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Commande particulière | Ambrosius
Lun 22 Nov 2021 - 21:43
Mains dans les poches. C'est ainsi que j'avance dans les rues. J'arpentes ce chemin que je connais, que j'emprunte à l'occasion, toujours lorsque je me rend à cette boutique. Certains ne semblent même pas la remarquer, moi j'apprécie de m'y rendre de temps en temps, à la recherche de ce que même Hungcalf ne peut m'apporter. Il y a parfois des adresses ainsi, qui vous offre des produits tantôt communs et tantôt exceptionnels, avec surtout une discrétion inégalée.
Un espace rangé. Qu'on se le dise, c'est la recette du succès. C'est grace à ça qu'un vieux gateux comme Ollivander s'y retrouve dans son arsenal de baguette. C'est ainsi que l'on retrouve avec aisance et rapidité l'objet de notre convoitise. Et dès lors que je rentre, je ne peux décemment pas réprimer ce sourire sur mes lèvres. Je regarde ces étagères avec respect, sachant aujourd'hui qu'il ne fait pas y toucher afin de ne pas perturber le maitre de ces lieux.
Curiosité. Ne pas toucher avec ses mains ne veut pas dire ne pas contempler de ces yeux. Et alors que j'avance, mon pas se fait plus lent, mon regard plus vif afin de lire plusieurs étiquettes, de découvrir ce qui pourrait ici être une nouveauté intéressante, quelque chose à ne pas manquer et que je me plairais de ne pas rater. Et je mémorise par là même quelques noms, dans le but de les noter un peu plus loin, sur un morceau de papier à l'intention d'Ambrosius pour qu'il m'en cède certaines bouteilles, cela contre monnaie sonnante bien évidemment.
"Ambrosius, mon ami. Comment vas-tu ?" Je souriais, déclarant ces quelques mots à l'intention de l'homme qui apparaissait dans mon champ de vision, inconscient de si il partageait ou non cette amitié mais qu'importe. Dans le pire des cas, je me contenterais d'être son meilleur client.
Un espace rangé. Qu'on se le dise, c'est la recette du succès. C'est grace à ça qu'un vieux gateux comme Ollivander s'y retrouve dans son arsenal de baguette. C'est ainsi que l'on retrouve avec aisance et rapidité l'objet de notre convoitise. Et dès lors que je rentre, je ne peux décemment pas réprimer ce sourire sur mes lèvres. Je regarde ces étagères avec respect, sachant aujourd'hui qu'il ne fait pas y toucher afin de ne pas perturber le maitre de ces lieux.
Curiosité. Ne pas toucher avec ses mains ne veut pas dire ne pas contempler de ces yeux. Et alors que j'avance, mon pas se fait plus lent, mon regard plus vif afin de lire plusieurs étiquettes, de découvrir ce qui pourrait ici être une nouveauté intéressante, quelque chose à ne pas manquer et que je me plairais de ne pas rater. Et je mémorise par là même quelques noms, dans le but de les noter un peu plus loin, sur un morceau de papier à l'intention d'Ambrosius pour qu'il m'en cède certaines bouteilles, cela contre monnaie sonnante bien évidemment.
"Ambrosius, mon ami. Comment vas-tu ?" Je souriais, déclarant ces quelques mots à l'intention de l'homme qui apparaissait dans mon champ de vision, inconscient de si il partageait ou non cette amitié mais qu'importe. Dans le pire des cas, je me contenterais d'être son meilleur client.
Re: Commande particulière | Ambrosius
Mer 8 Déc 2021 - 5:44
Les clients ne se pressaient pas à la porte de la Lunar Society depuis quelque temps. Ambrosius Redgrave ne savait pas s'il fallait attribuer cette baisse de fréquentation au froid mordant qui avait décidé d'envahir les Highlands plus tôt que tard cette année ou à la présence dérangeante des agents du Ministère, plus visibles que jamais, dans les rues de la ville. L'apothicaire avait tendance à croire que ce dernier facteur devait peser plus lourd, surtout pour sa clientèle, souvent en quête de discrétion.
