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Parfois, il nous faut juste une bonne raison - ft Azazel Alighieri
Mer 21 Avr 2021 - 5:33
Parfois, il nous faut juste une bonne raison
@Azazel Alighieri / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
@Azazel Alighieri / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Après plus de deux ans et demi à entendre qu’il devait accepter qu’il avait besoin d’aide, Emmanuel avait commencé à plus s’ouvrir, à tenter de se donner plus de chance de réussir, même s’il avait toujours peur qu’on découvre toute ses problématiques. Socialement, c’était particulièrement dure depuis qu’axel n’était plus dans sa vie. Peut-être qu’être dans un contexte de vie plus normal le faisait aussi en sorte qu’il ne rencontre plus vraiment de gens non ‘’normaux’’. On l’avait toujours tenu a l’écart du monde, un deuil qu’il avait vécu par la rébellion gamin et adolescent, pour finalement tenter de se rapprocher de ce monde qu’il n’avait jamais eut la chance de découvrir. Le monde était si merveilleux, dans son mal comme son bien, sans doute qu’Axel a ses côtés, les choses étaient toujours plus simples, car il savait qu’il était à sa place à ses côtés, mais désormais… La réalité de la vie normale lui était revenue de plein fouet. Autant socialement qu’en enseignement. Il avait pensé à simplement vivre à l'écart, pendant un moment, mais visiblement, quelque chose chez lui existait, un besoin qu’il n’aurait jamais cru ressentir : la dépendance à la présence d’Axel. Quand il avait disparu de sa vie, il avait senti un vide qui n’était pas tout à fait rempli, mais le temps semblait toujours apaiser les douleurs, bien qu’elles ne disparaîtraient jamais. Il essayait de se montrer moins pessimiste, mais il le restait envers lui-même. Et aider son prochain avait été sa seule échappatoire dans le stress et l’étouffement de la vie universitaire et de la banalité.
Il avait demandé premièrement de l’aide à un étudiant suivant son programme, prénommé Aaron. Emmanuel n’avait pas à se plaindre, celui-ci était adorable et cherchait vraiment à l’aider, même si ça le fait se sentir mal de lui donner ‘’du boulot’’ supplémentaire. Mais peut-être car ce dernier n’était pas spécialement social, il ne se sentait pas trop décalé et ‘’trop étrange’’ pour le moment. En même temps, faut dire qu’ils ne se connaissent pas réellement. Mais d’autres problématiques conséquentes existait dans son cheminement. On pourrait imaginer que c’était encore relié à sa concentration, ses problèmes d'apprentissage de la lecture et l’écriture, mais il n’en découlait même pas de cela. Que pouvait être cette problématique? Les sorts offensifs. Ouais, sur le coup, ça peut avoir l'air un peu con, en effet. Non pas qu’il n’arrivait pas à les utiliser et les produire, mais plutôt qu’il n’arrivait pas à les utiliser si c’était un humain devant lui. Certainement que, pour sauver la vie d’une personne, voir la sienne, il finirait par y aller d’instinct, mais quand un professeur demandait des exercices pratique entre sorciers, Emmanuel était incapable d’user des sorts offensifs. C’était comme si ça bloquait. C’était pire depuis l’attaque des Dragons. Et pourtant, on aurait pu croire que cela le pousserait à vouloir savoir à mieux se défendre… Mais si en effet il y parvenait sur des créatures, à la limite dangereuse, ou des objets, ce blocage était assez embêtant. Les sorts bénéfiques n’étaient évidemment pas problématiques… Et sans vraiment tout avouer de la situation à son cousin, il avait abordé le fait qu’il fallait qu’il s’améliore dans ce sujet qu’était les ‘’affrontements’’. Et visiblement, son cousin était tout son contraire: suffisamment sociable pour connaître énormément de gens, et sans aucun doute normal et bon aux études. Par conséquent, il n’avait eu aucun mal à lui conseiller de se pratiquer avec une de ses connaissances. Un certain Azazel. Et celui-ci avait accepté, par miracle. Mais est-ce que son cousin lui avait parlé de lui? Parfois, Emmanuel se demandait comment ce dernier pouvait le décrire, au besoin. Ils ne se connaissaient que via les lettres qu’ils s’étaient partagés, comme des correspondants de longue date. C’était sans doute pas la relation parfaite entre cousin, mais maintenant qu’ils avaient emménagé ensemble, il espérait arriver à le connaître. Car sa famille était son seul repère désormais. Et il voulait au moins aider Max, si possible, s’il le fallait en écoutant ce que leur grand-père pourrait désirer pour lui. Ce dernier semblait enfin le voir comme un cas moins désespéré. Emmanuel ne savait pas que son grand-père n’avait jamais tout à fait arrêté de le surveiller, alors qu’il pensait qu’il n’avait pas vraiment d’intérêt envers lui qui ne rentrait pas dans la norme sociale et aux compétences réduite.
