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unconditional friendship | Juliet (terminé)
Lun 26 Avr 2021 - 22:42
Mon smartphone posait à coté de moi vibrait encore une fois. Pourtant, je ne répondais pas. Je ne regardais même pas. J'étais conscient que ma mère devait encore s'inquiéter, mais je ne voulais pas pour le moment lui parler. Assis ici, je respirais simplement, regardant l'horizon. Pourquoi avait-il fallu que je viennes, et même que je suives mes impressions ? Pourquoi avait-il fallu que je monte cet escalier, que j'entre dans cette classe puis dans ce bureau ?
@Cléopatra Amonwë. Un nom qui ne m'avait pas semblé familier en le lisant, et pourtant en la voyant, mon esprit s'était réveillé. Comme cette fois là, avec Ymkje. La sensation de connaitre ou de reconnaitre quelque chose sans pour autant etre capable de le nommer ou l'identifier. C'était dur, douloureux de ressentir ça à chaque fois. Ne pouvais-je donc pas simplement me reconstruire ? Ne pouvais-je pas reprendre une vie normale ? Les gens autour de moi ne pouvaient-ils pas simplement accepter que j'avais perdu la mémoire ? J'avais vu le regard de certains, qui savaient peut-être. Et l'incompréhension présente dans le regard d'autres. Et puis, j'avais eu ces flashs à nouveau. Un arbre, un escalier, un livre... Tout allait pour me rappeler que j'étais venu ici, que j'avais fréquenté ce lieu, que j'avais vécu ici. Mais mon esprit lui se refusait de s'ouvrir. Fox refusait de laisser ma mémoire renaitre, récupérer.
J'avais trouvé refuge dans ce lieu, au sommet même des remparts. C'est incroyable comme ici la vue était belle, la réalité sereine. Une brise venant caresser ma joue me faisait un bien incroyable et ...
"Victor ?" La voix attira mon regard dans la direction d'où elle venait. Qui ? Qui avait pu me retrouver même ici ? La silhouette, je la reconnus immédiatement. Un fait normal, puisque ces derniers temps, elle faisait partie de ces amies avec qui j'avais passé beaucoup de temps. "Juliet. Qu'est-ce que tu fais ici ?" J'étais prêt à parier sur la réponse. Ma mère n'avait pas du se contenter de m'envoyer des messages et des appels. Et si elle avait prévenu le jeune rayon de soleil des Blackthorn, il est probable qu'elle avait fait pareil avec @Grace de Launay et @Ymkje de Booij. Restant assis les jambes dans le vide, je revenais à la contemplation du chateau : "Rassures-toi, je vais bien." Pas de saignement de nez, car pas de magie jusque là. Mais est-ce que je disais pour autant la vérité ? Peut-être pas en fin de compte... Car si la chair se portait à merveille, l'esprit lui était brisé. Mais ça, tout le monde le savait n'est-ce-pas ?
@Cléopatra Amonwë. Un nom qui ne m'avait pas semblé familier en le lisant, et pourtant en la voyant, mon esprit s'était réveillé. Comme cette fois là, avec Ymkje. La sensation de connaitre ou de reconnaitre quelque chose sans pour autant etre capable de le nommer ou l'identifier. C'était dur, douloureux de ressentir ça à chaque fois. Ne pouvais-je donc pas simplement me reconstruire ? Ne pouvais-je pas reprendre une vie normale ? Les gens autour de moi ne pouvaient-ils pas simplement accepter que j'avais perdu la mémoire ? J'avais vu le regard de certains, qui savaient peut-être. Et l'incompréhension présente dans le regard d'autres. Et puis, j'avais eu ces flashs à nouveau. Un arbre, un escalier, un livre... Tout allait pour me rappeler que j'étais venu ici, que j'avais fréquenté ce lieu, que j'avais vécu ici. Mais mon esprit lui se refusait de s'ouvrir. Fox refusait de laisser ma mémoire renaitre, récupérer.
J'avais trouvé refuge dans ce lieu, au sommet même des remparts. C'est incroyable comme ici la vue était belle, la réalité sereine. Une brise venant caresser ma joue me faisait un bien incroyable et ...
"Victor ?" La voix attira mon regard dans la direction d'où elle venait. Qui ? Qui avait pu me retrouver même ici ? La silhouette, je la reconnus immédiatement. Un fait normal, puisque ces derniers temps, elle faisait partie de ces amies avec qui j'avais passé beaucoup de temps. "Juliet. Qu'est-ce que tu fais ici ?" J'étais prêt à parier sur la réponse. Ma mère n'avait pas du se contenter de m'envoyer des messages et des appels. Et si elle avait prévenu le jeune rayon de soleil des Blackthorn, il est probable qu'elle avait fait pareil avec @Grace de Launay et @Ymkje de Booij. Restant assis les jambes dans le vide, je revenais à la contemplation du chateau : "Rassures-toi, je vais bien." Pas de saignement de nez, car pas de magie jusque là. Mais est-ce que je disais pour autant la vérité ? Peut-être pas en fin de compte... Car si la chair se portait à merveille, l'esprit lui était brisé. Mais ça, tout le monde le savait n'est-ce-pas ?
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mar 27 Avr 2021 - 14:53
- Excusez moi.
Juliet se précipita dans son sac pour en sortir ton téléphone et l’éteindre, elle avait complètement oublié de le mettre en silencieux avant de rentrer en classe de potion mais le Professeur était trop passionné parce ce qu’il racontait pour prendre le temps de la rabrouer pour cet oubli. En temps normal, Juliet aurait juste enclenché le silencieux mais le nom qui s’affichait attira son attention. Pourquoi Jennifer essayait elle de la joindre ?
Ayant comme un mauvais pressentiment, Juliet envoya un message à la mère des jumeaux pour lui demander si tout allait bien et pour s’excuser de ne pas pouvoir raccrocher. Jennifer lui expliqua la situation… elle cherchait Victor. Elle pas mal d’autres personnes enfaite, depuis plusieurs heures. S’agissant de son meilleur ami, lequel n’allait pas très bien depuis son accident, Juliet senti une boule naître dans sa gorge… Elle déglutit difficilement. Elle allait appeler Victor à son tour mais finalement…
- Excusez moi, puis-je sortir Professeur ? C’est une urgence.
Elle ne mentait pas. Pour elle, c’était potentiellement une urgence. Victor était instable… Elle était d’autant plus inquiète qu’elle avait vu qu’il y avait potentiellement eut une tentative d’autolyse de sa part avant son accident… Le Professeur daigna la regarder et d’un signe de tête accepta qu’elle sorte. Elle récupéra son sac et quitta la pièce pour commencer à monter les escaliers.
- Victor ?
Elle l’avait reconnu de dos, assit sur le bords des remparts. Elle avait monté les étages en courant presque et elle était essoufflée. Malgré ça, elle avait parlé d’une voix douce, ne voulait pas le surprendre tandis qu’il avait les jambes dans le vide. Son visage était rougit par l’effort et elle ne mentit pas quand il lui demanda ce qu’elle faisait là.
- Ta mère s’inquiétait…
En parlant de Jennifer, la jeune femme lui adressa un rapide message pour la rassurer.
- Je lui dit que tu es avec moi… et que tout va bien.
En tout cas c’est ce que son ami prétendait, mais elle voyait dans son regard que ce n‘était pas vraiment le cas. Elle s’approche et demande :
- Donne moi la main, s’il te plait.
Accroché à la paume de son meilleur ami, elle s’installe à côté de lui. Elle n’est pas aussi à l’aise que le De Launay et elle prend soin de ne pas regarder ses pieds qui pendent dans le vide histoire d’éviter d’avoir une nausé. Elle profite un instant du paysage, du silence, du vent sur son visage. Et finalement, elle tourne sa tête vers Victor, essayant de capter son regard pour lui demander :
- Pourquoi tu te caches ?
Juliet se précipita dans son sac pour en sortir ton téléphone et l’éteindre, elle avait complètement oublié de le mettre en silencieux avant de rentrer en classe de potion mais le Professeur était trop passionné parce ce qu’il racontait pour prendre le temps de la rabrouer pour cet oubli. En temps normal, Juliet aurait juste enclenché le silencieux mais le nom qui s’affichait attira son attention. Pourquoi Jennifer essayait elle de la joindre ?
Ayant comme un mauvais pressentiment, Juliet envoya un message à la mère des jumeaux pour lui demander si tout allait bien et pour s’excuser de ne pas pouvoir raccrocher. Jennifer lui expliqua la situation… elle cherchait Victor. Elle pas mal d’autres personnes enfaite, depuis plusieurs heures. S’agissant de son meilleur ami, lequel n’allait pas très bien depuis son accident, Juliet senti une boule naître dans sa gorge… Elle déglutit difficilement. Elle allait appeler Victor à son tour mais finalement…
- Excusez moi, puis-je sortir Professeur ? C’est une urgence.
Elle ne mentait pas. Pour elle, c’était potentiellement une urgence. Victor était instable… Elle était d’autant plus inquiète qu’elle avait vu qu’il y avait potentiellement eut une tentative d’autolyse de sa part avant son accident… Le Professeur daigna la regarder et d’un signe de tête accepta qu’elle sorte. Elle récupéra son sac et quitta la pièce pour commencer à monter les escaliers.
- Victor ?
Elle l’avait reconnu de dos, assit sur le bords des remparts. Elle avait monté les étages en courant presque et elle était essoufflée. Malgré ça, elle avait parlé d’une voix douce, ne voulait pas le surprendre tandis qu’il avait les jambes dans le vide. Son visage était rougit par l’effort et elle ne mentit pas quand il lui demanda ce qu’elle faisait là.
- Ta mère s’inquiétait…
En parlant de Jennifer, la jeune femme lui adressa un rapide message pour la rassurer.
- Je lui dit que tu es avec moi… et que tout va bien.
En tout cas c’est ce que son ami prétendait, mais elle voyait dans son regard que ce n‘était pas vraiment le cas. Elle s’approche et demande :
- Donne moi la main, s’il te plait.
Accroché à la paume de son meilleur ami, elle s’installe à côté de lui. Elle n’est pas aussi à l’aise que le De Launay et elle prend soin de ne pas regarder ses pieds qui pendent dans le vide histoire d’éviter d’avoir une nausé. Elle profite un instant du paysage, du silence, du vent sur son visage. Et finalement, elle tourne sa tête vers Victor, essayant de capter son regard pour lui demander :
- Pourquoi tu te caches ?
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mer 28 Avr 2021 - 9:35
Il n'y avait pas à redemander, ma main se releva vers elle, offrant à la siennes une ancre sûre, solide pour venir s'installer. Elle m'avait confirmé que ma mère appelait, et alors que mon smartphone sonnait encore, je le prenais simplement et l'éteignais, cette fois complétement. Plus de sonneries, plus de vibreur, plus rien.
"Pourquoi tu te caches ?" Question amusante. Est-ce que je me cachais, assis ici sur les remparts de cette université, sur la muraille qui jalonne ce domaine. J'étais visible pour ceux qui passaient, à condition qu'ils lèvent les yeux. Pourtant, ne pas répondre aux appels, aux sms, et probablement venir dans cet endroit plus isolés que les autres, c'était oui me cacher. Et soupirant, je laissais passer un instant, des secondes qui pouvaient peut-être alors sembler longues. Je ne réfléchissais pas plus à quoi répondre. J'hésitais juste.
"Parce que je suis venu." J'avais pris la décision de le faire, et de le faire seul. D'être un adulte responsable. Mais j'étais pas prêt. La vérité qui s'était dessiné sous mes yeux durant cette partie de la journée, c'était celle-là : "je n'étais pas prêt. " Le problème étant que j'ignorais si je le serais un jour. "Mais je voulais personne. Je voulais appréhender cette visite... seul. Pas avec quelqu'un que je retarderais." Parce que je sais qu'ils auraient été volontaires. Elle, ma mère, mes soeurs, Ymkje, le gangs des pouffys, tous. Tous auraient répondu présent, j'en étais persuadé, mais j'avais besoin de me retrouver face à cette réalité. Tout seul. Sans personne.
"Je sais ce qu'elle croit. J'ai lu mon dossier." Ma mère. Aujourd'hui, je sais pourquoi elle avait cette lueur au fond de son regard la nuit de mon réveil. Elle avait peur, peur que je m'emporte, mais peur aussi que la réalité de mes analyses soient vraies. Que l'hypothèse que j'ai fait ce qu'il fallait pour mourir soit vraie. "Et là, elle doit se dire que je suis capable de recommencer si ça va mal." Au fond, ce serait facile. Y aurait qu'à prendre appui sur le mur derrière mes pieds balants, et appuyer un peu. La chute serait vertigineuse, mais le résultat probablement sans appel.
"Pourquoi tu te caches ?" Question amusante. Est-ce que je me cachais, assis ici sur les remparts de cette université, sur la muraille qui jalonne ce domaine. J'étais visible pour ceux qui passaient, à condition qu'ils lèvent les yeux. Pourtant, ne pas répondre aux appels, aux sms, et probablement venir dans cet endroit plus isolés que les autres, c'était oui me cacher. Et soupirant, je laissais passer un instant, des secondes qui pouvaient peut-être alors sembler longues. Je ne réfléchissais pas plus à quoi répondre. J'hésitais juste.
