- Calliope Mullersensitive bitch
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» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
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» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
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The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Sam 29 Mai 2021 - 14:54
11 mai 2021 - début d'après midi - bureaux de la brigade London 99
C'était officiel. Callie prenait les rennes de cette enquête en tant que representante d'un juge d'instruction. Bien sûr, le juge Axton signerait les documents necessaires à la procédure mais il lui avait fait comprendre que cette affaire était désormais la sienne, qu'elle en était pleinement responsable et qu'il s'en remettait à elle pour la prise de décision. La Muller était completement perdue dans ses émotions quant à cette nouvelle, assenée par le magistrat dans son bureau, il n'y avait pas dix minutes de cela.
En temps normal, elle aurait sûrement été très fière que le juge Axton lui offre une telle opportunité de prouver sa sagacité et ses capacités juridiques. Elle l'était tout de même, parce que le juge Axton l'avait fait sans savoir ce que cette affaire representait pour elle : un énorme nid à emmerdes.
A commencer par celui qui menait l'enquête : bébé auror, encore étudiant, prétentieux comme pas deux et qui avait un étrange pouvoir que de celui de savoir jouer avec ses nerfs. Elle avait commencer à le fréquenter à cause de cette affaire et depuis elle avait prit tant d'importance que ce qu'il n'était qu'une visite de courtisie devint un partenariat fort peu appréciable.
Il se trouvait également que sa propre famille était potentiellement liée à cette affaite. Enfin... Elle le suspectait grandement. Et même si elle n'en était pas sûre, elle savait qu'elle devait appliquer le principe de précaution. Elle avait certes de gros antécédents avec sa famille, mais elle avait aussi une loyauté sans faille pour ce que son nom de famille pouvait représenter. Elle n'allait pas laisser un stagiaire tout foutre en l'air.
A peine avait elle pu diriger l'information concernant ses nouvelles prérogatives, un patronus qu'elle ne connaissait que trop bien était venu la trouvé. Il attendait dans son bureau et il lui semblait voir dans ce cerf la même arrogance que dans son créateur. L'animal de plasma sollicitait la présence d'un magistrat pour un interrogatoire qui pourrait poser problème. Il s'agissait de leur affaire commune et Callie alla rejoindre la bridage avec une boule au ventre. Pour autant, elle le dissimulait parfaitement quand elle salua l'auror qui l'attendait à son bureau dans l'open-space.
- Majewski.
Salutation froide, bien déplacée compte tenu de ce qu'il s'était passé il y a quelques nuits de cela dans un bureau tout proche d'ici.
- J'ai délégation du juge Axton. Je suis celle qui assistera à l'interrogatoire.
- Muller. Quelle joie.
Le ton grinçant fait lever les yeux au ciel l'assistante de justice.
- Vous avez voulu que votre affaire soit considérée comme importante, bienvenue dans le monde impitoyable de l'instruction.
- Si c'était le cas, le juge Axton serait venu en personne. Mais installez vous. Je fais venir notre gardé à vue.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Mar 24 Aoû 2021 - 0:52
Garde à vue, garde à vue, c'était beaucoup dire. Ambrosius s'était volontairement présenté aux autorités, déjà, même si ça suivait une convocation (selon sous quel angle on regardait, la contrainte n'en était plus une si on était volontaire, non?). Et puis ensuite, l'apothicaire n'avait rien à cacher. Enfin presque rien. Enfin presque trois fois rien. Et quelques broutilles, quoi. Rien qui valait qu'on le mette comme ça dans l'embarras alors que ses affaires allaient si bien et que son passé était loin derrière lui.
De fait, Ambrosius serait on ne peut plus embêté si sa nouvelle identité s'évaporait et s'il devait à nouveau changer de nom, de région et recommencer à neuf ailleurs. Non, vraiment, ça l'embêterait.
Le septuagénaire avait donc l'air encore plus grognon que jamais ce jour-là, ses sourcils si froncés qu'ils se rejoignaient au milieu de son front plissé. Toutes sortes de pensées lui traversaient l'esprit, mais pas une qui présentait une solution pour le tirer de ce guêpier. Tout ça parce qu'il avait eu des accointances avec un petit vendeur à la sauvette dont il aurait dû se méfier. Mais les journées étaient longues l'hiver dernier avec un carnet débordant de commandes, et il n'avait pas porté aussi attention qu'il aurait dû aux signes d'emmerdements à venir.
Aussi se retrouvait-il là, à suivre un sorcier engoncé dans son uniforme d'Auror du ministère de la Justice. Le forcerait-on à prendre du véritasérum? Il en doutait, sachant que des aveux faits sous la contrainte d'une telle substance avaient peu de chance de tenir en cour, mais ça ne le rassurait qu'à moitié. Revenir dans les rouages de la justice faisait remonter une montagne de souvenirs qu'il espérait pourtant avoir réduits en poussière. Il réprima un frisson et s'épongea le front avant d'entrer dans la pièce que lui désignait le garde-chiourme.
Sans dire un mot, mais le regard perçant, l'apothicaire alla s'installer sur le siège face au bureau. La femme qui s'y tenait lui paraissait beaucoup trop jeune pour mener une enquête, mais ces temps-ci, tout le monde lui paraissait beaucoup trop jeune de toute manière. Il croisa les jambes et posa ses bras par-dessus, son pouce droit alla distraitement frotter l'intérieur de son index.
Il aurait bien saluer la femme, mais voilà des heures qu'il attendait dans une pièce sans fenêtre et ignorait si le jour avait fini par se coucher. Aussi se tut-il, attendant la suite
De fait, Ambrosius serait on ne peut plus embêté si sa nouvelle identité s'évaporait et s'il devait à nouveau changer de nom, de région et recommencer à neuf ailleurs. Non, vraiment, ça l'embêterait.
Le septuagénaire avait donc l'air encore plus grognon que jamais ce jour-là, ses sourcils si froncés qu'ils se rejoignaient au milieu de son front plissé. Toutes sortes de pensées lui traversaient l'esprit, mais pas une qui présentait une solution pour le tirer de ce guêpier. Tout ça parce qu'il avait eu des accointances avec un petit vendeur à la sauvette dont il aurait dû se méfier. Mais les journées étaient longues l'hiver dernier avec un carnet débordant de commandes, et il n'avait pas porté aussi attention qu'il aurait dû aux signes d'emmerdements à venir.
Aussi se retrouvait-il là, à suivre un sorcier engoncé dans son uniforme d'Auror du ministère de la Justice. Le forcerait-on à prendre du véritasérum? Il en doutait, sachant que des aveux faits sous la contrainte d'une telle substance avaient peu de chance de tenir en cour, mais ça ne le rassurait qu'à moitié. Revenir dans les rouages de la justice faisait remonter une montagne de souvenirs qu'il espérait pourtant avoir réduits en poussière. Il réprima un frisson et s'épongea le front avant d'entrer dans la pièce que lui désignait le garde-chiourme.
Sans dire un mot, mais le regard perçant, l'apothicaire alla s'installer sur le siège face au bureau. La femme qui s'y tenait lui paraissait beaucoup trop jeune pour mener une enquête, mais ces temps-ci, tout le monde lui paraissait beaucoup trop jeune de toute manière. Il croisa les jambes et posa ses bras par-dessus, son pouce droit alla distraitement frotter l'intérieur de son index.
