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(fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Mer 21 Sep 2022 - 10:57
Vendredi 2 septembre 2022 - Début de soirée
Il venait de passer trois… non d’accord… deux heures à travailler sur sa thèse. Deux heures qui lui en semblaient dix en terme de volume horaire mais évidemment pas en terme de productivité. Il faut dire que le Pajares s’était prit une grosse soufflante lors de son oral de fin d’année cet été et qu’il était passé en neuvième année de justesse. Vraiment de justesse. Avec une deadline a la fin de l’hiver pour rendre un premier jet de sa thèse avec un plan et une problématique qui tenait la route.
Mais trêve de bavardages. Il était près de vingt heures et l’espagnol avait une dalle monstrueuse. La nuit commençait déjà à tomber sur les highlands écossais et c’était le dernier jour de la fête foraine aujourd’hui, après quoi les frères Gueric s’envoleraient pour d’autres cieux à amuser. Il avait bien l’intention de profiter de ce dernier jour même s’il fallait avouer qu’il avait passé bien des soirées là bas cet été, depuis qu’il était rentré de ses vacances en Espagne.
Le madrilène rangea ses affaires plus vite que son ombre et dégaina son téléphone, affichant son répertoire. Qui est ce qu’il allait pouvoir inviter ce soir… Voyons voir. Aucune chance qu’ @althea n’accepte. Niven et Lorcan avaient une répétition ce soir… Il pensa à @Esther mais il se rappela qu’elle avait un rencard. Un type que Miguel n’aimait pas beaucoup d’ailleurs…
- Raccroche ton téléphone Pajares, t’as ce que tu cherches juste sous ton nez.
Il se marre tout seul le bougre alors que son regard charmeur vient de se poser sur une certaine rousse dont le nez est si enfoncé dans son bouquin qu’il aurait pu ne pas la reconnaitre. Mais il avait fait une très légère fixette sur cette fille alors il était capable de la reconnaitre d’un coup d’oeil, rien que sur le haut de son crane. Et le voila qui tire la chaise qui est face à elle, sans s’occuper du bruit qu’il peut faire…
- Mademoiselle Blackthorn en personne ! A la bibliothèque ! Qu’elle surprise !
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Dim 25 Sep 2022 - 13:29
L'index coincé entre ses canines anxieuse, Cataleya Blackthorn s’évertuait à relire pour la cinquième fois le même paragraphe, convaincue, dans son absence de sommeil évident, que quelque chose lui avait échappé. Qu'il y avait là, tapis sous les lignes de ses essaies sur la nécromancie, un secret capable de l'arracher à sa médiocrité. Un secret devant lequel elle passait inlassablement et qui expliquerait pourquoi elle s'acharnait à rentrer dans la basse moyenne de son foutu cours de DFCM, elle qui n'avait toujours connu que les premiers rangs. L’excellence.
Si la jolie rousse avait accueillit la rentrée avec beaucoup trop d'entrain, en dépit de la pression qui pesait sur ses épaules depuis l'été dernier, force fut d'admettre que les jours qui avait suivi avaient éveillé en elle la pire des angoisses. Si elle parvenait encore à traîner sa carcasse amaigri sur le champ de course qui composait ses études, la DFCM constituait, depuis deux ans déjà, un véritable boulet. Un poids accroché à sa cheville qui l'empêchait de briller autant qu'elle avait pu le faire par le passé. Ce simple constat, ces simples notes à peine moyennes mais suffisantes pour attiser la colère de ceux qui l’élevait, la tuait à petit feu autant qu'il la révoltait alors, le plus simplement du monde, elle avait décidé d'agir avant qu'un contrôle ne tente de l'étrangler. Quarta avait passé l'été à réviser lorsqu'elle n'était pas à l’hôpital ou derrière les traces de @Arthur Batthyány, c'était aussi simple que ça. Avait désespérément accumuler les cours d'anciens élèves pour prendre de l'avance, avait lu tout les ouvrages conseillé, parfois à peine évoqué en cours, et s'était juré de plaquer sur le visage de son professeur une réussite qui ne pouvait se faire qu'évidente.
Mais ça, c'était sans compter la pratique. Une magie qui déraillait, un refus évident d'approcher d'un psychomage de peur d'être jugé aliéné, ses qualités de duelliste vraiment approximative, et une baguette tant élitiste qu'elle retournait les sortilèges en cas de mauvaise exécution. La théorie était là, la pratique, elle, désespérément complexe.
L'espace d'un instant, Cataleya laissa sa tête se révulser en arrière, ultime aveux de l'insoutenable que constituait sept heures passé assise, là, devant les monticules d'ouvrages amoncelés sur sa table. Elle n'avait pas même mangé, à peine touché à sa gourde d'infusion verveine qui l'attendait pourtant en coin de table, et avait passé ses pauses -ridicules en durée- à défaire et refaire sa coiffure. Passer ses mains dans ses cheveux, tirer inlassablement dessus pour parfaire une queue de cheval haute venu crier à la face du monde ô combien elle cherchait à se concentrer. Pourtant elle ne tenait plus la jolie Quarta. L'estomac noué de faim et d'angoisse, l'esprit tant agité qu'elle ne parvenait plus à trouver une posture convenable, quelque chose qui visserait son cul sur sa chaise. Elle avait besoin de bouger, désespérément besoin de délier ses jambes mais il fallait croire que sa ténacité se voulait intraitable.
Il était 20 heures. Elle avait annoncé un retour à la maison qu'à la fermeture de la bibliothèque, et elle devait désespérément finir sa prise de note. Tient encore un peu. Rien qu'un peu Cat.
C'était là son mantra, une ode à l'épuisement morale et physique si prononcé qu'il était étonnant qu'après tant d'année, elle soit encore capable d'ouvrir un bouquin. Oser le pas dans une bibliothèque et...
Et.
Un son grave, irritable au possible, arracha aux dos de la rousse un frisson de dégoût. Un sursaut d’insurrection qui aurait valu un jeté de livre s'il ne s'agissait pas là d'une relique rarissime. « Mademoiselle Blackthorn en personne ! » Putain. Sérieusement ? Le livre se ferme plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu, dévoilant un regard aux allures de guillotine, savamment planté dans les iris du madrilène.
« -J'ignorais que tu savais lire, Pajares, Quel déplaisir. »
Elle le toise un peu, presque sauvage, mais sait ses révisions vaines maintenant le Grymm échoué à ses côtés. Un mal pour un bien, la dernière heure était la chose la moins productive qu'elle ait un jour dû essuyer. Alors, quelque part sans doute, son regard acéré se fait moins hostile, un poil vif, presque pétillant. Cataleya le détourne pourtant au profit de ses parchemins finement travaillés afin de ne pas accorder au brun la satisfaction de cet état, un instant du moins, car c'est irrépressiblement qu'elle se perd dans son charmant regard. Sur les contours d'un sourire sur lequel elle ne peut s'empêcher de glisser. Merlin qu'elle peut le haïr quand il fait ça, et pourtant, elle croise ses bras sur une pile d'ouvrage de stratégie de duel la jolie Blackthorn, le menton sagement posé là, sur sa peau trop blanche.
« -Je te hais, tu le sais n'est-ce pas. » Souffle t'elle à peine, abandonné sur une table où régnait un désordre tel qu'il ne pouvait s'agir là que des vestiges de sa folie épistémophile. « Il n'est pas question que tu me traîne en soirée. Si je ne prend pas de l'avance, les cours de défense contre les forces du mal auront ma peau. » Elle s'accroche pourtant à ses prunelles, Cataleya, comme pour le retenir un peu. Elle abhorre la solitude et, aussi désespérant soit-il, Miguel est la personne avec laquelle elle a passé le plus de temps ces deux dernières années. Elle n'est pourtant pas assez naïve pour croire à de l'amitié. Non, elle sait que s'il ose encore le pas vers elle, c'est uniquement parce qu'il n'a pas réussi à la traîner dans ses draps, qu'importe la tension cultivé et leur regard échangé. Qu'importe les baisés porté au front de cette princesse, ou les courses l'ayant ramené à Miguel lorsqu'il l'abandonnait trop longtemps en soirée. Elle est encore à conquérir, donc digne d'intérêt là jolie Quarta, voilà tout.
Et pourtant elle n'arrive pas à s'en défaire Cat. Elle s'était montré tant odieuse, tant suffisante sans parvenir à chasser l'espagnol qu'aujourd'hui il l'avait eut à l'usure. Qu'elle s'était désespérément agrippé à lui. C'était aujourd'hui sans grande conviction qu'elle tentait désormais de le repousser, acceptant clairement plus facilement les suggestions de soirées, quand bien même elle finissait toujours sobre et lui éclaté.
« -Mais tu trouveras bien des bras dans lesquels te nicher cette nuit, va. »
Si la jolie rousse avait accueillit la rentrée avec beaucoup trop d'entrain, en dépit de la pression qui pesait sur ses épaules depuis l'été dernier, force fut d'admettre que les jours qui avait suivi avaient éveillé en elle la pire des angoisses. Si elle parvenait encore à traîner sa carcasse amaigri sur le champ de course qui composait ses études, la DFCM constituait, depuis deux ans déjà, un véritable boulet. Un poids accroché à sa cheville qui l'empêchait de briller autant qu'elle avait pu le faire par le passé. Ce simple constat, ces simples notes à peine moyennes mais suffisantes pour attiser la colère de ceux qui l’élevait, la tuait à petit feu autant qu'il la révoltait alors, le plus simplement du monde, elle avait décidé d'agir avant qu'un contrôle ne tente de l'étrangler. Quarta avait passé l'été à réviser lorsqu'elle n'était pas à l’hôpital ou derrière les traces de @Arthur Batthyány, c'était aussi simple que ça. Avait désespérément accumuler les cours d'anciens élèves pour prendre de l'avance, avait lu tout les ouvrages conseillé, parfois à peine évoqué en cours, et s'était juré de plaquer sur le visage de son professeur une réussite qui ne pouvait se faire qu'évidente.
Mais ça, c'était sans compter la pratique. Une magie qui déraillait, un refus évident d'approcher d'un psychomage de peur d'être jugé aliéné, ses qualités de duelliste vraiment approximative, et une baguette tant élitiste qu'elle retournait les sortilèges en cas de mauvaise exécution. La théorie était là, la pratique, elle, désespérément complexe.
L'espace d'un instant, Cataleya laissa sa tête se révulser en arrière, ultime aveux de l'insoutenable que constituait sept heures passé assise, là, devant les monticules d'ouvrages amoncelés sur sa table. Elle n'avait pas même mangé, à peine touché à sa gourde d'infusion verveine qui l'attendait pourtant en coin de table, et avait passé ses pauses -ridicules en durée- à défaire et refaire sa coiffure. Passer ses mains dans ses cheveux, tirer inlassablement dessus pour parfaire une queue de cheval haute venu crier à la face du monde ô combien elle cherchait à se concentrer. Pourtant elle ne tenait plus la jolie Quarta. L'estomac noué de faim et d'angoisse, l'esprit tant agité qu'elle ne parvenait plus à trouver une posture convenable, quelque chose qui visserait son cul sur sa chaise. Elle avait besoin de bouger, désespérément besoin de délier ses jambes mais il fallait croire que sa ténacité se voulait intraitable.
Il était 20 heures. Elle avait annoncé un retour à la maison qu'à la fermeture de la bibliothèque, et elle devait désespérément finir sa prise de note. Tient encore un peu. Rien qu'un peu Cat.
C'était là son mantra, une ode à l'épuisement morale et physique si prononcé qu'il était étonnant qu'après tant d'année, elle soit encore capable d'ouvrir un bouquin. Oser le pas dans une bibliothèque et...
Et.
Un son grave, irritable au possible, arracha aux dos de la rousse un frisson de dégoût. Un sursaut d’insurrection qui aurait valu un jeté de livre s'il ne s'agissait pas là d'une relique rarissime. « Mademoiselle Blackthorn en personne ! » Putain. Sérieusement ? Le livre se ferme plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu, dévoilant un regard aux allures de guillotine, savamment planté dans les iris du madrilène.
« -J'ignorais que tu savais lire, Pajares, Quel déplaisir. »
Elle le toise un peu, presque sauvage, mais sait ses révisions vaines maintenant le Grymm échoué à ses côtés. Un mal pour un bien, la dernière heure était la chose la moins productive qu'elle ait un jour dû essuyer. Alors, quelque part sans doute, son regard acéré se fait moins hostile, un poil vif, presque pétillant. Cataleya le détourne pourtant au profit de ses parchemins finement travaillés afin de ne pas accorder au brun la satisfaction de cet état, un instant du moins, car c'est irrépressiblement qu'elle se perd dans son charmant regard. Sur les contours d'un sourire sur lequel elle ne peut s'empêcher de glisser. Merlin qu'elle peut le haïr quand il fait ça, et pourtant, elle croise ses bras sur une pile d'ouvrage de stratégie de duel la jolie Blackthorn, le menton sagement posé là, sur sa peau trop blanche.
« -Je te hais, tu le sais n'est-ce pas. » Souffle t'elle à peine, abandonné sur une table où régnait un désordre tel qu'il ne pouvait s'agir là que des vestiges de sa folie épistémophile. « Il n'est pas question que tu me traîne en soirée. Si je ne prend pas de l'avance, les cours de défense contre les forces du mal auront ma peau. » Elle s'accroche pourtant à ses prunelles, Cataleya, comme pour le retenir un peu. Elle abhorre la solitude et, aussi désespérant soit-il, Miguel est la personne avec laquelle elle a passé le plus de temps ces deux dernières années. Elle n'est pourtant pas assez naïve pour croire à de l'amitié. Non, elle sait que s'il ose encore le pas vers elle, c'est uniquement parce qu'il n'a pas réussi à la traîner dans ses draps, qu'importe la tension cultivé et leur regard échangé. Qu'importe les baisés porté au front de cette princesse, ou les courses l'ayant ramené à Miguel lorsqu'il l'abandonnait trop longtemps en soirée. Elle est encore à conquérir, donc digne d'intérêt là jolie Quarta, voilà tout.
Et pourtant elle n'arrive pas à s'en défaire Cat. Elle s'était montré tant odieuse, tant suffisante sans parvenir à chasser l'espagnol qu'aujourd'hui il l'avait eut à l'usure. Qu'elle s'était désespérément agrippé à lui. C'était aujourd'hui sans grande conviction qu'elle tentait désormais de le repousser, acceptant clairement plus facilement les suggestions de soirées, quand bien même elle finissait toujours sobre et lui éclaté.
« -Mais tu trouveras bien des bras dans lesquels te nicher cette nuit, va. »
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 29 Sep 2022 - 13:49
C’était toujours la même chose avec la quatrième des Blackthorn. Il s’incrustait, elle le rejetait, il insistait… et elle finissait par céder. Ce n’était pas si compliqué finalement et c’était exactement le plan d’attaque qu’il avait peaufiné afin de l’extirper de cette bibliothèque poussiéreuse pour profiter de l’ambiance festive de la fête foraine.
Elle était fidèle à ses principes, Cataleya. Il avait a peine tiré la chaise, laquelle avait raclé sournoisement sur les dalles de pierre qui composaient le sol de cet endroit déprimant, qu’elle avait jeté sur lui son regard le plus mauvais. Celui qui arrachait systématiquement au madrilène un petit rictus tant il était exagéré. Un oeil sur les ouvrages qu’elle consultait et le Pajares pu répondre non sans amusement :
- Même sans savoir lire, je serais toujours meilleur que toi dans cette matière.
Compétitrice dans l’âme, il savait qu’elle visait rien de moins que l’excellence et pourtant ce qui touchait à la DFCM lui faisait, visiblement, toujours défaut. En témoignaient les quelques duels qu’ils avaient pu échanger et où elle avait était plus mauvaise encore, mauvaise perdante.
Il ne peut s’empêcher éclater d’un rire franc alors qu’elle lui déclarait sa haine. C’était peut être vrai il y a quelques années encore mais il savait qu’il avait su amadouer la terrible épine noire. Juliet, en comparaison, était une petite marguerite. Elle refusait d’amblait qu’il la traîne en soirée et ça tombait bien.
- Pas de soirée alors, d’accord. On va aller se promener plutôt.
Il ignore royalement ses prédictions quant à la fin de sa soirée. C’est clair que s’il voulait, il trouverait bien quelqu’un pour partager ses draps mais s’il avait voulu de la facilité ce soir, il ne serait pas entrain de se laisser lourdement tomber sur la chaise face à la jolie rousse.
- Aller. Toi, moi et une énorme barbe à papa. Je te promet qu’à minuit tu es rentrée et sans regret. Ca se voit en plus, que tu meurs de faim.
Léger mensonge quant à l’heure prévue de retour au Manoir mais ils n’ont jamais vraiment joué franc jeu l’un envers l’autre alors ce n’est pas aujourd’hui qu’il va s’y mettre. Quand il s’agit de Cataleya Blackthorn, tout les coups sont permis.
Elle était fidèle à ses principes, Cataleya. Il avait a peine tiré la chaise, laquelle avait raclé sournoisement sur les dalles de pierre qui composaient le sol de cet endroit déprimant, qu’elle avait jeté sur lui son regard le plus mauvais. Celui qui arrachait systématiquement au madrilène un petit rictus tant il était exagéré. Un oeil sur les ouvrages qu’elle consultait et le Pajares pu répondre non sans amusement :
- Même sans savoir lire, je serais toujours meilleur que toi dans cette matière.
Compétitrice dans l’âme, il savait qu’elle visait rien de moins que l’excellence et pourtant ce qui touchait à la DFCM lui faisait, visiblement, toujours défaut. En témoignaient les quelques duels qu’ils avaient pu échanger et où elle avait était plus mauvaise encore, mauvaise perdante.
