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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 10 Mai 2021 - 17:35
biter sweet love
11 avril
(combi short)Et voilà tu pleures. C’était pas comme ça que tu avais imaginé finir cette soirée, clairement pas. Mais c’est larmes ça fait longtemps que tu les gardes en toi et que tu les retiens. Tu fais de ton mieux pour pas y penser, pour les garder dans l’arrière boutique de ton cerveau pour éviter de les laisser couler à tout va. C’est qu’en ce moment n’importe quoi te fait pleurer, tu es à fleur de peau, et il te faut être têtue et obstinée pour ne pas te laisser aller de la sorte. Sauf que voilà, alcool n’aidant pas, c’est comme si le barrage avait finalement fini par céder sans te demander ton avis, sans savoir si c’était le bon moment ou non de causer une inondation.
Alors oui, c’est stupide de se mettre à pleurer devant Mat pour une stupide boutade. Sans doute que tu n’aurais pas dû prendre tant à cœur le fait qu’il te dise qu’il ne veut que toi comme groupie, c’est faire ta “drama queen” comme dit ton frère. Peut être. Peut être pas, t’en sais rien en fait, tu es comme ça, ce n’est pas comme si tu faisais exprès pour emmerder ton monde. T’es née emmerdeuse, et jamais ça changera. Peut-être que tes parents auraient dû t’appeler comme ça, ça aurait annoncé la couleur au reste du monde directement, pas besoin de cachoterie…
C’était ce inévitable que Mat craque et finisse par te prendre dans ses bras devant les larmes qui ont fini par montrer leur bout de nez mouillé. Instannéement, ou presque, tu sens le réconfort chaud d’un autre corps contre le tiens, combien de temps ça fait qu’on t’a pas fait un câlin ? Tu évites ton frère, même si lui ne semble pas vouloir t’éviter, tu as toujours pas digéré l’histoire avec Saoirse, et tu fais pas de câlin à Leo pour des raisons évidentes qu’il t’enverrait bouler. Tu reste stoïque à peine quelques secondes avant que tes mains finissent par se poser dans son dos et le serrer contre toi, laissant les larmes ruisseler sur tes joues sans pouvoir les apaiser. C’est peut être encore pire que si il n’avait rien fait. T’aurais pu essayé de garder la face, mais là, tu n’y arriveras plus.
Tu serais bien incapable de dire combien de temps vous restez là dans le noir à vous tenir l’un contre l’autre, avant que finalement Mat te repousse un peu. tes bras retombent dans le vide. T’as le visage inondé et c’est aussi le cas du sweat du Wright. T’ose absolument pas le regarder, tu as le regard baissé, gêné, sa main sur ta joue n'arrange pas les choses bien que ça crée étrangement des papillons dans ton estomac. Tu as l’impression d’être une girouette détraquée.
Il essuie tes joues mais ça ne s’arrête pas, sans doute que les larmes ne se tariront que quand tu seras complètement desséchée. Tu serais bien incapable de prononcer le moindre mot, tu as pire qu’un chat dans la gorge, un étau qui serre et qui ne laisse que l’air passer difficilement.
Timidement ton regard se relève vers Mat. La Situation est étrangement familière mais les sentiments n’ont eux, rien à voir avec la dernière fois. Il te laisse de l’espace pour t’exprimer, mais tu ne peux pas parler, juste pleurer comme une idiote, et tu te détestes pour ça. N’as tu pas assez parlé, et même assez pleuré pour le reste d’une vie ?
La seule chose que tu es bien capable de faire c’est de retourner contre lui, enfouissant ton visage contre son vêtement déjà humide des premières larmes. C’est comme si tu n’avais pas eu ta dose, t’as besoin de plus pour aller mieux, pas de parler, mais d’attendre que toute cette tristesse sorte enfin.
Au milieu de nul part, dans la nuit sombre, et froide, c’est comme si le temps s'était définitivement arrêté autour de vous. il est tard, tu es épuisée, au bout d’un certain temps, alors que tu es toute engourdie par le froid et la position statique, la première goutte de pluie tombe sur tes cheveux semblant te réveiller d’un rêve somnambule. Rapidement une pluie plus importante se décide à tomber, et vous allez finir définitivement trempés.
« On va la manger cette pizza ? »
T’as une toute petite voix après t’ête finalement décolée de Mat le visage cette fois ci lavé par la pluie et non plus que par les larmes. De ton visage semble s’être enfin levé un voile, peut être même un verrou à l’intérieur de ton être à finalement sauté.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 10 Mai 2021 - 19:09
J’avais osé, j’avais osé prendre @Catalina Pajares dans mes bras. Pour moi, c’était la meilleure solution dans ce genre de situation. La sentir contre moi, ça m’avait manqué. Je sentis ses bras se serrer autour de moi. Elle ne me repoussait pas. Je répondis en serrant un peu plus mon étreinte. Parfois, ça faisait du bien de lâcher prise. Ce n’était sûrement pas la première fois qu’elle réagisse de cette façon, qu’elle vienne à sortir toutes les larmes de son corps, mais elle ne pouvait pas garder tout ça en elle. D’ailleurs, elle gardait tout ça depuis combien de temps ? Est-ce qu’elle avait toutes ses pensées rien qu’en m’écrivant des SMS ? Ou bien, c’était surtout dû à ce qu’elle avait vu ce soir, Hannah venant m’aborder ? Peut-être un tout finalement. Lors de nos précédentes conversations, nous n’avions pas vraiment l’occasion de se délivrer autant. C’était surtout des reproches, des cris, des pleurs aussi, mais ce n’étaient pas les mêmes que ce soir. Il était tard, elle avait aussi bu, cela devait jouer aussi sur ses émotions…
Je m’étais permis de lui répondre. Encore de la rassurer. Elle ne me regardait pas, ce n’était pas très grave. Le plus important, c’était qu’elle m’écoute. J’espérais que mes propos allaient avoir un impact, positif. Ses larmes qui n’arrêtaient pas de ruisseler. Est-ce que j’allais être capable de les arrêter ? J’arrivais très facilement à les faire couler, mais les stopper ? Ça, c’était autre chose. En tout cas, je lui faisais comprendre que j’étais là, j’étais prêt à l’écouter, que ce soit maintenant, mais plus tard aussi. Je voulais être à ses côtés quand elle en avait besoin. N’importe quand. Je voulais être son confident, la personne à qui elle pense quand elle avait besoin de se livrer, parler, se dévoiler. Sur n’importe quel sujet, que ce soit sur un cours qui l’énerve, ou bien une tenue qu’elle n’arrivait pas à terminer, ou encore parce qu’elle s’est embrouillée avec une de ses copines pour une broutille. Bref. J’étais là.
Son regard vers moi. Elle avait les yeux rougi, par la fatigue, les pleurs aussi… Comment je faisais pour résister à ce point et ne pas l’embrasser, là, maintenant ? Malgré cette forte envie, j’arrivais à me raisonner, et je savais que ce n’était juste pas le moment. Si ça devait arriver, ça sera dans d’autres circonstances. Pas pendant que Lina pleurait. Je l’avais déjà fait une fois, ça n’avait pas été une très grande réussite. Le baiser était… parfait, mais pas la suite des événements. J’attendais une éventuelle réponse, mais je fus plutôt surpris de voir l’espagnol se serrer contre moi à nouveau. Très bien, elle n’avait pas besoin de m’en parler, du moins, pas maintenant. Qu’elle choisisse cette option m’allait parfaitement. Elle ne s’était pas éloignée. Elle avait besoin de ce contact et ce n’était pas la seule. J’étais prêt à rester là des heures, histoire de rattraper le temps perdu. Mes bras passaient au dessus de ses épaules. Mes mains étaient logées au niveau de son dos. L’une d’elle remonta jusqu’au niveau de sa nuque. J’avais besoin de sentir sa peau… Mes doigts vinrent à faire quelques vas et vient, c’était automatique, juste quelques caresses. Je ne savais pas si ça avait l’effet escompté, mais les pleurs, et les reniflements avaient l’air de se calmer. Je ne saurais dire pendant combien de temps nous sommes restés dans cette position. Je n’avais plus aucune notion de temps, il faisait nuit noire, il y avait juste encore la lumière provenant de ma baguette qui permettait d’y voir plus clair. Enfin, est-ce que j’avais besoin de voir, alors que j’avais actuellement les yeux fermés pour profiter de cet instant ?
Mais voilà, la météo en avait décidé autrement… J’avais commencé à sentir quelques gouttes qui tombaient sur ma tête. C’était trop beau pour ne pas en avoir, n’est-ce pas ? C’était sûrement trop demandé pour ce pays… Ça faisait réagir Lina aussi. Je lui souris quand elle relança l’idée de cette pizza. Juste le temps qu’elle demande, la pluie s’était accentuée, et clairement, on allait se prendre une averse. Mes yeux plein de malice, je lui répondis :
- Je ne comprends pas, tu ne veux pas rester là, sous la pluie ? Disais-je en plissant les yeux, car là, il flottait vraiment. Je m’éloignai d’elle, arrêtant définitivement ce contact, le tout en écartant les bras, je repris : Quoi ? T’aimes pas le climat écossais ? C’est le meilleur pourtant, je ne vois vraiment pas pourquoi tu dis ça… Je commençais presque à hausser la voix, être sûr qu’elle m’entend, la pluie était tellement bruyante. Bon ok, là ça craint ! Disais-je en mettant la capuche de mon sweat. Comme si ça allait réellement me protéger. Je m’approchai vivement vers Lina tout en lui tendant la main. T’es prête à courir ?
Comme si ça allait nous permettre d’être moins trempés. Nous étions déjà bien mouillés. En soit, il devait bien exister un sort pour se protéger vraiment de la pluie. Mais, franchement, ça ne serait pas drôle sinon…
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 10 Mai 2021 - 21:35
biter sweet love
11 avril
(combi short)La pluie fait comme un écho à tes sentiments actuels. Les gouttes ruissellent sur vous deux, vous ne tarderez pas à être trempés l’un comme l’autre. Tu as bien envie de dire que c’est le cadet de tes soucis, et pourtant tu as froid. Tout ce mélange dans ta tête, tu as du mal à discerner le vrai du faux, tu as l’impression d’être Alice qui a force de grandir et de rapeticir ne sait plus vraiment qui elle est. Pour toi en l'occurrence c’est davantage le problème d’avoir un cerveau défaillant qui ne saurait réellement dire ce qu’il veut, ce qu’il ne veut pas, et ce dont il a peur aussi. Des peurs, tu en as plein, par exemple que Mat soit à tes côtés, et qu’il n’y soit pas aussi. Voilà pourquoi ça ne tourne pas rond: trop de pensées, d’émotions contraires. Tu es une cocotte minute sur le point d’exploser, et ça ne va pas aller en s’arrangeant. Tu aurais pu dire à Mat que tu étais fatiguée, que tu voulais rentrer chez toi, et aller dormir. Quelque part c’est le cas. C’est ce que tu as envie de faire, pourtant, tu n’es pas sûre d’arriver à dormir si ta tête se posait là tout de suite sur un oreiller. La fatigue ne suffit pas toujours à trouver le sommeil, ou à passer une bonne nuit, ça se saurait.
Alors non, tu n’as pas dit à Mat que tu voulais rentrer, tu es repartie sur cette histoire de pizza, pour ne pas être seule, pour rester un peu plus longtemps avec lui, sans être sûre que ça soit une bonne idée. Plus vous passez de temps ensemble, plus tu prends des risques. Plus vous prenez de risque… Mat, lui il a ce qu’il veut non ? Passer du temps avec toi. C’est peut être pourtant pas ce qu’il avait imaginé, toi qui sanglote contre lui, dans un certain état d'ébriété avec des reproches dans la tête et dans le gosier.
Pourtant ça semble le faire sourire Mat qu’il se mette à pleuvoir. Toi tu n’y arrives pas encore, tout comme tu es bien incapable de prononcer le moindre mot. Il faut que vous vous dépêchiez de vous mettre à l’abri, d’arriver au restaurant et d’aller manger cette pizza. Vous pourrez toujours user d’un sort pour vous sécher, ou du moins Mat pourra le lancer, il vaut mieux que tu t’abstiennes pour ce soir.
Sa main tu la prends, et guidé par Mat vous arrivez jusqu’à l’endroit où il est possible de transplaner. Là tu t’accroches au bras de Mat et après lui avoir fait un signe de la tête pour lui confirmer que c’est OK vous transplaner vers le centre de Myrddin.
T’as fermé les yeux le temps du voyage, et quand tu arrives il te faut quelques secondes pour récupérer le haut et le bas, mais tu n’as pas la nausée ce qui est déjà pas mal en soi. Tu lâches le bras de Mat auquel tu étais agrippée, mais il pleut encore averse et vous finissez par vous mettre à l’abri devant la pizzeria encore ouverte à cette heure malgré les très rares clients. D’autres fêtards comme vous.
Vous êtes trempés, à bout de souffle, et dans ton cas à bout de nerf. Tes yeux son rouges, sans doute que le maquillage à couler, que tes cheveux sont en bataille, il ne doit rien rester de l’effort de guerre déployé pour tenter d’être jolie ce soir.
“Tu crois que tu pourrais nous sécher avant qu’on inonde son resto ?”
Tu demandes à Mat en essorant tes cheveux.
Un éclair traverse le ciel, et quand le bruit retentit, tu ne peux t’empêcher de sursauter, tu n’as définitivement pas l’esprit tranquille.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Jeu 13 Mai 2021 - 8:01
Je lui avais tendu la main, sans vraiment réfléchir. Un geste qui me paraissait totalement naturel. Et pourtant, @Catalina Pajares aurait très bien pu ne pas la prendre. Chose qu’elle ne fit pas. Sa main se glissa dans la mienne et nous voilà à courir sous ce torrent qui venait de s’abattre sur nous. Il était donc impossible d’avoir une soirée tranquille sans que la pluie s’y mêle ? Au moins, ça nous avait permis de nous décider, et de se diriger, enfin, vers cette fameuse pizzeria. Ce n’est pas comme si c’était le but… Enfin, le but était aussi de passer un moment seul avec Lina. Peut importe l’activité. Il fallait juste qu’on fasse encore un petit effort, juste assez pour pouvoir s’éloigner suffisamment de Hungcalf et surtout pouvoir transplaner. Il ne restait pas grand-chose à faire, mais juste ce laps de temps, nous étions totalement trempés. Il y avait déjà le froid, pourquoi pas la pluie finalement ?
Une fois la zone atteinte, un regard vers elle, elle était prête. Elle s’accrocha à moi, je visualisai la rue contenant le restaurant et sous un crac sonore, nous nous retrouvions dans le centre-ville de Myrddin. Il restait encore quelques mètres à faire pour être, enfin, à l’abri. Elle avait coupé le contact au niveau de mon bras, ça me manquait déjà. En réalité, c’était ce rapprochement que nous avions eu plus tôt qui me manquait déjà. C’était trop peu pour moi, mais c’était déjà beaucoup… Je ne pensais pas que cette soirée allait prendre cette tournure. Que Lina vienne à se confier, un peu, qu’elle lâche prise, et qu’on vienne à se prendre dans nos bras. Non, je ne l’aurai jamais imaginé. Mais la soirée n’était pas finie, pas encore. Qui sait ce qui allait se passer par la suite. Pour le moment, j’avais qu’une envie, me mettre au chaud et me sécher. Je dégoulinais, c’était affreux. Je sentais les gouttes couler le long de mon cou, j’avais les cheveux trempés. Lina, ce n’était pas beaucoup mieux. Heureusement qu’elle ne portait pas de vêtement blanc…
J’avoue, j’étais un peu essoufflé. Même si j’étais du genre sportif, se taper un sprint sous une averse, il y avait de quoi l’être. Je posai les mains sur mes genoux, le temps de reprendre mon souffle. Et au moins, dans cette position, les gouttes tombaient devant moi, et non le long de mon dos. Je tournai ma tête vers elle quand elle s’exprima. On était mouillés ? Vraiment ? Je n’avais pas pu m’empêcher de répondre ironiquement :
- Inonder son restau ? Si peuuuu ! Et puis, t’aimes pas ce nouveau style ? Très tendance en Écosse, j’en suis persuadé ! Voilà que je me mettais à éclater de rire.
Pourtant, la situation n’était pas spécialement drôle, enfin, un peu quand même, il fallait l’avouer. Le premier soir où on se retrouve, qu’elle décide d’être à mes côtés, il faut qu’on se tape cette tempête, car clairement, ça commençait à le devenir. Ce rire était plutôt nerveux finalement. Bon, je me calmai direct quand j’entendis le coup de tonnerre. Donc c’était vraiment le déluge à ce point…
- Le sortilège que tu m’as fait la dernière fois devrait être plutôt efficace, non ? Je faisais référence à la fois où j’avais décidé de l’envoyer prendre une petite douche, le tout habillé… C’était le risque quand on décidait de me piquer MA nourriture…
Je m’approchai d’elle, sorti ma baguette et prononçai le sort. Un peu comme un sèche-cheveux géant, en une fraction de seconde, la voilà séchée. Je fis de même pour moi. Encore une fois, j’avais réussi du premier coup. J’allais éviter de le faire remarquer, je l’avais déjà fait une fois, et, Lina l’avait légèrement mal pris…
- Mieux ? Prête pour manger une calzone ? Finis-je par dire avec un grand sourire. Oui, j’étais persuadé qu’elle allait commander la même chose, comme à chaque fois. Valeur sûre, n’est-ce pas ?