Il aurait bien saluer la femme, mais voilà des heures qu'il attendait dans une pièce sans fenêtre et ignorait si le jour avait fini par se coucher. Aussi se tut-il, attendant la suite
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Sam 28 Aoû 2021 - 10:54
Calliope lève les yeux au ciel. Il n'est que stagiaire, elle n'est qu'assistante. Ils sont jeunes et beaux mais ils ne sont qu'aux prémices de leurs carrières et forcément cela à quelque-chose de frustrant. Ils voudraient collaborer avec des gens importants, ceux qui pourraient gonfler leurs expériences et leurs egos... Mais ils se retrouvent coincés ensemble et voila tout.
La pièce qu'il a désigné est particulièrement austère. Peinture grise triste, mobilier en bois récupéré on ne sait où. La Muller devine un sortilège de sécurité en latence. Elle s'installe sur le bureau qui lui est destiné et sort de son cartable en cuir le dossier d'instruction sur cette drogue létale distribuée à quelques étudiants...
Le Majewski revient rapidement avec le sorcier gardé à vue et considéré comme potentiel suspect dans l'affaire en tant que potentiel trafiquant. La jeune femme parcours les pièces de l'instruction des yeux et pour une fois tout est en ordre... Il semblerait que ses petites leçons aient de bon effets sur le stagiaire auror. Comme quoi... tout finissait par arriver.
Calliope n'est pas vraiment habituée aux interrogatoires. A vrai dire, avec le juge Wakefield et Blackthorn c'est tout juste si elle peut y assister. Alors les mener elle même... il n'y avait vraiment que le juge Axton pour lui confier de telles responsabilités. La brune portait son masque professionnel aussi bien que son masque personnel alors même si elle appréhendait un peu, elle n'en laissait bien paraitre.
- Mister Redgrave, je vous présente Miss Muller qui est chargée de représenter le juge en charge de l'instruction de l'affaire qui nous interesse.
- Bonjour Mister Redgrave. Je vous remercie d'avoir répondu à la convocation des forces de l'ordre. Installez vous je vous en prie.
Polie, la jeune femme garde un visage neutre sans qu'il soit austère pour autant. Elle attend que l'homme s'installe et que se déploie le sortilège de sécurité qui sépare l'alchimiste des deux représentants du ministère.
- Je dois tout d'abord pour préciser qu'à ce stade, vous êtes entendu en tant que témoin assisté et non en tant que principal suspect. Je dois donc vous informer que vous avez tout à fait le droit de recourir à un avocat, à solliciter le dossier d'instruction... Si a un moment durant cet entretien vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à m'interrompre.
La pièce qu'il a désigné est particulièrement austère. Peinture grise triste, mobilier en bois récupéré on ne sait où. La Muller devine un sortilège de sécurité en latence. Elle s'installe sur le bureau qui lui est destiné et sort de son cartable en cuir le dossier d'instruction sur cette drogue létale distribuée à quelques étudiants...
Le Majewski revient rapidement avec le sorcier gardé à vue et considéré comme potentiel suspect dans l'affaire en tant que potentiel trafiquant. La jeune femme parcours les pièces de l'instruction des yeux et pour une fois tout est en ordre... Il semblerait que ses petites leçons aient de bon effets sur le stagiaire auror. Comme quoi... tout finissait par arriver.
Calliope n'est pas vraiment habituée aux interrogatoires. A vrai dire, avec le juge Wakefield et Blackthorn c'est tout juste si elle peut y assister. Alors les mener elle même... il n'y avait vraiment que le juge Axton pour lui confier de telles responsabilités. La brune portait son masque professionnel aussi bien que son masque personnel alors même si elle appréhendait un peu, elle n'en laissait bien paraitre.
- Mister Redgrave, je vous présente Miss Muller qui est chargée de représenter le juge en charge de l'instruction de l'affaire qui nous interesse.
- Bonjour Mister Redgrave. Je vous remercie d'avoir répondu à la convocation des forces de l'ordre. Installez vous je vous en prie.
Polie, la jeune femme garde un visage neutre sans qu'il soit austère pour autant. Elle attend que l'homme s'installe et que se déploie le sortilège de sécurité qui sépare l'alchimiste des deux représentants du ministère.
- Je dois tout d'abord pour préciser qu'à ce stade, vous êtes entendu en tant que témoin assisté et non en tant que principal suspect. Je dois donc vous informer que vous avez tout à fait le droit de recourir à un avocat, à solliciter le dossier d'instruction... Si a un moment durant cet entretien vous en ressentez le besoin, n'hésitez pas à m'interrompre.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Mer 1 Sep 2021 - 23:30
Les présentations l'ennuyaient toujours en règle générale, mais il réalisait qu'elles l'ennuyaient encore davantage quand il se trouvait en un lieu où il n'avait aucune envie d'être, entre les griffes de gens auxquels il n'avait rien à dire. Sa main gauche tranquillement croisa la droite et alla se placer sur son bras, où une poudre discrète dissimulait un secret jalousement gardé. Il usait d'ordinaire d'un charme qu'il renouvelait tous les jours, mais il n'avait pas voulu courir le risque d'une détection accidentelle s'il advenait qu'on le fouille. Cela l'aurait étonné, mais on n'était jamais à l'abri, mieux valait ne prendre aucun risque.
L'apothicaire avait le regard fixé sur la représentante du juge, mais ne pipa pas un mot, se contentant d'un vague mouvement qui pouvait passer aussi bien pour de la politesse que de l'ennui. Il attendait de savoir pour quelles raisons il avait été convoqué, ce que la justice savait, ce qu'elle attendait de lui et, surtout, quels chemins il allait pouvoir emprunter pour s'en sortir indemne.
Un avocat, la belle affaire. Ça lui avait été bien utile la première fois, un avocat. Il retint un grognement, mais ne dit toujours rien. Attendant la suite.
Selon ce que cette femme avait à lui reprocher, il pourrait broder quelque chose de crédible, qui mêlait suffisamment demi-vérités et demi-mensonges pour se rapprocher d'une confession. Il n'était, encore une fois, qu'un pourvoyeur, un marchand qui achetait et vendait de la marchandise, un bon citoyen qui servait sa communauté. Et il avait bien l'intention de conserver une réputation intacte dans sa ville d'adoption, où ses affaires commençaient véritablement à fleurir après sept ans; les sorciers étaient durs en affaires et très attachés aux traditions, ils n'étaient pas facile de les convaincre d'essayer un nouveau commerce, de nouveaux produits...
L'apothicaire avait le regard fixé sur la représentante du juge, mais ne pipa pas un mot, se contentant d'un vague mouvement qui pouvait passer aussi bien pour de la politesse que de l'ennui. Il attendait de savoir pour quelles raisons il avait été convoqué, ce que la justice savait, ce qu'elle attendait de lui et, surtout, quels chemins il allait pouvoir emprunter pour s'en sortir indemne.