Il ne peut s’empêcher éclater d’un rire franc alors qu’elle lui déclarait sa haine. C’était peut être vrai il y a quelques années encore mais il savait qu’il avait su amadouer la terrible épine noire. Juliet, en comparaison, était une petite marguerite. Elle refusait d’amblait qu’il la traîne en soirée et ça tombait bien.
- Pas de soirée alors, d’accord. On va aller se promener plutôt.
Il ignore royalement ses prédictions quant à la fin de sa soirée. C’est clair que s’il voulait, il trouverait bien quelqu’un pour partager ses draps mais s’il avait voulu de la facilité ce soir, il ne serait pas entrain de se laisser lourdement tomber sur la chaise face à la jolie rousse.
- Aller. Toi, moi et une énorme barbe à papa. Je te promet qu’à minuit tu es rentrée et sans regret. Ca se voit en plus, que tu meurs de faim.
Léger mensonge quant à l’heure prévue de retour au Manoir mais ils n’ont jamais vraiment joué franc jeu l’un envers l’autre alors ce n’est pas aujourd’hui qu’il va s’y mettre. Quand il s’agit de Cataleya Blackthorn, tout les coups sont permis.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 29 Sep 2022 - 17:51
L'ego frappé de plein fouet lorsque Miguel effleure à peine la DFCM, Cataleya courbe un peu l'échine mais se résigne à ne dire mot. Elle connaît ses capacités et celles de Miguel, et aussi humiliant soit ce constat, elle doit lui accorder raison : Il est bien meilleur qu'elle sur ce terrain là, et il faut bien quelques défaut à Quarta pour entacher sa superbe. Pour la challenger un peu. Pourtant ça l'agace, avouons le, qu'un sang mêlé soit capable de la plier en deux en trois mouvements de baguette. Que quelqu'un tout court soit capable de la mettre à mal à dire vrai. D'autant plus qu'elle a désespérément besoin de cette odieuse matière pour sa spécialisation.
« -Toujours, tu crois ? » Son sourire s'étire pourtant en un rictus arrogant, une étincelle presque sauvage tapis dans ses grandes iris céruléenne. Pas sûre que cette année, Miguel n'essuie pas une ou deux défaite : Cataleya a d'ors et déjà mis en place un programme d’entraînement aussi rigoureux que précis et comptait bien lui faire ravaler ses paroles lorsque, féroce, elle parviendrait à le plaquer au sol et graver sa victoire sur son front. « -Je trouve ça bien présomptueux Pajares, l'excès de confiance est un bien piètre allié. »
Elle referme un à un les ouvrages ouvert devant elle, faisant mine de ne plus écouter le brun lorsqu'il propose une ballade. Et puis quoi encore ? Elle peinait à imaginer Miguel adepte de grande promenade au soleil couchant, toute douces et innocentes. Non, ça puait le piège à plein nez ! Et pourtant, si elle roula des yeux et ramassa son sac pour y engouffrer ses cours, l'énoncé du mot « barbe à papa » sembla soudainement la figer. Sans doute n'eut-elle pas conscience du regard presque candide qu'elle lui jeta à cet instant précis, sans quoi elle aurait sans doute mordu à crocs déployé. Non, elle demeura là, un peu surprise, plus douce aussi. Le geste cristallisé autour du fantasme coloré que composait les œuvres des frères Gueric, les odeurs qu'elle avait pu humer lorsqu'elle prenait soigneusement soin d'éviter leurs attractions, plus par habitude que réelle volonté. Elle n'était pas même certaine d'avoir déjà passé le seuil d'une fête foraine à dire vrai.
« -Tu veux qu'on aille à la fête foraine ? » Cataleya s'était finalement sentit obligé de confirmer tout en poussant les livres emprunté devant Miguel, comme pour l'inviter à -lui imposer de- les ranger à sa place. S'il voulait qu'elle suive, il fallait bien consentir à quelques sacrifices n'est-ce pas ? Et pour appuyer le tout, ce fut d'un talon posé sur sa chaise et d'une impulsion altière qu'elle imposa un peu de distance entre leur deux êtres.
S'il est certain que l'image d'une barbe à papa rose et immense avait clairement piqué son intérêt tout entier, Cataleya ne pu s'empêcher de songer au fait qu'elle ne serait jamais rentrée pour minuit. Que @James Blackthorn s’inquiéterait sans doute, certainement même, et que s'il remarquait son absence, sans doute l'attendrait-il toute la nuit dans le salon, les sourcils tant froncé qu'ils auraient pu en faire trembler le monde. Et pourtant... Prise dans le regard de Miguel, un goût d'interdit sur les lèvres, la tentation fut immense.
« Il y aura le jeu avec les canard ? » Elle ose pourtant se projeter Cataleya, le regard plongé dans ses manuscrits pour taire un enthousiasme naissant venu lui piquer les joues. Un instant du moins, car c'est presque autoritaire qu'elle redresse soudainement le dos. «- Mon fiancé est de retour. Minuit. Si on n'a qu'une minute de retard, je jure devant cette barbe à papa que je met le feu à ton visage Miguel. »
Quelque part sans doute avait-elle espéré que l’énoncé de James réprime les ardeurs de Madrilène et raccourcisse un peu la soirée, sans en être pleinement convaincue cependant. Pourtant elle range déjà méthodiquement ses affaires. « Et il faudra bien plus qu'une barbe à papa pour me satisfaire, je suis affamée... »
« -Toujours, tu crois ? » Son sourire s'étire pourtant en un rictus arrogant, une étincelle presque sauvage tapis dans ses grandes iris céruléenne. Pas sûre que cette année, Miguel n'essuie pas une ou deux défaite : Cataleya a d'ors et déjà mis en place un programme d’entraînement aussi rigoureux que précis et comptait bien lui faire ravaler ses paroles lorsque, féroce, elle parviendrait à le plaquer au sol et graver sa victoire sur son front. « -Je trouve ça bien présomptueux Pajares, l'excès de confiance est un bien piètre allié. »
Elle referme un à un les ouvrages ouvert devant elle, faisant mine de ne plus écouter le brun lorsqu'il propose une ballade. Et puis quoi encore ? Elle peinait à imaginer Miguel adepte de grande promenade au soleil couchant, toute douces et innocentes. Non, ça puait le piège à plein nez ! Et pourtant, si elle roula des yeux et ramassa son sac pour y engouffrer ses cours, l'énoncé du mot « barbe à papa » sembla soudainement la figer. Sans doute n'eut-elle pas conscience du regard presque candide qu'elle lui jeta à cet instant précis, sans quoi elle aurait sans doute mordu à crocs déployé. Non, elle demeura là, un peu surprise, plus douce aussi. Le geste cristallisé autour du fantasme coloré que composait les œuvres des frères Gueric, les odeurs qu'elle avait pu humer lorsqu'elle prenait soigneusement soin d'éviter leurs attractions, plus par habitude que réelle volonté. Elle n'était pas même certaine d'avoir déjà passé le seuil d'une fête foraine à dire vrai.
« -Tu veux qu'on aille à la fête foraine ? » Cataleya s'était finalement sentit obligé de confirmer tout en poussant les livres emprunté devant Miguel, comme pour l'inviter à -lui imposer de- les ranger à sa place. S'il voulait qu'elle suive, il fallait bien consentir à quelques sacrifices n'est-ce pas ? Et pour appuyer le tout, ce fut d'un talon posé sur sa chaise et d'une impulsion altière qu'elle imposa un peu de distance entre leur deux êtres.
S'il est certain que l'image d'une barbe à papa rose et immense avait clairement piqué son intérêt tout entier, Cataleya ne pu s'empêcher de songer au fait qu'elle ne serait jamais rentrée pour minuit. Que @James Blackthorn s’inquiéterait sans doute, certainement même, et que s'il remarquait son absence, sans doute l'attendrait-il toute la nuit dans le salon, les sourcils tant froncé qu'ils auraient pu en faire trembler le monde. Et pourtant... Prise dans le regard de Miguel, un goût d'interdit sur les lèvres, la tentation fut immense.
« Il y aura le jeu avec les canard ? » Elle ose pourtant se projeter Cataleya, le regard plongé dans ses manuscrits pour taire un enthousiasme naissant venu lui piquer les joues. Un instant du moins, car c'est presque autoritaire qu'elle redresse soudainement le dos. «- Mon fiancé est de retour. Minuit. Si on n'a qu'une minute de retard, je jure devant cette barbe à papa que je met le feu à ton visage Miguel. »
Quelque part sans doute avait-elle espéré que l’énoncé de James réprime les ardeurs de Madrilène et raccourcisse un peu la soirée, sans en être pleinement convaincue cependant. Pourtant elle range déjà méthodiquement ses affaires. « Et il faudra bien plus qu'une barbe à papa pour me satisfaire, je suis affamée... »
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Mar 11 Oct 2022 - 16:13
Miguel avait un petit côté prétentieux, c’était surement un de ces traits qui justifiaient sa présence au sein de la maison des Verts alors que tout le monde ne le voyait que comme un lion. Pourtantà a cet instant, il savait bien que ce n’était pas de la prétention. Tout au plus de la provocation de la Blackthorn. Provoquant mais pas menteur, il était bien meilleur qu’elle dans cette matière, bouquin ou pas. Il faut dire qu’il avait un certain talent, héritage familial des Mora et son expérience au sein de la 99 n’avait fait que renforcer ce don.
- Détrompe toi, la confiance c’est ce qui rend les gens sexy !
Un clin d’oeil amusé vint ponctuer son affirmation. Il avait toujours été blindé de confiance en lui et il le devait largement à ses proches et notamment à sa famille qui avaient toujours eu foi en ses capacités là où les Professeurs soupiraient et baissaient les bras. L’enfant têtu et chahuteur qu’il était avait toujours eu l’approbation de sa grand mère et même si elle n’était plus là aujourd’hui, il gardait en lui cette confiance qu’elle avait placé dans son coeur. Il était assez persuadé que le monde serait plus agréable si tout le monde était comme lui. Il suffisait de regarder la rouquine face à lui pour constater que ça ne lui ferait pas de mal. Vraiment pas de mal.
A défaut de pouvoir lui donner confiance en elle, Miguel avait envie de s’amuser et de l’amuser. Pourquoi elle ? Le madrilène avait un faible pour les âmes désespérées. Ou en tout cas pour celles auprès de qui il n’avait aucune chance de conclure… Ca avait toujours été le cas mais encore plus depuis qu’il cherchait à obtenir les faveurs d’ @Althea d'Arenberg . Une psychomage s’amuserait sûrement beaucoup a l’étudier, nul doute. Alors presque gravement, il hoche la tête alors qu’elle lui demande s’il veut vraiment aller à la fête foraine.
- Le jeu avec les canards, t’es sérieuse ? T’as douze ans ou quoi ?
Il se marre. Il a du mal parfois a la suivre. Elle qui peut être si sérieuse peut également avoir des réactions si infantiles
- La pêche au canard, le chamboule-tout, le tir à la carabine… Tout ce que tu veux.
Son sourire se fâne alors qu’elle mentionne son « fiancé ».
- On ne fera pas attendre ton cher cousin.
Corrige-t-il. Vraiment les moeurs des familles de sang-pur c’était déjà un concept pour lui mais les Blackthorn remportaient définitivement la palme de l’insanité à ses yeux. Un sourire satisfait sur les lèvres, il l’observe ranger ses affaires et quelques minutes plus tard ils sont quitté l’enceinte du château. Tendant la main vers Cataleya, il continue de se moquer un petit peu avant de transplaner vers la marina :
- Votre carrosse est avancé, princesse.
- Détrompe toi, la confiance c’est ce qui rend les gens sexy !
Un clin d’oeil amusé vint ponctuer son affirmation. Il avait toujours été blindé de confiance en lui et il le devait largement à ses proches et notamment à sa famille qui avaient toujours eu foi en ses capacités là où les Professeurs soupiraient et baissaient les bras. L’enfant têtu et chahuteur qu’il était avait toujours eu l’approbation de sa grand mère et même si elle n’était plus là aujourd’hui, il gardait en lui cette confiance qu’elle avait placé dans son coeur. Il était assez persuadé que le monde serait plus agréable si tout le monde était comme lui. Il suffisait de regarder la rouquine face à lui pour constater que ça ne lui ferait pas de mal. Vraiment pas de mal.
A défaut de pouvoir lui donner confiance en elle, Miguel avait envie de s’amuser et de l’amuser. Pourquoi elle ? Le madrilène avait un faible pour les âmes désespérées. Ou en tout cas pour celles auprès de qui il n’avait aucune chance de conclure… Ca avait toujours été le cas mais encore plus depuis qu’il cherchait à obtenir les faveurs d’ @Althea d'Arenberg . Une psychomage s’amuserait sûrement beaucoup a l’étudier, nul doute. Alors presque gravement, il hoche la tête alors qu’elle lui demande s’il veut vraiment aller à la fête foraine.
- Le jeu avec les canards, t’es sérieuse ? T’as douze ans ou quoi ?
Il se marre. Il a du mal parfois a la suivre. Elle qui peut être si sérieuse peut également avoir des réactions si infantiles
- La pêche au canard, le chamboule-tout, le tir à la carabine… Tout ce que tu veux.
Son sourire se fâne alors qu’elle mentionne son « fiancé ».
- On ne fera pas attendre ton cher cousin.
Corrige-t-il. Vraiment les moeurs des familles de sang-pur c’était déjà un concept pour lui mais les Blackthorn remportaient définitivement la palme de l’insanité à ses yeux. Un sourire satisfait sur les lèvres, il l’observe ranger ses affaires et quelques minutes plus tard ils sont quitté l’enceinte du château. Tendant la main vers Cataleya, il continue de se moquer un petit peu avant de transplaner vers la marina :
- Votre carrosse est avancé, princesse.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Mer 12 Oct 2022 - 10:38
Il l'agace Miguel, c'est un fait. Tout en lui transpire un monde que Cataleya abhorre tout crocs dehors, terrifiée, faute de connaître. Ca l'agace parce qu'elle envie cette toute puissance qui se dégage de lui. Cette arrogance niché dans son sourire, cette aisance dans tout ce qu'il entreprend. Tout semblait simple pour le Grymm, quoi qu'il fasse ; de simple formalité à remplir là où Cataleya se noyait déjà, pas même passé les premiers secrétaires. Alors, quelque part sans doute, oui, elle l'enviait un peu la jolie Cat, le regard longuement perdu dans le sien comme pour se nicher dans son esprit. Sous sa peau, ne serait-ce qu'un peu. Il était tout ce qu'elle n'était pas et ne serait jamais et ce simple constat résonnait comme un poignard en plein cœur, avouons le. Et pourtant, elle avait essayé Cat, s'était épuisé à copier ses duels à l'ombre des murs Blackthorn, s'était efforcée de le suivre du mieux qu'elle le pouvait en soirée, nouer du lien comme il pouvait le faire, mais force était d'admettre qu'elle se bloquait toujours de la même façon. S'effondrait, si ce n'était se liquéfier, dès lors qu'elle se devait de transposer toute ces entraînement théorique à une situation bien réelle. Au moins arrivait-elle aujourd'hui à commander sa stout sans avoir Miguel collé au cul mais... Tout ceci la frustrait d'avantage lorsqu'elle n'avait d'autre choix que de contempler le ridicule de la situation. 24 ans. Elle avait 24 ans et semblait pourtant à peine inspirer l'air de la ville, faire ses premiers pas seule sur les pavés sales de Iverness. Elle avait 24 ans et était convaincue de n'avait jamais mis les pieds dans une foutue fête for-
« Le jeu avec les canards, t’es sérieuse ? T’as douze ans ou quoi ? » Elle manque de lui éclater les orteils à coups de talon Cat, comme si ce simple geste aurait pu lui faire ravaler cet air railleur et des propos venue férocement la vexer. Aussi, et comme elle connaît les réflexes du duelliste, les siens, et le peu de chance de toucher, c'est un classeur qui s'apprête à sournoisement frapper son avant bras lorsque la voix du Grymm reprend de nouveau le cours de ses pensées. « Tout ce que tu veux. » Tout ce qu'elle voulait ? Vraiment ? Ces simples mots font appel à sa plus belle créativité et, l'espace d'un instant du moins, elle semble flotter un peu dans le regard de Miguel. Un sourire si doux au bout des lèvres qu'il tranche effroyablement avec l'habitude. Avec des airs de dragon qu'elle souffle pourtant férocement, mais qui s'effrite toujours un peu trop au contact du Grymm. Sans doute trop à dire vrai car elle se laisse pleinement désarçonner par l'évocation du mot « cousin » venu poindre sur les lèvres du brun. Cousin ?
L'espace d'un instant, le sourire de Cataleya s'écorche sur celui de Miguel, se fait écho du déclin de ce dernier alors que son regard s'embrume déjà un peu. Elle ignore à dire vrai pourquoi les larmes tente de prendre l'assaut de son menton trop relevé, et encore moins comment elles ont pu échapper à leur cachot dorés, mais force est d'admettre qu'elles montent un peu, et que le nez se plisse de dégoût sous cette simple ascension. S'il est vrai que habitude à signé James à toute évocation de mariage, d'amour, et même d'ami, les choses sont aujourd'hui bien différente, et Cataleya s'en veut de ne pas réussir à sauter le pas. A détacher le nom du blond de son cœur pour y apposer celui d'un autre. De ne pas réussir à surpasser l'épreuve que représentait ce simple marché glissé sous les griffes maternelle. Aussi préfère t'elle ranger un à un ses ouvrages pour chasser le trouble venu peser sur ses épaules, alourdir un pas habituellement si impérieux. Et lorsque Miguel semble pouvoir lire dans les iris trop claire de la jeune femme, c'est du bout d'un furtif baisé volé à sa joue qu'elle dirige son attention sur autre chose, un charmant sourire venu fleurir sur ses lèvres carmins. Presque mutin. Et elle lui fait signe, la jolie Cat, qu'il vaut mieux effacer les stigmates de ses lèvres imprimé sur sa peau chaude, sans quoi il traînera ces restes de rouge à lèvre toute la soirée durant.