Alors que nous nous dirigions vers l’entrée de la pizzeria, un trio de mec, dont un plutôt bien alcoolisé, nous interpella, enfin m’interpella. J’entendis un « Eh mais, c’est le barmaaaan ». Je tournai ma tête vers eux, effectivement, je reconnaissais le groupe. Ils étaient passés plus tôt dans la soirée à la Taverne du Troll, c’était sûrement leur début de soirée. Des bons clients, d’ailleurs. Je fis un geste de la main pour les saluer, mais il fallait croire que pour l’un d’eux, c’était une invitation à nous rejoindre. Et merde. L’homme le plus éméché s’approcha vivement, ses deux potes n’avaient pas eu le temps de l’arrêter. Assez proche de moi, posa une main sur mon épaule, sûrement pour se stabiliser et il s’exprima :
- Mec, tes cocktails, c’était une TUERIE ! Franchement, j’vais revenir là bas, rien que pour ça ! Il se tourna vers Lina, je commençais à devenir un peu méfiant mais il rajouta : Ce mec, disait-il en me pointant du doigt, c’est un type bien, ça se voit, j’le sens ! J’étais prêt à le renvoyer vers ses potes, mais je vis ses deux acolytes venir vers nous pour le récupérer. Désolé, il est complètement défoncé ! J’eus un léger sourire, ça, je l’avais remarqué oui ! On ne va pas vous déranger plus longtemps, bonne soirée à vous ! Je répondis par un simple « Merci, bonne soirée à vous aussi », et les voilà parti.
Je craignais devoir les renvoyer balader, mais finalement, ils avaient été plutôt réglo. Je regardai alors Lina, un léger sourire sur les lèvres…
- Tu vois, quand je te disais que je faisais des supers bon cocktails, je ne te mentais pas, hein ! La preuve, apparemment, c’est une TUERIE ! Disais-je en imitant le gars saoule. Tu crois qu’on va pouvoir la commander cette pizza ? Finis-je par dire en rigolant.
Clairement, c’était à se demander. Entre les « aveux » de Lina, le rapprochement, cette tempête et maintenant ce gars, il était normal de se poser la question.
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Jeu 13 Mai 2021 - 14:55
biter sweet love
11 avril
(combi short)Tu es trempée, tu as l’impression que ta peau a bu toute l’eau, et tu es absolument gelée. Tu as besoin de te sécher, manger et dormir, dans cet ordre là. Oui, c’est de ça que tu as besoin. C’est pour ça que tu demandes à Matéo de vous sécher. “J’crois que tu as encore des choses à apprendre sur la mode hein…”
Beaucoup. Enfin tu sais que c’est une simple boutade et qu’il ne pense pas vraiment que c’est ça la mode en Ecosse. Enfin, tu sais que les Écossaises ne sont pas à la pointe de la mode, les anglais en général en fait. Vous les avez déjà vu les moldus avec leurs claquettes et leurs chaussettes ? Et encore, les pires sont ceux qui viennent sur le plages l’été, ils sont tout blancs, et finissent à l’hôpital en moins de deux à cause du soleil. Non, ces gens là ne sont pa fait pour la chaleur, et le soleil. Alors oui, peut être qu’en Ecosse être mouillé par la pluie c’est quelque chose de normal, mais toi tu ne cautionnes pas. Tu ne seras jamais Ecossaise, jamais. Et pour Mat… Il est sauvé car il n’est qu’à moitié Britannique. Sûr qu’il serait moins attirant si il l’était à 100%.
Tu hoches la tête quand à l’utilisation du sort. Tu oublies parfois que Mat n’est pas des plus familiers avec les sortilèges du quotidien puisqu’il fait quasiment tout à la mode moldue, sans magie, et avec de l’électricité. Ce n’est clairement ni le moyen le plus efficace, ou encore le plus rapide, mais effectivement ça fonctionne. Vaut mieux ça que rien… Mais pour l’heure vous n’avez ni serviette ni sèche cheveux, alors il n’a pas le choix.
“Prête.”
Tu n’es toujours pas la plus bavarde, mais tu te sens un peu mieux. A croire que pleurer t’aura fait du bien, ou est ce d’avoir eu le droit à quelques instants de répit dans ses bras ? Sans doute les deux. Tu sais que pour les pleurs, tu n’en as pas encore fini… Et quand à être dans les bras de Mat ? Si tu voulais recommencer, il ne dirait certainement pas non. Enfin certainement non, parce que rien n’est jamais sûr, mais c’est ce qu’il veut pas vrai ? C’est ce qu’il essaie de te faire comprendre, et ce plus ouvertement que jamais. Il était temps.
Vous rentrez finalement dans la pizzeria où quelques clients bruyants mais surtout éméchés embarquent leur pizza pour affronter la tempête qui semble se jouer dehors. C’est là que contre toute attente le mec le plus bourré du lot reconnait Mat. Tu lèves un sourcil alors que tu restes un peu en retrait observant la scène. Du moins jusqu’à ce que le gars en question s’adresse directement à toi.
“C’est un type bien, ça se voit, j’le sens”
Allons bon. Ils ont répété avant ou quoi ?
Tu ne réponds rien, et il ne tarde pas à s’en aller après que Mat les ai salué.
Quand il se retourne vers toi pour avoir davantage de laurier, tu arbores un espèce de sourire malicieux, c’est comme si ton visage n’avait de cesse d’osciller entre tristesse et le comique de la situation.
“Tu l’as payé pour qu’il dise ça pas vrai ? Moi franchement j’suis pas sûre de vouloir boire quoi que ce soit que tu es préparé… J’ai déjà fait les frais… ”
Ce qui est faux en réalité, mais, tu as failli y goûter, alors ça compte non? Tu essaies de prendre un peu de contenance en inspirant fortement et essuie ton visage avec ta manche. Heureusement qu’il n’y a pas le moindre miroir ici, pour sûr tu te ferais peur si tu voyais ton visage. Tu ne veux pas imaginer tes yeux bouffis, le maquillage qui coule, et le nez tout rouge. Ca te suffit d’avoir l’image mentale.
“J’ai faim. C’est quoi que tu avais pris la dernière fois ?”
Pour finir par répondre à sa question. Est ce que tu vas lui faire ce plaisir là ? Peut être, tu n’as plus envie de te battre, et il a été gentil avec toi en te consolant après tout ce que tu lui as dit qui n’était pas forcément agréable. Alors tu peux lui faire ce plaisir là non ? Voilà qui montre par A+B que tu n’es ni la garce, ni la chieuse. Tu voudrais juste que ça s’arrête de se déchaîner contre toi, comme se déchaînent les éléments dehors.
Tu laisses à Mat le soin de commander alors que tu restes encore et toujours en retrait, comme si il était ton interface avec le monde juste trop violent pour toi.
️Matilde
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Sam 15 Mai 2021 - 23:52
Moi ? Apprendre des choses sur la mode ? Noooon… Si peu. J’avais envie de lui répondre, j’en avais une toute faite dans ma tête, mais, c’était peut-être encore un peu trop insisté… Oui, j’avais envie de lui dire qu’elle pouvait m’en apprendre davantage. Elle s’y connaissait forcément plus que moi, dans ce domaine. Même si, je ne me débrouillais pas trop mal, non ? Du moins, dans le style vestimentaire ? C’était rare qu’elle venait à critiquer mes tenues… Enfin, si, il y avait une fois, mais c’était un bonnet, j’avoue que j’avais mieux, mais ça tenait chaud, c’était le but principal, non ? Dans tous les cas, il était mieux que ce qu’elle voulait me proposer, bonnet avec des oreilles de chat… Non, mauvaise idée. J’avais juste répondu avec un sourire au coin. Peut-être qu’avec ce smile, elle allait comprendre que j’étais prêt à en savoir plus, mais seulement si ça venait d’elle.
Je n’étais pas très sûr de moi concernant le sort le plus adapté à cette situation. J’en avais un en tête, un autre sort que @Catalina Pajares maîtrisait habituellement. Mais voilà, elle m’avait proposé de le faire, et si on voulait que ça soit efficace, il était sûrement plus judicieux que je m’en charge. Non pas que je doutais réellement des capacités de l’espagnol, mais ce n’était juste pas sa soirée, enfin, pour réaliser des sortilèges. J’espérais qu’elle appréciait un minimum cette nuit, même si pour le moment, ce n’était pas spécialement gagné. De toute manière, ça ne pouvait pas être pire, non ? Le coup de la tempête, check, la discussion un peu difficile, check. Qu’est-ce qu’il pouvait y avoir, par la suite ? Que du positif, non ? C’est ce que j’essayais de me dire. Déjà, il allait forcément avoir une chose de positif : La pizza ! Ouai, depuis le temps qu’on en parlait, on arrivait enfin au but ! Et oui, mon ventre criait famine de nouveau. A croire que la petite course sous la pluie m’avait ouvert l’appétit.
Bon, il fallait que j’arrête de réfléchir, il était peut-être temps de nous sécher, qu’on puisse enfin rentrer dans cette pizzeria et enfin se poser, autour d’un bon repas, comme au bon vieux temps. Sans trop de difficulté, j’avais réussi le sort. Nous étions un peu plus présentables pour rentrer au sein de l’établissement. Mais voilà, encore un « obstacle » sur notre route… Ce mec bourré, qui m’avait reconnu en tant que Barman. Je ne pensais qu’en faisant ce job, j’allais avoir des « fans ». J’étais mitigé entre le fait que ça me faisait rire dans quel état était ce type mais aussi agacé qu’on ne puisse pas être enfin tranquille avec Lina. Surtout au vu de ce qu’il racontait… C’était à mon avantage, je n’allais pas me plaindre, mais ça pouvait paraître suspect, non ? Comme s’il avait choisi sa soirée ce type. Enfin, si ça pouvait vraiment m’aider, je n’allais pas refuser. De toute manière, je n’étais pas responsable… En revanche, c’étaient ses potes qu’ils l’étaient, heureusement pour lui, ils arrivèrent enfin pour le récupérer. Alors oui, j’en avais un peu profité de cette situation. Pourquoi pas ? Et contre toute attente, Lina arborait un sourire ! Depuis le début de soirée, je crois bien que c’était le premier que je vis. Il y avait donc du mieux, non ? C’était un signe ? Bon, sa réponse, je n’en attendais pas plus de sa part. Au final, je la comprenais, je me serais posé la même question. Par contre, la suite de ses propos, elle n’était toujours pas convaincue que je faisais vraiment des bons cocktails ?! Je fis une mine choqué, sûrement un peu exagéré…
- Quoi ? Comment ça t’as déjà fait les frais ? Je peux savoir quand exactement ? Niveau bouffe, ok, j’avoue, tu as déjà pu tester, mais la boisson ? Non non… En fait, je suis surtout persuadé que tu n’oses pas goûter, de peur de te rendre compte que c’est réellement bon, et donc que j’ai raison ! Je m’avançai vers le comptoir pour passer commande avant de me retourner à nouveau vers Lina pour terminer : Ah, et, ce fut un hasard complet ce type. Genre, tu me crois capable de payer un mec comme ça ? Non, ne me réponds pas…
Elle avait faim, j’avais faim, il était peut-être temps de commander ces pizzas, non ? D’ailleurs, c’était aussi bon signe qu’elle avait de l’appétit, elle était peut-être moins stressée ? Bien oui, généralement, sous stress, il était plus difficile de manger quoi que ce soit… Elle voulait donc goûter la pizza que j’avais pris la dernière fois ? Elle me faisait confiance, alors ? Je pouvais choisir pour elle ? Ouai, ce n’était pas grand-chose, mais ça me faisait plaisir. J’avais décidé de choisir une style sucré/salé pour moi et pour elle, je savais qu’elle appréciait, une pizza bien garnie de viande, oignons, et du fromage bien sûr ! Une fois commandé, je proposai à Lina d’enfin s’installer sur une table disponible, à cette heure-ci, il y avait du choix. Il n’y avait pas grand monde. Ce qui était pratique dans le monde des sorciers, c’est que la préparation était beaucoup plus rapide que dans le monde des moldus. Pour des affamés comme nous, c’était parfait. Je vis arriver les pizzas survoler la pièce pour venir se déposer sur notre table. J’allais toujours être aussi fasciné par la magie. Enfin j’attaquais la première bouchée…
- Oh putain, j’avoue que ça fait du bien ! Alors ? Elle te convient ? Ta pizza ? J’espérais que oui, ça voudrait dire que je ne m’étais pas trompé sur ses goûts.
Est-ce que notre complicité allait revenir naturellement ? En tout cas, juste ce moment, manger une pizza ensemble, ça m’avait manqué. C’était beaucoup plus sympa en sa compagnie qu’avec mon frère par exemple. Enfin, c’était différent…
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Dim 16 Mai 2021 - 11:19
biter sweet love
11 avril
(combi short)Comme tu l’as indiqué à Mat: tu as faim. Il commande pour vous deux, tu te demandes si tu vas apprécier son choix pour toi. Il n’y a pas grand chose à craindre, en vérité tu n’es pas difficile en matière de nourriture. C’est juste que tu as tes préférences comme tout le monde. Surtout pour les pizza, parce que c’est un de tes plats préférés… Autant éviter celles à base de légumes comme les végétariennes, ou les quatre saisons. Tu prends pas une pizza pour manger des légumes, te faire manger des légumes c’est un argument de ta mère, ça doit pas venir de Mat. Viande hachée ? Mouai pourquoi pas.
L’avantage dans le monde magique c’est que ça prend très peu de temps et que le service dans ce genre d’endroit c’est du four direct dans l’assiette. Alors rapidement vous avez de quoi vous rassasiez. Tu regardes la pizza de Mat, et puis la tienne en faisant la moue. T’es pas vraiment convaincue, on ne va pas se mentir.
Malgré tout tu prends la première part et tu la portes à ta bouche, ton estomac crie famine et il est trop heureux que tu te sois enfin décidé à le nourrir.
Tu mâches sans rien dire. C’est bon, mais ça sera jamais aussi bon qu’une calzone. Forcément Mat te demande comment tu trouves. Tu vides ta bouches avant de lui répondre, politesse oblige.
« Ca va c’est mangeable. »
T’exagères un peu, c’est plus que mangeable. Oui c’est bon. Mais Tu as déjà accepté de le manger, tu ne vas pas en plus lui jeter des lauriers si ?
Tu prends une deuxième bouchée le regard un peu dans le vague. Tu es fatiguée, tu te sens vaseuse. Entre la douche froide de la pluie, le froid tout court, et les larmes qui t’ont brouillées la vue et les idées… L’alcool c’est fait la malle, du moins c’est l’impression que tu en as. T’aimerais bien aller te coucher. T’aimerais bien dormir sur tout, mais rien n’est moins sûr… Tu restes silencieuse jusqu’à ce qu’une question sauvage traverse ton esprit.
« Est ce que tu savais que Saoirse et mon frère sont ensemble ? »
Est ce que tu veux te faire du mal en posant la question, et en allant plus loin : si oui, depuis quand il est au courant. Et si il avait été au courant et qu’il ne t’avait rien dit lui aussi ? Tu n’en peux plus de te prendre la tête à ce sujet. Tu es blessée, vexée, ça se voit sur ton visage, tu ne regardes pas vraiment Mat, les yeux rivés sur ta pizza.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Dim 16 Mai 2021 - 16:37
« Ca va c’est mangeable. » Et c’est tout ? Est-ce qu’elle s’attendait à mieux, ou bien, elle ne voulait juste pas avouer que j’avais parfaitement choisi et qu’elle était à son goût ? Bon, c’était déjà bien si c’était « mangeable », non ? C’était mieux que si c’était vraiment dégueulasse. Je n’allais pas trop lui en demander non plus. Du moment qu’elle arrivait à se réchauffer un peu, c’était le plus important. Évidemment, ce n’était pas sa pizza préférée…. Difficile de faire concurrence à la Calzone. J’avais juste répondu avec un sourire, accompagné d’un « ok ». Je n’allais pas chercher à en savoir davantage sur ce qu’elle pensait réellement. Mais voilà, le silence s’installa de nouveau. Nous mangions chacun de notre côté. Je voyais très bien que @Catalina Pajares était complètement fatigué. Est-ce que c’était l’heure tardive, l’alcool qui se dissipait, ou bien le trop d’émotion auparavant ? Sûrement un tout. C’était presque égoïste de ma part de la « garder » ici, auprès de moi. Je voulais juste qu’on continue de discuter. Enfin, je voulais surtout être à ses côtés… Ça se trouve, elle n’avait qu’une envie, rentrer chez elle et enfin se reposer et elle n’osait juste pas de me l’avouer. Mais, elle avait accepté ? Elle avait accepté de se balader, manger cette pizza, non ? Si vraiment elle ne le voulait pas, elle aurait refusé. Elle n’était pas du genre à me mentir pour me faire plaisir, non ? Elle m’avait déjà remballé par sms… Elle n’aurait pas hésité en face… ?
