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Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Sam 8 Oct 2022 - 18:27
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Wyatt avait l’âme d’un adolescent… et le comportement qui allait avec. Sa prise de poste récente au clan MacLeiod l’avait aidé à prendre ses responsabilités et s’assagir un peu, mais pas assez pour qu’il n’exaspère pas ses plus proches amis. Les connaissant, ils n’avaient pas grand-chose à lui envier et n’étaient pas ses amis pour rien. Lorsqu’il les retrouvait en soirée, le dragonologue était certain de passer un bon moment et de finir jusqu’à pas d’heure, à poil dans une fontaine ou ivre sur un balai. Il avait déjà fait les deux et la chance veillait sur lui jusqu’à présent. Le fait qu’il se sentait jeune dans sa tête et qu’il s’entretenait bien devait fortement aider à cela. Comme beaucoup d’autres personnes de son âge, Wyatt redoutait de passer le cap des trente ans et plus il s’en approchait, plus il trouvait des excuses pour faire n’importe quoi et s’amuser. Il n’y avait pas de temps à perdre ! Il ne refusait aucune invitation, tant que celle-ci collait à son planning de travail et refusait de se sentir dépassé ou fatigué. Il continuait de faire la fête comme avant, tout en restant très dramatique car, après tout, il restait une bonne année devant lui avant que le couperet ne tombe.
Cette soirée-là non plus, il ne la refusa pas. Armé de son plus bel atout - sa plastique - il arriva une à deux heures après le début des festivités mais à l’énergie qu’il dégageait, il donnait l’impression d’avoir été là depuis toujours. Il se servit très rapidement un verre et alla danser tout aussi vite sur la piste. Il sautait plus haut, parlait plus fort et vivait plus intensément que n’importe qui d’autre. Même après trois heures à gesticuler dans tous les sens comme un enfant dopé au café, il gardait le sourire et se montrait radieux. Pourtant, intérieurement, il se sentait fatigué par une longue et éprouvante journée de travail à courir après des boursouflets affamés. Il ne montrait rien et verre après verre, essayait de chasser cette barre qui tentait de s’installer en haut de son crâne.
Néanmoins, au bout d’un moment, il concéda à faire une pause et rejoignit ses amis qui se trouvaient près de la fenêtre à fumer. En plein débat, ils ne se stoppèrent pas à son arrivée mais au contraire, continuèrent avec plus d’intensité et inclurent Wyatt dans le processus. Ceux-ci le connaissaient suffisamment pour savoir que le sorcier était un grand compétiteur et qu’il ne refusait aucun défi. Ils lui pointèrent alors du doigt une jeune femme rousse dont la beauté correspondait aux standards et qui semblait s’ennuyer ferme, son verre à la main, dans un coin de la pièce. Cette scène était presque triste à voir. Elle était l’une des rares à ne pas profiter de l’ambiance de la soirée pour repousser ses limites et donner un autre sens à sa vie. Que faisait-elle là si son seul mouvement de la nuit consistait à lever son verre à ses lèvres ?
« On te défie de la faire s’amuser. » L’enjeu ne payait pas de mine et il ne pensait pas la tâche si difficile mais à les entendre, c’était un vrai dragon auquel personne n’arrivait à tirer la moindre esquisse de sourire. Un challenge taillé pour Wyatt qui aimait cette espèce plus que n’importe quelle autre. S’emparant d’un nouveau verre pour l’occasion, il s’approcha de la rouquine avec assurance mais sans en faire trop. Il ne gagnera rien à faire le gros lourd et la drague féminine est plus subtile.
« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » déclama-t-il dans un sourire avant de faire une petite grimace amusée. « À moins que tu ne sois pas une fan de Barbe Bleue ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Inventaire Sorcier:
Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Ven 14 Oct 2022 - 18:47
Temps morose, journée pourrie. Cataleya s'était éveillée en sueur durant la nuit, quelques minutes seulement avant qu'elle ne soit rappelé d'urgence à l’hôpital pour s'occuper d'un homme qui semblait vraisemblablement s'attendre à l'autre docteur Blackthorn. La blonde, pas la rousse. Il s'était littéralement décomposé lorsque Cataleya repoussa d'un mouvement sec le rideau, dévoilant son teint diaphane et un regard à en dévorer les âmes venu, sans grande pudeur, se jeter sur lui. Et puis, vu qu'elle était là, elle avait enchaîné Cat. Plus à l'aise - de ce qu'elle avait soufflé- à l'idée de bosser de nuit que de jour. Quoi que criait ses cernes et le tempérament exécrable qu'elle servit à tout être et sorcier -même mobilier- croisé durant son service. Si elle s'était efforcée d'être la plus patiente possible avec ses collègues, la plus douce possible avec ses patients, sa frustration trouva son point d'orgue lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait plus de quoi préparer son sacro-saint Pumpkin spice latte macchiato au caramel et qu'elle devrait composer avec un café immonde, cent fois dilué dans l'eau. Sa boule anti-stress n'avait pas supporté, et c'est après un surprenant éclatement qu'elle trouva pour sépulture la poubelle, sans grande cérémonie. Repose en paix bouboule. Ta mort était un moindre mal s'il permettait à Cataleya de ne pas croiser sa cousine.
Repas constitué d'une minuscule pomme à peine avalé, Cataleya avait raccroché sa blouse pour courir jusqu'au manoir familial, prendre une nouvelle douche, plaquer sur son visage trois masques différents visant à chasser la fatigue, retrouver de l'éclat et encore chasser la fatigue tandis que sa brosse s'acharnait tant bien que mal sur sa chevelure aux reflets d'ambre. Sa mère lui avait donné rendez-vous à onze heure tapante pour parler du dossier Blackthorn-Bonnamy, a.k.a mariage du siècle, et si Cataleya n'était toujours pas à l'aise à l'idée d'en parler à James ou avouer que c'était là le contrat passé pour qu'il puisse rentrer, force était d'admettre qu'elle avait bossé aussi dur que pour DUC. Si dur à dire vrai qu'elle était désormais capable de ressortir de tête tout le patrimoine Leroy-Bonnamy et l'ascendance de leur lignée sans même un regard sur ses notes. Si certain subissait leur mariage, Cataleya refusait de monnayer son ventre à moindre coût. S'ils voulaient une descendance, ça serait avec Maxence Bonnamy et en échange d'une liste de vœux osés, mais que Quarta et sa mère savaient en mesure d’exiger. Renoncer à James étaient bien trop douloureux pour qu'elle se contente des miettes. Pour qu'elle n'exige pas sa couronne au côté du plus âge des mâles Bonnamy. Celui qui reprendrait logiquement les rênes en cas de souci avec Maximilien. L'Héritage de Charles Leroy.
Si Claudia Blackthorn sembla étrangement satisfaite de son enfant favori, elle ne pu qu'arquer le sourcil en contemplant la quantité de sucre que mettait Cataleya dans son café et ce, afin de tenir encore debout. Et, forcément, les commentaires étaient tombés sur les hanches de sa fille, balayant le peu de contentement qu'avait pu trouver la future chercheuse en médicomagie.
Cours, révision, dodo. Cataleya s'était réveillé en sursaut lorsque la main de l'un de serveur de la moufette enchantée s'apposa timidement sur son bras pour lui signifier qu'ils fermaient dans quinze minutes. Bon sang. Comment avait-elle pu laisser filer les heures de la sorte ? Elle avait a peine fermé les yeux sur son traité de la lycantropie ! Ce fut après de nombreuse excuse et un rangement express de ses affaires qu'elle croisa Bobby, visage vaguement aperçu en soirée, pas même retenu, ami d'ami de Miguel vraisemblablement. « Je t'avais servit une Pina colada ! » Peut être, Cataleya s'en fichait à dire vrai pas mal, et c'est d'un regard perçant qu'elle vint soutenir tout son discours. Ou du moins les bredouillements dont le jeune homme tentait d'accoucher. Il y avait une soirée, ils n'avaient pas encore eu le temps de faire connaissance, c'était peut être l'occasion n'est-ce pas ?
Du haut de ses talons, Cataleya le jaugea longuement, clairement pas convaincue que suivre un inconnu chez des personnes plus encore inconnu soient l'idée du siècle. Et puis elle était clairement certaine qu'il tentait de lui faire les yeux doux avant qu'elle ne prenne cette fameuse inspiration qui l'avait tant fait blêmir. Mais soit. Elle n'avait plus sommeil, n'avait pas franchement envie de se frotter au regard de James, convaincue qu'il savait qu'elle mijoter quelque chose. Et puis elle n'avait pas envie de croiser qui que ce soit de sa famille. Qui que ce soit qu'elle connaisse, et devant laquelle il faudrait faire semblant qu'elle vivait sa meilleure vie. Alors soit Benny, ou quelque soit ton nom improbable, vous irez danser !
Cataleya avait regretté presque instantanément ce choix et, si c'était le sourire pincé et un rire faux au bout des lèvres qu'elle avait tenté de sociabiliser, force était de constater qu'elle avait échoué dans son coin, jugeant ouvertement les couples danser. Un paquet de chips savamment gardé par sa présence seule, et le regard d'une dragonne couvant ses oeufs. Quelques hardis chevaliers avaient bien tenté une approche, mais personne n'étaient parvenu à rester, pas même cette fille avec qui le courant était pourtant bien passé ; elle avait préféré sa cigarette au démon qui, immobile, n'avait pas même eu la présence d'esprit de lui tendre les chips. Tant pis, ça en ferait plus pour Cat.
C'est sans grand mal que la rousse discerna cette nouvelle approche en dépit du bruit et chaos ambiant. Brun, plastique de rêve, charmant sourire, c'était presque téléphoné et la cinquième adoptée Blackthorn croisa les jambes sur cette table qui lui servait d'assise depuis bientôt deux heures. Ose Don Juan, ose. Tu t'écraserais sur ses flammes comme tout les autres et...Un peu désarçonnée par les propos tenus, Cataleya délia sa jambe droite pour la tendre entre leurs deux corps et ainsi maintenir une distance. « Barbe bleue ? »
Les sourcils se froncent un peu sous une réflexion qui ne trouve pourtant aucun sens en ce nom. Oh mon dieu ! Encore une référence dont elle ne saisissait rien ! Elle ne regardait aucune série ! A moins que c'était une œuvre moldu ? Etait-ce pire d'avouer qu'elle ne connaissait pas dans ce cas-ci ?
Plissant un peu le nez, Cataleya ne se laissa pas démonter et redressa instinctivement le dos comme pour se grandir. Certainement se faire plus imposante qu'elle ne l'était vu que son regard trop clair ne faisait plus son travail correctement. « Je ne suis pas familière avec... Barbe bleue. Avec aucun élément de pop culture.» Parce que c'était forcément un truc moderne n'est-ce pas ? Et si elle abaisse doucement la jambe comme pour mettre fin à l'échange, ses sourcils se froncent de nouveau. Méthodiquement. Oh mon dieu, c'était un truc moldu. Elle en était certaine ! Elle l'avait entendu en cours non ? « Et avec moins avec la culture moldue. »
Repas constitué d'une minuscule pomme à peine avalé, Cataleya avait raccroché sa blouse pour courir jusqu'au manoir familial, prendre une nouvelle douche, plaquer sur son visage trois masques différents visant à chasser la fatigue, retrouver de l'éclat et encore chasser la fatigue tandis que sa brosse s'acharnait tant bien que mal sur sa chevelure aux reflets d'ambre. Sa mère lui avait donné rendez-vous à onze heure tapante pour parler du dossier Blackthorn-Bonnamy, a.k.a mariage du siècle, et si Cataleya n'était toujours pas à l'aise à l'idée d'en parler à James ou avouer que c'était là le contrat passé pour qu'il puisse rentrer, force était d'admettre qu'elle avait bossé aussi dur que pour DUC. Si dur à dire vrai qu'elle était désormais capable de ressortir de tête tout le patrimoine Leroy-Bonnamy et l'ascendance de leur lignée sans même un regard sur ses notes. Si certain subissait leur mariage, Cataleya refusait de monnayer son ventre à moindre coût. S'ils voulaient une descendance, ça serait avec Maxence Bonnamy et en échange d'une liste de vœux osés, mais que Quarta et sa mère savaient en mesure d’exiger. Renoncer à James étaient bien trop douloureux pour qu'elle se contente des miettes. Pour qu'elle n'exige pas sa couronne au côté du plus âge des mâles Bonnamy. Celui qui reprendrait logiquement les rênes en cas de souci avec Maximilien. L'Héritage de Charles Leroy.
Si Claudia Blackthorn sembla étrangement satisfaite de son enfant favori, elle ne pu qu'arquer le sourcil en contemplant la quantité de sucre que mettait Cataleya dans son café et ce, afin de tenir encore debout. Et, forcément, les commentaires étaient tombés sur les hanches de sa fille, balayant le peu de contentement qu'avait pu trouver la future chercheuse en médicomagie.
Cours, révision, dodo. Cataleya s'était réveillé en sursaut lorsque la main de l'un de serveur de la moufette enchantée s'apposa timidement sur son bras pour lui signifier qu'ils fermaient dans quinze minutes. Bon sang. Comment avait-elle pu laisser filer les heures de la sorte ? Elle avait a peine fermé les yeux sur son traité de la lycantropie ! Ce fut après de nombreuse excuse et un rangement express de ses affaires qu'elle croisa Bobby, visage vaguement aperçu en soirée, pas même retenu, ami d'ami de Miguel vraisemblablement. « Je t'avais servit une Pina colada ! » Peut être, Cataleya s'en fichait à dire vrai pas mal, et c'est d'un regard perçant qu'elle vint soutenir tout son discours. Ou du moins les bredouillements dont le jeune homme tentait d'accoucher. Il y avait une soirée, ils n'avaient pas encore eu le temps de faire connaissance, c'était peut être l'occasion n'est-ce pas ?
Du haut de ses talons, Cataleya le jaugea longuement, clairement pas convaincue que suivre un inconnu chez des personnes plus encore inconnu soient l'idée du siècle. Et puis elle était clairement certaine qu'il tentait de lui faire les yeux doux avant qu'elle ne prenne cette fameuse inspiration qui l'avait tant fait blêmir. Mais soit. Elle n'avait plus sommeil, n'avait pas franchement envie de se frotter au regard de James, convaincue qu'il savait qu'elle mijoter quelque chose. Et puis elle n'avait pas envie de croiser qui que ce soit de sa famille. Qui que ce soit qu'elle connaisse, et devant laquelle il faudrait faire semblant qu'elle vivait sa meilleure vie. Alors soit Benny, ou quelque soit ton nom improbable, vous irez danser !
Cataleya avait regretté presque instantanément ce choix et, si c'était le sourire pincé et un rire faux au bout des lèvres qu'elle avait tenté de sociabiliser, force était de constater qu'elle avait échoué dans son coin, jugeant ouvertement les couples danser. Un paquet de chips savamment gardé par sa présence seule, et le regard d'une dragonne couvant ses oeufs. Quelques hardis chevaliers avaient bien tenté une approche, mais personne n'étaient parvenu à rester, pas même cette fille avec qui le courant était pourtant bien passé ; elle avait préféré sa cigarette au démon qui, immobile, n'avait pas même eu la présence d'esprit de lui tendre les chips. Tant pis, ça en ferait plus pour Cat.
C'est sans grand mal que la rousse discerna cette nouvelle approche en dépit du bruit et chaos ambiant. Brun, plastique de rêve, charmant sourire, c'était presque téléphoné et la cinquième adoptée Blackthorn croisa les jambes sur cette table qui lui servait d'assise depuis bientôt deux heures. Ose Don Juan, ose. Tu t'écraserais sur ses flammes comme tout les autres et...Un peu désarçonnée par les propos tenus, Cataleya délia sa jambe droite pour la tendre entre leurs deux corps et ainsi maintenir une distance. « Barbe bleue ? »
Les sourcils se froncent un peu sous une réflexion qui ne trouve pourtant aucun sens en ce nom. Oh mon dieu ! Encore une référence dont elle ne saisissait rien ! Elle ne regardait aucune série ! A moins que c'était une œuvre moldu ? Etait-ce pire d'avouer qu'elle ne connaissait pas dans ce cas-ci ?
Plissant un peu le nez, Cataleya ne se laissa pas démonter et redressa instinctivement le dos comme pour se grandir. Certainement se faire plus imposante qu'elle ne l'était vu que son regard trop clair ne faisait plus son travail correctement. « Je ne suis pas familière avec... Barbe bleue. Avec aucun élément de pop culture.» Parce que c'était forcément un truc moderne n'est-ce pas ? Et si elle abaisse doucement la jambe comme pour mettre fin à l'échange, ses sourcils se froncent de nouveau. Méthodiquement. Oh mon dieu, c'était un truc moldu. Elle en était certaine ! Elle l'avait entendu en cours non ? « Et avec moins avec la culture moldue. »
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Ven 14 Oct 2022 - 20:29
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Il pensait sa blague drôle et dans d’autres circonstances, elle aurait probablement fait mouche. Pas là. Il ne savait pas si cela était dû aux manques de connaissances de la littérature moldue de la part de la dragonne ou si c’était une simple erreur de sa part, mais il n’obtint pas le résultat escompté. Qu’à cela ne tienne : il en fallait beaucoup plus pour pousser Wyatt à arrêter ses délires. Il lui laissa le temps de réfléchir mais tous deux ne pouvaient en venir qu’à une seule conclusion : elle n’avait aucune idée de ce à quoi il faisait référence. Dommage car, pour une fois, il avait fait preuve d’esprit. Sa Ophélie aurait été fière de lui ! C’est dans un sourire un peu moqueur qu’il la voit se retourner le cerveau à la recherche de cette référence et sa réponse est un peu décevante… mais elle lui aura au moins permis d’apprendre quelque chose sur la demoiselle rousse qui lui fait face et qui semble prendre ses jambes pour des barrières de sécurité. Un train serait-il sur le point de passer ?
« Je t’accorde au moins un demi-point pour avoir compris qu’il s’agissait d’une référence à la littérature moldue. À un conte pour enfants, en fait. Même si, à mon avis, c’est loin d’être adapté pour eux ! Faut voir l’histoire. Attends, je te raconte comme ça tu vas comprendre. » Il prit une longue gorgée de son verre et piocha dans les chips retenues en otage par Cataleya. Sans gêne - jamais avec Wyatt - il se hissa sur la table à côté d’elle et commença à raconter son histoire avec panache.
