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- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
» gallions sous la cape : 6321
Inventaire Sorcier
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(Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 6 Oct 2022 - 18:01
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Maximilien n’est pas paranoïaque. Il n’a expérimenté cette sensation qu’une fois dans sa vie, sous drogue forte et jamais plus il ne souhaite revivre tout cela. Cette impression néfaste d’être l’objet d’un regard insistant et inconnu. Ce poids constant sur la nuque qui descend jusqu’aux épaules et donne l’impression de tirer derrière soi un camion-citerne… On le décrit comme crédule, souvent. Un peu trop gentil, le genre de type qui se fait marcher sur les pieds. Il ne parviendrait même pas à faire du tort à ceux qui lui en ont fait par le passé. Le mot vengeance n’existe pas dans son dictionnaire personnel. Et à la lettre P de ce fameux dictionnaire, le mot paranoïa n’existe pas non plus.
Alors pourquoi cette impression étrange d’être observé ? Ce n’est même pas que ça, en fin de compte. Il croit même connaître la personne derrière cette sensation. Il n’existe pas beaucoup de chevelures rousses flamboyantes à Hungcalf, malgré le territoire écossais sur lequel elle se trouve. Peu qu’il ne connaisse pas, en tout cas. Une fois, il a eu le temps d’apercevoir son nez fin et le blason de sa maison, ce qui a suffit à confirmer ses soupçons.
Mais alors, pourquoi Cataleya le piste-t-elle ? Ses raisons sont obscures car le Leroy n’a pas souvenir d’avoir fait quelque chose de mal ces derniers temps. En revanche, il a passé du temps avec James, ce qu’il sait être un affront pour la Blackthorn. Jusqu’où ira-t-elle pour lui faire comprendre qu’il n’est plus le bienvenue dans l’entourage de son fiancé ? Cette situation a son lot de frustration, surtout qu’il n’a rien contre la rouquine et qu’il a fait amende honorable, depuis le temps. Presque tout le monde lui a pardonné cet acte que certains, encore, qualifient d’erreur. Et bien qu’il soit toujours plein de culpabilité envers Juliet, Maximilien n’estime plus que l’expression de son amour pour Peter soit une erreur. Même si cela s’est produit de façon catastrophique à bien des niveaux, il ne saurait être plus reconnaissant envers le jour précieux de ses fiançailles où son regard s’est plongé pour la première fois dans les iris abyssales du Drummond. Ils en ont mis du temps, d’ailleurs. Des années à se confronter sur le terrain de Quidditch sans même poser le regard l’un sur l’autre et il aura fallu qu’il se fiance pour qu’ils se remarquent enfin. Pour que l’évidence naisse. Même son grand-père s’est fait à cela, bien malgré lui. Concernant Alice Drummond, le processus de familiarisation est encore en cours. Mais Cataleya ? D’où lui vient cette obsession malsaine pour des fiançailles qui n’auraient jamais dû exister ?
Il termine son service à la Moufette avec bonne humeur mais fatigue. C’est souvent le cas. Conjuguer études et travail est bien moins facile qu’il n’y paraît, et il a parfois du mal à expliquer tout cela à Peter. C’est l’un des quelques sujets où leur désaccord est le plus flagrant mais il ne peut pas lui en vouloir de penser ainsi. Lui aussi est né dans une famille si riche que le travail n’était qu’un concept flou et lointain. Maximilien salue sa dernière collègue et prend une grande inspiration une fois dehors. L’air est de plus en plus frais sur Inverness avec le mois d’octobre qui vient d’être entamé et ses pensées divaguent sur Halloween. Cette année, il veut avoir un costume de couple. Ce sera sa première fois !
Le sorcier sursaute en constatant tout à coup la présence de la flamboyante Blackthorn semblant l'attendre près de la porte de service. Mais que fait-elle là ?
« Bonsoir Cataleya ! Tu m’attendais peut-être ? » Autant lui demander franco la raison de sa présence, car il doute qu’elle s’amuse à poireauter ici par simple plaisir.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Ven 7 Oct 2022 - 23:29
« Perspicace ces Summerbee. » La tête apposé contre le mur et le regard usé, Cataleya détonnait en cette soirée d'octobre. Autant dans son attitude presque relâchée que dans une tenue vestimentaire qui semblait en tout point anormale. Elle avait délaissé ses traditionnelles robes et jupes pour un pantalon qu'elle s'était acharné à tirer du mieux qu'elle le pouvait, profondément perturbée par ce sursaut de nouveauté arrachée à la garde robe de Juliet. « Bonsoir Maximilien. » Le ton est étrangement doux, quoi que son regard acéré s'attarde suffisamment sur une jeune collègue de Maximilien pour en chasser le pas sans grand mal, et ainsi garantir la confidentialité de leur échange.
En toute honnêteté, Cataleya ignore un peu pourquoi elle s'est finalement décidé à échouer ici après des jours d'abord avorté. Des jours passé à croiser son chemin sans parvenir à ouvrir les lèvres, ne serait-ce que pour le saluer. Peut être aurait-elle du demander à James de jouer les entremetteurs mais cela entraînerait des aveux concernant des conversation espionnées, et ce depuis trop longtemps déjà. Et puis elle ne s'était pas laissé coulé hors du lit à la manière d'une flaque visqueuse pour finalement le secouer et lui demander de contacter l'héritier Leroy. Le mettre lui aussi dans la confidence l’inquiéterait plus qu'il ne le fallait.
D'un mouvement presque félin, Cataleya étira longuement ses bras devant elle et s'efforça à dire vrai de ne pas s'attarder sur ses ongles cassés, malmenée par des nuits passée à creuser comme une dégénérée à l'autre bout du domaine Blackthorn, sous une forme sur laquelle elle n'avait quasis plus de contrôle. Dégénéré. Le mot était là, et se répétait à dire vrai sans cesse, rebondissant inlassablement dans son crâne lorsque la jeune femme osait songer, un instant du moins, à sa magie. C'était un fait, enchanteresse de talent s'était changé en sorcière incapable, soumise aux soubresauts d'une magie capricieuse. Tout lui semblait être devenu complexe, à défaut d'être terrifiant lorsque, après avoir peiné à jeter un sortilèges de soin, elle mettait le feu à la cheminée parce qu'elle se frustrait ne serait-ce qu'un peu. M'enfin ! Détachant finalement son dos du mur, Cataleya se rapprocha et, l'éther au bout des doigts, glissa son bras sous celui du brun pour l'inviter à la suivre plus en profondeur dans la ruelle.
« Tu es un précieux ami au regard de James, le sais tu ? » Elle s'était lancée Cataleya, un peu nébuleuse, le regard jeté au ciel sans étoile. Pollué par l'artificielle des lumières de ville, jaune sale, poisseuse. Ses doigts s'appuyait à peine sur la peau du jeune homme, si légère à dire vrai qu'on aurait pu y voir la caresse d'une sylphide. Le baisé du vent et pourtant, son regard semblait si acéré qu'il semblait déjà peser à lui seul sur les épaules de Maximilien. « J'aimerais cependant, et en dépit de cette douce amitié, que ce qui va suivre reste entre nous si tu me l'accorde. Mon amour pour James est infini, mais il y a des choses qu'il vaut mieux qu'il ignore. » Sans quoi il passerait ses nuits collé à elle, incapable de fermer l'oeil pour veiller sur son sommeil agité et des crises auquel il n'avait pas encore eu le loisir d'assister.
Le ton est doux, effleure presque, et s'il est commun aux échanges qu'elle mène avec son aimé, force est d’admettre qu'il peut semer le trouble une fois passé les frontières du manoir ; Cataleya était du genre impérieuse, presque farouche, et les dernières paroles soufflé au visage de l'héritier Leroy tranchaient odieusement avec cet état de fait.
. « Que dirais tu d'une ballade ? Le temps est encore doux. »
En toute honnêteté, Cataleya ignore un peu pourquoi elle s'est finalement décidé à échouer ici après des jours d'abord avorté. Des jours passé à croiser son chemin sans parvenir à ouvrir les lèvres, ne serait-ce que pour le saluer. Peut être aurait-elle du demander à James de jouer les entremetteurs mais cela entraînerait des aveux concernant des conversation espionnées, et ce depuis trop longtemps déjà. Et puis elle ne s'était pas laissé coulé hors du lit à la manière d'une flaque visqueuse pour finalement le secouer et lui demander de contacter l'héritier Leroy. Le mettre lui aussi dans la confidence l’inquiéterait plus qu'il ne le fallait.
D'un mouvement presque félin, Cataleya étira longuement ses bras devant elle et s'efforça à dire vrai de ne pas s'attarder sur ses ongles cassés, malmenée par des nuits passée à creuser comme une dégénérée à l'autre bout du domaine Blackthorn, sous une forme sur laquelle elle n'avait quasis plus de contrôle. Dégénéré. Le mot était là, et se répétait à dire vrai sans cesse, rebondissant inlassablement dans son crâne lorsque la jeune femme osait songer, un instant du moins, à sa magie. C'était un fait, enchanteresse de talent s'était changé en sorcière incapable, soumise aux soubresauts d'une magie capricieuse. Tout lui semblait être devenu complexe, à défaut d'être terrifiant lorsque, après avoir peiné à jeter un sortilèges de soin, elle mettait le feu à la cheminée parce qu'elle se frustrait ne serait-ce qu'un peu. M'enfin ! Détachant finalement son dos du mur, Cataleya se rapprocha et, l'éther au bout des doigts, glissa son bras sous celui du brun pour l'inviter à la suivre plus en profondeur dans la ruelle.
« Tu es un précieux ami au regard de James, le sais tu ? » Elle s'était lancée Cataleya, un peu nébuleuse, le regard jeté au ciel sans étoile. Pollué par l'artificielle des lumières de ville, jaune sale, poisseuse. Ses doigts s'appuyait à peine sur la peau du jeune homme, si légère à dire vrai qu'on aurait pu y voir la caresse d'une sylphide. Le baisé du vent et pourtant, son regard semblait si acéré qu'il semblait déjà peser à lui seul sur les épaules de Maximilien. « J'aimerais cependant, et en dépit de cette douce amitié, que ce qui va suivre reste entre nous si tu me l'accorde. Mon amour pour James est infini, mais il y a des choses qu'il vaut mieux qu'il ignore. » Sans quoi il passerait ses nuits collé à elle, incapable de fermer l'oeil pour veiller sur son sommeil agité et des crises auquel il n'avait pas encore eu le loisir d'assister.
Le ton est doux, effleure presque, et s'il est commun aux échanges qu'elle mène avec son aimé, force est d’admettre qu'il peut semer le trouble une fois passé les frontières du manoir ; Cataleya était du genre impérieuse, presque farouche, et les dernières paroles soufflé au visage de l'héritier Leroy tranchaient odieusement avec cet état de fait.
. « Que dirais tu d'une ballade ? Le temps est encore doux. »
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Sam 8 Oct 2022 - 18:10
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Il pourrait s’énerver face au ton employé par Cataleya mais, à quoi bon ? Il ne peut pas attendre d’elle qu’elle change car là n’est pas sa place. Tout ce qu’il peut faire, c’est être lui-même et accepter qu’elle ne l’apprécie pas. Ce qui renvoie directement à sa question initiale : si elle le porte si peu dans son cœur, pourquoi s’acharner à le suivre ? Pourquoi user de ce ton mielleux avec lui ? Il va sans dire qu’elle a un plan bien précis en tête le concernant et pour le moment, Maximilien en redoute l’issue finale. Il apprécie son amitié avec James qui lui permet autant qu’à lui de rester stable dans sa vie quotidienne. Il n’est pas encore disposé à renoncer à cette amitié pour la simple raison que la belle rousse ne peut pas le voir en peinture. Il ne pensait pas qu’il serait si difficile d’obtenir le pardon de Cataleya. Il en vient même à penser que c’est une tâche impossible à réaliser désormais. Il reste à côté d’elle le temps qu’elle s’étire, cherchant sur son visage le moindre indice lui permettant d’expliquer sa venue. Il ne lui fait pourtant pas l’affront de la regarder de haut en bas comme on détaillerait une pièce de viande. Il n’alla d’ailleurs pas plus loin que son menton. Ses sourcils se haussent de surprise lorsqu’elle invite son bras autour du sien, invitant à un rapprochement qui ne leur ressemble pas. D’ordinaire aisément tactile, Maximilien se trouve embarrassé par cette nouvelle proximité, gêne qui s’intensifie aux prochains propos de Cataleya qui, étrangement, sonnent plus comme une menace qu’une affirmation. Le Français avale sa salive avec minutie mais ne retire pas son bras pour autant. Ce serait une bonne façon de la contrarier et ce n’est pas ce qu’il veut. Bizarrement, la Blackthorn semble plutôt encline à la discussion, reste à savoir quelle en sera la teneur. Maximilien s’attend à tout mais surtout aux reproches. Ils ne cessent de lui pleuvoir dessus dès que la rouquine est dans les parages.
« C’est gentil, je fais de mon mieux pour être un bon ami » répond-il en regardant autour de lui à la recherche d’un visage connu qui pourrait le sortir de là. Qu’est-ce supposé vouloir dire ? Si elle va s’imaginer des choses entre James et lui, elle se fourvoie complètement. Il est même surpris que son ami l’ait laissée avoir ce train de pensée les concernant. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Tout le monde sait qu’il n’aime qu’une personne et qu’il s’est pris suffisamment de raclées au cours des derniers mois pour ne pas chercher à saboter cette relation sans arrière-pensée. Ses épaules lui semblent soudainement bien lourdes et Maximilien redresse le menton pour se donner un peu de contenance. Déjà Dalia, ensuite Cataleya… Quand cessera-t-il d’être aussi aisément impressionné par le sexe opposé ? Les sourcils froncés, il tourne cette fois son visage vers la jeune femme.
« Si le passé m’a appris quelque chose, c’est que le secret n’a pas sa place en amour. Quoi que tu lui caches, ça finira éventuellement par remonter à la surface. James n’est pas idiot et il est suffisamment épris de toi pour voir le moindre signe de mensonge. À moins que tu ne sois vraiment bonne à ça… J’avoue que, n’étant pas un bon menteur moi-même, c’est un jeu auquel j’ai du mal à me plier et surtout, gagner. Enfin, tout ça pour dire… je veux bien t’écouter mais cacher des informations importantes à mon ami sur sa fiancée me met très mal à l’aise. » Et puis surtout : pourquoi lui ? S’il devait confier un secret à quelqu’un, il n’irait certainement pas toquer à la porte du Manoir Blackthorn… Trop de secrets gisent déjà sur le plancher des différents étages de cette imposante demeure. Il pense tout ce qu’il vient de dire mais a pris garde à n’user que d’un ton doux et sans jugement. Qu’elle l’apprécie ou non, Maximilien ne souhaite pas que Cataleya fasse les mêmes erreurs que lui. Il se propose donc d’être une oreille attentive mais il n’en restera pas là et tentera par tous les moyens de pousser la jeune femme à être honnête avec James.
« Je te suis. » Il ne devrait sûrement pas mais le sorcier est une bonne patte. Il reconnaît les efforts de la jeune femme envers lui et ne peut décidément pas la laisser partir sans avoir entendu son histoire. Mais où compte-t-elle les mener ? « Où veux-tu aller ? »
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Sam 8 Oct 2022 - 20:55
Un fin sourire au bout des lèvres, Cataleya ne se laissa ni déstabiliser par les sourcils froncés, ni par les propos tenu par l'héritier Leroy. A dire vrai, elle l'écoutait distraitement et semblait bien plus affairée à jeter de bref et discret regard derrière eux que tenue en haleine par le langage corporel de Maximilien qui semblait hurler à l'aide. Se dépêtrait du mieux qu'il le pouvait face à l'étrange de la situation. Il fallait bien le lui concéder que toute cette situation avait de quoi éveiller les pires hypothèse, et s'il ne semblait pas véritablement à l'aise, Cataleya peinait à feindre l'inverse. Les derniers mois lui avaient rentré dans le crâne qu'Arthur pouvait débouler à tout moment dès lors qu'il pisterait l'ennui, et Merlin seul savait ô combien ce chemin-ci empestait les emmerdes. Pourrait le conduire en trois secondes, montre en main, jusqu'aux deux jeunes gens et... « je veux bien t’écouter mais cacher des informations importantes à mon ami sur sa fiancée me met très mal à l’aise » Pardon ? L'espace d'un instant, la jeune femme plongea dans le regard de Maximilien pour s'y noyer un peu ou mordre son âme, perplexe. Pensais t'il qu'elle allait lui confier un meurtre pour arborer une telle panique à l'abord d'une simple balade ? Si c'en était un peu flatteur, soyons honnête, c'était bien mal connaître l'infante de Claudia Blackthorn. Elle aurait confié ses crimes à James, pas à Maximilien. Et aimait se dire qu'elle auraient pu tout deux les enterrer sous ses massifs de rose s'ils avaient osé échangé dessus.
« Du calme Leroy, je ne te demande pas de mentir. Encore moins à James. » Souffla t'elle finalement, étrangement douce alors qu'elle resserrait presque intuitivement son emprise autour du summerbee pour s'assurer qu'il ne prenne pas la fuite. Pourquoi diable empestait-il l'hésitation ? Etait-ce aussi surprenant de la voir s'évertuer à user d'un peu de sympathie ? Et alors qu'elle s'apprêter à relâcher, siffler qu'il n'avait qu'à oublier tout ceci et qu'elle se débrouillerait seule parce que, de toute manière, elle n'avait besoin de personne, Maximilien reprit le plus simplement du monde. « Je te suis. Où veux-tu aller ? » Et ça, c'était un consentement qu'elle pourrait plaquer sur le front d'Arthur à la manière d'un contre-uno. Parfait.
Le pas de Cataleya se fit brusquement plus impérieux et il ne lui fallut que quelques secondes pour transplaner et relâcher Maximilien dans un sous bois humide et frais. Reconnaissable entre mille, arguait parfois même la jeune femme lorsqu'elle s'autorisait à y guider James. Ce sous bois aux bûches pourrissantes, orné ci et là de mousse aux allures d’émeraude, c'était son coin à elle. Le théâtre de ses expériences un peu douteuse comme en témoignait les runes gravés sur les rocs et tronc, mais surtout la scène sur laquelle elle tentait de remonter depuis plusieurs jours déjà, déterminée à museler la bête qui palpitait furieusement en elle. La jeune Blackthorn avait désespérément tenté de mettre en pratique les enseignement du professeur D'Essenault sans grand succès, et force était d'admettre que si James veillait à présent sur ses nuits, elle finissait toujours par tôt où tard se couler hors de son lit pour rejoindre sa propre chambre et s'y enfermer à triple tour.
Cataleya s'éloigna de quelques pas et se hissa souplement sur un rocher gravé pour y prendre place, en tailleur. Le regard clair, plongé à la manière d'un glaive dans celui de Maximilien. A peine sublimé par un Lumos aux contours presque étouffé. « Je ne te demande pas de mentir car il est déjà au courant du problème. Il ignore juste ô combien tout ceci à pu dégénéré en quelques jours. » Répéta t'elle, comme pour apaiser ne serait-ce qu'un peu le jeune homme. « Je te demande simplement de m'aider. » Et Morgane seule savait ô combien il lui en coutait de murmurer ces quelques mots.
Etait-ce donc pour ça qu'elle s'était soustraite au bras de James, s'était coulé hors du lit à la manière d'une flaque et ce, pour kidnapper le meilleur ami de son aimé ? Peut être aurait-elle pu faire ça de jour au final, cela aurait été plus simple que de le jeter en plein coeur d'un décor horrifique, mais la nuit s'était annoncée agitée et sans sommeil, autant rentabiliser des heures qu'elle aurait de toute manière passé observer le plafond..
« Et si tu vois un homme surgir de l'ombre, on part en courant. »
Ca, c'était tout sauf rassurant par contre, Cat.
« Du calme Leroy, je ne te demande pas de mentir. Encore moins à James. » Souffla t'elle finalement, étrangement douce alors qu'elle resserrait presque intuitivement son emprise autour du summerbee pour s'assurer qu'il ne prenne pas la fuite. Pourquoi diable empestait-il l'hésitation ? Etait-ce aussi surprenant de la voir s'évertuer à user d'un peu de sympathie ? Et alors qu'elle s'apprêter à relâcher, siffler qu'il n'avait qu'à oublier tout ceci et qu'elle se débrouillerait seule parce que, de toute manière, elle n'avait besoin de personne, Maximilien reprit le plus simplement du monde. « Je te suis. Où veux-tu aller ? » Et ça, c'était un consentement qu'elle pourrait plaquer sur le front d'Arthur à la manière d'un contre-uno. Parfait.
Le pas de Cataleya se fit brusquement plus impérieux et il ne lui fallut que quelques secondes pour transplaner et relâcher Maximilien dans un sous bois humide et frais. Reconnaissable entre mille, arguait parfois même la jeune femme lorsqu'elle s'autorisait à y guider James. Ce sous bois aux bûches pourrissantes, orné ci et là de mousse aux allures d’émeraude, c'était son coin à elle. Le théâtre de ses expériences un peu douteuse comme en témoignait les runes gravés sur les rocs et tronc, mais surtout la scène sur laquelle elle tentait de remonter depuis plusieurs jours déjà, déterminée à museler la bête qui palpitait furieusement en elle. La jeune Blackthorn avait désespérément tenté de mettre en pratique les enseignement du professeur D'Essenault sans grand succès, et force était d'admettre que si James veillait à présent sur ses nuits, elle finissait toujours par tôt où tard se couler hors de son lit pour rejoindre sa propre chambre et s'y enfermer à triple tour.
Cataleya s'éloigna de quelques pas et se hissa souplement sur un rocher gravé pour y prendre place, en tailleur. Le regard clair, plongé à la manière d'un glaive dans celui de Maximilien. A peine sublimé par un Lumos aux contours presque étouffé. « Je ne te demande pas de mentir car il est déjà au courant du problème. Il ignore juste ô combien tout ceci à pu dégénéré en quelques jours. » Répéta t'elle, comme pour apaiser ne serait-ce qu'un peu le jeune homme. « Je te demande simplement de m'aider. » Et Morgane seule savait ô combien il lui en coutait de murmurer ces quelques mots.
Etait-ce donc pour ça qu'elle s'était soustraite au bras de James, s'était coulé hors du lit à la manière d'une flaque et ce, pour kidnapper le meilleur ami de son aimé ? Peut être aurait-elle pu faire ça de jour au final, cela aurait été plus simple que de le jeter en plein coeur d'un décor horrifique, mais la nuit s'était annoncée agitée et sans sommeil, autant rentabiliser des heures qu'elle aurait de toute manière passé observer le plafond..
« Et si tu vois un homme surgir de l'ombre, on part en courant. »
Ca, c'était tout sauf rassurant par contre, Cat.
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Sam 8 Oct 2022 - 21:27
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Ne rien dire équivaut à mentir aux yeux de Maximilien. Il n’a aucune idée de ce qu’elle lui réserve et de la teneur de ses propos, mais ne pas évoquer cette discussion avec James le mettra assurément dans une position délicate. Il ne sait pas mentir, c’est comme ça. Et lorsqu’il le fait, le karma le rattrape vite, si bien qu’il s’est promis désormais de ne plus jamais agir de la sorte. Il en va certes de son bien, mais aussi de celui des autres. La façon dont ils se sont déchirés avec Peter pour quelques mensonges qui auraient été acceptés s’ils avaient été dits aussitôt, lui a donné une bonne leçon. La prise sur son bras se resserre, rien de rassurant à cela. Maximilien sent les battements de son cœur gagner un peu de vitesse et se trouve ridicule de réagir de la sorte. Pourquoi se fait-il toute une histoire de ce qui est en train de se passer ? Probablement parce qu'il est en train de se monter la tête à cause des rumeurs qui ne cessent de courir sur la famille de son petit-ami. Il ne veut pas finir en cadavre dans une forêt, abandonné là depuis des jours… Pourtant, il la suit. Trop facilement influençable ou trop lâche pour partir, qui sait… Il préfère se dire que c’est la curiosité qui le garde au bras de Cataleya. Que peut-elle bien avoir à lui raconter quand on sait qu’elle ne le porte que peu dans son cœur… ?