Alors que j’étais un peu perdu dans mes pensées, Lina me ramena à la réalité. Elle brisa ce silence en posant une question. J’avoue, je ne m’y attendais pas à ce type là. Miguel et Saoirse ensemble ? Pourquoi j’avais l’impression que c’était une question piège… ? Elle ne me regardait pas vraiment, mais je sentais que ça avait l’air d’être un sujet un peu sensible. En vrai, j’étais au courant depuis peu. Juste parce que je les avais vus ensemble, se bécoter, dans l’université. Miguel n’avait pas encore eu l’occasion de m’en parler. Oui, parce qu’il arrivait qu’on se croise, notamment lors de soirée, et qu’on s’entend toujours aussi bien. Je me demandais si Lina était au courant que je m’entendais bien avec son frère. Même si nous reparlions ensemble, ce n’était pas le premier sujet qui me venait quand je discutais avec elle, parler de son frère. D’ailleurs, pourquoi elle me posait cette question, qu’est-ce qu’elle voulait savoir au fond ? Vu sa tête, il y avait autre chose. Je terminai ma bouchée avant de répondre :
- Hum, et bien, récemment ouai. J’ai découvert ça un peu par hasard, au sein de l’université, ils étaient plutôt proches pour être que juste amis, tu vois… Je n’allais pas lui faire des dessins, je pense qu’elle avait compris de quoi je parlais. Je présume que tu as été la première au courant ! C’est quand même ton frère et ta meilleure amie…
Je n’avais aucune idée dans quoi je m’embarquais. Pourtant, la mine triste devrait me mettre sur la piste. En me posant cette question, je ne l’avais pas sentie spécialement réjouie. Est-ce que ça la gênait à ce point qu’ils soient ensemble ? Je sentais que je n’avais pas toute l’histoire… En soit, je m’en fichais pas mal que Sao et Miguel se retrouve en couple, c’était leur choix, pourquoi pas ? Mais voilà, si ça impactait Lina… Je repris alors :
- Mais toi, dans tout ça ? Enfin, ça ne te fait pas trop bizarre de voir ta meilleure amie avec ton frère ? Tu le sais depuis longtemps ? Après, s’ils sont heureux ensemble, j’imagine que c’est le principal, non ? Disais-je en reprenant une nouvelle bouchée sur la fin.
J’essayais de me mettre à sa place, et d’imaginer la situation. Si mon frère sortait avec une amie qui m’était proche, par exemple, Elsje… Ouai, non, mauvais exemple… Enfin, c’était une très bonne amie, évidemment, mais il n’y avait pas eu que de l’amitié… Donc oui, si c’était avec Elsje, je l’aurais forcément très mal pris…Mais est-ce que c’était vraiment comparable ? Lina n’avait pas eu de relation avec Sao… Enfin, pas que je le sache en tout cas… J’espère que ce n’était une nouvelle que je risquais d’apprendre…
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Dim 16 Mai 2021 - 18:02
biter sweet love
11 avril
(combi short)T’as posé la question fatidique. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu as demandé à Mat si il était au courant pour Sao et Mig. Ca fait un moment maintenant que tu ne leur parle plus, plusieurs semaines en fait. T’as pas envie de leur parler, ni d’entendre ce qu’ils ont a te dit. Ils t’ont trahis l’un comme l’autre, et ça ne passe pas que ton frère prenne la défense de sa sorcière. De cette menteuse qui prône d’être franche et directe, alors qu’elle n’a même pas été fichu de te dire les choses en temps et en heure. Elle est nulle, c’est tout ce qu’elle est. Elle assume pas. Et ils arrivent à te dire que c’est de ta faute ? Tu fais une drôle de tête quand Mat dit que tu étais sans doute la dernière au courant.
« La dernière ouai. »
Parce que c’est comme ça que ça c’est passé. Tu l’as appris par une tierce personne, beaucoup trop contente de savoir que ça allait t'emmerder d’apprendre ça de la bouche de quelqu’un d’autre. BINGO. Ca n’a pas raté. T’es amère, et déçue. Comme il le dit c’est ton frère et ta meilleure amie, mais eux ils ont décidé d’agir absolument pas comme tels. Avec l’excuse minable de dire que t’allais mal le prendre parce que tu prends tout mal. Ils ont pas encore compris dans leur petit cerveau que ce que tu avais mal pris c’est qu’ils agissent dans ton dos.
T’es accablée, et Mat qui ne semble rien comprendre rencherrit. T’as à nouveau une boule dans la gorge et tu as beau mettre de la pizza dans ta bouche, tu as du mal à la faire passer.
« Depuis que Mansia me l’a dit parce qu’elle les a vu se rouler les pelles. »
Vu ta gueule, il est clair que le fait qu’ils soient heureux ensemble c’est le cadet de tes soucis.
« Il va la tromper avant le début de l’été et ils auront ce qu’ils méritent. »
Voilà ta théorie. Tu connais ton frère, tu connais Sao. De la poudre aux yeux. Après tout c’est bien ce qu’elle t’avait dit non ? Miguel est incapable d’être monogame tu le sais, même elle, elle le sait, et en se cachant derrière un autre nom elle t’a raconté toute la vérité.
Tu ne regardes toujours pas Mat. T’as encore envie de pleurer et tu fais passer l’envie en t’empiffrant, comme si ça allait changer quelque chose, ou que t’allais te sentir mieux. Tu sais que ça changera rien, mais tu digères pas, et c’est pas de la pizza qu’on parle. Sao a dit trop de choses odieuses pour que tu arrives à passer au dessus de ça. Elle t’a limite accusé de ne jamais l’avoir écouté, alors que c’est elle qui n’a jamais rien voulu te dire. Elle t’a reproché de parler de Mat, et ça, ça ne pouvait pas passer. C’est limite comme si elle ne sait pas ce que c’est d’être amie, de partager… Alors sortir avec un mec ? Oui, ils se méritent l’un l’autre.
T’ose pas relever les yeux. T’as peur de craquer encore, et là ce n’est pas l’endroit ni le moment, tu préférerais encore être dehors dans la tempête que de te mettre à pleurer devant la pizza. T’as toujours pas délibéré en toi même si c’était une bonne idée que ça soit Mat qui te console. Tu veux pas dépendre de ses bras, de sa chaleur, t’es trop vulnérable pour ça. Satanée fatigue.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 17 Mai 2021 - 12:05
« La dernière ouai ». Comment ça, la dernière ? J’avais pourtant dit qu’elle devait être la première ? Est-ce qu’elle m’avait bien entendu, ou bien elle me faisait comprendre que ce n’était pas du tout le cas, qu’elle avait été la dernière au courant. J’étais un peu dubitatif, ça devait certainement se voir sur mon visage d’ailleurs. Mais pour le moment, @Catalina Pajares ne me regardait pas, elle avait toujours le regard rivé sur sa pizza. Elle ne pouvait donc pas constaté la tête que je faisais. Clairement, je sentais que je ne connaissais pas toute l’histoire, quelque chose n’allait pas. Je sentais l’amertume dans sa voix. Je n’avais pas cherché à en savoir plus sur le fait que c’était la dernière. J’avais continué dans ma lancée, me disant que ça devait tout de même être étrange pour elle de les voir ensemble. C’était peut-être la raison de son comportement actuellement ? Peut-être qu’elle ne le vivait pas très bien justement. En tout cas, j’étais prêt à l’écouter, et essayer de l’aider comme je pouvais pour qu’elle se sente un peu mieux.
Bon, ok, j’avais bien la confirmation… Lina l’avait appris d’une autre personne, Mansia. Elle était toujours là, elle ! Toujours là pour foutre la merde j’avais l’impression. D’accord, c’était son amie, mais est-ce que c’était son rôle de balancer que sa meilleure amie sortait avec son frère ? Non, c’était plus le rôle de Saoirse, ou même Miguel. Qu’est-ce qu’ils avaient foutus, au juste ? Ils devaient connaître autant que moi l’espagnol, ils auraient pu se douter qu’elle risquait de très mal le prendre, de le découvrir de cette manière, non ? J’avoue, je commençais à me sentir un peu, mal à l’aise. Enfin, pour une fois, elle n’était pas énervée contre moi, c’était déjà un bon début… Mais ce n’était pas forcément plus rassurant. Bien au contraire, je ne savais pas trop comment réagir à ce moment-là. La crainte que cette colère pouvait se diriger à nouveau vers moi ? Pourtant, je n’étais pas responsable de cette situation… Pour une fois.
« et ils auront ce qu’ils méritent. » Ok, bon, là, il n’y avait pas de doute, elle l’avait mauvaise. En revanche, je ne savais pas très bien pourquoi. Enfin, est-ce que c’était vraiment parce qu’elle n’avait pas été mise au courant ? C’était vraiment la seule raison ? Il devait y avoir autre chose ? Non ? Elle réagirait autant si ce n’était que « ça » ? Après, Lina avait du caractère, peut-être que c’était vraiment la seule raison. J’avais continué de manger quelques parts de pizza pendant que je l’écoutais. D’ailleurs, je l’avais presque terminé… Quand je vous disais que j’avais faim, quand c’était le cas, je pouvais manger très rapidement… Je terminai ma bouchée, pris la serviette pour m’essuyer les mains et répondis :
- Donc… Si je comprends bien, ça ne te plaît pas vraiment ? Parce qu’ils ne t’ont rien dit ? J’essaye juste de comprendre. Je ne veux pas ressasser quoi que ce soit, surtout si c’est un peu trop douloureux pour toi d’en parler.
Après, c’était elle qui avait abordé le sujet en premier, non ? En me posant cette question. Elle voulait peut-être se livrer, encore. Parfois, ça faisait du bien d’en parler. Elle n’avait peut-être pas encore eu l’occasion de se décharger de ça… Pourtant, elle avait des amies proches, comme Mansia, mais est-ce que c’était la meilleure personne pour l’écouter alors que c’était elle-même qui avait rapporté la nouvelle ? En faisant ça, elle devait se douter qu’elle avait créée un bordel monstre entres eux.
- Tu as pu essayer de discuter avec eux ? Dire ce que tu en penses ? Et… ça, calmement ? J’avoue, j’allais sur un terrain miné là, en disant ça. Vu son comportement, elle était encore tendue, et j’étais persuadé que le peu de conversation qu’ils ont pu avoir ensemble, ça ne devait pas être très courtois. Si c’était du même style que nous avions eu… Ça n’avançait pas à grand-chose. Juste à se dire des choses pour se faire mal…
En tout cas, ça me faisait mal de voir Lina dans cet état. Encore une fois, elle était blessée. C’était sûrement trop pour elle. J’avais eu ma part de responsabilité, et maintenant, il y avait sa meilleure amie et son frère qui avaient un peu déconné. De mon côté, je pouvais essayer de faire en sorte que ça aille mieux entre nous, en revanche pour eux, je ne savais pas si j’allais être utile, mais j’allais faire en sorte d’être le plus juste possible.
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 17 Mai 2021 - 16:18
biter sweet love
11 avril
(combi short)C’était pas la meilleure de tes idées de parler de ton frère et sa copine à Mat. Si tu te sentais un peu mieux avant de le faire, maintenant tu n’as que des idées affreuses, et des mots horribles dans ton esprit. Tu repenses à ce qu’ils t’ont dit l’un comme l’autre, nul part tu as trouvé le moindre appui, la moindre branche à laquelle te raccrocher, tu es juste tombée au fond du trou. Il fait noir au fond du trou, et il est plein de larmes et de noir ce trou. Tu ne vois pas encore la lumière, c’est juste sombre et froid sans espoir de sortie rapide. Tu es en colère, tu as du mal à ne pas le montrer. Tes mots dépassent peut être ta pensée, mais pas tant. Pour l’instant tu n’arrives pas à leur souhaiter tout le bonheur du monde, ils t’ont trahi tous les deux avec des arguments plus débiles les uns que les autres pour se justifier. “Elle voulait te le dire”, “tu allais bien finir par le savoir”, ont ils seulement imprimé qu’ils se contredisaient l’un et l’autre ? Aucune cohérence dans leurs discours et ils espéraient t’apaiser avec ça ? T’as pas eu de nouvelles ni de l’un ni de l’autre depuis l’épisode désastreux au téléphone avec ton frère. Impossible de te reconcentrer après ça, tu as tremblée comme une feuille toute la soirée t’attirant les foudres de Leo qui doit plus en pouvoir de te voir geindre en permanence. Parce que c’est ce que tu fais, tu n’arrives pas à te sortir de cette spirale infernale. Alors t’es restée enfermée avec ton chat, et depuis, depuis tu broies du noir. Quand tu sors tu fais comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, mais comme tu l’as si justement dit à Mat: tu n’en peux plus de faire semblant que ça va.
En parlant de Matéo, il remue le couteau dans la plaie en te demandant si ça te plait. Oh really ? Si ça te plaisait tu ne serais pas dans cet état pas vrai ? Tu hoches la tête sans répondre premièrement. Tu ravales difficilement tes larmes, c’est difficile, t’en as parlé à personne encore, ça fait un moment maintenant que tu gardes tout ça pour toi.
“Ca fait longtemps que ça dure, longtemps que ça a commencé… Ils m’ont jamais rien dit.”
Tu ne veux pas mettre de mots sur la trahison que tu ressens à l’intérieur, ou sur à quel point ça te vexe et c’est sans doute ce qui te fait pleurer comme une enfant de 6 ans.
T’as du mal à déglutir, ne pas pleurer te demande de développer une énergie colossale, énergie que tu n’as plus ce soir. C’est comme si maintenant qu’elles étaient déjà sorties une fois, le chemin est tout tracé. Et ça finit par sortir sans que tu ne puisses rien y faire, et ça te frustre tellement. N’est il pas censé y avoir une fin, plus d’eau capable de sortir ? Tu te trouves ridicule.
“Pas besoin parce que je suis pas une bonne amie, et une peste.”
Pour reprendre les mots exacts de ton frère. Ils en ont rien à faire de ce que tu penses l’un comme l’autre tu l’as compris.
Tu prends une serviette sur la table et essuie tes yeux, il y a du noir partout, tu devines à l’avance que ton visage doit être un désastre. Tu voudrais t’éclipser, juste partir, être ailleurs. Tu pourrais rentrer à pied d’ici, ce n’est pas si loin non ?
️Matilde
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 17 Mai 2021 - 17:25
C’était donc la soirée des confessions ? Je ne pensais pas que @Catalina Pajares était prête à s’ouvrir autant à moi, dès le premier soir où nous retrouvions ensemble. Je parlais bien sûr de parler… Par d’autre sous-entendus. Là, ce n’était pas le soir… J’appréciais qu’elle ait envie de parler, même si cela paraissait douloureux pour elle. Après, notre première conversation l’avait été, mais c’était pour du mieux, non ? Peut-être qu’il fallait passer par là, briser la glace, se faire du mal, pour enfin se libérer d’un poids. Depuis combien de temps elle gardait ça pour elle ? Depuis quand elle était au courant de cette histoire avec Miguel et Saoirse ? Je présume qu’elle avait été au courant avant moi, enfin, je l’espérais. Malgré ça, elle le prenait très mal cette relation. Alors ouai, je n’avais peut-être pas les mots justes, mais j’essayais de comprendre, pour pouvoir mieux la conseiller sûrement. Elle n’osait toujours pas me regarder, toujours les yeux vers son plat, enfin, est-ce qu’elle regardait vraiment sa pizza ? Je sentais que ça devenait de plus en plus compliqué pour elle de tenir le coup. Je la connaissais que trop bien maintenant.
Ça faisait si longtemps que ça qu’ils étaient ensemble ? Pourtant, il me semblait que Miguel n’était pas du genre à se poser avec une fille ? Bon, déjà, quand j’avais appris qu’il était officiellement avec Saoirse, ça m’avait un peu surpris, justement pour cette raison. Il avait quelques conquêtes à son actif, il était du genre à draguer à tout-va. Tout le monde le savait, c’était ce qui caractérisait l’espagnol un peu. J’avais un peu compris quand Lina était persuadée que ça n’allait pas durer, et qu’il allait la tromper. C’est ce que tout le monde pourrait penser après tout. Mais s’il s’était vraiment posé avec elle, c’est qu’il devait tenir à l’Irlandaise ? Non ? Je le connaissais depuis peu finalement Miguel, en tout cas, personnellement, et c’était bien la première fois que je le voyais officiellement en couple. Avec Saoirse en plus, c’était à ses risques et périls. Elle avait tout autant de caractère que Lina. Ce n’était pas pour rien qu’elles s’entendaient si bien, enfin, c’était le cas auparavant. Là, c’était moins sûr que leur amitié soit toujours d’actualité. Ce qui était dommage… Si, je vous assure ! Ce n’est pas parce que je ne m’entendais pas spécialement avec elle, que j’étais content qu’elles ne se parlaient plus.
Les voilà, à nouveau, ses larmes qui coulaient le long de ses joues. Ce n’était vraiment pas sa soirée… Est-ce qu’elle aurait été dans le même état si elle était restée avec ses amies, au Grenier ? Ouai, je ne pouvais pas m’en empêcher, je me sentais forcément un peu coupable de la mettre dans cet état. C’était moi qui l’avais proposé de venir se balader, venir ici, dans cette pizzeria. Après, elle avait l’air de garder ça en elle depuis un moment, peut-être que ça allait exploser plus tard, mais ouai, j’avais probablement été le déclencheur. Je voyais bien qu’elle ne touchait plus vraiment à son repas, et moi, je n’avais plus très faim non plus. Il n’y avait donc plus d’intérêt à rester ici. Ce n’était sûrement pas le meilleur endroit pour se livrer. Elle n’avait pas besoin de spectateurs supplémentaires.