"Parce que je suis venu." J'avais pris la décision de le faire, et de le faire seul. D'être un adulte responsable. Mais j'étais pas prêt. La vérité qui s'était dessiné sous mes yeux durant cette partie de la journée, c'était celle-là : "je n'étais pas prêt. " Le problème étant que j'ignorais si je le serais un jour. "Mais je voulais personne. Je voulais appréhender cette visite... seul. Pas avec quelqu'un que je retarderais." Parce que je sais qu'ils auraient été volontaires. Elle, ma mère, mes soeurs, Ymkje, le gangs des pouffys, tous. Tous auraient répondu présent, j'en étais persuadé, mais j'avais besoin de me retrouver face à cette réalité. Tout seul. Sans personne.
"Je sais ce qu'elle croit. J'ai lu mon dossier." Ma mère. Aujourd'hui, je sais pourquoi elle avait cette lueur au fond de son regard la nuit de mon réveil. Elle avait peur, peur que je m'emporte, mais peur aussi que la réalité de mes analyses soient vraies. Que l'hypothèse que j'ai fait ce qu'il fallait pour mourir soit vraie. "Et là, elle doit se dire que je suis capable de recommencer si ça va mal." Au fond, ce serait facile. Y aurait qu'à prendre appui sur le mur derrière mes pieds balants, et appuyer un peu. La chute serait vertigineuse, mais le résultat probablement sans appel.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mer 28 Avr 2021 - 16:15
Ce n’était pas la premiere fois qu’elle s’installait ici avec le De Launay. Elle se souvenait d’ailleurs encore de la première fois. Cette fois ou le Summerbee avait du redoubler de patience pour la convaincre de poser ses fesses à côté de lui, les pieds dans le vide… Elle avait quasiment fait une crise d’angoisse en regardant le sol ce soir là. Depuis, ils en avaient passé du temps ici, si bien que la jeune femme prit la main de Victor dans la sienne et s’installa comme si de rien n’était. Comme si.
Elle ne commenta pas le fait qu’il éteigne son téléphone, elle avait prévenu sa mère qui préviendrait les autres. Et elle était avec lui. Il n’y avait plus d’urgence à retrouver ou contacter le jeune homme. Elle lui demande pourquoi il se cache et lui laisse le temps de la reflexion… Il a un regard qu’elle connait bien. Ce regard qui dit « je suis perdu ». Juliet lui répond par le regard qui rassure « je suis là », sans le presser aucunement. Elle sait qu’il parlera quand il sera prêt. Il l’a toujours fait.
Elle l’écoute, elle essaye de comprendre les mots qui ne sont pas dits. Les mots qui sont cachés derrière les mots. Il est venu, il n’était pas prêt, il voulait le faire seul, il avait peur de retarder ses proches… La culpabilité transperçait sa voix si bien qu’elle atteint le coeur de la jeune femme.
- Si tu n’est pas prêt, tu le seras un jour. Et tu ne retardes personne Vic, n’importe qui aurait pu t’accompagner, moi la première.
Bon, peut être pas la premiere mais après tout elle ne pouvait parler qu’en son nom même si elle savait très bien que Ymkje, Grace, Holly… n’importe qui aurait pu accompagner Victor. Elle se demande bien pourquoi il est venu, a qui il a parlé pour être tellement chamboulé… de quoi il a parlé aussi… Ca avait certainement un lien avec son retour à l’université mais elle ne pouvait en être sure. Elle allait lui poser la question quand son meilleur ami parla de nouveau. Elle ne comprit pas de suite ou il voulait en venir mais ça finit par venir… Sa mère… les cachets… La gorge de la jeune Blackthorn se noua de nouveau tandis qu’il ne rejetait pas les craintes de sa mère. La jeune femme prit la main de Victor dans la sienne et la serra aussi fort qu’elle pu.
- C’est ta mère, elle a eut peur de te perdre…
Juliet aussi, a peur de le perdre. Elle a peur depuis qu’elle a lu cette ligne d’analyse dans son dossier médical. Elle a peur dès que son téléphone sonne comme tout à l’heure. Mais elle connait Victor. Elle sait que le couver n’est pas la solution et qu’il ne le supportera pas.
- Tu penses qu’elle a tort de s’inquiéter ?
Elle ne commenta pas le fait qu’il éteigne son téléphone, elle avait prévenu sa mère qui préviendrait les autres. Et elle était avec lui. Il n’y avait plus d’urgence à retrouver ou contacter le jeune homme. Elle lui demande pourquoi il se cache et lui laisse le temps de la reflexion… Il a un regard qu’elle connait bien. Ce regard qui dit « je suis perdu ». Juliet lui répond par le regard qui rassure « je suis là », sans le presser aucunement. Elle sait qu’il parlera quand il sera prêt. Il l’a toujours fait.
Elle l’écoute, elle essaye de comprendre les mots qui ne sont pas dits. Les mots qui sont cachés derrière les mots. Il est venu, il n’était pas prêt, il voulait le faire seul, il avait peur de retarder ses proches… La culpabilité transperçait sa voix si bien qu’elle atteint le coeur de la jeune femme.
- Si tu n’est pas prêt, tu le seras un jour. Et tu ne retardes personne Vic, n’importe qui aurait pu t’accompagner, moi la première.
Bon, peut être pas la premiere mais après tout elle ne pouvait parler qu’en son nom même si elle savait très bien que Ymkje, Grace, Holly… n’importe qui aurait pu accompagner Victor. Elle se demande bien pourquoi il est venu, a qui il a parlé pour être tellement chamboulé… de quoi il a parlé aussi… Ca avait certainement un lien avec son retour à l’université mais elle ne pouvait en être sure. Elle allait lui poser la question quand son meilleur ami parla de nouveau. Elle ne comprit pas de suite ou il voulait en venir mais ça finit par venir… Sa mère… les cachets… La gorge de la jeune Blackthorn se noua de nouveau tandis qu’il ne rejetait pas les craintes de sa mère. La jeune femme prit la main de Victor dans la sienne et la serra aussi fort qu’elle pu.
- C’est ta mère, elle a eut peur de te perdre…
Juliet aussi, a peur de le perdre. Elle a peur depuis qu’elle a lu cette ligne d’analyse dans son dossier médical. Elle a peur dès que son téléphone sonne comme tout à l’heure. Mais elle connait Victor. Elle sait que le couver n’est pas la solution et qu’il ne le supportera pas.
- Tu penses qu’elle a tort de s’inquiéter ?
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Jeu 29 Avr 2021 - 10:14
"Peut-être..." Plus un souffle qu'un son. Peut-être qu'un jour tu le seras, mais tu restes convaincu qu'aujourd'hui, t'a été prétentieux de le croire. Et tu sais qu'ils auraient tous répondu présents. Pourtant, tu ne voulais déranger aucun d'entre eux. "Je savais pas. Je savais pas comment je réagirais... ce que je ferais... où j'irais." T'avais pas calculé. Tu ne t'étais pas dit que ton chemin t'amènerait près d'un saule pleureur, le même où tu t'installer pour dessiner ou lire tes notes dans le parc. T'avais pas prévu tous ces regards des uns, ces remarques des autres... T'étais pas préparé à revoir @Cléopatra Amonwë. L'amitié, les liens du sang, le soutien, ça n'aurait rien changé, ou enlever peut-être une part de vérité. La réalité pour toi, présentement, c'était que tu étais cette barque au milieu de l'océan. Tu végétais, au grès du courant et des vagues. Et face à ça, l'impression que personne n'y pouvait rien était présente, fortement ancrée.
"Peut-être..." Une nouvelle fois. Parce que tu veux bien reconnaitre que ta mère avait cette crainte. Quoi de plus normal, quand il est vrai qu'elle a déjà failli te perdre une fois. Est-ce qu'elle avait tord de s'inquiéter ? Ton regard dévie vers la summerbee, et tu laisses un instant passé. Au fond, tu cherches à lire cette information dans son regard, bien que tu ne sois pas légilimens. Et l'évidence te rattrape : si tu as lu ton dossier, elle a pu aussi. "Tu as lu ce qui était marqué." Alors elle sait. Elle connait l'hypothèse probable. Ton regard revient alors vers l'horizon, et scrutant le parc sans réellement chercher quelque chose de précis, tu réponds : "Rien n'explique la présence de ces substances dans mon sang ce jour-là, sauf l'hypothèse que j'ai voulu en finir." C'était douloureux de dire ça. Etrange, mais douloureux quand même. Comme si ton coeur était meurtri à cette idée et pourtant que ton esprit l'acceptait. Regardant le sol en contrebas, tu ajoutes : "Je pourrais sauter. Ce serait facile. Mais l'envie n'est pas là. Je sais ce que dis le rapport, mais si c'était vrai, je devrais ressentir la même chose maintenant non ? Avoir envie d'en finir..." Pourtant, t'étais juste assis. Tu profitais du paysage, du soleil. Certes, tu n'allais pas bien, mais pas au point de te montrer suicidaire.
"Peut-être..." Une nouvelle fois. Parce que tu veux bien reconnaitre que ta mère avait cette crainte. Quoi de plus normal, quand il est vrai qu'elle a déjà failli te perdre une fois. Est-ce qu'elle avait tord de s'inquiéter ? Ton regard dévie vers la summerbee, et tu laisses un instant passé. Au fond, tu cherches à lire cette information dans son regard, bien que tu ne sois pas légilimens. Et l'évidence te rattrape : si tu as lu ton dossier, elle a pu aussi. "Tu as lu ce qui était marqué." Alors elle sait. Elle connait l'hypothèse probable. Ton regard revient alors vers l'horizon, et scrutant le parc sans réellement chercher quelque chose de précis, tu réponds : "Rien n'explique la présence de ces substances dans mon sang ce jour-là, sauf l'hypothèse que j'ai voulu en finir." C'était douloureux de dire ça. Etrange, mais douloureux quand même. Comme si ton coeur était meurtri à cette idée et pourtant que ton esprit l'acceptait. Regardant le sol en contrebas, tu ajoutes : "Je pourrais sauter. Ce serait facile. Mais l'envie n'est pas là. Je sais ce que dis le rapport, mais si c'était vrai, je devrais ressentir la même chose maintenant non ? Avoir envie d'en finir..." Pourtant, t'étais juste assis. Tu profitais du paysage, du soleil. Certes, tu n'allais pas bien, mais pas au point de te montrer suicidaire.
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» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Ven 30 Avr 2021 - 11:03
Tout ce qu’elle espère, c’est qu’un jour le « peut être » se convertissent en une certitude. Parfois, Juliet se disait que le destin était terrible… injuste. Elle avait vu Victor souffrir par le passé… Elle l’avait vu dans ces fiançailles arrangés qui finissent toutes par vous briser. Elle l’avait vu souffrir à cause de Meghan et maintenant… Juliet était intimement persuadée que tout ce qui était arrivait découlé de sa rupture avec Ymkje. Et si elle devait accuser quelqu’un, elle accuserait Jennifer et Nicolas, même si Merlin sait a quel point elle les adore.
Il avait l’air perdu. Ca se lisait dans ses yeux. Même quelqu’un qui ne le connaitrait pas aussi bien que la Blackthorn pourrait le deviner. Pour Juliet, c’était une certitude. Il n’avait pas besoin de parler qu’elle le savait. Comme une évidence. Et le voir ainsi lui brisait le coeur parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas l’aider. Tout au plus elle pouvait être là. Un soutient. L’encourage. Le rassurer. Mais elle ne pouvait pas le faire pour lui. Elle l’aurait fait si elle avait pu…
- Tu es venu pour envisager ton retour à l’université ?
Elle demande finalement. Elle doit savoir. Elle a l’habitude des petites phrases mystérieuses et à la fois pleine de sens de son meilleur ami. Mais si elle veut l’aider, elle a besoin de concret. Tenant la main de Victor dans la sienne comme une preuve de son inébranlable soutient, elle l’interroge à demi mot… La question est sous entendu mais très claire. Devait elle s’inquiéter ? Devaient elles toutes s’inquiéter.
Elle hoche la tête d’un air désolé tandis qu’il énonce à haute voix qu’elle ait lu cette information terrifiante dans son dossier. Elle s’en veut presque… Elle ne l’a pas fait par curiosité malsaine. Elle l’a fait en tant que soignante, pour prendre soin de lui. Elle ne l’a pas fait dans son dos mais sous ses yeux. Et pourtant elle ressent cette phrase presque comme une accusation. Et elle en est navrée.
Elle déglutit tandis que Victor énonce une hypothèse glaçante. Celle qu’il ait pu avoir envie d’en finir. Une seconde, elle s’imagine s’il avait prit ne serait ce qu’un cachet de plus. Ou s’il n’avait pas eut cet accident qui l’avait ammené à l’hôpital permettant sa prise en charge. Elle s’imagine que Grâce, Holly, Jennifer ait pu l’appeler pour lui annoncer l’inanonçable. Et évidement, les yeux de la douce Juliet se remplissent de larmes. Tandis qu’il dit qu’il pourrait sauter, la réaction de la blonde est viscérale. Elle sert sa main. Comme si cela suffisait s’il décidait de sauter. Comme si cette poigne pourrait retenir le Summerbee plus grand et plus lourd qu’elle.
Pourtant, un poids se retire tandis qu’il exprime l’absence d’envie de renoncer. Elle serre moins fort la main de son meilleur ami et un soulagement passe dans ses yeux. Elle efface les traces avortées de larmes directement sous ses paupières avant de répondre.