C’était tout ça qui faisait qu’il était fébrile aujourd’hui. Car il espérait ne pas être trop anormal, pour une fois. Parce que, ça comptait un minimum. C’était pas de parler à quelqu'un lambda et lui proposer de l’aider, mais au contraire, c’était lui qui avait besoin d’aide, et ça, c’était toujours déstabilisant. Et faut dire que le stress, l’anxiété et les tensions s'accumulent doucement au fur et à mesure qu’il doit travailler énormément intellectuellement. C’est pour ça qu’il avait été encore courir tôt ce matin avant de prendre une douche, enfiler une chemise décontracté un peu froissé naturellement et des pantalons, essayant de s’habiller comme ‘’avant’’. Avant que sa vie se résume à la simplicité et aux vêtements pratiques/sports. Son premier cours l’avait donné un mal de tête désagréable et il avait hâte que cette journée se termine, malgré son désir premier de s’améliorer. Alors quand il quitta son cours, observant l’heure, il se dépêcha à parcourir la distance jusqu’au point de rendez-vous pour éviter d’être en retard. Et pour le coup, il arrive dix bonnes minutes en avance. Cela lui permit d’observer les lieux avec attention de ses yeux bruns.
Emmanuel se sentait aussi con d’être stressé à l'idée qu’on l’aide pour un truc, puisque expliquer son blocage risquait d’être un peu difficile et que ça le sortait littéralement de sa zone de confort. (Souris plus souvent. Ris plus fort. Plus souvent. Vie plus longtemps. Souris plus souvent. Souris même si ton regard ne l’accompagne pas. Respire à plein nez. Tout finit par passer. Cette phrase est tellement stupide, pourquoi je la répète, normal que les choses vont passer, le temps passe, point. Ça veut pas dire qui aura pas une autre merde après. Pourquoi j’écoute les conneries que m’ont dit ces soi-disant spécialistes des cas ‘’spéciaux’’. Anxiété. N’importe quoi. Bon aller, Bonnamy. Tu as finis de te plaindre, t’es partis. ) Et heureusement, car c’était sans doute bientôt le moment où il allait voir le dites Azazel. En espérant que ça soit le seul présent pour sans doute se ridiculiser.
