Page 1 sur 2 • 1, 2
- InvitéInvité
Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Mar 21 Sep 2021 - 16:40
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
Octobre 2021
Bordel.
Ces nuits où tu passes à folâtrer dans les bois, à courir après les chauves-souris et tout animal venant déranger l’animal que tu es… Tout ça, c’est plus de ton âge. Pourquoi, quand la pleine lune est là et que tu transformes, tu t'assagies pas avec l’âge ? C’est toujours plus intense la première nuit. Le craquement de tes os vrillent toujours tes tympans et le goût du sang remonte jusque dans ta bouche. T’y es habitué, c’est vrai. Mais tu vieillis. Un vieux lycan presque quarantenaire et qui est pas vraiment bien dégourdi pour prendre soin de lui-même. T’es plutôt pathétique. Même affalé dans ce vieux lit, t’as pas super bien dormi. Le matelas est trop mou. ‘Vaut mieux que t’y sorte avant de te coincer un nerf. C’est que le boulot t’attend, quoi. Ton patron est étrange, mais pas chiant. Tout ce qui l’intéresse, c’est le fric que tu peux rapporter. Et comme t’adores réaliser des grosses pièces colorées et bien détaillées, bah… forcément, le prix peut grimper très facilement. En plus, y’a pas l’air d’y avoir beaucoup de tatoueur·euse dans les environs. Du coup, c’est plutôt avantageux. C’est comme si tu te faisais le monopole de la clientèle. Enfin, le patron, y vient tatouer aussi de temps en temps, donc tu sais pas trop. T’arrives vraiment pas à quoi penser de lui. C’est comme une sorte de guest qui apparaît de temps en temps pour faire de la publicité à ton shop. Sauf que lui, tu peux pas lui causer comme tu veux, ni lui offrir une bière. C’est un peu déstabilisant.
Ah… il va falloir que tu te rachètes un nouveau matelas. Y’a les ressorts qui dépassent du tissu. Tu comprends mieux pourquoi t’as aussi mal dormi. T’as cru faire une affaire en prenant cette antiquité mais, au final, tu t’es fait rouler dans la farine. ‘Pas grave. Tu n’auras qu’à dormir par terre, en attendant. Ça vaut pas un bon sol herbeux, mais tant que t’es pas emmerdé par une racine ou une pierre, ça peut le faire. T’as clairement vécu pire. Et t’as plus de café. Tu grimaces. T’as pas tellement envie de te tourner vers de l’eau aromatisée. Tant pis. Tu mangeras ton pain d'épices comme ça. C’est nul. Y’avait plus de petits gâteaux à la framboise à l’épicerie. Pourtant l’employée à l’habitude de me voir et elle fait toujours en sorte de m’en mettre de côté. Mais leur fournisseur a décidé de gonfler les prix, ce qui a entraîné un conflit. Du coup, pas de p’tits gâteaux à la framboise pendant une durée indéterminée. La vie, c’est d’ la merde.
Rah… ! Et ces étudiants. Y’en a à la pelle. L’année vient à peine de commencer et les voilà déjà à préparer des fêtes à n’en plus dormir. C’est chiant. Heureusement, une de tes… “collègues” t’a adorablement expliqué comment jeter un sort pour insonoriser ton appartement de sorte à ce que t’entende rien et qu’on t’entende pas. Qu’ils fassent leur bringue pendant que tu pionces. Forcément, certain·e·s profitent de leur matinée de libre pour s’offrir un brunch. Un brunch… C’est tellement pour celleux qui n’ont soit-disant pas le temps de se lever tôt et de prendre un petit-déjeuner décent. Mais bon, tu vas pas te plaindre d’eux. Ce sont surtout ces jeunes adultes qui sont ta principale clientèle. Pas vraiment étonnant, en soit. D’une certaine manière, ils ressentent comme un besoin de s’affirmer, de marquer un morceau de leur histoire, de se sentir unique Et le tatouage est parfait pour cela.
Le shop est un peu à ton image. T’avoue que t’as un peu voulu embellir les choses. Et quoi de mieux qu’un style un peu rétro avec une ambiance musicale qui va avec. T’aime bien. Surtout que les moldus font d’excellentes musiques. Tu les savais pas aussi bien versé dans le swing et leur nouveau style… l’électro, c’est ça ? Tu pourrais presque te dandiner dessus. Comme tous les matins, tu as le temps de ramasser tes missives. Toujours des interrogations bateaux. “Je veux me faire tatouer, mais je ne sais pas quoi me faire ?” Bordel, mais t’es pas dans leur tête. Tu peux pas savoir à leur place. Le tatouage, à moins d’être torché, c’est pas un truc qui se décide du jour au lendemain. La cloche carillonne. Tu lèves le nez et souhaite la bienvenue au niveau client.
— Salut ! Est-ce que je peux t’aider ?
Bordel.
Ces nuits où tu passes à folâtrer dans les bois, à courir après les chauves-souris et tout animal venant déranger l’animal que tu es… Tout ça, c’est plus de ton âge. Pourquoi, quand la pleine lune est là et que tu transformes, tu t'assagies pas avec l’âge ? C’est toujours plus intense la première nuit. Le craquement de tes os vrillent toujours tes tympans et le goût du sang remonte jusque dans ta bouche. T’y es habitué, c’est vrai. Mais tu vieillis. Un vieux lycan presque quarantenaire et qui est pas vraiment bien dégourdi pour prendre soin de lui-même. T’es plutôt pathétique. Même affalé dans ce vieux lit, t’as pas super bien dormi. Le matelas est trop mou. ‘Vaut mieux que t’y sorte avant de te coincer un nerf. C’est que le boulot t’attend, quoi. Ton patron est étrange, mais pas chiant. Tout ce qui l’intéresse, c’est le fric que tu peux rapporter. Et comme t’adores réaliser des grosses pièces colorées et bien détaillées, bah… forcément, le prix peut grimper très facilement. En plus, y’a pas l’air d’y avoir beaucoup de tatoueur·euse dans les environs. Du coup, c’est plutôt avantageux. C’est comme si tu te faisais le monopole de la clientèle. Enfin, le patron, y vient tatouer aussi de temps en temps, donc tu sais pas trop. T’arrives vraiment pas à quoi penser de lui. C’est comme une sorte de guest qui apparaît de temps en temps pour faire de la publicité à ton shop. Sauf que lui, tu peux pas lui causer comme tu veux, ni lui offrir une bière. C’est un peu déstabilisant.
Ah… il va falloir que tu te rachètes un nouveau matelas. Y’a les ressorts qui dépassent du tissu. Tu comprends mieux pourquoi t’as aussi mal dormi. T’as cru faire une affaire en prenant cette antiquité mais, au final, tu t’es fait rouler dans la farine. ‘Pas grave. Tu n’auras qu’à dormir par terre, en attendant. Ça vaut pas un bon sol herbeux, mais tant que t’es pas emmerdé par une racine ou une pierre, ça peut le faire. T’as clairement vécu pire. Et t’as plus de café. Tu grimaces. T’as pas tellement envie de te tourner vers de l’eau aromatisée. Tant pis. Tu mangeras ton pain d'épices comme ça. C’est nul. Y’avait plus de petits gâteaux à la framboise à l’épicerie. Pourtant l’employée à l’habitude de me voir et elle fait toujours en sorte de m’en mettre de côté. Mais leur fournisseur a décidé de gonfler les prix, ce qui a entraîné un conflit. Du coup, pas de p’tits gâteaux à la framboise pendant une durée indéterminée. La vie, c’est d’ la merde.
Rah… ! Et ces étudiants. Y’en a à la pelle. L’année vient à peine de commencer et les voilà déjà à préparer des fêtes à n’en plus dormir. C’est chiant. Heureusement, une de tes… “collègues” t’a adorablement expliqué comment jeter un sort pour insonoriser ton appartement de sorte à ce que t’entende rien et qu’on t’entende pas. Qu’ils fassent leur bringue pendant que tu pionces. Forcément, certain·e·s profitent de leur matinée de libre pour s’offrir un brunch. Un brunch… C’est tellement pour celleux qui n’ont soit-disant pas le temps de se lever tôt et de prendre un petit-déjeuner décent. Mais bon, tu vas pas te plaindre d’eux. Ce sont surtout ces jeunes adultes qui sont ta principale clientèle. Pas vraiment étonnant, en soit. D’une certaine manière, ils ressentent comme un besoin de s’affirmer, de marquer un morceau de leur histoire, de se sentir unique Et le tatouage est parfait pour cela.
Le shop est un peu à ton image. T’avoue que t’as un peu voulu embellir les choses. Et quoi de mieux qu’un style un peu rétro avec une ambiance musicale qui va avec. T’aime bien. Surtout que les moldus font d’excellentes musiques. Tu les savais pas aussi bien versé dans le swing et leur nouveau style… l’électro, c’est ça ? Tu pourrais presque te dandiner dessus. Comme tous les matins, tu as le temps de ramasser tes missives. Toujours des interrogations bateaux. “Je veux me faire tatouer, mais je ne sais pas quoi me faire ?” Bordel, mais t’es pas dans leur tête. Tu peux pas savoir à leur place. Le tatouage, à moins d’être torché, c’est pas un truc qui se décide du jour au lendemain. La cloche carillonne. Tu lèves le nez et souhaite la bienvenue au niveau client.
— Salut ! Est-ce que je peux t’aider ?
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Mer 22 Sep 2021 - 14:58
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Son regard restait rivé sur la devanture de la petite boutique qui, de loin, ne payait pas de mine face aux grands commerces flamboyants de la rue. Mais l’ambiance qui s’en dégageait lui semblait bien plus parlante que n’importe quelle autre boutique. Maximilien grattait la peau de ses doigts, à la base de ses ongles, avec nervosité. Rien de ce qu’il avait fait récemment ne semblait avoir été une bonne idée et cela l’était peut-être encore moins. Il avait déjà reçu quelques marquages et cette peine, cette douleur physique, il la connaissait bien. Il s’en souvenait. Il savait aussi pourquoi il l’avait fait les fois précédentes et pourquoi il était disposé à recommencer aujourd’hui, plus qu’un autre jour. Pourtant, le doute subsistait. Faisait-il réellement le bon choix ? N’était-ce pas un coup de tête suite à une expérience traumatisante, qui n’arrangerait rien par la suite ? Qu’il finirait par regretter amèrement, en se trouvant ridicule d’avoir cédé à cette pulsion ? Il avait besoin d’en parler à quelqu’un mais en même temps, refusait de le faire avec ses proches. Comment pourraient-ils comprendre son état d’esprit actuel ? Cet immense vide qui se trouvait à la place de sa poitrine et qui ne parvenait jamais à totalement se combler, malgré tous ses efforts ? Il était idiot de croire qu’un tatoueur pourrait comprendre cela. Il suffisait de regarder Maximilien pour comprendre qu’il n’était pas bien, que quelque chose le tracassait. Quitter l’hôpital ne représentait pas une garantie de bonne santé mentale et il n’admettait pas encore ce fait. La fatigue l’atteignait encore et se manifestait sous forme de cernes sous ses yeux noisette.
Ses mains se séparèrent pour s’emparer de la poignée de la porte, qu’il poussa avec un air à la fois curieux et inquiet. Son regard s’attarda sur tout le décorum qui faisait la personnalité de ce salon de tatouage et il correspondait à l’idée qu’on s’en faisait de l’extérieur. De nombreux dessins qui laissaient connaître les capacités du personnel pratiquant, quelques bibelots au ton rétro pour agrémenter le tout et donner une impression de “chez-soi”. De confort. Il fut atteint par cette volonté, sûrement parce que son angoisse était telle que n’importe quoi pouvait le soulager. Il sursauta légèrement lorsque l’homme l’apostropha, bien différent de ce qu’il imaginait. Il n’était pas couvert de tatouages, comme on aurait pu s’y attendre d’un tatoueur. Certains en avaient de la tête aux pieds à force de s’entraîner sur eux-mêmes. Celui-ci semblait bien plus raisonnable, sans remettre en cause ses capacités. Volontairement ou non, il dégagea une certaine chaleur à laquelle Maximilien fut réceptif. L’intérêt de la langue anglaise résidait dans son mélange du vouvoiement et du tutoiement. Le Français qu’il était ne comprit donc pas tout de suite qu’il était tutoyé. Cela s’avérait pourtant être une généralité entre un tatoueur et son tatoué. Il regarda une dernière fois autour de lui avant de, enfin, s’arrêter sur lui. Maximilien garda volontairement une certaine “distance de sécurité”.
« Bonjour. J’aimerais savoir si vous faisiez des retouches ? J’ai peut-être aussi un nouveau projet en tête dont j’aimerais… hum… discuter. Si c’est ok. » Il frotta son bras, se rétractant sur lui-même comme un escargot rentrerait dans sa coquille.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Mer 22 Sep 2021 - 19:38
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
C’est un gamin.
