- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
(mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 15 Jan 2022 - 11:56
Il avait passé la soirée à tirer sur sa jupe. Enfin sur son kilt. Mais lui ne voyait absolument pas la différence. Il se demandait comment les filles faisaient pour supporter leurs mini-jupes toute une soirée. Il avait l’impression qu’à tout moment, à tout mouvement, quelque-chose pouvait s’échapper et ça demandait une attention de tout les instants. C’était éreintant.
Ce mariage avait prit une tournure beaucoup trop sérieuse pour lui. a l’époque il trouvait que Alice et Evan étaient bien trop jeunes pour être fiancés alors… mariés ? Le Pajares avait encore du mal à se rendre compte alors qu’ils s’étaient dit « oui » il y avait quelques heures à peine sous ses yeux. Ca le concernait pas tant mais bordel, il arrivait pas a réaliser.
La soirée battait son pleins et Miguel avait passé la plus grosse partie de sa soirée à boire et manger auprès d’Esther qu’il avait introduit à la table de la 99. Il avait pas approché la piste de danse et pour cause… Y’avait que les vieux sang-purs qui foulaient le parquet. La musique était lente et ennuyeuse… Il aimait déjà pas trop danser, mais encore moins là dessus.
Pourtant son regard se portait sur la foule de danseurs depuis plusieurs minutes. Et l’espagnol n’arrivait plus à s’en détacher. Il n’avait jamais vu sa ballerine danser autrement que sur cette plage de sable fin des canaries. Et elle était ravissante alors qu’elle valsait dans les bras de ce type qu’il aurait bien été incapable d’imiter. Encore un de ces gosses de bourge…
Progressivement la musique avait évolué et sans vraiment se rendre compte, sans prévenir personne, le madrilène s’était levé en pleins milieu de la conversation. Il avait vu une ouverture et il avait traversé la piste de danse. Profitant d’un temps mort de quelques secondes, il posa une main sur la hanche d’Althéa :
- Tu permets ?
La question était réthorique et n’attendait aucune réponse car déjà et fort peu courtoisement il avait prit la place du cavalier de la jeune femme. La musique commence et Miguel jete un coup d’oeil à droite et à gauche pour savoir quoi faire.
- Mhm.. Ca se danse comment ça ? Tu veux bien m’montrer ?
Ce mariage avait prit une tournure beaucoup trop sérieuse pour lui. a l’époque il trouvait que Alice et Evan étaient bien trop jeunes pour être fiancés alors… mariés ? Le Pajares avait encore du mal à se rendre compte alors qu’ils s’étaient dit « oui » il y avait quelques heures à peine sous ses yeux. Ca le concernait pas tant mais bordel, il arrivait pas a réaliser.
La soirée battait son pleins et Miguel avait passé la plus grosse partie de sa soirée à boire et manger auprès d’Esther qu’il avait introduit à la table de la 99. Il avait pas approché la piste de danse et pour cause… Y’avait que les vieux sang-purs qui foulaient le parquet. La musique était lente et ennuyeuse… Il aimait déjà pas trop danser, mais encore moins là dessus.
Pourtant son regard se portait sur la foule de danseurs depuis plusieurs minutes. Et l’espagnol n’arrivait plus à s’en détacher. Il n’avait jamais vu sa ballerine danser autrement que sur cette plage de sable fin des canaries. Et elle était ravissante alors qu’elle valsait dans les bras de ce type qu’il aurait bien été incapable d’imiter. Encore un de ces gosses de bourge…
Progressivement la musique avait évolué et sans vraiment se rendre compte, sans prévenir personne, le madrilène s’était levé en pleins milieu de la conversation. Il avait vu une ouverture et il avait traversé la piste de danse. Profitant d’un temps mort de quelques secondes, il posa une main sur la hanche d’Althéa :
- Tu permets ?
La question était réthorique et n’attendait aucune réponse car déjà et fort peu courtoisement il avait prit la place du cavalier de la jeune femme. La musique commence et Miguel jete un coup d’oeil à droite et à gauche pour savoir quoi faire.
- Mhm.. Ca se danse comment ça ? Tu veux bien m’montrer ?
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Dim 16 Jan 2022 - 1:21
À l’abri du monde, la wright se couve de la présence familière de @Fergus Laugharne, avec lequel elle échange quelques sobriquets plus ou moins tendres au rythme de la musique de bal qu’ils maitrisent tous deux. Le port de tête royal de la danseuse trahit ses origines, et elle se masque d’assurance et d’orgueil là où elle a presque l’impression qu’une étiquette de née-moldue lui colle à la peau. Mais @Alice Wakefield est devenue … autre chose, récemment. Et elle a eu envie de la voir en ce jour heureux, avec sa tour de muscles de futur mari. Auror : mauvais point. Tour de muscles : bon point. Au moins, elle avait pu oublier sa carrière et simplement lui jeter des regard appréciateurs, pendant la cérémonie – c’était toujours ça de gagné. Elle a cherché du regard @Elsbeth Ballarini, sans succès, et fini par rejoindre la piste de danse avec le Gallois.
Sa zone de confort à elle, tournoiements gracieux faisant virevolter les pans de sa robe, sourires discrets ou pleins adressés à son cavalier et toujours, la prudence de ses jambes embrasées. « Tu permets ? » les doigts de Miguel sont sur ses hanches à elle, mais il semble s’adresser au wright. Face à la mine curieuse que lui adresse Fergus, la princesse exhérédée se contente de faire un oui discret de la tête, qui n’aurait au final servi qu’à confirmer la posture qu’a prise le Madrilène sans véritablement attendre de permission. « et si moi, j’avais pas permis? », que la capricieuse se contente de demander, mais une main se glisse sur le haut de son torse et la seconde, dans sa paume chaude. Pourtant, il demeure figé, l’Espagnol. « Mhm.. Ca se danse comment ça ? Tu veux bien m’montrer ? » Les lèvres de la ballerine se plissent. Le parquet est un des seuls endroits qu’elle trouve sécuritaires, ici, parmi les aristocrates de sang pur qui semblent la dévisager comme s’ils devinent que la brune n’est pas à sa place. Elle en a rêvé, jadis – d’appartenir à leur monde, car c’était celui qu’elle avait reconnu comme le sien, aristocrate bien née dont les manières s’étaient si bien apparentées aux leurs. Mais il suffit de l’écouter parler pour entendre les références fausses, les marqueurs culturels étrangers. Alors Althea lui jette une œillade agacée, à Miguel – car ailleurs, elle voudrait bien jouer le jeu et lui montrer, mais ici, craint le jugement des autres.
Peu importe, qu’il ait choisi de se parer d’un t-shirt vulgaire pour crâner sa non-appartenance au milieu, et grand bien lui fasse. À présent, il a l’air un peu ridicule, dans son kilt – enfin, pas tout à fait. L’habit écossais lui sied, tout comme il irait à n’importe quel homme aux mollets galbés, et Merlin sait que Miguel n’a rien à redire en matière de muscles. Tout est dans le maintien – les mâles des familles écossaises de l’assemblée se tiennent avec une virilité tranquille et assumée, ne songeant pas une deuxième fois à leurs jambes exposées et aux multiples courants d’air risquant de faire naitre sous les regards quelques carrés de peau malavisés. L’athlète, lui, semble constamment vouloir se pencher pour vérifier que son kilt est toujours bien en place et qu’on ne voit pas en dessous. Impatiente, elle désigne les alcôves créées par les multiples arches de part et d’autre de l’espace semi-clos servant d’habitacle à la cérémonie et à la piste de danse, là où ils seront au moins protégés de la majorité des regards. « Putain … », siffle-t-elle, avant de le tirer vers l’espace quasi-privé.
