Curiosité attisée par la missive réceptionnée avec l’élégance noble qui ne peut être que puriste. Les Muller sont une lignée que tu soupçonnes d’être infestée de ces fléaux que les moldus nomment les IST. Ils se reproduisent à la vitesse grand V. Horreurs et décadences du monde sorcier. Tu as ta fierté. Mais rien ne vaut la peine de se rendre à une telle réception. Cela te paraît même intéressant tant cela nourrit ton excessive faim de ragots. Tu veux tout savoir sur tout le monde. C’est ainsi que tu as bâti ton empire médiatique. Il n’y a aucun secret.
Charmante compagnie que sera justement celle de Calliope Muller. Jolie jeune femme aux traits fins et délicats qui saura ravir ta soirée. Et puisqu’il est question de sa famille, tu ne peux retenir une pique lancée brillamment en plein cœur. Tu ne vois rien de très satisfaisant en cet homme. Rien n’est à-même de t’impressionner il faut dire. Encore plus maintenant que tu es un lycanthrope. « Encore un politicien, un de plus à surfer sur la vague des promesses » commences-tu d’abord, observant cette douce esquisse sur son profil.
Tu flaires aux alentours, ton odorat plus développé que la moyenne. Il y a dans cette atmosphère une étrangeté que tu n’arrives pas à déceler. Es-tu seulement juste mal-à-l’aise au milieu de tous ces bourgeois cloués à leurs chaises et pendus aux lèvres de leur hôte ? Des moutons. Et tu es un loup. Un charognard puissant et dévoué. Un solitaire principalement. Ces grandes réceptions, tu y évolues gracieusement mais en conserve tes distances avec tact et mesure. Evidemment elle défend son oncle.
« Mon oncle n’est pas un politicien mais un homme de lois. A ce stade, il ne fait que lister des faits. Tu devrais le savoir, tu n’es plus journaliste ». Tu restes imperturbable. La vipère distille son venin qui ne t’atteint pas. Ce serait trop simple. « Un homme de lois n’incrimine pas les plus faibles pour se maintenir à la hauteur. Les personnes présentes ici ce soir ont-elles vent des débordements des héritiers Muller ? Un terrain de débauche m’a-t-on dit ». Impitoyable.
Aux épousailles proposées la réponse est bien aisément réfutée. Tu grognes un instant avant de reprendre cet air condescendant et habituel. Tu soupires, conscient de ce que ces unions forcées peuvent engendrer. Tu en as toi-même fait les frais il y a des années. « Vraiment je m’en porte très bien ainsi, Muller. Associer mon nom au tien reviendrait à pactiser avec ces immondes rumeurs à propos de ton frère et de ton cousin. Alors tu comprendras que cela ne m’intéresse pas tant ». Et sur ces quelques vacheries la soirée se poursuit avec douceur et légèreté. Malgré le respect et les sournoises provocations.
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Dim 13 Juin 2021 - 19:10
une mystérieuse réunion
L'intrigue - Chapitre 3
13.06.2021, 17h30.
(thème musical) Peut-être vous êtes-vous déjà aventurés parmi les convives d’une réception qui ne vous était pas destinée. Il est de ces soirées où l’appartenance n’a rien de choquant, et au cœur desquelles la marginalité est accueillie comme une marque de commerce ou un droit d’entrée. Les parois vitrées de cette soirée qui vous attend n’en font pas partie. Ici, les relations importent presque autant que les apparences, sinon davantage encore : vous êtes parmi nous parce que nous nous attendions à votre présence.
Où étiez-vous, lorsque vous avez accusé réception de notre première missive? Le 4 juin au soir, une discrète enveloppe signée C. M. d’une plume ouvragée.
Vous êtes invité à nous honorer de votre présence à l’occasion d’une réception pour un échantillon de pairs identifiés souhaitant participer à la préservation des valeurs sorcières. Si vous recevez cette invitation, vous avez été reconnu en tant que force mobilisatrice au sein de votre milieu. Nous souhaitons pour l’heure garder nos discussions à un nombre restreint, afin de demeurer productifs dans nos échanges, et vous remercions en conséquent de ne pas venir accompagné. Une adresse fera suite à ce message le jour même.
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Avez-vous sourcillé, lorsque la missive a disparu en une étincelle fumante? Avez-vous inscrit la date à votre agenda, ou l’avez-vous promptement oubliée, jusqu’à il y a quelques heures, lorsqu’une seconde lettre a été déposée sur votre plan de travail, indiquant simplement Le dernier étage du 30 St Mary Axe, 17h30. ?
Une jeune femme à la beauté quasi-surnaturelle vous accueille à l’entrée, peu importe votre transport choisi : une cheminée spécialement connectée pour l’événement, ou un simple transplanage dans le vestibule de la salle de réception. « Bonsoir », vous adresse-t-elle, voix suave accompagnée d’un sourire-appât. « Nous sommes honorés que vous ayez pu vous joindre à nous. Avant de rejoindre les autres convives, nous vous prions de signer le registre ». Est-ce la première épreuve, pour vous? Douterez-vous de la franchise d’une telle liste, sachant qu’il est possible de les enchanter? Si vous refusez, l’entrée vous le sera, elle aussi.
Le choix d’endroit vous surprend-il? Vos premiers pas vous emmènent sous une large verrière surplombant la ville de Londres, offrant une vue imprenable sur l’ensemble des bâtiments longeant la Tamise. Ressentez-vous un dédain certain face à la facture moldue de l’immeuble, surpris de ne pas vous retrouver dans un manoir, plus à propos au bon goût de telles réceptions? Les doigts d’une légère excitation se sont-ils frayé un chemin jusqu’à la peau de votre échine, à l’idée que d’autres sorciers issus de vos milieux traditionnels soient ainsi rassemblés en toute discrétion? Malgré les lieux, dans ce qui représente pourtant l’arrogance des sociétés moldues, qui croient, par leurs avancées technologiques, pouvoir remplacer ce que d’autres avant eux qualifiaient de magie, à tort ou à raison … un sourire ironique a-t-il ourlé vos lèvres à la pensée des bureaux sous vos pieds, où ils vaquent à leurs occupations journalières?
Autour de vous, les rayons d’un soleil traversant le ciel depuis son zénith balaient la salle, nimbée d’une douce lumière dorée accordant un éclat quasi-romantique à tout ce qu’elle touche. Vous reconnaîtrez certainement plusieurs invités, les visages altiers d’une heureuse sélection génétique. Peut-être sentirez-vous l’incursion discrète dans votre esprit. Chercherez-vous à reconnaître son origine? Vous ne trouverez que d’innombrables visages, connus depuis l’enfance, avec lesquels vous avez appris les danses de salon que l’on se doit de connaître en tant qu’héritier, ceux-là même qui sont devenus vos compatriotes académiques lorsque vint le moment de rejoindre les bancs estudiantins de l’élite sorcière, ceux qui, enfin, sont devenus vos beaux-frères, belles-sœurs, familles d’adoption ou collègues en tant que hauts fonctionnaires. Ici, personne n’est un inconnu : nous n’apprécions pas les marginaux, ceux qui se détachent de l’ensemble. Nous aimons les comportements prévisibles, et Merlin sait que nos milieux de sang pur foisonnent de reproduction sociale. Peut-être rêviez-vous de liberté, plus jeune, peut-être avez-vous toujours accepté votre place parmi notre hiérarchie, mais si vous êtes ici, c’est que nous nous sommes reconnus en vous – ferez-vous de même avec nous?
Les plus adeptes de ce retard qui se veut accompagnateur d’une attention supplémentaire sur sa propre personne nous auront enfin rejoints. C'est un verre à la main au contenu agrémenté d’un imperceptible ajout si votre psyché a résisté à l’incursion furtive dans ses tiroirs les plus secrets que vous vous tournerez vers votre hôte, qui prend enfin la parole. Le quinquagénaire est connu de toutes les personnes présentes : puissante figure parmi les familles de sang pur, on le reconnait parmi les meneurs des factions les plus conservatrices de votre société sorcière. Carlisle Muller s’avance, son épouse en guise de porte-étendard, ses longues boucles sombres et son teint hâlé témoignant d’une attention aux plus infimes détails qu’une femme d’affaires de sa trempe se doit de présenter au monde. Le juge prend la parole, sourire avenant aux lèvres – mais son regard est prudent. Parmi ses pairs, il se sait entouré de lieutenants et d’aspirants. Rêvez-vous de prendre sa place un jour?
« Honorables confrères, estimées consœurs », commence le chef de la famille Muller, commandant instantanément l’attention de l’assemblée, qui s’est tue. Parmi vous, une excitation tendue est palpable : c’est qu’il est commun de vous retrouver tous ensemble, mais bien plus à l’occasion de classiques galas et mariages que de ce genre de réception mystérieuse. « Vous savez comme moi que les derniers événements ayant pris forme au Ministère et au sein de notre alma mater ont choqué plus d’un membre de notre communauté sorcière. L’attention médiatique de février a toutefois été détournée par la sauvagerie-spectacle de l’attaque de quelques elfes, si regrettable soit-elle. Notre société a raté l’occasion de traiter d’une question stagnant depuis trop longtemps : la sécurité au sein de nos institutions. Combien d’agents extérieurs laissons-nous entrer parmi nos murs, tous les jours? » L’orateur laisse planer une fraction de seconde de silence, le temps que la question se réverbère dans vos esprits. Ressentez-vous le même sentiment d’urgence que d’autres, ou ne percevez-vous aucun danger? « Nos collaborations avec divers palliers gouvernementaux moldus témoignent d’une porosité entre nos mondes qui menace l’ordre nous permettant d’exister en paix. J’ai mis ma carrière au service de la Loi et de l’ordre, et je me désole de voir ce que nous coûte cette supposée ouverture au monde extérieur. Nous ne comptons plus le nombre d’incidents violents se manifestant entre nouveaux arrivés entre les murs du pouvoir magique et ceux qui en sont les gardiens depuis des générations centenaires. »
Aux murmures colériques de quelques sorciers sexagénaires, le juge Muller lève une main compréhensive : « Ne les blâmons pas : à leurs naïves présomptions, opposons-leur une solidarité soudée, qui refuse la dilution de nos valeurs au profit de leur supposée évolution. Notre gouvernement est laxiste, sous couvert de liberté d’expression et de tolérance aux idées d’autrui, mais devrions-nous attendre un grand Remplacement avant de réagir? » Peu d’entre vous auront saisi la rhétorique empruntée aux partis d’extrême droite moldus, partisans de cette théorie – cela importe-t-il réellement? Vous savez, tout comme les autres invités, que les rangs du Ministère sont de plus en plus peuplés de nés-moldus et de sorciers de sang mêlé – et pas toujours les meilleurs. « C’est pourquoi nous vous proposons la fondation d’un nouveau parti politique, aux idéaux formellement inscrits dans la protection du tissu social sorcier, afin de faire cesser l’infiltration de ces nouvelles idéologies importées d’on ne sait quels milieux moldus extrémistes. Ne nous bernons pas : ce ne sont pas au sein des cercles de nos enfants que ces idées fanatiques et dangereuses naissent, mais ils n’y sont pas immunisés. Combien d’entre vous ont dû négocier des fiançailles avec leurs héritiers pour cause d’amour plutôt que d’alliances, là ou jadis ces derniers auraient été honorés de pouvoir cimenter l’édifice de la société sorcière par leurs clans? » Le patriarche désigne ses enfants d’un large mouvement englobant, et vous voyez plusieurs membres de l’assemblée jeter un regard à leur propre progéniture. Tout ceci, je le fais pour toi, leur diront-ils peut-être plus tard.
