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can we talk ? PV Murphy
Jeu 31 Mar 2022 - 9:38
23 mars 2022 aux alentours de midi.
La reprise des cours n'est pas évidente pour moi après les vacances. Au lieu de prendre une semaine comme la plupart des étudiants début mars, j'en ai pris deux, avec l'accord de l'université bien entendu. J'ai pu retourner en Egypte et travailler sur les objets et documents récupéré de la fouille archeo qui avait eu lieu en été dernier et à laquelle j'avais participé. Deux semaines intenses mais absolument géniales.
Maintenant il fallait que je rattrape mon retard en plus de suivre le cursus.
D'autant plus que je dois aussi préparer les cours de théâtre pour cette après midi !
Fort heureusement je n'ai eu qu'un seul cours ce matin.
C'est pourquoi, je passe du temps à la bibliothèque pour rattraper mon retard.
Peu avant midi, je décide qu'il est temps d'arrêter. J'ai une faim de loup.
En prenant direction de la grande salle pour me restaurer, je passe devant l'infirmerie. Je pense alors à Murphy, à Oz....
Depuis la disparition d'Oswald, Murphy ne m'a quasiment pas adressé la parole. Pourtant je lui ai déjà demandé des nouvelles pour l'avancement de l'enquête mais pas de retour.
Je m'arrête dans le couloir. Il est peut être temps d'avoir une discussion avec elle.
Je fais demi tour et entre dans l'infirmerie. Il y a deux élèves dans les lits. Cela à l'air plutôt calme.
Je me dirige vers le bureau de l'infirmière.
"Bonjour Murphy."
Ma relation avec l'épouse de mon ami n'est pas des plus amicales. Même s'il n'y a pas d'animosité entre nous, je sais bien que cette relation est tendue. Mais j'ai quand même le droit de savoir où en est l'enquête.
"Peut-on discuter un instant ?"
Mon ventre attendra encore un peu...
La reprise des cours n'est pas évidente pour moi après les vacances. Au lieu de prendre une semaine comme la plupart des étudiants début mars, j'en ai pris deux, avec l'accord de l'université bien entendu. J'ai pu retourner en Egypte et travailler sur les objets et documents récupéré de la fouille archeo qui avait eu lieu en été dernier et à laquelle j'avais participé. Deux semaines intenses mais absolument géniales.
Maintenant il fallait que je rattrape mon retard en plus de suivre le cursus.
D'autant plus que je dois aussi préparer les cours de théâtre pour cette après midi !
Fort heureusement je n'ai eu qu'un seul cours ce matin.
C'est pourquoi, je passe du temps à la bibliothèque pour rattraper mon retard.
Peu avant midi, je décide qu'il est temps d'arrêter. J'ai une faim de loup.
En prenant direction de la grande salle pour me restaurer, je passe devant l'infirmerie. Je pense alors à Murphy, à Oz....
Depuis la disparition d'Oswald, Murphy ne m'a quasiment pas adressé la parole. Pourtant je lui ai déjà demandé des nouvelles pour l'avancement de l'enquête mais pas de retour.
Je m'arrête dans le couloir. Il est peut être temps d'avoir une discussion avec elle.
Je fais demi tour et entre dans l'infirmerie. Il y a deux élèves dans les lits. Cela à l'air plutôt calme.
Je me dirige vers le bureau de l'infirmière.
"Bonjour Murphy."
Ma relation avec l'épouse de mon ami n'est pas des plus amicales. Même s'il n'y a pas d'animosité entre nous, je sais bien que cette relation est tendue. Mais j'ai quand même le droit de savoir où en est l'enquête.
"Peut-on discuter un instant ?"
Mon ventre attendra encore un peu...
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Re: can we talk ? PV Murphy
Sam 2 Avr 2022 - 20:14
Oswald avait disparu depuis près de trois mois, et la police magique n'avait toujours aucune piste tangible. Les soirs de pleine Lune étaient toujours tendus pour la brigade de capture des loups garous, mais Murphy s'imaginait que cette tension s'était décuplée depuis l'annonce qu'un lycanthrope était porté disparu. Bizarrement, autour de ces dates, la médicomage recevait la déplaisante visite d'un hibou du ministère l'invitant la convoquant à subir un nouvel interrogatoire. Elle le sentait, les aurors la suspectaient de plus en plus. L'absence d'attaque les nuits de pleine lune étaient incompatibles avec un loup en cavale ne pouvant se procurer de tue-loup. La police refusait de le lui dire, mais il était probable qu'Oswald soit mort à l'heure actuelle. Et leurs problèmes maritaux la peignaient en principale suspecte.