En parlant de forêt… le transplanage fut presque trop agressif pour lui. Il a l’habitude d’en être le conducteur, pas le passager… Secouant la tête pour se remettre les idées en ordre, il regarde l’environnement dans lequel ils sont et se pince les lèvres. Une forêt, super. Et il n’a aucune idée de laquelle ou de son versant. La nuit n’est pas assez avancée pour qu’il puisse se repérer grâce aux étoiles et le soleil est trop bas pour qu’il le distingue vraiment derrière toute cette végétation. Il est perdu et à sa merci, mais là est sûrement son intention. Maximilien sait pourtant qu’il a un atout dans sa manche au cas où il y aurait un pépin et qu’elle désire vraiment lui faire du mal. Le sorcier la regarde s’installer et de sa hauteur, Cataleya ressemble à un animal sauvage prêt à se jeter sur lui pour le dévorer d’un seul coup de mâchoire. Maximilien garde son sang-froid, inspire profondément et fait appel à l’aigle en lui. À la moindre tentative, il ne sera plus l’homme qu’elle a actuellement en face de lui. Ses pupilles se dilatent, s’adaptent à la luminosité de la forêt et son ouïe se fait plus fine. L’une de ses mains se glisse dans sa poche et sans même avoir à regarder l’écran, il envoie sa position à Peter, espérant qu’il y ait assez de réseau pour que le message parte. La technologie moldue n’est pas infaillible…
Patiemment pourtant, il l’écoute et se détend. Peu à peu, il reprend une position normale. Ses jambes se déplient, ses épaules se dénouent et ses bras retournent le long de son corps. « Tu me demandes de l’aide ? À moi ? » Il regarde de nouveau autour de lui et la dernière suggestion de Cataleya ne le rassure pas. Les bois sont sa maison lorsqu’il est sous sa forme animale mais il reste conscient du danger qu’ils représentent. Si ce ne sont pas les animaux, ce sont les hommes…
« Très rassurant, dis donc… ! Bon allez, balance. Que puis-je faire pour toi ? Surtout ici… C’est un drôle de choix. » De son propre chef, il fait un pas en avant pour se rapprocher du rocher où s’est hissée la jeune femme quelques minutes plus tôt. Maximilien fait l’impasse sur les différents bruits émanant des buissons et arbres autour d’eux. C’est la vie de la forêt qui se fait entendre. Concentré sur Cataleya, il garde tout de même une partie de son attention tournée vers ces bruits-là, à la recherche d’une anomalie. La Blackthorn se sait-elle suivie, par hasard ? En danger ? Chacune de ses questions et de ses inquiétudes s’inscrit petit à petit sur son visage.
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» situation : Dévastée.
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» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 13 Oct 2022 - 13:25
Lissant doucement son pantalon noir comme pour en chasser les plis, Cataleya garda pourtant un œil attentif sur Maximilien, plus encore lorsqu'il osa un pas en sa direction. La situation ne l'enchantait pas et si les balades en forêt demeurait l'un des véritable plaisir de l'héritière Blackthorn, force était d'admettre que partager celle-ci avec Maximilien Leroy la mettait plus mal à l'aise que ce à quoi elle s'était préparé. Qui aurait crû que le summerbee pourrait lui faire perdre autant de consistance ? Ou était-ce la situation toute entière qui menaçait son assurance ? Quoi qu'il en soit, elle accueillit son approche du bout d'une défiance toute particulière, à mi chemin entre l'animal effarouché et le jugement sacro-saint qu'elle dardait à la pelle depuis des années déjà. Une minute du moins, juste le temps que la voix du brun ne s'élève et n'aiguise son sourire carmin. « C’est un drôle de choix »
« C'est le choix le plus adapté pour des animagis, je pense. » Elle lui coupa presque la parole en relevant le menton là, pour observer les cieux rougit et déchirés. Sans animosité aucune ni précipitation cependant. Quelques mots à peine soufflé, si doux et animé d'un lyrisme rare qu'ils tranchaient eux aussi avec les habitudes de la cinquième adopté Blackthorn. « Animagi ». Le mot était posé, pluriel pour les englober tout deux mais jeté si simplement sur la table que la rousse peina a réaliser combien il avait su nouer mille angoisse autour de son cœur et esprit. Saisir chacun de ses gestes pour en avorter l'aide demandé. « Parce que c'est bien ce que tu es n'est-ce pas, un animagus ? »
Si Cataleya ramena doucement ses genoux contre sa poitrine, son regard se fit intense, savamment aiguisé sur l'âme du brun, comme pour nicher au plus profond de ses pupilles et y lire le court de ses pensées. Sans doute aurait-elle dû tout miser sur la legilimancie et non pas la métamorphose, sans doute que ce choix aurait épargné bien des déconvenues à la jeune femme, et à son professeur du soir par la même occasion. Eviter tout ceci... Sans doute que cela aurait été moins honteux à arborer, aussi, que de pouvoir se changer en vulgaire chien.
Ce ne fut qu'après un nouvel instant de flottement que Cataleya se laissa glisser hors de sa roche et posa pied à terre, tournant lentement autour de Maximilien sans pour autant parvenir à l'observer. Trop concentrée sur les odeurs portés par la forêt et le chaos émotionnel qui palpitait à dire vrai en elle pour composer, en plus de cela, avec la présence de l’héritier Leroy. A dire vrai, il ne faisait aucun doute que chacun des pas esquissé l'enfonçait plus encore dans une angoisse venu lui mordre une à une les hanches, remontant le long de sa peau pour nicher dans ses pupilles fuyantes. Elle respirait à peine, comme en apnée, et lorsqu'elle tenta de se raccrocher au visage de Maximilien, elle ne vit que l'inquiétude faire écho à la sienne, lourdement pesée sur son front. Gosh. Pour un peu elle se serait arrêté pour lisser les rides creusé par l'appréhension et les doutes, mais se contenta à dire vrai de croiser les bras sur son ventre, consciente que ça n’apaiserait ni l'un, ni l'autre, et n'arrangerait en rien la situation. Alors, c'est avec toute la bonne volonté du monde que Cataleya parvient à stopper son allure frénétique, piquée de toute sa hauteur à quelque mètres du brun, quoi qu'un peu courbé sous l’appréhension. Cette situation était humiliante, comment avait-elle pu la provoquer et espéré que cela arrange quoi que ce soit … ? Mais quitte à s'y être englué, autant persévérer un peu.
« C'est humiliant et je hais cette situation mais je ne sais pas vers qui me tourner, et ça m'angoisse profondément. » Entama t'elle finalement, au cœur d'une franchise plutôt commune à ses discussions mais qui pouvait parfois surprendre, voir déstabiliser. La mise en lumière de ses émotions étaient quant à elle, et pour le coup, peu commune quoi que le langage corporel de Cataleya fut toujours très expressif. « Et tant qu'on y est, il se peut que j'ai espionné tes cours particuliers avec le professeur D'Essenault. Pas volontai-... Si. Totalement. » Elle passa une main trop bavarde dans ses cheveux, comme pour stopper ses mouvements incessants et plaquer son anxiété sur ses reflets d'ambre, avant de consentir à respirer un peu. Prendre une profonde inspiration pour renouer le problème. « Je ne sais pas par où commencer, tout semble être un... Amas immonde et flasque. Une boule que je ne peux pas toucher parce que c'est juste dégoûtant, mais en même temps, si je ne fais rien ça va s'empirer. Je n'ai aucune maîtrise sur mon animagus. J'en ai eu peur pendant très longtemps, ma première transformation a été l'une des choses les plus désastreuses que j'ai faite, tout le monde m'a couru après toute la nuit durant parce que je me suis enfuie au travers d'une vitre et si je ne me souvient de quasis rien, je sais que j'ai fini en sang, hargneuse, méfiante, et je suis quasis certaine d'avoir tenté de mordre ma tante lorsqu'elle ma coincé dans un couloir... Ma magie est déjà déréglée de toute part depuis la mort de ma soeur, mais j'ai toujours excellé en métamorphose, j'avais vraiment besoin de ça pour me rassurer après la mort de mon ex. D'avoir du contrôle sur quelque chose que je maîtrise, et même ça, je n'y arrive plus ! » Elle craquait, littéralement, rodant inlassablement autour de Max comme un vautour cerclant une proie sans pour autant parvenir à la voir. Respirant à peine, trop concentrée à chasser les larmes venue obscurcir ses grands yeux bleu pour ce soucier de ce détail.
« Je suis hypersensible à tout en journée, les bruits, les odeurs, les mouvement perçu du coin de l'oeil. Ces putains d’écureuils ! Mais ça va. Je ne suis pas trop dégénérées, je tiens, mais la nuit je... Je.. Glisse ? C'est tellement bizarre à expliquer, et je le fais si intuitivement, sans même me réveiller que je ne peux pas dire ce qu'il se passe, mais je glisse sous ma forme animale, et je pars faire ma vie, comme une aliénée. Et lorsque je ne grattent pas frénétiquement la terre au point de m'en exploser les ongles, je fini par m'arracher la peau sur les ronces en tentant de rejoindre la tour et... Et.... T'as juste aucune putain d'idée d'Ô combien c'est terrifiant de te réveiller à l'autre bout de chez toi lorsque ce n'est pas attaché à ton lit parce que ta mère t'a encore trouvé errant comme un être déviant et dégénéré. »
C'est chaotique, terriblement chaotique, un flot ininterrompu lié d'une terreur véritable, et d'un magma tant anxieux qu'il s'est dès lors gravé sur le visage fuyant de la Blackthorn. C'est chaotique, mais ça bat si fort en elle qu'elle peine à organiser ses idées et servir une problématique aussi simple qu'épurée ; tout lui semble dès lors complexe, presque impossible à gérer, et si elle tourne encore un peu, c'est brutalement qu'elle se stoppe. Reprenant tant bien que mal son souffle, le regard soudainement porté à Max dans une stupeur véritable. « Par tout les maléfices de confusions ! Je parle infiniment trop. » Elle chasse méticuleusement les larmes venue oser le pas sur ses joues entre quelques insultes hispanique à peine soufflé, et finit par s'acharner à réagencer ses rousses ondulations, comme pour ordonner ses idées. A dire vrai, jamais elle n'a semblé aussi fatigué qu'à cet instant précis où, plongé dans une pénombre naissante, à peine illuminé par sa baguette, les jeux de lumière creusait un peu plus ses cernes et sa maigreur naissante.
« C'est le choix le plus adapté pour des animagis, je pense. » Elle lui coupa presque la parole en relevant le menton là, pour observer les cieux rougit et déchirés. Sans animosité aucune ni précipitation cependant. Quelques mots à peine soufflé, si doux et animé d'un lyrisme rare qu'ils tranchaient eux aussi avec les habitudes de la cinquième adopté Blackthorn. « Animagi ». Le mot était posé, pluriel pour les englober tout deux mais jeté si simplement sur la table que la rousse peina a réaliser combien il avait su nouer mille angoisse autour de son cœur et esprit. Saisir chacun de ses gestes pour en avorter l'aide demandé. « Parce que c'est bien ce que tu es n'est-ce pas, un animagus ? »
Si Cataleya ramena doucement ses genoux contre sa poitrine, son regard se fit intense, savamment aiguisé sur l'âme du brun, comme pour nicher au plus profond de ses pupilles et y lire le court de ses pensées. Sans doute aurait-elle dû tout miser sur la legilimancie et non pas la métamorphose, sans doute que ce choix aurait épargné bien des déconvenues à la jeune femme, et à son professeur du soir par la même occasion. Eviter tout ceci... Sans doute que cela aurait été moins honteux à arborer, aussi, que de pouvoir se changer en vulgaire chien.
Ce ne fut qu'après un nouvel instant de flottement que Cataleya se laissa glisser hors de sa roche et posa pied à terre, tournant lentement autour de Maximilien sans pour autant parvenir à l'observer. Trop concentrée sur les odeurs portés par la forêt et le chaos émotionnel qui palpitait à dire vrai en elle pour composer, en plus de cela, avec la présence de l’héritier Leroy. A dire vrai, il ne faisait aucun doute que chacun des pas esquissé l'enfonçait plus encore dans une angoisse venu lui mordre une à une les hanches, remontant le long de sa peau pour nicher dans ses pupilles fuyantes. Elle respirait à peine, comme en apnée, et lorsqu'elle tenta de se raccrocher au visage de Maximilien, elle ne vit que l'inquiétude faire écho à la sienne, lourdement pesée sur son front. Gosh. Pour un peu elle se serait arrêté pour lisser les rides creusé par l'appréhension et les doutes, mais se contenta à dire vrai de croiser les bras sur son ventre, consciente que ça n’apaiserait ni l'un, ni l'autre, et n'arrangerait en rien la situation. Alors, c'est avec toute la bonne volonté du monde que Cataleya parvient à stopper son allure frénétique, piquée de toute sa hauteur à quelque mètres du brun, quoi qu'un peu courbé sous l’appréhension. Cette situation était humiliante, comment avait-elle pu la provoquer et espéré que cela arrange quoi que ce soit … ? Mais quitte à s'y être englué, autant persévérer un peu.
« C'est humiliant et je hais cette situation mais je ne sais pas vers qui me tourner, et ça m'angoisse profondément. » Entama t'elle finalement, au cœur d'une franchise plutôt commune à ses discussions mais qui pouvait parfois surprendre, voir déstabiliser. La mise en lumière de ses émotions étaient quant à elle, et pour le coup, peu commune quoi que le langage corporel de Cataleya fut toujours très expressif. « Et tant qu'on y est, il se peut que j'ai espionné tes cours particuliers avec le professeur D'Essenault. Pas volontai-... Si. Totalement. » Elle passa une main trop bavarde dans ses cheveux, comme pour stopper ses mouvements incessants et plaquer son anxiété sur ses reflets d'ambre, avant de consentir à respirer un peu. Prendre une profonde inspiration pour renouer le problème. « Je ne sais pas par où commencer, tout semble être un... Amas immonde et flasque. Une boule que je ne peux pas toucher parce que c'est juste dégoûtant, mais en même temps, si je ne fais rien ça va s'empirer. Je n'ai aucune maîtrise sur mon animagus. J'en ai eu peur pendant très longtemps, ma première transformation a été l'une des choses les plus désastreuses que j'ai faite, tout le monde m'a couru après toute la nuit durant parce que je me suis enfuie au travers d'une vitre et si je ne me souvient de quasis rien, je sais que j'ai fini en sang, hargneuse, méfiante, et je suis quasis certaine d'avoir tenté de mordre ma tante lorsqu'elle ma coincé dans un couloir... Ma magie est déjà déréglée de toute part depuis la mort de ma soeur, mais j'ai toujours excellé en métamorphose, j'avais vraiment besoin de ça pour me rassurer après la mort de mon ex. D'avoir du contrôle sur quelque chose que je maîtrise, et même ça, je n'y arrive plus ! » Elle craquait, littéralement, rodant inlassablement autour de Max comme un vautour cerclant une proie sans pour autant parvenir à la voir. Respirant à peine, trop concentrée à chasser les larmes venue obscurcir ses grands yeux bleu pour ce soucier de ce détail.
« Je suis hypersensible à tout en journée, les bruits, les odeurs, les mouvement perçu du coin de l'oeil. Ces putains d’écureuils ! Mais ça va. Je ne suis pas trop dégénérées, je tiens, mais la nuit je... Je.. Glisse ? C'est tellement bizarre à expliquer, et je le fais si intuitivement, sans même me réveiller que je ne peux pas dire ce qu'il se passe, mais je glisse sous ma forme animale, et je pars faire ma vie, comme une aliénée. Et lorsque je ne grattent pas frénétiquement la terre au point de m'en exploser les ongles, je fini par m'arracher la peau sur les ronces en tentant de rejoindre la tour et... Et.... T'as juste aucune putain d'idée d'Ô combien c'est terrifiant de te réveiller à l'autre bout de chez toi lorsque ce n'est pas attaché à ton lit parce que ta mère t'a encore trouvé errant comme un être déviant et dégénéré. »
C'est chaotique, terriblement chaotique, un flot ininterrompu lié d'une terreur véritable, et d'un magma tant anxieux qu'il s'est dès lors gravé sur le visage fuyant de la Blackthorn. C'est chaotique, mais ça bat si fort en elle qu'elle peine à organiser ses idées et servir une problématique aussi simple qu'épurée ; tout lui semble dès lors complexe, presque impossible à gérer, et si elle tourne encore un peu, c'est brutalement qu'elle se stoppe. Reprenant tant bien que mal son souffle, le regard soudainement porté à Max dans une stupeur véritable. « Par tout les maléfices de confusions ! Je parle infiniment trop. » Elle chasse méticuleusement les larmes venue oser le pas sur ses joues entre quelques insultes hispanique à peine soufflé, et finit par s'acharner à réagencer ses rousses ondulations, comme pour ordonner ses idées. A dire vrai, jamais elle n'a semblé aussi fatigué qu'à cet instant précis où, plongé dans une pénombre naissante, à peine illuminé par sa baguette, les jeux de lumière creusait un peu plus ses cernes et sa maigreur naissante.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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» miroir du riséd : francisco lachowski
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» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 13 Oct 2022 - 21:24
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Des animagi… Maximilien reste muet. Impossible pour lui de corroborer les dires de Cataleya sans y réfléchir à deux fois. Elle sait ce qu’elle avance et la seule option qu’il entrevoit, c’est celle de se taire. Voilà donc ce qu’elle manigançait lorsqu’il l’a surpris, plus d’une fois, à rôder autour de lui. Elle cherchait à découvrir son secret et elle a obtenu satisfaction. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Des animagi… Il comprend mieux pourquoi elle l’a choisi lui plutôt qu’un autre. Pour être passé par là lui aussi, il sait à quel point il est difficile de se faire comprendre d’une personne qui ne partage pas cette particularité magique. Ses amis et Peter ont beau être les plus attentionnés du monde, ils ne sont pas en mesure de saisir l’ampleur qu’un animagus défectueux peut avoir sur une vie. Car il imagine bien que Cataleya n’est pas là pour vanter sa maîtrise de son animal.
« Qu’est-ce que tu me veux, Cataleya ? » Observant le moindre de ses faits et gestes, c’est avec une attention profonde et respectueuse qu’il l’écoute. Maximilien se revoit bientôt deux ans auparavant, luttant contre lui-même pour gérer une part de son être qu’il ne maîtrisait plus. Il a tout tenté pour cela : l’annihiler, l’amadouer, le torturer… L’aigle a toujours réussi à rester en vie et ce, peu importe ses tentatives. Ils se sont fait tellement de mal l’un à l’autre qu’il se demande encore comment, aujourd’hui, ils parviennent à voler ensemble. Mais le passé est le passé, c’est désormais vers le futur que le regard du sorcier se porte. Ses séances avec la professeure D’Essenault sont son salut hebdomadaire. Grâce à elle, il s’imagine une vie où il n’aura plus à cacher à qui que ce soit sa nature profondément volatile qui lui a donné tant de fils à retordre. Les propos de la Blackthorn font écho en lui et, bien sûr, Maximilien est aussitôt envahi par la peine et la compassion. Il connaît cette douleur et l’impression qui l’accompagne que rien ne s’arrangera jamais. Qu’on est voué à se torturer soi-même indéfiniment pour un choix qui n’a même pas relevé de nous.
« J’avais remarqué. » Difficile de ne pas la voir passer quelque part, celle-là. Le Summerbee a presque un sourire en se remémorant toutes ces fois où il a cru voir Cataleya s’enfuir face à lui. Son imagination a sûrement inventé la plupart d’entre elles mais elle lui confirme que ça s’est réellement produit. Qu’il n’est pas juste fou. Qu’elle l’ait choisi plutôt que de s’adresser directement à Isabelle l’impressionne et gonfle son ego, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Maximilien, même s’il n’a pas eu l’occasion de le faire l’année passée, aime venir en aide aux autres. Leur apporter un peu de ce réconfort et de cette stabilité qu’il recherche lui-même dans son quotidien. Il n’attend rien en retour. Par respect, il l’écoute en la suivant de ses yeux noisette. Son attention toute entière se focalise sur l’histoire que lui raconte la Blackthorn et plus d’une fois, son cœur se serre en imaginant l’incompréhension et la terreur qui doivent l’habiter au quotidien. Il les reconnaît. Il devient parfois difficile de déglutir mais pas une fois il ne pense à interrompre Cataleya, sentant à quel point il est important pour elle de se décharger de toute cette peine. De toute cette colère qui la rend probablement folle, à force de s’accumuler. C’est en l’écoutant qu’il se rend compte de leurs similitudes, eux qui paraissent pourtant si différents au premier abord. Son regard se fait doux, mais aussi inquiet. Est-ce des larmes qui coulent à présent ? Quand il est assuré qu’elle a terminé, il fait un nouveau pas dans sa direction et sans lui demander son accord - ce qui pourrait très mal se passer - il la prend dans ses bras. Maximilien est un habitué des conseils et des grands discours mais à force de vouloir réconforter les autres, il s’est vite rendu compte que parfois, un simple contact suffit. Il n’a aucune idée de l’impact que cela aura sur Cataleya et il pourrait très bien faire plus de mal que de bien. Mais c’est ainsi. L’embrassade ne dure que très peu de temps et c’est volontaire de sa part. C’est une manière de lui montrer sa sympathie et sa compassion.
« Je suis navré que tu aies à vivre tout ça. Je comprends ta peine, vraiment. Moi aussi, j’avais besoin de ce contrôle… jusqu’à ce que je le perde. » Après une seconde d’hésitation, il touche doucement son flan droit et se pince les lèvres. Même si Peter a fait du bon boulot en débarrassant son corps de toute trace de son traumatisme, la douleur est toujours présente sous sa peau. Il la sent traverser son corps à chaque fois qu’il y pense. À chaque fois qu’il vole. « J’ai été blessé mortellement sous ma forme animale, il y a deux ans. Tellement qu’après ça, me transformer devenait une épreuve très difficile. J’étais submergé par la peur et l’angoisse que cela se reproduise à nouveau. Que j’y reste. Cette… peur de la mort à fait remonter à la surface de nombreux souvenirs douloureux qui m’ont déréglé, moi aussi. J’ai commencé à me transformer n’importe quand, dès que les émotions échappaient à mon contrôle. La tristesse, la colère et l’incompréhension y jouaient pour beaucoup et j’imagine que c’est ce qui se produit en toi. » Il soupire avant de reprendre, un peu gêné de se dévoiler ainsi. « J’ai perdu un frère de façon très… injuste, à mes yeux. Je n’ai jamais vraiment fait son deuil. Et plutôt que de chercher à régler le problème, j’ai essayé de l’enterrer. Et moi avec. Je suis allé jusqu’à m’empoisonner juste pour ne plus être un animagus. Je ne sais pas, j’espérais peut-être qu’en le supprimant, les mauvais sentiments partiraient avec… Bref, pas besoin de te dire que c’était une idée de merde. J’ai failli en crever. C’est Juliet qui… m’a sauvé. » Il se racle la gorge, détourne le regard. C’est très embarrassant pour lui d’évoquer ce passé trouble où drogues et autres substances illicites rythmaient son quotidien parce qu’il était incapable de se gérer seul. De gérer l’absence des Peter. Les deux amours de sa vie au même patronyme. Quelle ironie, non ? Il fait quelques pas à son tour, joue avec la manche de sa veste puis se tourne de nouveau vers Cataleya, plus serein.
« J’ai mis des mois à reprendre ma forme animale de mon propre chef. Ce que tu as épié si subtilement, c’est mon énième tentative de retrouver une connexion avec mon animagus afin de me retrouver. D’être en paix avec moi-même. La professeure D’Essenault m’aide beaucoup. Ce n’est pas impossible. Juste extrêmement difficile, je ne te le cache pas. Donc si, j’ai une petite idée, Cataleya. Et parce que c’est le cas, je veux bien t’aider. » Il lui fait un nouveau sourire, plus doux que les autres puis inspire profondément. « Avant que je ne te donne ma théorie sur ce qui se produit en toi et ton animagus, dis-moi ce qui, selon toi, est la source de cette perte de maîtrise ? »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Dim 30 Oct 2022 - 15:45
« J’avais remarqué. »
Elle s'offusque un peu Cataleya, arborant une moue tordue sous ses larmes silencieuses, comme pour se raccrocher à quelque chose avant que le flots incessant de sa pensée ne la ballote plus loin encore. Si loin de ses repères qu'elle ne pourrait plus faire face, ni même se redresser. Aussi entrouvre t'elle ses lèvres, s'efforce de désespérément chasser ses sanglots pour défendre des pseudo qualité d'enquêtrice qu'avait déjà mis à mal Arthur mais elle le sent, là, le nœud qui l'étrangle à mesure qu'elle tire. Cette laisse qui refuse de rompre, qu'importe l'énergie, le cris, ou les morsures déployées. Elle se sent désespérément coincée, et ce simple état de fait l'horrifie au plus haut point. Nourrit inexorablement ses angoisses les plus insidieuses. Et pourtant, elle doit bien l'admettre Cataleya, là, les griffes croisées sur son ventre et plongé au plus profond des chaires comme pour canaliser le chaos qui hurle dans son esprit ; elle est coincée. Plus encore, son esprit n'arrive plus à traîner sa maigre carcasse, secouer cette immonde charogne quelle anime par la seule force de sa volonté et ce, depuis deux année déjà. Elle atteint doucement ses limites l'héritière Blackthorn, et qu'importe les panneaux et les signaux de danger, elle s'obstine. Convaincue que que rien ne peux résister à son effroyable ténacité, pas même l'épuisement, pas même les traumatismes qui s’amoncelle aux portes de son esprit. Rien ne doit pouvoir la contraindre à l'immobilité et pourtant, le regard obscurcit par les larmes, et le corps un peu courbé quelque chose l'étreint. La piège un peu plus.
