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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Ven 24 Déc 2021 - 11:09
Mariage Evalice ~ Ymkje
Tu crois que ça ira cette robe ?, la voix de @Grace de Launay te sors de tes rêveries alors que tu termines de remonter tes cheveux dans un chignon, fixant les dernières mèches à l'aide d'épingles décorées de pierres. « Bien sûr, pourquoi est-ce qu'elle n'irait pas ? » Tu as bien entendu ces doutes quant a l'absence de Jolan, tu ne peux pas te prononcer pour le principal intéressé, mais t'as un peu de peine pour lui, voir carrément un goût amer; ce que Grace fait, c'est exactement ce que tu reproches a tous ces sang-purs, ils jouent un jeu, n'assument pas qui ils sont où les personnes qui comptent pour eux, et ça, qu'est-ce que ça t'agace. « Pour Jo... C'est un grand garçon, s'il avait quelque chose a dire je suppose qu'il l'aurait fait », mais tu connais ton cousin, tu sais aussi qu'il a un besoin compulsif d'attention et d'attachement, alors forcément, ça doit l'affecter, même s'il ne dit rien.
Vous finissez de vous préparer, ta robe est simplement parfaite, ta cousine a fait un excellent travail dans un délai aussi court, pour la base, il s'agit d'une robe que tu as déjà porté, mais la couleur est différente, le tissu n'a pas le même tombé et que dire de cette dentelle ? T'es sous le charme, même si le noir n'est pas forcément ta couleur, tu as cru comprendre qu'il y aurait beaucoup de rouge à ce mariage; et s'il y a bien une chose que tu détestes, c'est te fondre dans la masse. Tu aides Grace pour attacher la fermeture de sa robe, en prenant garde de ne pas la pincer ou coincer ses cheveux et accessoirise ta propre tenue de quelques accessoires, comme les boucles d'oreilles que Victor avait créé sur mesure pour toi. Ton téléphone dans la pochette assortie a la robe, tu grimpes sur tes escarpins et soupire, c'est quand même plus confortable les convers. Un regard sur l'horloge et tu souris, « il ne devrait pas tarder ». Il t'a habitué a une certaine ponctualité, et cette fois encore, il sera pile a l'heure.
Vous arrivez ensemble au mariage, tout est décoré avec goût et malgré le faste, tu reconnais la touche d'Alice dans tout ça, ça ne doit pas être facile de s'imposer dans ce monde-là, mais tu ne te fais pas de soucis pour la Hangbé, s'il y a bien une personne capable de mettre n'importe qui au pas, c'est elle. Rapidement, Grace vous abandonne pour aller rejoindre ses parents, tu lèves les yeux au ciel mais lui souris tout de même en esquissant un « à plus tard » évocateur, s'ils la laissent revenir vers les mécréants. Ta main ancrée dans celle de ton cavalier, tu jetes un regard sur la foule et repère quelques visages familiers, voir amicaux, tu salues @Juliet Blackthorn avec qui les tensions ont disparus et remarque @Inès Saouli non loin, à qui tu fais également signe, finalement, ça ne sera peut-être pas si pire que ça. « Regarde, il y a Holly », l'ainée de la fratrie est installée en très bonne compagnie, celle de son fils, « on s'installe près d'elle ? » Holly n'est pas en excellent terme avec ses parents, c'est probablement pour cela qu'elle s'est installée à l'écart. Tu embrasses la jeune femme tout en la complimentant sur sa tenue, avant de prendre le petit bout dans tes bras, « allo mijn prinsje... » tu parles bizarre qu'il répond en riant et toi, forcément, tu ris avec lui et t'installes a côté de @Victor De Launay, laissant le petit bout s'amuser avec la décoration.
Mariage Evalice ~ Niamh
Heureusement, ta robe signée @Fiona Colquhoun t'aide a garder le cap et avoir confiance en toi; maintenant que Liam est né tu as repris toutes les heures de sports que tu faisais auparavant, la danse, tu as presque retrouvé ta silhouette idéale et il n'y a rien de mieux pour ton moral. Enfin, si... la bague hors de prix qui se trouve à ton doigt. Est-ce que tu perds du temps a saluer le clan Muller ? Non. Ils ne font pas d'effort pour toi alors... Tu soupires et prend place à côté de ton fiancé, ricanant lorsqu'il s'installe en prenant toutes les précautions nécessaires, « t'es très mignon en kilt, ça me donne presque des idées... » l'auriculaire glisse le long de sa cuisse et ton regard en dit long, « tu pourrais en porter un pour notre mariage? » Ouai, c'était pas ce qu'il avait en tête, t'en est certaine. Ton téléphone vibre, c'est @Jolan Wauters qui t'envoie une photo de lui et Pongo en balade, le jeune homme a accepté de passer sortir le chien et le balader un peu pour ne pas que la journée lui semble trop longue, merci pour lui, tu rates pas grand chose, je te promet. Jolan c'était porté volontaire pour garder Liam, mais après un étranglement a peine perceptible tu avais balbutier que ton fils irait chez son oncle Sasha, tu n'avais pas encore demandé à Sasha, mais il avait plutôt intérêt a dire oui sinon tu étais très mal barrée.
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Ven 24 Déc 2021 - 18:13
Romy couvait son meilleur ami d’un regard doux et apaisé. Jamais elle ne s’était sentie aussi tranquille à l’idée de participer à un mariage. Et celui-ci était pourtant d’envergure, unissant deux familles prestigieuses qui, à elles deux, en viendraient presque à dominer le monde. La jeune femme était cependant bien loin des alliances qui avaient menées à cette union matrimoniale. Bien loin des enjeux, de la politique et des magouilles interfamilles. Elle était là pour son ami, son meilleur ami et comptait bien lui faire honneur. Il y allait avoir tout le gratin, bien évidement. La branche sang-pure des Kaiser était présente, la presque totalité de la famille Nigériane de la mariée viendrait habillée de couleurs chatoyantes et flamboyantes et le gratin sang-pur et traditionaliste sorcier britannique serait là, portant tout son flegme légendaire sous d’épaisse robe de sorcier. Il avait tous les autres, les plus modernes, les amis dont s’étaient entourés le marié depuis de nombreuses années. Des sang-mêlés, des né-moldus. Il y avait également les collègues d’Alice, les chasseurs de Loups, dont la subtilité était aussi légendaire que leur appartenance à un autre monde. C’était au bras de l’un d’entre eux que Romy irait à ce mariage, @Asher Moore , qu’elle retrouvait un peu plus tard, après la cérémonie. La jeune femme n’était pas encore certaine des raisons qui l’avait poussé à appeler l’Américain pour lui proposer d’être son +1, mais il avait accepté. Elle espérait simplement qu’il n’avait encore rien fait de trop fou. Elle avait fait face à la mine déconfite du calédonien avec un large sourire, soutenue à cette occasion par la présence et le regard pétillant d’Alex Nightingal, avec qui elle s’était toujours très bien entendue. Les deux femmes avaient passé la veille à discuter, à rattraper le temps perdu, ces longues années durant lesquelles elles ne s’étaient pas vues. Si bien entourée, la Kaiser ne pouvait décemment pas penser à autre chose que l’union qui allait unir son meilleur ami à la cadette Hangbé.
La musicienne était heureuse pour le Calodénien, heureuse qu’il puisse retrouver le bonheur dans d’autres bras, faisant fit de son passer pour penser à son futur. Il était temps, pensa-t-elle, alors que le petit groupe privilégié qu’ils formaient fut bientôt rejoint par nul autre que le témoin du marié, et frère aîné. Les joues de la Kaiser rosirent légèrement au compliment du Wakefield pour qui elle avait toujours eu un léger faible, béguin pas forcément très discret mais qui s’étendait sur plusieurs années, entretenus par des soirées mondaines partagées et une présence allemande très proche du cadet Ecossais. La groomwoman décocha un sourire charmant à Nathaniel, ainsi qu’à la photographe, @Aveleen O’Donnell et observa ensuite avec émotion la scène entre les deux sang-purs qu’elle espérait silencieusement revoir immortalisée sur papier glacé. Elles ne les avaient jamais vu aussi proche et cela lui rappelait avec nostalgie et une certaine tristesse, les propres moments qu’elle avait pu passer avec sa sœur.
Un léger soupir s’étira de ses lèvres et elle tira un petit sourire en direction de @Jaïna MacLeòid . « Je vais voir ou en sont les invités. » souffla-t-elle, avant d’échanger un sourire entendu avec Dhan et de quitter la petite pièce ou s’était reclus l’entourage du marié. Elle trouva non loin de là Alex Nightingal qui observait d’un regard brillant les invités s’installer. Dans un bruissement de sa robe aux couleurs du clan Wakefield, l’Allemande s’approcha de son amie. « Tu fuis tes frères ? » s’enquit-elle, le regard brillant, avant de poser à son tour ses prunelles claires sur l’assemblée. Certains cherchaient leur place, d’autres discutaient en attendant le début de la cérémonie. La Kaiser put apercevoir @Timothy Kaiser au loin qui discutait avec Tatiana et d’autres membres de la famille, et lui adressa un sourire poli. « Ils sont un peu envahissant depuis que je leur annoncé qu’on partait. » admit la rouquine, avec un petit soupire. La Nightingal avait mis Romy au courant des dernières nouvelles la veille et cette dernière pouvait ainsi bien imaginer la fratrie de son amie l’entourer avec plus d’ardeur et de protection fraternel qu’auparavant. « Ils s’en remettront » la rassura-t-elle, d’une voix calme et dans laquelle ne suintait aucun doute. Romy n’avait pas de frère, mais elle était certaine de ce qu’elle avançait et l’aventure qui attendait son amie était si merveilleuse que personne ne pouvait se mettre en travers de cela. L’allemande finit par poser une main amicale sur l’avant-bras de l’anglaise avant de lui confier, d’un ton complice. « Bon, je crois que l’heure approche, il est temps que ces hommes à jupettes sortent de leur antre. »
Sur ces mots, après un énième sourire espiègle à la Nightingal et un signe de la main à Asher qui se trouvait en bonne compagnie et le verre plein, l’Allemande retourna dans la pièce réservée au marié. Elle referma la porte derrière elle et s’y appuya avant de lever ses prunelles céruléennes sur la haute silhouette du Calédonien. « Ready, mein spatze* ?! » demanda-t-elle, la tête haute, l’air déterminé. Il était temps.
La musicienne était heureuse pour le Calodénien, heureuse qu’il puisse retrouver le bonheur dans d’autres bras, faisant fit de son passer pour penser à son futur. Il était temps, pensa-t-elle, alors que le petit groupe privilégié qu’ils formaient fut bientôt rejoint par nul autre que le témoin du marié, et frère aîné. Les joues de la Kaiser rosirent légèrement au compliment du Wakefield pour qui elle avait toujours eu un léger faible, béguin pas forcément très discret mais qui s’étendait sur plusieurs années, entretenus par des soirées mondaines partagées et une présence allemande très proche du cadet Ecossais. La groomwoman décocha un sourire charmant à Nathaniel, ainsi qu’à la photographe, @Aveleen O’Donnell et observa ensuite avec émotion la scène entre les deux sang-purs qu’elle espérait silencieusement revoir immortalisée sur papier glacé. Elles ne les avaient jamais vu aussi proche et cela lui rappelait avec nostalgie et une certaine tristesse, les propres moments qu’elle avait pu passer avec sa sœur.
Un léger soupir s’étira de ses lèvres et elle tira un petit sourire en direction de @Jaïna MacLeòid . « Je vais voir ou en sont les invités. » souffla-t-elle, avant d’échanger un sourire entendu avec Dhan et de quitter la petite pièce ou s’était reclus l’entourage du marié. Elle trouva non loin de là Alex Nightingal qui observait d’un regard brillant les invités s’installer. Dans un bruissement de sa robe aux couleurs du clan Wakefield, l’Allemande s’approcha de son amie. « Tu fuis tes frères ? » s’enquit-elle, le regard brillant, avant de poser à son tour ses prunelles claires sur l’assemblée. Certains cherchaient leur place, d’autres discutaient en attendant le début de la cérémonie. La Kaiser put apercevoir @Timothy Kaiser au loin qui discutait avec Tatiana et d’autres membres de la famille, et lui adressa un sourire poli. « Ils sont un peu envahissant depuis que je leur annoncé qu’on partait. » admit la rouquine, avec un petit soupire. La Nightingal avait mis Romy au courant des dernières nouvelles la veille et cette dernière pouvait ainsi bien imaginer la fratrie de son amie l’entourer avec plus d’ardeur et de protection fraternel qu’auparavant. « Ils s’en remettront » la rassura-t-elle, d’une voix calme et dans laquelle ne suintait aucun doute. Romy n’avait pas de frère, mais elle était certaine de ce qu’elle avançait et l’aventure qui attendait son amie était si merveilleuse que personne ne pouvait se mettre en travers de cela. L’allemande finit par poser une main amicale sur l’avant-bras de l’anglaise avant de lui confier, d’un ton complice. « Bon, je crois que l’heure approche, il est temps que ces hommes à jupettes sortent de leur antre. »
Sur ces mots, après un énième sourire espiègle à la Nightingal et un signe de la main à Asher qui se trouvait en bonne compagnie et le verre plein, l’Allemande retourna dans la pièce réservée au marié. Elle referma la porte derrière elle et s’y appuya avant de lever ses prunelles céruléennes sur la haute silhouette du Calédonien. « Ready, mein spatze* ?! » demanda-t-elle, la tête haute, l’air déterminé. Il était temps.
- Spoiler:
- Résumé : Romy est dans la salle réservée au marié, elle en sort quelques instants pour observer les invités et discute avec Alex Nightingal (PNJ) avant de demander à Evan s'il est prêt. (* = mon moineau, en allemand). Dhan Chaffinch, Alex Nightingal, @Evan Wakefield, @Asher Moore, @Alice Hangbé, @Timothy Kaiser, @Aveleen O’Donnell et les Kaiser sang-purs, les Nightingal et le clan Hangbé
Robe de Romy; Robe d'Alex Nightingal
Si j'ai oublié des choses, j'suis désolée
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Ven 24 Déc 2021 - 23:05
Mariage Evalice ~ Victor
( tenue) J'aimerais que tu y sois. Une requête, de celle-là même qui m'avait un jour mis au monde. Une requete à laquelle j'avais fini par accèder, refusant cependant qu'elle me donne de l'argent pour la cérémonie. Si je venais de promettre de m'y rendre, il était à mes yeux hors de question de profiter d'un quelconque privilège pour honorer le nom que je portes. Oui, j'étais Victor De Launay, mais c'est en tant que Victor que je me présenterais à la cérémonie, accompagné seulement de la seule personne que je pouvais avoir à mon bras ce jour-là : @Ymkje de Booij.
J'avais vu son inquiétude naitre dans son regard, quand je lui avais annoncé, à ma très chère mère alors que je lui disais que ma présence à cette union internationale ne dépendrait que de la réponse de l'Hollandaise. Parce que si ma mère tolérait mon choix, elle savait comme moi que le jour j, mon père verrait lui probablement un peu rouge la présence de la Wright à mes cotés. Mais c'était la mon prix, la conséquence de sa demande.
Tu.. tu es magnifique. C'est avec cette hésitation que j'avais accueillis la découverte de la tenue de ma compagne, alors que je venais la chercher. Une tenue, une coiffure, qui me submergeait sans mentir. Ma jumelle l'était également. Et je regrettais presque alors ma décision d'opter pour un costume dans la limite de mes moyens, sobre et simple pour cet évènement. Lui offrant mon bras, je déclarais tout de même : Tu t'occupes du transplanage ? Mieux valait ne pas prendre de risque non ?
Y a du monde bordel. Murmure à ma cavalière, alors que je ne pouvais que saluer certaines personnes du regard, je me laissais emmener à la rencontre de mon ainée pour éviter mon géniteur qui ne manqua pourtant pas de nous remarquer. Intérieurement cependant, je priais que dans ce monde, il n'y ait pas de problèmes potentiels. J'avais entendu parler du mariage de Lys avec Eliott, et de la présence de Meghan. Si on pouvait l'éviter, j'avais cru comprendre que ce serait pour le mieux. Holly. Je venais faire la bise à ma soeur pour ensuite complimenter également sa tenue, je m'installais finalement saluant de la tête @Calliope Muller que j'apercevais plus loin.
Mariage Evalice ~ Ethan
Il est venu, le futur Comte Lacroix, parce que cette invitation n'est pas de celle que l'on peut ignorer. Les Hangbé et les Wakefield n'étaient-ils pas eux aussi venu, ou au moins certains de leur représentants, à son propre mariage ? Dès lors, d'avis de la Comtesse Sieglinde Lacroix, il fallait qu'il se présente. Lui, Peneloppe, et les enfants. Combien d'années cela faisait-il que sa femme n'était pas revenue fouler le sol de ce pays ?
La petite Cassandre s'émerveille dans les bras du Lufkin, alors qu'Isabelle reste quant à elle main dans la main de sa mère. L'ainée a déjà connue des soirées mondaines, mais pas avec autant de monde. Mère, puis-je aller rejoindre marraine ? Non, tu restes avec... Laisse la aller. La voix d'Ethan tranche, interrompant sa femme alors que son regard défie l'adulte de s'opposer à la décision, et la fillette n'attend pas plus pour lâcher rapidement la main de sa mère et se diriger vers @Calliope Muller et s'inviter à ses cotés, heureuse probablement de pouvoir découvrir le visage de ce fiancé que sa marraine avait à son bras.
Moi, je veux voir la mariée. Je suis sure qu'elle sera trooooop beeeeelle. Dis papa, pourquoi ils ont des robes les monsieur là-bas ? Cassandre et son innoncence. Elle fait sourire son père d'un sourire sincère, alors qu'il salue d'un signe de tête @Juliet Blackthorn qu'il entrapercoit, ainsi que d'autres visages familiers, répondant à sa fille sur la tenue traditionnelle de l'écosse tout en se dirigeant vers @Margaret Rosebury pour la saluer.
Mariage Evalice ~ Aesbjörn
( tenue)
Demande. Un Kilt. @Evan Wakefield lui avait demandé de porter un Kilt. On était loin, très loin des origines viking du nordien. Et jamais le potioniste n'aurait cru qu'un jour, on lui demanderait pareille chose. Cela relevait même de la folie à son esprit. Même pour lui, capable de marquer les esprits par un accoutrement étrange ou incomplet parfois, l'idée de se déguiser de la sorte restait de l'ordre de l'utopie.
Fraternité. Le Calédonien n'était cependant pas n'importe qui. Ami plus attaché qu'un frère, loyal dans l'adversité, ce lien qui unissait les deux hommes méritait bien l'effort du barbu de se parer de l'habit de cérémonie. Car s'il ne le faisait pas pour le mariage du Wakefield, jamais il ne le ferait. Qu'importe alors ce que penserait ses cousins Muller de son apparence, qu'importe que Agneas roule des yeux en le voyant se faire apprêter, la décision avait été actée : il porterait la jupe ce jour-là. Et si d'aventure il buvait assez, qui sait... peut-être se risquerait-il à la cornemuse ?
Galante. Elle l'est, la soeur de @Ivan Malkov à son bras alors qu'il arrive au lieu de cérémonie et se dirige vers la place qui lui ait attribué. Est-ce que la présence de Mila attiserait les regards du Russe ? Le provoquerait ? Ce n'était pas impossible, et l'orphelin s'amusait de cette idée, autant que sa partenaire. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent, les frangins Malkov après tout. Il n'y avait jamais rien eu entre les deux anciens amis, mais cette vérité resterait toujours sous huit-clos, juste pour le plaisir de les voir s'énerver. Que ce soit eux d'ailleurs, ou certains autres comme ses cousins Muller.
- Résumé:
@Victor De Launay est présent au bras de Ymkje. Il espère que ce mariage se passe bien et s'installe près de @Holly De Launay.
@Ethan Lacroix est présent avec sa femme et ses deux filles. Alors qu'Isabelle (l'ainée) rejoint Calliope Muller,le reste se dirigent vers @Margaret Rosebury pour la saluer.