- Alors il y a peut être moins à s’inquiéter que ce qu’elle pense…
Elle parle de la mère des jumeaux pour ne pas parler d’elle. Pudeur mal placée peut être… L’essentiel étant de savoir que Victor a envie de vivre aujourd’hui et pour l’avenir. Personne ne saurait peut être jamais ce voulaient dire ces médicaments dans son organisme…
Il avait l’air perdu. Ca se lisait dans ses yeux. Même quelqu’un qui ne le connaitrait pas aussi bien que la Blackthorn pourrait le deviner. Pour Juliet, c’était une certitude. Il n’avait pas besoin de parler qu’elle le savait. Comme une évidence. Et le voir ainsi lui brisait le coeur parce qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas l’aider. Tout au plus elle pouvait être là. Un soutient. L’encourage. Le rassurer. Mais elle ne pouvait pas le faire pour lui. Elle l’aurait fait si elle avait pu…
- Tu es venu pour envisager ton retour à l’université ?
Elle demande finalement. Elle doit savoir. Elle a l’habitude des petites phrases mystérieuses et à la fois pleine de sens de son meilleur ami. Mais si elle veut l’aider, elle a besoin de concret. Tenant la main de Victor dans la sienne comme une preuve de son inébranlable soutient, elle l’interroge à demi mot… La question est sous entendu mais très claire. Devait elle s’inquiéter ? Devaient elles toutes s’inquiéter.
Elle hoche la tête d’un air désolé tandis qu’il énonce à haute voix qu’elle ait lu cette information terrifiante dans son dossier. Elle s’en veut presque… Elle ne l’a pas fait par curiosité malsaine. Elle l’a fait en tant que soignante, pour prendre soin de lui. Elle ne l’a pas fait dans son dos mais sous ses yeux. Et pourtant elle ressent cette phrase presque comme une accusation. Et elle en est navrée.
Elle déglutit tandis que Victor énonce une hypothèse glaçante. Celle qu’il ait pu avoir envie d’en finir. Une seconde, elle s’imagine s’il avait prit ne serait ce qu’un cachet de plus. Ou s’il n’avait pas eut cet accident qui l’avait ammené à l’hôpital permettant sa prise en charge. Elle s’imagine que Grâce, Holly, Jennifer ait pu l’appeler pour lui annoncer l’inanonçable. Et évidement, les yeux de la douce Juliet se remplissent de larmes. Tandis qu’il dit qu’il pourrait sauter, la réaction de la blonde est viscérale. Elle sert sa main. Comme si cela suffisait s’il décidait de sauter. Comme si cette poigne pourrait retenir le Summerbee plus grand et plus lourd qu’elle.
Pourtant, un poids se retire tandis qu’il exprime l’absence d’envie de renoncer. Elle serre moins fort la main de son meilleur ami et un soulagement passe dans ses yeux. Elle efface les traces avortées de larmes directement sous ses paupières avant de répondre.
- Alors il y a peut être moins à s’inquiéter que ce qu’elle pense…
Elle parle de la mère des jumeaux pour ne pas parler d’elle. Pudeur mal placée peut être… L’essentiel étant de savoir que Victor a envie de vivre aujourd’hui et pour l’avenir. Personne ne saurait peut être jamais ce voulaient dire ces médicaments dans son organisme…
SUNSHINE
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Ven 30 Avr 2021 - 12:28
Je secoues légèrement la tête. Une réponse tacite pour le moment, mais véridique. Tu n'envisages pas cet avenir la encore, quoi qu'il serait peut-être temps de le faire. Tu sais ce que ton père en penserait, qu'il t'imposerait la justice magique. Tu sais qu'un jour, tu seras définitivement cet avocat qu'il voit en toi, et pourtant, tu te rappelles tes projets fous avec Lucas. La magie était toujours au coeur de tout ceux-ci et maintenant, ces rêves impossibles se sont envolés. En ça, Juliet est l'amie fidèle, celle qui te rappelles qu'il existe cette vérité à laquelle échapper demeurera impossible, et par sa seule présence la rend un peu plus douce, facile à digérer.
Tu sens sa main se serrer sur la tienne à l'annonce de la fatalite possible, mais tu ne veux pas qu'elle s'inquiète, la cadette des Blackthorn. Elle si gentille, elle reste la petite protégée de votre groupe d'amis initialement formé grâce à votre appartenance à la maison des Pouffsouffles. Alors tu la rassurés, énonces l'évidence, la réalité qui est la tienne au moins aujourd'hui. Mais quand sa main se resserre sur la tienne, ta tête pivote vers elle et te penchant, tu viens l'embrasser. Un simple baiser, déposer sur sa joue. Une marque de tendresse, inconscient des sentiments que le rayon de soleil nourrissait pour toi à une époque. Un geste innocent, visant à lui rappeler cette promesse d'enfant que vous vous étiez faite un jour au parc, joignant vos oriculaires : celle d'être toujours présents l'un pour l'autre. Comment la tiendrais-tu cette promesse, si tu mettais fin à tes jours d'une manière ou d'une autre ?
Te redressant, tu soupires un instant, sentant la simple brise sur ton visage avant d'ajouter : "Je te l'ai dit la première fois non. Je ne te laisserais jamais tomber". Une phrase nécessaire pour qu'elle s'asseye ici, à côté de toi.
Tu sens sa main se serrer sur la tienne à l'annonce de la fatalite possible, mais tu ne veux pas qu'elle s'inquiète, la cadette des Blackthorn. Elle si gentille, elle reste la petite protégée de votre groupe d'amis initialement formé grâce à votre appartenance à la maison des Pouffsouffles. Alors tu la rassurés, énonces l'évidence, la réalité qui est la tienne au moins aujourd'hui. Mais quand sa main se resserre sur la tienne, ta tête pivote vers elle et te penchant, tu viens l'embrasser. Un simple baiser, déposer sur sa joue. Une marque de tendresse, inconscient des sentiments que le rayon de soleil nourrissait pour toi à une époque. Un geste innocent, visant à lui rappeler cette promesse d'enfant que vous vous étiez faite un jour au parc, joignant vos oriculaires : celle d'être toujours présents l'un pour l'autre. Comment la tiendrais-tu cette promesse, si tu mettais fin à tes jours d'une manière ou d'une autre ?
Te redressant, tu soupires un instant, sentant la simple brise sur ton visage avant d'ajouter : "Je te l'ai dit la première fois non. Je ne te laisserais jamais tomber". Une phrase nécessaire pour qu'elle s'asseye ici, à côté de toi.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Sam 1 Mai 2021 - 16:25
Juliet ne sait pas trop ce qu’elle ressent en voyant son meilleur ami secouer la tête à l’idée de revenir à l’université. Un certain soulagement parce qu’elle pense très sincèrement qu’il n’est pas prêt à reprendre sa vie là où il l’a laissé, pas tant que ses derniers souvenirs datent de 2017… Mais d’un autre côté, elle ressent une certaine forme de deception… Retrouver Victor au château chaque jour ça aurait été tellement une force pour elle, ça l’aurait tellement rassurée d’avoir son meilleur ami chaque jour à ses côtés… Mais le soulagement l’emporte, passée la vague d’égoïsme.
Elle est consciente que l’ancien Summerbee est encore fragile et même si elle ne peut le mettre sous cloche, jamais elle ne pourrait faire passer son besoin d’être rassurée avant l’intégrité physique et psychologique de Victor. L’idée qu’il puise un jour aller si mal que sa seule issue serait celle du suicide lui retourne les tripes. Elle n’imagine pas un monde ou Victor De Launay n’existe plus. Il suffisait de voir l’état de Juliet tandis que le jeune homme lui avait annoncé son départ d’Hungcalf… Désabusée… Elle pouvait accepter qu’il soit à l’autre bout du monde, elle ne pouvait accepter qu’il rejoigne l’infini et le néant.
Alors qu’ils en discutent, Juliet ressère la main du jeune sorcier qui la rassure quand à ses intentions. Un poids semble s’envoler. Partiellement. Elle est rassurée, certes, mais reste inquiète. La main de son meilleur ami exerce une douce pression et ses lèvres virent rencontrer la joue de la Blackthorn qui regarde l’horizon. Elle ferme les yeux une seconde, comme pour ancrer ce moment dans sa mémoire. Elle sourit tandis qu’il rappelle qu’il ne la laissera jamais tomber. Elle le croit. Elle tourne sa tête vers son ami pour lui répondre avec un sourire d’une douce bienveillance :
- Moi non plus, crois moi.
Et tandis qu’elle tourne de nouveau la tête pour profiter des rayons du soleil de cet après-midi là; elle se rend compte de ce que vient de dire Victor. Il lui avait effectivement dit ça alors qu’il s’était installé là et qu’il l’avait invitée à le rejoindre la premiere fois. Après lui avoir dit cinquante fois qu’il était dingue et que jamais au grand jamais elle s’installerait ainsi les pieds dans le vide… elle avait finit par le faire aux alentours du mois d’octobre après la deuxième rentrée du De Launay à l’université. Elle ne releva pas, mais sourit. Elle sourit à ce souvenir qui avait eut la force de remonter jusqu’à l’esprit du jeune homme. Elle sourit à ce que cela annonçait, psychologiquement parlant. Les souvenirs étaient là. Quelque part.
- Je ne suis pas revenue ici depuis que tu es partie. Je n’y ai pas pensé une seconde. Ca n’aurait pas eut de sens sans que tu sois là.
Elle est consciente que l’ancien Summerbee est encore fragile et même si elle ne peut le mettre sous cloche, jamais elle ne pourrait faire passer son besoin d’être rassurée avant l’intégrité physique et psychologique de Victor. L’idée qu’il puise un jour aller si mal que sa seule issue serait celle du suicide lui retourne les tripes. Elle n’imagine pas un monde ou Victor De Launay n’existe plus. Il suffisait de voir l’état de Juliet tandis que le jeune homme lui avait annoncé son départ d’Hungcalf… Désabusée… Elle pouvait accepter qu’il soit à l’autre bout du monde, elle ne pouvait accepter qu’il rejoigne l’infini et le néant.
Alors qu’ils en discutent, Juliet ressère la main du jeune sorcier qui la rassure quand à ses intentions. Un poids semble s’envoler. Partiellement. Elle est rassurée, certes, mais reste inquiète. La main de son meilleur ami exerce une douce pression et ses lèvres virent rencontrer la joue de la Blackthorn qui regarde l’horizon. Elle ferme les yeux une seconde, comme pour ancrer ce moment dans sa mémoire. Elle sourit tandis qu’il rappelle qu’il ne la laissera jamais tomber. Elle le croit. Elle tourne sa tête vers son ami pour lui répondre avec un sourire d’une douce bienveillance :
- Moi non plus, crois moi.
Et tandis qu’elle tourne de nouveau la tête pour profiter des rayons du soleil de cet après-midi là; elle se rend compte de ce que vient de dire Victor. Il lui avait effectivement dit ça alors qu’il s’était installé là et qu’il l’avait invitée à le rejoindre la premiere fois. Après lui avoir dit cinquante fois qu’il était dingue et que jamais au grand jamais elle s’installerait ainsi les pieds dans le vide… elle avait finit par le faire aux alentours du mois d’octobre après la deuxième rentrée du De Launay à l’université. Elle ne releva pas, mais sourit. Elle sourit à ce souvenir qui avait eut la force de remonter jusqu’à l’esprit du jeune homme. Elle sourit à ce que cela annonçait, psychologiquement parlant. Les souvenirs étaient là. Quelque part.
- Je ne suis pas revenue ici depuis que tu es partie. Je n’y ai pas pensé une seconde. Ca n’aurait pas eut de sens sans que tu sois là.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Sam 1 Mai 2021 - 23:11
- Moi non plus, crois moi.
Je souriais, réponse à cette attachement que nous partagions l'un envers l'autre. L'amitié parfaite, pure, jamais entaché par une prise de tête. Nous étions là l'un pour l'autre, parce que c'était à nos yeux, en tout cas au miens, indispensables. Et j'avais certes un peu de retard dû à l'attitude d'un autre moi, mais je comptais bien rattraper tout ça.
- Je ne suis pas revenue ici depuis que tu es partie. Je n’y ai pas pensé une seconde. Ca n’aurait pas eut de sens sans que tu sois là.
J'étouffais un léger rire, à la fois touché et gêné presque de la confidence. C'était notre endroit, le notre rien qu'à nous. Parce que je n'avais jamais emmené personne d'autres qu'elle ici. "J'aimais dessiné ici av..." et ma voix s'arrêta, mes traits se niaisant un petit peu alors que moi-même, je me rendais compte. Je me rappelais. Je me souvenais de ces moments, avec elle, ici perché sur l'un des toits de ce monde, à cet endroit où personne ne venait jamais nous chercher. "Je.." Dur de l'avouer, de sortir le mot. Je me rappelais, comme dans le bureau de Cléopatra un peu plus tôt, et ma main lâcha la sienne pour me stabiliser, tant cette fois j'aurais pu tomber. Mes paupières elle, clignaient plus que de raisons, alors qu'inconsciemment, je regardais des morceaux de ce que fut ma vie ici, assis à ce même endroit. Tantôt un sourire de la Blackthorn, tantôt une larme et finalement parfois juste un moment complice, je me souvenais de ces moments précieux, chers à mon cœur.
Et mon assise reculant alors, je regardais les briques à coté de nous, cherchant jusqu'à la trouver, celle où nous avions gravé en runes nos empreintes, témoin à jamais de notre passage à tout deux, secret que je n'avais jamais partagé avec quelqu'un. Elles étaient toujours là.
