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a little wicked (arthur i)
Dim 28 Nov 2021 - 13:40
a little wicked,
22.11.2021 (mood)
beware the patient woman, 'cause this much I know
no one calls you honey, when you're sitting on a throne.
(tenue) Les bouliers politique d’un gouvernement sont si étendus que bien peu de gens savent en saisir l’ensemble de la complexité – comment le pourraient-ils, sans l’ensemble des informations? Hors du war room où s’installent les joueurs les plus près des cœurs battants des partis politiques en lice, les autres acteurs n’ont droit qu’à une parcelle infime des mouvements cruciaux à leurs propres agissements, et doivent ensuite faire leurs calculs en fondant leurs gestes sur le peu qu’ils savent. Assumer, ensuite, où ils se sont trompés, et gérer les conséquences. À Londres, un terme au Ministère de la Magie dure sept ans, car dans le monde magique, les dieux font toujours les choses par sept, n'est-ce pas? Tu n’es toi-même pas du tout étrangère aux sphères du pouvoir, convoquée par @Nathaniel Wakefield au détour d’une réunion comprenant certains de ses alliés de confiance – incluant @Oscar Hangbé, avec lequel vous avez convenu de vous impliquer le plus possible sans vous mouiller. Le principe est toujours le même, dans ces instances politiques : les têtes de département changent, mais le haut fonctionnariat, lui, ne dépend pas d’élections. Que l’identité de celui qui occupe les bureaux du Ministre change ou pas, vous restez en place – aussi est-il généralement mal vu que les diplomates se mouillent trop publiquement dans le domaine politique.
Pratique, alors, qu’entre les allocutions publiques et ce qu’on peut faire entre deux conversations de couloirs, il y a un univers. La bâtisse en entier commence à trembler, fébrile. C’est que ça se sent, chez vous, une élection sur le point d’être déclenchée. Le motif est clair, car à deux ans de son année électorale conventionnellement prévue, Lacework ne peut chercher qu’une chose : à plébisciter sa gestion de la crise déclenchée il y a près d’un an, par la mort de Kanakys. Le décès extrêmement public du moldu collaborateur de dossiers sur lesquels Oscar et toi avez travaillé a été suivi de trop près par d’autres événements liés, et le Ministère, vertement critiqué par certains milieux. De mémoire récente, la participation discrète de membres du Ministère à une conférence universitaire a également fait sourciller la communauté sorcière. Les instances politiques magiques semblent vouloir profiter de la crise pour s’infiltrer partout, et tu n’es qu’en partie d’accord avec cette idée, peu intéressée à l’idée de vivre sous un régime trop interventionniste.
Pour ta part, ton horaire chargé de la journée ne t’a autorisée à aucun écart visant à tracer de nouveaux zéros ou uns sur les feuilles de pointage de Nathaniel et son père, trop occupée à tracter avec tes homologues croates au sujet d’une affaire de transfert de créatures dangereuses – ça sort de ton champ de compétences annoncé, mais tu sais quelque chose des êtres magiques qu’on cherche à contrôler, n’en déplaise aux autorités concernées. Tu as envoyé une dernière note de service au directeur Wakefield afin de l’informer de l’état d’avancement du dossier avant de te vêtir de ta veste et quitter ton bureau sous le regard surpris de ta secrétaire. « I have to make them believe I have a life outside of my office once in a while, Anita », lui glisses-tu, répondant au clin d’oeil amusé de la jeune femme d’un sourire. Faut admettre qu’en général, t’es une des dernières à quitter l’étage de la diplomatie magique britannique, et que tu as dormi plus d’une fois sur ton canapé. Sans vie matrimoniale ni enfants, t’as construit ta vie autour de ta carrière, et tu es tout à fait satisfaite de l’équilibre atteint – équilibre qu’un certain président du magenmaggot est récemment venu perturber.
Les talons épais de tes bottillons claquent dans le grand hall lustré du Ministère, tes tenues moldues tranchant vivement avec les nombreuses robes de sorciers que portent la majorité des fonctionnaires. Dans ton cas, tu tractes tellement souvent avec les autorités moldues que ce serait une perte de temps, que de te changer constamment. Tu as donc adopté une garde-robe formelle, mais résolument no-maj, depuis ton arrivée ici. Du coin de l’œil, tu reconnais une silhouette effilée similaire à la tienne. Des prunelles glacées comme tu les aimes, et un air débonnaire de qui trempe partout – ton genre de personne. Plus encore, s’il s’agit d’un ancien camarade de Durmstrang. « Well well, look what the dragon dragged in », prononces-tu en russe en guise de salutation, un sourire agréable fendant ton visage aux traits coupants. « Going in, or heading out? Don’t say you have dinner plans. »
*dialogues en russe.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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» âge : trente-six ans
» situation : célibataire
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Re: a little wicked (arthur i)
Dim 28 Nov 2021 - 16:45
22.11.21 | A little wicked ft. @Lubia SavčenkoLes cordes se frottent entre elles dans un rythme frénétique et aucune d’elles ne semblent vouloir se détacher des autres. La pièce entière vibre à chacun de ses trémolos. Les yeux clos, tu laisses chaque son s’emparer de ton être et lui apporter la vie qui paraît y manquer parfois. Tes doigts dansent un ballet rapide et calculé sur le manche et d’une pratique de nombreuses années résulte un morceau sans fausse note. Seuls quelques coups provenant du plafond te sortent de ta torpeur et si tu les ignores les premières minutes, leur rythme déphasé fini par avoir raison de toi. Tu quittes brusquement la mentonnière et ton regard glacé se lève sur ce plafond maudit d’où proviennent les fulminations des locataires du dessus. Ceux-là même qui ne savent pas reconnaître de la bonne musique lorsqu’ils en entendent. La mâchoire serrée mais avec un parfait contrôle de toi-même, tu ranges le violon dans son étui avec toute la précaution dont tu disposes. En parfait état, tu voyages avec cet instrument depuis son acquisition à Durmstrang, il ne t’a pas quitté depuis. Ton père, dur et sévère, estimait que la maîtrise de la musique ferait de toi un être plus discipliné et exigeant. Il n’avait pas tout à fait tort. Tu ne manques ni de rigueur ni d’attention lorsqu’il s’agit de cette pratique et tu l’as répercuté à toutes tes autres activités.
