- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : sebastian stan
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
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Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Mer 8 Fév 2023 - 16:53
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arthur enfila un peignoir par-dessus son pantalon de pyjama car Cataleya risquait de débarquer d’une minute à l’autre et il ne trouvait que peu présentable de la recevoir torse nu (bien que personne ne penserait à s’en plaindre, assurément). La situation semblait importante au ton qu’avait pris la jeune femme au téléphone, puis par écrit. Il glissa sa baguette dans l’une des larges poches de l’habit après avoir enchanté la cafetière pour qu’elle commence sa danse. L’heure était tardive pour qu’une jeune fille comme elle s’aventure dans les rues d’Inverness et il se demanda ce qui avait pu pousser la rouquine à découcher du domicile familial. Surtout, il espérait que personne ne la croise et que cette histoire ne s’ébruite pas. La dernière chose dont il avait besoin était une UNE d’un magazine cancan lui prêtant une aventure avec une lycéenne. Enfin, étudiante mais à ses yeux, c’était tout comme.
La cafetière émit un tintement qui l’alerta. L’eau était prête, le café prêt à couler et dans un léger vrombissement, c’est ce qu’il fit. Il regarda quelques secondes le liquide noir s’écouler dans le grand récipient puis retourna s’asseoir dans la pièce qui lui servait de “bureau secret”, aménagé depuis qu’il s’était installé à Inverness. Il y rangea tout ce qui était susceptible d’attirer le regard de Cataleya si jamais elle parvenait à passer les sortilèges protégeant la pièce. Tout était toujours à envisager. Il ne pouvait pas prendre le risque d’être trop confiant, surtout face à un esprit aussi malin. Il lançait le dernier sort au moment où un léger bruit se fit entendre derrière la porte. Cette dernière s’ouvrit lentement bien avant que Cataleya n’ait le temps d’y toquer et d’un geste de la main, il l’invita à entrer en silence. La porte se referma sur elle dans un cliquetis significatif et pendant une brève seconde, les contours du battant s’illuminèrent d’une lueur dorée. Toujours prendre ses précautions.
« Personne ne t’a suivi ? » demanda-t-il un peu trop abruptement. Sa paranoïa ne faisait que s’intensifier ces jours-ci, à son grand dam. Une main autoritaire la dirigea vers le salon qu’elle connaissait bien maintenant, d’où l’on pouvait voir la cuisine. D’elle se dégageait quelques odeurs typiquement de l’Est car le Roumain avait préparé un repas copieux de son pays, une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], pour donner à Cataleya de quoi dormir paisiblement.
« Pose tes affaires dans le coin là-bas » dit-il en désignant une partie inoccupée du grand salon, où ne régnait que silence et vide. « Et lave-toi les mains, nous allons manger. » À ces mots, deux assiettes et ses paires de couverts virevoltèrent pour se déposer sur l’unique table en bois de l’appartement. Les verres à vin se remplirent d’un délicieux liquide pourpre.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Mer 8 Fév 2023 - 17:55
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Lové entre les racines d'un vieux chênes, le regard rougit quoi qu'incapable de verser la moindre larme, Cataleya n'avait plus quitté l'écran de son portable depuis qu'elle s'était laissé allé à envoyer un premier message à Arthur. Vocal tout d'abord, car trop tremblante pour écrire, textuel par la suite, car incapable de taire le soubresaut de sa voix. Elle avait plus d'une fois effacé puis réécrit un message destiné à Max mais, encore piqué par son « crève », celui-ci trouva pour sépulture les brouillons. Alors elle l'avait reprit, avait changé ses excuses en haine ponctué de «j'aimerai que tu n'ais jamais croisé ma route, connard » mais, pas même convaincue par ses propres mots, elle avait abandonnée, tout bonnement. Encore et encore.
Si quitter Hungcalf sans verser une larme s'était fait aisé au point où elle avait même prit le temps de faire un petit tour pour prouver au monde que ses éclats de voix et ceux du Roy ne l'avait en rien affecté, force était d'admettre qu'une fois transplanée chez elle, le contre-coup des disputes accumulé s'était fait brutal. Tremblante, le souffle difficile, court et le cœur en proie à une panique irrépressible, elle s'était rapidement assise pour ne pas chuter. Avait béni le ciel de lui avoir offerte l’absence d'Ofélia, aussi, car jamais elle n'aurait pu assumer cet état lamentable devant elle, et encore moins sans la presser de question dont elle ne voulait pas connaître les réponses. Voir les propos du summerbee corrélé par ceux d'une personne plus proche encore l'aurait détruite. Elle le savait. La simple présence de son elfe de maison tentant désespérément de l’apaiser l'avait tant couverte de honte et culpabilité que, très tôt, elle avait rassemblé ses affaire et été parti en lui jurant que tout allait bien. Que tout irait infiniment bien.