« Alors en fait, c’est l’histoire d’un mec qui a une barbe bleue et qui est genre, super moche. Qui fait peur quoi. Sauf qu’il est mega riche le dude et tout ce qu’on en sait à la base, c’est qu’il a eu plusieurs épouses par le passé et que personne ne sait ce qu’elles sont devenues. Rien que ça déjà, tu flaires le traquenard mais bref, passons. Ils sont pas tous très finauds dans ce conte. Donc Francis avec sa barbe bleue - bon il s’appelle pas Francis en vrai mais je trouve que ça lui va bien - il veut une nouvelle femme donc il demande à ses voisins du coin mais elles refusent toutes ; sauf une. Madame Vénale, qu’on va appeler Catherine parce que j’aime pas ce prénom, et qui a une sœur qui s’appelle Anne. Donc Catherine elle dit “ok dude laid, je veux bien me marier avec toi” et il l’emmène dans son château. Francis lui fait le tour du propriétaire et arrivés devant une porte, il lui sort “celle-là, je veux jamais que t’entres dedans” et tu sais comme Micheline est crétine - ouai en fait Micheline ça lui va mieux - direct elle pense qu’à ça. Qu’est-ce qui se trouve derrière la porte, blablabla… eh Connor, ça va ? Solo ce soir ? » Wyatt s’interrompit brusquement pour descendre de la table et aller claquer la bise à un de ses amis qui passait par là. Presqu’aussitôt, il revint aux côtés de Cataleya et piocha de nouveau une grosse poignée de chips dont il s’empiffra. Tout en mâchant, il reprit.
« J’en étais où ? Ah ouai, Micheline la fouineuse. Donc un jour, Francis Bleu part en voyage et il file ses clefs à sa meuf et direct, elle se dit une seule chose : je vais aller voir ce qu’il y a dans cette pièce. Un peu comme Chandler avec Monica quoi - sorry, référence moldue encore. Mais faut trop que tu regardes ça. Enfin, on en parlera après de Friends, c’est juste trop trop cool ! Donc Micheline direct elle saute sur l’occaz’, elle va ouvrir la porte avec son trousseau de clés et là BIM - enfin pas BIM mais plutôt EW - elle tombe sur les cadavres des anciennes épouses de Francis égorgées. Mich’ est choquée et elle fait tomber sa clé dans le sang cette débile. Quand Francis revient plus tard, il remarque directos que la clé est tâchée de sang et comme c’est un chic type, il lui laisse quand même un p’tit quart d’heure pour prier, genre comme si ça allait la rendre moins vénale. J’ai envie de dire : bien fait pour toi bitch. Mais la Michoute elle est pas conne, elle sait que ce jour-là, ses frères sont supposés lui rendre visite donc elle tente de gagner du temps. Et pendant qu’elle fait style elle prie pour le salue de son âme, elle demande à sa sœur Anne, qui s’est postée en haut de la tour du bordel, si elle voit les frangins se ramener la poire au lieu de ken dans les fourrés. D’où le “Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?”. Bref, au moment où Francis s’amène avec son couteau de boucher pour l’égorger comme une porcelette à l’image de ses autres épouses, ses frères débarquent - canons, un mètre quatre-vingt dix et des beaux biscotos, on va les appeler Fred et George - et tuent Barbe Bleue, libérant Micheline. Voilà voilà, tu sais tout maintenant ! » Fier de lui, Wyatt reprend son verre et le termine cul-sec, un grand sourire aux lèvres. « Des questions ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Dim 23 Oct 2022 - 12:02
« Je t’accorde au moins un demi-point [...] » Elle plisse un peu le nez Cataleya, ne comprend à dire vrai pas comment -et surtout pourquoi- cet homme s’affale sur sa table, s'approche aussi près et se montre autant familier avec elle. L'espace d'une seconde, la tentation de le pousser du bout de son talon aiguille est grande, quand bien même le geste se serait fait désinvolte, pleinement déplacé. Et pourtant, tout dans l'attitude de Wyatt lui semble tant incongru qu'un rejet aussi primaire que répugné n'aurait pas semblé tant hors de propos que ça, à dire vrai. Cataleya doutait même qu'il s'en offusque. Alors, lorsqu'il s’affale presque sur elle pour lui voler une poignée de chips, c'est un peu hostile que la jeune Blackthorn darde sur lui ses cils aux allures de guillotine. Se grandit un peu, féroce, mais se contente de souffler du nez, contenue par des règles de bienséance sur lesquels elle s'étrangle à mesure que ses crocs tentent de mordre. Elle le dévisage longuement Wyatt, cherche sans doute à lui faire comprendre que sa présence n'est en aucun cas la bienvenue, mais se contente de nouveau de rouler ses grands yeux bleu lorsqu'il impose à elle un conte moldu. Par le grand Blakkrthurs, sacro-saint fondateur familial, que quelqu'un la libère.
Pourtant, difficile de mettre le doigt sur ce qui la maintint sur sa table, le regard plein de jugement mais quelque peu inquisiteur. L'intérêt plus ou moins pendu aux lèvres d'un conteur approximatif ; assez pour qu'elle suivre les aventure de Dame Micheline Vénale, mais pas suffisamment pour qu'elle ne tente pas de se noyer dans son verre désormais presque vide. Elle cherche bien à capter le regard des convives Cat, renouer avec un Bobby qu'elle avait contraint à la fuite à force de le fixer avec trop d'intensité, mais force est d'admettre qu'elle est définitivement coincée, là, entre les chips et un Wyatt que l'on arrête définitivement plus. Aussi, lorsqu'il bondit pour embrasser un ami probable, Cataleya se saisit de la boisson du dit Connor pour encaisser la suite d'une histoire qu'il n'en finissait pas. Si le jeune homme sembla s'offusquer de cette confiscation, la jolie rousse se contenta d'arquer un sourcil en réponse et porter la boisson à ses lèvres pour perfidement marquer son territoire sur celle-ci. Mauvaise idée, c'était le truc le plus infâme qu'elle ait eu à boire.
Une grimace au bout du nez et un frisson de dégoût venu la secouer, la jeune Blackthorn secoua la tête comme pour se défaire de l'acidité du mélange, mais se stoppa net lorsque le brun qui trônait à ses côtés évoqua la clef. L'espace d'un instant, Cataleya ramena ses jambes vers elle pour trouver place en tailleur, le regard bien plus vif que précédemment. « C'est vraiment un sagouin ton Francis Bleu ; Si tu ne fais pas disparaître les corps et le sang dans les deux jours, ça s’incruste et empeste... Je n'imagine même pas l'odeur s'il a eut le temps de prendre une nouvelle femme... La putréfacti-.. Pardon. Continue ! » Elle appose aussitôt son indexe sur ses lèvres Cataleya, comme pour promettre qu'elle n'interromprait plus l'histoire. En dépit de tout les jugements qu'elle porte désormais sur le dit Francis Bleu. Pas que le meurtre la dérange outre mesure, l'histoire Blackthorn étaient bordé de féminicide effroyable et épouse répudiés, mais elle ne pouvait se défaire de cette image sordide où s'amoncelait cadavre sur cadavre, dans une gerbe de sang nécrosé. On allait tout de même pas lui faire croire qu'il n'avait pas eu le temps de nettoyer entre chaque mariage ! Et puis, sérieusement, Micheline n'avait vraiment rien sentit ? Un Homme dont les épouses disparaissait, dont personne voulait s'éprendre, qui garde une pièce fermé à double tour ? M'enfin, c'était clairement l'histoire de deux amateurs.
« Des questions ? »
« … Mais t'es qui, en fait ? »
C'était tombé là comme une évidence, si franc à dire vrai que Cataleya aurait presque pu s'excuser -Se reprendre du moins-, pourtant elle n'en fit rien. Se contentant de terminer son premier verre et le poser derrière les chips. « Parce que tu t’assois sur ma table pour piquer mes chips, mais on n'a pas élevé les noirs des Hébérides ensemble, de ce que je sache. » Elle fronce un peu les sourcils Cat, mais finit par balayer l'assistance avec attention, comme pour reprendre sa contemplation. A dire vrai, elle s’amuse à imaginer la vie de tout ces gens depuis près de deux heures. Tentant de percevoir derrière leur pas de danse raté une profession, ou des passions improbable.
« Laisse moi deviner... Steve. Sportif un peu nul, beau gosse et bourreau des coeurs. Tu collectionnes les fêtes, les cuites et les conquêtes d'un soir. Et t'es potentiellement un peu bizarre, parce que personne n'aborde qui que ce soit en parlant de meurtre. Et je suppose que ça choquerait même des moldus. Et Merlin seul sait ô combien ils font des trucs bizarres parfois, eux aussi ! » On parlait quand même de gens qui faisait cramer des sorciers sur des buchers quand même.
Pourtant, difficile de mettre le doigt sur ce qui la maintint sur sa table, le regard plein de jugement mais quelque peu inquisiteur. L'intérêt plus ou moins pendu aux lèvres d'un conteur approximatif ; assez pour qu'elle suivre les aventure de Dame Micheline Vénale, mais pas suffisamment pour qu'elle ne tente pas de se noyer dans son verre désormais presque vide. Elle cherche bien à capter le regard des convives Cat, renouer avec un Bobby qu'elle avait contraint à la fuite à force de le fixer avec trop d'intensité, mais force est d'admettre qu'elle est définitivement coincée, là, entre les chips et un Wyatt que l'on arrête définitivement plus. Aussi, lorsqu'il bondit pour embrasser un ami probable, Cataleya se saisit de la boisson du dit Connor pour encaisser la suite d'une histoire qu'il n'en finissait pas. Si le jeune homme sembla s'offusquer de cette confiscation, la jolie rousse se contenta d'arquer un sourcil en réponse et porter la boisson à ses lèvres pour perfidement marquer son territoire sur celle-ci. Mauvaise idée, c'était le truc le plus infâme qu'elle ait eu à boire.
Une grimace au bout du nez et un frisson de dégoût venu la secouer, la jeune Blackthorn secoua la tête comme pour se défaire de l'acidité du mélange, mais se stoppa net lorsque le brun qui trônait à ses côtés évoqua la clef. L'espace d'un instant, Cataleya ramena ses jambes vers elle pour trouver place en tailleur, le regard bien plus vif que précédemment. « C'est vraiment un sagouin ton Francis Bleu ; Si tu ne fais pas disparaître les corps et le sang dans les deux jours, ça s’incruste et empeste... Je n'imagine même pas l'odeur s'il a eut le temps de prendre une nouvelle femme... La putréfacti-.. Pardon. Continue ! » Elle appose aussitôt son indexe sur ses lèvres Cataleya, comme pour promettre qu'elle n'interromprait plus l'histoire. En dépit de tout les jugements qu'elle porte désormais sur le dit Francis Bleu. Pas que le meurtre la dérange outre mesure, l'histoire Blackthorn étaient bordé de féminicide effroyable et épouse répudiés, mais elle ne pouvait se défaire de cette image sordide où s'amoncelait cadavre sur cadavre, dans une gerbe de sang nécrosé. On allait tout de même pas lui faire croire qu'il n'avait pas eu le temps de nettoyer entre chaque mariage ! Et puis, sérieusement, Micheline n'avait vraiment rien sentit ? Un Homme dont les épouses disparaissait, dont personne voulait s'éprendre, qui garde une pièce fermé à double tour ? M'enfin, c'était clairement l'histoire de deux amateurs.
« Des questions ? »
« … Mais t'es qui, en fait ? »
C'était tombé là comme une évidence, si franc à dire vrai que Cataleya aurait presque pu s'excuser -Se reprendre du moins-, pourtant elle n'en fit rien. Se contentant de terminer son premier verre et le poser derrière les chips. « Parce que tu t’assois sur ma table pour piquer mes chips, mais on n'a pas élevé les noirs des Hébérides ensemble, de ce que je sache. » Elle fronce un peu les sourcils Cat, mais finit par balayer l'assistance avec attention, comme pour reprendre sa contemplation. A dire vrai, elle s’amuse à imaginer la vie de tout ces gens depuis près de deux heures. Tentant de percevoir derrière leur pas de danse raté une profession, ou des passions improbable.
« Laisse moi deviner... Steve. Sportif un peu nul, beau gosse et bourreau des coeurs. Tu collectionnes les fêtes, les cuites et les conquêtes d'un soir. Et t'es potentiellement un peu bizarre, parce que personne n'aborde qui que ce soit en parlant de meurtre. Et je suppose que ça choquerait même des moldus. Et Merlin seul sait ô combien ils font des trucs bizarres parfois, eux aussi ! » On parlait quand même de gens qui faisait cramer des sorciers sur des buchers quand même.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Dim 23 Oct 2022 - 20:48
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Les connaissances de Cataleya sur la façon de faire disparaître des corps aurait dû lui mettre la puce à l’oreille mais, à l’image de Micheline, il n’était pas très futé et il lui fallait parfois plusieurs minutes pour se rendre compte des propos tenus par ses interlocuteurs. Il ne s’inquiéta pas de l’aura un peu étrange qu’elle dégageait et du fait qu’elle pouvait potentiellement être dangereuse. Il était bien trop content de pouvoir raconter son histoire ! S’il s’était penché sur les propos de la sorcière, il se serait rendu compte qu’elle mettait le doigt sur des anomalies liées à ce conte. Des incohérences sur des faits plutôt basiques. Mais là n’était pas la question. Il reprit son dialogue avec entrain, racontant la suite (et surtout fin) de son histoire à la jeune femme qui repartirait de cette fête, grâce à lui, avec de nouvelles connaissances. Il oubliait simplement qu’elle ne lui avait rien demandé et qu’elle risquait à tout instant de le chasser d’un coup de talon au cul. Elle lui avait pourtant sommé de continuer et Wyatt en avait tout bonnement déduit que cela l’intéressait au moins un peu. Suffisamment pour sortir quelques minutes de sa solitude. Avec la même pêche, il termina le conte tout en soulignant l’esthétique de ses personnages, puis se tourna vers elle avec un grand sourire. Il était fier et amusé.
La réaction de Cataleya ne fut pas différente de toutes celles qu’il avait déjà expérimentées jusqu’à présent. Le sorcier aimait s’incruster dans des groupes auxquels il n’appartenait pas et donner son opinion soit très excentrique, soit controversée. Et en règle générale, cela se terminait par un “mais t’es qui toi au juste ?” qui le faisait… marrer. On se demandait toujours ce qu’il foutait là, depuis quand il était arrivé et pourquoi il parlait aussi fort et prenait autant de place. Wyatt manquait de retenue et ne cherchait pas à se corriger.
« Alors à ce sujet bichette, à part si c’est toi l’hôte de cette fête - ce dont je doute franchement - ce ne sont ni tes chips ni ta table. Espace commun, ¿sabes? On partage ici ! En plus c’est pas écrit ton p’tit nom sur les chips, de ce que je vois. » Il lui fit un clin d’œil, conscient d’avoir jeté de l’huile sur le feu. Mais la demoiselle n’était pas en reste et la description qu’elle fit de lui - ou de ce qu’elle pensait être lui - était si vexante qu’il fit mine de s’offenser. Si de tels propos avaient été émis par une amie proche à qui il faisait pleinement confiance, sa susceptibilité aurait pris le dessus face à une vérité aussi foudroyante mais dans les circonstances actuelles, il ne pouvait agir ainsi. Il avait l’impression de se trouver face à un chaton sortant les griffes pour essayer d’attaquer et faire peur avec un petit miaulement se voulant dissuasif. Il se mit à rire à gorge déployée.
« Beau gosse et bourreau des cœurs, je prends m’dame ! » Il prit encore plus de place sur la table comme pour marquer son territoire à son tour et, un peu il est vrai, pour l’embêter. Elle ne semblait pas accepter sa présence à ses côtés et cela ne lui donnait que plus envie d’être présent. Sans savoir pourquoi, il la trouvait drôle dans sa façon de se tenir si haute sur ses chevaux, si hautaine vis-à-vis du reste des invités. Elle détonnait dans le décor.
« On ne les a peut-être pas élevés ensemble mais tu leur ressembles drôlement, dis ! Franchement, c’est fou comme tu me fais penser à mon p’tit Auguste. Ouai, je l’ai appelé Auguste et le boss est pas trop d’accord avec le fait de donner des noms aux dragons donc garde ça pour toi hein ! Tu fais la forte, avec ton caractère un peu agressif et tes écailles tranchantes, mais en vrai t’es pas SI terrible que ça. Laissez-moi deviner… T’es une Carla ? Fille à papa, ne se mêlant pas à la masse que tu juges indigne de toi et considérant qu’à partir du moment où t’as touché un truc, il t’appartient ? Oh allez, boude pas va ! Si on a un p’tit Noir des Hébrides qui éclot dans les prochaines semaines, je l’appellerai comme toi ! » Il lui donna un petit coup d’épaule sympathique, tout sourire, prêt à se prendre un retour de flammes. Elle ne pourra jamais lui faire plus de mal qu’un vrai dragon et il les adore, donc…
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mer 2 Nov 2022 - 20:56
Il rayonne le bel Adonis, sans doute trop pour qu'elle daigne l'ignorer, sans doute trop pour qu'elle puisse pleinement le supporter et, si Cataleya plisse un peu le nez sous sa nouvelle gorgée d'alcool, c'est avec autorité qu'elle forge son regard sur les invités. S'oblige à l'oublier, à dresser une barrière visuelle entre eux deux pour lui offrir le pire des dédains. Pourtant, un simple mot la ramène à lui. Si aisément qu'elle s'en dégoutterait presque.
« bichette ». Le liquide lui brûle la trachée, pique avec la même intensité qui anime les tempête de son regard lorsque, profondément outrée, elle les jettes sur cette gueule d'ange. Alors là Mich-mich, tu va redescendre de trois pieds. Il n'y avait que sa mère qui pouvait la comparer à la merveilleuse biche qu'elle était ! D'emblée, elle se saisit du paquet de chips et tente de trouver un mot, un simple mot qui pourrait passer pour le prénom qu'elle lui cracherait au visage mais se résigne d'un mouvement sec, manquant d'éclater le plastique sous ses griffes au passage, refusant ouvertement le surnom « d'éco-plus » ou celui d'oignon et crème. Le geste se fait par ailleurs tant impérieux qu'elle en oublierait presque ce mot en espagnol venu lui écorcher le cœur mais charmer ses oreilles. Si elle a quasis tout perdu de sa langue maternelle et tout fait pour renoncer à son héritage biologique par respect de sa famille d'adoption -et honte de ne pas être un véritable Blackthorn, soyons honnête-, elle concevait tout contre son coeur les insultes au sens improbable et un rapport très particulier avec cette langue séductrice.