« Combien d’entre vous voient leurs enfants tapisser cette importation technologique moldue qu’on appelle Internet de photos débraillées, pour récolter une dose d’approbation de ces étrangers qui ne connaissent rien à notre mode de vie? Sauvons-les tant qu’il en est encore temps : nous avons besoin d’un nouveau pacte intergénérationnel sorcier, qui doit commencer ici. » Votre voix se joint-elle aux paroles d’assentiment qui acquiescent à la proposition du juge? Le faites-vous par simple automatisme, ou par nécessité de caméléon alors que vous n’êtes pas convaincu? Rassurez-vous : vous avez été repéré. Demain, vous aurez tout oublié. « Profitez de ces moments d’échange, confrères, consœurs. Notre travail ne fait que commencer. » L’imposant Muller vous salue, avant de rejoindre d’autres figures importantes du Ministère. Il ne reste que vous, parmi la marée humaine, et les choix que vous devrez faire. Vous laisserez-vous tenter par ces discours, par la possibilité de participer à la fondation d’une nouvelle constitution ministérielle, ou cette soirée se mesurera-t-elle à l’aune de votre mémoire défunte?
- Informations:
- Ce sujet est un one-shot qui se joue en un post, vous pouvez donc faire faire acte de présence à votre personnage si vous le souhaitez. Votre personnage aura reçu une mystérieuse première missive signée C. M. lui indiquant qu’un événement exclusif se tiendra le 13 juin dès 17h30, avec confirmation du lieu à déterminer. Le matin même, une seconde lettre révélera à la fois l’hôte de la réception (Carlisle Muller) et le lieu : une salle de réception au dernier étage du 30 St Mary Axe, autrement appelé The Gerkin (le cornichon) pour sa forme ovoïde par les Moldus.
Le choix du lieu a été voulu pour sa symbolique – là où d’autres mouvements puristes ont préféré les sombres réunions où les discussions se font à voix basse et dans l’ombre, entre chien et loup, cette réception change le ton de rassemblements connus par le passé. L’endroit est en plein cœur des bâtiments moldus, et la réception se tient en plein jour, sous le nez (et à la barbe) des autorités. Un accès au réseau de cheminées a été procuré pour l’occasion par le biais d’une fonctionnaire sympathisante, et sera condamné à la fin de l’événement.
Les sorciers et sorcières de sang pur auront été invités afin d’adhérer au mouvement PURE, mais cet événement est encore discret. À l’entrée, un registre sera obligatoirement signé de la main de chaque invité.e. Pensez à la liste de l’armée de Dumbledore, dans l’Ordre du Phénix : toute délation sera automatiquement identifiée directement sur le registre des signatures. En guise de pare-feu, des legilimens sont présents pour balayer les esprits de la salle. S’ils ont un doute d’occlumancie, du veritaserum sera glissé dans les boissons : de prime abord, tous les personnages, même occlumens, sont susceptibles de dire la vérité. Vous pouvez contacter le staff pour discuter des probabilités réelles que votre personnage y résiste, le cas échéant. Les non-convaincu.es subiront un sortilège d’oubliette à la sortie. Votre hôte est Carlisle Muller, vainqueur du sondage des membres.
- faites la rizvolution!:
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Dim 13 Juin 2021 - 23:51
une mystérieuse réunion
L'intrigue - Chapitre 3
13.06.2021, 17h30.
Le regard était impénétrable. Sa robe sombre ne témoignait d'aucun pli. Elle avait été magiquement remise à neuf avant cette réunion, dont il avait été, à demi-mots, l'instigateur. Si le regard du Directeur du Département des Mystères semblait impossible à franchir pour quiconque essaierait de s'y aventurer, le contraire lui, n'était pas aussi probable. Il était présent depuis le début de cette petite sauterie. Bien entendu, il n'était pas la tête d'affiche. Il était n'avait pas encore la même réputation que Carlisle, et c'était la raison pour laquelle il lui avait demandé cette faveur -de prendre la tête des opérations dans un premier temps-. PURE était un mouvement qui ne venait pas d'Angleterre en premier lieu. On pouvait trouver quelques sorciers avec le même état d'esprit qui avait lancé des mouvements, mais rien de comparable avec ce qu'il avait en tête, et avec ce qu'il avait prévu.
17h45, les premiers sangs purs passaient la porte, après avoir noté leur nom sur cette liste magique. La salle n'était pas vide, les Muller étaient présents, en grand nombre, puis, au fur et à mesure, on put voir entrer les Blackthorn, les Hangbé, les Wakefield.. tant de noms de familles de Sang-pur qu'il n'était pas étonnant de voir ici. Matthew lui restait en retrait, un verre de whisky à la main, il marchait de convives en convives, ayant des discussions ayant surtout un rapport avec le Ministère. Bien qu'il ne fut pas l'élément central de cette soirée, il restait un membre connu du monde sorcier anglais. Il était le Directeur du Département des Mystères, et à ce titre, il était connu de beaucoup de gens, surtout les sangs-pur. On savait toujours à qui il fallait s'adresser quand on avait besoin de faveurs de gens bien placés dans la hiérarchie, c'était un concept universel que tout le monde reprenait sans le moindre scrupule.
La soirée continue et les convives se multiplient. Si cette réunion n'est pas faite pour attirer réellement une foule de gens, les potentiels suiveurs sont à un nombre intéressant. Des Legilimens ont été placés dans cette salle sur sa demande, notamment pour débusquer les potentiels traitres. Mieux valait découvrir en avance ceux dont il fallait se méfier, et ceux qu'il faudrait abattre politiquement parlant : On ne touche pas aux sang-pur. On décrédibilise dans le meilleur des cas.
Mais pour être certain que tout fonctionne dans le meilleur des mondes, une légère dose de Veriseratum fut intégrée aux boissons des occlumens. Mieux valait être toujours certain d'avoir toutes les cartes en main avant de jouer. Et Carlisle débuta alors son petit discours. Si Matthew le regardait, il ne l'écouta que d'une oreille distraite. Il cherchait le moindre murmure de désapprobation, la moindre objection que l'on puisse émettre contre le mouvement. Et une fois que le discours, pré écrit dans les grandes lignes par Matthew fut terminé par le Muller, il se dirigea lentement vers lui, un sourire aux lèvres, lui serrant la main et parlant de tout et de rien, comme s'il n'était qu'un des convives de cette soirée. Après tout, s'il avait voulu avoir la lumière sur lui, il aurait été celui qui aurait fait bouger ses magnifiques lèvres pour prononcer ce discours d'introduction au mouvement puriste et conservateur des sorciers. Mais non, il était mieux dans l'ombre. De toute manière, c'était bien comme ça que l'on tirait le mieux les ficelles et c'était ainsi qu'il gérait son propre département. Ainsi, il était en terrain connu mais loin d'être conquis. Cela allait requérir de nombreuses actions mais il était un très bon joueur d'échecs, il avait déjà prévu ses 6 prochains coups et toutes les possibilités qui en découlaient. Il n'était pas à prendre à la légère mais ça.. peu de monde le savait encore.
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Mer 23 Juin 2021 - 14:03
une mystérieuse réunion
L'intrigue - Chapitre 3
Le mot que tu as reçu est assez formel, probablement la même invitation a-t-elle été faite à tout le gratin de la bourgeoisie sorcière, à ceci près qu'il y avait une note au verso, une plume plus délicate et ronde dans les déliés, l'écriture de ta mère : j'espère te voir, si tu ne viens pas pour ton père, ou moi, viens pour tes sœurs. Elle sait comment te parler, Ruby, depuis que les enfants sont nés vous vous êtes rapprochés, mais elle sait que tu restes frileux à l'idée de rejoindre la grande cause dont ton père se fait le porte-parole, ceci dit, tu ne laisseras jamais tes sœurs seules dans ce genre de moment, garant de leur protection, tu ne tolèrerais pas qu'on leur fasse un lavage de cerveau sans que tu n'aies bougé le petit doigt. T'as soupiré, regardé l'invitation, soupiré à nouveau, froisser le papier, l'indécision t'a tenu compagnie jusqu'au dernier moment. Le temps d'enfiler une tenue appropriée à l'évènement, allez savoir pourquoi jean tee-shirt et rangers ça ne convient pas, tu confies tes enfants à la nounou officielle
L'endroit choisi t'étonne, tu restes méfiant, ce n'est pas le style de Carlisle ce genre d'endroit, encore moins dans le quartier moldus, mais soit, une hôtesses tout sourire demande un autographe, et t'es conscient que c'est le seul moyen de passer, alors tu gratifies son livre de ta plus jolie signature, bonne soirée, monsieur Muller. Yeurk. Dans sa bouche mielleuse, ton nom semble encore plus terrible que d'ordinaire. Qu'elle idée d'être venu, vraiment. Sasha, je suis ravie de te voir mon chéri, un sourire vient adoucir les traits de ton visage lorsque les lèvres de Ruby se posent sur ta joue, « mère... tu sais que je n'ai jamais raté aucune fête ». C'est ironique, évidemment, « tu sais ce qu'il nous réserve ou, pour toi aussi, c'est une surprise ? » Elle tapote légèrement ton torse, un demi-sourire sur son visage, je le sais et je le soutien, il fait ce qui est juste. Ca sonne comme un joli slogan publicitaire auquel tu n'arrives pourtant pas à croire. Involontairement, tu lèves les yeux au ciel en souriant, « évidemment... il ne te mérite pas, je te le redis », va voir tes soeurs, au lieu de dire des inepties, elle a beau dire ce qu'elle veut, tu le vois dans son regard qu'elle n'en pense pas moins. Probablement que tu ne comprendras jamais ce mariage, et d'ailleurs, t'as bien d'autres chats à fouetter. Après avoir été saluer Elia et Louisa, tu te glisses dans le fond de la salle, un endroit discret d'où tu peux aisément avoir l'oeil sur tout le monde. Plusieurs autres membres de ta famille sont présents, certains te semblent à leur place, tandis que d'autre t'étonnent, c'est le cas de ton parrain que tu salues de l'autre côté de la salle en levant une coupe de champagne. Ailier gauche et droit, on dirait les loups guettant le troupeau de moutons. Probablement qu'il est là pour la même raison que toi, voir ce que son cousin manigance et d'une certaine manière, ça te rassure de ne pas être seul dans cet enfer.
Le vieux se met à parler, le silence s'installe. Tu écoutes attentivement. Combien d’entre vous ont dû négocier des fiançailles avec leurs héritiers pour cause d’amour plutôt que d’alliances ? Evidement, tu souris, t'as l'impression que ton pater décrit ses propres déboires, le pauvre homme
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Sam 26 Juin 2021 - 17:28
Vision datant du milieu du mois de mai: Des visages connus et inconnus évoluent autour de moi, impression familière. Les soirées mondaines des sang-purs se ressemblent toutes, et celle-ci ne semble pas faire exception. Le bruit caractéristique de discussions plus ou moins sérieuses, plus ou moins politiques arrivent à mes oreilles, sans que je n'arrive à distinguer leurs sujets. Les images, familières, s'intègrent parfaitement à mon univers de haute société et je ne parviens pas à comprendre pourquoi cette vision est venu à moi. Rien ne semble étrange, et pourtant... Il y a cette impression. Une impression inhabituelle, particulière qui ressort de ses images. Incapable de mettre des mots sur ce que je ressens, je garde cette vision dans un coin de mon esprit, la rangeant dans ces multitudes de cases qui formaient le labyrinthe de mes visions. Un labyrinthe secret, sorte de mémoire à long terme mélangeant souvenirs personnels et visions.
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4 juin 2021 - Correspondance directe avec les évènements décrits dans la pensine de Lubia
Confortablement installé dans le lit de la louve, mon réveil fut le plus paisible possible, considérant la présence chaleureuse et familière de ma compagne nocturne. Un sourire en réponse à son salut matinal, mes paupières encore lourdes peinant à s'ouvrir tout à fait. Sans même m'en rendre compte, cette relation apaisait mon coeur et mon esprit, impliquant d'infimes changements dans certaines de mes attitudes. Pourtant, sa réflexion me poussa à froncer les sourcils, sursaut d'ego face à cette attaque pourtant si charmante. M'apprêtant à rétorquer quelques mots, l'atout canin de l'embarcation décida de nous couper dans notre conversation. Le compagnon canin de Lubia m'avait apparemment adopté, et je ne pouvais nier que l'animal m'était sympathique. Si j'étais habitué aux chevaux, nous avions souvent eu des chiens chez les Wakefield, en particulier dans notre demeure des Highlands, une tradition séculaire. Le chien comme protecteur des terres. Lubia récupéra la lettre dans la gueule du gardien, avant de me la donner. Me redressant avec un regard curieux, je la récupérais et l'ouvrais sans attendre. Qui donc pouvait bien m'envoyer une lettre ici? Le sceau était étrange, le message encore plus. Le mystère transparaissant dans chacun des mots apposés sur la feuille, je fronçais les sourcils. La question de Lubia me poussa à partager le contenu du message, et elle sembla tiquer sur les mêmes mots. Rien de bien étonnant concernant une réunion rassemblant les grands de ce monde, mais tout de même, tout ce mystère autour du lieu et du contenu de la réunion m'intriguait. La question de ma louve - la mienne - me fit poser mes iris bleutées sur elle, avec un sourire tout aussi intrigant que cette affaire: "Il n'y a aucune raison pour que je ne m'y rende pas." Après tout, ma position me commandait de m'y rendre. Tout était politique dans mon monde, et il serait mal avisé de refuser une invitation de la sorte, aussi étrange et mystérieuse soit-elle.
