- Inès SaouliOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 659
» miroir du riséd : Emily Bador
» crédits : Moi
» multinick : Billie Shakespeare, Ambrosius Redgrave, Cassiopée McWilliams
» âge : 23 ans (2001-04-30)
» situation : en couple très ouvert
» nature du sang : sang pur
» profession : Propriétaire du Loch d'Inès, serveuse à temps partiel au Vampire's et présidente de l'AECES
» gallions sous la cape : 1359
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Jeu 12 Mai 2022 - 4:54
Les ombres des arbres de la cour intérieur formaient de larges cercles sur les pavés et la pelouse de la cour intérieure tandis que le soleil éclatant mais pas encore brûlant de ce mardi 10 mai continuait sa montée dans le ciel. Un petit groupe d’étudiants suivi par une foule de caisses et trois tables pliantes flottant dans les airs fit irruption dans la cour. La tranquillité qui y régnait un instant plus tôt s’évapora aussi rapidement que les dernières traces de pluie de la veille s’étaient effacées dès les premières heures du jour.
Une étudiante bien connue de tous et toutes menait la marche avec une voix qui portait haut et loin, comme toujours.
« On va se mettre juste là, ce sera parfait », Inès aurait étudié en botanique qu’elle aurait pu reconnaître, encadrant l’espace parfait dont elle parlait, le peuplier sur sa droite et le chêne sur sa gauche. Mais pour la Saouli, des arbres, c’étaient des arbres.
« Vic, Troy, vous montez le chapiteau. Luka va revenir dans pas longtemps avec trois glacières de boissons et faut que ça reste au frais! »
Inès agita la baguette neuve qu’elle tenait à la main droite et dirigea une dizaine de caisses pour qu’elles aillent se poser à proximité de la fontaine de Merlin. Les caisses s’ouvrirent par magie et Inès entreprit de guider le flot de verres, sacs de provision, tabourets, guirlandes et autres éléments essentiels vers le stand qui commençait à se monter. C’était pratique, la magie, quand même.
« Il nous reste une heure et demie avant que la horde d’affamés fuient leurs classes pour venir se rassasier… Où sont les pains à sandwich? »
D’autres membres de l’AECES arrivaient graduellement dans la cour intérieure pour aider à l’installation du stand, des tables et des chaises. Inès voulait que toute la cour soit décorée aux couleurs de la diversité, ne serait-ce que pour emmerder les quelques bigots qui avaient fait la grimace en voyant leurs affiches de la Pride. Les activités de la veille s’étaient très bien déroulées, malgré le peu de participants (un dimanche, forcément…), et le drag yoga du matin avait connu un franc succès en dépit de l’heure extrêmement matinale.
Dans moins d’une heure, les gens allaient avoir du plaisir sous les drapeaux colorés, un menu appétissant à se mettre sous la dent et une discussion relevée à se mettre dans les oreilles. D’ailleurs Solene McGarett était déjà sur le petit podium en train de relire ses notes pour sa présentation Where is Black in the Rainbow → Être Black et Queer en Écosse, qu’Inès écouterait sans doute d’une oreille en servant les boissons, car si elle n'était pas queer, ni tout à fait Black, elle avait du sang africain dans les veines et un teint de peau qui bien souvent faisait oublier aux gens qu’elle était aussi une fière Écossaise!
Le temps filait à toute vitesse, mais les bénévoles et la team AECES se démerdaient bien avec l’installation, ce qui fit qu’à midi tapante, tout était presque prêt pour les premiers participants.
« Et c’est quoi du t… teampeuh? » Inès s’éclipsa sous le comptoir pour farfouiller dans une des glacières rapportées par Luka pour éviter de devoir répondre à cette question. Non mais pour vrai, c’était quoi du tempeh?
N’étant pas la plus grande amatrice du régime végane, elle avait laissé le soin à d’autres de concocter le menu. Elle, elle se contenterait de préparer les boissons, ça, c’était son rayon, même sans alcool. Pour ça, elle se rattraperait en soirée, au concert des Vulgaires sorcières.
« Quelqu’un a vu Peyton? Iel était pas censé s’occuper de la table de vente de rubans? » demanda-t-elle à la ronde avant de mettre ses mains en porte-voix pour s'adresser à tout le monde. « Procurez-vous un ruban de la Pride, rabais à la clef au stand de bouffe et accès à certains concerts gratuitement! »
La foule commençait à se densifier dans la cour, au plus grand plaisir d’Inès, même si elle avait l’impression de courir un peu partout en cette première grosse journée de la Pride. La cour avait fière allure en tout cas :
Des tables éparpillées tout autour de la fontaine, le petit podium pour les présentateurs, des chaises suffisamment confortables pour vouloir y rester assis le temps des discours et discussions, des banderoles et drapeaux aux couleurs de la diversité flottant au vent, un stand pour combler les appétits, des affiches pour rappeler l’horaire des activités de la journée et des suivantes, et une fine toile d’enchantement au-dessus de l’ensemble pour les journées de pluie. Même l’allée menant vers le domaine de l’université invitait les participants et le public à la suivre en direction du parc où se déroulaient les démonstrations sportives et les concerts.
-HRP-
Ici vous pouvez RP en un message pour montrer à quelles activités de la Pride votre personnage a participé.* Pour rappel, tout l’horaire est ici. N’hésitez pas à m’écrire en PV si vous avez des questions ou à un autre membre de l’AECES. Tous les présentateurs des activités ou presque sont des PNJ que vous pouvez utiliser sans vergogne. ;-)
*Toutes les activités peuvent également donner lieu à des RP personnels si vous le souhaitez, ça nous fait super plaisir que ça vous inspire!
