(outfit) (peter and wyatt's place) (music) champagne, music, friends and the naked man

Assis sur une chaise inconfortable, Peter inspirait et expirait calmement dans la petite salle d’attente qui sentait bon les animaux en tout genre. Il était arrivé chez Becs et museaux de bonne heure. Son rendez-vous n’était pas prévu avant dix minutes, mais il préférait attendre à l’abri. Le soleil écossais faisait défaut aux habitants d’Inverness, ce jour-là. Le garçon se mordit les lèvres en regardant par la fenêtre et il songea à la soirée qui était prévue un peu plus tard le soir même. @Sophie Lacroix-Duvall avait sûrement bien fait de l’organiser dans son appartement. Peter ne s’était pas gêné pour lui dire que la petite sauterie avait généralement lieu sur le toit de l’immeuble, mais elle avait insisté pour les accueillir chez elle. Une histoire sombre de propreté et d’hygiène qui lui était passée bien au-dessus de la tête. Le corbeau se rappela de sa dernière soirée d’anniversaire et des parapluies que lui et ses proches avaient enchantés pour qu’ils les couvrirent de la pluie perlant le soir du onze septembre. La pensée se figea dans sa tête tandis que son sang se glaçait. Il n’aimait pas repenser à cette période de sa vie dans laquelle Maximilien n’était tout simplement pas présent. Son cousin sortit bientôt de son petit bureau et lui donna une accolade chaleureuse en guise de bonjour. Peter le suivit rapidement dans le petit bureau et prit le siège que Kaiden Blackthorn lui offrait. L’épine noire interrogea ses motivations et Peter tourna quelques minutes autour du pot avant de lui avouer qu’il avait redoublé son année universitaire et qu’il avait besoin de s’occuper lorsqu’il ne se rendrait pas aux quelques cours qu’il devait valider l’année prochaine. Loin d’être dupe, le cousin lui fit cracher le morceau et Peter déclara également vouloir s’émanciper un peu de sa famille. Alice, sa mère, n’avait pas encore appris pour son redoublement, mais il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle ne serait pas contente. S’il pouvait se passer de son héritage quelques mois pour lui donner le temps de s’apaiser, ce serait aussi bien. Dur en affaires, le cousin demanda à Peter de bien vouloir le suivre dans la boutique pour le voir à l’action. La horde de chiens (qui devaient avoir senti la présence de Lady Mousse, la petite chienne qu’il avait adoptée avec @Maximilien Leroy, sur son pantalon) ainsi que l’envolée de Boursouflets s’étant précipités sur lui pour le renifler ou le câliner sembla convaincre autant qu’amuser Kaiden qui regarda Peter tomber et être enseveli par la compagnie.

Peter remonta la rue avec un grand sourire étendu sur les lèvres. Il avait finalement passé le reste de son après-midi à son nouveau travail, gratuitement. (On crût rêver !) Il déverrouilla son téléphone pour la centième fois, mais Maximilien devait avoir commencé son service et il lui avait promis de ne plus (trop) le déranger depuis que son patron était tombé sur une photo assez dénudée que Maximilien lui avait envoyé alors qu’il attendait le client derrière son comptoir. Oups. Peter ne s’en était pas plaint, mais il comprenait que son Roy voulait garder son emploi. Il grimpa les marches de l’immeuble quatre à quatre et s’arrêta à l’appartement qu’il partageait depuis peu avec @Wyatt Mora. Ce dernier devait être déjà monté, parce que la pièce sentait bon le savon et le parfum, que sa chambre était grande ouverte, et qu’il n’y avait pas la moindre trace d’un homme nu dans les environs. Peter rit tout seul et pénétra dans sa propre chambre pour se changer. Il était temps de laisser le duvet de Boursouflet sur ses vêtements pour une tenue plus festive. Il sautilla sur place pour retirer le pantalon qui s’était bloqué à sa cheville et parvint enfin à se dévêtir.