La diplomatie requiert autant d’assiduité et de délicatesse que la maîtrise du violon. A tes yeux, un diplomate qui ne se maîtrise pas n’a rien à faire dans un Ministère, encore moins lorsqu’il se trouve dans un pays étranger. C’est la raison pour laquelle tu as été choisi. Pour tes connexions avec certains sorciers d’Ecosse, mais également pour ton savoir-être. Tu ne t’es pas donné tout ce mal, tu n’as pas monté tous ces échelons pour n’être qu’un second choix. Voilà donc trois mois que tes pieds ont foulé le sol écossais et les affaires vont bon train. Cela n’empêche pas les regards désapprobateurs de tes homologues anglophones, que la visite de Mother Russia n’enchante jamais vraiment. Toi-même tu n’es qu’un pion dans ce très grand échiquier humain et en bon soldat, tu n’as jamais fait de tort au Ministère de la Magie Bulgare. Si les messes basses fusent sur ton passage - et ce n’est sûrement pas dû à ton costume trois pièces parfaitement ajusté - elles ne parviennent pas à te détourner de ton chemin. Les affaires politiques ne sont pas à prendre à la légère et tu connais ta mission sur le bout des doigts. Ne pas te mêler, mais te mêler quand même. Voilà ce que l’on attend de ta personne. User de prestance pour que les futures élections à venir soient remportées par le partisan validé par Mother Russia. Et nul autre. Tu ne sais pas encore pourquoi lui et pas un.e autre. On ne te demande pas de savoir, après tout. Un pion, un simple pion dans une bataille de plusieurs millénaires. S’il n’y a aucune trace d’animosité entre vous, c’est que les apparences sont parfaitement entretenues. L’Est contre l’Ouest. Depuis que tu as quitté Hungcalf et mis derrière toi les années universitaires, allant jusqu’à rompre avec ta bien aimée, l’Est s’est imposé comme ta mère Patrie. Tu l’as embrassé et fermé la porte à ces années d’insouciance et de rébellion qui avaient su toucher le jeune Arthur d’autrefois. Inverness semblait vouloir te rappeler ces années-là mais tu la parcourais sans y accorder trop d’attention. Ton séjour n’est pas fait pour durer.
Rares sont tes possibilités d’user de ta langue natale dans ce pays, ton anglais se ponctuant de temps à autres d’un ou deux mots roumains égarés. La satisfaction se fait ressentir lorsqu’il t’est donné de converser avec autrui dans une langue autre que cet anglais barbare, qui roule mal sur ta langue. La surprise est donc de taille lorsque l’on s’adresse à toi en russe, dans l’antre même du Ministère de la Magie Britannique. Et cette voix-là, elle ne t’est définitivement pas étrangère. Ton regard glacial s’illumine le temps d’une seconde alors que Lubia, ancienne camarade de Durmstrang, vient à ta rencontre. C’est une façon de se reconnaître dans ce monde de fous.
« I have now » réponds-tu dans un léger sourire, le russe apportant à la tonalité de ta voix un charme supplémentaire, une gravité que l’anglais te refuse. Il est pourtant impeccable, raison pour laquelle on se trompe souvent sur ta nationalité. « I am surprised and delighted that the Ministry has kept an old owl like you within its walls. How are you ? » Elle se démarquait de ses semblables autant par sa prestance que par sa tenue vestimentaire, qui soulignait sa fine taille et sa silhouette élancée. Vos yeux bleus se confrontaient depuis votre plus tendre enfance, à Durmstrang, quand tout n’était que froideur et dureté. Tu n’as jamais compris pourquoi elle avait rejoint les rangs Britanniques, quand elle aurait été beaucoup plus efficace du côté Bulgare. Mais ce n'est pas un choix à discuter en sa présence.
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Re: a little wicked (arthur i)
Mar 21 Déc 2021 - 19:55
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(tenue) Tu l’as senti, à la lisière de ta vision – les sens aiguisés de lycane à ton service, comme souvent. La silhouette effilée d’Arthur, avec lequel tu formes une paire tranchante lorsque vos chemins se croisent. Le genre de prestance qui te plait, à la fois par goût et par égocentrisme, car le diplomate et toi partagez quelques traits de caractère, reconnus depuis Durmstrang. Un sourire agréable tout sauf feint fend ton visage. « Going in, or heading out? Don’t say you have dinner plans », fais-tu, les mots évoquant l’ordre mais le ton suitant d’une taquinerie que tu ne réserves qu’à tes plus vieilles connaissances. Arthur a ce sens du monde qui vous est commun, plus pragmatique que la plupart de ces posh angliches trop pressés de retrouver leur heure du thé à seize heures tapantes, et n’oubliez pas les crumpets, je vous prie. Le Bulgare, lui, a la qualité de ne pas se faire prier dans ce genre de circonstances. « I have now », et tu souris en réponse au plissement léger de ses propres lippes. « I am surprised and delighted that the Ministry has kept an old owl like you within its walls. How are you ? »
Tu ris, absence entière d’animosité au fond de tes prunelles d’acier. « What can I say, Bucarest can’t afford me. And I’m good. Busy, as always. Just closed the people’s transit portion of London’s renewed trade deal with the Americans. A bit far from my usual hunting grounds, but it was entertaining. How about you? », demandes-tu, avant de l’inviter à t’emboîter le pas vers l’extérieur. À vrai dire, tu sais que la pérennité de ton travail dépend entièrement du résultat des élections que le Ministre de la Magie devrait déclencher prochainement. Les gauchistes du regroupement WAND sont des socialistes notoires, peu intéressés par les accords de libre-échange n’impliquant que bien peu de mécanismes de protection des milieux syndiqués, et Merlin sait que la clause négociée prévoit une présence accrue des entreprises dans le processus décisionnel. Les grandes têtes corporatives auront accès au processus normé avant même que certaines règles soient amenées à la conscience du public, et ce, dans l’esprit de stimuler les économies nationales américaine et britannique. Les toadistes, eux, sont bien plus friands d’un protectionnisme économique avéré, et tu doutes qu’un Ministre de la Magie élu sous la bannière de TOAD procède à autre chose qu’un retrait pur et simple de l’accord économique. Il reste enfin la menace du mouvement PURE, qui, malgré son absence d’annonce publique, ne saurait tarder. Les motivations de ces derniers te paraissent tout sauf claires, d’un point de vue économique. Tu as entendu des échos d’intérêts suprémacistes aux échos en demi-teintes d’un héritage de feu Grindelwald, mais bien peu de choses sur les politiques financières de la nation sorcière.