Il s’étale pourtant plus encore Mich-Mich, empiète un espace que Cataleya était parvenu à maintenir vierge des heures durant et, si elle cale son talon sur la cuisse du brun pour le pousser, force est d'admettre que c'est elle qui glisse en arrière. Alors, une expression aussi renfrognée qu'outragée plaqué sur le front, Cataleya se voit contrainte d'écouter un portrait qui la campe un peu plus dans une posture de gamine trop capricieuse. La description n'est pas si loin de la vérité et si l'habitude aurait assumé son statut de fille à papa, impérieuse, matérialiste au possible, et clairement peu à l'aise dans les rapports sociaux qu'elle pouvait nouer autour de la plèbe, force est d'admettre que piégé dans cet environnement où elle voulait faire peau neuve, ses griffes tapotent presque nerveusement la table. Elle ne feignait pas la force, elle respirait et crachait sa force au visage de quiconque oserait la remettre en quest-
L'épaule se presse contre la sienne et le sourire offert à sa moue boudeuse lui arrache un soufflement de nez, Cat. A dire vrai, il l'agace cet homme, mais elle sait le paquet de chips trop précieux pour lui être éclaté au visage alors, un peu frustré, elle range ses envies de le mitrailler d'objet volant parfaitement identifié.
« Je te ferait remarquer qu'en qualité de Carla, et vu que tu as osé me toucher, je pourrais être en mesure de te réclamer un verre d'alcool vu que désormais, tu m'appartiens. » Souffle t'elle finalement, tentant de nouveau de le pousser du bout de son talon aiguille. En vain. Il fallait croire que le rapport de force était peu équilibré. Elle s'acharne pourtant encore un peu, enchaînant les à-coups sans grande conviction. « Mais vu que tu m'as comparé au plus beau des dragons, je te laisse tranquille pour cette fois-ci »
Elle le pensait sincèrement car, là où certain admirait la véhémence du genre Magyar ou les courbes fines et enchanteresse du vert-galois, Cataleya avait toujours nourrit une obsession véritable pour le Noir des Hébérides. Sans doute que ses apparitions répétées dans les écrits Blackthorn et en fond de certain tableaux avaient irrépressiblement encrée leur images dans l'imaginaire de la douce Quarta. Rattaché leurs écailles au clan familial et leur forger une aura toute particulière aux yeux de celle qui fut autrefois une enfant avide de domination mondiale. Elle avait inlassablement demandé un œuf jusqu'à ses dix ans, et avait hérité de son bracelet orné d'une écaille gravé ce jour là par ailleurs. On y lisait les runes de la force et du feu, et elle l’exhibait encore quotidiennement, véritable porte-bonheur offert par son père.
« Alors comme ça, tu bosses en réserve ? J'aurais pourtant parié sur la carrière sportive. Je suis un peu surprise que tu ne sois pas plus défiguré que ça. Tu ne bosses pas chez les MacFusty, si ? Je t'y aurais forcément vu. »
Elle étale ses jambes Cataleya, et les abats une à une sur celles du jeune homme, comme pour se faire autan intrusive qu'il pouvait l'être. Les mains parfaitement tenu en arrière pour lui assurer un peu d'équilibre.
« bichette ». Le liquide lui brûle la trachée, pique avec la même intensité qui anime les tempête de son regard lorsque, profondément outrée, elle les jettes sur cette gueule d'ange. Alors là Mich-mich, tu va redescendre de trois pieds. Il n'y avait que sa mère qui pouvait la comparer à la merveilleuse biche qu'elle était ! D'emblée, elle se saisit du paquet de chips et tente de trouver un mot, un simple mot qui pourrait passer pour le prénom qu'elle lui cracherait au visage mais se résigne d'un mouvement sec, manquant d'éclater le plastique sous ses griffes au passage, refusant ouvertement le surnom « d'éco-plus » ou celui d'oignon et crème. Le geste se fait par ailleurs tant impérieux qu'elle en oublierait presque ce mot en espagnol venu lui écorcher le cœur mais charmer ses oreilles. Si elle a quasis tout perdu de sa langue maternelle et tout fait pour renoncer à son héritage biologique par respect de sa famille d'adoption -et honte de ne pas être un véritable Blackthorn, soyons honnête-, elle concevait tout contre son coeur les insultes au sens improbable et un rapport très particulier avec cette langue séductrice.
Il s’étale pourtant plus encore Mich-Mich, empiète un espace que Cataleya était parvenu à maintenir vierge des heures durant et, si elle cale son talon sur la cuisse du brun pour le pousser, force est d'admettre que c'est elle qui glisse en arrière. Alors, une expression aussi renfrognée qu'outragée plaqué sur le front, Cataleya se voit contrainte d'écouter un portrait qui la campe un peu plus dans une posture de gamine trop capricieuse. La description n'est pas si loin de la vérité et si l'habitude aurait assumé son statut de fille à papa, impérieuse, matérialiste au possible, et clairement peu à l'aise dans les rapports sociaux qu'elle pouvait nouer autour de la plèbe, force est d'admettre que piégé dans cet environnement où elle voulait faire peau neuve, ses griffes tapotent presque nerveusement la table. Elle ne feignait pas la force, elle respirait et crachait sa force au visage de quiconque oserait la remettre en quest-
L'épaule se presse contre la sienne et le sourire offert à sa moue boudeuse lui arrache un soufflement de nez, Cat. A dire vrai, il l'agace cet homme, mais elle sait le paquet de chips trop précieux pour lui être éclaté au visage alors, un peu frustré, elle range ses envies de le mitrailler d'objet volant parfaitement identifié.
« Je te ferait remarquer qu'en qualité de Carla, et vu que tu as osé me toucher, je pourrais être en mesure de te réclamer un verre d'alcool vu que désormais, tu m'appartiens. » Souffle t'elle finalement, tentant de nouveau de le pousser du bout de son talon aiguille. En vain. Il fallait croire que le rapport de force était peu équilibré. Elle s'acharne pourtant encore un peu, enchaînant les à-coups sans grande conviction. « Mais vu que tu m'as comparé au plus beau des dragons, je te laisse tranquille pour cette fois-ci »
Elle le pensait sincèrement car, là où certain admirait la véhémence du genre Magyar ou les courbes fines et enchanteresse du vert-galois, Cataleya avait toujours nourrit une obsession véritable pour le Noir des Hébérides. Sans doute que ses apparitions répétées dans les écrits Blackthorn et en fond de certain tableaux avaient irrépressiblement encrée leur images dans l'imaginaire de la douce Quarta. Rattaché leurs écailles au clan familial et leur forger une aura toute particulière aux yeux de celle qui fut autrefois une enfant avide de domination mondiale. Elle avait inlassablement demandé un œuf jusqu'à ses dix ans, et avait hérité de son bracelet orné d'une écaille gravé ce jour là par ailleurs. On y lisait les runes de la force et du feu, et elle l’exhibait encore quotidiennement, véritable porte-bonheur offert par son père.
« Alors comme ça, tu bosses en réserve ? J'aurais pourtant parié sur la carrière sportive. Je suis un peu surprise que tu ne sois pas plus défiguré que ça. Tu ne bosses pas chez les MacFusty, si ? Je t'y aurais forcément vu. »
Elle étale ses jambes Cataleya, et les abats une à une sur celles du jeune homme, comme pour se faire autan intrusive qu'il pouvait l'être. Les mains parfaitement tenu en arrière pour lui assurer un peu d'équilibre.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Jeu 3 Nov 2022 - 17:32
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Ses tentatives pour le pousser hors de son espace vital le faisaient sourire. Elle était mignonne, la petite dragonne, à tenter de marquer son territoire par la noirceur de son regard et la pointe de ses talons. Il la trouvait drôle et caractérielle, il ne lui en fallait pas plus pour l’apprécier. Elle savait supporter sa présence avec panache et il attendait le moment où elle lui enverrait son verre à la tronche. Pour une Carla, elle se maîtrisait avec brio ce qui le poussa à revoir son jugement. Cependant, sa description sembla la toucher - autant que la sienne s’était avérée vraie - et le piquant de sa réponse lui tira un nouveau sourire taquin. Plus elle faisait preuve de caractère et plus il la trouvait digne d’intérêt. Wyatt s’entourait de quiconque s’estimait capable de supporter sa connerie plus d’une demi-heure mais il avait une faible pour les personnes de sa trempe. Celles qui n’hésitaient pas à faire preuve d’audace et d’originalité. Il éclata de rire à la provocation de Cataleya et la toucha un peu plus rien que pour donner de l’aplomb à sa déclaration.
« Je suis tout à toi, bichette ! » Elle se prêtait à ce jeu stupide qu’il venait d’inventer. Wyatt prenait un grand plaisir à discuter avec elle, contre toute attente. Le pari était oublié, même s’il n’était pas encore parvenu à la dérider. Les réactions dont elle faisait preuve étaient bien plus drôles qu’un quelconque rire forcé. Il s’amusait beaucoup. « Mais c’est que tu as bon goût, ma parole ! Enfin une personne avec un minimum de bon sens, j’ai cru mourir de solitude dans cette ville. On devrait fonder un club ! » Le club des adorateurs des Noirs des Hébrides, que demande le peuple ? Il pourrait être président et elle, vice-présidente. Bon, le connaissant, ce serait plutôt l’inverse car, à part s’il s’agissait de dragons, Wyatt aimait rarement les responsabilités et ce, peu importe leurs formes. Son emploi à la réserve des MacLeoid l’obligeait à remettre son comportement en question. Il ne pouvait pas agir comme un idiot en présence de tous ces animaux magiques - et non magiqus - au risque de créer une catastrophe sans précedent. Mais surtout, Wyatt avait eu tant de mal à obtenir ce job qu’il faisait tout son possible pour rester dans les bonnes grâces du propriétaire, le vieux MacLeoid. Celui-ci l’avait à la bonne pour le moment et il comptait sur cette connexion pour monter rapidement les échelons. Malheureusement pour lui, il avait parfois l’impression de ne pas les grimper aussi vite qu’il le voudrait. Si Wyatt avait conscience que c’était pour son bien (car on n’apprend pas à prendre soin de dragons en deux jours), l’impatience était son plus grand défaut et se manifestait dans ses grandes largesses lorsqu’il s’agissait de ces créatures légendaires. Cet échange eut au moins le don d’attirer l’attention de Cataleya (aka Francis).
« Quiconque a déjà bossé avec ces bêtes sait qu’à côté, la carrière sportive, c’est de la gnognotte. Il faut forcément une bonne condition physique pour prendre soin d’eux tous les jours et en maîtriser certains physiquement de temps à autres. Je ne parle pas des dragons, bien sûr ! » Il leva les yeux au ciel comme si cela relevait de l’évidence et pour quelqu’un comme Cataleya qui, apparemment, connaissait bien les MacFusty, cela devait aussi être le cas. « MacLeoid, à vrai dire. Mais ils sont en lien les uns avec les autres. » Elle prenait peu à peu ses aises, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Plus elle agissait familièrement avec lui et plus il s’assurait de pouvoir en faire de même sans la contrarier. Wyatt releva son t-shirt et montra l’une de ses cicatrices à la rousse (dévoilant, au passage, ses beaux abdos because why not se faire plaisir wesh).
« Je me suis fait amocher par un dragonneau quand je m’occupais de la couveuse du professeur de Dragonologie en février dernier. J’aurais pu la faire disparaître, comme beaucoup de dragonologues le font de nos jours, mais je trouvais ça cool d’avoir une trace de mon travail avec eux. Comme une preuve que je ne suis pas un charlatan, tu vois ! À vrai dire, je suis trop nouveau dans le métier pour m’occuper de dragons adultes. On m’a assigné la tâche de réunir ce dont ils pourraient avoir besoin pour que mes collègues plus aguerris s’en charge, mais j’ai putain de hâte d’en faire partie ! Et je sais que ça viendra, tôt ou tard. Plutôt tôt que tard d’ailleurs, si possible ! » Il ne fit pas mention de ses capacités de métamorphomage qui lui permettaient d’effacer toute trace incommodante sur son corps s’il le désirait. En réalité, Wyatt serait même fier de porter la brûlure d’un Noir des Hébrides. Il en ferait un trophée personnel. Un accomplissement. La preuve qu’il a atteint son seul et unique but dans la vie.
« Alors, laisse-moi deviner… Toi t’as une tête à jouer les empoisonneuses ! Et je dis ça en toute amitié. Potionniste ? Vais-je devoir faire attention à mes verres à l’avenir ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Dim 6 Nov 2022 - 12:37
Les épaules penché un peu en arrière, en parfait équilibres sur ses doigts écartés, Cataleya observe. Plisse parfois un sourcil, hausse l'autre un peu sceptique, mais s'acharne à tenir sa langue. A darder ses iris céruléennes sur Wyatt-Micheline pour comprendre l'étrange sentiment qu'il fait naître en elle et qui perturbe tant ses sens. A dire vrai, s'il y a bien des gens dont le dragon Blackthorn s'entiche, rare sont ceux qui parviennent à la déstabiliser de la sorte. En général elle ne se tranquillise qu'au contact de gens doux, trop sensible, emprunt d'une bienveillant dont elle souffle pourtant abhorrer les contour et, si on aurait clairement pu amorcer le nom de Miguel pour contrebalancer ce constat, force était d'admettre qu'il lui avait fallut plus d'un an pour se faufiler tout contre le cœur de la rousse, et encore. Elle éprouvait parfois encore trop de réserve vis à vis de ses approches, quand bien même il lui avait arraché plus d'un éclat de rire. Pourtant, là, affalé sur une table à la manière d'un chat ou d'une gueuse, Cataleya semble retrouver un peu le sourire. Si aisément, et avec tant de naturel qu'elle aurait pu suspecter un odieux maléfice si elle ne se savait pas autant paranoïaque. Et pourtant, la jeune Blackthorn refuse de se laisser entraîner par l'idée d'un club dédié aux plus merveilleux dragon, campe un peu dans son silence, mais ne peut taire les étincelles venu danser dans ses yeux lorsque Wyatt se penche plus en profondeur sur son quotidien auprès des dragon. Elle hocha intuitivement le visage à énoncée du fait qu'une bonne, voire excellente, forme physique était essentiel au bon déroulé de sa carrière et claqua des doigt lorsque le nom de MacLeoid tomba entre ses mains. Elle ne les connaissait que de nom mais avait lu plus d'un article à leurs sujets. Il était étonnant qu'ils ait pu engager quelqu'un d'aussi... Électrique. Le brun avait des airs de chien fou, du genre à courir dans tout les sens avec tant d’enthousiasme qu'elle peinait à concevoir le vieux McLeid rassembler toute la patience du monde pour le canalyser. Mais Aloysius avait bien réussit à supporter son enfant lorsque, surexcitée, elle avait posé mille question à la matriarche MacFusty et avait pressé le pas pour contempler chacun des ossements rassemblé sur ses vieilles étagères.
Le haut soulevé arracha cependant un mouvement à Cataleya qui, bénie par la grâce des étoiles, s'était lentement penchée en avant, tout près. Ses doigts glissèrent à peine sur la cicatrice et, si elle ne releva pas la tête, ce fut radieuse qu'elle sembla écouter le récit. Un peu impressionnée, soyons honnête, par un quotidien qui semblait en tout point plus excitant que celui qu'elle menait de son côté. « Elle est loin d'être laide, en plus. » Osa t'elle doucement, parfaitement en accord avec ce besoin de garder une trace des choses. Une cicatrice, comme témoin. Elle même avait refusé d'effacer celle laissé par Arthur, consciente du voile unique qu'elle revêtait, contrairement aux autres qui avait mille fois marqué son corps et dont elle s'acharnait encore à gommer les formes. Et puis, il y avait celle dont elle n'arrivait pas à ce défaire, comme l'immondice qui nécrosait sa hanche et dont elle avait particulièrement honte alors, quitte à choisir, ce fut d'un mouvement presque triomphant que Cataleya releva sa manche et offrit sa peau blanche au regard du jeune homme. Une fine cicatrice trouvait naissance sur son avant bras nacré, juste au dessus de ses perles et bracelets, à quelques centimètre de son écaille de dragon gravé.
« Ce n'est pas dû a un dragon, même si au vu de la carrure de cet homme, on aurait clairement pu faire la comparaison, mais c'est là le témoin de la dernière fois que je me suis battue. » Beaucoup trop fière, même s'il était évident qu'elle tairait le fait que ce dit combat n'avait rien de glorieux car elle s'était littéralement faite cassé en deux, et qu'elle ne vouait sa survie qu'à la bienveillance du dit ennemi, Cataleya contempla cette fine marque. Remarquablement droite. « C'est loin d'être la plus impressionnante, mais ils serait indécent d'arborer les autres.» Souffla t'elle plus bas, abaissant d'une main le t-shirt de Wyatt sous les contestations déçue de quelques filles tenue plus loin. Et si elle eut pour elles un regard un peu sauvage, plus par habitude que possessivité quelconque -rassurons nous- Cataleya conserva sa proximité avec Wyatt, plus à l'aise qu'elle n'aurait osé l'avouer. Elle sembla pourtant un peu surprise par le pronostic de métier avancé, et éclata de rire après quelques secondes écoulée.
« N'ai crainte pour tes verres, j'ai passé le... Serment d'Hippocrate ? Il me semble que c'est un texte que les guérisseurs ont en commun avec les moldus n'est-ce pas ? ». Pas peut fière d'avoir pu défendre sa culture après l'échec de Barbe Bleu, Cataleya ramena ses jambes en tailleurs et redressa le dos. « Je suis médicomage en 8 années, bientôt chercheuse ! Mais sans vouloir me vanter, j'excelle également dans le domaine des potions. Et la botanique. Et les runes. Et j'ai des connaissance théorique folles sur la magie de manière générale. » Si elle eut un habile lancé de cheveux pour souligner ces quelques faits, Cataleya était pleinement honnête. Quoi que flatter son propre égo et le valoriser aux yeux des autres était l'un de ses plus précieux passe-temps. Elle était une crack de la magie, le genre de fille capable de sortir le nom d'un arbre obscur, oublié depuis dix génération et ce, en cinq seconde seulement. Tout la passionnait, des objets un peu étranges aux récits nébuleux, des enchantement basiques aux formes les plus poussée de Magie noire. Elle était une épistémophile brillante, et aimait se dire qu'elle aurait pu régner sur le monde si sa magie ne lui faisait pas autant défaut. « Mais je n'ai jamais été doué avec les animaux.. Nous n'avions pas le droit d'en avoir à la maison, ma cousine étant allergique, mais … C'est un peu stupide, mais j'ai toujours rêvé de toucher une licorne. » Elle pétillait presque Cataleya, une candeur toute singulière au bout des yeux. « C'est très gangnan je sais, mais elles ont l'air si douce, si irréelles... J'adorerait en toucher, mais mes airs de dragon les mettrait en fuite pas même le pas esquissés ! »
Un doux rire au bout des lèvres, Cataleya finit par glisser une mèche un peu trop sauvage derrière son oreille, osant un nouveau regard autour d'elle comme de peur qu'on ne l'ait entendu. « Mais ça, ça reste entre nous d'accord ? »
Le haut soulevé arracha cependant un mouvement à Cataleya qui, bénie par la grâce des étoiles, s'était lentement penchée en avant, tout près. Ses doigts glissèrent à peine sur la cicatrice et, si elle ne releva pas la tête, ce fut radieuse qu'elle sembla écouter le récit. Un peu impressionnée, soyons honnête, par un quotidien qui semblait en tout point plus excitant que celui qu'elle menait de son côté. « Elle est loin d'être laide, en plus. » Osa t'elle doucement, parfaitement en accord avec ce besoin de garder une trace des choses. Une cicatrice, comme témoin. Elle même avait refusé d'effacer celle laissé par Arthur, consciente du voile unique qu'elle revêtait, contrairement aux autres qui avait mille fois marqué son corps et dont elle s'acharnait encore à gommer les formes. Et puis, il y avait celle dont elle n'arrivait pas à ce défaire, comme l'immondice qui nécrosait sa hanche et dont elle avait particulièrement honte alors, quitte à choisir, ce fut d'un mouvement presque triomphant que Cataleya releva sa manche et offrit sa peau blanche au regard du jeune homme. Une fine cicatrice trouvait naissance sur son avant bras nacré, juste au dessus de ses perles et bracelets, à quelques centimètre de son écaille de dragon gravé.