Je souriais, réponse à cette attachement que nous partagions l'un envers l'autre. L'amitié parfaite, pure, jamais entaché par une prise de tête. Nous étions là l'un pour l'autre, parce que c'était à nos yeux, en tout cas au miens, indispensables. Et j'avais certes un peu de retard dû à l'attitude d'un autre moi, mais je comptais bien rattraper tout ça.
- Je ne suis pas revenue ici depuis que tu es partie. Je n’y ai pas pensé une seconde. Ca n’aurait pas eut de sens sans que tu sois là.
J'étouffais un léger rire, à la fois touché et gêné presque de la confidence. C'était notre endroit, le notre rien qu'à nous. Parce que je n'avais jamais emmené personne d'autres qu'elle ici. "J'aimais dessiné ici av..." et ma voix s'arrêta, mes traits se niaisant un petit peu alors que moi-même, je me rendais compte. Je me rappelais. Je me souvenais de ces moments, avec elle, ici perché sur l'un des toits de ce monde, à cet endroit où personne ne venait jamais nous chercher. "Je.." Dur de l'avouer, de sortir le mot. Je me rappelais, comme dans le bureau de Cléopatra un peu plus tôt, et ma main lâcha la sienne pour me stabiliser, tant cette fois j'aurais pu tomber. Mes paupières elle, clignaient plus que de raisons, alors qu'inconsciemment, je regardais des morceaux de ce que fut ma vie ici, assis à ce même endroit. Tantôt un sourire de la Blackthorn, tantôt une larme et finalement parfois juste un moment complice, je me souvenais de ces moments précieux, chers à mon cœur.
Et mon assise reculant alors, je regardais les briques à coté de nous, cherchant jusqu'à la trouver, celle où nous avions gravé en runes nos empreintes, témoin à jamais de notre passage à tout deux, secret que je n'avais jamais partagé avec quelqu'un. Elles étaient toujours là.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Dim 2 Mai 2021 - 23:51
Les pieds dans le vide, le soleil sur le visage, la brise écossaise dans son cou… La blondinette profitait d’un instant avec son meilleur ami comme il avait pu en partager des centaines de similaires. Si rien ne s’était passé, l’un serait avec un dessin et l’autre avec un romain, ou l’une serait avec un dessin et Victor a pratiquer la magie… Ils l’avaient même fait l’hiver, alors que la neige fondait sur les cils de la blonde et recouvraient les épaules du blond…
Et comme si c’était la première fois, ils renouvellent leurs voeux. Ceux de deux enfants dont l’attachement était profond. Ce voeux de ne jamais laisser l’autre tomber. D’être toujours le soutien, le cap, la bouée en eaux troubles. C’était cette certitude incroyable de l’amitié qui manquait parfois à l’amour. Juliet aurait laissé sa vie entre les mains du De Launey si un jour il lui avait fallut. Elle l’aurait fait en fermant les yeux.
Ne jamais se laisser tomber, il le lui avait encore promis le soir où ils avaient découvert cet endroit. Enfin… Victor l’avait fait découvrir à Juliet. Jamais la cadette Blackthorn ne serait montée d’elle même ici, ça ne lui serait pas venue à l’idée. Et si on avait pu installer un piano sur ces remparts, soyez certains qu’ils n’en auraient plus bougé. Qu’il se rappelle de ce soir là, ce fut comme un élan d’espoir dans le coeur de la jeune femme qui fit en sorte de ne rien laisser paraitre, ne voulant le perturber alors qu’il accédait a un souvenir. Elle relance la discussion là dessus, pour l’aider en catimini mais ce n’était guère nécessaire. Au ton de sa voix, elle comprit qu’il avait comprit.
Elle tourna la tête, souriante, pour regarder son ami. Bizarrement, elle aurait du avoir peur quand il lâcha sa main pour retrouver son équilibre perdu un instant. Mais on voyait sur son visage qu’il accédait à quelque-chose de très enfoui. Et quand il chercha des yeux la rune gravée à côté de lui il y eut comme une bouteille de champagne qui se déboucha dans l’esprit de la Blackthorn.
- Tu t’en souviens n’est ce pas ?
Elle souriait d’un sourire pleins de satisfaction, plein de reconnaissance. Si elle avait toujours eut son meilleur ami face à elle, elle avait l’impression de le retrouver pleins et entier. Elle se pencha au dessus de lui et appuya avec sa baguette sur la rune qui s’illumina de jaune et se mit à pulser au rythme d’un battement de coeur doux et régulier.
- C’est toi qui a gravé ces empreinte. J’y cru que j’allais faire une crise cardiaque ce soir là ! J’avais tellement peur que tu te fasses prendre… Mais tu l’as fait. Personne n’est jamais arrivé. Personne n’est jamais venu jusqu’ici.
Et comme si c’était la première fois, ils renouvellent leurs voeux. Ceux de deux enfants dont l’attachement était profond. Ce voeux de ne jamais laisser l’autre tomber. D’être toujours le soutien, le cap, la bouée en eaux troubles. C’était cette certitude incroyable de l’amitié qui manquait parfois à l’amour. Juliet aurait laissé sa vie entre les mains du De Launey si un jour il lui avait fallut. Elle l’aurait fait en fermant les yeux.
Ne jamais se laisser tomber, il le lui avait encore promis le soir où ils avaient découvert cet endroit. Enfin… Victor l’avait fait découvrir à Juliet. Jamais la cadette Blackthorn ne serait montée d’elle même ici, ça ne lui serait pas venue à l’idée. Et si on avait pu installer un piano sur ces remparts, soyez certains qu’ils n’en auraient plus bougé. Qu’il se rappelle de ce soir là, ce fut comme un élan d’espoir dans le coeur de la jeune femme qui fit en sorte de ne rien laisser paraitre, ne voulant le perturber alors qu’il accédait a un souvenir. Elle relance la discussion là dessus, pour l’aider en catimini mais ce n’était guère nécessaire. Au ton de sa voix, elle comprit qu’il avait comprit.
Elle tourna la tête, souriante, pour regarder son ami. Bizarrement, elle aurait du avoir peur quand il lâcha sa main pour retrouver son équilibre perdu un instant. Mais on voyait sur son visage qu’il accédait à quelque-chose de très enfoui. Et quand il chercha des yeux la rune gravée à côté de lui il y eut comme une bouteille de champagne qui se déboucha dans l’esprit de la Blackthorn.
- Tu t’en souviens n’est ce pas ?
Elle souriait d’un sourire pleins de satisfaction, plein de reconnaissance. Si elle avait toujours eut son meilleur ami face à elle, elle avait l’impression de le retrouver pleins et entier. Elle se pencha au dessus de lui et appuya avec sa baguette sur la rune qui s’illumina de jaune et se mit à pulser au rythme d’un battement de coeur doux et régulier.
- C’est toi qui a gravé ces empreinte. J’y cru que j’allais faire une crise cardiaque ce soir là ! J’avais tellement peur que tu te fasses prendre… Mais tu l’as fait. Personne n’est jamais arrivé. Personne n’est jamais venu jusqu’ici.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Lun 3 Mai 2021 - 21:19
- Tu t’en souviens n’est ce pas ? Aucun son en réponse à cette question. Juste le silence, et l'envie d'hocher la tête. Mais le temps semble s'être arrêté. L'empreinte en elle-même te capte, attire ton regard, te fait ressentir la magie qui coule encore dans tes veines. Tu es comme cet artefact qui réagit, alors qu'on vient en presser l'interrupteur. Et perdu dans l'immensité de cet endroit, tu sens la summerbee s'appuyer sur toi pour activer la rune.
Magie ancienne, elle s'illumine d'un filament bleutée alors que ton amie te rappelle ce soir là où tu as choisi de la graver comme la marque de votre passage dans cette école. "Uniquement nous... et les étoiles..." Un murmure, un souvenir, tes propres mots pour fixer le sort. Ta langue humecte un peu tes lèvres, tant l'atmosphère te semble étrange. A la fois pesante et agréable, ton regard dérive un instant vers différents points. L'assise où vous êtes, une fenêtre du chateau donnant sur une salle de classe commune, le parc. Tout prend alors une dimension différente, tandis que les souvenirs s'associe à la façon d'un puzzle.
"Je..." Un début hésitant, que ta voix n'est pas la seule à trahir. Ton regard également. "On était là-bas..." Tu pointes l'entrée du chateau. Les escaliers qui y mènent restent visible d'ici. "Tous là, réunis. Toi, lorcan, Grace, Autumn, Lys, moi..." Ce jour-là, heureux de vous retrouver, vous aviez fondé votre gang, ou devrais-tu dire ressusciter ? Bien sur, c'était pas comme les confréries qui ornaient le folklore de ce Chateau ? Non, juste les retrouvailles d'un ancien groupe d'amis qu'une maison de Poudlard liait.
Regardant la jeune femme, tu posais la question alors : "S'il te plait, partages moi un souvenir." Tu voulais l'entendre, celui qu'elle choisirait. Tu voulais l'entendre le conter, et voir si ton esprit réagirait, se rappellerait.
Magie ancienne, elle s'illumine d'un filament bleutée alors que ton amie te rappelle ce soir là où tu as choisi de la graver comme la marque de votre passage dans cette école. "Uniquement nous... et les étoiles..." Un murmure, un souvenir, tes propres mots pour fixer le sort. Ta langue humecte un peu tes lèvres, tant l'atmosphère te semble étrange. A la fois pesante et agréable, ton regard dérive un instant vers différents points. L'assise où vous êtes, une fenêtre du chateau donnant sur une salle de classe commune, le parc. Tout prend alors une dimension différente, tandis que les souvenirs s'associe à la façon d'un puzzle.
"Je..." Un début hésitant, que ta voix n'est pas la seule à trahir. Ton regard également. "On était là-bas..." Tu pointes l'entrée du chateau. Les escaliers qui y mènent restent visible d'ici. "Tous là, réunis. Toi, lorcan, Grace, Autumn, Lys, moi..." Ce jour-là, heureux de vous retrouver, vous aviez fondé votre gang, ou devrais-tu dire ressusciter ? Bien sur, c'était pas comme les confréries qui ornaient le folklore de ce Chateau ? Non, juste les retrouvailles d'un ancien groupe d'amis qu'une maison de Poudlard liait.
Regardant la jeune femme, tu posais la question alors : "S'il te plait, partages moi un souvenir." Tu voulais l'entendre, celui qu'elle choisirait. Tu voulais l'entendre le conter, et voir si ton esprit réagirait, se rappellerait.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mar 4 Mai 2021 - 17:31
Il s’en souvenait. Pour l’amie qu’était Juliet, c’était un soulagement incroyable. Pour l’apprenti médicomage qu’elle était également, c’était un incroyable espoir. La mémoire est un concept particulièrement complexe en médicomagie… une amnésie rétrograde n’est jamais prise à la légère et pour être honnête Juliet connaissait des patients qui avaient perdu plusieurs années de souvenir sans jamais les retrouver. Voir Victor accéder aux siens, même partiellement, c’était juste incroyable.
Alors la blondinette sourit, elle active cette rune qu’il a tracé de sa baguette tandis qu’elle avait hurlé au scandale, lui disant qu’il était fou, qu’ils allaient se faire virer… Mais rien de tout ceci n’était arrivé. La Runes était toujours là. Et eux aussi. Bon… il y avait eut des petits accidents de parcours mais l’essentiel restait le même. Eux et les étoiles, comme il le disait. Enfin le ciel pour aujourd’hui, les étoiles hier…
Elle le laisse réfléchir en silence, le regardant tandis qu’il semble chercher quelques choses de ses yeux dans le parc. Elle rit tandis qu’il se rappelle de son premier jour au château. Celui de Juliet. Parce qu’ils avaient tous un an de plus qu’elle et qu’elle avait passé cette grille pour la premiere fois un an après eux.
- Elwin était là aussi.
Et maintenant… Victor était parti et commençait à revenir à lui, Elwin était parti faire un tour du monde et il manquait terriblement à la blonde. Lys était au Danemark, elle ne devrait plus tarder à avoir son bébé, elle et Juliet s’envoyaient régulièrement des lettres pour se raconter leurs aventures plus ou moins chaotique. Quand à Auty… elle avait rejoint les étoile, un destin arrivé à échéance beaucoup trop tôt… Il ne restait que Grace, dieu merci, elle même et Lorcan dont elle s’était rapprochée ces dernières semaines… l’ex poufsouffle et nouveau Wright l’avait converti aux plaisirs de la fêtes et du vice. Elle a changé. Pourtant, assise là à côté du De Launay, c’était comme si rien n’avait changé.
Le regard de Victor croise de nouveau celui de la jeune femme et il réclame un souvenir. Juliet papillonne des yeux parce que ça l’aide à réfléchir. Elle cherche un souvenir qui se trouve dans la période d’amnésie de Victor. Un beau souvenir. Elle allait parler du mariage de Lys quand finalement elle pensa à autre chose.
- J’ai eu un mal fou à m’adapter au changement entre Poudlard et Hungcalf. D’ailleurs tu te moquais de moi parce que je continuais à m’habiller comme si j’avais l’obligation de porter l’uniforme…
Evidemment, c’était pour la taquiner. Mais à l’époque, elle avait vraiment eut du mal avec le changement. D’ailleurs Juliet avait toujours eu du mal avec les transitions… Finalement, elle continuait à s’habiller de noir et de blanc avec une touche de jaune… Une jupe noire, une chemise blanche et un ruban jaune dans les cheveux pour éviter qu’ils ne glissent dans ses yeux.