Si le premier réflexe de la Blackthorn se fait rigide, la glace corps et âme, elle est pourtant incapable de faire preuve d'hostilité ou repousser cette cage qui se referme doucement autour d'elle, faute à un épuisement qui transparaît plus que jamais sous les derniers rayons du jour. Rares sont les contacts physiques chez les Blackthorn, et souvent trouvent-ils naissance en quelques punitions corporelles, alors, inexorablement, quelque chose semble se briser chez la toute jeune femme lorsqu'elle se retrouve bloquée. Si ses jambes ne cèdent pas encore, elle se ramasse pourtant un peu sur elle même et, l'espace d'une seconde, après avoir fait preuve d'un réflexe d’opposition aussi subtile qu'intuitif, semble enfin se reposer un peu, nicher entre les bras de Maximilien. A l'abri et minuscule. Elle respire à peine, semble encore en apnée comme si tout autour d'elle semblait chercher à la tuer. Comme un poisson désespérément jeté sur les rivages. Alors, si elle lutte encore un peu, s'accroche à peine à Maximilien comme de peur de lui faire mal ou qu'il ne saisissent l'occasion pour nourrir d'obscur desseins, elle finit par les murmurer ces quelques mots. « Je n'en peux plus ».
Si l'embrassade dure une fraction de seconde supplémentaire, que Cataleya tente un pas en avant lorsqu'elle la sent se défaire, la voix de Max s'élève à son tour.
Si l'attention de la Blackthorn est touché de plein fouet, c'est doucement qu'elle délie son pas comme pour chasser l'anxiété et la gène que lui procure l'échange. Jamais elle n'aurait crû avoir à échanger d'aussi intimes confidences, et sans doute aurait-elle hurlé au maléfice si on lui avait prédit que cela se ferait avec Maximilien fucking Leroy. Pourtant, si les similitudes partagés auraient en temps normal eut le don de l'agacer, c'est bien étrangement qu'elles finissent par apaiser la rousse, quand bien même le cœur se tord à l'annonce de la mort d'un frère, et de tentative d'empoisonnement qui ne peuvent faire qu'écho à toute ces potions confectionné à l'ombre du manoir, et qu'elle s'était acharné à prendre sans pourtant parvenir à le verbaliser autour d'elle. Et Morgane seule sait ô combien elle sentit ridicule, se remémorant les odieux jugements qu'elle avait claqué au visage de Kiran lorsqu'il avait lui aussi tenté d'en finir. Elle l'avait vu se consumé, s'était désespérément accroché à lui pour le retenir, avait hurlé à la face du monde que jamais elle ne tolérerait perdre un autre membre de sa famille mais avait marché dans ses pas si aisément qu'elle s'en dégouttait. James aurait renversé le manoir si seulement il l'avait apprit toute les sombres pensées qui avait tenu son âme sœur éveillée. « C’est Juliet qui… m’a sauvé. »
Cataleya ne dit mot, mais pince les commentaires entre ses canines acérées pour les comprimer. C'est bien le genre de Juliet, et de son foutu syndrome du sauveur, de faire n'importe quoi et pourtant quand même sauver des gens au passage. Elle avait cette odieuse faculté d'illuminer les vies des autres, ravir le monde d'un simple sourire et pourtant agaçait sa presque-soeur jusqu'aux frontières de l'insoutenable. Lui cracher au visage ce qu'aurait pu devenir Baby tout en persistant pourtant à s'enfoncer dans une déchéance qu’abhorrait Cataleya avec force. Et si Cataleya pouvait avouer sans trop de mal qu'elle pouvait être amener à jalouser la jolie blonde, il relevait presque du tabou qu'elle enviait surtout cette faculté qu'elle avait eu de se relever après la mort de la pointe du triangle qu'elles formaient toute trois à l'époque. Sainte trinité Blackthorn. Juliet s'était relevée après la mort de Baby, Juliet s'était relevée après la mort de son amie, et Juliet se relevaient toujours là où Cataleya s'écroulait. Comme les ruines de leur fratrie. La rousse avait fini par se convaincre qu'elle finirait ensevelie sous les pierres du domaine, dans l’ignorance et l’anonymat la plus totale. Sans doute même que d'ici quelques siècles, on aura oublié qu'elle était une Blackthorn, elle qui n'avait de cet illustre famille que de vague papier mais pas de véritable filiation.
Maximilien se tourne enfin et, c'est du haut de son roc, la chevelure embrasée par l'automne et son vent froid que Cataleya accueille un regard qu'elle comprend enfin capable d’apaiser James. Elle s'était souvent répété que l'héritier Leroy était trop doux pour ce monde et qu'il s'agissait là d'un bien piètre héritier à Charles Leroy, mais peut être était-ce pour le mieux. Le monde méritait plus de summerbees. Plus de Maximilien. Il n'ose pourtant pas mentir à son interlocutrice et annonce sans grand mal le procédé complexe, et certainement long. Terriblement long. Après tout, cela faisait plus ou moins deux ans qu'il suivait ses cours particuliers auprès de la jolie Isabelle, n'est-ce pas ? Le défi n'effraie cependant pas Cataleya qui semble se grandir un peu plus, le regard désormais clair et définitivement planté dans celui du brun. Elle est parvenue à devenir animagus, elle a traîné son totem avec force, elle pouvait le discipliner. Elle était tout aussi teigneuse que l'était le chien venu gronder sous sa poitrine et n'avait par peur de s'écorcher les mains sur ces crocs acérés. Et pourtant, si Cataleya renoue doucement avec son semblant d'assurance, là, perché sur son roc comme un fauve prêt à bondir, elle demeure infiniment stupide face à cette ultime question avancée.
Qu'elle est la source de ce chaos ? En un mot, pourquoi.
Infiniment droite, Cataleya plisse un peu le nez, s'apprête à cracher qu'il est logique de voir qu'elle est une sorcière dégénéré. Après tout, sa sœur adoptive était cracmol, qui pouvait lui assurer que ses parents biologiques n'avaient pas glissé, eux aussi, dans son sang quelques tares innommables ? Et elle se crispe Cataleya, à cette simple idée. A l'idée d'être simplement déviante, quand bien même ses études et collègues auraient du suffire à la rassurer sur le sujet. Alors, plus elle y pense, plus elle s'angoisse, et plus elle s'angoisse et plus elle se bloque. Et elle le sent, là, ramper insidieusement sous sa peau ce foutu chien. Palpiter si fort qu'il pourrait émerger à tout moment si elle osait à peine respirer, ultime réponse de l'inconscient. Ultime rempart contre un monde dans lequel la petite Blackthorn peinait à survivre et dont elle s'effrayait de tout.
« - Je suis une sorcière raté, et ce truc tente de me le démontrer à chaque seconde de ma vie. » C'était tombé, si froid et répugné qu'il ne trahissait un ressenti brut et dénué du dramatisme habituel de Quarta Blackthorn. Une vérité, aux yeux de Cataleya, qui la révulsait corps et âme. « Et je suis une sorcière raté, parce que je suis faible. Tout le monde a réussi à survivre à la mort de ma sœur, tout le monde à réussit à survivre aux tentatives de suicide de mon frère, tout le monde arrive à survive à l'éloignement de sa famille, aux punitions, aux stress, à ton mariage raté avec Juliet, mais pas moi. Je n'arrive pas à passer ça... C'est peut être pour ça que j'ai été abandonné en fait, peut être que mes vrai parents ont senti que quelque chose clochait chez moi, alors ils m'ont jeté à l'orphelinat et j'ai ramené cette tare chez papa, et je déshonneur mon entière lignée ? Je ne pense pas qu'il a comprit ô combien j'étais détraquée, mais s'il l'apprend ? Je vais finir enfermée dans une tour, et je ne suis pas sûre d'y survivre ? Je feint la normalité, il n'y a que Tertia et James qui savent que mes crises de somnambulismes ont reprise, en dehors de mes parents évidemment, mais ils ignorent que j'ai juste envie de prendre cette foutu forme de chien et me barrer le plus loin possible, mordre tout ce qui oserait me toucher sur le passage, et disparaître au plus loin et à jamais. Je veux juste fuir. Je ne veux pas mourir. Je refuse de mourir comme ça. Si j'étais juste une ratée, d'accord, je le mériterait, mais là je me donne à trois-cent pourcent à chaque seconde de ma misérable vie et... »
La langue redevenue frénétique et le regard un peu fixe, elle s'accroupit doucement la jolie Cat. L'index orné d'une chevalière sévèrement coincé sous ses canines anxieuses, comme pour ralentir ses infernaux propos. « Par le Grand Freyr... Imagine la déception de Nullus s'il apprend que je n'ai plus aucun contrôle sur cette horreur à poil ? Je peux encaisser la révulsion de mes parents, mais pas celle de mon frère... Surtout pas la sienne....»
C'était certainement pour cette raison qu'elle n'avait pas écrit la moindre lettre à son aîné pour conter cette mésaventure. Ou qu'elle n'avait pas désespérément couru vers lui pour trouver refuge dans ses bras ; si elle savait Nullus capable de porter le monde à bout de bras et la protéger des enfers, elle redoutait plus que tout de tomber en déchéance totale à ses yeux. Elle était sa princesse, brillante, parfaite en tout point, et il le lui avait tant soufflé qu'elle s'était toujours interdite de trébucher sous son regard. Elle l'avait déjà tant inquiété lorsque sa magie s'était faite incontrôlable... Elle s'imposerait comme un échec véritable s'il avait vent de la situation.
Elle s'offusque un peu Cataleya, arborant une moue tordue sous ses larmes silencieuses, comme pour se raccrocher à quelque chose avant que le flots incessant de sa pensée ne la ballote plus loin encore. Si loin de ses repères qu'elle ne pourrait plus faire face, ni même se redresser. Aussi entrouvre t'elle ses lèvres, s'efforce de désespérément chasser ses sanglots pour défendre des pseudo qualité d'enquêtrice qu'avait déjà mis à mal Arthur mais elle le sent, là, le nœud qui l'étrangle à mesure qu'elle tire. Cette laisse qui refuse de rompre, qu'importe l'énergie, le cris, ou les morsures déployées. Elle se sent désespérément coincée, et ce simple état de fait l'horrifie au plus haut point. Nourrit inexorablement ses angoisses les plus insidieuses. Et pourtant, elle doit bien l'admettre Cataleya, là, les griffes croisées sur son ventre et plongé au plus profond des chaires comme pour canaliser le chaos qui hurle dans son esprit ; elle est coincée. Plus encore, son esprit n'arrive plus à traîner sa maigre carcasse, secouer cette immonde charogne quelle anime par la seule force de sa volonté et ce, depuis deux année déjà. Elle atteint doucement ses limites l'héritière Blackthorn, et qu'importe les panneaux et les signaux de danger, elle s'obstine. Convaincue que que rien ne peux résister à son effroyable ténacité, pas même l'épuisement, pas même les traumatismes qui s’amoncelle aux portes de son esprit. Rien ne doit pouvoir la contraindre à l'immobilité et pourtant, le regard obscurcit par les larmes, et le corps un peu courbé quelque chose l'étreint. La piège un peu plus.
Si le premier réflexe de la Blackthorn se fait rigide, la glace corps et âme, elle est pourtant incapable de faire preuve d'hostilité ou repousser cette cage qui se referme doucement autour d'elle, faute à un épuisement qui transparaît plus que jamais sous les derniers rayons du jour. Rares sont les contacts physiques chez les Blackthorn, et souvent trouvent-ils naissance en quelques punitions corporelles, alors, inexorablement, quelque chose semble se briser chez la toute jeune femme lorsqu'elle se retrouve bloquée. Si ses jambes ne cèdent pas encore, elle se ramasse pourtant un peu sur elle même et, l'espace d'une seconde, après avoir fait preuve d'un réflexe d’opposition aussi subtile qu'intuitif, semble enfin se reposer un peu, nicher entre les bras de Maximilien. A l'abri et minuscule. Elle respire à peine, semble encore en apnée comme si tout autour d'elle semblait chercher à la tuer. Comme un poisson désespérément jeté sur les rivages. Alors, si elle lutte encore un peu, s'accroche à peine à Maximilien comme de peur de lui faire mal ou qu'il ne saisissent l'occasion pour nourrir d'obscur desseins, elle finit par les murmurer ces quelques mots. « Je n'en peux plus ».
Si l'embrassade dure une fraction de seconde supplémentaire, que Cataleya tente un pas en avant lorsqu'elle la sent se défaire, la voix de Max s'élève à son tour.
Si l'attention de la Blackthorn est touché de plein fouet, c'est doucement qu'elle délie son pas comme pour chasser l'anxiété et la gène que lui procure l'échange. Jamais elle n'aurait crû avoir à échanger d'aussi intimes confidences, et sans doute aurait-elle hurlé au maléfice si on lui avait prédit que cela se ferait avec Maximilien fucking Leroy. Pourtant, si les similitudes partagés auraient en temps normal eut le don de l'agacer, c'est bien étrangement qu'elles finissent par apaiser la rousse, quand bien même le cœur se tord à l'annonce de la mort d'un frère, et de tentative d'empoisonnement qui ne peuvent faire qu'écho à toute ces potions confectionné à l'ombre du manoir, et qu'elle s'était acharné à prendre sans pourtant parvenir à le verbaliser autour d'elle. Et Morgane seule sait ô combien elle sentit ridicule, se remémorant les odieux jugements qu'elle avait claqué au visage de Kiran lorsqu'il avait lui aussi tenté d'en finir. Elle l'avait vu se consumé, s'était désespérément accroché à lui pour le retenir, avait hurlé à la face du monde que jamais elle ne tolérerait perdre un autre membre de sa famille mais avait marché dans ses pas si aisément qu'elle s'en dégouttait. James aurait renversé le manoir si seulement il l'avait apprit toute les sombres pensées qui avait tenu son âme sœur éveillée. « C’est Juliet qui… m’a sauvé. »
Cataleya ne dit mot, mais pince les commentaires entre ses canines acérées pour les comprimer. C'est bien le genre de Juliet, et de son foutu syndrome du sauveur, de faire n'importe quoi et pourtant quand même sauver des gens au passage. Elle avait cette odieuse faculté d'illuminer les vies des autres, ravir le monde d'un simple sourire et pourtant agaçait sa presque-soeur jusqu'aux frontières de l'insoutenable. Lui cracher au visage ce qu'aurait pu devenir Baby tout en persistant pourtant à s'enfoncer dans une déchéance qu’abhorrait Cataleya avec force. Et si Cataleya pouvait avouer sans trop de mal qu'elle pouvait être amener à jalouser la jolie blonde, il relevait presque du tabou qu'elle enviait surtout cette faculté qu'elle avait eu de se relever après la mort de la pointe du triangle qu'elles formaient toute trois à l'époque. Sainte trinité Blackthorn. Juliet s'était relevée après la mort de Baby, Juliet s'était relevée après la mort de son amie, et Juliet se relevaient toujours là où Cataleya s'écroulait. Comme les ruines de leur fratrie. La rousse avait fini par se convaincre qu'elle finirait ensevelie sous les pierres du domaine, dans l’ignorance et l’anonymat la plus totale. Sans doute même que d'ici quelques siècles, on aura oublié qu'elle était une Blackthorn, elle qui n'avait de cet illustre famille que de vague papier mais pas de véritable filiation.
Maximilien se tourne enfin et, c'est du haut de son roc, la chevelure embrasée par l'automne et son vent froid que Cataleya accueille un regard qu'elle comprend enfin capable d’apaiser James. Elle s'était souvent répété que l'héritier Leroy était trop doux pour ce monde et qu'il s'agissait là d'un bien piètre héritier à Charles Leroy, mais peut être était-ce pour le mieux. Le monde méritait plus de summerbees. Plus de Maximilien. Il n'ose pourtant pas mentir à son interlocutrice et annonce sans grand mal le procédé complexe, et certainement long. Terriblement long. Après tout, cela faisait plus ou moins deux ans qu'il suivait ses cours particuliers auprès de la jolie Isabelle, n'est-ce pas ? Le défi n'effraie cependant pas Cataleya qui semble se grandir un peu plus, le regard désormais clair et définitivement planté dans celui du brun. Elle est parvenue à devenir animagus, elle a traîné son totem avec force, elle pouvait le discipliner. Elle était tout aussi teigneuse que l'était le chien venu gronder sous sa poitrine et n'avait par peur de s'écorcher les mains sur ces crocs acérés. Et pourtant, si Cataleya renoue doucement avec son semblant d'assurance, là, perché sur son roc comme un fauve prêt à bondir, elle demeure infiniment stupide face à cette ultime question avancée.
Qu'elle est la source de ce chaos ? En un mot, pourquoi.
Infiniment droite, Cataleya plisse un peu le nez, s'apprête à cracher qu'il est logique de voir qu'elle est une sorcière dégénéré. Après tout, sa sœur adoptive était cracmol, qui pouvait lui assurer que ses parents biologiques n'avaient pas glissé, eux aussi, dans son sang quelques tares innommables ? Et elle se crispe Cataleya, à cette simple idée. A l'idée d'être simplement déviante, quand bien même ses études et collègues auraient du suffire à la rassurer sur le sujet. Alors, plus elle y pense, plus elle s'angoisse, et plus elle s'angoisse et plus elle se bloque. Et elle le sent, là, ramper insidieusement sous sa peau ce foutu chien. Palpiter si fort qu'il pourrait émerger à tout moment si elle osait à peine respirer, ultime réponse de l'inconscient. Ultime rempart contre un monde dans lequel la petite Blackthorn peinait à survivre et dont elle s'effrayait de tout.
« - Je suis une sorcière raté, et ce truc tente de me le démontrer à chaque seconde de ma vie. » C'était tombé, si froid et répugné qu'il ne trahissait un ressenti brut et dénué du dramatisme habituel de Quarta Blackthorn. Une vérité, aux yeux de Cataleya, qui la révulsait corps et âme. « Et je suis une sorcière raté, parce que je suis faible. Tout le monde a réussi à survivre à la mort de ma sœur, tout le monde à réussit à survivre aux tentatives de suicide de mon frère, tout le monde arrive à survive à l'éloignement de sa famille, aux punitions, aux stress, à ton mariage raté avec Juliet, mais pas moi. Je n'arrive pas à passer ça... C'est peut être pour ça que j'ai été abandonné en fait, peut être que mes vrai parents ont senti que quelque chose clochait chez moi, alors ils m'ont jeté à l'orphelinat et j'ai ramené cette tare chez papa, et je déshonneur mon entière lignée ? Je ne pense pas qu'il a comprit ô combien j'étais détraquée, mais s'il l'apprend ? Je vais finir enfermée dans une tour, et je ne suis pas sûre d'y survivre ? Je feint la normalité, il n'y a que Tertia et James qui savent que mes crises de somnambulismes ont reprise, en dehors de mes parents évidemment, mais ils ignorent que j'ai juste envie de prendre cette foutu forme de chien et me barrer le plus loin possible, mordre tout ce qui oserait me toucher sur le passage, et disparaître au plus loin et à jamais. Je veux juste fuir. Je ne veux pas mourir. Je refuse de mourir comme ça. Si j'étais juste une ratée, d'accord, je le mériterait, mais là je me donne à trois-cent pourcent à chaque seconde de ma misérable vie et... »
La langue redevenue frénétique et le regard un peu fixe, elle s'accroupit doucement la jolie Cat. L'index orné d'une chevalière sévèrement coincé sous ses canines anxieuses, comme pour ralentir ses infernaux propos. « Par le Grand Freyr... Imagine la déception de Nullus s'il apprend que je n'ai plus aucun contrôle sur cette horreur à poil ? Je peux encaisser la révulsion de mes parents, mais pas celle de mon frère... Surtout pas la sienne....»
C'était certainement pour cette raison qu'elle n'avait pas écrit la moindre lettre à son aîné pour conter cette mésaventure. Ou qu'elle n'avait pas désespérément couru vers lui pour trouver refuge dans ses bras ; si elle savait Nullus capable de porter le monde à bout de bras et la protéger des enfers, elle redoutait plus que tout de tomber en déchéance totale à ses yeux. Elle était sa princesse, brillante, parfaite en tout point, et il le lui avait tant soufflé qu'elle s'était toujours interdite de trébucher sous son regard. Elle l'avait déjà tant inquiété lorsque sa magie s'était faite incontrôlable... Elle s'imposerait comme un échec véritable s'il avait vent de la situation.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
» année d'études : /
» options obligatoires & facultatives : Ancien cursus : Journalisme
♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée, en attente d'un poste en France
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Inventaire Sorcier
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Mar 1 Nov 2022 - 11:35
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Conter son histoire ne devient pas plus facile avec le temps mais c’est la première fois que Maximilien a l’impression que cela permettra à quelqu’un d’aller mieux. De se sentir compris. Il sait Cataleya hostile à ses tentatives d’amitié et ne cherche plus à s’immiscer dans son entourage. Mais en racontant son histoire, sur le moment, le Summerbee se sent connecté à elle d’une étrange façon. Incapable de mentir sur ce qui s’est produit et sur ce qu’il ressent encore, c’est avec une grande sincérité et émotion qu’il lui fait part de son sombre passé, pas si éloigné que cela. Il vient même en donner la cause principale, dont il ne parle jamais à personne. Maximilien ne fait que rarement étalage de cet épisode traumatisant de sa vie où il a perdu l’être qui lui était le plus cher. S’il lui est déjà arrivé d’en parler - notamment à Peter parce qu’il estime qu’il fait désormais partie de sa vie - ce n’est jamais avec autant de facilité. Il reconnaît la douleur dans les iris de Cataleya, cette même douleur qui l’a harcelée pendant des années. Il pense savoir ce qu’elle éprouve sans parvenir à mettre des mots dessus qui ne s'apparentent pas à la haine. Il connaît ce sentiment sombre et vicieux qui s’empare de l’être lorsque l’on pense à tout ce qui aurait pu être vécu si la personne n’était pas partie aussi brusquement. Et injustement, d’ailleurs. La maladie a agi comme une meurtrière au regard du jeune Leroy qui s’est aussitôt mis en tête de faire payer l'assassin pour son crime. Mais comment se venger quand l’attaquant est insaisissable ? Il n’a longtemps pensé qu’à ce qu’il aurait pu faire pour l’aider, ce qu’il n’a pas fait et ce qui lui était impossible de faire. Même la magie n’avait été d’aucune aide face à la maladie foudroyante de Peter et il l’avait blâmé si longtemps qu’intégrer Beauxbâtons avait été une épreuve difficile pour lui. Sans son phare, sans sa lumière dans la nuit, comment survivre à ce monde ?
Maximilien baisse les yeux en entendant les paroles cruelles que Cataleya se destine. Il reconnaît ce besoin urgent de s’accuser de tous les maux pour tenter de donner une explication à ce qui n’en a pas. Elle se punit, se martyrise pour un passé sur lequel elle n’a plus aucune prise. Il ne peut pas lui faire la morale à ce sujet. Il a eu le même comportement, à l’exception près qu’il n’a jamais osé dire à qui que ce soit ce qu’elle vient de lui dire. Il n’a jamais pu affirmer haut et fort qu’il n’était qu’un sorcier raté. Au fond, derrière cette façade dure et brûlante, Cataleya cache une fragilité dont il a un très faible aperçu. Il ne sait par où commencer, sentant l’instabilité de leur échange à chacun de ses mots.
« Je ne pense pas que ce soit à toi de te préoccuper de ce que Nullus penserait. Je comprends que ce soit important à tes yeux, plus que tu ne peux l’imaginer, mais ce n’est pas avec ce type de pensées que tu parviendras à calmer ta magie. » Il fait quelques pas supplémentaires dans sa direction, jusqu’à pleinement s'installer à ses côtés. Elle pourrait l’attaquer à tout moment mais naïvement, le Summerbee se dit qu’elle n’a aucune raison de le faire. Elle ne l’a certainement pas fait venir dans l’idée qu’il puisse la juger, non ? Car il ne le fera pas. Il n’est pas magicien, il ne résout pas les problèmes et les conflits intérieurs d’un coup de baguette magique. Personne ne le peut. Sa seule marge de manœuvre repose sur son expérience.