Il avait demandé premièrement de l’aide à un étudiant suivant son programme, prénommé Aaron. Emmanuel n’avait pas à se plaindre, celui-ci était adorable et cherchait vraiment à l’aider, même si ça le fait se sentir mal de lui donner ‘’du boulot’’ supplémentaire. Mais peut-être car ce dernier n’était pas spécialement social, il ne se sentait pas trop décalé et ‘’trop étrange’’ pour le moment. En même temps, faut dire qu’ils ne se connaissent pas réellement. Mais d’autres problématiques conséquentes existait dans son cheminement. On pourrait imaginer que c’était encore relié à sa concentration, ses problèmes d'apprentissage de la lecture et l’écriture, mais il n’en découlait même pas de cela. Que pouvait être cette problématique? Les sorts offensifs. Ouais, sur le coup, ça peut avoir l'air un peu con, en effet. Non pas qu’il n’arrivait pas à les utiliser et les produire, mais plutôt qu’il n’arrivait pas à les utiliser si c’était un humain devant lui. Certainement que, pour sauver la vie d’une personne, voir la sienne, il finirait par y aller d’instinct, mais quand un professeur demandait des exercices pratique entre sorciers, Emmanuel était incapable d’user des sorts offensifs. C’était comme si ça bloquait. C’était pire depuis l’attaque des Dragons. Et pourtant, on aurait pu croire que cela le pousserait à vouloir savoir à mieux se défendre… Mais si en effet il y parvenait sur des créatures, à la limite dangereuse, ou des objets, ce blocage était assez embêtant. Les sorts bénéfiques n’étaient évidemment pas problématiques… Et sans vraiment tout avouer de la situation à son cousin, il avait abordé le fait qu’il fallait qu’il s’améliore dans ce sujet qu’était les ‘’affrontements’’. Et visiblement, son cousin était tout son contraire: suffisamment sociable pour connaître énormément de gens, et sans aucun doute normal et bon aux études. Par conséquent, il n’avait eu aucun mal à lui conseiller de se pratiquer avec une de ses connaissances. Un certain Azazel. Et celui-ci avait accepté, par miracle. Mais est-ce que son cousin lui avait parlé de lui? Parfois, Emmanuel se demandait comment ce dernier pouvait le décrire, au besoin. Ils ne se connaissaient que via les lettres qu’ils s’étaient partagés, comme des correspondants de longue date. C’était sans doute pas la relation parfaite entre cousin, mais maintenant qu’ils avaient emménagé ensemble, il espérait arriver à le connaître. Car sa famille était son seul repère désormais. Et il voulait au moins aider Max, si possible, s’il le fallait en écoutant ce que leur grand-père pourrait désirer pour lui. Ce dernier semblait enfin le voir comme un cas moins désespéré. Emmanuel ne savait pas que son grand-père n’avait jamais tout à fait arrêté de le surveiller, alors qu’il pensait qu’il n’avait pas vraiment d’intérêt envers lui qui ne rentrait pas dans la norme sociale et aux compétences réduite.
C’était tout ça qui faisait qu’il était fébrile aujourd’hui. Car il espérait ne pas être trop anormal, pour une fois. Parce que, ça comptait un minimum. C’était pas de parler à quelqu'un lambda et lui proposer de l’aider, mais au contraire, c’était lui qui avait besoin d’aide, et ça, c’était toujours déstabilisant. Et faut dire que le stress, l’anxiété et les tensions s'accumulent doucement au fur et à mesure qu’il doit travailler énormément intellectuellement. C’est pour ça qu’il avait été encore courir tôt ce matin avant de prendre une douche, enfiler une chemise décontracté un peu froissé naturellement et des pantalons, essayant de s’habiller comme ‘’avant’’. Avant que sa vie se résume à la simplicité et aux vêtements pratiques/sports. Son premier cours l’avait donné un mal de tête désagréable et il avait hâte que cette journée se termine, malgré son désir premier de s’améliorer. Alors quand il quitta son cours, observant l’heure, il se dépêcha à parcourir la distance jusqu’au point de rendez-vous pour éviter d’être en retard. Et pour le coup, il arrive dix bonnes minutes en avance. Cela lui permit d’observer les lieux avec attention de ses yeux bruns.
Emmanuel se sentait aussi con d’être stressé à l'idée qu’on l’aide pour un truc, puisque expliquer son blocage risquait d’être un peu difficile et que ça le sortait littéralement de sa zone de confort. (Souris plus souvent. Ris plus fort. Plus souvent. Vie plus longtemps. Souris plus souvent. Souris même si ton regard ne l’accompagne pas. Respire à plein nez. Tout finit par passer. Cette phrase est tellement stupide, pourquoi je la répète, normal que les choses vont passer, le temps passe, point. Ça veut pas dire qui aura pas une autre merde après. Pourquoi j’écoute les conneries que m’ont dit ces soi-disant spécialistes des cas ‘’spéciaux’’. Anxiété. N’importe quoi. Bon aller, Bonnamy. Tu as finis de te plaindre, t’es partis. ) Et heureusement, car c’était sans doute bientôt le moment où il allait voir le dites Azazel. En espérant que ça soit le seul présent pour sans doute se ridiculiser.