Enfin, pas un mioche haut comme trois pommes, mais un jeune homme dans la vingtaine. C’est juste qu’à ton âge, tous les jeunes sont des gamins. Réducteur, t’es d’accord. Mais est-ce que tu serais pas un vieux à leurs yeux ? Peut-être oui pour certain·e·s et non pour d’autres. En tout cas, il te sortirait qu’il est actuellement étudiant que ça t’étonnerait pas du tout. Après tout, Inverness est une ville universitaire. Des jeunes de son âge, y’en à tous les coins de rue. Pour autant, il doit pas y en avoir des aussi anxieux. Tu le regardes silencieusement détailler le shop et ça déco’ et t’as comme l’impression qu’il a envie d’être là tout comme il envie de se carapater genre loin d’ici. Sérieusement, t’as l’impression qu’il va s’évanouir de stress à la moindre occasion. Il doit bien te rester quelques carreaux de chocolat et autres cochonneries que tu gardes quand un·e client·e se sent pas bien lors d’une séance, mais tu saurais pas dire si ta proposition serait la bienvenue. T’as pas envie qu’il se sente insulté. Ce serait un potentiel client en moins et ton patron apprécierait pas. Par les poils de ta doyenne ! Voilà qu’il sursaute alors que tu l’accueilles. Calme-toi, jeunot, t’ vas pas lui courir après. T’as du buter un ou deux lièvres lors de tes nuits de pleine lune. T’as pas spécialement faim. Damned, c’ qu’il est stressé. Et c’est quoi cette distanciation sociale ?
T’as pourtant pris ta douche.
— Bonjour. J’aimerais savoir si vous faisiez des retouches ? J’ai peut-être aussi un nouveau projet en tête dont j’aimerais… hum… discuter. Si c’est ok.
Un français.
T’as devant toi un français qui parle anglais. Mais bon, tu reconnais l’accent bien franchouillard. Il est pas bien marqué, mais tu le reconnais. Et euh… okay. Pourquoi il se ratatine, au juste ? Il a fait que poser une question légitime, tu vas pas lui passer soufflante. Du coin de l'œil, tu le vois se frotter le bras. Est-ce que ce serait le tatouage sur ce bras qui le rendrait dans cet état ? Il faut au moins que tu saches ça. Pour le reste, t’as pas l’intention de lui poser des questions intimes. T’es pas là pour le forcer. T’arbores un sourire amical que t’espères rassurant et lui répond en français. Par la tête fêlée de ta doyenne, c’ que cette langue t’avais manqué, mine de rien.
— On peut parler en français, si tu préfères. Je la comprends parfaitement. Quand tu parles de retouches, tu parles d’un recouvrement total ou juste de quelques détails que tu veux changer ? Dans les deux cas, c’est pas possible.
Tu sors parchemin et crayon de bois, prêts à rédiger ses idées et à réaliser un brouillon de de ses attentes. C’est pas la première fois que tu tombes sur une personne pas du tout sûre d’elle et à deux doigts de faire demi-tour. Honnêtement, si ce gars change subitement d’avis et décide de s’en aller, tu vas finalement pas le retenir. T’es pas là pour soutirer tout son fric. T’es là pour l’écouter au moins et discuter avec lui pour que le tatouage qui titille son esprit deviennent réalité. Ah, une musique que t’apprécies particulièrement est en train de passer. T’aurais presque envie de dandiner sous son rythme. Que c’est frustrant de devoir se retenir.
— Tu veux bien me montrer le tatouage que tu souhaites modifier, s’il te plaît, et m’expliquer ce que tu veux changer ?
Qu’il ne lésine pas sur les détails.
Plus il détaillera ses idées, mieux tu pourras réaliser ce que tu pourrais réaliser pour lui.
C’est un gamin.
Enfin, pas un mioche haut comme trois pommes, mais un jeune homme dans la vingtaine. C’est juste qu’à ton âge, tous les jeunes sont des gamins. Réducteur, t’es d’accord. Mais est-ce que tu serais pas un vieux à leurs yeux ? Peut-être oui pour certain·e·s et non pour d’autres. En tout cas, il te sortirait qu’il est actuellement étudiant que ça t’étonnerait pas du tout. Après tout, Inverness est une ville universitaire. Des jeunes de son âge, y’en à tous les coins de rue. Pour autant, il doit pas y en avoir des aussi anxieux. Tu le regardes silencieusement détailler le shop et ça déco’ et t’as comme l’impression qu’il a envie d’être là tout comme il envie de se carapater genre loin d’ici. Sérieusement, t’as l’impression qu’il va s’évanouir de stress à la moindre occasion. Il doit bien te rester quelques carreaux de chocolat et autres cochonneries que tu gardes quand un·e client·e se sent pas bien lors d’une séance, mais tu saurais pas dire si ta proposition serait la bienvenue. T’as pas envie qu’il se sente insulté. Ce serait un potentiel client en moins et ton patron apprécierait pas. Par les poils de ta doyenne ! Voilà qu’il sursaute alors que tu l’accueilles. Calme-toi, jeunot, t’ vas pas lui courir après. T’as du buter un ou deux lièvres lors de tes nuits de pleine lune. T’as pas spécialement faim. Damned, c’ qu’il est stressé. Et c’est quoi cette distanciation sociale ?
T’as pourtant pris ta douche.
— Bonjour. J’aimerais savoir si vous faisiez des retouches ? J’ai peut-être aussi un nouveau projet en tête dont j’aimerais… hum… discuter. Si c’est ok.
Un français.
T’as devant toi un français qui parle anglais. Mais bon, tu reconnais l’accent bien franchouillard. Il est pas bien marqué, mais tu le reconnais. Et euh… okay. Pourquoi il se ratatine, au juste ? Il a fait que poser une question légitime, tu vas pas lui passer soufflante. Du coin de l'œil, tu le vois se frotter le bras. Est-ce que ce serait le tatouage sur ce bras qui le rendrait dans cet état ? Il faut au moins que tu saches ça. Pour le reste, t’as pas l’intention de lui poser des questions intimes. T’es pas là pour le forcer. T’arbores un sourire amical que t’espères rassurant et lui répond en français. Par la tête fêlée de ta doyenne, c’ que cette langue t’avais manqué, mine de rien.
— On peut parler en français, si tu préfères. Je la comprends parfaitement. Quand tu parles de retouches, tu parles d’un recouvrement total ou juste de quelques détails que tu veux changer ? Dans les deux cas, c’est pas possible.
Tu sors parchemin et crayon de bois, prêts à rédiger ses idées et à réaliser un brouillon de de ses attentes. C’est pas la première fois que tu tombes sur une personne pas du tout sûre d’elle et à deux doigts de faire demi-tour. Honnêtement, si ce gars change subitement d’avis et décide de s’en aller, tu vas finalement pas le retenir. T’es pas là pour soutirer tout son fric. T’es là pour l’écouter au moins et discuter avec lui pour que le tatouage qui titille son esprit deviennent réalité. Ah, une musique que t’apprécies particulièrement est en train de passer. T’aurais presque envie de dandiner sous son rythme. Que c’est frustrant de devoir se retenir.
— Tu veux bien me montrer le tatouage que tu souhaites modifier, s’il te plaît, et m’expliquer ce que tu veux changer ?
Qu’il ne lésine pas sur les détails.
Plus il détaillera ses idées, mieux tu pourras réaliser ce que tu pourrais réaliser pour lui.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Jeu 23 Sep 2021 - 15:15
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Il devait sûrement ressembler à un monstre de foire, il pouvait le lire dans le regard du tatoueur. Celui-ci ne comprenait pas l’origine de son comportement et Maximilien n’était pas prêt de lui en expliquer la raison. Il regrettait de paraître aussi fragile, quand il essayait d’être fort. Oui, il était anxieux et chaque son sortit de l’ordinaire le faisait tressaillir. À vrai dire, il n’était sûrement pas recommandé de le tatouer dans son état, mais il s’en moquait bien. Il venait avant tout pour des informations et s’il devait passer à l’acte en fin de compte, ce serait un bonus. Il porta enfin son regard sur l’homme face à lui et voulut lui montrer un peu plus d’assurance. Sans succès. Lorsqu’il était si fragile, l’accent français du Leroy ressortait un peu plus, car il lui fallait beaucoup d’énergie pour le cacher. Il avait toujours la crainte, face à une nouvelle personne, que cette dernière le juge là-dessus. Après tout, il était en Écosse depuis longtemps maintenant, il ne devrait plus avoir aucun accent. Mais cela faisait partie de son charme. Un charme qui se trouvait bien absent dernièrement.
À sa grande surprise, le tatoueur se mit à parler dans sa langue natale avec beaucoup de dextérité, et cela dû se voir sur le visage de l’étudiant. Il ne s’attendait pas à cela et c’était une bonne chose. Il allait pouvoir être un peu plus confortable dans cette langue pour expliquer ce qu’il voulait. Il n’hésita pas une seule seconde à switcher pour le français et sans pour autant le dire à voix haute, remercia l’homme pour son geste.
« Pas possible ? » Répéta-t-il, surpris par les mots du tatoueur. Il n’avait même pas encore vu la taille de son tatouage et refusait déjà de le couvrir si jamais il en faisait la demande ? Étrange, mais il n’insista pas plus étant donné qu’il n’était pas là pour ça. « Non, je veux juste lui redonner un peu de peps, sans changer aucun détail. Repasser par-dessus, en gros. Redéfinir les traits. Est-ce que ça, ce serait possible ? » Il ne comprendrait pas un refus de sa part. Surtout en voyant le tatouage en question, qui n’était pas bien gros et ne se composait essentiellement que de lignes droites et fines. Rien de bien sorcier en termes de détails, étant donné qu’il s’agissait de chiffres. Une date, plus précisément. Le tatoueur demanda à le voir et Maximilien se força à se rapprocher, même si son anxiété était toujours bien présente. Après un instant d’hésitation, il ouvrit son manteau, releva son t-shirt et baissa légèrement la ceinture de son pantalon pour découvrir sa hanche droite, où apparaissait le tatouage : 13.03.2006. La couleur avait un peu fané mais l’on pouvait encore parfaitement distinguer les chiffres en se rapprochant.
« Sinon je pensais à une rune, peut-être à la base de la nuque. N’est-ce pas trop risqué ? »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Ven 24 Sep 2021 - 15:14
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
T’es pas surpris que lui le soit. Si c’est vrai qu’il y a quelques étudiants originaires de France, ils ne sont pas monnaie courante. Néanmoins, s’ils ne sont pas repérable à l’accent, leur comportement et leur gestuelle sont reconnaissable entre mille. Ils sont vachement plus tactiles que les anglais. Enfin, la plupart. en tout cas, ton mentor a jamais vraiment apprécié que tu le prennes quand t’apprenais une sacré bonne nouvelle ou, au contraire, qu’elle était très mauvaise. Trop pour tes nerfs. Ça aide encore moins quand t’as encore la tronche enfarinée à cause d’un trop gros manque de sommeil. T’as du mal à être concentré, tu racontes n’importe quoi et il te faut un sacré temps pour capter que t’as dit une connerie. Des fois même, il faut qu’une personne t’en fasse la remarque, voire t’explique pourquoi c’est pas cohérent ce que tu déblatères. Et forcément, il faut souvent que ça arrive quand tu reviens d’une pleine lune mouvementée, que tes os te font encore souffrir et que ton cerveau te beugle juste « Mais va te pieuter, con de toi ! ». Et là, ça manque pas. T’as manifestement encore fait une bourde parce que tu comprends pas un broque de ce que te sort le jeune homme. Okay, t’as encore dit quoi comme bêtise ? Pour changer.
— Pas possible ?
Hein ? Pas possible ? Qu’est-ce qui est pas possible ? Que t’es rien compris ? Que t’ai dit une bêtise ? Si, si. Les deux sont très fort probable, mais tu fronces les sourcils sous l’incompréhension. C’était quoi sa question, déjà ? Il voulait des retouches, c’est ça ? Bien sûr que si, c’est dans tes cordes ? Pourquoi est-ce que… Oh.
Oh.
Oh la boulette. T’as pas fait gaffe à ta réponse. Herm… ‘Va falloir que tu te rattrape sur ce coup-là ou ton patron va pas te louper. Loup-garou ou pas, t’es censé être compétent dans ton domaine, donc éviter des trucs aussi con que ça.
— Non, je veux juste lui redonner un peu de peps, sans changer aucun détail. Repasser par-dessus, en gros. Redéfinir les traits. Est-ce que ça, ce serait possible ?