- Je me suis perdue pour aller voir Grâce à son cours de danse et je me suis retrouvée dans la salle gravitationnelle. Evidemment, le temps de comprendre ce qui m’arrivait je flottais au milieu de la salle, j’étais bloquée et je n’avais accès à rien pour me propulser vers la sortie… Une catastrophe… J’étais paralysée et franchement au bout de ma vie.
Elle rit. Elle était vraiment au bord de la crise d’apoplexie ce jour là… Aujourd’hui elle en riait mais quand Victor était arrivé pour la secourir elle se marrait vraiment pas…
- J’avais du t’envoyer un patronus parce que je n’avais même pas de téléphone à l’époque et tu es arrivé. Tu t’es propulsé jusqu’à moi et t’as utilisé un sort tout simple pour créer de l’énergie et nous repousser. J’y avais pas pensé une seule seconde… Tu l’as fait jusqu’à ce qu’on atteigne la porte et qu’on sorte de cette salle de malheur.
Alors la blondinette sourit, elle active cette rune qu’il a tracé de sa baguette tandis qu’elle avait hurlé au scandale, lui disant qu’il était fou, qu’ils allaient se faire virer… Mais rien de tout ceci n’était arrivé. La Runes était toujours là. Et eux aussi. Bon… il y avait eut des petits accidents de parcours mais l’essentiel restait le même. Eux et les étoiles, comme il le disait. Enfin le ciel pour aujourd’hui, les étoiles hier…
Elle le laisse réfléchir en silence, le regardant tandis qu’il semble chercher quelques choses de ses yeux dans le parc. Elle rit tandis qu’il se rappelle de son premier jour au château. Celui de Juliet. Parce qu’ils avaient tous un an de plus qu’elle et qu’elle avait passé cette grille pour la premiere fois un an après eux.
- Elwin était là aussi.
Et maintenant… Victor était parti et commençait à revenir à lui, Elwin était parti faire un tour du monde et il manquait terriblement à la blonde. Lys était au Danemark, elle ne devrait plus tarder à avoir son bébé, elle et Juliet s’envoyaient régulièrement des lettres pour se raconter leurs aventures plus ou moins chaotique. Quand à Auty… elle avait rejoint les étoile, un destin arrivé à échéance beaucoup trop tôt… Il ne restait que Grace, dieu merci, elle même et Lorcan dont elle s’était rapprochée ces dernières semaines… l’ex poufsouffle et nouveau Wright l’avait converti aux plaisirs de la fêtes et du vice. Elle a changé. Pourtant, assise là à côté du De Launay, c’était comme si rien n’avait changé.
Le regard de Victor croise de nouveau celui de la jeune femme et il réclame un souvenir. Juliet papillonne des yeux parce que ça l’aide à réfléchir. Elle cherche un souvenir qui se trouve dans la période d’amnésie de Victor. Un beau souvenir. Elle allait parler du mariage de Lys quand finalement elle pensa à autre chose.
- J’ai eu un mal fou à m’adapter au changement entre Poudlard et Hungcalf. D’ailleurs tu te moquais de moi parce que je continuais à m’habiller comme si j’avais l’obligation de porter l’uniforme…
Evidemment, c’était pour la taquiner. Mais à l’époque, elle avait vraiment eut du mal avec le changement. D’ailleurs Juliet avait toujours eu du mal avec les transitions… Finalement, elle continuait à s’habiller de noir et de blanc avec une touche de jaune… Une jupe noire, une chemise blanche et un ruban jaune dans les cheveux pour éviter qu’ils ne glissent dans ses yeux.
- Je me suis perdue pour aller voir Grâce à son cours de danse et je me suis retrouvée dans la salle gravitationnelle. Evidemment, le temps de comprendre ce qui m’arrivait je flottais au milieu de la salle, j’étais bloquée et je n’avais accès à rien pour me propulser vers la sortie… Une catastrophe… J’étais paralysée et franchement au bout de ma vie.
Elle rit. Elle était vraiment au bord de la crise d’apoplexie ce jour là… Aujourd’hui elle en riait mais quand Victor était arrivé pour la secourir elle se marrait vraiment pas…
- J’avais du t’envoyer un patronus parce que je n’avais même pas de téléphone à l’époque et tu es arrivé. Tu t’es propulsé jusqu’à moi et t’as utilisé un sort tout simple pour créer de l’énergie et nous repousser. J’y avais pas pensé une seule seconde… Tu l’as fait jusqu’à ce qu’on atteigne la porte et qu’on sorte de cette salle de malheur.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mar 4 Mai 2021 - 20:39
Je l'écoute me raconter le souvenir, cherchant à me rappeler. Mais je me perds dans l'écoute, presque bercer par le son de sa voix. Je l'imagine très bien dans ce malaise, tant elle s'était souvent montré studieuse, personne à la vie rangée. On aurait presque pu déplacer certains de ses crayons à une époque pour la taquiner. Elle s'était perdue, et retrouvée en mauvaise posture. Et moi, j'étais venu semble-t-il, en chevalier sauveur. Un passage dont je ne me rappelait pas malheureusement. Je me reconnaissais autant qu'elle dans ce récit, mais je ne le retrouvais pas dans ma mémoire.
Clignant plusieurs fois des yeux, je me rendais à l'évidence, il ne revenait pas. Mais soudain, ma tête revint à la summerbee, se redressant et sortant de sa réflexion. "Tu peux l'appeler ? " Question vive, directe, peut-être presque indélicate. "Ton patronus ? Tu peux l'invoquer ? " Je voulais le voir. Parce que ça, dans ma mémoire, je n'avais pas le souvenir qu'elle y était parvenu. Et la regardant sortir sa baguette, se concentrer, elle prononcait les mots distinctement pour faire apparaitre le filet de magie éthérée. Et doucement, une espèce de petit chien apparu, une race que je ne reconnaissais pas directement, mais que je savais avoir déjà vu. Et surtout, lui je l'avais déjà vu. Lui, il me disait quelque chose. Un sourire se dessina alors sur mon visage, faisant pétiller mon regard alors que je le reconnaissais.
Relevant ma main, je la faisais virevolter comme la baguette, prononçant les mêmes mots, mais ne produisit qu'un cheveu de ce même genre de filament. Un peu décu, il était clair que j'avais perdu énormément.
"Une prochaine fois peut-être, je pourrais te montrer le mien. Je suis sur qu'il doit être magnifique." ajoutais-je, le coeur un peu lourd. Mais je n'allais pas me laisser abattre. Et pour ça, je demandais : "Tu veux bien m'emmener là-bas ? A la salle Gravitationnelle ?" Je voulais pas être un boulet ou un fardeau pour elle. Mais j'avais maintenant encore plus envie de partir à la chasse aux souvenirs. Peut-être qu'avec elle, de nouveaux souvenirs referaient surface.
Clignant plusieurs fois des yeux, je me rendais à l'évidence, il ne revenait pas. Mais soudain, ma tête revint à la summerbee, se redressant et sortant de sa réflexion. "Tu peux l'appeler ? " Question vive, directe, peut-être presque indélicate. "Ton patronus ? Tu peux l'invoquer ? " Je voulais le voir. Parce que ça, dans ma mémoire, je n'avais pas le souvenir qu'elle y était parvenu. Et la regardant sortir sa baguette, se concentrer, elle prononcait les mots distinctement pour faire apparaitre le filet de magie éthérée. Et doucement, une espèce de petit chien apparu, une race que je ne reconnaissais pas directement, mais que je savais avoir déjà vu. Et surtout, lui je l'avais déjà vu. Lui, il me disait quelque chose. Un sourire se dessina alors sur mon visage, faisant pétiller mon regard alors que je le reconnaissais.
Relevant ma main, je la faisais virevolter comme la baguette, prononçant les mêmes mots, mais ne produisit qu'un cheveu de ce même genre de filament. Un peu décu, il était clair que j'avais perdu énormément.
"Une prochaine fois peut-être, je pourrais te montrer le mien. Je suis sur qu'il doit être magnifique." ajoutais-je, le coeur un peu lourd. Mais je n'allais pas me laisser abattre. Et pour ça, je demandais : "Tu veux bien m'emmener là-bas ? A la salle Gravitationnelle ?" Je voulais pas être un boulet ou un fardeau pour elle. Mais j'avais maintenant encore plus envie de partir à la chasse aux souvenirs. Peut-être qu'avec elle, de nouveaux souvenirs referaient surface.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Jeu 6 Mai 2021 - 14:20
Tout à son souvenir, elle parle et parle. Ses intonations sont ennuyées ou amusées en fonction de ce qu’elle raconte et elle revit ce souvenir elle même. Elle s’était sentie si stupide quand elle s’était retrouvée coincée. Et encore plus quand elle avait vu son meilleur ami voler à son secours et la sauver d’une façon si simple qu’il était ridicule qu’elle n’y ai pas pensé elle même… Et tandis qu’elle parlait, elle observait Victor. Elle sentait qu’il ne se souvenait pas de ce qu’elle racontait mais ce n’était pas si grave. L’essentiel était qu’il ait envie de retrouver ses souvenirs, l’essentiel était qu’il lui ait demandé ce souvenir. Le reste viendrait petit à petit…
Quand il lui demanda si elle pouvait l’appeler, elle ne comprit pas de suite. Elle allait lui demander de préciser sa pensée quand il le fit de lui même, lui demandant d’invoquer son patronus. Elle fronça légèrement le nez, parce que ce n’était pas le sort qu’elle maitrisait le mieux. Mais elle se concentra quelques seconde et finit par faire apparaitre un corgi sur ses genoux, il frotta sa tête contre le ventre de la jeune femme avant de passer aux jambes du De Launey, de lui donner un petit coup le langue vaporeuse et pour finalement partir courir sur les remparts puis finalement disparaitre.
Victor souriait en regardant l’animal imaginaire et finalement sorti sa baguette magique pour effectuer le sort mais sans le réussir. La jeune femme eut un sourire bienveillant. Elle avait cru comprendre que la magie de Victor était fluctuante. C’était assez peu surprenant après ce qu’il avait subi. Elle hocha la tête avant de lui répondre :
- C’était un renard. Il effectivement était magnifique.
Oui, il l’était. Rien a voir avec le corgi de la Summerbee qu’elle aimait tant. Le renard de Victor avait une prestance. La magie de Victor le rendait presque réel et il semblait avoir son propre caractère. Elle avait également parlé pour passé parce qu’il n’était pas impossible que son patronus ait changé de forme depuis son accident. Ca arrivait souvent. Elle voit la tristesse dans les yeux du blond et elle déposa à son tour un bisou sur sa joue qui veut dire « tout ira bien, je te le promet ». Et tandis qu’il lui demande de l’emmener à la salle gravitationnelle, elle hoche la tête et répond :
- Si tu promets de pas me laisser dedans, on peut y aller.
Elle rit. Il lui faut presque plus de temps pour redescendre de son perchoir, aidée par son ami, que pour descendre avec lui les escaliers du château jusqu’au troisième étage. Arrivée devant la porte en question, elle recula d’un pas, laissant passer Victor.
- Après toi !
En ce qui la concernait, pas question qu’elle remette un pied la dedans mais elle pourrait toujours s’amuser de voir Victor en apesanteur.
Quand il lui demanda si elle pouvait l’appeler, elle ne comprit pas de suite. Elle allait lui demander de préciser sa pensée quand il le fit de lui même, lui demandant d’invoquer son patronus. Elle fronça légèrement le nez, parce que ce n’était pas le sort qu’elle maitrisait le mieux. Mais elle se concentra quelques seconde et finit par faire apparaitre un corgi sur ses genoux, il frotta sa tête contre le ventre de la jeune femme avant de passer aux jambes du De Launey, de lui donner un petit coup le langue vaporeuse et pour finalement partir courir sur les remparts puis finalement disparaitre.
Victor souriait en regardant l’animal imaginaire et finalement sorti sa baguette magique pour effectuer le sort mais sans le réussir. La jeune femme eut un sourire bienveillant. Elle avait cru comprendre que la magie de Victor était fluctuante. C’était assez peu surprenant après ce qu’il avait subi. Elle hocha la tête avant de lui répondre :
- C’était un renard. Il effectivement était magnifique.
Oui, il l’était. Rien a voir avec le corgi de la Summerbee qu’elle aimait tant. Le renard de Victor avait une prestance. La magie de Victor le rendait presque réel et il semblait avoir son propre caractère. Elle avait également parlé pour passé parce qu’il n’était pas impossible que son patronus ait changé de forme depuis son accident. Ca arrivait souvent. Elle voit la tristesse dans les yeux du blond et elle déposa à son tour un bisou sur sa joue qui veut dire « tout ira bien, je te le promet ». Et tandis qu’il lui demande de l’emmener à la salle gravitationnelle, elle hoche la tête et répond :
- Si tu promets de pas me laisser dedans, on peut y aller.
Elle rit. Il lui faut presque plus de temps pour redescendre de son perchoir, aidée par son ami, que pour descendre avec lui les escaliers du château jusqu’au troisième étage. Arrivée devant la porte en question, elle recula d’un pas, laissant passer Victor.
- Après toi !
En ce qui la concernait, pas question qu’elle remette un pied la dedans mais elle pourrait toujours s’amuser de voir Victor en apesanteur.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Dim 16 Mai 2021 - 16:38
Un renard. Devais-je être surpris ? Cet animal semblait me suivre, autant sur la peau que dans mes rêves. Et ma main se portant instinctivement à la rencontre de fox, ma paume se frottant à ma clavicule, je sentais un frisson me parcourir. J'appréhendais même l'idée que ce soit possible, imaginable, que j'ai à ce point perdu un souvenir heureux me permettant de créer ce sortilège, d'alimenter sa magie.