La musique régulière se lève, son tempo prévisible emplissant l’air. « C’est une valse – c’est la plus facile », l’informe la danseuse, se rapprochant à nouveau de lui. « Place ta main ici – sur ma hanche, Mig. Pas plus bas » et lui décoche un regard à mi-chemin entre l’agacement et l’amusement, face à son sourire penaud qui n’en est pas un. « Imagine que tu traces un carré avec tes pieds ». Exécute les premiers pas gracieusement, le forçant à la suivre alors que c’est lui qui devrait mener. « Non Mig’, dans l’autre sens, et me marche pas sur les orteils, je t’avertis. » N’ose pas (encore) une réplique acerbe sur sa cavalière – mais ça ne saurait tarder.
Sa zone de confort à elle, tournoiements gracieux faisant virevolter les pans de sa robe, sourires discrets ou pleins adressés à son cavalier et toujours, la prudence de ses jambes embrasées. « Tu permets ? » les doigts de Miguel sont sur ses hanches à elle, mais il semble s’adresser au wright. Face à la mine curieuse que lui adresse Fergus, la princesse exhérédée se contente de faire un oui discret de la tête, qui n’aurait au final servi qu’à confirmer la posture qu’a prise le Madrilène sans véritablement attendre de permission. « et si moi, j’avais pas permis? », que la capricieuse se contente de demander, mais une main se glisse sur le haut de son torse et la seconde, dans sa paume chaude. Pourtant, il demeure figé, l’Espagnol. « Mhm.. Ca se danse comment ça ? Tu veux bien m’montrer ? » Les lèvres de la ballerine se plissent. Le parquet est un des seuls endroits qu’elle trouve sécuritaires, ici, parmi les aristocrates de sang pur qui semblent la dévisager comme s’ils devinent que la brune n’est pas à sa place. Elle en a rêvé, jadis – d’appartenir à leur monde, car c’était celui qu’elle avait reconnu comme le sien, aristocrate bien née dont les manières s’étaient si bien apparentées aux leurs. Mais il suffit de l’écouter parler pour entendre les références fausses, les marqueurs culturels étrangers. Alors Althea lui jette une œillade agacée, à Miguel – car ailleurs, elle voudrait bien jouer le jeu et lui montrer, mais ici, craint le jugement des autres.
Peu importe, qu’il ait choisi de se parer d’un t-shirt vulgaire pour crâner sa non-appartenance au milieu, et grand bien lui fasse. À présent, il a l’air un peu ridicule, dans son kilt – enfin, pas tout à fait. L’habit écossais lui sied, tout comme il irait à n’importe quel homme aux mollets galbés, et Merlin sait que Miguel n’a rien à redire en matière de muscles. Tout est dans le maintien – les mâles des familles écossaises de l’assemblée se tiennent avec une virilité tranquille et assumée, ne songeant pas une deuxième fois à leurs jambes exposées et aux multiples courants d’air risquant de faire naitre sous les regards quelques carrés de peau malavisés. L’athlète, lui, semble constamment vouloir se pencher pour vérifier que son kilt est toujours bien en place et qu’on ne voit pas en dessous. Impatiente, elle désigne les alcôves créées par les multiples arches de part et d’autre de l’espace semi-clos servant d’habitacle à la cérémonie et à la piste de danse, là où ils seront au moins protégés de la majorité des regards. « Putain … », siffle-t-elle, avant de le tirer vers l’espace quasi-privé.
La musique régulière se lève, son tempo prévisible emplissant l’air. « C’est une valse – c’est la plus facile », l’informe la danseuse, se rapprochant à nouveau de lui. « Place ta main ici – sur ma hanche, Mig. Pas plus bas » et lui décoche un regard à mi-chemin entre l’agacement et l’amusement, face à son sourire penaud qui n’en est pas un. « Imagine que tu traces un carré avec tes pieds ». Exécute les premiers pas gracieusement, le forçant à la suivre alors que c’est lui qui devrait mener. « Non Mig’, dans l’autre sens, et me marche pas sur les orteils, je t’avertis. » N’ose pas (encore) une réplique acerbe sur sa cavalière – mais ça ne saurait tarder.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Dim 16 Jan 2022 - 21:10
Et si elle ne l’avait pas permit ? Le madrilène ne l’avait pas imaginé une seule seconde. C’était bien cela le problème. Il s’imaginait parfaitement irrésistible. Et il ne pouvait pas accepter qu’on lui préfère cet autre type au teint pâle et à l’air plus prétentieux qu’autre chose. Il n’est pourtant guère surpris par la question qu’il considère comme réthorique. Pire, il hausse nonchalamment les épaules avec l’air de celui qui dit « mais tu l’as fait ». Cet air qui flirte avec l’insolence et l’excès de confiance en soit.
Un excès qui tranche pourtant avec la situation dans laquelle il s’est mit lui même. Ce tee-shirt de cérémonie l’avait bien fait rire mais il fallait reconnaitre que la situation s’était légèrement retournée contre lui et il aurait préféré un véritable trois pièce à cette jupe à laquelle il manquait encore la cornemuse… Sans parler de son incapacité à se mouvoir correctement sur un parquet…
« Putain » la revoilà fâchée sa ballerine. Elle qui pourtant lui avait offert des chocolats. Elle a qui il avait offert un bracelet, marque d’attention dont elle pouvait se targuer tant elles était rares de la part du Pajares. Un coup d’oeil et il se rend compte qu’elle ne le porte pas, voila qui le contrarie. Mais pas autant que l’absence de talent de danseur que Miguel visiblement.
La voila qui les attire dans une des alcôve, les retirant au regard du reste du monde. Dommage que l’espace soit si grand… Il sourire en coin, il a envie de se pencher et d’effleurer ses lèvres mais les ordres de sa cavalière résonnent et le voila qui claquent des talons et se place comme elle l’exige. Dos droit, main sur sa hanche qui rêve de se glisser ailleurs, main chaude dans la sienne. Pour ce qui est de l’exécution des pas, c’est plus compliqué…
- Tu dis ça comme si c’était facile…
Il finit par regarder ses pieds, enfin surtout les escarpins de la jeune femme, et finit par prendre le rythme et savoir placer ses pieds correctement. Il finit par relever son regard amusé vers les yeux tempête de la d’Arenberg :
- Tu es vraiment la plus belle de toutes, ce soir. Enfin toutes sauf Alice, il parait qu’il serait mal apprécié de dire le contraire…
Hm. Le voila qui se perd un peu dans son compliment… Il aurait peut être du s’arrêter à « ce soir ».
Un excès qui tranche pourtant avec la situation dans laquelle il s’est mit lui même. Ce tee-shirt de cérémonie l’avait bien fait rire mais il fallait reconnaitre que la situation s’était légèrement retournée contre lui et il aurait préféré un véritable trois pièce à cette jupe à laquelle il manquait encore la cornemuse… Sans parler de son incapacité à se mouvoir correctement sur un parquet…
« Putain » la revoilà fâchée sa ballerine. Elle qui pourtant lui avait offert des chocolats. Elle a qui il avait offert un bracelet, marque d’attention dont elle pouvait se targuer tant elles était rares de la part du Pajares. Un coup d’oeil et il se rend compte qu’elle ne le porte pas, voila qui le contrarie. Mais pas autant que l’absence de talent de danseur que Miguel visiblement.