Si elle ne s'attarde pas sur sa réaction, cette brève interaction semble avoir chassé son trouble et nourrit celui de Miguel, juste le temps de ranger ses derniers ouvrages traîtant de magie noire. Parfait.
« Votre carrosse est avancé, princesse. »
« C'est bien aimable à vous, Pajares, mais flatter mon égo de la sorte va gonfler mes chevilles et si tel est le cas, vous serez contraint de me porter tout le long de notre excursion. » Il se moque et elle répond le plus sérieusement du monde, quoi qu'elle ait cette étincelle au fond de l'oeil Cat. Irrépressible. « Tu paies, d'ailleurs. »
« Le jeu avec les canards, t’es sérieuse ? T’as douze ans ou quoi ? » Elle manque de lui éclater les orteils à coups de talon Cat, comme si ce simple geste aurait pu lui faire ravaler cet air railleur et des propos venue férocement la vexer. Aussi, et comme elle connaît les réflexes du duelliste, les siens, et le peu de chance de toucher, c'est un classeur qui s'apprête à sournoisement frapper son avant bras lorsque la voix du Grymm reprend de nouveau le cours de ses pensées. « Tout ce que tu veux. » Tout ce qu'elle voulait ? Vraiment ? Ces simples mots font appel à sa plus belle créativité et, l'espace d'un instant du moins, elle semble flotter un peu dans le regard de Miguel. Un sourire si doux au bout des lèvres qu'il tranche effroyablement avec l'habitude. Avec des airs de dragon qu'elle souffle pourtant férocement, mais qui s'effrite toujours un peu trop au contact du Grymm. Sans doute trop à dire vrai car elle se laisse pleinement désarçonner par l'évocation du mot « cousin » venu poindre sur les lèvres du brun. Cousin ?
L'espace d'un instant, le sourire de Cataleya s'écorche sur celui de Miguel, se fait écho du déclin de ce dernier alors que son regard s'embrume déjà un peu. Elle ignore à dire vrai pourquoi les larmes tente de prendre l'assaut de son menton trop relevé, et encore moins comment elles ont pu échapper à leur cachot dorés, mais force est d'admettre qu'elles montent un peu, et que le nez se plisse de dégoût sous cette simple ascension. S'il est vrai que habitude à signé James à toute évocation de mariage, d'amour, et même d'ami, les choses sont aujourd'hui bien différente, et Cataleya s'en veut de ne pas réussir à sauter le pas. A détacher le nom du blond de son cœur pour y apposer celui d'un autre. De ne pas réussir à surpasser l'épreuve que représentait ce simple marché glissé sous les griffes maternelle. Aussi préfère t'elle ranger un à un ses ouvrages pour chasser le trouble venu peser sur ses épaules, alourdir un pas habituellement si impérieux. Et lorsque Miguel semble pouvoir lire dans les iris trop claire de la jeune femme, c'est du bout d'un furtif baisé volé à sa joue qu'elle dirige son attention sur autre chose, un charmant sourire venu fleurir sur ses lèvres carmins. Presque mutin. Et elle lui fait signe, la jolie Cat, qu'il vaut mieux effacer les stigmates de ses lèvres imprimé sur sa peau chaude, sans quoi il traînera ces restes de rouge à lèvre toute la soirée durant.
Si elle ne s'attarde pas sur sa réaction, cette brève interaction semble avoir chassé son trouble et nourrit celui de Miguel, juste le temps de ranger ses derniers ouvrages traîtant de magie noire. Parfait.
« Votre carrosse est avancé, princesse. »
« C'est bien aimable à vous, Pajares, mais flatter mon égo de la sorte va gonfler mes chevilles et si tel est le cas, vous serez contraint de me porter tout le long de notre excursion. » Il se moque et elle répond le plus sérieusement du monde, quoi qu'elle ait cette étincelle au fond de l'oeil Cat. Irrépressible. « Tu paies, d'ailleurs. »
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 27 Oct 2022 - 14:33
A se demander comment ils pouvaient s’entendre ces deux là. En réalité, Cataleya représente tout ce qu’il déteste. Les filles un peu trop bien nées, celles qui se prennent beaucoup trop au sérieux, celles qui parce qu’elles sont nées avec une cuillère d’argent dans la bouche se pensent supérieures aux autres. Avant, il les mettait toutes dans le même panier mais force était de constater que certaines étaient pas si pire que ça, @Esther Alvares , Juliet et même Lucrèce… Mais Cataleya cochait toutes les cases de ce qu’il n’aimait pas.
Pourtant, force était de constater qu’il aimait passer du temps avec elle. Au début, il avait prit ça pour de la pitié. Cette fille était si isolée, si décalée dans ce monde. Mais en réalité, il s’était rendu compte qu’elle avait ce petit quelque-chose qui la rendait si attirante. Son côté infantile, presque vulnérable qu’il aimait tant taquiner. Il avait le syndrome du sauveur, du preu chevalier quand il était près d’elle. Il aime sa capacité à passer d’une émotion à l’autre. Il aime gratter cette carapace qu’elle érige autour d’elle, parfois en vain. Elle se prend trop au sérieux, il ne la prend pas au sérieux. L’équilibre résidait à cet endroit.
Il ne voit pas les larmes qui menacent de la submerger suite à une énième taquinerie de sa part. Il a déjà prit les devants et quelques minutes plus tard ils apparaissent sur la marina d’Inverness, a quelques mètres de l’entrée de la fête foraine. Il peut déjà entendre les cris des courageux qui s’étaient aventurées dans un manège à sensation. Il peut déjà voir les lumières colorées qui se reflètent sur l’eau. Il peut déjà sentir l’odeur des pommes plongées dans le sucre.
- Je ne fais du sport que dans l’espoir de te soulever un jour.
Il a dit ça avec le plus grand des sérieux, imitant son ton digne. @Esther Alvares qui le connaissait par coeur se serait etouffé avec sa bière en comprenant le sous entendu, imaginant l’air goguenard qu’il aurait du afficher en prononçant ses mots et réalisant l’effort surhumain qu’il avait déployé pour garder un ton vertueux. L’affirmation de la Blackthorn lui valu un sourcil arqué alors qu’ils pénétraient la fête foraine.
- Ah bon ? On devrait pas comparer nos coffres avant de décider qui paie ?
Les Pajares n’étaient pas malheureux, mais le madrilène savait que les Blackthorn était de loin plus fortunés que sa propre engeance. Ses yeux scrutaient les stands comme s'il n'était jamais venu alors qu'il connaissait l'endroit par coeur. Il se demandait ce qui serait le plus amusant pour commencer. Il fallait dérider l'épine noire et pour ça il n'entendait pas l'amener pêcher des canards aussi magiques soient ils.
Pourtant, force était de constater qu’il aimait passer du temps avec elle. Au début, il avait prit ça pour de la pitié. Cette fille était si isolée, si décalée dans ce monde. Mais en réalité, il s’était rendu compte qu’elle avait ce petit quelque-chose qui la rendait si attirante. Son côté infantile, presque vulnérable qu’il aimait tant taquiner. Il avait le syndrome du sauveur, du preu chevalier quand il était près d’elle. Il aime sa capacité à passer d’une émotion à l’autre. Il aime gratter cette carapace qu’elle érige autour d’elle, parfois en vain. Elle se prend trop au sérieux, il ne la prend pas au sérieux. L’équilibre résidait à cet endroit.
Il ne voit pas les larmes qui menacent de la submerger suite à une énième taquinerie de sa part. Il a déjà prit les devants et quelques minutes plus tard ils apparaissent sur la marina d’Inverness, a quelques mètres de l’entrée de la fête foraine. Il peut déjà entendre les cris des courageux qui s’étaient aventurées dans un manège à sensation. Il peut déjà voir les lumières colorées qui se reflètent sur l’eau. Il peut déjà sentir l’odeur des pommes plongées dans le sucre.
- Je ne fais du sport que dans l’espoir de te soulever un jour.
Il a dit ça avec le plus grand des sérieux, imitant son ton digne. @Esther Alvares qui le connaissait par coeur se serait etouffé avec sa bière en comprenant le sous entendu, imaginant l’air goguenard qu’il aurait du afficher en prononçant ses mots et réalisant l’effort surhumain qu’il avait déployé pour garder un ton vertueux. L’affirmation de la Blackthorn lui valu un sourcil arqué alors qu’ils pénétraient la fête foraine.
- Ah bon ? On devrait pas comparer nos coffres avant de décider qui paie ?
Les Pajares n’étaient pas malheureux, mais le madrilène savait que les Blackthorn était de loin plus fortunés que sa propre engeance. Ses yeux scrutaient les stands comme s'il n'était jamais venu alors qu'il connaissait l'endroit par coeur. Il se demandait ce qui serait le plus amusant pour commencer. Il fallait dérider l'épine noire et pour ça il n'entendait pas l'amener pêcher des canards aussi magiques soient ils.
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Dim 30 Oct 2022 - 10:54
Encore un peu accroché au bras de Miguel, le regard charmé par les jeux de lumières porté par la fête foraine et l'eau troublé par le passage de quelques oiseaux, Cataleya ne comprend pas l'allusion porté par le madrilène mais semble se détourner des lumières, des rires, et de la grande roue qui lui faisait tant envie quelques jours auparavant pour se perdre une dernière fois dans les yeux du Grymm. Longuement. Tout d'abord infiniment surprise puis, peu à peu, mue d'une tendresse dès plus singulière. Quasis irréelle. « C'est vrai ? » Ose t'elle tout doucement, presque dans un murmure. Elle n'est pourtant pas dupe Cat, elle sait tout ceci mensonges, mais l'espace d'un instant elle se plaît à entrevoir dans les lumières colorés venu danser là, charmantes, au creux des pupilles du brun un effort. Une attention, un geste pour elle. « Parce qu'être soulevée, c'est l'une de mes plus grande passion ! » Reprend t'elle soudainement, radieuse et le plus sérieusement du monde. Elle lui lâche le bras pour tourner un peu sur elle même et aurait certainement pu lui narrer toute les fois où Nullus avait du la hisser à bout des bras jusqu'à son lit, ou toute les fois où c'était mue d'un caprice des plus affreux qu'elle était parvenue à se hisser sur le dos de chacun de ses aînés parce qu'elle refusait de marcher plus encore. Sans parler de James qu'elle exploitait ouvertement du moment qu'elle buvait un poil trop et qu'elle laissait nonchalamment retomber son menton sur son épaule. Elle était même certaine que Eliott l'avait déjà traîné par le pied le long des couloirs, à la manière d'une vulgaire serpillière lorsque personne ne regardait, parce qu'elle refusait de s'exercer à la flûte traversière...
Bref, marcher, très peu pour elle. Quoi qu'elle adorait fendre les forêts à toute vitesse sous sa forme canine et crapahuter un peu partout lorsqu'elle se retrouvait enfin seule. Ou sans ses talons hauts, ça fonctionnait aussi. Peut être même que si elle daignait s'écouter un peu plus, elle aurait de nouveau enfourché un balais pour courser ses frères. Frôler la vitesse en dépit des cris et des injonctions à revenir sagement au pied de sa mère.
Pourtant son enthousiasme se heurte un instant sur les sourcils arqué du jeune homme, et s'il semble un peu dubitatif, le sourire de Catalaya s'aiguise plus encore lorsqu'elle noue ses doigts dans son dos. Faussement sage. Il évident qu'elle financerait cette excursion et chacun des essaies infructueux qui les mèneraient à sa foutu peluche dragon, pourtant quelque chose brille dans son regard, si mutin et triomphants qu'il est évident que son esprit a obtenu ce qu'elle voulait. Alors, elle force la moue boudeuse Cataleya, une seconde du moins, et fait soudainement mine d'avoir une idée. Réprimant tant bien que mal son sourire.
«- Dans mon infinie générosité, j'accepte de t'inviter. » Elle irradiait presque Cataleya, prise entre les milles lueurs venue se refléter autour d'elle. Un peu penchée vers Miguel, mais les mains toujours noué dans le dos comme de peur de quitter ses airs d'enfant trop sage. «Mais à une condition.» Évidemment, elle pose toujours ses conditions la petite Blackthorn, comme terrifiée à l'idée que l'empathie et la générosité ne nécrose sa carapace. Ou n'entache l'image de la princesse pourrie gâté qui est la sienne, et qu'elle s'acharne à sculpter depuis des années. C'était là sa signature, son individualité, ce qui l'arrachait à sa position de cinquième adopté Blackthorn ; elle n'était pas seulement Quarta, elle était « la peste ». La princesse. La favorite. « Tu m'apprends à me battre.
Si le ton était assuré, elle pince un peu ses lèvres sur cette dernière injonction et s'apprête même à la reformuler pour se faire moins impérieuse. Plus polie aussi. Pourtant elle soutient cette demande qui sonne presque comme un ordre, faute à un conditionnement quotidien et des habitudes qu'on ne remet pas vraiment en question. Et si ses grands yeux clairs persistent à plonger au plus profond de ceux de Miguel, s'y nicher sans grand mal, presque intrusifs, la hardiesse de la Blackthorn s'effritent un peu et c'est doucement qu'elle redresse le dos et se tourne vers la fête foraine et ses allées attractives. Si les odeurs piquent un peu son flair et agitent une attention qui s'éparpillent inlassablement, c'est vers les cris que son regard de tourne pourtant. Un frisson d'excitation sur les épaules.
« Tu es en droit de refuser, Miguel. Je trouverais forcément un autre professeur, et sans doute plus pédagogue que toi. » Elle ose un pas parmi la foule Cataleya, et reprend le dialogue comme si de rien n'était, sans un regard pourtant. Comme de peur qu'affronter Miguel et d'un appel à l'aide qui l'horripilerait presque ne la liquéfie sur place. « Mais je préfère me faire casser en deux par toi que par Octave Muller, soyons honnête. » C'était mille fois moins humiliant. Et puis Cataleya se savait un poil plus en confiance avec le Panjares ; sans doute que sa magie se ferait moins erratique si moins soumise au stress.
Alors, elle se stoppe de nouveau Cataleya, et tourne ses grands yeux bleu vers Miguel avec tant de naturel que cette expression seule aurait pu déstabiliser plus d'un. Elle hésite encore une seconde parce qu'elle n'aime pas ça, et qu'elle se sent infiniment ridicule. C'est certainement pour ça qu'elle a autant tarder à lui demander de l'aide d'ailleurs, parce que Merlin ! Elle sait qu'il est bien meilleur qu'elle sur ce domaine là... « S'il te plaît. »
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Mer 16 Nov 2022 - 10:06
« C'est vrai ? Parce qu'être soulevée, c'est l'une de mes plus grande passion ! ». Alors là, @Esther Alvares était sûrement ivre de rire, entrain de se gausser, se roulant sous le bar, luttant pour respirer. Miguel, lui, venait de planter son regard brun dans les yeux céruléens de sa compagne de ce soir, l’air… étourdit. Très étourdit même. Il était pas prêt le p’tit Miguel, pas prêt à entendre ça. Pendant un instant, il se demande si elle a pas dit ça pour déconner… Mais Cataleya n’a pas son don pour feindre ses émotions comme lui alors il comprend bien qu’elle est sérieuse. D’ailleurs c’est tout ce qu’il a envie de lui dire… « T’es sérieuse ? » au risque de se répéter.
- Cat …
Il secoue la tête et se marre. Il se moque un peu d’elle, c’est vrai mais c’est pas méchant et franchement mérité. Comment pouvait on être aussi insensible au second degré ? Il préfère ne rien ajouter finalement. Il aime trop cette candeur qui se dispute avec son âme dragonienne… A croire qu’il ne savait pas laquelle il préférait…
Bras dessus, bras dessous, ils déambulent dans la fête foraine sans but précis pour l’instant. Elle accepte de financer cette soirée ce qui ne gêne guère le madrilène. Il faudrait beaucoup de barbe a papa pour compenser toutes les guiness qui lui avait offertes depuis qu’il essayait de la séduire. La notion de condition ne le surprend pas. Rien n’était jamais gratuit avec la plus noire des épines. La condition en elle même, par contre…
- Te battre ?
« Tu es en droit de refuser, Miguel. Je trouverais forcément un autre professeur, et sans doute plus pédagogue que toi. Mais je préfère me faire casser en deux par toi que par Octave Muller, soyons honnête. » Non vraiment il allait falloir faire quelque-chose.
- Va vraiment falloir que tu fasses attention a comment tu parles, parce que ça va te jouer des tours, un jour…
Elle le suppliait presque mais franchement y’avait pas besoin. La savoir fréquenter @Octave Muller qu’il n’appréciait que très peu était le meilleur argument qu’elle pouvait avancer. Rien que l’idée qu’il la « casse en deux » au premier comme au second degré, lui donnait envie de gerber. Et il n'était pas contre l'idée de lui apprendre à se battre... encore un moyen de se rapprocher d'elle...
- Ok, tu sais quoi ? On va commencer dès maintenant…
Face à eux, un stand de tir à la baguette. Il y avait de gigantesques peluches licorne à gagner pour celui qui savait exploser plusieurs ballons en un temps définit.
- Cat …
Il secoue la tête et se marre. Il se moque un peu d’elle, c’est vrai mais c’est pas méchant et franchement mérité. Comment pouvait on être aussi insensible au second degré ? Il préfère ne rien ajouter finalement. Il aime trop cette candeur qui se dispute avec son âme dragonienne… A croire qu’il ne savait pas laquelle il préférait…
Bras dessus, bras dessous, ils déambulent dans la fête foraine sans but précis pour l’instant. Elle accepte de financer cette soirée ce qui ne gêne guère le madrilène. Il faudrait beaucoup de barbe a papa pour compenser toutes les guiness qui lui avait offertes depuis qu’il essayait de la séduire. La notion de condition ne le surprend pas. Rien n’était jamais gratuit avec la plus noire des épines. La condition en elle même, par contre…
- Te battre ?