Mais je voulais m'accrocher à ces bribes de souvenirs, aussi la question suivante se fit vivante. Enthousiaste même. Je voulais continuer, me rendre à cette salle. Et lui proposant, je souriais alors qu'elle acceptait, prenant sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts sans même y prêter attention. Et je la suivais, jusqu'à cette porte, jusqu'à la pièce de ce souvenir.
- Après toi ! Il ne m'en fallait pas plus pour lâcher sa main, et pousser la porte. Lentement j'entrais, appréhendant l'endroit en voyant les flammes de la pièce s'allumer. Pourtant, outre ce fait là, je ne ressentais encore rien. Rien, le temps de quelques pas. Puis la pression se fit, mes yeux s'écarquillant alors même que ma main se portait à mon coeur. Mon corps fléchissait, posant un genou à terre alors que j'avais l'impression de faire plus d'une tonne. Ma bouche s'ouvrait, voulant appeler ma compagne du moment, mais j'étais incapable de sortir le moindre son. J'étais juste pris dans cette pression, incapable de bouger, de parler... Je suffoquais alors que la gravité continuait d'augmenter.
Mais je voulais m'accrocher à ces bribes de souvenirs, aussi la question suivante se fit vivante. Enthousiaste même. Je voulais continuer, me rendre à cette salle. Et lui proposant, je souriais alors qu'elle acceptait, prenant sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts sans même y prêter attention. Et je la suivais, jusqu'à cette porte, jusqu'à la pièce de ce souvenir.
- Après toi ! Il ne m'en fallait pas plus pour lâcher sa main, et pousser la porte. Lentement j'entrais, appréhendant l'endroit en voyant les flammes de la pièce s'allumer. Pourtant, outre ce fait là, je ne ressentais encore rien. Rien, le temps de quelques pas. Puis la pression se fit, mes yeux s'écarquillant alors même que ma main se portait à mon coeur. Mon corps fléchissait, posant un genou à terre alors que j'avais l'impression de faire plus d'une tonne. Ma bouche s'ouvrait, voulant appeler ma compagne du moment, mais j'étais incapable de sortir le moindre son. J'étais juste pris dans cette pression, incapable de bouger, de parler... Je suffoquais alors que la gravité continuait d'augmenter.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Lun 17 Mai 2021 - 23:05
Ils ont traversé ce château en long, en large et en travers. Comme il avaient pu le faire avec Poudlard. Avec toujours autant d’amusement que lorsqu’ils avaient onze et douze ans. Ils avaient ouvert toutes les pièces qui étaient accessibles et parfois même Victor avait osé forcer quelques unes qui ne l’étaient pas. Alors traverser la moitié du château, la main du De Launay dans la sienne c’était d’un naturel incroyable pour la blondinette.
Elle avait guidé Victor dans ce château qu’il avait découvert mais qu’il ne connaissait plus. Juliet y habitait et les couloirs, les passages secrets n’avaient plus de secret pour elle. Arrivés devant la salle gravitationnelle, la blondinette lâcha la main de son meilleur ami pour le laisser passer devant en lui indiquant qu’il pouvait y aller en premier. Y aller tout court d’ailleurs. Parce que Juliet avait un vilain souvenir de cet endroit et de l’angoisse qu’elle avait pu ressentir quand elle y était coincée.
Victor ouvre la porte et Juliet pose son épaule contre la chambranle, elle l’observe avancer avec un sourire bienveillant. Un pas, deux pas, trois pas... elle fronce les sourcils. Pourquoi son meilleur ami n’est pas entrain de flotter ? Dos à elle, la douce Blackthorn ne pouvait pas voir Victor ressentir de début de pesanteur qui s’abattait sur lui. Ce n’est qu’en le voyant mettre un genou au sol et en l’entendant suffoquer qu’elle comprit...
- Victor !
Pleine d’inquiétude, elle sorti sa baguette dans une précipitation qui ne lui ressemblait pas.
- Finite !
Elle avait lancé ce sort vers le plafond de la salle, espérant lever la pression qui clouait Victor au sol. Constatant que ça n’avait aucun espèce d’effet elle senti l’angoisse monter. Elle avança sa main dans la pièce et senti son bras attiré vers le parquet avec une force qui l’épouvanta. Il fallait qu’elle le sorte de la mais elle ne savait pas quoi faire pour l’aider.
Qu’aurait fait Victor ? La magie, c’était son truc à lui. C’était lui qui maîtrisait. Mais il était incapable de bouger, incapable de parler sinon il lui aurait répondu. Elle, elle était douée en sortilège de soins mais c’était tout... D’habitude c’était elle qui se retrouvait dans ce genre de situation et c’était lui qui venait à sa rescousse. Une fois, deux fois, mille fois depuis leur enfance. C’était lui le chevalier blanc.
- Incarcerem !
Depuis l’extérieur de la pièce, elle ligota son meilleur ami et modula sa magie pour qu’une des cordes qui l’attachait reste au bout de sa baguette. D’un geste sec, elle tira sa baguette en arrière, attirant le De Launey vers elle de quelques centimètres à peine. Mais au moins ça fonctionnait... Alors elle y mit toutes ses forces. Toute sa volonté. Elle tirait avec autant de puissance qu’elle pouvait. Elle progressait centimètre par centimètre et cela lui sembla une éternité jusqu’à ce que Victor sorte de la salle qui s’éteignît aussitôt, la pression quittant le corps du jeune homme. Elle lâcha sa baguette, la laissant tomber au sol, pour se positionner au plus près de Victor.
- Ca va !? Ça va ? Je t’en prie dit moi que ça va ...
Elle était hors d’haleine comme si elle avait couru un sprint sur cent mètres. Elle entoura de ses bras son ami, posant son visage contre ses cheveux.
- Ça va ...
Chuchota-t-elle pour rassurer l’ancien Summerbee, ou alors était ce pour se rassurer elle même ?
Elle avait guidé Victor dans ce château qu’il avait découvert mais qu’il ne connaissait plus. Juliet y habitait et les couloirs, les passages secrets n’avaient plus de secret pour elle. Arrivés devant la salle gravitationnelle, la blondinette lâcha la main de son meilleur ami pour le laisser passer devant en lui indiquant qu’il pouvait y aller en premier. Y aller tout court d’ailleurs. Parce que Juliet avait un vilain souvenir de cet endroit et de l’angoisse qu’elle avait pu ressentir quand elle y était coincée.
Victor ouvre la porte et Juliet pose son épaule contre la chambranle, elle l’observe avancer avec un sourire bienveillant. Un pas, deux pas, trois pas... elle fronce les sourcils. Pourquoi son meilleur ami n’est pas entrain de flotter ? Dos à elle, la douce Blackthorn ne pouvait pas voir Victor ressentir de début de pesanteur qui s’abattait sur lui. Ce n’est qu’en le voyant mettre un genou au sol et en l’entendant suffoquer qu’elle comprit...
- Victor !
Pleine d’inquiétude, elle sorti sa baguette dans une précipitation qui ne lui ressemblait pas.
- Finite !
Elle avait lancé ce sort vers le plafond de la salle, espérant lever la pression qui clouait Victor au sol. Constatant que ça n’avait aucun espèce d’effet elle senti l’angoisse monter. Elle avança sa main dans la pièce et senti son bras attiré vers le parquet avec une force qui l’épouvanta. Il fallait qu’elle le sorte de la mais elle ne savait pas quoi faire pour l’aider.
Qu’aurait fait Victor ? La magie, c’était son truc à lui. C’était lui qui maîtrisait. Mais il était incapable de bouger, incapable de parler sinon il lui aurait répondu. Elle, elle était douée en sortilège de soins mais c’était tout... D’habitude c’était elle qui se retrouvait dans ce genre de situation et c’était lui qui venait à sa rescousse. Une fois, deux fois, mille fois depuis leur enfance. C’était lui le chevalier blanc.
- Incarcerem !
Depuis l’extérieur de la pièce, elle ligota son meilleur ami et modula sa magie pour qu’une des cordes qui l’attachait reste au bout de sa baguette. D’un geste sec, elle tira sa baguette en arrière, attirant le De Launey vers elle de quelques centimètres à peine. Mais au moins ça fonctionnait... Alors elle y mit toutes ses forces. Toute sa volonté. Elle tirait avec autant de puissance qu’elle pouvait. Elle progressait centimètre par centimètre et cela lui sembla une éternité jusqu’à ce que Victor sorte de la salle qui s’éteignît aussitôt, la pression quittant le corps du jeune homme. Elle lâcha sa baguette, la laissant tomber au sol, pour se positionner au plus près de Victor.
- Ca va !? Ça va ? Je t’en prie dit moi que ça va ...
Elle était hors d’haleine comme si elle avait couru un sprint sur cent mètres. Elle entoura de ses bras son ami, posant son visage contre ses cheveux.
- Ça va ...
Chuchota-t-elle pour rassurer l’ancien Summerbee, ou alors était ce pour se rassurer elle même ?
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mar 18 Mai 2021 - 13:05
"Ca va..." Lentement, je reprenais le dessus, je retrouvais la sensation de mes membres, je me sentais libéré du poids que cette salle m'avait fait ressentir. Doucement ma main glissa dans son dos, une étreinte juste pour la rassurer, alors que ma respiration se calmait.
"Ce truc, c'est pas pire qu'un épouvantard..." Encore que... la pression que j'avais ressentie était la même, mais ma peur ne s'était pas enclenchée comme à l'époque. Pourquoi ? Je n'en savais rien, mais la présence de mon amie d'enfance n'y était peut-être pas étranger. Je savais que je pouvais compter sur elle. Je savais qu'elle ne me laisserait pas tomber.
"Pour ce que je me rappelle, tu t'es améliorée." Surtout si je devais en croire ce qu'elle m'avait dit plusieurs minutes plus tôt. Ici, la situation s'était inversée, et elle avait réagit d'abord facilement, et ensuite avec instinct. Elle avait su faire preuve de sagesse autant que d'ingéniosité. "Sans toi, j'étais cuit." La stricte vérité. Déjà que j'étais incapable de lancer un sort, même basique, alors me sortir de là... Accrochant mon regard à la Blackthorn, je ramassais sa baguette pour la lui remettre dans les mains, délicatement. "Merci." Un mot simple, facile, qui soulignait ma dépendance actuelle aux gens comme elle, mes amis, mes connaissances, ma famille. Sans eux, j'étais pas sur que je m'en sortirais aussi bien.
"Pas de souvenir par contre. Mais qu'importe... Tu m'a bien dit qu'on était tous les deux des Summerbee ? Tu me montre votre salle commune ?"
"Ce truc, c'est pas pire qu'un épouvantard..." Encore que... la pression que j'avais ressentie était la même, mais ma peur ne s'était pas enclenchée comme à l'époque. Pourquoi ? Je n'en savais rien, mais la présence de mon amie d'enfance n'y était peut-être pas étranger. Je savais que je pouvais compter sur elle. Je savais qu'elle ne me laisserait pas tomber.
"Pour ce que je me rappelle, tu t'es améliorée." Surtout si je devais en croire ce qu'elle m'avait dit plusieurs minutes plus tôt. Ici, la situation s'était inversée, et elle avait réagit d'abord facilement, et ensuite avec instinct. Elle avait su faire preuve de sagesse autant que d'ingéniosité. "Sans toi, j'étais cuit." La stricte vérité. Déjà que j'étais incapable de lancer un sort, même basique, alors me sortir de là... Accrochant mon regard à la Blackthorn, je ramassais sa baguette pour la lui remettre dans les mains, délicatement. "Merci." Un mot simple, facile, qui soulignait ma dépendance actuelle aux gens comme elle, mes amis, mes connaissances, ma famille. Sans eux, j'étais pas sur que je m'en sortirais aussi bien.
"Pas de souvenir par contre. Mais qu'importe... Tu m'a bien dit qu'on était tous les deux des Summerbee ? Tu me montre votre salle commune ?"
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» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Jeu 20 Mai 2021 - 16:59
Elle avait eut la trouille, fallait le reconnaitre. Elle savait que Victor était assez fragile en ce moment en ce qui concernait la magie, Grâce lui avait raconté les saignements de nez intempestif… Elle avait eut peur que cette fiche salle ne lui cause du tort et elle avait un peu paniqué. Mais il était là, elle l’avait prit dans ses bras en essayant de retrouver un rythme cardiaque raisonnable. Il allait bien. Tout allait bien…
Elle esquisse un sourire doux tandis qu’il souligne son amélioration. Faut dire que Juliet n’avait jamais été très… intuitive avec la magie. Elle était plutôt du genre scolaire. Elle apprenait un sort, elle l’utilisait de la façon dont on lui avait enseigné et en général ça s’arrêtait là. Elle n’était pas du genre imaginative, elle n’essayait pas de détourner sa magie… Enfin. Elle venait de le faire à l’instant. Mais c’était rare. Elle apprécia tout de même le compliment.
- Merci.
Elle se releva, frotta sa jupe noire. Elle haussa les épaules tandis que le jeune De Launay supposait qu’il aurait été en difficulté si elle n’avait pas été là. Elle n’en était pas si sûre. Même sans baguette magique, Victor était un garçon intelligent. Ingénieux même. Il trouvait toujours un moyen de rebondir. C’était son truc à lui.