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13 juin 2021 - Le dernier étage du 30 St Mary Axe, 17h30.
A l'heure dite, au lieu dit, me voici foulant le carrelage étincelant du bâtiment après un transplanage rapide dans le hall. Un silence classieux m'accueillit alors, bientôt rompu par une créature fascinante, une jeune femme à la beauté presque surnaturelle, probablement choisie non pas pour ses traits de caractère ou son intelligence, mais bel et bien pour son pouvoir d'attraction sur les hommes. C'était une idée à la fois dégradante pour elle, mais également particulièrement vicieuse de la part des instigateurs de la réunion. Lorsqu'elle ouvrit enfin la bouche pour me demander de signer le registre, j'eus un réel instant d'hésitation. Cette signature signifiait que j'apposais mon nom et mon âme sur un document qui pourrait être utilisé de multiples manières. Si pour certains, cela ressemblait à une simple formalité, je connaissais le pouvoir d'une signature, surtout lorsqu'un nom aussi puissant que celui de ma famille y était inscrit. Le risque était grand. Pourtant, l'idée de ne pas assister à cette réunion me dérangeait. L'impression de manquer un évènement important, fut-il utile pour ma carrière ou non, était insupportable. Alors, à contre coeur et pas tout à fait à l'aise avec cet acte, je finis par attraper la plume pour enrichir le registre de mon élégante signature, si reconnaissable pour ceux qui travaillaient à mes côtés. Une fois l'épreuve passée, mes pas me dirigèrent vers le lieu de tous les secrets, une verrière gigantesque à l'aspect moldu futuriste qui tranchait avec l'habituelle austérité des demeures sang-pures. Si c'était surprenant, cela ne me dérangeait pas. Mon esprit conciliant s'adaptait. Mon regard d'un bleu glacial balaya la salle, reconnaissant de nombreuses personnes. Habitués des soirées mondaines, cousins, famille plus éloignée, collègues. Un entrelacs familier de puissance, de pouvoir et de méfiance. En bon politicien et reconnu dans mon milieu, je naviguais dans ces eaux familières avec aisance, serrant des mains, échangeant des regards entendus, partageant un brin de conversation de temps à autre. Je repérais le patriarche Wakefield, mon frère @Evan Wakefield que je saluais discrètement, mais mon regard bloqua plutôt sur une silhouette que je ne connaissais qu'à travers les yeux de Lubia. L'autre. @Éphrem Volkov. Personnage foncièrement désagréable, qui provoquait chez moi une antipathie presque physique. Un verre à la main, mon attention fut happée par le mystérieux commanditeur de cette assemblée, que je connaissais très bien. Trop bien. Carlisle Muller faisait partie de ces hommes puissants qui pouvaient briser ou faire briller une carrière en claquant des doigts. Un homme dangereusement attirant et excellent orateur, qui menait son monde à la baguette et savait captiver les foules. Pour son plus grand malheur, je n'avais jamais cédé à ses tentatives de séduction politique. Ma carrière, je ne la devais qu'à moi-même. Conscient que notre relation politique faisait de moi un adversaire tout désigné, je n'étais que plus intéressé par ce qu'il avait à dire. De belles paroles. Des paroles qui parlaient à la plupart d'entre nous, qui faisaient écho aux valeurs traditionnelles sang-pures. En soi, rien de vraiment nouveau, si ce n'était cette idée d'un nouveau parti traditionaliste. Ce qui m'inquiétait, c'était cette aura de danger que je pressentais. Une vraie confiance en mes capacités d'extralucide, voilà ce qui m'avait souvent sauvé de mauvais pas. Mon attitude et mon regard ne trahissaient rien tandis que j'écoutais le Muller, parfaitement conscient de ce que certains de ses mots impliqueraient dans la vie politique de notre communauté. Se priver de ce lien essentiel avec la vie politique moldue, primer les valeurs du sang sur tout le reste alors que tant d'efforts avaient été consentis pour que la communauté devienne tolérante. Certaines de mes jurisprudences me revinrent en mémoire, car elles étaient en parfait désaccord avec toutes ces belles paroles. Ne laissant rien paraître, j'allais même féliciter Carlisle pour ses talents d'orateur. Alors que je passais mon chemin pour rejoindre une compagnie plus agréable en la personne d'@Oscar Hangbé, une impression étrange, mais pas si inhabituelle m'étreignit soudain. Quelqu'un essayait de s'introduire dans mon esprit. Furtif. Talentueux. Peu importait de qui il s'agissait, mais je n'avais pour ainsi dire, rien à cacher. Il pouvait bien tenter de me lire, il y trouverait ce que je souhaite qu'il y trouve. Le reste sera impossible ou difficile à décrypter. Mais je ne cacherais pas mes doutes et mes réticences face à des propos qui frôlaient la dangerosité des extrémismes politiques. Une fois arrivé auprès du Hangbé, je lui lançais quelques mots: "Je vois que je ne suis pas le seul à avoir cédé à l'appel de la curiosité. La question est: que devons-nous penser de tout cela?" La question était rhétorique, même si j'étais curieux de savoir ce que pensait mon ancien protégé. Rien ne semblait être ce qu'il paraissait dans ce lieu. Après avoir échangé avec Oscar et avoir vaqué à mes obligations de Président du Magenmagot en partageant quelques mots avec d'autres membres éminents du Ministère, je pris congé de cette étrange réunion.
Au moment où je m'apprêtais à quitter le vestibule en transplanant, je cillais doucement, oscillant entre l'impression de sortir de mon corps et celle d'oublier quelque chose d'important. La soirée avait été distrayante. Un concert comme on ne les faisait plus, mais la musique résonnait encore dans mon esprit. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres et je transplanais jusqu'à l'entrée de mon domaine. Avec un peu de chance, Lubia était libre ce soir.
- résumé:
- Vision de Nath
- Nath reçoit sa lettre alors qu'il est avec Lubia et lui annonce qu'il va y aller.
- Nath se présente à la réunion. Il hésite énormément à apposer sa signature sur le registre. Il croise de nombreuses personnes qu'il connaît. Salue son père et son frère. Il écoute avec intérêt le discours de Carlisle. Il n'adhère pas à tous ses propos, y voyant un danger pour toute la communauté sorcière et sa politique. Il ressent que quelqu'un essaye de fouiller son esprit. Il parle avec Oscar avant d'aller discuter avec d'autres, et finit par s'en aller.
Il se fait donc oublietter, à cause de ses doutes/réticences, mais également au vu de sa relation tendue avec Carlisle.
A savoir: il conserve le souvenir de sa vision, mais n'a aucun souvenir des lettres, ni de la réunion.
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Jeu 8 Juil 2021 - 22:35
Pourquoi était-il là ? La question se pose, alors qu'il observe les convives. Serpent parmi les reptiles, est-il réellement à sa place ? Il apprécie le nectar présent dans la coupe qu'il a à la main, mais cette raison n'est pas suffisante avouons-le. Même voir son filleul, à l'autre bout de la pièce, n'est pas raison suffisante pour l'amener à assister à cette parodie qui se joue sous ses yeux. Mais elle. Elle, elle l'avait exigé. Elle lui avait demandé de venir, à ce presque fils et non moins neveu qu'elle avait : Agneas Muller.
Qu'en pense-t-il ? Difficile à dire, et encore plus à lire, pour ceux dans la salle chargé de se faire un avis. Parce que deviner les pensées de l'homme n'a jamais été chose aisé. Il est là, il est présent, il observe, il se fait un avis. Il se moque même, mais est-ce de la cause ou du porte-parole ? Carlisle lui-même doute, et cela semble logique. Pourtant, rien dans l'esprit du Nordic ne semble vouloir aller contre PURE. Une affection... et le voila qu'il parle avec Sasha Muller. Un lien fort, c'est certain pour lui, c'est évident. Il aime son filleul, mais partage-t-il ses idées ? Une réponse qui ne se dessine finalement pas, et l'ordre est passé : il faut contrôler.
"Ce que j'en pense ? Carlisle, ton discours était... Pouww" Il mime l'explosion. Mais se moque toujours. Au centre de la moquerie, les Muller. Et plus précisément les enfants de Cameron, ceux-là qui rêveraient de le voir disparaitre, ce vestige de la branche détraquée de leur famillle. Et enfin il boit, enfin la question lui est posée alors qu'on l'isole : PURE seras-tu ? "Je vais te dire, très cher cousin. Je peux être ce que tu veux en échange de tout ça... vraiment..." Mais un soupir qui en dit long, et une suite qui vient confirmer les doutes de chacun "mais je te déteste. Je ne t'aime toujours pas." Ironique, le professeur de potions ne s'est pas rendu compte de ce que l'on a versé dans son verre.
Pas d'exceptions. Il est intercepté, alors qu'il sort. Et c'est heureux. Son souvenir, il fallait l'effacer, car rien n'était clair et la cause ne pouvait se le permettre à croire. Parce que depuis sa naissance, il représente une épine qui ne veut pas se retirer de l'arbre de cette famille séculaire et conservatrice. Il se rappellera du concert, comme les autres. Les violons, les contrebasses et autres instruments. Il se rappellera du champagne et se verra accompagnant sa marraine à ce gala.
Qu'en pense-t-il ? Difficile à dire, et encore plus à lire, pour ceux dans la salle chargé de se faire un avis. Parce que deviner les pensées de l'homme n'a jamais été chose aisé. Il est là, il est présent, il observe, il se fait un avis. Il se moque même, mais est-ce de la cause ou du porte-parole ? Carlisle lui-même doute, et cela semble logique. Pourtant, rien dans l'esprit du Nordic ne semble vouloir aller contre PURE. Une affection... et le voila qu'il parle avec Sasha Muller. Un lien fort, c'est certain pour lui, c'est évident. Il aime son filleul, mais partage-t-il ses idées ? Une réponse qui ne se dessine finalement pas, et l'ordre est passé : il faut contrôler.
"Ce que j'en pense ? Carlisle, ton discours était... Pouww" Il mime l'explosion. Mais se moque toujours. Au centre de la moquerie, les Muller. Et plus précisément les enfants de Cameron, ceux-là qui rêveraient de le voir disparaitre, ce vestige de la branche détraquée de leur famillle. Et enfin il boit, enfin la question lui est posée alors qu'on l'isole : PURE seras-tu ? "Je vais te dire, très cher cousin. Je peux être ce que tu veux en échange de tout ça... vraiment..." Mais un soupir qui en dit long, et une suite qui vient confirmer les doutes de chacun "mais je te déteste. Je ne t'aime toujours pas." Ironique, le professeur de potions ne s'est pas rendu compte de ce que l'on a versé dans son verre.
Pas d'exceptions. Il est intercepté, alors qu'il sort. Et c'est heureux. Son souvenir, il fallait l'effacer, car rien n'était clair et la cause ne pouvait se le permettre à croire. Parce que depuis sa naissance, il représente une épine qui ne veut pas se retirer de l'arbre de cette famille séculaire et conservatrice. Il se rappellera du concert, comme les autres. Les violons, les contrebasses et autres instruments. Il se rappellera du champagne et se verra accompagnant sa marraine à ce gala.