Une étudiante bien connue de tous et toutes menait la marche avec une voix qui portait haut et loin, comme toujours.
« On va se mettre juste là, ce sera parfait », Inès aurait étudié en botanique qu’elle aurait pu reconnaître, encadrant l’espace parfait dont elle parlait, le peuplier sur sa droite et le chêne sur sa gauche. Mais pour la Saouli, des arbres, c’étaient des arbres.
« Vic, Troy, vous montez le chapiteau. Luka va revenir dans pas longtemps avec trois glacières de boissons et faut que ça reste au frais! »
Inès agita la baguette neuve qu’elle tenait à la main droite et dirigea une dizaine de caisses pour qu’elles aillent se poser à proximité de la fontaine de Merlin. Les caisses s’ouvrirent par magie et Inès entreprit de guider le flot de verres, sacs de provision, tabourets, guirlandes et autres éléments essentiels vers le stand qui commençait à se monter. C’était pratique, la magie, quand même.
« Il nous reste une heure et demie avant que la horde d’affamés fuient leurs classes pour venir se rassasier… Où sont les pains à sandwich? »
D’autres membres de l’AECES arrivaient graduellement dans la cour intérieure pour aider à l’installation du stand, des tables et des chaises. Inès voulait que toute la cour soit décorée aux couleurs de la diversité, ne serait-ce que pour emmerder les quelques bigots qui avaient fait la grimace en voyant leurs affiches de la Pride. Les activités de la veille s’étaient très bien déroulées, malgré le peu de participants (un dimanche, forcément…), et le drag yoga du matin avait connu un franc succès en dépit de l’heure extrêmement matinale.
Dans moins d’une heure, les gens allaient avoir du plaisir sous les drapeaux colorés, un menu appétissant à se mettre sous la dent et une discussion relevée à se mettre dans les oreilles. D’ailleurs Solene McGarett était déjà sur le petit podium en train de relire ses notes pour sa présentation Where is Black in the Rainbow → Être Black et Queer en Écosse, qu’Inès écouterait sans doute d’une oreille en servant les boissons, car si elle n'était pas queer, ni tout à fait Black, elle avait du sang africain dans les veines et un teint de peau qui bien souvent faisait oublier aux gens qu’elle était aussi une fière Écossaise!
Le temps filait à toute vitesse, mais les bénévoles et la team AECES se démerdaient bien avec l’installation, ce qui fit qu’à midi tapante, tout était presque prêt pour les premiers participants.
« Et c’est quoi du t… teampeuh? » Inès s’éclipsa sous le comptoir pour farfouiller dans une des glacières rapportées par Luka pour éviter de devoir répondre à cette question. Non mais pour vrai, c’était quoi du tempeh?
N’étant pas la plus grande amatrice du régime végane, elle avait laissé le soin à d’autres de concocter le menu. Elle, elle se contenterait de préparer les boissons, ça, c’était son rayon, même sans alcool. Pour ça, elle se rattraperait en soirée, au concert des Vulgaires sorcières.
« Quelqu’un a vu Peyton? Iel était pas censé s’occuper de la table de vente de rubans? » demanda-t-elle à la ronde avant de mettre ses mains en porte-voix pour s'adresser à tout le monde. « Procurez-vous un ruban de la Pride, rabais à la clef au stand de bouffe et accès à certains concerts gratuitement! »
La foule commençait à se densifier dans la cour, au plus grand plaisir d’Inès, même si elle avait l’impression de courir un peu partout en cette première grosse journée de la Pride. La cour avait fière allure en tout cas :
Des tables éparpillées tout autour de la fontaine, le petit podium pour les présentateurs, des chaises suffisamment confortables pour vouloir y rester assis le temps des discours et discussions, des banderoles et drapeaux aux couleurs de la diversité flottant au vent, un stand pour combler les appétits, des affiches pour rappeler l’horaire des activités de la journée et des suivantes, et une fine toile d’enchantement au-dessus de l’ensemble pour les journées de pluie. Même l’allée menant vers le domaine de l’université invitait les participants et le public à la suivre en direction du parc où se déroulaient les démonstrations sportives et les concerts.
-HRP-
Ici vous pouvez RP en un message pour montrer à quelles activités de la Pride votre personnage a participé.* Pour rappel, tout l’horaire est ici. N’hésitez pas à m’écrire en PV si vous avez des questions ou à un autre membre de l’AECES. Tous les présentateurs des activités ou presque sont des PNJ que vous pouvez utiliser sans vergogne. ;-)
*Toutes les activités peuvent également donner lieu à des RP personnels si vous le souhaitez, ça nous fait super plaisir que ça vous inspire!
- InvitéInvité
Re: [Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Jeu 12 Mai 2022 - 10:04
(look habituel) Qu'on se le dise, Dalia n'était pas une membre de l'AECES. Déjà, elle refusait de coller une étiquette sur sa sexualité et ensuite elle n'était pas toujours d'accord avec les actions de l'association. D'ailleurs, aux dernières élections, elle s'intéressait davantage au parti CURSE qu'à WAND. Cependant elle ne pouvait s'empêcher de se sentir attirée par une semaine de pride. Elle aurait adoré y aller avec Aphrodite... mais se résigna à vagabonder en solo, parfois accompagnée de copines. Comme à son habitude, elle avait même donné un coup de main aux bénévoles pour tout ce qui concernait la décoration, les affiches et les flyers de l'événement.