Dans le même temps, il soulève son haut et baisse un peu son pantalon pour te montrer son tatouage à rafraîchir. Un truc tout simple, mais lourd de sens. Une date. C’est qu’il a dû se passer un sacré truc pour qu’il veuille graver cette date dans sa chair. Un truc tout simple, mais qui va être un peu douloureux vu le spot et le fait qu’on parle de repasser sur une cicatrice. Vieille, certes, mais ça reste une zone sensibilisée.
— Sinon je pensais à une rune, peut-être à la base de la nuque. N’est-ce pas trop risqué ?
Okay. D’abord, tu vas faire les choses dans l’ordre.
En premier, rattraper ta bourde.
— Excuse-moi, j’ai fait une insomnie cette nuit, j’ai dit n’importe quoi. J’accepte tout à fait ce genre de retouche. Cela aurait été cover, que j’accepte aussi, peut-être, qu’effectivement il aurait fallu qu’on en discute un peu plus. Mais ton tatouage est tout simple, donc y’a pas de problème pour moi. D’ailleurs, je peux te proposer de le faire en même temps que ta rune, si tu veux.
Pour ce qui est de la rune, tu lui expliques que ça te pose aussi aucun problème et c’est pareil pour la zone. Tu veux juste savoir s’il veut la rune seule ou avec quelques ornements ? S’il veut en noir ou s’il veut que tu utilises une couleur. tu le caches pas, la couleur est plus cher qu’en noir. S’il attend quelque chose de ce tatouage, etc. Et surtout, quelle rune il souhaite faire ou s’il en a une idée. Si c’est juste une idée, tu peux toujours effectuer quelques recherches et le contacter par hibou.
Tu as vaguement entendu parler d’un outil originellement moldu que les sorciers – surtout les jeunes – utilisent pour écouter, mais aussi pour publier des images sur une appi… appli… ? appla ? Bref, un machin qui leur donne de la visibilité et donc de la publicité. Peut-être qu’il faudrait que tu te renseignes pour voir si ça vaut le coup. Par les poils de ta doyenne...
T’es pas surpris que lui le soit. Si c’est vrai qu’il y a quelques étudiants originaires de France, ils ne sont pas monnaie courante. Néanmoins, s’ils ne sont pas repérable à l’accent, leur comportement et leur gestuelle sont reconnaissable entre mille. Ils sont vachement plus tactiles que les anglais. Enfin, la plupart. en tout cas, ton mentor a jamais vraiment apprécié que tu le prennes quand t’apprenais une sacré bonne nouvelle ou, au contraire, qu’elle était très mauvaise. Trop pour tes nerfs. Ça aide encore moins quand t’as encore la tronche enfarinée à cause d’un trop gros manque de sommeil. T’as du mal à être concentré, tu racontes n’importe quoi et il te faut un sacré temps pour capter que t’as dit une connerie. Des fois même, il faut qu’une personne t’en fasse la remarque, voire t’explique pourquoi c’est pas cohérent ce que tu déblatères. Et forcément, il faut souvent que ça arrive quand tu reviens d’une pleine lune mouvementée, que tes os te font encore souffrir et que ton cerveau te beugle juste « Mais va te pieuter, con de toi ! ». Et là, ça manque pas. T’as manifestement encore fait une bourde parce que tu comprends pas un broque de ce que te sort le jeune homme. Okay, t’as encore dit quoi comme bêtise ? Pour changer.
— Pas possible ?
Hein ? Pas possible ? Qu’est-ce qui est pas possible ? Que t’es rien compris ? Que t’ai dit une bêtise ? Si, si. Les deux sont très fort probable, mais tu fronces les sourcils sous l’incompréhension. C’était quoi sa question, déjà ? Il voulait des retouches, c’est ça ? Bien sûr que si, c’est dans tes cordes ? Pourquoi est-ce que… Oh.
Oh.
Oh la boulette. T’as pas fait gaffe à ta réponse. Herm… ‘Va falloir que tu te rattrape sur ce coup-là ou ton patron va pas te louper. Loup-garou ou pas, t’es censé être compétent dans ton domaine, donc éviter des trucs aussi con que ça.
— Non, je veux juste lui redonner un peu de peps, sans changer aucun détail. Repasser par-dessus, en gros. Redéfinir les traits. Est-ce que ça, ce serait possible ?
Dans le même temps, il soulève son haut et baisse un peu son pantalon pour te montrer son tatouage à rafraîchir. Un truc tout simple, mais lourd de sens. Une date. C’est qu’il a dû se passer un sacré truc pour qu’il veuille graver cette date dans sa chair. Un truc tout simple, mais qui va être un peu douloureux vu le spot et le fait qu’on parle de repasser sur une cicatrice. Vieille, certes, mais ça reste une zone sensibilisée.
— Sinon je pensais à une rune, peut-être à la base de la nuque. N’est-ce pas trop risqué ?
Okay. D’abord, tu vas faire les choses dans l’ordre.
En premier, rattraper ta bourde.
— Excuse-moi, j’ai fait une insomnie cette nuit, j’ai dit n’importe quoi. J’accepte tout à fait ce genre de retouche. Cela aurait été cover, que j’accepte aussi, peut-être, qu’effectivement il aurait fallu qu’on en discute un peu plus. Mais ton tatouage est tout simple, donc y’a pas de problème pour moi. D’ailleurs, je peux te proposer de le faire en même temps que ta rune, si tu veux.
Pour ce qui est de la rune, tu lui expliques que ça te pose aussi aucun problème et c’est pareil pour la zone. Tu veux juste savoir s’il veut la rune seule ou avec quelques ornements ? S’il veut en noir ou s’il veut que tu utilises une couleur. tu le caches pas, la couleur est plus cher qu’en noir. S’il attend quelque chose de ce tatouage, etc. Et surtout, quelle rune il souhaite faire ou s’il en a une idée. Si c’est juste une idée, tu peux toujours effectuer quelques recherches et le contacter par hibou.
Tu as vaguement entendu parler d’un outil originellement moldu que les sorciers – surtout les jeunes – utilisent pour écouter, mais aussi pour publier des images sur une appi… appli… ? appla ? Bref, un machin qui leur donne de la visibilité et donc de la publicité. Peut-être qu’il faudrait que tu te renseignes pour voir si ça vaut le coup. Par les poils de ta doyenne...
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Ven 24 Sep 2021 - 16:27
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Ce refus lui restait en tête, mais il avança. Après tout, qui était-il pour juger les compétences ou non de ce salon de tatouage ? Ils étaient libres de faire ce que bon leur chantait. Couvrir ou non, le monde était bien grand et rempli de tatoueurs disponibles pour cette tâche si jamais il en ressentait le besoin. Il ne lui vint même pas à l’idée que l’homme ait simplement pu faire une erreur… D’un geste plus ou moins franc et rapide, il lui montra le tatouage en question qui, il le savait, ne poserait pas grand problème. Il attendit néanmoins la réaction de son interlocuteur, car la journée allait de surprise en surprise. Il n’avait aucune idée de ce qui l’attendait au tournant.
Cette seconde idée de tatouage n’était pas anodine. Tout ce qui s’était produit dans sa vie depuis une année entière semblait prendre un sacré virage dans ce salon de tatouage. Maximilien y avait réfléchi. Probablement pas assez longtemps pour certains, mais pour lui cela faisait sens et il ne pensait pas avoir à le regretter plus tard. Au contraire, avoir ce symbole sur lui servira toujours, d’une façon ou d’une autre. Il n’avait aucune inquiétude à ce sujet. La rune n’était pas un élément choisi au hasard. Il aurait tout aussi bien pu choisir un dessin, une illustration ou même un mot - mais son choix s’était porté sur la rune.
Il s’avéra que le tatoueur s’était trompé. Insomnie, s’excusa-t-il et Maximilien hocha de la tête en signe de compréhension. Il n’allait certainement pas lui taper sur les doigts sachant que lui-même peinait à trouver le sommeil dernièrement. Il pouvait tout à fait comprendre le quiproquo. Maximilien l’écouta le temps qu’il lui pose toutes ses questions, enregistrant mentalement chaque réponse dans l’ordre pour être le plus concis possible.
« En même temps, ça m’irait très bien. Ce sera la rune seule, je ne veux aucune fioriture. Que de l’encre noire et, si possible, pas plus de cinq centimètres de hauteur. Je ne veux pas quelque chose de trop gros. Ce serait cette rune, tenez. » Il sortit un petit papier de l’intérieur de sa poche où la rune Othala était dessinée à main levée. Elle avait de nombreux sens et Silas pouvait bien prendre celui qui le rassurait le plus. Le Français, lui, savait pourquoi il l’avait choisie mais ne se sentait pas non plus totalement libre d’en expliquer la raison. C’était très intime. Il fit cependant un effort, pour ne pas que le tatoueur lui refuse cet acte sous prétexte que sa demande paraîtrait “irréfléchie”.
« J’ai vécu pas mal de déboires cette année. D’ordinaire, je ne me tatoue pas dès qu’il se passe quelque chose dans ma vie mais récemment… j’ai failli mourir. Non en fait, je suis mort, quelques minutes. Cela a remis pas mal de choses en perspective, d’où… la rune. C’est totalement pensé. » Si l’homme le connaissait, il saurait que Maximilien ne faisait jamais rien d’irréfléchi dans sa vie. Même quand il se donnait la mort, il y avait une pensée précise derrière, une volonté propre.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 3 Oct 2021 - 15:50
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— En même temps, ça m’irait très bien. Ce sera la rune seule, je ne veux aucune fioriture. Que de l’encre noire et, si possible, pas plus de cinq centimètres de hauteur. Je ne veux pas quelque chose de trop gros. Ce serait cette rune, tenez.
Tu opines du chef. Cette question peut paraître stupide étant donné l’évidence de la réponse, mais elle te permet de calculer le temps que prendra la séance afin de pouvoir caler une date et une heure qui vous conviendrait à tous les deux. Tu acquiesces également lorsque le jeune homme te tend un papier où se trouve, dessiné à la main, la rune de son choix. Tu ne connais pas grand chose des runes, voire rien du tout. Bon, t’es pas totalement ignorant, tu te doutes bien que les runes appartiennent à la mythologie germano-scandinave, mais c’est tout. Ton créateur t’as bien parlé du fait que dans les écoles, les élèves peuvent étudier les runes, mais il n’avait aucune connaissance dans cette manière. Du coup… bah… ça t’a évidemment passé sous le nez, mais tu le vis bien. Peut-être que, par curiosité, tu feras quelques recherches sur le sujet afin d’assouvir ta curiosité. Et aussi pour ne pas commettre de bourdes durant la future séance.
Il ne faudrait pas que tu en viennes à poser de mauvaises questions.
— J’ai vécu pas mal de déboires cette année. D’ordinaire, je ne me tatoue pas dès qu’il se passe quelque chose dans ma vie mais récemment… j’ai failli mourir. Non en fait, je suis mort, quelques minutes. Cela a remis pas mal de choses en perspective, d’où… la rune. C’est totalement pensé.
Ah bah voilà qu’il te coupe l’herbe sous le pied.
Tant pis, tant mieux.
Tu as levé le nez lorsque l’étudiant s’est mis à parler et tu l’as écouté attentivement. Il a frôlé la mort. Ce n’est pas tellement étonnant que cet événement soit marquant au point de vouloir le graver dans la peau. Ce n’est pas la première fois qu’on te fait cette demande. Il existe de nombreux symboles en rapport avec la mort. Peut-être que, d’une certaine manière, cette rune en fait partie. Ce qui change de tes autres clients, c’est que ces derniers, eux, ont perdu un·e proche, un·e ami·e. C’est pour se souvenir d’elleux qu’iels demandent à se faire tatouer. C’est totalement différent et un peu similaire à la demande de ce jeune homme. Iels ne souhaitent pas oublier. Tu opines une nouvelle du chef. Tu ne fais aucun commentaire sur ce qu’il vient de te révéler. Si tout tatouage est personnel, celui-ci est… tu saurais pas comment le définir. C’est comme s’il marquait un tournant important de sa vie. Puis, bon. T’es tatoueur, pas psy’. C’est pas tes oignons.
— D’accord, réponds-tu simplement. Je peux totalement te faire les deux en même temps. Pour le montant à payer, ce sera huit gallions, quatre mornilles et vingt noises. Quel jour te conviendrait ?
Tu ouvres ton agenda annoté un peu partout et attends la réponse de ton potentiel futur client.
— En même temps, ça m’irait très bien. Ce sera la rune seule, je ne veux aucune fioriture. Que de l’encre noire et, si possible, pas plus de cinq centimètres de hauteur. Je ne veux pas quelque chose de trop gros. Ce serait cette rune, tenez.