@Æsbjörn Od'donnir est présent, accompagné de Mila Malkov.
@Jolan Wauters garde le chien de @Niamh Walsh et effectue des travaux à Citrons & Papillons, la meilleur crèche d'Inverness. Amis sorciers, venez y déposer vos enfants. Le prix est calculé en fonction des moyens de chacun
Merci à Pinklemon pour le code.
- Diane de CornouillerADMIN 🌹 hermine bretonne
- » parchemins postés : 883
» miroir du riséd : Lili Reinhart
» crédits : ECK ou Cinderella
» multinick : Le serpent de glace (James B.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 31 ans (20/09/1992)
» situation : mère célibataire (un tout petit peu amoureuse)
» année d'études : 3e année
» options obligatoires & facultatives : Nouveau cursus (3e année) :
Option obligatoire :
Stylisme enchanté
Option facultative :
Potions
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Ancien cursus avorté en 7e année (Magics obtenus) :
Options obligatoires :
Histoire de la magie,
Etude des moldus,
Sciences politiques magiques.
Options facultatives :
Sortilèges,
Littérature magique,
Musique.
» profession : Organisatrice d'événements à temps partiel, associée au Loch d'Inès, étudiante et prez des Nymphes et maman
» particularité : semi-vélane
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 861
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Dim 26 Déc 2021 - 16:55
[ tenue face ][ tenue dos ]
Je suis venue, finalement.
Quand j'ai reçu l'invitation, j'ai hésité, pourtant, à faire face à nouveau à mes parents, à afficher mes choix de vie. Je me rends bien compte que je me sens bien dans mon petit monde, et que j'aime davantage participer à l'organisation d'événements de ce genre plutôt que d'y assister. J'ai fini par décider d'afficher qui je suis finalement, plutôt que de renoncer et, quelque part, me cacher. Alors je me suis préparée au jour J, apportant un soin tout particulier à la robe que je me confectionne, de dentelle argentée, ainsi qu'au costume pour mon fils, sobre, dans des teintes assorties. J'ai couché mille idée sur le papier, avant de me décider, reléguant la robe rose aux motifs floraux trop exubérants, et sa petite soeur plus sobre, noire à l'encolure de voile également fleurie. Je me promets de les réaliser plus tard, me concentrant sur des formes plus marines bien qu'elles ne s'accordent pas réellement avec le ton donné à ce mariage, me promettant de trouver quelque chose pour m'accorder malgré tout avec l'union qui y sera scellée.
Et le jour J approche à vitesse grand V. Faolán court partout pendant que je me prépare, et je dois lui rappeler mille fois qu'il porte son joli costume pour qu'il ne sorte pas dans la gadoue. Faute de motivation autant que de temps, je n'apporte pas autant de soin au maquillage - somme toute assez simple - ni réellement à ma coiffure, mais je pique pourtant dans la masse floue des mes mèches blondes une petite fleur d'hibiscus bleue et un chardon, rappelant les origines des mariés. Et c'est tenant mon fils par la main, droite comme un i que je tends mon invitation à l'entrée du manoir, feignant de ne pas remarquer certains regards réprobateurs à mon entrée.
Fao se montre rapidement impressionné, cependant et gagne rapidement mes bras. Trop de monde, d'un coup, il ne me lâche plus. Je salue nombre de visages plus ou moins connus, me remémorant sans trop m'en rendre compte les informations qu'on m'a inculquées sur chacune des familles que j'identifie. Je déplore l'absence de Sasha, mon ami licorne me manquant déjà la minute suivant mon arrivée. Et mon fils s'agrippe à mon cou, cachant parfois sa tête en son creux. D'autant plus lorsqu'il sent ma tension quand mon regard accroche celui de ma mère puis de mon père, que je salue poliment de loin sans pour autant m'approcher. Mes parents ont déjà embarqué ma soeur, à qui j'adresse un sourire un peu navré, avant de gagner la place qui m'est attitrée. Ce n'est qu'une fois que nous y parvenons que mon fils accepte de quitter mes bras pour s'asseoir près de moi, levant à peine le regard vers les autres convives. Je le sens fébrile, inquiet, et je tente de le rassurer autant que possible. Il sait que je ne le quitterai pas, et l'arrivée de mon frère et d'Ym ramène un sourire sur son visage. Je me relève pour les accueillir, ravie de les avoir auprès de moi.
-Vous êtes beaux aussi , fais-je sincère, après qu'ils complimentent ma tenue.
Fao ne quitte déjà plus Ym, et je souris, toujours aussi enchantée de le voir si bien s'entendre avec elle. Il lui détaille chaque élément de décoration à sa portée, comme s'il pouvait réellement lui faire un cours sur chacun de ces trésors, que je le soupçonne d'avoir envie d'embarquer en souvenir...
Je suis venue, finalement.
Quand j'ai reçu l'invitation, j'ai hésité, pourtant, à faire face à nouveau à mes parents, à afficher mes choix de vie. Je me rends bien compte que je me sens bien dans mon petit monde, et que j'aime davantage participer à l'organisation d'événements de ce genre plutôt que d'y assister. J'ai fini par décider d'afficher qui je suis finalement, plutôt que de renoncer et, quelque part, me cacher. Alors je me suis préparée au jour J, apportant un soin tout particulier à la robe que je me confectionne, de dentelle argentée, ainsi qu'au costume pour mon fils, sobre, dans des teintes assorties. J'ai couché mille idée sur le papier, avant de me décider, reléguant la robe rose aux motifs floraux trop exubérants, et sa petite soeur plus sobre, noire à l'encolure de voile également fleurie. Je me promets de les réaliser plus tard, me concentrant sur des formes plus marines bien qu'elles ne s'accordent pas réellement avec le ton donné à ce mariage, me promettant de trouver quelque chose pour m'accorder malgré tout avec l'union qui y sera scellée.
Et le jour J approche à vitesse grand V. Faolán court partout pendant que je me prépare, et je dois lui rappeler mille fois qu'il porte son joli costume pour qu'il ne sorte pas dans la gadoue. Faute de motivation autant que de temps, je n'apporte pas autant de soin au maquillage - somme toute assez simple - ni réellement à ma coiffure, mais je pique pourtant dans la masse floue des mes mèches blondes une petite fleur d'hibiscus bleue et un chardon, rappelant les origines des mariés. Et c'est tenant mon fils par la main, droite comme un i que je tends mon invitation à l'entrée du manoir, feignant de ne pas remarquer certains regards réprobateurs à mon entrée.
Fao se montre rapidement impressionné, cependant et gagne rapidement mes bras. Trop de monde, d'un coup, il ne me lâche plus. Je salue nombre de visages plus ou moins connus, me remémorant sans trop m'en rendre compte les informations qu'on m'a inculquées sur chacune des familles que j'identifie. Je déplore l'absence de Sasha, mon ami licorne me manquant déjà la minute suivant mon arrivée. Et mon fils s'agrippe à mon cou, cachant parfois sa tête en son creux. D'autant plus lorsqu'il sent ma tension quand mon regard accroche celui de ma mère puis de mon père, que je salue poliment de loin sans pour autant m'approcher. Mes parents ont déjà embarqué ma soeur, à qui j'adresse un sourire un peu navré, avant de gagner la place qui m'est attitrée. Ce n'est qu'une fois que nous y parvenons que mon fils accepte de quitter mes bras pour s'asseoir près de moi, levant à peine le regard vers les autres convives. Je le sens fébrile, inquiet, et je tente de le rassurer autant que possible. Il sait que je ne le quitterai pas, et l'arrivée de mon frère et d'Ym ramène un sourire sur son visage. Je me relève pour les accueillir, ravie de les avoir auprès de moi.
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Fao ne quitte déjà plus Ym, et je souris, toujours aussi enchantée de le voir si bien s'entendre avec elle. Il lui détaille chaque élément de décoration à sa portée, comme s'il pouvait réellement lui faire un cours sur chacun de ces trésors, que je le soupçonne d'avoir envie d'embarquer en souvenir...
- Résumé:
- Holly paraît accompagnée de son fils, faisant mine de ne pas remarquer certains regards hostiles. Elle salue poliment ceux qu'elle reconnaît de près ou de loin, évitant de s'approcher de ses parents et malheureusement de @Grace de Launay qui est auprès d'eux. Elle s'installe à l'écart avec son fils impressionné, bientôt rejointe par @Victor De Launay et @Ymkje de Booij, vers qui Fao se tourne aussitôt.
- ça remonte...:
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Lun 27 Déc 2021 - 21:52
And be with you for ever more…
The extended family.
Tasse d’or noir en main, Death profitait d’un dernier moment d’acalmie — le seul inscrit à l’agenda ce jour-là — en compagnie de quelques mélodies exquises, gracieuseté de l’accoustique irréprochable du grand salon, refuge de choix d’un War insomniaque. Bientôt, en plus de devoir souffrir l'enthousiasme bruyant d’un Pestilence en grande forme, le premier-né de la fratrie Hangbé allait devoir soutenir le fil ininterrompu de questions — toujours plus aléatoires — du dernier représentant à leur nom, à qui il manquait encore un noeud papillon digne de ce nom. Par chance, l’étendue de la patience d’Ekwensu au contact de Junior s’avérait inversement proportionnelle à celle déployée lorsque confronté à l’engageante bêtise de Jacob ; il répondait donc au garçonnet avec le même sérieux — et le même respect — que s’il s’était trouvé faire réponse au Ministre de la magie lui-même :
— Notre rôle, celui d'accueillir les invités donc, s'avère critique car pour toute prise de contact… Marquant une pause de quelques secondes, l’homme de loi s’était assuré de capter également l’attention de ses cadets — et tout spécialement celle du clown en tuxedo — avant de poursuivre.…ce sont les premiers instants qui déterminent la suite de la relation.
Bien au-delà d’une volonté de voir chaque invité être valorisé par le caractère personnalisé et courtois d’une hospitalité bien entretenue, les trois frères s’étaient jurés qu’aucun agitateurs, semeurs de troubles et autres agents perturbateurs ne serait autorisés à plus d’un poil de billywig du vaste périmètre sécurisé de la cérémonie. Question d’ajouter à l’effet, une couleur évocatrice avait été retenue pour accentuer la tenue de chacun ; la dignitié et l’élégance du noir irait à Jacob, la prospérité et l’équilibre du vert habillerait @Oscar Hangbé et pour finir, la noblesse et le rafinnement du grenat serait réservé à Ekwensu.
— Sommes-nous prêts ?
Le procureur réservait un mépris tout particulier aux êtres irrespectueux à la ponctualité, aussi veillait-il toujours de ne pas se rendre lui-même coupable d’un tel délit.
***
Sur place, la majestuosité des installations rivalisait au décorum observé par une faune somme toute homogène ; l’élite sorcière mondiale était au rendez-vous et avec elle, quelques âmes satellites aux origines plus modestes. Le juriste avait d’ailleurs fait l’effort de saluer proprement un elfe de maison dont les petits abattis repoussants demeuraient fermement agrippés à l’invitation toute repliée certainement obtenu des mains du marié ; sa soeur avait toujours été frappé d’une forte aversion pour l’espèce, aussi était-il évident que la présence d’un de leur représentant le jour de ses noces devait résulter d’un grandiose compromis à l’avantage de son épousé.
Après avoir savamment tempéré quelques élans lyriques de Pestilence, puis après que leur ouvrage d’hôtes — ultimement invités eux-mêmes — fut achevé, Ekwensu se joignit à son tour aux convives rassemblés, offrant au passage un sourire discret à @Aveleen O’Donnell tandis qu’il s’apprêtait à rejoindre quelques collègues du Ministère, flûte de champagne à la main.
(c) electric bird.
- En résumé :
- (Tenue) Ekwensu se prépare au penthouse Londonien (qu'il partage avec @Oscar Hangbé) en compagnie de ses frères et de son neveu, puis il en profite pour offrir quelques rappels sollicités à Jacob. Une fois tous les convives bien salués et les manteaux rangés au vestiaire, il se joint à un cercle de juristes bien connus en attendant le début de la cérémonie.
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Lun 27 Déc 2021 - 22:05
And be with me for evermore
Evalice’s Wedding
By Jacob Hangbé
Evalice’s Wedding
By Jacob Hangbé
Jacob n’aurait manqué ça pour rien au monde. L’homme était peut-être un électron libre, disparaissant au gré de ses envies et désirs, mais le mariage de sa petite sœur était un événement pour lequel il n’aurait jamais osé s’absenter. Never ever ever ever, comme dirait la plus grande poète des temps modernes… Taylor Swift. C'était pour cette raison qu'il avait échangé son expédition hivernal habituel par un séjour tout aussi confortable au penthouse de ses deux frères, Oscar et Ekwensu. Il avait même échangé ses habits normalement colorés par un toxedo noir et sobre, que seules les coutures dorées venaient embellir subtilement : le tout, accompagné d’un noeud papillon soigneusement noué à son cou et de boutons de manchettes en or. I know, right? Incroyable, venant de Jacob. Mais c’était le mariage d’Alice et pour elle, il aurait tout fait. Tout. C'était le grand jour et sachant que l'amour régnait au coeur de cette journée, Jake would be there, every step of the way. Son coeur de grand frère ne pouvait qu’être heureux pour celle qu’il adorait tant taquiner. Il avait hâte de la retrouver et de la voir dans sa robe de mariée, prête à murmurer I do. Mais pour se faire, le grand noir devait encore se rendre sur les lieux qui hébergeraient ce moment tant attendu.
Au salon, quelques minutes avant le départ de la tribu, il avait rejoint le très honorable Ekky à qui il avait proposé d'ajouter une petite twist bien riche et alcoolisée au café que ce dernier tenait entre ses mains. Un café qu'il avait gardé sans lait, sans sucre… and of course, without fun. Sans grande surprise, la proposition du toujours souriant fut refusée de la façon préférée de son aîné ; en ignorant avec brio les exclamations exagérées du Jacob. Some things never change. Au contraire des futilités du cadet, Ekwensu prenait son rôle avec le plus grand des sérieux, expliquant à tous, et plus précisément à Jacob, si son regard inquisiteur en était le moindre indicateur, l’importance de leur rôle dans l’accueil des invités : un discours auquel Jacob répondit d’une salutation digne d’un militaire rétrogradé. À la nouvelle question posée par l’enfant, le grand noir se dirigea vers la cuisine pour attraper un dernier petit goûté avant le départ vers la cérémonie. En chemin, il ébouriffa les cheveux d'Oscar Junior, au plus grand dam du Senior à qui il tira la langue d'un maniérisme toujours aussi jacobesque. Did I say… some things never change?
Le moment venu, Jacob transplana à son tour, suivant de quelques minutes seulement le départ des Oscars. For once, he wouldn't be late. Il atterrit avec grâce sur la pelouse du Manoir Wakefield, jetant un coup d'œil rapide à la propriété et ses richesses, avant qu'un grand frisson ne lui traverse le corps des orteils aux oreilles. Ils n'auraient pas pu choisir un pays un peu plus confortable? Soyons honnêtes, le soleil et la plage auraient été beaucoup plus agréables sur sa peau d’ébène que le fond d’air froid écossais. What a missed opportunity! Oh well, c’était le choix des futurs mariés et si une cérémonie au manoir Wakefield était ce qui avait été souhaité par eux deux, for them, cold as hell he would be. Il rejoignit rapidement l’entraille de la demeure, retrouvant de nouveau sa fratrie. Obviously, le manoir ne comptait encore que très peu de gens, outre la table d’honneur qui se préparait pour la cérémonie, caché des regards de tous.
L'accueil des invités étant la responsabilité qui avait été attribuée aux grand frères de la future mariée, Jacob n’avait donc pas le plaisir d’embêter Kerere à l’aube de ce grand jour : un soulagement pour cette dernière, de ça, le grand noir n’en doutait pas. Armé de sa meilleure arme, his smile, Jacob se positionna à l’entrée de la salle de réception, prêt à accueillir, auprès de ses frères et de son jeune neveu, les invités. He was taking his job as seriously as possi… he could. C’était plus fort que lui, à chaque invité qu’il saluait, le Jacob faisait la révérence, un grand sourire charmeur plaqué sur ses belles lèvres. At least, au plus grand soulagement de ses frères, le Jacob avait finalement fait preuve d’un peu de retenue et évitait de crier, d’une voix pompeuse et puissante, le nom et titre de chacun d’entre eux. Oyé oyé, Dame Juliette de la famille Dupré. Il ne le disait peut-être pas à voix haute, mais rien ne l’empêchait de le penser. Rigolade intérieur assuré pour le plus hyperactif de tous les Hangbé, including Oscar Junior. Malgré la jovialité contagieuse du cadet, ce dernier n'oubliait tout de même pas les mots que l'aîné avait itérés. Honneur et respect, mais avant tout de chose, la sécurité de l'événement était primordial : que ceux dont les intentions étaient honorables passeraient la brigade Hangbé. Et de ça, Jacob s’en assurerait.
Responsabilité enfin pourvue, Jacob attrapa la flûte de champagne qui lui faisait de beaux yeux depuis plusieurs minutes et rejoignit la foule. Un grand sourire toujours plaqué sur ses lèvres, il trépidait à l’idée de cette soirée qui s’annonçait inoubliable.
- Un petit coucou de Jacob:
Hello chère famille,
Que voulez-vous, je ne pouvais pas manquer ce beau mariage : le seul, l’unique mariage de Evan et Alice. Que de mieux que de réunir la famille pour ce grand événement?
Je suis très heureuse de reprendre Jacob le temps d’un RP <3 et de vous imposez sa joie de vivre un tantinet extrême.
Un merci tout spécial à Ekky qui m’a proposé cette idée et un gros bisou à vous tous : @Alice Hangbé, @Oscar Hangbé, @Ekwensu Hangbé
- Peter DrummondOldieㄨ experimented wizard
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ㅡ options obligatoires :
▣ DCFM, Potions, Étude des Runes.
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Mar 28 Déc 2021 - 15:40
31.12.21 | and be with me for evermore ft. guests(mood board) (tenue) (coiffure) Un petit oiseau en papier dans la poche de sa veste noire, Peter sentait le tissu de son kilt rouge frotter contre ses genoux alors qu’il avançait parmi les invités en tenant la main de son petit-ami. Son naturel pétillant persistait malgré les regards inquisiteurs de la plupart des convives les plus traditionnels ; il ne faisait aucun doute que la rupture des fiançailles de Juliet et de @Maximilien Leroy avait fait grand bruit dans le petit monde des sangs-purs et que personne n’avait vraiment oublié ou pardonné leur entorse aux coutumes auxquelles ils étaient le plus attachés. La tête haute, les deux garçons étaient bien décidés à ne pas leur accorder la moindre importance ; toute leur attention était tournée sur @Evan Wakefield et @Alice Hangbé, qu’ils leur tardait d’applaudir devant l’autel. Ils étaient le parfait exemple de ce que la vie avait de plus surprenant ; ils s’étaient vus jetés l’un contre l’autre, accrochés de force jusqu’à ce que leurs cœurs nébuleux fasse le reste. Ils avaient franchi les portes du domaine et s’étaient approchés des tables en se tenant fermement par la main. Leurs yeux émus caressaient la décoration harmonieuse et fine qu’avaient choisie les futurs mariés. Peter commença par montrer le tartan familial des Wakefields à Maximilien et lui expliqua les différences notables entre le leur et celui des Drummond. Leurs familles étaient liées par le sang et le mariage, mais c’était l’amitié et l’affection qui avaient rassemblé Evan et son cousin éloigné. Peter l’avait toujours vu comme un modèle, le grand-frère qu’il n’avait pas eu et qui s’illustrait par ses nombreuses frasques. Conscient de l’avantage qu’il avait, le sorcier laissait sa magie opérer de bon gré et plier les femmes les plus récalcitrantes à son charme. Les yeux accusateurs s’arrondissaient et s’emplissaient subitement de joie.