« Tu es en droit de refuser, Miguel. Je trouverais forcément un autre professeur, et sans doute plus pédagogue que toi. Mais je préfère me faire casser en deux par toi que par Octave Muller, soyons honnête. » Non vraiment il allait falloir faire quelque-chose.
- Va vraiment falloir que tu fasses attention a comment tu parles, parce que ça va te jouer des tours, un jour…
Elle le suppliait presque mais franchement y’avait pas besoin. La savoir fréquenter @Octave Muller qu’il n’appréciait que très peu était le meilleur argument qu’elle pouvait avancer. Rien que l’idée qu’il la « casse en deux » au premier comme au second degré, lui donnait envie de gerber. Et il n'était pas contre l'idée de lui apprendre à se battre... encore un moyen de se rapprocher d'elle...
- Ok, tu sais quoi ? On va commencer dès maintenant…
Face à eux, un stand de tir à la baguette. Il y avait de gigantesques peluches licorne à gagner pour celui qui savait exploser plusieurs ballons en un temps définit.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
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» crédits : @Meloria
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» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Ven 25 Nov 2022 - 20:00
« Va vraiment falloir que tu fasses attention a comment tu parles, parce que ça va te jouer des tours, un jour… »
Elle se stoppe net Cataleya, redresse ses grands yeux bleu vers le madrilène, une pointe de surprise bullant sous ses océans trop clair avant que, brusquement, elle ne vienne porter ses mains à sa bouche comme lorsqu'elle le faisait, enfant, après avoir commise une faute. Cela tenait du réflexe, de l’irrépressible, et si le geste se cristallisa quelques secondes à peine, ce fut armée de la plus grande des disciplines qu'elle s'obligea à les baisser. Les nouer derrière son dos comme pour les faire taire. Pleinement consciente du ridicule qui pouvait se tapir sous ses mains, sous des expressions trop bavarde qu'elle avait pourtant apprise à abhorrer autant qu'elles révulsaient sa mère.
C'était à dire vrai dans ces moments qu'elle admirait l'austérité de James, enviait sa froide noblesse, mais force était d'admettre que son sang à elle bouillonnait, brûlait. Pervertissait chacune des leçons visant à l'inscrire dans la morne et froide superbe Blackthorn. Trop bavarde, trop anxieuse, trop caractérielle aussi, sa propension à crier pour tout et rien entrait en totale contradiction avec tout ce qui lui était demandé et, si ses talents multiples et facultés intellectuelles étaient tout juste amoindrit , sans doute reposerait-elle depuis longtemps parmi les rebuts. Les échecs que s'acharnait à enfouir le clan Blackthorn. On ne lui passait ses caprices que parce qu'on savait qu'elle pourrait un jour soulever le monde, mais l’auto-flagellation demeurait, tout comme le dégoût venu se refléter dans les yeux trop froids de ses parents...
« - J'ai été trop familière, c'est ça ? » Elle rebondit pourtant Cataleya, le regard tant accroché à celui du Grymm qu'elle aurait certainement pu l'engloutir, comme une sirène au cou de son marin, si elle avait osé le rapprochement. Une intensité rare, presque dérangeante pour certain, mais qui n'avait jusqu'alors jamais poussé à la fuite le brun. Sans doute se voulait-il trop hardi, ou masochiste qui sait, et c'est ce qui plaisait tant à la grande Cataleya Quarta Blacktorn quoi qu'elle ose encore souffler. Pour autant, plus elle creuse son esprit en quête de l'odieuse source de cette hilarité et plus elle patauge la petite sirène, s'englue, et arbore une perplexité des plus singulière qui finit par s'estomper au profit d'un rougissement léger et de joue venue se gonfler sous l'impatience ; Elle ignorait en tout point ce qu'elle avait pu dire de si étrange pour que le duelliste ne le relève et abandonna, littéralement, lorsque l'ex serpentard de stoppa devant un stand de tir.
« - Là, maintenant, devant tout le monde ? » Si le ton ne trahit en rien la panique qui vient doucement peser sur ses épaules, Cataleya jette tout de même un regard anxieux autour d'elle, comme pour s'assurer qu'aucun visage familier ne se dessine parmi la masse informe et floue qui grouille tout autour d'elle. Autour d'eux. Elle ne s'est jamais essayé à ce genre de jeu, et ne voit en les expressions euphorique des deux pecnots accoudé au rebord du stand qu'une grimace narquoise. Elle refuse de se ridiculiser devant autant de monde et si elle sait sa baguette autant hargneuse que l'est sa fierté, elle sait surtout qu'elles ne sont plus sur la même longueur d'onde depuis quelques temps. Au point qu'aujourd'hui, Cataleya craint presque de la dégainer.
« Je ne voudrai pas te ridiculiser devant la plèbe, Pajares. Mes notes t'écrasent déjà tant...»
Elle sauve les meubles, clairement, du moins le tente t'elle avant un naufrage qu'elle contemple sans pourtant parvenir à détourner le pas ou proposer une autre activité. Trop fière pour reculer, pas assez hardie pour faire abstraction des quelques regards qui se tournent vers eux -ou plutôt vers les énormes peluches qui leur font face-. Et pourtant, c'est après une brève inspiration que la dernière fille d'Aloysius tente de renouer avec les habitudes. Allez ma fille. La mine se fait, faute d'assurance, plus pincée, le menton se dresse, la poitrine se bombe, et tout à cet instant précis empeste la gamine pourrie gâtée. « Parce que je vais t'éclater»
Ca tombe là, si implacable que l'homme tapis derrière son stand hausse même un sourcil devant le contraste qu'offre cette voix trop sûre et cette main trop blanche, tremblante presque autour de la baguette. Ok. Ne crame rien, ne fait rien exploser hormis peut-être les ballons. Et par pitié ne retourne pas le sort contre ta propriétaire petite baguette. Évite aussi de frapper Miguel si c'est possible.[/color]
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Ven 2 Déc 2022 - 12:25
C’était plus fort que lui, il avait l’image dans la tête. Cataleya entrain de se faire « casser en deux » par Octave Muller. Et voyez vous… Il ne s’agit pas de duel. Pas du tout même. Il lui faut fermer les yeux une seconde et secouer la tête pour chasser cette vilaine image de son esprit. Si lui pouvait pas toucher à Cataleya Blackthorn, c’était certainement pas Octave Muller qui allait lui chiper la place hein ?
Ca ne l’empêche pas de voir le geste enfantin qu’elle esquisse puis dissimule. « J'ai été trop familière, c'est ça ? ». Le madrilène lève les yeux au ciel et se retient de rire un peu. A trop se moquer, elle finit par se braquer et il n’a pas envie de ça. Ils viennent à peine de commencer la soirée. Il aurait pu essayer de répondre, de lui expliquer, mais v’la le chantier quoi… Alors il ne répond pas. C’est plus simple.
Elle veut apprendre le duel ? Voila qui est bien plus intéressant. Qu’est ce qui pourrait pousser une jolie jeune femme de la haute a s’abaisser à ce genre de distractions ? Ou alors ce n’était pas dans un objectif ludique peut être. Le stand de tir leur tend les bras si bien qu’il finit par s’y accouder et saluer la jolie foraine qui s’en occupe.
- On est rarement seul quand tel s’agit de duel tu sais…
Miguel était pétris de complexes, mais pas celui de la peur du ridicule. Mais il voit bien qu’elle hésite, qu’elle stresse. Il aurait pu la rassurer mais tel un animal blessé elle attaque, prétendant le battre. Le second forain arque un sourcil alors qu’elle sort sa baguette et qu’elle la tend vers les ballons.
- Wowowo, tranquille kill bill.
Il range de nouveau sa baguette dans la poche arrière de son jeans et se place derrière elle. Une main sur sa taille fine, l’autre qui se place au dessus de sa baguette pour lui montrer comment placer ses doigts.
- Pour commencer arrête de tenir ta baguette comme une aristo du dix-huitième.
Il avait aucune idée à quoi ça ressemblait, une aristo du dix-huitième mais avouez que ca sonnait vachement bien…
- Le pouce tendu, les autres doigts repliés pour soutenir la baguette.
Il sourit contre ses cheveux roux avant de demander :
- Quel sort tu pensais utiliser ?
Ca ne l’empêche pas de voir le geste enfantin qu’elle esquisse puis dissimule. « J'ai été trop familière, c'est ça ? ». Le madrilène lève les yeux au ciel et se retient de rire un peu. A trop se moquer, elle finit par se braquer et il n’a pas envie de ça. Ils viennent à peine de commencer la soirée. Il aurait pu essayer de répondre, de lui expliquer, mais v’la le chantier quoi… Alors il ne répond pas. C’est plus simple.
Elle veut apprendre le duel ? Voila qui est bien plus intéressant. Qu’est ce qui pourrait pousser une jolie jeune femme de la haute a s’abaisser à ce genre de distractions ? Ou alors ce n’était pas dans un objectif ludique peut être. Le stand de tir leur tend les bras si bien qu’il finit par s’y accouder et saluer la jolie foraine qui s’en occupe.
- On est rarement seul quand tel s’agit de duel tu sais…
Miguel était pétris de complexes, mais pas celui de la peur du ridicule. Mais il voit bien qu’elle hésite, qu’elle stresse. Il aurait pu la rassurer mais tel un animal blessé elle attaque, prétendant le battre. Le second forain arque un sourcil alors qu’elle sort sa baguette et qu’elle la tend vers les ballons.
- Wowowo, tranquille kill bill.
Il range de nouveau sa baguette dans la poche arrière de son jeans et se place derrière elle. Une main sur sa taille fine, l’autre qui se place au dessus de sa baguette pour lui montrer comment placer ses doigts.
- Pour commencer arrête de tenir ta baguette comme une aristo du dix-huitième.
Il avait aucune idée à quoi ça ressemblait, une aristo du dix-huitième mais avouez que ca sonnait vachement bien…
- Le pouce tendu, les autres doigts repliés pour soutenir la baguette.
Il sourit contre ses cheveux roux avant de demander :
- Quel sort tu pensais utiliser ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Lun 5 Déc 2022 - 18:00
Elle le sent Cataleya, jusque dans ses tripes à dire vrai, que quelque chose cloche dans sa manière d'aborder sa baguette. Elles se connaissent sans doute trop pour que ce genre de détail puisse échapper à l'une comme l'autre et, au moment même où la rousse inspire profondément, s'apprête à la lever, un bref mouvement sur la droite saisit la lufkin avec force, bien plus à dire vrai que la voix de Miguel venu s'élever. Trop alerte sans doute, la pupille anxieuse, elle courbe un peu le dos en voyant le Grymm s'approcher mais se laisse prendre entièrement au dépourvu par sa démarche. A mi chemin entre la perplexité et un outrage à peine voilé. Si elle se laisse étonnamment manipuler, effleurant à peine la main venu s'ancrer sur ses hanches pour toute défense, c'est avec une attention toute particulière qu'elle observe la main de l'espagnol guider ses doigts, comme le faisait son professeur lorsqu'il s'acharnait à lui enseigner la flûte traversière. L'expression faciale est d'ailleurs la même que lors de ses jeunes années, et tout dans son nez pincé et ce froncement à peine perceptible des sourcils témoignent d'une irritation contenue.
S'il est évident qu'elle ne peut se pointer comme seule fautive, après tout, c'était elle qui venait de faire les yeux doux à Miguel pour un cours, elle n'avait aucunement imaginé ce genre de situation. Là, entouré de trop de gens, face à un forain qui la jugeait de haut en bas et dont elle allait lui jeter un ballon au visage s'il ne rangeait pas ce rictus sur l'instant, avec un Miguel trop proche qui, plus encore, replaçait sa main sur sa baguette. Elle se frustre un peu, n'a à dire vrai qu'une envie et c'est d'exploser des trucs, mais finit par pencher le visage légèrement en arrière pour poser son crâne sur l'épaule du brun, le regard pleinement attentif. « arrête de tenir ta baguette comme une aristo »
Avec noblesse et élégance tu voulais dire, Pajares ? Elle roule un peu des yeux mais demeure sagement posé contre l'épaule du Grymm, pleinement consciente que, pour le coup, c'était elle qui avait tout à apprendre de lui. Aussi frustrant fut ce constat. Sans doute aurait-elle pu taper du pied si elle n'avait pas été dans un endroit aussi ouvert.
Un soupire contenu au bout des lèvres, et une expression un peu désespéré sur le minois, elle le laisse manipuler tout doucement ses doigts, les repositionner, lui montrer comment faire et, tout doucement, cette étrange proximité semble éveiller en elle un petit instant de flottement. Si elle s'efforce de se focaliser sur sa baguette, le souffle contre ses cheveux et la présence au plus près d'elle ramène inexorablement ses grands yeux bleu vers Miguel, avec une aisance si intuitive qu'elle s'en fait désarmante. Alors, l'espace d'une seconde les tensions se dénoue et le sourire se dessine discrètement, comme pour faire écho à celui qui danse derrière ses longues ondulations de feu. Tu es nul Pajares aimerait-elle lui souffler, comme pour balayer le trouble qui se cristallise entre leur deux regards et, sentant un rougissement enflammer ses joues, la Blackthorn se ressaisit brusquement.
« - Un sortilège de Réduction. » Reducto, un de ses préférés après « crache-limace », sans hésiter. Si Cataleya avait toujours brillé par des enchantements élégants et délicat, souvent complexe et mue d'un équilibre quasis irréel, force était d'admettre que ses offensives étaient souvent les mêmes, brutales et explosive. Ca tenait presque de l'ironie lorsqu'on avait connaissance du potentiel dont elle faisait preuve en médicomagie ou lorsqu'elle venait à enchanter ses parures et robes. Deux mondes entre lesquels subsistait un fossé démesuré. Une brillante enchanteresse face à la plus piètre duelliste qu'est connue la lignée Blackthorn, tellement nerveuse à dire vrai que ses attaques tenaient plus d'un cris de l'instinct, anarchique et volatile, que d'une réelle stratégie. Des explosions et gerbe de flamme qu'elle produisait déjà hors baguette lorsque les nerfs lâchait et qui avait conclue à sa quasis exclusion des cuisines familiales. Elle refusait de sortir de sa zone de confort, et c'était sans doute l'une des raisons qui poussait son dossier scolaire dans la poussière à chaque fois qu'on évoquait les mots DCFM. C'était devenu tant viscéral que tout les nouveaux professeurs avaient le droit à ce même regard, si hostile qu'il aurait pu plonger la pièce dans les braises si elle s'était faite plus puissante. Plus douée sans baguette, aussi. Une terreur, là où elle était pourtant connu pour être ouvertement une miss je-sais-tout tirant sur le chouchou-des profs.
Le regard se plante férocement dans les ballons et, si cela fait quelques instant déjà qu'elle a relevé la tête pour se détacher de l'épaule du madrilène, la baguette demeure immobile. Encore un peu hésitante. Elle savait ses Reducto puissants, et espérait clairement que ses répercussions éclate les ballons à proximité mais c'est d'un mouvement plus doux qu'elle finit par abaisser sa baguette, reprenant un peu appui contre le torse de Miguel. « - Sauf si.. Tu as une meilleure proposition ? »
Sacro-sainte Cataleya Quarta Blackthorn demandant conseil, à la plèbe qui plus est. Elle rougit plus encore et tapote nerveusement trois mesure du bout du pied, le visage un instant accroché à sa baguette baissé. « C'est toi le prof, je te fais un minimum confiance. » Confiance. Un mot qu'on entendait peu entre les lèvres trop pincée de Miss Blackthorn et qui sonna un peu étrangement. Elle s'apprêta d'ailleurs à rebondir, assurer au brun qu'il ne devait pas voir son égo gonfler par ce mot quasis tabou car c'était là un abus de langage, mais elle connaissait sa propension au bavardage lorsque la panique l'envahissait et tenta de jouer une carte plus assurée.
Mais bon, vu comment elle restait immobile, désespérément collé à Miguel, il demeurait évident que là n'était pas sa tasse de thé. « - ... Ne va pas t'imaginer quoi que ce soit. Et encore moins tant que je n'aurais pas cette licorne. »
S'il est évident qu'elle ne peut se pointer comme seule fautive, après tout, c'était elle qui venait de faire les yeux doux à Miguel pour un cours, elle n'avait aucunement imaginé ce genre de situation. Là, entouré de trop de gens, face à un forain qui la jugeait de haut en bas et dont elle allait lui jeter un ballon au visage s'il ne rangeait pas ce rictus sur l'instant, avec un Miguel trop proche qui, plus encore, replaçait sa main sur sa baguette. Elle se frustre un peu, n'a à dire vrai qu'une envie et c'est d'exploser des trucs, mais finit par pencher le visage légèrement en arrière pour poser son crâne sur l'épaule du brun, le regard pleinement attentif. « arrête de tenir ta baguette comme une aristo »
Avec noblesse et élégance tu voulais dire, Pajares ? Elle roule un peu des yeux mais demeure sagement posé contre l'épaule du Grymm, pleinement consciente que, pour le coup, c'était elle qui avait tout à apprendre de lui. Aussi frustrant fut ce constat. Sans doute aurait-elle pu taper du pied si elle n'avait pas été dans un endroit aussi ouvert.