L’air frais de Londres vous assaille, mais tu n’ajustes pas ta veste, ta peau de lycane capable de supporter des froids bien plus terribles que ce petit automne britannique. Autour de vous, les passants s’habillent le cou de lainages et autres bonnets, mais vous tranchez dans la foule des marcheurs. L’endroit est hybride, le Ministère étant camouflé en plein cœur d’un quartier moldu. « How about Diagon Alley? I’ve been surrounded by Muggles for days .» La faute à ta spécialisation, au travail, et d’ordinaire, les moldus ne t’importunent pas particulièrement – mais il faut admettre que de protéger le secret sorcier a un certain nombre de désavantages pratiques, lorsqu’ils vous entourent. Tout ce qu’ils font est plus lent que dans votre univers, nécessite davantage de temps et d’énergie que dans votre monde magique.
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Re: a little wicked (arthur i)
Mar 21 Déc 2021 - 22:12
22.11.21 | A little wicked ft. @Lubia SavčenkoIl existe peu de personnes sur cette Terre que tu peux accueillir de façon aussi naturelle et sincère. Lubia en fait partie. Elle possède toujours ce charisme qui lui est propre et évolue avec elle à chacun de ses pas assurés. Elle a sa place dans un Ministère de la Magie, mais pas dans celui-là, tu n’en démordras pas. Déjeuner avec elle reste tout de même l’activité la plus intéressante que tu auras eu à faire aujourd’hui et tu sautes sur l’occasion qui t’est donnée d’en apprendre un peu plus sur ce versant du continent. La jeune femme n’est pas confidente facile et il est quasiment impossible de lui tirer les vers du nez - même avec autant d’adresse que tu en possèdes. Vous partagez ce trait. Il est toujours amusant pour toi de discuter avec elle, sachant qu’aucun de vous ne cédera jamais du terrain sur un sujet qui vous départage. La politique, entre autres. En attendant, vous avez cette étrange connexion qui vous permet de taquiner l’autre sans de trop grandes représailles. Tu ne manques pas de céder à la tentation dès les premiers échanges et, comme escompté, elle y répond à la positive.
Tu fais une légère moue en l’écoutant raconter son travail du jour qui, certes, ne manque pas d’intérêt… mais ne t’imposes pas de faire un quelconque commentaire sur le sujet. Tu aimes très peu faire affaire aux Américains en règle générale, bien que ton poste t’y oblige. Un mal pour un bien, dit-on, mais tu ne saisis pas encore quel bien découle de vos échanges outre-Atlantique. À part l’arrogance dégoulinante des Américains, rien de grandiose.
« I’m here because I was afraid that my dear British colleagues would not remember me. I also have to attend some meetings, due to new regulations from the Bulgarian Ministry of Magic. Nothing too… witchy. » Tu dessines un sourire au coin de tes lèvres, content de ton petit jeu de mot qui n’arrive qu’une fois l’an. C’était l’occasion parfaite. Tu n’en diras pas vraiment plus à Lubia pour l’instant, tout comme elle ne te raconte sûrement pas le plus gros de son travail sur le continent. Vous, diplomates, savez garder votre langue dans votre poche quand cela est nécessaire. C’est-à-dire, quatre-vingt-dix pour cent du temps. Tu es là pour négocier, faire approuver de nouvelles réglementations qui, selon ton Ministère, peuvent être utiles au bien-être des citoyens sorciers - pas pour délivrer les secrets d’État. Bien que tu meurs d’envie d’apprendre ceux des Britanniques. S’ils en ont. N’ont-ils pas l’air de continuellement s’ennuyer autour de leur tasse de thé ?
Tu ne fais pas attention aux moldus autour de vous, tu sais passer inaperçu depuis deux bonnes décennies désormais. La survie, voilà ce qu’on t’a inculqué étant jeune. Parce que tu es un sorcier, certes, mais parce que tu appartiens à une société secrète qui ne tient pas à être découverte. La discrétion, c’est ton atout. Pourtant, ta stature et ton physique laissent souvent à penser que tu te fais connaître là où tu vas. Il y a un peu de ça, tu en joues à ton avantage. Tu ne cherches pas spécialement à cacher que tu vas déjeuner avec Lubia - à quoi bon ? Votre relation n’est pas un secret, ou ne tend pas à l’être. Le contenu de vos conversation, lui, l’est bien.
« Whatever you like. » Tu continues ta marche à ses côtés jusqu’à entrer dans le quartier sorcier, bien plus sécuritaire pour vous. Si évoluer parmi les moldus ne t’a jamais posé trop de problèmes, tu es bien soulagé lorsque tu ne les côtoies plus. La tension se relâche, la peur de se faire découvrir s’évanouit dans l’air. Le Secret Magique n’existe pas pour rien, tu en es intimement persuadé.