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Re: Parfois, il nous faut juste une bonne raison - ft Azazel Alighieri
Dim 23 Mai 2021 - 17:34
La salle des duels
Vêtu d’une de ses habituelles chemises rouges qui moulaient son torse et dont les premiers boutons étaient ouverts, le tout accompagné d’un simple jean noir, l’être de la nuit. Il n’était pas question de perdre du temps, alors il s’était installé dans un coin de la pièce pour éditer sa dernière série de photographies. Avant ça, il s’était débrouillé pour avoir la salle pour lui et Emmanuel. Le semi-vampire savait très bien ce qu’était les moqueries pour les avoir subies à cause de sa nature. Il se doutait que si un sorcier avait besoin de son aide, c’était qu’il n’était pas le meilleur en duel magique.
Soudain, Azazel entendit des pas dans le couloir. Il rangea son ordinateur dans sa sacoche et se leva. Son ouïe vampirique lui avait permis de détecter la présence d’Emmanuel alors que ce dernier n’était encore que dans le couloir. Friant des entrées un peu marquantes, l’être de la nuit ouvrit la porte de la salle des duels à l’instant où son futur élève se trouva devant. Il lui offrit un sourire charmant, un brin séducteur comme il en avait beaucoup.
_ Cia Bello ! Tu dois être Emmanuel ? Je suis Azazel. Fit-il en s’écartant pour laisser le sorcier rentrer dans la salle.
L’italien devait reconnaître que la génétique de la famille de Maximilien était très bonne. Le cousin de Leroy était un très bel homme, tout à fait au goût du semi-vampire.
_ On sera seul pour ton entraînement. Du coup, explique moi ce que tu veux travailler.
Il vint poser sa main sur l’épaule d’Emmanuel, laissant son aura vampirique flotter tout autour de lui comme une sorte de magnétisme magique pour les esprits les plus faibles ou simplement plus sensibles.
_ Je suis beaucoup de choses, mais je ne lis pas dans les pensées. Je peux seulement admirer il tuo bel viso. Ajouta-t-il dans un petit rire avant de s’écarter.
- InvitéInvité
Re: Parfois, il nous faut juste une bonne raison - ft Azazel Alighieri
Ven 25 Juin 2021 - 7:46
Parfois, il nous faut juste une bonne raison
@Azazel Alighieri / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
@Azazel Alighieri / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
Emmanuel ne s’attendait pas à voir cette porte s’ouvrir sans qu’il n’y pose la main ou ne bouge une autre baguette. Et non plus que celle-ci s’ouvre sur un jeune homme tel qu’Azazel. Enfin, après tout si ce dernier était un ami de son cousin, cela n'aurait pas dû l’étonner. Puisqu’il cherchait un moyen dans ses pensées d’apporter sa problématique, Emmanuel eut besoin de deux secondes pour réagir à cette personne qui venait d’ouvrir la porte. Immédiatement, un petit sourire naquit sur les lèvres du natif français. La salutation italienne était la cause avant même de prendre le temps d’observer l’individu qui avait fait cette entré marquée. L’italien avait été une des langues qu’il avait apprit à parler et à imiter l’accent lorsqu’il voyageait. S’il était plus à l’aise avec l'espagnol, il avait toujours eu un faible pour la sonorité italienne. Il avait regretté de n’y être allé qu’un court moment pendant ces années de globetrotter. Sans même réfléchir, son hyperactivité ayant oublié de laisser sa concentration tranquille à l’instant, il répondait à la situation en italien, manquant presque continuer ainsi avant de se reprendre. Il ne devait pas se laisser aller à repenser à ses vieilles habitudes du passé. Parler anglais, apprendre à écrire et lire en anglais, être un bon étudiant et un presque bon héritier. C’est pourquoi qu’il reprit d’un anglais à l’accent de la région aussi rapidement. Ah, oui. Azazel lui avait demandé s’il était bien ‘’Emmanuel’’.