Pourquoi elle disait des choses pareilles sur elle-même ? C’était ce qu’on lui avait dit ? C’étaient les propos que son frère ou Saoirse, ou les deux, avaient pu lui dire ? Il y avait donc bien eu embrouille entres eux. Et connaissant les caractères de chacun, ça a dû y aller en adjectif blessant… Je me levai alors, me positionnant à côté de Lina en lui tendant la main. Le lieu n’était plus adapté pour se confesser.
- Je crois qu’il est temps que je te raccompagne chez toi, non ? Enfin, sortir d’ici… Tu ne crois pas ? Disais-je, toujours la main tendue vers elle.
Une fois à l’extérieur du bâtiment, le temps était devenu un peu plus clément. La tempête s’était calmée. La pluie était toujours présente, mais finement cette fois-ci. Avant de marcher, je me retournai vers Lina pour revenir sur ce qu’elle avait dit :
- Tu es une bonne amie, et tu n’es pas une peste. Je me doute que vous vous soyez pas mal embrouillé, et tu sais, sous la colère… On peut en dire des conneries. En tout cas, tu as été une très bonne amie quand j’avais besoin ton soutien quand mon frère était hospitalisé. Jamais j’oublierai ! Finis-je par dire en souriant. Tu veux que je te ramène chez toi ? Je peux transplaner à nouveau si tu veux, je crois que tu as besoin rapidement d’une boisson chaude !
Et éventuellement aussi de se reposer… Mais je ne voulais pas qu’elle croit que je voulais déjà l’abandonner. Je voulais rester avec elle, mais elle était fatiguée, elle avait besoin de ce repos.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Lun 17 Mai 2021 - 22:54
biter sweet love
11 avril
(combi short)C'est le retour des larmes de crocodiles. T'aurais aimé ne pas en arriver là, c'est clairement ridicule de pleurer autant et pour si peu. Tu te sens abandonnée par tout et chacun ? Il y a des gens qui n'ont même plus de famille, et qui n'ont pas non plus de quoi s'offrir une pizza. T'es sûre qu'eux ne pleurent pas sur leur sort comme toi tu le fais actuellement. Sans doute que de penser ça n'améliore définitivement pas les choses, au contraire même : ça fait redoubler les larmes. Voilà ce qui se passe quand on est minable, qu'on a bu de l'alcool, et qu'on manque définitivement de sommeil : on pleure comme un nourrisson. T'arrive plus à calmer les sanglots qui te secouent. Demain tu vas ressembler à un panda tout boursouflé à coups sûrs, demain va arriver si vite… heureusement pour toi, demain c'est dimanche, tu vas pouvoir rester cacher dans ton lit jusqu'à la fin de la journée, peut être même jusqu'à ce qu'il soit l'heure d'aller en cours. Oui, dans ton lit jusqu'à lundi, et pour te nourrir tu te contenteras de céréales et de glace. Voilà quel est ton programme. C'est bien non ? D'ailleurs Mat semble de ton avis puisque lui même dit que c'est l'heure de rentrer à la maison. Tu ne dis rien, tu hoches la tête, tu prends une autre serviette pour te moucher cette fois. A croire que l'eau va sortir de tous les orifices de ton visage ce soir.
Tu prends sa main, te lèves sans envie. Mais tu suis Mat comme si il allait faire quelque chose pour te sauver la mise. Trouver un moyen de te consoler. Il a bien réussi plus tôt non ? Grâce à lui tu as arrêté de pleurer… Ne pourrait il pas recommencer, t'apaiser ? Vous sortez, tu es dans du coton, tu ne penses même pas à saluer le pizzaiolo qui doit vous regarder d'un drôle d'œil. T'es trop fatiguée pour avoir peur de paraître mal polie.
Vous restez un instant debout avant de vous mettre en marche, tu n'as toujours pas levé les yeux vers lui. T'oscille entre gêne, honte, mais ton cerveau déconnecté de la réalité semble vouloir s'arrêter de fonctionner ici et maintenant.
Les paroles de Mat pourraient être réconfortantes si tu n'avais pas l'impression que les mots prononcés par ton frère sont paroles d'évangile. T'as pas l'impression d'être quelqu'un de bien, tu fais du mal à tout le monde. T'as fait du mal à Mat aussi. Quand il évoque son frère, le fait que tu étais là pour lui tu relèves un instant les yeux vers lui. Une fraction de seconde. Il sourit. Toi tu ne peux pas, t'as pas le courage, pas même de le croire. Tu ne sais pas ce que tu veux. T'es juste perdue dans un brouillard qui s'obscurci quand il parle d'aller cher toi.
Chez toi, il y a peut être Leo. Et Mat a été voir Leo… t'as pas envie qu'ils se rencontrent à nouveau. Tu sais très bien que si tu dis à Mat que tu as déménagé, que tu vis avec lui… il va te rejeter, vous allez vous disputer, il ne voudra plus de toi lui non plus. T'es pas capable de supporter ça. Non tu ne peux pas. Tu paniques, t'essaies de trouver une parade, une excuse. Tu trembles de froid, tu pleures toujours. Pourquoi le ciel te tombe t'il sur la tête, maintenant ?
"On peut aller chez toi ? J'ai pas envie de rester toute seule. "
En réalité tu n'as pas dit les choses aussi simplement. C'était entrecoupé de sanglots incluant un diction coupée, et une petite voix cassée. C'est une diversion que tu utilises, mais c'est vrai pourtant. Tu ne veux pas être seule ce soir. T'es pas sûre d'arriver à fermer l'œil si tu es seule. Tu ressens toujours l'angoisse au fond de tes entrailles. Vu ta tête de chien battu il ne peut pas te dire non pas vrai ? Tu tiens toujours sa main, tu pleures toujours, t'as envie qu'il te prenne dans ses bras. Tu doutes, t'hésites et pourtant, tu veux rester avec lui.
️Matilde
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Mar 18 Mai 2021 - 10:18
Il était temps. Temps pour @Catalina Pajares de rentrer chez elle. Elle était fatiguée, voir même exténuée, et je ne pouvais pas me permettre de la retenir de cette manière. Je ne savais pas si elle voulait continuer de rester avec moi pour me faire plaisir, mais si c’était le cas, il fallait que j’arrête d’être un peu égoïste, et que je la ramène chez elle. En début de soirée, je craignais qu’elle ne me parle pas assez, qu’elle reste renfermée sur elle-même, finalement, elle avait peut-être trop dit en une soirée. Enfin, trop dit, c’est qu’elle avait sûrement besoin d’en parler, même si c’était compliqué pour elle de discuter de ces sujets là. Je me disais que si elle osait parler de ces choses-là avec moi, c’est qu’elle me faisait confiance, non ? Peut-être pas encore totalement, mais c’était sur la bonne voie.
J’avais donc décidé de la faire sortir d’ici, de cette pizzeria, dans un premier temps. Elle n’allait pas rester, vidant toutes les larmes de son corps. Elle avait besoin d’être dans un lieu plus rassurant. Ce n’était pas très plaisant de se retrouver dans cette situation dans un lieu public. Elle récupéra ma main que je lui tendais. Maintenant que je l’avais eu dans mes bras, je ressentais toujours le besoin de la sentir près de moi, d’avoir un contact. J’espérais, qu’au fond, c’était ce que je ressentais aussi Lina, et que, peut-être, c’était ce dont elle avait besoin ? Être rassurée, mais pas forcément qu’avec la parole, mais avec les gestes aussi. Je l’attirai alors vers la sortie, je saluai le propriétaire au passage, et nous arrivions enfin dehors.
Tout ce que je venais de lui dire, je le pensais. Pendant notre amitié, elle avait été toujours présente. Notamment quand j’en avais le plus besoin, et que je n’avais pas envie de me retrouver seul dans cet appartement qui était trop vide à mon goût. Me renvoyant l’idée que je n’avais pas été à la hauteur pour mon frère. A sa manière, elle avait réussi à m’occuper l’esprit. C’était d’ailleurs à ce moment-là que nous nous étions rapprochés, et que j’appréciais de plus en plus l’Espagnole. A cette période, je me voilais la face, en me disant que ce que j’envisageais, c’était impossible. Et pourtant, plus tard, les sentiments étaient réciproques, et je n’avais pas su voir ça. Gâchant tout, par la même occasion. Mais voilà, je pouvais être têtu comme une mule, et je n’étais pas près d’abandonner, de l’abandonner.
J’avoue, je fus assez surpris de sa requête, préférant aller chez moi plutôt que chez elle. « J'ai pas envie de rester toute seule. » Évidemment que je n’allais pas la laisser seule, pas comme ça. Je comptais la ramener chez elle, mais, je voulais m’assurer qu’elle aille mieux avant de m’en aller. Comment je pouvais la laisser dans cet état. Impossible. Elle avait l’air inconsolable, depuis notre sortie du restaurant, j’avais l’impression qu’elle avait lâcher les vannes… Forcément, avec cette tête, je ne pouvais rien lui refuser. Elio risquait d’être à l’appartement, mais à cette heure-ci, il devait dormir. Je l’avais prévenu que je rejoignais une soirée au Grenier, il ne risquait pas de m’attendre. Et puis, au pire, il nous voyait ensemble ? Ce n’était pas très dramatique. Je suis même sûr qu’il serait heureux de revoir Lina… Bon, peut-être pas dans cet état-là, il risquait de se demander ce que j’avais pu faire, mais pour une fois, je n’étais pas totalement responsable…
Toujours sa main dans la mienne, je vins à poser mon autre main sur sa joue, c’était surtout pour essayer de retirer ses larmes qui coulaient encore et encore, mais je sentais que mon pouce n’allait pas être très efficace pour les arrêter totalement. Malgré ça, je continuai quand même tout en lui répondant :
- N’importe où on va, je te laisserai pas comme ça. Tu vas devoir me supporter encore un peu, disais-je avec un sourire au coin. J’essayais comme je pouvais de détendre l’atmosphère, lui faire penser à autre chose. Chez moi donc ? Tu préfères marcher ou transplaner ?
Je pensais connaître la réponse, mais je préférais poser la question, je pouvais être surpris. Mais finalement, c’était celle que j’attendais. En même temps, plus vite on était chez moi, mieux c’était pour elle. Surtout qu’il continuait toujours d’avoir cette pluie, ce n’était pas le meilleur temps pour une petite balade. Je l’a pris alors dans mes bras, fermai les yeux pour visualiser mon appartement, et sous un crac sonore, nous voilà devant l’entrée. Devant la porte, je me reculai pour voir si Lina allait bien, transplaner dans son état, ça ne devait pas être très agréable, ça ne l’était déjà pas en temps normal… Je retrouvais mes clés pour pouvoir accéder dans l’appartement, ouvris la porte, et laissai l’accès libre à Lina pour qu’elle puisse rentrer.
Ça me faisait bizarre de la revoir ici, chez moi. La dernière fois, la conversation était plutôt tendue, et c’était aussi le moment où je l’avais embrassé, mais aussi la fois où j’étais persuadé que je l’avais perdu totalement. J’espérais pouvoir recréer des souvenirs avec elle, qui était plus plaisant que celui-ci. Je me tournai vers Lina :
- Tu veux une boisson chaude ? Un bon chocolat chaud fait maison ? Je retirai mon sweat pour le poser dans l’entrée. Ouai, je devrai probablement le mettre autre part, Elio allait sûrement me faire la remarque, mais ce n’était pas ma priorité pour le moment. Tout en me dirigeant vers la cuisine, je repris : Si tu le souhaites, tu peux utiliser la salle de bain aussi, si tu as envie de te réchauffer sous la douche…. Enfin, généralement, c’est ce que t’aime bien faire en rentrant de soirée… Donc, tu me dis, et je peux te sortir des affaires si besoin.
Je n’avais toujours pas spécialement des affaires de rechanges pour Lina, mais j’allais bien trouver quelques choses… Comme un de mes tee-shirt trop grand pour elle ?
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Mar 18 Mai 2021 - 19:17
biter sweet love
11 avril
Aller chez Mat c’est moins risqué. Du moins c’est ce que tu penses. Tu ne veux pas te retrouver toute seule, tu ne veux pas qu’il vienne chez toi. Si il se met à poser des questions, tu ne pourras pas lui mentir, c’est pas ton genre, et si tu lui dis la vérité… Il va partir et il ne reviendra peut être pas cette fois. Tu ne réalises que maintenant à quel point ça te fait peur, et espères qu’il ne prenne jamais cette décision. On ne peut pas dire que tu ais les idées claires, au contraire, tout est embrouillé dans ton cerveau. Alors malgré la fatigue tu as rusé, comme si tu avais agis d’instinct, un instinct que tu n’aurais pas cru être capable de se réveiller à cette heure ci, c’est presque de l’auto défense, juste pour ne pas le perdre. Il pose une main sur ta joue comme si elle allait éponger les litres d’eau qui te sortent par les yeux. Il te rassure, sourit ne te refuse pas ce que tu lui demandes, et tu en es réellement soulagée. Quand il te demande si vous allez chez lui tu hoches la tête pas capable de faire grand chose de plus, tu économises tes mots. Même si tu dois dire que tu veux transplaner pour qu’il puisse savoir où va ta préférence.
Il ne laissera pas comme ça, il te l’a dit, pour une fois tu veux bien mettre de la bonne volonté à croire ce qui sort de sa bouche. Est ce que ça sera encore le cas demain au réveil?
Sans encombre vous arrivez chez Mat. Tout est calme, silencieux, si Elio est là, il n’y a pas le moindre signe de lui, cependant la porte de sa chambre est fermée, il doit dormir. Mat t’a tenu contre lui pendant que vous transplaniez et jusqu’à ce que vous arriviez devant sa porte mais il finit par te lâcher pour te laisser rentrer. Tes joues sont inondées, tu ne saurais dire si tu pleures encore ou non.
Tu avances dans l’appartement, la dernière fois que tu y étais tu pleurais non ?
“Un chocolat.”
Ta voix croasse un peu, tu renifles. C’est pas élégant. Tu retires ta veste, elle est imbibée. Tu as froid, tes bras son nus, il n’y a que les jambes du pantalon qui ont été agrandies par la magie.
Une douche ? Tu ne dirais pas non. Est ce qu’ils t’en voudront si tu vides complètement le réservoir ? Est ce qu’il y a un réservoir seulement. Il est trop tard dans la nuit pour se poser ce genre de question, non ?
“Je veux bien si ça ne te dérange pas.”
Tu ne parle pas fort, réflexe alors que tu sais que son aîné doit dormir, tu ne voudrais pas le déranger, tu ne voudrais pas non plus qu’il te voit dans cet état. La dernière fois que vos chemins se sont croisés date quelque peu, mais Elio t’a traîté avec égard et beaucoup de gentillesse, tu n’es pas venue ici pour le déranger ou l’empêcher de dormir. Tu serres tes bras autour de la poitrine, si tu n’as plus l’impression de pleurer, tu trembles ça c’est sûr. Alors tu suis Mat dans la salle de bain où il prend une serviette, et alors que tu fais la grimace en voyant ton visage dans le miroir et que tu essaies d’enlever un peu le noir du bout des doigts Mat revient avec un sweat, et un grand short en coton. T’as pas le coeur à sourire mais tu dis quand même
“Merci.”
La porte se ferme et tu es seule. Il te faut quelques minutes groggy pour retrouver un peu de sérénité, essayer de te mettre en mouvement, et finalement retirer la combinaison mouillée pour te retrouver en sous vêtement eux aussi trempés, et finalement accéder au bac de douche pour laisser couler l’eau histoire de s’assurer qu’elle soit chaude.
Tu frisonnes, ça te brûle en réalité, mais c’est bon de sentir le liquide se déverser sur toi, tu as l’impression que ça chasse une partie de ta fatigue, de tes idées noires. Sans vraiment y penser tu voles un peu de savoir histoire de te débarbouiller. Tu n’avances pas à vive allure mais tu refuses de t’endormir dans la douche.
Un bon quart d’heure plus tard tu ressors toute frippée, trempée, mais tu as l’impression d’avoir repris un peu de contenance tout de même. Aussi tu te sèches, et il faut encore de longues minutes avant que tu ne réapparaissent, les cheveux humides, les yeux gonflés mais en meilleur état que précédemment. Mat t’attends, patient. Tu ne lui en aurais pas voulu de s’il s’était échouer sur le canapé pour dormir, c’est égoïste de lui avoir demandé de rester avec toi alors qu’il a travaillé ce soir et qu’il doit être vraiment fatigué. Egoïste aussi de le vouloir pour toi alors que tu ne lui as rien promis, qu’il y a encore quelques heures à peine tu essayais de t’échapper, tu n’étais pas gentille avec lui.
“Merci pour la douche et les vêtements. J’pourrais rentrer si tu veux aller te coucher, j’pense que j’pourrais transplaner maintenant, je ne veux pas te déranger davantage, tu m’as déjà trop aidé ce soir.”