« Tired of muggles, uh ? Who would have thought ! Have you been back to Ukraine recently ? » Toi-même sait reconnaître le manque de ta patrie. Rentrer en Roumanie de temps en temps était nécessaire pour ton bien-être mental. Retrouver les racines, se replonger dans l’Histoire et revoir certains visages effacés par le temps. Tu t’es souvent demandé ce que ressentait Lubia, à vivre et évoluer dans ce pays qui ne l’a pas vue grandir.
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Re: a little wicked (arthur i)
Dim 26 Déc 2021 - 14:52
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(tenue) Sourire discret au visage qui ne te quitte pas, et tu proposes, il dispose – il y a en Arthur une dureté qui, pourtant, s’anime de facilité lorsqu’il se sait à proximité de ses semblables. Tu es faite du même acabit, jamais autant à l’aise qu’avec d’autres prédateurs. L’esprit qui s’affute, la langue qui s’aiguise, et les sourires de côté qui signifient autant la reconnaissance que le défi. « Whatever you like. » et vos pas vous laissent fendre les passants, mais tu lui adresses un regard en coin, sourcil arqué. « Careful with that, I might have you dancing on a bar before the night is over just for the sake of it, with offers like this », réponds-tu, l’amusement teinté de défi qui danse dans tes prunelles. T’aimes bien l’image qui s’en dégage, face au diplomate au tempérament de banquise, tellement mesuré et rempli de contrôle. « Tired of muggles, uh? Who would have thought! Have you been back to Ukraine recently ? »
Tu ricanes sans ombrage. « Oh I don’t truly mind them. They’re fine, though innocent as children, considering the Magical Secrets Act. We’d be as clueless as they are, were our places to be traded. Then again, one might say most wizards are fairly clueless compared to whomever has access to state secrets, so aren’t we a merry, lucky bunch », remarques-tu, peu intéressée par la prétendue supériorité des sorciers sur les moldus. Pour toi, c’est un état de fait qui a bien davantage à voir avec le hasard qu’autre chose, un ordre social établi depuis des générations que tu n’es pas intéressée à voir ébranlé. Chacun à sa place, tu en conviens, parce que la paix sociale a été ainsi construite. Si demain matin l’équilibre des choses venait à changer, tu n’en ferais pas un acte séditieux, te contentant de t’y adapter. Il y a des lustres, te semble-t-il, @Oswald Burgess t’a demandé ton occupation. I’m a problem-solver, t’étais-tu contentée de répondre, car c’est en cela qu’on te reconnait le mieux : une négociatrice ayant plus de culot que la moyenne, et des façons de faire bien slaves qui détonnent avec les posh diplomates britanniques. Une arme, donc.
L'Ukraine … est plus épineuse. Ta mère patrie, jadis, ta demeure, là où tu as fait tes armes de diplomate à la longue, car il y a près de vingt ans, à présent, que tu travailles comme fonctionnaire. T’as gravi les échelons un à un, dès tes dix-sept ans, pendant que d’autres faisaient des études. Le vrai monde, profitant d’une occasion inespérée : la Révolution Orange de 2004 requérait quantité ingérable dechair à canonpersonnel, et t’as été embauchée comme agente de terrain, tout juste bonne à résumer les actualités et apporter le café. Mais t’en avais dedans, Lubia, et t’as su te rendre tellement utile qu’on ne s’imaginait plus sans toi, et t’as été promue tous les quatre ans environ. Jusqu’à obtenir la place que tu as aujourd’hui – personne n’oserait dire que tu l’as volée. « As for Ukraine … I go back, once in a while. My parents and I usually spend some time at the summer house in Odesa. But I haven’t been to Kiev in a while. » Kiev, ça te rappelle tes supérieurs qui n’ont rien fait pour t’aider, lorsque des interlocuteurs russes ont choisi de te faire taire parce que t’étais une femme, et que t’avais eu le culot de leur tenir tête. Il n’y a plus rien pour toi, là-bas. « You? Have you got anyone, here? », demandes-tu alors que vos pas vous mènent à une taverne de Diagon Alley, et tu pousses la porte pour y pénétrer.
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Re: a little wicked (arthur i)
Dim 26 Déc 2021 - 16:50
22.11.21 | A little wicked ft. @Lubia SavčenkoTu regardes Lubia d’une telle façon qu’il est impossible pour elle de ne pas comprendre qu’il n’est pas né celui qui te verra danser sur une table de bar… Tu peux te montrer accommodant avec ceux qui, selon toi, méritent ta considération - mais pas au point d’obéir à n’importe quel ordre, ridicule de surcroît. Tout comme tu sais que l’Ukrainienne n’est pas de ceux qui se laissent faire sans ouvrir leur gueule ou riposter au centuple.
« That's one way of looking at it. But we both know that knowledge has a price. » En faisant ce métier, tu as accepté l’idée que l’on puisse envier tes connaissances et, par extension, vouloir te les arracher du cerveau. Tu possèdes de nombreuses informations tranquillement installées dans ta mémoire qui seraient fortement utiles à de nombreux états magiques et ta seule présence sur le territoire britannique est susceptible de mettre ta vie en danger. En plus d’être un “simple” diplomate et sous couvert de régler les petits problèmes ici et là, tu as souvent l’oreille qui traîne. Le nombre d'informations à glaner par ce biais est phénoménal. Pas toujours pertinent, certes, mais tu pars du principe qu’on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Certains jours sont plus chanceux que d’autres. C’est pourquoi, même si tu n’aimes pas particulièrement traîner dans le bâtiment du Ministère de la Magie Britannique, tu y passes régulièrement. Les petits employés - ceux qui font vivre les rumeurs - ont souvent les conversations les plus intéressantes sans même s’en rendre compte. Ton temps ici n’est pas gaspillé, tout comme celui que tu comptes passer avec Lubia.