- C’est bien moi. soufflait-il en entrant dans la salle des duels, vide. L’italien répondit à son questionnement silencieux, lui annonçant qu’ils ne seraient que tous les deux. Une bonne chose pour son estime, oui, mais surtout sa concentration. Parfait. Être dans l’action et l’adrénaline c’était une chose, être dans une salle de classe avec des étudiants qui balance des sorts à tout moment, c’était une autre. Il sentit le regard du brun sur lui pendant qu’il avait balayer l’endroit, mais il n’en fit pas du tout cas dans l’immédiat. Son attention dû pourtant se reporter sur son interlocuteur lorsqu’il sentit la main de celui-ci se poser sur son épaule. Il n’entendit qu’à moitié la question qu’Azazel lui posa, alors qu’il posait son regard brun sur lui. Ce que dégageait le semi vampire atteignait Emmanuel, mais sans doute pas de la même façon que pour les autres. Un des bons côtés d’être attiré physiquement par les gens, sans détenir cette attirance que la normalité des gens ont, appelé ‘’attirance sexuelle’’, lui permettait d’être un peu moins sensible à certains effets. Sans le côté chimique, mais avec le côté illogique qu'avait l'attirance physique et les goûts personnelles... Malheureusement, la personnalité d’Emmanuel contrait souvent cet avantage. Sa curiosité le poussait à essayer de comprendre et aller au delà des apparences, déjà. Lorsque son intérêt s’accrochait, s’il ne s’en détachait pas facilement, il pouvait devenir plus manipulable. Sa famille et son ex en étaient un bon exemple, après tout. Sans compter que sa gentillesse le rendait selon certain manipulable. Et par conséquent, Emmanuel se surprit à prendre le temps de plus détailler son interlocuteur avant de lui répondre, car cela occupait sa concentration volatile. Heureusement, le semi-vampire continuait, terminant avec une plaisanterie qui arracha un sourire amusé et même un vague rire souffler au français. Pour être franc, il prit cela plus comme une plaisanterie qu’autre chose, par habitude.
- Bien des choses, hm? Dommage, moi qui pensais rencontrer une personne dotée de tout les talents du monde, je me retrouve déçu. Heureusement l'italien marque des points… plaisanta-t-il, même s’il ne put s’empêcher de se trouver maladroit, comme chaque fois qu’il entamait des conversations depuis qu’il avait passé des mois, seul, en convalescence. Malgré tout, il s'exprima avec un qui portait à la plaisanterie, voir même la taquinerie, se laissant un peu guider par l'attitude de son interlocuteur. - Je crois me souvenir que Maxence m’avait dit que tu te spécialise en photographie? J’imagine qu’aider en sortilège n’est pas dans tes habitudes, alors je tiens quand même à te remercier… mais pour être honnête je ne sais pas si tu pourrais m’aider… Bien que je ne doute pas du tout de tes autres talents. Plaisanta-t-il, finalement. Pourquoi ne pas dire cash ce qu’il en était? S’il s'agissait d’un truc banal, comme dire quel type de sortilège il avait des difficultés. Oh, ça, il le dirait sans mal… Mais… Allant froncer les sourcils, il se mordit la lèvre, cherchant la façon la plus simple d’indiquer les choses.
- Lancer les sortilèges n’est pas vraiment un problème. C’est lorsqu’il faut les adresser à une tierce personne dans un duel que ça se complique, en fait. Maxence m’a proposé ton aide, mais il n’est pas au courant de ce qui m'est le plus difficile dans le domaine, je ne sais pas comment tu pourrais m’aider… Je ne veux pas te faire perdre non plus ton temps. (Dit comme ça, c’est comme si c’était la peur de me battre mon problème… Et au dirait que je lui lèche les baskets. Heureusement qu’il lit pas dans les pensées. Peut-être que dire ‘’bonjour en faites j’arrive pas envoyer des sortilèges sur les gens, moi c’est Emmanuel, tu as envie de trouver un moyen pour que j’ai envie de t’exploser à coup de baguette? Ah, dit comme ça, en plus, c’est presque à double sens. Manquerait que je ressorte l’accent français pour bonifier la scène.)
