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fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Mer 18 Aoû 2021 - 21:03
fall like an angel,
8 septembre 2021, 22:30. (mood)
wear a necklace ofhoperope,
side by side with me.
Plus d’un an, qu’elle n’a pas visité les urgences. Méfiance généralisée entretenue à l’égard du monde de la santé publique, moldue ou sorcière – les premiers doutent de la réalité de son diagnostic et les seconds n’offrent rien de concret pour la traiter. Tout juste lui pescrit-on des antidouleurs auxquelles elle s’est accrochée avec une passion destructrice, unfriendly neighbourhood junkie à l’appui. Il y a eu Vesper, depuis, son changement de thèse pour faire de sa maladie son sujet principal. Ses traitements appliqués à tâtons, loin de la médecine occidentale qui ne fait que bien peu d’effets sur sa maladie des nerfs – les vagues de douleur qui lui lèchent la chair depuis trois ans. La douleur, c’est comme le malheur, pourtant : ça s’apprivoise. Elle s’est stabilisée, la belle, à coup de discipline érigée en sauveuse depuis un an, à grands renforts des prescriptions de Vesper et de potions qu’il lui concocte.
Elle n’aime pas les hôpitaux, la capricieuse – connait leur odeur aseptisée mieux que la senteur des parquets de bois de ses anciennes salles de répétition, à l’époque où sa carrière de ballerine professionnelle tenait davantage de la supernova que de l’étoile mourante qu’elle est devenue. Elle évite les salles d’urgence, la princesse déshéritée – connait le mépris qu’on lui décernait là-bas par cœur, à grands renforts de médecins de garde habitués à ses demandes, la prenant davantage pour une toxico (pas faux, docteur, pas faux) qu’une légitime patiente. Hélas, le serment d’hypocrate – first, do no harm.
Qu’est-ce qu’elle fait là, alors – venue attraper une prise. Trop belle pour la laisser passer, trop alléchante pour ne pas se donner ce travail à faire. Sciemment, qu’elle fout en l’air ses traitements depuis une semaine, et Vesper pourra bien la sermonner au retour – bah, c’est une maladie chronique qu’elle a, la danseuse, ce n’est pas comme s’il était capable de l’en guérir, tout à fait. Au pire elle aura retardé ses prochaines observations ou montré que l’absence, la belle affaire. Sloth lèvera les yeux au ciel, Pride lui fera un baiser juste derrière l’oreille, et il survivra bien.
Elle se méfie des médicomages, la ballerine éclopée – mais pour Juliet, elle fait une exception. A combiné les bêtises pour s’assurer qu’une crise arriverait tôt ou tard – une combinaison dangereuse de sommeil réduit, d’un régime alimentaire tout sauf équilibré (la clope pour déjeuner, tellement cliché) et du stress relevé de l’ouverture du Confessionnal. Les nuits réduites aux heures nécessaires à son bon fonctionnement, et elle sait qu’elle va arriver, la crise – tôt ou tard. Dans le bureau, en plein service. Y’a ses membres qui tressaillent sous les assauts répétés, les lames chauffées à blanc qui se promènent sous la peau de ses jambes dévorées par le tatouage de phénix animé par Vesper en guise d’alarme – partout, l’incendie. Les yeux sombres de Leo qu’elle distingue à peine, les sourcils froncés pendant qu’il cherche dans les tiroirs – il sait quelles potions font effet sur ses crises le plus rapidement, mais elle l’arrête dans sa lancée. « Non Leo – rien. Emmène-moi à l’hosto. Steplait. » Ses prunelles d’ouragan plaident, ne remarquent pas le doute dans le regard du Portoricain, qui se contente finalement de hocher la tête en levant un doigt, dégotant tout de même une potion dans un tiroir. Ses os craquent sous les yeux de la danseuse, pour prendre l’apparence d’un homme plus jeune, d’une certaine corpulence, à la peau aussi blanche que vierge des marques encrées que la Belge affectionne sur Leo. Encore heureux qu’elle soit en pleine crise, elle se serait volontiers foutue de sa gueule. « T’es – canon ». Quand on veut, on peut.
Accrochée à son démon familier, la danseuse rejoint le guichet de la station avant de le laisser aller d’un simple hochement de tête. I’ll be fine. Elle a l’habitude. Ses doigts s’agrippent au comptoir alors que le sol ne se dérobe sous ses pieds. Ça fait un mal de chien, les langues douloureuses lui enserrant la peau avec autant de force cruelle que si elle n’avait pas sciemment attendu la crise. Recroquevillée sur elle-même, la malade a à peine conscience qu’on l’installe sur une civière. Parvient à articuler, les mots saccadés par les vagues de souffrance qui se retirent. « 26 ans – fibromyalgie – à court d’antidouleurs – déplaisante ».
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Ven 20 Aoû 2021 - 13:24
Cette première semaine n’avait rien d’une balade de santé. On lui avait, pourtant, que le service des urgences c’était autre chose. Le secteur fermé de psychomagie avait l’avantage indéniable d’un programme millimétré. Ici, Juliet avait l’impression d’être sur le pied de guerre dès qu’elle mettait un pied à sainte Marie.
Le service des urgences était une fourmilière. Les nurses, médicomages, potionnistes, tout ce petit monde se croisait, ce microcosme semblait fonctionner de lui même mais Juliet y était complètement perdue. Perdue, c’était le mot. Depuis son premier jour en tant qu’interne elle se sentait complètement dépassée. Larguée. Elle avait l’impression d’avoir tout oublié, de ne savoir rien faire. Vraiment, elle s’était demandé tout les jours ce qu’elle faisait là.
Elle s’accrochait, la Blackthorn. Petit jeu cruel des titulaires : une garde de quarante heure dès le premier week-end. Quarante-heures à l’hôpital sans personne pour la tutorer. Quarante huit heure où elle devait être disponible à n’importe quelle seconde pour n’importe qu’elle trauma. On allait pas se mentir… Elle avait envie de mourir tellement elle se sentait nulle.
Elle n’avait pas eut le temps de poser sa tête sur l’oreiller qu’elle convoitait tant après avoir renvoyé chez eux un petit sorcier et sa mère, elle se demandait encore si les points de suture qu’elle venait de faire étaient suffisant, si elle n’aurait pas du les resserer. La rune qu’elle avait sur le poignet et qui était ce qui pouvait s’apparenter à un biper venait de s’illuminer dans l’obscurité de la salle de garde.
- Shit !
Juliet ne jure jamais pourtant. Mais elle manque de sommeil, elle manque de confiance en elle… Elle renfile sa blouse blanche sur sa robe de sorcière verte, uniforme des internes de Sainte Marie avant de rejoindre en courant le secteur des urgences. Courir… C’était un nouveau concept ça aussi. Courir… Juliet n’avait jamais été du genre sportive…
« 26 ans – fibromyalgie – à court d’antidouleurs – déplaisante ». Voila que c’était les patients eux-même qui faisaient les debriefs. L’infirmière qui avait installé la patiente sur une civière flottante s’écarta pour lui laisser la place. Baguette en main, fit apparaitre les constante de celle-ci par réflexe, avant même de poser les yeux sur la jeune femme allongée…
- Tachycardie aussi…
Shit. Fibromyalgie. Quelle maladie de merde. Est ce qu’il existait au moins un protocole ? Elle ne le pensait même pas. Les yeux bleus soucieux tombèrent sur le visage de la Wallone.
- Althéa.
Ce n’était pas une question…
Le service des urgences était une fourmilière. Les nurses, médicomages, potionnistes, tout ce petit monde se croisait, ce microcosme semblait fonctionner de lui même mais Juliet y était complètement perdue. Perdue, c’était le mot. Depuis son premier jour en tant qu’interne elle se sentait complètement dépassée. Larguée. Elle avait l’impression d’avoir tout oublié, de ne savoir rien faire. Vraiment, elle s’était demandé tout les jours ce qu’elle faisait là.
Elle s’accrochait, la Blackthorn. Petit jeu cruel des titulaires : une garde de quarante heure dès le premier week-end. Quarante-heures à l’hôpital sans personne pour la tutorer. Quarante huit heure où elle devait être disponible à n’importe quelle seconde pour n’importe qu’elle trauma. On allait pas se mentir… Elle avait envie de mourir tellement elle se sentait nulle.
Elle n’avait pas eut le temps de poser sa tête sur l’oreiller qu’elle convoitait tant après avoir renvoyé chez eux un petit sorcier et sa mère, elle se demandait encore si les points de suture qu’elle venait de faire étaient suffisant, si elle n’aurait pas du les resserer. La rune qu’elle avait sur le poignet et qui était ce qui pouvait s’apparenter à un biper venait de s’illuminer dans l’obscurité de la salle de garde.
- Shit !