Guitare sur une épaule, sac à dos sur l'autre, elle s'était promise une aventure survivaliste en pleine forêt mais s'était vu rattraper par ses vieux démons et avait préféré nicher là où elle nichait toujours lorsqu'elle savait son esprit trop têtu douter.
21h48. C'est minuscule et pleinement honteuse qu'elle ose un pas en direction de la porte d'Arthur, le flair aiguisé sur une paranoïa clairement contagieuse et qui teintait chacune de leur rencontre. A croire qu'il cachait véritablement des cadavres sous son lit...
La porte s'entrouvre et c'est à la manière d'une ombre qu'elle s'engouffre, se contentant de secouer la tête lorsque le diplomate l'accueil avec sa délicatesse habituelle. Elle avait prit de nombreux chemin détournés et s'était tant concentré sur son environnement qu'elle en avait attrapé un odieux mal de crâne ; si quelqu'un l'avait suivit, nul doute qu'elle l'aurait sentit.
Pour la première fois peut être de leur rencontre, c'est le plus silencieusement et docilement du monde qu'elle s'exécute, ne roulant pas même des yeux lorsqu'il lui intime de se laver les mains, comme on le ferait face à une enfant. A dire vrai, elle ne croise pas même le regard du roumain -quelle disait souvent Bulgare pour le voir rouler des yeux- et frotte si frénétiquement ses mains sous l'eau brûlante qui lui faut bien trente, voir quarante seconde pour réaliser que ses ongles griffes presque au sang. Pour enfin percevoir l'odeur du vin, du poulet et des oignons -surtout- qui tourne irrépressiblement sa tête. Et enfin, quelque chose passe sous ses grand yeux bleu.
Elle juge un peu cette mixture étrange et grossière, plisse légèrement le nez, et regretterait presque sa « nourriture écossaise junkie » s'il n'y avait pas eut de poulet. Les joues se gonfle à peine, autant pour traduire un tempérament particulièrement capricieux que pour taire la grimace, mais c'est le plus docilement du monde qu'elle prend place à table, cherchant véritablement à chasser les spectres qui plane sur son esprit embrouillé.
« Alors... Comment s'est passé ta journée ? » Elle préférait prendre l'ascendant sur le dialogue plutôt que raconter la sienne, de journée. Rien de glorieux à exposer ces derniers jours, ni même en ce début début de mois. Ni même en janvier d'ailleurs...
Son regard se tourne de nouveau vers le repas, un peu perturbée. « C'est toi qui a tout préparé ?» Parce que soyons honnête, chez les Blackthorns personne ne cuisinait hormis Kaiden et Tertia, et c'était définitivement chez eux une passion comme pourrait l'être la torture physique chez Aloysius.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 9 Fév 2023 - 9:19
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nul doute que quelque chose clochait car Cataleya ne fit aucune remarque désobligeante sur sa façon de s’adresser à elle, avec l’autorité d’une figure paternelle. Beaucoup trop docile, elle s’exécutait même sans broncher, oubliant de le gratifier de sa langue acerbe. Que s’était-il passé pour que la louve se transforme en chiot à peine né ? Malgré ses tentatives, leurs regards ne se croisèrent pas une seule fois, la sorcière prenant soin de l’éviter. Quoiqu’il se passe, quoiqu’elle ait eu fait, c’était définitivement sérieux. Arthur se trouvait presque soulagé de voir sur le visage de Cataleya s’inscrire son lot d’émotions habituelles face à son mode de vie. Moue capricieuse, regard plein de jugement et langue prête à faire savoir par un commentaire qu’il s’y prenait mal. Mais la petite insolente le connaissait suffisamment désormais pour savoir que commenter négativement les aspects traditionnels de sa vie n’était pas la meilleure tactique à avoir, surtout si elle voulait passer la nuit ici. Il prit place à table à sa suite et attendit que le plat se pose devant lui pour commencer à servir les deux assiettes et ce, de façon généreuse, à l’image de sa propre mère. Arthur était un grand gaillard qui, malgré les apparences et un métier plutôt passif qu’actif, se dépensait énormément.
« Bien. Habituelle. » Il ne pouvait rien dire de compromettant et force était de constater qu’en effet, la présence de Cataleya chez lui ce soir était l’événement le plus excitant de sa journée. Ce qui rendait celle-ci un peu terne, dans l’ensemble. Chaque jour ne pouvait être un périple et Arthur profitait de ces moments de calme pour vaquer à ses occupations. Une tempête approchait.
