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Pride and Prejudice [PV]
Jeu 27 Jan 2022 - 20:11
Tell me more, tell me more
but you don't gotta brag (Grease)
18 janvier 2022 - 20h55
Un silence religieux régnait sur la bibliothèque. Salle spacieuse, endroit sacré où révisaient avec grand sérieux les étudiants, traitant les livres qui leur sont confiés momentanément avec soin et délicatesse.
Bam, fit l’innocent manuel de potion en se cognant contre la table.
« Ok, I’m tired, » prononça la voix trainante de l’horrible personnage qui n’avait aucun respect pour ses aînés en papier. Timothy s’affala sans grâce sur sa chaise, son regard émeraude dardé sur celle qui travaillait tranquillement face à lui. L’allemand était capable de rester concentré sur ses études pendant des heures et des heures, il suivait son plan d’étude à la minute près. Il lui arrivait cependant de faire des exceptions lorsque son attention voguait plus loin, et en ce moment, il avait une furieuse envie de questionner sa très chère grande sœur de cœur. Oh, elle osait l’ignorer. « Look T’, isn’t that the guy you’re currently into ? Parajes ? Pajajes ? Pawhatever anyway, » demanda innocemment Timothy en désignant d’un geste du menton un homme qui ressemblait vaguement à l’espagnol de loin. Il laissa planer un instant de doute, théâtral au possible, avant de secouer sa tête « Ah, no, not him. But then, he doesn’t strike me as the type to visit the library. », continua l’allemand en promenant son regard arrogant sur tous ceux qui avaient le malheur d’être dans cette pièce avec lui.
Non pas qu’il critiquait le type de mec que fréquentait Althea, loin de lui cette idée saugrenue (well actually…), mais provoquer la Wright était une seconde nature à ce stade. Depuis le passage des vacances de Noël, Timothy avait eu du mal à trouver du temps pour pouvoir interroger en bonne et due forme la jeune femme. Il avait tout d’abord été trop fatigué, comme à chaque fois qu’il rentrait à Munich, et puis la reprise des cours était toujours un peu compliquée, sans parler de l’équilibre incertain qu’était sa propre vie privée. Obligé d’apparaitre publiquement au bras d’une héritière allemande, tout en jonglant avec sa réelle relation qu’il devait garder cachée. Bref, rien de particulièrement excitant, les héritiers qui vivaient une double vie pour pouvoir et satisfaire leurs aînés et leurs propres désirs, ce n’était rien de nouveau. Timothy se sentait affreusement banal sur ce point-là, mais ça le fatiguait, énormément. « I do wonder though, Is he actually the guy you’re into? I mean there’s also the wedding guy…what’s happening with wedding guy ? », demanda Timothy en se redressant brusquement, frappant d’un coup de coude le malheureux manuel de potion qui n’avait pas fini de souffrir de la négligence du Grymm. Son regard brillait, il avait à tout prix besoin de détails. Pas juste pour la distraction que lui offrirait une mise à jour complète sur les aventures de la jeune femme, mais aussi pour s’assurer qu’elle allait bien. Il n’avait jamais osé trop évoquer le sujet Hunter, mais il tournait autour, testait les eaux pour voir ou elle en était.
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Re: Pride and Prejudice [PV]
Dim 30 Jan 2022 - 12:09
Elle fixe le même rouleau de parchemin depuis une dizaine de minutes, incertaine quant à l’approche qu’elle souhaite utiliser pour sa prochaine rédaction. Une fois de plus, l’enseignant d’histoire de la magie a refusé les travaux tapés à l’ordinateur, et ce, malgré les demandes répétées de plusieurs étudiants nés-moldus souhaitant faire usage des outils de leur milieu. À Beauxbâtons, la danseuse a trouvé charmante l’idée d’écrire à la plume … pendant environ une bonne semaine. Avant de réaliser que pour ses mains de gauchère, l’exercice tachait encore plus aisément la paume que les stylo-fontaine dont elle faisait usage à l’école primaire où ses sœurs et elle ont été scolarisées jusqu’à ce que la visite de la directrice de l’institution change tout son cursus scolaire. En général, Althea essaie d’éviter les plumes, leur préférant de vulgaires crayons de plomb ayant au moins l’avantage de pouvoir subir les bévues sans de disgracieuses ratures.