Juliet ne jure jamais pourtant. Mais elle manque de sommeil, elle manque de confiance en elle… Elle renfile sa blouse blanche sur sa robe de sorcière verte, uniforme des internes de Sainte Marie avant de rejoindre en courant le secteur des urgences. Courir… C’était un nouveau concept ça aussi. Courir… Juliet n’avait jamais été du genre sportive…
« 26 ans – fibromyalgie – à court d’antidouleurs – déplaisante ». Voila que c’était les patients eux-même qui faisaient les debriefs. L’infirmière qui avait installé la patiente sur une civière flottante s’écarta pour lui laisser la place. Baguette en main, fit apparaitre les constante de celle-ci par réflexe, avant même de poser les yeux sur la jeune femme allongée…
- Tachycardie aussi…
Shit. Fibromyalgie. Quelle maladie de merde. Est ce qu’il existait au moins un protocole ? Elle ne le pensait même pas. Les yeux bleus soucieux tombèrent sur le visage de la Wallone.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Dim 29 Aoû 2021 - 21:08
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8 septembre 2021, 22:30. (mood)
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Sa douleur se sent dans les jambes, se vit dans le cœur – le myocarde qui gonfle jusqu’à lui faire bourdonner les oreilles et perdre le sens des directions. Y’a le haut qui se vide par en dessous, et ses pieds semblent lui flotter au-dessus de la tête, mais avec des charbons ardents dans les souliers qui se détachent du ciel pour lui écorcher les cuisses. Recroquevillée sur une civière, la danseuse articule avec difficulté sa condition – elle a l’habitude des docteurs débordés et des salles d’urgence au triage approximatif. « Tachycardie aussi … » La voix est connue, et elle entrouvre les paupières pour reconnaître le minois fin de la benjamine des Blackthorn. Encore heureux – le jeu en valait la chandelle, mais s’il avait fallu provoquer une crise pour tomber sur un.e de ses collègues internes et laisser filer l’occasion de jouer le chaud et le froid sur leur relation naissante … elle aurait trouvé autre chose, lady Pride. Elle a de la ressource – sauf des antidouleurs, en l’occurrence. « Althea. » Péniblement, Althea adresse un sourire à Juliet, les dents serrées qui laissent filer des exhalaisons faibles et étriquées. Elle a le système qui part en l’air, les nerfs qui dansent la valse le long de sa chair pour mieux lui enfoncer les pointes dans le creux des muscles, là où les décharges sont électriques, et pas que. « Dr Blackthorn », la salue-t-elle avec un soupçon léger de fierté dans sa voix – c’est que l’Orgueil ne dort jamais tout à fait, même lorsqu’on se présente en proie. La capricieuse a tout l’air de ces patients rébarbatifs qui lancent du sable dans l’engrenage de la machine bien huilée des protocoles, car elle les a appris par cœur, ceux de Sainte-Mangouste – ils ne doivent pas être bien différents de ceux de Sainte-Marie. « à court d’antidouleurs », souffle-t-elle, et ses doigts s’agrippent à la bordure de sa civière, ferme les yeux et serre la mâchoire au point où elle se demande si un jour, ses dents ne vont pas exploser sous la pression d’être tarée de cette maladie qui ne fait que des victimes et jamais de gagnants. Le diagnostic incurable, pas tout à fait traitable, de ceux pour lesquels les médicomages sont bien peu doués. Souvent, c’était à elle qu’ils faisaient payer leur ignorance, la traitant comme une junkie remplie de nuisances avant de la considérer comme un être humain en souffrance. Ses prunelles-ouragan se dévoilent à nouveau, et elle fixe Juliet dans le creux du regard, là où on cherche l’humanité chez l’autre. Please help me. Car le motif a beau être hypocrite, la souffrance n’a rien du mensonge.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Mar 31 Aoû 2021 - 22:23
Du plus loin qu’elle se souvienne, Juliet n’avait jamais couru. Elle était peut être la seule enfant à avoir toujours respecté la sacro-sainte réglé de son oncle « on ne court pas dans le manoir ». Elle ne courrait même pas dans le jardin, enfant calme et douce, plus intéressée par les livres de conte que par les jeux de ses frères et cousins. Depuis le début de sa garde pourtant, elle n’avait fait que courir. Et chaque course, aussi courte soit elle, la rendait aussi tachycardie que ses patients. Ou alors était-ce le stress ?
Une semaine qu’elle avait le désagréable sentiment d’être bonne à rien. D’être incroyablement nulle. Terriblement larguée. Elle doutait de tout ce qu’elle voyait, de tout ce qu’elle pensait, de tout ce qu’elle disait. Elle avait l’impression de n’avait prise aucune décision en pleine connaissance de cause et en pleine confiance. Elle ne savait pas si c’était la nouveauté de la matière où l’intensité que nécessité celle-ci.
Et avoir sous ses mains gantées une patiente qu’elle reconnaissait, cela la rendait plus nerveuse. Pourtant, elle ne connaissait que très peu la belle danseuse allongée sur la civière. Une discussion qu’elle avait trouvé sensiblement étrange mais une personnalité des plus intéressantes… C’était une amie d’Awa et la cadette n’avait pas vraiment envie de tuer une amie d’Awa. Par principe mais aussi parce qu’elle n’avait pas envie de mourir elle même.
« Dr Blackthorn ». Elle n’est pas tout à fait Docteur. Voir par du tout. Elle n’est qu’interne et pourtant tout le monde l’appelle ainsi ici. Le syndrome de l’imposteur lui hurle que c’est un mensonge éhonté. Juliet tourne la tête à la recherche d’un autre interne à qui passer le relai… Personne. Shit. Le corps et le visage crispé de la D’Arenberg parlent d’eux même. La souffrance, Juliet n’ose même pas l’imaginer.
- Fibromylagie. Ok, well, très bien, alors…
Elle essaye de faire face mais la réalité est celle là : elle commence à paniquer. Il n’y a pas aucun protocole, aucun. Rien du tout. Nada. Queutsch. Peanut. Au mieux il doit y avoir quelques trucs expérimentaux si elle avait le temps de chercher mais là, là elle sait absolument pas quoi faire et on va pas se mentir, ça se voit sur son visage…
- Attend… Je suis désolée… J’ai besoin d’une minute pour… t'aider... je...
Aller Juliet. Trouve quelque-chose ou appelle quelqu'un.
Une semaine qu’elle avait le désagréable sentiment d’être bonne à rien. D’être incroyablement nulle. Terriblement larguée. Elle doutait de tout ce qu’elle voyait, de tout ce qu’elle pensait, de tout ce qu’elle disait. Elle avait l’impression de n’avait prise aucune décision en pleine connaissance de cause et en pleine confiance. Elle ne savait pas si c’était la nouveauté de la matière où l’intensité que nécessité celle-ci.
Et avoir sous ses mains gantées une patiente qu’elle reconnaissait, cela la rendait plus nerveuse. Pourtant, elle ne connaissait que très peu la belle danseuse allongée sur la civière. Une discussion qu’elle avait trouvé sensiblement étrange mais une personnalité des plus intéressantes… C’était une amie d’Awa et la cadette n’avait pas vraiment envie de tuer une amie d’Awa. Par principe mais aussi parce qu’elle n’avait pas envie de mourir elle même.
« Dr Blackthorn ». Elle n’est pas tout à fait Docteur. Voir par du tout. Elle n’est qu’interne et pourtant tout le monde l’appelle ainsi ici. Le syndrome de l’imposteur lui hurle que c’est un mensonge éhonté. Juliet tourne la tête à la recherche d’un autre interne à qui passer le relai… Personne. Shit. Le corps et le visage crispé de la D’Arenberg parlent d’eux même. La souffrance, Juliet n’ose même pas l’imaginer.
- Fibromylagie. Ok, well, très bien, alors…
Elle essaye de faire face mais la réalité est celle là : elle commence à paniquer. Il n’y a pas aucun protocole, aucun. Rien du tout. Nada. Queutsch. Peanut. Au mieux il doit y avoir quelques trucs expérimentaux si elle avait le temps de chercher mais là, là elle sait absolument pas quoi faire et on va pas se mentir, ça se voit sur son visage…
- Attend… Je suis désolée… J’ai besoin d’une minute pour… t'aider... je...
Aller Juliet. Trouve quelque-chose ou appelle quelqu'un.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Sam 11 Sep 2021 - 20:44
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8 septembre 2021, 22:30. (mood)
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La malade connait ce reflet dans le regard de la plus jeune des Blackthorn. La panique de l’inexpérience, la ballerine l’a ressentie au début de sa carrière, sans avoir le genre de responsabilités morales et légales que la blonde porte désormais sur ses épaules menues en tant qu’interne. L’inquiétude trouble et profonde qui saisit les tripes et tord les boyaux, qui murmure à l’oreille que les autres font tout très bien et qu’il n’y a que vous qui vous méprenez sur votre capacité à relever les défis. Ça se perche sur la nuque, le sentiment d’imposteur, ça se loge quelque part entre la c3 et la c4, pour faire tanguer le cou et balayer le regard, qu’il se retrouve à errer au sol dans la honte plutôt que de fendre la foule et la compétition autour.
Et la douleur, elle en a aussi l’expérience – une habitude intime, désormais, de celles qui ne se comparent pas aux beuglements de souffrance que les combattants peuvent lâcher dans le ring. Non pas de ces accrocs intenses mais courts auxquels la psyché réagit si fort, mais les filets qui s’enroulent autour des chevilles pour plonger leur victime vers la noyade – tout juste suffocante, pas tout à fait assez lourde pour tuer. Maladie chronique – à laquelle la douleur ponctuelle des valides ne se compare pas. et elle connait les hôpitaux, même si elle n’aime pas la condescendance des soignant.es. C’est qu’il fallait bien qu’elle veuille mettre le grappin sur la jeune Blackthorn.
vois comme tu es désirée, starshine.