« Tu n’es pas une sorcière ratée, Cataleya. Ne sois pas si dure avec toi-même. Je pense simplement que tu es en proie à de lourds sentiments réprimés depuis des années et qu’ils se manifestent à travers ton animagus, comme ils ont pu le faire avec moi. Les garder à l’intérieur n’arrangera pas ta situation et tu risques de dégringoler une pente déjà savonneuse pour nous, animagi. De ce que je comprends - et tu peux me dire si je me trompe bien sûr - tu es blessée, en colère, triste et peut-être un peu déçue. Tu t’imaginais sûrement gérer tout ça d’une main de maître comme on espère tous le faire, mais c’est plus compliqué qu’il n’y paraît. Surtout quand on n’a pas vraiment choisi d’être un animagus. » Là, il ne fait que parler de son propre cas sans réellement le mentionner. Devenir animagus est long, fastidieux et résulte d’un choix propre au sorcier. Pourtant, Maximilien a toujours eu l’impression de s’être fait forcer la main par son grand-père. Cela ne doit pas aider à être en harmonie avec l’animal qui est en lui. Cataleya vit-elle une expérience similaire ?
« Tu es peut-être un peu “détraquée”, même si je n’aime pas ce mot, mais je ne crois pas que quelque chose “cloche” chez toi. Tu es juste en train de traverser un passage très éprouvant de ta vie et il faut tenir bon. Il faut te guérir mais surtout, t’accorder le bénéfice du doute. Tu es une grande sorcière. » Il hésite à amorcer un contact pour la rassurer physiquement, ne sachant pas si le moment est adéquat ou si elle sortira les crocs. « Cat, on n’a pas le choix que de survivre. Cela ne veut pas dire qu’on oublie ou que la blessure a disparu. Ce n’est pas parce que Kiran ou Juliet ne font pas mention de ce qui s’est passé dans votre famille qu’ils n’en souffrent pas encore. Dans notre monde, les apparences sont plus que trompeuses. Une conversation à cœur ouvert t’aiderait peut-être à obtenir le soutien dont tu as besoin ? » Mais avec les Blackthorn, ce n’est pas gagné…
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 3 Nov 2022 - 15:26
Si Cataleya darde ses larmes sur Maximilien avec une appréhension moins hostile, c'est tout doucement qu'elle croise ses bras autour de ses genoux et l'écoute. Le laisse prendre place auprès d'elle dans une lenteur toute mesurée. Elle lutte encore un peu car elle le sait, c'était à coup de gifle que sa mère lui ferait ravaler ses perles de sels si jamais elle apprenait cet état de faiblesse. Et elle l'apprenait toujours, le regard plongé dans son âme. Alors, le cœur serré jusqu'à imploser et la trachée brûlée par une douleur qu'elle tente encore de contenir, l'imposteur Blackthorn déborde un peu. Finit par poser son menton sur ses avants bras pour tenter de se focaliser sur un point au loin parmi les arbres, mais cède aux sanglots lorsque la voix du Leroy appui sur ses émotions trop instables. Craquelle ses défenses pour libérer un tremblement sur lequel Cataleya n'a aucune prise. Si les sanglots se font silencieux, agité parfois d'un soubresaut plus féroce que les autres, la rousse se recroqueville presque sur elle même, et tremble. Elle cherche à verbaliser toute sa colère, toute ses terreurs, mais c'est presque horrifiée qu'elle sent rugir les tensions accumulés dans son corps et s'écrase sous des douleurs oubliés, muselé depuis trop longtemps.
Elle a faim, Cataleya. Ses poignées la brûle, pique sous ses bracelets entrelacé. Et les cicatrices pas même guérit collent encore au tissus sous lesquelles elles frottent inlassablement. Peut être seulement réalise t'elle ce que voulait dire Arthur lorsqu'il lui avait soufflé d'avoir un peu plus de respect pour elle même. Elle s'en était offusqué mais, au final, il n'avait pas si tord le bougre. Elle secoue pourtant encore un peu la tête sous les propos de Maximilien, Cataleya. Comme prisonnière d'un déni qu'elle refuse de lâcher, fondamentalement convaincue que, si, quelque chose cloche chez elle. C'était plus simple à accepter que de remettre en question des années de maltraitance infantile et personnelle, des années d'étranglement émotionnelles dont elle était passée maître, si fière lorsqu'elle parvenait à étrangler ses sursauts d'insurrections les plus primaires.
« Tu es une grande sorcière. »
Elle se recroqueville plus encore la Blackthorn, mais finit par se tordre un peu, pencher sur la droite pour nicher contre l'épaule du français. Si elle mord toujours son index -juste devant les armories familiales- pour se contraindre au silence, qu'elle se croit un instant mourir tant son cœur hurle et s'étrangle, c'est mue d'une volonté des plus singulière qu'elle se raccroche aux mots de Maximilien. Navigue en pleine tempête, tremblante et terrifiée, pour s'accrocher toute griffe dehors à ce phare. Ses doigts trop blanc se sont par ailleurs déjà noué autour de sa manche, presque inconsciemment, mais la relâche aussitôt qu'il aborde une conversation à cœur ouvert.
Elle aurait aimé en rire mais s'étrangle à dire vrai lorsque les larmes s'en mêle, macérant un résultat un peu étrange, bref et tordu, qui tenait presque d'une hilarité nerveuse si grave qu'elle frôla une seconde avec le grognement. Elle secoue alors la tête, repousse les mèches venue préserver son regard de la nuit naissante et finit par se focaliser sur le bracelet à charm sur lequel elle a arraché presque tout ses pendentifs. Il y en avait onze, il n'en reste que trois, et elle s'acharne encore a arracher le soleil qui, fondu sur la chaîne, s'accroche désespérément. C'est d’ailleurs sur lui qu'elle tire à mesure qu'elle ordonne ses pensées.
« -Ils m'ont tous abandonnés et fuit la maison. Mes échanges postaux étaient surveillés, c'est compliqué.. Et puis soyons honnête, je suis certainement la dernière qu'ils aient envie de voir.» Si elle se reprend mentalement, presque dans l'instant, elle ne parvient définitivement pas à se débarrasser de cette odieuse sensation d'abandon. Elle savait que ces mots étaient ceux que sa mère passait sa vie à lui murmurer lorsque, enfant, elle tentait de fracturer l'équilibre de cette meute véritable. Cataleya, l'enfant chérie, la pièce maîtresse de ses manigances avait la faiblesse de nourrir une peur panique de l'abandon et elle n'avait eu de cesse d'appuyer dessus durant toute sa construction sociale. Si bien à dire vrai qu'elle n'avait aujourd'hui plus besoin d'aborder le sujet, quoique quelques "tu es seule ?" se perdait encore parfois sur ses lèvres. Seule. C'était là son plus bel ouvrage car son enfant ne cherchait plus même la compagnie des autres, jugeant quasis hostile tout ce qui n'était pas Blackthorn. Pourtant c'était factuellement faux ; Elle savait qu'elle pouvait appeler n'importe lequel de ses frères et soeurs et ils braveraient vent et marrée pour la protéger, mais rien n'était aujourd'hui plus comme avant. Les tensions s'étaient nouées, les déséquilibres creusés, et les réunions de famille se faisait si exécrables, les regards si fuyant qu'elle ne le supportait plus. Ils avaient tous irrépressiblement grandit, changés, et elle demeurait prisonnière des murs, comme un fantôme sur lequel le Temps n'avait aucune emprise.
Elle avait changé, elle aussi, et pour le pire. Ses fratries partie, seul demeurait ses parents, son oncle, et une tente muselée au plus haut point et dont Cataleya ne cherchait plus même le réconfort. La douceur d'Alice relevait presque de l'hérésie entre les murs du manoir, et Cataleya l'avait sans grand mal apprit. Elle s'était donc forgé entre ces quatres murs, sur la cruauté maternelle, le dédain que lui offrait son oncle, le musellement de sa tante et la terreur toute puissante qu'inspirait Aloysius Blackthorn dès lors qu'il osait poser un oeil sur elle. « -Mais j'ai la chance d'avoir James, et on en parle un peu...»
Elle laissa sa voix en suspension, un peu coupable de s'être pleinement sentit abandonné par lui aussi lorsque leur irraisonnable enquête le condamna à l'Egypte pendant deux ans. Ils en avaient infiniment souffert tout les deux, elle le savait, et ne pouvait pas même imaginer leur être séparé plus de deux jours aujourd'hui et pourtant... Pourtant. Elle s'était retrouvé seule lorsque les doloris étaient tombé, infiniment seule lorsque les entières attentes familiales avaient brisé ses nuits à grand coup d'angoisse, faute de trouver autre âme qui vive dans le manoir Blackthorn. C'était seule qu'elle s'était éveillée sous les ronces de la tour, seule qu'elle creusait inlassablement le jardin jusqu'à s'en exploser les ongles. Force était d'admettre que si tous avaient pu lui murmurer qu'ils seraient là lorsqu'elle aurait besoin d'aide, personne n'avait répondu à ses suppliques et ses cris.
« -Il veille sur moi la nuit tu sais.. C'est pour ça que j'évite de lui dire que je prend des potions pour inhiber ma magie et que j'ai posé des séries entière de rune sur les portes pour me bloquer si j'osais seulement frôler le bois...Et t'as aucune idée de la teigne que je peux être sous cette forme... » Si la voix tremble encore un peu, le sourire se fait presque franc lorsqu'elle prononce cette dernière phrase, un peu soufflée par sa facultés à échapper à tout les sortilèges, même ceux jeté par ses parents. « Cataleya Quarta, la terreur des Blackthorn»
Elle a faim, Cataleya. Ses poignées la brûle, pique sous ses bracelets entrelacé. Et les cicatrices pas même guérit collent encore au tissus sous lesquelles elles frottent inlassablement. Peut être seulement réalise t'elle ce que voulait dire Arthur lorsqu'il lui avait soufflé d'avoir un peu plus de respect pour elle même. Elle s'en était offusqué mais, au final, il n'avait pas si tord le bougre. Elle secoue pourtant encore un peu la tête sous les propos de Maximilien, Cataleya. Comme prisonnière d'un déni qu'elle refuse de lâcher, fondamentalement convaincue que, si, quelque chose cloche chez elle. C'était plus simple à accepter que de remettre en question des années de maltraitance infantile et personnelle, des années d'étranglement émotionnelles dont elle était passée maître, si fière lorsqu'elle parvenait à étrangler ses sursauts d'insurrections les plus primaires.
« Tu es une grande sorcière. »
Elle se recroqueville plus encore la Blackthorn, mais finit par se tordre un peu, pencher sur la droite pour nicher contre l'épaule du français. Si elle mord toujours son index -juste devant les armories familiales- pour se contraindre au silence, qu'elle se croit un instant mourir tant son cœur hurle et s'étrangle, c'est mue d'une volonté des plus singulière qu'elle se raccroche aux mots de Maximilien. Navigue en pleine tempête, tremblante et terrifiée, pour s'accrocher toute griffe dehors à ce phare. Ses doigts trop blanc se sont par ailleurs déjà noué autour de sa manche, presque inconsciemment, mais la relâche aussitôt qu'il aborde une conversation à cœur ouvert.
Elle aurait aimé en rire mais s'étrangle à dire vrai lorsque les larmes s'en mêle, macérant un résultat un peu étrange, bref et tordu, qui tenait presque d'une hilarité nerveuse si grave qu'elle frôla une seconde avec le grognement. Elle secoue alors la tête, repousse les mèches venue préserver son regard de la nuit naissante et finit par se focaliser sur le bracelet à charm sur lequel elle a arraché presque tout ses pendentifs. Il y en avait onze, il n'en reste que trois, et elle s'acharne encore a arracher le soleil qui, fondu sur la chaîne, s'accroche désespérément. C'est d’ailleurs sur lui qu'elle tire à mesure qu'elle ordonne ses pensées.
« -Ils m'ont tous abandonnés et fuit la maison. Mes échanges postaux étaient surveillés, c'est compliqué.. Et puis soyons honnête, je suis certainement la dernière qu'ils aient envie de voir.» Si elle se reprend mentalement, presque dans l'instant, elle ne parvient définitivement pas à se débarrasser de cette odieuse sensation d'abandon. Elle savait que ces mots étaient ceux que sa mère passait sa vie à lui murmurer lorsque, enfant, elle tentait de fracturer l'équilibre de cette meute véritable. Cataleya, l'enfant chérie, la pièce maîtresse de ses manigances avait la faiblesse de nourrir une peur panique de l'abandon et elle n'avait eu de cesse d'appuyer dessus durant toute sa construction sociale. Si bien à dire vrai qu'elle n'avait aujourd'hui plus besoin d'aborder le sujet, quoique quelques "tu es seule ?" se perdait encore parfois sur ses lèvres. Seule. C'était là son plus bel ouvrage car son enfant ne cherchait plus même la compagnie des autres, jugeant quasis hostile tout ce qui n'était pas Blackthorn. Pourtant c'était factuellement faux ; Elle savait qu'elle pouvait appeler n'importe lequel de ses frères et soeurs et ils braveraient vent et marrée pour la protéger, mais rien n'était aujourd'hui plus comme avant. Les tensions s'étaient nouées, les déséquilibres creusés, et les réunions de famille se faisait si exécrables, les regards si fuyant qu'elle ne le supportait plus. Ils avaient tous irrépressiblement grandit, changés, et elle demeurait prisonnière des murs, comme un fantôme sur lequel le Temps n'avait aucune emprise.
Elle avait changé, elle aussi, et pour le pire. Ses fratries partie, seul demeurait ses parents, son oncle, et une tente muselée au plus haut point et dont Cataleya ne cherchait plus même le réconfort. La douceur d'Alice relevait presque de l'hérésie entre les murs du manoir, et Cataleya l'avait sans grand mal apprit. Elle s'était donc forgé entre ces quatres murs, sur la cruauté maternelle, le dédain que lui offrait son oncle, le musellement de sa tante et la terreur toute puissante qu'inspirait Aloysius Blackthorn dès lors qu'il osait poser un oeil sur elle. « -Mais j'ai la chance d'avoir James, et on en parle un peu...»
Elle laissa sa voix en suspension, un peu coupable de s'être pleinement sentit abandonné par lui aussi lorsque leur irraisonnable enquête le condamna à l'Egypte pendant deux ans. Ils en avaient infiniment souffert tout les deux, elle le savait, et ne pouvait pas même imaginer leur être séparé plus de deux jours aujourd'hui et pourtant... Pourtant. Elle s'était retrouvé seule lorsque les doloris étaient tombé, infiniment seule lorsque les entières attentes familiales avaient brisé ses nuits à grand coup d'angoisse, faute de trouver autre âme qui vive dans le manoir Blackthorn. C'était seule qu'elle s'était éveillée sous les ronces de la tour, seule qu'elle creusait inlassablement le jardin jusqu'à s'en exploser les ongles. Force était d'admettre que si tous avaient pu lui murmurer qu'ils seraient là lorsqu'elle aurait besoin d'aide, personne n'avait répondu à ses suppliques et ses cris.
« -Il veille sur moi la nuit tu sais.. C'est pour ça que j'évite de lui dire que je prend des potions pour inhiber ma magie et que j'ai posé des séries entière de rune sur les portes pour me bloquer si j'osais seulement frôler le bois...Et t'as aucune idée de la teigne que je peux être sous cette forme... » Si la voix tremble encore un peu, le sourire se fait presque franc lorsqu'elle prononce cette dernière phrase, un peu soufflée par sa facultés à échapper à tout les sortilèges, même ceux jeté par ses parents. « Cataleya Quarta, la terreur des Blackthorn»
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 3 Nov 2022 - 17:35
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Ses mots se font doux. Le ton de sa voix, feutré. Il essaye de lui apporter confort et courage sans paraître faux ou obligé. Une danse complexe qui demande son attention pleine et entière. La vérité, c’est qu’il a de la peine pour Cataleya. La voir dans cet état, les larmes inondant ses iris clairs, comprime son cœur de Summerbee. C’est dans ce type de moment que son empathie joue son meilleur rôle mais à force de la déployer à quiconque vient à lui pour lui raconter ses problèmes, Maximilien se retrouve à court d’énergie. Pire encore, elle le dévore sans laisser une seule miette. Chaque larme que laisse échapper la Blackthorn est comme un couteau dans sa poitrine. Il déteste voir les gens tristes. Peu importe leur âge, leur genre, leur ethnie… il agit comme un miroir face à leur désespoir. Pourtant, le Français s’empêcher de laisser la moindre goutte salée parcourir sa joue. Qui sait quelle sera la réaction de Cataleya, alors ? Elle pourrait penser qu’il se moque d’elle ou qu’il en fait trop. Peut-être est-ce le cas… Il n’a pas à s’impliquer autant dans les émotions des autres. Ils n’ont pas besoin qu’il soit aussi triste qu’eux, au contraire. C’est plein de bonne volonté et de vérité qu’il lui dit qu’elle est, à ses yeux, une bonne sorcière. Que tout ce qu’elle a vécu et vivra encore ne justifie pas qu’elle se flagelle autant. Personne n’est parfait. Personne ne le sera jamais. Pas même lui. Surtout pas lui. Elle a le droit de se sentir flouée, abandonnée, méprisée… C’est la nature humaine qui pousse au doute et à la remise en question de soi-même. Il s’agit néanmoins de ne pas laisser cette petite voix dans sa tête mener sa vie. La détruire. Maximilein sait ce que ça fait de se battre contre elle. De voir la réalité sous un jour plus beau, surtout quand la moindre émotion est susceptible de blesser l’entourage. Il n’a pas d’enseignement à prodiguer à la Lufkin, pas de conseil universellement bon. Tout ce qu’il fait, c’est partager ce qu’il fait, espérant que cela puisse l’aider d’une quelconque manière. Ils sont très semblables dans leurs différences…
« Je veux bien entendre que ce soit ta vérité actuellement. Mais je ne pense pas que ce soit celle de tes proches. Et puis, première ou dernière, qu’est-ce que ça peut faire ? Tant qu’on veut te voir, c’est plus important. » Un peu naïf, il le sait. En entendant sa propre voix prononcer ces mots, il se donne une gifle mentale. Tant de niaiseries ne plairont sûrement pas à Cataleya. Maximilien ne sait pas quoi dire ou faire d’autre. Il la laisse se reposer contre lui, lui offre une épaule amie et la fait entrer dans cette bulle où le jugement n’est pas permis. Le Summerbee a un léger sourire à l’évocation de James. Une sensation de paix l’envahit à la pensée de son amie car il sait que celui-ci serait le premier à se précipiter au secours de Cat s’il devait lui arriver quelque chose. Ils ne sont pas seuls lorsqu’ils sont ensemble. Voilà pourquoi il lui paraît étrange de garder cette conversation pour eux quand son ami Pokeby devrait y participer. Il aurait des mots plus appropriés pour soulager les peines et les doutes de sa cousine, et aurait moins de mal à lui offrir la paix émotionnelle qu’elle mérite. Mais les Blackthorn ne vivent pas dans l’harmonie des sentiments, même quelqu’un d’aussi crédule que lui a fini par le comprendre. Il plaint ces fratries qui subissent milles sévices au nom d’un sang qui, d’une façon ou d’une autre, finira toujours par évoluer.
« Une toute petite » murmure-t-il sur un ton légèrement moqueur pour lequel elle ne saurait lui en vouloir. Depuis l’histoire des fiançailles ratées, Cataleya est loin d’être accommodante avec lui. Cela fait partie de son caractère, qu’il commence à comprendre peu à peu.
« Terreur, je ne sais pas. Mais challenge, assurément ! En même temps, tout le monde ne peut pas être aussi ennuyeux que moi, on finirait par tourner en rond à ne plus savoir quoi faire… » Le sorcier regarda la forêt autour d’eux et inspira profondément alors qu’une brise fraîche les atteignait. Il commençait à faire de plus en plus froid et il n’avait pas prévu de quoi rester assis sans bouger dans un tel environnement. S’il n’attrape pas une crève d’ici le lendemain, il pourra se considérer chanceux ! Finalement, Maximilien tourne de nouveau son visage en direction de la rousse et c’est avec sérieux qu’il reprend la parole.
« Je ne sais pas comment dire ça sans que cela ne te donne l’impression que je te juge - ce qui n’est absolument pas le cas ! Je suis passé par cette étape où… on se sent si désemparé qu’on choisit de résoudre son problème par la négation. Inhiber ta magie ou ta part animagus, peu importe en fait. Le résultat est le même : tu te fais plus de mal que de bien. Je ne dis pas que ça ne fonctionne pas hein, au contraire. Pendant un temps, c’est même idéal. Mais ça ne dure jamais. Ce n’est pas fait pour durer, Cat. Les mensonges, les cachotteries, l’enfermement, la scarification… Peu importe le nom qu’on lui donne, le mal est le même. Tu t’imagines vraiment passer ta vie à faire ça ? » Il se mord la lèvre, soupire légèrement. « Ce que je veux dire, très maladroitement je te l'accorde, c’est que… c’est toi qui a la clé. Toi seule peut t’aider. Nous… nous on peut être à tes côtés, te donner de l’énergie et du courage mais au final, tout dépend de toi. Il faut que tu te fasses confiance. Il faut que tu acceptes tes sentiments comme tu es en train de le faire en ce moment. Quand tu as décidé de venir me voir, qu’attendais-tu que je fasse ou dise pour que tu aies l’impression d’aller mieux ? D’avoir trouvé une solution à ton problème ? »
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 3 Nov 2022 - 20:23
« Tant qu’on veut te voir, c’est plus important. »
Le cœur se serre et le regard s'embrume une dernière fois, douloureusement. Elle n'est pas même certaine qu'il veuille encore la voir, à dire vrai. Après tout, la seule chose qui liait sa famille au manoir demeurait les injonctions parentales. Alors, et comprenant les efforts fournit par Maximilien dans son approche et les mots choisi, Cataleya s'efforce de hocher doucement la tête, sans pour autant s'en convaincre. Elle a trop souvent vu Kaiden marcher sur des œufs lorsqu'elle dardait sa langue fourchu sur lui, et Kieran s'effaçer dès lors qu'elle se faisait un peu trop hostile pour croire qu'ils aurait encore le courage d'approcher, même si elle noyait ses flammes dans un lac d'excuse qu'elle se savait de toute manière incapable de formuler : elle pensait chacun des mots qu'elle leur crachait au visage, et aucun enfant Blackthorn s'était assez dupe pour croire à de charmante excuse servit sur un plateau doré. Ce n'était pas Cataleya, et une cela constituerait une bien mauvaise imposture.
Elle se presse pourtant un peu plus fort contre l'épaule du Roy lorsqu'il se fait plus léger dans le ton,comme pour le bousculer lui et une pointe moqueuse devant laquelle elle ne peut pourtant s'empêcher de sourire. Un peu du moins. C'est vrai que lui et Juliet avait été les cobayes de ses pires travers ces dernières années et, si elle a pour le brun un regard sincèrement désolé, c'est tout doucement que la jeune femme préfère délier ses jambes une à une devant elle. Un peu surprise par les propos qui suivent.
« - Tu n'est pas ennuyeux, juste... Agaçant. Un peu trop mièvre pour qu'on ait pas envie de te secouer, mais il est essentiel qu'il y ait des gens doux, capable de voir la beauté dans toute chose et ce, dans le monde. Ma sœur était comme ça tu sais, et si mon égo peine à l'admettre, elle aurait clairement été une summerbee elle aussi. Et puis si tu te pense ennuyeux c'est que jamais tu n'es tombé sur le fantôme de James MacMhuirich ; une horreur véritable. J'ai eu le malheur de l'invoquer une fois, je ne peux plus passer devant une bruyère sans avoir envie d'y mettre le feu. » Elle roule exagérément les yeux, pour la forme, avant de passer ses paumes trop blanche sur ses yeux rougit pour en chasser les larmes. Sa voix tremble encore un peu, mais il est évident qu'elle tente de renouer avec un peu d'assurance. Qu'elle tente de rassurer Maximilien, aussi.
Leur regard se noue un instant, et si Cataleya s'efforce de sourire comme pour cacher sous le tapis le chaos dont elle avait été sujette quelques minutes plus tôt, c'est un peu surprise qu'elle affronte le sérieux du français. Une attention toute particulière au bout de ses prunelles encore un peu embrumées.
Elle fronce pourtant un peu les sourcils devant l'approche plus qu'hésitante du brun, courbe même un peu le dos mais ne s'offusque pas véritablement de ses mots. Même si elle souffle du nez lorsqu'il ose lui demander si elle se voyait tenir ce rythme infernal qu'elle maintenait déjà depuis des années. Évidemment qu'elle le pourrait ! Elle finirait inexorablement fracassée, mais elle se savait suffisamment hargneuse pour tenir tout crocs et griffes sortit.