« C’est moi, en effet. Une recette de mon pays qui saura regonfler un peu tes joues. Tu as bien dit avoir faim, n’est-ce pas ? » Il faisait référence à ses derniers messages où elle avait avoué, honteuse, avoir menti. Derrière le rideau de glace drapant le Roumain se cachait un cœur particulièrement chaud et par des initiatives aussi anodines qu’un repas, il manifestait la présence de ce cœur attentif et empathique.
« C’est un ragoût d’oignons et de poulet » continua-t-il en voyant la façon dont son nez se froissait au-dessus du plat. « avec quelques légumes et de la mămăligă. Cela ressemble à ce que vous appelez de la polenta. Mange. » Et sans faire d’histoire mais cet ordre-là était implicite. Pour lui donner l’exemple et lui prouver qu’il n’avait pas empoisonné le repas - habitude oblige - il prit une première bouchée et dépiota son morceau de poulet. Le goût de chaque aliment consommé le ramenait des années en arrière, dans sa Roumanie natale, lors des jours de grand froid. Après un tel repas, il se sentait si vaillant et fort qu’il était capable de parcourir quelques kilomètres dans la neige sans aucune hésitation. Si cela ne redonnait pas de force à Cataleya, rien ne le pourrait.
« Est-ce que tu vas me raconter ce qui s’est passé pour que tu te retrouves ici ou vais-je devoir le deviner par moi-même ? »
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 9 Fév 2023 - 10:08
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L'assiette qui s'offre à ses grands yeux usés lui parait gargantuesque, il est vrai. Pourtant, si l'estomac se noue déjà, clairement convaincue après des années a picorer ci et là qu'il ne pourrait jamais plus encaisser de vrai repas, force fut d'admettre que le simple fait qu'il ait été préparé par Arthur et pas l'un des traiteurs que payait une fortune les Blackthorn convaincue la nouvellement blonde de poser les doigts sur sa fourchette. Elle hésite un peu et sentant vraisemblablement son appréhension devant quelque chose qu'elle ne connaissait définitivement pas, le roumain prend l'initiative de prendre la première bouchée.
Si le regard de Cataleya s'attarde un instant sur la gorge du géant pour s'assurer qu'il déglutit et que rien n'est par conséquent empoisonné, quoi qu'il y avait d'autre voie pour distiller un venin ou somnifère, le coude se pose doucement sur la table pour soutenir un visage troublé. La fourchette, elle, trie un peu.
« Tu... As déjà connu la sensation d'être un emballage ? Tu sais, ceux qui entoure les cadeaux qu'on reçoit ? » P-pardon ? C'était quoi cette réponse Cat ? « Il est tout beau, parfaitement noué, tu es infiniment heureux de le voir mais en fait, c'est pas l’emballage qui nourrit ton enthousiasme, c'est ce qu'il y a derrière. L’emballage, lui il est vide. Donc tu le déchire, tu le roule en boule, tu le jette, et tu l'oublies, parce que ce qui compte c'est le cadeau, pas l’emballage... Et bien je me rend compte que je suis cet emballage»
La fourchette pique machinalement dans le plat mais le regard s'embrume un peu. Les mots de Maximilien tournent en boucle dans son esprit, comme le fait qu'il ait fallut presque vingt-ans pour que James réponde à ses avances, mais seulement parce qu'elle avait orchestré une soirée pour le conduire aux portes de de l'ivresse -qui faisait ça, sérieusement ?- et si baisé elle avait reçu, c'était pour mieux cueillir l'annonce que, spoiler, en fait il avait déjà un peintre. Et que ce peintre, amoureux comme un fou, avait traversé le monde sans transplaner pour le retrouver. Pouvait-elle vraiment luter face à ça ? Et puis il n'y avait qu'à voir la lueur qui brillait dans le regard de James lorsqu'il en parlait pour comprendre qu'il était sincèrement amoureux, alors soit, elle avait préféré laisser sa place. Quitte à écraser ce qui restait de leur amour à eux, pour le précipiter dans les bras de ce moldu.
« Je sais que je suis une Blackthorn, qu'une Blackthorn ça ne pleure pas parce que c'est au delà de ça, et qu'on est clairement destiné à dominer le monde blablabla mais... Je me suis disputé avec l'hériter Leroy et... J'ai vraiment été odieuse. Genre... Vraiment odieuse. Tu n'as aucune idée du monstre qui gratte sous ma peau ni même des horreurs que je peut cracher simplement parce que c'est facile... »
Elle hésite un peu et finit par perdre son regard sur la cuisine avant d'enfin daigner gouter au repas ainsi préparé. C'est chaud, un peu étrange, mais réconfortant. Sans doute parce qu'elle sait que c'est Arthur qui l'a préparé. Le sourire s'ose à peine, quand bien même le regard fuit encore un peu.