« Fibromylagie. Ok, well, très bien, alors… » et la tête qui se détourne comme une poupée cherchant son maitre, désespérée de trouver ses fils de marionnette pour laisser les commandes à autrui. « Attend… Je suis désolée… J’ai besoin d’une minute pour… t'aider... je... » La mâchoire serrée, Althea ferme les yeux. Laisse la vague passer – il faut se ramollir, mais elle ne maitrise jamais son visage, dans ces occasions. Le corps mou, les membres flasques comme une mer de chagrin qui se retire alors que les vagues de souffrance lui lèchent la peau, mais le visage trahit tout. La danseuse ouvre les paupières à nouveau, force le sourire sur ses lèvres pleines. « tu fais ça – très bien » et ses mots sortent, saccadés. La patiente porte le masque de la confiance, hoche la tête. La médicomage semble en oublier ses protocoles, les questions à poser, dans la panique. Doucement, Althea inspire. « rien pris de contre-indiqué », souligne-t-elle à la jeune femme. La danseuse connait la chanson – maladie incurable, douleurs chroniques qu’on ne peut qu’accommoder sans réellement les guérir. Elle ne s’attend pas à une solution miracle de la part de la blonde, qu’un soulagement passager – et, peut-être, une once de confiance qui se sera insinuée malgré elle.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Sam 18 Sep 2021 - 13:14
Dans ces instants, Juliet a presque l’impression que c’est elle qui faudrait allonger sur un brancard. Son souffle court, sa tachycardie, les flash de sa mémoire qui cherche vaillamment comment aider celle qui est allongée et dont le visage affiche une souffrance pourtant dissimulée. Elle a l’impression que Saint Marie tourne autour d’elle, que le service des urgences ne tient pas en place, que sa vision se trouble alors qu’il n’en est rien. Jeu de l’esprit et sentiment d’imposture, Juliet se demande encore souvent ce qu’elle fait là.
Elle parle. Seule. Elle parle à la serveuse mais sans vraiment attendre de réponse de sa part. Parler lui donne l’impression d’être capable de fixer une idée dans sa psyché alors que des tas et des tas de connaissances défilent dans son esprit sans qu’elle sache comment arrêter ce torrent avant qu’il ne l’emporte, avant qu’il ne la submerge et ne la noie.
C’est le monde à l’envers. Après le debrief de prise en charge d’urgence, c’était la patience qui faisait le diagnostique médical. Elle avait beau lui avoir dit qu’elle faisait ça très bien, Juliet n’était pas naive au point de se rendre compte qu’il s’agissait d’un mensonge dont l’unique but était de la rassurer. Et c’était la patiente qui rassurait l’interne.
Electrochoc. Remise à la place qui est la sienne, Juliet retrouve sa vision, retrouve ses esprits. Calmer la tachycardie, faire refluer la douleur, rassurer la patiente. Voila tout ce qu’elle pouvait faire. Fatiguée par la garde, Juliet cherchait comment soigner l’étudiante aux yeux demi-clos alors qu’elle en était tout simplement incapable. Comme tout les médicomages de cet hôpital. Comme tout les médicomages de cette planète. Maladie de merde.
- Dr Blackthorn ?
L’infirmier qui tenait le brancard la regardait avec un air des plus inquiets, comme s’il s’attendait à ce qu’elle tourne de l’oeil où à ce qu’elle se roule en boule quelque part dans cette salle d’urgence bondée.
- Dr Blackthorn ?
Il l’agace avec ses questions alors qu’elle a enfin reprit le contrôle de ses émotions. Alors qu’elle entrevoit enfin ce qu’elle doit faire. La blonde lui jette un regard noir qui le fait taire. Elle n’est pas encore Docteur, elle ne comprenait toujours pas pourquoi les internes étaient appelés ainsi dans cet établissement. Elle se tourne vers Althéa.
- Je vais te mettre sous oxygène pour aider ton coeur à se calmer, d’accord ? Ca va aller mais j’ai besoin de savoir quels médicaments ou substances tu as pris dans les dernières quarante huit heures pour pouvoir t’administrer de quoi calmer la douleur.
La main de Juliet se glisse sans trop savoir pourquoi dans celle de la ballerine, comme pour s’excuser de ce début de prise en charge des plus catastrophique.
Elle parle. Seule. Elle parle à la serveuse mais sans vraiment attendre de réponse de sa part. Parler lui donne l’impression d’être capable de fixer une idée dans sa psyché alors que des tas et des tas de connaissances défilent dans son esprit sans qu’elle sache comment arrêter ce torrent avant qu’il ne l’emporte, avant qu’il ne la submerge et ne la noie.
C’est le monde à l’envers. Après le debrief de prise en charge d’urgence, c’était la patience qui faisait le diagnostique médical. Elle avait beau lui avoir dit qu’elle faisait ça très bien, Juliet n’était pas naive au point de se rendre compte qu’il s’agissait d’un mensonge dont l’unique but était de la rassurer. Et c’était la patiente qui rassurait l’interne.
Electrochoc. Remise à la place qui est la sienne, Juliet retrouve sa vision, retrouve ses esprits. Calmer la tachycardie, faire refluer la douleur, rassurer la patiente. Voila tout ce qu’elle pouvait faire. Fatiguée par la garde, Juliet cherchait comment soigner l’étudiante aux yeux demi-clos alors qu’elle en était tout simplement incapable. Comme tout les médicomages de cet hôpital. Comme tout les médicomages de cette planète. Maladie de merde.
- Dr Blackthorn ?
L’infirmier qui tenait le brancard la regardait avec un air des plus inquiets, comme s’il s’attendait à ce qu’elle tourne de l’oeil où à ce qu’elle se roule en boule quelque part dans cette salle d’urgence bondée.
- Dr Blackthorn ?
Il l’agace avec ses questions alors qu’elle a enfin reprit le contrôle de ses émotions. Alors qu’elle entrevoit enfin ce qu’elle doit faire. La blonde lui jette un regard noir qui le fait taire. Elle n’est pas encore Docteur, elle ne comprenait toujours pas pourquoi les internes étaient appelés ainsi dans cet établissement. Elle se tourne vers Althéa.
- Je vais te mettre sous oxygène pour aider ton coeur à se calmer, d’accord ? Ca va aller mais j’ai besoin de savoir quels médicaments ou substances tu as pris dans les dernières quarante huit heures pour pouvoir t’administrer de quoi calmer la douleur.
La main de Juliet se glisse sans trop savoir pourquoi dans celle de la ballerine, comme pour s’excuser de ce début de prise en charge des plus catastrophique.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Lun 11 Oct 2021 - 22:33
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8 septembre 2021, 22:30. (mood)
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Althea hoche la tête lorsqu’elle lui propose son traitement. « Rien », répond la patiente, avant d’ajouter, l’air de rien, « Alcool », et d’aviser le regard que lui jette la blonde – imagine-t-elle son incrédulité, peut-être, ou est-ce l’habitude du corps médical qui la traitait toujours comme une menteuse lorsqu’elle avait encore assez foi en eux pour visiter les salles d’urgences? « Rien d’autre », jure la Wallonne, car elle sait que la médicomage en devenir lira bien rapidement dans son dossier que sa patiente a beaucoup abusé de substances diverses. C’est écrit en lettres de médecin – illisibles, mais claires pour son genre à elle : addict. Le genre qu’on accuse de débarquer aux urgences pour des anti-douleurs, comme si elle le serait devenue, accro, sans sa maladie – mais la plupart des médecins ont autre chose à faire que de comprendre, débordés et en sous-effectifs qu’ils sont. En d’autres occasions, peut-être la regarderaient-ils avec ce mélange dégoulinant et dégueulasse de pitié pour la pauvre créature prostrée de souffrance. Alors la Blackthorn lui parait bien plus avenante, perdue qu’elle est – sans la confiance de la mépriser. Et ça lui met un baume sur le cœur, même si c’est elle, ici, le serpent.
« J’suis traitée en médecine al – et elle inspire, les dents serrées, la parole coupée par un pic de douleur qui se faufile entre ses muscles et pose ses doigts brûlants le long de la chair de ses jambes, lui caresse la chair pour la lécher de langues souffrantes. ternative », souffle Althea. « Par Vesper. » mais elle sait très bien qu’il n’est pas là ce soir, le médicomage étudiant, s’en est assurée pour qu’il ne puisse pas expliquer l’étendue de ses traitements à la Blackthorn. La blonde, elle la veut pour elle seule, et compte bien faire usage de tout son temps avec elle – au moment de la récupération, espère la danseuse, lorsque les dernières vagues de sa crise seront passées pour mieux se concentrer sur le visage poupin et les yeux bleus de Juliet. Ses yeux se ferment instinctivement lorsque la jeune médicomage lui place le masque sur le nez et la bouche, inspirant lentement l’oxygène se faufilant dans ses voies respiratoires. Lentement, elle compte ses inspirations, buée du masque de ses exhalaisons en guise de battement humide entre le calcul quasi méditatif. Doucement, ses expirations se calment, et elle ouvre les yeux pour observer la sorcière calculer le dosage de son anti-douleur. Ça éveille la junkie, qui a faim de pics intenses bien plus que de la tranquillité placide et équilibrée des traitements que Vesper lui fait vivre depuis près d’un an. Acuponcture et médecine douce, tout repose sur la balance et jamais sur les extrêmes auxquels elle s’est habituée, entre la douleur profonde et lancinante de sa maladie et le doux planage des drogues médico-légales.