- C’est bien moi. soufflait-il en entrant dans la salle des duels, vide. L’italien répondit à son questionnement silencieux, lui annonçant qu’ils ne seraient que tous les deux. Une bonne chose pour son estime, oui, mais surtout sa concentration. Parfait. Être dans l’action et l’adrénaline c’était une chose, être dans une salle de classe avec des étudiants qui balance des sorts à tout moment, c’était une autre. Il sentit le regard du brun sur lui pendant qu’il avait balayer l’endroit, mais il n’en fit pas du tout cas dans l’immédiat. Son attention dû pourtant se reporter sur son interlocuteur lorsqu’il sentit la main de celui-ci se poser sur son épaule. Il n’entendit qu’à moitié la question qu’Azazel lui posa, alors qu’il posait son regard brun sur lui. Ce que dégageait le semi vampire atteignait Emmanuel, mais sans doute pas de la même façon que pour les autres. Un des bons côtés d’être attiré physiquement par les gens, sans détenir cette attirance que la normalité des gens ont, appelé ‘’attirance sexuelle’’, lui permettait d’être un peu moins sensible à certains effets. Sans le côté chimique, mais avec le côté illogique qu'avait l'attirance physique et les goûts personnelles... Malheureusement, la personnalité d’Emmanuel contrait souvent cet avantage. Sa curiosité le poussait à essayer de comprendre et aller au delà des apparences, déjà. Lorsque son intérêt s’accrochait, s’il ne s’en détachait pas facilement, il pouvait devenir plus manipulable. Sa famille et son ex en étaient un bon exemple, après tout. Sans compter que sa gentillesse le rendait selon certain manipulable. Et par conséquent, Emmanuel se surprit à prendre le temps de plus détailler son interlocuteur avant de lui répondre, car cela occupait sa concentration volatile. Heureusement, le semi-vampire continuait, terminant avec une plaisanterie qui arracha un sourire amusé et même un vague rire souffler au français. Pour être franc, il prit cela plus comme une plaisanterie qu’autre chose, par habitude.
- Bien des choses, hm? Dommage, moi qui pensais rencontrer une personne dotée de tout les talents du monde, je me retrouve déçu. Heureusement l'italien marque des points… plaisanta-t-il, même s’il ne put s’empêcher de se trouver maladroit, comme chaque fois qu’il entamait des conversations depuis qu’il avait passé des mois, seul, en convalescence. Malgré tout, il s'exprima avec un qui portait à la plaisanterie, voir même la taquinerie, se laissant un peu guider par l'attitude de son interlocuteur. - Je crois me souvenir que Maxence m’avait dit que tu te spécialise en photographie? J’imagine qu’aider en sortilège n’est pas dans tes habitudes, alors je tiens quand même à te remercier… mais pour être honnête je ne sais pas si tu pourrais m’aider… Bien que je ne doute pas du tout de tes autres talents. Plaisanta-t-il, finalement. Pourquoi ne pas dire cash ce qu’il en était? S’il s'agissait d’un truc banal, comme dire quel type de sortilège il avait des difficultés. Oh, ça, il le dirait sans mal… Mais… Allant froncer les sourcils, il se mordit la lèvre, cherchant la façon la plus simple d’indiquer les choses.
- Lancer les sortilèges n’est pas vraiment un problème. C’est lorsqu’il faut les adresser à une tierce personne dans un duel que ça se complique, en fait. Maxence m’a proposé ton aide, mais il n’est pas au courant de ce qui m'est le plus difficile dans le domaine, je ne sais pas comment tu pourrais m’aider… Je ne veux pas te faire perdre non plus ton temps. (Dit comme ça, c’est comme si c’était la peur de me battre mon problème… Et au dirait que je lui lèche les baskets. Heureusement qu’il lit pas dans les pensées. Peut-être que dire ‘’bonjour en faites j’arrive pas envoyer des sortilèges sur les gens, moi c’est Emmanuel, tu as envie de trouver un moyen pour que j’ai envie de t’exploser à coup de baguette? Ah, dit comme ça, en plus, c’est presque à double sens. Manquerait que je ressorte l’accent français pour bonifier la scène.)
