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- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1021
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4439
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Lun 1 Jan 2024 - 23:55
Ridicule chaton aisément soulevé par la harpie, Cataleya se contorsionne pour tenter de lui faire lâcher prise. Sans doute aurait-elle mordu si elle avait trouvé l’angle et timing adéquat puisque les habitudes et la peur la rendait clairement irrationnelle, mais le calme étrange dont fait preuve le Roy la saisit sans doute autant que Peter. Le voeux est à la tempérance quand Drummond et Blackthorn crachent quant à eux leur fureur respective, et ce simple contraste perturbe tant la rousse qu’un instant, elle cesse de vouloir désastreusement lacérer de ses griffes le visage de son cousin. Un instant, elle se raccroche au français comme à son salut puisque -de nouveau- il semble avoir trouvé le bon chemin pour les sortir de tout ce chaos. Comme il venait de le faire avant leur chute, et comme sans doute l’avait-il déjà fait sans qu’elle ne daigne vraiment y prêter attention. Alors, si le corps demeure raide entre les griffes de Peter, l’esprit tente de se raccrocher à des mots qui ne lui sont pas destinés mais qui semble paradoxalement l'apaiser. Elle s’apprête à prendre une profonde inspiration en dépit des larmes qui menacent ses airs de petite furie, cherche encore désastreusement la main de James pour se rassurer, mais lorsqu’elle croit pouvoir s’en saisir -ultime salut de son âme- celle-ci ne l’effleure en rien. Elle dévie au contraire, pour se porter fermement sur Peter. Le visage de la lufkin se tourne alors aussitôt vers son aimé, cherchant sur ses traits habituellement si calme de quoi ne pas de nouveau sombrer dans la panique, mais elle n’y trouve qu’une infinie noirceur. Une terrible noirceur. Si le ton ne semble pas faire trembler la harpie, il la fait quant à elle frémir après autant d’émotion, et c’est presque plaintive qu’elle glapit son prénom lorsqu’il envenime définitivement la situation. Sans doute, en d’autre circonstance, aurait-elle pu trouver dans cette soudaine et excessive démonstration de virilité un semblant d’excitation puisqu’elle semblait toujours jubiler devant les épreuves de force, mais mieux que personne James savait que c’était d'apaisement et de sécurité dont elle avait besoin. D’un “Cat, lâche. Tout va bien.” puisque tout aussi coupable que le Drummond -si ce n’était pire- elle avait furieusement alimenté les hostilités.
“ James, s’il te plaît…” Articule t’elle lorsque tonne de nouveau la voix du blond tout près d’elle. Prise entre deux titans, c’est terrifiée quoique bien moins vive ou hostile qu’elle tire encore sur la prise de Peter, et puisque le duel de regard au-dessus de sa petite tête rousse fait encore désastreusement rage, c’est le prénom d’un autre qu’elle cherche à implorer. A peine osé. Presque chuchoté. “ M-Max…” L’adrénaline n’est plus capable de la supporter après autant de sport et émotion essuyée, et lorsqu’enfin cède la prise autour de son corps, c’est mollement que la Blackthorn retombe au sol. Les jambes flageolent presque. Le regard qu’elle tourne vers le français se fait plein de gratitude mais c’est étrangement ramassé sur elle même qu’elle parvient tout de même à se traîner plus loin. D’une main encore un peu inquiète, elle cherche sa baguette portée disparue, mais l'œil fini surtout par étrangement fixer son poignet puisqu’une luciole enchantée cercle inlassablement autour de sa peau. Qu’est-ce que…
Le regard se hisse alors maladroitement sur James, plein d’incompréhension, avant de longuement détailler ce cadeau qui lui avait offert et qui semblait l’avoir irrémédiablement mené jusqu’à elle. Etait-ce un objet destiné à la retracer, comme les colliers que lui passait autour du coup de temps à autre sa mère …? Les cris de Peter empêche pourtant toute question, et c’est pour une fois franchement intimidé qu’elle s’essaye à répondre :