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Jeu 14 Oct 2021 - 21:49
La pulpe des doigts de la ballerine sont froids, si froids dans la main moite de l’apprentie médicomage. Et bizarrement, le cœur de la Blackthorn semble s’apaiser peu à peu face à ce contact qui n’a rien de déontologique. Juliet retrouve peu à peu ses esprits et ses prunelles s’accrochent désespérément aux yeux-tempêtes de sa patiente au sein desquels la souffrance brûle.
“Rien”. Voila qui arrache une moue surprise à l’interne. Comment pouvait-on souffrir d’une telle maladie chronique et ne pas être sous traitement ? La fibromyalgie ne pouvait être guérie, mais les symptomes, et notamment la douleur qui terrassait la jeune femme actuellement, pouvaient être traités. Alors… comment ça… “rien” ?
“Alcool”. La réponse de la ballerine déchue arrache un “ah” de la bouche de celle qui essaye vainement de la soigner. Est-ce qu’elle mentionnait cela parce qu’elle avait bu, ce qui n’avait rien de surprenant pour une étudiante, ou le mentionnait-elle parce qu’elle avait fait en sorte d’annihiler la douleur en se soulant ?
- Tu es soûle ?
L’esprit de la jeune Summerbee se tord et s'embrouille alors qu’elle installe sur le visage de la belge un masque de cuir qu’elle ensorcelle pour l’alimenter en oxygène. Les mots qui sortent de la bouche de Théa ont de moins en moins de sens… Médecine alternative ? Vesper ? Juliet avait rapidement fait le lien avec un résident que Juliet n’avait jamais apprécier pour son comportement de … gros con. Elle n’avait pas d’autre mot.
- Qu’est ce qu’il te fait prendre ?
Demande la jeune femme, reprenant le dossier qu’elle avait lu. Il n’y avait rien. Absolument rien. Aucun traitement. Aucune prescription de Doctor Satan. Le vide intersidéral, toute l’incompréhension se lisait dans les prunelles océans de la jolie écossaise.
“Rien”. Voila qui arrache une moue surprise à l’interne. Comment pouvait-on souffrir d’une telle maladie chronique et ne pas être sous traitement ? La fibromyalgie ne pouvait être guérie, mais les symptomes, et notamment la douleur qui terrassait la jeune femme actuellement, pouvaient être traités. Alors… comment ça… “rien” ?
“Alcool”. La réponse de la ballerine déchue arrache un “ah” de la bouche de celle qui essaye vainement de la soigner. Est-ce qu’elle mentionnait cela parce qu’elle avait bu, ce qui n’avait rien de surprenant pour une étudiante, ou le mentionnait-elle parce qu’elle avait fait en sorte d’annihiler la douleur en se soulant ?
- Tu es soûle ?
L’esprit de la jeune Summerbee se tord et s'embrouille alors qu’elle installe sur le visage de la belge un masque de cuir qu’elle ensorcelle pour l’alimenter en oxygène. Les mots qui sortent de la bouche de Théa ont de moins en moins de sens… Médecine alternative ? Vesper ? Juliet avait rapidement fait le lien avec un résident que Juliet n’avait jamais apprécier pour son comportement de … gros con. Elle n’avait pas d’autre mot.
- Qu’est ce qu’il te fait prendre ?
Demande la jeune femme, reprenant le dossier qu’elle avait lu. Il n’y avait rien. Absolument rien. Aucun traitement. Aucune prescription de Doctor Satan. Le vide intersidéral, toute l’incompréhension se lisait dans les prunelles océans de la jolie écossaise.
SUNSHINE
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Sam 16 Oct 2021 - 14:03
fall like an angel,
8 septembre 2021, 22:30. (mood)
wear a necklace ofhoperope,
side by side with me.
La sorcière lui jette un regard à la frange de la surprise et de l’incrédulité, lorsque Althea affirme le néant de son traitement récent. Tempéré – hébriété légère. « Tu es soûle? » Péniblement, la malade fait non de la tête, ferme à demi les yeux, les dents serrées qui lâchent un peu leur prise le long de sa mâchoire au contact du cuir chaud contre son visage. Lentement, elle prend le temps d’inspirer dans l’appareil. Sur le moniteur, elle voit le rythme dessiné de son myocarde en cavale reprendre un semblant de régularité. Patiemment, Althea inspire à nouveau – elle en a vu d’autres en termes de douleur, et pourtant, on ne s’y habitue pas tout à fait. Celle, lancinante, qui l’englobe, oui. Mais les pics, les crises? Ça en terrasserait d’autres, qui ne connaissent pas ce genre de souffrance. Allez voir pourquoi les combattant.es du Styx ne l’impressionnent que bien peu. Ça se sent bien brave, au cœur du ring, de pouvoir soutenir quelques minutes de douleur. Try your whole fucking life.
Lorsqu’enfin, elle se sent prête, la patiente retire son masque et glisse la médecine alternative et son soignant à Juliet, avant de couvrir sa bouche à nouveau. « Qu’est-ce qu’il te fait prendre? » et la danseuse éclopée voit la blonde regarder le dossier, où elle ne trouvera aucune réponse à sa question – que les accusations, l’enregistrement de visites fréquentes pendant six mois aux urgences en 2019, puis, plus rien. Disparue de la circulation, sans intérêt, on aura postulé que la junkie avait trouvé de quoi se traiter ailleurs, peut-être, mais on ne les suit pas, ces malades, ceux qui n’ont pas de véritable filet de sécurité autour d’eux, ceux qui viennent simplement pour la souffrance, parfois symptôme de maux bien plus graves. « Des jus verts », maugrée-t-elle, le pouls tranquillisé et une quiétude salvatrice dans la colonne vertébrale – mais elle sait que la prochaine vague arrivera bientôt, les crises traîtresses plus semblables à un océan colérique qu’à un tsunami. Les bras de la mer pour lui lécher les jambes, les doigts salins pour lui gratter les plaies métaphoriques. « des traitements d’acuponcture », ajoute la ballerine déchue en levant les yeux au ciel d’avance de se faire traiter avec condescendance, les médicomages occidentaux étant pour la plupart peu férus de ces remèdes anciens connus en terres est-asiatiques.
Althea croit lire quelque chose comme de la stupéfaction dans les prunelles de la blonde – vis-à-vis de son traitement, de Vesper, d’elle? Aucune idée. « Y’a pas de remède pour ce que j’ai », dit la danseuse, inspirant à nouveau une bouffée d’oxygène. Le souffle court qui peine à reprendre le contrôle de ses poumons. « Je suis son sujet de thèse. » Dans l’espoir de lui trouver un échappatoire, il a consacré toutes ses recherches à son mal, à elle. « il m’a fait ce signal d’alarme », et elle désigne le tatouage de phénix sur ses jambes. Au repos, minuscule, il se contente d’onduler paresseusement sur sa cheville. Lors d’une crise, il flambe le long de ses jambes, carte-diagnostic des pires zones de douleur.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Dim 17 Oct 2021 - 21:56
Qu’apprennait-t-on aux étudiants de médicomagie ? « Ils mentent tous ». La voix de son vieux Professeur résonne dans l’esprit de l’interne. Cette phrase entendue quatre ans auparavant, la blondinette n’avait pu s’empêcher de la mettre sérieusement en doute. Pourquoi les patients mentiraient ils alors qu’une simple omission pourrait leur coûter la vie ? A l’époque, elle n’avait rien dit. Aujourd’hui, elle comprenait. Elle comprenait alors que la jeune femme secouait péniblement la tête. Mydriase pupillaire bilatérale. Comment avait elle pu rater ça ?
- Althéa…
Juliet était pas la dernière à boire, surtout ces derniers mois. Elle avait finit la tête à l’envers plus d’une fois récemment. Mais elle n’était pas malade. Elle ne mettait que très légèrement sa santé en danger là où la Wright jouait clairement à la roulette russe…
Mais le plus surprenant n’est pas là. Vesper… Même sans être là, ce poison arrivait à lui mettre des bâtons dans les roues. Un regard circulaire dans le service des urgences… Docteur Satan n’est jamais là quand on a besoin de lui, ne vous l’avait-on jamais dit ?
Le myocarde se stabilise sous l’effet de l’oxygène. elle a posé une question à la d’Arenberg mais ses neurones s’attachent déjà à se demander ce qu’elle peut lui donner pour apaiser la douleur alors que la jeune femme est partiellement ivre. Tout ce qui ressemble de près où de loin à un anti-inflammatoire peut être rayé de la maigre liste des potentialités.