Tu stoppes la porte du plat de ta main pour la maintenir suffisamment longtemps, jusqu’à ce que vous soyez tous les deux à l’intérieur de la taverne. La chaleur qui en émane t’enveloppe des pieds à la tête et fait picoter les extrémités de ton corps. Tu ne peux formuler à Lubia l’envie de la voir travailler à tes côtés plutôt que pour le gouvernement d’en face, mais ça n’a jamais été ton genre de dire ce type de choses. Tes désir, tu les gardes pour toi, à défaut de les satisfaire dans la plus grande discrétion.
« A distant cousin, student at Hungcalf I hear. Not sure. Otherwise, no one. You know me, I’m not the kinda man who makes lasting connections. Also, this is the first time I’ve been back to Inverness for several years. » Tu peux mentionner Oscar, bien sûr, mais ta relation avec le Hangbé est bien différente de ce que l’on peut imaginer. Ta dernière visite de courtoisie date de l’été dernier et elle n’était pas désintéressée, comme chacune de vos entrevues. Tu n’exclues pas la possibilité de prendre un nouveau verre avec lui lors de ton séjour en Écosse, mais ce n’est en aucun cas une obligation, pour l’un comme pour l’autre. Vous n’êtes pas liés de cette façon, mais cela n’enlève en rien la profondeur de votre connexion. Tu t’installes à l’une des tables à disposition dans la taverne et, par habitude, tu t’arranges pour avoir un aperçu sur la porte d’entrée. Ou de sortie, tout dépend comment on la considère.
« You ? I’ve heard some rumours about you. Wakefield, right ? The one with the pretty eyes. » Tu souris à l’attention de Lubia. Elle sait ta taquinerie volontaire, tout comme elle doit avoir conscience que tu ne manqueras pas un seul des sous-entendus qu’elle pourrait te donner.
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Re: a little wicked (arthur i)
Dim 9 Jan 2022 - 13:17
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(tenue) Prosaïque, tu commentes la relation des moldus avec la magie, ultimement condamnée à être parcellaire tant que le secret magique tient. T’es peu intéressée par ces questions, à tout le moins l’aspect suprémaciste de l’ordre du monde, beaucoup plus encline à leur engeance pratique : l’ordre public à maintenir, et tu crois fondamentalement au maintien des moldus dans l’ignorance pour ce faire. Peu importe les limites imposées aux sorciers en la matière. « That's one way of looking at it. But we both know that knowledge has a price. » Vrai. Et pourtant. « Yet we wouldn’t want to be the idiot in the room with no cost on his hands and no secrets to use », commentes-tu, pénétrant dans le pub avant le galant diplomate, lui accordant un sourire de demoiselle pas en détresse au passage pour marquer le coup.
Vous pourriez vous faire un joyeux jeu de qui prend la place contre le mur – que tu occupes généralement. À ton tour de te faire courtoise, tu t’installes avec le dos dirigé vers la porte, offrant un air goguenard au Roumain, qui prend la posture convoitée. À lui de surveiller pour vous deux, ça te fera des vacances. Installée, tu commandes une bière en anglais. La vodka viendra plus tard, et tu peux bien mettre de côté ce cliché, pour l’instant. Tu évacues rapidement le sujet de l’Ukraine, un dossier qui est (relativement) clos pour toi. Trop de marques cruelles sur ta conscience, peu envie d’épiloguer là-dessus. À ce sujet, tu es (presque) convaincue qu’Arthur comprendrait. Compatirait, peut-être, car vous êtes amis et faits du même bois – mais c’est précisément parce que vos instincts prédateurs ont été trempés à la même rivière qu’il te faut jouer de prudence, lorsque le personnel peut toucher au professionnel. Tu es certaine qu’il ne te trahirait pas tout à fait, le Roumain, car vous êtes amis. Et pourtant, entre t’écorcher un peu toi, et faire avancer sa carrière, y aurait-il à redire? Toi-même, tu n’es pas tout à fait convaincue que tu ne ferais pas pareil – sauf pour quelques âmes choisies.
Lorsqu’il te parle de son cousin distant, tu hausses un sourcil, curieuse. Mais c’est le reste de sa tirade qui te hameçonne : lasting connections. « Arthur Batthyany. The man. The giant. The island », commentes-tu sans veritable ironie, lui levant ta pinte en guise de salutation. « Glorious. Maybe I’ll come sail around you when I get some time off, see if the water’s clearer on your side of the ocean ». Et tu souris à l’idée de t’imaginer en satellite du diplomate à l’esprit aiguisé. Tu l’apprécies assez pour t’imaginer avec plaisir que vos chemins puissent se croiser. Aucune animosité véritable, et si vos chemins venaient à se croiser sur une table de négociation, bah, la belle affaire – celui ou celle qui devrait faire des concessions s’en remettrait sans trop de blessure à l’ego … n’est-ce pas?
« You ? I’ve heard some rumours about you. Wakefield, right ? The one with the pretty eyes. » Prudence, même si ça ne se lit pas sur ton visage. Trop entraînée, Lubia. Invisible point de tension. Imperceptible – car si Nathaniel était un autre, et pas impliqué dans les élections à venir, peut-être pourrais-tu prendre le risque de t’épancher. Tu pourrais simplement considérer Arthur comme un ami, et le lui dire, mais non – pour l’instant, le Roumain aux yeux arctique est le représentant d’un gouvernement étranger alors que chez vous, le parti au pouvoir changera peut-être. Alors tu balaies l’air gracieusement du plat de la main, nonchalante. « Rumors, nothing more. He’s a friend, and you know how people enjoy the idea of imagining the powerful together. Better then, the price of two for one : relish in their image and rejoice when they fall », et lui offres un regard désabusé qui dit tu sais bien. Mentir en disant la verité – tu enchaines. « Honestly I don’t know if relationships fit well with our careers. Not at the level we aspire and have gotten to. How many times have you slept in your office to finish preparing for files? Besides, with what’s coming, I doubt either you or I would have time for it ». Les élections. Sur elles, les rumeurs courent. Profondes – plurielles. Sur TOAD, et ses risques d'effondrement au profit d'un autre parti qui viendrait changer la donne politique du pays.