La voila qui les attire dans une des alcôve, les retirant au regard du reste du monde. Dommage que l’espace soit si grand… Il sourire en coin, il a envie de se pencher et d’effleurer ses lèvres mais les ordres de sa cavalière résonnent et le voila qui claquent des talons et se place comme elle l’exige. Dos droit, main sur sa hanche qui rêve de se glisser ailleurs, main chaude dans la sienne. Pour ce qui est de l’exécution des pas, c’est plus compliqué…
- Tu dis ça comme si c’était facile…
Il finit par regarder ses pieds, enfin surtout les escarpins de la jeune femme, et finit par prendre le rythme et savoir placer ses pieds correctement. Il finit par relever son regard amusé vers les yeux tempête de la d’Arenberg :
- Tu es vraiment la plus belle de toutes, ce soir. Enfin toutes sauf Alice, il parait qu’il serait mal apprécié de dire le contraire…
Hm. Le voila qui se perd un peu dans son compliment… Il aurait peut être du s’arrêter à « ce soir ».
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Dim 16 Jan 2022 - 22:05
Sur elle, le regard sombre du Madrilène qui coule du haut comme une évidence – comme s’il n’attend jamais autre chose, comme si le destin confirmera tout ce qu’il s’imagine pour sa vie. En cela, elle le rejoint d’ordinaire, la ballerine, rêvant ses ambitions folles et assez égocentrique pour aller les cueillir du bout des doigts et les croquer à pleine bouche. Le rictus séducteur qu’il lui adresse lorsqu’ils se glissent dans l’alcôve la charmerait, d’ordinaire – mais elle a les nerfs en boule, la capricieuse. Son héritage gravé à même sa peau, lui semble-t-il, et malgré la présence rassurante de Fergus pour lui servir de bouclier contre les regards des autres, il n’a pas su la protéger de la vision frappante d’une crinière comme nulle autre. Les cheveux savamment dépeignés de son Américain – de son ex Américain. Hunter et son costume fantasque, visiblement occupé à rigoler en compagnie de Jacob Hangbé et d’autres membres de la jeunesse dorée de la société sorcière. Elle l’a imaginé, se glisser parmi eux avec aisance, comme s’il n’était jamais parti.
Mais t’es parti, Hunter. T’es parti et ça m’a arraché le cœur, de te dire adieu.
L’alcôve la rassure, soupçon d’anonymat – et le cadre de la danse, pour éviter de trop songer à Miguel et sa cavalière qui doit bien l’attendre quelque part, derrière. La brune donne ses premières consignes au Madrilène, exécute les pas lentement. « Tu dis ça comme si c’était facile… » et sourit face à son air, l’observe regarder ses pieds plutôt que de plonger ses yeux de nuit dans les siens comme il le ferait d’ordinaire – s’il était en contrôle de la situation. « mais si, c’est facile. Quand ça a été introduit à Vienne, à l’origine, c’était même une danse scandaleuse. Les gens ne dansaient pas de si près, à l’époque », révèle Althea, sourire ironique aux lèvres. Car ils ont dansé de bien plus près, leurs bassins collés au rythme d’une musique aussi chaude que le soleil qui les avait bercés deux jours durant. Une autre vie, presque, semble-t-il. Entretemps, il y a eu les railleries de ses coéquipiers de quidditch, heureusement éteintes par leur discussion musclée des escaliers. Et le bracelet.
Le bijou simple, qu’elle n’a pas pu se résoudre à porter au poignet, trop de significations que de l’afficher ainsi au monde alors qu’elle n’en pensait peut-être rien. Peut-être? Certainement. Mais pourquoi, alors, y avoir assez songé pour décider de se l’enfiler sur la cheville, plutôt? Comme un secret rien qu’à elle. « Tu es vraiment la plus belle de toutes, ce soir. Enfin toutes sauf Alice, il parait qu’il serait mal apprécié de dire le contraire… » et lorsque ses yeux se relèvent, elle y voit le charme, mais ne parvient pas à imaginer l’honnêteté – car n’est-il pas accompagné, ce soir? « Tu vas dire ça à toutes les filles que tu vas faire danser, ce soir? », réplique la capricieuse, un sourcil incrédule haussé. Elle le guide légèrement, la danseuse, imprime une légère pression dans sa paume pour l’inviter à faire un pas de côté et continuer de tracer ses carrés.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 22 Jan 2022 - 11:47
Pas besoin d’alcôve pour rassurer le madrilène qui n’a jamais eut peur du ridicule. Il aurait aussi bien pu danser médiocrement au milieu de ces bourgeois qu’il se serait pas mal fichu de ce qu’ils pouvaient penser, élevé dans l’idée qu’il ne valait et ne vaudrait jamais moins qu’eux et que leur bien-naissance n’était pas à envier. Pourtant l’espagnol ressent dans toutes les fibres de son corps le stress de la jeune femme bien qu’il n’en identifie pas précisément les raisons, bien qu’il puisse les imaginer.
La détourner quelques minutes de la source de ses angoisses, quitte à ce qu’elle réalise à quel point il est mauvais danseur, voila qui l’enchantait. Parce qu’il avait passé la soirée à essayer de ne pas couler son regard sur la jeune femme et maintenant qu’il la tenait contre lui il ne pensait qu’à lui faire passer un bon moment. Alors il fait un effort pour se placer correctement et pour esquisser quelques pas. Il est ravi en relevant le visage de voir un sourire, même ironique, sur le visage de sa ballerine laquelle la raconte l’histoire ô combien scandaleuse de la valse.
- Et moi qui pensait que ces bourgeois étaient coincés. Et toi tu me dis qu’ils sont complétement délurés en réalité ? Tu as fini de bousculer toutes mes convictions ou tu en as d’autres comme ça ?
Il a envie de lui plaire, ça crève les yeux. Son sourire ne cesse de s’agrandir à chaque seconde passée aux côtés de la wallonne. Au point d’apprendre la valse et de se concentrer pour ne pas lui écraser les pieds alors qu’ils tournoient au rythme de la musique lointaine de ce mariage qui semble lui aussi s’éloigner. Il a tellement envie de lui plaire et pourtant ça ne l’empêche pas d’être maladroit dans l’expression de ses sentiments, sur ce terrain là aussi il avait une certaine marge de progression. Elle est incroyablement belle ce soir et il lui dit. Il aurait pu s’arrêter là puisqu’Alice ne pouvait prendre ombrage de ce qu’elle n’entendait pas. Mais il avait fallu qu’il s’embrouille et évidemment elle avait profité de la brèche ouverte :
- Ça t’ennuierait si c’était le cas ?
Sourire malicieux aux lèvres, il a hâte d’entendre la réponse qu’il imagine positive. Sinon pourquoi poserait-elle la question ? Il espère, lui, que la réponse soit positive. Parce qu’en ce qui le concernait, il avait détesté la voir passer la soirée au bras de ce type. Il essayait de ne pas laisser son imagination s’emballer à ce sujet, parce que le déni était toujours plus agréable que la réalité. Et parce qu’il ne pourrait pas continuer de danser s’il se laissait contrarier par de telles révélations.
La détourner quelques minutes de la source de ses angoisses, quitte à ce qu’elle réalise à quel point il est mauvais danseur, voila qui l’enchantait. Parce qu’il avait passé la soirée à essayer de ne pas couler son regard sur la jeune femme et maintenant qu’il la tenait contre lui il ne pensait qu’à lui faire passer un bon moment. Alors il fait un effort pour se placer correctement et pour esquisser quelques pas. Il est ravi en relevant le visage de voir un sourire, même ironique, sur le visage de sa ballerine laquelle la raconte l’histoire ô combien scandaleuse de la valse.
- Et moi qui pensait que ces bourgeois étaient coincés. Et toi tu me dis qu’ils sont complétement délurés en réalité ? Tu as fini de bousculer toutes mes convictions ou tu en as d’autres comme ça ?