Certaines activités de la semaine la laissaient perplexe et méprisante, mais elle se concentra sur ce qui lui parlait. Ainsi, son ruban fièrement attaché au poignet, on put la voir le lundi à 17h au forum de discussion, où elle écouta attentivement les interventions. Elle fut très présente le mardi pour la discussion de 12h30, puis le book club de 17h et enfin le concert des Vulgaires sorcières. Le mercredi, elle eut le temps d'assister au discours sur la transidentité.
Jeudi, journée des couleurs : Dalia fit une infidélité à sa garde-robe pour porter une tenue adéquate. Elle assista à la discussion du midi et au concert qui suivit. Le vendredi, elle ne put pas se libérer et se contenta d'aller à la discothèque du soir. Enfin, le samedi elle fut présente dès 17h pour le discours de clôture et les concerts. Quelle belle semaine !
résumé : Elsbeth est présente à plusieurs événements de la semaine. Elle porte son ruban au poignet. Elle a donné un coup de main à l'AECES pour la décoration et les designs. Elle ne participe pas aux différentes discussions mais les écoute attentivement. N'hésitez pas si vous avez envie d'un rp dans le cadre de cette semaine ! Vous pouvez aussi la mentionner dans vos posts.
Certaines activités de la semaine la laissaient perplexe et méprisante, mais elle se concentra sur ce qui lui parlait. Ainsi, son ruban fièrement attaché au poignet, on put la voir le lundi à 17h au forum de discussion, où elle écouta attentivement les interventions. Elle fut très présente le mardi pour la discussion de 12h30, puis le book club de 17h et enfin le concert des Vulgaires sorcières. Le mercredi, elle eut le temps d'assister au discours sur la transidentité.
Jeudi, journée des couleurs : Dalia fit une infidélité à sa garde-robe pour porter une tenue adéquate. Elle assista à la discussion du midi et au concert qui suivit. Le vendredi, elle ne put pas se libérer et se contenta d'aller à la discothèque du soir. Enfin, le samedi elle fut présente dès 17h pour le discours de clôture et les concerts. Quelle belle semaine !
résumé : Elsbeth est présente à plusieurs événements de la semaine. Elle porte son ruban au poignet. Elle a donné un coup de main à l'AECES pour la décoration et les designs. Elle ne participe pas aux différentes discussions mais les écoute attentivement. N'hésitez pas si vous avez envie d'un rp dans le cadre de cette semaine ! Vous pouvez aussi la mentionner dans vos posts.
- InvitéInvité
Re: [Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Jeu 12 Mai 2022 - 15:22
La vue sur tous les leggings fluo en arrivant sur le campus ce matin avait été quelque chose qui resterait gravé à jamais dans ma mémoire. Comme à mon habitude, j'étais arrivé tôt pour squatter le terrain de Quidditch avant d'attaquer ma journée, qui s'annonçait chargée, comme le reste de cette semaine un peu spéciale. Et franchement, depuis les airs, le drag yoga, c'était quelque chose. J'ai bien failli me prendre un cognard du lanceur automatique en pleine tête tellement j'étais hypnotisé par le spectacle visible sur la pelouse de l'université.
J'avais néanmoins abrégé mon entrainement, non pas pour les rejoindre, mais parce que après un douche rapide, je devais filer en cuisine. Ce cher Polby devait réceptionner la commande que nous avions passé au niveau des boissons, mais pas question de le laisser faire ça tout seul. Et puis franchement, j'étais curieux. Parce que ok, commander du Kéfir ou du Kombucha c'est une chose, comprendre ce que c'est, ça ... Je l'avoue, je suis un très mauvais élève pour comprendre les subtilités des régimes végé. Mais puisque c'est la consigne ... Bon, j'ai quand même pris la peine de faire arriver quelques marques de soda plus classiques, mais attention, bio et ecoresponsable. Bon sang, le moi d'il y a un an m'aurait ri au nez de penser à ce genre de chose. Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour évoluer.
Je me souviens d'avoir charrié Ines dans la matinée en lui disant que depuis que je lui avais fait goûter le café fait à l'italienne en octobre dernier, elle m'avait reconverti en garçon de café, et que j'avais pas signé "barman officiel de l'AECES" quand quelques semaines plus tôt, la décision avait été prise que je devienne vice-président de l'association. Non sans force d'yeux aux ciels levés de la part de June, qui avait pourtant dû me trainer à ma première réunion par la peau du cul en septembre dernier. Quoi, tu peux pas être fière de ta création espèce de morue ?
Bref, j'avais débarqué avec mes trois énormes glacières, avec le contenu desquels on pouvait clairement tenir un siège. J'aimerais me la péter et dire que j'ai porté les trois moi même à la force de mes bras, mais même si j'ai pris du muscle, bon, je suis pas non plus Rambo. C'est d'un coup de baguette que le préposé à la boisson que je suis - ironique pour le gars qui a visiblement une grosse affinité avec l'eau - est arrivé avec tout son bazar, qui est gentiment venu se ranger sous les grandes tables servants de structure au stand.
Quelques heures plus tard, c'était le feu. Je n'imaginais pas que notre vente de nourriture et de ruban allait fonctionner aussi bien, tellement que j'étais en train de m'inquiéter pour mon stock de cola vegan qui fondait plus vite que la neige aux pôles. J'avais pris un cours express avec Lize, une vegan revendiquée, pour ne pas avoir à fuir les questions sur ce qu'on proposait. En dix minutes, j'étais devenu un expert en pains de fèves de soya et boissons pétillantes fermentées. Vous inquiétez pas, ce soir j'aurais tout oublié.