“On s’entraînaient…” Alors… Non. Elle avait imposé une discussion un peu larmoyante et franchement chaotique à Maximillien, et seulement après ils s’était essayé à un pseudo entraînement qui avait viré au drame. “Puisque je n’arrive plus à gérer mon animagus et que c'est le seul que je connais…”
“ James, s’il te plaît…” Articule t’elle lorsque tonne de nouveau la voix du blond tout près d’elle. Prise entre deux titans, c’est terrifiée quoique bien moins vive ou hostile qu’elle tire encore sur la prise de Peter, et puisque le duel de regard au-dessus de sa petite tête rousse fait encore désastreusement rage, c’est le prénom d’un autre qu’elle cherche à implorer. A peine osé. Presque chuchoté. “ M-Max…” L’adrénaline n’est plus capable de la supporter après autant de sport et émotion essuyée, et lorsqu’enfin cède la prise autour de son corps, c’est mollement que la Blackthorn retombe au sol. Les jambes flageolent presque. Le regard qu’elle tourne vers le français se fait plein de gratitude mais c’est étrangement ramassé sur elle même qu’elle parvient tout de même à se traîner plus loin. D’une main encore un peu inquiète, elle cherche sa baguette portée disparue, mais l'œil fini surtout par étrangement fixer son poignet puisqu’une luciole enchantée cercle inlassablement autour de sa peau. Qu’est-ce que…
Le regard se hisse alors maladroitement sur James, plein d’incompréhension, avant de longuement détailler ce cadeau qui lui avait offert et qui semblait l’avoir irrémédiablement mené jusqu’à elle. Etait-ce un objet destiné à la retracer, comme les colliers que lui passait autour du coup de temps à autre sa mère …? Les cris de Peter empêche pourtant toute question, et c’est pour une fois franchement intimidé qu’elle s’essaye à répondre :
“On s’entraînaient…” Alors… Non. Elle avait imposé une discussion un peu larmoyante et franchement chaotique à Maximillien, et seulement après ils s’était essayé à un pseudo entraînement qui avait viré au drame. “Puisque je n’arrive plus à gérer mon animagus et que c'est le seul que je connais…”
James Blackthorn et Peter Drummond sont fans
- Maximilien LeroyMODO - french style ♔ sweet golden boy
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» multinick : arty / joe / keir
» âge : vingt-huit ans
» situation : en couple
» année d'études : 10ème année
» options obligatoires & facultatives : ♔ options obligatoires : histoire de la magie, sciences politiques magiques, médias moldus et sorciers. ♔ options facultatives : métamorphose, sortilèges et enchantements.
» profession : chroniqueur à la Chouette Enchaînée
» particularité : animagus
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 8305
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Mar 2 Jan 2024 - 14:07
Run Forrest, run ! ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | 07.10.22[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tous les efforts déployés par Maximilien se voient anéantis par l’audace de James. Bien qu’il comprenne son besoin de défendre sa cousine, le Français se dit qu’il n’aurait pas pu trouver plus désastreux timing que celui-ci pour imposer ce pan souvent oublié de sa personnalité. C’est à lui désormais de redoubler d’efforts pour compenser la prise que le Blackthorn a sur la harpie et qui détruit un travail jugé intense pour une personne qui, comme lui, vient de maîtriser un animagus qui n’est pas le sien par la force. Il est exténué, ses membres sont douloureux mais il ne pense qu’à une chose : apaiser la colère de Peter. Alors oui, il en veut aux deux autres têtes brûlées qui l’accompagnent de ne pas comprendre que la manière forte ne mène que rarement à quelque chose de bon et en même temps… comment leur en vouloir réellement quand on sait la façon dont ils ont été éduqués ? On leur a inculqué qu’il n’est possible de s’en sortir qu’en blessant les autres, qu’en les contraignant à sa propre volonté mais le Roy n’est pas fait de ce bois-là. Peu importe l’enseignement en quelques points similaire de Charles, il ne saurait ramener Peter à lui en lui infligeant de la douleur. Maximilien invite le calme en lui pour l’insuffler chez le Drummond, caressant cette peau diaphane qui n’est plus, lui conjurant de l’écouter.