« Ce n'est pas dû a un dragon, même si au vu de la carrure de cet homme, on aurait clairement pu faire la comparaison, mais c'est là le témoin de la dernière fois que je me suis battue. » Beaucoup trop fière, même s'il était évident qu'elle tairait le fait que ce dit combat n'avait rien de glorieux car elle s'était littéralement faite cassé en deux, et qu'elle ne vouait sa survie qu'à la bienveillance du dit ennemi, Cataleya contempla cette fine marque. Remarquablement droite. « C'est loin d'être la plus impressionnante, mais ils serait indécent d'arborer les autres.» Souffla t'elle plus bas, abaissant d'une main le t-shirt de Wyatt sous les contestations déçue de quelques filles tenue plus loin. Et si elle eut pour elles un regard un peu sauvage, plus par habitude que possessivité quelconque -rassurons nous- Cataleya conserva sa proximité avec Wyatt, plus à l'aise qu'elle n'aurait osé l'avouer. Elle sembla pourtant un peu surprise par le pronostic de métier avancé, et éclata de rire après quelques secondes écoulée.
« N'ai crainte pour tes verres, j'ai passé le... Serment d'Hippocrate ? Il me semble que c'est un texte que les guérisseurs ont en commun avec les moldus n'est-ce pas ? ». Pas peut fière d'avoir pu défendre sa culture après l'échec de Barbe Bleu, Cataleya ramena ses jambes en tailleurs et redressa le dos. « Je suis médicomage en 8 années, bientôt chercheuse ! Mais sans vouloir me vanter, j'excelle également dans le domaine des potions. Et la botanique. Et les runes. Et j'ai des connaissance théorique folles sur la magie de manière générale. » Si elle eut un habile lancé de cheveux pour souligner ces quelques faits, Cataleya était pleinement honnête. Quoi que flatter son propre égo et le valoriser aux yeux des autres était l'un de ses plus précieux passe-temps. Elle était une crack de la magie, le genre de fille capable de sortir le nom d'un arbre obscur, oublié depuis dix génération et ce, en cinq seconde seulement. Tout la passionnait, des objets un peu étranges aux récits nébuleux, des enchantement basiques aux formes les plus poussée de Magie noire. Elle était une épistémophile brillante, et aimait se dire qu'elle aurait pu régner sur le monde si sa magie ne lui faisait pas autant défaut. « Mais je n'ai jamais été doué avec les animaux.. Nous n'avions pas le droit d'en avoir à la maison, ma cousine étant allergique, mais … C'est un peu stupide, mais j'ai toujours rêvé de toucher une licorne. » Elle pétillait presque Cataleya, une candeur toute singulière au bout des yeux. « C'est très gangnan je sais, mais elles ont l'air si douce, si irréelles... J'adorerait en toucher, mais mes airs de dragon les mettrait en fuite pas même le pas esquissés ! »
Un doux rire au bout des lèvres, Cataleya finit par glisser une mèche un peu trop sauvage derrière son oreille, osant un nouveau regard autour d'elle comme de peur qu'on ne l'ait entendu. « Mais ça, ça reste entre nous d'accord ? »
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Dim 6 Nov 2022 - 21:16
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Laide, elle ne l’était pas. Et quand bien même elle le serait, cela n’enlèverait pas à Wyatt sa fierté. Casse-cou comme il l’était, il ne comptait plus les blessures engendrées par ses multiples aventures, que ce soit à pied ou sur un balai. S’il n’avait été qu’un simple moldu, il aurait collectionné les cicatrices en tous genres et aurait probablement fini à l’hôpital avec le bas de son corps en moins. Le dragonologue ne faisait attention à rien et surtout pas aux conséquences de ses actes. Pendant toute sa jeunesse universitaire, il avait expérimenté les défis les plus bizarres et dangereux sans même hésiter un seul instant. Se mettre une mine à la tentacula et faire un tour en balai au-dessus d’Inverness ? Allez go ! Plonger dans un lac à la température extrêmement basse sans le moindre vêtement ? Pourquoi hésiter ! La soirée à laquelle ils étaient se révélait, en comparaison, bien sage à ses expériences passées. Wyatt ne s’attendait pas à ce que chacune d’entre elles soient exceptionnelles. Néanmoins, il se réservait le droit à quelques surprises et cette fois-ci, Francis en était l’élément principal. Féroce, autoritaire et ne se laissant pas marcher sur les pieds, elle répondait avec beaucoup de caractère, ce qui lui plaisait. D’elle-même, elle sembla lancer un concours de celui ou celle qui aurait la plus grosse cicatrice. Alors, amusé, Wyatt se pencha pour examiner le bras de la demoiselle.
« Elle est jolie ! Tu te bats, toi ? Je voudrais bien voir ça ! » Du combat de rue, peut-être ? Elle qui semblait si distinguée et ne désirant pas se mêler à la plèbe, ne serait-ce pas un peu contradictoire ? En tout cas, elle prenait des risques et ce simple fait suffisait à la rendre intéressante. « Ouuuuh indécent, carrément… Tu m’intrigues là, t’aurais mieux fait de ne rien me dire ! » Il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité de l’Espagnol et il ne voulait plus qu’une chose : voir le reste de ses cicatrices, peu importe l’endroit. Le corps féminin n’avait pas réellement d’attrait à ses yeux et le regarder ne lui procurait que peu d’émotion - ou du moins, pas les mêmes que ses homologues d’une autre sexualité que la sienne. Mais bien sûr, tout cela n’était pas écrit sur son front et il lui arrivait d’avoir conscience de la maladresse de ses actes et paroles. Cela se ressentit tout particulièrement dans sa façon de deviner ses études universitaires et s’il avait eu un bon flair quant à sa personnalité, il se trompa lourdement sur son cursus.
« Si tu le dis, j’y connais pas grand-chose là-dedans moi. » Serment d’Hippocrate ou d’Hippolyte, who cares ? Cela ne le concernait pas et Wyatt ne retenait que ce qui l’intriguait vraiment. Tout ce qui avait attrait à la médicomagie humaine était ennuyeux à ses yeux. S’il aimait le soin, c’était uniquement celui réservé aux animaux et bien souvent, leurs anatomies différaient. De peu, certes, mais tout de même. Le sorcier se mit à sourire largement, se retenant d’éclater de rire au possible. La façon dont elle faisait étalage de ses connaissances était loin de le contrarier. Au contraire, cela l’amusait tout particulièrement. En voilà, une femme sûre d’elle et de ses capacités !
« T’inquiètes, je me moque pas. C’est juste que je ne sais pas comment tu fais pour exceller dans toutes ces choses quand moi, j’ai déjà du mal à me concentrer plus de quelques secondes pour mettre mes fringues à l’endroit le matin… » Les connaissances théoriques, son pire cauchemar. À Hungcalf, Wyatt avait accepté de faire un effort uniquement pour pouvoir compléter son cursus de Magizoologie et espérer obtenir un poste dans le boulot qu’il souhaitait. Cela avait fini par payer, mais à quel prix ? Celui de la hantise des examens, des soirées passées à ne rien comprendre à ce qui se trouvait sur ses parchemins… Et l’impression constante d’être le dernier en tout. Sauf en dragonologie. Là, il cartonnait. Wyatt n’aimait pas la théorie. Ce qui l’intéressait, c’était la pratique. Dans tous les domaines. Pourquoi parler et réfléchir quand on pouvait tout simplement… agir ? Bien sûr, il n’y avait rien de très futé à penser de la sorte mais l’Espagnol n’était pas réputé pour être un malin. Plutôt le dumb one qu’on aime bien avoir avec soi pour se faire remonter le moral en un rien de temps. Il ne connaissait certainement pas la superficie du Guatemala mais en cas de danger, il réagissait comme personne.
« Oh les licornes oui, trop bien ! Alors, j’ai jamais pu en toucher une mais j’ai visité une réserve y’a trois-quatre ans dans le coin où on peut en voir. J’aurais bien aimé en caresser une mais elles semblent plus réceptives aux femmes ; ce qui, franchement, est mega injuste hein ! Mais bon… comme tu dis, ça reste entre nous. Eh, regarde-nous ! Déjà en train de se partager des p’tits secrets ! » Nouveau coup d’épaule avant qu’il ne passe son bras par-dessus les siennes, semblant si fragiles. Wyatt le tactile, Wyatt le sans-gêne… voilà qu’il faisait son grand retour !
« Bon après j’dis pas, les licornes c’est tout mignon et plutôt magique, mais rien ne vaut un bon dragon. C’est quand même un autre standing ! Eh mais attends, je rêve ou tu viens de rire là ? Mon dieu, arrête, ton sourire m’éblouit et m’aveugle, no puedo soportarlo más… » Il avait réussi son pari mais s’en moquait bien. Il préférait faire le zouave et simuler la perte de sa vision grâce à un acting plus qu’overdosé. « T’as un beau sourire, tu devrais t’en servir plus souvent. Genre là, maintenant, pour accompagner les nombreux compliments que tu ne vas pas tarder à me faire par exemple ! »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Lun 12 Déc 2022 - 22:08
« Elle est jolie ! Tu te bats, toi ? Je voudrais bien voir ça ! » Les sourcils jouent de haussement, avec tant d'aisance à dire vrai qu'il ne fait aucun doute que Cataleya Quarta Blackthorn pourrait jouer de chacune des micro expression que possédait son visage et ce, sur commande. Trop expressive, on le lui reprochait souvent, mais force était d'admettre que c'était bien utile dès lors qu'elle venait à devoir lever ses grands yeux bleu, ceux d'un chaton irrésistible venu happer les âmes. Pourtant, dès lors que l'indécence est soufflé et que Wyatt s'en amuse, c'est trop tactile sans doute qu'elle abat doucement sa main sur le visage du brun comme pour le faire reculer. Le faire taire, aussi.
« - Arrière manant, seuls les plus braves ont accès aux immondices soufflés par mon corps. » La voix se tinte d'un dramatisme des plus singulier, à l'instar d'un vieux sage venu interdire l'accès à une grotte aux héros d'un roman, sous peine de connaître une mort atroce.
Elle pouffe pourtant un peu, et le pétillement de son regard trouvent sans peine écho dans celui de son homologue du soir. Et plus il sourit lorsqu'elle vient à étaler son expertise, plus elle remarque le sursaut discret de ses zygomatiques, et plus Cataleya prend une mine faussement outrée, exagérée au possible. « T’inquiètes, je me moque pas » « - C'est cela oui, mais la bave du crapaud ne saurait entacher la la gracieuse colombe. » Sourire en coin, elle se laisse un instant retomber souplement sur la table, abattant une jambe sur celle du brun alors que sa longue chevelure de feu jouait de racine brûlante tout autour de son crâne. Elle arque pourtant un sourcil lorsque le jeune homme lui souffle parfois peiner à mettre ses vêtements à l'endroit mais ne peux réprimer l'image maladroite de Micheline, titubant presque dans un appartement trop petit, luttant désespérément contre l'étreinte d'un pull trop serré.
Néanmoins, lorsque vient le sujet des licornes, c'est d'un mouvement souffle qu'elle se redresse Cat, une cascade de feu venu doucement lécher la joue du dragonologue. L'échange est bref, et si Cataleya doute sincèrement un jour croiser la moindre licorne à l'état sauvagement force est d'admettre qu'elle ne peut taire le discret rire venu couronner cet étrange constat. Oui, elle lui racontait ses petits secrets. Et cet état de fait aurait du la troubler, presque autant que le rapprochement initié. Diablement l'alerter à dire vrai, mais la voilà qui rayonne, là, happé à la manière d'un papillon de nuit par la douce lueur que renvoyait Wyatt.
« Eh mais attends, je rêve ou tu viens de rire là ? Mon dieu, arrête, ton sourire m’éblouit et m’aveugle ». Elle rit de plus belle, incapable d'étrangler l'enthousiasme qui lui fait si mal aux joues, mais plaque de nouveau ses mains -les deux cette fois- sur le visage de Wyatt pour le faire taire. Véritablement l'aveugler aussi, mais voilà qu'il simule d’emblée la cécité pour rivaliser avec les plus dramatique jeté de Cataleya. Ceux qu'elle employée lorsque, faussement dévastée, elle se laissait mollement tomber dans les bras de James ou au sol, murmurant qu'elle voyait déjà la douce lumière portée par la faucheuse et son cortège.
Et pourtant, prise d'un ravissement certain, nimbée de charme et d'éther, Cataleya sembla se faire plus douce lorsque quelques mots effleurèrent sa peau. S'il était évident que son sourire était si éclatant qu'il crèverait les yeux de tout ceux auquels elle l'offrirait, force est d'admettre que les teintes hispaniques de mot dont elle ne comprend pas le sens éveille en elle un émoi tout particulier. Une douceur infinie et singulière.
Elle avait en grande parti oublié son espagnol natal et n'avait conservé que les insultes parce qu'elles étaient étranges en bouche, arrogantes en tout point. Peut être parce qu'elle avait sentit la nécessité d'oublier celle qu'elle fut pour arborer le manteau de Quarta, toute nouvelle Blackthorn. Une petite anglaise aux rousses ondulations, à mille lieu du teint mordoré de celui d'un père dont elle avait oublié les contours. Elle n'avait en rien l'attrait d'une espagnole, et cette vérité l'avait longuement rassurée terreur absolue d'être de nouveau abandonnée. Pour un peu, on aurait presque pu croire à l'enfant biologique de Claudia, ou celui d'Alicia.
« - Quels compliments ? Tu empestes la paille et l'alcool de mauvais goût ! Toi par contre, tu peux souligner l'éclat irréel de mes cheveux somptueux, continuer à parer mon sourire des plus beaux adjectifs et... Oh ! Ou m'offrir un œuf de dragon pour avoir OSE voler MES chips. Fourbe poussin. »
Tu voulais être théâtrale Mich-mich ? Observe Francis se révulser en arrière, le dos de la main sur le front, un œil clos sous le désespoir venu l'étreindre après la mort de ses vaillantes chips. Alors, dramatiquement étendue sur sa table, au centre de regard aussi interloqué que désabusés, l'héritière Blackthorn finit par laisser mollement son bras retomber le long des pattes de cette table de fortune, un fin sourire aux lèvres. « - Mais je suis obligée de l'admettre, dragonologue, c'est ultra impressionnant. T'es pas moche. Et tu es le seul qui depuis trop longtemps a réussit à extraire de ma gueule enflammée un touuuuut petit rire. C'est une prouesse tu sais Micheline. »
« - Arrière manant, seuls les plus braves ont accès aux immondices soufflés par mon corps. » La voix se tinte d'un dramatisme des plus singulier, à l'instar d'un vieux sage venu interdire l'accès à une grotte aux héros d'un roman, sous peine de connaître une mort atroce.
Elle pouffe pourtant un peu, et le pétillement de son regard trouvent sans peine écho dans celui de son homologue du soir. Et plus il sourit lorsqu'elle vient à étaler son expertise, plus elle remarque le sursaut discret de ses zygomatiques, et plus Cataleya prend une mine faussement outrée, exagérée au possible. « T’inquiètes, je me moque pas » « - C'est cela oui, mais la bave du crapaud ne saurait entacher la la gracieuse colombe. » Sourire en coin, elle se laisse un instant retomber souplement sur la table, abattant une jambe sur celle du brun alors que sa longue chevelure de feu jouait de racine brûlante tout autour de son crâne. Elle arque pourtant un sourcil lorsque le jeune homme lui souffle parfois peiner à mettre ses vêtements à l'endroit mais ne peux réprimer l'image maladroite de Micheline, titubant presque dans un appartement trop petit, luttant désespérément contre l'étreinte d'un pull trop serré.
Néanmoins, lorsque vient le sujet des licornes, c'est d'un mouvement souffle qu'elle se redresse Cat, une cascade de feu venu doucement lécher la joue du dragonologue. L'échange est bref, et si Cataleya doute sincèrement un jour croiser la moindre licorne à l'état sauvagement force est d'admettre qu'elle ne peut taire le discret rire venu couronner cet étrange constat. Oui, elle lui racontait ses petits secrets. Et cet état de fait aurait du la troubler, presque autant que le rapprochement initié. Diablement l'alerter à dire vrai, mais la voilà qui rayonne, là, happé à la manière d'un papillon de nuit par la douce lueur que renvoyait Wyatt.
« Eh mais attends, je rêve ou tu viens de rire là ? Mon dieu, arrête, ton sourire m’éblouit et m’aveugle ». Elle rit de plus belle, incapable d'étrangler l'enthousiasme qui lui fait si mal aux joues, mais plaque de nouveau ses mains -les deux cette fois- sur le visage de Wyatt pour le faire taire. Véritablement l'aveugler aussi, mais voilà qu'il simule d’emblée la cécité pour rivaliser avec les plus dramatique jeté de Cataleya. Ceux qu'elle employée lorsque, faussement dévastée, elle se laissait mollement tomber dans les bras de James ou au sol, murmurant qu'elle voyait déjà la douce lumière portée par la faucheuse et son cortège.
Et pourtant, prise d'un ravissement certain, nimbée de charme et d'éther, Cataleya sembla se faire plus douce lorsque quelques mots effleurèrent sa peau. S'il était évident que son sourire était si éclatant qu'il crèverait les yeux de tout ceux auquels elle l'offrirait, force est d'admettre que les teintes hispaniques de mot dont elle ne comprend pas le sens éveille en elle un émoi tout particulier. Une douceur infinie et singulière.