Le septuagénaire n'avait jamais porté le Ministère dans son coeur, une aversion qui s'était transformée en rancoeur depuis les événements qui l'avaient mené à Azkaban. Gouvernance pourrie aux vues étroites, chasse-gardée des privilégiés et des obsédés de régime contrôlant. Non, Ambrosius n'avait rien d'un anarchiste, mais il n'appréciait pas pour autant que le gouvernement se mêle de sa vie, de ses affaires. Qu'on le laisse en paix. Et qu'on laisse aussi en paix ses clients, par la barbe de Merlin!
Sa préparation de purée de sabots de veaudelune bouillis progressait bien, mais l'homme avait hâte d'en avoir fini avec cette tâche salissante et exigeante. Peu le savaient, mais la purée de sabots de veaudelune requérait d'être bouillie à température constante, ce qui n'était pas évident quand l'ajout de poudre de pierres de lune faisait varier la température de la mixture. Heureusement, la purée avait presque atteint la couleur ocre qui signalait qu'elle pouvait être refroidie sans risquer l'équilibre du produit. En fait, ce fut au moment précis où L'apothicaire éteignit le feu sous le chaudron qu'une voix résonna dans la boutique.
Une voix que le marchand reconnut sur le champ, les sourcils froncés (c'est-à-dire leur état permanent, mais le fait qu'ils ne se froncèrent pas davantage était un signe certain qu'Ambrosius ne méprisait pas ce client).
« J'arrive », lança-t-il depuis l'arrière-boutique, sans élever la voix. Puis, il entreprit de placer un couvercle sur le chaudron, de déposer les instruments dont il s'était servi dans l'évier, de les nettoyer soigneusement, de se laver les mains avec un savon de gras de kelpie, le meilleur, de retirer son tablier de travail pour enfiler son tablier de vendeur, de retirer ses lunettes pour les glisser dans sa poche, de lisser ses sourcils. Et, enfin, dix minutes plus tard, d'écarter le rideau qui séparait son atelier de son commerce.
« Od'donnir. »
Le nom fit office de salutation. Non, Ambrosius ne considérait pas l'homme comme un ami, mais il ne releva pas le terme. Et non, il ne classait pas ses clients selon ce qu'ils lui rapportaient en pièces sonnantes et trébuchantes, mais sans l'admettre à haute voix, il pouvait intérieurement reconnaître que le maître des potions n'était pas de désagréable compagnie. À tout le moins, contrairement à certains clients, il respectait le produit et savait en reconnaître la qualité.
« Qu'est-ce que je peux vous trouver aujoud'hui? J'ai reçu une belle cargaison de foies de chauves-souris et mes macérations de sangsues sont enfin prêtes. »
Tout en parlant, Ambrosius tentait de décoder le visage de son client pour voir quels genres de transactions il pouvait conclure ce jour-là. Un premier client en trois jours, ça se célébrait presque.
« J'y pense, j'ai une liqueur d'Aconit pas piquée des vers, je vous en offre deux doigts dans une eau chaude? » De la part d'Ambrosius, l'offre se rapprochait d'une invitation en mariage. Il devait être particulièrement soulagé d'avoir un client dans son commerce.
Le septuagénaire n'avait jamais porté le Ministère dans son coeur, une aversion qui s'était transformée en rancoeur depuis les événements qui l'avaient mené à Azkaban. Gouvernance pourrie aux vues étroites, chasse-gardée des privilégiés et des obsédés de régime contrôlant. Non, Ambrosius n'avait rien d'un anarchiste, mais il n'appréciait pas pour autant que le gouvernement se mêle de sa vie, de ses affaires. Qu'on le laisse en paix. Et qu'on laisse aussi en paix ses clients, par la barbe de Merlin!
Sa préparation de purée de sabots de veaudelune bouillis progressait bien, mais l'homme avait hâte d'en avoir fini avec cette tâche salissante et exigeante. Peu le savaient, mais la purée de sabots de veaudelune requérait d'être bouillie à température constante, ce qui n'était pas évident quand l'ajout de poudre de pierres de lune faisait varier la température de la mixture. Heureusement, la purée avait presque atteint la couleur ocre qui signalait qu'elle pouvait être refroidie sans risquer l'équilibre du produit. En fait, ce fut au moment précis où L'apothicaire éteignit le feu sous le chaudron qu'une voix résonna dans la boutique.