Il ose espérer que c’est son initiative et non la menace de James qui permet au Wright de reprendre l’apparence qu’ils lui connaissent tous. Il ne peut cependant éviter le désarroi qui suit et s’en veut affreusement de lui avoir imposé de tels sentiments, quand il ne veut inspirer chez lui qu’amour et complicité. « Taisez-vous. Tous. » L’ordre ne claque pas. Il est doux, presque trop pour son contenu. Mais il est facile de comprendre que Maximilien ne plaisante pas. Peu importe les excuses de Cataleya, elles ne sauront apaiser l’état de Peter. Quant à James… Il se tourne vers eux, récupérant les deux mains du Drummond et les enfermant dans les siennes pour qu’il ne tente rien. Pour qu’il reste à ses côtés et c’est en premier à lui qu’il s’adresse.
« On en discutera une fois rentrés, d’accord ? Je t’expliquerai tout, je te le promets. » Maximilien l’embrasse pour faire de cette parole une promesse, puis se tourne vers les autres, son regard un peu plus dur que la normale, sa voix plus sèche qu’il ne le voudrait. « Chacun va rentrer chez soi, prendre soin de lui et penser à ses choix. James, ce que tu as fait était inconsidéré et dangereux, on a eu de la chance que ça n’aille pas plus loin. Ramène Cataleya et veille à ce qu’elle se soigne. Cat, je t’assure que tu n’as à t’en vouloir de rien pour ça (il désigne ses blessures) mais la prochaine fois qu’une telle chose se reproduit, laissez-moi gérer au lieu de faire les Blackthorn. Ce sera tout pour ce soir. » Il passe son bras autour de la taille de Peter et l’exhorte à le suivre sans broncher. Il n’acceptera plus de colère ou de ressentiment envers les uns ou les autres - ce sera pour plus tard. Là, tout de suite, Maximilien veut rentrer, panser leurs plaies et discuter calmement pour que tout revienne en ordre. Au fond, il sait Peter profondément bouleversé par cette exposition involontaire de sa nature. Ils sont les premiers à quitter la forêt et ce n’est qu’une fois chez le Drummond qu’il se rend compte de toute la peur qu’il gardait en lui depuis que Cataleya l’a abordé au salon de thé.
hrp : tous les dialogues sont en anglais mais flemme de traduire
James Blackthorn, Peter Drummond et Cataleya Blackthorn sont fans
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
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» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
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» multinick : L'hermine (Holly De L.) et le moineau (Luan N.) (RIP l'alligator (Aroha H.) et le Leprechaun (Adrian O'C.))
» âge : 25 ans (26/06/1998)
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» année d'études : 5e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste
» particularité : aucune mais cherche à apprendre l'occlumancie
» nature du sang : sang-pur
» gallions sous la cape : 1001
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Re: (Terminé) Run Forrest, run (ft. Cataleya)
Mer 3 Jan 2024 - 10:43
James n’a jamais été très proche de son cousin, et pour cause, il a toujours mis lui-même de la distance entre eux. S’il comprend que le malaise qui l’étreignait en sa présence était dû à sa vélanité et à sa propre capacité à aimer aussi un être de même sexe que lui, quoi qu’il tente encore de le cacher sous le tapis, c’est en partie à cause de ça qu’il ne s’est jamais trop lié au corbeau face à lui. Pourtant… Pourtant à cet instant, il y a cette même lueur sauvage dans leurs deux regards, écho vif à ce qui brûle au fond de leurs coeurs. On ne touche pas à celui ou celle qu’ils aiment. Et si c’est la morsure des flammes que le brun maîtrise, c’est la brûlure de la glace que le blond cherche à imposer.
Enfin la harpie lâche prise, et chacun voit de nouveau, peu à peu, revenir le visage du Wright. Non pas en réaction à la menace gelée, mais bien face à la douceur affichée par Max et le regard trop froid d’Ice glisse vers son ami, s’adoucissant un instant comme pour manifester une reconnaissance qu’il peine à exprimer. Que ferait-il, sans lui ? Non, que feraient-ils, tous autant qu’ils sont ? Lui seul semble capable de leur montrer une autre voie que celle qu’ils ont toujours connue, enfants aux épines, et que dans une autre vie, le Pokeby aurait embrassée corps et âme.