Elle avait en grande parti oublié son espagnol natal et n'avait conservé que les insultes parce qu'elles étaient étranges en bouche, arrogantes en tout point. Peut être parce qu'elle avait sentit la nécessité d'oublier celle qu'elle fut pour arborer le manteau de Quarta, toute nouvelle Blackthorn. Une petite anglaise aux rousses ondulations, à mille lieu du teint mordoré de celui d'un père dont elle avait oublié les contours. Elle n'avait en rien l'attrait d'une espagnole, et cette vérité l'avait longuement rassurée terreur absolue d'être de nouveau abandonnée. Pour un peu, on aurait presque pu croire à l'enfant biologique de Claudia, ou celui d'Alicia.
« - Quels compliments ? Tu empestes la paille et l'alcool de mauvais goût ! Toi par contre, tu peux souligner l'éclat irréel de mes cheveux somptueux, continuer à parer mon sourire des plus beaux adjectifs et... Oh ! Ou m'offrir un œuf de dragon pour avoir OSE voler MES chips. Fourbe poussin. »
Tu voulais être théâtrale Mich-mich ? Observe Francis se révulser en arrière, le dos de la main sur le front, un œil clos sous le désespoir venu l'étreindre après la mort de ses vaillantes chips. Alors, dramatiquement étendue sur sa table, au centre de regard aussi interloqué que désabusés, l'héritière Blackthorn finit par laisser mollement son bras retomber le long des pattes de cette table de fortune, un fin sourire aux lèvres. « - Mais je suis obligée de l'admettre, dragonologue, c'est ultra impressionnant. T'es pas moche. Et tu es le seul qui depuis trop longtemps a réussit à extraire de ma gueule enflammée un touuuuut petit rire. C'est une prouesse tu sais Micheline. »
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mar 13 Déc 2022 - 22:24
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22« Un crapaud, moi ? Je ne saurai tolérer tel affront à ma magnificence ! » À son tour de prendre des airs faussement dramatiques et à jouer une comédie que seuls eux pouvaient comprendre. Il semblerait que suite à un pari des plus grotesques, il ait trouvé un simulacre d’âme-sœur, si tant est qu’on veuille croire à ce genre de choses. Wyatt s’en moquait bien. Cataleya, sur ses grands chevaux dépareillés, le faisait rire et il ne cherchait rien d’autre pour rythmer sa soirée. Ce fut avec passion qu’il mentionna licornes et dragons, jonglant de l’un à l’autre, s’émerveillant de leur beauté alors que se dessinait devant ses yeux leurs silhouettes si singulières. Il s’amusait de la façon leurs différences s’effaçaient lorsqu’ils abordaient ces créatures étranges et incomprises. Un peu comme eux, en somme. Elle lui fit grâce d’un rire qu’il ne manqua pas de relever tant il lui paraissait aussi rare qu’une licorne elle-même. Une phénomène comme on n’en voyait plus, qui transcendait la pièce et couvrait les dialogues des plus ivrognes. Encore une fois, il prit le parti de la jouer tragique et sans qu’il ne le veuille, son espagnol natal s’infiltra sur sa langue et imbiba ses paroles. Tout semblait toujours plus dramatique lorsque c’était dit en espagnol, tout le monde le savait.
« Un crapaud, maintenant un poussin… tu vas nous faire toute la basse-cour ou quoi ? C’est bien ma belle, après on passera à la savane si tu veux ! » Empester l’alcool, il pouvait bien le concéder. La paille aussi. Mais il prenait cela comme un compliment car l’un comme l’autre reflétaient une activité qu’il aimait faire, qui donnait du sens à sa vie : faire la fête avec les potes et travailler avec les animaux. Wyatt ne saurait avoir honte de ses activités. Ni même de ses actions. Ou de ses paroles. Bref, Wyatt n’avait honte d’absolument rien et surtout pas de lui-même, alors qu’il le devrait parfois. Quand sa mère l’a créé, elle a oublié de lui procurer un peu de retenue… La bienséance, n’en parlons même pas !
« Et pour la dernière fois Francis, y’a pas ton nom écrit sur les chips ! Prouve-moi le contraire et je suis prêt à avaler ma langue ! » La voilà qui retombait en arrière avec cette grâce et cette aisance qui n’étaient accordées qu’aux femmes de bonne famille comme elle. Si Wyatt tentait de faire pareil, il risquait fort de casser la table, d’une façon ou d’une autre. La grâce d’un sanglier, on vous le dira. Dans un sourire mutin, il entendit les compliments arrachés de la bouche de la dragonne et sentit son ego se gonfler (que son ego, du calme). Il était fier, le sang-mêlé, d’être celui qui pouvait tirer de cette femme un semblant d’amusement, quand elle avait boudé tout le monde toute la soirée.
« Je sais, je sais, c’est tout moi ça. Toujours à faire des prouesses, à soulever les foules, à enchanter les badauds de mon teint divin. Que veux-tu ! On ne peut pas tous naître avec de telles qualités. Mais dis-moi Francis, pourquoi venir à cette petite sauterie si c’est pour grignoter tes chips dans ton coin comme un Coco lapin grincheux ? » Il posa la question sur un ton amusé mais son désir d’en connaître la réponse était bien réel, lui. Wyatt s’imagina facilement une Francis attirée par le challenge qu’est la socialisation en soirée et se retrouver démunie face à une population qui, de toute évidence, se moquait bien qu’elle soit la Princesse de Machin-Chose Perpète-les-Oies, tant qu’elle apportait son lot d’alcool et de délire. Ne le voyait-elle pas ? Personne ici ne désirait se prendre au sérieux.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Sam 17 Déc 2022 - 12:46
« J'ai passé une …. Épouvantable journée » Osa finalement Cataleya, machinalement retombée sur sa table, le bras gauche ballant dans le vide et le droit replié sous son épaisse chevelure de feu. « La connaissance d'une connaissance m'a proposé une soirée et je ne voulais clairement pas rentrer alors je l'ai suivi mais... Soyons honnête, il m'a proposé ça pour m'avoir dans son lit et je suis aussi nulle en drague qu’élitiste. Et il était vraiment laid. Du coup il a fini en panique et est parti. C'était le seul que je connaissait. »
Et depuis elle observait inlassablement les vas et viens de cette marée humaine, hostile à tout rapprochement physique ou sentimental, mais pleinement attentive à ceux qui se nouaient autour d'elle. Elle n'avait pas véritablement vu le temps passer, là, sur son promontoire de fortune, armée de son verre et de ses chips, trop absorbée par les drames qui s’immisçait entre des couples de quelques semaines et les idylles maladroites qui se nouait entre deux verres. Ses sourcils s'étaient plus d'une fois arqué devant les jeux improbables qui prenaient place sur la table à droite et s'il fallait croire qu'elle avait finit par se fondre dans ce chaos sans nom, force était d'admettre qu'elle était bien loin de son monde parfaitement rangé, ou même à sa place. Elle détonnait tant, Cataleya Quarta Blackthorn, comme un spectre au coin d'une photographie familiale.
« Depuis, je me plaît à prendre en chasse tout ceux qui vienne me draguer. C'est un passe temps qui m’oblige à ruser, affûter ma répartie, c'est plutôt plaisant. » Pas vraiment, à dire vrai. C'était bien plus instinctif que réfléchi, comme lorsqu'on se débattait avec force pour remonter à la surface pour échapper à la noyade ; il n'y avait là aucun jeu ou préméditation. Elle se contentait de dégager tout crocs dehors quelque chose qui l'effrayait.
Les jambes se croisent souplement tandis que le regard se ferme un instant, comme pour profiter de cet instant de flottement, si léger, qui tient enfin la salle entre ses doigts. Semble, tout au moins. « Donc si t'essaye de toucher ma cuisse ou mes seins, je t'émascule dans l'instant, sache le. » Le ton aurait sans doute pu se faire complice, comme pour coller au reste de la discussion et des échanges pourtant assez intimistes pour que Cataleya ne s'offusque pas d'un tel dérapage, mais force fut d'admettre que la phrase sonnait comme une menace. Si singulière et droite qu'il ne faisait aucun doute que c'était quelque chose qu'on lui avait ancré dans son esprit depuis ses premières règles. Vierge jusqu'au cou, pure jusqu'au mariage.
Et pourtant, Micheline dégageait quelque chose qui apaisait inexorablement Cataleya, au point où elle s'était livrée à ses élans les plus dramatique là, sur une table, entourée de parfait inconnu sans même s'en soucier. Un peu sécurisée par l'aura qui les drapaient, un peu émerveillée par cette lueur quasis irréelle qu'il semblait darder sur son monde. Wyatt était atypique, un ovni venu la déstabiliser dans ses réactions les plus primaires, l'arracher à la morne apathie dans laquelle elle se terrait depuis trop longtemps. Il n'était pas moche, non plus. Et avait la carte du dragonologue dans sa poche et ça, Cat ne pouvait qu'être admirative alors, si c'était là une énième tentative pour la jeter dans le lit de quelqu'un, peut être accepterait-elle d'écouter les arguments.
« Mais... On ne drague pas, hein ? » Ok. Elle ne savait juste pas comment fonctionnait les interactions amoureuses en fait.
Et depuis elle observait inlassablement les vas et viens de cette marée humaine, hostile à tout rapprochement physique ou sentimental, mais pleinement attentive à ceux qui se nouaient autour d'elle. Elle n'avait pas véritablement vu le temps passer, là, sur son promontoire de fortune, armée de son verre et de ses chips, trop absorbée par les drames qui s’immisçait entre des couples de quelques semaines et les idylles maladroites qui se nouait entre deux verres. Ses sourcils s'étaient plus d'une fois arqué devant les jeux improbables qui prenaient place sur la table à droite et s'il fallait croire qu'elle avait finit par se fondre dans ce chaos sans nom, force était d'admettre qu'elle était bien loin de son monde parfaitement rangé, ou même à sa place. Elle détonnait tant, Cataleya Quarta Blackthorn, comme un spectre au coin d'une photographie familiale.
« Depuis, je me plaît à prendre en chasse tout ceux qui vienne me draguer. C'est un passe temps qui m’oblige à ruser, affûter ma répartie, c'est plutôt plaisant. » Pas vraiment, à dire vrai. C'était bien plus instinctif que réfléchi, comme lorsqu'on se débattait avec force pour remonter à la surface pour échapper à la noyade ; il n'y avait là aucun jeu ou préméditation. Elle se contentait de dégager tout crocs dehors quelque chose qui l'effrayait.
Les jambes se croisent souplement tandis que le regard se ferme un instant, comme pour profiter de cet instant de flottement, si léger, qui tient enfin la salle entre ses doigts. Semble, tout au moins. « Donc si t'essaye de toucher ma cuisse ou mes seins, je t'émascule dans l'instant, sache le. » Le ton aurait sans doute pu se faire complice, comme pour coller au reste de la discussion et des échanges pourtant assez intimistes pour que Cataleya ne s'offusque pas d'un tel dérapage, mais force fut d'admettre que la phrase sonnait comme une menace. Si singulière et droite qu'il ne faisait aucun doute que c'était quelque chose qu'on lui avait ancré dans son esprit depuis ses premières règles. Vierge jusqu'au cou, pure jusqu'au mariage.
Et pourtant, Micheline dégageait quelque chose qui apaisait inexorablement Cataleya, au point où elle s'était livrée à ses élans les plus dramatique là, sur une table, entourée de parfait inconnu sans même s'en soucier. Un peu sécurisée par l'aura qui les drapaient, un peu émerveillée par cette lueur quasis irréelle qu'il semblait darder sur son monde. Wyatt était atypique, un ovni venu la déstabiliser dans ses réactions les plus primaires, l'arracher à la morne apathie dans laquelle elle se terrait depuis trop longtemps. Il n'était pas moche, non plus. Et avait la carte du dragonologue dans sa poche et ça, Cat ne pouvait qu'être admirative alors, si c'était là une énième tentative pour la jeter dans le lit de quelqu'un, peut être accepterait-elle d'écouter les arguments.
« Mais... On ne drague pas, hein ? » Ok. Elle ne savait juste pas comment fonctionnait les interactions amoureuses en fait.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mer 21 Déc 2022 - 15:19
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Ceci explique cela, pensa-t-il en terminant sa bière, à son plus grand regret. Cataleya ne ressemblait pas aux femmes qu’on trouvait d’ordinaire dans ce type de soirées. Cela n’avait rien à voir avec l’habilité à draguer/coucher ou non, mais plus au caractère. Elle était fermée, élusive, secrète… et pourtant, Wyatt passait un très bon moment en sa compagnie. Qui l’aurait cru ? Il déposa la bouteille de verre sur le côté et se pencha en arrière sur la table, soutenu par ses avant-bras. Son regard fixa le plafond quelques secondes et il eut un petit rire en écoutant Cataleya.
« Et tu as l’air d’y être très doué, je veux bien l’admettre. » La demoiselle érigeait des remparts autour d’elle et ils étaient si grands que même le meilleur dragueur du coin devait s’y cogner les dents. Il se dit que la raison pour laquelle elle lui parlait ne tenait qu’à une chose : il ne la draguait pas. Pas dans ce sens-là, bien évidemment. Il flirtait toujours avec tout le monde mais cela n’avait pas toujours un but sexuel ou amoureux. Cela faisait partie de sa nature, de son charme naturel. Ce dernier avait fait son œuvre sur la Blackthorn sans même qu’il n’y réfléchisse et le résultat se trouvait là, sur cette table. Il prit sa menace à la rigolade, ne considérant pas un seul instant qu’elle puisse être sérieuse. Qu’elle puisse douter de ses intentions envers elle. Certes, il l’avait regardée et avait proposé de se dénuder pour montrer leurs cicatrices respectives, mais c’était tout Wyatt. Il le ferait même avec le Pape, sans pression. Grand amateur du naturisme, les vêtements faisaient office de poids sur son corps qu’il était parfois difficile de porter au quotidien. Alors il se mit à rire, bêtement. Un ricanement qui en disait long et pas assez à la fois. Elle ne pouvait pas savoir. La sexualité de quelqu’un ne se lisait ni dans son regard, ni sur son front. Il n’attendait de personne qu’on devine ses préférences et même s’il se moquait des questions qu’on pouvait lui poser à ce sujet, préférait ne pas qu’on les lui pose d’emblée. Comme si cela faisait office de thermomètre pour savoir dans quel sens diriger la conversation. Quand il eut fini de rire, il tourna la tête vers elle et se rendit compte, à sa question, qu’elle était sérieuse. Que le doute planait dans son regard et que la situation devait être rectifiée, quand bien même il n’aimait pas avoir à le faire. S’il voulait faire son coming-out à chaque conversation, il porterait une pancarte autour du corps comme un homme-sandwich avec l’inscription “Je suis gay, tout ce qui a un vagin peut passer son chemin”. Wyatt fronça les sourcils, se redressa en position assise et posa sa main sur le bras de la jeune femme sans effectuer la moindre pression. Un toucher léger qui pouvait être aussi vite effacé.
« Babe, no offense hein, mais il faudrait me payer pour que j’ai envie de toucher tes seins. C’est pas qu’ils sont moches ou quoi, t’es magnifique ma belle, mais je préfère largement le service trois pièces de l’étage du bas. Si tu vois ce que je veux dire. Mais call me quand t’en auras poussé un, là je serai intéressé ! » Il existait des manières plus directes de faire connaître la vérité sur ses préférences, sauf que ce n’était pas la façon de faire de Wyatt. Il eut pour elle un tendre sourire, suivi d’un sourcil levé.
« Maiiiiis je dois bien admettre que tu as une façon de flirter très étrange. Je ne connais pas un seul gars qui voudrait pécho une femme aussi splendide soit-elle, avec la menace de se faire couper les parties en contrepartie. Je pense que tu as un peu de travail à faire là-dessus, Chaton. T’as jamais essayé de draguer de ta vie ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Jeu 22 Déc 2022 - 18:14
Le geste l’effleure à peine, sans animosité ou agressivité aucune et pourtant, Cataleya se tend instinctivement. Une seconde du moins car les réponses de Wyatt lui arrache une expression des plus perplexe. Un... service trois pièces de l’étage du bas ? Le silence pèse longuement sur ses épaules et il ne fait aucun doute qu'elle met longtemps à trouver le sens, quoi que le haussement de sourcil et l'écarquillement léger de son regard semble trahir le cheminement de ses pensées « Oh ! » Finit-elle enfin par lâcher, quelque peu surprise. Oui, « oh ».
« Maiiiiis je dois bien admettre que tu as une façon de flirter très étrange. » Cat se redresse souplement et plonge dans le regard de Micheline avec une aisance telle qu'elle aurait sans doute pu déstabiliser plus d'un invité et pourtant, il ne tremble pas le dragonologue, non, et c'est avec une attention toute particulière que Cataleya écoute son analyse. S'essayer à draguer ?
« Pour quoi faire ? » Osa t'elle trop naturellement sans doute car l'envie de se mordre la langue se fit brutale et pressante. « Je veux dire, je serais promise avant la fin de l'année, je n'ai pas vraiment besoin de draguer pour procréer. » Si elle capta bien évidemment que ses mots avait surprit les gens les plus proche d'elle, ce fut un peu paniqué qu'elle balaya la salle avant de regarder de nouveau Wyatt. Il parlait de draguer, comme ça, pour le plaisir de draguer ? Genre... « Et puis j'ai déjà envoyé mon grand frère taper un type qui tentait désespérément de me faire la cour, et on a finit par sortir ensemble donc... Menace d’émasculation ou d'énucléation, tu sais… Il y a toujours des gens assez fou pour rester. » Elle avait également menacé @Miguel Pajares de l'empoisonner et ce, à de trop nombreuse reprise et il était encore là. C'était peut être ça, son critère de sélection au final ; des personnes complètement inconsciente ou folle. Après tout, sortir avec elle c'était comme jouer à la roulette russe, Cillian en avait fait les frais.. Il fallait bien une audace à toute épreuve pour espérer survivre au passage de cette tempête nommée Quarta. « Mais vu que je porte la poisse, je n'ai pas trop envie de voir des gens s'attacher à moi. J'ai le baisé létal. »
Une formulation toute poétique pour ne pas dire que le premier être indigne qui l'effleurerait se verrait péter un bras par le squad familial, ou pire. L'image de Cillian s'écrasant contre le sol était, et demeurait une image dont elle n'arrivait pas à se défaire dès lors qu'elle se surprenait à rougir un peu, fantasmer surtout. Un traumatisme qui lui remettait rapidement les idées en place.
« Maiiiiis je dois bien admettre que tu as une façon de flirter très étrange. » Cat se redresse souplement et plonge dans le regard de Micheline avec une aisance telle qu'elle aurait sans doute pu déstabiliser plus d'un invité et pourtant, il ne tremble pas le dragonologue, non, et c'est avec une attention toute particulière que Cataleya écoute son analyse. S'essayer à draguer ?