Un soupire contenu au bout des lèvres, et une expression un peu désespéré sur le minois, elle le laisse manipuler tout doucement ses doigts, les repositionner, lui montrer comment faire et, tout doucement, cette étrange proximité semble éveiller en elle un petit instant de flottement. Si elle s'efforce de se focaliser sur sa baguette, le souffle contre ses cheveux et la présence au plus près d'elle ramène inexorablement ses grands yeux bleu vers Miguel, avec une aisance si intuitive qu'elle s'en fait désarmante. Alors, l'espace d'une seconde les tensions se dénoue et le sourire se dessine discrètement, comme pour faire écho à celui qui danse derrière ses longues ondulations de feu. Tu es nul Pajares aimerait-elle lui souffler, comme pour balayer le trouble qui se cristallise entre leur deux regards et, sentant un rougissement enflammer ses joues, la Blackthorn se ressaisit brusquement.
« - Un sortilège de Réduction. » Reducto, un de ses préférés après « crache-limace », sans hésiter. Si Cataleya avait toujours brillé par des enchantements élégants et délicat, souvent complexe et mue d'un équilibre quasis irréel, force était d'admettre que ses offensives étaient souvent les mêmes, brutales et explosive. Ca tenait presque de l'ironie lorsqu'on avait connaissance du potentiel dont elle faisait preuve en médicomagie ou lorsqu'elle venait à enchanter ses parures et robes. Deux mondes entre lesquels subsistait un fossé démesuré. Une brillante enchanteresse face à la plus piètre duelliste qu'est connue la lignée Blackthorn, tellement nerveuse à dire vrai que ses attaques tenaient plus d'un cris de l'instinct, anarchique et volatile, que d'une réelle stratégie. Des explosions et gerbe de flamme qu'elle produisait déjà hors baguette lorsque les nerfs lâchait et qui avait conclue à sa quasis exclusion des cuisines familiales. Elle refusait de sortir de sa zone de confort, et c'était sans doute l'une des raisons qui poussait son dossier scolaire dans la poussière à chaque fois qu'on évoquait les mots DCFM. C'était devenu tant viscéral que tout les nouveaux professeurs avaient le droit à ce même regard, si hostile qu'il aurait pu plonger la pièce dans les braises si elle s'était faite plus puissante. Plus douée sans baguette, aussi. Une terreur, là où elle était pourtant connu pour être ouvertement une miss je-sais-tout tirant sur le chouchou-des profs.
Le regard se plante férocement dans les ballons et, si cela fait quelques instant déjà qu'elle a relevé la tête pour se détacher de l'épaule du madrilène, la baguette demeure immobile. Encore un peu hésitante. Elle savait ses Reducto puissants, et espérait clairement que ses répercussions éclate les ballons à proximité mais c'est d'un mouvement plus doux qu'elle finit par abaisser sa baguette, reprenant un peu appui contre le torse de Miguel. « - Sauf si.. Tu as une meilleure proposition ? »
Sacro-sainte Cataleya Quarta Blackthorn demandant conseil, à la plèbe qui plus est. Elle rougit plus encore et tapote nerveusement trois mesure du bout du pied, le visage un instant accroché à sa baguette baissé. « C'est toi le prof, je te fais un minimum confiance. » Confiance. Un mot qu'on entendait peu entre les lèvres trop pincée de Miss Blackthorn et qui sonna un peu étrangement. Elle s'apprêta d'ailleurs à rebondir, assurer au brun qu'il ne devait pas voir son égo gonfler par ce mot quasis tabou car c'était là un abus de langage, mais elle connaissait sa propension au bavardage lorsque la panique l'envahissait et tenta de jouer une carte plus assurée.
Mais bon, vu comment elle restait immobile, désespérément collé à Miguel, il demeurait évident que là n'était pas sa tasse de thé. « - ... Ne va pas t'imaginer quoi que ce soit. Et encore moins tant que je n'aurais pas cette licorne. »
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 8 Déc 2022 - 21:14
Il aurait pu ne pas s’en rendre compte mais il connaissait désormais assez bien la Blackthorn pour savoir que l’observation était plus que nécessaire pour appréhender ses réactions parfois bien étranges de la rouquine. Et alors qu’il s’approche d’elle pour prendre sa main dans la sienne et corriger la position des doigts qui entourent sa baguette, il remarque bien ce dos qui se courbe, ces sourcils qui se froncent.
Avec n’importe qu’elle fille, il en aurait profité, de cette position. De ce contact. D’ailleurs, ceux qui pouvaient les voir si proche face à ce stand de tir en auraient sûrement déduit la même chose. D’autant plus que la réputation du Grymm n’était plus à refaire. Don Juan à la manque, c’était typiquement le genre de rapprochement qu’il pouvait opérer auprès des filles qui lui plaisaient.
Mais avec la sorcière aux cheveux de feu, c’était fort différent. Il savait bien que ce genre d’instant, ce n’était vraiment pas cela qui allait lui faire gagner des points auprès de la Blackthorn. Il avait essayé mille fois avant de comprendre qu’elle n’était guère tactile et que le toucher n’était pas son langage de l’amour. Enfin… Ce n’était pas tout à fait vrai. Disons qu’elle était tactile seulement quand c’était elle qui avait l’initiative du geste. Autant dire que ces occasions s’étaient faîtes rares avec le Pajares.
Alors il reste immobile, le temps que la future médicomage ne se détende et finisse par poser l’arrière de sa tête sur l’épaule de Miguel. Il essaye d’ignorer le doux parfum de Cataleya pour se concentrer sur le pseudo cours de duel qu’elle avait réclamé. Il repositionne ses doigts de façon a ce que la tenue soit plus efficace et précise.
- Non, un reducto c’est parfait.
Encore fallait-il qu’il soit bien réalisé. Il ne peut empêcher un petit rire alors qu’il voit qu’elle regrette avoir sous entendu qu’elle lui faisait confiance. Il était pas le meilleur en terme de gestion des émotions, mais elle, elle était franchement nulle.
- C’est ça, concentre toi un peu sinon cette licorne c’est moi qui vais la gagner et c’est dans mon lit qu’elle finira.
Si elle était face à elle, il aura ponctué sa phrase d’un petit clin d’oeil mais le ton taquin qu’il avait utilisé se suffisait à lui même.
- Vas-y. Choisit un ballon et concentre toi sur sa trajectoire pour viser.
Avec n’importe qu’elle fille, il en aurait profité, de cette position. De ce contact. D’ailleurs, ceux qui pouvaient les voir si proche face à ce stand de tir en auraient sûrement déduit la même chose. D’autant plus que la réputation du Grymm n’était plus à refaire. Don Juan à la manque, c’était typiquement le genre de rapprochement qu’il pouvait opérer auprès des filles qui lui plaisaient.
Mais avec la sorcière aux cheveux de feu, c’était fort différent. Il savait bien que ce genre d’instant, ce n’était vraiment pas cela qui allait lui faire gagner des points auprès de la Blackthorn. Il avait essayé mille fois avant de comprendre qu’elle n’était guère tactile et que le toucher n’était pas son langage de l’amour. Enfin… Ce n’était pas tout à fait vrai. Disons qu’elle était tactile seulement quand c’était elle qui avait l’initiative du geste. Autant dire que ces occasions s’étaient faîtes rares avec le Pajares.
Alors il reste immobile, le temps que la future médicomage ne se détende et finisse par poser l’arrière de sa tête sur l’épaule de Miguel. Il essaye d’ignorer le doux parfum de Cataleya pour se concentrer sur le pseudo cours de duel qu’elle avait réclamé. Il repositionne ses doigts de façon a ce que la tenue soit plus efficace et précise.
- Non, un reducto c’est parfait.
Encore fallait-il qu’il soit bien réalisé. Il ne peut empêcher un petit rire alors qu’il voit qu’elle regrette avoir sous entendu qu’elle lui faisait confiance. Il était pas le meilleur en terme de gestion des émotions, mais elle, elle était franchement nulle.
- C’est ça, concentre toi un peu sinon cette licorne c’est moi qui vais la gagner et c’est dans mon lit qu’elle finira.
Si elle était face à elle, il aura ponctué sa phrase d’un petit clin d’oeil mais le ton taquin qu’il avait utilisé se suffisait à lui même.
- Vas-y. Choisit un ballon et concentre toi sur sa trajectoire pour viser.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 8 Déc 2022 - 22:53
« C’est ça, concentre toi un peu sinon cette licorne c’est moi qui vais la gagner et c’est dans mon lit qu’elle finira. » Il taquine, une main sur sa hanche, l'autre posé sous sa baguette et, sans même s'en rendre compte, la langue de la rousse se tord un peu pour souffler qu'elle irait sans problème la chercher, sa licorne. « Parfait, elle y sera plus facile d'accès que là, derrière les ballons. » Le ton est léger, charmant, quoi que le regard ne lâche en rien les ballons dansant tout doucement sous les poignards de son regard. Les rater serait tout de même honteux, et Cataleya savait son orgueil trop grand pour échouer là ou Pajares réussirait à coup sûr. Aussi, l'optique de pouvoir tout de même récupérer la peluche et se barrer sournoisement avec la console un peu. Oui. Un Plushnapping réussit gonflerait un peu un égo déjà bien mis à mal par tout les jeux d'adresse que comportait ce monde. Tous.
« - Si je rate ma cible, c'est que tu me déconcentres Miguel. Arrête de me regarder comme ça, je te vois, shoo. » Tendre sourire aux lèvres, les joues un peu rouge, elle ne se défait pourtant pas de sa présence et s’enhardit même, là, le souffle chaud du madrilène tout contre sa peau. Pour un peu, elle aurait même osé demander à ce qu'il la garde précieusement là, tout contre lui, renforce sa prise autour d'elle tant à cet instant précis elle se sentit puissante. Pleinement sécurisée. Mais c'est une gifle mentale qui l'arracha, brutale, à ce stupide instant de flottement. Allez Firefly. T'a mordu Arthur, tu pouvais éclater des ballons.
C'est un charmant ballon jaune qui sera donc sa cible, la provoquant presque à danser, là, entre les rouges. Pour un peu, elle aurait même pu visualiser le visage d'un summerbee qu'elle ne pouvait pas supporter pour se motiver un peu, mais force est d'admettre qu'au moment même où un reducto éclot sur ses lèvres, Cataleya se fige. Elle a sentit la catastrophe arriver et lâche brutalement sa baguette -l'envoie même en direction des ballons en fait- lorsqu'elle comprend que l'aubépine se fâche et tente de retourner le sort contre sa partenaire. Cette... Foutue coureuse de rempart. Et au moment même où elle jette sa baguette, c'est presque brutale qu'elle attrape le bras de Miguel et le contraint à s'abaisser pour échapper à l'explosion sauvage qui éclate les ballons tout autour de l'impact. Fuck.
Alors, presque accroupit, la main figée sur le bras de l'espagnol, Cataleya tremble presque. Elle demeure un instant silencieuse, presque choquée, mais se redresse brusquement et jette des injures hispanique à cette baguette souplement retombé sur le comptoir. Chaque mot sonnent comme une claque, s'excitent dans un langage ponctué de maladresse et faute tant elle l'a réprimé depuis des années et, enfin, la jeune femme semble s’apaiser. Récupérant d'un geste froid l'aubépine qui tranche avec ses doigts trop blanc. Cette foutue traitresse.
« - Tu es dure louloute, tu le sais... » Ca lui avait échappé, mais jamais la voix de Quarta ne s'était teinté d'autant de désarrois qu'à cet instant précis. Elle savait que c'était grâce au caractère infâme de sa baguette qu'aujourd'hui ses enchantements étaient aussi beaux, mais le moindre écart, le moindre défaut d'exécution lui valait les pires des punitions. En témoignait sa cuisse, sévèrement marqué par un maléfice retourné par sa propre baguette. Un long soupire vint alors éclore sur les lèvres de la jeune femme qui, ne se démontant pas malgré le regard presque horrifié du forain, pointa de nouveau sa baguette sur l'un des rares ballons restant après ce carnage véritable.
« - J'ai dis ; Reducto. »
Le port de tête est haut, le corps décidément trop tendu après cet excès de confiance mais son regard lacère ce foutu ballon vert, encore et encore. Tellement froide que le parallèle avec ses parents auraient pu se nouer sans mal. Alors, après un instant semblant cristallisé dans le temps, la baguette s'exécute. Le ballon éclate sobrement et c'est précipitamment que Cataleya la range, se contentant de tendre sa main devant elle dans un « Peluche » froid et implacable. Elle se recule de deux pas, jette ses grands yeux bleu en direction du stand de barbe à papa comme pour fuir ce champs de guerre avant de croiser, avec une appréhension palpable le regard de Miguel. « Je te l'avais dit, l'excès de confiance est un bien piètre allié. Et ne me rend pas plus sexy... »
Parce que c'est ce qui l'avait perdu, n'est-ce pas ? Cet excès de confiance trouvé entre les mains du madrilène. Cette détente légère, ses regards plus doux, sa gestuelle plus souple aussi. Et ce souffle, ce souffle chaud tout contre sa peau. Circé qu'elle se sentait stupide. Infiniment stupide. Qu'elle le haïssait lorsqu'il arrivait à percer sa carapace et y déposer un peu de tentation, là, du bout des lèvres. Souffler les braises pour rallumer des flammes depuis longtemps éteinte...
C'est une bien mauvais idée, Fire', que tu nourris là. A quoi jouais-tu, bon sang ? Et tu le sais. Tu connais les règles du jeu sur les bouts des doigts, a déjà subit les représailles de tes erreurs, à contempler une autre s'acharner et se manger de plein fouet le pire des rappels à l'ordre alors, pourquoi ? Pourquoi le laisses-tu seulement approcher ?
Les bras croisé autour d'une licorne qui avait manqué de peu d'exploser, le regard plongé dans une flaque venu renvoyer le plus joliment du monde les douces couleurs de la fête foraine, Cataleya soupire. Chasse du mieux qu'elle le peu son trouble mais, pour un peu, elle aurait enfouit un visage autant pétrie de honte que de frustration dans cette peluche étouffée par ses bras. A défaut de fuir de la sorte, c'est son regard qui glisse loin de l'emprise de celui de Miguel, s'efface à mesure que ses lèvres s'entrouvrent pour trouver des mots, des attaques franches qui le ferait reculer, lâcher l'affaire une fois pour toute. Et à elle aussi, par la même occasion.
Mais elle n'y arrive pas. Elle peine à s'armer là où ses joutes se font pourtant habituellement si aisé, dévastatrices pour le moindre dessert volé. Tu devrais pourtant, Cat, lui faire mal à en crever. Les mots ne sont pas létales, les idylles oui, et...
Une fois de plus, Cataleya se sent infiniment stupide. Miguel ne veut pas d'une idylle, Miguel cherche un énième plan cul qu'il ignorerait à l'instant même où elle quitterait les draps. S'il avait la décence de la jeter sur son lit et pas dans un sordide endroit. Alors, libérant sa chevelure en une large et épaisse cascade de feu, la peluche coincée sous le bras, Cataleya oserait presque des mots qui tournent inlassablement dans son esprit depuis des mois. « Pourquoi tu t'acharnes, Mig' ? Pourquoi tu t'acharnes si tu sais que je n'ai pas la vocation à devenir ce que tu attends de moi...? »
Le regard s'accroche pourtant obstinément aux silhouette renversé par l'onde et, si elle semble un peu prostré sur l'instant, c'est tout doucement que la voix de l'héritière se glisse parmi le brouhaha. « Mig...? » Qu'attends tu de moi ? Elle marque un silence et se raccroche longuement à ses lèvres, faute de parvenir à ramper jusqu'à son regard, hésite pleinement, mais se dégonfle brusquement. « Tu m'as fait la promesse d'une barbe à papa ! » C'était vrai, ça ! Et c'est certainement cette idée qui parvient à l'extraire à son trouble lorsque, un peu plus douce que précédemment sans doute, elle porte la main à son bras. Une moue faussement capricieuse au bout du nez. Elle taperait presque du pied pour marquer le coup, balayer ces mêmes mots qui, à l'instar de vautour, tournent inlassablement autour de son crâne. « Et je suis a-ffa-mée ! »
Manquer de détruire un stand, ça creusait l’appétit et, c'est d'un vague haussement d'épaule qu'elle balaya l'histoire sous le tapis lorsqu'elle aperçu la course folle du forain destinée à remettre en état son pauvre petit coin. Son regard s'attarda pourtant un peu trop longtemps dessus, presque soucieuse, mais son bras se glissa un peu plus autour de celui du Madrilène, le ramenant irrépressiblement jusqu'à elle.
« - Si je rate ma cible, c'est que tu me déconcentres Miguel. Arrête de me regarder comme ça, je te vois, shoo. » Tendre sourire aux lèvres, les joues un peu rouge, elle ne se défait pourtant pas de sa présence et s’enhardit même, là, le souffle chaud du madrilène tout contre sa peau. Pour un peu, elle aurait même osé demander à ce qu'il la garde précieusement là, tout contre lui, renforce sa prise autour d'elle tant à cet instant précis elle se sentit puissante. Pleinement sécurisée. Mais c'est une gifle mentale qui l'arracha, brutale, à ce stupide instant de flottement. Allez Firefly. T'a mordu Arthur, tu pouvais éclater des ballons.
C'est un charmant ballon jaune qui sera donc sa cible, la provoquant presque à danser, là, entre les rouges. Pour un peu, elle aurait même pu visualiser le visage d'un summerbee qu'elle ne pouvait pas supporter pour se motiver un peu, mais force est d'admettre qu'au moment même où un reducto éclot sur ses lèvres, Cataleya se fige. Elle a sentit la catastrophe arriver et lâche brutalement sa baguette -l'envoie même en direction des ballons en fait- lorsqu'elle comprend que l'aubépine se fâche et tente de retourner le sort contre sa partenaire. Cette... Foutue coureuse de rempart. Et au moment même où elle jette sa baguette, c'est presque brutale qu'elle attrape le bras de Miguel et le contraint à s'abaisser pour échapper à l'explosion sauvage qui éclate les ballons tout autour de l'impact. Fuck.