Tu opines du chef. Cette question peut paraître stupide étant donné l’évidence de la réponse, mais elle te permet de calculer le temps que prendra la séance afin de pouvoir caler une date et une heure qui vous conviendrait à tous les deux. Tu acquiesces également lorsque le jeune homme te tend un papier où se trouve, dessiné à la main, la rune de son choix. Tu ne connais pas grand chose des runes, voire rien du tout. Bon, t’es pas totalement ignorant, tu te doutes bien que les runes appartiennent à la mythologie germano-scandinave, mais c’est tout. Ton créateur t’as bien parlé du fait que dans les écoles, les élèves peuvent étudier les runes, mais il n’avait aucune connaissance dans cette manière. Du coup… bah… ça t’a évidemment passé sous le nez, mais tu le vis bien. Peut-être que, par curiosité, tu feras quelques recherches sur le sujet afin d’assouvir ta curiosité. Et aussi pour ne pas commettre de bourdes durant la future séance.
Il ne faudrait pas que tu en viennes à poser de mauvaises questions.
— J’ai vécu pas mal de déboires cette année. D’ordinaire, je ne me tatoue pas dès qu’il se passe quelque chose dans ma vie mais récemment… j’ai failli mourir. Non en fait, je suis mort, quelques minutes. Cela a remis pas mal de choses en perspective, d’où… la rune. C’est totalement pensé.
Ah bah voilà qu’il te coupe l’herbe sous le pied.
Tant pis, tant mieux.
Tu as levé le nez lorsque l’étudiant s’est mis à parler et tu l’as écouté attentivement. Il a frôlé la mort. Ce n’est pas tellement étonnant que cet événement soit marquant au point de vouloir le graver dans la peau. Ce n’est pas la première fois qu’on te fait cette demande. Il existe de nombreux symboles en rapport avec la mort. Peut-être que, d’une certaine manière, cette rune en fait partie. Ce qui change de tes autres clients, c’est que ces derniers, eux, ont perdu un·e proche, un·e ami·e. C’est pour se souvenir d’elleux qu’iels demandent à se faire tatouer. C’est totalement différent et un peu similaire à la demande de ce jeune homme. Iels ne souhaitent pas oublier. Tu opines une nouvelle du chef. Tu ne fais aucun commentaire sur ce qu’il vient de te révéler. Si tout tatouage est personnel, celui-ci est… tu saurais pas comment le définir. C’est comme s’il marquait un tournant important de sa vie. Puis, bon. T’es tatoueur, pas psy’. C’est pas tes oignons.
— D’accord, réponds-tu simplement. Je peux totalement te faire les deux en même temps. Pour le montant à payer, ce sera huit gallions, quatre mornilles et vingt noises. Quel jour te conviendrait ?
Tu ouvres ton agenda annoté un peu partout et attends la réponse de ton potentiel futur client.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Lun 4 Oct 2021 - 15:34
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Il donna le plus d’informations possibles, sans savoir s’il en disait assez pour éclairer l’artiste-tatoueur dans le futur projet qu’il allait monter. Il laissa tout de même faire savoir que cette volonté avait été pensée au préalable et qu’il n’était pas de ces gens qui se faisaient un tatouage sur un coup de tête, juste parce qu’ils avaient vu une forme sympa sur un mur en ville une heure avant. Il y avait un sens à cet acte, mais l’homme ne comprendrait pas sans plus d’informations. Maximilien n’était pas vraiment disposé à en raconter plus sur sa personne. Après tout, il s’agissait de sa vie et elle était privée. Néanmoins, il avait peur de se faire refuser le tatouage s’il ne donnait pas un peu de preuves de sa réflexion, et continua donc en lui expliquant ce qui l’amenait ici, avec ce nouveau projet.
Rafraîchir son tatouage à la hanche était un moyen pour lui non seulement de se remémorer son frère, mais aussi de le lier avec son futur. Il l’avait vu ce jour-là, tout comme il voyait l’homme devant lui à cet instant. Il avait pu le toucher, lui parler. Cela lui avait paru si réel ! Il n’arrivait pas à se retirer ces images de la tête, maintenant qu’il s’en souvenait. Oui, il avait clairement besoin de ce passage vers une autre étape de sa vie, cela se lisait sur son visage fatigué.
Le Français examina le tatoueur après cette révélation sur sa quasi-mort, s’attendant à être interrogé ou même, regardé de travers. Comme un fou. Lui-même n’était pas un croyant, il avait ses réserves concernant le Paradis et l’Enfer mais, depuis ce jour-là, ses convictions avaient été mises à rude épreuve. Non, il n’était pas fou. Du moins, il ne croyait pas l’être. L’homme ne revint pas sur tes propos, provoquant ta propre surprise. Ne s’y intéressait-il juste pas ou était-ce un moyen pour lui de manifester son respect de la vie privée ? Il n’allait certainement pas le lui demander, bien content de ne plus avoir à en parler.
« Okay, hum… le prix me va. » Il avait pioché dans ses économies personnelles suite à ses services à la Moufette Enchantée. Il ne s’attendait pas spécialement à payer moins que cela. « Dès que possible. J’ai quelques créneaux en journée selon les cours, donc dites-moi vos dates les plus proches et je verrais laquelle me conviendrait le mieux. S’il-vous-plaît. » Maximilien se racla la gorge, faisant pencher son corps d’un côté et de l’autre, visiblement nerveux. Il n’espérait pas nécessairement pouvoir le faire aujourd’hui, mais cela aurait été une bonne surprise malgré tout.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Sam 9 Oct 2021 - 22:25
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
Les questions, en règle générale, tout·e tatoueur·euse curieux·se qui se respecte les posent lors de la séance. Cela permet de dialoguer avec læ client·e. C’est normal de penser que c’est quelque peu intrusif et indiscret. Mais toutes ces questions personnelles ne sont pas posées dans le but de mettre mal à l’aise ou de se mêler de ce qui ne les regarde pas. Elles sont là pour aider læ tatoué·e à se concentrer sur autre chose que la douleur, le picotement des aiguilles, l’angoisse liée à la séance. Elles sont là pour détendre et, pourquoi pas, amener à trouver des sujets de discussions qui peuvent alléger ces une à quatre heures d’encrage. Dans ton cas, t’aimes pas vraiment parler. Enfin, t’as rien contre la papote, mais t’as jamais été de celleux qui causait en premier. Tu sais pas pourquoi. Est-ce que c’est dû à la concentration dans laquelle tu t’es plongé ? Au fait que tu sois pas un grand bavard ? Sûrement des deux. De temps en temps, il t’arrive de leur demander si tout va bien et, si la séance est longue, s’iel a besoin d’une pause, mais ça se résume. Des questions courtes.
Pour ce qui est de ce jeune homme en face de toi, tu sais d’emblé que tu lui demanderas pas la raison de cette… ce tragique accident ? Tu sais pas trop. C’est pas que c’est trop glauque ou quoi, c’est juste que tu te doutes bien que ça doit pas être quelque chose dont il ai envie de parler. T’es pas le genre de type à remuer le couteau dans la plaie. Alors, à votre prochain rendez-vous, tu parleras que de trucs bateaux comme les études, la vie en Écosse en tant que Français, le métier visé, etc. Des trucs basiques, quoi.
— Okay, hum… le prix me va.
Tu opines du chef. C’est déjà une bonne chose de faite. C’est pas comme les quarantenaires novices qui se plaignent du prix qu’ils tentent de négocier à la baisse, qui trouvent que les séances sont trop longues. Certain·e·s prétendaient même que tu faisais exprès de leur faire mal. Scusez m’sieurs, dames. Mais t’avais prévenu que les côtes, pour un premier tattoo, c’était clairement pas la meilleure idée du siècle. Mais bon, ‘faut faire comme les jeunes, m’ voyez.
— Dès que possible. J’ai quelques créneaux en journée selon les cours, donc dites-moi vos dates les plus proches et je verrais laquelle me conviendrait le mieux. S’il vous plaît.
Tu acquiesces une nouvelle fois, mais en plongeant ton nez dans ton agenda. En soit, ces deux tatouages ne devraient pas prendre trop temps. Au pire, trois quart d’heures, si tu comptes dedans la préparation de l’encre, de la pièce et tout le toutim.
— J’ai le vendredi 29, le mardi 2 novembre.
Tu réfléchis un temps avant de parler plus bas.
C’est idiot. Il n’y a pas un seul français à part vous deux dans la pièce, mais… on n’est jamais trop prudent.
— Normalement, je n’ai pas le droit, les matins sont réservés uniquement pour les retouches. Mais comme tes deux tattoos sont très petits, je peux faire croire que celui à ta hanche est un tattoo que j’ai fait qui demande une retouche et faire celui à ta nuque en même temps. ‘Faudra juste rester discret pour le paiement. Enfin, si tu préfères venir un matin. J’ai un trou demain matin, à onze heures, si ça te dit.
Tu crois que t’es aussi nerveux que lui. Si tu te fais griller, tu vas sacrément en prendre ton grade. Surtout si ton boss n’est pas de bonne humeur. ‘Fin, ça ira pas jusqu’à te faire virer. Y’a pas grand monde qui accepte de servir de vitrine pour un truc un peu plus moche. Généralement, ça finit par se débiner par peur des « agents de la paix ». La bonne blague. T’en as reconnu glisser à l’intérieur et bien profiter de ce que le Styx offre.
C’est un peu la marmite qui se fout de la gueule du chaudron parce qu’il a le cul noir.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 10 Oct 2021 - 15:43
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Il se mordit la lèvre en regardant le tatoueur checker son agenda. Lui-même sortit son emploi du temps de la semaine, histoire de ne pas dire de bêtise. Il ne s’imaginait pas avoir un rendez-vous dans la seconde mais serait ravi de faire tout ça avant décembre. Bien sûr, Maximilien savait à quoi s’en tenir. Il était fort probable que les artistes de ce salon soient tous bookés jusqu’à la fin de l’année et il s’amenait comme un cheveu au milieu de la soupe. Inattendu et pas forcément voulu, mais bien là. Le Français inspira un bon coup et attendit que l’homme prenne la parole et mette une fin à ce suspens insoutenable. A peine exagéré.
Neuf jours ou deux semaines. Il y avait pire, il pouvait se contenter de cela. Il était d’ailleurs déjà en train de regarder comment s’organisait sa semaine du 29, quand Silas reprit la parole sur un ton bien plus bas que celui qu’il lui avait donné jusqu’à présent. Curieux, Maximilien se pencha naturellement en avant, comme si cela allait rendre leur conversation plus intime. Simple réflexe. Il lui fit alors une offre qu’il n’avait apparemment pas le droit de faire. Le Français se demanda aussitôt pourquoi il se trouvait être l’exception à la règle mais en conclut simplement par de la pitié de la part du tatoueur. Il lui avait confessé quelque chose d’assez grave il y avait à peine une minute de ça, les maths étaient plutôt simples. Maximilien n’allait pas cracher sur l’opportunité, même s’il n’était pas du genre à couper une file d’attente. Trop respectueux, sûrement. On lui avait appris à obéir aux ordres, à rester dans le rang. Ne pas se faire remarquer.
« O-Oui, demain matin onze heures… ce serait parfait ! » Il hocha rapidement de la tête, c’était encore mieux que ce qu’il avait espéré. Un peu rapide, mais il le fallait bien avant qu’il ne trouve une fausse bonne raison de ne pas passer le cap du tatouage. Par contre, il fronça les sourcils et se racla la gorge avant de reprendre, l’air visiblement perplexe.
« Qu’entendez-vous par “être discret pour le paiement” ? Je ne suis pas certain d’avoir saisi et il serait mieux qu’on soit sur la même longueur d'onde. Vous comprenez… Je ne veux pas d’ennuis et je ne veux pas que vous en ayez non plus. » Il ne disait pas cela que par politesse. Maximilien s’inquiétait de tout, pour tout le monde. Il ne connaissait pas cet homme, à part son métier. Il était même possible qu’il en ait un autre à côté de ce salon ! Mais peu importe cette évidence, cela lui ressemblait de s’inquiéter pour un inconnu. Il le faisait même pour ceux qui n’avaient aucune sympathie à son égard ou lui voulaient du mal. Le Français avait vu déjà bien trop de souffrance dans son passé pour continuer à en supporter, même venant de personnes qu’il ne reverra sûrement jamais. S’il venait à apprendre que le tatoueur s’était fait virer par sa faute… Oui, il y avait des chances pour qu’il ne se le pardonne pas. Chacune des deux parties devait donc être sûre de ce dans quoi elle s’engageait.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 17 Oct 2021 - 17:04
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— O-Oui, demain matin onze heures… ce serait parfait !
Cool, cool, cool. C’est pas comme si son projet était super compliqué. Limite, tu pourras t’en occuper demain matin avant l’ouverture pour que cette rune ait de belles lignes. Rien de bien compliqué en somme. Tu notes donc le nom de cette dite rune plus le mot “retouche” devant l’heure correspondante à ce futur rendez-vous. De cette manière, le jeune homme n’aurait pas trop longtemps à attendre pour un si petit… achat, on va dire. Et toi, tu ne manges pas une plage horaire de l’après-midi pour un temps de tatouage aussi court. Tu préfères la réserve pour une séance qui doit durer quatre heures. Pour cette fois, du moins. En règle générale, tu gères ton agenda en fonction des différentes demandes de tes client·e·s. Ça t’arrives donc de dépasser l’horaire de fermeture, mais tu refuses de bâcler ou de dire « on va terminer plus tard » alors que tu sais qu’il ne te reste plus grand chose à encrer. ‘Manquerait plus que tu te comportes comme un scratcheur, tiens.
— Qu’entendez-vous par “être discret pour le paiement” ? Je ne suis pas certain d’avoir saisi et il serait mieux qu’on soit sur la même longueur d'onde. Vous comprenez… Je ne veux pas d’ennuis et je ne veux pas que vous en ayez non plus.
— Normalement, les rendez-vous du matin ne sont que pour les retouches de nos clients. Les nouveaux tatouages comme pour ta rune, on les tatoue l’après-midi. Mais comme tes deux tatouages sont très petits et demande pas un travail énorme, je trouve que ça sert à rien d’attendre aussi longtemps pour si peu.
Tu lui expliques que c’est ton patron qui a instauré ce mode de fonctionnement, mais que t’es pas contre le fait d’entorser de temps en temps ce règlement. C’est pas bien méchant et tu n’auras pas d’autres rendez-vous de la veille pour le lendemain. Du coup, autant faire une pierre deux coups. Pour ce qui est du paiement, il faudra juste pas le clamer haut et fort étant donné que le patron sera sûrement là, dans sa pièce attitrée. Tu l’auras pas sur le dos, mais tu préfères être prudent.
— Et t’as pas à t’en faire. T’auras aucun ennui et je me prendrai seulement une soufflante.
Tu vas pas te faire virer pour si peu. Déjà parce que ton patron t’a déjà admis que tu faisais du bon travail, parce que ça faisait venir une nouvelle clientèle qui avait été autrefois frileuse. En plus, même si tu te doutes légèrement de ce qui se trame dans l’ombre de ce shop, tu joues pas les curieux. T’es même plutôt content de poser aucune question et de te contenter de ce que t’as. ‘Faut dire que ça a pas été évident pour toi de choper ce boulot. Un loup-garou non déclaré… c’est un coup à se retrouver avec les « agents de la paix » aux fesses. Tu peux comprendre que ça puisse refroidir. Même toi, t’as pas envie de te les coltiner.
— Ça te va toujours ou tu préfères qu’on regarde ça pour l’un des deux après-midi que je t’ai proposé ?
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 17 Oct 2021 - 22:15
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Cette phrase résumait plus ou moins toute sa vie. Il ne voulait poser de problèmes à personne, que ce soit lui-même ou les autres. Et pourtant, Maximilien avait constamment cette désagréable impression dernièrement qu’il se produisait tout l’inverse. Il passait d’un ennui à un autre avec une facilité déconcertante, si bien qu’il ne se souvenait même pas de la dernière fois qu’il avait été réellement heureux, sans souci annexe pour parasiter ses pensées. L’idée de mettre quelqu’un dans l’embarras l’horrifiait et il ne se pardonnait que rarement de provoquer de la peine chez les autres, qu’ils soient ses proches ou non d’ailleurs. L’on pourrait croire qu’il se souciait trop de sa petite personne et du reflet qu’il renvoyait dans le miroir, mais il en était en réalité tout autrement. Il s’oubliait bien souvent. Cette séance de tatouage était l’occasion parfaite pour se recentrer un peu sur lui-même et faire face à certains changements dans sa vie.
« Si vous le dites. » L’explication de Silas suffit à apaiser ses doutes. Pendant un instant, il pensait que l’homme lui demandait de lui faire un paiement louche, sous le manteau. Il fut soulagé d’apprendre qu’il ne s’agissait de rien de “grave” et qu’un peu de discrétion suffirait à faire cette opération, sans dommage ni pour lui, ni pour le tatoueur. Il hocha donc de la tête, affirmant ainsi sa compréhension de ce qui lui était demandé. C’était aussi l’occasion rêvée de refuser car, il en avait bien conscience, Silas lui offrait une porte de sortie au cas où tout cela soit trop précipité et qu’il veuille faire marche arrière. Mais Maximilien était bien décidé à sauter le pas. Son projet avait du sens pour lui et il ne pensait pas pouvoir le regretter un jour. Pas pour la retouche, en tout cas.
« Non, demain matin ce sera très bien. Vous m’avez dit onze heures, c’est ça ? » Il sortit son téléphone moldu qu’il avait finalement dompté avec le temps - et ce malgré les nombreux modèles sortant chaque année, incluant de nouvelles technologies plus farfelues les unes que les autres - et inscrivit dans son calendrier le fameux rendez-vous. Maximilien ne faisait plus réellement confiance à sa mémoire dernièrement, surtout pas depuis son overdose. Son train de pensée était défaillant, tout comme ses souvenirs. Donc même si le rendez-vous devait se produire dans un délai si court, il était important qu’il le note pour ne pas l’oublier. Simple mesure de précaution.
« Y a-t-il quelque chose que je dois faire ou savoir avant de venir demain ? Oh euh, je m’appelle Leroy, en fait. Maximilien. » Car oui, il avait oublié l’essentiel : se présenter et il se doutait que Silas en aurait besoin pour ses fichiers internes. Ou peu importe comment leur système marchait, d’ailleurs.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Sam 23 Oct 2021 - 19:37
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— Si vous le dites.
T’opines du chef, bien rassuré que cela convienne au jeune homme mais aussi qu’il ait bien compris qu’il va pas falloir clamer haut et fort qu’il vient pour son nouveau tatouage. Encore une fois, tu sais que ton patron va pas te virer, juste te sonner les cloches. Pour qu’il te balargue sur le paillasson, il ‘faudrait que tu voles ou que t’agresses un·e client·e. Bref, il faudrait que ce soit un faute lourde, grave ou sérieuse – tu trouves ces noms de palier tellement ridicules, en vrai – et t’es pas assez stupide pour ça. Enfin, t’espères. Et puis, on réfléchit jamais assez longtemps pour un projet, même minimaliste donc proposer une date plus lointaine pouvait être pas mal.
— Non, demain matin ce sera très bien. Vous m’avez dit onze heures, c’est ça ?
— Yup, c’est ça.
Tu le vois sortir un étrange engin de sa poche et t’arques un sourcil curieux sans pour autant chercher à savoir ce que c’est. ‘Faut dire que t’es pas vraiment quelqu’un de spécialement à la page. T’as beaucoup de mal à comprendre ces machins issus du monde moldu. Tu saurais pas dire si c’est parce que ça va trop vite ou si c’est parce que t’as vécu dans une forêt quasiment toute ta vie avec pour seul moyen de communication, un hibou pas très fut-fut. Qu’est-ce qu’il s’en ai mangé des troncs d’arbre… !
— Y a-t-il quelque chose que je dois faire ou savoir avant de venir demain ? Oh euh, je m’appelle Leroy, en fait. Maximilien.
Tu te dépêches de noter l’identité de ton client à côté de l’heure avant de répondre. ‘Faut dire que malgré votre conversation, t’es pas encore bien réveillé. Ta nuit dernière t’a complètement mis k.o. Peut-être qu’il va falloir que tu demandes deux jours de repos au lieu d’un si tu veux pouvoir tenir la cadence. Mais tu crains que ça plaises pas au patron et qu’il décide de te remplacer. Parce qu’on le dit pas, mais la compétition est très rude dans ce milieu. Soit tu parviens à décrocher un contrat, soit t’as de la thune – ou la banque accepte de t’en prêter – et t’arrives à ouvrir ton propre shop. C’est ton rêve, ça. Ouvrir ton shop de tatouage dans une ville située prêt d’une forêt.
— Pas grand chose. À part bien manger. Le reste, comme tu connais déjà le tatouage et son processus de cicatrisation, j’ai pas l’impression de devoir t’expliquer quoi faire. Même si je te donnerai une feuille de récap’, juste au cas où.
Tu lui tends une main amicale et tu lui souris.
— Tout est bon. Je te souhaite une bonne fin de journée et on se dit à demain ?
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 24 Oct 2021 - 15:28
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Cela faisait quelques années qu’il n’avait pas fait de tatouages. S’il devait être honnête, il dirait qu’il ne se souvenait pas de la plupart des conseils que son tatoueur de l’époque lui avait donné pour prendre soin de son tatouage mais surtout, les choses à ne pas faire avant de venir à la séance. La logique lui permettait d’en retrouver quelques-uns, de ces conseils, mais il y avait des trous dans sa mémoire. Il comptait sur Silas pour les combler le moment venu et ce dernier ne manqua pas de lui dire de venir le ventre vide. Oui, en effet, c’était définitivement logique. S’il pouvait éviter de tomber dans les pommes en plein tatouage… ce serait mieux. Le sorcier accepta de prendre la main du tatoueur dans la sienne et la secoua légèrement avant de les séparer. Après temps de temps passé en Ecosse, on pourrait penser qu’il avait perdu beaucoup d’automatismes français, comme la bise. Mais il n’en était rien. A chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un - que ce soit un.e proche ou non - Maximilien résistait à l’envie de lui claquer une bise sur les deux jours, comme quand il était en France. Les poignées de mains semblaient bien trop austères à son goût, mais il pouvait comprendre leur usage. Plus formel et distanciel, il permettait d’assurer du respect envers son interlocuteur et il en avait pour Silas. Il ne tarda pas d’ailleurs à se présenter comme il se doit et cette poignée de main sonnait la fin de leur entrevue… pour aujourd’hui.
« Merci pour le temps que vous m’avez accordé. Bonne journée ! » Demain. Il allait revenir demain pour un tatouage. C’était si rapide et… grisant ! Il lui semblait qu’il revivait un peu plus mais Maximilien ne voulait pas trop se monter la tête avec tout ça. Il quitta la boutique pour retourner à l’université, où un cours l’attendait.***
21.10.2021.
Ses pas étaient bien plus affirmés que la veille quand il se dirigea vers le salon de tatouage où travaillait Silas. Maximilien avait hâte, mais était également parcouru d’une certaine anxiété. Ce projet était resté secret de tous et il ne le regrettait pas. Sauf qu’encore une fois, il pouvait constater qu’il faisait les choses seul dans son coin, comme un paria. Cette incapacité à partager sa vie dernièrement avec les autres allait lui poser problème à la longue, il le savait. Mais c’était plus fort que lui.
Il avait quelques minutes d’avance - comme d’habitude, car être à l’heure c’était déjà être en retard, selon son grand-père. Il entra dans le salon et attendit dans un coin qu’on le remarque. C’était l’occasion pour lui de revoir les détails de l’intérieur de la boutique, qui lui semblait différente maintenant qu’il en était un client officiel. Dans sa poche, ses doigts jouaient avec l’argent qu’il avait réuni pour payer cette dépense que certains jugeront non nécessaire - mais qui avait toute son importance pour lui. Quand il vit Silas, il lui fit un rapide signe de main pour signifier sa présence mais préféra attendre que ce soit lui qui vienne à sa rencontre, pour ne pas le gêner dans son travail actuel. Il pouvait parfaitement patienter quelques minutes. Une grande inspiration, une longue expiration… Il se préparait mentalement à ce qui allait suivre.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 31 Oct 2021 - 12:00
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
21 octobre 2021
Le sommeil n'avait pas été au beau fixe aujourd’hui. Quoi que. Okay, T’as dormi d’une traite et t’as béni l’isolation sonore de ton appartement. Le bâtiment dans lequel tu vis contient des étudiants qui adorent faire la fête. Alors ! T’as rien contre ça, c’est toujours marrant de se marrer. Mais faire la teuf jusqu’à quatre heures du matin… Y’a des bouchons à pas pousser trop loin, Maurice. Enfin, c’est ce que t’as cru comprendre suite à la plainte écrite et placardée sur le mur, à côté de la sortie. Alors. C’est utile sur le papier, mais en soi… tout l’ monde s’en fout. Les fêtards en premier. En tout cas, c’est pas toi et ta tête dans le derche qui va soutenir quoi que ce soit. Mine de rien, t’envie un peu tous ces gens qui ne travaillent pas le samedi, qui ont un vrai week-end. Deux jours de suite pour glander et ils trouvent le moyen de te pondre qu’ils sont fatigués. Les cafés s’ouvrent doucement et il y a déjà quelques clients qui sirotent leur thé ou leur café en profitant d’un bon livre. Parce que… c’est mieux de claquer du fric et de se les cailler dès le matin plutôt que de rester chez soi, tu présumes… T’as du mal à comprendre ces gens qui dépensent leur argent dans des choses aussi futiles juste parce qu’ils en ont les moyens. Peut-être qu’entendre un de leur point de vue te permettre de saisir leurs achats si secondaire ça en devient ridicule. En tout cas, l’odeur alléchante des viennoiseries – qui valent pas celles de ton pays - t'attire, mais tu résiste et tu presses le pas dans les rues de Wyrddin Wyllt. Le shop du Styx est pas si loin que ça, t’en as juste pour une bonne dizaine de minutes de marche, mais le temps a décidé de faire frais aujourd’hui et t’es plutôt pressé de retrouver la chaleur de la boutique.
T’as qu’un seul rendez-vous aujourd’hui et comme tu l’as calé au dernier créneau avant la fermeture, tu vas pouvoir te pencher sur le croquis prévu pour lundi après-midi. C’est une grosse pièce qui va prendre la moitié du dos et toute la nuque. T’es plus qu’impatient de piquer la personne. Læ client·e t’a entièrement fait confiance et t’espères sincèrement que tu vas pas le décevoir. C’est toujours un peu le stress quand on te donne carte blanche, mine de rien. T’es content parce que t’as le champ libre et que tu peux quasiment faire ce que tu veux, mais à presque te retrouver sans contrainte, t’es pas à l'abri des conneries. Mais t’as beaucoup discuté avec la personne et, en l’absence de client·e, vous en aviez profité pour bosser sur un brouillon. En gros t’as déjà les bases, il est temps de pousser dans les détails. Elle veut pas de couleur. C’est parfait. Tu vois mal mettre du coloris dans ce projet. Ton crayon de bois fuse sur le papier et t’es plutôt content de cette trouvaille moldue. Y’a plusieurs types de grains, d'épaisseurs, ce qui te permet de jouer plus facilement avec les ombres et les perspectives. Autant dire que tu t’amuses jusqu’à perdre la notion du temps. Tu termines d’ailleurs le tout dernier détail pour ce dessin lorsque la clochette carillonne, signe que @Maximilien est arrivé légèrement en avance. Tu ranges le dessin et le crayon et lui tends la main.
— Bonjour, Maximilien. Comment tu vas depuis hier ?
Tu sors un papier qui contient plusieurs croquis similaires, mais différents en même temps.
— La rune est prête. J’en ai fait plusieurs à des tailles et des épaisseurs différentes. Est-ce que tu peux me dire lequel tu préfères ?
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 31 Oct 2021 - 17:01
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Sans nul doute possible, Silas semblait passionné par son travail, dans le bon sens du terme. A travers la vitre du salon de tatouage, il l’avait aperçu travailler et s’il ne parvenait pas à deviner les traits sur cette feuille, il pouvait en mesurer plus ou moins la taille. Une grande pièce, pas sa commande donc. Maximilien espérait trouver la même passion dans le métier de journaliste. Il en avait déjà un aperçu en travaillant comme stagiaire à la Chouette Enchaînée et cela lui plaisait énormément. Mais un métier en tant que stagiaire et en tant qu’employé, c’était très différent. Le niveau de responsabilité n’était pas le même mais il en avait parfaitement conscience. Parfois, il souhaitait que ses études se finissent vite pour se plonger dans la vie active et obtenir ce statut de travailleur. Ce qui allait à contresens de sa peur de ne pas réussir à faire quelque chose de bien de sa vie et de son travail. Il se demanda comment se déroulait le quotidien de Silas, s’il gardait une forme de répétition ou si chaque jour lui semblait nouveau et imprévisible.
Il manifesta son arrivée grâce à la cloche qui se cogna contre la porte d’entrée et adressa un sourire poli au tatoueur, qui finit par cesser son activité pour lui adresser la parole. « Bonjour, bien merci et vous ? » Dans son regard luisait sa détermination à mener à bien ce projet. Depuis qu’il avait quitté le salon la veille, Maximilien avait passé beaucoup de temps à réfléchir à ce qu’il était sur le point de faire. Se marquer à nouveau. L’adjectif pour qualifier cette initiative changeait assez régulièrement, passant de “raisonnable” à “stupide”. Mais les minutes passant, il comprit qu’il en avait besoin plus que de n’importe quoi d’autre et que tout était réfléchi. Voilà d’où venait cette détermination : d’une intense réflexion, comme il avait l’habitude de le faire pour n’importe quel sujet. Maximilien n’aimait pas laisser les choses au hasard.
Son regard se pencha sur les croquis que Silas lui présentait, tous semblables et différents à la fois. La rune y était dessinée de plusieurs façons différentes, allant d’un style plus rigide à un autre, plus calligraphique. A dire vrai, ils étaient tous magnifiques mais il ne pouvait décemment pas répondre ça. Le jeune homme prit le temps qu’il lui faut et, finalement, laissa son esprit se taire pour que son cœur puisse manifester son opinion. Sa main s’empara de l’un des croquis, aux traits fins et élégants et à quelques centimètres de hauteur. Rien de trop visible mais pas transparent pour autant. Oui, cela lui plaisait beaucoup.
« Celui-là, je l’aime bien et je pense qu’il correspond le mieux à ma morphologie. » Garçon longiligne et fin, il ne se voyait pas porter sur la nuque un motif à effet “placard”. Cela ne lui ressemblerait pas. Au bras à la limite, il l’avait fait mais pas dans un endroit si subtil et intime - du moins pour lui. De toute façon, Silas lui avait fait des propositions et il partait du principe que, si le dessin était suggéré, c’est qu’il était réalisable. Maximilien retira son manteau pour se mettre un peu plus à l’aise.
« Par quoi voulez-vous commencer ? » Il sous-entendait par là : nuque ou hanche ? Recouvrement ou création ? Bon garçon qu’il était, il ne se contenterait de suivre la volonté du tatoueur car après tout, il était le maître des lieux non ?
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 7 Nov 2021 - 16:04
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— Bonjour, bien merci et vous ?
T’opines du chef avec un petit sourire poli. Encore une fois, t’as déjà connu de meilleures nuits, mais c’est toujours mieux que la veille. T’as toujours la gueule enfarinée, mais les courses t’ont permis de prendre un stock non négligeable de café. Ton énergie du matin. Bon, t’as déjà prouvé à plusieurs reprises que tu pouvais être efficace sans en avoir bu, mais ça fait toujours bien d’avoir un coup de boost après une nuit mouvementée. Tu lèves le nez et tu remarques immédiatement que ton client à l’air moins enclin à se carapater à la première occasion. Tu vois ça avec son regard déterminé. Bon là, il est surtout hésitant, mais c’est parce qu’il est en train de zieuter tes nombreux modèles. T’en as fais avec des traits plus épais, d’autre plus fin, d’autres juste contouré… Bref, t’as fait mumuse, quoi. Honnêtement, tu le verrais choisir sa gravure à coup de “plouf plouf” que tu serais pas étonné. En attendant, tu t’occupes en triant quelques papiers administratifs et tu réfléchis à la prochaine commande que tu vas devoir passer. T’as tout un renouvellement de matos à effectuer, mais c’est tous les deux mois, t’as l’habitude.
— Celui-là, je l’aime bien et je pense qu’il correspond le mieux à ma morphologie.
Tu relèves le pif et regardes celui qu’il a choisi et tu acquiesces. Tu lui donnes raison et tu avoues que tu le trouves pas mal également avec ses traits fins, mais un peu irréguliers. Après tout, c’était pas dit que les Vikingr tiraient constamment les traits droits. Et puis trop droit donne un côté trop lisse qui n’irait pas au jeune homme.
— Par quoi voulez-vous commencer ?
Excellente question ! Et t’y as pas du tout réfléchi. Tes yeux voyagent du cou à la hanche de Maximilien. Tu hésites clairement entre les deux et tu finis par opter pour la retouche en premier. Mal à l’aise comme il était la veille, autant faire le plus gênant et celui qui risque de piquer le plus. C’est qu’une cicatrice, c’est toujours sensible. Et puis, il pourra toujours ensuite trouver une position où il n’aura pas à s’appuyer dessus.
— Je prépare la salle et je reviens te chercher.
T’attends pas de réponse. C’est pas comme si tes client·e·s allaient refuser que tu entreprennes les préparatifs. Sièges désinfectés, housses installées, porte-encre rempli, morceaux de sopalin, bouteille de rinçage. Tu reviens dans la salle d’attente/d’entrée pour inviter Maximilien à te rejoindre. Il est d’usage, voire obligatoire, de mettre devant chaque client·e les gants ainsi que de préparer la machine à tatouer devant eux. Tu comprends pas trop pourquoi vous pourriez pas carrément leur montrer la totale, mais soit. Tu demandes au jeune de s’allonger et de relever son haut pour que tu puisses avoir accès au tatouage à retoucher. Après tout, tu veux pas l’obliger à retirer son habit et tu peux comprendre que des gens puissent se sentir mal à l’aise de se dévêtir. Tu le demandes uniquement quand t’as vraiment pas le choix.
D’un sort informulé, tu fais vrombir la machine qui se lance dans un bourdonnement pas vraiment agréable. Heureusement, t’as une reprise musicale qui se fait tout de même entendre. Comme ton patron où tes comparses tatoueureuses, tu pourrais graver à la baguette, mais t’es tombé d’accord avec ton mentor, ça manque beaucoup de précision et la baguette joue assez mal avec la finesse des traits et la précision. T’es plus à l’aise avec l’aise avec l’engin que tu peux tenir comme un crayon. Tu nettoies la zone avec ta bouteille de rinçage et passe un coup de sopalin que tu jettes immédiatement après. Absolument tout doit rester clean. Tu regardes ton client.
— T’es prêt ? Je vais y aller.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 7 Nov 2021 - 18:03
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Sa question resta en l’air quelques secondes, peut-être bien une minute. Pendant ce court moment de silence, Maximilien le regarda, voyant dans les yeux du tatoueur qu’il réfléchissait, apparemment pour la première fois depuis la veille, à la façon dont il allait s’y prendre quant à l’ordre des tatouages. Il s’attendait presque à ce que Silas lui demande sa préférence et préparait une réponse à ça. Mais au final, la retouche fut placée en premier plan et le Français hocha de la tête d’un air entendu. C’était bien mieux ainsi, à plusieurs niveaux. Il se sentait bien plus à l’aise de commencer par une douleur passée, plutôt que par la présente.
Il attendit patiemment que Silas fasse son travail, ce qui impliquait qu’il reste seul dans la salle principale du salon de tatouage. Cela ne le dérangeait pas. Continuant son inspection des lieux - notamment des dessins dont les styles définissaient le nombre de tatoueurs travaillant ici - il écoutait Silas s’affairait dans l’autre pièce, tentant de deviner ce qui s’y tramait. Quand il revint enfin, Maximilien lui accorda un sourire et tel Alice, le suivit de l’autre côté du miroir. Son premier geste fut, encore une fois, de détailler le lieu dans lequel il se trouvait et rien ne semblait étrange. Tout était à sa place. Son regard tomba sur la machine moldue et son intérêt s’agrandit aussitôt. Son deuxième tatouage, celui à son épaule, avait été fait à la baguette mais le premier, celui sur la hanche qu’il venait retoucher, était passé entre les mains d’un tatoueur moldu. Un tatoueur à machine. Il la trouvait tout aussi fascinante qu’impressionnante. Pourtant, la curiosité l’emporta sur tout le reste. Sa curiosité envers Silas. Il ne s’attendait pas à voir l’une de ces machines dans le salon de tatouage d’une rue exclusivement dédiée aux sorciers. Sa grande silhouette s’allongea sur le poste de travail et d’un geste de la main, il releva son t-shirt jusqu’à la limite de ses pectoraux, tout comme il baissa la ceinture de son pantalon. Pas besoin de plus, il donnait à Silas assez d’espace pour travailler sans finir torse nu. Il espérait du moins que ce soit suffisant. Maximilien faisait toujours preuve d’une grande pudeur, surtout avec les étrangers. Cet homme allait certes lui torturer la peau à coup d’encre, mais cela ne faisait pas de lui un proche pour autant.
La machine fit un drôle de bruit et il se concentra sur le plafond au-dessus de lui, plutôt que sur le son près de son oreille, assez étrange. « Prêt. » Un seul mot pour plusieurs minutes de douleur. S’il ne s’en souvenait pas dans les détails, il la connaissait pourtant très bien et lorsque le travail commença, il la reconnut aussitôt. Cette douleur vive, semblable à la griffure d’un chat, qui s’enfonçait dans sa chair. Le vrombissement qui accompagnait l’aiguille encrée faisait vibrer les os de sa hanche, car il avait eu la mauvaise idée de faire le tatouage directement sur lui. Il avait mal, cela va sans dire. Ce n’était pas insupportable pour autant. Il s’était infligé bien plus de peine dernièrement, une peine qui ne voulait pas partir - contrairement à la douleur du tatouage, qui finirait par s’en aller. Quitter Peter équivalait à se faire tatouer tout le corps en une seule fois. Et encore. Il n’en était même pas certain. Maximilien continuait de fixer le plafond en silence. Silas souhaitait-il faire la conversation ? Il se le demanda brusquement, se rendant que cela faisait plusieurs minutes que personne n’avait levé la voix. Il baissa le regard sur le travail du tatoueur, gardant le plus d’immobilité possible pour ne pas déranger ses mouvements.
« Désolé, je ne suis pas très bavard. Je ne vous ai même pas demandé votre nom, je crois… »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 14 Nov 2021 - 16:42
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— Prêt.
Le top départ a été lancé et c’est le moment pour toi de passer l’aiguille très précisément là où tu souhaites commencer. Ton nez est très proche de la hanche et on pourrait presque penser que tu louches, mais c’est pas le cas. C’est juste que, comme ça, tu vois mieux la limite entre zone encrée et chair vierge. Bordel, heureusement que la pleine lune est passée ou cette séance se serait avérée pas mal compliquée et éprouvante pour toi. En plus de, peut-être, te faire passer pour un gros pervers dégueulasse. Mais qu’on se rassure, t’es pas branché jeunot. Tu sens ledit jeunot se crisper face à la douleur qu’une retouche doit engendrer. Les chairs sont plus sensibles, plus fragiles étant donné que les fibres ont déjà été déchirées. Donc tu te doutes que Maximilien doit pas passer un super moment. T’aimerais bien effectuer la retouche assez rapidement, mais t’as une sainte horreur du travail bâclé. Ce serait aussi une très mauvaise pub pour toi et ton but, c’est pas de faire fuir les gens. Du coup, tu prends un rythme lent, mais précis. Ce serait con de laisser des trous dans un marquage aussi petit et rapide.
— Désolé, je ne suis pas très bavard. Je ne vous ai même pas demandé votre nom, je crois…
T’en profites de devoir t’arrêter pour passer un coup de sopalin sur le surplus d’encre pour répondre :
— T’en fais pas pour ça. La musique est là pour combler le vide et pour que tu te concentres dessus plutôt que sur la douleur. Tu fais comme tu le sens.
Tu reprends là où tu t’es arrêté.
— Et je m’appelle Silas.
Le silence reprend sa place pendant un court temps. Le temps que tu te grattes le pif avec ton coude. Ensuite, c’est la musique et le bruit de la machine qui reprennent leur place dans cette pièce. T’as presque fini, mais tu te permets de repasser quelques coups à certains endroits. Enfin, lorsque tu en as terminé avec ce tatouage, tu éteins la machine et tu fais tout le toutim pour nettoyer la zone. À savoir, coup de sopalin, rinçage et essuyage plus lent pour bien essuyer. T’as bien conscience qu’utiliser la méthode moldue peut paraître très étrange pour des sorciers, mais ton désir d’aller jusqu’au bout de ton délire n’a pas été sans réflexion. Ouais, celle sorcière est pas trop mal, mais imprécise et ‘faut être sûr de son coup pour lancer un aussi difficile que les pro’ utilisent avec plus ou moins de succès. Autant minimiser les risques, tu penses. ‘Puis bon. S’il existait vraiment un sort qui pourrait immédiatement refermer les plaies, ça fait longtemps que les hôpitaux seraient pas aussi pleins, pas vrai ? Donc, vamos pour la méthode moldue qui consiste à fixer un morceau de cellophane sur la plaie ouverte au moins le premier jours. Tu jettes tes gants pour les remplacer par une nouvelle paire et tu demandes à ton clients de se redresser pour que tu puisses t’occuper de la nuque. Il peut même aller zieuter sa hanche pour constater que tout va bien.
— Bon. Je pensais mettre la rune en haut de la nuque juste en-dessous. Tu le voyais où, toi ? Plus bas ?
T’attend sa réponse parce que c’est la sienne qui va passer en priorité. Okay, tu vas lui refiler quelques avis et conseils, mais s’il a décidé qu’il veut son projet à telle partie de son corps, t’es pas vraiment en position de refuser. En tout cas, t’es prêt à dégainer le miroir que t’as fait léviter pour qu’il puisse voir depuis la glace mural, l’éventuel résultat que ça pourrait donner.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 14 Nov 2021 - 18:54
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21La musique s’accordait étrangement avec le moment qu’il était en train de passer. Tantôt elle le détournait de la douleur, tantôt elle l’accompagnait dans une parfaite synchronisation sonore et se gravait dans sa mémoire comme l’encre sur sa peau. Nul doute qu’à l’avenir, lorsqu’il entendrait cette mélodie, il repenserait à la douleur à sa hanche. Mais cela ne l’embêtait pas outre mesure. Le tatoueur semblait également se satisfaire de ce silence, uniquement interrompu par la musique ambiante. Malgré la peine physique qu’il subissait, Maximilien se sentait étrangement calme, allongé là, aux mains d’un pur inconnu. Il en vint d’ailleurs à lui demander son nom, histoire de l’allier au visage qui soufflait sur sa peau depuis plusieurs minutes maintenant.
Il s’appelait Silas, un prénom qu’il n’avait jamais entendu jusqu’à aujourd’hui. Satisfait de ce court échange, le Français retourna dans son mutisme et, de toute évidence, cela convenait au fameux Silas. S’il grimaçait de temps en temps, lorsque l’aiguille passait un peu trop près de son os, Maximilien s’avérait être un client exemplaire. Il ne bougeait pas d’un poil, ne parlait pas à outrance et gardait sa peine pour lui plutôt que de geindre comme un animal blessé. La discrétion même. Le jeune homme frissonna lorsqu’il sentit un produit froid entrer en contact avec sa peau rougit et brûlante, puis baissa la tête sur le travail effectué. Il était impeccable mais, pour s’en assurer, il se redressa et se plaça face au miroir. Il n’y avait absolument rien à redire sur le tracé de Silas, donc il s’abstint de tout commentaire, se contentant d’hocher de la tête d’un air passablement satisfait.
A la question du tatoueur, il le regarda à travers le miroir, avant de visualiser sa nuque dans celui qui flottait dans son dos. Il s’arrêta sur l’endroit indiqué par Silas, là où il désirait déposer le stencil créé un peu plus tôt.
« Non, pas plus bas. Plutôt… ici. » Passant sa main dans son dos, il pointa de son index un endroit très précis sur sa nuque, là où l’on sentait sa dernière vertèbre cervicale formant une bosse sous sa peau. Il allait avoir mal, c’était une certitude mais il ne comptait effectuer aucun tracé sur ses vertèbres dorsales. Il ne souhaitait pas non plus que le tatouage soit trop haut. Non, là, pour lui, c’était parfait mais restait à connaître l’avis de l’expert en la matière : Silas. Bien que son avis soit le dernier, il gardait une part de doute telle une brèche dans laquelle le tatoueur pouvait s’enfoncer. Ses conseils étaient plus que bienvenus et ils seraient écoutés. Pour l’application, tout dépendait du conseil en question.
« Pour la position, y a-t-il moyen de ne pas me reposer sur ce côté-là ? » Il désigna du menton sa hanche endolorie qui commençait seulement son lent processus de cicatrisation. Ainsi, Maximilien ne s’imaginait pas rester longuement sur le ventre, à moins d’avoir le bassin maintenu en hauteur.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Sam 20 Nov 2021 - 22:25
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— Non, pas plus bas. Plutôt… ici.
Immédiatement, tu déplaces le tatouage à l’endroit indiqué et tu mates le rendu à travers la glace qui flotte. T’es pas peu fier de maîtriser ce sort. Non seulement, il a été chiant à apprendre et t’as mis un sacré paquet d’années avant d’avoir connaissance de son existence. Bon, c’est pas non plus une raison pour crâner et tu le fais pas. ‘Manquerait plus que tu fasses le paon alors que t’es pas tout seul. Tu préfères attendre d’être dans ton appart’ avant de parader, une tasse de café fumante dans la main. Pour l’heure, tu prends quelques secondes pour réfléchir au rendu proposé par ton client et t’es pas contre. Tu le lui dis que t’es d’accord avec lui sur l’emplacement. ‘Faut juste qu’il comprenne que, s’il veut se faire un tatouage dans cette zone plus tard, ça va être plus compliqué et pourrait rendre la combinaison moche si la prochaine gravure est pas du même style que la rune. En tout cas, ça te dérange pas de le graver ici.
— Pour la position, y a-t-il moyen de ne pas me reposer sur ce côté-là ?
À ces mots, Maximilien te montre sa hanche fraîchement re-tatouée et tu acquiesces en rangeant le miroir flottant dans un tiroir que tu refermes aussi sec. Y’a un bordel là-d’ dans ! Aussitôt, tu lui tends un genre de coussin boudin et tu lui proposes de s’installer comme il le sent le temps pour lui de préparer une nouvelle fois la machine. Tu vas prendre une autre aiguille et recouper quelques autres sopalin. Cette fois, ta playlist a totalement craqué et a décidé de passer un genre de rap – t’y connais tellement rien en musique – moldue et français réalisé par des jeunes talentueux. En attendant, que le jeune homme trouve une position pas trop désagréable, tu patientes et dandines un peu sous la musique. T’aimes bien la rythmique. Peut-être que ton adorable petit-frère l’aurait adoré et vous auriez « dansé » dessus durant des heures avec les autres mioches du camp.
Tu te reprends assez vite.
T’es pas tout seul.
Quand le client est enfin prêt, tu lui préviens que tu vas te lancer et le bruit la machine reprend ses droits sur la musique. Tu te reconcentres pour pas faire n’importe quoi. Tu sens bien que la zone est sensible et qu’il doit probablement douiller. Tu proposes pas de pause. En trente minutes, grand max’, c’est réglé. À la place, tu préfères voir si causer un peu peut l’aider à lui occuper l’esprit et tu lui demandes dans quelle filière il étudie et pour viser quel métier. En vrai, tu les trouves super chanceux de pouvoir acquérir autant de connaissances. Ou à plaindre, tu sais pas si tu dois voir les écoles comme du bourrage de crâne ou non.
T’es mitigé.
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 21 Nov 2021 - 13:53
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21La douleur était vive, mais étrangement agréable. Elle témoignait d’un accomplissement, d’un rappel pour Maximilien. Il n’eut pas vraiment le temps de s’admirer que déjà, il fallait procéder au deuxième tatouage. Il fit connaître son choix d’emplacement et Silas n’eut rien à redire sur le sujet, apparemment. Le Français avait hâte et en même temps, il se demandait si cela allait changer quoi que ce soit à sa vie. Probablement pas. Un simple tatouage ne pouvait pas effectuer un tel virage, cela devait venir de sa propre volonté. Elle était vacillante dernièrement. Maximilien avait fait des promesses qu’il n’était pas certain de pouvoir tenir et qu’il piétinait déjà depuis plusieurs jours. Les temps à venir lui semblaient bien sombres.
Le tatoueur lui fournit un coussin grâce auquel il pourrait s’assurer une position plus confortable. Maximilien s’installa de nouveau sur l’espace de travail fraîchement nettoyé et chercha un moyen de donner à Silas l’espace dont il avait besoin sans reposer inutilement sur sa peau endolorie. Il opta pour position allongée, ventre contre la table et les hanches surélevées par le coussin, ce qui permettait à son tatouage de rester à l’air libre, sans contact. Il reposa sa tête de telle façon que la peau de sa nuque ne soit ni trop tendue, ni pas assez et qu’il puisse tenir cette position suffisamment longtemps malgré la douleur.
Et en parlant de douleur, elle était impressionnante. Bien plus qu’à la hanche, à vrai dire. Maximilien ne pouvait pas faire comme s’il ne s’y attendait pas et il s’autorisa plusieurs fois des grimaces de peine dissimulées par ses bras repliés sous lui, sur lesquels il faisait reposer son front. La vibration de l’aiguille sur sa colonne vertébrale n’avait rien d’agréable et il sentait la douleur se répercuter jusqu’aux os de ses pieds. Son corps entier semblait souffrir mais pas un instant il ne demanda de pause. Plus vite ce serait exécuté, plus vite il se sentirait mieux.
« Je suis en Arts Journalistiques pour devenir reporter. Je l’espère. » Son avenir, qui se dessinait pourtant si parfaitement il y a encore un an de cela, devenait de plus en plus flou et incertain. Il avait toujours la même envie de faire ce métier mais les chances d’y parvenir s’amenuisaient. Après tout, il avait rompu le deal avec son grand-père et il s’attendait à ce que ce dernier lui mette plus de bâtons dans les roues qu’il ne le faisait lui-même. Maximilien ne savait même pas s’il parviendrait à faire un bon journaliste. S’il avait menti plusieurs fois depuis l’année dernière et caché de nombreuses informations, cela l’avait fait atterrir au fin fond du puits. Arriverait-il à être un reporter efficace s’il était incapable de garder des informations pour lui sans sombrer ? Il ne voulait ni mentir, ni falsifier la réalité et il fallait être lucide : peu de journalistes avaient ce profil honnête.