- InvitéInvité
Re: Parfois, il nous faut juste une bonne raison - ft Azazel Alighieri
Ven 23 Juil 2021 - 14:37
La salle des duels
_ Oh, j’ai des talents qui rattrapent très bien l’absence d’autre. Répondit-il sur le même ton.
Le sourire sur le visage du semi-vampire se voulait bienveillant. Il avait accepté d’aider Emmanuel et il le ferait du mieux qu’il pourrait. Il n’était peut-être pas un grand professeur, mais ça ne lui coûtait rien d’essayer.
_ J’utilise beaucoup la magia nelle mie foto et à côté je pratique aussi pas mal les duels magiques. Et s’il le faut, j’utiliserai mes autres talents pour te motiver. Ajouta-t-il avec un clin d’œil.
Il ne doutait pas de lui, d’une manière ou d’une autre, Azazel pensait être capable d’aider au moins un peu son interlocuteur. Il allait essayer. Enfin, il devait d’abord comprendre précisément quel était le problème d’Emmanuel. Alors, il écouta avec attention son interlocuteur lui expliquer. Le semi-vampire leva un sourcil surpris, il ne s’était pas attendu que le souci du sorcier soit de jeter un sort contre quelqu’un. Néanmoins, rapidement un sourire se dessina sur ses lèvres. Pour lui, c’était un problème de confiance en soi et ça il avait l’habitude d’aider les gens sur ce sujet, notamment durant les séances de photos qui comportaient de la nudité.
_ Per come la vedo il problema, c’est un manque de confiance et peut-être aussi un peu trop de gentillesse. C’est ton regard qui doit changer, tu dois voir un adversaire dans le duel et non un ami. Il faut aussi que tu ne doutes pas de tes capacités. Je suis persuadé que tu ne blesseras pas quelqu’un par accident ou pas plus que quelques bleus.
Il s’éloigna rapidement pour se mettre sur la zone de duel, la baguette en main prêt à se défendre. Il tourna la tête vers Emmanuel.
_ Proviamo. Essaie de me désarmer. Si ça peut t’aider, vise bien la baguette, c’est sur elle que tu dois lancer le sort.
- InvitéInvité
Re: Parfois, il nous faut juste une bonne raison - ft Azazel Alighieri
Mar 31 Aoû 2021 - 5:16
Parfois, il nous faut juste une bonne raison
@Azazel Alighieri / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
@Azazel Alighieri / Emmanuel Bonnamy / Avril 2021
- Ça doit faciliter grandement la photographie en effet. Tu fais que de la photographie magique, enfin je veux dire les techniques sorcières, ou tu pratique celle moldu?
Emmanuel ne connaissait pas énormément de choses sur le domaine, si ce n’était que le peu qu’il avait pu en apprendre en rencontrant des journalistes moldus lors de ses voyages. Il oubliait le risque d’un jour tomber sur un sorcier détestant les pratiques moldus, à force. Un jour, cela risquait de lui retomber dessus. Emmanuel adorait entendre les gens parler de ce qui les passionnait, en apprendre. Même quand, au finale, il n’arrivait à rien y comprendre.
- Et pour ce qui est de me motiver… J’imagine que ça doit être ça… Il en faut beaucoup pour me donner envie de lancer un sort sur autrui dans un autre contexte que la médicomagie. C’est plus simple quand on le fait pour aider une personne… (et pourtant, pour défendre une personne correctement, tu étais tellement nul la dernière fois que la dites personnes en est morte…)
Se déplaçant tout en s’exprimant, Emmanuel sentait la nervosité s'amplifier déjà au fond de son crâne têtu. Un manque de confiance. En effet, c’était sans doute beaucoup ça, désormais. Pourtant, ado, quand il en voulait au monde entier, c’était plus simple. Mais les accidents explosifs avaient été si nombreux au départ que cela avait sans doute entamé ce manque de confiance. Se positionnant correctement, son regard se posa sur sa propre baguette. Il n’avait pas tenté un vrai duel depuis qu’il était doté de celle-ci, l’ancienne ayant été détruite par la confrontation draconique. Hochant la tête, son visage se fit plus sérieux et concentré alors qu’il le relevait en direction d’Azazel. Désarmer, c’était simple, ça. Aucun risque que ça dérape et cela était presque pacifique. Non, il n'essaie pas de calmer cette nervosité qui était présente depuis qu’il savait qu’il allait pratiquer les sorts offensifs. (Respire, tu connais tes sors, tu les a tous appris par coeur, c’est comme la bicyclette, ça se perd pas.)