« Du coup on m'a rappelé que j'étais un utérus sur patte, incapable de gérer ma magie, laide, jalouse, haineuse, égocentrique, narcissique, que personne ne m'aimait vraiment et que les seuls qui essayait le faisait par pitié et.. Je ne peux pas le démentir parce que c'est vrai... Même si je maintient qu'à aucun moment de sa vie il m'a protégé de Charles Leroy ! Et que cet homme est un connard finit.»
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 9 Fév 2023 - 11:51
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arthur écouta son monologue avec cette impression persistante que Cataleya savait faire tout un drame d’une simple petite babiole. Sa question avait pourtant été très simple, une maigre explication de sa présence ici suffisait à étancher sa soif de curiosité étant donné qu’il ne souhaitait pas interférer dans la vie de la sorcière, et par elle, des Blackthorn en général. Il déposa sa fourchette et prit son verre de vin, dont l’unique gorgée lui permit de se clarifier la gorge avant de prendre la parole.
« Je crois bien que c’est la chose la plus stupide que j’ai entendue à ce jour, mais poursuis. » Son ton, neutre, était pourtant sans équivoque : sa comparaison n’avait rien de pertinent à ses yeux. Il trouvait même ridicule qu’elle soit seulement narrée dans la bouche de la rousse. D’où venait cette histoire ridicule d’emballage de cadeau ? Sans délicatesse, il venait de lui faire comprendre qu’à trop penser ainsi, elle ne faisait que s’enfermer dans ses mensonges. Cet auto-apitoiement n’était en rien productif et si elle souhaitait mener sa vie comme elle l’entendait, elle aurait tôt fait de s’en débarrasser une bonne fois pour toute. Arthur n’aimait pas cette dévalorisation.
« Parce que tu crois être la première à dire des monstruosités parce que “c’est facile” ? Regardons la vérité en face : l’humain n’a rien d’un enfant de cœur et même la personne la plus positive et aimante qui soit, si elle est blessée, favorisera toujours la facilité en s’attaquant aux faiblesses de son interlocuteur. Tu n’as fait que répondre de la même manière que tout le monde, Gamine. Rien d’exceptionnel ou de monstrueux là-dedans. » Difficile, avec Arthur, de savoir s’il réconfortait ou reprochait. Sa pensée était pourtant des plus simples : il trouvait idiot de la part de Cataleya de se laisser atteindre par un comportement aussi puéril. Car, à n’en pas douter, elle n’avait pas été la seule à jouer au “monstre”. Il attend qu’elle ait repris une bouchée de son plat pour répondre, cette fois, avec un peu plus d’empathie visible. Il avait oublié qu’elle faisait face à ce vieux brigand de Charles, dont il connaissait quelques secrets douteux. Nul doute que les échanges devaient être houleux entre le caractère tempétueux de la Blackthorn et l’intransigeance du doyen Leroy. Si elle ne répondait pas à ses attentes, elle risquait tout aussi bien de disparaître comme par enchantement. Quoiqu’il ne s’y risquerait pas avec une telle famille.
« Et tu vas vraiment laisser une personne en colère te définir ? Car c’est bien de la colère que je sens dans ces adjectifs pour le moins… salés. De quoi l’as-tu qualifié, de ton côté ? » Il ne voyait là que deux enfants colériques s’échangeant les pires atrocités sans les penser dans le seul but de faire pleurer l’autre, parce qu’il est toujours plus facile de renvoyer la douleur que de l’encaisser pleinement. Arthur ne considérait pas cela comme une tragédie. Mais il se souvenait parfaitement de l’orage qui avait enveloppé sa conversation avec Isabelle lorsqu’il avait osé se défaire de sa compagnie, ainsi que toutes ces fois depuis leurs retrouvailles où, par envie de la blesser suite à sa trahison, il n’avait pas hésité à appuyer là où ça faisait mal.