Est ce l’élan de culpabilité qui parle? Ou est ce que tu as seulement envie qu’il dise non, reste ?.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Mer 19 Mai 2021 - 9:42
Ça faisait du bien de retrouver la chaleur d’un appartement. Une vraie chaleur. Nous étions moins trempés après avoir utilisé ce sortilège, mais voilà, ça restait de la magie. C’était pratique sur le moment, mais la bonne vieille méthode pour se réchauffer était pas plus mal aussi. Une douche, un bon chocolat chaud, sous un plaid, et c’était parfait. C’était d’ailleurs pour cette raison que je n’avais pas hésité à retirer mon sweat, encore légèrement humide, et l’odeur de chien mouillé, il y avait mieux. Ça me faisait plaisir de ramener @Catalina Pajares chez moi, ce n’était pas prévu, mais elle me l’avait demandé, je pouvais difficilement refuser, n’est-ce pas ? Malgré les dernières fois où elle était présente ici, ces moments douloureux, il y en avait beaucoup d’autres plus agréables. Ces moments à regarder des films sur ce canapé. Même s’il fallait l’avouer, nous avions eu tendance à squatter son appartement plutôt que le mien, je n’étais pas seul… Je vivais avec mon frère. C’était ce genre de souvenir que je voulais garder en mémoire et en créer d’autres de ce genre. Ce soir, ça allait peut-être en faire partie ?
Après avoir aussi retiré mes chaussures que je lançai en vrac devant l’entrée, on ne change pas une vieille habitude, je lui proposai donc ce fameux chocolat chaud qui pouvait que faire du bien. Je fis de même pour la douche. Je ressentais aussi le besoin, et il était évident qu’elle en avait plus besoin que moi. Je voyais bien qu’elle tremblait sur place. Je me dirigeai vers la salle de bain pour lui donner le nécessaire pour pouvoir se sécher. Je sortis rapidement pour me retrouver dans ma chambre et trouver une tenue de rechange pour Lina. Je devais bien avoir quelque chose. Je n’allais pas juste lui donner un tee-shirt, non ? Peut-être encore un peu trop tôt, et puis, il fallait qu’elle se réchauffe ? Je trouvai un sweat, ainsi qu’un short. Ça devrait faire l’affaire. Je lui rapportai, elle me remercia, je lui répondis avec un sourire.
Pour patienter de son retour, je m’attelai à la préparation du chocolat chaud. Au moins, il devrait être prêt lorsqu’elle sortira, enfin, si elle ne s’endormait pas sous la douche…. Je sortis les ingrédients nécessaire. Le lait, chocolat, la crème, la vanille, le sucre. Ok, bon, je n’allais pas me foirer, non ? Je l’avais déjà fait, plusieurs fois, là fois où j’en fais pour Lina, je vais rater ? Non… A force, je la connaissais par cœur cette recette que je faisais avec ma mère. Je mis à chauffer le lait. Pendant ce temps, je cassai la tablette pour en faire des morceaux. Ouai, encore une fois, je n’utilisai pas la magie, beaucoup plus à l’aise dans les gestes moldus. Ça toujours été comme ça, ici. Ce serait sûrement plus rapide avec l’aide de ma baguette, mais, de toute manière, j’avais le temps, non ? Le lait était prêt, je le versais sur le chocolat brisé et remuai pour que le tout soit homogène. Je rajoutai le reste des ingrédients, il était prêt !
Justement, ça tombait bien, j’entendis le verrou de la salle de bain s’ouvrir. Je la vis, vêtu de mes vêtements, toujours cette fatigue qui se lisait sur son visage, mais ça avait l’air d’aller mieux. Elle restait assez éloignée de moi, qu’est-ce qu’elle essayait de dire ? Qu’elle parte ? Est-ce que j’étais fatigué ? Forcément, un peu, je n’avais aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, et je n’osais pas trop le savoir… Je voulais encore rester dans cette bulle avec elle. Je m’approchai d’elle pour lui répondre :
- Non, t’inquiètes pas pour moi ! Tu ne me déranges pas, tu peux rester autant que tu veux... Et puis, j’ai préparé du chocolat chaud, tu ne vas quand même pas me laisser boire seul ? Viens ! Disais-je en lui tendant la main.
Je nous ramenai au niveau de la cuisine où nous attendaient les deux tasses bien chaudes. Je pris la sienne pour lui donner. Je récupérai la mienne et pris une première gorgée. Ouai, ça faisait du bien ! Je venais de me rappeler d’une chose ! Ce matin, j’avais fait des pancakes, et il devait en rester quelques-uns. Depuis le temps que je lui en parlais, elle n’allait pas avoir le choix de goûter ! Enfin, si elle avait de l’appétit bien sûr… Je me retournai pour fouiller dans un placard, récupérai l’assiette où était empilé les derniers pancakes pour les poser devant elle, avec un large sourire.
- Je les ai faits ce matin… Envie de tester, ou bien t’es encore persuadé qu’ils seront mauvais ? Je ne voudrais pas te forcer, bien évidemment… Finis-je par dire en prenant une nouvelle gorgée de ma tasse fumante, cachant un sourire...
Est-ce qu’elle allait se laisser tenter ? Se rendre compte que c’était bon et que je m’étais amélioré dans la cuisine ? Au final, la dernière fois que j’avais fait une connerie, c’était avec les tortillas…
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Mer 19 Mai 2021 - 10:34
biter sweet love
11 avril
La douche t’as fait du bien vraiment. Tu te sens beaucoup mieux, mais comme tu partais de très bas, on ne peut pas dire que ça soit encore la forme des grands jours. Au moins tu as arrêter de pleurer, et de trembler. C’est une victoire en soi. Tu as passé les vêtements de Mat, ils sont trop grands bien évidemment, surtout les manches, mais tu aimes bien être emmitouflée. N’étais ce pas ce que tu faisais avant ? Lui voler des vêtements, t’en avais encore un chez toi que tu ne lui avais pas rendu. Mais ça fait longtemps qu’il n’avait plus son odeur, pas comme ceux-là. Tu dois avouer que ça a quelque chose de perturbant. Vous êtes restés des semaines entières sans vous parlez, sans avoir réellement de moments de répit, et ce soir c’est comme si tout avait fini par imploser et que vous étiez redevenus comme avant. Ce n’est pas vrai, c’est sûr, tu le sais, mais ça fait beaucoup d’un coup. Comme le jour de ton anniversaire d’ailleurs. Ce soir-là, tu avais cru que c’était possible, que Mat pouvait revenir dans ta vie, mais tu t’étais royalement trompée sur toute la ligne, et après se fut encore pire. Tu as eu réellement du mal à t’en remettre, tu en souffres encore. Voilà que tu recommences comme si tu n’avais tiré aucune leçon de ce qu’il c’est passé précédemment. Si tu étais dans un état plus clair, peut être que tu t’en rendrais compte et fuirais dans la direction opposée, mais là, tu te laisses faire. Tu le laisses approcher garde baissée, tu as tellement envie qu’on s’occupe de toi, qu’il s’occupe de toi, que le peu que tu mets en œuvre pour tenter de le repousser n’est définitivement pas efficace. Aucune volonté de partir, c’est plutôt de devoir lutter contre l’envie de te glisser dans ses bras qui est dur. N’y a t’il pas de potion ou de sort pour lutter contre ce genre de travers ? Il te tend la main, tu la prends sans réfléchir. Il t’attire dans la cuisine, tu ne dis rien. C’est bien toi qui lui a demandé un chocolat chaud non ? Tu aurais pu dire non, tu aurais pu partir avant, maintenant que tu viens de prendre une douche, que tu es littéralement en pyjama, tu ne vas pas partir comme ça non ? Te chercherais tu des excuses ?
Il te donne ta tasse fumante, et tu glisses tes doigts autour en t’asseyant sur une des chaises autour de la table. Ca fait du bien, même si tu n’as plus froid, la chaleur du chocolat, de la tasse te rassure, te réconforte. Tu la le portes doucement à tes lèvres, l’odeur qui embaumait déjà la pièce est d’autant plus forte maintenant et ça réveille ta gourmandise. Tu prends une première gorgée en manquant de te brûler, c’est doux et sucré.
Des yeux tu suis Mat prendre une assiette et ramener des pancakes. On ne peut pas dire que tu aies encore faim après avoir mangé de la pizza même si tu n’as pas eu le courage de la finir.
Persuadée qu’ils seront mauvais ? Tu n’irais peut-être pas jusque là… Mais tu sais que la cuisine de Mat a quelque chose d'explosif. Après, au pire, c’est juste mauvais et tu recraches non ? Qu’est ce que tu risques en réalité. Tu poses la tasse devant toi et tend la main vers une de ces petites crêpes typiquement pas la spécialité du pays duquel tu viens. Tu le brises en tirant sur un bout et tu finis par le porter à tes lèvres. Tu mâches. C’est étonnamment comestible.
“Tu as fait des progrès.”
Si tu avais été dans ton état normal, tu aurais pu lui dire un truc du genre “tu pourras m’en faire tous les matins”. Mais tu ne veux pas t’engager sur ce genre de pente glissante, limite dangereuse. Est ce que tu veux le voir tous les matins ? Tu ne sais plus. Tu as tellement lutté contre lui, contre le courant qui te portait dans son sens. Tu sais pourquoi tu l’as évité depuis que vous avez repris contact, et n’avais pas tu raison de le faire ? N’es tu pas en train de retomber dans tes travers avec lui ? Aujourd’hui le seul obstacle sur la route c’est ton cœur qui souffre, ton esprit qui se souvient de chaque mot blessant, chaque acte.
Tu oscilles tant entre tes sentiments que tu ne sais plus. Tu reprends un morceau de pancake et une chose entraînant une autre, tu finis par l’avaler en entier. Tu bois à nouveau dans la tasse prévue pour toi. Tu es enveloppé dans une espèce de coton, Maintenant tu as chaud, tu es bien mieux physiquement ce qui permet à ton corps de se détendre un peu, de relâcher la pression. Tu culpabilises de toujours lui infliger ce genre de choses, que ça ne soit jamais simple. Tu voudrais l’exprimer mais tu ne sais pas comment, alors tu ne dis rien. Tu n’as plus envie de réfléchir pour ce soir. Tu remontes tes pieds sur la chaise, et presque en boule tu finis tranquillement ta tasse. Tes yeux perdus finissent par se poser sur une pendule au mur et tes yeux s’écarquillent dans un élan de panique.
“Il est vraiment très tard, je suis désolée de t’avoir gardé éveillé jusque là… Tu dois être fatigué, t’as travaillé en plus, tu peux aller dormir tu sais ? Je vais rester sur le canapé, c’est déjà gentil de m’avoir ramené jusque là. ”
Tu te redresses, ta tasse est fini maintenant, tu finis même debout, tu ne sais pas vraiment quoi faire, tu n’es pas chez toi ici. Mais tu peux prendre un petit bout du canapé, avec un plaid, tu ne prends pas beaucoup de place toi, tu peux dormir quelques heures et partir avant qu’Elio se réveille non ? Comme ça tu n’auras dérangé personne. La panique reprend le dessus une fois de plus tu n’es pas très lucide.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Mer 19 Mai 2021 - 12:28
Voir @Catalina Pajares ici, chez moi, portant mes vêtements… Ouai, j’avais vraiment cette sensation que c’était peut-être possible. Possible qu’on se retrouve, comme avant, si ce n’est plus. Enfin, j’aimerais que ça soit plus, pas comme avant, pas totalement. Pas juste une simple amitié. On savait très bien que la simple amitié ne marchait pas. Nous l’avions déjà testé, et savoir qu’elle pouvait être avec quelqu’un d’autre, non… Ça ne marchait pas du tout. Et, si j’avais bien compris, c’était la même chose pour elle aussi. Elle me l’avait bien fait comprendre avec ces histoires de groupies, et aussi quand j’avais eu ma période un peu volage. Alors oui, j’avais un semblant d’espoir, voyant qu’elle cherchait à rester à mes côtés. Elle ne voulait pas s’imposer, pensant que j’étais probablement fatigué, et je l’étais oui, comme elle. Mais je voulais que la soirée dure encore un peu, à ses côtés. Maintenant que nous nous étions retrouvés, je ne voulais plus la lâcher. Un moment donné, il allait bien falloir, mais je voulais retarder ce moment le plus tard possible. Donc ouai, il y avait cette excuse de chocolat chaud que j’avais préparé… Ça tombait plutôt bien. J’aurai pu lui dire la stricte vérité aussi, que non, je ne voulais pas la voir partir, je voulais qu’elle reste, même pour y dormir s’il le fallait. Mais j’étais toujours doué pour esquiver le véritable sujet.
Je n’avais pas pu m’en empêcher, tendre cette main, qu’elle la récupère. J’avais encore et toujours besoin de sentir son contact. A croire que j’étais un toxico qui n’avait pas eu sa dose, pas suffisamment. Jamais assez. Déguster ce chocolat chaud, ça faisait un bien fou. La voir plus présentable, et propre, ouai, je l’enviais un peu. La douche m’appelait aussi, mais plus tard. Pourquoi je craignais d’aller la prendre ? Peur que si je revenais, Lina aurait changé d’avis, préférant s’échapper à ce moment-là ? Ce n’était pas impossible, non ? Elle pensait qu’elle me dérangeait, que j’avais besoin de sommeil. Oui, j’en avais besoin, mais, elle pouvait rester ici ? Les deux étaient possibles, non ?
Suite à ma lucidité soudaine, je m’étais rappelé qu’il restait quelques restes de mon petit déjeuné de ce matin. Pancakes. Je lui avais dit autrefois que je faisais de plus en plus la cuisine, enfin, cuisine était un bien grand mot, mais ça m’arrivait de faire quelques recettes, comme ces crêpes épaisses. Évidemment, elle avait critiqué, et elle n’a jamais été très convaincue par cette soudaine envie de cuisiner. J’avoue, jusqu’à maintenant, me voir faire la popote, ça n’avait jamais été rassurant. Même moi, je le savais, je pouvais être un boulet ambulant. Tous mes proches le savaient. C’était d’ailleurs pour cette raison que ça a toujours été Elio qui préparait les bons petits plats. Mais voilà, il faisait déjà à manger pour les étudiants, il n’allait pas en plus tout se taper à l’appartement ? Donc, j’avais un peu travaillé là dessus, il y eut quelques ratés… Mais voilà, maintenant, je pouvais être fier de mes pancakes, et je voulais prouver qu’ils étaient bons.
Alors j’attendais, ma tasse entre mes mains, le verdict finale. Ce n’était pas n’importe qui, je voulais avoir son avis. Je vis la première bouchée, l’attente était presque insupportable… Quoi ? Moi ? Exagérer ? Non, pas du tout ! Son avis comptait pour moi, alors oui, j’étais un peu impatient de savoir ce qu’elle en pensait. « Tu as fait des progrès ». Yeeeees ! Je le savais ! Clairement, je n’avais pas caché ma satisfaction ! J’avais serré mon poing en signe de victoire. Oui, c’était une victoire pour moi, ça paraissait anodin, mais pas pour moi ! Pour ma petite fierté personnelle, c’était toujours plaisant. Après, Elio avait déjà goûté, et il aimait ça, je n’avais pas trop d’inquiétude à avoir, mais, oui, l’entendre de la bouche de Lina, j’étais encore plus rassuré.
- J’le savais ! Disais-je avec un grand sourire. Tu vois, tu peux venir en manger quand tu veux ! Je pourrais même en faire rien que pour toi… Si t’es sage bien sûr ! On savait tous que même si elle ne l’était pas, je risquais de lui en faire si elle me le demandait… Mais bon, il fallait bien se faire désirer, non ?
Je voyais le pancake diminué au fur et à mesure, pourquoi j’avais toujours ce sourire au coin qui ne voulait pas partir ? Ouai, j’étais satisfait. Je continuai de déguster mon chocolat, c’était devenu calme à nouveau, mais cette fois-ci, je ne sentais pas forcément de malaise. Nous étions juste bien au chaud. Je repensais à cette douche. Même si j’avais le nez dans ma tasse, je sentais bien que mes vêtements, et même moi, ça ne sentait pas la rose. Je n’allais pas avoir le choix, j’allais devoir y aller, après avoir terminé cette tasse. Lina me sortit de mes pensées. Tard ? Ouai, il devait l’être, forcément. Déjà, de base, je finissais tard le boulot… Je n’avais aucune idée de combien de temps nous étions ensemble, mais oui, nous devions êtes en plein milieu de la nuit. Heureusement pour moi, je commençais dans le début d’après-midi, j’avais la possibilité de me reposer un minimum. Encore une fois, elle se sentait coupable que je restais veillé avec elle. Mais, elle avait compris que j’avais envie de rester avec elle ? C’était loin d’être une corvée… Je regardai alors l’horloge accroché au mur… Ah oui… Effectivement… Mais, je me rendis compte, elle voulait dormir ici ? Sur le canapé ? Non, je ne pouvais pas accepter ça…
- Non, ne t’excuse pas ! Si j’suis encore éveillé, c’est parce que j’en ai envie… Non, mais, tu ne vas pas dormir sur le canapé ? Disais-je en ricanant. Tu peux dormir dans mon lit, ça sera beaucoup plus confortable ! Je me rendis compte qu’elle ne voulait peut-être pas qu’on dorme ensemble, que c’était trop tôt...Il fallait que je me rattrape, je repris rapidement : Non mais, je prendrais le canapé, ce ne serait pas la première fois que je dorme dessus… Non, n’insiste pas ! Tu peux prendre ma chambre !
