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<< Your pride has built a wall >>
Dim 25 Avr 2010 - 19:20
Le calme plat. C'est le moins que l'on puisse dire. Eden était à la bibliothèque, allongée sur son bouquin. Quel ennui. Dehors, le soleil brillait, mais l'heure tardive faisait qu'il disparaissait de plus en plus à l'horizon. La brune soupira en se relevant et s'étira. Elle ferma d'un coup sec son livre et se leva paresseusement pour aller le ranger à sa place. Elle parcourut les rayons de livres, en prenant soin de ne pas bousculer les élèves qui recherchaient encore un manuel. Elle poussa le lourd volume qu'elle tenait dans la main à sa place et repartit chercher ses affaires. Elle replaça ses parchemins, sa plume et son encre soigneusement dans son sac et sortit sans un brut, fuyant l'atmosphère oppressante du silence et du travail acharné. Une fois la lourde porte de chêne refermée, la brune expira calmement, appréciait ce courant d'air frais sur son visage. Quelques élèves passaient dans les couloirs et Eden en salua quelques uns. Ne sachant où aller, la rouge se dirigeait au hasard des couloirs, se promenant à pas lent, son sac sur l'épaule et regardant par les fenêtres de temps à autre. Au loin, à l'horizon on voyait la ville de Norwich et ses innombrables pubs et autres endroits pour passer une douce nuit de beuverie. Eden sourit à cette pensée. A tout bien y réfléchir, elle n'avait jamais vraiment fait la fête. Ce n'est pas vraiment quelque chose qu'elle apprécie, bien qu'elle ne soit pas contre de temps à autre.
L'immense parc entourant Hungclaf lui rappelait le grand parc qui entoure Poudlard, là où elle a jadis fait ses études. Elle se souvient avec amertume de ses années de collège, n'ayant pas toujours de très bons souvenirs de ces années là. Mais tout ça était derrière elle et heureusement. Elle était presque indépendante et poursuivait ses études loin de sa famille. Satisfaite. Oui, c'est le mot exact pour décrire l'état d'esprit d'Eden en ce moment. Elle continuait de marcher lentement, le bruit de ses pas résonnant contre les murs des couloirs quasi vides à cette heure. Elle grimpa quelques marches et arriva dans le couloir du premier étage. Toujours personne. C'est à se demander si il y avait vraiment des élèves dans cette école. * Ou peut-être suis-je en train de rêver * pensa la brune avec un sourire sardonique pour elle même. Elle avait plusieurs fois fait un rêve de cette trempe. Des couloirs vides, pas un bruit hormis celui de ses pas, lancinant. Et puis tout d'un coup, un cri et le noir complet. Et un réveil en sursaut à deux heures du matin avec impossibilité de se rendormir ensuite. C'est souvent en période d'examen étrangement que ce genre de rêve fait surface. Le stress il paraît. Encore une belle entourloupe. Il était vrai qu'Eden était assez stressée lorsque l'on parlait examen, mais pas au point de ne pouvoir en dormir la nuit et faire des cauchemar. Il ne manquerait plus qu'elle rêve que son bouquin de runes l'avale parce qu'elle n'a pas suffisamment révisé. Eden se mordit la lèvre pour ne pas rire de sa bêtise, toute seule, en plein couloir. On la prendrait certainement pour une déséquilibrée. Ce qu'elle était au fond d'elle, mais ça, elle ne le montrait pas souvent. Du moins pas dans les circonstances du travail et du sérieux qu'exigent les cours. Enfin... Au fil de ses pensées, elle déambulait dans le couloir au larges fenêtres qui perçaient le mur du château et laissait entrevoir la magnifique journée qui venait de s'écouler. Eden posa son sac à terre et s'appuya contre le mur pour regarder au dehors. En bas, dans le parc, des élèves riaient ou bien se roulaient dans l'herbe comme des gamins de six ans. Eden fit une petite moue et secoua la tête d'un air de dire quelle bande d'idiots attendrissants. Aurait-elle oublié qu'elle avait fait ça elle aussi, dans sa tendre jeunesse. Lors de sa première cuite plus exactement. Et cette fois là, il pleuvait à verse. Elle se souvient encore de s'être écroulée dans son lit, ivre et couverte de boue. Le réveil fut difficile le lendemain. Un mal de tête comme si un troupeau de sombral lui était passé dessus et des nausées à tout va. Eden sourit pour elle même. Les frasques de jeunesse sont les plus intéressantes à raconter. C'est vrai, qui voudrait entendre quelqu'un parler uniquement de cours ou bien d'examens ? Au moins, Eden aurait des histoires à raconter à ses enfants, quand ils seront en âge de faire ces choses là.
La brune soupira et replaça une mèche de cheveux brune derrière son oreille. Elle croisa les bras et continua de fixer l'extérieur du château de ses yeux bruns et verts. Elle ne savait pas quelle heure il était. Certainement l'heure de manger, c'était la seule heure où les couloirs étaient déserts, car tous se précipitaient pour avaler un bon repas avant d'aller faire la fête ou bien réviser pour les plus sérieux. Pour sa part, Eden n'avait pas faim. Sa mère s'inquiétait sans cesse, car la jeune brune ne mangeait rien. Certains des amis de la brune s'amusaient à dire qu'un coup de vent suffirait pour l'emporter tellement la jeune femme semblait maigre. Elle ne l'était pourtant pas tant que ça ! Elle possédait des formes que beaucoup de jeunes filles enviaient et puis le fait qu'elle fasse beaucoup de sport lui permettait d'avoir une silhouette élancée. Il est vrai qu'elle semblait fragile physiquement, mais il n'en était rien mentalement. Eden était comme un bébé dragon, petite et frêle mais avec un tempérament de feu. Quelle métaphore idiote quand on y pense. La jeune femme bailla et s'étira. Eden s'appuya contre le mur et ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en soupirant. Décidément, quel ennui...
L'immense parc entourant Hungclaf lui rappelait le grand parc qui entoure Poudlard, là où elle a jadis fait ses études. Elle se souvient avec amertume de ses années de collège, n'ayant pas toujours de très bons souvenirs de ces années là. Mais tout ça était derrière elle et heureusement. Elle était presque indépendante et poursuivait ses études loin de sa famille. Satisfaite. Oui, c'est le mot exact pour décrire l'état d'esprit d'Eden en ce moment. Elle continuait de marcher lentement, le bruit de ses pas résonnant contre les murs des couloirs quasi vides à cette heure. Elle grimpa quelques marches et arriva dans le couloir du premier étage. Toujours personne. C'est à se demander si il y avait vraiment des élèves dans cette école. * Ou peut-être suis-je en train de rêver * pensa la brune avec un sourire sardonique pour elle même. Elle avait plusieurs fois fait un rêve de cette trempe. Des couloirs vides, pas un bruit hormis celui de ses pas, lancinant. Et puis tout d'un coup, un cri et le noir complet. Et un réveil en sursaut à deux heures du matin avec impossibilité de se rendormir ensuite. C'est souvent en période d'examen étrangement que ce genre de rêve fait surface. Le stress il paraît. Encore une belle entourloupe. Il était vrai qu'Eden était assez stressée lorsque l'on parlait examen, mais pas au point de ne pouvoir en dormir la nuit et faire des cauchemar. Il ne manquerait plus qu'elle rêve que son bouquin de runes l'avale parce qu'elle n'a pas suffisamment révisé. Eden se mordit la lèvre pour ne pas rire de sa bêtise, toute seule, en plein couloir. On la prendrait certainement pour une déséquilibrée. Ce qu'elle était au fond d'elle, mais ça, elle ne le montrait pas souvent. Du moins pas dans les circonstances du travail et du sérieux qu'exigent les cours. Enfin... Au fil de ses pensées, elle déambulait dans le couloir au larges fenêtres qui perçaient le mur du château et laissait entrevoir la magnifique journée qui venait de s'écouler. Eden posa son sac à terre et s'appuya contre le mur pour regarder au dehors. En bas, dans le parc, des élèves riaient ou bien se roulaient dans l'herbe comme des gamins de six ans. Eden fit une petite moue et secoua la tête d'un air de dire quelle bande d'idiots attendrissants. Aurait-elle oublié qu'elle avait fait ça elle aussi, dans sa tendre jeunesse. Lors de sa première cuite plus exactement. Et cette fois là, il pleuvait à verse. Elle se souvient encore de s'être écroulée dans son lit, ivre et couverte de boue. Le réveil fut difficile le lendemain. Un mal de tête comme si un troupeau de sombral lui était passé dessus et des nausées à tout va. Eden sourit pour elle même. Les frasques de jeunesse sont les plus intéressantes à raconter. C'est vrai, qui voudrait entendre quelqu'un parler uniquement de cours ou bien d'examens ? Au moins, Eden aurait des histoires à raconter à ses enfants, quand ils seront en âge de faire ces choses là.
La brune soupira et replaça une mèche de cheveux brune derrière son oreille. Elle croisa les bras et continua de fixer l'extérieur du château de ses yeux bruns et verts. Elle ne savait pas quelle heure il était. Certainement l'heure de manger, c'était la seule heure où les couloirs étaient déserts, car tous se précipitaient pour avaler un bon repas avant d'aller faire la fête ou bien réviser pour les plus sérieux. Pour sa part, Eden n'avait pas faim. Sa mère s'inquiétait sans cesse, car la jeune brune ne mangeait rien. Certains des amis de la brune s'amusaient à dire qu'un coup de vent suffirait pour l'emporter tellement la jeune femme semblait maigre. Elle ne l'était pourtant pas tant que ça ! Elle possédait des formes que beaucoup de jeunes filles enviaient et puis le fait qu'elle fasse beaucoup de sport lui permettait d'avoir une silhouette élancée. Il est vrai qu'elle semblait fragile physiquement, mais il n'en était rien mentalement. Eden était comme un bébé dragon, petite et frêle mais avec un tempérament de feu. Quelle métaphore idiote quand on y pense. La jeune femme bailla et s'étira. Eden s'appuya contre le mur et ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en soupirant. Décidément, quel ennui...
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