Un avocat, la belle affaire. Ça lui avait été bien utile la première fois, un avocat. Il retint un grognement, mais ne dit toujours rien. Attendant la suite.
Selon ce que cette femme avait à lui reprocher, il pourrait broder quelque chose de crédible, qui mêlait suffisamment demi-vérités et demi-mensonges pour se rapprocher d'une confession. Il n'était, encore une fois, qu'un pourvoyeur, un marchand qui achetait et vendait de la marchandise, un bon citoyen qui servait sa communauté. Et il avait bien l'intention de conserver une réputation intacte dans sa ville d'adoption, où ses affaires commençaient véritablement à fleurir après sept ans; les sorciers étaient durs en affaires et très attachés aux traditions, ils n'étaient pas facile de les convaincre d'essayer un nouveau commerce, de nouveaux produits...
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Jeu 9 Sep 2021 - 18:08
Le bureau dans lequel ils se trouvent parait banal, austère. Un bureau de bois au milieu, trois chaises, des murs nus à l’exceptions d’un revêtement gris clair. Pourtant, il ne faut pas se fier à l’apparence de cette pièce parce qu’elles sont les plus travaillées du bureau des aurors. Des sortilèges de protection, d’enregistrement, de légère manipulation pour mettre à l’aise un témoin ou pour pousser un peu l’adrénaline d’un individu peu aidant. La Muller avait toujours été impressionnée par l’efficacité de ces salles d’interrogatoire même si elle n’avait pas l’occasion d’y passer beaucoup de temps.
Installés, c’est Calliope qui engage la conversation et elle s’attache à contextualiser leur entretien. Cet homme fait potentiellement parti d’un réseau de stupéfiant dont les produits sont particulièrement dangereux mais à ce stade de la procédure ils n’ont aucune preuve, seulement quelques soupçons qui porte sur plusieurs alchimistes qu’ils doivent tous interroger. Son travail aujourd’hui, sera de déterminer s’il y a matière à creuser et l’intégrer comme potentiel suspect pour l’instruction.
La jeune assistante de justice arque un sourcil alors que l’homme se maintient dans un silence de mort. La brune ne peut s’empêcher de glisser un regard vers son partenaire mais l’attention du Majewski est attiré par une note de service qui atterrit doucement sur le bureau. Quelques secondes plus tard, il grommèle les mots « urgence » et « plus tard ». La voila seule. Elle se retient de pousser un long soupir… Heureusement, l’auror stagiaire à laissé son dossier dont Calliope se saisit.
- J’en déduis que le conseil d’un avocat ne vous intéresse pas.
Elle installe devant elle un parchemin ainsi qu’une plume à papotte qu’elle contrôle par la pensée et qui prend des notes afin rédiger le procès-verbal d’interrogatoire. Elle finit par joindre ses mains posées sur le bois du bureau avant de retrouver le chemin du regard de l’alchimiste pour demander.
- Pourriez vous décliner votre identitée ? Nom, prénom, date et lieu de naissance, nature et lieu de la profession exercée, je vous prie.
Installés, c’est Calliope qui engage la conversation et elle s’attache à contextualiser leur entretien. Cet homme fait potentiellement parti d’un réseau de stupéfiant dont les produits sont particulièrement dangereux mais à ce stade de la procédure ils n’ont aucune preuve, seulement quelques soupçons qui porte sur plusieurs alchimistes qu’ils doivent tous interroger. Son travail aujourd’hui, sera de déterminer s’il y a matière à creuser et l’intégrer comme potentiel suspect pour l’instruction.
La jeune assistante de justice arque un sourcil alors que l’homme se maintient dans un silence de mort. La brune ne peut s’empêcher de glisser un regard vers son partenaire mais l’attention du Majewski est attiré par une note de service qui atterrit doucement sur le bureau. Quelques secondes plus tard, il grommèle les mots « urgence » et « plus tard ». La voila seule. Elle se retient de pousser un long soupir… Heureusement, l’auror stagiaire à laissé son dossier dont Calliope se saisit.
- J’en déduis que le conseil d’un avocat ne vous intéresse pas.
Elle installe devant elle un parchemin ainsi qu’une plume à papotte qu’elle contrôle par la pensée et qui prend des notes afin rédiger le procès-verbal d’interrogatoire. Elle finit par joindre ses mains posées sur le bois du bureau avant de retrouver le chemin du regard de l’alchimiste pour demander.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Mer 10 Nov 2021 - 0:39
Un silence s'installa dans la salle d'interrogatoire. D'autres se seraient montrés inconfortables, Ambrosius, lui, se sentait plutôt à son aise dans le confort d'un silence rassurant. Le silence était propice au travail, à la concentration, au repos, à la détente. Le silence était un vieil ami qu'Ambrosius prenait plaisir à côtoyer tous les jours depuis sa sortie d'Azkaban, où le silence ne régnait jamais longtemps entre les hurlements ou les gémissements des prisonniers.
Une note vola dans la pièce, chassa l'homme, les laissant seuls, la femme et lui. Ambrosius suivit l'homme du regard tandis qu'il quittait la pièce, puis reposa son regard sur la femme, sans démontrer la moindre émotion. Juste de l'attente patiente. Et silencieuse.
Ce fut d'une voix claire et affirmée qu'il répondit à la première question posée.
« Redgrave, Ambrosius. 12 octobre 1955, Darwen, Lancashire. Apothicaire à la Lunar Society Apothecary depuis 2017. »
Le son de la plume à papote qui gratouillait lui agaçait l'oreille, mais ce fut tout juste si son agacement transparut dans un léger froncement du sourcil gauche. Il avait croisé les jambes et posé les mains sur son genou droit, attendant la suite des questions. Certes, toute la première partie de ce qu'il venait de décliner ne contenait pas une once de vérité, mais Ambrosius avait développé suffisamment de contacts au fil des quarante dernières années pour que sa plus récente identité résiste à toute investigation, même minutieuse. Phineas/Finn/Ambrosius avait pleinement confiance en sa couverture. De tout efaçon, plus personne ne connaissait Phineas désormais. Pas celui qu'il était devenu, du moins.
« Et puis-je savoir exactement en quoi je peux vous aider aujourd'hui? »
Une note vola dans la pièce, chassa l'homme, les laissant seuls, la femme et lui. Ambrosius suivit l'homme du regard tandis qu'il quittait la pièce, puis reposa son regard sur la femme, sans démontrer la moindre émotion. Juste de l'attente patiente. Et silencieuse.
Ce fut d'une voix claire et affirmée qu'il répondit à la première question posée.