*dialogues en russe.
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Re: a little wicked (arthur i)
Dim 9 Jan 2022 - 22:27
22.11.21 | A little wicked ft. @Lubia SavčenkoTu arques un sourcil, pas vraiment contrarié. Tu as l’habitude des petites piques de Lubia, c’est ainsi que votre relation prospère. Pourtant, la vérité n’est pas bien loin et c’est une évidence même que, depuis la fin de ta relation avec Isabelle, tu n’as que peu d’accompagnante à ton bras. Quelques relations ici et là, qui ne durent jamais, pour qui tu ne retournerais pas le globe terrestre. Elles peuvent être intéressantes, belles et instruites que cela ne change rien à l’ours que tu es. Ta solitude te convient parfaitement au quotidien et il est bien rare que tu en souffres vraiment. Si le besoin de compagnie se fait ressentir, tu sais où te tourner - ou plutôt vers qui. Les occasions ne manquent pas. Alors tu lèves un peu les yeux au ciel, jouant avec l’Ukrainienne à ce petit jeu qui anime vos conversations, dès qu’elles ont le loisir d’exister.
« I’m looking forward to it. You might be surprised ! » lances-tu dans un léger sourire, car ce n’est pas la première fois que tu vous imagines à la même table, dans un contexte bien moins familier que celui dans lequel vous évoluez actuellement. Toi dos contre le mur, ton regard parcourant le reste de la salle et plus particulièrement portes et fenêtres - et elle, de l’autre côté de la table, toujours aussi piquante que par le passé. C’est comme une évidence, tu lui réponds de la même manière. Pas dans le but de la blesser, mais celui de la faire s’ouvrir car tu es bien conscient que, à ton image, elle ne le fait que rarement. La dernière personne à qui tu as fait part de tes sentiments n’est plus à tes côtés pour en témoigner, mais bien dans le camp adverse. Lorsque vos regards se croisent, on peut y lire toute la colère et l’envie qui y résident, ne cherchant qu’à briser les murs de leur prison pour déverser leurs flots sur deux pauvres âmes blessées. Tu te demandes si Lubia ressent la même chose pour ce Wakefield, celui dont les yeux bleus font parler - autant que le pouvoir qu’il possède. Un homme influent, dont la pertinence du choix reste à déterminer. Bien sûr, l’Ukrainienne ne laisse rien paraître de cette histoire, si tant est qu’elle existe réellement. Tu connais cette impassibilité, cette capacité de fermer son visage à toutes émotions internes. Lubia, sans nul doute possible, y est experte. Cela te tire même un sourire amusé et tu écoutes sa plaidoirie en feignant d’y croire, alors qu’il n’en est rien. Le doute s’est installé en toi et tu ne serais pas surpris d’apprendre qu’elle t’ait menti à ce sujet pour se protéger - et protéger son soupirant. Elle ne serait pas la première.
« I can’t agree more » commences-tu, guettant le comptoir où vos boissons sont préparées. Tu vérifies du coin de l’œil chaque geste du bartender, au cas où il ait été payé pour vous - ou te - nuire. Sait-on jamais… Tu as bien conscience d’être un étranger sur ces terres et tout le monde ne les accueille pas avec sympathie. « I, sometimes, think it's a phenomenal waste of time but yet, some people seem to find happiness in it. Why or how, I don’t know… I can understand the need for pleasure but the rest seems… unnecessary ? » Tu fais une légère grimace, qui vaut autant qu’un haussement d’épaules, te remémorant parfaitement la peine liée à une relation trop profonde avec un autre être humain. Tu t’es complètement fermé à la possibilité d’un renouvellement de cette expérience, n’y voyant aucun intérêt sinon celui de te détourner de tes objectifs de carrière. De même, tu n’imagines pas Lubia perdre son temps avec une relation autre que charnelle.
*dialogues en Russe
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Re: a little wicked (arthur i)
Ven 1 Avr 2022 - 20:51
a little wicked,
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(tenue) Le ton taquin sans ironie, tu te moques gentiment de ton ami de Durmstrang, faisant référence à son apparente solitude. Tu ne saurais véritablement ironiser sur le sujet, ayant épousé ce même mode de vie jusqu’à tout récemment, d’aucuns sauraient dire que tu ne l’as pas véritablement abandonné, ayant cédé une fidélité charnelle à ton juge sans que vous ayez tenté de vous imposer à l’autre en tractant des engagements immobiliers. Avec un brin d’amusement, tu souris à l’idée de t’imaginer voguer vers ses eaux diplomatiques, que vous vous installiez du même côté de la table de négociation à nouveau. « I’m looking forward to it. You might be surprised !» Avec un plaisir non feint, tu entretiens le concept quelques instants, un sourire sincère aux lèvres. Arthur a ces attributs roublards que tu apprécies, et une tendance typique des pays de l’Est à tracter en enfourchant deux-trois règles encombrantes qui te correspond, à toi aussi.
Pourtant, tu hausses un sourcil. « Oh come now, you know you like it better when you’ve got a challenge to face, and so do I. », soulignes-tu, avant d’ajouter « Remember how we crushed the French with the Nabokov deal, and Petrovsky’s face when we brought back what we’d won? Imagine making that permanent – we’d get bored out of our minds, working together, and then we’d turn on each other just to pass the time ». Tu ricanes à l’idée, peu encombrée par la perspective qu’un de tes amis puisse se transformer en ennemi pour passer le temps – à votre niveau, ces choses sont malheureuses, mais arrivent. Lorsqu’il te questionne à son tour, évoquant l’idée du juge Wakefield, tu te fais prudente, précisément pour cette raison. Si Nathaniel était un sorcier lambda, peu impliqué dans l’État sorcier, tu serais heureuse de confier les détails de votre relation balbutiante au diplomate, mais hélas, tu connais assez l’animal pour savoir qu’il serait capable de faire usage de l’information – et tu ne lui en voudrais pas. Tu ferais pareil, à sa place. Alors, pour préserver l’amitié, tu mens superbement, voile impénétrable habillant tes traits aguerris à la duplicité.