- Résumé:
- Æsbjörn accompagne Agneas Muller à la soirée. A l'heure actuelle, il s'avère qu'il se moque de PURE et de l'incidence de ce mouvement, se contentant d'observer les acteurs de la soirée.
En tant qu'Occlumens, il ne bloque pas l'accès à ses pensées constamment, les legilimens peuvent donc voir un esprit rangé sans plus, mais ne déterminent pas réellement ses intentions.
Æsbjörn passe donc par la case Veritaserum et déclare l'évidence : il n'aime Carlisle. A sa sortie de la soirée, Æsbjörn sera oublietter proprement, et n'aura pas d'autres souvenirs de la soirée que celui du concert.
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Sam 10 Juil 2021 - 13:41
La fratrie s’était mise d’accord après une longue réflexion autour d’un petit déjeuner cuisiné par le chef en titre de la famille. Autour d’œufs, de bacon et de pancakes, Oscar avait finalement été retenu pour assister à cette drôle de réunion sang-pur. L’invitation avait été étrange mais pour rien au monde les Hangbé auraient manqué une si belle opportunité. La famille était bien éloignée des valeurs simplement sorcières que défendait l’ancienne société britannique et s’attardait bien plus sur le pouvoir et l’argent, quel que soit le côté dont il émanait. Le diplomate étant celui qui entretenait une relation compliquée avec les moldus – du fait de son passé et sa rancœur – avait été tout désigné pour honorer de sa présence ce fameux C. M.. Des idées bien plus arrêtées qu’Ekwensu, Jake ou bien Alice, un don pour l’inconnu et un certain talent pour le discours, l’Américain était entré avec les armes nécessaires à ce genre de soirée mondaine. Des retrouvailles sang-pures qui n’avaient rien à voir avec les interactions habituelles. Il avait d’ailleurs été quelque peu surpris de la localisation de cette réunion. Celle-ci prenait place au dernier étage du Gerkin qui ne se situait pas à plus de quelques mètres de la Tribe Tower. Pas d’ancienne maison poussiéreuse, pas d’humidité désagréable et une modernité qu’Oscar ne manquerait pas d’apprécier. Le diplomate ne se trompait cependant pas, il était le représentant de la guerre, le représentant des Hangbé lors de cette soirée aux accents particuliers et il comptait bien rapporter à ses frères et à sa sœur ce qui se passerait ce soir-là. Il était certains que les discours et les conversations seraient digne d’intérêt, un pendant qu’il n’était plus si certain de partager mais qui piquait tout de même sa curiosité.
Après un charmant sourire à la secrétaire de l’accueil et une signature apposant le nom des Hanbgé à ce vieux registre, Oscar s’était avancé dans le lieu de ces charmantes retrouvailles. La vue sur Londres était magnifique, bien qu’elle ne fût pas comparable à celle qu’offrait sa Penthouse. Après avoir ajusté une dernière fois sa veste de costume – un ensemble uni vert sapin - Oscar s’était avancé, attrapant au passage un verre de bulles fines. Quelques secondes suffirent pour qu’une présence étrangère tente une entrée dans l’esprit si précieux du représentant de la guerre. Loin d’être un occlumens de renom, le sorcier avait toutefois appris à parfaire ses protections psychiques. Certaines tentatives parvenaient à leur fin mais il restait assez puissant pour choisir ce que l’étranger verrait. En cette fin d’après-midi ensoleillé, c’était donc l’image de Junior qui venait en tête d’Oscar. Un sourire éclatant, un rire cristallin et une énergie tout enfantine qui ne manquait pas d’installer un sourire sur le visage du diplomate. Et c’était avec cette image en tête que le diplomate se glissa au milieu de la foule, serrant des mains, demandant des nouvelles de telle ou telle personne, questionnant un éminant collègue sur sa journée de la veille et gratifiant les anciennes sorcières de quelques compliments minutieusement choisis. Il s’était ensuite installé auprès d’@Elias Nightingal et la grand-mère de ce dernier, affirmant avec assurance et diplomatie l’association prochaine de leurs deux grandes familles. Les deux hommes n’eurent guère le temps de discuter que le sorcier de la soirée, le fameux C. M. prenait la parole pour un discours d’une éloquence rare, aux mots précis et choisis et aux idées arrêtées qui ne manquait pas d’amener Oscar dans une autre dimension. Il revoyait Matt, leur discussion dans un bus londonien, il revoyait Kanakys et ses innombrables questions, sa volonté et son bonne humeur constante. Il revoyait le visage des moldus qui avait compté d’une manière ou d’une autre dans sa vie, ses collègues américains de l’ambassade de Washington ou bien encore de ses adversaires biélorusses. Il revoyait tout mais ne laissait rien paraître. Immobile, silencieux, il était attentif aux moindres mots prononcés, au mouvement de main de l’orateur. Oscar était bien convaincu de la supériorité des sorciers sur les moldus mais il avait également appris à apprécier les nombreuses qualités de ces derniers et il lui semblait maintenant que l’idée de deux mondes séparés n’était pas la bonne, pour un côté comme l’autre.
A la fin du discours du Muller, le second fils Hangbé termina son verre de champagne et laissa un serveur le récupérer. Croisant le regard de son mentor et son ami, il prit congé auprès des membres de la famille Nightingal pour retrouver la présence amicale de @Nathaniel Wakefield. Que devaient-ils penser de cela ? Un haussement d’épaule fut la première réponse du diplomate avant qu’il n’ajoute quelques mots noyés d’une grande ironie. « Que la vue est bien plus belle de la Tribe Tower, sans nul doute. » Une évidence qu’il formulait à voix haute et qui conforterait le juge dans son incompréhension. Le diplomate non plus ne savait pas quoi en penser, ni quoi en dire, ni quoi en faire. Il n’était cependant pas là pour juger quoique ce soit, simplement pour observer, pour éventuellement prévenir un incident passé ou au moins s’assurer de la bonne santé des partenariats commerciaux entretenu entre les Hangbé et ces autres familles aux portefeuilles bien étoffés. Quelques mots cordiaux furent échangés avec le juge, rien qui ne viendrait pousser cette étrange présence à de nouveaux entrer dans leurs esprits avant qu’ils ne se sépare pour chacun discuter avec d’autre figures de la soirée. Oscar ne manquerait pas de venir discuter de cette soirée avec son mentor, ne serait-ce que pour connaître son avis entier sur la question. Il s’apprêta pour l’heure à retrouver la mine fermée mais les mots avisés d’Elias avant qu’une silhouette élancée ne le coupe dans son entreprise.
« Crescensia.. » murmura-t-il, haussa des sourcils surpris, perdant l’aplomb qu’il avait eu jusque-là. Il ne l’avait pas vu jusque maintenant et se maudissait déjà d’être pris par inadvertance. Attrapant poliment la coupe de champagne que sa femme lui tendait, Oscar continua. « Quel plaisir.. Tu ne m’avais pas dit que tu venais à Londres.. » souffla-t-il, le ton doux, la voix suave. Il ne pouvait décemment pas repousser sa femme de la même manière que lors des réunions familiales des dernières vacances d’hiver. Ici, ils étaient épiés, observés et si sa vie conjugale avait pris un bien étrange chemin depuis quelques mois, les apparences se devaient toutefois d’être sauvées. Avec une douceur quelque peu forcée, il déposa alors un baiser sur la joue de la trentenaire, réaffirmant l’existence de ce couple qui battait de l’aile depuis presque le début. Ils n’avaient rien réussi à construire quelque chose ensemble, c’était une réalité à laquelle Oscar s’était habitué. Il n’en était pas particulièrement satisfait mais avait fini par trouver du bonheur dans d’autres bras, se confortait de l’échec de relation par les promesses d’une autre histoire. Il pouvait donc bien faire l’effort, pour quelques heures au moins. « Je voulais garder la surprise. » minauda-t-elle, le regard brillant tandis qu’Oscar buvait de ce liquide doré qu’elle lui avait servi. « Qu’as-tu pensé du discours de notre dear Mr Muller? » questionna-t-elle alors que la lueur vive de ses prunelles évoluait vers quelque chose de plus animal, de plus de dangereux et vicieux. Sans vraiment réfléchir à ce qu’il allait dire, les mots affluaient de la bouche du diplomate. « J’ai eu l’impression d’assister à un meeting du Parti National Britannique, ou même d’entendre le discours de l’un ces partis extrêmes de l’autre côté de la manche. J’aurais pu y adhérer il y a quelques années, mais je n’en suis plus si certains à présent. C’est un peu trop. » avoua-t-il d’une traite, avant d’écarquiller les yeux de surprise. « Qu’est-ce que.. ? » Le visage de son épouse était à présent rayonnant et celui du diplomate se renfrogna, indigné. Il n’avait pas besoin de dessin, il avait compris. Le discours, l’invitation, la tentative s’insinuation dans son esprit et cette vérité brute qui était sorti de ses lèvres. « C’est extrêmement bas et vicieux, même pour toi, Cre’. » siffla-t-il. « Ne t’en fait pas, avec ton petit discours, tout ceci ne sera qu’un lointain souvenir, très très lointain. » assura-t-elle d’une voix douce et suave. L’assurance qu’avait eu Oscar au début de cette soirée avait été estompée par celle de son épouse. Le piège dans lequel il était tombé le rendait furieux et la menace d’un oubliettage de la part de la Nigériane le rendait fou. Intérieurement, il bouillonnait. Extérieurement, il était fébrile, immobile, choqué d’avoir été déstabilisé si facilement, frustré de ne rien avoir vu venir. La sorcière s’était alors hissée sur la pointe de ses pieds, gagnant encore quelques centimètres pour déposer un baiser sur la joue de son mari. Il n’y avait pas de douceur, qu’un vicieux moyen de pousser l’affront jusqu’au bout. « J’espère qu’elle en valait la peine, j’espère que tout en valait la peine… » souffla-t-elle dans le creux de son oreille avant de s’éloigner avec grâce et assurance, laissant Oscar seul avec sa colère et sa coupe de Champagne.
Le diplomate n’était pas resté plus longtemps sur place et après avoir pris congé des hôtes de la soirée – sans trop en faire afin de ne pas laisser de nouveau l’effet du Véritaserum faire son œuvre – il était rentré sous l’humidité de la capitale à la Tribe Tower. Il y retrouva là Ekwensu, ses lunettes rondes sur le bout du nez, lui-même plongé dans un journal politique moldus. Il était d’une humeur massacrante et ne parvenait pas à trouver l’origine de sa mauvaise humeur. « Le concert était déplorable, je ne sais pas ce qui se passe dans la tête de ces vieux sorciers pour mettre tant de mystère dans une invitation pour si peu de finalité. » grogna-t-il en détachant sa cravate et en quittant l’espace commun de leur appartement pour se rendre dans sa douche et réfléchir avec plus d’attention à tout cela.
- HRP:
- - Oscar vient en tant que présentant la famille Hangbé
- Il écoute le discours a côté d'Elias et Mamie Nightingal
- Puis discute avec Nathaniel
- Il est piégé par sa femme qui lui offre du champagne avec du véritaserum
- il est po content et reviens de très mauvaise humeur et sans souvenir, à la maison
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Lun 12 Juil 2021 - 17:35
Sans en être totalement persuadé, Lorcan avait bien l’impression d’être le plus jeune des convives de la soirée. Ce n’était pas si exceptionnel que ça, en soi, cela lui était arrivé plus d’une fois, mais il avait le pressentiment que ce soir, ce serait différent. D’abord, parce que ses parents étaient là. Enfin, non, son père était là, seul, lui avait envoyé une missive peu prolixe le matin même l’enjoignant à se libérer pour la soirée. Il l’accompagnerait, seul, lors d’une soirée à Londres après des pus grands. Il avait tout un réseau à se faire et, maintenant qu’il était officiellement engagé auprès d’une des plus grandes familles du Royaume Unie, il allait devoir faire de la représentation non plus seulement pour lui-même, mais aussi pour les De Gray qui attendaient beaucoup de ce gendre inespéré. Il avait donc, bien sur, répondu par l’affirmative, annulé tout ce qu’il avait de vaguement prévu ce soir-là, et utilisé la cheminée familiale pour rejoindre son paternel au lieu indiqué… Où il n’était pas seul.