“It’s glorious, isn’t it!”1
Il affectionnait énormément le savant mélange de cultures que la décoratrice avait su insuffler à l’événement et n’en attendait pas moins de la future Mrs Hangbé-Wakefield. Peter réalisa qu’il ne savait même pas si son amie avait l'intention de changer son nom et il sortit rapidement son téléphone pour pianoter sur l’écran. Il le rangea en entendant Maximilien complimenter sa tenue ; un peu de rouge enflamma ses pommettes alors qu’il murmurait à son oreille et qu’il venait embrasser sa joue rasée de près. Peter lâcha sa main pour venir entourer sa taille et presser le tissu de sa chemise et de sa veste dans ses doigts cupides.
“I guess you’ll have to check the tradition yourself… sometimes soon.”2
Il gloussa à son tour et lui rendit son baiser au coin des lèvres en pressant la hanche grêle dans sa main. Maximilien attrapa sa main, sûrement plus mal à l’aise que lui à l’idée de s’afficher devant toutes ces illustres familles, et Peter l’entraîna vers la suite de sièges qui les attendaient patiemment. La cérémonie n’allait plus tarder. Ils s’installèrent près des parents de Peter qui saluèrent Maximilien chacun à leur manière : Alice lui fit la bise sans toucher ses joues pour ne pas ruiner son maquillage et Harold lui fit un signe de tête entendu. Ils avaient passé un Noël inoubliable dans la demeure des Drummond, mais Peter pouvait voir une lueur de désapprobation dans le regard que sa mère venait d’appuyer sur lui. Elle s’était peut-être attendue à ce qu’ils renoncent à venir ensemble au mariage après ses mises en garde ; même elle n’était pas capable de tenir en laisse la totalité des familles invitées ce jour-là. Un sourire s’étendit sur ses lèvres alors qu’il lui répondait silencieusement. Étant de la famille éloignée des Wakefield, les Drummond n’étaient pas aux premiers rangs, mais juste derrière eux. Assis sur une chaise recouverte d’un tissu blanc, Peter essaya de se concentrer sur l’allée centrale : il discerna @Luka Agreste plus loin, mais se garda bien d’en parler à son petit-ami. Il ne lui adressa un sourire et un geste de la main que parce qu'il reconnut @Alexander Gold à ses côtés. Il fut honnêtement très impressionné par leur courage et n'était pas sûr que tout le monde verrait leur présence sous le même prisme. @Juliet Blackthorn, sa cousine, était vêtue d’un magnifique rouge et était accompagnée du reste de sa famille. Plus loin, @Emmy Robinson était assise près d’un homme (@Arthur Batthyány) que Peter ne connaissait pas ; il était plutôt bel homme, mais une austérité émanait de son regard glacial. Peter inspira une grande bouffée d’air et réalisa la chance qu’il avait d’être là avec Maximilien. Il se perdit dans la contemplation de son petit-ami ; dans ce costume blue, il lui aurait ravi le cœur s’il ne l’avait pas déjà fait des mois auparavant.
“I’ve just checked and you’re the most beautiful man on the planet. Which means… I really want to kiss you right now…”3
Il ne voulait pas tirer sur la corde. Alors, au lieu de cela, il attrapa sa main et la porta à ses lèvres envieuses.
- :
1. « C'est splendide, pas vrai ? »
2. « J'imagine que tu vas devoir vérifier la tradition toi-même... Très bientôt. »
3. « Je viens de vérifier et tu es l'homme le plus beau sur cette planète ! Ce qui veut dire... Que j'ai très envie d'embrasser, là, tout de suite... »
- Résumé:
Malgré les réticences de sa mère, Alice Drummond, Peter vient accompagné de @Maximilien Leroy. Il porte le tartan de sa famille pour l'occasion et est très ému de voir celui qu'il considère comme son grand-frère et mentor se marier aujourd'hui. Il ignore les regards inquisiteurs de certaines familles et va observer les décorations avec Maximilien qui le fait rougir. Ils s'embrassent chastement sur la joue et vont rejoindre les parents de Peter (Alice et Harold Drummond) pour prendre place derrière les familles Hangbé, Wakefield et Blackthorn. Peter voit @Juliet Blackthorn, ainsi que @Luka Agreste, @Alexander Gold (qu'ils trouvent très courageux d'être venus ensemble), @Emmy Robinson et @Arthur Batthyány (qu'il ne reconnaît pas).
┗ February Showers ┛
ஃ There goes my heart beating, cause you are the reason I'm losing my sleep. If I could turn back the clock, I'd spend every hour of every day keeping you safe. I'd climb every moutain just to be with you. (c) C. Scott ஃ
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Mer 29 Déc 2021 - 17:02
"Evalice's Wedding."
Tu es présent pour ce mariage. Ta famille a été invitée, c’est la moindre des choses quand on a un nom qui pèse dans la balance et ça ne te déplait pas de voir des regards se poser sur vous quand vous arrivez à ce mariage. Oui, vous. Car tu n’es pas venu seul à ce mariage, tu es présent avec ta fiancée, celle que tu t’apprêtes à épouser. Les préparatifs sont bien longs à finaliser, mais vos parents ont souhaité que ce mariage soit unique en son genre, qu’il fasse sensation en réunissant les plus grands noms de la société, et de ne pas venir en téléscopage avec un autre mariage d’amis de la famille. Ainsi vous êtes présents, et vous arrivez ensemble, car cela ne peut être autrement. Votre entrée doit être remarquée et remarquable, et tu es bien content d’avoir Secunda Blackthorn à ton bras. C’est une femme d’une grande beauté, tu la respectes même si on ne peut pas parler d’amour. L’amour n’a pas sa place dans les mariages de votre lignée. C’est une notion qui n’a de valeur que pour les pauvres et les êtres impurs. Tu portes pour l’occasion un élégant smoking noir, entièrement noir, finement décoré et cousin à la main par l’elfe de maison d’un couturier français, les meilleurs dans leur domaine. De ce que tu vois en scrutant les invités, beaucoup ont fait appel à cette sang-de-bourbe de @Fiona Colquhoun . Quelle indécence, venir à un mariage entre gens biens, de noble lignée, au sang plus pur que l’eau de montagne, pour y venir revêtu de loques dessinées par une sous-sorcière. Tu as bien de la peine pour masquer ton dégoût.
Ta fiancée porte quant à elle une élégante robe verte, aux reflets de satin, que tu lui as commandé chez le même couturier que pour ton costume. Ainsi, vous faites sensation. Tu n’as pas revêtu de kilt, tu n’es pas assez proche des mariés pour cela, et ce n’est pas une coutume japonaise, alors tu évites les déguisements. Ta main posée sur celle de Secunda, tu la conduis à vos places. Alors que tu arrives, une bonne partie de ta famille est déjà présente. Les bons, comme les moins bons. Tu salues avec courtoisie et véritable amitié @Octave Muller , @Calliope Muller et Lilith, ainsi que le partenaire de Calliope, @William Fastenburry . Tu n’esquisses qu’un vague signe vers @Caël Muller, ce cousin qui est en train de salir votre honneur, et tu ignores complètement sa sang-de-bourbe (@Niamh Walsh). Quelle audace. Si cela ne tenait qu’à toi tu l’aurais volontiers jeté dans un brasier, il paraît que les impurs brûlent bien. Mais tu dois rester correct. Quel ennui. Au moins ont-ils eu la présence d’esprit de ne pas ramener leur bâtard. Tant de beau monde, mais tant d'erreurs également.
- résumé:
Caliban arrive au mariage avec Secunda Blackthorn. Il se place dans le carré réservé à sa famille et juge tout le monde du regard, n'accordant de véritable bonjour qu'aux vrais sang-pur. (N'hésitez pas à le mentionner)
Gloire à Satan.
Le Mal est un visage respectable ; il n'est pas borgne ou balafré. Il est avenant et même rassurant. Il n'a pas besoin de se grimer selon sa fonction, car n'importe qui est capable d'endosser sa vilenie.
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Mer 29 Déc 2021 - 22:26
(tenue)Timothy réarrangea distraitement son nœud de papillon, chantonnant doucement alors qu’il attendait patiemment que son amie finisse de se préparer. L’allemand se regarda un instant dans le miroir, ses traits étaient détendus, il n’avait plus de cernes qui lui obscurcissaient le visage et qu’il était obligé de masquer. Il se sentait bien, heureux. Depuis qu’il s’était réconcilié avec Charles, se rapprochant tous les jours un peu plus du londonien, Timothy se sentait plus léger, l’esprit clair, le sourire plus franc.
Il arrivait même à prendre de meilleures décisions. Il était revenu vers sa première amie, vers une jeune femme qui avait toujours vu à travers son masque, qui l’avait connu avant même qu’il ne commence à le porter. Timothy entendit la porte de la chambre d’ami s’ouvrir, et se retourna immédiatement, curieux de voir le résultat final. À la vue de la tenue de Billie, un sourire affectueux étira les lèvres de l’allemand. Toujours dans l’excès, il s’inclina dans une courbette théâtrale devant la jeune femme, « Thou art wise as thou art beautiful,» complimenta-t-il, le regard pétillant, avant de se redresser.
Il se rapprocha doucement de la Shakespeare, admirant la tenue quelque peu spéciale qu’elle avait choisie. Seule Billie pouvait se permettre de s’habiller ainsi sans être ridicule, c’est du moins ce que pensait le grymm. Son portable sonna. Leur chauffeur était là, excellent timing. Timothy aimait quand les évènements se déroulaient de façon fluide, et surtout, ponctuelle. « Le haut-de-forme te va à merveille Bee. Prête ? » demanda-t-il avant de la guider hors de l'appartement.
Un trajet et quelques formalités plus tard, et les voilà arrivés au mariage. Timothy ne pouvait s’empêcher de sourire à l’idée de l’union d’Alice et Evan. Certes, il n’était pas un grand fan du calédonien, mais Alice semblait heureuse à ses côtés, et pour l’allemand qui vivait en ce moment à travers les sentiments qu’il éprouvait pour Charles, c’était largement suffisant. Admirant le décor, il navigua Billie dans la foule un instant, le temps de saluer Oscar Hangbé et lui transmettre les amitiés et les félicitations d’Adam Kaiser, qui était retenu ailleurs, mais son absence ne serait sans doute pas remarquée puisqu’Adrian Kaiser lui, était bien là. le sang-pur était tout sourire et déjà installé sagement à sa place, entouré d’autres membres de la famille. Timothy ignora sa famille pour le moment, échangeant les politesses habituelles avec certaines de ses connaissances, mais ne s'attardant pas plus que davantage afin d'éviter à Billie d'interminables discussions sans intérêt. Convaincre la jeune femme d'être sa cavalière n'avait pas été une mince affaire, et Timothy comptait bien s'en montrer digne. Tandis que son regard émeraude se promenait dans la foule, il intercepta celui de Rosemarie Kaiser qui lui souriait. Il lui rendit le même étirement de lèvres forcé avant d'adresser un sourire plus sincère à la Nightingal à côté de sa tante, qui avait été son mentor durant son stage au ministère.
« Alors, tu veux boire quelque chose avant d’aller subir ma famille ? » demanda Timothy avec enthousiasme en se tournant vers Billie. Connaissant son oncle, il allait être absolument charmant avec la Shakespeare. Les critiques et les remarques désobligeantes viendraient plus tard, lorsqu’ils seront seuls. Mais pour le moment, l’héritier pouvait profiter du mariage en compagne de Billie sans qu’Adrian ne puisse rien y faire. Le bar semblait tout de même une excellente idée, surtout qu’il y voyait Althea d’Arenberg avec un homme qu’il ne connaissait pas, et qu’il ressentait le soudain besoin d’aller embêter la rouquine.
Résumé : Timothy et @Billie Shakespeare se rendent sur le lieu de la cérémonie, et Tim la traîne un peu partout pour saluer les personnes qu’il connait. Afin de repousser la confrontation avec son oncle sang-pur pas content, il lui propose d’aller au bar dans le noble but d’enquiquiner @Althea d'Arenberg
Il arrivait même à prendre de meilleures décisions. Il était revenu vers sa première amie, vers une jeune femme qui avait toujours vu à travers son masque, qui l’avait connu avant même qu’il ne commence à le porter. Timothy entendit la porte de la chambre d’ami s’ouvrir, et se retourna immédiatement, curieux de voir le résultat final. À la vue de la tenue de Billie, un sourire affectueux étira les lèvres de l’allemand. Toujours dans l’excès, il s’inclina dans une courbette théâtrale devant la jeune femme, « Thou art wise as thou art beautiful,» complimenta-t-il, le regard pétillant, avant de se redresser.
Il se rapprocha doucement de la Shakespeare, admirant la tenue quelque peu spéciale qu’elle avait choisie. Seule Billie pouvait se permettre de s’habiller ainsi sans être ridicule, c’est du moins ce que pensait le grymm. Son portable sonna. Leur chauffeur était là, excellent timing. Timothy aimait quand les évènements se déroulaient de façon fluide, et surtout, ponctuelle. « Le haut-de-forme te va à merveille Bee. Prête ? » demanda-t-il avant de la guider hors de l'appartement.
Un trajet et quelques formalités plus tard, et les voilà arrivés au mariage. Timothy ne pouvait s’empêcher de sourire à l’idée de l’union d’Alice et Evan. Certes, il n’était pas un grand fan du calédonien, mais Alice semblait heureuse à ses côtés, et pour l’allemand qui vivait en ce moment à travers les sentiments qu’il éprouvait pour Charles, c’était largement suffisant. Admirant le décor, il navigua Billie dans la foule un instant, le temps de saluer Oscar Hangbé et lui transmettre les amitiés et les félicitations d’Adam Kaiser, qui était retenu ailleurs, mais son absence ne serait sans doute pas remarquée puisqu’Adrian Kaiser lui, était bien là. le sang-pur était tout sourire et déjà installé sagement à sa place, entouré d’autres membres de la famille. Timothy ignora sa famille pour le moment, échangeant les politesses habituelles avec certaines de ses connaissances, mais ne s'attardant pas plus que davantage afin d'éviter à Billie d'interminables discussions sans intérêt. Convaincre la jeune femme d'être sa cavalière n'avait pas été une mince affaire, et Timothy comptait bien s'en montrer digne. Tandis que son regard émeraude se promenait dans la foule, il intercepta celui de Rosemarie Kaiser qui lui souriait. Il lui rendit le même étirement de lèvres forcé avant d'adresser un sourire plus sincère à la Nightingal à côté de sa tante, qui avait été son mentor durant son stage au ministère.
« Alors, tu veux boire quelque chose avant d’aller subir ma famille ? » demanda Timothy avec enthousiasme en se tournant vers Billie. Connaissant son oncle, il allait être absolument charmant avec la Shakespeare. Les critiques et les remarques désobligeantes viendraient plus tard, lorsqu’ils seront seuls. Mais pour le moment, l’héritier pouvait profiter du mariage en compagne de Billie sans qu’Adrian ne puisse rien y faire. Le bar semblait tout de même une excellente idée, surtout qu’il y voyait Althea d’Arenberg avec un homme qu’il ne connaissait pas, et qu’il ressentait le soudain besoin d’aller embêter la rouquine.
Résumé : Timothy et @Billie Shakespeare se rendent sur le lieu de la cérémonie, et Tim la traîne un peu partout pour saluer les personnes qu’il connait. Afin de repousser la confrontation avec son oncle sang-pur pas content, il lui propose d’aller au bar dans le noble but d’enquiquiner @Althea d'Arenberg
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Jeu 30 Déc 2021 - 14:12
{Ask the cedar
Ask the fir
Ask the pine
And ask the birds to come inside}
Zahia avait retrouvé la dynamique des voyages, entraînements et match avec la facilité de celle qui s'était habituée à voler pendant des années. Pourtant, elle se surprenait plus d'une fois, tard le soir ou tôt le matin, dans les heures cachées, à se languir de rentrer. Plus que jamais, les derniers mois lui avait permis de comprendre la rassurante importance du cocon familial, le bonheur de retrouver les bras musclés de son cuisinier, lovés dans une petite chambre, au dessus du brouhaha rassurant du pub dans lequel ils s'étaient rapprochés. Les fêtes de fin d'années sonnaient la trêve hivernale et le repos des sportifs, mais loin d'elle l'idée d'imaginer se reposer quand elle savait son planning de fêtes et de retrouvailles si (délicieusement) complet. A plusieurs reprises, la pie avait maudit le plus jeune Wakefield pour avoir choisi le dernier jour de l'année pour se marier. L’effervescence du pub avait avalé les heures qu'elle s'était donnée pour se préparer et se reposer, les mains occupées à porter un plateau pleins à craquer, les cheveux remontés en une queue-de-cheval et la mine fatiguée.
Un ultime avertissement de Dounia, – où la quarantaine approchant de Zahia ne changeait en rien la dynamique mère-fille des Saouli - qui avait pris quelques minutes à la volée pour se préparer, avait finalement eu raison de sa fille. La pie avait disparu à l'étage juste assez longtemps pour se rafraîchir, souligner ses yeux d'un trait fin et colorer ses lèvres. La cape, découpée dans le même tissu que la robe qu'elle portait, glissait avec légèreté derrière elle quand elle se décida à redescendre les escaliers. Occupée à soulever le devant de sa robe, laissant entrevoir ses bien-aimées docs martens noires que même un mariage de cette envergure n'avaient pas réussi à chasser pour des escarpins, Zahia n'avait pas tout de suite remarquée la présence discrète de Sebastian et Polby, prêt à la réceptionner. L'agréable sérénité dans laquelle nageait son cœur lui permit d'encaisser les émotions palpables sur le visage de l'irlandais avec un sourire emplie de malice, ravie de son effet. Ignorant sciemment le petit elfe qui trépignait à leurs côtés, Zahia prit le temps d'apprécier l'étreinte et son regard, remontant les mains d'abord sur la cravate qu'elle remit en place avant de venir déposer une caresse dans son cou.
Si Zahia était apaisée et heureuse de retrouver des amis qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de revoir depuis son départ, son regard se voila pourtant d'un trait plus sombre et fermé dès leur arrivée sur le sol écossais. Habituée à nager dans le gratin de la haute société, consciente de leurs valeurs et de tous les sujets politico-culturels actuels, elle s'était silencieusement armurée pour encaisser et protéger mère, amant et compagnon à grandes oreilles des regards et préjugés. La tête haute, elle était prête à remettre à sa place quiconque aurait voulu déclencher un esclandre durant ce jour si précieux. La présence d'@Oscar Hangbé dès l'entrée lui rappela qu'elle était en territoire ami, aussi ne se gêna t-elle pas pour laisser les serrages de mains guindés à d'autres et serrer quelques secondes son ami dans ses bras.
La chaleur de la voix de @Sebastian Donovan la ramena toutefois près de lui, lui rappelant silencieusement qu'elle était là pour en profiter. « Join me later, will you ? » La pie se détacha de son compagnon après un sourire entendu, ses lèvres ayant embrassé avec légèreté sa joue alors que sa main se détachait de la sienne. Zahia chercha du regard leurs places indiquées pour y trouver sa fille en compagnie de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, aussi rattrapa t-elle Sebastian par la manche en montrant la plus jeune Saouli « Watch the big guy for me, mh ? I feel like I don't like him. » Lâcha-t-elle avec une pointe d'ironie. Dounia, qui avait assisté à toute la scène, leva les yeux au ciel en chassant les propos de sa fille d'une main « Obviously ! » avant de disparaître dans la foule pour se rapprocher de sa petite fille après s'être tournée vers Sebastian, s'étant accrochée à son bras, pour lui demander avec malice « Where's my favorite Wakefield ? The older one, not the Mischivious one who's getting married today. »
La pie couva sa famille du regard en les regardant se disperser, avant d'elle-même se frayer un chemin dans la foule. Elle salua quelques collègues avec plus ou moins de familiarité, se fit une joie discrète d'apercevoir certains de ses anciens élèves qu'elle affectionnait particulièrement et apprécia voir @Miguel Pajares se tenir correctement (sa bonne étoile lui ayant permis de s'être changé avant l'arrivée de son ancienne coach qui ne se serait pas gênée pour l'engueuler - coach un jour...), jusqu'à se rapprocher du bar ou elle avait repérée @Lubia Savčenko en lourde compagnie. Ses sourcils se froncèrent un instant alors qu'elle s'invita sans grande discrétion entre les deux hommes après un bonjour rapide et un « Excuse us » poli, pour se glisser près de son amie à qui elle déroba le verre des mains pour en boire une gorgée. Zahia la fit reculer d'un pas pour pouvoir lui souffler plus discrètement « Seriously ? » Les grands discours ne servaient à rien quand l'Algérienne savait le niveau de nervosité dans lequel nageait son amie. « Where are you seated ? Did you already saw Nathaniel ? » Pendant son rapide interrogatoire, le regard de Zahia se perdit un instant sur les courbes de son amie, délicieusement mise en valeur dans sa robe cachant pourtant les nombreux dessins ancrés sur sa peau, ce qui lui arracha un sourire amusé « Merlin, look at us » chuchota-t-elle pour la détendre, les deux sorcières n'étant, en général, pas des habituées des longues robes de soirées quand elles se voyaient. « Heels, too ? Wow. » lâcha t-elle avec ironie.