« Pour quoi faire ? » Osa t'elle trop naturellement sans doute car l'envie de se mordre la langue se fit brutale et pressante. « Je veux dire, je serais promise avant la fin de l'année, je n'ai pas vraiment besoin de draguer pour procréer. » Si elle capta bien évidemment que ses mots avait surprit les gens les plus proche d'elle, ce fut un peu paniqué qu'elle balaya la salle avant de regarder de nouveau Wyatt. Il parlait de draguer, comme ça, pour le plaisir de draguer ? Genre... « Et puis j'ai déjà envoyé mon grand frère taper un type qui tentait désespérément de me faire la cour, et on a finit par sortir ensemble donc... Menace d’émasculation ou d'énucléation, tu sais… Il y a toujours des gens assez fou pour rester. » Elle avait également menacé @Miguel Pajares de l'empoisonner et ce, à de trop nombreuse reprise et il était encore là. C'était peut être ça, son critère de sélection au final ; des personnes complètement inconsciente ou folle. Après tout, sortir avec elle c'était comme jouer à la roulette russe, Cillian en avait fait les frais.. Il fallait bien une audace à toute épreuve pour espérer survivre au passage de cette tempête nommée Quarta. « Mais vu que je porte la poisse, je n'ai pas trop envie de voir des gens s'attacher à moi. J'ai le baisé létal. »
Une formulation toute poétique pour ne pas dire que le premier être indigne qui l'effleurerait se verrait péter un bras par le squad familial, ou pire. L'image de Cillian s'écrasant contre le sol était, et demeurait une image dont elle n'arrivait pas à se défaire dès lors qu'elle se surprenait à rougir un peu, fantasmer surtout. Un traumatisme qui lui remettait rapidement les idées en place.
- InvitéInvité
Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Sam 24 Déc 2022 - 15:35
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Pour quoi faire ? La question le prit au dépourvu. Comment ça pour quoi faire ? C’était évident, non ? Il la regarda, attendant qu’elle ponctue sa phrase d’un “je plaisante !” mais celui-ci ne vint pas. Elle était sérieuse, la demoiselle, avec ses idées de procréation. Mon dieu, les sangs purs… une raison de plus pour les considérer fous.
« Ma chérie, la drague n’a pas que pour seul but la procréation ! Il y a l’amusement, aussi. Du pendant et surtout, de l’après. Au contraire, si tu es “promise” avant la fin de l’année, autant t’éclater maintenant avant d’être utilisée comme une poupée gonflable. » Non, ça il ne comprendra jamais. Cette utilisation de la femme comme couveuse, ce rôle qui lui était donné si primaire, dénigrant leur besoin de plaisir, à elles aussi. Cataleya ne semblait pas connaître ce mot et plutôt que de s’en moquer - ce qu’il aurait largement pu faire Wyatt, par simple habitude - il eut de la peine pour elle. Pour cette idée qu’elle se faisait d’elle-même, du sens de sa vie. Il avait envie de lui hurler qu’elle méritait mieux que d’être vendue au plus offrant pour les œufs qu’elle produisait. Qu’elle avait le droit de demander plus que ce sort funeste comme futur. Mais la demoiselle semblait profondément ancrée dans sa vision des choses inculquée par des parents qui, assurément, ne se demandaient pas une seule seconde ce qu’elle aimerait faire de sa vie. Wyatt, sur le moment, remercia tous les cieux de lui avoir fait don d’une mère compréhensive, bien que souvent dépassée.
« Ouai mais ceux-là justement, faut pas les garder. Dis donc, j’ai l’impression qu’il faut tout t’apprendre ! » La menace, pourtant, n’était pas passée par l’oreille d’un sourd. Le dragonologue avait parfaitement entendu ce qui lui serait réservé s’il s’amusait à être un peu trop proche de la créature flamboyante et connaissant les Blackthorn (et leurs déboires) de réputation (un peu comme tout le monde), il ne la remettait pas une seule fois en question. Suffisait-il de voir ce qu’ils avaient fait à son cousin. L’événement lui était resté en travers de la gorge.
« Quel étrange super-pouvoir… » murmure-t-il, feignant l’admiration et la surprise. Wyatt était sur le point de lui dire que la poisse ne s’accrochait pas à elle personnellement, mais au nom qu’elle portait. Que d’être une Blackthorn était une malédiction en soi. Mais cela ne les ferait pas avancer plus loin.
« Tout ça pour dire que tu peux draguer si tu le souhaites. Le flirt n’implique pas forcément de baisers létaux ou d’implication quelle qu’elle soit. C’est juste… un peu de fun. Tu connais ça, non ? Le fun. Le plaisir. Le laisser-aller. » Non, il imaginait très bien que ces mots-là ne faisaient pas partie de son vocabulaire, à la princesse des ténèbres. En cela, Wyatt se savait chanceux. Sans être laxiste, sa mère avait laissé libre cours à l’expansion de sa personnalité et lui avait permis de devenir l’homme qu’il était aujourd’hui. Certains diraient que ce n’était pas une bonne décision vu la lourdeur de l’Espagnol parfois, et ils auraient peut-être raison. En attendant, il avait le loisir d’être lui-même. Tout le monde ne se voyait pas offrir une telle opportunité.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Dim 1 Jan 2023 - 20:54
Le silence posé sur ses lèvres à la manière d'un sceau, Cataleya ne dit mot. C'est un sujet qu'elle ne maîtrise en rien qui s'avance et, si elle se pensait pétri de malaise, force est d'admettre qu'elle vie plutôt bien ce qui s'appose sur son crâne avec tant d'énergie. Le ton est peu commun, les mots parfois un peu cru, mais la morale la saisit avec force. Pourtant, elle n'en demeure pas plus libéré et c'est pleinement songeuse qu'elle observe les défauts de la table ; certain y verrait une volonté de fuir le dialogue et pourtant, il est rare qu'elle se fasse autant attentive la jolie Cat. L'oeil accroché au bois pour ne pas faire front, le corps pleinement tourné vers Wyatt.
« Quel étrange super-pouvoir… » Ah ça... Elle sourit un peu, mais c'est l'amertume qui s'impose au narquois de ses lèvres. Une moue brève, mais en tout point évocatrice des frustrations multiples devant laquelle elle plie, autant sous l'emprise familiale que devant James ou Miguel. Ce n'était pourtant pas faute de mettre tout en œuvre pour bondir sur le premier et ne pas céder au second, tordre son corps et son esprit sous mille stratégies misent à mal par l'imprévu et une vie qui semblait inlassablement se jouer d'elle. Elle a pourtant le cœur mou et l'âme sensible, Cataleya, et chaque aspect de sa réactivité le hurle au monde lorsque, pleinement écorchée et prise au piège, elle tente de mordre pour échapper à un contact qui la brûlerait presque. Fut une époque pourtant où elle s'émerveillait de rien, cette furie rousse. Où des gestes mêmes avortés lui suffisait à comprendre que tout irait bien, parce qu'elle le devinait, là, sur les muscles peine tendu, qu'il ne lui suffisait que d'un pas pour trouver refuge dans les bras pourtant incapable de véritablement s'ouvrir. Aujourd'hui, cette sensibilité semble tout déformer autour d'elle et la crispation d'un muscle éveille chez elle la pire des méfiances, alors que dire des gestes. Tout lui semble infiniment hostiles et lorsqu'elle se laisse surprendre par une caresse, tempéré par un souffle posé sur sa nuque, elle parvient pourtant à faire volte face, terrifiée en tout point à l'idée de laisser quiconque approcher. Se montrer de nouveau faible, comme face à Cillian.
« Tu connais ça, non ? Le fun. » Enfin daigne t'elle doucement hocher la tête, à peine seulement car ce serait avouer ce qui la grise lorsque, mutine, elle observe les approches lourdes au possibles de @Miguel Pajares . Rien de répréhensible, rien d'indécent, quoi que ça la brûlait toujours de franchir cette ligne parfaitement tracée devant elle. Et puis s'imposait l'extrême inverse ; @James Blackthorn . Son manque relatif de pudeur n'avait pas une seule fois eu raison du regard du blond, ni même de ses hormones d'ailleurs, et s'il était évident qu'elle martelait dans chacune des approches une volonté évidente de le dévorer, il demeurait profondément insensible à tout ce qu'elle pouvait oser. Et ce depuis leur adolescence. Si elle rusait toujours, innovait sans cesse, elle ne récoltait qu'une frustration qu'elle hurlait dans ses coussins lorsqu'elle finissait enfin par abandonner.
Wyatt avait sans doute raison, elle était relativement nulle sur le terrain du flirt.
« Le laisser-aller peut être pas mais... J'ai quelqu'un en vue, depuis des années, j'ai littéralement tout tenté au point que la prochaine étape serait de le plaquer au mur, vraiment, mais ça serait claiiiirement qualifié d'agression. » Elle laisse sa phrase en suspension un instant, pas certaine de vouloir vraiment se lancer dans la confidence. « Avant il ne regardait que moi et, c'était évident qu'il était réceptif. Maintenant, je peux lui mettre mais seins sous le nez, je passe en culotte devant lui, je laisse ma porte entrouverte lorsque je me change exprès, mais.. Plus rien. Et j'y vais franchement dans mes suggestions. Tu... Penses qu'il pourrait être devenu gay ? Mais genre, tu le sais dès le début que t'aime pas les filles, non ? » Le volume a drastiquement baissé sur ces deux dernières phrases, comme terrifiée à l'idée qu'on apprenne les doutes qu'elle pouvait nourrir à l'encontre de son aimé.
« Quel étrange super-pouvoir… » Ah ça... Elle sourit un peu, mais c'est l'amertume qui s'impose au narquois de ses lèvres. Une moue brève, mais en tout point évocatrice des frustrations multiples devant laquelle elle plie, autant sous l'emprise familiale que devant James ou Miguel. Ce n'était pourtant pas faute de mettre tout en œuvre pour bondir sur le premier et ne pas céder au second, tordre son corps et son esprit sous mille stratégies misent à mal par l'imprévu et une vie qui semblait inlassablement se jouer d'elle. Elle a pourtant le cœur mou et l'âme sensible, Cataleya, et chaque aspect de sa réactivité le hurle au monde lorsque, pleinement écorchée et prise au piège, elle tente de mordre pour échapper à un contact qui la brûlerait presque. Fut une époque pourtant où elle s'émerveillait de rien, cette furie rousse. Où des gestes mêmes avortés lui suffisait à comprendre que tout irait bien, parce qu'elle le devinait, là, sur les muscles peine tendu, qu'il ne lui suffisait que d'un pas pour trouver refuge dans les bras pourtant incapable de véritablement s'ouvrir. Aujourd'hui, cette sensibilité semble tout déformer autour d'elle et la crispation d'un muscle éveille chez elle la pire des méfiances, alors que dire des gestes. Tout lui semble infiniment hostiles et lorsqu'elle se laisse surprendre par une caresse, tempéré par un souffle posé sur sa nuque, elle parvient pourtant à faire volte face, terrifiée en tout point à l'idée de laisser quiconque approcher. Se montrer de nouveau faible, comme face à Cillian.
Comme face à son père.
« Tu connais ça, non ? Le fun. » Enfin daigne t'elle doucement hocher la tête, à peine seulement car ce serait avouer ce qui la grise lorsque, mutine, elle observe les approches lourdes au possibles de @Miguel Pajares . Rien de répréhensible, rien d'indécent, quoi que ça la brûlait toujours de franchir cette ligne parfaitement tracée devant elle. Et puis s'imposait l'extrême inverse ; @James Blackthorn . Son manque relatif de pudeur n'avait pas une seule fois eu raison du regard du blond, ni même de ses hormones d'ailleurs, et s'il était évident qu'elle martelait dans chacune des approches une volonté évidente de le dévorer, il demeurait profondément insensible à tout ce qu'elle pouvait oser. Et ce depuis leur adolescence. Si elle rusait toujours, innovait sans cesse, elle ne récoltait qu'une frustration qu'elle hurlait dans ses coussins lorsqu'elle finissait enfin par abandonner.
Wyatt avait sans doute raison, elle était relativement nulle sur le terrain du flirt.
« Le laisser-aller peut être pas mais... J'ai quelqu'un en vue, depuis des années, j'ai littéralement tout tenté au point que la prochaine étape serait de le plaquer au mur, vraiment, mais ça serait claiiiirement qualifié d'agression. » Elle laisse sa phrase en suspension un instant, pas certaine de vouloir vraiment se lancer dans la confidence. « Avant il ne regardait que moi et, c'était évident qu'il était réceptif. Maintenant, je peux lui mettre mais seins sous le nez, je passe en culotte devant lui, je laisse ma porte entrouverte lorsque je me change exprès, mais.. Plus rien. Et j'y vais franchement dans mes suggestions. Tu... Penses qu'il pourrait être devenu gay ? Mais genre, tu le sais dès le début que t'aime pas les filles, non ? » Le volume a drastiquement baissé sur ces deux dernières phrases, comme terrifiée à l'idée qu'on apprenne les doutes qu'elle pouvait nourrir à l'encontre de son aimé.
- InvitéInvité
Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Lun 2 Jan 2023 - 23:15
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Il lui décrivait la seule chose qu’il connaissait vraiment, hormis les dragons : le fun. Les conneries. Le “je fais sans réfléchir et je verrais plus tard pour les conséquences”. Wyatt était un expert en la matière et plus étrange encore, il était presque fier de son immaturité. Tous ceux qui le connaissaient vraiment avaient laissé tomber l’idée de faire de lui une personne responsable. On ne lui en voulait plus autant d’être comme ça, même si cela continuait de les agacer. S’il ne se punissait pas pour posséder un tel caractère, le dragonologue avait bien conscience que cela pouvait être lourd à supporter au quotidien alors, par égard pour sa famille et ses amis, il faisait parfois des efforts.
Dire qu’il n’avait pas de pitié pour Cataleya serait un mensonge. Elle lui faisait de la peine, ce jusqu’à son silence équivoque. Ce qu’il décrivait, elle ne le connaissait sûrement pas et il mettait aisément cela sur le compte de son statut social. Comment se lâcher quand on était constamment sous le regard de ses aînés ? Heureusement, sa mère n’avait pas ce type de comportement avec lui. Elle avait appris qu’il ne servait à rien de chercher à museler l’excentricité de son fils.
« J’avoue que j’ai rarement autant de mal à me faire comprendre… » Ce, depuis des années. À force de pratique, Wyatt savait quoi faire pour que son message atteigne ses destinataires. Il n’y avait eu qu’une seule exception à cette règle et depuis, il ne pouvait plus voir Miguel en peinture. Il ne lui en voulait pas pour lui avoir dit non, mais pour n’avoir pas su utiliser les bonnes formes pour le faire. L’homophobie dont il avait fait preuve était à vomir et encore aujourd’hui, il avait un arrière-goût amer en bouche.
Il s’amusa beaucoup à imaginer Cataleya donner toute son âme et son corps pour attiser les faveurs d’un homme. Lorsqu’elle baissa le ton de sa voix, Wyatt se pencha vers lui et d’un air de confidence, lui demanda « Pourquoi tu chuchotes ? » Il se mit à sourire, amusé par son besoin de taire quelque chose qu’il préférait dire à voix haute. Pour le coup, il se moqua bien que cela la mette mal à l’aise et répondit sans chercher à restreindre ses propos.
« Ma chérie, on ne “devient” pas gay, on l’est c’est tout. À moins que ça n’ait été qu’un jeu d’acteur bien sûr, mais ça ne je saurais pas le dire à sa place. J’imagine que chez vous les sang-purs - car c’en est un non ? - c’est un truc qu’il vaut cacher continuellement. Il ne manifeste aucun intérêt, t’es sûre ? Pas un regard déplacé, les joues rouges, le regard troublé… Tu veux peut-être que j’aille le tester pour voir si oui ou non, il aime les mecs ? Je peux hein, ça m’dérange pas ! Il est mignon au moins ? » Comme si cela avait de l’importance… pas vraiment, en réalité. L’idée de mettre en place un tel plan l’excitait beaucoup et il sautillait presque sur la table, qui manifestait son mécontentement par quelques grincements.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» crédits : @Meloria
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» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mar 3 Jan 2023 - 9:50
Un peu déstabilisée par la question du brun, Cataleya chercha longuement son regard mais se contenta de répondre à son sourire par un homologue plus timide. C'était la discussion la plus hasardeuse qu'elle ait un jour nourrit avec quelqu'un, vraiment. Elle partageait bien des débats lunaire avec sa propre personne lorsque le sommeil venait à manquer, mais jamais elle n'eut cru pouvoir verbaliser ce genre d'interrogation ou sentiment. Avouer ses vaines tentative de séduction versait déjà dans l’inhabituel le plus total alors, que dire lorsque cette proposition tomba entre ses mains ?
Cataleya n'avait jamais aimé la concurrence, ni même partager quoi que ce soit. Nullus avait nourrit plus d'une frayeur lorsque, brusquement, il venait à stopper l'élan que donnait sa jeune sœur pour poignarder, et ce à grand coup de fourchette, la main d'Eliott qui approchait de ses desserts. Elle s'était toujours faite teigneuse au possible lorsqu'on osait le moindre geste en direction de ses jouets, et avait fait preuve d'une possessivité évidente à l'égard de James à Poudlard. Et face à Maximilien aussi, après qu'il se soit enfuit avec Peter. A l'époque pourtant, elle était encore loin de allure de dragon lancé sur le monde pour en calciner chacune des terres et tenait, des dires de sa famille, de l'adorable. Alors pourquoi accepterait-elle de partager son Homme avec...