Je voyais bien qu’elle n’allait pas oser accepter, mais voilà, elle n’avait pas le choix. Je n’allais quand même pas la laisser dormir sur le canapé ? Bon, C’était peut-être le moment de la prendre cette douche ?
- Je crois qu’il est temps pour moi de prendre ma douche… Tu peux déjà te poser si tu veux, tu n’es pas obligé de m’attendre… Toi aussi, tu dois être claqué ! Je récupérai les tasses vides pour les mettre dans l’évier, je nettoierai plus tard. Attends, faut juste que je récupère des affaires…
Je pris rapidement des affaires de rechanges avant de me diriger vers la salle de bain. Je me retournai vers Lina pour reprendre :
- Euh… Au cas où, et bien… Bonne nuit ? C'était quoi ce malaise soudain ?
Je refermai la porte… Elle était là, chez moi, elle allait dormir dans ma chambre, et j’allais dormir sur le canapé ? Vraiment ? Si Miguel me voyait, il me ferait la morale, à coup sûr ! J’avais envie de dormir à ses côtés… Mais si elle ne voulait pas ? Elle avait déjà accepté de venir « se balader », être que tous les deux. Bon, pour l’instant, l’objectif ? C’était de prendre cette douche.
lumos maxima
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Mer 19 Mai 2021 - 17:28
biter sweet love
Mat a l’air content de constater que tu ne vomis pas après avoir manger le pancake fait par ses propres mains. Tu te demandes ce qui l’a motivé à faire ce genre d’effort, on ne peut pas dire qu’avant il était très qualifié en la matière, c’est même tout le contraire: c’était un désastre. Ce n’est pas très difficile de faire des pancakes, mais ça ne semblait pas jusqu’ici dans les cordes de Mat.
Enfin tu finis par tout manger, et finir ton chocolat, c’est au cours d’une énième rêverie que tu réalises l’heure qu’il est et fini par te mettre en action proposant que vous alliez vous coucher toi sur le canapé et lui dans son lit comme ça serait normal de faire. Tu ne vas pas exiger d’avoir la place la plus confortable, tu n’es pas chez toi, et en plus lui il travaille encore demain alors que toi tu auras tout le loisir de dormir quand il fera jour. Non, ça ne serait pas juste d’avoir le lit pour toi.
Loin, loin au fond de toi tu repousses allègrement l’idée que vous puissiez dormir ensemble. Cette idée te fait réellement peur. Peut être parce que la dernière fois on sait comment ça a fini ? Déjà la situation est affreusement ressemblante, et tu as peur de revivre la même scène demain. Tu sais pourtant que les circonstances sont différentes, que vous avez fait du chemin depuis ce temps là, mais c’est plus fort que toi, tu trembles rien que de penser que demain, tout ça n’aurait été qu’un songe à sens unique et que tu vas prendre encore un stop. Pas sûr que ton coeur puisse le supporter encore. Tu ne penses pas de façon rationnelle, ton cerveau à cause de l’alcool et le reste d'alcool fait des superpositions qui n’ont aucun sens.
Mat ne semble pas vouloir que tu prennes le canapé et pendant un instant tu retiens ta respiration ne sachant si il propose en réalité que vous dormiez ensemble ou si il a un autre plan en tête. Tu n’es pas sûre d’être bien plus soulagée quand il te dit qu’il va dormir sur le canapé et toi dans le lit. Tu es pire qu’une girouette incapable de donner la direction du vent. Tu n’as pas le temps de le contredire qu’il continue d’insister. Tu finis par baisser les yeux.
“D’accord, c’est gentil…”
C’est vrai, c’est gentil de sa part de te laisser l’endroit le plus confortable.
Tu reste là comme une idiote et tu attends qu’il fasse son manège avec ses affaires. Tu es gênée, et tu n’as pas besoin d’être télépathe pour comprendre que c’est son cas aussi. Tu hésites et puis tu finis par te décoincer pour dire:
“Bonne nuit.”
C’est surréaliste. Tu es là au milieu du salon en le regardant partir dans la salle de bain sans bien savoir quoi faire de toi. L’attendre ? Aller te coucher ? Faire ton nid sur le canapé quoi qu’il en dise ? Tu passes tes mains dans tes cheveux en soupirant. T’es exténuée, pourquoi ce n’est pas simple ? Tu regardes la porte de sa chambre entrebâillée comme si c’était l’antre du diable. Il te faut quelques longues secondes avant d’oser en prendre la direction. Silencieusement, pied nue tu t’avances jusqu’à pousser un peu plus la porte et allumer la lumière. Rien n’a changé là dedans c’est exactement comme dans ton souvenir. Tu refermes doucement la porte et t’assois sur le lit téléphone en main, tu le poses sur la table de chevet. Est ce que c’est vraiment une bonne idée de se glisser dans les draps ? C’est tentant, tu es fatiguée, tu n’as plus envie de lutter, ça serait facile de laisser faire. Tu entends la douche en bruit de fond, tu comprends qu’il ne va pas revenir tout de suite.
Tu remontes tes pieds sur le lit, regarde autour de toi les objets familiers, tu n’es que très rarement restée seule ici plus de quelques minutes. Frissonnant à nouveau, tu attrapes la couette pour couvrir tes jambes nues. Il te faut beaucoup de volonté pour t’allonger, poser ta tête sur un des oreillers. Tu sens le sang qui bat fort à tes oreilles. Si une seconde auparavant tu pensais qu’il était possible maintenant que tu es allongée tu doutes de trouver un jour le sommeil. Tu te redresses un peu pour trouver l’interrupteur, il ne fait pas tout à fait noir dans la chambre, le volet qui n’est pas fermé diffuse la lumière de la lune et de quelques éclairs intermitant, la pluie à repris plus fort dehors. Tu bouges sur le côté, essaie de trouver une position plus confortable, tu enfouies ton nez dans le sweat que tu portes toujours, tu te recroquevilles, petite boule dissimulée sous la couette. Ton cerveau semble vouloir réfléchir, mais il tourne dans le vide. L’angoisse monte encore petit à petit au sein de tes entrailles. Les images de la soirée remontent. Pourquoi avait il fallu qu’Hannah soit là ce soir ? Si elle n’était pas allée voir Mat tu serais dans ton lit à cette heure ci, tu n’aurais pas tant pleuré, pas besoin d’évoquer Mig et Sao, pas besoin de ses bras.
Tu ne sais pas combien de temps tu restes dans le noir avant de te sembler entendre Mat dans le salon. Va t’il vraiment y rester et dormir sur le canapé comme il a dit qu’il ferait ? S’il venait dans la chambre… ? Est ce que tu aurais le courage de lui demander de ne pas le faire, est ce que tu aurais le courage de ne pas vouloir être dans ses bras?
️Matilde
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Jeu 20 Mai 2021 - 12:05
J’avais refermé la porte derrière moi. Elle allait dormir chez moi, dans mon lit. Et moi ? Sur le canapé… Je restai planté là, quelques instants, avant de me bouger enfin à me déshabiller pour aller prendre cette douche. Pourquoi j’avais cette sensation que j’avais foiré un truc ? Est-ce que j’aurai dû assumer que je voulais dormir à ses côtés ? Parce que oui, évidemment que je voulais être dans le même lit qu’elle… Je me mentirais si je pensais l’inverse. Mais comment je pouvais savoir ? Savoir qu’elle préfère que ça se passe comme ça, chacun de notre côté, ou bien qu’on soit ensemble ? D’accord, jusqu’à maintenant, elle était restée… Elle l’avait dit elle-même, elle ne voulait pas rester seule. Ça devrait être suffisant ? Ne pas être seule, mais jusqu’à quel point ? Juste de savoir qu’il y avait une présence ou sentir cette présence ? J’étais vraiment le seul mec à me poser autant de questions, non ? N’importe quel type aurait profité de la situation… Genre Miguel. Il serait déjà dans le lit…
Bon, il fallait que j’arrête à un peu de me torturer l’esprit, pour l’instant du moins. Cette douche allait me faire du bien, et qui sait, ça allait peut-être me permettre d’y voir plus clair ? Je fis couler l’eau, juste le temps qu’elle se réchauffe, je me regardais dans le miroir. Ok, j’avais vraiment une tête de déterré. Les cernes étaient bien présentes, les petits yeux… Je comprenais mieux pourquoi elle s’inquiétait autant pour moi. Même si la fatigue se faisait sentir, j’aurai pu rester encore des heures avec @Catalina Pajares . Je me faufilai sous la douche, l’eau chaude ruisselante sur mon corps, ça me permettait de me détendre un peu. Je mis plusieurs minutes à rester, plutôt statique, sous l’eau. Je ne savais pas quoi faire. Je ne voulais absolument pas dormir dans le salon… Mais je ne voulais pas m’imposer. Ça se trouve, en ce moment, elle était déjà partie dans les bras de Morphée. Pourquoi je me sentais si ridicule ? Ce n’est pas elle qui disait que « si tu ne tentes rien, tu n’as rien » ? Truc dans ce style… Du coup, je devais toujours faire ce que je souhaitais ? Et si ce n’est pas ce qu’elle voulait ? Hein ? Ouai, je me prenais un vent, au pire des cas… Mais ce n’était jamais très agréable. Je repensais au moment où je l’avais dans mes bras… Ça, c’était agréable. J’avais envie de le reproduire. Encore… et Encore… Ok, je m’emballais là. Il fallait que j’arrête d’y penser, j’avais foiré, et j’allais dormir sur ce canapé…
Je pris le temps de me sécher correctement, un coup sur les cheveux, maintenant, ils étaient en vrac. Est-ce qu’il ne serait pas temps de faire une coupe d’ailleurs ? Trop long, ça devenait une catastrophe. Je mis rapidement les vêtements que j’avais récupérés, un simple tee-shirt et jogging. Sortie de la salle de bain, je regardai en direction de ma porte de chambre. J’avais envie d’ouvrir cette porte et glisser dans mon lit… Mais non. Et puis, je vis que la lumière était déjà éteinte. Aucun faisceau lumineux sous le bas de la porte. Elle devait être déjà loin dans son sommeil. Je me rapprochai alors du canapé. Je soupirai en le regardant. Ouai, c’était limite déprimant… Je me rendis compte que le plaid n’était pas présent… Merde, il était où ? Elio l’avait encore rangé ? Il était obligé de tout ranger comme ça ? Ça ne posait pas problème de le laisser dessus, non ? Je commençais à fouiller quelques placards, à la recherche du dit plaid. Bon ok, j’avais aucune idée d’où il se trouvait… Est-ce que je vivais ici, en fait ? Tant pis. J’éteignis la lumière avec l’aide de ma baguette et m’allongeai alors sur le canapé, sur le dos, bras croisé sur le torse. Ouai, il y avait largement mieux comme position et endroit pour dormir… Genre, mon lit ? Je commençais à ricaner, tout seul… C’était vraiment ridicule. Je décidai de changer de position, sur un côté… Mouai, pas beaucoup mieux. Pourquoi je n’arrivais pas à m’endormir ? Est-ce que c’était vraiment parce que je me retrouvais à dormir dans le salon ? Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. Je m’étais déjà endormi devant un film, ça n’avait posé aucun souci. Non, je savais très bien pourquoi je ne trouvais pas le sommeil… Je me mis en position assis, les mains posées sur mon visage. Donc j’allais rester planter là ? A me torturer si oui ou non, je devais retourner la voir ?
Je me levai, ça ne servait à rien de rester là, peut-être boire un coup ? Ouai, comme si ça allait m’aider. Mais au moins, ça m’occupait. Je n’avais pas rallumé la lumière, il ne faisait pas totalement noir, et puis, je commençais bien à connaître l’appartement, non ? J’allais pour me diriger vers la cuisine, mais j’entendis une porte s’ouvrir, pensant peut-être que c’était celle de ma chambre, je me retournai, mais non… C’était Elio. Et merde. Il ne m’avait pas vu de suite, sûrement un peu la tête dans le brouillard. Il me vit enfin, mais eut un sursaut.
- Merde, tu m’as fait peur ! Qu’est-ce que tu fous ? T’es pas couché ? Tu viens de rentrer peut-être ?
Qu’est-ce que je devais lui répondre au juste ? Que oui, je venais de rentrer, mais pas seul, que Lina était aussi présente, mais dans ma chambre, dans mon lit, et que moi ? Bah j’essayais de dormir sur le canapé mais que je n’y arrivais pas parce que je ne savais pas quoi faire ? Non…
- Non, mais j’allais juste boire un coup… J’suis rentré y’a pas longtemps… Et toi ? Toujours ses insomnies hein ? Disais-je en allant vers la cuisine, pour justement prendre ce verre d’eau et le boire.
Est-ce que ça se voyait que je n’étais pas spécialement rassuré. Mon frère, n’avait pas l’air très convaincu par ma réponse. En même temps, je n’étais pas vraiment le genre à me réveiller en pleine nuit pour juste boire de l’eau. J’étais plutôt une marmotte, et quand le sommeil était présent, il était difficile de me réveiller. Pourquoi il allait se poser sur le canapé là ? Il comptait rester là ? Si c’était vraiment une insomnie, il pouvait y rester. Et merde. Il acquiesça concernant l’insomnie, et me demanda de lui rapport un verre. Ce que je fis. Avec un sourire au coin, il me répondit alors :
- Et bien, bonne nuit alors ? Ok, il avait forcément compris… Je n’avais pas vraiment le choix, je devais rentrer dans ma chambre, comme si c’était parfaitement normal, comme si, je n’avais personne qui était dans mon lit actuellement. Ouai, bonne nuit. Finis-je par dire, sans trop oser le regarder.
Je me dirigeai vers ma porte, je grimaçai lorsque je l’ouvris doucement pour la refermer délicatement derrière moi. Est-ce que j’espérais qu’elle dorme et que je n’avais pas à me justifier de ma présence ? Peut-être… Mais au fond, je devrais être satisfait d’être là… Ce n’était pas ce que je souhaitais ?
Je n’allais quand même pas me glisser dans le lit ? Non ? Oui ? Non… Je m’avançai vers mon bureau, il était en face, ce n’était pas bien compliqué, j’allais me poser sur le siège, attendre, et peut-être que le sommeil allait enfin venir… Mais voilà, je n’avais pas bien calculé, et mon pied heurta le coin de ce putain de meuble… Bordel. J’avais envie de crier, je mis plutôt mon poing dans la bouche pour éviter… On en reparlera plus tard pour la discrétion… Mais ça faisait si mal… Je ne l’avais pas réveillé ? Si ? J’entendis un mouvement dans le lit… et merde.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Jeu 20 Mai 2021 - 16:12
biter sweet love
Jamais tu n’arriveras à fermer l’oeil. Plus le temps passe, plus cette certitude grandit en toi. Comment pourrais tu dormir ? La fatigue ne semble pas être suffisante pour t’aider, il y a tellement plus que ton cerveau a envie de faire que de juste prendre une pause. Normalement tu dors bien, mais c’est vrai que le stress n’est pas un facteur favorisant. Encore si tu avais été dans ton lit, dans ton environnement, et pas chez Mat dans un lit dans lequel tu sais très bien qu’il a dormi, qui a son odeur, c’est comme si il était là alors que non, c’est un supplice. Tes yeux sont tous gonflés mais tu n’arrives pas à les tenir fermés, c’est comme si tout ton corps se mettait d’accord pour t’empêcher de dormir. Tu changes plusieurs fois de position, mais rien n’y fait.
Au bout d’un moment la douche s’éteint. Et puis à un moment donné tout devient calme. Tu te demandes si lui il arrive à trouvé le sommeil. Tu ne sais pas combien de temps passe, tu ne veux pas regarder l’heure sur ton téléphone, tu sais que ça sera pire de voir le temps défiler en temps réel. Non, tu ne veux pas regarder. Tu essaies diverses techniques, compter tes respirations, essayer de penser que tu es dans un endroit ailleurs en sécurité… Rien n’y fait. Et puis ton esprit se dit que tu pourrais peut-être demander à Mat s' il dort. Lui envoyer un SMS alors qu’il est dans la pièce d’à côté comme si il t’avait 15 ans encore. Peut être qu’il dort pour de vrai en plus, il devait être vraiment fatigué…
C’est ce que tu pensais jusqu’à ce que tu entendes des voix s’élever de l’autre côté de la porte. Tu arrêtes de respirer. Tu sais qu’Elio est debout lui aussi. Est ce que vous l’avez réveillé en entrant ? Est ce qu’il sait que tu es là ? Tu ne sais pas pourquoi mais cette idée t’angoisse. Tu essaies de tendre l’oreille et pourtant tu n’arrives pas à saisir la conversation. Ils parlent doucement et la chambre est trop loin pour que tu puisses comprendre les mots. Tu hésites à te rapprocher de la porte mais tu ne fais rien, tu restes allongée sur le dos en attendant de voir si il va se passer quelque chose.