Une voix que le marchand reconnut sur le champ, les sourcils froncés (c'est-à-dire leur état permanent, mais le fait qu'ils ne se froncèrent pas davantage était un signe certain qu'Ambrosius ne méprisait pas ce client).
« J'arrive », lança-t-il depuis l'arrière-boutique, sans élever la voix. Puis, il entreprit de placer un couvercle sur le chaudron, de déposer les instruments dont il s'était servi dans l'évier, de les nettoyer soigneusement, de se laver les mains avec un savon de gras de kelpie, le meilleur, de retirer son tablier de travail pour enfiler son tablier de vendeur, de retirer ses lunettes pour les glisser dans sa poche, de lisser ses sourcils. Et, enfin, dix minutes plus tard, d'écarter le rideau qui séparait son atelier de son commerce.
« Od'donnir. »
Le nom fit office de salutation. Non, Ambrosius ne considérait pas l'homme comme un ami, mais il ne releva pas le terme. Et non, il ne classait pas ses clients selon ce qu'ils lui rapportaient en pièces sonnantes et trébuchantes, mais sans l'admettre à haute voix, il pouvait intérieurement reconnaître que le maître des potions n'était pas de désagréable compagnie. À tout le moins, contrairement à certains clients, il respectait le produit et savait en reconnaître la qualité.
« Qu'est-ce que je peux vous trouver aujoud'hui? J'ai reçu une belle cargaison de foies de chauves-souris et mes macérations de sangsues sont enfin prêtes. »
Tout en parlant, Ambrosius tentait de décoder le visage de son client pour voir quels genres de transactions il pouvait conclure ce jour-là. Un premier client en trois jours, ça se célébrait presque.
« J'y pense, j'ai une liqueur d'Aconit pas piquée des vers, je vous en offre deux doigts dans une eau chaude? » De la part d'Ambrosius, l'offre se rapprochait d'une invitation en mariage. Il devait être particulièrement soulagé d'avoir un client dans son commerce.
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Re: Commande particulière | Ambrosius
Mer 8 Déc 2021 - 21:21
Etrange. La première impression que tu as eu, quand tu as rencontré cette homme pour la première fois. Ambrosius est selon toi la personnification de l'atypisme. Il est étrange, difficile à cerner et même à sonder. Son air te donnerait l'impression que tu n'es pas à ta place quand son accueil te laisse entendre le contraire. Est-ce que cela te destabilise ? Non, pas avec le temps. Car dans les deux cas, tu es habitué. Etre un client t'es facile, et ne pas être à ta place est une impression que tu as chaque fois que tu croises tes cousins.
Démesure. Ce qu'il propose est déjà interessant à dire vrai. Sortant alors un morceau de parchemins où sont déjà inscrit d'autres de tes désirs pour cette commande, tu ajoutes les propositions de l'homme en déclarant : "Je vous en prend dans ce cas. Ainsi que chacun des élèments sur cette liste." Le sourire s'installe sur ton visage alors que tu retournes vers lui le papier pour qu'il puisse le lire. La commande contient des objets classiques, comme de la poudre de racine de mandragore ou encore de la bave de limace centenaire, mais aussi des objets bien plus rare comme de la pierre de lune ou de jeunes pousse d'aconit qui serviront à @Murphy Fraser pour sa tâche récente au sein de l'université.
Le plus. La commande est importante, et c'est voulu. "J'aimerais aussi que vous ajoutiez ce qui n'est pas sur cette liste. Quelque chose qui restera entre nous. Si bien sur vous êtes toujours capable d'obtenir des objets un peu plus... délicat." Est-ce que tu crains de formuler cette demande ? Non. Pas à lui. Mais tu sais que tu devras compter sur sa discrétion en l'état. Bien sur, il te faudra aussi justifier pourquoi tu passe par cet apothicaire, mais la raison est toute prête.
"Volontiers pour le thé."
Démesure. Ce qu'il propose est déjà interessant à dire vrai. Sortant alors un morceau de parchemins où sont déjà inscrit d'autres de tes désirs pour cette commande, tu ajoutes les propositions de l'homme en déclarant : "Je vous en prend dans ce cas. Ainsi que chacun des élèments sur cette liste." Le sourire s'installe sur ton visage alors que tu retournes vers lui le papier pour qu'il puisse le lire. La commande contient des objets classiques, comme de la poudre de racine de mandragore ou encore de la bave de limace centenaire, mais aussi des objets bien plus rare comme de la pierre de lune ou de jeunes pousse d'aconit qui serviront à @Murphy Fraser pour sa tâche récente au sein de l'université.