- En résumé :
- La tenue de madame.
Zahia maudit un peu @Evan Wakefield d'avoir choisit un des jours les plus actifs de l'année pour le cochon à plume pour se marier, mais se réjouit d'assister à son mariage et de retrouver ses proches pour célébrer l'union. Elle arrive en compagnie de @Sebastian Donovan, Dounia Saouli, sa mère, et Polby (la vraie star de ce mariage). Elle est un peu tendue par l'ampleur de la foule et les regards, mais se décide à profiter quand même.
Zahia juge évidemment le +1 de @Inès Saouli, salue quelques personnes dans la foule, apprécie de voir que @Miguel Pajares se tient à carreau et trouve @Lubia Savčenko près du bar. Elle salue brièvement @Asher Moore et @Ivan Malkov sans faire plus attention que ça et prend Lubia à part pour lui faire la morale.
Mentionnés : @Nathaniel Wakefield , @Evan Wakefield , @Oscar Hangbé.
(dialogues :
- join me later, will you ? rejoins-moi plus tard, veux tu ?
- Watch the big guy for me, mh ? I feel like I don't like him. Surveille le grand mec pour moi, j'ai comme l'impression que je ne vais pas l'aimer.
- Where's my favorite Wakefield ? The older one, not the mischivious one who's getting married today. Où est mon Wakefield préféré? Le plus vieux, pas l'espiègle qui se marrie aujourd'hui.
- Seriously ? Sérieusement ?
- Where are you seated ? Did you already saw Nathaniel ? Où es-tu assise? As-tu déjà vu Nathaniel ?
- Merlin look at us. Heels too? wow. Par merlin, regarde nous. Talons aiguilles en plus ? )
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Ven 31 Déc 2021 - 12:03
31.12.21 |Evalice's Wedding - Topic commun(tenue) T’as l’habitude de te présenter à ce genre d’événement. Avec minutie, tu t’habilles, comme toujours. Avec un soin différent selon l’allure que tu veux donner. Femme fatale, les cheveux léchés vers l’arrière et les lippes pleines peintes. Angulaire et mystérieuse, le coiffé savamment décoiffé vers le côté, chaque mèche corbeau recourbée sous tes doigts mouillés de pommade. Androgyne et rebelle, l’undercut clairement dévoilé et la lisière capillaire aiguisée comme un rasoir. Les robes, parfois – souvent. Plus conservatrices que celle-ci : les volants, les longs, une silhouette fine qui ne se moule pas dans leur habillage. Plus défiantes, aussi, car là où les jambes se perdent dans les longs plis de ces tenues, le haut se fait révélateur. Échancré, les bretelles fines qui laissent découvrir l’ensemble glorieux des tatouages qui te parsèment la peau. T’as l’habitude de te pointer seule, de te suffire à toi-même. Arrivant ainsi, seule, vulgaire +1 qui ne sait pas exactement où se placer. Que fait-on, alors? Attendre au bar, comme une proie à abattre? Hors de question. T’as envie de mordre un peu, d’attaquer pour nier cet état.
Alors tu fais vraiment n’importe quoi, Lubia. Peu habituée à ce genre de nervosité. Première apparition publique en couple. Et parce que c’est lui, parce que c’est un Wakefield, tu ne t’es pas présentée comme tu le ferais d’ordinaire, tranchant tes doutes du bout d’un costume trois-pièces que tu porterais avec plus de verve que n’importe quelle robe. Non, il a fallu que tu t’affubles de cette parure ridicule. Alors, attraper un cavalier de pacotille en guise de remplacement temporaire. « Ash. Oh oui, j'ai besoin d'un verre. Ou deux. Voir même d'une ou plusieurs bouteilles. » Tu souris en retour. L’aura un peu brouillonne du sorcier te plait, convient à ton humeur présente. « Je te suis », indiques-tu, lui emboitant le pas vers le bar où tu te commandes une vodka que tu t’enfiles en prenant à peine le temps de le saluer. « Honnêtement, j'sais pas si je dois te remercier ou te détester pour avoir réussi à m'faire entrer... » Tu ris. « Garde tes remerciements pour la fin de la soirée, dans ce cas. Je sais pas si j’ai bien fait de venir, moi non plus. » T’as le cœur qui bat la chamade.
Tu sais bien qu’il vit des moments importants, le juge, avec son frère cadet. Te doutes de son émotion, à ajuster son kilt, à poser ses mains sur les épaules du géant pour le transpercer du regard dans lequel il aime tellement voiler les émotions. T’espères qu’il est sincère avec lui, Nathaniel. Et pourtant, t’as le cœur qui se serre. Nathaniel, t’es où? Quelle idée de merde, de vous présenter ensemble pour la première fois. Tu te sens comme si on t’avait amputé ton courage et laissé un vulgaire gâchis derrière. Seule, comme si ça se lisait sur ton visage. Comme si c’était écrit que t’es une créature qui ne mérite pas sa place en société.
Y’a Oscar au loin, presque trop bien accompagné par une femme superbe aux yeux mordorés, à qui tu envoies un discret signe de tête. Tu souris à Arthur, également, avec une sorcière que tu ne connais pas au bras. Les yeux de chat, agréables, et un port de tête gracieux. Ça te distrait, juste le temps d’oublier que t’as du temps à tuer et qu’en fait, tu devrais aller pianoter sur ton téléphone dehors comme si t’avais du travail à faire. Avoir l’air importante. Occupée. Toujours, revenir au travail, porter la diplomatie comme bouclier. Ta carrière, là où tu es si douée. Mais t’as jamais eu à te gérer en société autrement qu’avec toi-même. Maintenant, ta conduite peut avoir un impact sur lui, aussi – et t’es avec deux sorciers qui ont visiblement encore moins envie que toi d’être ici. L’autre sorcier vous rejoignant semble connaître ton accompagnateur improvisé, et tu salues d’un sourire la gueule cassée, reconnaissant l’accent russe à couper au couteau. « Bonsoir », salues-tu Ivan dans sa langue slave, avant de reprendre en anglais pour ne pas exclure Asher de la conversation. « Lubia. Enchantée », et tu commandes une autre vodka, comme un réflexe. Putain Lubia, qu’est-ce que tu fais. « Du côté du marié ou de la mariée? », demandes-tu aux deux hommes, avalant une gorgée de vodka. Ça brûle. Tant mieux.
Adultnapping. « Excusez-nous ». Et t’es subtilisée par une pie voleuse. « À plus tard, Ivan, Thomas », les salues-tu, un demi sourire en guise d’appui avant de te laisserentraineremprunter par l’athlète. « Sérieusement? » et tu présentes un air innocent (et bête) à ton amie, prête à te perdre en palabres si Zahia en vient à te sermonner. « Où es-tu assise? As-tu déjà vu Nathaniel? » Mais c’est qu’elle te connait, la pie. Tu fais un signe vague vers la salle. « À l’avant, du côté du marié. Et non, il est avec ledit marié », dis-tu. Parce qu’il s’est dit que ce serait le bon moment, au faîte de la gloire de sa famille, de vous afficher ensemble. Ensemble. Ça doit être écrit sur ton visage, qu’il te manque un bout, que t’es dans la mauvaise robe. Tu te redresses – n’en rien laisser paraitre. « Merlin, regarde-nous. Des escarpins, aussi? Wow. » Tu lèves les yeux au ciel. « Je suis une parfaite caricature, n’est-ce pas? », demandes-tu, tes mains s’appuyant sur les triangles de chair à ta taille où ta robe laisse poindre la découpe de tes abdominaux. « J’aime pas du tout. Mais j’imagine que ça conviendra. À … tout ça. »
mentionnés : @Zahia Saouli ; @Nathaniel Wakefield ; @Arthur Batthyány ; @Emmy Robinson ; @Isabelle D'Essenault ; @Oscar Hangbé ; @Ivan Malkov ; @Asher Moore
- résumé:
Au bar avec Asher et Ivan, Lubia s'enfile une première vodka avant d'en commander une suivante. Elle se présente à Ivan en russe, reconnaissant son accent, et demande aux deux sorciers de quel côté ils vont s'asseoir. Avant que les deux hommes ne puissent lui répondre, elle se fait kidnapper par Zahia, qui commente sa tenue.
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Sam 1 Jan 2022 - 19:03
(tenue) Alors que Murphy regardait avec un air désespéré la décoration de la salle de cérémonie, elle aperçut le salut d'@Emmy Robinson. Elle lui jeta un regard assassin. L'Ecossaise ne portait pas la sang-pur dans son coeur, encore moins depuis que cette dernière avait pris un poste dans le bar d'@Oswald Burgess. Ce dernier passait maintenant plus de temps avec elle qu'avec sa propre femme, et elle détestait cela. Ils allaient d'ailleurs certainement rentrer à Inverness ensemble pour ouvrir le pub aux festivités du nouvel an, laissant Murphy seule et triste, à devoir gérer son fils. @Caël Muller et @Niamh Walsh semblaient avoir laissé leur fils chez eux, et l'Ecossaise se prit à les envier. Enfin, pour le moment le bambin babillait avec son père, qui ne prêtait aucune attention à elle. L'esprit attiré par son sac à main, la sorcière se leva sans un mot, et se dirigea vers l'arrière de la salle, non loin du bar.
Trouvant un endroit libre au comptoir, elle commanda une coupe de champagne. Dos à l'assemblée, elle veilla à ce que personne ne la remarque, puis sortit de sa pochette une petite fiole. Vivement, elle la déboucha et la but d'une traite. Lorsque la flûte arriva, le philtre calmant commençait déjà à faire effet et la fiole vide était sagement rangée au fond du sac. Son verre à la main, Murphy se retourna, et son regard se posa sur @Lubia Savčenko dans sa robe magnifique. Cherchant un peu de réconfort, elle se dirigea vers elle, et attendit d'être remarquée, un sourire timide aux lèvres. Elle ne connaissait @Zahia Saouli que de loin et était à des lieues de comprendre que @Sebastian Donovan était dans les parages.
résumé : Murphy n'est pas contente de voir Emmy. Elle est trop triste et décide de quitter sa chaise en attendant la cérémonie. Elle va donc au bar, commande du champagne et boit un philtre calmant (elle en est légèrement accro depuis quelques semaines). Puis elle remarque Lubia et Zahia et les retrouve, mais ne parle pas.
Trouvant un endroit libre au comptoir, elle commanda une coupe de champagne. Dos à l'assemblée, elle veilla à ce que personne ne la remarque, puis sortit de sa pochette une petite fiole. Vivement, elle la déboucha et la but d'une traite. Lorsque la flûte arriva, le philtre calmant commençait déjà à faire effet et la fiole vide était sagement rangée au fond du sac. Son verre à la main, Murphy se retourna, et son regard se posa sur @Lubia Savčenko dans sa robe magnifique. Cherchant un peu de réconfort, elle se dirigea vers elle, et attendit d'être remarquée, un sourire timide aux lèvres. Elle ne connaissait @Zahia Saouli que de loin et était à des lieues de comprendre que @Sebastian Donovan était dans les parages.
résumé : Murphy n'est pas contente de voir Emmy. Elle est trop triste et décide de quitter sa chaise en attendant la cérémonie. Elle va donc au bar, commande du champagne et boit un philtre calmant (elle en est légèrement accro depuis quelques semaines). Puis elle remarque Lubia et Zahia et les retrouve, mais ne parle pas.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
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Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Sam 1 Jan 2022 - 23:19
[Tenue]
Le réveil avait été difficile, mais moins que la veille et encore moins que la journée d'avant, s'était dit Billie Shakespeare en s'extirpant de son lit trop grand, trop moelleux, trop confortable à son goût. Elle avait l'habitude du matelas ultra ferme de sa chambre au cottage familial et du matelas à ressorts de sa chambre d'étudiante, sur lequel elle avait dormi depuis son retour prématuré à Inverness. Mais comme Timothy ne voulait pas risquer d'arriver en retard, elle avait accepté de dormir chez lui la veille du mariage, pour éviter toute embrouille, ce qui avait tendance à se produire fréquemment autour de Bee, il fallait le reconnaître.
En se levant, la Shakespeare avait noté que son dos la faisait moins souffrir et que son coccyx endolori n'était plus qu'un lointain souvenir. Il faisait bon être une sorcière, vraiment, mais on ne l'y prendrait plus à essayer de patiner sur le loch gelé. À moins bien sûr que quelqu'une en particulier l'invite. Alors elle prendrait peut-être le temps d'y penser.
Bee étira sa grande carcasse de vingtenaire pas trop en forme, mais dont la génétique paraissait jouer en sa faveur, puis les yeux à demi fermés, s'en alla vers la salle de bain pour ses ablutions du matin, qui consistaient au minimum : de l'eau, du savon, un gant de toilette, un peu de crème, quelques coups de brosses, du dentifrice et du déodorant. Après quoi, Bee, à peine plus réveillée, ouvrit la penderie pour en tirer ses vêtements du jour. Elle avait fait un bel effort pour dénicher dans une friperie de Stratford un habit qui s'agençait à ses goûts et aux exigences d'un mariage sorcier. Un veston long de corduroy bleu aux poignets sertis de froufrous fleuris vint recouvrir la chemise noire assortie de motifs fleuris. Un pantalon noir en toile légère et confortable s'accordait au chapeau haut de forme noir que Bee fit glisser sur sa tête avant de nouer un foulard fleuri autour de son cou frêle.
Le reflet que lui renvoyait le miroir fit sourire l'Anglaise, qui se trouvait on ne peut plus élégante dans cet accoutrement. Elle se rendit à nouveau dans la salle de bain, cette fois pour ajouter quelques touches de maquillage et les bijoux légués par une grand-mère qu'elle n'avait jamais connue. Elle était prête!
Billie attrapa le sac qu'elle trimballait avec elle quasiment partout, s'assura qu'il contenait au moins un livre, soupira de ne pas y voir Polonius, laissé en pension chez ses parents pour les vacances (il lui manquait déjà), puis ouvrit la porte de sa chambre pour rejoindre Timothy, qui l'accueillit en la complimentant.
« T'es gentil! T'es pas mal non plus, M. Pingouin. » Son ami l'entraînait déjà vers la voiture avec chauffeur, ce qui impressionna légèrement Bee. Elle le fut encore davantage lorsqu'ils arrivèrent au château où se déroulait le mariage. Dans les faits, les lieux avaient pesé lourd dans la décision de Billie d'accepter l'invitation de Timothy, car la Shakespeare espérait y rencontrer de nouveaux fantômes. Impossible qu'un tel endroit n'en accueille pas un seul!
La foule présente lui dessécha cependant la gorge. Ce fut donc avec un grand soulagement qu'elle accueillit la question de Tim. « Oh oui, s'il-te-plaît... » souffla-t-elle sur un ton empressé en tournant des yeux ronds vers son accompagnateur, qu'elle ne put s'empêcher d'attraper par la main. Elle la serra bien fort. « Mais me laisse pas. Je reconnais personne! Tout le monde est si chic! »
Le réveil avait été difficile, mais moins que la veille et encore moins que la journée d'avant, s'était dit Billie Shakespeare en s'extirpant de son lit trop grand, trop moelleux, trop confortable à son goût. Elle avait l'habitude du matelas ultra ferme de sa chambre au cottage familial et du matelas à ressorts de sa chambre d'étudiante, sur lequel elle avait dormi depuis son retour prématuré à Inverness. Mais comme Timothy ne voulait pas risquer d'arriver en retard, elle avait accepté de dormir chez lui la veille du mariage, pour éviter toute embrouille, ce qui avait tendance à se produire fréquemment autour de Bee, il fallait le reconnaître.
En se levant, la Shakespeare avait noté que son dos la faisait moins souffrir et que son coccyx endolori n'était plus qu'un lointain souvenir. Il faisait bon être une sorcière, vraiment, mais on ne l'y prendrait plus à essayer de patiner sur le loch gelé. À moins bien sûr que quelqu'une en particulier l'invite. Alors elle prendrait peut-être le temps d'y penser.
Bee étira sa grande carcasse de vingtenaire pas trop en forme, mais dont la génétique paraissait jouer en sa faveur, puis les yeux à demi fermés, s'en alla vers la salle de bain pour ses ablutions du matin, qui consistaient au minimum : de l'eau, du savon, un gant de toilette, un peu de crème, quelques coups de brosses, du dentifrice et du déodorant. Après quoi, Bee, à peine plus réveillée, ouvrit la penderie pour en tirer ses vêtements du jour. Elle avait fait un bel effort pour dénicher dans une friperie de Stratford un habit qui s'agençait à ses goûts et aux exigences d'un mariage sorcier. Un veston long de corduroy bleu aux poignets sertis de froufrous fleuris vint recouvrir la chemise noire assortie de motifs fleuris. Un pantalon noir en toile légère et confortable s'accordait au chapeau haut de forme noir que Bee fit glisser sur sa tête avant de nouer un foulard fleuri autour de son cou frêle.
Le reflet que lui renvoyait le miroir fit sourire l'Anglaise, qui se trouvait on ne peut plus élégante dans cet accoutrement. Elle se rendit à nouveau dans la salle de bain, cette fois pour ajouter quelques touches de maquillage et les bijoux légués par une grand-mère qu'elle n'avait jamais connue. Elle était prête!
Billie attrapa le sac qu'elle trimballait avec elle quasiment partout, s'assura qu'il contenait au moins un livre, soupira de ne pas y voir Polonius, laissé en pension chez ses parents pour les vacances (il lui manquait déjà), puis ouvrit la porte de sa chambre pour rejoindre Timothy, qui l'accueillit en la complimentant.
« T'es gentil! T'es pas mal non plus, M. Pingouin. » Son ami l'entraînait déjà vers la voiture avec chauffeur, ce qui impressionna légèrement Bee. Elle le fut encore davantage lorsqu'ils arrivèrent au château où se déroulait le mariage. Dans les faits, les lieux avaient pesé lourd dans la décision de Billie d'accepter l'invitation de Timothy, car la Shakespeare espérait y rencontrer de nouveaux fantômes. Impossible qu'un tel endroit n'en accueille pas un seul!
La foule présente lui dessécha cependant la gorge. Ce fut donc avec un grand soulagement qu'elle accueillit la question de Tim. « Oh oui, s'il-te-plaît... » souffla-t-elle sur un ton empressé en tournant des yeux ronds vers son accompagnateur, qu'elle ne put s'empêcher d'attraper par la main. Elle la serra bien fort. « Mais me laisse pas. Je reconnais personne! Tout le monde est si chic! »
- Résumé:
- Billie arrive en compagnie de @Timothy Kaiser, auquel elle se raccroche comme à une bouée de sauvetage, impressionnée par la foule présente au mariage. Sur le coup, elle ne reconnaît personne.