Quand enfin le rythme se calme, je me retrouve à partager avec certains membres de l'asso mon hésitation à participer à la discussion du jeudi, à savoir coming out et affirmation de soi. Parce que finalement, je n'ai jamais fait vraiment de coming out officiel concernant ma sexualité, et vu l'attention dont j'ai pu être gratifié depuis quelques mois, je ne savais pas si c'était une bonne idée. Il faut croire qu'iels ont eux les bons mots, car c'est finalement les joues fardées de maquillage rose, violet et bleu que je montais sur la scène le jeudi suivant, clamant à qui voulait l'entendre que nier qui je suis m'avait littéralement tué l'espace de quelques minutes, et qu'aujourd'hui je ne voulais plus avoir honte de déclarer haut et fort que j'étais bisexuel et fier de l'être. Je n'étais qu'un témoignage parmi tant d'autres, mais bon sang, en descendant de la scène, je tremblais comme une feuille. C'était la première fois que j'affirmais clairement être bi devant d'autres personnes que ma mère ou Alex, et l'adrénaline qui coulait dans mes veines ne me quitterait plus avant le concert de clôture, où, à l'abris de la buvette de l'évènement, puisque je ne comptais pas boire, ne comptant pas casser ma sobriété, je me découvrais une vocation à servir des pintes de bièraubeurre, alors que dans ma tête, je me rendais finalement compte du chemin que j'avais parcourus au cours de cette année scolaire qui touchait doucement à sa fin.
- Résumé:
Luka observe le drag yoga du mardi matin depuis son balais, puis s'occupe de ramener les boissons pour le stand vegan qui ouvre à midi. Il apprend rapidement de quoi sont composés les produits qu'il va vendre, discute avec du monde, fait quelques blagues sur le fait qu'à chaque événement on le charge des boissons, puis s'occupe de la vente. Il hésites, mais des gens le convaincs de participer à la discussion sur le coming out du jeudi (votre personnage peut totalement en avoir discuté avec Luka si vous voulez), où il clamera haut et fort sa bisexualité pour la première fois. Présent sur d'autres événements au vu de son rôle de vice président de l'association, il s'occupera de la boisson - encore - lors du concert de clôture, où il fait le point sur la façon dont il a évolué depuis septembre.
- InvitéInvité
Re: [Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Mer 18 Mai 2022 - 12:09
(look habituel) Quand elle tomba sur l'affiche dans le corridor, Tessadora demanda innocemment ce qu'était une pride week. Elle n'en avait jamais entendu parler. La réponse qu'on lui apporta la dérouta un peu et elle s'assura que "tout le monde" était convié, même si on n'était ni gay ni bisexuel. Son doute apaisé, elle se réjouit de faire la fête sur le campus. Elle se rendit donc au stand pour récupérer son ruban, qu'elle noua dans ses cheveux.
Les conférences ne l'intéressaient pas, mais tout ce qui consistait à s'amuser ou à faire des trucs de hippie lui parlaient. Ainsi elle se rendit de très bonne heure au bain de forêt du lundi matin et alla danser à la disco dance silencieuse, costumée en l'honneur de sa maison. On la vit ensuite grignoter au stand du mardi midi, avant de revenir pour le concert des Vulgaire Sorcières en compagnie de @Heaven Mitchell. Celle-ci lui proposa d'ailleurs de revenir le mercredi soir pour assister à la démonstration de vols acrobatiques.
Le jeudi, Tessadora porta son seul tshirt arc-en-ciel, sans trop saisir ce concept de "porter ses couleurs". Elle assista au concert du midi puis à la séance de gymnastique en se marrant. L'activité qu'elle attendait le plus fut celle du vendredi matin : plongeon dans l'étang - toute occasion d'être dans l'eau était bonne. Le soir, elle participa à la relaxation musicale avant de se déhancher dans le parc lors de la discothèque.
Enfin on la vit toute guillerette participer au concert et au feu d'artifice du samedi soir. Quelle semaine géniale !
résumé : Tessa n'est pas concernée par la pride week mais elle y voit simplement une occasion de s'amuser avec les autres. Elle participe surtout aux concerts et aux activités sympa comme la gym ou le plongeon. Elle y va le plus souvent avec @Heaven Mitchell. N'hésitez pas à la taguer dans vos posts ou à demander un rp !
Les conférences ne l'intéressaient pas, mais tout ce qui consistait à s'amuser ou à faire des trucs de hippie lui parlaient. Ainsi elle se rendit de très bonne heure au bain de forêt du lundi matin et alla danser à la disco dance silencieuse, costumée en l'honneur de sa maison. On la vit ensuite grignoter au stand du mardi midi, avant de revenir pour le concert des Vulgaire Sorcières en compagnie de @Heaven Mitchell. Celle-ci lui proposa d'ailleurs de revenir le mercredi soir pour assister à la démonstration de vols acrobatiques.
Le jeudi, Tessadora porta son seul tshirt arc-en-ciel, sans trop saisir ce concept de "porter ses couleurs". Elle assista au concert du midi puis à la séance de gymnastique en se marrant. L'activité qu'elle attendait le plus fut celle du vendredi matin : plongeon dans l'étang - toute occasion d'être dans l'eau était bonne. Le soir, elle participa à la relaxation musicale avant de se déhancher dans le parc lors de la discothèque.
Enfin on la vit toute guillerette participer au concert et au feu d'artifice du samedi soir. Quelle semaine géniale !
résumé : Tessa n'est pas concernée par la pride week mais elle y voit simplement une occasion de s'amuser avec les autres. Elle participe surtout aux concerts et aux activités sympa comme la gym ou le plongeon. Elle y va le plus souvent avec @Heaven Mitchell. N'hésitez pas à la taguer dans vos posts ou à demander un rp !