Alors, presque accroupit, la main figée sur le bras de l'espagnol, Cataleya tremble presque. Elle demeure un instant silencieuse, presque choquée, mais se redresse brusquement et jette des injures hispanique à cette baguette souplement retombé sur le comptoir. Chaque mot sonnent comme une claque, s'excitent dans un langage ponctué de maladresse et faute tant elle l'a réprimé depuis des années et, enfin, la jeune femme semble s’apaiser. Récupérant d'un geste froid l'aubépine qui tranche avec ses doigts trop blanc. Cette foutue traitresse.
« - Tu es dure louloute, tu le sais... » Ca lui avait échappé, mais jamais la voix de Quarta ne s'était teinté d'autant de désarrois qu'à cet instant précis. Elle savait que c'était grâce au caractère infâme de sa baguette qu'aujourd'hui ses enchantements étaient aussi beaux, mais le moindre écart, le moindre défaut d'exécution lui valait les pires des punitions. En témoignait sa cuisse, sévèrement marqué par un maléfice retourné par sa propre baguette. Un long soupire vint alors éclore sur les lèvres de la jeune femme qui, ne se démontant pas malgré le regard presque horrifié du forain, pointa de nouveau sa baguette sur l'un des rares ballons restant après ce carnage véritable.
« - J'ai dis ; Reducto. »
Le port de tête est haut, le corps décidément trop tendu après cet excès de confiance mais son regard lacère ce foutu ballon vert, encore et encore. Tellement froide que le parallèle avec ses parents auraient pu se nouer sans mal. Alors, après un instant semblant cristallisé dans le temps, la baguette s'exécute. Le ballon éclate sobrement et c'est précipitamment que Cataleya la range, se contentant de tendre sa main devant elle dans un « Peluche » froid et implacable. Elle se recule de deux pas, jette ses grands yeux bleu en direction du stand de barbe à papa comme pour fuir ce champs de guerre avant de croiser, avec une appréhension palpable le regard de Miguel. « Je te l'avais dit, l'excès de confiance est un bien piètre allié. Et ne me rend pas plus sexy... »
Parce que c'est ce qui l'avait perdu, n'est-ce pas ? Cet excès de confiance trouvé entre les mains du madrilène. Cette détente légère, ses regards plus doux, sa gestuelle plus souple aussi. Et ce souffle, ce souffle chaud tout contre sa peau. Circé qu'elle se sentait stupide. Infiniment stupide. Qu'elle le haïssait lorsqu'il arrivait à percer sa carapace et y déposer un peu de tentation, là, du bout des lèvres. Souffler les braises pour rallumer des flammes depuis longtemps éteinte...
C'est une bien mauvais idée, Fire', que tu nourris là. A quoi jouais-tu, bon sang ? Et tu le sais. Tu connais les règles du jeu sur les bouts des doigts, a déjà subit les représailles de tes erreurs, à contempler une autre s'acharner et se manger de plein fouet le pire des rappels à l'ordre alors, pourquoi ? Pourquoi le laisses-tu seulement approcher ?
Les bras croisé autour d'une licorne qui avait manqué de peu d'exploser, le regard plongé dans une flaque venu renvoyer le plus joliment du monde les douces couleurs de la fête foraine, Cataleya soupire. Chasse du mieux qu'elle le peu son trouble mais, pour un peu, elle aurait enfouit un visage autant pétrie de honte que de frustration dans cette peluche étouffée par ses bras. A défaut de fuir de la sorte, c'est son regard qui glisse loin de l'emprise de celui de Miguel, s'efface à mesure que ses lèvres s'entrouvrent pour trouver des mots, des attaques franches qui le ferait reculer, lâcher l'affaire une fois pour toute. Et à elle aussi, par la même occasion.
Mais elle n'y arrive pas. Elle peine à s'armer là où ses joutes se font pourtant habituellement si aisé, dévastatrices pour le moindre dessert volé. Tu devrais pourtant, Cat, lui faire mal à en crever. Les mots ne sont pas létales, les idylles oui, et...
Une fois de plus, Cataleya se sent infiniment stupide. Miguel ne veut pas d'une idylle, Miguel cherche un énième plan cul qu'il ignorerait à l'instant même où elle quitterait les draps. S'il avait la décence de la jeter sur son lit et pas dans un sordide endroit. Alors, libérant sa chevelure en une large et épaisse cascade de feu, la peluche coincée sous le bras, Cataleya oserait presque des mots qui tournent inlassablement dans son esprit depuis des mois. « Pourquoi tu t'acharnes, Mig' ? Pourquoi tu t'acharnes si tu sais que je n'ai pas la vocation à devenir ce que tu attends de moi...? »
Le regard s'accroche pourtant obstinément aux silhouette renversé par l'onde et, si elle semble un peu prostré sur l'instant, c'est tout doucement que la voix de l'héritière se glisse parmi le brouhaha. « Mig...? » Qu'attends tu de moi ? Elle marque un silence et se raccroche longuement à ses lèvres, faute de parvenir à ramper jusqu'à son regard, hésite pleinement, mais se dégonfle brusquement. « Tu m'as fait la promesse d'une barbe à papa ! » C'était vrai, ça ! Et c'est certainement cette idée qui parvient à l'extraire à son trouble lorsque, un peu plus douce que précédemment sans doute, elle porte la main à son bras. Une moue faussement capricieuse au bout du nez. Elle taperait presque du pied pour marquer le coup, balayer ces mêmes mots qui, à l'instar de vautour, tournent inlassablement autour de son crâne. « Et je suis a-ffa-mée ! »
Manquer de détruire un stand, ça creusait l’appétit et, c'est d'un vague haussement d'épaule qu'elle balaya l'histoire sous le tapis lorsqu'elle aperçu la course folle du forain destinée à remettre en état son pauvre petit coin. Son regard s'attarda pourtant un peu trop longtemps dessus, presque soucieuse, mais son bras se glissa un peu plus autour de celui du Madrilène, le ramenant irrépressiblement jusqu'à elle.
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Lun 12 Déc 2022 - 12:59
« Parfait, elle y sera plus facile d'accès que là, derrière les ballons. » Elle n'avait pas tort, la rouquine. Elle savait parfaitement où était son lit et combien de fois il avait supplié Merlin pour qu'elle s'y glisse. Son ton charmant ne manque pas de faire rire le madrilène. Elle a changé, Cataleya, depuis qu'il lui fait la cour. Il y a quelques années de cela, elle aurait montré les crocs, aujourd'hui, elle était capable de retourner les plaisanteries contre lui.
« - Si je rate ma cible, c'est que tu me déconcentres Miguel. Arrête de me regarder comme ça, je te vois, shoo. ». Elle ne voyait rien. Tout au plus pouvait elle devenir le sourire qu'il arborait comme une couronne. Il faut dire que ces instants sont rares alors il en profite, même si à l'origine ce n'était pas ce genre de proximité qu'il recherchait, c'était bien de la volonté de l'aider qui avait guidé ce rapprochement. Mais elle se laisse -un peu- aller. Il n'a pas honte d'en profiter. La Blackthorn c'était beaucoup d'investissement pour peu rendement. Alors il fallait bien profiter de chaque bénéfice, n'est ce pas.
- C'est ça, c'est ça ...
Voyant que désormais elle tient correctement sa baguette, il lâche sa main mais pas son etreinte. Libre, cette main vient se glisser sous le bras tendu de la rouquin, attendant qu'elle se lance. Et pour se lancer, elle se lança. Enfin... c'est surtout sa baguette qu'elle lança. Il ne l'avait pas venu venir celle là... Accroupis derrière le stand, la rousse figé dans ses bras, il se risque à ouvrir un oeil alors que l'odeur de brûlé se répend dans ses narines.
- Bordel...
Ouais... Y'avait pas d'autre mot. Il regarde, assez catastrophé, Cataleya se redresser puis s'enerver sur cette baguette. Il a retrouvé son sourire malgré la surprise, mais il se désole de l'air dépité de la jeune femme. Elle réclame au forain sa peluche et ni lui ni Miguel n'ose lui souligner qu'il y avait bien d'autres ballons à éclater avant de la mériter. Elle ne semble même pas un peu moins contrariée maintenant qu'elle a l'énorme peluche rose sous le bras. « Je te l'avais dit, l'excès de confiance est un bien piètre allié. Et ne me rend pas plus sexy... ». Elle a tort. Elle a un peu de suie sur la joue et les quelques mèches de cheveux de devant qui sont en pagaille. Et elle est follement sexy. Mais là n'était pas la question, askip.
- Tu ne maîtrises pas ta baguette.
Genre. Vraiment pas. Le ton n'appelle pas de contradiction. Il le dit, mais pas trop fort. Parce qu'il la voit déjà se refermer comme une huitre. Il y avait plus de travail que prévu, fallait pas se voiler la face. Et il y avait un problème avec cette baguette. Ca n'avait que peu de sens où pour un sort aussi simple, elle se comporte de cette manière, renvoyant l'artifice vers sa propriétaire. « Mig...? Tu m'as fait la promesse d'une barbe à papa ! Et je suis a-ffa-mée ! ». Il arque un sourcil face à ce revirement de situation brusque. Fallait au moins être sous vitamines pour la suivre celle-ci. Elle balayait toute la palette des émotions à une cadence qu'il avait du mal à garder. Il hésite un instant à la suivre, elle prend déjà son bras pour suivre l'odeur du sucre plutôt que celle du brûlé.
- C'est pas une barbe à papa qui va arranger ton problème, Blackthorn.
Il laisse la jeune femme guider ses pas mais tant pis, il décide de la secouer un peu. C'était pas encore ce soir qu'elle allait s'ouvrir à lui, n'est ce pas ? Mais il ne pouvait pas faire comme s'il n'avait rien vu.
- Alors quoi ? Tu vas te gaver de sucre et faire comme si il s'était rien passé ? Tu veux savoir te battre ou pas ?
« - Si je rate ma cible, c'est que tu me déconcentres Miguel. Arrête de me regarder comme ça, je te vois, shoo. ». Elle ne voyait rien. Tout au plus pouvait elle devenir le sourire qu'il arborait comme une couronne. Il faut dire que ces instants sont rares alors il en profite, même si à l'origine ce n'était pas ce genre de proximité qu'il recherchait, c'était bien de la volonté de l'aider qui avait guidé ce rapprochement. Mais elle se laisse -un peu- aller. Il n'a pas honte d'en profiter. La Blackthorn c'était beaucoup d'investissement pour peu rendement. Alors il fallait bien profiter de chaque bénéfice, n'est ce pas.
- C'est ça, c'est ça ...
Voyant que désormais elle tient correctement sa baguette, il lâche sa main mais pas son etreinte. Libre, cette main vient se glisser sous le bras tendu de la rouquin, attendant qu'elle se lance. Et pour se lancer, elle se lança. Enfin... c'est surtout sa baguette qu'elle lança. Il ne l'avait pas venu venir celle là... Accroupis derrière le stand, la rousse figé dans ses bras, il se risque à ouvrir un oeil alors que l'odeur de brûlé se répend dans ses narines.
- Bordel...
Ouais... Y'avait pas d'autre mot. Il regarde, assez catastrophé, Cataleya se redresser puis s'enerver sur cette baguette. Il a retrouvé son sourire malgré la surprise, mais il se désole de l'air dépité de la jeune femme. Elle réclame au forain sa peluche et ni lui ni Miguel n'ose lui souligner qu'il y avait bien d'autres ballons à éclater avant de la mériter. Elle ne semble même pas un peu moins contrariée maintenant qu'elle a l'énorme peluche rose sous le bras. « Je te l'avais dit, l'excès de confiance est un bien piètre allié. Et ne me rend pas plus sexy... ». Elle a tort. Elle a un peu de suie sur la joue et les quelques mèches de cheveux de devant qui sont en pagaille. Et elle est follement sexy. Mais là n'était pas la question, askip.
- Tu ne maîtrises pas ta baguette.
Genre. Vraiment pas. Le ton n'appelle pas de contradiction. Il le dit, mais pas trop fort. Parce qu'il la voit déjà se refermer comme une huitre. Il y avait plus de travail que prévu, fallait pas se voiler la face. Et il y avait un problème avec cette baguette. Ca n'avait que peu de sens où pour un sort aussi simple, elle se comporte de cette manière, renvoyant l'artifice vers sa propriétaire. « Mig...? Tu m'as fait la promesse d'une barbe à papa ! Et je suis a-ffa-mée ! ». Il arque un sourcil face à ce revirement de situation brusque. Fallait au moins être sous vitamines pour la suivre celle-ci. Elle balayait toute la palette des émotions à une cadence qu'il avait du mal à garder. Il hésite un instant à la suivre, elle prend déjà son bras pour suivre l'odeur du sucre plutôt que celle du brûlé.
- C'est pas une barbe à papa qui va arranger ton problème, Blackthorn.
Il laisse la jeune femme guider ses pas mais tant pis, il décide de la secouer un peu. C'était pas encore ce soir qu'elle allait s'ouvrir à lui, n'est ce pas ? Mais il ne pouvait pas faire comme s'il n'avait rien vu.
- Alors quoi ? Tu vas te gaver de sucre et faire comme si il s'était rien passé ? Tu veux savoir te battre ou pas ?
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Lun 12 Déc 2022 - 20:18
« - Tu ne maîtrises pas ta baguette. »
Le constat tombe comme un couperet mais, en dépit du tranchant des mots, de ce ton qui fige chacun de ses gestes, Cataleya se détourne sans mal de cette sentence trop lourde à porter. Elle fait fit du verdict et se pare déjà du bras de l'espagnol, le regard porté aux confiseries qui s'offre à elle comme tant de chemin de fuite à emprunter. Elle jugea un temps que ces mots illégitime car Pajares ne connaissait rien de cette relation si particulière qu'elle entretenait avec l’extension de sa magie et de fait, refusait fermement que leur relations soit anticonstitutionnellementt évincée. Il n'y avait pas d'absence de maîtrise, seulement des désaccord passionnés et viscérales.
Une ligne de conduite éditée lors de ses premières années de poudlard et dont Cataleya s'éloignait tout doucement. Le regard jeté désormais si loin des attentes qui la couronnées. Déjà à l'époque, l'aubépine s'était vu troublé par les regards amoureux que dardait sa propriétaire sur un sang mêlé, par la douceur qui étreignait ses doigts lorsque, trop sûre d'elle sans doute, elle s'essayait au plus belle forme de magie.
La douceur n'était pas Blackthorn, et les badinages auxquels se prêtait sacro-sainte Quarta répréhensible. Elle le savait. Et sa baguette aussi.
«- C'est pas une barbe à papa qui va arranger ton problème, Blackthorn. »
C'était mal connaître le pouvoir qu'elle pouvait placer dans le déni, Pajares.
Il n'y avait de problème que là où elle daignait regarder. Aux limites du sophisme le plus pur, la rousse redresse son épaisse chevelure, comme pour nouer un chignon qui retombent lascivement, faute d'attache. A dire vrai, elle trompe ses pensées Cataleya. S'accroche désespérément là où elle le peu pour ne pas faillir devant un homme dont elle refuse le jugement et la pitié. « - Alors quoi ? Tu vas te gaver de sucre et faire comme si il s'était rien passé ? Tu veux savoir te battre ou pas ? »
Cette fois-ci pourtant, elle stoppe le pas Cataleya, un rire jaune au bout des crocs. Une arrogance toute singulière pour unique armure. La tentation de lui répondre que c'était effectivement là, sa solution, lui brûlait les lèvres, tout comme le fait que l'insatisfaction du Grymm lui importait peu et que s'il ne s'en accommodait pas, alors vaudrait-il mieux que chacun rentre de son côté. Et si le regard s'accroche avec trop d'intensité aux iris de Miguel, si sa gueule s'entrouvre hargneuse, seul un soupire perce les barrières de ses lèvres.
« - Lottie et moi avons une relation aussi fusionnelle que passionnelle. » Oui, elle avait véritablement nommée sa baguette ainsi, sans trop l'admettre cependant. Cataleya dégaina le plus précautionneusement du monde une baguette trop fine, trop longue, et si droite quelle ressemblait en tout point à une aiguille verte, -cassable-, avant de l'offrir doucement au Grymm. « J'ai grandit avec cette baguette et je compte bien mourir avec, on rencontre juste quelques désaccords ces temps-ci. » Depuis un peu plus de deux ans maintenant à dire vrai, depuis que son animagus se faisait incontrôlable au final, à mille lieu de la perfection Blackthorn. « Elle exige que je réponde parfaitement à l'enseignement familial, et force est de constater que je ne suis plus aussi parfaite que je le fut à nos débuts. Mais je le sais, et tous me le rabâche sans cesse alors, ne t'inquiète pas, lorsque je reviens sur le droit chemin tout s’apaise entre nous. Tu l'as bien vu, non ? J'ai réussi le second. » Le plus tendrement du monde, ses doigts noué de pansement par endroit remontent longuement le long des runes qu'elle avait tracé sur le bois, identique à celles qui trouvaient place sur la chaire de ses cuisses, avant de se porter à la perle qui trouvait place à sa base. Une perle d'eau douce, aux allures d'oeil unique, sévèrement dardé sur leur deux visages penché.
«- Chaque échec est pareil à une gifle vouée à me ressaisir, et aussi effrayant puissent paraître ses rebellions, je ne serais pas aussi douée sans son intransigeance. Pas même en vie, tu sais. Elle est une extension de moi, de ce que je dois être. Incarner.» Etait-ce réellement du fait de sa baguette, ou l'auto-sabotage d'un inconscient torturé, au final ? De règle ancré dans son crâne à grand coup de terreur...