« Redgrave, Ambrosius. 12 octobre 1955, Darwen, Lancashire. Apothicaire à la Lunar Society Apothecary depuis 2017. »
Le son de la plume à papote qui gratouillait lui agaçait l'oreille, mais ce fut tout juste si son agacement transparut dans un léger froncement du sourcil gauche. Il avait croisé les jambes et posé les mains sur son genou droit, attendant la suite des questions. Certes, toute la première partie de ce qu'il venait de décliner ne contenait pas une once de vérité, mais Ambrosius avait développé suffisamment de contacts au fil des quarante dernières années pour que sa plus récente identité résiste à toute investigation, même minutieuse. Phineas/Finn/Ambrosius avait pleinement confiance en sa couverture. De tout efaçon, plus personne ne connaissait Phineas désormais. Pas celui qu'il était devenu, du moins.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Dim 14 Nov 2021 - 20:00
La voix du témoin assisté est claire, il ne semble pas hésiter le moins du monde alors qu’il répond aux questions de l’assistante de justice qui n’a nullement de raison de douter de ses déclarations à ce stade de l’entretien. Elle n’en était qu’aux formalités administrative purement procédurière, rien de plus. Il n’y avait pas de piège. Aucun intérêt à mentir ou dissimuler. Pourtant tandis que sa plume parcourt de lignes le parchemin, elle distingue nettement le froncement de sourcil sur le visage émacié de l’apothicaire.
- Je vous remercie.
La voix de la jeune femme sonne juste et s’y glisse même un sourire aimable. Si Dimitri avait encore été là il aurait sûrement eut un regard en coin l’air de dire… « y’a baleine sous gravillon » mais en réalité pas du tout. La Muller pouvait parfaitement être aimable quand la personne en face d’elle l’était. Ou quand elle avait besoin qu’elle le soit, en l’espèce.
L’interrogation du vieil homme est légitime et Calliope est évidemment contrainte de lui répondre bien qu’elle aurait préféré repousser tout cela à un peu plus tard. Elle laisse quelques secondes s’écouler avant de répondre, juste le temps de le faire mariner un peu plus et de formuler correctement dans son esprit.
- Evidemment. L’affaire n’est pas encore parue dans les médias et dans la mesure du possible nous aimerions que cela reste ainsi, pour l’instant. Aussi permettez moi de ne pas vous donner les détails qui nous conduisent à vous. Nous avons eut plusieurs décès liés à la prise d’une substance. Magique. Cette substance est mélangée a une autre ce qui la rend difficilement tractable. Aussi, nous avons interrogé un grand nombre d’apothicaires afin de déterminer s’il peuvent être parmi les revendeurs.
Elle marque une pause et enchaine sur une question :
- Que vendez-vous au sein de votre échoppe, Monsieur Redgrave ?
- Je vous remercie.
La voix de la jeune femme sonne juste et s’y glisse même un sourire aimable. Si Dimitri avait encore été là il aurait sûrement eut un regard en coin l’air de dire… « y’a baleine sous gravillon » mais en réalité pas du tout. La Muller pouvait parfaitement être aimable quand la personne en face d’elle l’était. Ou quand elle avait besoin qu’elle le soit, en l’espèce.
L’interrogation du vieil homme est légitime et Calliope est évidemment contrainte de lui répondre bien qu’elle aurait préféré repousser tout cela à un peu plus tard. Elle laisse quelques secondes s’écouler avant de répondre, juste le temps de le faire mariner un peu plus et de formuler correctement dans son esprit.
- Evidemment. L’affaire n’est pas encore parue dans les médias et dans la mesure du possible nous aimerions que cela reste ainsi, pour l’instant. Aussi permettez moi de ne pas vous donner les détails qui nous conduisent à vous. Nous avons eut plusieurs décès liés à la prise d’une substance. Magique. Cette substance est mélangée a une autre ce qui la rend difficilement tractable. Aussi, nous avons interrogé un grand nombre d’apothicaires afin de déterminer s’il peuvent être parmi les revendeurs.
Elle marque une pause et enchaine sur une question :
- Que vendez-vous au sein de votre échoppe, Monsieur Redgrave ?
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Ven 17 Déc 2021 - 3:37
Indifférent au ton et à l'allure aimable de la jeune femme devant lui, Ambrosius Redgrave tentait de garder une attitude ouverte, pour n'éveiller aucun soupçon, mais sa nature de vieux grincheux étant ce qu'elle était, on ne pouvait pas non plus attendre des miracles. Sans quitter des yeux la femme qui l'interrogeait, l'apothicaire avait néanmoins les méninges qui travaillaient à vive allure, échafaudant des pistes de réponses au fur et à mesure qu'elles imaginaient des questions qu'on pourrait lui poser.
Ses yeux clairs détaillaient le visage de la femme pour déceler les pensées qui traversaient cet esprit tandis qu'un silence tout à fait agréable s'installait entre eux. Si elle pensait le mettre mal à l'aise, c'était bien mal le connaître, lui qui ne chérissait à peu près rien de plus que la tranquillité.
Ainsi c'était une histoire d'empoisonnement ou de surdose, et bien sûr, on se tournait illico vers d'honnêtes (!) commerçants tels que lui pour dénicher un coupable facile. L'histoire se répétait. L'index de sa main droite lissa un pli sur la patte attenante de son pantalon tandis qu'Ambrosius hochait la tête mécaniquement, ce qui pouvait passer pour une écoute attentive et une forme d'approbation aux propos de l'inspectrice.
« Je vois. »
Furent les seuls mots qui franchirent ses lèvres pendant un moment. Le silence se prolongeait dans la pièce.
« Je n'ai pas mes livres de compte sur moi. Personne ne m'a informé que je devais les apporter, mais si vous m'indiquez la sortie, je me ferai un plaisir d'aller les récupérer dans ma boutique et de vous les remettre. » Il préférait cela que de voir des agents du Ministère venir fouiner dans ses affaires. Cela faisait mauvais genre auprès de la clientèle régulière et risquait d'effaroucher les potentiels clients plus intéressants.
« Je tiens une apothicairerie, mademoiselle. J'y vends des herbes et des préparations pour faciliter et soulager la vie de tous. Je dispense mes recommandations, mais je ne peux pas accompagner chaque client dans leur usage. Des centaines de mélanges de produits différents peuvent provoquer ce que vous décrivez là... Même un produit bénin consommé avec un autre produit peut causer des dégâts. »
De tête, Ambrosius pouvait compter et nommer une bonne cinquantaine de ses produits présents à un endroit ou à un autre de son commerce, de manière légale, un peu illégale ou parfaitement interdite.
Ses yeux clairs détaillaient le visage de la femme pour déceler les pensées qui traversaient cet esprit tandis qu'un silence tout à fait agréable s'installait entre eux. Si elle pensait le mettre mal à l'aise, c'était bien mal le connaître, lui qui ne chérissait à peu près rien de plus que la tranquillité.
Ainsi c'était une histoire d'empoisonnement ou de surdose, et bien sûr, on se tournait illico vers d'honnêtes (!) commerçants tels que lui pour dénicher un coupable facile. L'histoire se répétait. L'index de sa main droite lissa un pli sur la patte attenante de son pantalon tandis qu'Ambrosius hochait la tête mécaniquement, ce qui pouvait passer pour une écoute attentive et une forme d'approbation aux propos de l'inspectrice.
« Je vois. »
Furent les seuls mots qui franchirent ses lèvres pendant un moment. Le silence se prolongeait dans la pièce.
« Je n'ai pas mes livres de compte sur moi. Personne ne m'a informé que je devais les apporter, mais si vous m'indiquez la sortie, je me ferai un plaisir d'aller les récupérer dans ma boutique et de vous les remettre. » Il préférait cela que de voir des agents du Ministère venir fouiner dans ses affaires. Cela faisait mauvais genre auprès de la clientèle régulière et risquait d'effaroucher les potentiels clients plus intéressants.