Il a envie de lui plaire, ça crève les yeux. Son sourire ne cesse de s’agrandir à chaque seconde passée aux côtés de la wallonne. Au point d’apprendre la valse et de se concentrer pour ne pas lui écraser les pieds alors qu’ils tournoient au rythme de la musique lointaine de ce mariage qui semble lui aussi s’éloigner. Il a tellement envie de lui plaire et pourtant ça ne l’empêche pas d’être maladroit dans l’expression de ses sentiments, sur ce terrain là aussi il avait une certaine marge de progression. Elle est incroyablement belle ce soir et il lui dit. Il aurait pu s’arrêter là puisqu’Alice ne pouvait prendre ombrage de ce qu’elle n’entendait pas. Mais il avait fallu qu’il s’embrouille et évidemment elle avait profité de la brèche ouverte :
- Ça t’ennuierait si c’était le cas ?
Sourire malicieux aux lèvres, il a hâte d’entendre la réponse qu’il imagine positive. Sinon pourquoi poserait-elle la question ? Il espère, lui, que la réponse soit positive. Parce qu’en ce qui le concernait, il avait détesté la voir passer la soirée au bras de ce type. Il essayait de ne pas laisser son imagination s’emballer à ce sujet, parce que le déni était toujours plus agréable que la réalité. Et parce qu’il ne pourrait pas continuer de danser s’il se laissait contrarier par de telles révélations.
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 29 Jan 2022 - 12:54
Miguel a cette aisance que la danseuse lui envie – elle aimerait, elle aussi, se moquer de ce que les gens pensent d’elle, et y arrive souvent, lorsque l’armure fidèle de Lady Pride lui colle à la peau. Le statut du sang lui mord pourtant le cœur et l’ego, souvenirs trop vertement imprimés de son adolescence et de ces jeunes femmes de bonne famille sorcière qu’elle avait jadis cru rejoindre – pour mieux se faire cracher sang de bourbe avec le plus bel accent français et un petit nez bien retroussé sur une bouche fine pleine de faux semblants. Mal à l’aise, ici, et elle a voulu affronter ses démons le temps d’une soirée, pour voir Alice s’unir à sa tour humaine de fiancé. La présence de @Fergus Laugharne la tranquillisait pourtant comme un baume précieux, toujours le même depuis l’adolescence – une proximité faite de railleries gamines et d’une concupiscence familière.
Subtilisée au Gallois par l’Espagnol, elle a perdu pied à nouveau, forcée de conjuguer son inconfort social à celui de se savoir entre les mains de Miguel alors que son cadeau lui enserre la cheville comme un aveu qu’on n’assume pas. Converse sur le ton de la plaisanterie, jusqu’à ce que le naturel la rattrape – le compliment trop aisément glissé, sans saveur d’effort, le genre qu’on peut dire à n’importe qui. « Tu vas dire ça à toutes les filles que tu vas faire danser, ce soir? », répond-elle, un sourcil incrédule légèrement haussé. Je connais ton baratin, Pajares. Sans compter le culot éternel de l’athlète. « Ça t’ennuierait si c’était le cas ? »
Elle pourrait, la capricieuse, lui demander avec honnêteté ce qu’il veut savoir – si ça la gêne qu’il en fasse danser d’autres, ou s’il les complimente. Pourrait lui céder une once de terrain en le laissant reformuler, mais elle ne se sent pas l’âme généreuse, la d’Arenberg, plus à même de prendre que de distribuer. Son visage penché sur le côté répond à l’air malicieux du Pajares, qui semble un peu trop fier de son coup. t’as cru que ce serait si facile de me faire cracher le morceau? « Que tu dises ça à d’autres? », recadre la ballerine éclopée, redéfinissant le sujet de sa question – et tant pis pour l’athlète, si ce n’était pas le sens de sa question. Il n’avait qu’à les poser plus franchement, alors. et toi, althea, es-tu obligée de faire de même?
La capricieuse ne le laisse pas en placer une, dérogeant à la valse pour exécuter un tour léger sur elle-même rappelant le soleil de septembre à sa conscience. Qu’est-ce que ça lui ferait, à elle, d’admettre qu’un pincement la taraude de le voir en compagnie d’autres? Ça ne lui aurait pas importé, avant. Parce qu’elle ne peut admettre qu’il lui ait envoyé un bijou marquant si aisément un territoire, et de l’imaginer donner ce genre de breloque à plusieurs autres conquêtes. Soudain, elle sent le bracelet lui ceignant la cheville comme un marqueur, et n’est-elle qu’un stupide numéro à marquer au fer de ses conquêtes?
Rejoignant à nouveau les mains de Miguel, la wright répond enfin à la question recadrée. « Les attentions répétées de la même façon à plusieurs m’ennuient, oui. Elles sonnent fausses », lâche enfin Althea, ses yeux-tempête vissés vers le regard sombre du Madrilène. Qu’il y comprenne ce qu’il désirait – ses déclarations qui conviendraient probablement à n’importe quelle fille qu’il croiserait, son cadeau offert en décembre, qui savait, en fait, si elle était la seule à en avoir reçu un exemplaire? L’esprit empêtré dans son inconfort d’être ici, elle doute de tout, la danseuse – surtout de l’honnêteté du joueur de quidditch. Qu’il croit sur parole ses dires au moment où il les profère, elle y croit, entièrement, tout comme elle n’a aucun mal à assimiler qu’il puisse répéter les mêmes paroles plus tard et être tout aussi sérieux – je te connais, Miguel. Je te vois faire les mêmes grandes déclarations à tes multiples conquêtes depuis que t’es adolescent. Et elle se permet, la capricieuse – d’exiger davantage qu’une copie-carbone de déclarations à la con qu’on peut faire cent fois dans la soirée tout en provoquant l’émoi avec aisance.
Et peut-être est-ce qu’elle a envie de vengeance –
Mais que l’Américain est trop loin pour souffrir de sa mélancolie.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Lun 31 Jan 2022 - 18:21
Maladroit mais habile pourrait on dire. Une pirouette de l’esprit et le voila qui retourne la situation les yeux pleins de malice et dans le fond de l’oeil une réelle lueur de curiosité. C’est qu’il ne savait plus vraiment sur quel pied danser avec sa ballerine. Fantasme d’adolescent à éphémère pansement sur les blessures de son égo. Il pensait que cela s’arrêter là. Oh oui, il en était persuadé. Pourtant il n’avait pas pu ignorer son courroux alors dans le couloir. Il avait été … excité ? Touché ? Il ne savait même pas dire mais ces chocolats qu’il n’avait même pas pu goûté lui avaient fait quelque chose.
« N’y voit pas de message caché ». Il avait suffit de ces quelques mots pour qu’absolument tout devienne matière à interprétation. Fuck, lui était vraiment nul dans ce genre de petit jeu. La séduction, oui, mais carte sur table. Avec Althéa, il avait parfois l’impression d’être dans une sorte de jeu des trônes. Si subtile que parfois il craignait de ne pas être à la hauteur.
« Que tu dises ça à d’autres? ». Il arque un sourcil franc. Quoi d’autre ? Il n’a pas l’intention de répondre. Lui même attend cette révélation. Quelque-chose au plus profond de lui même le pousse à la confiance et il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il n’est pas le seul à éprouver ce petit plaisir qui va avec sa présence. Sans penser à elle avant de s’endormir, bien sûr. Il tourne et le piètre danseur qu’il est s’adapte pourtant, rattrapant la taille fine de la demoiselle une fois revenue face à lui. Il sourit. Il attend.