Des jus ? De l’acupuncture ? Putain ce type était le genre à soigner le cancer avec des pierre chaudes ? Sérieusement ? La colère commence à grimper envers le Grymm. Juliet était bien trop terre à terre pour traiter des maladies aussi sérieuses à coups de remèdes de grand-mère. Sujet de thèse, foutaises.
- Je vais te faire une injection à base d’extrait de saule. Ca devrait calmer la douleur temporairement mais rapidement.
Son ton est plus doux, gagne en assurance. Elle se retourne pour récupérer la seringue de remède sorcier et pique soigneusement le bras de la jeune femme pour y injecter le calmant. Elle en profite pour jeter un oeil catastrophé au phoenix qui s’évente sur la jambe de la danseuse. Elle connait ces tatouages, elle n’en a jamais vraiment comprit l’utilité. Un patient qui souffrait, savait qu’il souffrait. Pourquoi le lui rappeler si cruellement ? La blonde observe, attendant que l’oiseau de feu ne retrouve son nid, que l’antalgique fasse son effet.
- Il n’y a pas de remède pour te guérir, mais il y a des protocoles de gestion de la douleur qui existent… Je pourrais…
Tu pourrais quoi, Juliet ? T’es qu’un bébé médicomage perdu dans ce grand couloir des urgences. Qu’est ce que tu pourrais ?
- Althéa…
Juliet était pas la dernière à boire, surtout ces derniers mois. Elle avait finit la tête à l’envers plus d’une fois récemment. Mais elle n’était pas malade. Elle ne mettait que très légèrement sa santé en danger là où la Wright jouait clairement à la roulette russe…
Mais le plus surprenant n’est pas là. Vesper… Même sans être là, ce poison arrivait à lui mettre des bâtons dans les roues. Un regard circulaire dans le service des urgences… Docteur Satan n’est jamais là quand on a besoin de lui, ne vous l’avait-on jamais dit ?
Le myocarde se stabilise sous l’effet de l’oxygène. elle a posé une question à la d’Arenberg mais ses neurones s’attachent déjà à se demander ce qu’elle peut lui donner pour apaiser la douleur alors que la jeune femme est partiellement ivre. Tout ce qui ressemble de près où de loin à un anti-inflammatoire peut être rayé de la maigre liste des potentialités.
Des jus ? De l’acupuncture ? Putain ce type était le genre à soigner le cancer avec des pierre chaudes ? Sérieusement ? La colère commence à grimper envers le Grymm. Juliet était bien trop terre à terre pour traiter des maladies aussi sérieuses à coups de remèdes de grand-mère. Sujet de thèse, foutaises.
- Je vais te faire une injection à base d’extrait de saule. Ca devrait calmer la douleur temporairement mais rapidement.
Son ton est plus doux, gagne en assurance. Elle se retourne pour récupérer la seringue de remède sorcier et pique soigneusement le bras de la jeune femme pour y injecter le calmant. Elle en profite pour jeter un oeil catastrophé au phoenix qui s’évente sur la jambe de la danseuse. Elle connait ces tatouages, elle n’en a jamais vraiment comprit l’utilité. Un patient qui souffrait, savait qu’il souffrait. Pourquoi le lui rappeler si cruellement ? La blonde observe, attendant que l’oiseau de feu ne retrouve son nid, que l’antalgique fasse son effet.
- Il n’y a pas de remède pour te guérir, mais il y a des protocoles de gestion de la douleur qui existent… Je pourrais…
Tu pourrais quoi, Juliet ? T’es qu’un bébé médicomage perdu dans ce grand couloir des urgences. Qu’est ce que tu pourrais ?
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Lun 18 Oct 2021 - 11:48
fall like an angel,
8 septembre 2021, 22:30. (mood)
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Un mot, un seul. Son prénom, murmuré à la fois comme un reproche et un soupir de lassitude. Dans le souffle de l’abeille, Althea entend ce qu’elle se rassérénait de ne pas avoir perçu chez la jeune médicomage – le mensonge. Ou plutôt, le doute – de ce qu’elle dit. Un doute s’insinue lourdement dans son crâne. S’est-elle trompée au sujet de la Blackthorn? Leur discussion de comptoir au Styx lui avait pourtant donné l’impression qu’elle était toute désignée, pourtant. Une bonté d’âme alliée à une faim d’en faire plus, et surtout, la connaissance, du côté du péché d’Orgueil, du besoin qu’elle aurait éventuellement de pouvoir négocier avec sa famille.
juliet, dr blackthorn – crois-tu que je mens?
ça te suffit pas, de voir mes dents qui se serrent –
mes phalanges blanchies, qui se tordent –
mes yeux plissés, mes paupières voilées –
qu’est-ce qu’il te faudrait, juliet, pour me croire?
reste ici,
j u l i e t.
Elle explique ses traitements, répond aux questions, mais déjà, elle n’est plus là. La danseuse malade ferme les yeux doucement, se maudit de s’être trompée, probablement, de s’être imposé une crise dans l’idée absurde de recruter la blonde. Quel prix a la souffrance, lorsqu’elle sert de fardeau éternel, lorsqu’on croit pouvoir s’en servir pour ses propres desseins, lorsqu’on l’utilise pour se charcuter l’âme – pour se fracasser la volonté sur son simple prénom, murmuré avec le ton qui ne vous croit pas. Les yeux fermés, elle se tait, la danseuse, accepte l’injection sans broncher, sans la regarder, soudain elle ne veut que la voir partir, lécher ses plaies en silence et panser son orgueil blessé. Tu t’es trompée, Althea. Lady Pride et sa volonté de fer, Lady Pride et ses rêves délirants de grandeur, Lady Pride et la colère envers l’univers tout entier, transmutée en paillettes et fusain. Faire de son monde déchu une nouvelle maison, se loger dans les entrailles du Styx et en faire son domaine, puisque le plancher des mortels ne convenait plus. Lady Pride, les larmes affleurant sous ses paupières closes. Épuisée.
« Il n’y a pas de remède pour te guérir, mais il y a des protocoles de gestion de la douleur qui existent… Je pourrais… » et dans sa voix, elle entend aussi – le désespoir de vouloir tout faire, de vouloir aider. Elle ne l’abandonne pas, la médicomage – d’autres se seraient contentés de lui faire son injection et de partir sans demander leur reste, trop heureux de pouvoir passer à autre chose. Althea ouvre les yeux à nouveau, regarde d’abord autour d’elle. Le calme relatif – mais peu importe, elle pourrait aller se reposer, la Blackthorn, faire autre chose que de rester avec une junkie de patiente qu’elle a déjà prise pour une menteuse. Et pourtant, elle reste, incertaine de quoi faire. Elle reste, démunie, mais elle reste.
« tu pourrais rester », murmure la malade, son regard humide de pluie cherchant les prunelles claires de la sorcière. « si tu n’as pas quelque chose de plus pressant à faire », précise Althea, jetant un regard aux alentours pour donner l’impression de ne pas avoir remarqué le relatif calme de l’endroit. « C’est … solitaire, ici. On s’y habitue pas. » que tu es désirée à nouveau, sunshine.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Mer 27 Oct 2021 - 23:00
Elle doute, la Blackthorn. Bien sûr qu’elle doute. Ne lui-t-on pas enseigner à douter ? A tout remettre en question ? A s’interroger encore et encore ? Le visage de Juliet s’est décomposé mais c’est surtout d’elle même qu’elle doute. Depuis le début de son internat, elle doute et ce doute au lieux de s’amenuiser semble prendre de l’ampleur au fur et à mesure des patients passés entre ses mains… Elle voudrait tant ne plus douter. Ni d’elle, ni des patients. Mais elle craint que ce jour n’arrive jamais, que l’épuisement émotionnel la terrassera avant.
Alors oui, elle doute. Pourtant, elle ne bouge pas. Ne s’en va pas. Il y a d’autres patients mais la sienne est Althéa d’Arenberg et la douce Blackthorn, interne en formation, médicomage en devenir, elle ne quittera pas la ballerine tant que le phoenix qui couvre sa jambe ne soit pas aussi petit qu’une tête d’épingle. Elle ne peut pas la soigner, personne ne le peut, mais elle lui a dit qu’elle pouvait soulager la douleur et elle le ferait. Elle le ferait qu’importe le temps que ça prendra.
Désespoir mélangé à une certaine determination, la blonde choisit son arme. Choisit la drogue. Maintenant la d’Arenberg n’est plus seule dans ce combat contre la douleur. Juliet a choisit son camps et elle compte bien aider la Wright. Premiere injection parmi un arsenal presque interminable, la blonde a décidé d’y aller en douceur et progressivement.
« Tu pourrais rester ». Un regard autour d’elle et elle sait bien qu’en théorie, non, elle ne peut pas. Il y a du monde qui attend. Il n’y a plus d’autre interne a réveiller. Mais ses yeux viennent rattraper le regard gris de sa patiente et elle sait instantanément qu’il est hors de question qu’elle aille ailleurs. Elle hoche la tête, profondément faible dans son humanité, dans son empathie. Ou peut être est ce une force ?
- Evidemment…
Cette fois, c’est elle qui ment. Ca n’a rien d’évident. Mais elle va le faire. Parce qu’elle est là pour prendre soin, Juliet. Et le soin passe aussi par cette petite étincelle d’humanité qui reste présente chez les soignants, cachée sous les décombres du sur-menage et du manque de considération.