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Mar 4 Jan 2022 - 15:33
“Merlin, regarde-nous. Des escarpins, aussi ? wow?” Lâcha-t-elle avec ironie, son sourire étant beaucoup plus doux que les paroles qu’elle avait teintées de malice. Échec pourtant, d’essayer de décrisper son amie qui lui répondait avec une franchise lasse “Je suis une parfaite caricature, n’est-ce pas ? J’aime pas du tout. Mais j’imagine que ça conviendra. A… tout ça.” Zahia secoua doucement la tête en signe de désapprobation alors que sa main rejoignait avec douceur le haut du dos de la sorcière, réconfort familier mais discret lui permettant, sans mots, de lui montrer qu’elle ne serait pas seule. “Je vois d’ici la tête que va faire Nathaniel, ça vaudra tous les efforts du monde.”
Si la pie avait, en premier lieu, eu du mal à accepter l’évidente attirance des deux amants, crispée par l’amertume et la peur de les voir raviver en l’autre des démons qu’elle aurait aimé voir enterré à jamais (le deuil, la colère, les mauvaises paroles, les liaisons toxiques et les plaies du coeur qu’ils peuvent attirer comme des aimants), elle était maintenant heureuse de les voir évoluer ensemble, et s’amusait de voir en eux les premiers pas titubants d’un amour naissant.
Zahia releva les yeux en voyant un nouveau visage dans son champ de vision, remarquant instantanément les traits tirés de la sorcière et l’évidente mal aisance dans laquelle elle baignait. Un regard vers Lubia suffit à la pie pour comprendre que les deux femmes se connaissaient, aussi choisit-elle d’offrir un sourire poli plutôt qu’un regard fermé à la sorcière devant elles. “Tiens, une coupe, très bonne idée” souffla-t-elle innocemment, avant de se retourner vers le bar. Stratégie payante, laissant le temps aux deux femmes de se saluer, et à sa mémoire de chercher d’où elle connaissait ce visage avant de s’intégrer à nouveau au cercle. “Zahia” dit-elle simplement en forçant son côté social à papoter “Pardon, ma mémoire me joue des tours, mais nous nous sommes déjà croisées, non?”
- résumé:
Zahia discute avec @Lubia Savčenko et se marre d'avance de voir la tête de @Nathaniel Wakefield quand il verra sa chère et tendre dans sa jolie tenue. @Murphy Fraser les rejoint, et Zahia laisse stratégiquement la place à la troisième personne de s'intégrer et de saluer Lubia. Elle se présente et lui demande si elles se sont déjà croisées quelque part.
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Lun 10 Jan 2022 - 13:47
31.12.21 |Evalice's Wedding - Topic commun(Robe de la mariée) (Coiffure) Elle avait gardé les yeux clos durant la totalité, ou presque, des ultimes préparatifs. S’était abandonnée aux mains expertes et familières de la nuée de coiffeuses, de maquilleuses, d’habilleuses comme un essaim de bonnes fées qui feraient d’elle le joyau de la journée. Elle s’était fait plus patiente, plus docile qu’elle ne l’avait jamais été tout le reste de sa vie. Elle avait souri gracieusement pour que l’on peigne sa bouche d’un rouge baiser, levé puis baisser la tête pour que l’on arrange sa chevelure dans cette afro chargée d’un ouvrage formidable, parure chryséléphantine qui ceignait son visage de perles et d’anneaux soulignant les boucles serrées et la noirceur de ses cheveux. A ses oreilles, ses anneaux magnifiques qui effleuraient presque ses clavicules nues, quand elle penchait la tête sur le coté. Les joncs à ses poignets tintaient doucement quand elle bougeait, alors que le collier portant une galaxie entière d’émeraudes scintillantes projetait des reflets dans toute la pièce. Elle ne le vit pas tout de suite, profitant de la perte volontaire de sa vue pour profiter de ses autres sens. Elle entendait les voix de ses tantes, de ses cousines qui laissaient échapper des exclamations sonores et quelques remarques pas toujours constructives, mais évidemment enthousiastes, dès qu’une des professionnelles rajoutaient un nouvel élément à sa tenue. Elle entendait les talons qui claquaient sur le marbre au sol, les chants démarrés spontanément par l’une ou l’autre qui se mettait à frapper dans les mains et à gringotter d’une voix timide, puis de plus en plus forte. Elle sentait le parfum des fleurs que chacune de ses demoiselles d’honneur et invitées de marque portaient en bracelet de couleur vive, et puis l’odeur des lotions qui domptaient les chevelures les plus bravaches. Elle sentait la caresse des tissus dont on avait enveloppé son corps, cette robe qu’Awa Blackthorn avait dessiné et conçu rien que pour elle, création unique et éphémère, dont le jour de gloire était, enfin, arrivé, celles des doigts habiles qui frôlaient sa peau en tant d’endroits qu’elle se savait plus où se trouvait la fin de son propre corps. Quand Awa lui souffla qu’elle pouvait ouvrir les yeux, elle avait pris une grande inspiration, et quelques secondes en plus, avant de soulever les paupières. Sa tête lui tourna un peu, alors que la ruche s’était mise à bourdonner en sourdine, guettant l’approbation de la mariée, sous quelque forme qu’elle prendrait. Elle avait jaugé celle qui se tenait de l’autre coté du miroir, sa peau veloutée sous le maquillage, ses yeux vert de gris soulignés de poudre irisé, l’échancrure de son décolleté, avant d’enfin, sourire, et tourner la tête vers l’une de ses tantes.
- Où est Bàbá ?
La tante avait claqué de la langue et aboyer quelque chose dans sa langue natale à l’une des plus jeunes de l’assistance, qui se dépécha d’aller chercher Malcolm Hangbé, qui se tenait à l’extérieur, parmi ses filles. Alice avait remercié Awa muettement, d’un regard, la gorge serrée. Elle gardait ses mots précieusement à l’intérieur de sa gorge, craignant que la moindre syllabe ne vienne en dénouer le nœud qui retenait toutes les larmes à l’intérieur. Ce fut d’ailleurs un miracle qu’aucune goutte de mascara ne soit sacrifiée alors que le patriarche découvrait sa cadette, dans sa tenue d’Iyawo. De mariée. D’épouse. Il avait fendu la gynécée fébrile pour venir prendre ses mains dans les siennes. Baiser le bout de ses doigts avec tendresse, avant de tendre les siens, tout juste tremblant vers la pommette de son enfant.
- Dieu, que tu Lui ressembles…
Il s’était raclé la gorge, elle avait détourné les yeux, malgré le sourire qui illuminait leurs deux visages en réverbère. On entendit une voix, plus mature et chevrotante, chasser la petite cour en direction du lieu de la réception, laissant le père et la fille seule dans la grande pièce vide, ou presque. Alors que les invités se regroupaient pour s’installer autour de l’autel, les plus anciens déjà assis sur leurs chaises, d’autres papillonnant encore d’un groupe à l’autre, Malcolm et Alice avaient allumé une bougie, deux, dix, sur un laraire de bois précieux. Ils avaient murmuré et appelé ensemble tous les ancêtres et aimés perdus de bénir leur journée, et toutes les autres. Alice fut la première à se redresser, réarrangeant le col de la veste de son père lentement, avant de poser un baiser sur sa joue rasée de près. Malcolm lui avait offert son bras, autour duquel elle avait enroulé le sien en soupirant, à nouveau. Il était temps.
Pour tout dire, elle avait décidé de ne regarder que droit devant elle, où la haute stature de l’officiant était la seule à défier celle de son Epoux, qui avait déjà pris place. Elle n’osa pas un seul regard de biais, de peur que l’émotion dans le regard de l’un ou l’autre de ses invités ne finisse par la faire flancher. Elle ne voulait pas voir non plus les chaises restées vides, en mémoire des disparus. Ne comptait à présent qu’Evan, qui l’attendait là, quelques mètres plus loin. Elle avait resserré l’étau autour du biceps de son père, inspirait longuement par le nez alors que l’orchestre s’était mis à jouer, couvrant les derniers murmures de l’assistance alors qu’elle se hissait sur la première, la seconde marche de l’autel. Là, Malcolm avait laché son bras, et avait serré l’avant bras de son gendre dans un mouvement preste, mais affectueux, avant de se retirer. Alice avait relevé ses prunelles claires vers Evan, le détaillant de bas en haut avec un petit sourire en coin, avant d’articuler muettement. « Hello, Handsome ».
La cérémonie n’allait pas tarder à commencer.
- Marius BonnamyNew ㄨ sorcerer's apprentice
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Mar 11 Jan 2022 - 15:55
31.12.21 |Evalice's Wedding - Topic commun(Robe) C’est l’heure du mariage. Zahra le sait, ce sera bientôt son tour, et même si elle n’est pas ce genre de fille à être impressionnée, elle est curieuse de voir comment se déroulera le mariage d’Alice. Pour peut-être s’inspirer, même si elle a conscience que le sien est imposé. La sécurité est à son comble pour ce mariage, comme toujours pour les évènements où la famille est réunie. La jeune femme a beau faire partie de la famille, elle sent que le cercle proche aujourd’hui s’agite autour d’Alice et de ses frères. Et c’est bien naturel. Zahra pourtant n’arrive pas seul à ce mariage, elle est accompagnée de son fiancé, bien entendu, mais aussi de sa fratrie et de ses parents. Elle s’applique à être le plus exemplaire possible, pour ne pas décevoir son père et pour éviter les remarques désobligeantes de sa sœur. Il en a toujours été ainsi, sa sœur ainée aimait tout diriger là où Zahra la cadette n’en faisait qu’à sa tête, vipère critiquant sans langue de bois ce qui ne lui plaisait pas. Le volcan était pour l’heure endormi. Elle restait dans l’observation. Assise au deuxième rang, comme sa fratrie, elle observait le ballet des invités. La cérémonie allait bientôt commencer.
Protocole oblige, même si d’ordinaire la fiancée se doit d’aller avec la famille du futur mari, cette fois, la famille Hangbé étant à l’honneur, c’est @Sytry Muller qui se trouve dans les rangs des Hangbé. Zahra sait que son père la surveille. La date du mariage n’a pas encore été arrêtée. Elle reste donc très correcte, leur future alliance n’étant que de raison, il n’y a aucun geste d’affection entre eux. Elle ne peut pourtant s’empêcher de murmurer qu’un jour prochain, ce sera leur mariage. Elle ignore si Sytry veut en parler maintenant, avant que tout ne commence. Mais le silence peut parfois être plus gênant.
- Résumé:
Zahra est présente avec sa famille et son fiancée, restant presque muette et dans l'observation, sachant que son tour arrive bientôt
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Sam 15 Jan 2022 - 13:45
31.12.21 |Evalice's Wedding - Topic communAdolescent, le Calédonien avait détesté ces événements mondains, avec pour seuls plaisirs salvateurs la grâce de certains ensembles musicaux ainsi que les élégantes sessions de danse en compagnie de Romy. Les deux sorciers aimaient alors se donner de grands airs déguisant une appartenance factice à l’endroit, leurs visages peints d’héritages et de bien graves responsabilités à venir. Ils se cachaient plus tard, ricanant plus ou moins bêtement comme seuls les adolescents savaient le faire, dans ces caprices parfois teintés d’une condescendance ne servant au final qu’à la construction de soi. L’expression toute simple d’un jeunet de quatorze ans ne se sentant pas à sa place – et le sentiment de ne pas appartenir à ce monde coulé en condescendance pour ceux qui s’y inséraient correctement. La blonde et son meilleur ami avaient passé d’innombrables soirées à grimer les autres danseurs, relevant tout juste un peu trop le menton pour être tout à fait honnêtes, se donnant de grands airs pour mieux imiter les héritiers proprets qu’ils ne parvenaient pas à être. Leur petit manège n’avait rien eu de bien méchant, replacé dans le contexte des deux jeunes âmes en pleine construction identitaire – mais un soir, entendant enfin ce que la Kaiser et son fils cadet se disaient en ricanant, Liese Wakefield s’était approchée des deux amis fraternels, adressant un sourire doux à Romy. « Rosemarie, ton cavalier officiel te cherchait », avait adressé l’Allemande à la blonde, qui se permit un léger roulement d’yeux au ciel avant de remettre de l’ordre dans sa robe et arborer un air tout à fait factice de jeune femme de bonne famille pour rejoindre un énième ami de la famille. Le regard bleu et l’accent quasi-impérial impeccable, il savait réciter toutes les grandes victoires militaires de l’Allemagne sorcière et avait le mérite de poser ses pas danseurs toujours au bon moment, le dos aussi droit que le passé guerrier de ses propres ancêtres. Evan retint ses propres cérulés d’écorcher le plafond, sachant que sa mère ne tolérerait pas ce genre de réaction de sa part ici.
Devon Wakefield aurait pris le temps de piéger son fils par ses manœuvres discursives, maïeutique de la parole que le diplomate maîtrisait mieux que quiconque dans leur famille – bien que Nathaniel soit un habile second en la matière. Liese, elle, avait la parole franche et vive, ne s’embarrassait que bien rarement de ces fioritures verbales qui plaisaient tant à son époux et à ses deux fils – car il fallait bien admettre que le plaisir dialectique qu’éprouvait son cadet dans ses déclarations grandiloquentes tenait davantage du père que de ses tendances à elle. Et pourtant, il n’y avait que l’Allemande pour camper le futur directeur de la coopération magique dans ses derniers retranchements, et lui sourire d’une mine taquine sans lui faire l’affront de jouer au vainqueur déplaisant. Evan présenta un air parfaitement innocent à sa mère, ouvrant déjà la bouche pour détourner le sujet – il n’était pas idiot, malgré ses mines caricaturales, et se doutait qu’elle l’avait entendu comparer le fils aîné de ses cousins Hess à un Habsburg pour son menton proéminent. Le jeune violoniste n’était pas exactement honteux, mais il avait bien plus envie de rejoindre Romy rapidement et de la subtiliser à son benêt de cavalier parfaitement ennuyeux que d’écouter sa mère.
Liese s’était contentée de hausser un sourcil, bienveillance ferme au fond des prunelles azurées. « Tu n’as pas à choisir à qui tu accordes ta bienveillance ou ta compassion. » La sorcière s’était approchée davantage, s’assurant que son cadet ne puisse détourner le regard. Elle comprenait son mal être, la difficile relation qu’il construisait avec Devon et Nathaniel, restreinte par l’amour filial et orgueilleux qu’entretenait son époux pour leur aîné. Enveloppait leur cadet d’un amour protecteur et bienveillant, craignant qu’il se sente par trop rejeté par Devon pour ses manies fantasques et ses envies extravagantes. Éclatant cadet – mais elle ne tolérerait pas qu’il profite des avantages de leur milieu en s’en dissociant. Trop aisé, de se moquer des autres mais de participer aux mêmes événements, d’avoir droit aux privilèges tout en se dédouanant d’appartenir à leur univers. Le jeune lion avait marmonné une réponse évasive entre ses dents, aux couleurs d’excuses qui n’en étaient pas tout à fait, et elle l’avait fait taire d’un geste discret. « Ta bonté n’est pas un buffet. Tu ne sais pas ce que vivent ces autres dont tu te moques pour te sentir mieux. Tu leur dois le respect, même en privé. » Il n’y avait eu aucune menace, pas même l’ombre d’un discours sur comment devaient se tenir des jeunes sorciers de son rang – ces éléments lui importaient bien moins que la compassion qu’elle savait bien réelle chez son fils, mais pas au prix de supporter un comportement détestable de sa part face à son propre milieu.
Et il l’avait intégré, le rossignol – on n’aurait su dire quand, exactement. Lorsqu’il s’était de mieux en mieux intégré à ses cousins de sang pur à Poudlard, qu’il avait originellement dédaignés au profit de ses comparses issus de milieux plus modestes. Sa manière de conjuguer les deux univers dans un ballet qui ne souffrait d’aucune incohérence, malgré les paradoxes. Le choix de sa carrière, illustre parmi les forces de l’ordre, mais au demeurant bien piètre dans une famille de juristes et de diplomates. Sa fuite de ses propres fiançailles pour se considérer légitime dans son retour, et ne pas souffrir des ragots qui avaient accompagné ses pas depuis. Lorsqu’il avait récupéré Nathaniel après la mise en terre de Morgane, malgré la distance mise entre leurs cœurs par son aîné – et par ses propres insécurités. La douceur qu’il avait témoignée à Prima, un an plus tôt, au creux du manoir de Glen Nevis, lorsqu’il l’avait écoutée lui confier l’ensemble de son mal être d’héritière, et qu’il lui avait affirmé they think it’s hard to leave. they don’t realize it’s harder to stay.
À présent le sujet d’un de ces grands événements du monde sorcier, le Calédonien les observa tous – ses collègues de la 99, ses amis de toujours, foule bigarrée et étrange constellée de gros bras, de subtils orateurs, de musiciens excentriques, même d’un elfe de maison. De riches héritiers, de contestataires, de tous ceux qui avaient choisi d’épouser le moule qui leur avait été imposé, de ces âmes qui tentaient de tailler une place pour leur individualité lorsque le conformisme n’était plus une option. Les cœurs brisés, les âmes endeuillées, ceux qui n’avaient pas encore connu la souffrance. Sourit. Non pas de ces affections naïves refusant de regarder l’autre en face – les aima, comme on accepte d’envelopper de sa bienveillance en tentant de se mettre à la place de l’autre.
Paradoxalement, l’ironie teintée de dédain face à son monde du jeune sorcier ne s’était jamais autant exprimée que dans les grands bals germaniques, sertis de protocoles plus délicats que les réunions claniques des terres nordiques d’Albion où les voix tonnaient les chants, où les hiérarchies s’exprimaient depuis des siècles autour de rituels tout aussi élaborés, mais sertis d’une réciprocité qui ne se bridait pas de faux-semblants. Ou si peu, à l’intérieur d’un même clan. Les Écossais n’étaient pas les posh britanniques du Sud, bruyants et bigarrés descendants de sociétés guerrières qu’un empire avait cantonné d’un mur infini plutôt que de les affronter, métissés aux envahisseurs nordiques venus s’établir le long de leurs côtes. Et ici, quel mariage – entre les traditions afro-américaines bigarrées, les drapés écossais et les nets accents germaniques de la famille maternelle des frères Wakefield. Il sourit, à nouveau, le regard chargé de plaisir face aux couleurs des Hangbé et des Dubois.
« HEY PRINCESSE, TA JUPE! » L’accent germanique de la sorcière fendit l’air chargé de la présence des hommes de sa famille, et il se laissa guider à nouveau vers le centre de la pièce, foudroyant du regard l’impétrante osant qualifier ainsi son kilt. Ses pattes d’oie démentaient son air, rire dansant au fond des cérulés – et le regard de Romy était assez humide pour compenser pour l’offense capitale. Evan se tourna vers son frère. Nathaniel, avec lequel il partagea des regards précieux, et des sourires en coin pendant que l’aîné Wakefield ajustait une dernière fois les broches retenant les multiples pans du kilt et des sobres regalia calédoniennes ornant l’uniforme d’apparat dont les motifs tissaient l’histoire du clan. La tendresse des gestes du juge l’émut plus qu’il n’aurait voulu l’admettre, et il s’en serait détourné, d’ordinaire, mais Evan lui sourit, avec les mots étranglés dans sa gorge. Hocha la tête. Sourit à nouveau, pour les émotions qui ne voulaient pas être correctement articulées, mais en vit un reflet dans les prunelles de Nathaniel – deux frères ayant mis en terre leurs épouses. Deux frères qui s’étaient perdus, tellement longtemps – retrouvés.
Lorsque Dhan s’était glissé dans la pièce, rappelant d’un ton circonspect que l’heure approchait et qu’il leur fallait rejoindre leurs places, les proches se dispersèrent, avec la Kaiser en guise de point d’accroche pour Evan, qu’elle somma de se dépêcher pour ne pas arriver en retard à son propre mariage. « Un instant Rosemarie, je te prie. » La voix s’était élevée du fond de la pièce. Devon Wakefield était demeuré une présence discrète, installé dans l’un des fauteuils en compagnie de quelques cousins et vieux amis de la famille – devisant autour d’un whiskey et émettant quelques commentaires de jeunesse. Il était rare de le voir si détendu, le patriarche, mais il fallait admettre qu’entre un événement politique et familial, peu d’hommes étaient à même d’être aussi à l’aise que lui, maître du domaine où le mariage serait célébré. Le Calédonien se figea, décochant un regard prudent vers son père alors que l’Allemande le laissait seul avec son père, les lèvres formant un bonne chance muet alors qu’elle rejoignait Nathaniel.
Le kaiser de la diplomatie britannique dégrafa la broche retenant le pan de tartan ceignant la poitrine de son cadet, le remplaçant par le sien. Ses gestes étaient rapides, économes – tout le contraire du faste généreux caractérisant le musicien. Le regard perçant du Directeur se concentrait sur sa besogne, n’évitant pas spécialement celui d’Evan – ou était-ce calculé? « J’aurais souhaité – » et il se tut. Un instant, une fraction de secondes. On ne disait pas ces choses dans son univers, car le contexte viendrait tout fausser. À présent que l’auror épousait une femme de son rang, une sorcière de leur milieu, il pouvait le lui dire – et parce qu’il avait enfin accepté de réclamer sa place, ce qu’il avait à lui dire passerait pour un mensonge éhonté. « Peu importe. » Le moment, terminé – les mots qui ne quitteraient jamais la bouche de l’ex diplomate. J’aurais souhaité te le donner, pour ton premier mariage.
Et parce que son fils avait levé un regard plein d’espoir vers lui, une curiosité tissée d’incrédulité au fond des cérulés, Devon Wakefield ajusta une dernière fois les revers de sa veste, et le regarda enfin. Franchement. Le bénit des mots de leurs ancêtres, parmi une armada de paroles gaéliques connues de tous – on les choisissait selon l’occasion, mais il emprunta à leur héritage les mots qui lui iraient droit au cœur. « If there is righteousness in the heart, there will be beauty in the character. If there is beauty in the character, there will be harmony in the home. If there is harmony in the home, there will be order in the nation. If there is order in the nation, there will be peace in the world. » De traitresses larmes se glissèrent dans le regard du Calédonien. Evan pinça les lèvres, les retenant de justesse. Il connaissait cette bénédiction, les avait toutes entendues à l’occasion de banquets écossais – les accepta enfin, car il savait que son père ne proférait jamais une parole qui n’avait pas été soigneusement choisie.
Debout sur l’estrade, encadré de ses personnes préférées, il ferma les yeux au son de la musique, une pièce experte et délicate annonçant l’arrivée prochaine de celle qui était déjà son épouse parmi eux. La sienne, en secret, la sienne, face au monde, désormais, la réclamer, et se réclamer d’elle, face à l’assemblée. Elle était toujours superbe, Alice – et peut-être l’avait-il vue dans des tenues presque aussi élaborées que celle-ci, les cheveux ajourés en une couronne digne de son maintien de reine. Exquise, en toute occasion – et un sourire éclatant fendit son visage, en croisant enfin son regard, car il était à elle. Brava le regard réprobateur de Dhan, qui le défiait d’entamer une conversation en plein cérémonial. « Hiya, Mrs Wakefield. »
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Dim 16 Jan 2022 - 10:25
31.12.21 |Evalice's Wedding - Topic commun(Tenue) S'il y a bien un évènement que je ne pouvais pas ignorer, c'est bel et bien le mariage liant Hangbé et Wakefield. Non seulement, mon père m'avait clairement fait comprendre que ma présence n'était pas requise, mais bien exigée, mais c'est aussi une requête qui émanait de la part de ma fiancée, la délicieuse, mais néanmoins dangereuse, @Zahra Hangbé. Cousine de l'héroine du jour. Héritier bien élevé que je suis, je me suis paré d'un costume de qualité et comme toujours, j'ai pris un soin particulier pour me préparer. La coqueterie pour certain, la vanité pour d'autre, rien de moins que la perfection en ce qui me concerne. Je retrouve ma cavalière dans le hall principal et la complimente sur sa tenue pour le moins haute en couleur.
- Ta tenue reflète plutôt bien ta personnalité
C'est dit avec un léger rictus, maigre sourire qui accompagne chaque compliment mais qui est souvent difficile à interpreter pour la plupart. Zahra commence à cerner une facette de ma personnalité, j'ai fais le choix d'être correct avec elle car j'ai rapidement compris où était mon intérêt. L'héritière n'a rien d'une poupée qu'on manipule, elle est intelligente et ses coups de tonerre ne m'intéressent pas, je préfère le calme, et la paix au sein de mon futur foyer. Je profite de l'effervescence ambiante pour aller saluer mon frère, sa fiancée, ainsi que le reste de notre famille. Je lance un regard moins cordial a mon cousin @Caël Muller et sa fiancée, qu'on aimerait beaucoup faire disparaitre du tableau familliale. Si seulement c'était si simple.
Installé à une place d'honneur aux cotés de la famille des mariés, fiancailles en vue avec l'une d'elle oblige, je tourne légèrement le visage vers Zahra lorsque j'entend des paroles qui me sont adressées. Des paroles qui ne me réjouissent pas outre-mesure, je dois bien l'avouer.
- Dans un avenir proche, certainement, mais nous avons un peu de répit, il y aura le mariage de Caliban et Secunda en premier lieu.
Pour une fois qu'être le second ne me pose aucun soucis.
- Tu souhaites un mariage aussi fastueux que celui-ci ?
Personnellement, je n'ai jamais été attiré par les mariages et les cérémonies de ce genre, mes cérémonies à moi sont un peu plus sombre ( @Caliban Muller tmtc frangin ), mais je peux faire un effort et concéder à ma future épouse la cérémonie de son choix. Après tout, notre accord est basé sur l'équité et les concessions, non ?
- Résumé:
Sytry avait mieux a faire, mais les obligations sont telles, qu'il est bien présent au bras de sa charmante fiancée. Il salue sa famille discrètement et se place à côté de Zahra, discutant sans grande conviction de leur futur mariage.
- Ezechiel MacArthurΔ PNJ - Doyen de Hungcalf Δ
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Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Dim 16 Jan 2022 - 19:24
31.12.21 |Evalice's Wedding - Topic communDhan Chaffinch était apparu sur l’estrade un peu avant les mariés, non sans avoir salué chaleureusement ses connaissances. Il avait confié Hema à @Sebastian Donovan et @Zahia Saouli , la petite ne manquant pas de complimenter, extatique, la tenue de son oncle favori, celle de la pie bien sur, mais surtout de Polby qu’elle avait étreint comme si elle ne l’avait pas vu… La veille. Le professeur de runes avait pris une longue inspiration, coulant un regard presque réprobateur à sa compagne qui souriait un peu trop franchement devant ses jambes dénudés et les tatouages qui ondoyaient à la limite du pli de son propre kilt, avant de pointer sur sa propre gorge sa baguette, amplifiant magiquement sa voix grave et ronde en direction de l’assistance.
- Mesdames et Messieurs de l’assistance, Membres de la famille, Amis de tous les horizons, au nom des futurs époux, je vous remercie de votre présence ici, dans ce lieu exceptionnel. Je suis Harshavardhan Chaffinch, je serais votre officiant pour cette union qui, vous en conviendrez, sera aux yeux de chacun exceptionnelle.
Il s’était tu un instant, balayant l’assistance du regard, s’arrêtant un instant dans celui de Sébastian avec un petit éclat de facétie, avant de reprendre.
- Pour préparer au mieux cette cérémonie, car je ne doute pas un instant que c’est pour mes qualités d’organisation que le marié m’a confié la tâche au combien délicate de me tenir face à eux ce jour, j’ai demandé à quelques uns d’entre vous de me raconter quelques anecdotes sur Evan et Alice. De tout cœur, je vous remercie d’avoir partagé avec moi ces instants précieux, pour certains même des plus gouteux, dont je me ferais le garant du récit le plus fidèle aujourd’hui. * il commença par se tourner légèrement vers Alice, qui levait vers lui un regard curieux* Alice. J’ai appris que ton second prénom était Iyawa, Celle qui est douée. De tes premiers pas de danse à la Nouvelle-Orléans à ceux qui t’ont mené jusqu’à nous aujourd’hui, tu as toujours su trouver ta place parmi les tiens, te glissant dans chaque rôle comme autant de peaux soyeuses et interchangeables à loisir : fille, sœur, amie, confidente … Partenaire. Certains ici m’ont confié tes talents de Persuasion, pour ne pas dire de manipulation de ton petit monde, parmi ta fratrie, notamment. Une cavalière émérite, qui chevauche les défis et les contradictions avec bien plus d’aisance que les équidés habituels. Gageons que la seule Prudence qui ait tes faveurs soit en train de profiter du grain et du fourrage dans une écurie non loin d’ici.
Alice avait incliné la tête gracieusement en souriant, presque soulagée de ne pas voir plus de sous entendus chargés de souvenirs licencieux passer le pas des lèvres du maitre des runes. De toute évidence, elle n’était pas la cible principale de la malice qui éclairait le regard sombre de l’officiant.
- Evan. Evan, Evan, Evan.Evan, Lieth, Jude. Wakefield, bien sur, comment oublier ? Je pourrais dire tellement de choses sur cette personne que notre pauvre mariée aurait le temps de voir sa magnifique chevelure blanchir avant que je n’eus fini de compter le premier quart de notre vie commune. Amateur d’art et de liberté dans le sens le plus pur du terme. Amateur, donc nécessairement, amoureux, et ce champ lexical qui lui colle à la peau et aux plumes depuis notre plus jeune âge, qui, convenons-en, s’éloigne de plus en plus à mesure que cet homme là tend les bras parfois pour parvenir à lire les lettres que je lui envoie, et auxquelles il oublie de répondre, mais passons. Amateur de frissons, qu’ils parcourent son propre épiderme au détour d’une prise de risque aussi assumée qu’elle était facultative à l’exercice à aborder, ou sur celui d’un tiers bénévole ou non, et je pense que l’aimable juge ici présent ne pourra que le confirmer. Amateur de musique, celle des mots dont il est capable d’user et d’abuser dans une rhétorique qui ne saurait jamais tendre, bien sur, à la mauvaise foi, vous connaissez l’animal. Celle du violon avec lequel il aura su panser les plaies de l’âme d’un auditoire aussi divers, varié, qu’il est lui-même généreux. Celle du chant du rossignol, prince des mélodies délicates et fugaces, dont la beauté se mesure tant dans le prodige des notes que dans la spontanéité du don, à l’orée du bois. Enfin, amoureux de l’amour, sous toutes ses formes, de l’Agapé dont je suis l’un des heureux, la plupart du temps au moins, bénéficiaire, à la Philia dont se scinde son front parmi nous ce soir, à l’Eros dont, sans doute, il aura su réchauffer ses nuits sans égoïsme volontaire… Vous ne pouvez pas le voir, mais la mariée vient de sourire. Chacun en tirera la conclusion qu’il le souhaite.
Il avait marqué une pause, laissant un petit gloussement parcourir l’assistance avant de reprendre.
- En un mot comme en cent, et je vous assure que j’en aurais bien d’autres encore, que je réserve à des heures plus confidentielles, vous aurez compris à quel point les deux êtres qui s’unissent ce jour tiennent une place particulière dans notre communauté, celle qu’ils ont décidé de réunir ce jour. Peut être que certains esprits chagrins n’auraient pas parié que ce jour arriverait, et pourtant. Ils se présentent à vous ce jour, et quel jour. Vous me pardonnerez mon verbe prolixe, du à une émotion que j’aurai toujours maitrisé par le verbiage. Alice, Evan, je suis profondément honoré de pouvoir officier l’échange de vos vœux, sous l’égide bienveillance des ceux et celles qui nous ont quitté trop tôt, mais qui seront autant de protecteur de cette union…. Hema, s’il te plait ?
La petite fille dans sa robe bariolée de wax et de tartan s’était avancée, le menton haut, fort digne pour une si petite fille, pour venir tendre le coussin sur lequel était posé les alliances des deux époux.
- Alice Iyawa Hangbé, Fille de Pearl et de Malcolm, Acceptes-tu de devenir l’épouse d’Evan Leith, Jude Wakefield. D’être son amie, sa femme, sa partenaire, son égale, sa consolation dans les moments les plus dures et l’actrice de ses plus beaux instants, présents et futurs ?
Alice avait acquiescé, avec un trémolo dans la voix, mais fort et clair.
- Evan Leith Jude Wakefield, Acceptes-tu de devenir l’époux d’Alice Iyawa Hangbé. D’être son ami, son mari, son partenaire, son égal, sa consolation dans les moments les plus dures et l’acteur de ses plus beaux instants, présents et futurs ?
Evan avait opiné à son tour, et son affirmation s’était envolé dans l’air en couvrant les acclamations d’une partie de l’assemblée, tout en passant la bague d’or blanc à l’annulaire de la nouvelle Madame Wakefield.
- Et bien, par Merlin, Mawu et tous les plus beaux présages, je vous déclare Mari et Femme. Evan, insolent oiseleur, tu peux embrasser la mariée, si elle le veut bien. Mesdames, messieurs, vous pouvez vous lever et les congratuler comme il se doit, je crois qu’ils le méritent.
- Note aux participants:
Après la cérémonie officiée par Dhan, c'est l'heure du vin d'honneur ! Alice et Evan sont à votremerciDisposition, l'orchestre s'en donne à coeur joie, buvez, riez, dramatisez, l'heure est à la fête ! ... Mais une fête digne et bien tenue, pour le moment
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Dim 16 Jan 2022 - 21:58
tenue) Très franchement, ma présence à ce mariage apparemment très huppé était loin d'être nécessaire. Je ne connaissais ni de loin ni de près les mariés. Ils étaient surement très riches, très importants ou les deux. Pour ce que j'en avais réellement à faire. Tout ce qui m'importait, c'était de faire plaisir à ma sœur. Après tout, elle m'avait demandé de venir avec elle, c'était pas rien. Et depuis la rentrée scolaire en décembre, tout avait été compliqué. Notre relation s'était tendue, fruit d'incompréhensions, de jalousies, de non-dits. Elle ne s'occupait pas suffisamment de moi. Je m'étais montré plutôt jaloux de sa relation à la petite Emma. Petit à petit, le dialogue s'était renoué. Et même si tout n'était pas réglé, les fêtes de Noël avaient été joyeuses et pleines de surprises. La période de fin décembre était toujours un peu... étrange et perturbante pour moi. Mes parents étaient décédés juste avant Noël, et le jour de l'anniversaire de leur mort était l'occasion pour Aveleen et moi de partager un moment rien qu'à nous. Pour ne pas oublier. Pour fêter la vie et non repenser à la mort. Un soupir, suivi d'un long bâillement. Quand j'avais accepté de l'accompagner, je n'avais pas pensé qu'il faudrait se lever si tôt. Après avoir aidé à finir de décorer la salle, et pour ne pas traîner dans les pattes de ma soeur, je sortais mon carnet de dessin pour croquer les différents lieux de l'évènement du jour. L'autel, les bancs, les fleurs, les jardins, le manoir, tout y passa. Personne ne m'embêtait, on devait sûrement me prendre pour un membre du "petit personnel", mais j'en avais pas grand chose à faire. Les invités finirent pas arriver petit à petit. Des silhouettes plus ou moins connues s'avançaient dans la foule. Je repérais @Luka Agreste et @Alexander Gold à qui je fis un signe discret, puis un peu plus loin mon nouveau psychomage, le docteur @Clarence Hastings. Tiens, je ne savais pas qu'il était invité. Repérant la silhouette discrète de ma sœur, je l'observais quelques instants. Elle semblait perdue dans ses pensées, dans son coin. Son regard divaguant sur les invités, s'attardant sur une silhouette masculine qui ne me disait rien. Croquant rapidement les traits de son visage de porcelaine sur le papier à grain de mon carnet, mes pas me guidèrent enfin vers elle. Sourire en coin. Lui offrant un baiser sur la joue, affection fraternelle, ma voix se fit songeuse, presque inquiète: "J'aimerais savoir ce que tu as en tête... Et si tu comptes sourire ou pas." Je n'avais certainement pas fait l'effort de m'habiller en pingouin pour un mariage auquel elle n'était même pas heureuse d'assister. Oh. Que. Non. Nouveau soupir. "Sinon, c'est qui le mec que tu fixes depuis 5 minutes? Et me dis pas que c'est personne, tu sais que je sais que c'est faux." que je rajoutais quelques secondes plus tard, un sourcil levé et l'air de celui qui veut en découdre. C'était de ma sœur dont il s'agissait. Et peu importe qu'elle ait 20 ans de plus que moi ou que j'ai la carrure d'une demi-portion. @Aveleen O’Donnell était ma soeur, et donc, elle méritait mon amour, mon respect et ma protection, aussi dérisoire soit-elle.
- résumé:
Ciaran est venu avec sa soeur @Aveleen O’Donnell. Il s'est occupé avant l'arrivée des invités, aperçoit ses amis Alex et Luka, ainsi que son psy Clarence. Il rejoint sa soeur et lui demande ce qui ne va pas.
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Sam 22 Jan 2022 - 18:25
Le fiasco de mon arrivée au mariage était l'ultime preuve que vraiment, personne ne voulait de moi ici. Et malgré toute l'affection que j'avais pour Blondie et pour Alice, il n'y avait chez moi aucun attrait pour cet univers envahi d'hypocrites et de lèche-culs. La jeune femme qui m'avait sauvé la mise, élégante, me paraissait presque trop mystérieuse. Trop difficile à cerner. D'un côté, l'élégance demandée par l'évènement, de l'autre, un franc-parler et une bonne descente de vodka qui dénotait dans cet univers trop guindé. Intriguant. En parlant d’intrigante, mon regard sombre croisa celui de la belle @Isabelle D'Essenault, des souvenirs de notre erreur commune me revenant en mémoire. Malgré les conversations qui avaient eu lieu depuis, une certaine gêne restait entre nous. Nouveau soupir. Un signe discret de ma cavalière @Rosemarie Kaiser à qui je répondis par un simple hochement de tête. Ouais. Merci pour cette formidable journée. Putain, pourquoi j'avais dit oui, déjà? La réponse de ma cavalière de remplacement me fit sourire avec une sorte de désespoir presque ironique. Apparemment, elle était autant dans la merde que moi. J'en étais déjà à mon troisième verre de Whisky - ce que j'avais trouvé de plus fort pour commencer, et faudrait vraiment être con de ne pas en prendre vu qu'il avait sûrement coûté un bras -, quand une tape sur ma tête me fit presque renverser mon verre. Shit. Y'en avait qu'un pour oser me faire chier comme ça. "Tu pourrais faire attention, merde!" que je lui lançais avec une pointe d'agacement. La voix de mon collègue m'arracha un rire jaune. "Ah ah ah, c'est ça, fous toi de ma gueule. Vraiment. Bien sûr que j'étais sur la liste. C'est juste ce connard de portier qui ne sait pas lire apparemment." Bon, savoir lire n'était pas si évident, j'en savais quelque chose, mais toute cette histoire m'avait mis sur les nerfs. Je laisse Ivan saluer ma cavalière inattendue, laquelle répondit dans une langue qui devait sûrement être du russe ou leur dialecte de l'Est. Chacun d'entre nous se retrouva avec un verre, comme si c'était notre unique refuge en cette soirée. Mes prunelles sombres se posèrent sur l'assemblée de plus en plus nombreuse. La question de la slave me sortit de mes pensées: "De la mariée." répondis-je rapidement. Pas question qu'on m'associe à cet idiot de Wakefield. "On est de la brigade de capture des loups-garous, là où travaille Alice." rajoutais-je pour préciser ma pensée. Je laissais Ivan s'exprimer à son tour, avant que la slave ne se fasse "kidnapper" par une autre femme, toute aussi élégamment vêtue. Je marmonnais un au revoir. Très vite, cependant, le début de la cérémonie était annoncé et je lançais à Ivan: "Évite de boire tout le bar et de tout bouffer, c'est pas bon pour tes artères et ton coeur. Laisse-moi au moins quelques bons restes." Ironie, toujours. L'humour pour cacher l'appréhension qui s'était emparée de tout mon être alors que je me dirigeai vers l'avant de la salle, pour m'installer au premier rang, là où se trouvaient les familles et les cavaliers ou cavalières des témoins. Cette blague. Moi, Asher Moore, sang-mêlé et pas franchement sortable, au premier rang d'un mariage de sang-purs hyper médiatique. Let me die. Je retrouvais Lubia, qui me servit une regard perdu, presque aussi désespéré que le mien. Une fois la cérémonie commencée, j'affichais un air neutre, trop neutre pour moi. Mais je ne pouvais pas faire autrement. Devrais-je sourire? Mentir et sourire pour celle qui se mariait? Non, je ne savais pas mentir. Pas sur mes émotions. Franc, sans filtre, je préférais cent fois m'imaginer ailleurs que de mentir sur ce que je ressentais. Pour autant, il n'était pas question que j'affiche une mine désespérée ou énervée. Alors oui, neutre, c'était bien. Même si c'était un cauchemar. Surtout quand la belle américaine pointa le bout de son nez, au bras de son Père. Magnifique dans sa robe de mariée. Rayonnante. Grande inspiration. Presque en apnée pendant toute la cérémonie et les échanges de voeux, je détournais le regard lorsqu'ils s'embrassèrent. C'était trop. Je ne participais aux démonstrations de bonheur de la plupart des invités alors que les mariés étaient enfin accessibles. Je sentis une tape d'encouragement dans mon dos et je souris en coin à @Lubia Savčenko. Je me levais enfin, observant de loin les mariés, ne sachant quoi faire. Devrais-je aller la voir? Aller la féliciter? Perdu dans mes pensées.