- InvitéInvité
Re: [Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Sam 21 Mai 2022 - 16:04
Il était inconcevable pour Wyatt qu’une Pride Week existe sans lui. Cette initiative était applaudie fièrement par le sorcier qui, à l’annonce du programme, nota plusieurs activités qui l’intéressaient tout particulièrement. Il se présenta donc le premier jour avec la ferme intention d’obtenir un ruban et de bénéficier de tous ses nombreux avantages. La Pride Week était tout ce dont il avait besoin pour être à l’aise dans la société sorcière. L’espagnol n’avait jamais eu de mal à s’assumer mais, comme tout un chacun, il ressentait la pression que cela impliquait d’être lui-même. Les questions malvenues et bizarres qu’on ne posait pas aux hétéros, les préjugés, l’ostracisme dont il était la victime… Sa personnalité faisait qu’il passait peut-être plus facilement que les autres au-delà de ces obstacles mais cela ne voulait pas dire pour autant qu’il était immunisé contre les conséquences qui en découlaient. La sensibilité du sorcier se retrouvait parfois heurtée par les événements qui se produisaient dans la communauté magique à l’encontre de “ceux comme lui”.
Il ne participa pas beaucoup le lundi, ne fit qu’aller chercher son ruban avant de retourner au travail. Les activités l’intéressaient un peu moins et il préférait travailler toute la journée pour bénéficier de plus de temps de détente les prochains jours. Ce fut le cas le mardi, qui eu le pouvoir de faire lever Wyatt avant dix heures du matin sans qu’il n’ait à râler pour ça toute la journée. Il commença par le Drag-Yoga et s’investit totalement dans le principe, allant jusqu’à se présenter en drag lui-même pour la séance avec quelques amis. Il y prit beaucoup de plaisir, perturba un peu la séance à sa manière - comme toujours - et se récompensa en allant piller le buffet du midi. Il retourna travailler le mardi après-midi et obtint de son patron de partir un peu plus tôt pour particier au concert des Vulgaires sorcières le soir-même, bien qu’il arriva avec un peu de retard.
Il arriva le mercredi sur les coups de dix-sept heures, n’ayant pu se libérer avant. Intéressé par la zoothérapie, il fut particulièrement à l’écoute pour le concert acoustique pet friendly duquel il tira beaucoup d’enseignements personnels. Wyatt aimant profondément les animaux, ce fut un moment de pur bonheur pour lui. Suivi de l’excitation profonde à regarder des sorciers risquer leur vie sur leur balai à la manière de cascadeurs moldus. Il ne manqua pas de commenter tout ce qu’il voyait et d’applaudir à grands renforts de cris, accompagnés par ses amis.
Le jeudi fut sa journée favorite et de loin. Il obtint de ne pas travailler du tout de toute la journée et se présenta dès le matin au Drag-Yog. Il se vêtit d’un petit short en jean aux rebords déchirés avec un crop top blanc où l’on pouvait lire aux couleurs lbgt “Kiss me Bro”. Il s’était même peint le corps aux couleurs du drapeau de sa communauté et ses cheveux arboraient fièrement une belle couleur rose, qu’il changeait au gré de ses envies. Il participa à toutes les activités du jeudi, sauf le discours à relais qui ne l’intéressait pas vraiment. Il en repartit épuisé mais complètement heureux et bien dans sa peau.
Le vendredi fut assez succinct étant donné qu’il ne put participer qu’aux activités de la matinée, faute de mieux. Il eut tout de même l’opportunité de revenir tard le soir pour la discothèque et fit la fête une bonne partie de la nuit en bonne compagnie. Il se leva tôt le lendemain matin pour son travail à la réserve et revint pile à temps pour le cours de vol acrobatique, qu’il trouva fort divertissant même s’il faisait plus le clown qu’autre chose, comme à son habitude. La pauvre Inès. Il bâilla au cornet lors du discours de clôture de l’AECES, ce qui traduisait plus une fatigue suite à cette semaine chargée qu’un mépris envers l’association qu’au contraire, il remerciait intérieurement pour ce programme de folie. Bien sûr, il ne manqua ni les derniers concerts, ni les feux d’artifice qu’il regarda en compagnie de son petit-ami @Erwin Fumeterre, pour l’occasion.
- Résumay:
Wyatt est un participant actif de la Pride Week. Il sera dans les premiers à acquérir son ruban et même si son travail ne lui permet pas d'assister à toutes les activités tous les jours, il participera à celles qui l'intéressent le plus ; notamment le drag-yoga (les deux séances), la zoothérapie, les concerts divers, les séances de vol acrobatique et le discours sur le coming-out et l'affirmation de soi. Il portera haut et fort les couleurs LGBT et sera très expansif tout le long de la semaine. Pendant le discours, il parlera de la façon dont il s'est assumé très tôt, très jeune et comment il a survécu face aux attaques personnelles sur son choix de vie et son identité. S'il ne se considère pas comme un modèle, son assurance et sa confiance en lui sont indéniables. Il sera présent aux feux d'artifice en compagnie de son petit-ami.