D’un sortilège, elle attire a elle un tabouret qui lui permet de s’installer à côté de la ballerine éclopée. Un oeil sur le phoenix, celui-ci brule encore de mille feux. Elle déglutit, imaginant à peine l’intensité de la douleur. La peau de sa patiente est si pâle…
- Parles moi Théa. Reste consciente.
Elle marque une pause avant de demander sur un ton qui frôle le désespoir :
- Ca ne te fait aucun effet n’est ce pas ?
Alors oui, elle doute. Pourtant, elle ne bouge pas. Ne s’en va pas. Il y a d’autres patients mais la sienne est Althéa d’Arenberg et la douce Blackthorn, interne en formation, médicomage en devenir, elle ne quittera pas la ballerine tant que le phoenix qui couvre sa jambe ne soit pas aussi petit qu’une tête d’épingle. Elle ne peut pas la soigner, personne ne le peut, mais elle lui a dit qu’elle pouvait soulager la douleur et elle le ferait. Elle le ferait qu’importe le temps que ça prendra.
Désespoir mélangé à une certaine determination, la blonde choisit son arme. Choisit la drogue. Maintenant la d’Arenberg n’est plus seule dans ce combat contre la douleur. Juliet a choisit son camps et elle compte bien aider la Wright. Premiere injection parmi un arsenal presque interminable, la blonde a décidé d’y aller en douceur et progressivement.
« Tu pourrais rester ». Un regard autour d’elle et elle sait bien qu’en théorie, non, elle ne peut pas. Il y a du monde qui attend. Il n’y a plus d’autre interne a réveiller. Mais ses yeux viennent rattraper le regard gris de sa patiente et elle sait instantanément qu’il est hors de question qu’elle aille ailleurs. Elle hoche la tête, profondément faible dans son humanité, dans son empathie. Ou peut être est ce une force ?
- Evidemment…
Cette fois, c’est elle qui ment. Ca n’a rien d’évident. Mais elle va le faire. Parce qu’elle est là pour prendre soin, Juliet. Et le soin passe aussi par cette petite étincelle d’humanité qui reste présente chez les soignants, cachée sous les décombres du sur-menage et du manque de considération.
D’un sortilège, elle attire a elle un tabouret qui lui permet de s’installer à côté de la ballerine éclopée. Un oeil sur le phoenix, celui-ci brule encore de mille feux. Elle déglutit, imaginant à peine l’intensité de la douleur. La peau de sa patiente est si pâle…
- Parles moi Théa. Reste consciente.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Dim 7 Nov 2021 - 14:51
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8 septembre 2021, 22:30. (mood)
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tu pourrais rester. et la malade murmure, se sert de sa faiblesse en guise d’appât pour ce qu’elle a vu chez la soignante, malgré le doute – le germe d’humanité, l’envie de vouloir bien faire, de l’aider. La blonde ne l’abandonne pas, malgré les protocoles, malgré sa tentative. C’est qu’elle pourrait aller ailleurs, décider de partir pour mieux vaquer à ses occupations. c’est … solitaire, ici. Lorsque la médicomage en herbe s’installe, un sourire de gratitude s’étire sur les lèvres de la danseuse éclopée. Le soulagement, pas tout à fait feint – la satisfaction, habilement dissimulée. Doucement, elle ferme les yeux. Elle aurait envie de se laisser aller, qu’on la berce – mais il y a les obligations, d’abord, malgré toutes les envies de douceur qu’on peut avoir, lorsqu’on a la peau qui brûle. « Parles moi Théa. Reste consciente. » Ouvre les yeux, les prunelles de pluie fixées sur le visage délicat de la Blackthorn.
La patiente s’humecte les lèvres, prête à infliger le coup de grâce à la pitié de la jeune femme. « Ca ne te fait aucun effet n’est ce pas ? » Faiblement, la wright fait non de la tête, un léger sourire en guise de pas de bol accroché aux lèvres. « Pas tellement, non », souffle la malade, en haussant les épaules, l’air de dire c’est la faute à pas de chance … ça va passer. et malgré tout, elle sourit à Juliet. Encore, avec la douceur d’une caresse, les yeux remplis de soie et les lèvres, de satin. Impensable, jadis, pour la fière d’Arenberg, de même s’imaginer dans cette posture, la crainte tellement prise au ventre d’être perçue comme faible qu’elle peste à l’idée qu’on découvre sa maladie – mais elle a l’orgueil fort, la tête de Cerbère. Confiance en ce qu’elle a construit, les ambitions de danseuse remplacées par le Styx et ses bas-fonds. Là où les mal-aimés sont chez eux, et les riches, d’humbles locataires – eux n’y voient que ce qui brille et enivre, mais les habitants savent : que dans l’antre stygien, ils ont trouvé un logis qui ne souffre pas des assauts extérieurs. Les protéger, eux, se protéger, elle. Et si, pour le faire, elle doit se montrer en fausse faible, so fucking be it.
Althea laisse planer un silence. Léger, quelques fractions de seconde à peine, avec l’air s’épaississant de confessions à venir. « J’étais danseuse, avant ça. À New York. J’avais … un rôle principal. » ses yeux luisent de fierté et de combattivité, danseuse-étoile ayant construit son rêve dès l’enfance avec l’acharnement d’une militaire, discipline de fer liée à un talent affuté par les milliers d’heures de danse à l’appui. « Pas possible de danser correctement, avec … ça. Je manque de précision, si je prends des anti-douleurs. Et si je ne les prends pas … » elle lâche la fin de la phrase – Juliet comprendra, même sans être danseuse elle-même. Le ballet en discipline musculaire intense, là où on ne peut laisser paraître la souffrance et les membres qui hurlent déjà, doublée d’un mal qui attaque les fibres? Impossible. Impensable. « tu aimes ce que tu fais ici, toi? » et toute son attention se fixe vers la jeune Blackthorn, ignorant les langues de misère venues lui lécher les os, les pulsations souffrantes de sa chair, tout, sauf les réponses qu’elle attend, et l’appât à lancer à sa prise.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Mar 9 Nov 2021 - 18:28
Ca aurait du pourtant. Ca aurait du faire effet. La douleur devrait ce calmer et ce stupide phoenix devrait rapetisser. Et pourtant il était toujours là, flamboyant, narguant presque la medicomage en formation, la défiant de faire mieux, la défiant de soulager cette douleur qui crispait la mâchoire de la jolie jeune femme. Juliet détestait la souffrance. C’était pour cela qu’elle avait embrassé la voie de la médicomagie. Pour aider, pour apaiser, pour être utile.
Par Merlin, comme elle se sentait inutile alors que le sourire de la Wright s’étire lentement sur les lèvres et elle reconnait l’inutilité des geste de la Blackthorn alors même que cette dernière a parfaitement deviné la réponse à sa propre question. Juliet serre les dents à son tour, installée près de la jeune femme. Elle voudrait se lever et faire d’avantage mais le protocole exige que le premier sédatif soit totalement assimilé avant d’en mettre en place un second. Il est tôt. Trop tôt. Et pourtant comme les secondes sont longues alors que la douleur se lit sur le visage de sa patiente.
Juliet essaye de se concentrer sur les mots de la jeune femme plutôt que sur sa souffrance. Elle essaye de s’accrocher à ses paroles. Elle essaye de l’imaginer fière et incroyable ballerine sur une scène magistrale dans ce pays fort connu qu’elle n’a pourtant jamais visité. Elle comprend mieux pourquoi Miguel l’appelle « la ballerine » ou même « ma ballerine » quand il a trop bu et que les mots se font plus précis, plus en phase avec la réalité même occultée.
- Ca devait être incroyable de danser devant tout ces gens.
Juliet était du genre maladroite quand il s’agissait de danser. Elle n’avait jamais eut le talent de Quarta ni celui de Baby. Elle préférait de loin le confort de son piano a queue à celui du parquet qui ne pardonnait aucune erreur, comme la d’Arenberg pouvait le rappeler.
- Je suis désolée… Tu as complètement arrêté de danser ? Ca… fait longtemps ?
Elle imagine bien que la vie de danseuse professionnelle ne lui est plus accessible mais si il s’agissait d’une vraie passion, la douce Blackthorn espérait que la Wright ait pu en conserver quelques aspect. La fibromyalgie est si sournoise parfois… Elle se lève trop et prend à la gorge des gens qui n’ont absolument aucune idée du mal qui les surprend. Ils n’ont aucune idée de ce contre quoi ils vont avoir à se battre.
Toute tournée vers l’histoire de la jeune femme, vers la souffrance qui avait prit possession d’une partie de sa vie, la jeune femme est surprise par la question qui lui est adressée. Pourtant, elle répond sans s’interroger d’avantage, puisque la vérité est sans appel :
- Oui. J’aime aider les autres, j’aime soigner et apaiser. Je me sens utile ici. Enfin… d’habitude, je me sens utile.
Un pauvre sourire nait sur ses lèvres car la d’Arenberg comprendra bien qu’elle fait bien involontairement baisser les statistiques de réussite de l’interne.