« Admettons ensuite que ce gamin ait raison à ton sujet, que tu sois toutes ces choses dont tu affirmes qu’il t’a qualifié… » Car elle pouvait tout aussi bien extrapoler. « … que vas-tu en faire ? »
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 9 Fév 2023 - 12:58
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Pleinement dramatique quoi qu'un peu désespérée, Cataleya se laisse glisser dans le fond de son siège et roule ses grands yeux bleu, oubliant ouvertement toute notion d'étiquette une fois jetée dans l'appartement du diplomate. Elle aimerait arguer qu'il ne comprend rien, que c'était Maximilien, et que si sa dispute avec James était parfaitement étudiée et justifiée, celle qui l'avait uni au summerbee avait été purement gratuite et initié par ses soins. Que l'abeille n'avait certainement pas mentit en clamant protéger les arrières de cette dragonne trop impulsive, et qu'elle serait maintenant livrée à elle même contre ce foutu mafieux de pacotille qui, en dépit de son âge vieillissant, lui flanquait tout de même la frousse. Un peu. Parce que l'égo refusait de ployer devant une terreur instigué par un autre que son père.
Les bras se lèvent un peu lorsque Arthur évoque qu'elle n'avait fait que se défendre avec les mêmes armes utilisés, mais c'était pleinement faux. Elle avait initié le conflit, et avec tant de véhémence et fermeté que le Roy n'avait eu d'autre choix que de faire front. Elle ne s'était pas défendue, non, elle avait été tout bonnement lâche
Tout comme elle avait été lâche de fermer les yeux sur ses propre principes en se décolorant les cheveux et ce, pour jouer un rôle sur lequel elle crachait trop souvent.
Le coude toujours sur la table, elle tri encore un peu son assiette pour dissiper le chaos qui palpite contre son coeur, le tord un peu lorsque l'ours roumain lui demande ce que, elle, elle avait bien pu répondre. Elle n'a pas spécialement envie de déchoir davantage sous le regard du brun, autant parce qu'elle l'estimait que parce que c'était Arthur, tout bonnement. La moue se pince un peu, la fourchette s'acharne un peu trop sur la pauvre cuisse de ce poulet cuisiné, mais c'est presque minuscule qu'elle amorce un début de réponse. « Je lui ai dit qu'il avait trompé ma cousine, que son copain le trompait parce qu'il avait un balais dans le.. Rectum. Qu'il était faible.» Cat, c'était clairement pas ça qui te rongeait, n'est-ce pas ? Le regard se baisse de nouveau, et c'est pétrit de culpabilité qu'elle se fait d'avantage petite. « Je lui ai dit que si son frère était mort, c'est parce qu'il était faible. Et j'étais à deux doigts de lui dire que c'était pour le mieux, parce que le monde n'avait pas besoin de deux Charles...»
Le regard s'embrume un peu et elle s'en rongerait presque les ongles si, soudainement, elle n'avait pas prit conscience de la posture toute lamentable qu'elle offrait à un autre sang pur. Quelque chose glisse si vif sous ses iris céruléenne qu'elle se redresse presque précipitamment et retire enfin son coude de la table.
Admettons ensuite que ce gamin ait raison
Le nez se plisse par orgueil alors même qu'elle avait affirmé quelques minutes plus tôt qu'il avait pleinement raison. Pourtant, l'entendre de la bouche d'Arthur, quand bien même dans le cadre d'une hypothèse, la vexerait presque. « Je ne sais pas...» Si, elle avait une idée bien précise du plan à adopter : ne plus retourner à l'université pendant une semaine, et fuir Max durant le reste de l'année. Elle rangerait cet évènement dans un coin de sa tête, dans le dossier de toute les choses dont on ne devait plus jamais reparler, et elle ferait comme si de rien n'était. Les joues se gonfle à peine à mesure qu'elle s'acharne de nouveau sur son morceau de poulet en lambeau, quoi que quelques morceau de chaire demeure encore accroché à l'os et qu'elle tente de les décrocher à grand coup de poignard-fourchette. « Je n'ai vraiment pas envie de m'excuser, il va prendre ça pour un aveux de faiblesse... Et j'ai déjà été assez faible en me teignant les cheveux pour sa famille parce que le roux c'est visiblement une hérésie alors que c'est, clairement l'attribut des plus grandes sorcières.»