« Je tiens une apothicairerie, mademoiselle. J'y vends des herbes et des préparations pour faciliter et soulager la vie de tous. Je dispense mes recommandations, mais je ne peux pas accompagner chaque client dans leur usage. Des centaines de mélanges de produits différents peuvent provoquer ce que vous décrivez là... Même un produit bénin consommé avec un autre produit peut causer des dégâts. »
De tête, Ambrosius pouvait compter et nommer une bonne cinquantaine de ses produits présents à un endroit ou à un autre de son commerce, de manière légale, un peu illégale ou parfaitement interdite.
- Calliope Mullersensitive bitch
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» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Mer 22 Déc 2021 - 14:51
Calliope était jeune. Très jeune pour le poste qu’elle occupait. Elle l’avait l’habitude des regards qui tentaient de la faire passer pour insignifiante, voir incompétente. Mais certains vieux débris avaient tendance à oublier que la valeur n’attendaient pas le nombre d’année, surtout pas lorsqu’on était élevée par Kenneth Muller en personne…
La réponse du vieil homme ne lui plait pas et elle aurait même plutôt tendance à la rendre d’autant plus soupçonneuse qu’il semble esquiver toute forme de justification. Il n’a pas son livre de compte sous la main, cela l’empêche-t-il de répondre aux questions de l’assistante de Justice ? Pas au sens de la jeune femme. Pourquoi esquiver une question aussi ouverte ? Pourquoi esquiver alors qu’elle n’attaquait que les préliminaires de cet entretien ?
- Oh ne vous inquiétez pas Monsieur Redgrave. Si votre livre de compte intéressait le magistrat en charge de cet affaire, vous auriez déjà reçu une injonction de sa part. Mais je vous remercie pour votre sollicitude.
Le sourire de la jeune femme n’est plus aussi amical qu’avant. Elle a la vague impression qu’il se moque d’elle, qu’il essaye de noyer le poisson. Le reste de sa réponse est légèrement plus interessante… Mais à peine.
- Le produit qui nous intéresse semble provoquer des colorations violettes sur les doigts des personnes qui la touchent.
La plume qui retranscrit leur discussion continue de s’animer sur le bureau.
- Auriez vous une idée de la substance qui pourrait en être la cause ?
La réponse du vieil homme ne lui plait pas et elle aurait même plutôt tendance à la rendre d’autant plus soupçonneuse qu’il semble esquiver toute forme de justification. Il n’a pas son livre de compte sous la main, cela l’empêche-t-il de répondre aux questions de l’assistante de Justice ? Pas au sens de la jeune femme. Pourquoi esquiver une question aussi ouverte ? Pourquoi esquiver alors qu’elle n’attaquait que les préliminaires de cet entretien ?
- Oh ne vous inquiétez pas Monsieur Redgrave. Si votre livre de compte intéressait le magistrat en charge de cet affaire, vous auriez déjà reçu une injonction de sa part. Mais je vous remercie pour votre sollicitude.
Le sourire de la jeune femme n’est plus aussi amical qu’avant. Elle a la vague impression qu’il se moque d’elle, qu’il essaye de noyer le poisson. Le reste de sa réponse est légèrement plus interessante… Mais à peine.
- Le produit qui nous intéresse semble provoquer des colorations violettes sur les doigts des personnes qui la touchent.
La plume qui retranscrit leur discussion continue de s’animer sur le bureau.
- Auriez vous une idée de la substance qui pourrait en être la cause ?
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- Ambrosius RedgraveOldie ㄨ experimented wizard
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Sam 1 Jan 2022 - 2:40
Le changement de ton et de position de la jeune investigatrice ne surprit pas le vieil apothicaire, qui avait souvent observé le phénomène se produire au fil de ses conversations avec les clients. Ses interlocuteurs prenaient la mouche si facilement... surtout quand il ne passait pas par quatre chemins pour énoncer une vérité. Cependant, dans la situation présente, Redgrave n'avait aucun intérêt à dire la vérité, au contraire, il était préférable de discrètement la contourner, d'éviter même vaguement de regarder dans sa direction. Le Ministère ne s'intéressait visiblement pas à sa petite personne pour l'instant, et le commerçant tenait très fort à ce que ça demeure ainsi.
Des décès liés à une prise de substances, des victimes aux doigts colorés de violet... L'affaire était pour le moins intrigante, même pour un vieux bourru comme Redgrave, qui aimait par-dessus tout se mêler de ses propres affaires. En l'occurrence, ce n'était bon pour les affaires de personne si des sorciers et sorcières passaient de vie à trépas en consommant des produits qui pouvaient peut-être, qui sait, ce n'était pas impossible, se trouver dans son apothicairerie.
Son sourcil droit se haussa à tel point qu'il donna l'impression de vouloir réclamer son indépendance, ce qui déséquilibra temporairement le visage du vieil homme, avant que celui-ci ne porta une main à son menton pour mieux se frotter la barbe. Celle-ci produisit un très léger son de crépitement. Puis Ambrosius, songeur, répondit à Miss Muller. L'homme regarda la plume transcrire leur entretien tandis qu'il énonça quelques suggestions.
« Si consommées en bouillon, les racines de figuier d'Abyssinie peuvent provoquer une certaine coloration des extrémités, doigts, oreilles, nez, orteils, mais il ne s'agit pas d'une substance nocive au point d'entraîner un décès, même mélangées par mégarde à d'autres produits. De plus, un simple contact avec l'épiderme est sans risque. Quant aux gousses de porritch de Pritcher, très populaires auprès d'une clientèle en déclin physique, j'ai déjà lu au sujet de quelques cas de surdosage qui ont provoqué de l'arythmie. Les doigts des patients avaient une couleur violacée. Cependant, encore là, je n'ai entendu parler d'aucun décès.
Il vous reste, bien sûr, les fleurs d'aconit... Il semble que leur ajout à des sirops utilisés à des fins hallucinatoires, donne un high sensoriel très intéressant pour certains. Les effets en cas de surdose sont encore peu étudiés, mais il est certain que cette substance colore les doigts lors de la manipulation. »
Il avait beau être grognon, le Redgrave, désagréable et revêche, on ne pouvait pas dire qu'il ne connaissait pas son sujet. Et même, son teint et son ton s'éclaircissaient tandis qu'il parlait de ce sujet qui le passionnait à n'en pas douter. Il se trouvait en terrain connu et mainte fois arpenté.
« Le suc de la plante à pipaillon est une substance instable qui peut provoquer ce genre de coloration épidermique, si on ne manipule pas la plante correctement. En avoir directement sur la peau peut créer de fortes réactions allergiques, des boutons, également, une enflure des voies respiratoires. Mais de là à entraîner la mort... il en faudrait une bonne quantité, voire carrément se déverser le suc en gallons sur le corps. »
Peut-être que certaines personnes aux... envies étranges pouvaient trouver l'aventure excitante. Cette fois Ambrosius fronça les deux sourcils.