L'Ecossaise refusait d'y croire. C'était trop dur, bien sûr, mais surtout, cela voudrait dire qu'il ne l'avait pas abandonnée par choix. Et c'était encore plus difficile pour elle de supporter sa solitude en s'imaginant un mari fidèle et loyal, plutôt qu'un lâche craquant sous le poids des obstacles s'étant succédés sur sa route et choisissant la porte de sortie.
Sa condition de mère célibataire était difficile à supporter, et avait doucement mais sûrement creusé des cernes bleutées sous ses yeux de marrée. Elle avait eu du mal à s'adapter à cette nouvelle situation, mais Oliver et Murphy semblaient avoir trouvé un semblant d'équilibre. Parfois, les soirs, alors qu'elle venait de vider une fiole de philtre de paix, elle s'autorisait à espérer que tout ceci irait mieux bientôt. Travailler lui permettait d'oublier momentanément ses soucis. @Elsbeth Ballarini lui était d'une grande aide, même si l'Ecossaise se rendait bien compte du regard soucieux que sa stagiaire posait sur elle. La concoction de potion tue-loup lui semblait futile désormais, mais elle se forçait à continuer. Peut-être que son mari reviendrait de lui-même pour quémander sa part.
Deux patients trainaient dans les lits de l'infirmerie, pianotant sur les objets démoniaques qu'étaient leurs téléphones portables tandis que leur corps se battait contre le virus de la grippe du chat noir. Murphy espérait que cela soit les deux derniers de l'année, la météo devenant plus clémente en ce début de printemps. Elle leva les yeux lorsque la porte de son antre s'ouvrit, mais haussa rapidement les sourcils en observant Emmy s'approcher d'elle. Malgré elle, son visage se ferma. "Bonjour Murphy." Se raclant la gorge, l'infirmière lui répondit du même ton cordial. "Bonjour." Elle l'observa un instant, puis ouvrit la bouche afin de lui demander si elle avait un souci médical à régler. L'Ethelred fut plus rapide, cependant. "Peut-on discuter un instant ?" Etonnée de la requête, la sorcière acquiesça en silence, lui indiquant le siège de l'autre côté de son bureau.
Elle savait très bien pourquoi Emmy souhaitait la voir. Si elle ne souffrait d'aucun souci médical, il était clair que la seule autre raison pour laquelle elle se trouvait ici était la disparition d'Oswald. Les deux étaient proches, trop proches de l'avis de Murphy, et travaillaient ensemble plusieurs soirs par semaine au Rainbow. Elle préféra cependant jouer à l'idiote. "Qu'est-ce qu'il y a ?"
L'Ecossaise refusait d'y croire. C'était trop dur, bien sûr, mais surtout, cela voudrait dire qu'il ne l'avait pas abandonnée par choix. Et c'était encore plus difficile pour elle de supporter sa solitude en s'imaginant un mari fidèle et loyal, plutôt qu'un lâche craquant sous le poids des obstacles s'étant succédés sur sa route et choisissant la porte de sortie.
Sa condition de mère célibataire était difficile à supporter, et avait doucement mais sûrement creusé des cernes bleutées sous ses yeux de marrée. Elle avait eu du mal à s'adapter à cette nouvelle situation, mais Oliver et Murphy semblaient avoir trouvé un semblant d'équilibre. Parfois, les soirs, alors qu'elle venait de vider une fiole de philtre de paix, elle s'autorisait à espérer que tout ceci irait mieux bientôt. Travailler lui permettait d'oublier momentanément ses soucis. @Elsbeth Ballarini lui était d'une grande aide, même si l'Ecossaise se rendait bien compte du regard soucieux que sa stagiaire posait sur elle. La concoction de potion tue-loup lui semblait futile désormais, mais elle se forçait à continuer. Peut-être que son mari reviendrait de lui-même pour quémander sa part.
Deux patients trainaient dans les lits de l'infirmerie, pianotant sur les objets démoniaques qu'étaient leurs téléphones portables tandis que leur corps se battait contre le virus de la grippe du chat noir. Murphy espérait que cela soit les deux derniers de l'année, la météo devenant plus clémente en ce début de printemps. Elle leva les yeux lorsque la porte de son antre s'ouvrit, mais haussa rapidement les sourcils en observant Emmy s'approcher d'elle. Malgré elle, son visage se ferma. "Bonjour Murphy." Se raclant la gorge, l'infirmière lui répondit du même ton cordial. "Bonjour." Elle l'observa un instant, puis ouvrit la bouche afin de lui demander si elle avait un souci médical à régler. L'Ethelred fut plus rapide, cependant. "Peut-on discuter un instant ?" Etonnée de la requête, la sorcière acquiesça en silence, lui indiquant le siège de l'autre côté de son bureau.