- résumé:
Ash discute avec Ivan et Lubia. Il vit très mal la cérémonie et hésite à aller voir Alice pour la féliciter.
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Ven 28 Jan 2022 - 23:52
Cela avait été une magnifique cérémonie. Juste ce qu'il fallait de tendresse et d'anecdotes qui avaient filé telles des montagnes russes émotives, embarquant les invités dans des crescendos de rire, souvent suivis de larmoiement que l'on essuyait sagement du bout des doigts. C'était le vent, qui piquait les yeux. Mais pas celui qui soufflait : non, c'était autre chose. Les plus romantiques appelleraient ça l'amour. Les plus pragmatiques parleraient d'une émotion collective, de cette même émotion qui rendait le fou rire contagieux et les larmes communicatrices. Sans doute était-ce un peu des deux.
Aveleen s'en était régalée : du regard éperdu d'Evan à la manière obstinément concentrée d'Alice alors qu'elle avançait vers lui. Des doigts d'ébènes se resserrant autour du bras de celui qui la conduisait à l'autel - de ce père qui l'empêchait de tomber alors que tout le monde la regardait. De cette certitude dans le regard : je t'ai appris à marcher, ma fille, alors je t'emmènerai jusqu'à celui qui t'apprendra à voler. Elle s'avait tout savouré à travers son appareil photo : les sourires qui avaient fini par crever les visages à l'habitude plus austère, les discours que l'on froissait du bout des doigts, les enfants curieux qui tendaient leur cou pour mieux observer la cérémonie. Elle avait immortalisé du mieux qu'elle le pouvait toutes ces petites réactions que l'on cherchait à éprouver en secret : mais cette fois, la pie voleuse se sentait un peu plus légitime. C'était ce qu'on lui demandait : d'enfermer dans du papier glacé les émotions de ceux qui comptaient. Et à ce petit jeu là, Aveleen n'eut d'ailleurs aucun scrupule à se concentrer sur les cibles qu'elle avait identifié auparavant : les amis les plus proches, la fratrie, les parents, auxquels Aveleen avait soigneusement dédié toute l'obstination de son art.
La luminosité de cette après-midi hivernale s'était heureusement faite généreuse et ses rayons irisés avaient même eu la gentillesse de persister jusqu'au vin d'honneur. La photographe se glissait à présent entre les convives avec l'agilité d'un chat, détournant son appareil photo dès que quelqu'un la surprenait et perdait de ce naturel qu'Aveleen affectionnait tant. Elle s'attarda sur les personnes agglutinées près du buffet, s'amusa de quelques bouchées malencontreuses qui manquèrent de mettre à mal certains kilt et diverses étoffes de soie et immortalisa les colonnes de verres que des serveurs concentrés remplissaient sans discontinuité. Puis, elle fila vers les mariés tout en ayant un sourire de compassion pour leurs zygomatiques mis à rude épreuve par la succession incessante de ceux venant les féliciter. Elle les regarda avec amusement, imaginant sans mal les civilités se succédant : merci d'être venus, oui c'était magnifique, oui je vais manger quelque chose, c'est gentils, on a de la chance pour la météo... Ils étaient assaillis, des mains touchant la robe d'Alice aux doigts curieux s'égarant sur les leurs pour contempler les alliances. Ce n'était certainement pas là qu'ils allaient avaler quelque chose, pensa-t-elle alors qu'elle se dirigeait vers le bar pour s'autoriser un verre d'eau avant de frôler la déshydratation à son tour.
Elle s'était adossée imperceptiblement à l'angle du buffet. Et le regard qu'elle percevait sur la peau de sa nuque de temps à autre était tout sauf imperceptible : c'était comme de petites aiguilles incandescentes qui venaient se nicher juste à la jonction de ses épaules. Cette sensation était tenace. Presque aussi tenace que l'envie de tourner la tête. Mal à l'aise, l'enseignante se balança d'un pied à l'autre tout en portant une énième fois le verre à ses lèvres. Il ne restait plus que les glaçons, qui tintèrent contre ses dents, comme pour sonner le glas de sa patience. Après une main fébrile pour venir apaiser le brûlure de son cou, Aveleen finit par se retourner. Sans surprise, elle croisa le regard d'Oscar quelques mètres plus loin. Deux perles noires cernées de colère contenue la transpercèrent. C'était une chose de le photographier depuis plusieurs heures en tant que frère de la mariée, confortablement installée derrière le bouclier protecteur de l'objectif de son argentique. Cela en était une autre de le regarder en tant qu'Aveleen, dont il crucifiait à présent les yeux bleus. Nous y voilà : «ça », c'est bien de la colère, à présent, songea-t-elle en pensant à la question qu'elle lui avait posé un mois auparavant.
-- J'aimerais savoir ce que tu as en tête, la sortie de ses pensée une voix bien connue.
Aveleen tourna la tête vers son frère, quittant la froideur des yeux d'Oscar pour la chaleur de ceux de Ciaran. Son baiser réchauffa sa joue et son cœur.
-- Et si tu comptes sourire ou pas, rajouta-t-il avec la délicatesse légendaire des adolescents slash petit frère.
-- Comme ça ? argua-t-elle avec mauvaise foi en faisant tournoyer son verre vide à la manière d'une œnologue de renom tandis qu'elle étirait ses lèvres en une grimace forcée et un brin moqueuse.
-- Sinon, c'est qui le mec que tu fixes depuis 5 minutes? Et me dis pas que c'est personne, tu sais que je sais que c'est faux, renchérit-il.
-- Oscar Hangbé, répondit-elle en tout franchise, sa voix articulant soigneusement son identité.
Elle retînt un soupire tandis que ses épaules se soulevaient un instant au grès de sa respiration.
-- Je l'ai déçu, lui-aussi, confia-t-elle dans le même élan alors que ses yeux examinaient avec curiosité son frère.
Il avait grandit, bien qu'il lui soit difficile de correctement identifier l'adulte qui se cachait sous cette frimousse angélique. Il l'aurait probablement ensevelie de reproche, s'il avait pu lire dans ses pensées. Mais elle ne voyait que ça : les derniers vestiges de l'enfance, le petit nez légèrement retroussé qui lui donnait des airs de lutin, les boucles sages qui frôlaient son front pâle. Les petites fossettes qui soulignaient ses lèvres. Celles qui tremblaient lorsqu'il avait peur et qui s'accentuaient quand les sourires succédaient aux larmes. Ciaran avait grandit, néanmoins. Il avait cette petit lueur dans le regard qui semblait vouloir hurler : je suis un adulte. Et, tout autour de cette affirmation, le reste semblait crier : mais je veux bien que tu restes à côté. Au cas où.
--Ca te va bien, souria-t-elle alors sincèrement alors qu'elle reposait son verre sur la table.
Elle se redressa et tendit les mains vers Cia pour venir ajuster le col de la chemise qui était mal positionné.
-- Le costume, et l'air protecteur sur le visage, énuméra-t-elle en finissant de lisser le haut des épaules de sa veste.
Sur sa nuque, encore, elle sentait les yeux venir la brûler. Comme les rayons joueurs venant de nouveau appuyer sur un coup de soleil.
-- Je dois retourner prendre des photos, s'excusa-t-elle alors qu'une boule lui serrait désagréablement le ventre. A tout à l'heure. Et oui, tu devras danser avec moi, lança-t-elle en lui ébouriffant volontairement et sans la moindre culpabilité sa coiffure coiffée-décoiffée qui avait dû lui demander une longue session devant son miroir.
Elle s'autorisa un ultime regard en arrière avant de retourner à ses clichés.
Mais Oscar n'était plus là.
Aveleen s'en était régalée : du regard éperdu d'Evan à la manière obstinément concentrée d'Alice alors qu'elle avançait vers lui. Des doigts d'ébènes se resserrant autour du bras de celui qui la conduisait à l'autel - de ce père qui l'empêchait de tomber alors que tout le monde la regardait. De cette certitude dans le regard : je t'ai appris à marcher, ma fille, alors je t'emmènerai jusqu'à celui qui t'apprendra à voler. Elle s'avait tout savouré à travers son appareil photo : les sourires qui avaient fini par crever les visages à l'habitude plus austère, les discours que l'on froissait du bout des doigts, les enfants curieux qui tendaient leur cou pour mieux observer la cérémonie. Elle avait immortalisé du mieux qu'elle le pouvait toutes ces petites réactions que l'on cherchait à éprouver en secret : mais cette fois, la pie voleuse se sentait un peu plus légitime. C'était ce qu'on lui demandait : d'enfermer dans du papier glacé les émotions de ceux qui comptaient. Et à ce petit jeu là, Aveleen n'eut d'ailleurs aucun scrupule à se concentrer sur les cibles qu'elle avait identifié auparavant : les amis les plus proches, la fratrie, les parents, auxquels Aveleen avait soigneusement dédié toute l'obstination de son art.
La luminosité de cette après-midi hivernale s'était heureusement faite généreuse et ses rayons irisés avaient même eu la gentillesse de persister jusqu'au vin d'honneur. La photographe se glissait à présent entre les convives avec l'agilité d'un chat, détournant son appareil photo dès que quelqu'un la surprenait et perdait de ce naturel qu'Aveleen affectionnait tant. Elle s'attarda sur les personnes agglutinées près du buffet, s'amusa de quelques bouchées malencontreuses qui manquèrent de mettre à mal certains kilt et diverses étoffes de soie et immortalisa les colonnes de verres que des serveurs concentrés remplissaient sans discontinuité. Puis, elle fila vers les mariés tout en ayant un sourire de compassion pour leurs zygomatiques mis à rude épreuve par la succession incessante de ceux venant les féliciter. Elle les regarda avec amusement, imaginant sans mal les civilités se succédant : merci d'être venus, oui c'était magnifique, oui je vais manger quelque chose, c'est gentils, on a de la chance pour la météo... Ils étaient assaillis, des mains touchant la robe d'Alice aux doigts curieux s'égarant sur les leurs pour contempler les alliances. Ce n'était certainement pas là qu'ils allaient avaler quelque chose, pensa-t-elle alors qu'elle se dirigeait vers le bar pour s'autoriser un verre d'eau avant de frôler la déshydratation à son tour.
Elle s'était adossée imperceptiblement à l'angle du buffet. Et le regard qu'elle percevait sur la peau de sa nuque de temps à autre était tout sauf imperceptible : c'était comme de petites aiguilles incandescentes qui venaient se nicher juste à la jonction de ses épaules. Cette sensation était tenace. Presque aussi tenace que l'envie de tourner la tête. Mal à l'aise, l'enseignante se balança d'un pied à l'autre tout en portant une énième fois le verre à ses lèvres. Il ne restait plus que les glaçons, qui tintèrent contre ses dents, comme pour sonner le glas de sa patience. Après une main fébrile pour venir apaiser le brûlure de son cou, Aveleen finit par se retourner. Sans surprise, elle croisa le regard d'Oscar quelques mètres plus loin. Deux perles noires cernées de colère contenue la transpercèrent. C'était une chose de le photographier depuis plusieurs heures en tant que frère de la mariée, confortablement installée derrière le bouclier protecteur de l'objectif de son argentique. Cela en était une autre de le regarder en tant qu'Aveleen, dont il crucifiait à présent les yeux bleus. Nous y voilà : «ça », c'est bien de la colère, à présent, songea-t-elle en pensant à la question qu'elle lui avait posé un mois auparavant.
-- J'aimerais savoir ce que tu as en tête, la sortie de ses pensée une voix bien connue.
Aveleen tourna la tête vers son frère, quittant la froideur des yeux d'Oscar pour la chaleur de ceux de Ciaran. Son baiser réchauffa sa joue et son cœur.
-- Et si tu comptes sourire ou pas, rajouta-t-il avec la délicatesse légendaire des adolescents slash petit frère.
-- Comme ça ? argua-t-elle avec mauvaise foi en faisant tournoyer son verre vide à la manière d'une œnologue de renom tandis qu'elle étirait ses lèvres en une grimace forcée et un brin moqueuse.
-- Sinon, c'est qui le mec que tu fixes depuis 5 minutes? Et me dis pas que c'est personne, tu sais que je sais que c'est faux, renchérit-il.
-- Oscar Hangbé, répondit-elle en tout franchise, sa voix articulant soigneusement son identité.
Elle retînt un soupire tandis que ses épaules se soulevaient un instant au grès de sa respiration.
-- Je l'ai déçu, lui-aussi, confia-t-elle dans le même élan alors que ses yeux examinaient avec curiosité son frère.
Il avait grandit, bien qu'il lui soit difficile de correctement identifier l'adulte qui se cachait sous cette frimousse angélique. Il l'aurait probablement ensevelie de reproche, s'il avait pu lire dans ses pensées. Mais elle ne voyait que ça : les derniers vestiges de l'enfance, le petit nez légèrement retroussé qui lui donnait des airs de lutin, les boucles sages qui frôlaient son front pâle. Les petites fossettes qui soulignaient ses lèvres. Celles qui tremblaient lorsqu'il avait peur et qui s'accentuaient quand les sourires succédaient aux larmes. Ciaran avait grandit, néanmoins. Il avait cette petit lueur dans le regard qui semblait vouloir hurler : je suis un adulte. Et, tout autour de cette affirmation, le reste semblait crier : mais je veux bien que tu restes à côté. Au cas où.
--Ca te va bien, souria-t-elle alors sincèrement alors qu'elle reposait son verre sur la table.
Elle se redressa et tendit les mains vers Cia pour venir ajuster le col de la chemise qui était mal positionné.
-- Le costume, et l'air protecteur sur le visage, énuméra-t-elle en finissant de lisser le haut des épaules de sa veste.
Sur sa nuque, encore, elle sentait les yeux venir la brûler. Comme les rayons joueurs venant de nouveau appuyer sur un coup de soleil.
-- Je dois retourner prendre des photos, s'excusa-t-elle alors qu'une boule lui serrait désagréablement le ventre. A tout à l'heure. Et oui, tu devras danser avec moi, lança-t-elle en lui ébouriffant volontairement et sans la moindre culpabilité sa coiffure coiffée-décoiffée qui avait dû lui demander une longue session devant son miroir.
Elle s'autorisa un ultime regard en arrière avant de retourner à ses clichés.
Mais Oscar n'était plus là.
- Résumé:
- Aveleen continue de travailler et de prendre des photos. Elle a de la compassion pour les mariés qui sont assiégés par tout ce monde et les laisse un peu en paix pour aller boire un verre d'eau. Elle croise son frère et répond à ses questions
Personnes citées : @Evan Wakefield @Alice Wakefield @Oscar Hangbé @Ciaran O'Donnell
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Ven 4 Fév 2022 - 19:37
Timothy, renommé M Pingouin pour l’occasion, évoluait dans le décor luxueux du mariage avec aise, totalement à sa place. Il était habitué à fréquenter le gratin de sang-pur, à sourire faux et à boire avec les bonnes personnes en espérant voir leurs langues se délier. Ces célébrations étaient toujours une excellente occasion de récolter une ou deux informations juteuses, les émotions fortes propices à la confidence. Si l’on gardait l’œil ouvert, il n’était pas difficile de remarquer les regards envieux, les inconfortables et les tourmentés, exprimant ce que leurs propriétaires cachaient derrières des mines voulues indifférentes. Evidemment, certains étaient honnêtement ravis de fêter ce mariage, et ils n’étaient pas moins intéressants pour autant. L’Allemand se prêtait au jeu avec bonne humeur, un sourire éclatant sur le visage, ayant décidé qu’il allait profiter de la soirée au maximum. Il n’avait aucun regret de ne pas pouvoir apparaitre au bras de Charles, non seulement ce serait du suicide social (et un appel au meurtre), mais il était convaincu que l’Anglais ne saurait pas apprécier le terrain de jeu qu’était ces soirées.
Billie par contre, Billie avait toujours été une admiratrice de beauté, de poésie et de théâtre. De bien des manières, si Timothy arrivait à lui faire passer l’appréhension d’être au milieu de toutes ces créatures perfides (y compris sa propre personne, mais passons), et de ne pas être (trop) impressionné par les tissus luxueux dont ils étaient recouverts, la Shakespeare pourrait bien mieux apprécier l’occasion.
Sauf que, il était un peu loin du compte semblerait-il. Elle avait accepté son offre avec bien trop d’enthousiasme pour ne pas s’attirer un regard inquiet du Kaiser, détournant son attention d’Althea et de son homme du jour pour l’offrir complétement à Billie. La suite des paroles de la brune l’attendrit immédiatement, abandonnant son apparence rigide et fier d’héritier pour serrer avec douceur la main qui s’était glissé dans la sienne. « Je ne vais nul part », promit-il avec un sourire brillant, « et te laisse pas impressionner. J’ai vu quelques-unes de ces chics demoiselles se retourner sur notre passage, et vu que je me suis pris des regards noirs dans la foulé, je doute que ce soit pour mes beaux yeux, » continua-t-il avec enthousiasme en les dirigeant vers le bar, taquinant la jeune femme pour la replacer dans une zone plus familière avec lui. Il n’avait pas menti, Billie avait après tout un charme particulier, presque intemporel avec son style décalé, et le pouvoir de ses grands yeux bleus était inégalé. Timothy faiblissait souvent devant lors de leurs disputes.
Après avoir chacun choisi de quoi rafraichir leur gosier, Timothy délia leurs mains pour glisser un bras autour de la taille de son amie, une affection qu’il exprimait avec facilité à présent, loin de son embarras d’adolescent. « Tu sais, presque tout le monde porte un masque ici, » commence-t-il, utilisant la voix d’un conteur pour attirer Billie dans son jeu, « et je te promets, il est plus intéressant de tenter de deviner les histoires qui se cachent en dessous, » continue-t-il tout en adressant un sourire brillant à certaines de ses connaissances, avant de commencer à inventer des récits fabuleux. Sur cette dame au sourire serein, mais qui ne cessait de regarder derrière elle. Sur cet homme aux traits hispaniques fortement distingué mais dont le regard semblait si vide par moment. Sur l’héritier Nightingal, qui semblait avoir perdu sa fiancée, et qui bien qu’intimidant de premier abord, venait de se glisser derrière la carrure impressionnante d’Oscar Hangbé afin d’échapper à une demoiselle déterminée à avoir une discussion avec lui.