Ce soir là, il accompagna Augustin et Matthew partout où les deux hommes évoluaient, sourire poli aux lèvres, tâchant de ne pas laisser son regard se perdre dans le vague suite à une énième discussion sans grand intérêt pour lui. Impeccablement vêtu, bien sur, sa chevelure domptée en arrière, il ressemblait encore plus à son père, comme cela, et s’amusait presque à chaque fois qu’une vieille dame lui faisait la réflexion. Avec patience, son père l’introduisait auprès des uns, des autres, lui indiquant par un signe connu que d’eux ceux qu’il devait retenir, et les autres qu’il pouvait oublier aussitôt. Il lui disait aussi dans quels esprits se projeter, tout en douceur, sans jamais forcer le passage, la consigne était stricte : à la moindre résistance, laisser faire le professionnel, ou servir une flute de boisson infusée de véritaserum. Mais ça, Lorcan l’ignorait, s’imaginant simplement que l’alcool possédait ces mêmes vertus, sans besoins d’effet plus coercitif.
Du discours de Carlisle Muller, le jeune Tamaharu ne pensait rien, où pas grand-chose en tout cas : lui même avait baigné dans la culture dominante, il était fils unique, presque prince, futur héritier d’une fortune qui ne lui réclamait que de ne pas être un monstre dispendieux et imbécile : si l’argent lui brûlait parfois les doigts, il n’était cependant pas idiot, et avait eu la merveilleuse idée de tomber profondément amoureux d’une des demoiselles au sang le plus pur de son pays d’adoption. Quand par un miracle insensé, les sentiments se révélèrent réciproques, Lorcan devint une sorte de quasi modèle pour une partie de la génération antérieure : bien né, docile, fiancé sans broncher. Et charmant, avec ça. Alors cela pouvait paraître aberrant pour ses amis les plus proches, mais le discours si agressif coula sur le garçon comme l’eau sur les plumes d’un canard. Tant qu’on ne bouleversait pas sa vie, elle laissait les adultes faire ce qu’ils devaient. Et puis, ils ne parlaient pas non plus d’exterminer qui que ce soit, uniquement de protéger cultures et traditions ancestrales. Aux dernières nouvelles, ce n’était pas spécialement immoral, et certainement pas interdit … Le laïus sur les réseaux sociaux le fit sourire, un peu, assez discrètement pour que son père ne le voit pas faire : Clairement, si le papa Muller avait autant le seum, c’était juste parce qu’il avait pas une tronche Wizargrammable. Les sangs purs de toutes les générations étaient biberonnés à l’égo, et si Carlisle avait eu un smartphone trafiqué et des filtres adéquats, Loki en mettait sa main à couper qu’il aurait envoyé des selfies et des nudes à toutes les gos bien nées de son patelin… Enfin bon.
Le nez dans sa propre flûte, il avait continué à errer entre les groupes, remarquant de temps à autre une tête connue, avant de retourner au bercail : @Matthew Johnson Johnson, le type chez qui il avait passé la fin d’après midi à se préparer, un mentor en devenir, lui avait dit son père, avant de lui retourner une lettre de recommandation pour un stage estival au département des mystères. Avec ledit Matthew, donc. Tout un programme. Il n’avait pas l’air désagréable, au demeurant, mais Lorcan avait appris à se méfier aussi des hommes les plus courtois. Un gentleman n’est rien d’autre qu’un loup plus patient que les autres.
- et bien, on peut dire que le discours de monsieur Muller n’aura laissé personne indifférent ...
- récap:
- Lorcan est venu à la demande de son père, il fait un peu tapisserie mais est ok avec ça.
Il a rencontré Matthew un peu plus tôt dans l'après midi. Le discours de Carlisle ne l'émeut pas plus que ça, tout juste se moque t'il un peu mais sans personne avec qui partager ses merveilleux traits d'esprit (tristesse) . Il finit par échanger quelques mots avec Matthew, et reste bien sage
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Mer 14 Juil 2021 - 17:29
une mystérieuse réunion
L'intrigue - Chapitre 3
La missive mystérieuse avait atterri sur le bureau dans le coin de sa chambre et avec un fracas suffisamment bruyant pour sortir Peter de sa lecture. Allongé sur le lit, le grand brun faisait bouger ses doigts de pieds et lisait la dernière parution du Chineur. Sa bouche était encore entrouverte d’avoir découvert de nouveaux ragots croustillants ; il doutait fortement de leur véracité, mais trouvait chaque idée passionnante et toujours très cocasse. Le froissement de la gazette résonna dans la pièce tandis qu’elle était abandonnée sur l’édredon. D’un pas lourd, le garçon se dirigea vers le bureau. Au-dessus du meuble, sur une étagère, une branche de son figuier d’Abyssinie avait été heurtée et tremblotait ; la jeune plante essayait maladroitement de ramener son extrémité dans les airs, parmi le bouquet de ses fleurs odorantes. Peter l’aida d’un geste de la main et attrapa l’enveloppe de l’autre. Le papier épais se déroula entre ses doigts et il put parcourir les quelques lignes des yeux avant qu’il ne se mette à fumer. Par réflexe, le sang-pur laissa échapper la lettre de ses mains et la vit se consumer pour redevenir poussière. "Mobilising force? What in Merlin’s name was that?" Avait-il gloussé avant de voir une autre chouette se poser sur l’appui de fenêtre. Il détacha dubitativement le morceau de parchemin enroulé sur lui-même et remercia la chouette d’une caresse. Celle-ci s’envola promptement et sans demander son reste ; elle avait peut-être compris au regard assombri du jeune homme que le contenu du parchemin ne lui plaisait guère, et n’avait sans doute pas voulu être dans les parages.
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June 4th
Darling,
As you probably understand by my muteness thus far, your actions have been gravely received in our house. Your lack of both judgment and maturity cost our family very much. It is with great shame and stupefaction that I had to help Juliet’s mother break the engagement off. I am certain that you are to redeem yourself in whichever way your father and I will see fit. A missive has landed in my hands today and will doubtlessly have reached yours by the time you will read my letter. This solicitation is of the utmost importance and shall be treated as such. You shall meet your father and I at the reception, whichever the date might be. You shall attend the gathering in the absence of Leroy’s offspring and will not cover your family in more shame. Aunt Hilda shall organise the transportation of your best cloak.
That is all for now,Alice J. Drummond
Les salutations glaciales le firent grincer des dents ; sa mère l’appelait toujours « mon petit », mais ne lui avait pas adressé la parole depuis que @Juliet Blackthorn avait découvert le pot aux roses. Crispé et affecté par le mandement de sa mère, le jeune homme fourra le papier dans l’unique tiroir de son bureau et s’en alla en ville boire un café ; il n’avait toujours pas compris que cela n’aidait pas ses nerfs.
Ce matin-là, Peter soupira bruyamment en entendant un objet tapoter contre la paroi vitrée. Quelque chose bloquait les sons dans sa gorge depuis la veille au soir et sa discussion avec @Maximilien Leroy ; une frustration et une colère qu’il ne parvenait pas encore à définir. Les mots « injuste » et « infâme » tournaient en rond dans sa tête ; il ne parvenait pas encore à croire ce qui, bientôt, serait connu de tout le monde sorcier. La gazette se ferait un malin plaisir d’en coucher les moindres détails sur le papier, à n’en pas douter. Il poussa toutefois un râle caverneux en découvrant le contenu de la lettre qui, elle aussi, n’avait pas tarder à disparaître dans une nuée étincelante. Celle de sa mère, dans son bureau, semblait vibrer, maintenant, comme pour lui rappeler la promesse que sa mère avait forcée. Une main frappa bientôt à l’entrée de son appartement et il s’en alla ouvrir à contre-cœur ; son visage s’éclaira un instant en découvrant le visage replet de sa tante adorée. Hilda tenait un tissu somptueux entre les mains, mais les lèvres du garçon retombèrent aussitôt. Alice Drummond n’avait même pas pris la peine de se déplacer elle-même pour lui apporter la tenue qu’elle voulait voir sur son fils plus tard cet après-midi-là.
Naïf, mais de mauvais humeur, Peter épousseta la suie de sa cape « ô combien banal » ; il regrettait les magnifiques étoffes confectionnées par @Awa Blackthorn. Une charmante jeune femme lui demanda de bien vouloir signer un registre et sa main suivit les consignes distraitement ; il était obnubilé par le regard accusateur et froid de sa mère. Elle se tenait droite dans une cape brodée de dorures incroyables ; ces dernières ravivaient les flammes dans ses cheveux d’un blond vénitien. Le sourire crispé sur son visage en porcelaine ne laissait aucun doute sur l’amertume que la Madone ressentait envers sa précieuse progéniture. Les tâches administratives terminées, Peter attrapa une coupe de champagne au vol et se dirigea d’un pas résolu en direction d’Harold et Alice Drummond. La brume qui opacifiait son esprit était sans doute due à la furie qu’il embouteillait pour faire bonne figure. “I’m glad you were able to come,” promit son père. “Good afternoon, Maman.” Sans doute furieuse de ne pas pouvoir fumer de cigarette moldu – son péché mignon, et sûrement la seule invention dépourvue de magie qu’elle estimait – Alice ignora son fils et se tourna vers une amie, toute aussi snob. L’hôte de la réception ne tarda pas à faire son apparition et à réclamer le silence. Impatient, Peter écouta les premières allégations du patriarche des Muller et réprima un soupir en voyant sa mère le regarder du coin de l’œil. « Combien d’entre vous ont dû négocier des fiançailles avec leurs héritiers pour cause d’amour plutôt que d’alliances ? » Alice fit éclater la cigarette chimérique qu’elle ne tenait pas entre ses lèvres. Il n’eut pas besoin de la voir pour sentir son regard cuisant lui brûler la nuque et mettre le feu à sa chevelure noire. Seriously? Is this what you called of the utmost importance, mother? Les flammes échauffaient ses joues rougies par tant d’affirmations aussi risibles que risquées. Le septième année regard à droite et à gauche, à la recherche d’un ou d’une homologue qui ne serait pas non plus convaincu par la rhétorique du vieux juge. Le tissu lui grattait à l’épaule et il commit l’affront d’apaiser la démangeaison du bout des doigts ; Alice, rapide comme l’éclair, donna un petit coup dans le bas de son dos pour le faire cesser. Elle semblait si rapide que personne n’avait remarqué son petit manège et les yeux du Drummond s’étaient peut-être arrondis sans raison dans leurs orbites. Le discours touchait à sa fin et Peter comptait les secondes qui le séparaient de la porte de sortie. Just a couple of minutes and it’ll be over, s’encouragea-t-il.
“Maman, we have to talk.”
Le toisant de haut en bas, la mère vengeresse lui rappela que ce n’était pas le moment le mieux choisi et que cette conversation devrait attendre ; elle avait visiblement mieux à faire et s’éloignait déjà vers d’autres connaissances. Peter était incapable de dire si sa mère buvait les paroles du juge ou si elle faisait semblant, pour redorer le blason des Drummond. Après quelques échanges quelque peu plus fructueux avec son père, le garçon attrapa une autre coupe de champagne, la termina d’un trait et prit la porte.
Where was I going? Il avait oublié.
Résumé : Peter reçoit la première missive et s'étonne amusément de sa teneur. Il est rapidement informé par sa mère que sa présence ne sera pas optionnelle et c'est le premier contact qu'il a avec elle depuis plusieurs mois.
Le garçon est très en colère lorsqu'il reçoit la deuxième missive qui précise le lieu et l'heure du rassemblement. Il reçoit aussitôt la visite de sa "tante" Hilda, qui vient lui apporter la tenue que sa mère estime plus propice.
Il ne se méfie pas des âmes qui scrutent son esprit et ira même jusqu'à boire deux coupes de champagne pendant la soirée : une première pour se donner du courage et une deuxième pour avaler l'amertume de la conversation avec ses parents.
Peter sera oublietté, ne cachant pas son dégoût des propos tenus par le patriarche des Muller. Il ne sait pas si sa mère, Alice Drummond, fait semblant d'adhérer aux propos pour se faire mieux voir des familles voisines, ou si elle y croit sincèrement. Son père, Harold, a l'air bien agacé, lui.