Enfin seulement, elle accepte de véritablement manger, égrenant ses pensées sous les oignons. « Admettons que je travaille sur les aspects que je n'aime pas de moi et que je redeviens toute douce, je vais me faire broyer par mes parents et ceux de mon futur fiancé. Et il en est hors de question... Dès que je baisse la garde, je le regrette..» En témoignait cette dispute car, si elle ne passait pas ses entrainements perché sur un arbre avec Maximilien, là, autour d'un repas et maigre confidence, jamais il n'aurait eu assez de balle pour l'abattre pleinement. « Je ne suis pas certaine de survivre sans mon armure Arthur, tu n'as pas idée de ô combien je peux être conne lorsqu'on est un peu doux avec moi et que j'accepte de rentrer les crocs..» Tu ne l'avais pas vu roucouler contre le coeur de Miguel, Arthur. Ni même contemplé ô combien quelques belles promesses et un baisé sur le front avaient pu faire flancher son petit cœur trop mou.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 9 Fév 2023 - 16:57
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pourquoi la traitait-il toujours comme une enfant ? Il suffisait pour cela de regarder le comportement de Cataleya. Elle lui inspirait cette figure et autorité paternelle quand il n’avait pas même cherché à la faire entrer dans sa vie. Affalée sur sa chaise, les coudes sur la table soutenant sa tête comme si elle pesait dix tonnes, il avait fortement envie de lui faire une réflexion sur la façon dont on devait se tenir à table. Vestige de l’éducation sévère de ses propres parents. Mais plutôt que de s’ériger en réprimandeur, il laissa à la blonde - qu’il voyait toujours rousse au passage - l’opportunité d’arranger son comportement d’elle-même. Il ne manqua pas, cependant, de porter plusieurs fois le regard de façon insistante sur ce coude anarchiquement posé sur sa belle nappe blanche sortie pour l’occasion.
« En effet » conclua-t-il à la fin de la longue liste des attaques lancées par la Blackthorn sur son ami « tu n’y es pas allée de main morte sur ce garçon. On t’aurait coupé la langue pour moins que ça en Roumanie… » Insulter un mort ne laissait aucune place à la compassion, il pouvait donc comprendre que le garçon ait voulu rétorquer. À sa place, il l’aurait giflé si fort qu’elle aurait dû rentrer à pieds du Nouveau-Mexique. Ce qui était fait ne pouvait plus être changé, elle allait devoir vivre avec ses paroles pour le reste de sa vie. Ce qu’elle pouvait faire, néanmoins, c’était étudier cette situation pour qu’elle ne se reproduise plus et en tirer les bonnes conséquences. Les justifications de Cataleya pour ne pas avoir à s’excuser auprès de qui que ce soit étaient symptomatiques du traitement infligé aux enfants de “bonne famille”, comme on les appelait. En d’autres termes : les enfants de riches. Pas que les riches d’ailleurs, les fortunés ! Au moins avait-elle eu la bienséance de retirer son coude de la place, mais le geste était remplacé par un trifouillage des aliments de son assiette qu’il n’appréciait guère. La nourriture était faite pour manger, pas pour jouer et passer ses nerfs. Ce pauvre poulet en avait pour son compte.
« Il me semble que tu vis ta vie aux extrémités. Tout n’est que tout noir ou tout blanc dans ton discours. Tu vas d’abord commencer par arrêter de martyriser ce poulet et le manger une bonne fois pour toute. » À ces mots, il en fit de même et prit allégrement son temps avant de reprendre la parole. Ce qu’il avait à dire ne découlait que de son point de vue personnel. Arthur n’était pas égocentrique au point de croire que sa parole valait tout l’or du monde. Mais nul ne pouvait ignorer qu’il avait un bon esprit observateur et que, dans des cas comme celui de la Blackthorn, il pouvait se montrer de bon conseil. Encore fallait-il qu’elle l’écoute.
« S’excuser n’est pas un aveu de faiblesse selon la personne à qui tu les présentes. Dans certains pays et certaines pratiques, présenter ses excuses est un témoignage de grande force d’esprit car un être faible ne saurait reconnaître ses torts. » Dixit celui qui n’a jamais su s’excuser auprès de son ex. « Et qui a parlé de retirer ton “armure” ? Il n’est pas question ici de savoir comment tu peux t’aplatir devant les autres par honte de tes actions, mais de la façon dont tu peux grandir par tes erreurs. Ton armure doit rester en place et forte face à l’adversité, mais tu dois savoir l’alléger selon les circonstances. » Il reprit une gorgée de son verre de vin, pensif à son tour. S’il avait su cela plus tôt, il n’aurait pas traité Isabelle de la même façon mais à l’instar de Cataleya, il était jeune et pensait devoir tout gérer d’une main de fer, oubliant que cela ne pouvait qu’érafler la peau des autres autant que la sienne.