Prenant une bonne respiration, qui lui semblait durer une éternité alors que seulement deux bonnes secondes s’écoulait, Emmanuel posait son regard brun sur la baguette d’Azazel. Essayant d’user de toute sa concentration, profitant du fait que rien ne pouvait le distraire, si ce n’est qu’Azazel lui-même, le français tendit rapidement sa baguette en exclamant le sort dédier au but espéré. Il avait toujours des baguettes fougueuses, demandant plus de force et de contrôle. Et cela avait toujours rendu son utilisation de sa magie problématique lorsqu’elle était impulsive. Et pourtant, il était un as de la précision au sein de la magie médico magique. Mais est-ce que ce manque de confiance et sa nervosité ne suffirait pas à empirer ces caractéristiques ? Celles de ‘’l’ancien’’ lui?
Emmanuel ne connaissait pas énormément de choses sur le domaine, si ce n’était que le peu qu’il avait pu en apprendre en rencontrant des journalistes moldus lors de ses voyages. Il oubliait le risque d’un jour tomber sur un sorcier détestant les pratiques moldus, à force. Un jour, cela risquait de lui retomber dessus. Emmanuel adorait entendre les gens parler de ce qui les passionnait, en apprendre. Même quand, au finale, il n’arrivait à rien y comprendre.
- Et pour ce qui est de me motiver… J’imagine que ça doit être ça… Il en faut beaucoup pour me donner envie de lancer un sort sur autrui dans un autre contexte que la médicomagie. C’est plus simple quand on le fait pour aider une personne… (et pourtant, pour défendre une personne correctement, tu étais tellement nul la dernière fois que la dites personnes en est morte…)
Se déplaçant tout en s’exprimant, Emmanuel sentait la nervosité s'amplifier déjà au fond de son crâne têtu. Un manque de confiance. En effet, c’était sans doute beaucoup ça, désormais. Pourtant, ado, quand il en voulait au monde entier, c’était plus simple. Mais les accidents explosifs avaient été si nombreux au départ que cela avait sans doute entamé ce manque de confiance. Se positionnant correctement, son regard se posa sur sa propre baguette. Il n’avait pas tenté un vrai duel depuis qu’il était doté de celle-ci, l’ancienne ayant été détruite par la confrontation draconique. Hochant la tête, son visage se fit plus sérieux et concentré alors qu’il le relevait en direction d’Azazel. Désarmer, c’était simple, ça. Aucun risque que ça dérape et cela était presque pacifique. Non, il n'essaie pas de calmer cette nervosité qui était présente depuis qu’il savait qu’il allait pratiquer les sorts offensifs. (Respire, tu connais tes sors, tu les a tous appris par coeur, c’est comme la bicyclette, ça se perd pas.)
Prenant une bonne respiration, qui lui semblait durer une éternité alors que seulement deux bonnes secondes s’écoulait, Emmanuel posait son regard brun sur la baguette d’Azazel. Essayant d’user de toute sa concentration, profitant du fait que rien ne pouvait le distraire, si ce n’est qu’Azazel lui-même, le français tendit rapidement sa baguette en exclamant le sort dédier au but espéré. Il avait toujours des baguettes fougueuses, demandant plus de force et de contrôle. Et cela avait toujours rendu son utilisation de sa magie problématique lorsqu’elle était impulsive. Et pourtant, il était un as de la précision au sein de la magie médico magique. Mais est-ce que ce manque de confiance et sa nervosité ne suffirait pas à empirer ces caractéristiques ? Celles de ‘’l’ancien’’ lui?
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