Le plus. La commande est importante, et c'est voulu. "J'aimerais aussi que vous ajoutiez ce qui n'est pas sur cette liste. Quelque chose qui restera entre nous. Si bien sur vous êtes toujours capable d'obtenir des objets un peu plus... délicat." Est-ce que tu crains de formuler cette demande ? Non. Pas à lui. Mais tu sais que tu devras compter sur sa discrétion en l'état. Bien sur, il te faudra aussi justifier pourquoi tu passe par cet apothicaire, mais la raison est toute prête.
"Volontiers pour le thé."
Re: Commande particulière | Ambrosius
Sam 18 Déc 2021 - 16:55
En tendant la main pour saisir le parchemin que lui tend son seul client de la journée, l'apothicaire remarqua une tache que le savoir n'avait pas pu déloger sur le dos de l'index de sa main droite. il fronça un peu les sourcils, non pas qu'avoir les mains sales le dérangeait, il en avait l'habitude et on ne pouvait décemment pas faire ce métier sans avoir constamment au moins un peu de saleté sous les ongles, mais il se questionnait soudainement sur la qualité du gras de kelpie dont il s'était servi pour fabriquer son savon. Il prit mentalement note de procéder à quelques vérifications sur sa marchandise. Pas question d'avoir quoi que ce soit de moindre qualité sur ses rayonnages.
La liste contenait quelques ingrédients faciles à dénicher sur ses tablettes ou dans sa réserves, et quelques autres moins communs, voire carrément impossibles à trouver en cette période de l'année. « Poudre de racine de mandragore, hm hm sans souci... bave de limace troisième armoire, étagère du bas... jeunes pousses d'aconit, j'en ai quelques branches... hmm oui ça aussi, ça... je vais devoir vérifier s'il m'en reste... » Le sourcil gauche d'Ambrosius Redgrave se souleva progressivement au fil de la lecture avant de marquer un parfait accent circonflexe en arrivant au dernier élément.
« 150 g de pierre de lune? Vous rêvez en couleur, Od'donnir, ou bien vous avez les poches pleines de gallions. Les fournisseurs n'en trouvent nulle part en Écosse depuis des semaines. »
Puis, sans un mot de plus, l'apothicaire tourna les talons pour se rendre en arrière-boutique et en revenir un instant plus tard avec une bouteille remplie d'eau, une fiole contenant un liquide ambré, et deux verres. Il posa tout son fourbi sur le comptoir et entreprit de servir le digestif. À peine un fond de la liqueur d'aconit, un coup de baguette magique sur la bouteille d'eau, qui se mit à bouillonner et dégager de la vapeur, puis la liqueur fut promptement diluée et tendue au visiteur. Ambrosius souffla deux fois sur son verre fumant, puis en dégusta une gorgée, sans paraître incommodé par la température du liquide. Il paraissait songeur, ou calculateur, selon l'interprétation qu'on pouvait faire de l'angle de ses sourcils.
« Écoutez. Je ne devrais pas, car il s'agit de ma réserve personnelle et que j'en ai besoin pour certaines de mes préparations, mais vous êtes un bon client. Je peux vous vendre 50 grammes de pierre de lune, mais comme ça me privera de préparer quelques potions et revenues, je ne peux pas descendre sous les 10 gallions. »
Puis il déposa son verre en se penchant sur son comptoir. « Mais avant, dites-m'en plus sur votre commande spéciale. » L'homme s'étira légèrement le cou pour regarder vers l'entrée du magasin et s'assurer que son oie empaillée dormait bien.
La liste contenait quelques ingrédients faciles à dénicher sur ses tablettes ou dans sa réserves, et quelques autres moins communs, voire carrément impossibles à trouver en cette période de l'année. « Poudre de racine de mandragore, hm hm sans souci... bave de limace troisième armoire, étagère du bas... jeunes pousses d'aconit, j'en ai quelques branches... hmm oui ça aussi, ça... je vais devoir vérifier s'il m'en reste... » Le sourcil gauche d'Ambrosius Redgrave se souleva progressivement au fil de la lecture avant de marquer un parfait accent circonflexe en arrivant au dernier élément.
« 150 g de pierre de lune? Vous rêvez en couleur, Od'donnir, ou bien vous avez les poches pleines de gallions. Les fournisseurs n'en trouvent nulle part en Écosse depuis des semaines. »
Puis, sans un mot de plus, l'apothicaire tourna les talons pour se rendre en arrière-boutique et en revenir un instant plus tard avec une bouteille remplie d'eau, une fiole contenant un liquide ambré, et deux verres. Il posa tout son fourbi sur le comptoir et entreprit de servir le digestif. À peine un fond de la liqueur d'aconit, un coup de baguette magique sur la bouteille d'eau, qui se mit à bouillonner et dégager de la vapeur, puis la liqueur fut promptement diluée et tendue au visiteur. Ambrosius souffla deux fois sur son verre fumant, puis en dégusta une gorgée, sans paraître incommodé par la température du liquide. Il paraissait songeur, ou calculateur, selon l'interprétation qu'on pouvait faire de l'angle de ses sourcils.
« Écoutez. Je ne devrais pas, car il s'agit de ma réserve personnelle et que j'en ai besoin pour certaines de mes préparations, mais vous êtes un bon client. Je peux vous vendre 50 grammes de pierre de lune, mais comme ça me privera de préparer quelques potions et revenues, je ne peux pas descendre sous les 10 gallions. »
Puis il déposa son verre en se penchant sur son comptoir. « Mais avant, dites-m'en plus sur votre commande spéciale. » L'homme s'étira légèrement le cou pour regarder vers l'entrée du magasin et s'assurer que son oie empaillée dormait bien.
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Re: Commande particulière | Ambrosius
Mer 12 Jan 2022 - 21:29
Richesses. Avais-tu les poches pleines de Gallions ? Oui, parfaitement. Allais-tu les utiliser ? Absolument pas. Surtout pas pour une corvée que l'on t'imposait ou que l'on imposait à @Murphy Fraser. C'était le devoir de l'école de te fournir le matériel pour mener à bien ton travail, cette liste serait payée par l'université.
Je vous en aurais même donner 15 si vous les aviez demandé. Qu'en avais-tu à faire finalement ? Par contre, c'était peu vu les quantités nécessaire. 50 grammes seulement. Tu soupirais profondément. Cette pénurie commence réellement à m'agacer si vous voulez tout savoir. Ton regard se relève alors un instant vers l'homme. Ecoutez Ambrosius. Soyez gentil, si vous entendez parler de quoi que ce soit, tenez moi au courant. Et si vous trouvez de l'approvisionnement, l'école mettra le prix. Et peut-être toi, qui sait ?
Liqueur. Promptement, tu portes le verre de liqueur à tes lèvres pour déverser son contenu d'un coup sec dans ta gorge. L'alcool remplit alors ton gosier sans mal, et ton sourire s'affiche un peu plus alors que l'apothicaire réagit à ta demande particulière.
Borderline. C'est que particulière, elle le sera. Bien que tu aies confiance en l'apothicaire, tu ne doutes pas de ses capacités diverses autant que de son esprit d'analyse. Cependant tu n'as pas d'autres choix, dans la réalisation que tu t'apprêtes à tenter, que de faire appel à ce genre de talent. J'ai besoin de trouver du sang de licorne, et un peu de venin de démonzémerveilles. Le second restait, bien que rare, plus facile à trouver que le premier, tant l'acte pour en récolter était particulièrement odieux. Mais tu ne voulais pas maudire la moitié de ton existence pour un projet tiers. Tu ne pouvais donc te résigner à tuer un animal comme une licorne. Et même si tu ne boirais pas le sang, il fallait bien que tu t'en procures suffisamment pour ta petite expérience. Le venin peut être facilement caché avec la commande. Pour le sang, je suppose qu'il faudra que je vienne par moi-même le récupérer. Une tâche pour laquelle tu étais prêt, bien entendu.