Comme si tu avais eu un pressentiment d’un seul coup la poignée se met en action et finalement la porte s’ouvre laissant entrer un peu de lumière de l’extérieur, et elle se referme alors que Mat dit bonne nuit à son frère. Si tu avais les yeux ouverts jusque là tu les fermes brusquement. Faire semblant de dormir ? Pourquoi ? Aucune idée.
En tout cas Mat est dans la chambre. Il avance à tâtons. Tu entends ton coeur battre fort à tes oreilles. Est ce qu’il va venir dans le lit ? Est ce qu’il n’est venu que parce qu’Elio lui a demandé pourquoi il dormait sur le canapé ? C’est vrai que ça n’a aucun sens puisqu’il a un lit…
Tu ne respires toujours pas. Il ne semble pas venir dans ta direction, ou chercher à comprendre si tu es réveillée non, tu ne vois pas ce qu’il fait mais il se semble qu’il s’éloigne, jusqu’à entendre un bruit sourd suivi rapidement d’un gémissement. T’ouvre les yeux, et de nerf tu commences à rire. C’est plus fort que toi, tu es tellement stressée que ça sort tout seul. Tu glousses, mais tu ne peux pas le faire en silence. Si tu voulais faire semblant de dormir, on peut dire que c’est raté maintenant.
Cependant comme tu es tout à ton rire, et que de toute façon, c’est trop tard, tu continues.
“T’es vraiment un boulet.”
Sans doute qu’il s’est passé trop de choses ce soir pour que tu ne finisses pas par craquer à nouveau. Avant tu as pleuré, et maintenant… Maintenant tu ris. Les nerfs peuvent lâcher de différentes façons, jamais par celle qu’on imagine cependant.
Tu finis par te redresser parce que tu t'étouffes en riant, tu n’arrives pas à t’arrêter, tu finis même par te remettre à pleurer de rire cette fois. Tu as mal aux abdominaux et aux zygomatiques. En essayant de faire le moins de bruit possible de plus, mais ce n’est pas facile. Pauvre Mat, décidément, tu ne lui auras rien épargné ce soir.
Assise dans le lit, la couette remontée sur tes genoux, tu essuies tes yeux plein de larme avec la manche du sweat. Tu as du mal à t’en remettre, mais la peur prend à nouveau le pas. Et maintenant quoi ?
“Elio s’est réveillé ?”
Tu as presque envie de lui demander si il sait que tu es là ou non… Mais tu ne le fait pas.
Au bout d’un moment la douche s’éteint. Et puis à un moment donné tout devient calme. Tu te demandes si lui il arrive à trouvé le sommeil. Tu ne sais pas combien de temps passe, tu ne veux pas regarder l’heure sur ton téléphone, tu sais que ça sera pire de voir le temps défiler en temps réel. Non, tu ne veux pas regarder. Tu essaies diverses techniques, compter tes respirations, essayer de penser que tu es dans un endroit ailleurs en sécurité… Rien n’y fait. Et puis ton esprit se dit que tu pourrais peut-être demander à Mat s' il dort. Lui envoyer un SMS alors qu’il est dans la pièce d’à côté comme si il t’avait 15 ans encore. Peut être qu’il dort pour de vrai en plus, il devait être vraiment fatigué…
C’est ce que tu pensais jusqu’à ce que tu entendes des voix s’élever de l’autre côté de la porte. Tu arrêtes de respirer. Tu sais qu’Elio est debout lui aussi. Est ce que vous l’avez réveillé en entrant ? Est ce qu’il sait que tu es là ? Tu ne sais pas pourquoi mais cette idée t’angoisse. Tu essaies de tendre l’oreille et pourtant tu n’arrives pas à saisir la conversation. Ils parlent doucement et la chambre est trop loin pour que tu puisses comprendre les mots. Tu hésites à te rapprocher de la porte mais tu ne fais rien, tu restes allongée sur le dos en attendant de voir si il va se passer quelque chose.
Comme si tu avais eu un pressentiment d’un seul coup la poignée se met en action et finalement la porte s’ouvre laissant entrer un peu de lumière de l’extérieur, et elle se referme alors que Mat dit bonne nuit à son frère. Si tu avais les yeux ouverts jusque là tu les fermes brusquement. Faire semblant de dormir ? Pourquoi ? Aucune idée.
En tout cas Mat est dans la chambre. Il avance à tâtons. Tu entends ton coeur battre fort à tes oreilles. Est ce qu’il va venir dans le lit ? Est ce qu’il n’est venu que parce qu’Elio lui a demandé pourquoi il dormait sur le canapé ? C’est vrai que ça n’a aucun sens puisqu’il a un lit…
Tu ne respires toujours pas. Il ne semble pas venir dans ta direction, ou chercher à comprendre si tu es réveillée non, tu ne vois pas ce qu’il fait mais il se semble qu’il s’éloigne, jusqu’à entendre un bruit sourd suivi rapidement d’un gémissement. T’ouvre les yeux, et de nerf tu commences à rire. C’est plus fort que toi, tu es tellement stressée que ça sort tout seul. Tu glousses, mais tu ne peux pas le faire en silence. Si tu voulais faire semblant de dormir, on peut dire que c’est raté maintenant.
Cependant comme tu es tout à ton rire, et que de toute façon, c’est trop tard, tu continues.
“T’es vraiment un boulet.”
Sans doute qu’il s’est passé trop de choses ce soir pour que tu ne finisses pas par craquer à nouveau. Avant tu as pleuré, et maintenant… Maintenant tu ris. Les nerfs peuvent lâcher de différentes façons, jamais par celle qu’on imagine cependant.
Tu finis par te redresser parce que tu t'étouffes en riant, tu n’arrives pas à t’arrêter, tu finis même par te remettre à pleurer de rire cette fois. Tu as mal aux abdominaux et aux zygomatiques. En essayant de faire le moins de bruit possible de plus, mais ce n’est pas facile. Pauvre Mat, décidément, tu ne lui auras rien épargné ce soir.
Assise dans le lit, la couette remontée sur tes genoux, tu essuies tes yeux plein de larme avec la manche du sweat. Tu as du mal à t’en remettre, mais la peur prend à nouveau le pas. Et maintenant quoi ?
“Elio s’est réveillé ?”
Tu as presque envie de lui demander si il sait que tu es là ou non… Mais tu ne le fait pas.
️Matilde
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Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Jeu 20 Mai 2021 - 19:47
Me voilà à l’intérieur. Dans ma chambre. Est-ce que j’étais content ? Je devrais normalement, non ? Ce n’est pas comme si je m’étais torturé l’esprit pour savoir si oui ou non, je devais y pénétrer. Après avoir croisé mon frère, ne pas lui avoir dit toute la vérité, je n’avais pas vraiment eu le choix. Je devais faire comme si tout était normal, que non, @Catalina Pajares n’était pas dans mon lit… Mais elle était bien là. Elle avait l’air de dormir, enfin, c’est ce que ça donnait comme impression. Elle était emmitouflée sous la couette, ma couette… Des souvenirs, qui n’étaient pas les miens, me refaisaient surface. Oui, ce fameux soir. Le soir où j’avais tout oublié, le soir où elle m’avait embrassé, dans ce même lit. Drôle de sensation. Je ne voulais pas la déranger, ne pas la réveiller non plus. Mais j’étais là, je n’allais pas rester debout comme un idiot ? Alors, me voilà l’idée de me rapprocher de ma chaise de bureau, me disant que j’allais pouvoir m’y poser et… Et quoi ? Dormir sur cette chaise ? Encore une fois, c’était totalement ridicule comme idée, mon lit était à deux mètres, et encore, mais voilà, je ne savais pas si c’était ce qu’elle souhaitait, Lina, si elle voulait que je sois à ses côtés. Évidemment, je n’allais pas la réveiller pour lui demander ? Et demander quoi ? « Ouai, est-ce que je peux venir dans mon lit aussi ? » Toujours ridicule. La situation l’était. J’entendais déjà les moqueries de Miguel dans mes oreilles. Ce n’était pas vraiment le moment de penser à lui, enfin, je crois ? Non, clairement pas. Donc ouai, je ne voyais pas d’autres solutions, me poser sur cette chaise, attendre, soit que le sommeil arrive, ou bien que mon frère se décide à se recoucher pour squatter à nouveau le canapé. Comme ça, ni vu, ni connu. Enfin, ça, c’est ce que je croyais.
Ouai, non, ce n’était pas vraiment prévu que mon pied percute ce meuble qui se trouvait sur mon passage. Et bien en plus, je ne l’avais pas du tout vu. Je croyais que je connaissais plutôt bien l’agencement de ma chambre, mais il fallait croire que non. A croire que c’était peut-être dû à ma tête qui était clairement ailleurs. En tout cas, ça faisait mal, très mal. Mais je ne pouvais pas m’exprimer comme je le voulais. Toujours dans l’idée de ne pas réveiller la belle aux bois dormants. J’étais vraiment un boulet parfois. J’avais pris mon pied dans ma main, comme si ça allait soulager la douleur qui y émanait. Pas du tout. J’avais juste une position ridicule, encore une fois. C’était bien le mot qui résumait la soirée. Alors que je pensais avoir été un minimum discret, enfin, j’avais essayé de l’être, j’entendis des gloussements au niveau de mon lit. C’était une blague ? Elle ne dormait pas ? J’avais essayé de jouer au ninja, pour rien ? Elle n’était pas fatiguée de base ? Et plus ça allait, plus elle ne se gênait pas pour rire plus fort. Elle se moquait de moi ? Est-ce que j’avais retrouvé la Lina que je connaissais si bien ? Ouai, ça faisait du bien de l’entendre rire, c’était quand même mieux que les pleurs, non ? A force d’être dans le noir, ma vue s’était adaptée, je la voyais très bien explosé de rire. Et en plus, elle me traitait de boulet ! Bon, je m’étais fait la réflexion plus tôt, mais quand même !
- Eh ooooh ! Je ne te permets pas ! J’ai essayé d’être discret ! Ce ne fut pas une grande réussite, mais quand même ! Tu peux respecter cet effort ! Et j’ai mal, ok ? C’est presque aussi douloureux que de recevoir un cognard, bordel ! Non, ne te moque pas encore plus ! C’est vrai !
Bon, j’exagérais sûrement un peu, mais la douleur était quand même bien présente. Du coup, maintenant qu’elle était réveillée, enfin, dormait-elle vraiment de base ? Il se passait quoi ? Maintenant, je n’avais plus vraiment d’excuse, je pouvais presque lui demander ? Enfin, on verra plus tard, au moins, ça l’avait fait rire… Beaucoup même ! C’était déjà ça de gagné ! J’avoue, je n’avais pas pu m’empêcher d’en rire aussi un peu. Au final, c’était toute la situation qui était cocasse. Et puis, il fallait se le dire, son rire était plutôt communicatif. Au moins, ça m’avait permis de faire passer la douleur. Apparemment, elle avait entendu Elio, donc, ça me confirmait bien qu’elle ne dormait pas du tout. Est-ce qu’elle avait été comme moi ? A se poser mille et une question ? Je m’étais ressaisie face à mon hilarité. Reposant mon pied à terre, toujours adossé au meuble, face au lit, je lui répondis :
- Ouai, ça lui arrive assez souvent. Il a, quelques fois, des insomnies. Et… Il m’a vu traîné dans la cuisine, il ne s’y attendait pas trop. Je ne suis pas vraiment du genre à me réveiller en pleine nuit pour prendre un verre d’eau, tu vois. Disais-je en ricanant. Alors, je crois qu’il ne m’a pas vraiment cru… Et… Il squattait le canapé, du coup… Je suis venu ici. Finis-je par dire, en baissant un peu les yeux.
Je ne savais pas trop ce qu’elle en pensait, nous retrouver ensemble, dans ma chambre. Elle devait forcément repenser à cette soirée, qui n’avait pas été plaisante le lendemain, qui avait été le début de la galère en somme. Mais je ne voulais pas qu’elle associe ces deux soirées, elles étaient complètement différentes, surtout la finalité. Je n’allais pas oublier, j’allais être présent. Je ne savais pas trop quoi faire, rester planter là, devant le lit ? Ou bien, me rapprocher d’elle, ce qui était très tentant. Mais si elle n’était pas à son aise ? Si elle ne voulait pas qu’on soit dans le même lit ? Je devais jouer la subtilité… Je regardai à nouveau dans sa direction pour reprendre :
- Et alors ? Toujours aussi confortable mon lit j’espère ? Non parce que, c’est le meilleur, je te rappelle ! J’avoue que, quand j’ai commencé à me poser sur le canapé… Ce n’est pas la même qualité, tu vois… Enfin, c’est pas grave ! Bon, par contre, les insomnies d’Elio sont longues parfois… Et même, ça arrive qu’il s’endort sur ce fameux canapé… Du coup… Tu vas encore devoir me supporter, je crois… Disais-je, avec le sourire aux lèvres, et ça devait s’entendre d’ailleurs. Oh, tu sais, tu peux parler normalement, Elio ne t’entendra pas, les chambres sont insonorisées ! C’est pratique…
Est-ce que j’allais encore réfléchir longtemps sur le fait de la rejoindre ou non ? Et puis merde, au pire, elle allait me dire de reculer ? Je m’avançai alors vers le lit, me posai juste au bord et m’allongeai alors en travers. Au moins, je gardais toujours une certaine distance, juste au cas où…
- Ouai, toujours aussi confortable, avoue ?! Clairement, mon cœur battait à mille à l’heure, mais j’essayais de ne pas trop le montrer, comme si, c’était normal ?
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Ven 21 Mai 2021 - 8:54
biter sweet love
C’est plus fort que toi tu ris au éclat le plus silencieusement possible. En réalité ça fait un bien fou de rire comme ça, tu as l’impression que un à un toutes les tensions de ton corps se lâchent, que la pression retombe. On dit parfois que rire c’est plus efficace que 10 ans de thérapie et tu ne peux que confirmer que c’est vrai.
Mat fini donc par comprendre que tu es réveillée, même si cela fait accroître la boule dans ton estomac, ses paroles ont le don de te faire rire encore davantage, et de redoubler tes larmes de joie sans que tu puisses faire quoi que ce soit pour les contrôler. Il finit lui-même par se prendre au jeu et par se mettre à rire lui aussi.
Tu arrives à te calmer un peu et par là même à demander à Mat si c’était bien son frère qui parlait avec lui. Qui d’autre aurait pu ? Ce n’est pas comme si on reçoit des invités si tard dans la nuit.
Tu l’écoutes te dire qu’il a dû venir ici en repli puisqu’en fait, il n’avait aucun justificatif de sa présence dans le salon si tard dans la nuit. Il ne veut pas dire que toi tu es dans la chambre, qu’il n’est pas seul. Tu ne lui en veux pas. Tu n’aurais pas été à l’aise si il avait tout dit à son frère, et ça parce que tu ne sais pas vraiment ce que tu fais ici toi non plus, aussi à part dire de but en blanc “elle est là”, qu’aurait il dit ensuite à la question qui aurait naturellement suivi: “pourquoi ?”. Non franchement… Cette fois aura été surnaturelle par bien des aspects et pas simplement parce qu’il y a eu quelque sort et que vous vous êtes téléportés. Pour l’instant, tu n’es pas prête à dire à qui que ce soit que tu es ici. Même toi tu as du mal à y croire, tu ne sais pas quoi penser… Juste que tu ne voulais pas être seule, que tu voulais rester avec lui parce qu’il t’en a trop donné et pas assez ce soir.
« Y’a mes affaires dans le salon, j’crois que non il t’a pas cru. »
C’est en le disant que tu le réalises. Le fait qu’il y ait tes affaires, des affaires de filles en somme, ça ne veut pas forcément dire que c’est toi si ? Après tout Mat a bien dû ramener des filles ici non … ? Heureusement que cette idée ne t’est pas venu à l’esprit quand tu étais seule dans ce lit. Cependant l’idée ne te plait absolument pas. De penser qu’il y ait pu y avoir n’importe quelle fille ici, à ta place… L’idée te tue, c’est comment prendre à nouveau un coup de couteau dans le coeur. Pourtant tu ne peux rien dire, il ne te devait rien, tu le sais, mais c’est plus fort que toi. Voilà de quoi nourrir ta peur. Si le ton était plus léger jusque là, d’un seul coup tu te refermes un peu sur toi.
Le silence retombe, Mat semble toujours ne pas savoir quoi faire de lui, et toi tu restes de ton côté dans le lit. Maintenant il devient évident que vous allez devoir cohabiter. Et voilà qui donne encore plus de quoi ronger ton frein. Tu te demandes si il va finir par venir dans ce lit, et en même temps tu te fais du mal en te demandant combien d’autres avant toi sont venues dans ce lit. Tu n’en peux plus de ton cerveau malade, limite paranoïaque. Il ne t’as donné que des preuve de bonne foi, non ? Pourquoi n’arrives tu pas à lâcher prise ? C’est comme si la moindre chose est une excuse pour le repousser.
Mat te sort de tes pensées.
“...Tu vas encore devoir me supporter, je crois…”
Ton coeur rate un battement.
Ca veut dire quoi ça ?
Tu as rapidement ta réponse. Il s’assoit sur le bord à quelque distance de tes pieds, et se laisse aller en arrière. Toi tu ne dis toujours rien. Tu resserres tes bras autour de tes genoux, et pose ta tête dessus. De là, tu devines les contours du visage de Mat sans en voir tous les détails. Tu es tendue
“Mat … ”
Où tu vas avec ça ?