« Toi seule peut t’aider. »
« -Donc... J'ai nullement besoin d'une réunion familiale où je pleurerai toute les larmes de mon corps pour trouver la paix sous une forme de thérapie bizarre à base de câlin ? Vu que... Je peux gérer comme une grande ?» Elle étire ses deux jambes devant elle, le regard perdu au loin mais le rictus savamment niché en coin. Clairement, elle évite à demi le sujet et fait même mine d'être passé à côté de l'entier sujet du discourt. Elle se contente d'observer les plis de son pantalon noir une seconde de plus mais finit par ramener ses iris au ciel. Un long soupire au bout des lèvres. « En toute honnêteté, je t'ai à demi kidnappé sur un coup de tête. Je.. Ne sais pas. Je pensais que tu me donnerais des exercices, des clefs, un guide tout prêt sur « comment être un animagus non défectueux ». Peut être pas tout prêt, mais au moins un exercice pourri à base de médiation débile. Parce qu'on est d'accord, cracher que je hais Juliet à chaque fois qu'elle passe devant moi ne compte pas comme une « acceptation de mes sentiment » hein ?»
Elle forme des guillemets avec ses doigts, mais finit par mollement se laisser tomber en arrière, le dos épousant le roc dans une souplesse des plus saisissante. Elle avait clairement besoin d'une thérapie. Ou de se mettre à la boxe. Ou d'éclater Octave Muller en cours pour se débarrasser de l'odieuse sensation qui venait croître dans son ventre et perturber le fil de sa pensée. «J'ai vraiment pas envie de plonger dans mes émotions, c'est.. Un gouffre. Je vais encore pleurer, et si je pleure encore, je vais perdre mon aura terrifiante, et si je n'arrive plus à te faire peur, tu vas croire qu'on est ami, et ça serait un drame. Parce qu'on est pas ami. » Si elle se fait pleinement dramatique et porte même le dos de sa main sur son front, le fond du problème demeure, criant. Elle est terrifiée par l'idée de lâcher prise. Elle est terrifiée par l'idée même de toucher ses émotions nouées de toute part, de peur que cela libère un monstre véritable. « Je suis..Tellement en colère... A ce stade de ma vie je crois même que je pourrais gifler mon père. Et si ça arrive, je meurs. Littéralement » Elle en rigole un peu mais laisse finalement ses bras tomber le long de sa poitrine, épousant les mousses et jeunes cyclamens venue tendrement la couronner.
Le cœur se serre et le regard s'embrume une dernière fois, douloureusement. Elle n'est pas même certaine qu'il veuille encore la voir, à dire vrai. Après tout, la seule chose qui liait sa famille au manoir demeurait les injonctions parentales. Alors, et comprenant les efforts fournit par Maximilien dans son approche et les mots choisi, Cataleya s'efforce de hocher doucement la tête, sans pour autant s'en convaincre. Elle a trop souvent vu Kaiden marcher sur des œufs lorsqu'elle dardait sa langue fourchu sur lui, et Kieran s'effaçer dès lors qu'elle se faisait un peu trop hostile pour croire qu'ils aurait encore le courage d'approcher, même si elle noyait ses flammes dans un lac d'excuse qu'elle se savait de toute manière incapable de formuler : elle pensait chacun des mots qu'elle leur crachait au visage, et aucun enfant Blackthorn s'était assez dupe pour croire à de charmante excuse servit sur un plateau doré. Ce n'était pas Cataleya, et une cela constituerait une bien mauvaise imposture.
Elle se presse pourtant un peu plus fort contre l'épaule du Roy lorsqu'il se fait plus léger dans le ton,comme pour le bousculer lui et une pointe moqueuse devant laquelle elle ne peut pourtant s'empêcher de sourire. Un peu du moins. C'est vrai que lui et Juliet avait été les cobayes de ses pires travers ces dernières années et, si elle a pour le brun un regard sincèrement désolé, c'est tout doucement que la jeune femme préfère délier ses jambes une à une devant elle. Un peu surprise par les propos qui suivent.
« - Tu n'est pas ennuyeux, juste... Agaçant. Un peu trop mièvre pour qu'on ait pas envie de te secouer, mais il est essentiel qu'il y ait des gens doux, capable de voir la beauté dans toute chose et ce, dans le monde. Ma sœur était comme ça tu sais, et si mon égo peine à l'admettre, elle aurait clairement été une summerbee elle aussi. Et puis si tu te pense ennuyeux c'est que jamais tu n'es tombé sur le fantôme de James MacMhuirich ; une horreur véritable. J'ai eu le malheur de l'invoquer une fois, je ne peux plus passer devant une bruyère sans avoir envie d'y mettre le feu. » Elle roule exagérément les yeux, pour la forme, avant de passer ses paumes trop blanche sur ses yeux rougit pour en chasser les larmes. Sa voix tremble encore un peu, mais il est évident qu'elle tente de renouer avec un peu d'assurance. Qu'elle tente de rassurer Maximilien, aussi.
Leur regard se noue un instant, et si Cataleya s'efforce de sourire comme pour cacher sous le tapis le chaos dont elle avait été sujette quelques minutes plus tôt, c'est un peu surprise qu'elle affronte le sérieux du français. Une attention toute particulière au bout de ses prunelles encore un peu embrumées.
Elle fronce pourtant un peu les sourcils devant l'approche plus qu'hésitante du brun, courbe même un peu le dos mais ne s'offusque pas véritablement de ses mots. Même si elle souffle du nez lorsqu'il ose lui demander si elle se voyait tenir ce rythme infernal qu'elle maintenait déjà depuis des années. Évidemment qu'elle le pourrait ! Elle finirait inexorablement fracassée, mais elle se savait suffisamment hargneuse pour tenir tout crocs et griffes sortit.
« Toi seule peut t’aider. »
« -Donc... J'ai nullement besoin d'une réunion familiale où je pleurerai toute les larmes de mon corps pour trouver la paix sous une forme de thérapie bizarre à base de câlin ? Vu que... Je peux gérer comme une grande ?» Elle étire ses deux jambes devant elle, le regard perdu au loin mais le rictus savamment niché en coin. Clairement, elle évite à demi le sujet et fait même mine d'être passé à côté de l'entier sujet du discourt. Elle se contente d'observer les plis de son pantalon noir une seconde de plus mais finit par ramener ses iris au ciel. Un long soupire au bout des lèvres. « En toute honnêteté, je t'ai à demi kidnappé sur un coup de tête. Je.. Ne sais pas. Je pensais que tu me donnerais des exercices, des clefs, un guide tout prêt sur « comment être un animagus non défectueux ». Peut être pas tout prêt, mais au moins un exercice pourri à base de médiation débile. Parce qu'on est d'accord, cracher que je hais Juliet à chaque fois qu'elle passe devant moi ne compte pas comme une « acceptation de mes sentiment » hein ?»
Elle forme des guillemets avec ses doigts, mais finit par mollement se laisser tomber en arrière, le dos épousant le roc dans une souplesse des plus saisissante. Elle avait clairement besoin d'une thérapie. Ou de se mettre à la boxe. Ou d'éclater Octave Muller en cours pour se débarrasser de l'odieuse sensation qui venait croître dans son ventre et perturber le fil de sa pensée. «J'ai vraiment pas envie de plonger dans mes émotions, c'est.. Un gouffre. Je vais encore pleurer, et si je pleure encore, je vais perdre mon aura terrifiante, et si je n'arrive plus à te faire peur, tu vas croire qu'on est ami, et ça serait un drame. Parce qu'on est pas ami. » Si elle se fait pleinement dramatique et porte même le dos de sa main sur son front, le fond du problème demeure, criant. Elle est terrifiée par l'idée de lâcher prise. Elle est terrifiée par l'idée même de toucher ses émotions nouées de toute part, de peur que cela libère un monstre véritable. « Je suis..Tellement en colère... A ce stade de ma vie je crois même que je pourrais gifler mon père. Et si ça arrive, je meurs. Littéralement » Elle en rigole un peu mais laisse finalement ses bras tomber le long de sa poitrine, épousant les mousses et jeunes cyclamens venue tendrement la couronner.
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Ven 4 Nov 2022 - 23:23
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Agaçant et mièvre… cela aurait pu être pire, voilà ce qu’il se dit. Maximilien ne le prend pas mal car il sait fort bien que sa façon de voir les choses n’est pas partagée par tou.te.s. Malgré la tristesse qui l’habite comme tout un chacun, il préfère chercher l’étincelle de positivité dans l’océan de noirceur. Sa crédulité peut être pesante et sa capacité à s’illusionner lui-même incohérente avec la plupart de ses discours de consolation. Dernièrement, le Français a un peu changé, bien que ce ne soit pas drastique. Il prendra pour vrai chaque mensonge qui lui sera conté car il ne voit pas pourquoi on lui mentirait. Néanmoins, il n’est pas assez naïf pour ne pas se rendre compte de l’effet que son tempérament peut avoir sur les autres. C’est bien pour cela qu’il se demande régulièrement si Peter n’en a pas déjà marre de lui. Il paraît bien terne en comparaison au caractère festif et impulsif du Wright, qui sait aisément amuser son entourage. Bien vite cependant, le commentaire de Cataleya à son sujet devient positif. Être une personne douce et à l’écoute des autres est une description qu’il accepte avec plaisir ! Même si cette douceur n’a pu vraiment se révéler que tardivement.
« Je te crois sur parole ! » Maximilien ne la quitte pas du regard alors qu’elle efface les traces de sa tristesse. Il ne reste pas silencieux longtemps, cependant. Bien vite, il tente tant bien que mal de lui donner son point de vue sur sa situation émotionnelle et s’il n’a pas la science infuse et que ses propos peuvent être erronnés, le Français fait de son mieux pour apporter à la jeune femme les outils dont elle a besoin pour s’en sortir. Ils sont tous deux très différents et il n’y a aucune certitude que cela fonctionne réellement… mais quel mal y a-t-il à essayer ? En la voyant froncer des sourcils, il se dit qu’il est peut-être allé trop loin dans ses propos et attends, un peu anxieux c’est vrai, qu’elle lui dise ce qu’elle en pense. Au final, elle est libre de ne prendre que ce qu’elle veut.
« Les Blackthorn font-ils vraiment des câlins ? » Il sourit dans sa taquinerie qui, elle, repose sur des faits partagés par la masse. Personne n’imagine Cataleya faire une embrassade généreuse à qui que ce soit et il en va de même pour ses parents. Même s’il voudrait bien lui dire qu’une telle thérapie pourrait fonctionner, il faudrait pour cela qu’elle ait des parents à l’écoute de ses besoins. Étant donné les circonstances, ce serait l’envoyer dans la gueule du loup…
« En effet, ça ne compte pas et ça a même plutôt l’effet inverse de ce que tu recherches. » Il ne fait pas de commentaire sur son animosité envers sa cousine car ce n’est pas un débat qu’ils doivent avoir maintenant. Trop tôt. Il sait leurs avis divisés et dans l’état actuel des choses, Cataleya n’est pas en position de changer d’avis juste parce qu’il aura fait des compliments sur Juliet. « En soi, la méditation n’est pas une idée si stupide mais étant donné qu’il faut le faire avec sérieux pour avoir des résultats, mieux vaut avoir des prédispositions pour ça. Méditer en se répétant que de toute façon, c’est débile et ça ne sert à rien, n’aura pas d’effet positif. » Pour les exercices, il n’est pas certain de savoir quoi lui répondre. Il ne se sent pas l’étoffe de la Professeur D’Essenault qui a su mettre assez rapidement le doigt sur ce qui n’allait pas avec lui. Il faut dire que Maximilien s’était montré plus coopératif que la Blackthorn en mettant ses émotions et ses souvenirs à nu.e.s devant elle. Comme la Lufkin le fait remarquer, la démonstration de vulnérabilité n’est pas son point fort, même quand on l’y enjoint. Surtout quand on l’y enjoint. James pourrait être un réceptacle de ces sentiments mais accepterait-elle seulement de lui avouer toutes ces choses ? Le Summerbee a un doux sourire à son insistance sur le fait qu’ils ne sont pas amis. Il y voit là une façon mal déguisée de rejeter toute forme de rapprochement car cela impliquerait des sentiments qu’elle n’est pas prête à accepter. Au moins s’en rend-elle compte… Maximilien la rejoint en position allongée et ses iris se tournent vers le ciel sombre duquel les nuages s’évadent.
« On va éviter ça alors. » Il cache mal qu’il est tout de même terrifié par la menace que pèse le père Blackthorn sur sa famille entière. Voilà pourquoi il n’est pas encore disposé à rencontrer Alice dont il connaît l’opinion sur le couple de son fils et la vague que cela a créé. Cette famille l’effraie, à l’image de son grand-père qu’il pense pourtant avoir “dompté”, si cela est possible. Que peut-il répondre à cela ? “Ne le gifle pas” alors qu’en fait, il le mériterait pour traiter ses filles comme des jouets à démonter à sa guise ? Maximilien pense à Juliet, à tout ce qu’elle endure encore et, il est vrai, la colère s’empare un peu de lui également.
« Soyons honnêtes : personne n’aime affronter ses émotions. Le plus souvent, ça craint et ça nous montre une image négative de nous-mêmes qu’on n’imaginait pas. On se découvre égoïste, mesquin, ridiculeusement naïf… Mais au moins, une fois qu’on a cette vérité qui nous éclate à la figure, on peut choisir de changer ça. Et puis disons les choses comme elles le sont : la colère rend rarement les gens beaux. » Il pense à Peter dont la condition est la définition même de ces propos. Son sang de vélane rend chacune de ses fortes colères hideuses, ce qui explique qu’il soit si souvent de bonne humeur. Si chaque humain devenait une harpie dès qu’il laissait libre cours à sa colère, chacun ferait un petit effort pour se contenir. « Mais je trouve que la tristesse rend les gens plus… vrais. Si ça fait sens. La vulnérabilité est belle dans sa complexité. »
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» profession : Résidente à sainte Mangouste, service pathologie des sortilèges
» gallions sous la cape : 4278
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Dim 6 Nov 2022 - 14:02
Étendue, presque contorsionnée sur son roc, Cataleya contemplait la mort du soleil sans dire mot. Ses cheveux répandue à la manière d'infernales racines tout autour d'elle, embrasé en mille reflet lorsqu'ils croisèrent l'ultime caresse de l'astre brûlant. Sa peau diaphane frissonnait un peu, soumise au morsure d'un vent venu soudainement se lever, emporter dans un tourbillon brusque quelques feuilles arrachées, mais ne cherchera en aucun cas à s'y soustraire. Quelque part sans doute, cette banale soirée d'octobre tenait de l’irréel tant l'atmosphère semblait chargée, emprunt d'un je-ne-sais-quoi qui tenait encore alerte la rousse et ses sens. Peut être que les arbres tordu au dessus de son visage ou la présence presque inconcevable de Maximilien Leroy dans son sanctuaire n'était pas étranger à cet inhabituel ressentit, pourtant, ce fut dans un bref soupire que la cinquième adoptée Blackthorn concéda enfin à fermer les yeux devant la nuit naissante. Inspirer longuement au rythme des mots que lui soufflait le français. Expirer lorsque le doux bruissement des chêne venait à l’apaiser plus encore. Sa voix ne tremblait plus, du moins Cataleya ne sentait plus sa gorge et cœur noués comme ils avaient pu l'être précédemment, au contraire. Si un poids pesait encore sur sa poitrine, Cataleya cru, un instant du moins, y voir le monstre qu'elle muselait tant couché. Encore trop vif, trop féroce, mais tenu en suspend par l'aura du lieu et les mots de Maximilien.
Alors, elle n'osa pas le moindre mouvement, quoi qu'elle fut tentée de ramener une main sur son ventre ou sa poitrine, comme pour s'assurer que cette étrange sensation n'était que le fruit de son imaginaire. Sans doute songea t'elle même à balayer les mots du brun pour affronter tout ceci avec désinvolture mais elle se retrouva un peu stupide, Cat, immobile sur son roc, à recevoir des leçons de vie de la part de l'héritier Leroy. « La vulnérabilité est belle dans sa complexité. » La tentation de le pousser pour reprendre l'exclusivité de son trône de fortune fut grande, plus par principe que réel agacement pourtant. L'agacement ne résidait qu'en l'impossibilité de le contredire à dire vrai, et si elle trouva plus d'une parade pour le faire taire, force était d'admettre que c'était elle qui l'avait cherché. Elle qui avait attrapé le bras de Max et traîné là, chez elle. Aussi se contenta d'elle d'ouvrir doucement les yeux et les tourner vers le brun. «
Je comprend enfin d'où ton cousin tire ses phrases... » Elle ramène doucement ses yeux sur les cyclamens et ose enfin un soupire, se souvenant avoir affronté la rencontre avec l'héritier Bonnamy comme on contemplait une scène surréaliste. Un peu en retrait, l'oeil remplit de jugement et l'incompréhension au bout des doigts. Tout en lui lui avait semblé lunaire, et ses phrases emprunt d'un romantisme nébuleux qui, elle le réalisait enfin, résonnait en les mots de Maximilien. Pas étonnant que James soit autant éprit de lui. Et plus encore que Juliet ait autant craqué. C'était dégoulinant de miel.
« Mais tu as sans doute raison... Même si je demeure superbe, quand bien même prisonnière de mes plus terribles colère : faire éclater des chaudrons quand on lève la voix, ce n'est pas donné à tout le monde Leroy. » Un sourire un peu taquin prend finalement place sur ses lèvres et, si elle darde une première fois son regard sur l'inconnu porté par la forêt, c'est tout doucement que Cataleya ramène ses grands yeux bleu sur Maximilien. « Tu veux voir la bête ? » C'était tombé là, saisissant tant l'éther porté par sa voix tranchait avec le nom. La Bête. Elle n'avait jamais donné de surnom très doux à son animagus, mais c'est celui qui revenait le plus avec « horreur à poil ». Un nom qui résonnait dans son esprit avec la même intensité que la peur qu'elle avait pu lire dans le regard des elfes lorsque, un peu craintif, ils osaient avancer le fait qu'elle s'était encore perdue dans la roseraie familiale. Enfoncée dans le bois, au plus loin, ne laissant ses grondements sourds comme témoin de son passage. Pourtant, prise entre les iris du summerbee, Cataleya se sentit suffisamment confiante pour se prêter à l'exercice. Quand bien même elle doutait encore parfois que cela soit le meilleur à relever, quoi qu'elle fut parfaitement capable de pister Arthur des jours durant et qu'elle se sentait bien plus tranquille que lorsqu'elle s'était mise en tête de le suivre.
Alors, elle n'osa pas le moindre mouvement, quoi qu'elle fut tentée de ramener une main sur son ventre ou sa poitrine, comme pour s'assurer que cette étrange sensation n'était que le fruit de son imaginaire. Sans doute songea t'elle même à balayer les mots du brun pour affronter tout ceci avec désinvolture mais elle se retrouva un peu stupide, Cat, immobile sur son roc, à recevoir des leçons de vie de la part de l'héritier Leroy. « La vulnérabilité est belle dans sa complexité. » La tentation de le pousser pour reprendre l'exclusivité de son trône de fortune fut grande, plus par principe que réel agacement pourtant. L'agacement ne résidait qu'en l'impossibilité de le contredire à dire vrai, et si elle trouva plus d'une parade pour le faire taire, force était d'admettre que c'était elle qui l'avait cherché. Elle qui avait attrapé le bras de Max et traîné là, chez elle. Aussi se contenta d'elle d'ouvrir doucement les yeux et les tourner vers le brun. «
Je comprend enfin d'où ton cousin tire ses phrases... » Elle ramène doucement ses yeux sur les cyclamens et ose enfin un soupire, se souvenant avoir affronté la rencontre avec l'héritier Bonnamy comme on contemplait une scène surréaliste. Un peu en retrait, l'oeil remplit de jugement et l'incompréhension au bout des doigts. Tout en lui lui avait semblé lunaire, et ses phrases emprunt d'un romantisme nébuleux qui, elle le réalisait enfin, résonnait en les mots de Maximilien. Pas étonnant que James soit autant éprit de lui. Et plus encore que Juliet ait autant craqué. C'était dégoulinant de miel.
« Mais tu as sans doute raison... Même si je demeure superbe, quand bien même prisonnière de mes plus terribles colère : faire éclater des chaudrons quand on lève la voix, ce n'est pas donné à tout le monde Leroy. » Un sourire un peu taquin prend finalement place sur ses lèvres et, si elle darde une première fois son regard sur l'inconnu porté par la forêt, c'est tout doucement que Cataleya ramène ses grands yeux bleu sur Maximilien. « Tu veux voir la bête ? » C'était tombé là, saisissant tant l'éther porté par sa voix tranchait avec le nom. La Bête. Elle n'avait jamais donné de surnom très doux à son animagus, mais c'est celui qui revenait le plus avec « horreur à poil ». Un nom qui résonnait dans son esprit avec la même intensité que la peur qu'elle avait pu lire dans le regard des elfes lorsque, un peu craintif, ils osaient avancer le fait qu'elle s'était encore perdue dans la roseraie familiale. Enfoncée dans le bois, au plus loin, ne laissant ses grondements sourds comme témoin de son passage. Pourtant, prise entre les iris du summerbee, Cataleya se sentit suffisamment confiante pour se prêter à l'exercice. Quand bien même elle doutait encore parfois que cela soit le meilleur à relever, quoi qu'elle fut parfaitement capable de pister Arthur des jours durant et qu'elle se sentait bien plus tranquille que lorsqu'elle s'était mise en tête de le suivre.
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
- » parchemins postés : 8434
» miroir du riséd : francisco lachowski
» crédits : byweaslove (ava)
» multinick : arty / joe / keir / mag
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» nature du sang : sang-pur
» particularité : animagus
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♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Dim 6 Nov 2022 - 21:09
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Maximilien se fait silencieux après sa dernière tirade qui, à bien y réfléchir, sonne étrange même à ses oreilles. Ce n’est pas la première fois qu’il se surprend à parler avec tant de sérieux, d’une manière un peu trop… théâtrale. Comme si cela pouvait apporter à Cataleya la paix intérieure dont elle a besoin. Des mots certes beaux, mais que l’on peut trouver creux et sans véritable fonction. Le jeune homme fixe le ciel, la course des nuages se reflétant dans ses iris noisette. Pendant un moment, il oublie où il est, comment il est arrivé là et pourquoi. Il ne veut pas penser au fait qu’il soit étrange qu’il se trouve dans une telle situation, avec la Blackthorn qui plus est, à discuter d’un sujet aussi sérieux et personnel à la fois. Il s’est peut-être un peu trop livré, pense-t-il avec ce doute dévorant qui l’assaille dès qu’il a l’impression d’avoir dépassé les bornes. Cataleya n’est pas l’auditrice la plus facile auquel il ait eu affaire dernièrement et une part de lui n’oublie pas qu’il y a de fortes chances pour qu’elle le trouve prétentieux et hors des clous. Qui est-il vraiment pour donner ces conseils ?
Le Summerbee fronce les sourcils, son attention détournée par les derniers mots de la sorcière. Son cousin ? Lequel ? Non, la question ne se pose pas et il a un faible sourire en y pensant. Il s’agit forcément de Maxence, son cousin le plus proche. Celui chez qui il squatte encore, bien qu’il paye sa part du loyer désormais. Maxence avec qui il s’est reconnecté il y a bientôt deux ans et qu’il voit comme un frère, désormais. Maxence avec qui il a passé plusieurs longues soirées à discuter de tout et rien, mais surtout d’art, de poésie et de littérature. Souvent françaises, mais pas que. Ils ont comparé leurs souvenirs d’enfance, leurs lieux favoris de France et le fait que oui, leur pays leur manque même s’ils le disent jamais à personne. Que l’Ecosse ça va bien deux minutes, mais qu’il fait quand même froid pour des hommes comme eux, qui ont passé la plupart de leurs hivers dans le sud de la France. L’Ecosse est dépaysante pour eux et ce, depuis le début. Mais d’une certaine manière, ils ont appris à en apprécier les charmes là où ils se cachent le mieux : dans la nature. Ce cousin qui, à son image, est capable de partir dans une longue chevauchée de mots et de sentiments sur un tableau qui, d’apparence, semble sans valeur.
L’étonnement s’affiche sur son visage alors qu’elle prononce des mots qu’il ne pensait pas entendre un jour dans sa bouche : raison. Il a “sans doute” raison. En voilà une première ! Maximilien fait ce qu’il peut pour cacher le bonheur que cela lui procure mais on le sait maintenant, il n’est pas très doué pour dissimuler ses sentiments lorsqu’ils sont aussi purs. Quand ils viennent du plus profond de son être et qu’il ne sait plus les contrôler. « Je te l’accorde volontiers ! » Cela ne lui viendrait jamais à l’idée de se vanter d’une telle réussite mais Cataleya et lui sont très différents et ce, sur plusieurs plans. Leurs gloires personnelles ne peuvent être comparées et il ne se prête pas à ce jeu puéril. Celui-ci n’a aucune utilité, en plus de lui soutirer des moments inimaginables comme celui qui s’apprête à se présenter à lui.
« Sérieux ? Si tu te sens disposée à le faire, ce sera avec plaisir ! » La Bête ? Quelle drôle d’appellation, presque dénuée d’empathie ou de sentiment. Comme un être vivant en elle, mais de façon séparée à la fois. Le manque de connexion entre eux est évident mais Maximilien ne fait encore aucun commentaire sur le sujet. C’est trop tôt. Qu’elle veuille se montrer vulnérable en sa présence est un cadeau suffisant. Après tout, la transformation est le passage le plus difficile où l’on est à son plus bas. L’attention est détournée de tout obstacle extérieur, le corps est en transition, les cellules se modifient et les émotions, elles, sont à leur pic le plus notable. Ne sachant quel animal est le sien, le sorcier se redresse pour se reculer afin de lui donner l’espace dont elle a besoin.
« On pourra toujours aller faire un tour ensemble si tu veux, après. » Ce serait assez fun qu’elle soit, elle aussi, un oiseau et qu’ils puissent voler à deux.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Lun 7 Nov 2022 - 15:48
Elle soupire un peu Cataleya, comprenant trop tard que le pétillement soudainement venu nicher dans le regard du brun avait puisé sa source dans ses propres mots. Sans doute songea t'elle déjà a claquer sa langue sur cette raison accordé, la balayer d'un geste féroce, mais le mal est déjà fait ; Maximilien irradiait. Si fort, si sincère que Cataleya aimerait prétendre que ce simple état de fait lui brûlait entièrement les rétines, sans pourtant véritablement s'en convaincre. Et, prise dans son sourire, le sien s'aiguisa un peu. Infiniment plus timide quoique irrépressible, et ce simple constat lui arracha un petit froncement de sourcil tant elle se sentit stupide. Un peu dépassée par l'aura que savait tisser autour de lui le Roy.
« Sérieux ? Si tu te sens disposée à le faire, ce sera avec plaisir ! » Elle s'était de toute manière déjà redressé Cataleya, sans grande précipitation cependant, apposant une main sur l'épaule de Maximilien autant pour prendre appui que pour lui indiquer de ne pas bouger mais celui-ci se recula pour, semblait-il du moins, lui laisser un peu de place. Hélas pour lui, la transformation n'aurait rien de notable ; elle ne prenait ni l'apparence d'une harpie féroce, ni celle d'une panthère. Rien de bien glorieux ou imposant, juste... un vulgaire chien.
La rousse ne se laissa pourtant pas démonter par ce qui s'annonçait déjà comme un auto-sabordage, bondissant souplement au sol pour trouver place dans le cercle que formait les pierres gravées tout autour d'eux. Elle ramena sa longue chevelure en une queue de cheval qu'elle défit presque immédiatement, semblant plaquer ses dernières notes d'appréhension au gré de ses charmantes ondulations. Inlassablement. Du moins jusqu'à ce que le summerbee ne lui offre la perspective d'une ballade.
Un peu surprise tout d'abord, Cataleya pouffa soudainement, aussi sincère que déstabilisée. Tournant le visage à demi vers lui, comme pour s'assurer du sérieux de la proposition. « Si je ne m'échappe pas en courant et qu'on a un minimum de contrôle sur cette transformation, pourquoi pas. ». Si elle avait été plus dramatique, sans doute aurait elle ajouté « si on ne meurt pas » mais elle voulait se faire la plus rassurante possible. Autant pour lui que pour elle. Un peu plus positive, comme lorsqu'elle s'était dite que suivre des gens dans la rue serait un bon exercice. Allez, respire Fire, ça allait le faire. Elle claqua cependant des doigts en désignant le roc sur lequel ils s'étaient précédemment tout deux allongé et s'efforça de retrouver un peu d'assurance, un peu d'enthousiasme aussi. « Il vaut mieux que tu restes derrières, je peux être un peu imprévisible, mais promis, je n'ai jamais mordu. » C'était faux, elle avait déjà gnaqué l'elfe qui avait tenté de la ramener jusqu'à sa chambre et avait par de fois manqué de mordre sa tante lorsqu'elle l'avait acculé pour s'en saisir. Pourtant, Cataleya le sentit bien. Pour une fois.
« La transformation ne pose généralement pas problème, comme dit précédemment, j'ai tendance à glisser sous cette forme avec trop de facilité. C'est.. l'après qui est dérangeant. L'entier manque de contrôle. Au mieux je manque de concentration, au pire.. Je chasse des écureuils, je creuse, je ramène des ossements, j'éventre des coussins... J'ai tendance à courir aussi. »
Elle poussa un long soupire et, d'un mouvement de baguette, pointa chacune des pierres gravées autour d'elle pour souligner d'un éclat d'or les runes de protections qui s'y succédait. Rien de trop agressif n'était censé s'y soustraire et, jusqu'à présent, elles ne lui avaient jamais fait défaut lorsqu'il fut sujet de la retenir. Aussi osa t'elle pointer la baguette sur sa propre poitrine, une brève expiration au bout des lèvres.
Lorsque ses iris affrontèrent les ténèbres naissantes, elles s'était soustraites à leur teintes océanique pour arborer l'étendard de terres brûlantes, celles des braises aux dernières lueur du feu. Quoi que quelques traces céruléennes persistait encore dans son œil gauche, sous forme d'éclat presque irréel. La teigneuse petite Cat n'avait conservé de son allure de princesse que le port de tête, étrangement haut, étrangement fier dans le corps de ce chien trop imposant. Un mastodonte en comparaison de ses semblable, quoi qu'effroyablement émacié. Elle conservait également les diverses cicatrices, celle de ses poignées tout d'abord, si profondes qu'elles avaient totalement brûlé le poil, celles laissé par les runes qui courraient sur son entière cuisse gauche aussi. Une série que l'on devinait à peine, car masqué par un pelage aux couleurs du sable, mais dont trahissait l’implantation à contre sens du poil. Et enfin, il y avait cette immonde balafre sur le flanc droit, presque nécrosé, à l'aspect filandreux et cauchemardesque. Une allure plus franchement glorieuse, mais que Cataleya arbora sans grand mal, sagement assise au centre des pierres, trop docile. Sans doute que l'éclat des runes mordoré venu se refléter sur sa peau la dissuada de trop s'avancer et pourtant, si ses oreilles se plaquèrent intuitivement en arrière pour surveiller les faits et gestes de Maximilien sans avoir à bouger, quelque chose sembla soudainement clocher.
Peut était-ce du au fait qu'elle ne sembla ni réagir aux mots du summerbee, ni même à la soudaine rafale qui, terrible, balaya les feuilles a ses pattes. Ou peut être dû à cette posture presque dérangeante où, pourtant parfaitement assise, ses muscles semblèrent doucement se tendre. Et ce regard, ce regard désespérément fixé au loin dans un grondement à peine étouffé...
Alors, tout doucement elle se redressa, longea les rocs d'un pas ininterrompu, s'écorchant presque sur leurs aspérités tant elle semblait vouloir les repousser repousser et, plus elle tournait, plus elle comprenait qu'elle ne pourrait pas sortir, plus quelque chose sembla briller dans son regard. Un agacement singulier, à dire vrai typique de Quarta, mais qui trouva écho entre ses crocs à peine entrouvert. Un grondement qui gagnait en intensité, tant et si bien qu'il aurait pu faire blêmir les rafales si, brusquement, la paisible lueur des runes ne s'était pas effacée. Plongeant le sous-bois dans l'obscurité et libérant un large malinois et une course qui sembla se faire salvatrice tant Cataleya piqua son meilleur sprint.
Est-ce qu'elle venait de se barrer ? Genre... Est-ce qu'elle venait vraiment de fondre en pleine forêt et à perdre haleine ? Oui oui. C'était l'heure du cardio Max.
« Sérieux ? Si tu te sens disposée à le faire, ce sera avec plaisir ! » Elle s'était de toute manière déjà redressé Cataleya, sans grande précipitation cependant, apposant une main sur l'épaule de Maximilien autant pour prendre appui que pour lui indiquer de ne pas bouger mais celui-ci se recula pour, semblait-il du moins, lui laisser un peu de place. Hélas pour lui, la transformation n'aurait rien de notable ; elle ne prenait ni l'apparence d'une harpie féroce, ni celle d'une panthère. Rien de bien glorieux ou imposant, juste... un vulgaire chien.
La rousse ne se laissa pourtant pas démonter par ce qui s'annonçait déjà comme un auto-sabordage, bondissant souplement au sol pour trouver place dans le cercle que formait les pierres gravées tout autour d'eux. Elle ramena sa longue chevelure en une queue de cheval qu'elle défit presque immédiatement, semblant plaquer ses dernières notes d'appréhension au gré de ses charmantes ondulations. Inlassablement. Du moins jusqu'à ce que le summerbee ne lui offre la perspective d'une ballade.
Un peu surprise tout d'abord, Cataleya pouffa soudainement, aussi sincère que déstabilisée. Tournant le visage à demi vers lui, comme pour s'assurer du sérieux de la proposition. « Si je ne m'échappe pas en courant et qu'on a un minimum de contrôle sur cette transformation, pourquoi pas. ». Si elle avait été plus dramatique, sans doute aurait elle ajouté « si on ne meurt pas » mais elle voulait se faire la plus rassurante possible. Autant pour lui que pour elle. Un peu plus positive, comme lorsqu'elle s'était dite que suivre des gens dans la rue serait un bon exercice. Allez, respire Fire, ça allait le faire. Elle claqua cependant des doigts en désignant le roc sur lequel ils s'étaient précédemment tout deux allongé et s'efforça de retrouver un peu d'assurance, un peu d'enthousiasme aussi. « Il vaut mieux que tu restes derrières, je peux être un peu imprévisible, mais promis, je n'ai jamais mordu. » C'était faux, elle avait déjà gnaqué l'elfe qui avait tenté de la ramener jusqu'à sa chambre et avait par de fois manqué de mordre sa tante lorsqu'elle l'avait acculé pour s'en saisir. Pourtant, Cataleya le sentit bien. Pour une fois.
« La transformation ne pose généralement pas problème, comme dit précédemment, j'ai tendance à glisser sous cette forme avec trop de facilité. C'est.. l'après qui est dérangeant. L'entier manque de contrôle. Au mieux je manque de concentration, au pire.. Je chasse des écureuils, je creuse, je ramène des ossements, j'éventre des coussins... J'ai tendance à courir aussi. »
Elle poussa un long soupire et, d'un mouvement de baguette, pointa chacune des pierres gravées autour d'elle pour souligner d'un éclat d'or les runes de protections qui s'y succédait. Rien de trop agressif n'était censé s'y soustraire et, jusqu'à présent, elles ne lui avaient jamais fait défaut lorsqu'il fut sujet de la retenir. Aussi osa t'elle pointer la baguette sur sa propre poitrine, une brève expiration au bout des lèvres.
Lorsque ses iris affrontèrent les ténèbres naissantes, elles s'était soustraites à leur teintes océanique pour arborer l'étendard de terres brûlantes, celles des braises aux dernières lueur du feu. Quoi que quelques traces céruléennes persistait encore dans son œil gauche, sous forme d'éclat presque irréel. La teigneuse petite Cat n'avait conservé de son allure de princesse que le port de tête, étrangement haut, étrangement fier dans le corps de ce chien trop imposant. Un mastodonte en comparaison de ses semblable, quoi qu'effroyablement émacié. Elle conservait également les diverses cicatrices, celle de ses poignées tout d'abord, si profondes qu'elles avaient totalement brûlé le poil, celles laissé par les runes qui courraient sur son entière cuisse gauche aussi. Une série que l'on devinait à peine, car masqué par un pelage aux couleurs du sable, mais dont trahissait l’implantation à contre sens du poil. Et enfin, il y avait cette immonde balafre sur le flanc droit, presque nécrosé, à l'aspect filandreux et cauchemardesque. Une allure plus franchement glorieuse, mais que Cataleya arbora sans grand mal, sagement assise au centre des pierres, trop docile. Sans doute que l'éclat des runes mordoré venu se refléter sur sa peau la dissuada de trop s'avancer et pourtant, si ses oreilles se plaquèrent intuitivement en arrière pour surveiller les faits et gestes de Maximilien sans avoir à bouger, quelque chose sembla soudainement clocher.
Peut était-ce du au fait qu'elle ne sembla ni réagir aux mots du summerbee, ni même à la soudaine rafale qui, terrible, balaya les feuilles a ses pattes. Ou peut être dû à cette posture presque dérangeante où, pourtant parfaitement assise, ses muscles semblèrent doucement se tendre. Et ce regard, ce regard désespérément fixé au loin dans un grondement à peine étouffé...
Alors, tout doucement elle se redressa, longea les rocs d'un pas ininterrompu, s'écorchant presque sur leurs aspérités tant elle semblait vouloir les repousser repousser et, plus elle tournait, plus elle comprenait qu'elle ne pourrait pas sortir, plus quelque chose sembla briller dans son regard. Un agacement singulier, à dire vrai typique de Quarta, mais qui trouva écho entre ses crocs à peine entrouvert. Un grondement qui gagnait en intensité, tant et si bien qu'il aurait pu faire blêmir les rafales si, brusquement, la paisible lueur des runes ne s'était pas effacée. Plongeant le sous-bois dans l'obscurité et libérant un large malinois et une course qui sembla se faire salvatrice tant Cataleya piqua son meilleur sprint.
Est-ce qu'elle venait de se barrer ? Genre... Est-ce qu'elle venait vraiment de fondre en pleine forêt et à perdre haleine ? Oui oui. C'était l'heure du cardio Max.
- Dés:
1-2 La transformation échoue, quand bien même deux oreilles canines se dressent finalement sur sa tête.
3-4 Cataleya se transforme, mais semble avoir entièrement décroché. L'animagus a prit le contrôle et, désolé Max, mais tu vas devoir lui courir après.
5-6 Cat se transforme, contrôle totale en bonus. La vie n'est-elle pas canon ?
1-2 C'est un échec critique. Des runes de protections ? Elle ont clairement décidé de se mettre en grève.
3-4 Les runes s'illuminent, gagne en intensité mais s'éteignent brusquement.
5-6 Les runes et les Blackthorn ? Une histoire d'amour aussi passionnée que sublime. Elles font leur taff les belles !
- Maximilien Leroyfrench style ♔ sweet golden boy
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Lun 7 Nov 2022 - 22:11
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22L’invitation est sincère, bien qu’un peu étrange, il est disposé à l’admettre. Si ce n’est que Maximilien ne connaît que peu d’animagi susceptibles de passer du temps avec lui dans la forêt, ou simplement d'échanger sur le sujet. Il ne sait même pas quelle forme prendra Cataleya, si ce n’est celle d’une “Bête”, ce qui couvre plus ou moins tous les mammifères sur Terre, et plus encore. Le voilà un peu excité et impatient de découvrir l’animagus de la Blackthorn, car ce n’est pas tous les jours qu’il a l’opportunité d’assister à une transformation autre que la sienne. Il se recule par respect et il faut être honnête, un peu d’appréhension que le commentaire de la sorcière ne fait qu’empirer. Il se veut optimiste et pense dur comme fer qu’elle parviendra à mener à bien cette tentative ce qui, apparemment, n’est pas le cœur du problème contrairement à lui.
« Je te dirais bien de te focaliser le plus possible sur ta conscience humaine mais tu le sais déjà de toute façon. Allez, ça va bien se passer ! » Trop optimiste, on a dit. Après tout, il n’en sait rien. Il retient même son souffle quand la jeune femme se met en place. Tout comme lui, elle se prépare à entrer dans la peau de l’animal et il la regarde faire avec admiration. La transformation se déroule avec beaucoup d’aisance et une certaine facilité que Maximilien lui envie. Il aimerait glisser aussi parfaitement dans la peau de l’aigle sans devoir y passer des minutes entières. Mais il n’est pas là pour se plaindre de ses propres problèmes. Son but est d’accompagner Catelaya dans son processus de transformation et de l’aider à rester ancrée dans sa conscience humaine. Il ne la quitte pas des yeux lorsqu’elle devient le chien le plus énorme qu’il lui ait été donné de voir. Un géant, plus gros qu’un loup, au pelage sablé marqué par des balafres qu’il n’identifie pas et sur lesquelles il a de nombreuses questions. D’instinct, Maximilien s’immobilise afin de ne faire aucun geste susceptible de brusquer l’animal déjà instable qu’est la Blackthorn. Il reconnaît son essence dans la lueur de son regard, qui vacille au gré des secondes. Les runes autour d’eux luisent dans la pénombre grandissante.
« Tu t’en sors très bien ! Je ne m’attendais pas du tout à ce que tu sois aussi imposante. C’est magnifique ! » Il ne sait pas si cela est dû à sa tentative d’approche ou à la nature instable de l’animagus de Cat, mais quelque chose, à cet instant, change. L’air devient lourd, la tension palpable et l’énorme chien devant lui bande les muscles. Quitte sa position assise. Un grondement se fait entendre et Maximilien, prudent, fait un pas en arrière. La pulpe de ses doigts frôle la baguette dans sa poche, dont il ne compte pas se servir contre la sorcière. Et pourtant. Son instinct d’animal lui indique un danger. Il respire plus profondément, la plante de ses pieds s’ancre dans le sol et du regard, il suit l’avancée de la Bête. Tout va bien, se répète-t-il. Les runes sont là pour gérer Cataleya et rien n’indique que cela est voué à l’échec. Après tout, cet endroit ressemble à un nid ingénieusement conçu. Que pourrait-il arriver ?
Un bug. Voilà ce qui peut arriver. L’obscurité gagne du terrain alors que, une à une, les runes se font emporter par la noirceur jusqu’à ce qu’il n’en reste plus aucune d’active. Et d’un bond, il voit l’énorme chien quitter le confort du nid pour s’enfoncer dans la forêt.
« Bordel de merde, t’es sérieuse ? » Maximilien ne jure presque jamais. Un petit “merde” français de temps en temps, quand les choses lui échappent ou que tout va si vite qu’il agit par réflexe. Pour qu’il jure autant, il faut qu’il soit réellement énervé… ou inquiet. Ou apeuré. Bref, des situations sortant de son quotidien tranquille. Et Cataleya qui s’enfuit dans la forêt à toute allure, c’est un putain de gros problème. Sur le moment, il envisage de lui courir après, ce qui s’avère être une idée - encore une fois - de merde.
« Pas le choix, va falloir y aller… » En espérant qu’il n’ait aucune panne de son côté non plus. Maximilien se concentre et il ne sait si c’est l’angoisse qu’il arrive quelque chose à Cataleya ou simplement la thérapie d’Isabelle, mais sa transformation est rapide, aisée et sans complication. Avant de s’envoler, l’aigle récupère dans ses serres sa baguette, ainsi que celle de la Blackthorn abandonnée au sol après son départ. Cela peut s’avérer utile. D’un puissant coup d’ailes, il se propulse au-dessus des cimes dans la direction prise par le chien fou. Ses longues envolées finissent par être payantes alors qu’il aperçoit une masse de fourrure plus imposante qu’un loup zigzaguer sur un chemin de terre à moitié effacé. Pour signifier sa présence et - idylliquement bien sûr - encourager Cataleya à revenir à la raison, l’aigle glatit en se postant à plusieurs mètres au-dessus du mammifère, slalomant entre des troncs de plus en plus épais au fur et à mesure qu’ils s’enfoncent dans les bois. Voyant que cela n’a aucun effet, Maximilien met toutes ses forces dans ses ailes pour gagner du terrain. Quelques mètres plus tard, il repère une route dégagée et entame sa descente. Trop rapide malgré lui, c’est en roulé-boulé que Maximilien termine sur le sol. Sain et sauf, certes, mais couvert de feuilles, branches et égratignures le long de ses bras, de ses mains et de ses jambes. Il croit entendre au loin les pas de la Bête s’approcher et, refusant d’écouter la douleur, se relève, s’empare des baguettes tombées avec lui et se met au milieu du chemin. Choix peu judicieux. Son cœur bat à tout rompre, il a un drôle de goût (comme ferreux) dans la bouche et le choc de la chute fait trembler ses jambes. Pourtant, quand Cataleya arrive à vive allure, il ne bouge pas.
« CAT, STOP ! » Il met sa main devant lui comme si ça allait changer quelque chose, l’autre tenant fermement les baguettes à s’en meurtrir les phalanges. Il pourrait tout aussi bien se faire écraser. Son regard, néanmoins, se verrouille sur celui de la Bête Sablée.
*dialogue en français
Lancer de dés :
1-2 : Maximilien revient à sa forme humaine sans problème.
3-4 : Maximilien revient difficilement à sa forme humaine et finit en roulé-boulé au sol, plusieurs secondes avant que Cat ne débarque - ce qui lui laisse le temps de se relever.
5-6 : Maximilien est une brêle et de ce fait, il finit en pls dans un buisson sous forme humaine, Cat passant tout droit sans forcément le voir (au choix).
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y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Lun 7 Nov 2022 - 23:35
La gueule entrouverte et le souffle brûlant, c'est à la manière d'une furie que la bête s'enfonce entre les troncs sinueux et racines pourrissantes. Faisait désespérément fit des branches basse venu griffer son épais poil et des sonorités étranges qui s'élevait tout autour d'elle. Au contraire, la pénombre, les arbres tordus au dessus de son crâne, l'envol paniqué des oiseaux et les odeurs portées par le vent hurlant aiguisant une excitation toute particulière chez elle. Renforçait encore et encore une course déjà bien surprenante. En tout point salvatrice. Quelque part sans doute, Cataleya se serait étonnée de cette férocité contenue dans son tout petit corps tant épuisé et ce, si son animagus n'était pas en pleine roue libre et aux commandes d'un bulldozer dicté par la colère, la peur, et un déni émotionnel monstre. En un mot, dicté par le chaos. Pourtant, dans ce brouillard informe et nébuleux, dans ce tourbillon de feuille morte et de bruit étrange, une odeur s'éleva, enivrante. Si ce titan cendre et sable n'eut ni le recul, ni la lucidité pour réaliser qu'il s'agissait là des flagrances d'un shampoing, c'est irrépressiblement qu'il dévia son chemin dans un brusque aboiement et déboula dans la clairière sans grande cérémonie après d’habile slaloms entre roc et géant de bois.
Maximilien, droit et souverain malgré le tremblement irrépressible de ses membres, fit face avec une bravoure qui aurait pu déstabiliser plus d'un assaillant. Superbe en tout point en dépit des écorchures et de la panique qui glissait dans les noisettes de son regard. Sans doute que le premier éclat des étoiles venu nimber son crâne, sublimer sa crinière dorée, ajouta un soupçon presque mystique au désastre qui s'annonçait pourtant déjà ; S'il campait ses positions et que l'éclat de voix s'imposa avec la fermeté d'un exorciste, force fut de reconnaître que l'animagus tenu en face ne ralentit en rien. Chargea à dire vrai presque sa jambe tant son passage en force, à pourtant quelque centimètre à peine de celle-ci, le bouscula sans ménagement. Et elle reprit sa course la bougresse, pleinement surexcitée, quoi qu'elle sembla désormais vouloir cercler ce jeune homme à terre, un jappement sauvage au bout des crocs, la queue battant l'humus derrière elle avec beaucoup trop d'entrain.
Pour un peu, on aurait presque pu croire qu'elle se moquait de lui tant l'attitude arboré tenait presque du jeu, et tant les approches-retrait trop enthousiaste furent légion en quelques minutes à peine. Et pourtant, lorsqu'elle s'immobilisa enfin non loin de Maximilien et sembla prête au contact, ses oreilles se redressèrent brusquement en une expression toute singulière. Elle huma quelque fois l'air et sembla s'agiter d'avantage, tournant autour du brun avec tant d'enthousiasme qu'il tenait du miracle qu'elle n'ait pas encore repris la... Fuite.
Vive, trop vive, au point où il était désormais évident que ces pertes de contrôle purent constituer un cauchemars véritable chez ses proches, Cataleya reprit soudainement la route. Clairement déterminée, et pleinement plongée sur une piste qui semblait l'appeler avec une intensité quasis divine. Elle haletait fort, le cœur palpitant au même rythme que le brun venu s'élancer à sa poursuite et, si elle sembla finalement étrangement l'attendre, Cataleya prit grandement soin de préserver ses mètres d'avances. Aboyant à chaque fois qu'elle marquait un temps d'arrêt, cerclant sur place de manière presque frénétique, comme pour contenir cet étrange pulsion qui hurlait déjà en elle.
Comme quoi, même sous forme animale elle demeurait bizarre la petite.
Maximilien, droit et souverain malgré le tremblement irrépressible de ses membres, fit face avec une bravoure qui aurait pu déstabiliser plus d'un assaillant. Superbe en tout point en dépit des écorchures et de la panique qui glissait dans les noisettes de son regard. Sans doute que le premier éclat des étoiles venu nimber son crâne, sublimer sa crinière dorée, ajouta un soupçon presque mystique au désastre qui s'annonçait pourtant déjà ; S'il campait ses positions et que l'éclat de voix s'imposa avec la fermeté d'un exorciste, force fut de reconnaître que l'animagus tenu en face ne ralentit en rien. Chargea à dire vrai presque sa jambe tant son passage en force, à pourtant quelque centimètre à peine de celle-ci, le bouscula sans ménagement. Et elle reprit sa course la bougresse, pleinement surexcitée, quoi qu'elle sembla désormais vouloir cercler ce jeune homme à terre, un jappement sauvage au bout des crocs, la queue battant l'humus derrière elle avec beaucoup trop d'entrain.
Pour un peu, on aurait presque pu croire qu'elle se moquait de lui tant l'attitude arboré tenait presque du jeu, et tant les approches-retrait trop enthousiaste furent légion en quelques minutes à peine. Et pourtant, lorsqu'elle s'immobilisa enfin non loin de Maximilien et sembla prête au contact, ses oreilles se redressèrent brusquement en une expression toute singulière. Elle huma quelque fois l'air et sembla s'agiter d'avantage, tournant autour du brun avec tant d'enthousiasme qu'il tenait du miracle qu'elle n'ait pas encore repris la... Fuite.
Vive, trop vive, au point où il était désormais évident que ces pertes de contrôle purent constituer un cauchemars véritable chez ses proches, Cataleya reprit soudainement la route. Clairement déterminée, et pleinement plongée sur une piste qui semblait l'appeler avec une intensité quasis divine. Elle haletait fort, le cœur palpitant au même rythme que le brun venu s'élancer à sa poursuite et, si elle sembla finalement étrangement l'attendre, Cataleya prit grandement soin de préserver ses mètres d'avances. Aboyant à chaque fois qu'elle marquait un temps d'arrêt, cerclant sur place de manière presque frénétique, comme pour contenir cet étrange pulsion qui hurlait déjà en elle.
Comme quoi, même sous forme animale elle demeurait bizarre la petite.
- Dés:
- C'est pas une... Si, c'est une folle furieuse. Pardon
1-2 : Catalya se bat les ovaires de la présence de Max, le bouscule en frôlant sa jambe et ce, pour reprendre sa route sans le moindre mal.
3-4 : Clairement surprise, Cataleya pile devant Max mais se le mange de plein fouet. On parlerait presque de strike.
5-6 : Aveuglé par le sacro-saint charisme des cheveux Leroy, Cat pile juste à temps et, si clairement l'envie de reprendre la route bat son plein (elle a la queue qui remue), c'est toute sage qu'elle s’assoit devant lui.
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Mar 8 Nov 2022 - 11:46
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Il ne sait pas pourquoi il s’est dit que cela suffirait à l’arrêter. Comme s’il avait un pouvoir magique lui permettant de se faire entendre des animaux et que ceux-ci lui obéissent. La Bête qui courre vers lui à toute allure n’est pas qu’un simple animal et bien évidemment, sa tactique ne fonctionne pas. Pire encore, elle le bouscule suffisamment pour qu’il perde l’équilibre et tombe sur ses fesses. À même le sol, légèrement désorienté et un peu agacé, il faut bien l’admettre, Maximilien ne sait plus quoi faire. Il ne peut pas simplement abandonner la jeune femme à son sort, bien qu’elle s’en soit déjà sortie par le passé. Il lui semble même qu’elle se joue désormais de lui, marquant de ses pattes un cercle sans fin qui, éventuellement, lui donne le tournis. Titubant, le Français se relève tant bien que mal et les baguettes toujours dans les mains, réfléchit aux options qui s’offrent à lui. La fatigue n’aidant pas, il se voit forcé de choisir l’immobilité et pendant un bref instant, cela semble fonctionner. Cataleya s’immobilise enfin, donnant l’impression au Summerbee qu’il y est pour quelque chose et qu'une opportunité s’offre à lui de l’aider à redevenir elle-même. Mais à peine fait-il le moindre geste que la voilà repartie de plus belle. Une furie. Il se fait la réflexion qu’il se trouve en la présence d’un jeune chiot surexcité de la taille d’un ours et qu’il n’y a que lui pour se mettre dans de telles situations. Maximilien soupire et, en la voyant sprinter sur le chemin devant eux, s’arme de courage pour engager ses premières foulées. Chacune d’entre elles lui fait un mal de chien (c’est le cas de le dire), entre les écorchures à son genou, le bleu à son omoplate et cette douleur lancinante dans son crâne qui l’empêche de penser correctement. Car il n’y a rien de plus stupide que de courir après un animal de cette taille-là, aux foulées et à l’énergie plus puissantes que la sienne. Le Français se traîne sur le chemin, bute sur les racines, manque de tomber plusieurs fois. Dans sa main, il garde précieusement les deux baguettes, ne sachant déjà plus laquelle est la sienne. En se concentrant, il saurait la reconnaître mais la vérité est qu’il ne parvient même plus à réfléchir. Il coure, aperçoit Cataleya au loin qui l’attend et à peine pense-t-il pouvoir la rattraper qu’elle se remet à dévaler la terre sous ses griffes. Elle joue. Avec lui, de lui - peu importe. À bout de souffle, l’estomac en miette et le cœur prêt à exploser, Maximilien pose ses mains sur ses genoux et se penche en avant. La nausée s’empare de tout son être et il ne s’est pas préparé psychologiquement à faire autant de cardio d’un seul coup. Reprendre la peau de l’aigle lui faciliterait la tâche mais ses pensées sont si incohérentes et son attention volatile que ce serait courir au désastre.
Quand il se redresse enfin, il croit voir des étoiles devant lui n’appartenant pas au ciel. Une autre stratégie est à envisager. Sauf que Maximilien ne peut pas réfléchir. Il fait la première chose qui lui vient en tête. La même qu’il fait avec Lady Mousse quand celle-ci arrive à échapper à son attention (et sa laisse). Un long sifflement s’échappe de ses lèvres rapprochées en direction de l’animal et quand il a capté son attention, le sorcier s’écrit :
« Viens attraper le bâton ! Allez ! Chope ! » Il brandit la baguette en bois de la Blackthorn devant lui et la secoue suffisamment pour qu’elle attire l’attention de la bête. C’est en la voyant arriver à toute vitesse vers lui que Max se rend compte qu’il n’a pas réfléchi à tout ce qu’implique cette tactique. Lorsque Cataleya est à seulement quelques mètres de lui, il lance la baguette entre eux le plus haut possible. Serrant la sienne avec fermeté, il fait deux pas en avant puis plie ses genoux douloureux, gardant ses muscles en tension. Au moment où le chien sablé bondit pour attraper la baguette au vol dans sa gueule, Maximilien sprint dans sa direction, appuie sur sa plante de pieds le plus fort possible et saute. Ses bras viennent encercler le buste épais du chien, puis ses longues jambes et alors qu’ils tombent au sol, il pointe sa baguette sur la tête de l’animal et jette un sort qui, il l’espère, réussira.
C’est son dos qui réceptionne les deux sorciers au sol, dans une roulade difficilement maîtrisée. Pourtant, et malgré les blessures, Maximilien ne lâche pas le corps plus minuscule de Cataleya, qu’il a forcé à redevenir humain. Une solution qu’il ne voulait pas emprunter tant elle peut être psychologiquement violente pour un animagus. Mais quel choix avait-il ? Haletant, sa main tenant toujours fermement sa baguette, il se tourne vers la chevelure rousse à ses côtés.
« Tu n’as rien ? » Quel spectacle offrent-ils ! Allongés au sol, elle riant sans qu’il ne sache pourquoi et lui, amoché comme jamais.
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Ven 25 Nov 2022 - 11:30
C'est la sensation du froid mordant ta peau qui t'a éveillé du sommeil dans lequel tu ne t'es pas même senti sombrer, le corps de Cataleya lové contre le tien. Tes nuits restent morcelées, emprises des pensées qui se mêlent dans ton esprit et de cette promesse que tu lui as faite à ton retour :
A commencer par l'annulation de vos fiançailles, qui tôt ou tard, imposera une distance entre vous. Si tu n'en souffles mot, l'annonce te reste encore en travers de la gorge, et plus encore ce sentiment d'impuissance empoignant tout ton être. La mention des quelques jeunes filles acceptables parmi lesquelles il t'était proposé de choisir, à plus ou moins court terme, en plein milieu d'un dîner familial des plus austères, t'as laissé de marbre en apparence, et si tu as campé sur la position que tu pensais pouvoir encore sauvegarder, force t'a été de constater que cette fois-ci, tu étais seul à te battre.
-
Tu espérais, t'attendais même, à un éclat de la part de ta promise, mais rien ne vint. Le silence, une seconde de trop, a suivi ta déclaration, et le nez de ta cousine, baissé sur son assiette en périphérie de ton champ de vision pourtant rivé sur ton verre de vin, a suffi à confirmer ce que tu redoutais : Fire acceptait cette sentence, quelle qu'en ait été le délit incriminé - tu ne doutais guère en être l'odieux responsable. D'un geste lent, parfaitement étudié, tu as reposé l'écrin de cristal dont le contenu capiteux t'a laissé subitement un goût terreux dans la bouche, puis retirant ta serviette de tes genoux pour la poser tout à côté de l'assiette que tu n'avais à l'évidence plus coeur à terminer, tu as pris congé sans vraiment attendre l'accord de qui que ce soit.
-
En vérité, on ne t'a guère retenu non plus. L'information était passée, il te fallait à présent l'accepter - tout au moins était-ce ce qu'on attendait de toi, à l'évidence.
Pour autant, si tu ne t'opposes pas frontalement à cette décision, tu es bien loin d'y adhérer. Et tu cherches encore, et encore, une solution à cet épineux problème, parfaitement conscient des risques encourus à contrecarrer les plans de vos aînés.
Alors quand tu t'éveilles, seul dans ta chambre, l'angoisse s'insinue rapidement dans ton coeur. Du regard, tu parcours la pièce, espérant presque la voir contempler une de tes toiles ; l'endroit reste désespérément vide. Tu enfiles un t-shirt à la va-vite par-dessus ton pantalon de pyjama gris, dissimulant la chaîne portant cette breloque acquise il y a peu, et t'empares de ta baguette, réalisant l'absence de la sienne à ses côtés, avant de commencer à parcourir les couloirs du domaine en silence, à la recherche de Fire. Mais personne n'occupe ses draps, et sa chambre d’ordinaire verrouillée lorsqu’elle s’extirpe de ta surveillance demeure ouverte. Elle ne se trouve pas non plus à la bibliothèque où elle a coutume d'écumer les ouvrages pour parfaire ses connaissances - tu aurais préféré la savoir en ces lieux bravant la fatigue que Merlin seul sait où. Tu n'as guère plus de chance aux cuisines, où les elfes t'indiquent - non sans une pointe de surprise à te voir leur adresser la parole - ne pas l'avoir vue de la nuit. Minute après minute, la noirceur de l'inquiétude t'étreint un peu plus comme tu ne trouves nulle trace de ta moitié entre les murs du Manoir. Alors tu sors dans le froid de la nuit, des bottines enfilées à la va-vite et ton caban noir jeté à la hâte sur tes épaules, arpentant les jardins sans grand espoir cependant. Tes cris restent sans réponse, le silence nocturne seulement tranché par le hululement d'une chouette dans le sous-bois non loin. Tu n'es pas pisteur, mais tu ne trouves nulle trace fraîche du Malinois, aux abords du domaine, guère davantage près de la roseraie, et si une part de toi s'en trouve soulagée, ce fait génère plus de questions encore dans ton esprit déjà torturé. Si c'est bel et bien sous forme humaine qu'elle s'est exfiltrée de votre demeure - ce que l'absence de son medium magique sur ta table de chevet semble confirmer -, pourquoi ne pas t'en avoir informé ? A moins qu'elle n'ait pas eu de choix en la matière ?
Ta baguette approche alors fébrilement de la perle bleutée que tu extirpes de l'autre main de sous tes vêtements et une petite luciole opalescente s'en extirpe et virevolte un instant devant toi.
-
La petite lumière cercle une seconde encore devant toi puis une fois encore.
-
Tu remontes en quatrième vitesse dans ta chambre, t’empares du téléphone que tu n’as pas encore montré à Cat - encore moins que son homologue qui lui est destiné - et ressort aussitôt pour tenter d’appeler la seule personne que tu puisses appeler à l’aide : Max. Mais la sonnerie retentit inlassablement avant que tu ne tombes sur messagerie. Parfois même, la messagerie s’enclenche sans même qu’une tonalité ne retentisse. Et la panique te gagne davantage encore. Instinctivement, tu transplanes à Myrddin Wyllt, près de la Moufette, mais les locaux sont déjà fermés. Il est tard, le service est terminé depuis un moment et nulle trace de ton ami sur les lieux, encore moins de ton aimée. Ton rythme cardiaque est erratique, ta respiration saccadée, tu crains le pire. Tu sais que ta moitié ne porte pas l’abeille dans son coeur, mais tu n’aurais pas jusque-là imaginé qu’elle puisse s’en prendre à lui ouvertement. Le doute s’immisce dans tes pensées pourtant, comme tu ne trouves trace ni de l’un ni de l’autre. Et au moment où tu t’apprêtes à rappeler la petite lumière émanant de ton pendentif, ton regard croise celui, tout aussi affolé, de… Peter ?
Si ton cousin a toujours eu un effet étrange sur toi, te mettant mal à l’aise quoi que tu en laisses paraître, tu n’avais encore jamais été témoin de sa face cachée. Et tu as une seconde de stupéfaction face à son visage déformé façon harpie, avant de bredouiller son prénom.
-
Tu n’avais pas connaissance de sa nature véritable, mais tu connais ces créatures comme toutes celles dont la moindre part peut servir d’ingrédient quel qu’il soit. Et certes, tu n’es pas spécialisé dans les baguettes magiques - bien loin de là - mais tu n’es pas sans ignorer l’effet que la Furie peut générer sur les vélanes et leurs descendants, comme tous ceux qui ont un tant soit peu étudié ces créatures. Et puis… tu as grandi dans le sillage des De Launay, aussi. Certes, pas en première ligne, mais qu’importe : leur nature - à elles, car à ta connaissance, seule Holly sa mère avaient hérité du sang de leur aïeule - ne t’était pas inconnue. C’est la première fois que tu réalises celle de ton cousin - et de sa mère par essence - et instantanément, tu comprends. Tu comprends ce qui te met tant dans l’embarras d’ordinaire en sa présence. Son Charme agit sur toi, bien malgré toi. Tu t’es toujours efforcé de rester distant - mais à vrai dire, tu l’es d’un peu tout le monde - et probablement que ce fait a sauvegardé ta santé mentale et minimisé son attrait. Mais tu comprends, là, que l’artiste n’est pas une si parfaite exception. Que cette idée d’être déviant qui te colle à la peau depuis des mois, sans que tu puisses rien faire pour lutter contre, prend davantage d’ampleur comme, à l’évidence, d’autres hommes peuvent avoir effet sur toi. Que si tu aimes ta cousine de toute ton âme, ses courbes féminines ne sont pas les seules à pouvoir t’attirer. La nausée te gagne, accentuée par la montée d’adrénaline dans laquelle tu baignes depuis de longues minutes.
-
Ca n’est pas le point le plus important à cet instant, bien loin de là. Que l’homme qui partage la vie du Summerbee soit tout aussi terrorisé que toi n’engage à rien, et tes craintes montent d’un cran encore, comme tu imagines le pire pour ta promise - ex-promise - autant que pour ton ami. La luciole ré-apparaît aussitôt entre vous, convoquée par tes soins, et forme deux cercles, encore. Tu fermes les yeux, en proie à la plus grande panique, tes doigts libres, fébriles, plaqués sur tes paupières. Réfléchis, James, réfléchis. Le portable de Peter annonce un message parvenant tardivement à sa destination faute de réseau suffisant, indiquant une position qui ne parle probablement pas à ton cousin. Mais tes yeux s’ouvrent soudain, comme en proie à une réalisation terrifiante. Tu cherches le regard de ton parent un bref instant, instantanément dérangé par son faciès, mais remisant ce point à l’arrière-plan, et sans lui demander son avis, tu poses la main sur son bras pour transplaner à nouveau. Par tous les maléfices de Morgane ! Pourquoi n’y as-tu pas songé immédiatement ? L’atterrissage est rude dans cette clairière cerclée de multiples runes qu’elle affirme reconnaissable entre mille. A vrai dire, tu en connais les essences végétales, à force, et n’est pas certain de démentir cette assertion. Alors une fois de plus, tu convoques ton insecte lumineux, qui semble un instant sursauter devant toi avant de s’enfoncer dans l’obscurité.
-
Votre course te semble durer une éternité, entravée par les broussailles et branches basses que tu peines à éviter, écorchant parfois ton visage ou accrochant tes vêtements, tes bottines absolument pas faites pour ce genre de terrain glissant sur des feuilles mortes, butant sur une pierre ou une racine ça ou là. Pourtant, il n’est question que de quelques minutes, chaotiques, avant que vous ne débouchiez sur un trou herbeux d’où émane un rire nerveux. Là, devant vous, Cataleya, toute essoufflée, se trouve étendue sur un Maximilien aux membres égratignés, visiblement plus esquinté que vous encore par la course à travers les bois. La lueur diaphane que tu as convoquée cercle encore deux fois, autour d’eux deux cette fois, comme ravie d’avoir trouvé l’objet de sa quête, puis vient se fondre dans la perle jumelle à la tienne qui orne le bracelet de ta cousine. Et tu combles les derniers mètres qui vous séparent encore pour venir t’acroupir près d’elle, cherchant à attirer ton âme-soeur à toi et la serrer dans tes bras.
-
Ton regard coule alors vers ton ami, quelque peu amoché à côté de vous, à qui tu demandes si
Quelques secondes. Qui tournent au cauchemar comme ton aimée s'étouffe à moitié dans tes bras, toussant subitement sans que tu n'en puisse déterminer la cause. L'incompréhension t'enveloppe et tu cherches le regard de ton ami, comme s'il pouvait t'expliquer ce qu'il est en train de se passer, mais tu n'y trouves pas de réponse.
-
L'angoisse afflue à nouveau dans ton coeur, la panique s'emparant de tout ton être, paralysante... Disproportionnée, probablement, mais à cet instant tu n'es clairement pas capable de t'en rendre compte...
– the best –
- InvitéInvité
Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Dim 9 Avr 2023 - 13:59
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Une tension creusait le front du jeune homme qui s’employait à rester serein face à la malhonnêteté évidente de son client. Il pouvait sentir sa peau frémir et perdre de son élasticité, alors même que le charme propre à sa nature exceptionnelle se préparait à céder face à une colère grandissante. Le vieux monsieur dégarni avait fait sonner la petite cloche au-dessus de la porte pour la troisième fois cette semaine. Outrecuidant de toute son arrogance, il avait boité jusqu’au comptoir de la boutique, où le beau jeune homme attendait patiemment en s’occupant d’un bébé Botruc. La brindille faisait la roue sur la surface plane, et ne s’interrompit pas une seule fois pendant l’altercation. Le sourire jaune et édenté avait clamé vouloir débourser quelques gallions supplémentaires en échange d’un énième Boursouf. Moins surpris que tendu par une telle demande, Peter avait accueilli la proposition avec une froideur tout à fait inhabituelle. Sa venue douteuse et répétitive avait laissé le temps au garçon de discuter avec son employeur, qui, tout comme lui, en était venu à la même conclusion. Ils soupçonnaient tous les deux que le vieux sorcier faisait commerce de potions d’hilarité, et que, plus que d’animaux de compagnie, c’était de leur fourrure dont il avait besoin. Le bien-être animal ne faisait assurément pas partie des priorités du commerçant de l’ombre.
(anglais) “Good evening, Sur.”1 Il répéta pour la deuxième fois en l’absence de réciprocité du client. “I’m sorry. Thare aren’t ony Puffskein left tae sell at th’ moment. We wur alerted by th’ local authorities o’ ongoing ‘n’ illegal trade o’ thair fur in toun and wur asked tae halt thair commercialisation.”2
La réponse ne sembla pas convaincre le client qui, piqué au vif, rougit si fort que sa tête eut presque explosé.
“Ah hear yer discomfort 'n' ah wid be mair than happy tae tak' yer personal contact information tae th' authorities, sae you’d be able tae discuss it wi' thaim.”3
Peter put voir le sourire jaune se tordre et grimacer alors qu’il se tournait vers la porte de sortie et quittait l’établissement en protestant.
L’Écossais laissa un long soupir s’échapper de ses lèvres tandis qu’il fermait la boutique pour la nuit. Il observa les étoiles un instant et décida de rentrer à pied plutôt que de faire usage de sa magie pour apparaître dans sa cage d’escalier. Le ciel sombre d’octobre était étrangement vide ce soir-là et les nuages voulaient fuir la lumière pâle des étoiles ; la nuit était tombée plusieurs heures auparavant sur la ville emblématique des Hautes Terres. Dans les rues du quartier caché aux yeux des Moldus, des dizaines de sorciers et de sorcières marchaient et déambulaient. Ils s’arrêtaient parfois pour discuter avec une de leurs connaissances et forçaient leurs homologues à les contourner pour poursuivre leur chemin. Le charme était si important qu’il cachait même les bruits des moteurs des véhicules moldus, pourtant utilisés à quelques mètres de là.
Ses pas s’arrêtèrent devant la porte d’entrée de l’immeuble qu’il occupait avec ses colocataires. Il fit pivoter le panneau de bois et pénétra à l’intérieur pour monter les dizaines de marches et ouvrir la porte de son appartement. Il fut aussitôt accueilli par une petite boule de poils courts, qui se mit à aboyer pour faire savoir tout le plaisir qu’elle avait à retrouver un de ses papas. Sans attendre, il s’accroupit pour la prendre dans ses bras et l’embrasser derrière les oreilles. Peter tendit la main pour attraper la laisse et quitter les lieux qu’il venait de regagner ; il était l’heure de promener Lady Mousse et le garçon se voua volontiers à la tâche, tant la nuit promettait d’être belle. Sur le chemin, une sorcière les arrêta. Elle avait les yeux écarquillés, et les pupilles dilatées par la pénombre. Pourtant, lorsqu’elle regarda le jeune homme, il reconnut l’étincelle habituelle et il serra les dents. Très exubérante, elle se mit à gesticuler et à lui parler très fort. Elle le complimenta à outrance pour son investissement auprès de la petite, puis lui conta l’histoire de ses cent chiens de la même race. Peter écourta la conversation en lui souhaitant une excellente soirée et décida que la promenade avait été assez longue pour rentrer. Poussant un soupir et la porte de son appartement, il libéra la petite Mousse qui courut à sa gamelle d’eau.
“Dae nae fash, bibou. Papa wull be thare shortly.”4
Il dégaina son téléphone portable et envoya un deuxième message à Maximilien, sans réponse. Peter prit la collection de menus et se jeta sur le canapé pour les consulter. Tu fais vraiment n’importe quoi avec ton argent, Pete. Le reproche de son amoureux lui parvint de la Moufette Enchantée, sans qu’il n’eut besoin d’être là. Pris d’une motivation soudaine, il se hissa hors des coussins et prit un livre de cuisine sorcière avec lui dans la cuisine. La baguette entre les dents, il chercha les légumes dans le panier sur le comptoir et dans le cabinet réfrigéré. Maximilien avait sûrement fait quelques emplettes. Or ur thay Wyatt's?5 Satisfait d’avoir eu l’idée de cuisiner lui-même, et d’avoir accompli l’immense effort de sélection des légumes, Peter ouvrit un placard, où il trouva un paquet neuf de Gnomes au poivre. De la fumée s’échappait de ses lèvres chaque fois qu’il respirait, tandis qu’il s’affairait à peler les légumes et à les laver à l’aide de sa baguette magique.
Peter relut les instructions pour la troisième fois, complètement perdu.
“You'd hae tae be Merlin his-sel tae guide that! Ah dinnae ken a word!”6
Vaincu, il sortit son téléphone portable pour appeler sa tante Hilda, à qui il avait offert un appareil similaire ; il lui faudrait sûrement de longues minutes pour réussir à maîtriser la bête de technologie, mais cela lui apparaissait toujours moins long que de cuisiner sans son aide. Il s’interrompit en voyant l’heure s’afficher sur l’écran. Ses yeux voyagèrent du petit appareil à la porte d’entrée. Maximilien aurait dû être là depuis longtemps. Il vérifia ses messages, mais ne put lire aucune réponse à ses cinq tentatives précédentes. Des idées saugrenues commençaient déjà à bourgeonner dans son esprit, et il ne fallut pas une seconde de plus pour qu’il décide de partir à sa recherche, abandonnant les légumes sur le plan de travail, qui finiraient de s’éplucher jusqu’à ce que mort s’ensuive. Peter hésita à transplaner devant le petit café où travaillait Maximilien, mais il songea à ce qui aurait pu lui arriver sur le chemin, si lui aussi avait fait le choix de rentrer à pied. Il croisa plusieurs groupes de moldus et de sorciers, et tous et toutes lui semblèrent suspects. L’idée de retrouver Maximilien dans une ruelle, attaqué par un dealer ou par de parfaits inconnus, lui vrillait le cerveau. Il sentait sa peau s’assécher de minute en minute ; elle tiraillait, grignotée par la violence de toute la colère qu’il avait enterrée ce jour-là. Il imagina encore comment ces lâches auraient pu s’en prendre à son homme qui, parfait gentleman, avait sûrement proposé de fermer la boutique pour épargner ses collègues. Azkaban wid be tae kind!7 C’est empli d’une rage qu’il ne savait pas contre qui diriger que Peter se heurta à la devanture close de la Moufette Enchantée. Il tourna sur lui-même, s’attendant peut-être à trouver le visage souriant de Maximilien derrière lui. Une boule se formait dans sa gorge, et Peter sentait la chaleur dans ses mains commencer à brûler.
Il ne répondit pas aux yeux bleus qui le scrutaient avec appréhension et dans lesquels son visage déformé se reflétait. La lueur s’était éteinte. Il ne restait rien du soleil dans cette éclipse totale. Son nez s’était comme allongé, ses traits s’étaient enlaidis et creusés, sa mâchoire s’était comme déchaussée et les ténèbres étaient englouties par ses yeux noirs et son œil mauvais. Il ne restait rien d’humain dans sa posture, et sa silhouette devait certainement convoquer les souvenirs des quelques harpies que @James Blackthorn avait certainement croisées dans les rues des villages sorciers, tandis qu’elles cherchaient des enfants à se mettre sous la dent. James lui cracha l’évidence au visage avec tant de surprise que Peter comprit aussitôt tout le mystère qui avait été fait de sa nature. Ainsi donc, tous les Blackthorn n’avaient pas été éduqués sur la question, et l’hybridité qu’il partageait avec sa mère était sans doute une tare qu’ils avaient ingénieusement camouflée à leurs progénitures. Pendant tout ce temps, @Juliet Blackthorn avait gardé le secret. Il sembla à Peter qu’une horde de démons aurait pu s’échapper de sa bouche, s’il l’avait ouverte. Il s’enferma dans le silence, interrompu par la sonnerie de son téléphone. Max. Les coordonnées le laissèrent pantois. Elles semblaient crier au secours. James attrapa son bras et ils disparurent, avalés puis recrachés brutalement par l’obscurité.
Peter pouvait sentir son cœur battre dans sa gorge. Il voulait cracher les flammes qui embrasaient son estomac. Sous ses yeux remplis de colère, James invoqua une lumière qu’il n’avait jamais vue auparavant. Elle virevolta un instant et se précipita dans les ténèbres. Runes? Où étaient-ils arrivés ? Il n’eut pas le temps de s’interroger, car, déjà, James se précipitait à sa poursuite, et l’appelait à en faire de même. Les racines et les branches ralentirent considérablement leur poursuite, ne faisant qu’attiser une rage définitivement ancrée dans ses traits, d’ordinaire ravissants. Un rire se fit entendre bien avant que leurs yeux, maintenant habitués à l’obscurité, ne puissent distinguer les deux corps sur le sol.
Frappé par la scène inquiétante, il s’était stoppé net, à quelques mètres du corps de Maximilien, qu’il ne voyait pas bouger, tant le rire fou de @Cataleya Blackthorn attirait son attention. Ye!8
“Whit dae ye mean ‘are ye okay’? Does this keek okay tae ye?”9
À tout moment, des flammes menaçaient de sortir de ses narines. Il n’en revenait pas : sa propre cousine était responsable, et elle s’en était prise à Maximilien. La vue de ses blessures lui fit perdre le contrôle. Il les rejoignit en quelques grandes enjambées, le visage tordu par la colère et par la haine. Elle se mit à tousser, mais Peter ne le vit pas, aveuglé par la rage qui frappait dans ses tempes.
“Whit th' bugger did ye dae tae him? Uh?” 10.
Il poussa James hors de son chemin et attrapa la jeune femme par l’épaule pour la soulever.(music) (mood board) (outfit)
- :
- 1. “Good evening, Sir.”
2. “I’m sorry. There aren’t any Puffskein left to sell at the moment. We were alerted by the local authorities of ongoing and illegal trade of their fur in town and were asked to stop their commercialisation.”
3. “I hear your discomfort and I would be more than happy to take your personal contact information to the authorities, so you’d be able to discuss it with them.”
4. “Don’t worry, bibou. Papa will be there shortly.”
5.Or are they Wyatt’s?
6. “You'd have to be Merlin himself to manage that! I don't understand a word!”
7. Azkaban would be too kind!
8. You!
9. “What do you mean ‘are you okay’? Does this look okay to you?”
10. “What the fuck did you do to him? Uh?”
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 17 Aoû 2023 - 14:43
Trônant sur le corps douloureusement réceptionné de Maximilien, Cataleya l'observe un instant sans comprendre comment elle avait pu finir sur lui et là mais le sourire à tôt fait de s'étirer sous une adrénaline rendue nerveuse. Les épaules tressaute, le sourire se pince, mais il ne faut à la Blackthorn que quelques secondes pour franchement éclater tant l'expression du français lui semble improbable. Elle entend à peine son inquiétude puisque déjà, une grimace la tient, mais l'hilarité demeure désespérément souveraine. Elle a quelque chose sur l'arrière de la langue et, si elle porte la main à ses lèvres pour contenir un début de toux, c'est les yeux rond comme une citrouille que Miss Blackthorn se retrouve jeté dans les bras de James. Qu'est-ce qu-. Jam-..Ok. Elle vient clairement d'avaler cette damnée écharde ou arête. La sensation est désagréable mais pas autant que cette voix qui, puissante, tonne derrière elle et saisit effroyablement chacun de ses muscles. A croire qu'elle avait entendu son père la siffler. Pete, are ye okay... ? Le visage de tourne mais le teint blêmit devant l'assaut de cette horreur vomissant le soufre puisqu'il ne s'agit pas là du drummond mais bel et bien d'un démon singeant sa voix. Dans un réflexe lâche, la main de Cataleya cherche à se saisir de James mais la prise se fait hasardeuse devant le regard fou de la harpie qui ne dévie pas d'elle. La toux s'élance discrètement, puis plus douloureuse, et a peine comprend t'elle que ce qui revient peser sur sa langue n'est nul autre qu'un bout de bois que la main de la Bête s'écrase sur ses épaules et l'arrache au sol.
-J-James?!
James ! James James James !!! Pas la plus hardie après autant d'émotion, Cataleya glapis le nom de son cousin comme on égrainerait un chapelet, purement effrayée. Ses ongles cherchent à se défaire de cette main mais, très vite, manquant d'un angle approprié, le ton se gonfle avec vigueur. Tentative évidente de bluff pour le faire lâcher alors qu'elle vise l'éclatement de tibia d'un Peter devenu excessivement laid.
-Tu vas me lâcher et relever ton copain, tout de suite ! Dégage tes mains moches de ma perfection ! Elle hache cette ultime phrase de manière étrange, et en y regardant d'un peu plus près, c'est vrai qu'elle ponctue surtout chacun des coup de talon qu'elle flanque ce ravisseur d'une seconde. Agitant sa main libre derrière elle pour désespérément chopper James ou Maximilien puisque, si elle parvenait à jeter ce dernier au visage de Peter, sans doute parviendrait-elle à créer une diversion suffisante pour fuir. D'un mouvement disgracieux la Blackthorn parvient enfin à recracher son bout de bois et, prenant une subite inspiration, c'est un tout autre nom qu'elle finit par invoquer à plein poumon. L E R O Y !
-J-James?!
James ! James James James !!! Pas la plus hardie après autant d'émotion, Cataleya glapis le nom de son cousin comme on égrainerait un chapelet, purement effrayée. Ses ongles cherchent à se défaire de cette main mais, très vite, manquant d'un angle approprié, le ton se gonfle avec vigueur. Tentative évidente de bluff pour le faire lâcher alors qu'elle vise l'éclatement de tibia d'un Peter devenu excessivement laid.
-Tu vas me lâcher et relever ton copain, tout de suite ! Dégage tes mains moches de ma perfection ! Elle hache cette ultime phrase de manière étrange, et en y regardant d'un peu plus près, c'est vrai qu'elle ponctue surtout chacun des coup de talon qu'elle flanque ce ravisseur d'une seconde. Agitant sa main libre derrière elle pour désespérément chopper James ou Maximilien puisque, si elle parvenait à jeter ce dernier au visage de Peter, sans doute parviendrait-elle à créer une diversion suffisante pour fuir. D'un mouvement disgracieux la Blackthorn parvient enfin à recracher son bout de bois et, prenant une subite inspiration, c'est un tout autre nom qu'elle finit par invoquer à plein poumon. L E R O Y !
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Jeu 17 Aoû 2023 - 16:20
Cataleya ne lui répond pas, accentuant son inquiétude. Mais Maximilien n’a pas le temps de s’en faire éternellement car les voilà rapidement interrompus par deux silhouettes accompagnées d’une luciole, qui tranche l’obscurité de la nuit. Il entend le prénom de James être prononcé et il se dirige aussitôt vers sa cousine. Maximilien a un grognement lorsqu’il lui demande s’il va bien, car il ne saurait y répondre de manière totalement affirmative. Il s’est définitivement pris quelques racines et pierres contre le front, entraînant un écoulement de sang le long de sa tempe. Son omoplate lui fait toujours aussi mal et il se demande même s’il n’a pas le bras démis. Quant aux égratignures à ses genoux, n’en parlons même pas ! L’atterrissage et la roulade ne l’ont pas épargné et, avec l’adrénaline s’effaçant peu à peu de son corps, il commence à en ressentir tous les effets. La douleur n’est rien comparée à celle qu’il a ressenti en se faisant tirer dessus, mais le souvenir en lui-même n’a rien d’agréable. À côté de lui, Cataleya se met à tousser et l’autre silhouette prend la voix de… Peter ? Alors il a bien reçu son message. Un soulagement évident se plaque sur le visage un peu tuméfié de Maximilien, qui passe sa langue sur ses lèvres pour constater que l’inférieure est coupée. Il perçoit du coin de l’œil son geste envers la Blackthorn mais ne peut le voir que de dos, allongé au sol. Avec un grimacement, le Summerbee se redresse sur ses coudes dans un premier temps, puis établit un équilibre précaire sur ses pieds. Le monde tourne tout autour de lui alors qu’il relève la tête et, l’espèce de quelques secondes, il croit bien tomber à la renverse. Il n’en est rien. Les cris à côté de lui n’arrangent pas son mal de crâne, encore moins celui de la jeune femme qui vient vriller ses tympas. C’est boitant qu’il pose sa main sur le bras de Peter pour le stopper.
« Babe, stop… Arrête s’il-te-pl… » Le visage se tourne enfin vers lui, alors qu’il vient tout juste d’abandonner sa langue d’emprunt pour une autre plus familière, qui lui demande bien moins de réflexion. Réflexion qu’il ne peut se mettre dans son état actuel. Mais ce n’est plus ça qui l’inquiète désormais. Son regard noisette se plonge dans celui sombre et plein de colère de la harpie qui lui fait face. D’un point de vue purement objectif, son visage est tout bonnement hideux. Il n’y a plus trace de la beauté qui caractérise le Drummond au quotidien. Celle qui, il doit bien l’admettre, a fortement aidé à le faire chavirer. Maximilien a longuement songé à ce qu’il ferait si, un jour, il devait rencontrer cet aspect de Peter. Il s’est imaginé de nombreux scénarii tous différents les uns des autres, allant du pire au plus évident. Il avait tant douté de lui, se disant qu’il serait un monstre lui-même de le repousser et de ressentir du dégoût à son égard si cette scène devait prendre place. Le voilà devant toutes ses peurs, tous ses doutes. Ne pas être le partenaire qu’il lui faut, ne pas voir au-delà de cette malédiction et don de sang.
Chose surprenante pourtant… quand Maximilien pose les yeux sur lui, tous ces questionnements s’envolent comme s’ils n’avaient jamais existé et il ne voit plus que l’homme drôle, au cœur riche et à la magnifique âme qu’il aime depuis si longtemps. De son autre main, il vient caresser la joue de la harpie et l’autre quitte son bras pour passer ses doigts dans ses cheveux desséchés et cassants, à des années lumières de la crinière d’ébène soyeuse du Drummond.
« Tout va bien Pete, je suis là. Je vais bien. » Sa paume se décale pour se poser sur sa poitrine et il sent le feu qui y réside. Alors, il réitère ses mots plusieurs fois. « Let her go. » L’ordre est sommé dans un souffle et il l'enjoint d’un mouvement à la lâcher pour que sa prise vienne sur lui. Cataleya libérée, l’effervescence de la situation devrait retomber assez vite… n’est-ce pas ? « I’m so sorry, I didn’t want to worry you like that. I’m safe. We’re all safe. Let’s take a few deep breaths, ok love ? » L'évidence lui saute au visage : pas une seule fois il ne s’est détourné de lui. Pas une seule fois durant ces quelques minutes, il n'a éprouvé de dégoût ou de malaise. Et, alors qu’il regarde la harpie dans toute sa grandeur, il se rend compte qu’ils en ont tous deux fait une montagne et qu’il lui en faudrait beaucoup plus pour effacer l'amour qu'il ressent pour Peter.
il est libre max
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
- merci :
James Blackthorn est fan
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» âge : 26 ans (26/06/1998)
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• SACM
• Astronomie
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Dim 20 Aoû 2023 - 17:59
La surprise était de taille, pourtant elle n'entachait en rien la terreur que vous partagiez tous les deux. Et son visage hideux passe complètement à l'arrière-plan : au fond, ça n'a guère d'importance, tu le réaliseras bien plus tard. A cet instant, tout ce qui t'importe, c'est la réponse à cette question : Qu'est-il arrivé à vos deux aimés ? Tu n'as pas réfléchi bien longtemps quand les coordonnées se sont affichées sur l'écran du téléphone de Peter, pas plus que tu ne l'as fait en t'élançant à travers les arbres. Non, tout ce qui compte à cet instant, c'est de retrouver ta cousine et ton meilleur ami, ces deux personnes si précieuses à ton coeur. Même si la scène qui se dévoile quand tu les rejoins enfin te laisse quelque peu pantois.
"Ye! Whit dae ye mean ‘are ye okay’? Does this keek okay tae ye?"
Tu ne prêtes même plus attention à ton cousin, toute ton attention portée à la rousse dont la toux t'inquiète, après que tu as réalisé que ton ami, bien qu'amoché, n'était pas en danger vital. Seulement tu n'as pas le temps de venir en aide à la femme que tu aimes que les bras furieux de la harpie l'arrachent aux tiens, te poussant rudement hors du chemin.
“Whit th' bugger did ye dae tae him? Uh?”
-J-James?! James ! James James James !!!
« Babe, stop… Arrête s’il-te-pl… »
Ton regard a été attiré un instant vers Max se relevant et titubant alors que toi-même tu récupérais ton équilibre après que Peter t'as repoussé. Ok, le Summerbee n'est peut-être pas si sorti d'affaire que ça. Mais l'urgence, là, reste d'empêcher Peter de griller vive celle que tu aimes si fort, et ta baguette se lève à nouveau alors que Cat se débat bec et ongles pour se défaire de l'emprise de la harpie.
-Tu vas me lâcher et relever ton copain, tout de suite ! Dégage tes mains moches de ma perfection ! L E R O Y !
Et alors que Max s'approche de Peter avec douceur, toi tu t'es élancé de façon bien plus vive, et c'est une main ferme que tu poses sur le poignet de ton cousin, le regard aussi noir que le sien, et le ton glacial.
-Don't you dare touch her. Famille ou pas, personne ne s'en prend à elle.
Ta main est froide. Gelée, même. Prête à givrer les siennes jusqu'à ce qu'il lâche prise.
« Tout va bien Pete, je suis là. Je vais bien. »
Oh non, songes-tu, tout ne va pas bien. Pas bien, du tout, même. Et s'il ne libère pas la Lufkin dans la seconde, nul doute que le feu dans son coeur contrastera drastiquement avec son poignet gelé.
« Let her go. »
Max, tout à côté, continue avec douceur, et toi, tu ne te défais assurément pas de ta prise tant que tu n'es pas certain que ta luciole est hors de danger.
« I’m so sorry, I didn’t want to worry you like that. I’m safe. We’re all safe. Let’s take a few deep breaths, ok love ? »
-Lâche-la , répètes-tu, sur le ton de l'ordre. Et ta main devient littéralement givrée sur le poignet de ton cousin.
"Ye! Whit dae ye mean ‘are ye okay’? Does this keek okay tae ye?"
Tu ne prêtes même plus attention à ton cousin, toute ton attention portée à la rousse dont la toux t'inquiète, après que tu as réalisé que ton ami, bien qu'amoché, n'était pas en danger vital. Seulement tu n'as pas le temps de venir en aide à la femme que tu aimes que les bras furieux de la harpie l'arrachent aux tiens, te poussant rudement hors du chemin.
“Whit th' bugger did ye dae tae him? Uh?”
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« Babe, stop… Arrête s’il-te-pl… »
Ton regard a été attiré un instant vers Max se relevant et titubant alors que toi-même tu récupérais ton équilibre après que Peter t'as repoussé. Ok, le Summerbee n'est peut-être pas si sorti d'affaire que ça. Mais l'urgence, là, reste d'empêcher Peter de griller vive celle que tu aimes si fort, et ta baguette se lève à nouveau alors que Cat se débat bec et ongles pour se défaire de l'emprise de la harpie.
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Et alors que Max s'approche de Peter avec douceur, toi tu t'es élancé de façon bien plus vive, et c'est une main ferme que tu poses sur le poignet de ton cousin, le regard aussi noir que le sien, et le ton glacial.
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Ta main est froide. Gelée, même. Prête à givrer les siennes jusqu'à ce qu'il lâche prise.
« Tout va bien Pete, je suis là. Je vais bien. »
Oh non, songes-tu, tout ne va pas bien. Pas bien, du tout, même. Et s'il ne libère pas la Lufkin dans la seconde, nul doute que le feu dans son coeur contrastera drastiquement avec son poignet gelé.
« Let her go. »
Max, tout à côté, continue avec douceur, et toi, tu ne te défais assurément pas de ta prise tant que tu n'es pas certain que ta luciole est hors de danger.
« I’m so sorry, I didn’t want to worry you like that. I’m safe. We’re all safe. Let’s take a few deep breaths, ok love ? »
-
– the best –
- InvitéInvité
Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Lun 1 Jan 2024 - 22:03
Run Forrest, run ! ft. @Cataleya Blackthorn | 07.10.22Le premier choc s'allongea comme une onde sur son tibia. Catalea appelait James et son cœur se comprimait davantage : il dédaignait l'aplomb qu'elle montrait à se faire passer pour la victime. Sa cousine avait attiré Maximilien dans des ennuis, sans se soucier un instant des années moroses qu'il avait passé à lutter contre ses propres démons. Elle lui avait fait du mal - il n'était même pas en état de se relever bloody hell! - et elle s'évertuait à jouer les martyres ? C'en était trop pour Peter qui refusait d'entrer dans le jeu de la demoiselle aux cheveux cuivrés. À cet instant précis, il voulait lui faire comprendre, il voulait lui montrer la borne qu'elle dépassait et lui plaquer le visage dessus. Il voulait qu'elle apprenne de son erreur : on ne touchait pas Maximilien. On lui présentait ses excuses quand on le bousculait. On lui offrait des fleurs, mais on ne touchait pas à Maximilien ! S'il fallait qu'elle l'apprenne à ses dépens, sur la barbe de Merlin, il s'en chargerait lui-même. La voix serrée s'éleva comme un couteau mal aiguisé et la grimace du corbeau hideux se fendit d'un sourire malveillant. Il était en mesure de la réduire en fumée, l'enflammer de ses naseaux brûlants. Il avait les moyens de défaire cette perfection qu'elle clamait en l'étouffant dans ses mains devenues griffes. Il en avait le pouvoir et la flamme dévorait tout en lui, du plus profond de ses entrailles.
L'ordre sec et cassant manqua de réussir là où chacun de ses coups de talons ravivait au contraire la hargne qui s'échappait de lui à grandes enjambées : des volutes de fumée grisâtre sortaient précipitamment de ses narines et de sa bouche méprisante. Ce qui restait de lui serra plus fort sa main autour de sa nuque ; elle semblait si fragile. Soudain, la glace figea les flammes qui menaçaient d'échapper de sa mâchoire difforme. Maximilien l'effleurait et l'automne confortable et humide du soulagement chassait l'été caniculaire et étouffant. L'envoûtement s'éteignait, comme si la pluie était tombée sur eux et avait emporté avec elle la fureur qui l'aveuglait. Peter se tourna vers l'homme qu'il voulait protéger malgré tout, et la catastrophe qu'il lut sur ses traits attisa une panique voisine à la fureur. À cause de Cataleya, Maximilien le voyait sous son plus mauvais jour. À cause de cette petite inconsciente, il le trouvait hideux. À cause de cette satanée sotte, il ne voulait plus de lui. Pour couronner l'inconscience, James, son cousin, abattit sa main sur la sienne, l'enfermant dans une étreinte contrainte et hivernale. Peter chercha d'abord à s'en défaire et manqua de lui enfoncer ses griffes longues et sèches dans la peau. Lui qui l'avait accompagné, qui avait sauvé Maximilien des mains de sa dulcinée faisait volte-face. Il voulut lui cracher au visage ce qu'il pensait de lui et de sa couardise. Il voulut lui brûler les sourcils et se servir de ses stupides mèches blondes pour le petit-déjeuner. Il voulut secouer cette apathie si caractéristique et si risible. Il voulut lui jeter au visage ce qu'il pensait de son épopée égyptienne et qu'il aurait mieux valu pour tout le monde qu'il restât à se dorer la pilule au soleil.
Une caresse. Une simple caresse vint briser le charme effroyable. Peter tourna la tête dans sa direction. Il ne comprenait pas d'où elle pouvait venir. Il ne voyait pas comment un être aussi pur, aussi beau que Maximilien puisse lui pardonner la laideur qui sommeillait en lui et qui manquait de sortir, chaque fois qu'il perdait les pédales et qu'il voulait mettre son poing dans le visage de quelqu'un. Ses oreilles n'en croyaient pas les sons : il ne pouvait pas vraiment être sur le point de s'excuser. Maximilien faisait fondre sa colère comme neige au soleil. Il l'éblouissait, lui qui souhaitait par dessus tout rester dans cet état. Plutôt rester ainsi que d'accepter les conséquences de sa transformation.
La main de James, elle, serrait comme un étau de glace le poignet décharné de la harpie et manquait de la voir se briser. Peter entendait encore les mots rassurants de Maximilien lorsque son regard se posa sur elle. Il l'observa, comme détaché du monde réel. Elle lui faisait mal, mais la douleur était lointaine, comme étouffée, elle aussi. Son visage changeait. La métamorphose était douloureuse. Chaque muscle se contractait violemment et Peter songea qu'il ne pourrait jamais totalement les étirer pour se soulager. La douleur finit par s'éteindre et Cataleya fut soudainement trop lourde pour son bras tendu. Il lâcha prise et foudroya James de ses yeux de nouveau bordés de blanc.
“Whit th' bugger wis that?”1
Son cri résonna dans la nuit tandis qu'il empoignait sa main froide - trop froide.
“Whit th' bugger is this a' aboot?”2
Hurla à nouveau sur toutes les personnes présentes.(music) (mood board) (outfit)
- EN :
- 1. “What the fuck was that?”
2. “What the fuck is this all about?”
- FR :
- 1. « Qu’est-ce que c’était ça, putain ? »
2. « C’est quoi tout ce bordel, putain ! »
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