« Je pense que l'herbe de scorbut n'est pas à négliger pour votre investigation. Additionnée de sel de momie, elle peut provoquer de sacrés dégâts physiques au contact ou à l'absorption. Vos victimes avaient-elles des pigments blancs dans l'iris? Une langue enflée? »
Des décès liés à une prise de substances, des victimes aux doigts colorés de violet... L'affaire était pour le moins intrigante, même pour un vieux bourru comme Redgrave, qui aimait par-dessus tout se mêler de ses propres affaires. En l'occurrence, ce n'était bon pour les affaires de personne si des sorciers et sorcières passaient de vie à trépas en consommant des produits qui pouvaient peut-être, qui sait, ce n'était pas impossible, se trouver dans son apothicairerie.
Son sourcil droit se haussa à tel point qu'il donna l'impression de vouloir réclamer son indépendance, ce qui déséquilibra temporairement le visage du vieil homme, avant que celui-ci ne porta une main à son menton pour mieux se frotter la barbe. Celle-ci produisit un très léger son de crépitement. Puis Ambrosius, songeur, répondit à Miss Muller. L'homme regarda la plume transcrire leur entretien tandis qu'il énonça quelques suggestions.
« Si consommées en bouillon, les racines de figuier d'Abyssinie peuvent provoquer une certaine coloration des extrémités, doigts, oreilles, nez, orteils, mais il ne s'agit pas d'une substance nocive au point d'entraîner un décès, même mélangées par mégarde à d'autres produits. De plus, un simple contact avec l'épiderme est sans risque. Quant aux gousses de porritch de Pritcher, très populaires auprès d'une clientèle en déclin physique, j'ai déjà lu au sujet de quelques cas de surdosage qui ont provoqué de l'arythmie. Les doigts des patients avaient une couleur violacée. Cependant, encore là, je n'ai entendu parler d'aucun décès.
Il vous reste, bien sûr, les fleurs d'aconit... Il semble que leur ajout à des sirops utilisés à des fins hallucinatoires, donne un high sensoriel très intéressant pour certains. Les effets en cas de surdose sont encore peu étudiés, mais il est certain que cette substance colore les doigts lors de la manipulation. »
Il avait beau être grognon, le Redgrave, désagréable et revêche, on ne pouvait pas dire qu'il ne connaissait pas son sujet. Et même, son teint et son ton s'éclaircissaient tandis qu'il parlait de ce sujet qui le passionnait à n'en pas douter. Il se trouvait en terrain connu et mainte fois arpenté.
« Le suc de la plante à pipaillon est une substance instable qui peut provoquer ce genre de coloration épidermique, si on ne manipule pas la plante correctement. En avoir directement sur la peau peut créer de fortes réactions allergiques, des boutons, également, une enflure des voies respiratoires. Mais de là à entraîner la mort... il en faudrait une bonne quantité, voire carrément se déverser le suc en gallons sur le corps. »
Peut-être que certaines personnes aux... envies étranges pouvaient trouver l'aventure excitante. Cette fois Ambrosius fronça les deux sourcils.
« Je pense que l'herbe de scorbut n'est pas à négliger pour votre investigation. Additionnée de sel de momie, elle peut provoquer de sacrés dégâts physiques au contact ou à l'absorption. Vos victimes avaient-elles des pigments blancs dans l'iris? Une langue enflée? »
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Sam 8 Jan 2022 - 19:13
Son interrogatoire a été soigneusement préparé de concert avec le magistrat Axton et l’aurore Majewski qui dirige l’enquête. Ce dernier aurait du être présent et il faut avouer qu’être seule pour mener pour la première fois ce type d’interrogatoire préliminaire ce n’était pas l’idéal. Mais pour l’instant elle s’en tenait en plan et dirigeait doucement l’homme, qui pour l’instant avait le statut de témoin assisté, vers l’endroit où elle souhaitait le mener.
Sa question sur les produits qui pourraient mener à une coloration violette n’était pas sans fondement. A chaque fois, c’était de la tentacula qui avait été le vecteur du produit létal. Une tentacula qui devait sembler inoffensive, enfin autant qu’on puisse penser qu’elle le soit, puisque ces jeunes n’hésitaient pas à la fumer. Mais elle était nécessairement coupée à quelque-chose qui provoquait la mort et cette coloration violette de la pulpe des doigts qui tenait le joint devait forcément y être liée.
Calliope récupère la plus à papote de sa main pour prendre elle même des notes de tout ce qui est rapporté par l’alchimiste. Il parle vite et elle note l’essentiel. Il faut reconnaitre que le vieil homme à défaut d’être aimable, répond aux questions avec forces et précisions si bien que la Muller doit faire un effort de concentration particulier pour le suivre. Le aux de la plante a picaillons semble correspondre quant aux effets mais pas du tout quant aux quantités. Les fleurs d’aconit ont déjà été écartées par les médecins légistes. L’herbe de scorbut également. La brune relève les yeux et répond aimablement au sorcier.
- Si vous le permettez, je vais continuer de poser les questions, Monsieur Redgrave.
Elle sourit mais elle reste ferme. Pas question de se faire balader et que l’interrogatoire finisse comme étant une simple discussion de comptoir. Après tout, elle avait encore plusieurs questions à poser dans la trame qu’elle tenait sous ses yeux.
- Je vous remercie pour ces pistes.
Elle marque une pause, finit sa phrase avant de demander :
- Vendez vous des produit qui se fument ?
Sa question sur les produits qui pourraient mener à une coloration violette n’était pas sans fondement. A chaque fois, c’était de la tentacula qui avait été le vecteur du produit létal. Une tentacula qui devait sembler inoffensive, enfin autant qu’on puisse penser qu’elle le soit, puisque ces jeunes n’hésitaient pas à la fumer. Mais elle était nécessairement coupée à quelque-chose qui provoquait la mort et cette coloration violette de la pulpe des doigts qui tenait le joint devait forcément y être liée.
Calliope récupère la plus à papote de sa main pour prendre elle même des notes de tout ce qui est rapporté par l’alchimiste. Il parle vite et elle note l’essentiel. Il faut reconnaitre que le vieil homme à défaut d’être aimable, répond aux questions avec forces et précisions si bien que la Muller doit faire un effort de concentration particulier pour le suivre. Le aux de la plante a picaillons semble correspondre quant aux effets mais pas du tout quant aux quantités. Les fleurs d’aconit ont déjà été écartées par les médecins légistes. L’herbe de scorbut également. La brune relève les yeux et répond aimablement au sorcier.
- Si vous le permettez, je vais continuer de poser les questions, Monsieur Redgrave.
Elle sourit mais elle reste ferme. Pas question de se faire balader et que l’interrogatoire finisse comme étant une simple discussion de comptoir. Après tout, elle avait encore plusieurs questions à poser dans la trame qu’elle tenait sous ses yeux.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Mer 12 Jan 2022 - 3:13
Le fait que son interrogatrice sembla prendre au sérieux les renseignements qu'il lui fournissait, au point de prendre de nombreuses notes, fit, un peu malgré lui, plaisir à Redgrave qui, sous ses dehors bourrus, appréciait néanmoins qu'on s'intéresse à sa passion pour les plantes. Il avait de nombreuses années de recherches et d'expériences sous son chapeau de sorcier, mais trop souvent, sa clientèle, et membres de la communauté sorcière en général, semblaient penser que la botanique était une sous-branche bien mineure de la magie, tout juste bonne pour les sorciers peu doués. Ce qui était bien sûr archifaux.