NB : Peter étant demi-Vélane par sa mère, une aura d'attraction se déploie autour de lui et de sa mère (elle aussi demi-Vélane). Le charme attire les regards et les attentions des plus sensibles. On les trouve séduisants, presque irréels et une envie écrasante de se faire valoir auprès d'eux peut être ressentie par certains et certaines.
- Calliope Mullersensitive bitch
- » parchemins postés : 775
» miroir du riséd : nina dobrev
» crédits : amnesisart (ava) ; crackship (code sign)
» multinick : juliet blackthorn, miguel pajares, andrew hill
» âge : 30 ans (née le 19 aout 1992)
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» profession : auditrice de Justice (juge en formation) au Magenmagot à compter de Septembre 2022.
» gallions sous la cape : 1403
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Mar 20 Juil 2021 - 13:58
Elle avait pourtant exprimé plusieurs fois à son oncle que dix sept heure trente, même dix huit heures… C’était beaucoup trop tôt. Si le juge Muller avait toute autorité pour imposer que ses après midi soient allegés, il n’en était pas le cas pour l’assistante de justice qu’elle était. Et même si les autres juges qu’elle assistait étaient tous conviés, cela ne voulait pas dire qu’il était facile de se libérer pour dix-sept heures alors qu’elle avait plutôt l’habitude de terminer aux alentours de dix-neuf…
Elle avait donc soupiré quand elle avait reçu une seconde missive confirmant l’horaire choisi par son oncle et son parrain. Heureusement, la brune avait prévu de quoi se préparer au bureau, lui évitant un aller retour pour enfiler la robe de soirée qu’elle avait choisie. Elle est à l’heure, comme toujours. Elle n’est pas surprise par le lieu ni par le reste car dans l’ensemble elle est assez au courant de ce qui se prépare. Elle a assisté à de nombreuses discussions, y prenant même part parfois.
La Muller n’a pas hésité à mettre sa signature sur la liste des invités. Elle sait ce qu’elle risque. Rien. Parce qu’elle appuie totalement le mouvement qui se construit. Un part d’elle lui hurle pourtant que tout n’est pas dans son intérêt, mais elle la fait taire comme depuis quatorze ans. Elle sociabilise avec un verre à la main. Elle salue son parrain @Matthew Johnson ainsi que sa femme. Elle prend le temps de discuter avec son père et sa mère. Elle salue de loin son oncle Carlisle qui discute avec son troisième frère et ignore bien volontiers ceux qui font la honte de sa famille… son frère, son cousin… et cet espèce de grand-oncle ( @Æsbjörn Od'donnir ) qu’elle n’arrive toujours pas à situer… Pourtant, @Sasha Muller n’a pas l’air décidé à faire de même. Il lui propose un dîner le soir même et Calliope accepte par souci de convenance. Après tout… Comme disait Carlisle… Sasha n’était peut être pas aussi irrattrapable que @Caël Muller .
Vient l’heure du discours et quelques minutes avant, la juriste s’installe sur une des chaises. Un heureux hasard veut qu’elle se retrouve assise à côté d’un vieil ami de l’université. Elle croit rarement la route d’ @Éphrem Volkov ces dernières années mais elle prend toujours plaisir lorsque c’est le cas. Ils discutent de toute de rien jusqu’à ce que le discours de son oncle commence.
- Encore un politicien, un de plus à surfer sur la vague des promesses.
La brune ne peut s’empêcher de sourire en coin sans même jeter à œil à celui qui vient de prononcer ces mots. Du Volkov tout craché. Dans la provocation et ce néo-libéralisme qui ne caractérise tant. Calliope n’a jamais vraiment compris pourquoi il ne prenait pas le parti du sang alors que c’était ce qui était le plus profitable à lui et à la communauté dont ils faisaient partie.
- Mon oncle n’est pas un politicien mais un homme de lois. A ce stade, il ne fait que lister des faits. Tu devrais le savoir, tu n’es plus journaliste ?
Elle n’avait pas vu le soviétique depuis bien longtemps mais elle savait très bien que jamais il ne lacherait ce métier-passion. Il ne s’agissait que d’une question rhétorique pour le contrarier un peu.
- Un homme de lois n’incrimine pas les plus faibles pour se maintenir à la hauteur. Les personnes présentes ici ce soir ont-elles vent des débordements des héritiers Muller ? Un terrain de débauche m’a-t-on dit
La brune lève les yeux au ciel. Ce ne sont que des conjonctures avancées sans le moindre fondement... Voila quelque-chose de bien déçevant de la part d'un esprit aiguisé. Et pour le reste... ce n'est pas vraiment le moment d'essayer de faire écran de fumée sur les frasques de son frère et de son cousin...
- Un nouveau pacte intergénérationnel sorcier ... Tu devrais m'épouser, Muller.
- Ca re-dorerait ta réputation, mais ça ruinerait la mienne. Merci, mais non merci. J’ai encore espoir de trouver un parti digne de ce nom.
Elle répond sur le même ton et pourtant cette fois elle doit manoeuvrer pour dissimuler ses véritables émotions quant à ce pacte intergénérationnel entre les familles de sang-pur. Ce pacte qu’elle ne pourra jamais honorer.
- Vraiment je m’en porte très bien ainsi, Muller. Associer mon nom au tien reviendrait à pactiser avec ces immondes rumeurs à propos de ton frère et de ton cousin. Alors tu comprendras que cela ne m’intéresse pas tant.
- Tu tournes en rond Volkov...
Décidément... elle ignorait ce qu'il sait contre (ou sur) Cael et Sasha mais il semblait y tenir. Elle continue d’écouter le discours sans jamais manquer de protéger son esprit. Parce qu’elle sait qu’un des membres de l'assemblée passe au crible toutes les pensées de l’assemblée. Elle ne peut pas se permettre de lui laisser libre accès à son esprit même si elle est parfaitement partisante du futur parti politique qui trouvera sa fondation et ses premiers militants ici. même.
L’après discours, elle le poursuit partiellement avec Ephrem. Comparant leurs points de vue, débattant avec intelligence et courtoisie mais sans jamais oublier une once de taquinerie. Elle essaye de l’attirer dans les rangs des conservateurs, il ne s’y laisse pas entrainer, lui opposant toutes sortes d’arguments, dont certains qu’elle trouve incohérents avec le statut et la place qu’il occupe. Il semblerait que le Volkov soit impossible à décrypter totalement.
A l’heure de son rendez-vous avec Sasha, la Muller souhaite une bonne soirée à ceux qu’elle croise jusqu’à la sortie. Elle n’a pas été prévenue que le dernier verre de champagne qu’on lui avait servi contenait du veritaserum Elle ne l’avait comprit que lorsqu’on lui avait demandé si elle soutenait PURE et qu’elle avait répondu par l’affirmative d’une voix qui n’était pas la sienne…
On lui avait promis que le veritaserum ne durerait que quelques minutes. Elle avait donc décidé de ne pas annuler son dîner avec Sacha et en prenant l’ascenseur jusqu’au dernier étage du batiment où se trouvait le restaurant, elle n’avait pas vu que @Dimitri Majewski la suivait, passant par les escaliers.
Résumé :
Calliope Muller arrive en connaissant à l'avance les grandes lignes de la soirée organisée par son oncle et son parrain.
Elle sociale avant le discours et accepte notamment de dîner avec Sasha après.
Pendant le discours, elle discute avec Ephrem... Comme d'habitude, ces deux là ne sont d'accord sur rien.
Elle boit du veritaserum et reconnait être partisante du mouvement naissant. Par conséquent, elle n'est pas oublietée.
Elle avait donc soupiré quand elle avait reçu une seconde missive confirmant l’horaire choisi par son oncle et son parrain. Heureusement, la brune avait prévu de quoi se préparer au bureau, lui évitant un aller retour pour enfiler la robe de soirée qu’elle avait choisie. Elle est à l’heure, comme toujours. Elle n’est pas surprise par le lieu ni par le reste car dans l’ensemble elle est assez au courant de ce qui se prépare. Elle a assisté à de nombreuses discussions, y prenant même part parfois.
La Muller n’a pas hésité à mettre sa signature sur la liste des invités. Elle sait ce qu’elle risque. Rien. Parce qu’elle appuie totalement le mouvement qui se construit. Un part d’elle lui hurle pourtant que tout n’est pas dans son intérêt, mais elle la fait taire comme depuis quatorze ans. Elle sociabilise avec un verre à la main. Elle salue son parrain @Matthew Johnson ainsi que sa femme. Elle prend le temps de discuter avec son père et sa mère. Elle salue de loin son oncle Carlisle qui discute avec son troisième frère et ignore bien volontiers ceux qui font la honte de sa famille… son frère, son cousin… et cet espèce de grand-oncle ( @Æsbjörn Od'donnir ) qu’elle n’arrive toujours pas à situer… Pourtant, @Sasha Muller n’a pas l’air décidé à faire de même. Il lui propose un dîner le soir même et Calliope accepte par souci de convenance. Après tout… Comme disait Carlisle… Sasha n’était peut être pas aussi irrattrapable que @Caël Muller .
Vient l’heure du discours et quelques minutes avant, la juriste s’installe sur une des chaises. Un heureux hasard veut qu’elle se retrouve assise à côté d’un vieil ami de l’université. Elle croit rarement la route d’ @Éphrem Volkov ces dernières années mais elle prend toujours plaisir lorsque c’est le cas. Ils discutent de toute de rien jusqu’à ce que le discours de son oncle commence.
- Encore un politicien, un de plus à surfer sur la vague des promesses.
La brune ne peut s’empêcher de sourire en coin sans même jeter à œil à celui qui vient de prononcer ces mots. Du Volkov tout craché. Dans la provocation et ce néo-libéralisme qui ne caractérise tant. Calliope n’a jamais vraiment compris pourquoi il ne prenait pas le parti du sang alors que c’était ce qui était le plus profitable à lui et à la communauté dont ils faisaient partie.
- Mon oncle n’est pas un politicien mais un homme de lois. A ce stade, il ne fait que lister des faits. Tu devrais le savoir, tu n’es plus journaliste ?
Elle n’avait pas vu le soviétique depuis bien longtemps mais elle savait très bien que jamais il ne lacherait ce métier-passion. Il ne s’agissait que d’une question rhétorique pour le contrarier un peu.
- Un homme de lois n’incrimine pas les plus faibles pour se maintenir à la hauteur. Les personnes présentes ici ce soir ont-elles vent des débordements des héritiers Muller ? Un terrain de débauche m’a-t-on dit
La brune lève les yeux au ciel. Ce ne sont que des conjonctures avancées sans le moindre fondement... Voila quelque-chose de bien déçevant de la part d'un esprit aiguisé. Et pour le reste... ce n'est pas vraiment le moment d'essayer de faire écran de fumée sur les frasques de son frère et de son cousin...
- Un nouveau pacte intergénérationnel sorcier ... Tu devrais m'épouser, Muller.
- Ca re-dorerait ta réputation, mais ça ruinerait la mienne. Merci, mais non merci. J’ai encore espoir de trouver un parti digne de ce nom.
Elle répond sur le même ton et pourtant cette fois elle doit manoeuvrer pour dissimuler ses véritables émotions quant à ce pacte intergénérationnel entre les familles de sang-pur. Ce pacte qu’elle ne pourra jamais honorer.
- Vraiment je m’en porte très bien ainsi, Muller. Associer mon nom au tien reviendrait à pactiser avec ces immondes rumeurs à propos de ton frère et de ton cousin. Alors tu comprendras que cela ne m’intéresse pas tant.
- Tu tournes en rond Volkov...
Décidément... elle ignorait ce qu'il sait contre (ou sur) Cael et Sasha mais il semblait y tenir. Elle continue d’écouter le discours sans jamais manquer de protéger son esprit. Parce qu’elle sait qu’un des membres de l'assemblée passe au crible toutes les pensées de l’assemblée. Elle ne peut pas se permettre de lui laisser libre accès à son esprit même si elle est parfaitement partisante du futur parti politique qui trouvera sa fondation et ses premiers militants ici. même.