La réponse n’est pas vraiment celle qu’il attendait. Il aurait voulu un oui ou un non franc. Mais avec la d’Arenberg rien n’était si facile, tout se méritait. C’était peut être ça qui l’attirait finalement ? Le challenge ? L’inatteignable ? Perdu dans ses tergiversations, il n’en perd pourtant pas le nord. Ce n’est pas vraiment la première fois qu’on lui reproche ce comportement de séducteur. Incapable de hausser les épaules et de continuer à valser en même temps, il se contente de quelques mots :
- C’est que tu ne me connais pas encore assez. Quand ces attentions sont répétées auprès de la même personne, c’est que celle-ci est… spéciale.
Il sourit, ricanant presque :
- C’est ça que tu veux ? Être spéciale ?
Et si oui, comment t’en convaincre Althéa ?
« N’y voit pas de message caché ». Il avait suffit de ces quelques mots pour qu’absolument tout devienne matière à interprétation. Fuck, lui était vraiment nul dans ce genre de petit jeu. La séduction, oui, mais carte sur table. Avec Althéa, il avait parfois l’impression d’être dans une sorte de jeu des trônes. Si subtile que parfois il craignait de ne pas être à la hauteur.
« Que tu dises ça à d’autres? ». Il arque un sourcil franc. Quoi d’autre ? Il n’a pas l’intention de répondre. Lui même attend cette révélation. Quelque-chose au plus profond de lui même le pousse à la confiance et il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il n’est pas le seul à éprouver ce petit plaisir qui va avec sa présence. Sans penser à elle avant de s’endormir, bien sûr. Il tourne et le piètre danseur qu’il est s’adapte pourtant, rattrapant la taille fine de la demoiselle une fois revenue face à lui. Il sourit. Il attend.
La réponse n’est pas vraiment celle qu’il attendait. Il aurait voulu un oui ou un non franc. Mais avec la d’Arenberg rien n’était si facile, tout se méritait. C’était peut être ça qui l’attirait finalement ? Le challenge ? L’inatteignable ? Perdu dans ses tergiversations, il n’en perd pourtant pas le nord. Ce n’est pas vraiment la première fois qu’on lui reproche ce comportement de séducteur. Incapable de hausser les épaules et de continuer à valser en même temps, il se contente de quelques mots :
- C’est que tu ne me connais pas encore assez. Quand ces attentions sont répétées auprès de la même personne, c’est que celle-ci est… spéciale.
Il sourit, ricanant presque :
- C’est ça que tu veux ? Être spéciale ?
Et si oui, comment t’en convaincre Althéa ?
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 5 Fév 2022 - 12:38
blurred eyes,
31 décembre 2021. (mood)
fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue, oh no
i don't need to be loved by you.
Évasive dans ses réponses, la danseuse observe les réactions de l’Espagnol. Son attrait pour le défi, pour la chasse – il y a quelque chose de rassurant dans cette prévisibilité, et pourtant. Si j’arrête de te fuir, Mig, t’intéresserais-tu seulement encore à moi? Alors, assène la vérité, les prunelles-ouragan vissées vers les siennes, d’ébène. Exige mieux de sa part, car elle le peut, la princesse exhérédée. Voit la nonchalance dans sa réponse, même si sa posture ne lui permet pas d’en exprimer l’étendue. « C’est que tu ne me connais pas encore assez. Quand ces attentions sont répétées auprès de la même personne, c’est que celle-ci est… spéciale. »
Le rythme de la valse commence à s’estomper doucement, annonçant une transition future vers une autre mélodie. Althea exécute les pas sans y porter une attention particulière, visse son regard de pluie sur les prunelles de crépuscule du Pajares. Ça lui parait trop facile, presque, de proférer la profondeur cachée par la superficialité, mais elle n’en dit rien – par générosité, non. Par envie de s’éviter une discussion où on la prendrait pour une mijaurée qui aurait accordé trop de significations à un weekend d’escapade charnelle pourtant clairement négocié en septembre. et tes lèvres sur ma mâchoire, et le rythme de tes hanches. « C’est ça que tu veux ? Être spéciale ? » Doucement, elle ignore les pas traditionnels de la valse. S’approche de lui pour qu’il sente son souffle contre ses lèvres. Hume son odeur, musc mêlé à l’aftershave que tant de sportifs de l’université affectionnent – à croire qu’il est librement dispensé dans les vestiaires.
Sourit, à sa demande. Car il a raison, le Madrilène, dans sa question – elle n’a jamais rêvé d’autre chose que d’extraordinaire, la d’Arenberg, ses rêves mégalomanes conjugués à ses passions depuis l’enfance. L’ouragan crépitant au fond des yeux depuis l’enfance – la danse, le styx, la mémoire, il lui a toujours fallu se raccrocher à quelque chose de grand pour s’imaginer unique. Ailleurs, peut-être qu’elle lui répondrait correctement. Sur son envie d’être spéciale, tout en ne laissant personne l’être trop à ses propres yeux – l’envie arrogante d’une originalité unilatérale, pour éviter la douleur de la blessure. S’épargner le cœur qui accélère dans sa poitrine en voyant simplement la crinière de son Américain, occupé à rigoler avec ses amis comme le jeune premier qu’il aurait pu être. « Personne n’a envie d’être ordinaire », fait-elle simplement, la vérité qui ne s’exclut pas et qui, pourtant, en dit si peu. Plaider d’être comme les autres, sans plus, dans sa recherche d’extraordinaire. D’un léger geste de la mâchoire, la danseuse éclopée désigne la salle de réception où les danseurs égrènent le plancher de leurs pas réguliers. « Y’a pas une âme ici qui ne rêve d’être reconnue – peut-être pas en public, mais en privé, oui. »
Et elle se doute qu’il ne se contentera pas de cette réponse vague, le Madrilène, le découvre lorsqu’il a envie de pousser plus loin, cette habileté nouvelle qu’il semble avoir de la questionner et de lui mettre le nez dans son évasivité. Pas ses contradictions, pas encore – car il semble se garder, lui aussi, de révéler ses pensées profondes. mais ne sais-tu pas, Miguel, que dans la superficialité, il faut être bon joueur pour tirer les secrets d’un.e autre? Et t’es trop honnête. Serpent au cœur de lion. « Je ne veux pas être une distraction », révèle-t-elle, honnête – sans attacher son désir d’être spéciale à sa personne. Qu’il en fasse ce qu’il souhaite, Miguel, qu’il décide par ego qu’elle parle de lui, et peut-être sa révélation lui est-elle destinée, mais elle ne se mouillera pas davantage, la capricieuse. Pas sans équivoque. quid pro quo. Occupée à le regarder, elle oublie presque les lieux, ses angoisses. Observe le carré de sa mâchoire, son regard sur elle. Se libère du rythme de la valse. Tant pis, Mig, on s’en fout, de pas suivre les notes. Le laisse enlacer davantage sa taille, se rapproche. « et toi? Qu’est-ce que tu ne veux pas? » avec le défi du péché d’orgueil dans le regard.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 12 Fév 2022 - 11:50
Serait elle seulement un jour capable d’arrêter de fuir ? De ce qu’il avait comprit de l’histoire de la d’Arenberg, sa vie n’avait été qu’une fuite en avant. Et lui comment réagirait il ? Il l’ignorait encore, il n’en savait rien. La chasse avait de l’attrait, elle en avait toujours eut c’était vrai. Mais Miguel n’était pas non plus du genre à se lasser facilement dans il était attiré par quelque-chose, non. Ses amis, ses passions, elles avaient duré le temps de vingt huit années.
Spéciale, elle l’était. Elle l’avait toujours été à ses yeux. Sans jamais qu’il sache vraiment définir pourquoi. Elle avait cette aura, cette aisance et pourtant le madrilène avait toujours deviné ce qu’elle dissimulait derrière cette façade. Elle ne se donnait pas un genre portant. Elle était la force et la fragilité en même temps. Les deux faces d’une même pièces. Deux faces qui le désarçonnait souvent, qui le surprenaient encore. Et il n’avait de cesse d’essayer de s’adapter.
Elle s’approche de lui alors que la musique change et Miguel ne peut que remercier les dieux car les réflexions qu’exigeaient la valse et cette conversation auraient rapidement eut raison de lui. Tendrement, ses mains glissent autour de sa taille, la rapprochant encore un peu plus de lui. Il baisse le visage pour continuer d’admirer ses yeux de pluie et leurs fronts se frôlent.
- C’est vrai…
Elle avait raison, personne n’avait envie d’être ordinaire. Personne. Même en public, lui aurait rêvé de dépasser le stade de l’ordinaire. S’il avait décidé de demeurer avec les Scorpion de Brasilia peut être ne ferait il plus parti du commun des mortels. Peut être son nom serait connu. L’idée de demeurer un être « normal » lui était insupportable mais en même temps se donner les moyens de dépasser ce stade semblaient tous vains.
Il hoche la tête à celle qui ne veut pas être une distraction. C’était pourtant ce qu’elle devait être. Ce qu’ils s’étaient promis. L’oubli de quelques jours ensoleillé. Qu’est ce qui avait dérapé ? Quand est ce que ça avait changé ? Parce qu’il ne pouvait pas le nier. Il ne la voyait plus seulement comme une distraction. Il y avait… autre chose. Qu’il ne saurait ou ne voulait comprendre.
Qu’est ce qu’il ne voulait pas ? Savait il seulement ce qu’il voulait l’espagnol ? Peut être que la question dans l’autre sens l’aurait arrangé. Il aurait répondu qu’il la voulait elle. Il lui aurait demandé, supplié, de quitter ce mariage et de se retrouver ailleurs. Il aurait joué de ses fossettes et de son regard sombre. Mais sous la pression du regard de sa ballerine, il trouve exactement quoi répondre.
- J’veux pas souffrir.
Toute sa vie il s’était tenu loin de ce qui pourrait le faire souffrir. Parce qu’encore aujourd’hui il se souvenait de la douleur qui traversait le regard de son père quand son fils aîné essayait de le faire parler de sa mère. Dès l’enfance il avait intégré le fait que l’amour pouvait détruire. Son père avait été détruit. Et Carmen avait beau être une femme incroyable, Emilio avait perdu une partie de son âme dans le processus. Il ne voulait pas, surtout pas, vivre la même chose.
Spéciale, elle l’était. Elle l’avait toujours été à ses yeux. Sans jamais qu’il sache vraiment définir pourquoi. Elle avait cette aura, cette aisance et pourtant le madrilène avait toujours deviné ce qu’elle dissimulait derrière cette façade. Elle ne se donnait pas un genre portant. Elle était la force et la fragilité en même temps. Les deux faces d’une même pièces. Deux faces qui le désarçonnait souvent, qui le surprenaient encore. Et il n’avait de cesse d’essayer de s’adapter.
Elle s’approche de lui alors que la musique change et Miguel ne peut que remercier les dieux car les réflexions qu’exigeaient la valse et cette conversation auraient rapidement eut raison de lui. Tendrement, ses mains glissent autour de sa taille, la rapprochant encore un peu plus de lui. Il baisse le visage pour continuer d’admirer ses yeux de pluie et leurs fronts se frôlent.
- C’est vrai…
Elle avait raison, personne n’avait envie d’être ordinaire. Personne. Même en public, lui aurait rêvé de dépasser le stade de l’ordinaire. S’il avait décidé de demeurer avec les Scorpion de Brasilia peut être ne ferait il plus parti du commun des mortels. Peut être son nom serait connu. L’idée de demeurer un être « normal » lui était insupportable mais en même temps se donner les moyens de dépasser ce stade semblaient tous vains.
Il hoche la tête à celle qui ne veut pas être une distraction. C’était pourtant ce qu’elle devait être. Ce qu’ils s’étaient promis. L’oubli de quelques jours ensoleillé. Qu’est ce qui avait dérapé ? Quand est ce que ça avait changé ? Parce qu’il ne pouvait pas le nier. Il ne la voyait plus seulement comme une distraction. Il y avait… autre chose. Qu’il ne saurait ou ne voulait comprendre.
Qu’est ce qu’il ne voulait pas ? Savait il seulement ce qu’il voulait l’espagnol ? Peut être que la question dans l’autre sens l’aurait arrangé. Il aurait répondu qu’il la voulait elle. Il lui aurait demandé, supplié, de quitter ce mariage et de se retrouver ailleurs. Il aurait joué de ses fossettes et de son regard sombre. Mais sous la pression du regard de sa ballerine, il trouve exactement quoi répondre.
- J’veux pas souffrir.
Toute sa vie il s’était tenu loin de ce qui pourrait le faire souffrir. Parce qu’encore aujourd’hui il se souvenait de la douleur qui traversait le regard de son père quand son fils aîné essayait de le faire parler de sa mère. Dès l’enfance il avait intégré le fait que l’amour pouvait détruire. Son père avait été détruit. Et Carmen avait beau être une femme incroyable, Emilio avait perdu une partie de son âme dans le processus. Il ne voulait pas, surtout pas, vivre la même chose.
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 12 Mar 2022 - 20:41
blurred eyes,
31 décembre 2021. (mood)
fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue, oh no
i don't need to be loved by you.
Lorsqu’il la serre davantage, leurs visages se frôlent. Si près, elle pourrait tendre le visage, un peu, incliner la tête vers l’arrière et le laisser s’échouer contre sa bouche. La franchise comme mors aux dents, elle s’oblige à rester évasive dans sa sincérité, Althea. Je ne veux pas être une distraction, dit-elle, sans dire aux yeux de qui – de lui, des autres, de l’univers, qu’importe. Péché d’Orgueil lancinant de fierté et de rejet de l’ordinaire. Et cesse de danser, sans une pensée vers la valse qu’ils gâchent. Refuse qu’ils s’étaient promis autre chose, car elle n’accepte les contradictions que lorsqu’elles viennent des autres, la capricieuse. Refuse aussi – de lui révéler le bijou qu’elle porte à la cheville. Celui qu’il lui a offert. La ballerine éclopée choisit plutôt de lui demander avec défi ce qu’il ne veut pas. Dis-moi ce que tu crains, et je te dirai qui tu es. Car les péchés ne se nourrissent pas des espoirs des autres, pour leur lire le myocarde.
« J’veux pas souffrir. » La révélation, presque cruelle dans son honnêteté – et ce qui le condamne. Elle rompt le contact de leurs fronts, pour mieux le regarder. « Alors tu n’aimeras jamais », fait Althea, convaincue – que les contrastes sont ce qui rend la vie digne d’être vécue, malgré la stupidité de la souffrance qu’elle vit au quotidien. La danseuse approche de lui, car elle commence à avoir l’habitude des confessions, à présent. Péché maître du Confessionnal, avec en seule offrande la douceur de son Orgueil contre lequel se réchauffer l’âme – le renvoi d’un miroir sans jugement, qui accepte les blessures d’ego et la honte comme une deuxième peau. Parie que si le Madrilène choisit de lui révéler quelque chose, ce sera par les murmures, et en offrande au creux d’une oreille discrète.