Elle savait très bien pourquoi Emmy souhaitait la voir. Si elle ne souffrait d'aucun souci médical, il était clair que la seule autre raison pour laquelle elle se trouvait ici était la disparition d'Oswald. Les deux étaient proches, trop proches de l'avis de Murphy, et travaillaient ensemble plusieurs soirs par semaine au Rainbow. Elle préféra cependant jouer à l'idiote. "Qu'est-ce qu'il y a ?"
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Re: can we talk ? PV Murphy
Sam 23 Avr 2022 - 20:20
@Murphy Fraser m'accueille de façon professionnelle. En même temps je viens sur son lieu de travail. Et de toute façon je n'attendais pas à ce qu'elle m'accueille à bras ouvert. En somme, elle reste fidèle à elle même.
Elle m'invite à venir m'assoir sur le fauteuil en face d'elle. Au moins, elle ne me rejette pas.
"J'aimerai savoir si tu as des nouvelles au sujet de l'enquête."
Inutile de préciser laquelle. Cela va de soit.
"J'ai l'impression que tu m'évites. Mais j'ai aussi le droit d'avoir des réponses non ?"
Je ne vais pas jouer à celle qui est la plus inquiète. C'est complètement puéril. Mais je suis très inquiete, tout comme elle. J'ai tenté d'avoir des informations avec Caël. Il me donne ce qu'il peut, quand il peut. Je ne peux pas le harceler non plus avec ça. Et je n'ai pas l'impression d'avoir agit de la sorte avec Murphy. C'est juste que j'ai aussi le droit d'avoir des réponses, tout comme la femme d'Oz.
Pourquoi en aurait-elle plus que moi ? Je le connais depuis aussi longtemps qu'elle. La relation est différente mais pas moindre. C'est un frère que j'ai perdu. Est ce que cela vaut un mari ? Je ne sais pas.
Elle m'invite à venir m'assoir sur le fauteuil en face d'elle. Au moins, elle ne me rejette pas.
"J'aimerai savoir si tu as des nouvelles au sujet de l'enquête."
Inutile de préciser laquelle. Cela va de soit.
"J'ai l'impression que tu m'évites. Mais j'ai aussi le droit d'avoir des réponses non ?"
Je ne vais pas jouer à celle qui est la plus inquiète. C'est complètement puéril. Mais je suis très inquiete, tout comme elle. J'ai tenté d'avoir des informations avec Caël. Il me donne ce qu'il peut, quand il peut. Je ne peux pas le harceler non plus avec ça. Et je n'ai pas l'impression d'avoir agit de la sorte avec Murphy. C'est juste que j'ai aussi le droit d'avoir des réponses, tout comme la femme d'Oz.
Pourquoi en aurait-elle plus que moi ? Je le connais depuis aussi longtemps qu'elle. La relation est différente mais pas moindre. C'est un frère que j'ai perdu. Est ce que cela vaut un mari ? Je ne sais pas.
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Re: can we talk ? PV Murphy
Mar 26 Avr 2022 - 22:42
"J'aimerai savoir si tu as des nouvelles au sujet de l'enquête." Peu encline au small talk, Emmy mit directement les pieds dans le plat. Sans chuchoter, bien sûr. Murphy posa momentanément un regard anxieux sur les malades derrière la Robinson, mais heureusement pour elle, ces deux là avaient la molduïte aiguë et les écouteurs vissés dans leurs oreilles pour écouter de la musique. Rassurée, la médicomage retrouva son air blasé. "Rien de nouveau depuis la dernière fois." Et c'était ce qu'elle lui avait déjà dit la dernière fois. Et la fois précédente, certainement. L'écossaise voyait bien que la sorcière était stressée et inquiète, et que ce manque d'informations la frustrait. Malheureusement, elle ne pouvait rien y faire.