Avant de quitter l’appartement, le sorcier ouvrit un placard de la cuisine et sortit le pack de bières moldues qu’il avait acheté pour l’occasion. Il prit également une bouteille de Whisky Pur Feu offerte par maman (parce que “pourquoi pas”, avait dit Harold, le véritable destinateur du cadeau) et grimpa les marches qui le menaient jusqu’à l’appartement ouvert de Sophie. Tant mieux, il avait les mains pleines et il n’aurait pas frappé, de toute façon. La Lacroix-Duvall avait certainement un goût pour le raffiné, mais Peter comptait bien ajouter sa propre patte ce soir-là. La musique, par exemple, était bien trop basse à son goût et il se jura d’en augmenter sensiblement le volume à la première occasion venue.

Il fit un clin d’œil à @Dalia Colacino, dont la jupe à froufrou lui rappelait drôlement le pelage tout doux des Boursouflets dont il s’était occupé toute l’après-midi, et déposa le pack de bière sur un comptoir. Tant pis pour Sophie, qui criserait sûrement en découvrant qu’aucun dessous de verres n’avait était placé d’abord, en prévention.

(anglais) « Salut tout l’monde ! J’vous ai pas fait attendre, si ? »

Il s’approcha du petit groupe, la bouteille de whisky dans la main et attrapa Wyatt par le cou en passant l’autre bras autour de ses épaules.

(anglais) « Comment tu parles à mon nouveau coloc, toi ? » Il se moqua gentiment d’@Heaven Mitchell. (anglais) « Je l’ai choisi pour sa plastique impeccable et son absence quasi-totale de vêtements. Tu m’connais. »

Il précisa, laissant un instant planer le doute sur la véracité de ses propos. Il tendit ensuite la bouteille à Sophie, une lueur machiavélique dans les yeux. Il comptait bien la voir complètement saoule ce soir.

(anglais) « Merci pour l’invit’. On se prend un petit verre, mes beautés ? »

Il fit un clin d’œil à @Hélios Muller, envoya un baiser dans les airs à l’attention de Dalia et d’Heaven et traîna Wyatt près du meuble où il avait déposé les bières un instant plus tôt.

NB : Peter est demi-Vélane, mais personne, ou presque, ne le sait. N’hésitez pas à l’ajoute dans vos RPs pour vous pimenter la vie.
NB² : Peter parle un anglais teinté d’un léger accent d’Edimbourg.

(outfit) (peter and wyatt's place) (music) champagne, music, friends and the naked man

Non mécontent de la réaction de Dalia, le garçon lui envoya un baiser dans les airs et renforça sa poigne sur le cou de son colocataire et ami. Peter s’amusait et les étincelles dans ses yeux n’étaient sûrement pas étrangères à la petite compagnie qui, après tout, vivait sous le même toit, et parfois même dans le même appartement. Il lâcha le nouveau venu pour proposer un verre de l’amitié et laisser aux autres le soin d’être aussi accueillant que lui un soir d’Halloween. Comme personne ne réagissait ouvertement à l’annonce du nudisme très apprécié de Wyatt, Peter lui lança un regard entendu. Tu vois ? Qu’est-ce que je te disais ? S’ils arrivent à me supporter, ils te supporteront ! Le Rouge avait l’habitude d’être le plus déluré de la pièce, et il savait que cela mettait parfois les gens mal à l’aise. Il résista tout juste à faire un clin d’œil équivoque à Hélios, qui s’était réfugié près d’Esther - sûrement la plus à même de le défendre des frasques retentissantes du jeune Écossais - sur le canapé. Malgré tout, le joueur de Quidditch devait s’avouer un peu moins seul depuis que la surabondance du Mora était venue ajouter sa pièce au puzzle insensé de cette colocation. Le Poursuiveur s’en alla chasser une bière et entendit la requête de Dalia en levant le bras par-dessus son épaule pour lui faire signe. Il savait bien que sa bouteille ferait des heureux - une heureuse ! Sans réfléchir, par habitude, Peter ouvrit le tiroir où Sophie la duchesse rangeait son limonadier. Il était sans doute en argent, tant il brillait. Il fit tinter le métal en s’emparant de l’outil et ferma aussitôt le tiroir d’un coup de hanche. Le jeune homme écouta d’une oreille attentive le discours de bienvenue de Sophie, bien que ses mains étaient affairées à ouvrir sa bouteille artisanale d’orge. Il porta le goulot à ses lèvres pour les occuper et cacher la grimace qu’il avait faite malgré lui lorsqu’elle avait mentionné la nouvelle année qui se présentait devant eux. Il ancra davantage ses pieds sur le sol immaculé ; était-ce une trace de pas qu’il devinait un peu plus loin dans l’entrée ? Non, bien sûr que non. C’était l’appartement de Sophie. Le sorcier quitta des yeux sa distraction provisoire pour accueillir Wyatt dans la cuisine ouverte et décapsuler la bière qu’il lui avait promise. Peter leva sa bouteille pour trinquer au discours de Sophie en la regardant dans les yeux, puis fit claquer sa bouteille avec celle de son voisin de chambre et reprit une longue gorgée de liquide pétillant. Il hésitait à leur parler de son entretien d’embauche. La nouvelle était pourtant bonne et il n’avait pas à rougir d’avoir trouvé un emploi. Quoi que la duchesse ne le verrait peut-être pas de la même manière… Il n’était pas dans ses habitudes de redouter le jugement des autres et encore moins celui de ses colocataires, qu’il estimait comme des frères et sœurs. Comme eux, ils vous étaient souvent imposés, mais on les aimait, quoi qu’il arrive ! Parfois, on était chanceux, comme eux. Oui, mais voilà, s’il annonçait avoir trouvé du travail, ils lui demanderaient certainement pourquoi. Jusqu’ici, Peter avait rempli sa mission d’enfant riche à la perfection : il n’avait jamais travaillé, n’avait jamais payé la moindre chose de sa poche et vivait sur les montagnes de Gallions que voulaient bien lui donner ses parents. Cette nouvelle année promettait en effet beaucoup d’aventures, mais Peter ne s’était pas totalement préparé à compter parmi elles la modestie financière.

Wyatt lui sauva la mise et le taquina au passage d’un regard narquois. Un sourire tout aussi facétieux aux lèvres, Peter lui rendit son espièglerie dans un baiser aérien. À sa grande surprise, Dalia leva la main pour être comptée dans le rang des célibataires. Elle était une créature pudique, habituellement, et cet élan venait faire se craqueler le vernis épais qu’elle avait apposé sur ses émotions. Le sorcier fit la moue, content de voir qu’elle se sentait suffisamment à l’aise pour se faire remarquer. Plus fidèlement à elle-même, la jolie Suisse proposa de commencer un petit jeu. Trop content de pouvoir éviter des sujets inconfortables, le garçon la pointa du doigt en s’écriant :

(anglais) “Yes!”

Il sauta sur l’occasion, attrapa la bouteille de whisky pour Dalia (et Sophie, qu’il voulait voir perdre le contrôle avec trois grammes dans chaque œil) et sauta sur le canapé. Le regard vif de la maîtresse de maison l’invita à faire très attention à ce qu’il faisait de ses bouteilles et de ses pieds. Il déposa ces derniers sur le sol (pas sur le canapé), garda sa bière en main et plaça le Pur Feu en sécurité, sur le coin de canapé.

(anglais) « Qu’est-ce vous que vous diriez d’un 'Je n’ai jamais' ? » Il demanda, visiblement très habitué à trouver des jeux à boire sans avoir à réfléchir plus d’une milliseconde.

Peter donna un petit coup de coude à Hélios, à côté de qui il s’était installé, et interrogea ses deux colocataires.

(anglais) « Qu’est-ce que vous en dites ? »

NB : Peter est demi-Vélane, mais personne, ou presque, ne le sait. N’hésitez pas à l’ajoute dans vos RPs pour vous pimenter la vie.
NB² : Peter parle un anglais teinté d’un léger accent d’Edimbourg.