“J’ai peur.”
Est ce qu’il va comprendre ? Jusque là, ça n’a jamais été une grande réussite. Tu tournes le visage, de sorte à ce que ni lui ni toi ne vous voyez.
“Je pourrais pas supporter de … D’avoir le coeur brisé, encore une fois. »
La dernière et unique chance pour vous. Encore une fois, tu sens les larmes pas loin, une roule sur ta joue, mais tu l’essuies avant qu’il ne risque de la voir. Tu essaies de contrôler au mieux.
Mat fini donc par comprendre que tu es réveillée, même si cela fait accroître la boule dans ton estomac, ses paroles ont le don de te faire rire encore davantage, et de redoubler tes larmes de joie sans que tu puisses faire quoi que ce soit pour les contrôler. Il finit lui-même par se prendre au jeu et par se mettre à rire lui aussi.
Tu arrives à te calmer un peu et par là même à demander à Mat si c’était bien son frère qui parlait avec lui. Qui d’autre aurait pu ? Ce n’est pas comme si on reçoit des invités si tard dans la nuit.
Tu l’écoutes te dire qu’il a dû venir ici en repli puisqu’en fait, il n’avait aucun justificatif de sa présence dans le salon si tard dans la nuit. Il ne veut pas dire que toi tu es dans la chambre, qu’il n’est pas seul. Tu ne lui en veux pas. Tu n’aurais pas été à l’aise si il avait tout dit à son frère, et ça parce que tu ne sais pas vraiment ce que tu fais ici toi non plus, aussi à part dire de but en blanc “elle est là”, qu’aurait il dit ensuite à la question qui aurait naturellement suivi: “pourquoi ?”. Non franchement… Cette fois aura été surnaturelle par bien des aspects et pas simplement parce qu’il y a eu quelque sort et que vous vous êtes téléportés. Pour l’instant, tu n’es pas prête à dire à qui que ce soit que tu es ici. Même toi tu as du mal à y croire, tu ne sais pas quoi penser… Juste que tu ne voulais pas être seule, que tu voulais rester avec lui parce qu’il t’en a trop donné et pas assez ce soir.
« Y’a mes affaires dans le salon, j’crois que non il t’a pas cru. »
C’est en le disant que tu le réalises. Le fait qu’il y ait tes affaires, des affaires de filles en somme, ça ne veut pas forcément dire que c’est toi si ? Après tout Mat a bien dû ramener des filles ici non … ? Heureusement que cette idée ne t’est pas venu à l’esprit quand tu étais seule dans ce lit. Cependant l’idée ne te plait absolument pas. De penser qu’il y ait pu y avoir n’importe quelle fille ici, à ta place… L’idée te tue, c’est comment prendre à nouveau un coup de couteau dans le coeur. Pourtant tu ne peux rien dire, il ne te devait rien, tu le sais, mais c’est plus fort que toi. Voilà de quoi nourrir ta peur. Si le ton était plus léger jusque là, d’un seul coup tu te refermes un peu sur toi.
Le silence retombe, Mat semble toujours ne pas savoir quoi faire de lui, et toi tu restes de ton côté dans le lit. Maintenant il devient évident que vous allez devoir cohabiter. Et voilà qui donne encore plus de quoi ronger ton frein. Tu te demandes si il va finir par venir dans ce lit, et en même temps tu te fais du mal en te demandant combien d’autres avant toi sont venues dans ce lit. Tu n’en peux plus de ton cerveau malade, limite paranoïaque. Il ne t’as donné que des preuve de bonne foi, non ? Pourquoi n’arrives tu pas à lâcher prise ? C’est comme si la moindre chose est une excuse pour le repousser.
Mat te sort de tes pensées.
“...Tu vas encore devoir me supporter, je crois…”
Ton coeur rate un battement.
Ca veut dire quoi ça ?
Tu as rapidement ta réponse. Il s’assoit sur le bord à quelque distance de tes pieds, et se laisse aller en arrière. Toi tu ne dis toujours rien. Tu resserres tes bras autour de tes genoux, et pose ta tête dessus. De là, tu devines les contours du visage de Mat sans en voir tous les détails. Tu es tendue
“Mat … ”
Où tu vas avec ça ?
“J’ai peur.”
Est ce qu’il va comprendre ? Jusque là, ça n’a jamais été une grande réussite. Tu tournes le visage, de sorte à ce que ni lui ni toi ne vous voyez.
“Je pourrais pas supporter de … D’avoir le coeur brisé, encore une fois. »
La dernière et unique chance pour vous. Encore une fois, tu sens les larmes pas loin, une roule sur ta joue, mais tu l’essuies avant qu’il ne risque de la voir. Tu essaies de contrôler au mieux.
️Matilde
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Ven 21 Mai 2021 - 11:28
Il était évident qu’Elio ne m’avait pas cru. Même @Catalina Pajares pensait la même chose. Déjà, je ne sais jamais comment, mais mon frère avait toujours le don pour voir que je ne disais pas totalement la vérité. Soit, j’étais très mauvais pour mentir, soit il lisait dans mes pensées, et ça, je n’étais pas au courant. Il me l’aurait dit quand même, s’il était capable de faire ça. Non, il devait juste me connaître parfaitement. Mais ça ne m’aidait pas vraiment. Je ne pouvais pas lui cacher grand-chose, ou bien, je ne lui en parlais pas, et c’était plus simple. Dans ce cas présent, je ne me voyais pas lui dévoiler la présence de Lina. Il m’aurait s’en doute poser des questions, est-ce que je devais me justifier ? En soit, j’avais le droit d’inviter qui je voulais, non ? Enfin, Lina n’était pas n’importe qui non plus. Après, ce petit mensonge m’avait permis de me décider, et de rentrer dans cette chambre, c’était un mal pour un bien finalement ?
En revanche, elle souleva un point auquel je n’avais pas vraiment pensé. Ses affaires. Oui, certains devaient traîner au niveau de l’entrée, ou même au niveau de la salle de bain ? Et puis, il y avait les deux tasses que j’avais laissées dans l’évier. Pas besoin d’être Sherlock pour comprendre que je n’étais pas seul. Après, il ne pouvait pas deviner que c’était Cat’ ? Ça pouvait être n’importe qui… Merde. J’espère que… Non… Elle n’allait pas penser à la même chose. Pas maintenant ? Je ne préférais pas, mais, je voyais bien qu’elle avait changé de comportement, moins détendu, et de nouveau, plutôt silencieuse. En fait, à partir du moment où l’Espagnole ne parlait pas, ou très peu, ce n’était généralement pas bon signe. Alors, j’avais continué de parler de mon côté, toujours sur un ton assez léger, parler de mon lit, le comparer avec le canapé, expliquer que j’avais forcément une préférence pour mon matelas. Je venais même à lui avouer qu’on allait devoir passer encore du temps ensemble. Est-ce que ça allait la rassurer ? Aucune idée… Je ne voulais juste pas la rendre mal à l’aise.
Vraiment ? De ne pas la rendre mal à l’aise ? Donc, venir s’installer sur le bord du lit, s’allonger sur le dos, en travers du lit, ça allait aider ? Je n’avais pas pu résister. Je voulais me rapprocher d’elle. Dans mon esprit, des pensées contradictoires s’y mêlaient. Une partie de moi me disait que je ne devrais pas y aller trop vite, c’était ce qu’elle m’avait fait comprendre, qu’elle avait besoin de temps, ne pas brûler les étapes, y aller à son rythme, mais, l’autre partie me dit qu’elle avait accepté d’être à mes côtés, elle avait accepté mon réconfort, mes bras, ne voulait pas être seule, et elle était maintenant ici, dans mon lit. Si vraiment elle ne voulait pas, elle serait déjà partie ? Peut-être même qu’elle aurait été chez elle depuis bien longtemps. « Mat », je tournai ma tête vers elle, son ton avait l’air, sérieux ? Ce qui ne me rassurait pas vraiment. Est-ce qu’elle voulait justement me dire que j’allais trop vite ? Qu’elle préférait que je reste sur ce canapé ? Si c’était le cas, j’étais prêt à m’écarter si elle le souhaitait vraiment. Je relevai mon buste, déjà prêt à partir si besoin. « J’ai peur »… Peur ? Je lui faisais peur ? Elle devait forcément parler de nous. Je ne pense pas qu’elle avait peur du noir, par exemple. Je ne voulais pas qu’elle ressente ce sentiment. Si elle avait peur, c’est qu’elle n’avait pas encore totalement confiance en moi… Elle craignait d’avoir le cœur brisé, à nouveau. Je serrai la mâchoire en entendant les propos. Ouai, c’était ma faute… J’avais été responsable… Et ça me rongeait de le savoir. Je ne pouvais pas la laisser croire ça. Je ne voulais pas la torturer, jouer avec son cœur. Elle n’osait même plus me regarder à présent.
- Lina…
Par instinct, je me rapprochai d’elle. Il m’était impossible de rester si éloigné, pas après ce qu’elle venait de m’avouer. Je me positionnai sur son côté gauche. Elle n’osait toujours pas me regarder. Je posai une main sur sa joue pour qu’elle puisse me voir. Voir la sincérité dans mes yeux. Ok, il faisait sombre, mais nous étions assez proches, il ne faisait pas nuit noire. Une fois son visage en face du mien, je déplaçai ma main vers les siennes, celles qui étaient agrippées à cette couette.
- Ça n’arrivera pas. Plus… Je sais que j’ai été un connard, et je m’en rends compte de plus en plus… Mais je te promets… Ça n’arrivera plus. Je me déteste assez pour t’avoir déjà fait subir ça…Crois-moi.
Oh ça oui, si je pouvais me mettre des baffes, je le ferais. Je détestais la voir dans cet état, et c’était ma faute. J’avais brisé son cœur, maintenant, c’était à moi de recoller les morceaux. Je passai alors un bras derrière elle, et la ramenai vers moi. La première fois que je l’avais prise dans mes bras, ça avait permis de la calmer, un peu. Peut-être que ça pouvait avoir le même résultat ? Je posai ma tête sur la sienne. Pour le moment, je n’étais pas encore sous la couette. Maintenant que nous étions dans les bras l’un de l’autre…
- Dis-moi… Est-ce que tu crois que je peux rester à tes côtés, cette nuit ? Pourquoi je lui posais la question ? J’avoue, elle me faisait un peu sourire. D’ailleurs, ça devait s’entendre. Ça pouvait paraître évidemment, surtout maintenant, mais, je voulais surtout être sûr que ça ne la dérangeait pas.
lumos maxima
- InvitéInvité
Re: [terminé]biter sweet love x Malina#10
Ven 21 Mai 2021 - 12:09
biter sweet love
Tu veux plus pleurer, tu n’en peux plus en fait, tu as l’impression que ça ne s’arrêtera jamais, que la source ne sera jamais tarie. C’est fatiguant de pleurer comme ça, de ne savoir comment t’arrêter. C’est vrai que tu es triste, tiraillée par la peur. Peur d’être avec lui, peur de le perdre. L’histoire entre ton frère et ta meilleure amie ne fait qu’empirer une situation déjà précaire, et tu te sens seule, dieu que tu te sens seule. Toi qui a toujours été entourée d’une famille nombreuse, tu te retrouves seule. Seule comme tu l’as jamais été et tu as l’impression d’être redevenue une petite fille qui a perdu sa mère dans un centre commercial.
T’as réussi à cracher le morceau, à lui dire avec des mots ce que tu ressens. Tu ne veux pas lui faire pitier même si c’est sans doute la conséquence la plus logique. Tu ne veux pas qu’il ait pitié de toi non, tu veux juste qu’il sache la vérité. Auparavant tu n’as que très rarement voire jamais eu le courage de le faire, c’est depuis que vous êtes “séparés” finalement que vous le faites. Même si ça fait mal, c’est important, tu l’as compris.
La conséquence ici et maintenant c’est que Mat vienne, encore une fois, te consoler. Il se rapproche, tu laisses faire, tu ne vas pas nier que tu en as envie, même que tu en as besoin.
Tu es crispée, tendue, tu ne bouges pas. Tu veux pas qu’il voit la larme qui a coulé et celles qui menacent de le faire. Tu peux pas être si faible, c’est ridicule de se laisser aller comme ça. N’auriez vous pas pu vous croiser en pleine journée ? Il t’oblige à tourner le visage vers lui, là aussi tu laisses faire. Tu fais de ton mieux pour faire bonne figure.
“...J’ai été un connard…”
C’est même pas ça que tu lui reproches. Ces filles, tu guériras de ta jalousie. Mais le fait qu’il n’ait rien dit, qu’il t’ai laissée croire qu’il ne t’aimait pas, qui n’ait pas eu le courage… Tu ne dis rien. Tu baisses les yeux, une larme roule.
Il te prend dans ses bras, tu enfouis ton visage contre son torse, l’eau coule à nouveau de tes yeux. Tu ne retiens plus, c’est trop épuisant. Alors tu laisses faire. Il n’y a pas de sanglot, juste de stupide larmes.
Il pose une question. LA question. Tu aurais préféré qu’il ne demande pas. Qu’il ne t'oblige pas à dire oui, qu’il le fasse juste parce qu’il le veut, qu’il te fasse sentir que ce qu’il veut vraiment. Mais au moins, il est là. Tu ne peux pas vraiment te plaindre. Tu hoches la tête sans oser élever la voix qui va sans doute être cassée, n’as tu pas suffisamment parlé ce soir ?
Quelques secondes plus tard il entre dans les draps, passe sous la couette. Tu retiens ton poids pour le laisser s’installer, et une fois calé contre le cousin tu viens te recroqueviller dans ses bras, la tête sur son bras, le visage camouflé dans son sweat tes bras contre toi. Tu ne bouges pas, tu respires à peine. Ton coeur bat la chamade, tu pleurs toujours, ton corps n’a pas encore décidé de se détendre. Alors tu te serres davantage contre lui. Il t’as manqué, tu voudrais lui dire, mais y’a rien qui peut franchier la frontière de tes lèvres à cet instant, tu veux juste rester là dans ses bras poupée de chiffon malléable, docile. Tu sais que tu ne vas pas trouvé le sommeil, mais tu voudrais déjà arriver à te calmer, a arrêter de pleurer.
T’as réussi à cracher le morceau, à lui dire avec des mots ce que tu ressens. Tu ne veux pas lui faire pitier même si c’est sans doute la conséquence la plus logique. Tu ne veux pas qu’il ait pitié de toi non, tu veux juste qu’il sache la vérité. Auparavant tu n’as que très rarement voire jamais eu le courage de le faire, c’est depuis que vous êtes “séparés” finalement que vous le faites. Même si ça fait mal, c’est important, tu l’as compris.
La conséquence ici et maintenant c’est que Mat vienne, encore une fois, te consoler. Il se rapproche, tu laisses faire, tu ne vas pas nier que tu en as envie, même que tu en as besoin.
Tu es crispée, tendue, tu ne bouges pas. Tu veux pas qu’il voit la larme qui a coulé et celles qui menacent de le faire. Tu peux pas être si faible, c’est ridicule de se laisser aller comme ça. N’auriez vous pas pu vous croiser en pleine journée ? Il t’oblige à tourner le visage vers lui, là aussi tu laisses faire. Tu fais de ton mieux pour faire bonne figure.
“...J’ai été un connard…”
C’est même pas ça que tu lui reproches. Ces filles, tu guériras de ta jalousie. Mais le fait qu’il n’ait rien dit, qu’il t’ai laissée croire qu’il ne t’aimait pas, qui n’ait pas eu le courage… Tu ne dis rien. Tu baisses les yeux, une larme roule.
Il te prend dans ses bras, tu enfouis ton visage contre son torse, l’eau coule à nouveau de tes yeux. Tu ne retiens plus, c’est trop épuisant. Alors tu laisses faire. Il n’y a pas de sanglot, juste de stupide larmes.
Il pose une question. LA question. Tu aurais préféré qu’il ne demande pas. Qu’il ne t'oblige pas à dire oui, qu’il le fasse juste parce qu’il le veut, qu’il te fasse sentir que ce qu’il veut vraiment. Mais au moins, il est là. Tu ne peux pas vraiment te plaindre. Tu hoches la tête sans oser élever la voix qui va sans doute être cassée, n’as tu pas suffisamment parlé ce soir ?
Quelques secondes plus tard il entre dans les draps, passe sous la couette. Tu retiens ton poids pour le laisser s’installer, et une fois calé contre le cousin tu viens te recroqueviller dans ses bras, la tête sur son bras, le visage camouflé dans son sweat tes bras contre toi. Tu ne bouges pas, tu respires à peine. Ton coeur bat la chamade, tu pleurs toujours, ton corps n’a pas encore décidé de se détendre. Alors tu te serres davantage contre lui. Il t’as manqué, tu voudrais lui dire, mais y’a rien qui peut franchier la frontière de tes lèvres à cet instant, tu veux juste rester là dans ses bras poupée de chiffon malléable, docile. Tu sais que tu ne vas pas trouvé le sommeil, mais tu voudrais déjà arriver à te calmer, a arrêter de pleurer.
️Matilde
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