En profite, alors, pour lever les yeux vers lui, juste assez près pour le forcer à plonger vers elle – vers ses prunelles couleur de tempête et la robe dont l’échancrure plonge juste assez sur sa poitrine menue pour en révéler la courbure. Yeux-ouragan fichés dans la nuit de ceux de l’athlète, elle souffle « C’est ça que tu veux, Mig? » et cherche la réponse sur ses traits, à la lisière de sourcils qu’il pourrait trop froncer, ou du trait volontaire de sa mâchoire tendue par la pression d’un secret qu’il refuserait de révéler. Tu n’as jamais été menteur, Miguel. son serpent serti d’un cœur de fauve. « et ça en a valu la peine, jusqu’à maintenant? »
T’aimes te forcer à rester à l’écart, Miguel?
Qu’est-ce que ça te ferait, de te laisser aller?
Qu’est-ce que ça te ferait, de te laisser aimer?
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Lun 14 Mar 2022 - 17:58
Les lèvres ourlés de la d’Arenberg étaient si proches. Il les savait si douce. Il imaginait le goût légèrement amer de son rouge à lèvres. Il imaginait la pression de sa main dans son dos alors que leurs bouches se retrouvaient après plusieurs mois l’une de l’autre. Il déglutit, forçant son regard à retrouver les yeux tempêtes de sa ballerine alors qu’elle attend de lui une réponse franche là ou lui ne rêverait que de se taire. Et pourtant sous le joug des attentes de la wallonne, il répond en tout sincérité. Presque trop transparent pour sa réputation beau-parleur.
Il ne voulait pas souffrir. La réponse avait été longue à passer la barrière de ses lèvres pourtant c’était une évidence. C’était d’ailleurs pour ça que sa vie sentimentale avait pendant longtemps été … inexistante. Et alors qu’il avait dérogé à ses propres principes, alors qu’il s’était risqué a aimer… il avait effectivement souffert. C’était cet instant de souffrance qui l’avait amené a s’échapper aux côtés de sa ballerine. Pouvait on parler la d’un moindre mal ? Ou d’une consolation éphémère ? Le présent ne semblait pas encore capable d’exprimer une réponse claire …
« Alors tu n’aimeras jamais ».
- Je sais.
Il savait. Il savait que l’amour et la souffrance étaient intimement liées. Leurs fronts se sont séparés mais leurs visages se frôlent toujours. Ses lèvres contre l’oreille de sa ballerine et inversement, il tresaille légèrement alors qu’elle lui demande si c’est vraiment ce qu’il voulait. Et si ça en avait valu la peine. Il serre les dents et sa mâchoire se tend, suivant le mouvement de la réflexion imposée.
- J’ai aimé, j’ai souffert. Est ce que ça en valait la peine ? J’ai l’impression d’avoir plus souffert qu’aimé ou même été aimé. Avoir été aimé ? Enfin... t'as compris quoi...
Triste réalité. Avec Saoirse tout n’avait été que lutte. Il était conscient que les barrières érigées entre eux l’avaient été partiellement de en conséquence à son comportement. Il pensait sincèrement qu’une fois ces problèmes abolis ils seraient heureux mais la réalité avait été bien cruelle pour celui qui essayait encore de croire en cet amour.
- Parce que toi, t’as pas peur de souffrir ?
Montre moi ton courage Thea. Explique moi d’où vient cette foi, toi qui a tant souffert.
GO SHOOTERS, GO !
- InvitéInvité
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 9 Avr 2022 - 14:47
blurred eyes,
31 décembre 2021. (mood)
fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue, oh no
i don't need to be loved by you.
Sa moue de chat se rapproche de son visage – tout juste assez pour qu’il doive plonger dans la pluie de ses yeux. Pour ne lui laisser aucune marge de manœuvre, pour le coincer et éviter qu’il ne se perde dans ses fanfaronnades, Miguel. Il a l’habitude, peut-être, avec les autres. De pouvoir perdre la vérité crue derrière la franchise bon enfant de ses mines de pitre, mais elle exige davantage, la capricieuse, affamée de confessions. Sonne le glas de ses amours qui n’existeront jamais, s’il s’entête à se protéger – sans jugement, mais pour le mettre face à l’inéluctable. Est-ce ce que tu veux, Mig? Ou tu t’imagines que pour les hommes comme toi, le monde offre tout ce qu’il peut donner, et qu’il ne faut jamais accepter le poids des conséquences de ses actes? Le fixe, le regard qui transperce en attendant les mots. « Je sais. » Et elle hoche la tête, satisfaite de son honnêteté, ferme les yeux à demi au contact du souffle du Madrilène contre sa peau lorsqu’il lui murmure à l’oreille. « Parce que toi, t’as pas peur de souffrir ? »
Althea se détache de son emprise, l’observe tranquillement. Comment lui dire, qu’elle souffre de mille façons, et que les blessures psychologiques ne sont qu’un de ses soucis parmi tant d’autres. Qu’elle a les membres qui lui ont donné l’impression de l’écarteler vivante tant de fois que la souffrance ne l’impressionne pas autant que d’autres âmes douillettes. Elle ne veut pas faire la fière, pourtant. Ce n’est pas le moment, qu’il sache – pas encore. Pas ici, inutile, de lui dire – qu’elle est malade, qu’elle a dû abandonner la danse à cause d’un mal chronique qui n’a donné aucun avertissement avant de se déclarer. Car elle a apprivoisé la pitié, la d’Arenberg, convaincue qu’il s’agit d’un mal nécessaire pour parfois se poser en demoiselle en détresse à sauver. Mais pas tout de suite.
Elle lace les mains derrière son cou, pose ses pouces de part et d’autre de sa gorge, sous ses oreilles. Observe les traits volontaires de l’Espagnol, son regard auquel se mêle un ballet entêtant de doutes, désirs, espoirs et d’une once de crainte, peut-être – elle ne l’en blâme pas. « Al final del día, podemos soportar mucho más de lo que creemos que podemos », souffle-t-elle dans la langue natale du Madrilène, plus apte à citer l’espagnol qu’à véritablement dialoguer dans l’idiome ibérique. Sourit, tranquillement, lorsqu’il approche à nouveau – et encore, valser dans cette hésitation entre espoirs d’un baiser et réalités d’un murmure à souffler sous la forme de tentations à l’oreille.
« Salut … on peut parler? »
t’as toujours eu un talent spécial pour interrompre au bon moment, Hunter.
Son accent, sa voix.
Sa voix d’ordinaire guillerette, les accents américains plus prononcés que les rondes lettres britanniques,
Son ton d’ordinaire bon enfant, l’humeur pétillante qu’elle a aimée avec tellement de tendresse.
Ses yeux qui brillent d’une lueur jalouse, et Althea lui jette un regard agacé pour cacher la culpabilité qui lui prend soudain aux tripes, de s’exhiber ainsi. D’être ainsi échangée comme un vulgaire accessoire, comme si elle n’a aucune volonté propre. Par principe, elle a envie de lui répondre no, I’m otherwise occupied pour le punir de s’insérer ainsi alors qu’elle avait enfin retrouvé un brin de confort dans une situation autrement anxiogène pour ses nerfs. Voit le mélange de provocation toute masculine sur les traits de Miguel, et craint soudain une escalade des tensions alimentée par leurs egos. Alors elle croise les bras sur sa poitrine, la danseuse, et pose une main tempérante sur l’avant-bras de l’Espagnol, faisant un oui discret de la tête. « Je serai pas loin », lui promet Miguel, sans qu’elle soit certaine de discerner s’il s’agissait d’une promesse de protection à son égard ou d’une menace envers Hunter.