Par Merlin, comme elle se sentait inutile alors que le sourire de la Wright s’étire lentement sur les lèvres et elle reconnait l’inutilité des geste de la Blackthorn alors même que cette dernière a parfaitement deviné la réponse à sa propre question. Juliet serre les dents à son tour, installée près de la jeune femme. Elle voudrait se lever et faire d’avantage mais le protocole exige que le premier sédatif soit totalement assimilé avant d’en mettre en place un second. Il est tôt. Trop tôt. Et pourtant comme les secondes sont longues alors que la douleur se lit sur le visage de sa patiente.
Juliet essaye de se concentrer sur les mots de la jeune femme plutôt que sur sa souffrance. Elle essaye de s’accrocher à ses paroles. Elle essaye de l’imaginer fière et incroyable ballerine sur une scène magistrale dans ce pays fort connu qu’elle n’a pourtant jamais visité. Elle comprend mieux pourquoi Miguel l’appelle « la ballerine » ou même « ma ballerine » quand il a trop bu et que les mots se font plus précis, plus en phase avec la réalité même occultée.
- Ca devait être incroyable de danser devant tout ces gens.
Juliet était du genre maladroite quand il s’agissait de danser. Elle n’avait jamais eut le talent de Quarta ni celui de Baby. Elle préférait de loin le confort de son piano a queue à celui du parquet qui ne pardonnait aucune erreur, comme la d’Arenberg pouvait le rappeler.
- Je suis désolée… Tu as complètement arrêté de danser ? Ca… fait longtemps ?
Elle imagine bien que la vie de danseuse professionnelle ne lui est plus accessible mais si il s’agissait d’une vraie passion, la douce Blackthorn espérait que la Wright ait pu en conserver quelques aspect. La fibromyalgie est si sournoise parfois… Elle se lève trop et prend à la gorge des gens qui n’ont absolument aucune idée du mal qui les surprend. Ils n’ont aucune idée de ce contre quoi ils vont avoir à se battre.
Toute tournée vers l’histoire de la jeune femme, vers la souffrance qui avait prit possession d’une partie de sa vie, la jeune femme est surprise par la question qui lui est adressée. Pourtant, elle répond sans s’interroger d’avantage, puisque la vérité est sans appel :
- Oui. J’aime aider les autres, j’aime soigner et apaiser. Je me sens utile ici. Enfin… d’habitude, je me sens utile.
Un pauvre sourire nait sur ses lèvres car la d’Arenberg comprendra bien qu’elle fait bien involontairement baisser les statistiques de réussite de l’interne.
SUNSHINE
I got you, moonlight, i'm your sunshine. I need you all night, come on, moove with me. I'm levitating.
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Sam 27 Nov 2021 - 13:56
fall like an angel,
8 septembre 2021, 22:30. (mood)
wear a necklace ofhoperope,
side by side with me.
Le silence s’insère, léger. À peine quelques battements, l’air s’emplissant d’aveux en formation. Elle lâche tout, la capricieuse, intentionnellement – son passé de danseuse. Ses rêves en fumée. « Ca devait être incroyable de danser devant tout ces gens. » Sans mots, Althea se contente de hocher la tête, et de lui offrir un sourire léger. Ce qui la faisait vivre, jadis, c’était le premier moment. Le silence dans la salle lorsque les notes légère s’élèvent en l’air, le souffle que les spectateurs retiennent le temps d’un demi battement. Vivre dans leurs regards – et vouloir profiter de celui de la blonde, ici. « Je suis désolée… Tu as complètement arrêté de danser ? Ca… fait longtemps ? » Dans la voix de Juliet, la malade entend une véritable sollicitude, le genre qui ne sait être surjoué – celui qui s’incarne dans le cœur des bons. La danseuse inspire lentement, laisse sa tête se caller davantage entre les fibres de l’oreiller. « Trois ans », murmure-t-elle, davantage par tristesse que par douleur. Trois ans, qu’on lui a arraché le rêve qu’elle avait passé son enfance et son adolescence à construire, refusant rendez-vous, amitiés, associations pour mieux se concentrer sur la danse. Les ambitions éclatées, regrette-t-elle? Non. Pas de regrets, mais certainement une colère envers l’univers qui commence à peine à s’apaiser, transmutée plus productivement dans d’autres domaines. Le Styx. À l’image de la danse, l’Orgueil ferait tout pour ses ambitions stygiennes – y compris se laisser vivre une crise de douleur juste pour les beaux yeux de Sixtine.
« tu aimes ce que tu fais ici, toi? », demande la patiente, enfin parvenue au fil qu’elle souhaite dérouler depuis le début. Son attention s’enroule autour du visage de la jeune médecin, ignore les doigts brûlants de la douleur venus s’entrelacer dans ses chairs, rien n’importe, que Juliet. « Oui. J’aime aider les autres, j’aime soigner et apaiser. Je me sens utile ici. Enfin… d’habitude, je me sens utile. » Le sourire d’Althea répond avec douceur à celui de Juliet. « J’avais arrêté de venir à l’hôpital parce que je me faisais traiter de junkie, ou de menteuse. T’es assez utile pour que je sois restée pour des soins, déjà. » et tant pis pour ses statistiques froides et insensibles d’hôpital – un patient qui accepte d’être soigné, c’est mieux qu’un patient qui crève au loin hors des murs de l’institution, si? « Tu avais dit faire des tours sur les services, comme interne. Tu as préféré lequel? » et ses prunelles de pluie cherchent d’avance les réponses sur le visage du minuscule soleil, qui avait mentionné travailler en psychiatrie, l’an dernier.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
- » parchemins postés : 2112
» miroir du riséd : ester expósito
» crédits : alcaline (ava) ; crackship (code sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : paige moonfall & calliope muller & andrew hill
» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Mar 30 Nov 2021 - 19:24
La jeune, très jeune, future médicomage est touchée par l’histoire de la ballerine ainsi racontée, dans le feu de la souffrance, dans un souffle distinct d’elle seule. Juliet a vécu des drames, a subit des revers mais elle n’a jamais vu sa vie lui échapper ainsi. Ce qui s’en rapprocherait le plus serait certainement la défection de son fiancé pour lui préférer son cousin le plus proche… Un monde qui bascule. Mais pour Juliet c’était temporaire. Pour Althéa, l’amertume avait goût d’éternité.
Trois ans… Trois ans que cette maladie pernicieuse avait prit possession du corps de la danseuse au point de l’empêcher de fouler les parquets. C’était long trois ans. Et en même temps court quand il s’agissait de reconstruire tout son univers. Prunelles azurées dans yeux tempête, la Blackthorn laisse échapper de nouveau :
- Je suis désolée…
Elle n’y est pour rien. Elle ne maîtrise pas plus son destin que celui d’Althéa. Et pourtant elle se sent vraiment navrée pour la ballerine. Le regard de la blonde alterne entre les yeux douloureux de la d’Arenberg et la grande aiguille de sa montre qui s’échigne a tourner plus lentement qu’à l’habitude, elle en jurerait. Encore quelques minutes avant de pouvoir administrer un autre traitement à la wallonne.
Juliet est surprise par la question de la patiente mais elle répond. Elle répond avec beaucoup de transparence et peut être une certaine naïveté. Elle ne s’est jamais sentie aussi inutile dans ces couloirs que depuis que la d’Arenberg est là. Elle devinerait presque les flammes qui dévorent ses muscles. Un pauvre sourire effleure les lèvres de l’interne alors que la patiente lui raconte son expérience à l’hopital.
- Je suis désolée pour ça aussi…
Quand arrêtera tu d’être désolée Juliet ? Quand arrêteras tu d’accepter toutes les injustices qui appuient lourdement sur tes épaules et sur celles des âmes que tu croises ? Quand agiras-tu pour prendre en main ton existence et ton bonheur ?
- J’aime beaucoup les urgences et j’ai aussi apprécié la pédiatrie même si c’est assez stressant de soigner des enfants. J’aime beaucoup la chirurgie traumatologique… Mais si je devais quitter les urgences, je pense que je ferais en sorte de retrouver le chemin de la psychiatrie médicale…
Persuadée que la jeune femme la fait parler pour se distraire de sa douleur, Juliet répond de bon coeur, n’omettant aucun détail, précisant ses mots et justifiant les choix qu’elle réalise dans les hypothèses qu’elle émet. Et puisque la grande aiguille a enfin parcouru le chemin nécessaire, la blonde se lève pour attraper dans une armoire de quoi soulager, elle l’espérait, les douleurs de la ballerine. Une nouvelle injection tout en douceur, en espérant que celle-ci soit plus efficace que la première…
Trois ans… Trois ans que cette maladie pernicieuse avait prit possession du corps de la danseuse au point de l’empêcher de fouler les parquets. C’était long trois ans. Et en même temps court quand il s’agissait de reconstruire tout son univers. Prunelles azurées dans yeux tempête, la Blackthorn laisse échapper de nouveau :
- Je suis désolée…
Elle n’y est pour rien. Elle ne maîtrise pas plus son destin que celui d’Althéa. Et pourtant elle se sent vraiment navrée pour la ballerine. Le regard de la blonde alterne entre les yeux douloureux de la d’Arenberg et la grande aiguille de sa montre qui s’échigne a tourner plus lentement qu’à l’habitude, elle en jurerait. Encore quelques minutes avant de pouvoir administrer un autre traitement à la wallonne.