Je vous en aurais même donner 15 si vous les aviez demandé. Qu'en avais-tu à faire finalement ? Par contre, c'était peu vu les quantités nécessaire. 50 grammes seulement. Tu soupirais profondément. Cette pénurie commence réellement à m'agacer si vous voulez tout savoir. Ton regard se relève alors un instant vers l'homme. Ecoutez Ambrosius. Soyez gentil, si vous entendez parler de quoi que ce soit, tenez moi au courant. Et si vous trouvez de l'approvisionnement, l'école mettra le prix. Et peut-être toi, qui sait ?
Liqueur. Promptement, tu portes le verre de liqueur à tes lèvres pour déverser son contenu d'un coup sec dans ta gorge. L'alcool remplit alors ton gosier sans mal, et ton sourire s'affiche un peu plus alors que l'apothicaire réagit à ta demande particulière.
Borderline. C'est que particulière, elle le sera. Bien que tu aies confiance en l'apothicaire, tu ne doutes pas de ses capacités diverses autant que de son esprit d'analyse. Cependant tu n'as pas d'autres choix, dans la réalisation que tu t'apprêtes à tenter, que de faire appel à ce genre de talent. J'ai besoin de trouver du sang de licorne, et un peu de venin de démonzémerveilles. Le second restait, bien que rare, plus facile à trouver que le premier, tant l'acte pour en récolter était particulièrement odieux. Mais tu ne voulais pas maudire la moitié de ton existence pour un projet tiers. Tu ne pouvais donc te résigner à tuer un animal comme une licorne. Et même si tu ne boirais pas le sang, il fallait bien que tu t'en procures suffisamment pour ta petite expérience. Le venin peut être facilement caché avec la commande. Pour le sang, je suppose qu'il faudra que je vienne par moi-même le récupérer. Une tâche pour laquelle tu étais prêt, bien entendu.
Re: Commande particulière | Ambrosius
Dim 13 Fév 2022 - 1:30
La réponse de son client écorcha les oreilles d'Ambrosius : il aurait pu demander plus? Ramollissait-il avec l'âge? Il prit mentalement note d'augmenter les prochains prix qu'il demanderait, oh, juste un peu, question que ça ne paraisse pas.
« Je vous enverrai un hibou dès que j'aurai vent d'un nouvel approvisionnement, soyez sans crainte. Je sais reconnaître les bons clients. Par ailleurs, j'ai un fournisseur qui travaille activement à développer de nouvelles voies de commerce pour certains ingrédients plus difficiles à trouver dans le moment. »
Il n'ajouta pas que dans la plupart des cas, même pour certains ingrédients tout à fait légaux, c'étaient les décisions du Ministère qui compliquaient de beaucoup son très honnête commerce. Quelque chose à voir avec la tenu prochaine des élections, sans doute, se répétait régulièrement l'apothicaire, qui avait hâte de voir tout ce cirque électoral se terminer. Peu importe qui se retrouverait au pouvoir, ce ne serait jamais bon pour les affaires du marchand. Ces politiques n'avaient qu'un seul but dans la vie, et c'était de se mêler d'affaires qui ne les concernaient aucunement.
Ambrosius reprit son verre pour laisser le liquide chaud couler le long de son oesophage. Il avait haussé l'un de ses généreux sourcils en voyant son client avaler le liquide fumant d'une traite, mais puisque l'autre ne s'était pas étouffé sur le champ, il n'y avait probablement pas de quoi s'inquiéter. Encore que pour sa part, Ambrosius s'inquiétait davantage du moment de l'évacuation, il espérait que l'homme avait de bons reins.
Lentement, très, très lentement, il reposa son verre sur le comptoir. Du sang de licorne. Voilà qui n'était pas commun comme demande. Le venin de démonzémerveille, il en faisait facilement son affaire grâce à un contact qu'il avait à Madagascar, mais le sang de licorne, c'était une toute autre histoire.
« Il va me falloir quelques semaines de recherche, si vous pouvez attendre. Je connais un fournisseur fiable. » Il n'alla pas jusqu'à dire honnête, car la femme qui lui avait déjà fourni du sang de licorne auparavant n'avait absolument rien d'honnête. Il avait tenté de trouver un autre vendeur à plusieurs reprises dans les dernières années, mais soit le sang se révélait de piètre qualité, souvent coupé avec une autre substance, ou carrément une potion déguisée en sang de licorne (qui ces gens pensaient-ils tromper?), il avait dû se résigner à faire affaire avec celle qu'il appelait la Harpie.