Son regard de pluie s’attache aux pas de l’athlète lorsqu’il s’éloigne d’eux, laissant l’Américain et elle seuls dans l’alcôve, isolés parmi les convives et dans la tempête d’émotions lui prenant les tripes. Incertaine de savoir comment agir face à lui - elle pourrait se voiler la face d’agacement, la danseuse, mais ç’aurait été d’éclipser la vérité profonde. Qu’elle a rompu par lassitude, et jamais par manque d’amour. Détournant les yeux pour enfin regarder Hunter, elle pince les lèvres. « Tu es beau », se contente-t-elle de dire, déclaration d’armistice dure à prononcer alors qu’elle a davantage envie de rager pour le châtier - et elle aussi, d’avoir lecorpscoeur qui bat la chamade de le voir si près.
et malgré tout, elle sait, la capricieuse - l'a soufflé au madrilène.
à la fin de la journée, nous pouvons supporter beaucoup plus que ce que nous croyons.rp terminé.
- Miguel PajaresADMIN - I'm sexy and my dragon ate my homework !
- » parchemins postés : 791
» miroir du riséd : miguel herran
» crédits : leli-graph (ava) ; crackship (sign) ; chaton (gif sign)
» multinick : juliet blackthorn & calliope muller & andrew hill
» âge : 29 ans (né le 12 avril 1994)
» situation : en couple avec une jolie rousse
» profession : poursuiveur des shooters d'inverness
» nature du sang : sang-mêlé
» gallions sous la cape : 1330
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (mariage evalice) still mad ? pv. Althea (terminé)
Sam 16 Avr 2022 - 10:18
Aux questions pertinentes de la ballerines, les réponses douloureuses de Miguel finissaient toujours pas s’ériger en maître. Il aurait pu trouver ça pénible et aurait sûrement finit par fuir pour retrouver compagnie plus légère. Alors qu’est ce qui te maintient ici Miguel ? Dans cette alcove partiellement protégé du regard des autres, tes mains remontant dans le dos de la piquante d’Arenberg, la pulpe de tes doigts flirtant avec sa peau pâle ? Il y avait eut cette nuit, ces nuit même. Mais il y avait aussi eut plus que ça à n’en point douter. Ce genre de nuit tu pouvais les vivre avec n’importe qu’elle femme. Ce genre d’instant, il n’y avait que Thea pour les lui offrir.
Il devient même curieux lui même des états d’âme de celle qui force sa réflexion intérieure. Après tout, il ne voit décidément pas pourquoi il serait le seul à se complaire en confidences réfléchies. Et quelque-part, il connait la réponse. Elle n’a pas peur de souffrir parce qu’elle avait enduré bien pire. Il ne savait tout simplement pas quoi et peut être même qu’il aimerait le découvrir.
Leurs corps se séparent alors que Thea a reculé d’un pas. Cessant leur danse pour mieux s’observer. Son âme hurle de ne plus sentir la peau de la Wright contre lui. Il ne sait plus quoi faire de ses mains. Pourtant il ne bouge pas d’un cil. Comme s’il craignait que le moindre mouvement ne puisse effrayer ses confidences. En sourire étire ses lèvres alors qu’elle parle, ne se rendant pas compte qu’elle cite, espagnol. Une lointaine pensée ne peut s’empêcher de se glisser dans l’esprit du natif « comme tu es sexy quand tu roules les « r » Thea… ».
Il hoche la tête, il a comprit. Elle aussi a peur mais ce n’est pas cette crainte qui l’arrêterait pour autant. De nouveaux, les mains de la brune se sont glissés sur son visage alors qu’elle chuchotait sa langue maternelle. Il hoche la tête et la penche presque aussitôt. Comme pour avouer que lui aussi pouvait ne pas avoir peur. Comme pour justifier que l’être à écaille pouvait aussi faire preuve de courage.
- Salut … on peut parler ?
Le geste a peine entamé, l’espagnol fait marche arrière. Trop dédié au regard de pluie, il n’avait pas remarqué l’approche sournoise d’un homme dont l’accent américain et les habits fastueux ne permettaient qu’une seule conclusion. Les mains du Pajares se resserrent sur la taille de sa danseuse comme par instinct. Mais sa possessivité se détend alors que le regard de Thea se fait explicite à l'encontre de l'impromptu. Il serre les dent, l’espagnol, pour ne pas répondre à la place de la Wright. Pourtant toute son âme hurle que non, non ils ne peuvent absolument pas parler. Cet instant était trop précieux pour s’enfuir comme ça. Alors que la brune croise les bras, un regard sévère se posant sur l’outre atlantique, Miguel se détend. Pense qu’elle va refuser.
Désillusion alors qu’elle abdique. Le « oui » est destiné à Hunter et le rejet est glaçant. Evidemment la colère se porte sur le sang-pur, sournoise habitude. Blessé, l’espagnol recule d’un pas, abdique la mâchoire serrée.
- A plus tard.
Il ne se reverraient pas. Pas de ce soir.
Il devient même curieux lui même des états d’âme de celle qui force sa réflexion intérieure. Après tout, il ne voit décidément pas pourquoi il serait le seul à se complaire en confidences réfléchies. Et quelque-part, il connait la réponse. Elle n’a pas peur de souffrir parce qu’elle avait enduré bien pire. Il ne savait tout simplement pas quoi et peut être même qu’il aimerait le découvrir.
Leurs corps se séparent alors que Thea a reculé d’un pas. Cessant leur danse pour mieux s’observer. Son âme hurle de ne plus sentir la peau de la Wright contre lui. Il ne sait plus quoi faire de ses mains. Pourtant il ne bouge pas d’un cil. Comme s’il craignait que le moindre mouvement ne puisse effrayer ses confidences. En sourire étire ses lèvres alors qu’elle parle, ne se rendant pas compte qu’elle cite, espagnol. Une lointaine pensée ne peut s’empêcher de se glisser dans l’esprit du natif « comme tu es sexy quand tu roules les « r » Thea… ».
Il hoche la tête, il a comprit. Elle aussi a peur mais ce n’est pas cette crainte qui l’arrêterait pour autant. De nouveaux, les mains de la brune se sont glissés sur son visage alors qu’elle chuchotait sa langue maternelle. Il hoche la tête et la penche presque aussitôt. Comme pour avouer que lui aussi pouvait ne pas avoir peur. Comme pour justifier que l’être à écaille pouvait aussi faire preuve de courage.
- Salut … on peut parler ?
Le geste a peine entamé, l’espagnol fait marche arrière. Trop dédié au regard de pluie, il n’avait pas remarqué l’approche sournoise d’un homme dont l’accent américain et les habits fastueux ne permettaient qu’une seule conclusion. Les mains du Pajares se resserrent sur la taille de sa danseuse comme par instinct. Mais sa possessivité se détend alors que le regard de Thea se fait explicite à l'encontre de l'impromptu. Il serre les dent, l’espagnol, pour ne pas répondre à la place de la Wright. Pourtant toute son âme hurle que non, non ils ne peuvent absolument pas parler. Cet instant était trop précieux pour s’enfuir comme ça. Alors que la brune croise les bras, un regard sévère se posant sur l’outre atlantique, Miguel se détend. Pense qu’elle va refuser.
Désillusion alors qu’elle abdique. Le « oui » est destiné à Hunter et le rejet est glaçant. Evidemment la colère se porte sur le sang-pur, sournoise habitude. Blessé, l’espagnol recule d’un pas, abdique la mâchoire serrée.
- A plus tard.
Il ne se reverraient pas. Pas de ce soir.
GO SHOOTERS, GO !
|
|