Le ton est léger, en décalage total avec l'horreur de ses mots, comme inconsciente de la portée qu'ils pouvaient trouver, là, dans des oreilles extérieures. Au final, sa couronne d'enfant favorite était tout ce qui la maintenait sagement au pied d'Aloysius et Claudia, loin de l'enfer que pouvait subir encore les autres. Sa carte pièges, son moyen de survie, et certainement que ses terreurs infantiles avaient finit par s’immiscer si profondément dans le bois que l'aubépine les avaient aujourd'hui digéré. Dévie du chemin, brûle. Rate ce que tu entreprends, souffre. Ose seulement imaginer trahir James... Éclate. C'était toujours mieux que subir les foudres parentales.
Le sourire se dessine tout doucement, si tendre qu'il tranche avec les habitudes portés par la rousse, presque incongru. « Et il faut croire que notre désaccord du jours porte sur toi, professeur. Qui l'eut crû. » La voix flotte un peu, comme en suspens, mais c'est presque malicieuse que Cataleya range ses explications avec sa baguette, le plus simplement du monde derrière son dos.
Le constat tombe comme un couperet mais, en dépit du tranchant des mots, de ce ton qui fige chacun de ses gestes, Cataleya se détourne sans mal de cette sentence trop lourde à porter. Elle fait fit du verdict et se pare déjà du bras de l'espagnol, le regard porté aux confiseries qui s'offre à elle comme tant de chemin de fuite à emprunter. Elle jugea un temps que ces mots illégitime car Pajares ne connaissait rien de cette relation si particulière qu'elle entretenait avec l’extension de sa magie et de fait, refusait fermement que leur relations soit anticonstitutionnellementt évincée. Il n'y avait pas d'absence de maîtrise, seulement des désaccord passionnés et viscérales.
Une ligne de conduite éditée lors de ses premières années de poudlard et dont Cataleya s'éloignait tout doucement. Le regard jeté désormais si loin des attentes qui la couronnées. Déjà à l'époque, l'aubépine s'était vu troublé par les regards amoureux que dardait sa propriétaire sur un sang mêlé, par la douceur qui étreignait ses doigts lorsque, trop sûre d'elle sans doute, elle s'essayait au plus belle forme de magie.
La douceur n'était pas Blackthorn, et les badinages auxquels se prêtait sacro-sainte Quarta répréhensible. Elle le savait. Et sa baguette aussi.
«- C'est pas une barbe à papa qui va arranger ton problème, Blackthorn. »
C'était mal connaître le pouvoir qu'elle pouvait placer dans le déni, Pajares.
Il n'y avait de problème que là où elle daignait regarder. Aux limites du sophisme le plus pur, la rousse redresse son épaisse chevelure, comme pour nouer un chignon qui retombent lascivement, faute d'attache. A dire vrai, elle trompe ses pensées Cataleya. S'accroche désespérément là où elle le peu pour ne pas faillir devant un homme dont elle refuse le jugement et la pitié. « - Alors quoi ? Tu vas te gaver de sucre et faire comme si il s'était rien passé ? Tu veux savoir te battre ou pas ? »
Cette fois-ci pourtant, elle stoppe le pas Cataleya, un rire jaune au bout des crocs. Une arrogance toute singulière pour unique armure. La tentation de lui répondre que c'était effectivement là, sa solution, lui brûlait les lèvres, tout comme le fait que l'insatisfaction du Grymm lui importait peu et que s'il ne s'en accommodait pas, alors vaudrait-il mieux que chacun rentre de son côté. Et si le regard s'accroche avec trop d'intensité aux iris de Miguel, si sa gueule s'entrouvre hargneuse, seul un soupire perce les barrières de ses lèvres.
« - Lottie et moi avons une relation aussi fusionnelle que passionnelle. » Oui, elle avait véritablement nommée sa baguette ainsi, sans trop l'admettre cependant. Cataleya dégaina le plus précautionneusement du monde une baguette trop fine, trop longue, et si droite quelle ressemblait en tout point à une aiguille verte, -cassable-, avant de l'offrir doucement au Grymm. « J'ai grandit avec cette baguette et je compte bien mourir avec, on rencontre juste quelques désaccords ces temps-ci. » Depuis un peu plus de deux ans maintenant à dire vrai, depuis que son animagus se faisait incontrôlable au final, à mille lieu de la perfection Blackthorn. « Elle exige que je réponde parfaitement à l'enseignement familial, et force est de constater que je ne suis plus aussi parfaite que je le fut à nos débuts. Mais je le sais, et tous me le rabâche sans cesse alors, ne t'inquiète pas, lorsque je reviens sur le droit chemin tout s’apaise entre nous. Tu l'as bien vu, non ? J'ai réussi le second. » Le plus tendrement du monde, ses doigts noué de pansement par endroit remontent longuement le long des runes qu'elle avait tracé sur le bois, identique à celles qui trouvaient place sur la chaire de ses cuisses, avant de se porter à la perle qui trouvait place à sa base. Une perle d'eau douce, aux allures d'oeil unique, sévèrement dardé sur leur deux visages penché.
«- Chaque échec est pareil à une gifle vouée à me ressaisir, et aussi effrayant puissent paraître ses rebellions, je ne serais pas aussi douée sans son intransigeance. Pas même en vie, tu sais. Elle est une extension de moi, de ce que je dois être. Incarner.» Etait-ce réellement du fait de sa baguette, ou l'auto-sabotage d'un inconscient torturé, au final ? De règle ancré dans son crâne à grand coup de terreur...
Le ton est léger, en décalage total avec l'horreur de ses mots, comme inconsciente de la portée qu'ils pouvaient trouver, là, dans des oreilles extérieures. Au final, sa couronne d'enfant favorite était tout ce qui la maintenait sagement au pied d'Aloysius et Claudia, loin de l'enfer que pouvait subir encore les autres. Sa carte pièges, son moyen de survie, et certainement que ses terreurs infantiles avaient finit par s’immiscer si profondément dans le bois que l'aubépine les avaient aujourd'hui digéré. Dévie du chemin, brûle. Rate ce que tu entreprends, souffre. Ose seulement imaginer trahir James... Éclate. C'était toujours mieux que subir les foudres parentales.
Le sourire se dessine tout doucement, si tendre qu'il tranche avec les habitudes portés par la rousse, presque incongru. « Et il faut croire que notre désaccord du jours porte sur toi, professeur. Qui l'eut crû. » La voix flotte un peu, comme en suspens, mais c'est presque malicieuse que Cataleya range ses explications avec sa baguette, le plus simplement du monde derrière son dos.
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 15 Déc 2022 - 13:33
Le problème avec Cataleya Blackthorn, c'était qu'on ne savait absolument jamais comment elle allait réagir. Cette fille était imprévisible as fuck tout autant que sa cousine était égale à elle même en toute circonstance. C'était aussi ce qui lui plaisait chez la rouquine, elle était pleine de surprises. Aussi, quand il avait décidé de la forcer à faire face à son léger problème de baguette... il ne savait absolument pas quel chemin le caractère déconcertant de la jeune femme allait prendre. Pourtant, il n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il affirme qu'elle ne maitrise pas sa baguette et que ce n'est pas en mangeant des barbes à papa que cet état de fait changera.
« Lottie et moi avons une relation aussi fusionnelle que passionnelle. » L'espagnol ne peut pas s'empêcher de rire alors qu'elle nomme sa baguette. Il trouve ça aussi ridicule que les mecs qui donnent des noms à leur pénis. « On rencontre juste quelques désaccords ces temps-ci. » Et voila qu'elle personnifie ce bout de bois, magique certes, mais bout de bois quand même. « Elle exige que je réponde parfaitement à l'enseignement familial ». Un bout de bois faciste en plus de ça. Mais c'était de mieux en mieux...
- Tu ne serais pas aussi douée sans son intransigeance ? Cat, tu viens de foirer un sort qu'on apprend en deuxième année à Beauxbatons.
Le ton de voix est excédé par toutes les conneries débitées qui sont aux yeux de l'hispanique quelques croyances que même les grands-mères de ce siècle avaient abandonner.
- C'est ridicule. Les baguettes ne sont que des objets, des catalyseurs de magie. Si tu t'entrainais longtemps tu pourrais même apprendre à t'en passer. Il a bien été prouvé que la conception de la baguette pouvait démontrer une certaine affinité avec un sorcier ou un autre mais ce ne sont que des objets... Il n'est pas question d'être ou de ne pas être d'accord avec.
Il marque une pause après cette longue tirade, n'ayant même pas fait attention au sous-entendu de la Blackthorn tant ses paroles sans queue ni tête l'ont agacé.
- Et même si c'était le cas, ça ne justifierais pas que tu sois incapable de la maitriser. Peu importe la situation dans laquelle tu te trouves.
« Lottie et moi avons une relation aussi fusionnelle que passionnelle. » L'espagnol ne peut pas s'empêcher de rire alors qu'elle nomme sa baguette. Il trouve ça aussi ridicule que les mecs qui donnent des noms à leur pénis. « On rencontre juste quelques désaccords ces temps-ci. » Et voila qu'elle personnifie ce bout de bois, magique certes, mais bout de bois quand même. « Elle exige que je réponde parfaitement à l'enseignement familial ». Un bout de bois faciste en plus de ça. Mais c'était de mieux en mieux...
- Tu ne serais pas aussi douée sans son intransigeance ? Cat, tu viens de foirer un sort qu'on apprend en deuxième année à Beauxbatons.
Le ton de voix est excédé par toutes les conneries débitées qui sont aux yeux de l'hispanique quelques croyances que même les grands-mères de ce siècle avaient abandonner.
- C'est ridicule. Les baguettes ne sont que des objets, des catalyseurs de magie. Si tu t'entrainais longtemps tu pourrais même apprendre à t'en passer. Il a bien été prouvé que la conception de la baguette pouvait démontrer une certaine affinité avec un sorcier ou un autre mais ce ne sont que des objets... Il n'est pas question d'être ou de ne pas être d'accord avec.
Il marque une pause après cette longue tirade, n'ayant même pas fait attention au sous-entendu de la Blackthorn tant ses paroles sans queue ni tête l'ont agacé.
- Et même si c'était le cas, ça ne justifierais pas que tu sois incapable de la maitriser. Peu importe la situation dans laquelle tu te trouves.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Jeu 15 Déc 2022 - 21:25
« - Tu ne serais pas aussi douée sans son intransigeance ? Cat, tu viens de foirer un sort qu'on apprend en deuxième année à Beauxbatons. »
L'ego pique, et avec tant de force que Cataleya refuse obstinément d'affronter un regard qu'elle dévorerait en tout point s'il oser ne serait-ce que s'accrocher, se lier aux terribles tempêtes qui, féroces et sauvages, s'insufflait déjà en elle. Miguel ne comprenait, et ne pouvait pas concevoir toute la symbolique que revêtait ce simple et si banal objet, aussi Cataleya s'enfonça dans ce qu'elle savait être la pire des solutions, ne serait-ce que pour le piquer, lui aussi.
« Une barbe à papa s'il vous plaît ! A... » Elle le coupe, a peine ose t'il répéter qu'il ne s'agit là que de simple objet, et pointe une couleur devant-elle comme pour désigner son choix du bout de l'ongle. Un ultime regard de biche pour le grymm, comme pour flirter avec l’arrogance lorsqu'elle lui plaque la peluche contre le torse et fait déjà mine de ne plus l'écouter ? Pourtant la mâchoire se serre un peu lorsqu'il lui rappelle qu'elle est devenue incapable de maîtriser sa propre baguette. Elle voudrait faire volte face pour se défendre, mais admettre que sa baguette n'avait aucun souci serait concéder à un étranger au clan que le problème venait de sa magie erratique. Mettre des mots sur des peurs primitives et des capacités tellement instables qu'il ne faisait aucun doute qu'elle serait, elle aussi, exécutée ou enfermer dans la tour de Baby pour ne plus être la sorcière qu'elle était par le passé. Et ça, Cataleya Blackthorn en était incapable.
Le sourire rayonne devant l'homme qui lui tend l'énorme barbe à papa initialement promise par Miguel, mais le corps reste inlassablement tourné au madrilène, volontés ouverte de clôturer le débat. « Ca ne justifierais pas que tu sois incapable de la maîtriser. » Ne t'avance pas sur ce terrain Miguel. S'il te plaît. Les yeux se ferment quelques secondes, s'ouvre sur un roulement exagéré qui aurait dû suffire à lui faire comprendre que chacun des mots prononcés irritait chacun de ses sens mais, inlassablement, Miguel continua et se heurta à un regard soudainement plus dur.
« Juste, rappelle moi qui est en huitième année de médicomagie, double cursus, quasis première de sa promotion ? C'est vrai qu'extraire les venins et délier les pires sortilèges de magie noire, ça ne demande aucune maîtrise de sa baguette. Aucune compétence. » L'argument d'autorité, le fameux. Elle le toise pourtant longuement, Cataleya, mais finit par lui fourrer la barbe à papa dans les mains, reprenant ça marche avec tant de rapidité qu'il ne faisait aucun doute que la vexation s'était immiscé dans son cœur. « Qu'est-ce que le grand Miguel Pajares ferait ? La briser peut être ? » Un rire jaune sur les lèvres, elle tourne brusquement à droite et se faufile souplement entre deux forains, disparaissant presque parmi la foule si elle ne s'était pas hissée le plus aisément du monde sur un muret de pierre, pour ne pas à avoir à subir un attroupement qui la révulsait presque, là, tant tous s'agglutinait les uns aux autres. Elle peste, sifflerait presque les tourments qui la guette, mais c'est soudainement qu'elle fait volte de face et s'accroupit à hauteur de Miguel, l'océan de son regard fracassé contre ses entêtante iris.
« Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que je suis une sorcière ratée ? Incapable de gérer ma magie ? Que tes mains sur mes hanches m'ont faites pensé à mon ex et que j'ai complètement vrillée ? Que je sais exactement ce que tu attends de moi et que je refuse d'être vue comme une vulgaire chienne que tu allongerais un soir pour après ne plus jamais lui adresser la parole par la suite ? Que ça m'angoisse profondément de m'exercer à la vue d'autant de monde parce que tous réaliserait que je suis la plus dégénérée de ma famille ? Bon sang ! Tu crois pas que ça me fait assez peur comme ça pour que tu me le plaque au visage ? Tout ce que tu fais, c'est de me prouver que plus jamais je ne dois toucher à une baguette. Et si je ne touche plus à une baguette, je ne suis plus une sorcière, et si je ne suis plus une sorcière, je fini enfermée dans une tour. Et il est hors de question qu'on m'enferme une fois de plus. »
C'est décousu, anarchique, et Cataleya le réalise sans doute car, ses lèvres se figent brusquement et le regard s'écarquille un peu. Alors, d'un mouvement aux frontières du félin, elle repend sa marche sur le muret Cat. Loin devant, et clairement déterminée à mettre fin au dialogue comme le démontre ce superbe majeur dressé bien haut.
Comme quoi, elle avait retenu de ce dit ex plus que quelques notions de guitares et rock moldu.
L'ego pique, et avec tant de force que Cataleya refuse obstinément d'affronter un regard qu'elle dévorerait en tout point s'il oser ne serait-ce que s'accrocher, se lier aux terribles tempêtes qui, féroces et sauvages, s'insufflait déjà en elle. Miguel ne comprenait, et ne pouvait pas concevoir toute la symbolique que revêtait ce simple et si banal objet, aussi Cataleya s'enfonça dans ce qu'elle savait être la pire des solutions, ne serait-ce que pour le piquer, lui aussi.
« Une barbe à papa s'il vous plaît ! A... » Elle le coupe, a peine ose t'il répéter qu'il ne s'agit là que de simple objet, et pointe une couleur devant-elle comme pour désigner son choix du bout de l'ongle. Un ultime regard de biche pour le grymm, comme pour flirter avec l’arrogance lorsqu'elle lui plaque la peluche contre le torse et fait déjà mine de ne plus l'écouter ? Pourtant la mâchoire se serre un peu lorsqu'il lui rappelle qu'elle est devenue incapable de maîtriser sa propre baguette. Elle voudrait faire volte face pour se défendre, mais admettre que sa baguette n'avait aucun souci serait concéder à un étranger au clan que le problème venait de sa magie erratique. Mettre des mots sur des peurs primitives et des capacités tellement instables qu'il ne faisait aucun doute qu'elle serait, elle aussi, exécutée ou enfermer dans la tour de Baby pour ne plus être la sorcière qu'elle était par le passé. Et ça, Cataleya Blackthorn en était incapable.
Le sourire rayonne devant l'homme qui lui tend l'énorme barbe à papa initialement promise par Miguel, mais le corps reste inlassablement tourné au madrilène, volontés ouverte de clôturer le débat. « Ca ne justifierais pas que tu sois incapable de la maîtriser. » Ne t'avance pas sur ce terrain Miguel. S'il te plaît. Les yeux se ferment quelques secondes, s'ouvre sur un roulement exagéré qui aurait dû suffire à lui faire comprendre que chacun des mots prononcés irritait chacun de ses sens mais, inlassablement, Miguel continua et se heurta à un regard soudainement plus dur.
« Juste, rappelle moi qui est en huitième année de médicomagie, double cursus, quasis première de sa promotion ? C'est vrai qu'extraire les venins et délier les pires sortilèges de magie noire, ça ne demande aucune maîtrise de sa baguette. Aucune compétence. » L'argument d'autorité, le fameux. Elle le toise pourtant longuement, Cataleya, mais finit par lui fourrer la barbe à papa dans les mains, reprenant ça marche avec tant de rapidité qu'il ne faisait aucun doute que la vexation s'était immiscé dans son cœur. « Qu'est-ce que le grand Miguel Pajares ferait ? La briser peut être ? » Un rire jaune sur les lèvres, elle tourne brusquement à droite et se faufile souplement entre deux forains, disparaissant presque parmi la foule si elle ne s'était pas hissée le plus aisément du monde sur un muret de pierre, pour ne pas à avoir à subir un attroupement qui la révulsait presque, là, tant tous s'agglutinait les uns aux autres. Elle peste, sifflerait presque les tourments qui la guette, mais c'est soudainement qu'elle fait volte de face et s'accroupit à hauteur de Miguel, l'océan de son regard fracassé contre ses entêtante iris.
« Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que je suis une sorcière ratée ? Incapable de gérer ma magie ? Que tes mains sur mes hanches m'ont faites pensé à mon ex et que j'ai complètement vrillée ? Que je sais exactement ce que tu attends de moi et que je refuse d'être vue comme une vulgaire chienne que tu allongerais un soir pour après ne plus jamais lui adresser la parole par la suite ? Que ça m'angoisse profondément de m'exercer à la vue d'autant de monde parce que tous réaliserait que je suis la plus dégénérée de ma famille ? Bon sang ! Tu crois pas que ça me fait assez peur comme ça pour que tu me le plaque au visage ? Tout ce que tu fais, c'est de me prouver que plus jamais je ne dois toucher à une baguette. Et si je ne touche plus à une baguette, je ne suis plus une sorcière, et si je ne suis plus une sorcière, je fini enfermée dans une tour. Et il est hors de question qu'on m'enferme une fois de plus. »
C'est décousu, anarchique, et Cataleya le réalise sans doute car, ses lèvres se figent brusquement et le regard s'écarquille un peu. Alors, d'un mouvement aux frontières du félin, elle repend sa marche sur le muret Cat. Loin devant, et clairement déterminée à mettre fin au dialogue comme le démontre ce superbe majeur dressé bien haut.
Comme quoi, elle avait retenu de ce dit ex plus que quelques notions de guitares et rock moldu.
- InvitéInvité
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Lun 19 Déc 2022 - 16:25
C'était Miguel qui avait tiré la Blackthorn jusqu'à a fête foraine, mais c'était en suivant ses pas qu'il se retrouvait d'autorité devant un stand gigantesque de sucreries en tout genre. Miguel n'est pas un grand fan, pour tout dire il mangerait bien de la pizza là maintenant tout de suite. Mais faut avouer que le stand est impressionnant. Il regard, assez circonspect, la rousse commander une barbe à papa qu'on lui sert multicolor. Le madrilène ne peut s'empêcher de penser qu'à l'instar de la licorne en peluche, elle ne l'a vraiment pas mérité.
Elle commande alors qu'il continue d'assener des vérités. Cruelles peut-être, mais Miguel était persuadé qu'en matière de magie, ce n'était pas le déni qui pouvait être utile. Pourtant, la rose rouge était en pleins dedans. On lui sert sa barbe à papa qu'elle l'ignore encore. Et lui décidé d'ignorer qu'elle l'ignore. Sa voix se fait de moins en moins agréable, c'est vrai. Il est même carrément désagréable quand il lui réponds :
- Ca explique encore moins que tu sois pas fichu de réaliser un simple reducto. Le problème c'est pas ta magie visiblement, c'est ta baguette.
Qu'est ce que ferait le grand Miguel ? Aucune idée. Faudrait lui demander parce que lui il était plutôt du genre "petit" Miguel avec son mini mètre soixante-dix. Il avait jamais complexé la dessus, au contraire, en général il repondait que c'était pas un handicap pour serrer les gonzesse que de se mettre à leur hauteur. Ses copines étaient d'ailleurs souvent plus grandes que lui.
- Tu la brises si tu veux, mais ça te ferait pas de mal d'en avoir une autre...
Et la voila qui se barre. Un instant, Miguel est presque tenté de la laisser réfléchir la dessus. Elle est grande elle connait le chemin. Mais on sait bien que courir après les filles, c'était son sport favori. Et puis il l'imagine bien pleurer à chaudes larmes quelques part. Il la perd de vue dans la foule et a le reflexe de lever son regard. Perchée sur un muret comme une grue aux plumes trop flamboyantes, il s'approche d'elle et n'a pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle vide son sac.
C'est le bordel dans sa tête et elle arrive même a mettre le désordre dans celle de Miguel. Bien joué Cat. En temps normal, il aurait été bien content qu'elle avoue qu'il l'ait troublé mais y avait il vraiment de quoi se réjouir là ? Elle avait jamais parlé qu'un ex... D'ailleurs elle avait jamais parlé d'aucun garçon et il aurait bien posé une ou deux questions mais elle enchaine sur ce qu'elle croit qu'il attend d'elle. Miguel ne réagit pas parce qu'en réalité, il n'a jamais pensé qu'elle puisse céder un jour. Alors oui, il rêvait de la mettre dans son lit mais c'était comme un fantasme qu'on acceptait de ne jamais vivre. Comment pouvait il alors imaginer une suite à ce qu'il n'imaginait pas exister ? Et retour sur ses angoisses sur sa magie, sa baguette.. Franchement il comprends pas tout.
Heureusement, elle lui laisse pas vraiment le temps de répondre. Heureusement parce qu'il ne saurait absolument pas quoi dire. Il est resté pantois alors qu'elle débitait ses phrases à une vitesse presque surhumaine et il reste encore une seconde déconcerté alors qu'elle se relève et poursuit sa marche sur le muret. Il soupire. Cette fille est épuisante. Genre, vraiment. Il ne se formalise pas du geste vulgaire et sort sa baguette de la poche arrière de son jeans :
- Avis.
Une nuée de petites perruches aussi rousses que la Blackthorn apparaissent, semblant sortir de sa baguette. Il les envoit volontairement chatouiller puis carrément attaquer Cataleya qui semble se débattre un instant avant de perdre l'équilibre. L'ayant anticipé, le madrilène a sauté par dessus le muret et récupère dans ses bras la jeune femme. Il la tient fermement contre son coeur, comme pour la dissuader d'essayer de s'échapper. Il pose son menton sur les cheveux de la rouquine avant d'affirmer.
- Aller vient, on rentre.
Elle commande alors qu'il continue d'assener des vérités. Cruelles peut-être, mais Miguel était persuadé qu'en matière de magie, ce n'était pas le déni qui pouvait être utile. Pourtant, la rose rouge était en pleins dedans. On lui sert sa barbe à papa qu'elle l'ignore encore. Et lui décidé d'ignorer qu'elle l'ignore. Sa voix se fait de moins en moins agréable, c'est vrai. Il est même carrément désagréable quand il lui réponds :
- Ca explique encore moins que tu sois pas fichu de réaliser un simple reducto. Le problème c'est pas ta magie visiblement, c'est ta baguette.
Qu'est ce que ferait le grand Miguel ? Aucune idée. Faudrait lui demander parce que lui il était plutôt du genre "petit" Miguel avec son mini mètre soixante-dix. Il avait jamais complexé la dessus, au contraire, en général il repondait que c'était pas un handicap pour serrer les gonzesse que de se mettre à leur hauteur. Ses copines étaient d'ailleurs souvent plus grandes que lui.
- Tu la brises si tu veux, mais ça te ferait pas de mal d'en avoir une autre...
Et la voila qui se barre. Un instant, Miguel est presque tenté de la laisser réfléchir la dessus. Elle est grande elle connait le chemin. Mais on sait bien que courir après les filles, c'était son sport favori. Et puis il l'imagine bien pleurer à chaudes larmes quelques part. Il la perd de vue dans la foule et a le reflexe de lever son regard. Perchée sur un muret comme une grue aux plumes trop flamboyantes, il s'approche d'elle et n'a pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle vide son sac.
C'est le bordel dans sa tête et elle arrive même a mettre le désordre dans celle de Miguel. Bien joué Cat. En temps normal, il aurait été bien content qu'elle avoue qu'il l'ait troublé mais y avait il vraiment de quoi se réjouir là ? Elle avait jamais parlé qu'un ex... D'ailleurs elle avait jamais parlé d'aucun garçon et il aurait bien posé une ou deux questions mais elle enchaine sur ce qu'elle croit qu'il attend d'elle. Miguel ne réagit pas parce qu'en réalité, il n'a jamais pensé qu'elle puisse céder un jour. Alors oui, il rêvait de la mettre dans son lit mais c'était comme un fantasme qu'on acceptait de ne jamais vivre. Comment pouvait il alors imaginer une suite à ce qu'il n'imaginait pas exister ? Et retour sur ses angoisses sur sa magie, sa baguette.. Franchement il comprends pas tout.
Heureusement, elle lui laisse pas vraiment le temps de répondre. Heureusement parce qu'il ne saurait absolument pas quoi dire. Il est resté pantois alors qu'elle débitait ses phrases à une vitesse presque surhumaine et il reste encore une seconde déconcerté alors qu'elle se relève et poursuit sa marche sur le muret. Il soupire. Cette fille est épuisante. Genre, vraiment. Il ne se formalise pas du geste vulgaire et sort sa baguette de la poche arrière de son jeans :
- Avis.
Une nuée de petites perruches aussi rousses que la Blackthorn apparaissent, semblant sortir de sa baguette. Il les envoit volontairement chatouiller puis carrément attaquer Cataleya qui semble se débattre un instant avant de perdre l'équilibre. L'ayant anticipé, le madrilène a sauté par dessus le muret et récupère dans ses bras la jeune femme. Il la tient fermement contre son coeur, comme pour la dissuader d'essayer de s'échapper. Il pose son menton sur les cheveux de la rouquine avant d'affirmer.
- Aller vient, on rentre.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: (fete foraine) Can I have a smile ? pv. Cataleya (terminé)
Lun 19 Déc 2022 - 22:19
Infiniment droite, tenue dans un équilibre quasis parfait, Quarta Blackthorn progresse sans mal sur le muret avec l'aisance et la désinvolture de ces chats errants qui avait fait du monde leur territoire sacré. Elle progresse loin de la plèbe, s'efforce de ne lui jeter aucun regard lorsque s'élèvent les murmures et se pointent quelques index, tantôt sur le Madrilène resté plus loin, tantôt sur la chevelure de braise de cette héritière qui s'acharne à la discipliner en une queue de cheval haute qui, faute d'attache, retombe lascivement derrière en une longue cascade. Si le menton se redresse plus encore, c'est autant pour chasser les larmes venu piquer ses grands yeux bleu que se focaliser au plus loin possible, sur cette brèche semblant inlassablement l'appeler. Pour un peu, elle aurait presque transmuté pour fuir sous forme canine. Disparaître au plus loins et sans un mot.
La fierté est grande, la peur de déchoir plus terrible encore alors, c'est avec la plus grande des maîtrises qu'elle s'efforce de ne pas presser le pas, de taire cette bête qui, rarement autant fuyarde, se courbe inlassablement sous sa poitrine.
Quelque part sans doute, l'inaction du Grymm la déstabilise quelque peu, mais son regard de merlan frit laissait supposé qu'il se remettait tout juste du flot répugnant et chaotique que lui avait vomit l'héritière Blackthorn. Pour un peu, elle cacherait son visage derrière son épaisse chevelure Cat, autant pétri de honte que pour taire la grimace coupable qui flotte déjà sur ses lèvres.
Trop bavarde, trop impulsive, elle le sait pourtant la Rose tant on s'acharne à le lui rabacher sans pourtant parvenir à étrangler ces sursauts sauvages. C'est éclats terribles et anarchiques venu lui éclater le cœur.
Si elle ignore ce que le grymm vient de lâcher derrière elle, l'instinct s'alerte brusquement, bande déjà ses muscles et la métamorphose se serait faite aisée si une envolée de plume ne s'était pas glissé contre sa peau. Un oiseau prit dans son col, un second dans ses cheveux, Cataleya recule brusquement, tente de chasser ces odieux volatile et s'apprête à bondir lorsque l'équilibre se perd sous les premier coups de bec. Pourtant, une poigne solide l'arrache à la chute et la ramène irrépressiblement à elle. Qu'est-ce qu...
Prise de court, jamais Quarta Blackthorn n'avait paru aussi minuscule que tenu tout contre le madrilène et, si le débat n'est pas au rendez-vous, ses grands yeux papillonne un peu, comme pour chasser les colorations qu'avait brusquement arboré son animagus sur le point de se déployer. Ses iris oscillent un temps entre océan et terre brûlé, avant de se clore totalement lorsque le menton de Miguel se pose sur ses rousses ondulations comme pour l'enfermer dans ce cocon où elle savait que rien ni personne ne pourrait l'atteindre. Circé ! Qu'elle pouvait parfois le haïr ! La lufkin souffle du nez, un peu frustrée par la situation mais ne sait échapper à l’irrésistible besoin de se raccrocher à cette prise, autant parce qu'elle en éprouve le soudain besoin que pour ne pas céder aux larmes. S'assurer que si elles venaient souiller sa sacro-sainte souveraineté, alors personne d'autre que lui ne le verrait.
« Ne me lâche pas » Ose t'elle finalement du bout des lèvres, la voix blême, à peine l'injonction au retour posé. Elle aimerait pourtant lui siffler que c'était lui qui avait voulu la trainer ici, qu'il lui avait promis une barbe à papa qu'elle n'avait pas même pu gouter, fait miroiter une soirée agréable et qu'elle le haïssait pour l'avoir détourné de ses ouvrages pour se confronter à pareil carnage mais... Étonnamment tranquille, presque apaisé par ce cœur venu battre tout contre son oreille, Cataleya étouffe les critiques et se laisse porter, transpanner jusqu'à la taverne du troll. Là bas, la soirée reprendra le plus simplement du monde, comme si cet accrochage n'avait jamais existé et, si quelques larmes silencieuses égraine ses éclats de rire, Cataleya étrangle ses peurs sur des boissons parfois trop corsé. Les défis se noues, tous plus nuls les uns que les autres et, tout doucement ils pousseront le vice jusqu'à terminer, après la fermeture du bar, assis sur le palier de Miguel. Elle lui répête, pourtant, qu'elle devrait rentrer, que James l'attendaient, mais le regard éprouve la plus grande peine à se détacher de cette offre de se poser au chaud, dans un lieu qu'elle sait en tout point plus rassurant que tout ce qu'avait à lui offrir l'empire Blackthorn.
« Une prochaine fois, promis. ».
La fierté est grande, la peur de déchoir plus terrible encore alors, c'est avec la plus grande des maîtrises qu'elle s'efforce de ne pas presser le pas, de taire cette bête qui, rarement autant fuyarde, se courbe inlassablement sous sa poitrine.
Quelque part sans doute, l'inaction du Grymm la déstabilise quelque peu, mais son regard de merlan frit laissait supposé qu'il se remettait tout juste du flot répugnant et chaotique que lui avait vomit l'héritière Blackthorn. Pour un peu, elle cacherait son visage derrière son épaisse chevelure Cat, autant pétri de honte que pour taire la grimace coupable qui flotte déjà sur ses lèvres.
Trop bavarde, trop impulsive, elle le sait pourtant la Rose tant on s'acharne à le lui rabacher sans pourtant parvenir à étrangler ces sursauts sauvages. C'est éclats terribles et anarchiques venu lui éclater le cœur.
Si elle ignore ce que le grymm vient de lâcher derrière elle, l'instinct s'alerte brusquement, bande déjà ses muscles et la métamorphose se serait faite aisée si une envolée de plume ne s'était pas glissé contre sa peau. Un oiseau prit dans son col, un second dans ses cheveux, Cataleya recule brusquement, tente de chasser ces odieux volatile et s'apprête à bondir lorsque l'équilibre se perd sous les premier coups de bec. Pourtant, une poigne solide l'arrache à la chute et la ramène irrépressiblement à elle. Qu'est-ce qu...
Prise de court, jamais Quarta Blackthorn n'avait paru aussi minuscule que tenu tout contre le madrilène et, si le débat n'est pas au rendez-vous, ses grands yeux papillonne un peu, comme pour chasser les colorations qu'avait brusquement arboré son animagus sur le point de se déployer. Ses iris oscillent un temps entre océan et terre brûlé, avant de se clore totalement lorsque le menton de Miguel se pose sur ses rousses ondulations comme pour l'enfermer dans ce cocon où elle savait que rien ni personne ne pourrait l'atteindre. Circé ! Qu'elle pouvait parfois le haïr ! La lufkin souffle du nez, un peu frustrée par la situation mais ne sait échapper à l’irrésistible besoin de se raccrocher à cette prise, autant parce qu'elle en éprouve le soudain besoin que pour ne pas céder aux larmes. S'assurer que si elles venaient souiller sa sacro-sainte souveraineté, alors personne d'autre que lui ne le verrait.
« Ne me lâche pas » Ose t'elle finalement du bout des lèvres, la voix blême, à peine l'injonction au retour posé. Elle aimerait pourtant lui siffler que c'était lui qui avait voulu la trainer ici, qu'il lui avait promis une barbe à papa qu'elle n'avait pas même pu gouter, fait miroiter une soirée agréable et qu'elle le haïssait pour l'avoir détourné de ses ouvrages pour se confronter à pareil carnage mais... Étonnamment tranquille, presque apaisé par ce cœur venu battre tout contre son oreille, Cataleya étouffe les critiques et se laisse porter, transpanner jusqu'à la taverne du troll. Là bas, la soirée reprendra le plus simplement du monde, comme si cet accrochage n'avait jamais existé et, si quelques larmes silencieuses égraine ses éclats de rire, Cataleya étrangle ses peurs sur des boissons parfois trop corsé. Les défis se noues, tous plus nuls les uns que les autres et, tout doucement ils pousseront le vice jusqu'à terminer, après la fermeture du bar, assis sur le palier de Miguel. Elle lui répête, pourtant, qu'elle devrait rentrer, que James l'attendaient, mais le regard éprouve la plus grande peine à se détacher de cette offre de se poser au chaud, dans un lieu qu'elle sait en tout point plus rassurant que tout ce qu'avait à lui offrir l'empire Blackthorn.
« Une prochaine fois, promis. ».