Page blanche. Car elle a envie de faire ses recherches sur ce qui l’intéresse véritablement, changer le cours de son mémoire – il devait porter sur l’histoire des relations entre nés-moldus et société sorcière, sorte d’expiation de ses propres angoisses, valider ses ressentis à l’échelle d’un tout plus ancien. Rien ne vient. Rien ne l’intéresse – elle a envie de réfléchir aux pensines. À la mémoire, uniquement. En discuter des heures durant avec Fergus, qui a l’avantage double de comprendre ce que requiert le parcours de lettres & civilisations magiques, et de connaitre le processus du Confessionnal. « Ok, I’m tired. » Sourire amusé à l’appui, Althea lève un regard de pluie vers l’Allemand, qui n’a pas pour habitude de jouer au flemmard. Partenaire solide d’études, il est généralement celui qui l’encourage à passer une demi-heure de plus à travailler, qui se transforme immanquablement en le double. Et elle replonge vers ses propres documents, n’accordant pas plus d’attention au capricieux germanophone, saisissant un flash d’inspiration (bidon) qui lui permettra bien de rédiger son travail. « Look T’, isn’t that the guy you’re currently into ? Parajes ? Pajajes ? Pawhatever anyway. » Les sourcils froncés, elle lève les yeux. Mig, à la bibliothèque? Il doit s’être perdu. et darde son regard vers l’espace désigné par Timothy. « Ah, no, not him. But then, he doesn’t strike me as the type to visit the library. » La capricieuse retient un soupir exaspéré d’avance entre ses dents, déjà prête à recevoir l’air du grymm, qui lui dirait ha. Made you look. et le voilà, immanquable au fond des prunelles d’émeraude du sorcier à l’air bien trop satisfait de sa propre performance pour ne pas être poussé en bas de sa chaise.
Le défendre, c’est admettre qu’elle ait envie de protéger sa réputation auprès du vert plus jeune, qui ne lui laissera jamais entendre la fin de ses moqueries éternelles, et elle n’a pas véritablement envie de les subir, pour l’instant. Alors la ballerine éclopée se contente de lever les yeux au ciel et de fermer le lourd traité de potions que Tim avait sous le nez – plaisir puéril de lui faire perdre sa page, mais elle n’a pas de grandes ambitions lorsqu’il s’agit d’embêter son petit frère de cœur, que de légers pics d’agacement temporaires largement soulagés par de menues bêtises comme celle-ci. « I do wonder though, Is he actually the guy you’re into? I mean there’s also the wedding guy…what’s happening with wedding guy ? » Un fin sourire s’étire enfin sur ses lèvres, car il a cette manie, Tim, d’affubler tout l’entourage d’Althea de surnoms stupides. Tous, même les amis anciens, n’ont droit qu’aux sobriquets, comme s’il faut absolument marquer une place qui ne serait que la sienne. Petit dragon possessif du cœur doré du péché d'orgueil. « You mean Fergus? Same as always », fait simplement la wright, éclat de tendresse pour son ami-amant, sa zone de confort charnelle gravitant si près de son quotidien. Le privilège de connaitre les dessous doux de la figure de connard présentée au monde, depuis le décès de son épouse éphémère. « Alice invited me to the wedding, and I wanted to be there, even with the pureblood extasy going around. And Fergus was invited, too. Simple as that. Nothing more than before. Nothing less. » Elle sourit, affection glissée dans la voix à l’évocation du Gallois.
« As for the guy i’m into, I’m trying this new thing called not especially being into anyone. Safer. Especially since all those guys seem to have gotten in on a game they called let’s steal Thea from the guy she’s dancing with, during the wedding. » Avant, elle s’en serait peut-être sentie valorisée. Avant, peut-être, de toute cette attention masculine, de se sentir désirée, voulue. Lorsque Mig l’a subtilisée à la danse confortable qu’elle exécutait avec Fergus, elle a été agacée, la capricieuse, de cette sortie contrainte d’un rare espace sécuritaire dans cet événement bourré de sang purs au regard dédaigneux. À l’abri d’une alcôve, elle a dansé avec le Madrilène, mit des mots sur des non-dits, jusqu’à ce que – « it was a shitshow. Hunter decided to add his hat in the ring, and interrupted Miguel and I. I’m this close to swearing off men », et appuie les propos d’un pincement du pouce et de l’index qui n’en croit rien, trop habituée à ces schèmes hétéro qu’elle connait depuis l’Enfance.
Mentionné.es : @Miguel Pajares ; @Fergus Laugharne @Alice Wakefield
Page blanche. Car elle a envie de faire ses recherches sur ce qui l’intéresse véritablement, changer le cours de son mémoire – il devait porter sur l’histoire des relations entre nés-moldus et société sorcière, sorte d’expiation de ses propres angoisses, valider ses ressentis à l’échelle d’un tout plus ancien. Rien ne vient. Rien ne l’intéresse – elle a envie de réfléchir aux pensines. À la mémoire, uniquement. En discuter des heures durant avec Fergus, qui a l’avantage double de comprendre ce que requiert le parcours de lettres & civilisations magiques, et de connaitre le processus du Confessionnal. « Ok, I’m tired. » Sourire amusé à l’appui, Althea lève un regard de pluie vers l’Allemand, qui n’a pas pour habitude de jouer au flemmard. Partenaire solide d’études, il est généralement celui qui l’encourage à passer une demi-heure de plus à travailler, qui se transforme immanquablement en le double. Et elle replonge vers ses propres documents, n’accordant pas plus d’attention au capricieux germanophone, saisissant un flash d’inspiration (bidon) qui lui permettra bien de rédiger son travail. « Look T’, isn’t that the guy you’re currently into ? Parajes ? Pajajes ? Pawhatever anyway. » Les sourcils froncés, elle lève les yeux. Mig, à la bibliothèque? Il doit s’être perdu. et darde son regard vers l’espace désigné par Timothy. « Ah, no, not him. But then, he doesn’t strike me as the type to visit the library. » La capricieuse retient un soupir exaspéré d’avance entre ses dents, déjà prête à recevoir l’air du grymm, qui lui dirait ha. Made you look. et le voilà, immanquable au fond des prunelles d’émeraude du sorcier à l’air bien trop satisfait de sa propre performance pour ne pas être poussé en bas de sa chaise.
Le défendre, c’est admettre qu’elle ait envie de protéger sa réputation auprès du vert plus jeune, qui ne lui laissera jamais entendre la fin de ses moqueries éternelles, et elle n’a pas véritablement envie de les subir, pour l’instant. Alors la ballerine éclopée se contente de lever les yeux au ciel et de fermer le lourd traité de potions que Tim avait sous le nez – plaisir puéril de lui faire perdre sa page, mais elle n’a pas de grandes ambitions lorsqu’il s’agit d’embêter son petit frère de cœur, que de légers pics d’agacement temporaires largement soulagés par de menues bêtises comme celle-ci. « I do wonder though, Is he actually the guy you’re into? I mean there’s also the wedding guy…what’s happening with wedding guy ? » Un fin sourire s’étire enfin sur ses lèvres, car il a cette manie, Tim, d’affubler tout l’entourage d’Althea de surnoms stupides. Tous, même les amis anciens, n’ont droit qu’aux sobriquets, comme s’il faut absolument marquer une place qui ne serait que la sienne. Petit dragon possessif du cœur doré du péché d'orgueil. « You mean Fergus? Same as always », fait simplement la wright, éclat de tendresse pour son ami-amant, sa zone de confort charnelle gravitant si près de son quotidien. Le privilège de connaitre les dessous doux de la figure de connard présentée au monde, depuis le décès de son épouse éphémère. « Alice invited me to the wedding, and I wanted to be there, even with the pureblood extasy going around. And Fergus was invited, too. Simple as that. Nothing more than before. Nothing less. » Elle sourit, affection glissée dans la voix à l’évocation du Gallois.
« As for the guy i’m into, I’m trying this new thing called not especially being into anyone. Safer. Especially since all those guys seem to have gotten in on a game they called let’s steal Thea from the guy she’s dancing with, during the wedding. » Avant, elle s’en serait peut-être sentie valorisée. Avant, peut-être, de toute cette attention masculine, de se sentir désirée, voulue. Lorsque Mig l’a subtilisée à la danse confortable qu’elle exécutait avec Fergus, elle a été agacée, la capricieuse, de cette sortie contrainte d’un rare espace sécuritaire dans cet événement bourré de sang purs au regard dédaigneux. À l’abri d’une alcôve, elle a dansé avec le Madrilène, mit des mots sur des non-dits, jusqu’à ce que – « it was a shitshow. Hunter decided to add his hat in the ring, and interrupted Miguel and I. I’m this close to swearing off men », et appuie les propos d’un pincement du pouce et de l’index qui n’en croit rien, trop habituée à ces schèmes hétéro qu’elle connait depuis l’Enfance.
Mentionné.es : @Miguel Pajares ; @Fergus Laugharne @Alice Wakefield
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Re: Pride and Prejudice [PV]
Jeu 10 Fév 2022 - 20:40
18 janvier 2022 - 20h55
Timothy leva les yeux au ciel alors qu’Althea se vengeait sur son (malheureux) manuel de potion. So petty. Heureusement qu’il avait une bonne mémoire, parce que mine de rien, ce livre était bien dense. Il se demanda furtivement si c’était une stratégie marketing d’utiliser ce type de reliure en cuir pour donner une allure de vieux grimoires, même pour les nouvelles éditions. La plupart des étudiants étaient forcément attirés par cette apparence mystérieuse, à commencer par lui. Anyway, Althea, souriante, lui répondait. Timothy écarta d’un geste impatient sa première remarque. Fergus, wedding guy, asperge ambulante, franchement, ce n’était pas si important que ça. La seule chose essentielle au regard protecteur et possessif de l’Allemand est l’influence qu’il a sur le cœur de la jeune femme. Il note le ton qui se fait affectueux, le sourire plus tendre en l’évoquant, et il n’est pas certain de quoi en penser. Il allait la croire quand elle prétendait que tout était pareil entre eux…pour le moment.
Timothy se souvenait bien du mariage, qui ne remontait qu’à une quinzaine de jours. Bien que la Wright avait attiré son attention, il n’avait pas tenté de la rejoindre, restant sagement aux côtés de sa cavalière et participant à la « pureblood extasy » avec insolence. L’exercice était toujours amusant, surtout pour celui qui était un sang-mêlé doublé de bâtard. Evidemment, la plupart du gratin sang-pur (ou moldus) ignoraient ces faits, et s’ils étaient au courant, savaient qu’il valait mieux éviter d’en faire part. Les Kaiser, quel que soit le côté du monde auquel ils appartenaient, n’étaient pas de tendres ennemis à avoir. Timothy n’avait donc pas vu que la jeune femme avait été assaillie par sa tonne de prétendants, bien qu’il pouvait plus ou moins compatir à ce genre d’interruptions. Dans son cas, c’était Rosemarie qui l’avait subtilisé à Billie, faisant grincer des dents le voyant. Etre interrompu par son ex, par contre, c’était une toute autre histoire. Il avait aperçu Hunter dans la foule, l’avait salué poliment, mais il n’avait pas pensé que ce dernier irait perturber Althea. Mais enfin, égo masculin oblige. Ce n’était certainement pas lui qui pouvait se vanter d’avoir du self control sur ce point-là. Been there, done that.
Aussi, lorsque la jeune femme affirma son désespoir avec la gente masculine, le tout illustré d’une distance non-existante entre le pouce et l’index que Timothy soupçonnait d’avoir déjà été parcourue, il hocha la tête avec application. Ce n’était pas lui qui allait les défendre juste parce qu’il en faisait partie, ou parce qu’il était désormais dans une relation avec l’un d’eux. « I didn’t notice…would have participated otherwise, » se moque gentiment le Kaiser, bien qu’il n’en aurait rien fait. Rien qu’imaginer le malaise de la jeune femme au sein d’une telle cérémonie faisait taire son envie quasi-constante de l’embêter, « What did Hunter want? Did he actually have something to say or was it just his ego showing? » demanda le Grymm. Oui, Hunter avait le droit à un prénom, favoritisme flagrant pour le danseur à la cheveulure fournie, qui avait tout de même rendu Althea heureuse avant…well avant leur rupture, sur laquelle il avait très peu de détails. Et peut-être que Timothy, le cerveau flottant dans un océan d’ocytocine à cause de Charles, ne pouvait s’empêcher d’être encore attaché à cette relation (my ship). « Also, are we supposed to pretend you haven’t alreay started to look on the other side? » le ton de Tim s’était fait curieusement sérieux, il n’était pas complétement certain de ce qu’il avançait. Il avait été témoin de certaines scènes, des scènes peintes par des mains définitivement féminines. Prêcher le faux pour avoir le vrai ne fonctionnait pas avec Althea. Non, mieux valait prêcher le probable pour avoir une confirmation. « I’ve noticed a certain da Vinci wannabe making eyes at you…or was it you making them at her? » demanda-t-il, les doigts pianotant la reliure de son manuel oublié, le regard focalisé tel un laser sur la Wright, à la recherche de la moindre réaction. Si son observation s’avérait fondée, il n’était pas certain de ce qu’il allait en penser, aussi patientait-il sagement.
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Re: Pride and Prejudice [PV]
Sam 12 Mar 2022 - 20:13
Ses expressions voguent du sourire à l’air agacé, une tangente éternelle de leurs relation quasi fraternelle d’enfants insupportables ayant eu une existence dorée toute leur vie durant – si ce n’est de l’épée du déshéritage qui pend toujours au-dessus de la tête des héritiers pour une quelconque bévue. Le faux pas de la ballerine a déjà été consommé, révélé – la lame tombée en guise de couperet sur ses liens familiaux là où son statut a été vicié dès la révélation de sa nature de sorcière. Sourire aux lèvres, Althea se plie aux questions de Timothy avec grâce, couvant le prénom de Fergus de syllabes rondes et affectueuses là où sa langue peut se révéler tranchante. Révèle les valses-hésitation du mariage, et les ronds de jambe de l’un se succédant pour que l’autre puisse mieux la subtiliser.
« I didn’t notice…would have participated otherwise » et face aux moqueries du Kaiser, Althea se contente d’une grimace agacée, singeant sans grâce l’expression taquine de l’Allemand. « You would’ve gotten properly smacked behind the head, tête de con », siffle-t-elle, les yeux levés au ciel à la simple idée qu’une quatrième personne se soit jointe au jeu alors qu’elle avait été inconfortable dès son arrivée au mariage, déjà – la dernière chose que la danseuse exhérédée avait voulue, c’était d’attirer davantage l’attention sur elle. « What did Hunter want? Did he actually have something to say or was it just his ego showing? » Le péché d’Orgueil pince les lèvres, un instant, choisissant les meilleurs mots pour rendre justice à son premier (son seul.) amour, tout en préservant sa propre fierté d’avoir été ainsi subtilisée comme une poupée de cire. Sans patience, le Kaiser réplique d’une nouvelle salve. « Also, are we supposed to pretend you haven’t alreay started to look on the other side? I’ve noticed a certain da Vinci wannabe making eyes at you…or was it you making them at her? » Mise à nu par le regard azure et concentré du duelliste, Althea se sent rougir à la mention d’Elsbeth. Préférant déposer ses confessions le long de terrains moins glissants, elle remonte le fil de ses questions, les reprenant dans l’ordre.
Doucement, replace une longue mèche de cheveux échappée à son chignon d’ordinaire si net, et l’entortille du bout des doigts pour la glisser sous la courbe de la coiffure. Hunter et son sourire de guingois, ses yeux doux et sa façon de s’imposer au monde comme si de rien n’était. « I don’t think it was ego. I would have been annoyed at seeing him try to kiss someone else, too – even if it was just a misunderstanding. All Miguel wanted to do was me murmurer un truc à l’oreille, and Hunter decided that was his moment to shine. » Avec sa tête plantée entre les leurs, et le salut qu’il leur avait lancé, irrévérencieux comme cent. « We talked. It’s … fine. » Ou si peu. Elle se mord une lèvre, glisse un regard auquel s’attachent encore des relents de tristesse vers le Grymm. Son deuil de sa relation avec l’Américain n’est pas tout à fait réalisé – mais elle s’est au moins faite à l’idée que parfois, les relations ne se terminent pas par manque d’amour, bien au contraire. Mais qu’est-ce que ça fait mal, alors. « I miss him. I just can’t split my attention from Inverness. Things happen too quickly when one’s not paying attention. » La danseuse doit trop au Styx, a trop investi pour diviser ses attentions et passer son temps à rêver d’ailleurs, à cette ville helvète où se trouve Hunter, nouveau protégé des Ballarini ayant pourtant déshérité leur cadette. Celle-là même qui découvre Althea du bout de son fusain.
« As for a certain Da Vinci wannabe, je sais pas de quoi tu parles », ment-elle dans un premier temps, avant d’aviser Tim qui ouvre la bouche comme un crapet insupportable, et lui cède les droits sur sa vie intime sans grande résistance – elle pourrait, mais à quoi bon? Le Kaiser est une de ses personnes préférées, et s’il n’a pas droit à ses secrets, à qui, alors? « Fine. Elsbeth … drew me in an anatomy class. And I invited her to do it again, at the Styx. That’s all – for now. I don’t know how that’s going to turn out, or what I want from it. » Soupire un instant, les rétines toujours marquées par l’intensité des opallines de la Ballarini. Sa façon de la regarder, son existence à elle dans son regard. Replace à nouveau la mèche rebelle, et jette un regard impérial vers Timothy. « Is your curiosity satisfied? And how about you? You’re about twice as annoying when you’re in a relationship. Comment ça se passe? »
Mentionné.es : @Miguel Pajares ; @Elsbeth Ballarini ; @Fergus Laugharne ; @Murphy Fraser (hunter)
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Re: Pride and Prejudice [PV]
Mer 4 Mai 2022 - 21:40
18 janvier 2022
Donc c’était de l’égo. Timothy s’empêcha tout juste de rouler des yeux. Juste parce qu’elle trouvait cela justifié ne changeait pas grand-chose à la définition. Jalousie, égo, joyeux mélange des deux qui n’aurait pas dû avoir lieu d’être. Cela signifiait-il qu’il y’avait encore une chance pour Althea et Hunter ? Peut-être, plus loin dans le futur, Timothy était presque suffisammentdésespérécurieux pour utiliser son don pour vérifier…presque. Au-delà de sa compassion pour Althea, de la peine qu’il ressentait pour son cœur brisé, Timothy avait juste besoin d’entendre que l’amour trouverait toujours un chemin. Il avait besoin d’une raison pour se permettre de voir la vie en rose et de ranger sa paranoïa ; sauf qu’il était conscient que c’était sa paranoïa qui le gardait en sécurité. I should’ve trusted my trust issues, ironie.
It’s fine. Timothy laisse sa main glisser vers celle de la rouquine, effleura sa peau du bout de ses doigts dans un semblant de confort. Son cœur se serra alors qu’elle avouait l’aimer encore, mais le Styx avait besoin de sa tête couronnée. Althea et Hunter s’aimaient, il le savait, il avait été témoin de la façon dont les deux se regardaient à chaque occasion qui leur été offerte. Ils ne s’étaient pas choisis pourtant, ils avaient préféré vivre leurs rêves séparément. Timothy pouvait imaginer les trajets de leurs vies évoluer, parallèles, quelques croisements cruels pour leur rappeler ce qu’ils avaient perdus et peut-être plus loin une rencontre qui serait plus permanente. C’était triste, Althea était triste, et lui avait une furieuse envie de se lever pour prendre la Wright dans ses bras. Avant qu’il n’ait le temps de réaliser son attaque affectueuse, Althea reprit la parole pour parler de la sorcière qui lui tournait autour. Timothy se fit tout de suite plus attentif, mettant de côté Hunter pour revenir vers des problèmes plus actuels.
Je ne sais pas de quoi tu parles. Ah ouais ? Timothy avait une très bonne mémoire, et il ouvrait déjà la bouche pour se lancer dans une longue description de ce dont il avait été témoin. Lui surveiller Althea ? Presque autant qu’elle le surveillait, presque. Il avait ce besoin irrépressible de tout savoir de la jeune femme, et il était prêt à tout pour arriver à ses fins. Y compris à argumenter son cas à coup de mimiques qui n’auraient pas rendu hommage à l’aura dark, mysterious & too intense for you de la Ballarini. Althea ne lui en laisse pas l’occasion, ce qui était presque dommage. Il était un excellent acteur. «They do that in anatomy class ? » railla-t-il en jouant des sourcils. Il n’avait pas pu s’en empêcher. C’était…original comme cours, c’était tout ce qu’il avait à dire sur le sujet. Enfin, non. Il avait plein de choses à dire sur le sujet, y compris le besoin insolent de demander si Elsbeth s’était intéressé à ses organes internes ou s’était contenté de ce qui était déjà à portée de vue. Le premier cas aurait demandé un contact plus…rapproché, et des palpations sans aucun doute. Personne ne lui avait dit que la médicomagie était aussi fun dis donc. Timothy garda son clapet inapproprié docilement fermé, il aurait le temps de se moquer en long, en large et en travers plus tard, mais la réponse qu’il attendait n’était pas une qui était facile à prononcer. Et il n’était pas question de décourager l’animal.
Sauf que l’animal n’était pas très loquace sur le sujet. Est-ce que sa curiosité est satisfaite ? « Hardly, » marmonna-t-il immédiatement, et voilà déjà qu’elle ramenait le sujet vers lui. Une stratégie pas complétement stupide, Timothy n’avait personne d’autre à qui parler de ce qui se passait dans sa vie privée. Il y’avait bien Billie, mais celle-ci ne venait pas du même monde que lui. Personne ne le comprenait aussi bien qu’Althea et il avait besoin de lui raconter les derniers changements qui avaient eu lieu. Emilie et Charles, Charles et Emilie. Pour le moment, la d’Arenberg et la plupart de son entourage pensaient qu’il était en couple avec la charmante héritière allemande, ce qui n’était presque pas faux, presque. Timothy garda le silence un moment, son regard se faisant calculateur, s’il n’avait aucune réserve à interroger la jeune femme sur sa vie privée en public, il ne comptait pas donner trop d’informations sur la sienne tant qu’ils ne seraient pas seuls. Il risquait ce qu’elle avait déjà perdu après tout, son héritage. « Emilie is amazing, everyting’s going fine,” dit-il, le ton plat et accompagnant le tout d’un geste impatient de la main. Le pire était probablement qu’elle l’était vraiment, elle était intéressante, brillante, patiente et ravirait sans aucun doute son grand-père s’il venait à la lui présenter en tant que petite-amie. Timothy se sentait presque mal de l’utiliser dans ses manigances. Une nouvelle fois, presque.
« You never showed an interest in a woman before...or did you ? I want to talk about that. » En voulant croiser les bras, Tim balança une nouvelle fois son manuel de potion qui cette fois-ci abandonna la bataille, glissa avec un air défaitiste le long de la table et alla s’écraser dramatiquement par terre « OUCH !! » ah peut-être pas par terre finalement « KAISER ! » hurla le bibliothécaire en sautillant sur son pied indemne. Zut, Timothy ne l’avait pas vu approcher celui-là. Vite, penser vite. « She did it, » répliqua-t-il immédiatement en désignant Althea, le regard innocent et toute solidarité fraternelle oubliée. « I don’t fuc- hrmm, » l’homme plus âgé prit le temps de respirer, remettre ses lunettes sur le nez, récupéra le manuel de potion traumatisé et reposa un regard noir sur les deux étudiants, « I do not care about which one of you is guilty of this heinous act. I will simply ask you to start treating these books with more respect,"Une pause, un air très concentré puis un claquement de doigts. «Also I’m not letting either of you borrow books today. There.» l’homme semblait particulièrement fier de son calme retrouvé et de sa punition. Il allait tourner les talons puis sembla se rappeller la raison pour laquelle il était venu leur parler « Ah, and apparently I’m supposed to tell you that the curfew will be in half an hour », l’homme releva son bras pour regarder sa montre « or more like half an hour ago apparently…uh…well. » sans plus leur accorder d’attention, l’homme se détourna, le manuel de potion contre sa poitrine et marmonnant que ce n’était pas au bibliothécaire d’annoncer l’heure de toute façon.
Timothy resta silencieux un instant. Digérant les évènements qui venaient de se produire. « We’re stuck at Hungcalf ? » demanda-t-il d’une petite voix, tournant de grands yeux paniqués vers sa grande sœur.
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