Juliet est surprise par la question de la patiente mais elle répond. Elle répond avec beaucoup de transparence et peut être une certaine naïveté. Elle ne s’est jamais sentie aussi inutile dans ces couloirs que depuis que la d’Arenberg est là. Elle devinerait presque les flammes qui dévorent ses muscles. Un pauvre sourire effleure les lèvres de l’interne alors que la patiente lui raconte son expérience à l’hopital.
- Je suis désolée pour ça aussi…
Quand arrêtera tu d’être désolée Juliet ? Quand arrêteras tu d’accepter toutes les injustices qui appuient lourdement sur tes épaules et sur celles des âmes que tu croises ? Quand agiras-tu pour prendre en main ton existence et ton bonheur ?
- J’aime beaucoup les urgences et j’ai aussi apprécié la pédiatrie même si c’est assez stressant de soigner des enfants. J’aime beaucoup la chirurgie traumatologique… Mais si je devais quitter les urgences, je pense que je ferais en sorte de retrouver le chemin de la psychiatrie médicale…
Persuadée que la jeune femme la fait parler pour se distraire de sa douleur, Juliet répond de bon coeur, n’omettant aucun détail, précisant ses mots et justifiant les choix qu’elle réalise dans les hypothèses qu’elle émet. Et puisque la grande aiguille a enfin parcouru le chemin nécessaire, la blonde se lève pour attraper dans une armoire de quoi soulager, elle l’espérait, les douleurs de la ballerine. Une nouvelle injection tout en douceur, en espérant que celle-ci soit plus efficace que la première…
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Dim 19 Déc 2021 - 17:11
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8 septembre 2021, 22:30. (mood)
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Jadis, les aveux que la danseuse éclopée prononce sans pudeur lui auraient coûté leur pesant d’or, taxés à l’aune de sa fierté. Celle de ne jamais admettre à quel point le manque de son art s’est fait sentir, prononcé et aussi aigü que les douleurs qui lui déchirent la chair lorsque ses crises lui frappent les jambes. Et pourtant, elle les a surmontées, désormais assez en paix avec son deuil pour s’en servir. Enfin, la discussion parvient au fil qu’elle voulait assez dérouler pour justifier de provoquer une crise. Les préférences médicomagiques de la jeune Blackthorn. Ses yeux de pluie cherchent les réponses sur le visage de la blonde, qui lui a mentionné avoir fait quelques rondes en psychiatrie l’année précédente – elle aura probablement oublié l’essentiel de cette conversation, Juliet. Le genre de discussion essentiellement banale, qu’on ne relève pas, sauf si, à l’instar du péché d’Orgueil, on y découvre une information capitale. Elle n’a pas encore tout à fait identifié ce qu’elle pourrait lui offrir en retour, la ballerine exhérédée. Juliet lui semble plutôt bien rangée, dans sa vie de médicomage héritière de sang pur. Souhaite-t-elle seulement échapper au joug de ses parents?
Lorsque la sorcière lui offre ses réponses, Althea tend l’oreille sans apparaître aussi intéressée qu’elle ne l’est véritablement. Et pourtant, tout son être lui semble étiré vers la summerbee, attendant la confirmation de ce qu’elle a cru comprendre – attendant la consécration de ses espoirs. i’ve never worked this hard at recruiting anyone, sunshine. Ses sens lui paraissent si aiguisés, trop, un legilimens se couperait sur sa conscience, s’il s’y glissait. Et pourtant, ses pensées s’engourdissent, semble-t-il, le fil de ses réflexions enveloppé d’un doux coton dans lequel elle a envie de se glisser. Que se passe-t-il? Elle cherche la médicomage du regard, aperçoit la nouvelle seringue. Tente une dernière question, avant le coup de grâce des traitements que lui administre l’abeille. Se redresse légèrement, pour se faire paraitre plus claire qu’elle ne se sent. « Qu’est-ce que tu aimais le plus, en psychiatrie? », parvient-elle à formuler. « Dernière question, et j’arrête de t’embêter, promis. Je pense que la nouvelle dose fonctionne ». Althea calle sa tête contre l’oreiller, compte les barreaux de la garde de son lit du bout des doigts comme on ferait défiler les moutons avant de s’endormir, et elle se dit qu’ils en ont de la chance, quand même – il n’y a pas de loup dans cette bergerie-ci.
- Juliet BlackthornBaby sixtine - Little sun
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» âge : 25 ans (depuis le 02/09/2024)
» situation : fiancé à son cousin nullus blackthorn.
» nature du sang : sang-pur
» particularité : manumagie
» année d'études : 7eme année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Potion (+), Sortilèges (+) et Médicomagie (++)ㅡ options facultatives :▣ Etude des Runes (++).
» profession : résidente aux urgences de sainte marie d'inverness
» gallions sous la cape : 3799
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Re: fall like an angel, babydoll. (juliet i)(terminé)
Mer 22 Déc 2021 - 11:41
Le temps est si long lorsque la douleur est présente. Les aiguilles semblent tourner au ralentit alors que dans le service des urgences tout s’accèlerent. Juliet ignore la raison de cette effervescence mais elle ne peut ignorer la tension qui augmente doucement en elle. Ses yeux parcourent les différentes drogues qui s’alignent devant elle, cherchant à ne pas se planter une fois de plus…
Son choix se porte finalement sur une potion a effet rapide mais dont le calcul du dosage est méthodique. Elle doit prendre un crayon et un stylo pour poser le produit en croix. Elle vérifie une fois, deux fois,… elle se retient de verifier une troisième fois en serrant les dents. Il n’était pas franchement nécessaire de faire attendre la patiente douloureuse.
Elle ne se rend pas compte, la douce Blackthorn, que les mots qu’elle émets sont soigneusement analysées par sa patiente. Elle parle, répond avec une sincérité désarmante, comme si la ballerine aurait tout oublié à son réveil.
- Tu ne m’embête pas, je t'assure.
Un sourire sincère apparait sur les lèvres alors que la jeune femme explique que le produit fait effet. Voila qui vient soulager la très jeune médicomage…
- J’aimais, j'aime toujours, l’idée de soigner l’âme. D’apaiser les souffrances qui ne se voient pas. D’apprendre à connaitre les personnes que j’avais en face de moi, leurs histoires, leurs secrets, puis de les aider à aller mieux, de cheminer ensemble vers leur bien-être. Être une oreille attentive mais aussi une main tendue. La palette de soins est particulièrement large et la confiance installée entre le patient et le soignant est aussi importante que le reste…
Elle parle, parle, parle, ne s’arrêtant que lorsque les yeux de sa patiente ne se ferment doucement sur l’ether. Le dossier médical est remplit d’une plume sûr, s’assurant que les soins de suite dont Thea a besoin lui soient proposés. Evidemment, elle doute que la wallonne n’accepte. Le centre anti-douleur de Sainte Marie n’avait rien de sexy. Même me nom ne donnait pas envie… Elle abandonna Thea à sa guérison pour terminer sa garde auprès d’autres patients qui ne la marqueraient jamais autant que celle qui dormait sur cette civière, le phoenix semblant doucement se replier sur lui même…
Son choix se porte finalement sur une potion a effet rapide mais dont le calcul du dosage est méthodique. Elle doit prendre un crayon et un stylo pour poser le produit en croix. Elle vérifie une fois, deux fois,… elle se retient de verifier une troisième fois en serrant les dents. Il n’était pas franchement nécessaire de faire attendre la patiente douloureuse.
Elle ne se rend pas compte, la douce Blackthorn, que les mots qu’elle émets sont soigneusement analysées par sa patiente. Elle parle, répond avec une sincérité désarmante, comme si la ballerine aurait tout oublié à son réveil.
- Tu ne m’embête pas, je t'assure.
Un sourire sincère apparait sur les lèvres alors que la jeune femme explique que le produit fait effet. Voila qui vient soulager la très jeune médicomage…
- J’aimais, j'aime toujours, l’idée de soigner l’âme. D’apaiser les souffrances qui ne se voient pas. D’apprendre à connaitre les personnes que j’avais en face de moi, leurs histoires, leurs secrets, puis de les aider à aller mieux, de cheminer ensemble vers leur bien-être. Être une oreille attentive mais aussi une main tendue. La palette de soins est particulièrement large et la confiance installée entre le patient et le soignant est aussi importante que le reste…
Elle parle, parle, parle, ne s’arrêtant que lorsque les yeux de sa patiente ne se ferment doucement sur l’ether. Le dossier médical est remplit d’une plume sûr, s’assurant que les soins de suite dont Thea a besoin lui soient proposés. Evidemment, elle doute que la wallonne n’accepte. Le centre anti-douleur de Sainte Marie n’avait rien de sexy. Même me nom ne donnait pas envie… Elle abandonna Thea à sa guérison pour terminer sa garde auprès d’autres patients qui ne la marqueraient jamais autant que celle qui dormait sur cette civière, le phoenix semblant doucement se replier sur lui même…
Terminé
SUNSHINE
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