Elle n’était pas vraiment étonnée que le jeune homme ne déclenche pas de souvenir à l’arrivée dans cette salle. Rien ne s’était passé comme prévu et puis ils n’y étaient allé qu’une fois après tout. Il proposa d’aller dans la salle commune des Bee, Juliet aurait adoré l’y emmener mais… elle se mordit légèrement la lèvre avant de répondre :
- Oui, on est les seuls avec Elwin à être restés chez les jaunes mais je ne peux pas t’y emmener vu que tu n’es plus inscris à Hungcalf…
Mais la blonde a une idée malgré tout. Elle propose donc à Victor.
- Viens, je sais où je vais t’emmener.
Elle engage le chemin et se dirige de nouveau vers les escaliers. Il leur faut à peine quelques minutes pour retrouver la salle de musique. La blonde pousse la porte et laisse entrer son ami avant de le suivre. La pièce est toujours un peu poussiéreuse mais très belle… le parquet est magnifique, la scène et ses rideaux en velours également. Ils avaient passé de nombreuses heures ici, et de plus nombreuses encore dans celle de Poudlard… Juliet au piano, Victor dessinait ou bouquinait selon son humeur. Ils n’avaient alors pas besoin de mots pour se comprendre. Elle avait l’impression qu’il en avait toujours été ainsi.
Laissant le temps à Victor de (re)-découvrir la pièce, elle s’installa derrière le gigantesque piano laqué qui la faisait se sentir si petite encore aujourd’hui. Elle fit glisser ses doigts silencieusement sur les touches du piano pour en retirer la poussière qui était déposée. Elle réfléchit une seconde et entama un morceau qu’elle avait mille fois répété en présence du De Launay, lequel c’était souvent moqué d’elle parce qu’il était si difficile qu’il lui arrivait parfois de régresser.
Elle esquisse un sourire doux tandis qu’il souligne son amélioration. Faut dire que Juliet n’avait jamais été très… intuitive avec la magie. Elle était plutôt du genre scolaire. Elle apprenait un sort, elle l’utilisait de la façon dont on lui avait enseigné et en général ça s’arrêtait là. Elle n’était pas du genre imaginative, elle n’essayait pas de détourner sa magie… Enfin. Elle venait de le faire à l’instant. Mais c’était rare. Elle apprécia tout de même le compliment.
- Merci.
Elle se releva, frotta sa jupe noire. Elle haussa les épaules tandis que le jeune De Launay supposait qu’il aurait été en difficulté si elle n’avait pas été là. Elle n’en était pas si sûre. Même sans baguette magique, Victor était un garçon intelligent. Ingénieux même. Il trouvait toujours un moyen de rebondir. C’était son truc à lui.
Elle n’était pas vraiment étonnée que le jeune homme ne déclenche pas de souvenir à l’arrivée dans cette salle. Rien ne s’était passé comme prévu et puis ils n’y étaient allé qu’une fois après tout. Il proposa d’aller dans la salle commune des Bee, Juliet aurait adoré l’y emmener mais… elle se mordit légèrement la lèvre avant de répondre :
- Oui, on est les seuls avec Elwin à être restés chez les jaunes mais je ne peux pas t’y emmener vu que tu n’es plus inscris à Hungcalf…
Mais la blonde a une idée malgré tout. Elle propose donc à Victor.
- Viens, je sais où je vais t’emmener.
Elle engage le chemin et se dirige de nouveau vers les escaliers. Il leur faut à peine quelques minutes pour retrouver la salle de musique. La blonde pousse la porte et laisse entrer son ami avant de le suivre. La pièce est toujours un peu poussiéreuse mais très belle… le parquet est magnifique, la scène et ses rideaux en velours également. Ils avaient passé de nombreuses heures ici, et de plus nombreuses encore dans celle de Poudlard… Juliet au piano, Victor dessinait ou bouquinait selon son humeur. Ils n’avaient alors pas besoin de mots pour se comprendre. Elle avait l’impression qu’il en avait toujours été ainsi.
Laissant le temps à Victor de (re)-découvrir la pièce, elle s’installa derrière le gigantesque piano laqué qui la faisait se sentir si petite encore aujourd’hui. Elle fit glisser ses doigts silencieusement sur les touches du piano pour en retirer la poussière qui était déposée. Elle réfléchit une seconde et entama un morceau qu’elle avait mille fois répété en présence du De Launay, lequel c’était souvent moqué d’elle parce qu’il était si difficile qu’il lui arrivait parfois de régresser.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Lun 14 Juin 2021 - 11:59
A l'instar de comment tu aurais appréhender la salle commune, cette pièce te laisse un sentiment étrange au creux de ton ventre. L'impression que la pièce est familière est là, et tout ce qui va avec. Sans vraiment de mal, tu viens t'installer, t'adosser à ce même coté du piano présent, et alors que les premières notes sont joués, ton coeur se perd dans plus que cette mélodie. L'instant même se dérobe sous tes yeux, alors que des voix se dessinent à tes oreilles et tu te revois ici et ailleurs. Tu vous revois, votre bande, les ex-pouffys, ensemble.
Les pensées qui te traversent sont alors contraires. Il y a du bonheur, de la joie, mais aussi tellement de peine. De la peine parce que son visage se dessine à elle, cette amie conjointe que vous aviez : Autumn. On te l'a dit, ce qui lui était arrivé. Tu sais que tu ne la reverras plus jamais et pourtant, actuellement, tu la revois. Comme si c'était encore hier que vous jouiez ensemble dans la salle commune des Poufsouffles, riiez dans celle des Summerbee. Ta main se lève alors, juste devant toi, et tes doigts bougent entre eux, dans quelques mouvements qui ne sont guidés que par l'instant. Une flamme bleu apparait, qui ne te brule pas, qui ne ferait aucun mal à personne, et ton autre main se joint aux gestes alors que la mélodie continue au moins dans ta tête. Doucement, la flamme devient une boule, et la boule une forme, un visage. Le sien. Le sien avant son départ. Ce même visage que pourtant tu as oublié, mais que tu ne redécouvres pas vraiment.
"J'aurais du la protéger." Un murmure, alors qu'une larme roule le long de tes joues. Tu aurais voulu, c'est sur. Être présent pour elle, pour la sauver comme tu l'aurais fait avec n'importe lequel des membres de ce groupe de personne qui te sont si chère. Tu avais toujours voulu tous les protéger. Elle, comme les autres. "J'étais pas assez fort." Et peut-être qu'au fond, c'est ce que tu cherchais à découvrir : comment l'être ? Comment le devenir ? Etait-ce seulement possible de devenir comme Merlin, alors que ton meilleur l'avait payé de sa propre vie ? Se pouvait-il que ce soit ce qui t'étais arrivé ?
Les pensées qui te traversent sont alors contraires. Il y a du bonheur, de la joie, mais aussi tellement de peine. De la peine parce que son visage se dessine à elle, cette amie conjointe que vous aviez : Autumn. On te l'a dit, ce qui lui était arrivé. Tu sais que tu ne la reverras plus jamais et pourtant, actuellement, tu la revois. Comme si c'était encore hier que vous jouiez ensemble dans la salle commune des Poufsouffles, riiez dans celle des Summerbee. Ta main se lève alors, juste devant toi, et tes doigts bougent entre eux, dans quelques mouvements qui ne sont guidés que par l'instant. Une flamme bleu apparait, qui ne te brule pas, qui ne ferait aucun mal à personne, et ton autre main se joint aux gestes alors que la mélodie continue au moins dans ta tête. Doucement, la flamme devient une boule, et la boule une forme, un visage. Le sien. Le sien avant son départ. Ce même visage que pourtant tu as oublié, mais que tu ne redécouvres pas vraiment.
"J'aurais du la protéger." Un murmure, alors qu'une larme roule le long de tes joues. Tu aurais voulu, c'est sur. Être présent pour elle, pour la sauver comme tu l'aurais fait avec n'importe lequel des membres de ce groupe de personne qui te sont si chère. Tu avais toujours voulu tous les protéger. Elle, comme les autres. "J'étais pas assez fort." Et peut-être qu'au fond, c'est ce que tu cherchais à découvrir : comment l'être ? Comment le devenir ? Etait-ce seulement possible de devenir comme Merlin, alors que ton meilleur l'avait payé de sa propre vie ? Se pouvait-il que ce soit ce qui t'étais arrivé ?
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3778
Inventaire Sorcier
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mer 16 Juin 2021 - 18:35
Cette salle, Juliet la connaissait par cœur. Chaque détail. Elle y avait passé tellement de temps. Le Victor qui n’avait pas perdu la mémoire la connaissait également, aussi bien ou presque. A la différence de biens des amis, Juliet et Victor n’avaient jamais eu besoin de parler pour passer du temps à deux. Pas même pour se comprendre. Elle ne comptait pas le nombre d’heure qu’elle avait passé ici avec le De Launay.
Souvent, elle jouait du piano et Victor s’installait dans un coin de la pièce pour dessiner… Et quand elle en avait assez, elle s’installait à côté de lui pour le regarder remplir son carnet à dessin, sa tête sur son épaule, en silence.
Elle espérait que la vue de la salle, son odeur de parquet si particulière ainsi que le morceau de musique qu’elle avait entamé aiderait le jeune homme à retrouver quelques souvenirs. Il s’était appuyé contre le piano et Juliet joue tout en l’observant, ratant parfois une note de ce morceau si compliqué. Elle espérait lui rappeler des souvenirs heureux, les leurs. Ainsi, elle ne comprend pas pourquoi le visage de son meilleur ami reflete sa peine. Il est dans ses pensées, alors Juliet ne l’interrompt pas malgré les interrogations qui sillonnent désormais son esprit.
Elle l’observe tandis qu’il active sa manumagie. D’un côté, elle est fascinée. Elle a toujours été fascinée par les capacités magiques de Victor, par son instinct face à cela. Mais elle est également inquiète. Parce qu’elle sait que Victor est fragile en ce moment, face à cette magie qui a faillit le tuer. Elle allait lui demander d’y aller doucement, de faire attention, mais la flamme bleue prend soudain un visage qu’elle n’a pas vu depuis bien des années…
Et pour cause, Autumn était décédée il y a plus de deux ans maintenant. Pourtant, l’évocation de son amie serre la gorge de la blondinette. Elle voulait lui rappeler des souvenirs heureux mais voila dont Victor se souvenair. C’était une bonne chose qu’il accède à quelques souvenirs, mais quelle douleur que ce soient ceux-ci qui fassent surface.
- Tu te souviens d’Autumn…
La voix de la Blackthorn révèle son émotion. Son amie lui manquait. Terriblement. Elle s’arrête de jouer alors qu’une larme roule sur le visage de Victor. Elle prend sur elle pour ne pas le suivre. Elle doit rester forte. Ses doigts se figent sur le piano alors qu’il émet l’idée qu’il aurait du la protéger, mais qu’il n’avait pas été assez fort.
- Tu n’aurais rien pu faire…
C’était la stricte vérité. Ni elle, ni lui, ni personne. Tout le monde avait essayé de la dissuader de passer du temps avec son père, connu comme étant un homme dangereux. Elle se force à ne pas céder à l’émotion, à rester concentrer sur la raison de leur présence : aider Victor.
- De quoi te souviens-tu à propos d’Auty ?
Souvent, elle jouait du piano et Victor s’installait dans un coin de la pièce pour dessiner… Et quand elle en avait assez, elle s’installait à côté de lui pour le regarder remplir son carnet à dessin, sa tête sur son épaule, en silence.
Elle espérait que la vue de la salle, son odeur de parquet si particulière ainsi que le morceau de musique qu’elle avait entamé aiderait le jeune homme à retrouver quelques souvenirs. Il s’était appuyé contre le piano et Juliet joue tout en l’observant, ratant parfois une note de ce morceau si compliqué. Elle espérait lui rappeler des souvenirs heureux, les leurs. Ainsi, elle ne comprend pas pourquoi le visage de son meilleur ami reflete sa peine. Il est dans ses pensées, alors Juliet ne l’interrompt pas malgré les interrogations qui sillonnent désormais son esprit.
Elle l’observe tandis qu’il active sa manumagie. D’un côté, elle est fascinée. Elle a toujours été fascinée par les capacités magiques de Victor, par son instinct face à cela. Mais elle est également inquiète. Parce qu’elle sait que Victor est fragile en ce moment, face à cette magie qui a faillit le tuer. Elle allait lui demander d’y aller doucement, de faire attention, mais la flamme bleue prend soudain un visage qu’elle n’a pas vu depuis bien des années…
Et pour cause, Autumn était décédée il y a plus de deux ans maintenant. Pourtant, l’évocation de son amie serre la gorge de la blondinette. Elle voulait lui rappeler des souvenirs heureux mais voila dont Victor se souvenair. C’était une bonne chose qu’il accède à quelques souvenirs, mais quelle douleur que ce soient ceux-ci qui fassent surface.
- Tu te souviens d’Autumn…
La voix de la Blackthorn révèle son émotion. Son amie lui manquait. Terriblement. Elle s’arrête de jouer alors qu’une larme roule sur le visage de Victor. Elle prend sur elle pour ne pas le suivre. Elle doit rester forte. Ses doigts se figent sur le piano alors qu’il émet l’idée qu’il aurait du la protéger, mais qu’il n’avait pas été assez fort.
- Tu n’aurais rien pu faire…
C’était la stricte vérité. Ni elle, ni lui, ni personne. Tout le monde avait essayé de la dissuader de passer du temps avec son père, connu comme étant un homme dangereux. Elle se force à ne pas céder à l’émotion, à rester concentrer sur la raison de leur présence : aider Victor.