Peter empoigne alors la main encore fermée sur son poignet, sans trop de difficulté à vrai dire : Cataleya à présent libre, l’étreinte s’était déjà relâchée - le potionniste n'avait pas réellement volonté de blesser celui dont il partage le sang, au fond, seulement de protéger celle qu’il chérit plus qu’il ne sait l’exprimer - et davantage encore lorsque la voix de la rousse résonne, suppliante presque, à ses côtés.
“James, s’il te plaît… M-Max…”
Son coeur se serre à la voir ainsi ramassée sur elle-même, ravivant des souvenirs d’enfance qu’il peine à garder enfouis, quand ce n'étaient pas les cris d'une harpie réclamant des explications mais ceux de leurs aînés subissant la fureur de leurs parents qui retentissaient entre les murs du Manoir. Quand tout ce qu’ils pouvaient faire, c'était se terrer ensemble, derniers nés encore dénués de baguette, au fond d'une de leurs chambres. Et le même sentiment d'impuissance s'engouffre dans ses veines.
“On s’entraînaient… Puisque je n’arrive plus à gérer mon animagus et que c'est le seul que je connais…”
« Taisez-vous. Tous. »
Que pourrait-il dire de toutes les manières ? Ses bras et sa baguette sont mollement retombés le long de son corps, comme vidés de toute énergie : Cat observe la luciole qui cercle autour de son bracelet avant d'enfin s'y engouffrer pour y disparaitre, et il redoute déjà les explications qu'il lui faudra donner, quand bien même ses intentions n'étaient - croit-il tout du moins - pas mauvaises.
Et puis la voix de l’abeille retentit, apaisante envers son aimé, plus sèche envers les Blackthorn. Envers toi, songe l’ancien Grymm.
« On en discutera une fois rentrés, d’accord ? Je t’expliquerai tout, je te le promets. Chacun va rentrer chez soi, prendre soin de lui et penser à ses choix. James, ce que tu as fait était inconsidéré et dangereux, on a eu de la chance que ça n’aille pas plus loin. Ramène Cataleya et veille à ce qu’elle se soigne. Cat, je t’assure que tu n’as à t’en vouloir de rien pour ça (il désigne ses blessures) mais la prochaine fois qu’une telle chose se reproduit, laissez-moi gérer au lieu de faire les Blackthorn. Ce sera tout pour ce soir. »
Elle fige le moindre geste que Quartus aurait pu ne serait-ce que penser à esquisser, anéantit le moindre mot qu’il aurait pu chercher à formuler. Et c'est tel une statue de sel qu’il regarde le couple s'éloigner, jusqu'à ce que leurs silhouettes s'effacent dans les ténèbres. A côté, pourtant, demeure Cataleya au sol. Incapable de s’extraire à son étrange posture en dépit des mots posés sur sa petite tête rousse par le français. Ne pas s’en vouloir, elle aimerait le faire. Elle voudrait le faire, capricieuse et égoïste furie qu’elle était, mais les dernières minutes s'étaient faites si intenses qu'irrémédiablement elle venait à culpabiliser. Le regard s’est pourtant détaché du couple pour se raccrocher désespérément à James, en attente d’un vague sourire ou d’un geste, même avorté. En attente d’un regard, surtout. Sans doute devrait-elle trouver la force de se redresser et le ramener elle-même au manoir, mais ses jambes souffraient encore des émotions essuyées, tout comme un coeur qui se refusait au calme. Entre sidération, terreurs et larmes, ses muscles semblaient tout bonnement la lâcher ; Maximilien et elle avaient abordé des thématiques profondes et dures, s’étaient essayé à dompter le chaos qui pulsait sous sa peau, et si le regard papillonnait encore pour ne verser aucune larme, plus que jamais la Blackthorn ressentait le besoin d’une étreinte.
« James…? » Le silence est si pesant qu’elle ressent l’intense besoin de le briser, presque pour extraire son botaniste à l’étrange immobilité dans laquelle il s’était enfermé. Lui rappeler qu’elle était encore là, aussi, puisqu’il ne chercha pas même à se tourner en sa direction après le départ de l’abeille et sa harpie. « Est-ce qu’on peut rentrer ? »
Sa voix tire son cousin de son immobilisme, et il se tourne vers elle, toute trace de rage disparue.
Maladroitement elle pousse sur ses membres écorchés, comme pour balayer tout sursaut de faiblesse de son corps épuisé. Elle se redresse, cherche du regard sa baguette mais ne trouve qu’une brindille cassée. La voilà, sa tendre aubépine...
Ne reste dans le regard glacé de James, un instant plus tôt brûlant de rage, qu’une profonde lassitude, alors qu’il s’approche doucement de la rousse qui cherche à tâtons sa baguette au sol. En voir les débris lui écorche le coeur et il n’ose imaginer ce que sa douce en ressent elle-même.
Si Cataleya titube un peu sur les premiers mètres, l’égo souffle bien vite ses impériosités et c’est le menton haut en dépit de son regard humide et rougi qu’elle ramasse les morceaux sans ciller. Elle s’efforce d’ignorer le contact froid de son bracelet, de chasser l’image d’un James au regard terrible, mais ne revient vers lui qu’une fois certaine de ne laisser transparaître ni sa peur, ni le fait qu’elle était de nouveau sur le point d’éclater en pleurs.
Alors c’est empreint d’une infinie douceur qu’il comble la distance entre eux pour venir un instant, et très lentement enlacer la main de l’animagus meurtrie. S’il est profondément terrifié des conséquences lourdes de cette nuit, le masque impassible qu’il a si longtemps appris à porter se plaque à nouveau sur son visage. Seules ses prunelles adoucies trahissent la tendresse profonde qu’il éprouve pour celle à qui il a autrefois été fiancé. Il la sent fébrile, ne doute pas une seconde qu’elle lutte encore de toute son âme et de toutes ses forces pour paraître assurée comme elle l’a toujours fait, et serre doucement sa main avant de ne la relâcher que pour chercher à la prendre dans ses bras.
Viens là… murmure-t-il en guise de demande d’autorisation terriblement maladroite à la porter jusqu’à chez eux. Rentrons.
Sa main cherche celle du blond, lie doucement ses doigts aux siens, et dans une inspiration faussement assurée elle vient à transplaner. Bien décidée à s’effondrer dans son lit à peine l’aurait-elle effleuré.
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– Terminé –
Enfin la harpie lâche prise, et chacun voit de nouveau, peu à peu, revenir le visage du Wright. Non pas en réaction à la menace gelée, mais bien face à la douceur affichée par Max et le regard trop froid d’Ice glisse vers son ami, s’adoucissant un instant comme pour manifester une reconnaissance qu’il peine à exprimer. Que ferait-il, sans lui ? Non, que feraient-ils, tous autant qu’ils sont ? Lui seul semble capable de leur montrer une autre voie que celle qu’ils ont toujours connue, enfants aux épines, et que dans une autre vie, le Pokeby aurait embrassée corps et âme.
Peter empoigne alors la main encore fermée sur son poignet, sans trop de difficulté à vrai dire : Cataleya à présent libre, l’étreinte s’était déjà relâchée - le potionniste n'avait pas réellement volonté de blesser celui dont il partage le sang, au fond, seulement de protéger celle qu’il chérit plus qu’il ne sait l’exprimer - et davantage encore lorsque la voix de la rousse résonne, suppliante presque, à ses côtés.
Son coeur se serre à la voir ainsi ramassée sur elle-même, ravivant des souvenirs d’enfance qu’il peine à garder enfouis, quand ce n'étaient pas les cris d'une harpie réclamant des explications mais ceux de leurs aînés subissant la fureur de leurs parents qui retentissaient entre les murs du Manoir. Quand tout ce qu’ils pouvaient faire, c'était se terrer ensemble, derniers nés encore dénués de baguette, au fond d'une de leurs chambres. Et le même sentiment d'impuissance s'engouffre dans ses veines.
« Taisez-vous. Tous. »
Que pourrait-il dire de toutes les manières ? Ses bras et sa baguette sont mollement retombés le long de son corps, comme vidés de toute énergie : Cat observe la luciole qui cercle autour de son bracelet avant d'enfin s'y engouffrer pour y disparaitre, et il redoute déjà les explications qu'il lui faudra donner, quand bien même ses intentions n'étaient - croit-il tout du moins - pas mauvaises.
Et puis la voix de l’abeille retentit, apaisante envers son aimé, plus sèche envers les Blackthorn. Envers toi, songe l’ancien Grymm.
« On en discutera une fois rentrés, d’accord ? Je t’expliquerai tout, je te le promets. Chacun va rentrer chez soi, prendre soin de lui et penser à ses choix. James, ce que tu as fait était inconsidéré et dangereux, on a eu de la chance que ça n’aille pas plus loin. Ramène Cataleya et veille à ce qu’elle se soigne. Cat, je t’assure que tu n’as à t’en vouloir de rien pour ça (il désigne ses blessures) mais la prochaine fois qu’une telle chose se reproduit, laissez-moi gérer au lieu de faire les Blackthorn. Ce sera tout pour ce soir. »
Elle fige le moindre geste que Quartus aurait pu ne serait-ce que penser à esquisser, anéantit le moindre mot qu’il aurait pu chercher à formuler. Et c'est tel une statue de sel qu’il regarde le couple s'éloigner, jusqu'à ce que leurs silhouettes s'effacent dans les ténèbres. A côté, pourtant, demeure Cataleya au sol. Incapable de s’extraire à son étrange posture en dépit des mots posés sur sa petite tête rousse par le français. Ne pas s’en vouloir, elle aimerait le faire. Elle voudrait le faire, capricieuse et égoïste furie qu’elle était, mais les dernières minutes s'étaient faites si intenses qu'irrémédiablement elle venait à culpabiliser. Le regard s’est pourtant détaché du couple pour se raccrocher désespérément à James, en attente d’un vague sourire ou d’un geste, même avorté. En attente d’un regard, surtout. Sans doute devrait-elle trouver la force de se redresser et le ramener elle-même au manoir, mais ses jambes souffraient encore des émotions essuyées, tout comme un coeur qui se refusait au calme. Entre sidération, terreurs et larmes, ses muscles semblaient tout bonnement la lâcher ; Maximilien et elle avaient abordé des thématiques profondes et dures, s’étaient essayé à dompter le chaos qui pulsait sous sa peau, et si le regard papillonnait encore pour ne verser aucune larme, plus que jamais la Blackthorn ressentait le besoin d’une étreinte.
Sa voix tire son cousin de son immobilisme, et il se tourne vers elle, toute trace de rage disparue.
Maladroitement elle pousse sur ses membres écorchés, comme pour balayer tout sursaut de faiblesse de son corps épuisé. Elle se redresse, cherche du regard sa baguette mais ne trouve qu’une brindille cassée. La voilà, sa tendre aubépine...
Ne reste dans le regard glacé de James, un instant plus tôt brûlant de rage, qu’une profonde lassitude, alors qu’il s’approche doucement de la rousse qui cherche à tâtons sa baguette au sol. En voir les débris lui écorche le coeur et il n’ose imaginer ce que sa douce en ressent elle-même.
Si Cataleya titube un peu sur les premiers mètres, l’égo souffle bien vite ses impériosités et c’est le menton haut en dépit de son regard humide et rougi qu’elle ramasse les morceaux sans ciller. Elle s’efforce d’ignorer le contact froid de son bracelet, de chasser l’image d’un James au regard terrible, mais ne revient vers lui qu’une fois certaine de ne laisser transparaître ni sa peur, ni le fait qu’elle était de nouveau sur le point d’éclater en pleurs.
Alors c’est empreint d’une infinie douceur qu’il comble la distance entre eux pour venir un instant, et très lentement enlacer la main de l’animagus meurtrie. S’il est profondément terrifié des conséquences lourdes de cette nuit, le masque impassible qu’il a si longtemps appris à porter se plaque à nouveau sur son visage. Seules ses prunelles adoucies trahissent la tendresse profonde qu’il éprouve pour celle à qui il a autrefois été fiancé. Il la sent fébrile, ne doute pas une seconde qu’elle lutte encore de toute son âme et de toutes ses forces pour paraître assurée comme elle l’a toujours fait, et serre doucement sa main avant de ne la relâcher que pour chercher à la prendre dans ses bras.
Sa main cherche celle du blond, lie doucement ses doigts aux siens, et dans une inspiration faussement assurée elle vient à transplaner. Bien décidée à s’effondrer dans son lit à peine l’aurait-elle effleuré.
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Peter Drummond est fan
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