Vous êtes libres de le mentionner Difficile de ne pas l'avoir vu traîner à droite ou à gauche (et ce n'est pas comme s'il était discret )
- Billie ShakespeareOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 321
» miroir du riséd : Laura O'grady
» crédits : Me
» multinick : Inès Saouli, Ambrosius Redgrave
» âge : 26 ans (26 avril 1998)
» situation : En couple ouvert
» nature du sang : Sang mêlé
» année d'études : 8e année
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ DCFM, Potions, Étude des runesㅡ option facultative :▣ Littérature magique, Médicomagie Appliquée
» profession : Commis à la bibliothèque de l'université - chroniqueuse littéraire à Radio Phoenix
» gallions sous la cape : 1241
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Sam 21 Mai 2022 - 22:52
Depuis des jours, on avait pu surprendre la jeune Shakespeare dans les endroits et les positions les plus improbables, le nez enfoui dans un livre. La vision n'avait rien de surprenante puisque l'assistante bibliothécaire était réputée pour lire en marchant et peut-être même lire en dormant, mais cette fois, elle était partout accompagnée par un (très) long parchemin qui s'enroulait et se déroulait à plusieurs moments, sans avertissement et sur un seul haussement de sourcil de la lectrice. Aussitôt, une plume verte s'activait et glissait sur le parchemin en écrivant... mais quoi au juste?
C'est que pour faire plaisir à une Inès insistante, Billie avait accepté d'animer une activité club de lecture à l'occasion de la semaine de la Fierté. Ce n'était un secret pour personne que Billie faisait partie de l'arc-en-ciel (rien qu'à voir ses oreilles et on la devinait un peu lutine), mais ses précédents efforts pour créer un club de lecture à l'université n'ayant pas été couronnés de succès, elle avait longuement hésité à accepter l'invitation de la Saouli.
Et pourtant, voilà, Billie aimait faire plaisir et aimait partager ses découvertes littéraires, Donc, depuis des jours, elle relisait ses classiques queer et s'empressait de noter des recommandations de lecture. Elle avait trouvé une partie de son bonheur à la bibliothèque de l'université, mais avait dû se rendre à la bibliothèque municipale moldue pour une grande majorité de ses recherches. Sans grand étonnement, la communauté sorcière n'avait pas un grand choix de littérature queer, engoncée qu'elle était jusqu'à tout récemment dans ses traditions. Mais peu à peu, la société sorcière s'ouvrait à d'autres réalités...
Le lundi dès 15h30, soit près d'une heure avant le début de l'activité, Billie s'installait déjà dans la cour intérieure, à l'ombre d'un arbre, avec une malle remplie de livres de toutes sortes. Elle avait des young adult, du polar, de la romance (beaucoup), de la fantasy, de grands auteurs comme de jeunes prodiges, ainsi que quelques essais, quoique pas beaucoup. Billie avait bien l'intention de trouver la parfaite lecture pour chaque personne qui viendrait à son Summer Book Club!
Elle mit entre les mains d'un étudiant de première année un peu timide So this is ever after, de F.T. Lukens, un roman de fantasy et d'aventure plutôt marrant inspiré des légendes arthuriennes, dans lequel un jeune homme devient roi après avoir accompli une prophétie, mais doit absolument se marier pour éviter de mourir. Mais peut-être qu'il trouvera l'amour plus proche qu'il ne le pensait...?
Un Lufkin un peu hautain hérita de The Song of Achilles, de Madeline Miller. L'histoire d'Achilles, « le meilleur de tous les Grecs » est fort, agile, beau... irrésistible. Patroclus, lui, est un prince maladroit, exilé de sa patrie après la guerre. Ensemble, parviendront-ils à former un lien inséparable, plus solide que la colère des dieux elle-même?
Billie s'empressa de vanter les mérites de Aristotle and Dante discorer the secrets of the Universe à un groupe de joueuses de Quidditch. Dante et Aristotle, deux êtres à l'opposée l'un de l'autre, mais qui, contre toute attente, développent une relation unique qui leur enseigne la plus importante des leçons et les aidera à devenir les personnes qu'ils souhaitent être.
Quant à un professeur de passage, Billie lui attribua d'office The color purple. « Célie est née sous une mauvaise étoile. Négligée par son mari, elle ne connaît des hommes que leurs pires travers. L'amour, pour elle, c'est Shug, une merveilleuse chanteuse de blues qui saura l'extraire de sa pauvre vie... Si vous ne pleurez pas en lisant ce livre, je veux bien manger mon petticoat. »
_HRP_
Autres recommandations que Billie aurait pu vous faire:
The slow burn vampire romance you didn't know you needed...
The witch king, by He Hedgmon
To save a fae kingdom, a trans witch must face his traumatic past and the royal fiancé he left behind. This debut YA fantasy will leave you spellbound.
Cemetery Boys, by Aiden Thomas
When his traditional Latinx family has problems accepting his gender, Yadriel becomes determined to prove himself a real brujo.
Carmilla, by Sheridan Le Fanu
In an isolated castle deep in the Styrian forest, Laura leads a solitary life with only her elderly father for company. Until one moonlit night, a horse-drawn carriage crashes into view, carrying an unexpected guest – the beautiful Carmilla.
This is a groundbreaking novel about love and the fear of love, set among the bohemian bars and nightclubs of 1950s Paris.
One Last Stop, by Casey McQuiston
For cynical twenty-three-year-old August, moving to New York City is supposed to prove her right: that things like magic and cinematic love stories don’t exist, and the only smart way to go through life is alone. But then, there’s this gorgeous girl on the train.
Last Night at the Telegraph Club, by Malinda Lo
America in 1954 is not a safe place for two girls to fall in love, especially not in Chinatown. Red-Scare paranoia threatens everyone, including Chinese Americans.
Like It or Not, by Amy G. Dalia.
This is a contemporary Young Adult retelling of William Shakespeare’s As You Like It.
Felix Ever After, by Kacen Callender
Felix Love has never been in love. What’s worse is that, even though he is proud of his identity, Felix also secretly fears that he’s one marginalization too many—Black, queer, and transgender—to ever get his own happily-ever-after.
Call Me By Your Name, by André Aciman
This is the story of a sudden and powerful romance that blossoms between an adolescent boy and a summer guest at his parents' cliff-side mansion on the Italian Riviera.