L’après discours, elle le poursuit partiellement avec Ephrem. Comparant leurs points de vue, débattant avec intelligence et courtoisie mais sans jamais oublier une once de taquinerie. Elle essaye de l’attirer dans les rangs des conservateurs, il ne s’y laisse pas entrainer, lui opposant toutes sortes d’arguments, dont certains qu’elle trouve incohérents avec le statut et la place qu’il occupe. Il semblerait que le Volkov soit impossible à décrypter totalement.
A l’heure de son rendez-vous avec Sasha, la Muller souhaite une bonne soirée à ceux qu’elle croise jusqu’à la sortie. Elle n’a pas été prévenue que le dernier verre de champagne qu’on lui avait servi contenait du veritaserum Elle ne l’avait comprit que lorsqu’on lui avait demandé si elle soutenait PURE et qu’elle avait répondu par l’affirmative d’une voix qui n’était pas la sienne…
On lui avait promis que le veritaserum ne durerait que quelques minutes. Elle avait donc décidé de ne pas annuler son dîner avec Sacha et en prenant l’ascenseur jusqu’au dernier étage du batiment où se trouvait le restaurant, elle n’avait pas vu que @Dimitri Majewski la suivait, passant par les escaliers.
Résumé :
Calliope Muller arrive en connaissant à l'avance les grandes lignes de la soirée organisée par son oncle et son parrain.
Elle sociale avant le discours et accepte notamment de dîner avec Sasha après.
Pendant le discours, elle discute avec Ephrem... Comme d'habitude, ces deux là ne sont d'accord sur rien.
Elle boit du veritaserum et reconnait être partisante du mouvement naissant. Par conséquent, elle n'est pas oublietée.
MULLER LIKE ME
I don't need a man to make me feel good, I get off doin' my thing
I don't need a ring around my finger, to make me feel complete.
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Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Mar 20 Juil 2021 - 16:09
Un carton d'invitation des plus mystérieux avait fait son apparition sur mon bureau fraichement occupé il y a de ça quelques jours à peine. Une invitation sur laquelle je n'avais pas porté une attention particulière, ayant actuellement bien d'autres chats à fouetter. Reprendre les rennes du bureau des aurors n'étaient pas la tâche la plus simple qu'il m'ait été donné d'accomplir. L'ancien locataire avait visiblement bien mérité sa retraite, mais l'avait anticipé de quelques mois, à la vue des nombreuses affaires qui n'étaient toujours pas classées. Moi qui n'était pas un grand aficionados du travail administratif, j'en avais désormais à faire plus que de raison. Merci Merlin pour l'invention des plumes à papotes, mon poignet serait probablement dans un plâtre à l'heure qu'il est sans cela. Parce que tout le monde parlait de la récente affaire des elfes de l'université, mais personne n'oubliez non plus le cas Kanakys, toujours dans une impasse malgré l'interrogatoire que j'avais mené conjointement avec le jeune Gallagher auprès de son amante. Et à tout cela s'ajoutait les affaires habituelles. Si bien que je n'étais pas rentré chez Aveleen - chez qui je continuais de loger, toujours incapable de me résoudre à vendre mon domicile, mais aussi bien d'y refoutre les pieds - depuis probablement plus de 72h, me nourrissant des fameux puddings de la machine du palier et faisant d'un des fauteuils de mon bureau un lit convenable pour quelques siestes.
Aussi, l'existence et la probable disparition du premier carton d'invitation avait cessée d'exister dans mon esprit environ 10 minutes après l'avoir lu. Je n'avais pas le temps pour ça. Néanmoins, c'est un second morceau de parchemin, invitant à la date du jour à rejoindre un lieu pour le moins singulier. Parchemin que j'allais rapidement oublier également, mais c'était sans compter Archibald Fastenburry. Sans doute nostalgique de l'époque où il dirigeait lui même le département des mystères, mon paternel aimait passer quelques fois dans les couloirs, et je l'avais, semble-t-il, invité à déjeuner avec moi ce jour là. Déjeuner qu'il avait pris soin d'emmener lui même, probablement cuisiné par les doigts de fée de ma mère. Je vois que toi aussi tu as reçu cette invitation ? Parfait, nous irons ensemble. Père, je ne suis pas certain que ce soit ... Quoi, une bonne idée ? Ecoute William, ta femme est morte et c'est un drame, nous en avons tous conscience. Mais te réfugier dans le travail comme un forcené ne te la rendra pas. Alors tu vas me faire le plaisir de prendre une douche, passer une tenue correcte, et ce soir, tu m'accompagnes. N'oublies pas que quoi que tu en penses, nous faisons encore partie de la noblesse de ce monde, montre toi un peu digne de ton rang. Et puis ça te changera les idées. Lorsque Archibald parle, on n'a d'autre choix que se taire et obtempérer. Après tout, il n'avait peut-être pas tord.
C'est ainsi que je me retrouvais dans cette pièce, où l'ambiance était des plus particulière. Je n'étais pas sans remarquer les regards qui coulaient sur moi, tantôt semblant compatir avec le deuil que j'étais en train de traverser, tantôt me méprisant. Les seconds, je ne leur portait plus d'attention particulière. Après tout, j'avais l'habitude de leur faire face depuis des années. C'est les premiers qui me blessaient le plus. Je ne voulais pas qu'on voit en moi une personne faible aillant besoin de complaisance. J'évitais donc de croiser le regard de qui que ce soit, me concentrant presque religieusement sur la boisson qu'on nous servait et dont le goût me semblait familier. Si j'avais été plus alerte, j'aurais probablement reconnu cette note si particulière du veritaserum avec lequel je travaillais très souvent, mais l'épuisement jouant, je mettais cette étrange sensation sur les quelques notes d'agrumes de ce cocktail.
Autour de moi, le silence se fait, et alors, celui qui est visiblement notre hôte s'avance pour prendre la parole. Au milieu de cette assemblée de sangs pures, sont discours semble diviser. Chacun y va de sa petite réaction. À mes côtés, j'entend grommeler N'importe quoi ... et vois mon père prendre congés de cette drôle de réunion. Je ne lui emboite pas le pas. Silencieux, j'écoute ce qui se dit autour de moi et j'observe. Je prend ce temps pour repenser aux mots que je viens d'entendre. Ils ont suent trouver une certaine résonnance en moi, alors que la plupart des affaires sordides que j'ai pu voir au cours de mes vingt-cinq années de services étaient perpétrées par des nés moldus et des sangs mêlés. La part logique de moi voudrait me rappeler que c'est aussi parce que d'un point de vue chiffré ils sont désormais plus nombreux que les sangs purs, et qu'ainsi c'est une proportion tout à fait normal de criminalité sur la densité de population. Mais la partie logique de mon esprit a rendue son dernier souffle conjointement avec celui de ma femme. Je ne vois qu'une chose. Ce que le patriarche Muller a dit est d'une vérité terrifiante pour moi, et je tombe de très haut. Une petite voix dans mon inconscient me chuchote alors : c'est eux qui l'ont tué. C'est la faute des sangs de bourbes. Mon corps a une réaction épidermique, comme si il était plongé dans une piscine de glace.
Finalement, je prends la décision de partir, car ce que je viens d'entendre tourne encore et encore dans ma tête comme une rengaine inarrêtable, implacable. J'ai besoin du silence de mon bureau, maintenant. Je me dirige vers la porte, et on m'arrête pour me poser une seule et unique question : est-ce que je compte adhérer au mouvement PURE. Ignorant que tout ce qui sortira de mes lèvres n'ai pas le fruit d'une réflexion, mais la vérité nue et dure, je répond presque comme un automatisme. Oui. Alors on me laisse franchir le seuil de la porte, et je transplane non loin d'une cheminée qui me permettra de regagner l'entrée sécurisée de mon bureau.
Seul dans la pénombre de la pièce, je m'installe sur mon lit/fauteuil et soupire, en pinçant l'arrête du nez de deux doigts. Les mots du vieux Muller tournent encore et encore dans mon esprit, et ils ne sont pas prêt d'en être délogés.
- Résumé:
- Will ne comptait pas répondre à l'invitation, se refugiant dans le travail pour fuir son deuil, mais son père l'oblige à venir. Il reste totalement silencieux, avant, pendant et après le discours, ne croisant le regard de personne, bien qu'il sente certains regards peser sur lui. Epuiser et briser mentalement, les mots du Muller trouvent leur chemin jusqu'à son esprit, et sous veritaserum, il accepte d'adhérer au mouvement PURE. Il retourne alors au ministère en pleine nuit, et n'a pas été oublietté, contrairement à son père.
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Mer 21 Juil 2021 - 21:46
PURE.
(c) SIAL ; icons bazzart
- InvitéInvité
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Sam 31 Juil 2021 - 20:02
04 juin 2021 au soir Les missives se sont échouées au milieu des vestiges de leur diner. Une pour elle. Une pour lui. Makéda abandonne sa partie d’échecs pour les cueillir du bout des doigts et en briser le sceau, qu’elle ne reconnaît pas. Elle attrape au passage une poignée de fraises gariguettes qu’elle grignote du bout des lèvres, alors que la missive dévoile un message des plus mystérieux. Elle a à peine le temps d’en partager le contenu avec Joseph, assis sur le canapé, un livre sur les genoux, que la lettre prend feu et finit sa vie sur le tapis de leur salon. Sûrement, il existe des manières moins dramatiques de communiquer, non ? je n’ai aucune idée de ce dont il s’agit. ça te dit quelque chose ? Makéda coule un regard en coin à son époux. oh vraiment ? et tu vas me faire croire qu’il ne s’agit pas d’une de tes magouilles ? ma’, mes magouilles, tu les connais toutes. mais tu ne trouves pas ça délicieusement intriguant, et extrêmement excitant ? La sorcière soupire, s’étire, et se faisant attache ses cheveux dans un chignon lâche qui lui dégage le visage. tout est toujours délicieusement intriguant et extrêmement excitant avec toi. ou est-ce le fait d’être traité de force mobilisatrice qui t’émoustille ? Lui assène-t-elle, l’air rieur, alors qu’elle vient le rejoindre sur le canapé et poser la tête sur la poitrine de l’architecte.
13 juin 2021 en fin d’après-midi Le temps a passé et Makéda a gardé la missive dans un coin de sa tête, comme un sujet peu important, mais suffisamment pour qu’il ne soit pas oublié. Lorsque la deuxième lettre l’a trouvée, elle a hésité un instant à donner suite à l’invitation. Tant de mystères ne lui disait rien qui vaille. Depuis son mariage, Makéda avait pris l’habitude de déménager régulièrement pour suivre les projets de plus en plus imposants de son époux. Et si vivre trois à quatre ans maximum dans une ville, dans un pays – car c’est le temps qu’il faut parfois pour construire ici un pont enchanté, là un manoir magique, lui a appris quelque chose, c’est qu’il est de bon ton de ne pas s’impliquer dans les affaires locales. Fricoter avec le gratin, les ministres et les femmes de, oui. Se retrouver liés à leurs affaires, politiques ou personnelles, non. Une règle qu’elle suivait avec beaucoup plus de facilité que son époux, et qu’elle ne comptait pas briser, d’autant plus maintenant qu’elle avait ce poste respectable de professeure à l’université britannique. Or, Joseph vient de l’informer qu’ils se rendront bien à l’évènement auquel ils sont invités, et voilà Makéda qui rentre en trombe chez elle pour se dévêtir des atours de professeure pour ceux qu’elle connaît si bien, ceux qui lui vont si bien. Makéda Kokoè, femme-trophée.