« Tu ferais ça ? » Cataleya avait redressé le dos pour échapper au ton intimiste qu'elle avait tissé plus tôt et versa dans un sourire engageant. Bizarrement, l'idée ne lui déplaisait pas. Au contraire, elle tenait presque du rassurant tant elle sembla soudainement répondre à son besoin de réponse. Et puis, hormis avec Maximilien devant lequel elle s'était sentit obligé de surréagir lors des retrouvaille avec James, histoire de reposer des bases propres et inflexible, Cataleya vouait une confiance aveugle à son aimé depuis des années déjà. Poudlard et le regard désintéressé d'Ice lui avaient bien prouvé qu'il n'y avait, et n'aurait toujours, qu'elle. Alors, le geste se fit intuitif et c'est sans grand mal que Cataleya se saisit doucement du t-shirt de Wyatt pour le rapprocher. « Parce que j'ai fais une liste des noms de nos futurs enfants et ait commencé à broder des bavoirs avec nos armoiries, je DOIS savoir ! »
Elle relâcha presque aussitôt son emprise et se laissa doucement retomber en arrière, le regard porté au plafond, un tendre sourire aux lèvres. « Il est splendide, d'une douceur inouïe, et a clairement l'allure du prince charmant. » Le regard pétillait, ouvertement, et si elle occulta les défauts qui pétrissaient le blond, autant parce qu'elle connaissait leurs origines et tout ce qui grouillait dessous, il ne faisait aucun doute que la nature secrète et mutique de James s'effaçait sous les milles qualités dont elle le drapait inlassablement. Elle aimait sa sensibilité exacerbée, sa fibre artistique, leurs petits rituels et toute les moyens improbables qu'ils avaient développé pour communiquer au manoir. Elle vouait une tendresse infinie à son amour des plantes, au fait qu'il n'était jamais loin lorsqu'elle s'acharnait à cuisiner pour rattraper discrètement la catastrophe, songeant sans doute qu'elle ne le remarquerait pas. Il se forçait d'ailleurs toujours à goûter, quoi que hurlait la masse informe et plus que douteuse que la rousse venait à lui offrir... C'était une perle, tout bonnement, qui méritait bien plus doux qu'elle.
Mais ça, il ne l'avait pas encore comprit...
« Il parait un peu inaccessible aux premiers abords, mais si tu lui parle de peinture ou de dessins, je suis certaine que ça pourrait passer ! » Fit-elle en se redressant brusquement, radieuse. Ok, c'était clairement la pire idée qu'elle ait un jour partagé mais... Par Circée ! Pourquoi étaient-elle aussi motivée devant une idée pourtant plus que douteuse ? « Mais si tu me le vole, je te mord au sang. » Les sourcils se froncent avec maîtrise, manœuvre plus qu'évidente de se faire impressionnante et ce, en dépit de leur relâchement presque immédiat de de la lueur toute malicieuse qui brillait dans ses grandes étendues océaniques.
Cataleya n'avait jamais aimé la concurrence, ni même partager quoi que ce soit. Nullus avait nourrit plus d'une frayeur lorsque, brusquement, il venait à stopper l'élan que donnait sa jeune sœur pour poignarder, et ce à grand coup de fourchette, la main d'Eliott qui approchait de ses desserts. Elle s'était toujours faite teigneuse au possible lorsqu'on osait le moindre geste en direction de ses jouets, et avait fait preuve d'une possessivité évidente à l'égard de James à Poudlard. Et face à Maximilien aussi, après qu'il se soit enfuit avec Peter. A l'époque pourtant, elle était encore loin de allure de dragon lancé sur le monde pour en calciner chacune des terres et tenait, des dires de sa famille, de l'adorable. Alors pourquoi accepterait-elle de partager son Homme avec...
« Tu ferais ça ? » Cataleya avait redressé le dos pour échapper au ton intimiste qu'elle avait tissé plus tôt et versa dans un sourire engageant. Bizarrement, l'idée ne lui déplaisait pas. Au contraire, elle tenait presque du rassurant tant elle sembla soudainement répondre à son besoin de réponse. Et puis, hormis avec Maximilien devant lequel elle s'était sentit obligé de surréagir lors des retrouvaille avec James, histoire de reposer des bases propres et inflexible, Cataleya vouait une confiance aveugle à son aimé depuis des années déjà. Poudlard et le regard désintéressé d'Ice lui avaient bien prouvé qu'il n'y avait, et n'aurait toujours, qu'elle. Alors, le geste se fit intuitif et c'est sans grand mal que Cataleya se saisit doucement du t-shirt de Wyatt pour le rapprocher. « Parce que j'ai fais une liste des noms de nos futurs enfants et ait commencé à broder des bavoirs avec nos armoiries, je DOIS savoir ! »
Elle relâcha presque aussitôt son emprise et se laissa doucement retomber en arrière, le regard porté au plafond, un tendre sourire aux lèvres. « Il est splendide, d'une douceur inouïe, et a clairement l'allure du prince charmant. » Le regard pétillait, ouvertement, et si elle occulta les défauts qui pétrissaient le blond, autant parce qu'elle connaissait leurs origines et tout ce qui grouillait dessous, il ne faisait aucun doute que la nature secrète et mutique de James s'effaçait sous les milles qualités dont elle le drapait inlassablement. Elle aimait sa sensibilité exacerbée, sa fibre artistique, leurs petits rituels et toute les moyens improbables qu'ils avaient développé pour communiquer au manoir. Elle vouait une tendresse infinie à son amour des plantes, au fait qu'il n'était jamais loin lorsqu'elle s'acharnait à cuisiner pour rattraper discrètement la catastrophe, songeant sans doute qu'elle ne le remarquerait pas. Il se forçait d'ailleurs toujours à goûter, quoi que hurlait la masse informe et plus que douteuse que la rousse venait à lui offrir... C'était une perle, tout bonnement, qui méritait bien plus doux qu'elle.
Mais ça, il ne l'avait pas encore comprit...
« Il parait un peu inaccessible aux premiers abords, mais si tu lui parle de peinture ou de dessins, je suis certaine que ça pourrait passer ! » Fit-elle en se redressant brusquement, radieuse. Ok, c'était clairement la pire idée qu'elle ait un jour partagé mais... Par Circée ! Pourquoi étaient-elle aussi motivée devant une idée pourtant plus que douteuse ? « Mais si tu me le vole, je te mord au sang. » Les sourcils se froncent avec maîtrise, manœuvre plus qu'évidente de se faire impressionnante et ce, en dépit de leur relâchement presque immédiat de de la lueur toute malicieuse qui brillait dans ses grandes étendues océaniques.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mar 3 Jan 2023 - 23:24
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Le ferait-il ? Assurément. “Pour le bien de Cataleya” dira-t-il mais en réalité, il le ferait même sans cela. Il trouvait l’idée amusante et si cela pouvait être utile à la jeune femme, alors pourquoi pas ? Il avait hâte de voir à quoi ressemblait ce fameux garçon et en attendait la description avec une impatience non feinte, ne cherchant même pas à la dissimuler. Il se fit surprendre par la façon très brutale de la Blackthorn de le rapprocher de lui et eut l’impression que la menace lui était destinée. Dans les faits, il pouvait parfaitement comprendre ce qui la tracassait. Il lui était déjà arrivé de se poser des questions sur certains crush et ne pas savoir s’il pouvait les intéresser et s’il devait continuer sa “chasse” était terrifiant. Et très handicapant. Cataleya semblait se projeter très loin avec cet homme, allez savoir pourquoi.
« C’est l’homme parfait, dis-moi… Y’aurait pas anguille sous roche par hasard ? Il paraît presque trop bien pour être vrai ! » Elle lui cachait sûrement des informations sur lui qu’il n’avait pas besoin de savoir, à bien y réfléchir. Wyatt se moquait qu’il soit la huitième, neuvième ou dixième merveille du monde si, à côté de ça, il n’était pas capable de manifester un peu de désir et de passion de temps à autre. Or, cela semblait être le principal problème de Cataleya. L’homme, aussi prince soit-il, n’était pas entreprenant envers elle.
« Peinture et dessin, je note. » Il n’y connaissait rien dans ces domaines et somme toute, Wyatt usait très peu de connaissances pour se rapprocher des autres. Si cela intéressait les autres, il pouvait parler dragons pendant des heures mais ne manifestait aucune culture générale exceptionnelle, en dehors de cela. À part la gouache, les pinceaux et les crayons de couleurs, il était plutôt ignorant en la matière. Mais qu’à cela ne tienne, il n’avait pas besoin de toutes ces choses pour faire de l’effet à un homme un tant soit peu intéressé par ses charmes. Un sourire, un effleurement, une petite main posée au bon endroit et le reste coulait de source.
« Et je suis supposé avoir peur là ? » L’Espagnol ricana haut et fort puis leva les mains en l’air comme un voleur pris sur le fait. « Allez allez, promis. Même s’il succombe à mes charmes et que c’est le parfait Adonis, je ne te le piquerai pas ! Croix de bois, croix de fer… » Il aurait tout aussi bien pu cracher au sol - et en était capable - mais la situation (ou la personne qui lui faisait face) n’était pas appropriée. Une idée l’effleura cependant. Un questionnement, plutôt, qu’il s’empressa de faire connaître à Cataleya sans jamais s’inquiéter des répercussions que cela pourrait avoir sur leur petite discussion.
« Mais dis-moi, tu vas faire quoi si jamais il s’avère qu’il est gay ? Débroder tes bavoirs ? Te trouver une nouvelle cible ? » La Blackthorn devait se rendre à l’évidence : c’était une possibilité et y faire face allait lui demander beaucoup de courage et de résilience.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Sam 7 Jan 2023 - 18:58
«Si tu mens, tu vas en enfer ! » Le sourire se fait complice, le petit doigt se lèverait presque mais la question qui suit éveille chez la rousse un trouble certain. Elle y avait déjà réfléchi, évidemment, mais elle ignorait comment elle réagirait sur l'instant ; parfois les réflexes se faisaient irrationnels, quand bien même on s'acharner à monter le plus beau des plans... Sa relation avec Juliet en était le plus bel exemple. Combien de fois s'était-elle juré de laisser couler mais réagissait au quart de tour à peine la blonde osait-elle un mot ? Trop souvent, assurément, et chaque nouvel éclat enfonçait plus encore le carnage dans le Temps.
« - Je l'aime, tu sais. » Osa t'elle finalement, après avoir essuyé de trop longues minutes de flottement. Ses mains vinrent doucement ramener ses cheveux sur son épaule pour en dénouer les nœuds et ce fut un peu plus assurée qu'elle reprit, pleinement sincère. « Ce n'est pas un domaine que je maîtrise mais je sais que je le veux heureux et épanoui ; Si ce n'est pas avec moi, alors soit. C'est mon devoir de le soutenir quoi qu'il advienne. »
Son ego se tordrait aussi fort que son cœur, et il ne faisait aucun doute qu'elle finirait recroquevillé sur le balcon de sa chambre à chanter des chansons d'amour à chaude larme mais elle se connaissait, la jolie nymphe. S'il y avait bien quelque chose qui muselait ses plus grandes ires, c'était bien son amour familial. Plus encore celui qu'elle portait inlassablement à James. Si ses préférences se faisait -à ses yeux trop conservateur- contre-nature alors soit, elle veillerait dessus comme une dragonne sur ses œufs et chasserait les répercutions à grands coup de crocs. Elle avait défendu l'amour infâme de Kiran pour sa sang mêlé parce qu'il était son frère, et le ferait sans grand mal pour James.
Tout ce qu'elle voulait, c'était comprendre. Ne serait-ce pour lui permettre de s'ouvrir un peu à elle et balayer l'odieuse distance qui s'était doucement installé depuis son retour d’Égypte. Depuis tout petit ils s'étaient toujours soutenu l'un l'autre, même lorsque Cataleya s'était éprise de son sang-mêlé alors, par égard pour l'amour qu'ils se portaient l'un et l'autre, oui, elle envisageait sincèrement de ne pas foutre le visage de tout ses futurs amants dans un brasier ardant.
Le dos se redresse noblement et c'est avec fermeté qu'elle reprend, clairement plus pour se convaincre elle même que convaincre son interlocuteur. « Je serais de toute manière fiancée à un autre ; c'est déjà une idylle vouée à l'échec. »
« - Je l'aime, tu sais. » Osa t'elle finalement, après avoir essuyé de trop longues minutes de flottement. Ses mains vinrent doucement ramener ses cheveux sur son épaule pour en dénouer les nœuds et ce fut un peu plus assurée qu'elle reprit, pleinement sincère. « Ce n'est pas un domaine que je maîtrise mais je sais que je le veux heureux et épanoui ; Si ce n'est pas avec moi, alors soit. C'est mon devoir de le soutenir quoi qu'il advienne. »
Son ego se tordrait aussi fort que son cœur, et il ne faisait aucun doute qu'elle finirait recroquevillé sur le balcon de sa chambre à chanter des chansons d'amour à chaude larme mais elle se connaissait, la jolie nymphe. S'il y avait bien quelque chose qui muselait ses plus grandes ires, c'était bien son amour familial. Plus encore celui qu'elle portait inlassablement à James. Si ses préférences se faisait -à ses yeux trop conservateur- contre-nature alors soit, elle veillerait dessus comme une dragonne sur ses œufs et chasserait les répercutions à grands coup de crocs. Elle avait défendu l'amour infâme de Kiran pour sa sang mêlé parce qu'il était son frère, et le ferait sans grand mal pour James.
Tout ce qu'elle voulait, c'était comprendre. Ne serait-ce pour lui permettre de s'ouvrir un peu à elle et balayer l'odieuse distance qui s'était doucement installé depuis son retour d’Égypte. Depuis tout petit ils s'étaient toujours soutenu l'un l'autre, même lorsque Cataleya s'était éprise de son sang-mêlé alors, par égard pour l'amour qu'ils se portaient l'un et l'autre, oui, elle envisageait sincèrement de ne pas foutre le visage de tout ses futurs amants dans un brasier ardant.
Même si ça faisait mal.
Le dos se redresse noblement et c'est avec fermeté qu'elle reprend, clairement plus pour se convaincre elle même que convaincre son interlocuteur. « Je serais de toute manière fiancée à un autre ; c'est déjà une idylle vouée à l'échec. »
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Sam 7 Jan 2023 - 19:25
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Elle l’aimait. Et il la regardait, Wyatt, avec un drôle de pincement au cœur. Dans ces quelques mots résidait une puissance mystique, magique, dont il peinait à concevoir l’importance. Il avait aimé, lui aussi. Du moins, il avait pensé aimer mais ne savait plus vraiment, désormais. Ses interlocuteurs avaient-ils ressentis la même chose que lui face à Cataleya lorsqu’il leur avait parlé de sa relation avec Erwin ? De ses sentiments pour lui ? Il ne pouvait pas être jaloux car c’était un modèle de vie qu’il ne se souhaitait pas. Néanmoins, il reconnaissait en elle un feu, une passion dévorante qui le subjuguait.
« C’est tout à ton honneur. » Il se fit sérieux tout à coup car il ne connaissait pas beaucoup de sang pur de son rang capables de témoigner une telle résilience. Si tel était le cas, si vraiment son aimé jouait pour la partie adverse, elle s’estimait capable de le soutenir quoi qu’il advienne. Qui pourrait en dire autant ? Qui pourrait réellement mettre ses besoins et ses envies de côté pour le bonheur d’un autre ? Wyatt se savait trop égoïste pour cela et si l’admettait, c’était sans fierté. Il pouvait accomplir de nombreuses choses pour le bien de sa mère mais pas au point de s’oublier lui-même, malheureusement. Il la regarda longuement, respecta son silence. Elle semblait pensive. Il y avait fort à parier que cette probabilité la peinait et il venait d’appuyer son doigt fortement sur la plaie béante. En venant la voir, il ne pensait pas aborder une telle thématique et le tournant de cette conversation le déstabilisa. Ses cousins pouvaient en témoigner, Wyatt n’était pas doué pour les conversations sérieuses. Il oubliait bien souvent que la vie n’était pas une bande-dessinée humoristique.
« Pourquoi te fiancer à un autre si c’est lui que t’aimes ? C’est encore une histoire de mariage arrangé ou j’sais pas quoi là ? Damn, j’sais pas comment vous faites pour supporter ça ! J’aurais clairement envie de me barrer en courant. » Il se fit cru, Wyatt, parce qu’il la savait capable d’encaisser son avis sans se sentir humiliée. Elle n’avait pas à l’être, de toute manière. Par contre, du peu qu’il avait vu d’elle, il s’attendait à ce qu’elle prenne la mouche et défende sa position de toutes ses forces, qu’elle fusse pour ou contre ces arrangements. Un lavage de cerveau, voilà ce qu’il se passait dans ces familles. Il se sentait peiné pour elle mais décida d’alléger l’ambiance par une question existentielle.
« Il est canon au moins ? Le fiancé. Nan parce que quitte à se sacrifier, autant le faire pour un beau morceau ! » Le dragonologue restait pragmatique. Certes, la beauté fanait avec le temps et pour qu’un couple dur, il fallait plus que du physique (apparemment, il n’était pas assez calé sur le sujet pour réellement faire cette assomption, ne l’ayant jamais expérimenté lui-même), mais il restait persuadé que le physique avait son importance. Celle qu’on lui donnait individuellement. Pour lui, cela comptait énormément. L’humour et le physique.
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Dim 8 Jan 2023 - 22:08
« Pourquoi te fiancer à un autre si c’est lui que t’aimes ? » Le regard se perd longuement dans celui de Wyatt, presque paisible. C'était une question qui l'avait tant torturé que, l'espace d'un instant, elle crû faire face à la Cataleya d'il y avait quelques mois et, c'était du bout d'une douceur toute singulière qu'elle lui répondrait ce qu'elle s'était déjà mille fois répondu. « Tout pacte a un prix, et je le signerai mille fois encore si le Temps venait à se tordre. Ce n'était pas cher payé pour arraché James à son exil...» Elle savait pourtant avoir seulement suivi le grand plan maternel en frappant à sa porte ce soir là, troquant ses fiançailles contre le retour de James comme on remporterait une affaire sur un vulgaire marché. Le rictus de Claudia avait été plus éloquent que tout les témoignages arrachés sous veritaserum et si un frisson avait couru sur l'échine de sa fille, rien n'aurait pu la persuader de faire machine arrière. Elle s'était faite avoir, elle le savait, mais c'était là le meilleur des choix à prendre. Elle en demeurait encore aujourd'hui fermement convaincue.
Tout juste adoptée, on lui avait murmuré qu'elle se fiancerait un jour avec James. Tout juste adopté, elle s'était niché contre lui pour faire front commun contre l'aura lugubre et dysfonctionnel du manoir Blackthorn. Et tout contre lui, elle avait apprit à montrer les crocs pour le défendre, lui, @Juliet Blackthorn et Baby. Leurs sensibilités respectives, la promiscuité et l'adversité saupoudré d'un héritage incestueux singulièrement Blackthorn avait finit de nouer cette étrange relation qu'ils entretenait, complémentaire et fusionnelles. « J’aurais clairement envie de me barrer en courant. »
Si tu savais Wyatt, ô combien ça la dévorerait de fuir à toute allure. La Bête tapis en elle hurlait à la mort, mais c'était avec discipline qu'elle demeurait sagement tapis là, sous les révérences trop polie de Quarta. Un Blackthorn ne prenait pas la fuite, encore moins la fille d'Aloysius.
Le rire se fait léger mais amer aux derniers mots du dragonologue et, c'est doucement qu'elle rattache ses cheveux en une queue de cheval haute. « Il est faible. » De tout les mots qui lui venait en tête pour décrire Maxence Bonnamy, c'était bien celui-ci qui s'imposait avec plus de vigueur. Elle l'aurait certainement rapproché de Maximilien au niveau du caractère mais nouait bien moins encore de respect pour lui que pour le Leroy alors, « faible », incapable de résister aux tempêtes qu'elle soufflerait, c'était une bonne description. Siffler qu'elle l’exécrait en tout point serait un poil trop dramatique mais plus le brun jouait les princes charmants, plus il se décomposait en découvrant ce qui lui était promis. Quarta n'avait de la docile princesse que la couronne, et Charles Leroy n'était pas assez dupe pour passer à côté du fait qu'elle serait capable d'empoisonner ses héritiers pour mettre la main sur sa lignée toute entière. Sans doute, certainement même, que Maxence était au fait de cet amour pour les poisons qui l'unissait à James.
« Je me suis donnée six mois pour le briser. Mais il est vrai que j'ai connu plus laid. »
Et il avait le visage doux, Maxence. Le nier tiendrait de l'hérésie, comme cracher sur la beauté quasis divine de sa chevelure... Assurément, leurs enfants seraient sublimes. Il était loin d'être cruel, versait même dans une certaine forme de tendresse dont elle avait désespérément besoin mais... Les mariages n'étaient, à la manière d'un bras de fer, qu'une rencontre entre deux forces opposées ; l'une devait assurément prendre le dessus sur l'autre, et Cataleya refusait de se soumettre. Moins encore devant un mariage qui la révulsait corps et âme.
« -Celui là, Micheline, je te l'offre sans grande hésitation. Brun, des yeux sublimes, une tignasse épaisse, superbement tatouée. Si tu m'offres un verre je conscent à partager. . »
Tout juste adoptée, on lui avait murmuré qu'elle se fiancerait un jour avec James. Tout juste adopté, elle s'était niché contre lui pour faire front commun contre l'aura lugubre et dysfonctionnel du manoir Blackthorn. Et tout contre lui, elle avait apprit à montrer les crocs pour le défendre, lui, @Juliet Blackthorn et Baby. Leurs sensibilités respectives, la promiscuité et l'adversité saupoudré d'un héritage incestueux singulièrement Blackthorn avait finit de nouer cette étrange relation qu'ils entretenait, complémentaire et fusionnelles. « J’aurais clairement envie de me barrer en courant. »
Si tu savais Wyatt, ô combien ça la dévorerait de fuir à toute allure. La Bête tapis en elle hurlait à la mort, mais c'était avec discipline qu'elle demeurait sagement tapis là, sous les révérences trop polie de Quarta. Un Blackthorn ne prenait pas la fuite, encore moins la fille d'Aloysius.
Le rire se fait léger mais amer aux derniers mots du dragonologue et, c'est doucement qu'elle rattache ses cheveux en une queue de cheval haute. « Il est faible. » De tout les mots qui lui venait en tête pour décrire Maxence Bonnamy, c'était bien celui-ci qui s'imposait avec plus de vigueur. Elle l'aurait certainement rapproché de Maximilien au niveau du caractère mais nouait bien moins encore de respect pour lui que pour le Leroy alors, « faible », incapable de résister aux tempêtes qu'elle soufflerait, c'était une bonne description. Siffler qu'elle l’exécrait en tout point serait un poil trop dramatique mais plus le brun jouait les princes charmants, plus il se décomposait en découvrant ce qui lui était promis. Quarta n'avait de la docile princesse que la couronne, et Charles Leroy n'était pas assez dupe pour passer à côté du fait qu'elle serait capable d'empoisonner ses héritiers pour mettre la main sur sa lignée toute entière. Sans doute, certainement même, que Maxence était au fait de cet amour pour les poisons qui l'unissait à James.
« Je me suis donnée six mois pour le briser. Mais il est vrai que j'ai connu plus laid. »
Et il avait le visage doux, Maxence. Le nier tiendrait de l'hérésie, comme cracher sur la beauté quasis divine de sa chevelure... Assurément, leurs enfants seraient sublimes. Il était loin d'être cruel, versait même dans une certaine forme de tendresse dont elle avait désespérément besoin mais... Les mariages n'étaient, à la manière d'un bras de fer, qu'une rencontre entre deux forces opposées ; l'une devait assurément prendre le dessus sur l'autre, et Cataleya refusait de se soumettre. Moins encore devant un mariage qui la révulsait corps et âme.
« -Celui là, Micheline, je te l'offre sans grande hésitation. Brun, des yeux sublimes, une tignasse épaisse, superbement tatouée. Si tu m'offres un verre je conscent à partager. . »
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Lun 9 Jan 2023 - 17:17
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Il y avait un pacte derrière cette fatalité mais Wyatt n’y comprenait pas grand-chose. Il semblerait qu’elle se soit sacrifié pour ce James sauf que, ne connaissant pas les secrets et histoires sur les Blackthorn autres que quelques ragots entendus ici et là, il était bien loin de comprendre ce que cela signifiait. Voyant à quel point ce sujet pouvait être pesant à discuter, il changea de conversation et se concentra sur ce fiancé, tentant de faire un peu d’humour au passage. Si réellement elle se destinait à cet homme-là, il valait mieux pour elle qu’elle le prenne sur le ton de l’humour. Elle le décrivit comme faible mais pas totalement laid, une description étrange qui laissait connaître les attentes de la demoiselle en termes d’époux. La force ou la faiblesse n’était pas une caractéristique que Wyatt regardait chez ses conquêtes. Il attendait plutôt d’eux un savant combo d’humour et d’attractivité, et ne demandait pas à ce que l’homme en question soit plus ou moins intelligent que lui. Tant qu’il respectait son manque de culture générale…
« Qu’entends-tu par “le briser” ? Nan parce que s’il est gentil et faible, c’est vraiment nécessaire d’en passer par là ? » Le plan s’avérait osé, il fallait bien l’admettre, même s’il n’en connaissait pas encore tous les détails. Il commençait vraiment à apprécier Cataleya mais il ne l’imaginait pas détruire quelqu’un sans une once de remords. Elle devait être sacrément dans la mouise pour considérer un tel acte et Wyatt ne saurait se reconnaître dans cette façon de procéder. Le mieux qu’il pouvait faire, c’était embêter son entourage. Mais briser volontairement le moral et le physique de quelqu’un ? C’était cruel et tordu. Elle lui fit la description un peu plus détaillée du fiancé et il semblait à croquer.
« Si ça ne coûte que ça, avec grand plaisir ! Tu n’as pas envisagé une seule seconde de profiter de sa faiblesse pour… tu vois… te faire plaisir ? » ajouta-t-il dans un sourire équivoque. Autant faire d’une pierre deux coups… Il prit appui sur ses bras pour sauter hors de la table et frotta ses mains sur son pantalon en apostrophant Cataleya du menton.
« Ce sera quoi pour notre fiancée mante religieuse dévoreuse de tête ? Un bloody Mary ? Une bière classique ? Un autre cocktail ? » Il en profita pour passer voir ses potes, récolter les gains de son pari/défi et revenir triomphant avec des boissons et la certitude qu’il pourra avoir un beau jeune homme dans son lit une fois que Cataleya sera mariée. Car un deal est un deal et ne se défait pas. Il comptait bien sur elle pour tenir sa parole en temps voulu ! Le dragonologue déposa les verres sur la table et y grimpa en essayant de n’en renverser aucun - le connaissant, que tout soit intact relevait de l’impossible !
« Quoi de beau en mon absence ? Tu as déjà divorcé ? »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mar 10 Jan 2023 - 10:34
« Détruire avant de se faire blesser, règle de survie basique. »
Il était toujours nécessaire d'en passer par là Micheline ; si elle n'annonçait pas d'entrée de jeu que c'était elle qui mènerait la danse, elle était convaincue de se faire exécuter tout juste son héritier arraché à son ventre. Les Blackthorn étaient soumis à une hiérarchie parfaitement claire, codifiée, et plus on se trouvait en bas de l'échelle et plus les conséquences étaient dramatiques. Alors certes, du haut de sa petite tour d'ivoire elle héritait des pires attentes et jouait les parfaites poupées agité par les mains de sa mère, mais au moins savait-elle qu'il lui faudrait bien des erreurs pour échouer au titre de déception familiales. On lui passait un peu plus de chose, certes, la drapait de plus d'un privilège -celui d'être un minimum écouté par exemple- mais surtout, elle le savait, elle avait de la valeur aux yeux de ses parents. Un peu du moins. Si Aloysius éprouvait le moindre doute sur la capacité de sa fille à mener la danse chez les autres, qui sait la répulsion qui le tiendrait ? La rupture des fiançailles avec James avait déjà fait voler en éclat sa chance de devenir une « vrai » Blackthorn, et plus seulement l'objet de charité dont ses parents aimer se gausser.
Son regard, pourtant, se baisse intuitivement. Il est vrai que Maxence n'avait ni l'air sadique, ni dérangé, et ses tentatives d’apaiser la furie rousse qui lui faisait face avait démontré une certaine forme de patience ; c'était de loin, le moins pire des choix. Il était gentil, sensible, mais surtout infiniment doux. Ces trois seule qualité aurait dû faire de lui le parfait prince charmant si Cataleya n'était pas autant sur le qui-vive, prête à mordre au moindre doute.
« Tu n’as pas envisagé une seule seconde de profiter de sa faiblesse pour… tu vois… te faire plaisir ? » Le regard demeure bas, quand bien même une moue un peu contrit marque avec évidence une réflexion intense. Elle n'éprouve aucunement l'envie de se perdre dans les bras d'un inconnu, et ça lui a prit plus de deux ans pour envisager un baisé avec Miguel pajares alors... Hormis peut être pour assurer la descendance que les deux patriarches lui imposait... Pas qu'il soit laid, au contraire. Elle aimait son regard, pourrait sacrifier des moldus à la gloire de sa divine tignasse, et puis il avait cet air si singulier, un peu dans la lune, qui l'irritait autant qui la charmait. C'était clairement un beau garçon, comme tout les héritiers Leroy et Bonnamy, Charles avait au moins ça pour lui... Mais Cataleya n'avait ni confiance, ni l'envie de jouer de faiblesse devant un homme ; le plaisir serait solitaire, quand bien même dévorant.
Le large sourire de Wyatt la surprend quelque peu, mais c'est sans grand mal qu'elle lui répond avec le même éclat lorsqu'elle comprend qu'il part véritablement lui chercher un verre. «Un bloody Mary, s'il te plaît ! » Elle ignore en tout point ce que c'est, mais le nom laisse parler son fertile imaginaire. Le mouvement du brun est souple et s'il s'éloigne, c'est en repliant le plus joliment du monde ses jambes sous son auguste fessier que Cataleya le suit inlassablement du regard. Fronçant à peine le nez en discernant là bas, au loin, des galions s'échanger. Qu'est-ce que.. ? C'est un peu plus fermé qu'elle accueille Wyatt, reconnaissant un à un des visage qui avait tenté de l'aborder plus tôt dans la soirée. Est-ce qu'ils avaient tissé un odieux pari visant à la piéger, elle ? Pourtant les mains se saisissent des boissons avec habilité, avant que Wyatt n'en reverse tout le contenu sur la table.
« On a établit que je serais veuve, pas divorcée ! Je suis plus une Francis qu'une Micheline ! Et toi ? A part tes bébés dragons, un homme dans ta vie? »
Il était toujours nécessaire d'en passer par là Micheline ; si elle n'annonçait pas d'entrée de jeu que c'était elle qui mènerait la danse, elle était convaincue de se faire exécuter tout juste son héritier arraché à son ventre. Les Blackthorn étaient soumis à une hiérarchie parfaitement claire, codifiée, et plus on se trouvait en bas de l'échelle et plus les conséquences étaient dramatiques. Alors certes, du haut de sa petite tour d'ivoire elle héritait des pires attentes et jouait les parfaites poupées agité par les mains de sa mère, mais au moins savait-elle qu'il lui faudrait bien des erreurs pour échouer au titre de déception familiales. On lui passait un peu plus de chose, certes, la drapait de plus d'un privilège -celui d'être un minimum écouté par exemple- mais surtout, elle le savait, elle avait de la valeur aux yeux de ses parents. Un peu du moins. Si Aloysius éprouvait le moindre doute sur la capacité de sa fille à mener la danse chez les autres, qui sait la répulsion qui le tiendrait ? La rupture des fiançailles avec James avait déjà fait voler en éclat sa chance de devenir une « vrai » Blackthorn, et plus seulement l'objet de charité dont ses parents aimer se gausser.
Son regard, pourtant, se baisse intuitivement. Il est vrai que Maxence n'avait ni l'air sadique, ni dérangé, et ses tentatives d’apaiser la furie rousse qui lui faisait face avait démontré une certaine forme de patience ; c'était de loin, le moins pire des choix. Il était gentil, sensible, mais surtout infiniment doux. Ces trois seule qualité aurait dû faire de lui le parfait prince charmant si Cataleya n'était pas autant sur le qui-vive, prête à mordre au moindre doute.
« Tu n’as pas envisagé une seule seconde de profiter de sa faiblesse pour… tu vois… te faire plaisir ? » Le regard demeure bas, quand bien même une moue un peu contrit marque avec évidence une réflexion intense. Elle n'éprouve aucunement l'envie de se perdre dans les bras d'un inconnu, et ça lui a prit plus de deux ans pour envisager un baisé avec Miguel pajares alors... Hormis peut être pour assurer la descendance que les deux patriarches lui imposait... Pas qu'il soit laid, au contraire. Elle aimait son regard, pourrait sacrifier des moldus à la gloire de sa divine tignasse, et puis il avait cet air si singulier, un peu dans la lune, qui l'irritait autant qui la charmait. C'était clairement un beau garçon, comme tout les héritiers Leroy et Bonnamy, Charles avait au moins ça pour lui... Mais Cataleya n'avait ni confiance, ni l'envie de jouer de faiblesse devant un homme ; le plaisir serait solitaire, quand bien même dévorant.
Le large sourire de Wyatt la surprend quelque peu, mais c'est sans grand mal qu'elle lui répond avec le même éclat lorsqu'elle comprend qu'il part véritablement lui chercher un verre. «Un bloody Mary, s'il te plaît ! » Elle ignore en tout point ce que c'est, mais le nom laisse parler son fertile imaginaire. Le mouvement du brun est souple et s'il s'éloigne, c'est en repliant le plus joliment du monde ses jambes sous son auguste fessier que Cataleya le suit inlassablement du regard. Fronçant à peine le nez en discernant là bas, au loin, des galions s'échanger. Qu'est-ce que.. ? C'est un peu plus fermé qu'elle accueille Wyatt, reconnaissant un à un des visage qui avait tenté de l'aborder plus tôt dans la soirée. Est-ce qu'ils avaient tissé un odieux pari visant à la piéger, elle ? Pourtant les mains se saisissent des boissons avec habilité, avant que Wyatt n'en reverse tout le contenu sur la table.
« On a établit que je serais veuve, pas divorcée ! Je suis plus une Francis qu'une Micheline ! Et toi ? A part tes bébés dragons, un homme dans ta vie? »
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Re: Le premier de nous deux qui rira aura une tapette (ft. Cataleya) [terminé]
Mar 10 Jan 2023 - 17:58
Le premier de nous deux qui rira aura une tapette ft. @Cataleya Blackthorn | 08.10.22Le plaisir ne semblait pas à l’ordre du jour chez la Blackthorn alors que la vie de Wyatt ne tournait qu’autour de cela. Il imaginait mal un quotidien sans cette satisfaction. De ce fait, il était normal de se questionner sur la façon dont Cataleya régissait sa vie. Toute cette histoire lui faisait des nœuds dans la tête. Tout ce qu’il parvenait à comprendre se résumait en une seule phrase : leurs vies n’avaient rien de similaires. Aux opposées même. Il la trouvait pourtant intrigante et vive, une princesse dramatique des temps modernes. Elle semblait peste, hautaine et intransigeante mais cela ne lui faisait pas peur. Wyatt aimait se confronter aux personnes qui ne suivaient pas son mode de vie très libéré et espérait, ainsi, changer leur monde ou bouleverser le sien. Cette rencontre n’avait rien d’anodine. Alors qu’il allait leur chercher de nouvelles boissons, il se fit la réflexion que la Blackthorn, si elle rentrait dans le grand Panthéon de ses amitiés, n’avait rien à voir avec les personnes composant son entourage. Un peu de fraîcheur et de nouveauté ne lui ferait pas de mal. Après avoir récupéré les gallions qui lui revenaient de droit, il laissa le Bloody Mary aux mains de la respectable rousse et se garda son Mojito bien à l’abri entre ses doigts. Bien sûr, son retour s’accompagna d’une touche humoristique et ce fut tout naturellement qu’il rit à la réponse de Cataleya. Elle pouvait se vêtir de sa peau de dragonne tant qu’elle le souhaitait, à ses yeux, elle était drôle et unique. Il n’avait pas peur de s’écorcher contre sa peau épaisse.
« Un homme ? DES hommes oui ! » scanda-t-il fièrement en portant son verre à ses lèvres, un sourire magnifique ornant son visage. Pourquoi se contenter d’un quand on pouvait en avoir plusieurs ? Depuis sa dernière histoire sérieuse, Wyatt ne recherchait plus ce type d’engagement. Il se cachait à lui-même la peur qu’il ressentait face à un énième abandon. Après tout, il se savait incapable de vivre seul et la monogamie mettait une pression titanesque sur les épaules des rares hommes ayant eu le droit à cet égard de sa part. Le Mora en était persuadé : il n’était pas fait pour appartenir à quelqu’un, et surtout pas une seule et même personne. Il préférait se partager, offrir un petit bout de lui à chacun des hommes faisant palpiter son cœur (ou son bas-ventre) et ce, quitte à se perdre un peu lui-même. Sa nature excentrique et indomptable le rendait néfaste à une vie à deux.
« Je n’ai pas l’étoffe d’un monogame. Oh, j’ai essayé crois-moi mais c’est clairement pas dans mes cordes. Je suis l’homme de tous et c’est plus drôle comme ça ! Je m’amuse un petit peu plus chaque jour et je n’ai que rarement des regrets. C’est ce qui me convient. Je ne sais pas aimer une seule personne et puis, même si je le pouvais, le concept de n’appartenir qu’à un seul me terrifie. J’ai l’impression d’être… enchaîné. Honnêtement, je te pensais un peu comme ça aussi. Je ne te vois pas en parfaite petite ménagère. T’es un dragon ma belle, pas un poney en peluche. » Ne le voyait-elle pas ? Elle avait le caractère et la capacité de ne vivre que pour elle-même, selon ses propres désirs. Il voyait cela en elle. Cette indépendance qui hurlait en son fort intérieur. Un mariage ? Non, elle n’avait nullement besoin de cela pour s’épanouir.
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