« Je me disais bien que tu avais changé quelque chose. Bien que mon avis ne soit pas utile sur la question, te renier pour eux n’est pas une sage décision. Partir en guerre contre eux ne l’est pas davantage. Je sais bien que c’est la façon de faire des Blackthorn, mais le conflit ne rend pas un adversaire plus sage. Il y a d’autres façons de gagner, surtout face à une tête de mule comme Charles Leroy. » Il ne pouvait pas lui dire quoi faire. Tout ne dépendait que d’elle. Cataleya devait accepter de revoir ses notes d’elle-même. « Penses-tu vraiment que t’excuser auprès du jeune Leroy serait une preuve de ta faiblesse ? Tu devrais envisager qu’en ce moment-même, il est probablement dans le même état que toi, à se demander s’il est une horrible personne et comment il peut s’excuser sans que cela ne te donne une opportunité de l’écraser. Tu n’es pas seule dans ce conflit, Cataleya. Par conséquent, il est inconsidéré de ne penser qu’à toi. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 9 Fév 2023 - 18:20
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« On t’aurait coupé la langue pour moins que ça en Roumanie… »
Elle n'en doutait pas une seule seconde, et le regard demeurait tant accroché à la nappe qu'il trahissait à lui seul toute la culpabilité qui la dévorait depuis qu'elle avait quitté l'université. L'égo voulait souffler qu'elle n'était pas la seule a avoir avancé le sujet, la raison lui rappela que c'est elle qui avait plongé la première dans les cendres et le passé. Aussi s'enferma t'elle dans un mutisme équivoque, plus attentive aux mots du roumain que par caprice cependant. Si elle avait voulu être conforté dans ses actions et sentiments, sans doute se serait-elle tourné vers son elfe de maison faute d'oser avouer à Wyatt ou Ofélia les immondices qu'elle avait pu faire naître sur sa langue. Quoi qu'ils l'apprendraient, eux aussi, tant elle pressentait les bruits de couloirs avides de ragot ; Le chineur pas loin. Si la suite pointe la dichotomie quasis constante de sa vie car, trop passionnée sans doute, Cataleya Quarta Blackthorn peinait à verser dans la demi-mesure, l'ordre qui tombe la saisit subitement. La fourchette a brusquement tressauté entre ses doigts tant elle ne s'y attendait pas, et c'est un regard quelque peu interloqué qu'elle darde à présent sur Arthur. Si elle pince aussitôt les lèvres pour contenir ce qui agite un peu ses épaules, c'est méthodique qu'elle tente désespérément de chasser un soubresaut de ses zygomatiques malvenu. Elle aurait pu éclater de rire si le sérieux de la discussion n'étranglait pas cette soudaine lueur venu danser dans son regard ; Arthur avait décidément l'allure d'un père désespéré face à son enfant de huit ans. Quoi qu'il démentirait, assurément. Alors, c'est infiniment douce qu'elle l'observe un instant manger, prenant soigneusement note des propos distillé avant de faire de même. Un témoignage de grande force d'esprit ? La moue se forme un peu tant tout ce qu'elle n'a toujours connu se résumait au mot soumission. Soumettre ou être soumit, c'est vrai que c'était très dichotomique au final mais Arthur n'avait-il pas l'habitude, à force ?
Peut être devrait-elle envoyer un sms à Maximilien. Au moins pour le rassurer sur le fait que James et Peter tenaient infiniment à lui et que, effectivement, elle était infiniment jalouse de l'amour qui l'unissait à ce dernier ; Jamais elle ne connaîtrait pareille douceur. Du moins pas à cet instant de sa vie, avec cette mentalité ci.
La main se porte doucement à son verre de vin et c'est pleinement attentive qu'elle observe le regard quelque peu songeur du diplomate avant d'oser, à son tour, une gorgée. Lui aussi regrettait-il certain mot ? Sans doute. N'était-ce pas le cas de tout à chacun ? Un peu plus assurée, son regard cherche longuement celui du brun comme pour tenter de l'extraire d'hypothétique sombre pensée, quoi que son esprit demeurait désespérément fermé comme une huître. Alors elle finit par manger Cataleya, avec un peu plus d'appétit. Autant parce que passé l'aspect décidément trop étrange du plat, force est d'admettre que ce n'est pas mauvais, mais définitivement parce qu'elle le sait préparé avec soin. Le simple fait d'imaginer Arthur cuisiner pour tout les deux la remplit d'un certain enthousiasme, il est vrai. L'émouvrait presque si elle ne s'était pas confronté à une véritable hérésie. « Je me disais bien que tu avais changé quelque chose »
Outrée. Elle était outrée Arthur ! Et pique de nouveau frénétiquement son poulet, cette fois-ci yeux dans les yeux, pour lui faire passer le message. Cinq seconde tout au plus car son ventre se tord de faim et que l'odeur du poulet grise définitivement ses sens.