Il aurait sans doute pu révéler au professeur de potion qu'il avait quelques gouttes de sang de licorne en sa possession (à cet instant à l'abri dans une de ses caches en dehors de la ville), mais il ne faisait pas à ce point confiance à Od'donnir pour lui révéler qu'il en faisait commerce.
« Je peux vous obtenir 20 ml pour 350 G. » Deux gorgées de sang de licorne pouvaient certainement suffire aux usages maudits auxquels pouvait penser l'apothicaire. Le juste prix aurait probablement été un peu plus bas que ce qu'en demandait le vieil homme, mais la remarque de son client lui brûlait encore les tympans.
Son verre brilla d'un éclat ambré quand il le reprit dans ses mains afin de boire une autre gorgée. Le liquide n'avait perdu aucun degré et lui brûla tout autant la bouche, ce qui ne l'empêcha pas d'ajouter : « Frais de moins d'une année, en provenance d'une forêt d'Irlande, zéro polluant moldu. »
« Je vous enverrai un hibou dès que j'aurai vent d'un nouvel approvisionnement, soyez sans crainte. Je sais reconnaître les bons clients. Par ailleurs, j'ai un fournisseur qui travaille activement à développer de nouvelles voies de commerce pour certains ingrédients plus difficiles à trouver dans le moment. »
Il n'ajouta pas que dans la plupart des cas, même pour certains ingrédients tout à fait légaux, c'étaient les décisions du Ministère qui compliquaient de beaucoup son très honnête commerce. Quelque chose à voir avec la tenu prochaine des élections, sans doute, se répétait régulièrement l'apothicaire, qui avait hâte de voir tout ce cirque électoral se terminer. Peu importe qui se retrouverait au pouvoir, ce ne serait jamais bon pour les affaires du marchand. Ces politiques n'avaient qu'un seul but dans la vie, et c'était de se mêler d'affaires qui ne les concernaient aucunement.
Ambrosius reprit son verre pour laisser le liquide chaud couler le long de son oesophage. Il avait haussé l'un de ses généreux sourcils en voyant son client avaler le liquide fumant d'une traite, mais puisque l'autre ne s'était pas étouffé sur le champ, il n'y avait probablement pas de quoi s'inquiéter. Encore que pour sa part, Ambrosius s'inquiétait davantage du moment de l'évacuation, il espérait que l'homme avait de bons reins.
Lentement, très, très lentement, il reposa son verre sur le comptoir. Du sang de licorne. Voilà qui n'était pas commun comme demande. Le venin de démonzémerveille, il en faisait facilement son affaire grâce à un contact qu'il avait à Madagascar, mais le sang de licorne, c'était une toute autre histoire.
« Il va me falloir quelques semaines de recherche, si vous pouvez attendre. Je connais un fournisseur fiable. » Il n'alla pas jusqu'à dire honnête, car la femme qui lui avait déjà fourni du sang de licorne auparavant n'avait absolument rien d'honnête. Il avait tenté de trouver un autre vendeur à plusieurs reprises dans les dernières années, mais soit le sang se révélait de piètre qualité, souvent coupé avec une autre substance, ou carrément une potion déguisée en sang de licorne (qui ces gens pensaient-ils tromper?), il avait dû se résigner à faire affaire avec celle qu'il appelait la Harpie.
Il aurait sans doute pu révéler au professeur de potion qu'il avait quelques gouttes de sang de licorne en sa possession (à cet instant à l'abri dans une de ses caches en dehors de la ville), mais il ne faisait pas à ce point confiance à Od'donnir pour lui révéler qu'il en faisait commerce.
« Je peux vous obtenir 20 ml pour 350 G. » Deux gorgées de sang de licorne pouvaient certainement suffire aux usages maudits auxquels pouvait penser l'apothicaire. Le juste prix aurait probablement été un peu plus bas que ce qu'en demandait le vieil homme, mais la remarque de son client lui brûlait encore les tympans.
Son verre brilla d'un éclat ambré quand il le reprit dans ses mains afin de boire une autre gorgée. Le liquide n'avait perdu aucun degré et lui brûla tout autant la bouche, ce qui ne l'empêcha pas d'ajouter : « Frais de moins d'une année, en provenance d'une forêt d'Irlande, zéro polluant moldu. »
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