« Vous avez toujours su que vous vouliez faire ce métier ? » demanda-t-il à Silas. Tout point de vue extérieur était bon à prendre.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Sam 27 Nov 2021 - 21:17
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
20 octobre 2021
— Je suis en Arts Journalistiques pour devenir reporter. Je l’espère.
T’opines vaguement du chef, les yeux rivés sur ton ancrage. Mine de rien, cette zone, c’est quelque chose. Même si t’as confiance en tes compétences, c’est quand même un spot où tu dois faire gaffe. Bon, tu risques pas de lui apporter des séquelles, mais c’est un endroit très douloureux et le tatouage est petit. En d’autres termes, il faut que tu fasses vite et bien. Fort heureusement, Maximilien ne semble pas avoir la peau épaisse, ce qui t’oblige pas à repasser plein de fois au même endroit. Puis bon, te concentrer sur ton boulot est un sacré bon prétexte pour pas rebondir sur la réponse de ton client. Non, parce que t’as bien compris qu’il aimerait bien se diriger vers le journalisme, mais… okay, tu sais pas ce que c’est qu’un « reporter ». Qu’on t’excuse de pas avoir autant de culture générale que la moyenne. T’as pas été à l’école. Et puis, c’est si important que ça de connaître ce genre de truc ? Pour toi, quand ça concerne pas la bouffe, les soins, le tatouage et deux ou trois autres trucs, bah tu sais pas. Et ‘faut dire que tu cherches pas tellement à savoir, non plus. Du coup, c’est plutôt pratique qu’il te questionne pas dessus.
— Vous avez toujours su que vous vouliez faire ce métier ?
— Depuis l’adolescence, en fait. Même si, au début, ça m’éclatait juste de dessiner sur du papier ou sur le corps de mon p’tit frère. J’ me dis que c’est lui qui m’a guidé vers c’ métier.
Ton frangin… Tu y repenses avec douceur. C’est sacrément dommage qu’il soit plus de ce monde pour qu’il puisse voir ton évolution. Quitter le camp et la meute, ça a pas été une mince affaire, mais c’était ce qu’il y avait de mieux à faire pour toi dès lors que t’es entré dans l’âge de te démerder par toi-même. Puis, avec la sacré révélation de ton créateur, tu pouvais plus rester. C’était au-dessus de tes forces. Cette meute était peut-être ta famille, mais tu te sentais plus chez toi. Tu sais pas si ce sera un jour le cas. Mais bon, pour l’instant, tout se passe bien dans cette ville et tu t’es pas encore fait griller.
— Et toi ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de choisir cette voie ?
C’est partie pour la partie la plus douloureuse : le remplissage !
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8268
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : wcstedrose (ava)
» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8292
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 28 Nov 2021 - 15:14
Une journée ordinaire ft. @Silas Mansuy - 20.10.21Comment sait-on qu’on veut devenir tatoueur ? La question se posait avec n’importe quel métier. Maximilien se la posait fréquemment. Le journalisme l’intéressait énormément, mais peut-être pas pour les bonnes raisons. Il voulait apporter à tout le monde la vérité qui leur était dûe, mais la réalité s’avérait souvent toute autre. Cette vérité était détournée, manipulée, arrangée de façon à ne pas brusquer ou, au contraire, à attirer le plus de regards. Sa vision, bien naïve sûrement, ne collait pas avec cette façon de faire. Il voulait juste aller chercher l’information et la donner, telle quelle. Quitte à ce qu’elle fasse mal, à ce qu’elle bouleverse ou indiffère. Si on lui avait dit la vérité tout de suite au sujet de son frère, la douleur aurait sûrement été moins vive. Ou du moins, plus facile à ingérer. Maximilien savait qu’il ne pouvait pas expliquer les choses de cette façon. On lui rirait ouvertement au nez. Il préférait attendre d’être dans le cœur du sujet pour, enfin, appliquer sa vision du journalisme.
Il eut un pincement à la poitrine lorsque Silas mentionna ce frère qui l’avait tant aidé à découvrir sa voie professionnelle. Il déglutit difficilement et ne commenta pas car, alors, le tatoueur serait susceptible d’entendre les trémolos dans sa voix causés par le chagrin et le manque de son propre frère. Déjà quinze ans qu’il l’avait quitté et pourtant, le Français le ressentait comme si son départ datait de la veille. Maximilien se demandait souvent à quoi la vie aurait ressemblé si Peter était resté à ses côtés. Déjà, leur famille serait restée unie et Charles se serait concentré sur l’aîné. Maximilien aurait eu donc l’opportunité de s’épanouir sans le fardeau familial pesant sur ses épaules. Il aurait eu un mentor bien différent, de deux ans son aîné seulement, qui l’aurait guidé à travers les âges de la vie et les expériences. Ils auraient appris à être des animagus ensemble et il l’aurait conseillé concernant l’autre Peter. Il aurait même trouvé ça drôle qu’ils portent tous les deux le même prénom et l’aurait soupçonné d’avoir des pensées tendancieuses à son égard. Tant de choses qui n’arriveront jamais, en somme.
La douleur dans sa nuque le tira de ses pensées et il grimaça légèrement. Silas dessinait sur sa peau comme un enfant remplirait son dessin au crayon de couleur et la sensation était particulièrement vive.
« Je ne sais pas exactement. Un tout. La curiosité, l’envie d’aller chercher l’information là où elle se cache pour la révéler au monde, telle qu’elle est vraiment. Découvrir la vérité sur les choses de la vie qu’on tente de nous dissimuler. » Il ne voulait pas être un paparazzi. Cela ne lui ressemblait pas. Il estimait trop la vie d’autrui pour ne serait-ce qu’envisager de s’y immiscer. Ces photos dégradantes, quels étaient donc les intérêts à les prendre ? La quête de la vérité, certains diront… Il n’y croyait pas une seule seconde. Ce n’était pas la vérité, ça. Juste un passe-temps nocif. Se délecter du malheur ou des fautes des autres.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- InvitéInvité
Re: Une journée ordinaire [Pv. Maximilien Leroy] [Terminé]
Dim 5 Déc 2021 - 12:27
-
21 octobre 2021
— Je ne sais pas exactement. Un tout. La curiosité, l’envie d’aller chercher l’information là où elle se cache pour la révéler au monde, telle qu’elle est vraiment. Découvrir la vérité sur les choses de la vie qu’on tente de nous dissimuler.
— C’est vraiment chouette comme idée !
Non, vraiment. Tu le penses pour de vrai. Ça fait un sacré moment que tu ne fais plus vraiment gaffe aux racontards dans les différents journaux à cause de, justement, toutes les conneries qu’ils sont capable de débiter en seulement quelques lignes. La dernière fois, ils ont sorti qu’un loup-garou, dans le nord de l’Angleterre, avait agressé un sorcier innocent. Connerie que ceci ! Que fout un sorcier dans une forêt, une nuit de pleine lune ?! Chercher des plantes ? Rien à foutre. En plus, l’abruti avait rien à faire dans le territoire d’un lycan. C’est pas pour rien qu’on griffe et urine sur les arbres. Oui, y’a pas que les animaux lambdas qui font ça et alors ?! Alors, si ne serait-ce qu’une seule personne t’apprend qu’il veut relayer la vérité, et seulement la vérité, alors ça te donne un peu d’espoir pour le monde sorcier. Ce sont peut-être pas tous des nodocéphales notoires.
Tu passes un coup de sopalin et repasses ton aiguille sur le tatouage en cours. Tu veux laisser le moins de trou possible avant l’éventuel prochain rendez-vous pour les retouches.
— J’ te cache que lire les journaux m’intéresse plus depuis que j’ai compris qu’ils passaient leur temps à mentir ou même à tordre la réalité à leur avantage. Alors, si à ton échelle, t’as envie de révéler la vérité… franchement, j’ trouve ça vraiment cool !
Tu passes encore quelques coups d’aiguille à certains endroits, un peu trop maniaque sur ton œuvre. Une fois cela fait, tu te redresses, passe un coup de sopalin avant de mouiller légèrement le spot – t’as pas envie de tremper ton client – et d’essuyer tout doucement la zone. Enfin, tu recules, poses la machine et enlèves tes gants. Tu laisses Maximilien retrouver son espace personnel qu’il a dû mettre de côté le temps de cette douloureuse séance. Parler de ton petit frère, t’a fait remonter pas très joviaux de ton passé, mais tu vas pas te laisser aller. Tu le feras uniquement quand tu seras chez toi et qu’il n’y a que ta conscience comme unique témoin. Bordel, c’ que t’aurais aimé qu’il soit encore en vie. Tu l’aurais peut-être embarqué avec toi. T’aurais peut-être pas pu lui offrir des études, mais, au moins, il aurait pas été tout seul. Ça t’avait toujours fait hérisser le poil que les mômes de son âge et du tien le laisse totalement à l’écart parce qu’il était malade, parce qu’il était trop faible. C’est pas parce que, chez les animaux, on laisse les plus faibles crever, qu’on doit faire pareil chez les lycanthropes. Pétard ! Vous êtes humains, aussi ! Une meute, c’est pas censé prendre soin des uns et des autres ?!
Ton créateur a tellement de tort que, même mort, tu lui en veux encore.
UNE JOURNÉE ORDINAIRE
21 octobre 2021
— Je ne sais pas exactement. Un tout. La curiosité, l’envie d’aller chercher l’information là où elle se cache pour la révéler au monde, telle qu’elle est vraiment. Découvrir la vérité sur les choses de la vie qu’on tente de nous dissimuler.
— C’est vraiment chouette comme idée !
Non, vraiment. Tu le penses pour de vrai. Ça fait un sacré moment que tu ne fais plus vraiment gaffe aux racontards dans les différents journaux à cause de, justement, toutes les conneries qu’ils sont capable de débiter en seulement quelques lignes. La dernière fois, ils ont sorti qu’un loup-garou, dans le nord de l’Angleterre, avait agressé un sorcier innocent. Connerie que ceci ! Que fout un sorcier dans une forêt, une nuit de pleine lune ?! Chercher des plantes ? Rien à foutre. En plus, l’abruti avait rien à faire dans le territoire d’un lycan. C’est pas pour rien qu’on griffe et urine sur les arbres. Oui, y’a pas que les animaux lambdas qui font ça et alors ?! Alors, si ne serait-ce qu’une seule personne t’apprend qu’il veut relayer la vérité, et seulement la vérité, alors ça te donne un peu d’espoir pour le monde sorcier. Ce sont peut-être pas tous des nodocéphales notoires.
Tu passes un coup de sopalin et repasses ton aiguille sur le tatouage en cours. Tu veux laisser le moins de trou possible avant l’éventuel prochain rendez-vous pour les retouches.
— J’ te cache que lire les journaux m’intéresse plus depuis que j’ai compris qu’ils passaient leur temps à mentir ou même à tordre la réalité à leur avantage. Alors, si à ton échelle, t’as envie de révéler la vérité… franchement, j’ trouve ça vraiment cool !
Tu passes encore quelques coups d’aiguille à certains endroits, un peu trop maniaque sur ton œuvre. Une fois cela fait, tu te redresses, passe un coup de sopalin avant de mouiller légèrement le spot – t’as pas envie de tremper ton client – et d’essuyer tout doucement la zone. Enfin, tu recules, poses la machine et enlèves tes gants. Tu laisses Maximilien retrouver son espace personnel qu’il a dû mettre de côté le temps de cette douloureuse séance. Parler de ton petit frère, t’a fait remonter pas très joviaux de ton passé, mais tu vas pas te laisser aller. Tu le feras uniquement quand tu seras chez toi et qu’il n’y a que ta conscience comme unique témoin. Bordel, c’ que t’aurais aimé qu’il soit encore en vie. Tu l’aurais peut-être embarqué avec toi. T’aurais peut-être pas pu lui offrir des études, mais, au moins, il aurait pas été tout seul. Ça t’avait toujours fait hérisser le poil que les mômes de son âge et du tien le laisse totalement à l’écart parce qu’il était malade, parce qu’il était trop faible. C’est pas parce que, chez les animaux, on laisse les plus faibles crever, qu’on doit faire pareil chez les lycanthropes. Pétard ! Vous êtes humains, aussi ! Une meute, c’est pas censé prendre soin des uns et des autres ?!
Ton créateur a tellement de tort que, même mort, tu lui en veux encore.
Page 1 sur 2 • 1, 2
|
|