Oh, les potionnistes pouvaient se draper dans leur cape noire, prendre de grands airs et clamer pouvoir ensorceler les esprits, mettre la gloire en bouteille, distiller la grandeur ou même enfermer la mort dans un flacon, mais la vérité vraie était que sans leurs ingrédients, sans ceux qui, en amont, avaient semé, fait pousser, récolter, sécher, ils n'étaient pas grand-chose. Bref.
Ambrosius se laissa aller contre le dossier de sa chaise en croisant une jambe devant lui et en posant la main gauche dessus, attendant la suite, qui ne se fit pas attendre, sous la forme d'une petite remontrance. Le ciel orageux n'étant jamais bien loin de l'apothicaire, un petit nuage figuratif se reforma au-dessus de sa tête. Il n'appréciait guère se faire sermonner par une jeune fille à peine entrée dans l'âge adulte selon toute vraisemblance. Il se garda de passer la moindre remarque toutefois, ayant hâte qu'on le libère afin qu'il puisse mettre la plus grande distance possible entre ce satané Ministère et lui.
La question qui suivit pouvait passer pour anodine ou ouvrir la porte à des suppositions qu'Ambrosius ne souhaitait pas voir explorées. Mais y répondre ne le plaçant pas en tort, il ne garda pas le silence non plus.
« Bien sûr. Plusieurs remèdes gagnent en puissance lorsqu'ihnalés, et je ne parle pas de ces produits que des charlatans de jeunes générations vendent en promettant de décrasser les poumons de leurs clients. Ils font fumer n'importe quoi et de manière totalement irresponsables. Pour ma part, je m'en tiens aux ingrédients qui ont fait leurs preuves dans la pharmacopée sorcière, sauge, ortie, molène, dans une certaine mesure, les graines de champifleur, bien arrosées de concentré de fève de Snargalouf, les feuilles de tentacula, les racines de voltiflor. Écoutez, je pourrais vous lister des dizaines d'ingrédients de ma réserve comme ça... Il faudrait un produit très puissant pour qu'une fois fumé il laisse les doigts mauves, ou bien les victimes ont tenté de faire un mélange avec une autre substance qui leur aura taché les doigts. Certains inconscients sont déjà venus dans ma boutique après avoir tenté de se blanchir les dents avec du chardon, donc je peux certainement témoigner qu'on voit de tout dans le milieu. »
Il aurait aussi pu parler de nombreux ingrédients interdits au commerce, mais qui se trouvaient (ou ne se trouvaient pas!) dans des endroits secrets de la Lunar Society, mais il espérait avoir fait preuve de suffisamment de générosité et de franchise dans sa réponse pour qu'il ne vienne pas à l'idée à la femme de venir mettre son nez sans ses affaires.
Oh, les potionnistes pouvaient se draper dans leur cape noire, prendre de grands airs et clamer pouvoir ensorceler les esprits, mettre la gloire en bouteille, distiller la grandeur ou même enfermer la mort dans un flacon, mais la vérité vraie était que sans leurs ingrédients, sans ceux qui, en amont, avaient semé, fait pousser, récolter, sécher, ils n'étaient pas grand-chose. Bref.
Ambrosius se laissa aller contre le dossier de sa chaise en croisant une jambe devant lui et en posant la main gauche dessus, attendant la suite, qui ne se fit pas attendre, sous la forme d'une petite remontrance. Le ciel orageux n'étant jamais bien loin de l'apothicaire, un petit nuage figuratif se reforma au-dessus de sa tête. Il n'appréciait guère se faire sermonner par une jeune fille à peine entrée dans l'âge adulte selon toute vraisemblance. Il se garda de passer la moindre remarque toutefois, ayant hâte qu'on le libère afin qu'il puisse mettre la plus grande distance possible entre ce satané Ministère et lui.
La question qui suivit pouvait passer pour anodine ou ouvrir la porte à des suppositions qu'Ambrosius ne souhaitait pas voir explorées. Mais y répondre ne le plaçant pas en tort, il ne garda pas le silence non plus.
« Bien sûr. Plusieurs remèdes gagnent en puissance lorsqu'ihnalés, et je ne parle pas de ces produits que des charlatans de jeunes générations vendent en promettant de décrasser les poumons de leurs clients. Ils font fumer n'importe quoi et de manière totalement irresponsables. Pour ma part, je m'en tiens aux ingrédients qui ont fait leurs preuves dans la pharmacopée sorcière, sauge, ortie, molène, dans une certaine mesure, les graines de champifleur, bien arrosées de concentré de fève de Snargalouf, les feuilles de tentacula, les racines de voltiflor. Écoutez, je pourrais vous lister des dizaines d'ingrédients de ma réserve comme ça... Il faudrait un produit très puissant pour qu'une fois fumé il laisse les doigts mauves, ou bien les victimes ont tenté de faire un mélange avec une autre substance qui leur aura taché les doigts. Certains inconscients sont déjà venus dans ma boutique après avoir tenté de se blanchir les dents avec du chardon, donc je peux certainement témoigner qu'on voit de tout dans le milieu. »
Il aurait aussi pu parler de nombreux ingrédients interdits au commerce, mais qui se trouvaient (ou ne se trouvaient pas!) dans des endroits secrets de la Lunar Society, mais il espérait avoir fait preuve de suffisamment de générosité et de franchise dans sa réponse pour qu'il ne vienne pas à l'idée à la femme de venir mettre son nez sans ses affaires.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Mar 18 Jan 2022 - 19:02
Calliope n’avait jamais été passionnée par les plantes ni par les potions. Elle avait exécré la botanique durant les sept années qu’elle avait passé à Poudlard. Elle était incapable de réaliser les potions les plus simples ce qui rendait Octave tout simplement fou. Pour elle, ce n’était ni plus ni moins que de la cuisine et elle détestait ça.
Il n’était pas rare d’avoir affaire, lors de l’instruction de ses dossiers, à des personnes fort cultivées ou en tout cas particulièrement connaisseur dans leur domaine de prédilection. Elle appréciait assez cela la Muller et lisait toujours les rapports d’expertise des sachants avec une grande attention. Quand elle ne comprenait pas quelque-chose, elle se le faisait expliquer. Elle ne laissait jamais rien au hasard.
En l’espèce, l’apothicaire est fort intéressant et fort pédagogue. Les questions de la Muller sont orientées afin de savoir si du statut de témoin assisté il devait passer au celui de suspect, mais il fallait reconnaitre que pour l’instant ses réponses étaient fort satisfaisantes et l’écartaient de plus en plus de la liste des suspects. Mieux, elle espérait que ses explications pourront illuminer un peu les aspects que les médicomages légistes n’avaient pu expliciter.
- Votre réponse bien que très complète ne me permets pas vraiment de faire la lumière sur mon dossier pour l'instant.
Elle finit de noter tout ce qui pouvait l’interesser.