Connaissant la tendance d'Emmy à s'éterniser là où elle n'était pas la bienvenue, Murphy ne fut pas étonnée de ne pas la voir se lever. "J'ai l'impression que tu m'évites. Mais j'ai aussi le droit d'avoir des réponses non ?" Exaspérée par l'attitude puérile de l'amie d'Oswald, l'infirmière soupira. I swear to Merlin, the nerves of this girl... Elle allait devoir être pédagogue, et cela ne lui plaisait pas. "Emmy, je dois gérer une montagne de paperasse pour la banque et la maison, j'ai des rendez-vous hebdomadaires avec Sasha et des interrogatoires au ministère au moins deux fois par mois, et en plus de ça je dois gérer seule un enfant et une thèse. Tu crois vraiment que j'ai le temps et l'espace mental nécessaire pour t'éviter ?" Une grande lassitude paraissait de sa posture, adossée contre sa chaise. Un instant, Murphy passa une main sur son visage, signe de fatigue. "Et puis c'est pas comme si on était amies." Cela n'avait jamais été le cas. La Robinson était l'amie d'Oswald, et Murphy la supportait au même titre que @Sasha Muller et @Caël Muller. Elle n'avait jamais eu d'atomes crochus avec l'un ou l'autre de cette petite bande, bien que la paternité des deux Muller lui permettait d'avoir au moins un sujet de conversation lorsque l'un ou l'autre passait à la maison.
Posant les mains sur ses genoux, Murphy se redressa. "Écoute, je sais pas quoi te dire de plus. Je suis dans le noir, les enquêteurs ne me disent rien." Pensive pendant un instant, elle jongla entre les différentes explications concernant la disparition de son mari. "Il est certainement parti refaire sa vie ailleurs, comme la dernière fois." Elle haussa les épaules pour feindre le détachement qu'elle souhaitait pouvoir ressentir, sans grand succès. L'amertume était encore bien présente dans sa voix.
Connaissant la tendance d'Emmy à s'éterniser là où elle n'était pas la bienvenue, Murphy ne fut pas étonnée de ne pas la voir se lever. "J'ai l'impression que tu m'évites. Mais j'ai aussi le droit d'avoir des réponses non ?" Exaspérée par l'attitude puérile de l'amie d'Oswald, l'infirmière soupira. I swear to Merlin, the nerves of this girl... Elle allait devoir être pédagogue, et cela ne lui plaisait pas. "Emmy, je dois gérer une montagne de paperasse pour la banque et la maison, j'ai des rendez-vous hebdomadaires avec Sasha et des interrogatoires au ministère au moins deux fois par mois, et en plus de ça je dois gérer seule un enfant et une thèse. Tu crois vraiment que j'ai le temps et l'espace mental nécessaire pour t'éviter ?" Une grande lassitude paraissait de sa posture, adossée contre sa chaise. Un instant, Murphy passa une main sur son visage, signe de fatigue. "Et puis c'est pas comme si on était amies." Cela n'avait jamais été le cas. La Robinson était l'amie d'Oswald, et Murphy la supportait au même titre que @Sasha Muller et @Caël Muller. Elle n'avait jamais eu d'atomes crochus avec l'un ou l'autre de cette petite bande, bien que la paternité des deux Muller lui permettait d'avoir au moins un sujet de conversation lorsque l'un ou l'autre passait à la maison.
Posant les mains sur ses genoux, Murphy se redressa. "Écoute, je sais pas quoi te dire de plus. Je suis dans le noir, les enquêteurs ne me disent rien." Pensive pendant un instant, elle jongla entre les différentes explications concernant la disparition de son mari. "Il est certainement parti refaire sa vie ailleurs, comme la dernière fois." Elle haussa les épaules pour feindre le détachement qu'elle souhaitait pouvoir ressentir, sans grand succès. L'amertume était encore bien présente dans sa voix.
- InvitéInvité
Re: can we talk ? PV Murphy
Sam 21 Mai 2022 - 13:43
Rien de nouveau. Je sers les dents. Mais c’est quand même dingue que les aurors ne trouvent rien ?
Je n’ai pas envie de croire que ce sont une bande d’incapables car j’ai trop de respect pour Caël. Mais je commence à douter sérieusement de leurs méthodes, quelles qu’elles soient.
Et je me doute bien qu’elle a beaucoup de choses à gérer. J’ai bien conscience que c’est une mère qui se retrouve seule, qu’elle est en lien avec les autorités, qu’elle est en lien avec Sasha qui joue son rôle d’avocat. Je ne suis pas stupide. Et cette façon de se comporter de la sorte avec moi m’agace. Elle a beau être occupée, elle aurait pu répondre à mes deux courriers envoyés.
Je suis estomaquée par sa remarque cynique concernant notre relation.
« Je ne vois pas le rapport. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas amies, que tu dois couper les ponts. Je ne suis peut-être pas ton amie, mais je suis celle d’Oz. J’ai autant le droit que toi de savoir ce qu’il s’est passé. »
Mon ton est sec, bien que je souhaite me contenir. Depuis le début, elle n’accepte pas mon amitié avec son mari. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être ne m’apprécie-t-elle tout simplement pas, qu’elle ne peut pas me voir en peinture. Mais j’existe, tout comme la relation que j’ai avec Oz. Elle ne peut pas juste me mettre de côté. Pas en ce moment.
Murphy se relève, décidant de mettre fin à cette conversation. Elle a peut-être raison. Communiquer avec elle n’est sûrement pas une bonne idée.
Sauf que ses dernières paroles me mettent hors de moi. Je sais que je suis à l’infirmerie et qu’il y a des malades alors je fais ce que je peux pour me contrôler. Je me lève d’un bond.
« Quoi ?! C’est n’importe quoi ! Vous avez peut-être des problèmes de couple mais jamais Oz n’aurait abandonné son fils ! Tu es sa femme, tu es celle qui partage son temps avec lui et tu penses vraiment ça ? Il a changé, il n’est plus le même depuis que Oliver est né. Tu le sais mieux que moi. Jamais il ne ferait ça. »
Sasha m’avait fait part de problème de couple sans rentrer dans les détails. Oz le lui en avait parlé. Ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient face à des difficultés, ils en avaient vu d’autres. Ils avaient réussis à surmonter maintes épreuves ensemble. Pourquoi en serait-il autrement maintenant ?
« Ne vas pas sur cette voie là Murphy. C’est trop facile de penser qu’il est parti. Ce n’est pas le cas. Il lui est arrivé quelque chose. »
Mon ton est plus calme. Je sais bien que je me suis emballée mais je ne peux pas la laisser dire ça.
Je n’ai pas envie de croire que ce sont une bande d’incapables car j’ai trop de respect pour Caël. Mais je commence à douter sérieusement de leurs méthodes, quelles qu’elles soient.
Et je me doute bien qu’elle a beaucoup de choses à gérer. J’ai bien conscience que c’est une mère qui se retrouve seule, qu’elle est en lien avec les autorités, qu’elle est en lien avec Sasha qui joue son rôle d’avocat. Je ne suis pas stupide. Et cette façon de se comporter de la sorte avec moi m’agace. Elle a beau être occupée, elle aurait pu répondre à mes deux courriers envoyés.
Je suis estomaquée par sa remarque cynique concernant notre relation.
« Je ne vois pas le rapport. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas amies, que tu dois couper les ponts. Je ne suis peut-être pas ton amie, mais je suis celle d’Oz. J’ai autant le droit que toi de savoir ce qu’il s’est passé. »
Mon ton est sec, bien que je souhaite me contenir. Depuis le début, elle n’accepte pas mon amitié avec son mari. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être ne m’apprécie-t-elle tout simplement pas, qu’elle ne peut pas me voir en peinture. Mais j’existe, tout comme la relation que j’ai avec Oz. Elle ne peut pas juste me mettre de côté. Pas en ce moment.
Murphy se relève, décidant de mettre fin à cette conversation. Elle a peut-être raison. Communiquer avec elle n’est sûrement pas une bonne idée.
Sauf que ses dernières paroles me mettent hors de moi. Je sais que je suis à l’infirmerie et qu’il y a des malades alors je fais ce que je peux pour me contrôler. Je me lève d’un bond.
« Quoi ?! C’est n’importe quoi ! Vous avez peut-être des problèmes de couple mais jamais Oz n’aurait abandonné son fils ! Tu es sa femme, tu es celle qui partage son temps avec lui et tu penses vraiment ça ? Il a changé, il n’est plus le même depuis que Oliver est né. Tu le sais mieux que moi. Jamais il ne ferait ça. »
Sasha m’avait fait part de problème de couple sans rentrer dans les détails. Oz le lui en avait parlé. Ce n’était pas la première fois qu’ils faisaient face à des difficultés, ils en avaient vu d’autres. Ils avaient réussis à surmonter maintes épreuves ensemble. Pourquoi en serait-il autrement maintenant ?
« Ne vas pas sur cette voie là Murphy. C’est trop facile de penser qu’il est parti. Ce n’est pas le cas. Il lui est arrivé quelque chose. »
Mon ton est plus calme. Je sais bien que je me suis emballée mais je ne peux pas la laisser dire ça.
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