Tu te contentes de commenter sur vos horaires respectifs, et le réalisme bien peu attrayant de vos vies. Ne réussit pas à ce niveau qui n’accepte pas de sacrifier le personnel jusqu’à un certain point, et une attache relationnelle vous forcerait certainement à réduire le régime. Impossible, impensable (?). Le sorcier guette autour, l’âme fendue entre votre table et les alentours. Lorsqu’il parle de perte de temps et que le reste lui semble peu nécessaire, tu hoches la tête d’un air légèrement désabusé. Ça, ça résonne dans tes oreilles – fort. Le reste, de ces idées auxquelles tu t’es bien peu attachée « For purebloods, there’s at least the advantage of creating alliances, when one’s family’s advancement depends on strengthening the ancestral bonds – I won’t womansplain you, you know this as much as I do », remarques-tu, alors que vos consommations vous parviennent enfin. Tu fais tinter ton verre contre celui d’Arthur, le saluant en russe avant d’avaler une rasade, et de poursuivre sur le ton de la conversation davantage que celui de la quête d’informations. « Although, I’ll admit, Arthur – I’m surprised you aren’t married, or at least engaged. Are your parents sentimental, or did they decide you’d be a better asset to your name by being free of such constraints? »
*dialogues en russe.
(@Arthur Batthyány avec mes excuses pour le retard )
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Re: a little wicked (arthur i)
Ven 1 Avr 2022 - 22:54
22.11.21 | A little wicked ft. @Lubia SavčenkoMalgré toi, tu as un petit ricanement aux propos de Lubia. Elle n’a pas tort, mais tu n’es pas disposé à l’admettre. Il est vrai que vous deux dans le même camp pendant trop longtemps peut vite s’avérer catastrophique. Votre relation n’a jamais été aussi intéressante que depuis que la jeune femme travaille pour le gouvernement adverse. Oui, adverse, car tous ceux qui ne sont pas de ton bord sont tes adversaires, il en a toujours été ainsi. C’est avec cette vision qu’il n’est pas difficile de croire qu’en cas de gros conflit, vous seriez aptes l’un comme l’autre à devenir des ennemis. Ce n’est pas quelque chose que tu souhaites. Rares sont tes amis, encore plus ceux occupant le même poste que toi. Tu ne leur fais, en général, pas confiance et à raison. Tu n’attends pas d’eux qu’ils en aient envers toi.
Ton avis sur l’amour est tranché. Lubia doit forcément penser la même, tu n’imagines pas ça autrement. Vos emplois ne sont pas compatibles avec ce concept surfait de l’amour auquel tout le monde veut s’accrocher par peur d’être seul avec soi-même. Tu n’as pas peur de la solitude ou de n’avoir pour compagnie que tes propres pensées et avis. Faibles sont ceux qui croient ne pas pouvoir vivre leur vie sans accompagnement. Tu n’as jamais rangé Lubia dans cette catégorie mais ces rumeurs sur le juge te laissent perplexe. Serait-elle passée du côté obscur de la Force ? T’aurait-elle abandonné de l’autre côté de la rive pour coller à l’image que l’on attend d’elle ? Une femme, seule, menant sa vie comme elle l’entend… Non, il faut forcément qu’elle ait un amoureux pour être pleinement réalisée. Tu n’es clairement pas féministe mais même pour toi, ça semble ridicule de penser ainsi.
« You’re right. » Comme toujours, tu te fais concis. Surtout parce qu’on vient vous apporter vos boissons et que tu ne veux pas trop en dire devant une personne extérieure à votre conversation. Ton verre rencontre celui de ta collègue et tu dégustes le liquide avec satisfaction. La question de Lubia, elle, est inévitable. Elle a bien raison de la poser. Vu ton âge, tu devrais être marié depuis presque dix ans déjà et avoir une bonne descendance établie. Tu y as songé lorsque tu as commencé à sortir avec Isabelle et que tout allait si bien. Vous fiancer pour ensuite vous marier, faire des enfants - mais pas trop non plus - et continuer votre quête des joyaux. Ce futur te semble bien éloigné désormais. Tu te complais dans ta solitude. Tu imagines de moins en moins des enfants accompagner ton quotidien.
« Don’t be silly, you know they aren’t. They’re looking forward to this wedding. They would even choose her for me if I let them. It’s a daily battle. » Tu prends de nouvelles gorgées pour faire passer cette désagréable sensation d’être sur la corde raide chaque jour qui naît. Tu ne retournes plus aussi souvent en Roumanie, dans la demeure familiale, à cause de ça. Des questions incessantes sur ta progéniture future, sur ta promise qui n’existe pas, sur ce désastre qu’est encore Isabelle pour votre famille. Les reproches sont les pires à entendre. Tu t’en passes bien.
« You're not young anymore either. No demands on your part ? Any marriage proposal ? »
*dialogues en Russe
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Re: a little wicked (arthur i)
Sam 7 Mai 2022 - 12:49
a little wicked,
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(tenue) Vos verres tintent tranquillement, salutations russes avant d’en avaler une gorgée et d’entamer le personnel éminemment politique – les mariages de sang pur. L’humour aux lèvres, tu le questionnes sur son propre état marital, suggérant que ses parents seraient peut-être des romantiques. « Don’t be silly, you know they aren’t. They’re looking forward to this wedding. They would even choose her for me if I let them. It’s a daily battle. » Et pourtant, il a 35 ans, le diplomate : à cet âge, est-ce signe que ses parents sont particulièrement patients, ou peu inquiets de la progéniture qui doit prolonger la lignée de leur nom? « You look positively disheveled, then, soldier », commentes-tu sans animosité, une étincelle pétillante de taquinerie dansant dans tes prunelles d’acier. « You're not young anymore either. No demands on your part ? Any marriage proposal ? »
« Excuse you, 34 and a very full head of hair right here », commentes-tu avec un air précieux emprunté à un modèle répétitif de jeune femme de sang pur de bonne famille – les demoiselles Muller de ce monde. Ton faux masque tombe aussi rapidement que tu ne lui as fait épouser tes traits, laissant derrière un mélange de douceur et de mélancolie. Ça tranche durement avec tes allures régulières, mais lorsqu’il s’agit de ce domaine, ça, tu peux l’expliquer avec aisance à Arthur – aucune de ces informations ne sont dangereuses pour toi. Au contraire, ton historique de liberté conjugale et ton statut de sang font de toi un agent assez indépendant, qui a pourtant ses accès partout. Chez les sang purs, parce que tes parents ne sont pas des parias, et chez les autres, parce que tu brouilles les codes depuis l’adolescence. Tu avales une rasade, laissant planer une demi-seconde de silence avant de reprendre le fil de la question d’Arthur, choisissant de lui répondre avec honnêteté, et plus encore. Peut-être le sait-il, certainement même, que tu as toujours préféré la compagnie des femmes à ton bras et dans ton lit, si ce n’est de deux très rares exceptions à la règle. Hasard heureux, au jugé de la possessivité agressive historique d’Éphrem à ton égard, qui ne semble s’attaquer qu’à la gent masculine. Enfin un cas de sexisme qui te sert à quelque chose.
Ainsi, tu adresses un léger sourire par en dessous à Arthur. « I’ve got sentimental parents, actually. Thank whatever force exists – they’ve had an arranged marriage but are surprisingly unorthodox. I don’t think my preferences and I would have fared well in a marriage. Especially the arranged kind. Especially the straight kind », appuies-tu enfin, soulevant un sourcil pour appuyer le trait. Tu es presque certaine qu’il sait, car tu n’as pas spécialement cherché à cacher tes préférences. C’est ce qui t’a valu une agression, à Moscou, et l’internement subséquent qui t’a fait fuir la diplomatie ukrainienne. Doucement, tu souffles. « You know that’s why I left, don’t you? » T’entends encore la rage de l’autre, à Moscou, les insultes crachées à ton oreille, l’attaque vicieuse – ici aussi, les femmes ne sont pas légion, chez les diplomates. À ton étage londonien, t’es une des seules, et encore – mais à Londres, on ne les attaque pas lorsqu’elles ont le culot d’être douées et contrariantes.
- Arthur BatthyányMODO - Modérateur
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Re: a little wicked (arthur i)
Sam 7 Mai 2022 - 15:45
22.11.21 | A little wicked ft. @Lubia SavčenkoTu te fais de nouveau taquin avec la diplomate car sur bien des aspects, vous vous retrouvez dans une situation similaire. Vos souhaits de non mariage actuels ne reposent pas sur les mêmes arguments mais ils reflètent la même volonté d’être libres dans vos choix. Tu n’es pourtant pas contre fonder une famille. C’est un futur qui fait partie de ton éducation et tu sais que tu n’y couperas pas. Ce n’est pas quelque chose de mauvais à tes yeux, simplement une éventualité que tu as du mal à envisager présentement. Avec ton travail, la société secrète, tes recherches et ton manque cruel d’engagement envers un membre du sexe opposé, tu ne vois pas comment ce beau tableau pourrait se dessiner, si ce n’est sans toi. Il a pourtant failli prendre forme lorsque tu vivais cette histoire avec Isabelle mais les esquisses qui se dessinaient au fil de votre relation sont partis en fumée presque aussi vite qu’elle. Tu sais que la responsabilité te revient et c’est pourquoi tu assumes parfaitement ton célibat aujourd’hui. Il est plutôt avantageux sur certains plans.
Les raisons de Lubia, il est possible que tu les connaisses sans les dire à voix haute. Surtout pas devant elle et sans son accord. Tu ne serais pas un bon diplomate si tu n’avais pas l’oreille tendue pour intercepter les meilleures informations et tu fais toujours attention à celles qui circulent sur l’Ukrainienne, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Tu ne feras jamais d’esclandre en public pour défendre ses intérêts mais elle sait que tu surveilles ses arrières. Tu ne l’aurais pas aidé à s’échapper jusqu’en territoire anglophone sinon, un risque qui aurait pu anéantir autant ta carrière que ta vie. Bien sûr que tu regrettes qu’elle ne soit plus des vôtres mais rien n’arrive par hasard.
Tu as un rapide sourire à l’évocation de ses préférences, que tu n’ignores pas - sans que vous n’en ayez jamais vraiment discuté à cœur ouvert. Elles ne te concernent en rien et tu as toujours préféré donner plus de valeur au travail de Lubia qu’à sa vie personnelle.
« I do » réponds-tu sur le même ton qu’elle et regardes ton verre quelques instants en silence. Tu n’as jamais voulu mettre le nez dans la sexualité des autres, bien qu’il t’arrive de ne pas la comprendre. Tu es né et as été éduqué selon de vieilles traditions et modèles de vie où un homme ne peut-être qu’avec une femme, et vice-versa. La nouveauté ne t’a jamais fait peur et tu n’y es pas nécessairement réfractaire, mais elle soulève des questions auxquelles tu ne possèdes aucune réponse. Tu te demandes, bien sûr, ce que l’on peut ressentir, si les choses sont réellement différentes. Tu veux bien admettre que cela existe et il ne te viendrait jamais à l’esprit d’attaquer physiquement quelqu’un pour ces raisons. Tu es plutôt du genre à avoir les paroles vénimeuses. Le fait d’avoir pu apprécier la personnalité de Lubia avant d’apprendre la vérité sur elle t’a permis de prendre les choses avec un peu plus de sagesse.
« And you know how much I regret it. » Ton regard se pose sur celui de la jeune femme. « In the end, it worked out well for you. You’re freer here than you'll ever be in Russia. I guess that's a bit of a compensation ? »
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