- De quoi te souviens-tu à propos d’Auty ?
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Mer 16 Juin 2021 - 20:01
J'hoche la tete quelques fois, à l'affirmation de mon souvenir. Lentement, aspiré par ce que ce sentiment qui s'empare de moi représente. Dans ce genre d'instant, le temps lui-même n'a plus d'importance, juste le ressenti, y faire face. Autumn était avec nous depuis Poudlard, une amie sincère et dévouée. Pourtant, sans que je comprenne pourquoi, je me sentais coupable. Un sentiment qui s'éveilla encore plus avec la réponse de la Blackthorn. "Poudlard. Je me souviens de Poudlard." Comme si c'était hier. Pourtant le portrait sous nos yeux, c'était quelques années plus tard. Avant que je m'absente pour un pèlerinage au sein d'un groupe d'enchanteur.
Pourtant, c'était pas de la tristesse que je ressentais. La culpabilité, elle était ancrée dans un mal-être profond. Parce que si je n'avais pas été là pour la dissuader, la protéger, je n'avais pas non plus été présent à son enterrement. Et ça, je pouvais ne pas m'en souvenir, mais pas l'oublier. C'était comme enlever le bibelot d'un meuble à la va-vite, la marque de poussière restait tout de même présente, témoin presque invisible d'une vérité déchirante que l'on tente de se voiler.
Mon esprit était ainsi maintenant, morcelé, emplit de ces passages qui me manquait, comme un puzzle qu'on ressortait après des années, et auxquels il manquait d'innombrables pièces. Ma poigne se referma et la flamme disparue alors que mes genoux se repliaient devant moi, ma tête cherchant refuge dedans.
"Je sais juste... que je me sens coupable... c'est... c'est comme ancrée en moi..." avouais-je à mi-mots, parce que celle qui était là était mon amie. Et juste parce que c'était elle, parce que, peut-être, elle pourrait comprendre.
Pourtant, c'était pas de la tristesse que je ressentais. La culpabilité, elle était ancrée dans un mal-être profond. Parce que si je n'avais pas été là pour la dissuader, la protéger, je n'avais pas non plus été présent à son enterrement. Et ça, je pouvais ne pas m'en souvenir, mais pas l'oublier. C'était comme enlever le bibelot d'un meuble à la va-vite, la marque de poussière restait tout de même présente, témoin presque invisible d'une vérité déchirante que l'on tente de se voiler.
Mon esprit était ainsi maintenant, morcelé, emplit de ces passages qui me manquait, comme un puzzle qu'on ressortait après des années, et auxquels il manquait d'innombrables pièces. Ma poigne se referma et la flamme disparue alors que mes genoux se repliaient devant moi, ma tête cherchant refuge dedans.
"Je sais juste... que je me sens coupable... c'est... c'est comme ancrée en moi..." avouais-je à mi-mots, parce que celle qui était là était mon amie. Et juste parce que c'était elle, parce que, peut-être, elle pourrait comprendre.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2108
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Ven 18 Juin 2021 - 18:24
Elle comprend vite, l’angélique, que les souvenirs de Victor sont flous et qu’il s’agit plus de sensations que de souvenirs. Peut être quelques images éparses mais il ne semble pas avoir accès aux détails de sa mémoire. Elle imagine à quel point cela doit être douloureux. N’avoir que le deuil, la culpabilité, la souffrance et non pas le reste, le contexte qui permettait d’expliquer, de gérer…
Le fait est que même pour Juliet, le décès de son amie reste un mystère auquel elle n’aura jamais vraiment eut de réponses. Toutes ses lettres à la mère de cette dernière étaient restées sans réponse et la femme avait disparu dans la nature à la mort de sa fille. Elle n’avait même pas annoncé le décès d’Auty assez tôt pour que les jeunes adultes qu’ils étaient à l’époque puissent assister à l’enterrement.
- Autumn était notre amie à Poudlard. Toi et Grâce l’avaient rencontré dans le Poudlard Express lors de votre première année et moi l’année d’après.
Elle se lève et s’installe au sol à côté de Victor tout en racontant son récit. Elle regarde le visage d’Autumn dans les flammes que fait apparaitre son meilleur ami.
- Elle a été répartie à Poufsouffle, comme nous. Elle était géniale. Elle avait un caractère de feu et une personnalité tellement affirmée qu’elle m’a beaucoup intimidée au début. Elle jouait de la batterie aussi. Sa mère était une plaie, presque autant que mes parents… Elle avait les cheveux blanc à cause d’une dépression infantile… On passait beaucoup de temps ensemble, avec Grâce et Elwin aussi…
Elle donne des détails, un peu au hasard, tels qu’ils lui reviennent, de façon décousue pour aider Victor à se souvenir, à retrouver le contexte de la douleur qu’il ressentait, pour la comprendre. Il entoure ses jambes de ses bras et y niche sa tête. La main de la blonde se glisse dans celle de Victor pour ancrer sa présence auprès de lui et elle continue son récit.
- Elle devait partir en vacances avec Grâce l’été avant que je n’entre à l’université. J’étais même un peu jalouse de ne pas pouvoir y aller avec elle. Mais Auty n’a jamais rejoins Grâce et elle n’a pas reprit les cours à la rentrée. On s’est inquiété mais elle nous a écrit pour nous rassurer… Enfin… Elle nous a expliquait qu’elle rencontrait son père, qu’elle passait du temps avec lui… On savait plus ou moins que c’était quelqu’un d’instable donc on ne pouvait pas dire qu’on était vraiment rassurés mais elle nous a promis de revenir pour le deuxième semestre.
Elle marque une pause, l’émotion s’entend dans sa voix.
- Elle n’est jamais revenue. C’est Grâce qui a apprit la nouvelle de son décès par sa mère. On a pas été autorisés à aller à l’enterrement, on a jamais vraiment su ce qu’il s’était passé et on a trouvé personne pour nous apporter des réponses…
Ainsi s’achevait l’histoire de leur amitié avec Autumn Avery… Une tragédie dont ils n’avaient pas tout les détails et avec laquelle il fallait continuer à vivre.
- Autumn était terriblement têtue. On aurait pu faire et dire n’importe quoi que jamais elle ne nous aurait écouté. La culpabilité que tu ressens c’est parce qu’on a jamais vraiment pu faire notre deuil.
Elle soupire et ajoute :
- Désolée… Je ne pensais pas que cette salle raviverait le souvenir d’Autumn. Ce n’est pas le plus heureux que nous ayons…
Le fait est que même pour Juliet, le décès de son amie reste un mystère auquel elle n’aura jamais vraiment eut de réponses. Toutes ses lettres à la mère de cette dernière étaient restées sans réponse et la femme avait disparu dans la nature à la mort de sa fille. Elle n’avait même pas annoncé le décès d’Auty assez tôt pour que les jeunes adultes qu’ils étaient à l’époque puissent assister à l’enterrement.
- Autumn était notre amie à Poudlard. Toi et Grâce l’avaient rencontré dans le Poudlard Express lors de votre première année et moi l’année d’après.
Elle se lève et s’installe au sol à côté de Victor tout en racontant son récit. Elle regarde le visage d’Autumn dans les flammes que fait apparaitre son meilleur ami.
- Elle a été répartie à Poufsouffle, comme nous. Elle était géniale. Elle avait un caractère de feu et une personnalité tellement affirmée qu’elle m’a beaucoup intimidée au début. Elle jouait de la batterie aussi. Sa mère était une plaie, presque autant que mes parents… Elle avait les cheveux blanc à cause d’une dépression infantile… On passait beaucoup de temps ensemble, avec Grâce et Elwin aussi…
Elle donne des détails, un peu au hasard, tels qu’ils lui reviennent, de façon décousue pour aider Victor à se souvenir, à retrouver le contexte de la douleur qu’il ressentait, pour la comprendre. Il entoure ses jambes de ses bras et y niche sa tête. La main de la blonde se glisse dans celle de Victor pour ancrer sa présence auprès de lui et elle continue son récit.
- Elle devait partir en vacances avec Grâce l’été avant que je n’entre à l’université. J’étais même un peu jalouse de ne pas pouvoir y aller avec elle. Mais Auty n’a jamais rejoins Grâce et elle n’a pas reprit les cours à la rentrée. On s’est inquiété mais elle nous a écrit pour nous rassurer… Enfin… Elle nous a expliquait qu’elle rencontrait son père, qu’elle passait du temps avec lui… On savait plus ou moins que c’était quelqu’un d’instable donc on ne pouvait pas dire qu’on était vraiment rassurés mais elle nous a promis de revenir pour le deuxième semestre.
Elle marque une pause, l’émotion s’entend dans sa voix.
- Elle n’est jamais revenue. C’est Grâce qui a apprit la nouvelle de son décès par sa mère. On a pas été autorisés à aller à l’enterrement, on a jamais vraiment su ce qu’il s’était passé et on a trouvé personne pour nous apporter des réponses…
Ainsi s’achevait l’histoire de leur amitié avec Autumn Avery… Une tragédie dont ils n’avaient pas tout les détails et avec laquelle il fallait continuer à vivre.
- Autumn était terriblement têtue. On aurait pu faire et dire n’importe quoi que jamais elle ne nous aurait écouté. La culpabilité que tu ressens c’est parce qu’on a jamais vraiment pu faire notre deuil.
Elle soupire et ajoute :
- Désolée… Je ne pensais pas que cette salle raviverait le souvenir d’Autumn. Ce n’est pas le plus heureux que nous ayons…
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Re: unconditional friendship | Juliet (terminé)
Ven 18 Juin 2021 - 22:58
Je l'entendais. Et je l'écoutais. J'écoutais son récit de ce que fut la vie de Autumn. Je me rappelais de ce que fut Poudlard pour elle. Je me rappelais parfaitement. Je la revoyais sourire, mes oreilles tintaient encore de son rire, mon âme se rechauffait encore de sa joie. Pourtant, cela ne suffisait pas pour enlever la peine que je ressentais en l'instant. Mais cherchais-je réellement à l'effacer ? Qui savait réellement au fond ? Que savais-je des choix de mon inconscient, ou même de ceux de fox en ce moment ?
Ma respiration se calmant alors, je laissais un instant les émotions retomber, s'estomper, sentir la présence même de mon amie près de moi avant de finalement me lever. Et venant alors calmement m'asseoir à coté d'elle sur le tabouret présent, mes doigts effleurèrent alors les touches de l'instrument. S'il m'était arrivé d'en jouer, même à l'hôpital, cet instrument en particulier restait rare. Quelque chose qui s'était fait avec le temps. Pour beaucoup, je préférais la guitare, mais c'était faux, et ils étaient peu à le savoir. Ou plutôt à le comprendre. Car la vérité, c'était que j'avais toujours estimé qu'au piano, mes sentiments transparaissaient toujours beaucoup plus, comme si en jouer ouvrait une porte sur mon coeur, sur mon âme, sur mon être.
Premières notes qui s'enfoncent, premiers accords, c'est bien l'instinct qui me guide. Et au bout de quelques accord de cette mélodie que je ne jouais jamais que pour elle, ma magie s'invita sans que je ne la contrôle, sans même que je ne m'en rende compte. Pourtant, mes lèvres remuèrent, sans même que je m'en aperçoives. Et les notes devinrent magiques, comme au mariage de Lys, envoutantes pour qui se laisserait bercer par elles.
Quelques minutes sans paroles, si ce n'étaient celle de ce piano, un cadeau plus précieux à son âme que mille dessins que j'aurais pu faire. Bien plus qu'un souvenir, une faille dans ce sort qui avait anéanti un pan de ma vie, et qui avait failli me souffler entièrement. S'en rendrait-elle compte ? Peut-être. Mais moi, j'en restais incapable. Comme en transe sur le moment même.
Ma respiration se calmant alors, je laissais un instant les émotions retomber, s'estomper, sentir la présence même de mon amie près de moi avant de finalement me lever. Et venant alors calmement m'asseoir à coté d'elle sur le tabouret présent, mes doigts effleurèrent alors les touches de l'instrument. S'il m'était arrivé d'en jouer, même à l'hôpital, cet instrument en particulier restait rare. Quelque chose qui s'était fait avec le temps. Pour beaucoup, je préférais la guitare, mais c'était faux, et ils étaient peu à le savoir. Ou plutôt à le comprendre. Car la vérité, c'était que j'avais toujours estimé qu'au piano, mes sentiments transparaissaient toujours beaucoup plus, comme si en jouer ouvrait une porte sur mon coeur, sur mon âme, sur mon être.
Premières notes qui s'enfoncent, premiers accords, c'est bien l'instinct qui me guide. Et au bout de quelques accord de cette mélodie que je ne jouais jamais que pour elle, ma magie s'invita sans que je ne la contrôle, sans même que je ne m'en rende compte. Pourtant, mes lèvres remuèrent, sans même que je m'en aperçoives. Et les notes devinrent magiques, comme au mariage de Lys, envoutantes pour qui se laisserait bercer par elles.
Quelques minutes sans paroles, si ce n'étaient celle de ce piano, un cadeau plus précieux à son âme que mille dessins que j'aurais pu faire. Bien plus qu'un souvenir, une faille dans ce sort qui avait anéanti un pan de ma vie, et qui avait failli me souffler entièrement. S'en rendrait-elle compte ? Peut-être. Mais moi, j'en restais incapable. Comme en transe sur le moment même.