- Vendez vous de la tentacula, Monsieur Redgrave ?
Il n’était pas rare d’avoir affaire, lors de l’instruction de ses dossiers, à des personnes fort cultivées ou en tout cas particulièrement connaisseur dans leur domaine de prédilection. Elle appréciait assez cela la Muller et lisait toujours les rapports d’expertise des sachants avec une grande attention. Quand elle ne comprenait pas quelque-chose, elle se le faisait expliquer. Elle ne laissait jamais rien au hasard.
En l’espèce, l’apothicaire est fort intéressant et fort pédagogue. Les questions de la Muller sont orientées afin de savoir si du statut de témoin assisté il devait passer au celui de suspect, mais il fallait reconnaitre que pour l’instant ses réponses étaient fort satisfaisantes et l’écartaient de plus en plus de la liste des suspects. Mieux, elle espérait que ses explications pourront illuminer un peu les aspects que les médicomages légistes n’avaient pu expliciter.
- Votre réponse bien que très complète ne me permets pas vraiment de faire la lumière sur mon dossier pour l'instant.
Elle finit de noter tout ce qui pouvait l’interesser.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Dim 13 Fév 2022 - 1:39
« Vous m'en voyez navré. »
Pas du tout.
« J'aurais aimé pouvoir vous aider davantage. »
Absolument pas. Que le ministère aille se faire voir avec ses problèmes.
Que la femme soit encore en train de lui poser des questions après qu'il lui eut si généreusement fourni autant de pistes à explorer pour son enquête, de préférence loin de lui et de sa boutique, commençait à l'agacer sérieusement. Depuis combien de temps était-il enfermé dans cette pièce? Avait-il le droit de se lever et de partir? Probablement que cela lui aurait valu d'être considéré comme suspect, c'était la seule chose qui empêchait le vieux bougon de quitter les lieux séance tenante. Il contrôla le soupir qui lui remontait aux lèvres.
« Comme je vous ai dit : oui, je vends des feuilles de tentacula, c'est totalement légal et elles sont très utiles à plusieurs de mes clients. » Il n'entra pas dans les détails des multiples usages auxquels pouvaient servir ces feuilles, ne serait-ce que par respect pour le secret professionnel exigé par sa profession. Tous ses clients ne tenaient sans doute pas à voir leurs petits problèmes révélés au grand jour. « Et elles causent aucune coloration comme celle que vous me décrivez. »
Il passa la main droite dans sa barbe, feignant la fatigue : « Si je ne peux vous aider davantage, puis-je prendre congé? Il se fait tard et pendant que je suis ici, je n'ai personne pour tenir boutique. »
Sa main retourna se poser sur son bras gauche.
« S'il me vient en tête d'autres causes possibles pour les symptômes de ces personnes, soyez assuré que je vous enverrai aussitôt un hibou pour vous en faire part. »
Au grand jamais.
Pas du tout.
« J'aurais aimé pouvoir vous aider davantage. »
Absolument pas. Que le ministère aille se faire voir avec ses problèmes.
Que la femme soit encore en train de lui poser des questions après qu'il lui eut si généreusement fourni autant de pistes à explorer pour son enquête, de préférence loin de lui et de sa boutique, commençait à l'agacer sérieusement. Depuis combien de temps était-il enfermé dans cette pièce? Avait-il le droit de se lever et de partir? Probablement que cela lui aurait valu d'être considéré comme suspect, c'était la seule chose qui empêchait le vieux bougon de quitter les lieux séance tenante. Il contrôla le soupir qui lui remontait aux lèvres.
« Comme je vous ai dit : oui, je vends des feuilles de tentacula, c'est totalement légal et elles sont très utiles à plusieurs de mes clients. » Il n'entra pas dans les détails des multiples usages auxquels pouvaient servir ces feuilles, ne serait-ce que par respect pour le secret professionnel exigé par sa profession. Tous ses clients ne tenaient sans doute pas à voir leurs petits problèmes révélés au grand jour. « Et elles causent aucune coloration comme celle que vous me décrivez. »
Il passa la main droite dans sa barbe, feignant la fatigue : « Si je ne peux vous aider davantage, puis-je prendre congé? Il se fait tard et pendant que je suis ici, je n'ai personne pour tenir boutique. »
Sa main retourna se poser sur son bras gauche.
« S'il me vient en tête d'autres causes possibles pour les symptômes de ces personnes, soyez assuré que je vous enverrai aussitôt un hibou pour vous en faire part. »
Au grand jamais.
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Re: The devil is growing pv. Ambrosius et Dimitri
Sam 5 Mar 2022 - 21:30
Il avait eut l’air si satisfait alors qu’elle avait reconnu que les éléments de réponse apportés étaient intéressant qu’elle ne pu que remarquer le changement de ton opéré instantanément alors qu’elle tournait la page de son dossier pour s’intéresser à une autre problématique. Puisque celle de la substance violette de inconnue avait été épuisée, restait la question de la tentacula. Elle avait interrogé un de ses confrère et fut amusée de constater que la réaction de celui qu’elle avait face à elle ce jour été similaire concernant cette question.
- Evidemment.
La vente de feuilles étaient légale, c’était juste. C’était la fleur, plus précisément le pollen qui était utilisé par les toxicomane pour remplir leur feuille de papier roulée et se droguer en dépit de l’interdiction maintenue fermement par le Code Pénal Magique. Elle hoche la tête alors que l’apothicaire précise que celles-ci n’ont jamais pour conséquence une quelconque coloration violette. La Muller qui avait bien préparé son dossier le savait déjà.
Comme elle s’en doutait, le voila qui s’agite, souhaitant partir. Il faut dire que la Muller n’a pas vraiment de raison de douter de son témoignage. Celui-ci est même plus clair que certains de ses confrères. Elle ne croit pas une seconde à de potentielles futures diligences mais affiche un sourire aimable alors qu’elle se lève et tend la main au vieillard :
- Je vous remercie pour le concours que vous apportez à la justice Monsieur Redgrave. Soyez sûr que si nous avons encore besoin de vos éclairages, vous recevrez également un hibou de convocation.
- Evidemment.
La vente de feuilles étaient légale, c’était juste. C’était la fleur, plus précisément le pollen qui était utilisé par les toxicomane pour remplir leur feuille de papier roulée et se droguer en dépit de l’interdiction maintenue fermement par le Code Pénal Magique. Elle hoche la tête alors que l’apothicaire précise que celles-ci n’ont jamais pour conséquence une quelconque coloration violette. La Muller qui avait bien préparé son dossier le savait déjà.
Comme elle s’en doutait, le voila qui s’agite, souhaitant partir. Il faut dire que la Muller n’a pas vraiment de raison de douter de son témoignage. Celui-ci est même plus clair que certains de ses confrères. Elle ne croit pas une seconde à de potentielles futures diligences mais affiche un sourire aimable alors qu’elle se lève et tend la main au vieillard :
- Je vous remercie pour le concours que vous apportez à la justice Monsieur Redgrave. Soyez sûr que si nous avons encore besoin de vos éclairages, vous recevrez également un hibou de convocation.
MULLER LIKE ME
I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
- pride: