- Inès SaouliOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 656
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Moi
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave, Cassiopée McWilliams
» âge : 23 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» nature du sang : sang pur
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au Vampire's et présidente de l'AECES
» gallions sous la cape : 1359
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Une rentrée aecessienne!
Mar 23 Aoû 2022 - 17:45
En cette semaine d'accueil, quelques jours avant la rentrée à l'université d'Inverness, le hall de l'école s'était paré de ses plus belles bannières et banderoles. Il y avait là différentes tables où se pressaient des étudiants bardés de badges et de dépliants, empressés de parler de leurs comités/activités/associations/services afin, qui sait, de recruter de nouveaux membres ou participants.
Sur ce point, les membres de l'AECES ne différaient pas des autres, mais comme d'habitude, ils avaient trouvé une façon plus... flamboyante de se démarquer. À vrai dire, il suffisait de regarder leur stand, placé devant la porte de leur local, petit mais chaleureux, d'où s'échappait une musique qui donnait une seule envie, à toute heure de la journée : danser. Plusieurs bénévoles de l'association profitaient de cette pré-rentrée pour passer du bon temps avec leurs amis et collègues, écrasés sur un meuble ou un autre du local, se partageant nourriture et boisson comme si deux mois n'avaient pas passé depuis la fin du précédent trimestre. D'autres bénévoles paraissaient prendre leur travail de sensibilisation et recrutement plus au sérieux.
Sur la table couverte de prospectus couvrant une large palette de sujets, allant de la cause animale à l'abolition du registre des familles sang pur en passant par la défense des droits des elfes, loups-garous, fantômes et autres créatures, il y en avait pour tous les goûts. Sur le mur des affiches rappelaient les numéros de téléphone, sites Internet et numéro de volières et bureaux où obtenir gratuitement du soutien psychologique, une bataille remportée l'année précédente par l'AECES.
Quelle serait leurs causes cette année? Allez savoir. Pour l'heure, les membres distribuaient des pamphlets en papier recyclé et compostable qui s'ouvraient et flottaient magiquement entre les mains de ceux et celles qui les recevaient, détaillant les activités principales de l'association. Plusieurs se rappelaient les succès de la semaine de la Fierté organisée en mai de la session précédente.
La présidente, Inès Saouli, toujours engagée à 210% dans ce qu'elle faisait, était présente dans le hall chaque fois qu'elle pouvait, c'est-à-dire quand elle ne donnait pas un coup de main à son beau-père à la taverne familiale. Quand elle était là, il n'y avait absolument pas moyen de la manquer : convaincue par une idée qu'elle avait proposée au comité organisateur de l'AECES quelques jours plus tôt et loin d'avoir été abattue par le peu d'enthousiasme que son idée avait soulevé parmi ses pairs, elle était allée de l'avant, avec la complicité et l'aide financière de son amie @Andrea de Valois-Xavier, achetant des boîtes et des boîtes de préservatifs et de produits menstruels.
La Wright, panier sous le bras, les distribuait à grande échelle à toute personne qui passait devant elle, lançant chaque fois avec conviction que « Ça devrait être accessible à tous gratuitement sur le campus! ».
Sur ce point, les membres de l'AECES ne différaient pas des autres, mais comme d'habitude, ils avaient trouvé une façon plus... flamboyante de se démarquer. À vrai dire, il suffisait de regarder leur stand, placé devant la porte de leur local, petit mais chaleureux, d'où s'échappait une musique qui donnait une seule envie, à toute heure de la journée : danser. Plusieurs bénévoles de l'association profitaient de cette pré-rentrée pour passer du bon temps avec leurs amis et collègues, écrasés sur un meuble ou un autre du local, se partageant nourriture et boisson comme si deux mois n'avaient pas passé depuis la fin du précédent trimestre. D'autres bénévoles paraissaient prendre leur travail de sensibilisation et recrutement plus au sérieux.
Sur la table couverte de prospectus couvrant une large palette de sujets, allant de la cause animale à l'abolition du registre des familles sang pur en passant par la défense des droits des elfes, loups-garous, fantômes et autres créatures, il y en avait pour tous les goûts. Sur le mur des affiches rappelaient les numéros de téléphone, sites Internet et numéro de volières et bureaux où obtenir gratuitement du soutien psychologique, une bataille remportée l'année précédente par l'AECES.
Quelle serait leurs causes cette année? Allez savoir. Pour l'heure, les membres distribuaient des pamphlets en papier recyclé et compostable qui s'ouvraient et flottaient magiquement entre les mains de ceux et celles qui les recevaient, détaillant les activités principales de l'association. Plusieurs se rappelaient les succès de la semaine de la Fierté organisée en mai de la session précédente.
La présidente, Inès Saouli, toujours engagée à 210% dans ce qu'elle faisait, était présente dans le hall chaque fois qu'elle pouvait, c'est-à-dire quand elle ne donnait pas un coup de main à son beau-père à la taverne familiale. Quand elle était là, il n'y avait absolument pas moyen de la manquer : convaincue par une idée qu'elle avait proposée au comité organisateur de l'AECES quelques jours plus tôt et loin d'avoir été abattue par le peu d'enthousiasme que son idée avait soulevé parmi ses pairs, elle était allée de l'avant, avec la complicité et l'aide financière de son amie @Andrea de Valois-Xavier, achetant des boîtes et des boîtes de préservatifs et de produits menstruels.
La Wright, panier sous le bras, les distribuait à grande échelle à toute personne qui passait devant elle, lançant chaque fois avec conviction que « Ça devrait être accessible à tous gratuitement sur le campus! ».
- InvitéInvité
Re: Une rentrée aecessienne!
Mar 18 Oct 2022 - 14:06
— muscle to muscle and toe to toe, the fear has gripped me but here i go —
C’était sous une forme plus ronde et chaleureuse d’Eiko, son avatar habituel pour l’AECES, que celle ci se tenait proche de la table généreusement garnie de prospectus, dont elle tenait une bonne pile entre ses mains. Ceux qu’elle avait choisis étaient à propos d’écologie, et leur papier recyclé avait été délicatement garni de graines qui avaient pour but d’éclore et de croitre une fois le flyer jeté au sol. Mais déjà sur le papier, des formes de branches et de fleurs apparaissaient et disparaissaient, qu’elle avait enchanté elle même. Elle était vêtue d’une robe jaune, violette et blanche, avec des chaussures noires, représentant ainsi un grand drapeau non binaire mouvant alors qu’elle tendait des prospectus aux passants, ses longs cheveux noirs tressés lui donnant des allures de fermière, des tâches de rousseur ornant ses joues un peu plus rebondies qu’à l’accoutumée sous cette forme là. Soft Eiko, l’avait-elle surnommée elle même la première fois qu’elle avait revêtu cette apparence. Elle avait donné son nom de naissance en s’inscrivant, et jusqu’alors, à part Peyton, personne n’était encore au courant de sa petite particularité. D’ailleurs, c’était la question qui trottinait dans son esprit depuis quelques temps. S’il y avait des gens sur le campus voire même dans tout Inverness qui pouvaient accepter et comprendre, c’était bien les membres de l’AECES, aussi… Peut être que leur dire soulagerait un peu le poids du secret qui pesait sur ses épaules.
Elle se tourna vers Inès, rougissant un peu à la vue des préservatifs, un comportement plus proche de Tyom que d’Eiko, comme si cette forme là était la jovialité et la chaleur de l’une mêlée à la douceur et à l’introversion de l’autre. Elle sourit à la présidente, puis se détourna. « Lis ça si tu veux savoir comment rendre ta pratique de la magie plus douce pour la planète ! » S’exclama-t-elle en tendant un flyer à un étudiant passant par là, avant de s’approcher d’Inès alors qu’il s’éloignait, manifestement peu intéressé par le discours. « Ça se passe plutôt bien, non ? » Demanda-t-elle, puis, se penchant vers la Wright, elle baissa la voix. « Est-ce que… Tu aurais du temps, un peu plus tard ? Il y a quelque chose dont j’aimerais te parler… »
crédit fiche: moonshadow
@Inès Saouli