***
Le début de la cérémonie interrompit l’imagination débordante des deux étudiants. Ils prirent place du côté de la mariée, Timothy stratégiquement placé entre Adrian Kaiser et Billie, le voyant était toujours aussi détendu malgré le regard qui pesait lourdement sur lui à sa gauche. Tant qu’à se faire disputer, autant en profiter jusqu’au bout. Ils assistèrent à la cérémonie, le regard du Grymm attaché à la magnifique mariée, espérant que ce qu’il contemplait était un réel bonheur et non pas une énième mascarade de sang-pur, elle le méritait tellement. En ce qui concerne le marié, il n’avait jamais eu d’intérêt particulier pour Evan, si ce n’est son lien particulier avec Rosemarie qui semblait briller de joie pour son meilleur ami, rassurant un peu plus Timothy. La Kaiser n’aurait pas été aussi enthousiaste si ce mariage n’avait pas été l’union formidable de deux personnes amoureuses.
Une fois Alice et Evan déclarés Madame et Monsieur, Timothy n’hésita pas à aller féliciter brièvement les mariés avant de se tourner vers Billie avec un sourire qui n’engageait rien de bon « Est-ce que tu veux danser ? Ou alors, tu as des ambitions plus…fantomatiques de prévus…» demanda-t-il, sachant pertinemment qu’elle n’était pas là que pour satisfaire ses excentricités passagères.
- résumé:
- Timothy est occupé à être le cavalier parfait pour Billie. Ils assistent à la cérémonie (avec un sourire complétement niais pour Timothy). Les deux félicitent les mariés et il propose à sa chère amie de danser (ou pas).
- InvitéInvité
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Lun 7 Fév 2022 - 22:27
Malcolm Junior Hangbé avançait à petit foulée auprès de son père. La main gauche calée dans celle de son aîné, il tentait du haut de son mètre, d’avoir la même allure. Le dos droit, les épaules déliées et le port de tête aussi altier et élégant que celui d’Oscar. Il était fier, le petit, de faire partie de cette belle famille Hangbé, de voir sa Tatie si heureuse. Parce qu’elle était heureuse, son père le lui avait dit, répété, cent fois ! Alice lui avait dit, aussi, et c’était tout ce qui comptait. Le reste, le jeune homme ne savait qu’en faire. Il avait pourtant écouté avec attention les explications d’oncle Ekky, et s’était appliqué à sourire aussi chaleureusement que son oncle Jake à chaque invité qui passait devant leur quatuor. Le petit garçon reconnaissait certains visages, comme celui de Timothy Kaiser, venu féliciter son père. Son père n’avait rien fait, mais pour faire bonne mesure, le jeune homme avait souris, lui aussi. Tant de monde souriant, tant de monde si bien habillé, n’apportait pas beaucoup d’information au petit sorcier. Il manquait sa mère, déjà. Absente depuis si longtemps que son père avait retrouvé, lui semblait-il, quelqu’un d’autre. Une autre à la robe verte et au jolie visage mais qui n’avait ni la prestance ni les yeux brillant de Crescensia. Une autre qui avait étreint son père sans s’inquiéter outre mesure, sans se rendre compte qu’il était déjà pris. Une autre dont Junior avait déjà oublié le nom et qui ne lui inspira qu’un soupire ennuyé. Le jeune Hangbé n’en démordit pas et récupéra la main de son père aussitôt qu’il le put, s’avançant à ses côtés avec détermination et certitude. Il brillait, le petit, des couleurs dorés de son costume à la flamme qui chatoyait dans son regard. Il était fasciné par les couleurs des vêtements, par les nombreuses voix qu’il entendait, par les belles robes et les beaux costumes. Son regard se posait partout, sur les décorations, sur le ciel bleu, sur la scène ou, s’il avait bien compris, Alice devrait se poster dans quelques instants. Ou bien était-ce son amoureux qui attendrait ? Pfff, c’était si compliqué.
Heureusement, une silhouette et des boucles brunes bien connues s’approchèrent d’eux, tirant un large sourire au petit garçon ainsi qu’à son père. « Tonton Eliaaaas !! » s’exclama ce dernier, quittant la grande main rassurante de son père pour s’empresser de se saisir de celle de celui qu’il appelait son oncle depuis de nombreux mois. Il fallait dire que, depuis quelque temps, les séjours chez Dayana et son amoureux se faisaient plus nombreux et le petit garçon, d’abord impressionné par la grande taille du sorcier, s’en était fait un ami et un allié. « Elias ! » Un sourire authentique s’était également attaché sur le visage d’Oscar dont la voix grave venait saluer avec enthousiasme le briseur de sort. «Permets-moi de te présenter Isabelle D'Essenault, Isabelle, Elias Nightingal, le fiancé de ma cousine, Dayana et un très bon ami. » Le diplomate adressa une œillade complice à son ami et semblait satisfait de la façon dont Junior le considérait. « Oscar. Isabelle, ravi de vous revoir. » répondit le Nightingal, avant de se tourner vers Oscar et d’ajouter simplement. « Hungcalf » Le diplomate hocha la tête, il avait compris : le monde était petit. « Ta sœur m’a appris qu’elle partait pour le Brésil, tu crois que tu t’en remettras ? » questionna l’américain, alors que le regard curieux de junior passait du visage de son oncle à celui du Nigérian puis à celui d’Isabelle. La main qu'avait posé Elias sur l'épaule de Junior se fit un petit peu plus possessive, rapprochant le garçon contre lui. Il était trop jeune pour avoir des idées saugrenues du type de vagabonder au Brésil avec un sang-mêlé, lui. Il lança un regard ennuyé à son ami « Je survivrais. » Junior vit son père sourire et ajouter, en plaisantant. « Au moins, elle ne se marie pas. » Le petit sorcier redressa ses épaules et compléta. « Je me marie pas non plus ! » Il croisa ensuite les bras sur son torse, fier comme un paon, et certain que son père et son oncle seraient ravis de cette nouvelle. Les deux hommes arboraient le même sourire, éclatant, amusé, charmant et Junior se redressa davantage, comblé de l’attention généreuse qu’on lui portait. Tonton Elias leur proposa ensuite d’aller saluer Dayana, avant de s’installer. Et c’est ce qu’ils firent de bonne grâce, Junior quelques pas devant, répétant avec insistance le prénom de sa tante. Ils discutèrent un peu, avant de s’installer chacun sur une chaise minutieusement décorée. Junior n’avait pas manqué les quelques regards appuyés que son père donnait à une mystérieuse personne. Peut-être lui demanderait-il plus tard.
Junior avait écouté, les écoutilles grandes ouvertes, tout le discours de l’homme en kilt. Il avait également observé les deux visages étincelants de sa Tatie et de son amoureux. Au cours des mots de l’officiant, il s’était parfois tourné vers le visage de son père, cherchant à comprendre les petits rires qui s’échappaient de quelques lèvres ici et là mais sans obtenir aucune explication. Il s’en était accommodé sans trop de difficulté et souriait aussi surement que son aîné. Il ferma les yeux et grimaça lorsque le marié put embrasser la mariée, avant d’applaudir avec un peu plus d’entrain que la moyenne, se permettant quelques petits piaillements stridents. Lorsqu’il fut question de félicitation, Junior s’accrocha à la taille d’Alice, serrant sa tatie dans ses bras avec toute la force dont il était capable. Il laissa ensuite la place à son père et son autre et serra la main de son amoureux en jupe. Il nota ensuite la crinière rousse d’Alex Nightingal, qu’il avait déjà croisé chez Tonton Elias. Laissant son père et Isabelle derrière lui, Junior trottina jusqu’à la jeune femme, dont le regard brillant ne quittant pas Dhan et s’accrocha à sa main. Il leva un regard contrarié vers elle et déclara. « C’est loin, le Brésil ? Tonton Elias il est triste…» Un sourire éclatant éclaira le visage de la rousse qui lui ébouriffa les cheveux tout en riant de bon cœur. Le petit reprit. « Mais il est content parce que tu te marie pas. » Il hocha la tête de haut en bas pour appuyer ses propos, alors qu’une jeune femme blonde prit la parole. « Tonton Elias est un homme très sage » confirma-t-elle. Junior fut fasciné par les yeux bleus de la sorcière, dans lesquels quelques perles humides se dégageaient. « Oh Romy, ne dit pas ça, il pourrait t’entendre, et en user et en user jusqu’à ce qu’on change d’avis. » soupira la Nightingal, amusée, avant d’échanger un regard complice avec Dhan, dont le sourire, plus discret était tout aussi évocateur.
Junior observa la dénommée Romy d’un regard curieux. La sorcière portait une belle robe et avait posé une main sur l’avant-bras de la Nightingal. « Allons, tu pourrais lui faire faire n’importe quoi, me fait pas croire. » insista-t-elle, avant que son regard ne dérive un peu plus loin. « Je vais devoir vous laisser, il faut que j’aille voir Asher.» Une lueur légèrement inquiète s’était installée dans le fond de son regard, mais Junior ne prononça pas un mot, observant avec intérêt le mouvement de sa robe alors qu’elle se tournait vers l’officiant. « Magnifique cérémonie, Dhan. Encore merci ! » Le petit sorcier la regarda s’en aller avant de poser un regard piquant d’interrogation sur le visage de la rousse et de son amoureux. « Le Brésil, c’est comment ? » demanda-t-il, curieux d’en savoir davantage et bien content de pouvoir discuter, tout comme les grands.
Heureusement, une silhouette et des boucles brunes bien connues s’approchèrent d’eux, tirant un large sourire au petit garçon ainsi qu’à son père. « Tonton Eliaaaas !! » s’exclama ce dernier, quittant la grande main rassurante de son père pour s’empresser de se saisir de celle de celui qu’il appelait son oncle depuis de nombreux mois. Il fallait dire que, depuis quelque temps, les séjours chez Dayana et son amoureux se faisaient plus nombreux et le petit garçon, d’abord impressionné par la grande taille du sorcier, s’en était fait un ami et un allié. « Elias ! » Un sourire authentique s’était également attaché sur le visage d’Oscar dont la voix grave venait saluer avec enthousiasme le briseur de sort. «Permets-moi de te présenter Isabelle D'Essenault, Isabelle, Elias Nightingal, le fiancé de ma cousine, Dayana et un très bon ami. » Le diplomate adressa une œillade complice à son ami et semblait satisfait de la façon dont Junior le considérait. « Oscar. Isabelle, ravi de vous revoir. » répondit le Nightingal, avant de se tourner vers Oscar et d’ajouter simplement. « Hungcalf » Le diplomate hocha la tête, il avait compris : le monde était petit. « Ta sœur m’a appris qu’elle partait pour le Brésil, tu crois que tu t’en remettras ? » questionna l’américain, alors que le regard curieux de junior passait du visage de son oncle à celui du Nigérian puis à celui d’Isabelle. La main qu'avait posé Elias sur l'épaule de Junior se fit un petit peu plus possessive, rapprochant le garçon contre lui. Il était trop jeune pour avoir des idées saugrenues du type de vagabonder au Brésil avec un sang-mêlé, lui. Il lança un regard ennuyé à son ami « Je survivrais. » Junior vit son père sourire et ajouter, en plaisantant. « Au moins, elle ne se marie pas. » Le petit sorcier redressa ses épaules et compléta. « Je me marie pas non plus ! » Il croisa ensuite les bras sur son torse, fier comme un paon, et certain que son père et son oncle seraient ravis de cette nouvelle. Les deux hommes arboraient le même sourire, éclatant, amusé, charmant et Junior se redressa davantage, comblé de l’attention généreuse qu’on lui portait. Tonton Elias leur proposa ensuite d’aller saluer Dayana, avant de s’installer. Et c’est ce qu’ils firent de bonne grâce, Junior quelques pas devant, répétant avec insistance le prénom de sa tante. Ils discutèrent un peu, avant de s’installer chacun sur une chaise minutieusement décorée. Junior n’avait pas manqué les quelques regards appuyés que son père donnait à une mystérieuse personne. Peut-être lui demanderait-il plus tard.
Junior avait écouté, les écoutilles grandes ouvertes, tout le discours de l’homme en kilt. Il avait également observé les deux visages étincelants de sa Tatie et de son amoureux. Au cours des mots de l’officiant, il s’était parfois tourné vers le visage de son père, cherchant à comprendre les petits rires qui s’échappaient de quelques lèvres ici et là mais sans obtenir aucune explication. Il s’en était accommodé sans trop de difficulté et souriait aussi surement que son aîné. Il ferma les yeux et grimaça lorsque le marié put embrasser la mariée, avant d’applaudir avec un peu plus d’entrain que la moyenne, se permettant quelques petits piaillements stridents. Lorsqu’il fut question de félicitation, Junior s’accrocha à la taille d’Alice, serrant sa tatie dans ses bras avec toute la force dont il était capable. Il laissa ensuite la place à son père et son autre et serra la main de son amoureux en jupe. Il nota ensuite la crinière rousse d’Alex Nightingal, qu’il avait déjà croisé chez Tonton Elias. Laissant son père et Isabelle derrière lui, Junior trottina jusqu’à la jeune femme, dont le regard brillant ne quittant pas Dhan et s’accrocha à sa main. Il leva un regard contrarié vers elle et déclara. « C’est loin, le Brésil ? Tonton Elias il est triste…» Un sourire éclatant éclaira le visage de la rousse qui lui ébouriffa les cheveux tout en riant de bon cœur. Le petit reprit. « Mais il est content parce que tu te marie pas. » Il hocha la tête de haut en bas pour appuyer ses propos, alors qu’une jeune femme blonde prit la parole. « Tonton Elias est un homme très sage » confirma-t-elle. Junior fut fasciné par les yeux bleus de la sorcière, dans lesquels quelques perles humides se dégageaient. « Oh Romy, ne dit pas ça, il pourrait t’entendre, et en user et en user jusqu’à ce qu’on change d’avis. » soupira la Nightingal, amusée, avant d’échanger un regard complice avec Dhan, dont le sourire, plus discret était tout aussi évocateur.
Junior observa la dénommée Romy d’un regard curieux. La sorcière portait une belle robe et avait posé une main sur l’avant-bras de la Nightingal. « Allons, tu pourrais lui faire faire n’importe quoi, me fait pas croire. » insista-t-elle, avant que son regard ne dérive un peu plus loin. « Je vais devoir vous laisser, il faut que j’aille voir Asher.» Une lueur légèrement inquiète s’était installée dans le fond de son regard, mais Junior ne prononça pas un mot, observant avec intérêt le mouvement de sa robe alors qu’elle se tournait vers l’officiant. « Magnifique cérémonie, Dhan. Encore merci ! » Le petit sorcier la regarda s’en aller avant de poser un regard piquant d’interrogation sur le visage de la rousse et de son amoureux. « Le Brésil, c’est comment ? » demanda-t-il, curieux d’en savoir davantage et bien content de pouvoir discuter, tout comme les grands.
- Spoiler:
- C'est le fils d'Oscar, Junior qui guide ce rp. Il se trouve avec son père et @Isabelle D'Essenault, qu'il n'apprécie pas trop. Le trio croise ensuite Elias Nightingal, briseur de sort, fiancé de Dayana Hanbgé et ami proche d'Oscar. Ils discutent, puis s'installent pour la cérémonie. Lorsqu'il faut féliciter les mariés, Junior enlace @Alice Wakefield et serre la main d'@Evan Wakefield. Il s'éclipse ensuite et va voir Alex Nightingal et Dhan Chaffinch. Il croise avec eux @Rosemarie Kaiser qui discute un peu avant de rejoindre la foule pour retrouver son plus un, @Asher Moore.
- Billie ShakespeareOldieㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 285
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 25 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» année d'études : 9e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» nature du sang : Sang mêlé
» gallions sous la cape : 1195
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: And be with me for evermore ~ Evalice's Wedding
Jeu 17 Fév 2022 - 4:28
La main de Timothy était une bouée à laquelle se raccrocher pour ne pas être emportée par la foule. Un refuge chaud et doux dans lequel s'ancrer pour ne pas être emportée par la houle. Billie la serrait juste un peu trop fort tandis que Timothy et elle fendaient les flots d'invités si peu modestement vêtus. Leur flamboyance faisait un énorme contraste avec la compagnie habituelle de Billie, plus grise et transparente.
La Lufkin faisait malgré tout bonne figure, se mordillant la lèvre inférieure selon sa mauvaise habitude traînée depuis l'enfance pour contrôler ses émotions. Son vieil ami la connaissait bien et s'employait à lui remplir la tête d'histoires ridicules auxquelles elle n'accordait aucune crédibilité. Elle était cependant très reconnaissante pour les efforts de M. Pingouin. Plus il lui racontait des anecdotes sur les invités, plus ceux-ci redescendaient au niveau de Billie, se faisaient moins impressionnants et plus humains. Les vivants, après tout, avaient autant de problèmes que les morts, seulement eux avaient encore la chance de les surmonter.
Le début de la cérémonie interrompit le flot de Timothy, mais Billie n'en fut pas fâchée pour autant, car la suite de la célébration se révéla fascinante à ses yeux. Tant de cérémonies, tant de coutumes à respecter. Parfois les vivants avaient des croyances aussi solides et absurdes que les morts. Une fois que les amoureux se furent jurer fidélité et que l'homme qui officiait les eût déclarés unis pour la vie, Timothy sauta presque de sa chaise pour aller offrir ses félicitations avant que tout le monde se précipite à son tour. Billie le laissa filer, confiante qu'il reviendrait ensuite vers elle. Son absence lui permit de prendre son temps pour se remettre debout. L'immobilité allait avoir réveillé la douleur au coccyx. Et de fait, pendant quelques instants, elle en sentit toute la raideur.
Mais, toute douleur évanouie, quand Timothy revint vers avec une invitation, elle gloussa doucement. « Danser? For you and I are past our dancing days... Par contre, ton offre de m'accompagner rencontrer des fantômes m'alegrit! » Cette fois, quand elle attrapa la main de son ami, ce fut pour le tirer gaiement en direction du château. « Viens! Je sais où regarder! »
La Lufkin faisait malgré tout bonne figure, se mordillant la lèvre inférieure selon sa mauvaise habitude traînée depuis l'enfance pour contrôler ses émotions. Son vieil ami la connaissait bien et s'employait à lui remplir la tête d'histoires ridicules auxquelles elle n'accordait aucune crédibilité. Elle était cependant très reconnaissante pour les efforts de M. Pingouin. Plus il lui racontait des anecdotes sur les invités, plus ceux-ci redescendaient au niveau de Billie, se faisaient moins impressionnants et plus humains. Les vivants, après tout, avaient autant de problèmes que les morts, seulement eux avaient encore la chance de les surmonter.
Le début de la cérémonie interrompit le flot de Timothy, mais Billie n'en fut pas fâchée pour autant, car la suite de la célébration se révéla fascinante à ses yeux. Tant de cérémonies, tant de coutumes à respecter. Parfois les vivants avaient des croyances aussi solides et absurdes que les morts. Une fois que les amoureux se furent jurer fidélité et que l'homme qui officiait les eût déclarés unis pour la vie, Timothy sauta presque de sa chaise pour aller offrir ses félicitations avant que tout le monde se précipite à son tour. Billie le laissa filer, confiante qu'il reviendrait ensuite vers elle. Son absence lui permit de prendre son temps pour se remettre debout. L'immobilité allait avoir réveillé la douleur au coccyx. Et de fait, pendant quelques instants, elle en sentit toute la raideur.
Mais, toute douleur évanouie, quand Timothy revint vers avec une invitation, elle gloussa doucement. « Danser? For you and I are past our dancing days... Par contre, ton offre de m'accompagner rencontrer des fantômes m'alegrit! » Cette fois, quand elle attrapa la main de son ami, ce fut pour le tirer gaiement en direction du château. « Viens! Je sais où regarder! »
- Résumé:
- Billie suit son ami à travers la foule, reconnaissante qu'il prenne soin d'elle. Elle assiste silencieusement à la cérémonie, mais dès la fin de celle-ci, elle attrape Timothy par la main et l'entraîne loin de la foule pour trouver des fantômes.
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