Everything Leads to You, by Nina LaCour
A wunderkind young set designer, Emi has already started to find her way in the competitive Hollywood film world. Emi is a film buff and a true romantic, but her real-life relationships are a mess.
Let the Record Show, by Sarah Schulman
This is the most comprehensive political history ever assembled of ACT UP and American AIDS activism.
Gender Queer: A Memoir, by Maia Kobabe
Started as a way to explain to eir family what it means to be nonbinary and asexual, Gender Queer is more than a personal story: it is a useful and touching guide on gender identity—what it means and how to think about it.
Anger Is a Gift, by Mark Oshiro
Six years ago, Moss Jefferies' father was murdered by an Oakland police officer.
They Both Die at the End, by Adam Silvera
On September 5, a little after midnight, Death-Cast calls Mateo Torrez and Rufus Emeterio to give them some bad news: They’re going to die today.
She Who Became the Sun, by Shelley Parker-Chan
In a famine-stricken village on a dusty yellow plain, two children are given two fates. A boy, greatness. A girl, nothingness…
Apocalypse Bébé, by Virginie Despentes
Valentine is a wayward teenage girl on the run through Paris and Barcelona. She is tailed by two mismatched private investigators: the Hyena—part ruthless interrogator, part oversexed rock star—and Lucie, her plain and passive—almost to the point of invisible—sidekick.
C'est que pour faire plaisir à une Inès insistante, Billie avait accepté d'animer une activité club de lecture à l'occasion de la semaine de la Fierté. Ce n'était un secret pour personne que Billie faisait partie de l'arc-en-ciel (rien qu'à voir ses oreilles et on la devinait un peu lutine), mais ses précédents efforts pour créer un club de lecture à l'université n'ayant pas été couronnés de succès, elle avait longuement hésité à accepter l'invitation de la Saouli.
Et pourtant, voilà, Billie aimait faire plaisir et aimait partager ses découvertes littéraires, Donc, depuis des jours, elle relisait ses classiques queer et s'empressait de noter des recommandations de lecture. Elle avait trouvé une partie de son bonheur à la bibliothèque de l'université, mais avait dû se rendre à la bibliothèque municipale moldue pour une grande majorité de ses recherches. Sans grand étonnement, la communauté sorcière n'avait pas un grand choix de littérature queer, engoncée qu'elle était jusqu'à tout récemment dans ses traditions. Mais peu à peu, la société sorcière s'ouvrait à d'autres réalités...
Le lundi dès 15h30, soit près d'une heure avant le début de l'activité, Billie s'installait déjà dans la cour intérieure, à l'ombre d'un arbre, avec une malle remplie de livres de toutes sortes. Elle avait des young adult, du polar, de la romance (beaucoup), de la fantasy, de grands auteurs comme de jeunes prodiges, ainsi que quelques essais, quoique pas beaucoup. Billie avait bien l'intention de trouver la parfaite lecture pour chaque personne qui viendrait à son Summer Book Club!
Elle mit entre les mains d'un étudiant de première année un peu timide So this is ever after, de F.T. Lukens, un roman de fantasy et d'aventure plutôt marrant inspiré des légendes arthuriennes, dans lequel un jeune homme devient roi après avoir accompli une prophétie, mais doit absolument se marier pour éviter de mourir. Mais peut-être qu'il trouvera l'amour plus proche qu'il ne le pensait...?
Un Lufkin un peu hautain hérita de The Song of Achilles, de Madeline Miller. L'histoire d'Achilles, « le meilleur de tous les Grecs » est fort, agile, beau... irrésistible. Patroclus, lui, est un prince maladroit, exilé de sa patrie après la guerre. Ensemble, parviendront-ils à former un lien inséparable, plus solide que la colère des dieux elle-même?
Billie s'empressa de vanter les mérites de Aristotle and Dante discorer the secrets of the Universe à un groupe de joueuses de Quidditch. Dante et Aristotle, deux êtres à l'opposée l'un de l'autre, mais qui, contre toute attente, développent une relation unique qui leur enseigne la plus importante des leçons et les aidera à devenir les personnes qu'ils souhaitent être.
Quant à un professeur de passage, Billie lui attribua d'office The color purple. « Célie est née sous une mauvaise étoile. Négligée par son mari, elle ne connaît des hommes que leurs pires travers. L'amour, pour elle, c'est Shug, une merveilleuse chanteuse de blues qui saura l'extraire de sa pauvre vie... Si vous ne pleurez pas en lisant ce livre, je veux bien manger mon petticoat. »
_HRP_
Autres recommandations que Billie aurait pu vous faire:
Fantasy
Lore and Lust, by Karla NikoleThe slow burn vampire romance you didn't know you needed...
The witch king, by He Hedgmon
To save a fae kingdom, a trans witch must face his traumatic past and the royal fiancé he left behind. This debut YA fantasy will leave you spellbound.
Cemetery Boys, by Aiden Thomas
When his traditional Latinx family has problems accepting his gender, Yadriel becomes determined to prove himself a real brujo.
Carmilla, by Sheridan Le Fanu
In an isolated castle deep in the Styrian forest, Laura leads a solitary life with only her elderly father for company. Until one moonlit night, a horse-drawn carriage crashes into view, carrying an unexpected guest – the beautiful Carmilla.
Romance
Giovanni’s Room, by James BaldwinThis is a groundbreaking novel about love and the fear of love, set among the bohemian bars and nightclubs of 1950s Paris.
One Last Stop, by Casey McQuiston
For cynical twenty-three-year-old August, moving to New York City is supposed to prove her right: that things like magic and cinematic love stories don’t exist, and the only smart way to go through life is alone. But then, there’s this gorgeous girl on the train.
Last Night at the Telegraph Club, by Malinda Lo
America in 1954 is not a safe place for two girls to fall in love, especially not in Chinatown. Red-Scare paranoia threatens everyone, including Chinese Americans.
Like It or Not, by Amy G. Dalia.
This is a contemporary Young Adult retelling of William Shakespeare’s As You Like It.
Felix Ever After, by Kacen Callender
Felix Love has never been in love. What’s worse is that, even though he is proud of his identity, Felix also secretly fears that he’s one marginalization too many—Black, queer, and transgender—to ever get his own happily-ever-after.
Call Me By Your Name, by André Aciman
This is the story of a sudden and powerful romance that blossoms between an adolescent boy and a summer guest at his parents' cliff-side mansion on the Italian Riviera.
Everything Leads to You, by Nina LaCour
A wunderkind young set designer, Emi has already started to find her way in the competitive Hollywood film world. Emi is a film buff and a true romantic, but her real-life relationships are a mess.
History/autobiography
Let the Record Show, by Sarah Schulman
This is the most comprehensive political history ever assembled of ACT UP and American AIDS activism.
Gender Queer: A Memoir, by Maia Kobabe
Started as a way to explain to eir family what it means to be nonbinary and asexual, Gender Queer is more than a personal story: it is a useful and touching guide on gender identity—what it means and how to think about it.
Drama
Anger Is a Gift, by Mark Oshiro
Six years ago, Moss Jefferies' father was murdered by an Oakland police officer.
They Both Die at the End, by Adam Silvera
On September 5, a little after midnight, Death-Cast calls Mateo Torrez and Rufus Emeterio to give them some bad news: They’re going to die today.
She Who Became the Sun, by Shelley Parker-Chan
In a famine-stricken village on a dusty yellow plain, two children are given two fates. A boy, greatness. A girl, nothingness…
Polar
Apocalypse Bébé, by Virginie Despentes
Valentine is a wayward teenage girl on the run through Paris and Barcelona. She is tailed by two mismatched private investigators: the Hyena—part ruthless interrogator, part oversexed rock star—and Lucie, her plain and passive—almost to the point of invisible—sidekick.
- InvitéInvité
Re: [Pride week - Quartier général] La fierté, ça se cultive
Ven 8 Juil 2022 - 14:41
C'était impossible de ne pas participer à la Pride Week. Déjà, parce que c'était organisé par un des clubs auxquels j'appartenais. Et tant pis si ça voulait dire sécher un cours ou deux pour ne pas rater ce qui m'intéressait vraiment. D'ailleurs, j'avais trainé plusieurs fois @Tessadora Benson avec moi. C'était important, pour moi, qu'elle comprenne d'où je venais. Dès le lundi matin, j'étais sur le sentier de la guerre avec le bain de forêt. Si je n'avais pas parlé de cette activité à mon amie, j'avais été contente de l'apercevoir dans la foule. Néanmoins, incitée par d'autres personnes, je l'avais laissée vivre l'expérience seule. Mais je savais que je la verrais plus tard et que je pourrais débriefer à cette occasion.
Le mardi, j'avais participé au cours de drag yoga, où j'avais d'ailleurs piqué de bons gros fou-rires. Bon. Certes, les talons aiguille, c'était pas mon truc. Mais voir certains des garçons de l'université se prêter au jeu - par défi? - m'avait fait mourir de rire. Et puis, le soir, le concert des Vulgaires sorcières avec Tessa avait été une vraie tuerie!
Le mercredi, le temps fort avait pour moi été la démonstration de vol acrobatique. La bouche ouverte sur un O muet, les mains qui s'entrechoquaient pour les encourager, j'aurais, clairement, voulu être à leur place. Ou participer. Mais c'était juste une démonstration pas une initiation. A mon grand regret. Mais c'était chouette, quand même!
Le jeudi... Je n'étais pas allée beaucoup en cours. Trop d'activités m'avaient intéressée. Déjà, j'avais remis le cours de drag yoga, juste pour le plaisir de voir les garçons se tortiller sur des talons. Et puis... Je crois que je commençais à apprécier le yoga. Donc bon. Le concert Dickollective and their Dirty Paws avait été trop bien, aussi. Et le stand de bouffe m'avait occupée une partie de la journée. A tel point que j'avais failli rater le cours de gym rythmique. Enfin, je n'allais pas louper le big-bouffe et ciné-pride le soir!
Mais le moment le plus intense, pour moi, arriva le vendredi avec la discussion sur la nouvelle parentalité. J'avais été amenée à participer, ayant été élevée par deux hommes. C'avait été pour moi un moment de stress intense. Largement plus fort que lorsque je me trouvais sur un balai juste avant le moment de pénétrer sur le stade de Quidditch pour un match. Je n'étais pas une grande oratrice, mais j'avais fait de mon mieux pour rendre mes papas fiers, même s'ils étaient en Amérique, et s'ils étaient non-maj et n'auraient jamais pu assister à ce genre d'événement sorcier.
Enfin, le samedi, j'avais participé au cours de vol acrobatique d'@Inès Saouli, regrettant qu'elle ne m'ait pas conviée à l'organiser avec elle. Enfin, il y avait eu les événements de clôture: le discours, les derniers concerts, le feu d'artifice, bras dessus-bras dessous avec Tessa.
En tout cas, toute la semaine, j'avais pris plaisir à arborer mes tenues les plus colorées et farfelues, avec mon bracelet arc-en-ciel. Un vrai pur moment de bonne humeur.