Vêtue d’une robe émeraude qui éclaire sa peau foncée et d’une cape brodée d’or, la sorcière s’extirpe de la cheminée et s’accroche au bras de Joseph pour rejoindre la réception. Elle signe le registre sans ciller – maintenant qu’elle est là, de toutes façons … A peine les portes passées, elle comprend que l’endroit, bien qu’hideusement moldu (cette tour est une insulte aux lois de l’architecture), regroupe tout ce que l’aristocratie britannique compte de meilleur. Elle le sait, parce qu’après des années passées à créer un réseau de riches clients pour Joseph, elle connait le Who is Who sur le bout des doigts. Elle se détend alors, car la belle sait comment se mouvoir dans ce genre d’environnement. Elle a été créée pour ce genre d’événement. Makéda lâche rapidement le bras de son époux pour partir saluer la femme d’un ministre, avant de se retrouver face à son cousin, @Oscar Hangbé, qu’elle interroge sur la teneur de la soirée. Elle aurait également voulu voir sa filleule, @Alice Hangbé, mais comprend que son cousin est venu seul. Alors que le silence tombe peu à peu sur la salle et que Carlisle Muller commence son discours, Makéda, de nouveau postée près de Joseph, sent un frisson lui parcourir l’échine. Que la question du sang soit un sujet d’actualité pour les familles pures de Grande-Bretagne, elle peut le comprendre. Mais lorsque l’on vient d’un pays ou le nombre de familles sorcières au sang-pur se comptent sur les doigts d’une seule main, on sait que l’on ne peut survivre sans coopérer avec les autres. Mais Makéda n’a pas à juger de la dangerosité d’un tel discours. Elle sait que c’est un combat qui ne la concerne pas. Que les familles britanniques tentent de sauvegarder leurs valeurs comme elles le peuvent, elle leur souhaite bonne chance. En Afrique, on n’a pas ce problème-là. En Afrique, on fait les choses différemment. On respecte les traditions. Elle ferait bien de rappeler ça à ses enfants, lorsqu’ils rentreront à la maison cet été.
Le discours se termine et la sorcière se retourne vers son mari, l’air de dire qu’est-ce qu’on est venu faire ici ? Joseph arbore sur son visage ce sourire railleur et énigmatique qui l’ennuie autant qu’il l’amuse. se distraire, on est juste venu se distraire. est-ce que tu veux une autre coupe de champagne ?
Lorsque Makéda se glisse entre ses draps de soie ce soir-là, la symphonie de Beethoven l’accompagne dans son sommeil. Tant de mystère pour ça. La Togolaise aurait cru les britanniques moins formels. Mais peut-être est-ce une bonne chose après tout, qu’ils soient encore capable de la surprendre.
13 juin 2021 en fin d’après-midi Le temps a passé et Makéda a gardé la missive dans un coin de sa tête, comme un sujet peu important, mais suffisamment pour qu’il ne soit pas oublié. Lorsque la deuxième lettre l’a trouvée, elle a hésité un instant à donner suite à l’invitation. Tant de mystères ne lui disait rien qui vaille. Depuis son mariage, Makéda avait pris l’habitude de déménager régulièrement pour suivre les projets de plus en plus imposants de son époux. Et si vivre trois à quatre ans maximum dans une ville, dans un pays – car c’est le temps qu’il faut parfois pour construire ici un pont enchanté, là un manoir magique, lui a appris quelque chose, c’est qu’il est de bon ton de ne pas s’impliquer dans les affaires locales. Fricoter avec le gratin, les ministres et les femmes de, oui. Se retrouver liés à leurs affaires, politiques ou personnelles, non. Une règle qu’elle suivait avec beaucoup plus de facilité que son époux, et qu’elle ne comptait pas briser, d’autant plus maintenant qu’elle avait ce poste respectable de professeure à l’université britannique. Or, Joseph vient de l’informer qu’ils se rendront bien à l’évènement auquel ils sont invités, et voilà Makéda qui rentre en trombe chez elle pour se dévêtir des atours de professeure pour ceux qu’elle connaît si bien, ceux qui lui vont si bien. Makéda Kokoè, femme-trophée.
Vêtue d’une robe émeraude qui éclaire sa peau foncée et d’une cape brodée d’or, la sorcière s’extirpe de la cheminée et s’accroche au bras de Joseph pour rejoindre la réception. Elle signe le registre sans ciller – maintenant qu’elle est là, de toutes façons … A peine les portes passées, elle comprend que l’endroit, bien qu’hideusement moldu (cette tour est une insulte aux lois de l’architecture), regroupe tout ce que l’aristocratie britannique compte de meilleur. Elle le sait, parce qu’après des années passées à créer un réseau de riches clients pour Joseph, elle connait le Who is Who sur le bout des doigts. Elle se détend alors, car la belle sait comment se mouvoir dans ce genre d’environnement. Elle a été créée pour ce genre d’événement. Makéda lâche rapidement le bras de son époux pour partir saluer la femme d’un ministre, avant de se retrouver face à son cousin, @Oscar Hangbé, qu’elle interroge sur la teneur de la soirée. Elle aurait également voulu voir sa filleule, @Alice Hangbé, mais comprend que son cousin est venu seul. Alors que le silence tombe peu à peu sur la salle et que Carlisle Muller commence son discours, Makéda, de nouveau postée près de Joseph, sent un frisson lui parcourir l’échine. Que la question du sang soit un sujet d’actualité pour les familles pures de Grande-Bretagne, elle peut le comprendre. Mais lorsque l’on vient d’un pays ou le nombre de familles sorcières au sang-pur se comptent sur les doigts d’une seule main, on sait que l’on ne peut survivre sans coopérer avec les autres. Mais Makéda n’a pas à juger de la dangerosité d’un tel discours. Elle sait que c’est un combat qui ne la concerne pas. Que les familles britanniques tentent de sauvegarder leurs valeurs comme elles le peuvent, elle leur souhaite bonne chance. En Afrique, on n’a pas ce problème-là. En Afrique, on fait les choses différemment. On respecte les traditions. Elle ferait bien de rappeler ça à ses enfants, lorsqu’ils rentreront à la maison cet été.
Le discours se termine et la sorcière se retourne vers son mari, l’air de dire qu’est-ce qu’on est venu faire ici ? Joseph arbore sur son visage ce sourire railleur et énigmatique qui l’ennuie autant qu’il l’amuse. se distraire, on est juste venu se distraire. est-ce que tu veux une autre coupe de champagne ?
Lorsque Makéda se glisse entre ses draps de soie ce soir-là, la symphonie de Beethoven l’accompagne dans son sommeil. Tant de mystère pour ça. La Togolaise aurait cru les britanniques moins formels. Mais peut-être est-ce une bonne chose après tout, qu’ils soient encore capable de la surprendre.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2110
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3789
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [intrigue - chapitre 3] cachote(riz) (réac)tion et (riz)volution (terminé)
Mer 4 Aoû 2021 - 21:13
Juliet n’avait même pas reçu le premier message. Sûrement la faute au fait qu’elle ne dormait jamais deux soirs de suite au même endroit… le hibou avait du se perdre. Toutefois, elle avait une tripotée de frères, soeurs, cousins et cousines qui avaient bien reçu le petit mot signé C.M. et cette information était donc arrivée jusqu’à ses oreilles. De toute façon, ils avaient tous reçu un parchemin de leurs parents qui les invitait, ou plutôt, les obligeait à participer à cette soirée.
Juliet s’attendait à un énième gala mondain auquel ils étaient désormais habitués. Elle n’avait pas nécessairement envie de passer son dimanche soir dans un vieux manoir entourée de gens trop sérieux et trop vieux mais elle avait bien compris qu’elle n’avait pas eu le choix. Elle avait bien reçu le deuxième message qui lui avait donné l’adresse. Elle avait été gentiment moquée par @Niven Moonfall pour sa tenue trop habillée pour un dimanche à chiller à la Blue House mais elle n’avait pas vraiment le choix.
Ponctuelle, comme toujours, Juliet avait utilisé le réseau de cheminette pour rejoindre un immeuble sorcier voisin de celui où se déroulait la réception. Elle était bien étonnée de l’endroit choisi, loin des standards habituels. Elle avait cru comprendre que c’était les Muller qui invitaient… Leur manoir avait pris feu ou quoi ?
La Blackthorn avait rejoint sa fratrie dans le Hall et elle avait suivi le mouvement. Elle avait signé la liste des invités sans même sourciller. Autour d’elle, le gratin du monde magique britannique, n’est ce pas ? Elle avait salué @Lorcan Tamaharu et @Lucrece De Gray de loin, elle avait soigneusement fait en sorte de ne pas croiser le regard d’ @Octave Muller . Elle avait adressé un sourire à son professeur de potion @Æsbjör .
Elle avait discuté avec tous ceux qui pouvaient lui avoir adressé un mot avant de s’installer sur les chaises disposées en rang face au pupitre, entre @Awa Blackthorn et Secunda. C’était bien la première fois qu’elle assistait à quelque-chose dans ce goût là. Elle ne comprenait pas encore les tenants et les aboutissants de cette assemblée.
Durant tout le discours, Juliet resta silencieuse. Ça ne l’empêchait pas d’être très attentive aux paroles du Muller mais plus encore aux réactions de sa sœur et de sa cousine dont les avis divergents faisaient échos à l’esprit de leur cadette laquelle avait bien du mal à se positionner dans ce qui lui semblait être une affreuse cacophonie.
Il faut croire que les paroles engagées de Secunda ne permirent pas de convaincre Juliet puisqu’elle sorti de la salle en se disant que le solo réalisé par la pianiste était d’une beauté incroyable…
Résumé :
Juliet pensait assister à un énième gala mondain. Quel ne fut pas sa surprise…
Elle a signé le registre sans se poser de questions et elle arrive tout juste pour le discours de Carlisle.
Assise entre sa sœur et sa cousine, elle écoute autant le discours que les avis divergents des deux jeunes femmes.
Non convaincue par sa sœur, sûrement trop désintéressée par ces questions politiques, elle finira oublietee.
Juliet s’attendait à un énième gala mondain auquel ils étaient désormais habitués. Elle n’avait pas nécessairement envie de passer son dimanche soir dans un vieux manoir entourée de gens trop sérieux et trop vieux mais elle avait bien compris qu’elle n’avait pas eu le choix. Elle avait bien reçu le deuxième message qui lui avait donné l’adresse. Elle avait été gentiment moquée par @Niven Moonfall pour sa tenue trop habillée pour un dimanche à chiller à la Blue House mais elle n’avait pas vraiment le choix.
Ponctuelle, comme toujours, Juliet avait utilisé le réseau de cheminette pour rejoindre un immeuble sorcier voisin de celui où se déroulait la réception. Elle était bien étonnée de l’endroit choisi, loin des standards habituels. Elle avait cru comprendre que c’était les Muller qui invitaient… Leur manoir avait pris feu ou quoi ?
La Blackthorn avait rejoint sa fratrie dans le Hall et elle avait suivi le mouvement. Elle avait signé la liste des invités sans même sourciller. Autour d’elle, le gratin du monde magique britannique, n’est ce pas ? Elle avait salué @Lorcan Tamaharu et @Lucrece De Gray de loin, elle avait soigneusement fait en sorte de ne pas croiser le regard d’ @Octave Muller . Elle avait adressé un sourire à son professeur de potion @Æsbjör .
Elle avait discuté avec tous ceux qui pouvaient lui avoir adressé un mot avant de s’installer sur les chaises disposées en rang face au pupitre, entre @Awa Blackthorn et Secunda. C’était bien la première fois qu’elle assistait à quelque-chose dans ce goût là. Elle ne comprenait pas encore les tenants et les aboutissants de cette assemblée.
Durant tout le discours, Juliet resta silencieuse. Ça ne l’empêchait pas d’être très attentive aux paroles du Muller mais plus encore aux réactions de sa sœur et de sa cousine dont les avis divergents faisaient échos à l’esprit de leur cadette laquelle avait bien du mal à se positionner dans ce qui lui semblait être une affreuse cacophonie.
Il faut croire que les paroles engagées de Secunda ne permirent pas de convaincre Juliet puisqu’elle sorti de la salle en se disant que le solo réalisé par la pianiste était d’une beauté incroyable…
Résumé :
Juliet pensait assister à un énième gala mondain. Quel ne fut pas sa surprise…
Elle a signé le registre sans se poser de questions et elle arrive tout juste pour le discours de Carlisle.
Assise entre sa sœur et sa cousine, elle écoute autant le discours que les avis divergents des deux jeunes femmes.
Non convaincue par sa sœur, sûrement trop désintéressée par ces questions politiques, elle finira oublietee.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
- pride: