œufs bouillis, il écoute avec attention le jeune homme lui parler de ses expériences culinaires, trouvant cela fascinant. Maximilien aurait aimé et aimerait encore voyager comme Emmanuel a pu le faire et il y a un brin de jalousie en lui à cette idée.
“Qui ne sait pas faire cuire de la truite sur un feu ?” Ironise-t-il, sachant pertinemment qu’il en serait incapable. Du moins, pas au début mais tout s’apprend, n’est-ce pas ? Le jeune homme dépose finalement l’assiette de croissants sur la table et l’odeur rattrape largement celle qui le hantait précédemment. Ouf, au moins il pourra tout de même manger !
“Ils ont l’air délicieux et bien réchauffés. Tu en prends aussi non ?” Maximilien regarde l’assiette étrange d’Emmanuel, poussant la sienne au centre de la table pour partager les viennoiseries. Il s’empare de l’une d’elles et mord dedans avec appétit, appréciant le goût de cette merveille dès le matin. Associée au café, c’est un pur bonheur et il se détend enfin.
“Mmmh, ils sont bien beurrés. Tu les as pris où ? La boulangerie d’à côté ou celle un peu plus loin, à deux pâtés de maison ? Je l’adore celle-là. La boulangère y fait de superbes tartes à la poire amandine qui me rappellent un peu la maison.” Il n’en parle pas souvent de ce qu’il nomme “la maison”. Sûrement parce que le souvenir est aussi vif que douloureux, pour l’un comme pour l’autre.
il est libre max
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Mer 21 Avr 2021 - 6:40
Un déjeuner parfaitement raté
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
- Merci. Ça me fait penser que je dois aller acheter une plume à papote… pour mon cours de médicomagie. La grimace qu’il afficha à l’instant n’avait malheureusement pas rapport au repas dont il avait déjà pris deux bonnes bouchées. Non, on avait fini par avoir assez de déchiffrer son écriture, Mercy était sans doute la meilleure à force et elle-même avait parfois besoin de beaucoup de temps pour y parvenir. Il avait réfléchi à voix haute, indiquant cet objet un peu étrange pour des études normales. Mais puisqu’il ne lui restait qu’à trouver un sortilège pour la rendre moins… exagérée, il parviendrait sans doute à faire en sorte qu’elle n’écrive que ce qu’il indique, par conséquent, elle serait acceptée pour ses devoirs. Cela l'aidera grandement, bien que pour la lecture ça restait une autre paire de manches… Heureusement, il avait accepté l’idée de demander de l’aide et, par conséquent, avait commencé à discuter avec Aaron qui avait pensé à l’idée d’enregistrer ou de filmer la théorie pour l’aider. Il ne lui avait pas dit être aussi terrible même en français, bien qu’il savait écrire assez pour avoir passer ses cours péniblement. Il pensait que c’était seulement un manque d’apprentissage de l’anglais, mais il n’avait eu que peu de temps, a peine sortie de l’hosto et des soins pour ses cours. Au départ, il n'avait pratiquement aucun temps libre, puisqu’il avait encore des limitations physiques et de nombreux rendez-vous médicales en plus des cours à reprendre et le besoin de trouver un minimum d’argent tout de même pour une chambre minable qu’il avait louée à petit prix. Il n’avait pas pu prendre autant de temps que ce qu’il aurait voulu pour apprendre à mieux connaître son cousin, mais maintenant, il essayait de recommencer à agir, au risque d'exagérer pour éviter d’être trop ‘’zombi’’ ou ‘’amorphe’’. Valait mieux que le psychomage qui le suivait considérait ses efforts, comme ça, au moins, si jamais ses parents finissaient par savoir son dossier… Fallait pas se mentir, ils étaient capable d’aller outre le secret médical. Mais parfois il espérait qu’on le renvoie, comme ça il aurait pas abandonné, mais il serait libéré de tout ça. Mais tout ça, quitta son esprit pour se concentrer sur le présent, et le besoin de libérer son pauvre cousin de la torture qu’il lui a offert ce matin. Il lui donna plutôt des croissants, à la place.
- J’essayerai de me lever plus tard, un de ces jours, on pourrait aller courir comme ça.
C’était mieux que rien, comme activité, non? Il lui offrit un petit sourire. C’était pas l’activité la plus … utile pour se rapprocher, dans l’idée, mais c’était selon lui une bonne façon de vider ses pensées. C’était bien ce qui l’aidait à tenir. Un rire s’échappait de ses lèvres en entendant l’ironie de son cousin. Pourtant, pour lui, ça semblait plus simple que de cuire des oeufs, allez savoir pourquoi. Même quand visuellement ses œufs étaient agréables, leur goût n’était jamais en harmonie avec le visuel. Il avait donc essayé des épices, pour tenter d’améliorer, mais comme testé par son cousin, c’était assez raté.
- Mange-en autant que tu veux, alors. Je vais finir les assiettes, pour pas gaspiller. Mon estomac est rendu assez résistant, je devrais survivre. On va dire que j’ai mangé pire par moment. Mais on va garder ce genre d'anecdotes pour quand on ne mangera pas. Plaisanta le brun en allant prendre une bouchée de nouveau. Et en effet il ne grimaçait même pas, même si c’était pas vraiment ragoûtant. A force, il avait ses techniques pour manger tout en goûtant le moins possible, et ces épices étaient pas si mauvaises, si on ne goûtait qu’elles et qu’on en avait l’habitude. Mais note a lui-même : elles ne vont pas dans une omelette. C’était idiot, de ne pas vouloir jeter pour rien de la nourriture, il ne comptait pas non plus se rendre malade, il mangeait en sachant qu’il allait survivre, mais ses nombreux voyages lui avait aussi ouvert les yeux sur certaines choses. Il n’obligeait personne à être pointilleux sur le gaspillage, lui-même parfois allait jeter des restants au compostes voir à la poubelle, mais il essayait de ne pas gaspiller la nourriture quand il n’avait pas eut le temps de trop travailler et qu’il devait se procurer une stupide plume voir deux si jamais on la lui volait comme a Beauxbâton.
- La boulangerie du couple moldu, ils font aussi du café et un chocolat chaud à la noisette divin, elle me les a offerts pour avoir réparer sa vieille chaise. Il avait auparavant hoché la tête, pour indiquer la réponse, vu qu’il avait pris une bouchée, avant de s’exprimer. Je lui parlerai de ton amour pour ses tartes à la poire, la connaissant elle voudra t’en offrir une, vu que j’ai refusé de lui dire quel dessert je préférais. Si elle apprend que tu es mon cousin, prépare-toi aux questionnements incessants à ce sujet, ça fait trois mois qu’elle essaye de deviner. Elle n’a pas encore réussi, elle a presque fini avec tous les desserts qui sont disponibles en France. Je te laisse imaginer… Par contre, son mari est un peu plus proche de deviner, il questionne moins, mais il va m’avoir a force de me demander de lui donner mon avis sur ses nouvelles recettes. Un petit sourire presque tendre se glissa sur ses lèvres. Il exagérait sur le temps qu’il passait dans son temps libre dans les commerces du quartier moldu, en générale, et même dans celui sorcier par moment. Fallait croire qu’il était plus à l’aise socialement avec des gens qu’il aidait et ne parlait jamais du privé et du passé. Et plus il aidait, plus il passait de temps chez eux, et plus Emmanuel trouvait d'autres trucs pour aider. À force, c’était devenu une habitude de ramener de la nourriture à la place de l’argent, surtout quand ça coûtait moins cher aux commerçants. - Honnêtement, je crois que je vais oublier les déjeuners traditionnels. Je vais rester à la truite. Conclue-t-il avec un ton amusé. Finalement valait mieux en rire, pour s’excuser à sa façon d’avoir raté le déjeuner.. Il venait d’avaler la première assiette, se permettant une gorgée de café pour améliorer le goût présent dans ses papilles gustatives. Il n’avait pas osé parler de la ‘’maison’’ par risque de gâcher le moment. Emmanuel avait rapidement compris que c’était toujours un sujet qui pouvait être délicat, alors pour le moment, il préférait laisser son cousin donner des informations au compte goutte.
- J’essayerai de me lever plus tard, un de ces jours, on pourrait aller courir comme ça.
C’était mieux que rien, comme activité, non? Il lui offrit un petit sourire. C’était pas l’activité la plus … utile pour se rapprocher, dans l’idée, mais c’était selon lui une bonne façon de vider ses pensées. C’était bien ce qui l’aidait à tenir. Un rire s’échappait de ses lèvres en entendant l’ironie de son cousin. Pourtant, pour lui, ça semblait plus simple que de cuire des oeufs, allez savoir pourquoi. Même quand visuellement ses œufs étaient agréables, leur goût n’était jamais en harmonie avec le visuel. Il avait donc essayé des épices, pour tenter d’améliorer, mais comme testé par son cousin, c’était assez raté.
- Mange-en autant que tu veux, alors. Je vais finir les assiettes, pour pas gaspiller. Mon estomac est rendu assez résistant, je devrais survivre. On va dire que j’ai mangé pire par moment. Mais on va garder ce genre d'anecdotes pour quand on ne mangera pas. Plaisanta le brun en allant prendre une bouchée de nouveau. Et en effet il ne grimaçait même pas, même si c’était pas vraiment ragoûtant. A force, il avait ses techniques pour manger tout en goûtant le moins possible, et ces épices étaient pas si mauvaises, si on ne goûtait qu’elles et qu’on en avait l’habitude. Mais note a lui-même : elles ne vont pas dans une omelette. C’était idiot, de ne pas vouloir jeter pour rien de la nourriture, il ne comptait pas non plus se rendre malade, il mangeait en sachant qu’il allait survivre, mais ses nombreux voyages lui avait aussi ouvert les yeux sur certaines choses. Il n’obligeait personne à être pointilleux sur le gaspillage, lui-même parfois allait jeter des restants au compostes voir à la poubelle, mais il essayait de ne pas gaspiller la nourriture quand il n’avait pas eut le temps de trop travailler et qu’il devait se procurer une stupide plume voir deux si jamais on la lui volait comme a Beauxbâton.
- La boulangerie du couple moldu, ils font aussi du café et un chocolat chaud à la noisette divin, elle me les a offerts pour avoir réparer sa vieille chaise. Il avait auparavant hoché la tête, pour indiquer la réponse, vu qu’il avait pris une bouchée, avant de s’exprimer. Je lui parlerai de ton amour pour ses tartes à la poire, la connaissant elle voudra t’en offrir une, vu que j’ai refusé de lui dire quel dessert je préférais. Si elle apprend que tu es mon cousin, prépare-toi aux questionnements incessants à ce sujet, ça fait trois mois qu’elle essaye de deviner. Elle n’a pas encore réussi, elle a presque fini avec tous les desserts qui sont disponibles en France. Je te laisse imaginer… Par contre, son mari est un peu plus proche de deviner, il questionne moins, mais il va m’avoir a force de me demander de lui donner mon avis sur ses nouvelles recettes. Un petit sourire presque tendre se glissa sur ses lèvres. Il exagérait sur le temps qu’il passait dans son temps libre dans les commerces du quartier moldu, en générale, et même dans celui sorcier par moment. Fallait croire qu’il était plus à l’aise socialement avec des gens qu’il aidait et ne parlait jamais du privé et du passé. Et plus il aidait, plus il passait de temps chez eux, et plus Emmanuel trouvait d'autres trucs pour aider. À force, c’était devenu une habitude de ramener de la nourriture à la place de l’argent, surtout quand ça coûtait moins cher aux commerçants. - Honnêtement, je crois que je vais oublier les déjeuners traditionnels. Je vais rester à la truite. Conclue-t-il avec un ton amusé. Finalement valait mieux en rire, pour s’excuser à sa façon d’avoir raté le déjeuner.. Il venait d’avaler la première assiette, se permettant une gorgée de café pour améliorer le goût présent dans ses papilles gustatives. Il n’avait pas osé parler de la ‘’maison’’ par risque de gâcher le moment. Emmanuel avait rapidement compris que c’était toujours un sujet qui pouvait être délicat, alors pour le moment, il préférait laisser son cousin donner des informations au compte goutte.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Dim 25 Avr 2021 - 12:37
Un déjeuner parfaitement raté ft. @Emmanuel BonnamyL’idée de partager quelques footings matinaux avec son cousin lui plaît énormément, car il estime cela comme une très bonne façon de créer du lien sans trop se forcer. Certes, il s’agit uniquement de courir, mais rien n’empêche un peu de discussion et une activité commune, c’est mieux que rien du tout. Cela peut devenir un rendez-vous quotidien - ou hebdomadaire selon leurs emplois du temps - et les pousser à se découvrir un peu plus l’un l’autre.
“Avec plaisir !” affirme-t-il dans un sourire alors que les croissants amenés sur la table lui mettent peu à peu l’eau à la bouche. Enfin une chose qu’il pourra manger sans avoir un arrière-goût étrange dans la gorge ! Bien qu’il puisse apprécier son cousin - ce avec le peu d’informations qu’il a à son sujet - ce dernier ne s’affiche pas comme un cuisinier exemplaire. Peut-être l’est-il dans un contexte plus naturel, mais on est loin du camping présentement et ce serait dommage de gâcher de la nourriture chaque matin. Maximilien n’est pas un orfèvre en soi dans ce domaine, mais il a acquis quelques bases élémentaires qu’il serait ravi de lui transmettre.
“Je serais content de les entendre un de ces jours, tout de même. Tu as l’air d’avoir vécu pas mal d’aventures.” Est-il jaloux ? Il est possible que oui, mais il se pose surtout énormément de questions sur ce qui façonnait la vie d’Emmanuel il y a de ça un ou deux ans. Il a une connaissance très éphémère des épreuves qu’il a eu à endurer les derniers mois avant son arrivée à Hungcalf et son grand-père n’a jamais trop voulu révéler quoi que ce soit. La prudence excessive et les secrets de Charles Leroy ne lui manqueront certainement pas… Le jeune homme apprécie enfin son petit-déjeuner, qu’il partage entre quelques croissants et un bon café, dont il demande évidemment l’origine tout en affichant sa préférence pour l’une des deux boulangeries susmentionnées. Il n’ajoute rien de particulier après avoir mentionné sa “maison”, sachant que le sujet est encore sensible pour l’un comme pour l’autre. Il peut lui arriver d’avoir une boule dans le ventre et l’envie de pleurer en mangeant cette fameuse tarte à la poire amandine, dont sa propre mère s’est fait une spécialité. Probablement parce que la dernière fois qu’il se rappelle en avoir mangé avec elle, Peter était encore là… Maximilien met ce souvenir de côté pour se concentrer sur les paroles de son cousin, trouvant son enthousiasme vraiment rafraîchissant - tout comme son attrait pour les moldus. Une autre caractéristique qu’ils partagent, à un degré différent.
“Et à moi tu le dirais, ton dessert préféré ? Ou as-tu peur que je vende la mèche aux boulangers ?” demande-t-il dans un léger sourire amusé. Étant donné qu’ils ont abordé le sujet, il est très curieux de savoir ce qu’il en est. Oui, la curiosité est certes un vilain défaut mais, dans le cadre de ses études et de son potentiel travail, elle est primordiale. Sans cela, comment dénicher les meilleures informations ? La vérité ?
“Je te ferai des pancakes la prochaine fois, je commence à vraiment bien les maîtriser je trouve ! Je t’en ferais au saumon ou à la truite si tu veux, histoire que ça te rappelle un peu tes petits déjeuners d’aventures.” Il dépose son croissant sur l’assiette et boit un peu de café, avant de se passer la langue sur les lèvres. Osera-t-il lancer les hostilités ?
“C’était comment, d’ailleurs ? De vivre de cette façon.” Son intérêt est réel et purement innocent.
il est libre max
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- InvitéInvité
Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Mar 27 Avr 2021 - 6:55
Un déjeuner parfaitement raté
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
Emmanuel / Méli-Mélo / Avril 2021
- Beaucoup trop, même. Chaque jour s’en était une, on était sur l’adrénaline au point que ça en devienne une vrai drogue, même les jours de détente se résumaient à des découvertes, des rencontres et à des folies. Axel aimait bien plus découvrir les villes que la nature, alors on variait entre nos deux envies... Il avait parlé sans vraiment réfléchir. Aimait. Une ombre passa dans son regard, alors qu’il réalisait qu’il avait osé parler de lui au passé, à voix haute, à quelqu’un qui l’avait rencontré réellement. Et sans être sous le choc. Juste, comme ça, dans une discussion. Ça lui fit drôle. Est-ce qu’il arrivait au moment où il commencerait de parler de lui au passé? Lui qui n’arrivait même pas à dire le terme officiel pour son ‘’statut’’. Disparu, voilà comment Emmanuel indiquait celui d’Axel. Je pense que je n'aurais pas pu voyager autant sans lui. Et cela voulait peut-être dire qu’il n’allait peut-être pas repartir de nouveau un jour. Manu prit une bonne bouchée, une grimace lui échappant au passage.
- Hm… Je ne sais pas si tu mériterais de l’apprendre, Méli-mélo. Lança avec un air amusé le plus jeune des deux cousins, un regard presque de défis envers ce dernier. Est-ce qu’il allait vendre la mèche et avouer à ‘Milien (comme il l’appelait gamin, mais surtout quand il le nommait à sa mère) son dessert préféré ? J’ai changé énormément d’avis sur mon dessert préféré en voyage, j’arrêtai pas de goûter des plats meilleurs les uns des autres. Ma mère n'était pas une bonne cuisinière, la pâtisserie n’était pas vraiment son genre et encore moins pour mon père… Mais elle m’achetait du caramel au beurre salé, ça été mon dessert préféré pendant longtemps, avant que je voyage et puisse réellement découvrir ce qu’était que la ''vraie'' cuisine. Mais pour ce qui est du dessert en question que j’ai découvert lors de mes voyages, faudrait que tu le mérite...
Emmanuel s’exprimait avec un ton léger, taquin et amusé, comme s’il noyait le court instant où il aurait pu être un peu moins ‘’joyeux’’ en exagérant un peu ses réactions. Il arrivait à s’auto convaincre, donc ça lui suffisait.
- Ça se fait, des pancakes au poisson? Tu vas peut-être mériter de découvrir mon dessert préféré, finalement! s’exclama le brun avec un petit rire, hé, que ça soit bon ou non cette histoire de… truc sucré au poisson, ça semblait aventureux comme expérience culinaire et ça suffisait à l’emballer. Il ne lui fallait pas grand chose, surtout quand ça le sortait de son quotidien. Parlant, de façon de vivre… Il poussa l’assiette numéro deux, n’en pouvant plus rendu à la moitié de cette assiette, allant réfléchir à ce qu’il pourrait donner comme réponse à son cousin.
- C’était… Engourdissant. Le temps n’avait plus vraiment d’importance, on n’avait pas le besoin de penser au lendemain la majorité du temps, on vivait au jour le jour. Mais on avait à peine le temps de mettre des attaches a un endroit… où a des gens qu’on s’en allait. Du moins au début. Il prit une gorgée de café, cherchant encore ses mots. Il ne parlait pas de ses émotions, mais malgré tout il essayait d’expliquer… Même s' il n’arrivait pas vraiment encore à nommer tout ce qu’il avait ressentit. Car c'était dure de trouver les mots et avec Axel, discuter par moment avait été compliqué. Leurs voyages n'étaient pas que du plaisir, ils avaient eut de nombreux moments de conflits. On… J’ai cru abandonner, parfois, quand on aidait après les catastrophes qui ont ravagé des pays. C’était aussi… exaltant que dure. On dormait à peine, on tentait de sauver un maximum de gens, on tentait de leur apporter un peu d’espoir et de réconfort… Et j’avais tellement envie par moment d’user de la magie pour pouvoir aider plus, mais au milieu des moldus, ce n’était pas toujours possible. J’ai laissé tomber souvent la magie lors de ces moments, on devait cacher notre baguette et l’avoir toujours quand même sur nous. Il ne l’a pas supporté longtemps. Après la seconde grande aide humanitaire, j’ai dû lui promettre qu’on aiderait les gens autrement. Dès le premier jour, on a fait chemin séparé contrairement à nos habitudes. L’urgence demandait qu’on aide comme on pouvait et… Comme il l’a si bien dit le premier jour qu'on a vécu là dedans, il fallait une certaine folie pour aller sur le terrain. Enfin, j’imagine. On ne réfléchit pas vraiment quand il y a du danger et des vies en jeu. On laisse parler notre instinct, c’était dur, mais en même temps ne pas réfléchir de longues heures pour chaque décision, devoir tout déterminer en un instant, c’était tellement plus simple. On mettait tout de côté pour faire un maximum… Désolé, je me suis laissé emporter. Il m’a toujours dit de ne pas aborder ce sujet, que je plombais l’ambiance à chaque fois (il eut un rire, presque tendre), alors je n’ai jamais vraiment parlé de tout ça dans nos lettres. Bref, c’était bien, même dans les moments dures. Il s’était laissé emporter. Il n’aurait pas dû. C’était le fait d’avoir parler d’Axel tout à l’heure et sa nuit à propos de lui qui parlait. Il n'aurait pas du autant parler et pourtant il avait... dis qu'un pourcent de la réalité. Normalement il évitait de trop discuter lorsque les choses étaient comme ça, mais, visiblement, à force de se faire aborder par les psychomages, il commençait à laisser des informations s’échapper. Après trois ans, à se tenir dans le mutisme, peut-être qu’il recommençait enfin à un peu redevenir celui qu’il avait été. Il attrapa son assiette et jeta au compost ce qu’il en restait, allant finir son café pour s’en servir un autre, attendant si celui-ci avait quelque chose à dire à propos de ses paroles avant de lui en proposer un refile, vu qu’il en restait assez pour un dernier café.
- Hm… Je ne sais pas si tu mériterais de l’apprendre, Méli-mélo. Lança avec un air amusé le plus jeune des deux cousins, un regard presque de défis envers ce dernier. Est-ce qu’il allait vendre la mèche et avouer à ‘Milien (comme il l’appelait gamin, mais surtout quand il le nommait à sa mère) son dessert préféré ? J’ai changé énormément d’avis sur mon dessert préféré en voyage, j’arrêtai pas de goûter des plats meilleurs les uns des autres. Ma mère n'était pas une bonne cuisinière, la pâtisserie n’était pas vraiment son genre et encore moins pour mon père… Mais elle m’achetait du caramel au beurre salé, ça été mon dessert préféré pendant longtemps, avant que je voyage et puisse réellement découvrir ce qu’était que la ''vraie'' cuisine. Mais pour ce qui est du dessert en question que j’ai découvert lors de mes voyages, faudrait que tu le mérite...
Emmanuel s’exprimait avec un ton léger, taquin et amusé, comme s’il noyait le court instant où il aurait pu être un peu moins ‘’joyeux’’ en exagérant un peu ses réactions. Il arrivait à s’auto convaincre, donc ça lui suffisait.
- Ça se fait, des pancakes au poisson? Tu vas peut-être mériter de découvrir mon dessert préféré, finalement! s’exclama le brun avec un petit rire, hé, que ça soit bon ou non cette histoire de… truc sucré au poisson, ça semblait aventureux comme expérience culinaire et ça suffisait à l’emballer. Il ne lui fallait pas grand chose, surtout quand ça le sortait de son quotidien. Parlant, de façon de vivre… Il poussa l’assiette numéro deux, n’en pouvant plus rendu à la moitié de cette assiette, allant réfléchir à ce qu’il pourrait donner comme réponse à son cousin.
- C’était… Engourdissant. Le temps n’avait plus vraiment d’importance, on n’avait pas le besoin de penser au lendemain la majorité du temps, on vivait au jour le jour. Mais on avait à peine le temps de mettre des attaches a un endroit… où a des gens qu’on s’en allait. Du moins au début. Il prit une gorgée de café, cherchant encore ses mots. Il ne parlait pas de ses émotions, mais malgré tout il essayait d’expliquer… Même s' il n’arrivait pas vraiment encore à nommer tout ce qu’il avait ressentit. Car c'était dure de trouver les mots et avec Axel, discuter par moment avait été compliqué. Leurs voyages n'étaient pas que du plaisir, ils avaient eut de nombreux moments de conflits. On… J’ai cru abandonner, parfois, quand on aidait après les catastrophes qui ont ravagé des pays. C’était aussi… exaltant que dure. On dormait à peine, on tentait de sauver un maximum de gens, on tentait de leur apporter un peu d’espoir et de réconfort… Et j’avais tellement envie par moment d’user de la magie pour pouvoir aider plus, mais au milieu des moldus, ce n’était pas toujours possible. J’ai laissé tomber souvent la magie lors de ces moments, on devait cacher notre baguette et l’avoir toujours quand même sur nous. Il ne l’a pas supporté longtemps. Après la seconde grande aide humanitaire, j’ai dû lui promettre qu’on aiderait les gens autrement. Dès le premier jour, on a fait chemin séparé contrairement à nos habitudes. L’urgence demandait qu’on aide comme on pouvait et… Comme il l’a si bien dit le premier jour qu'on a vécu là dedans, il fallait une certaine folie pour aller sur le terrain. Enfin, j’imagine. On ne réfléchit pas vraiment quand il y a du danger et des vies en jeu. On laisse parler notre instinct, c’était dur, mais en même temps ne pas réfléchir de longues heures pour chaque décision, devoir tout déterminer en un instant, c’était tellement plus simple. On mettait tout de côté pour faire un maximum… Désolé, je me suis laissé emporter. Il m’a toujours dit de ne pas aborder ce sujet, que je plombais l’ambiance à chaque fois (il eut un rire, presque tendre), alors je n’ai jamais vraiment parlé de tout ça dans nos lettres. Bref, c’était bien, même dans les moments dures. Il s’était laissé emporter. Il n’aurait pas dû. C’était le fait d’avoir parler d’Axel tout à l’heure et sa nuit à propos de lui qui parlait. Il n'aurait pas du autant parler et pourtant il avait... dis qu'un pourcent de la réalité. Normalement il évitait de trop discuter lorsque les choses étaient comme ça, mais, visiblement, à force de se faire aborder par les psychomages, il commençait à laisser des informations s’échapper. Après trois ans, à se tenir dans le mutisme, peut-être qu’il recommençait enfin à un peu redevenir celui qu’il avait été. Il attrapa son assiette et jeta au compost ce qu’il en restait, allant finir son café pour s’en servir un autre, attendant si celui-ci avait quelque chose à dire à propos de ses paroles avant de lui en proposer un refile, vu qu’il en restait assez pour un dernier café.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8264
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8279
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Un déjeuner parfaitement raté - Maximilien & Emmanuel
Mer 28 Avr 2021 - 16:02
Un déjeuner parfaitement raté ft. @Emmanuel BonnamyEntendre le prénom d’Axel équivaut à entendre celui de Peter. Un tourbillon d'émotions est susceptible de les submerger à tout instant et Maximilien écoute en silence le flot de paroles d’Emmanuel, ne se souvenant pas que son cousin ait déjà été aussi… loquace. Il ne se rappelle de lui que comme un enfant incapable de prononcer quelques mots correctement. À l’inverse du Leroy qui, enfant, était une vraie pipelette - ce jusqu’à ce que son frère les quitte. Depuis, il n’est plus aussi bavard qu’auparavant. Deux personnes bien différentes mais qui traitent leur deuil plus ou moins de la même manière.
“Je ne suis pas complètement inutile, tu vois !” Par respect pour les sentiments d’Emmanuel, il n’aborde ni le sujet de sa tante, ni celui du fameux Axel. Il peut comprendre qu’il ait prononcé son prénom par “habitude” et qu’il redoute que Maximilien se saisisse de cette perche inopinée pour lui tirer les vers du nez. Il n’en fera rien cependant, sachant à quel point il déteste qu’on le force à parler de Peter. Il ose néanmoins lui demander quelques détails sur sa façon de vivre pendant ses aventures car, il n’y a pas à dire, le Français a dû en voir de toutes les couleurs. Sirotant son café noir, Maximilien porte son regard sur son cousin et laisse ce dernier s’épancher sur son passé. Plusieurs fois, il mentionne sans donner son prénom l’homme qui était son compagnon. Encore une fois, il ne s’attendait pas à ce qu’Emmanuel ait tant à dire, s’imaginant que ce dernier allait dire deux ou trois phrases pour contenter sa curiosité, puis passer à autre chose par peur d’évoquer un sujet bien trop douloureux. Mais c’est tout le contraire qui se produit. Fasciné par ce qu’il lui raconte, Maximilien est bien muet devant son café, en buvant quelques gorgées de temps en temps pour ingérer toutes les informations qu’on lui donne à la louche. Cela lui donne le temps de réfléchir à ce qu’il aurait été prêt à faire dans la situation de son cousin. Aurait-il été si performant ? N’aurait-il pas, au contraire, abandonné ? Surtout sans l’aide de la magie. Mais au détour de ces mots, il découvre une part de personnalité similaire à la sienne. Défendre la veuve et l’orphelin, donner de sa personne pour aider l’autre… Il a un léger sourire en imaginant Emmanuel se battre pour d’autres, eux qui viennent d’une famille si aisée.
“Non, tu ne plombes pas l’ambiance. Je trouve qu’il est important de connaître toutes ces choses, de recueillir l’expérience d’autres personnes pour comprendre ce que l’on peut soi-même apporter. Vous avez été très courageux, je pense que personne ne pourrait nier cela. À vrai dire, je t’envie un peu d’avoir vécu toutes ces choses. Je sais bien que ce n’était pas facile et que ça a pu et peut encore peser sur ton moral, mais agir pour une cause plus grande et plus noble, ce doit être si… libérateur.” Il fait tourner la tasse dans ses mains car entendre le discours de son cousin lui rappelle tout ce qu’il n’a jamais fait pour les autres. Ces années à se renfermer à Poudlard, pour finalement se battre afin de devenir journaliste et ne rien effectuer pendant ces études qui puisse rendre ses parents fiers. En même temps, sa famille conservatrice n’apprécierait pas de le voir se salir les mains pour les moldus, même si sa mère est bien différente de tous ces apriori.
“Et du coup après tes études, tu voudrais faire quoi ? La vie à Hungcalf doit t’ennuyer non ?”
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
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