« Comment tu as pu oublier que j'étais au départ rousse ? Ne t'étonne pas si tu es célibataire après ça ! » Une moue faussement boudeuse au bout du nez, quoi qu'une fossette caractéristique venait pointer sa joue droite tant elle luttait pour réprimer son sourire, Cataleya finit pourtant par soupirer devant les derniers conseils prodiguer. Il n'avait pas tord. Arthur avait rarement tord, sauf en matière de tenues, cheveux et mobilier. « Je sais qu'il se tourmente tout seul parce que c'est quelqu'un de profondément gentil et bienveillant... » Tout ce qu'elle ne serait plus jamais, bébé Cataleya. Pas sans sa petite sœur. « Si ce n'était pas le cas, tout ça ne m'embêterait pas autant... J'aurai aimé qu'il soit aussi infâme que son grand père pour pouvoir le détester et me délecter de tout ça mais... Le répète jamais, sinon je ne te dis plus rien, mais je l'aime bien. Il est ennuyeux à souhait par moment, beaucoup trop gentil pour sa propre survie et se remet en doute pour rien mais.. Ca m'embête vraiment qu'on se soit fait autant de mal pour rien.. Mais les mots et les excuses ne répare pas les dégâts.. Tu ne peux pas briser quelqu'un et revenir juste après avec une excuse en espérant faire comme si de rien n'était. Ce genre de dispute, ça laisse forcément des marques. On a vraiment vociférés des horreurs.. Rien ne sera plus jamais comme avant, même si je le voulais du plus profond de mon cœur... »
Elle reprend son repas songeuse, les sourcils un poil froncé sous des plans de réconciliation voué à l'échec. « Dans le pire des cas, je pourrais l'oublieter, mais il y avait trop de témoins... C'est pas franchement moral.. Et puis moi je n'oublierai pas... Je suis vraiment tordue comme fille ! Qui pense comme ça , sérieusement ?»
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Ven 10 Fév 2023 - 18:43
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il se recula d’un air satisfait, comme un nouveau père qui aurait réussi à faire manger son enfant sans difficulté pour la première fois. Cette vision le tira de ses sombres pensées où Isabelle régnait en maîtresse des lieux. Dernièrement, il s'autorisait un peu trop souvent à l’imaginer, elle, ou l’hypothétique vie qu’ils auraient pu avoir ensemble si les choses avaient été autrement. Peut-être était-ce la raison pour laquelle les humains se précipitaient pour faire des enfants : échapper à leurs pensées les plus profondes en s’occupant d’autres êtres considérés comme plus fragiles. Sa conversation avec Cataleya reprit alors sa route et, sans détour, Arthur lui fit part de sa vision des choses. La Blackthorn avait la fougue de son âge et la témoignait avec force et rage. Jusqu’à en perdre son entourage le plus proche. Il ne pouvait condamner ses actions mais la mettre en garde, ça oui. À trop chercher la protection, elle risquait de ne plus avoir personne de qui se protéger.
« Bien sûr, une excuse n’est pas toujours suffisante mais elle peut agir comme point de départ. Aucun de vous ne peut s’attendre à ce que tout redevienne comme avant, mais peut-être est-ce pour le mieux. Dans ma famille, on ne se dispute qu’avec ceux qui importent vraiment et cela permet parfois de percer un abcès depuis trop longtemps présent. De plus, ce garçon est probablement plus solide que tu ne le penses. » Son impression de l’avoir brisé n’était peut-être que le reflet de sa propre culpabilité. Pour le savoir, elle devait confronter son ami, il n’y avait pas d’autres moyens. Aucune autre personne que lui ne serait en mesure de lui dire ce qu’il ressent ou a ressenti lors de cette dispute. Tout comme elle seule était capable de mettre des mots sur ses sentiments. Mais la plaie était encore trop fraîche, il faudra patienter. Le temps se chargera du reste, s’il choisissait d’être clément avec les jeunes sorciers.
« Tu ne serais pas la première à l’envisager. J’ai vu de grands sorciers considérer la question pour bien moins que cette querelle. Je pense simplement qu’il faut te laisser le temps. Je sais que la jeunesse veut se presser par nature mais dans cette situation, cela voudra dire perdre cet ami et de ce que j’ai compris, ce n’est pas ce que tu souhaites au fond de toi. Sois patiente, petite. Et si ton chemin doit définitivement s’éloigner de celui du jeune Leroy, c’est que votre relation n’avait pas lieu d’être au départ. » Il songea longuement à Isabelle, à leurs propres voyages depuis ces huit dernières années. Son raisonnement avait une drôle de résonance lorsqu’il pensait à elle. De la même façon qu’aujourd’hui, il pensait alors que leurs chemins s’étaient séparés à tout jamais et que le fait qu’elle n’ait jamais voulue être impliquée dans la recherche des Joyaux était un signe du destin qu’elle n’était pas faite pour lui. Ceci n’avait plus de sens aujourd’hui, il en avait parfaitement conscience. Les pendules déconnaient, tout se chamboulait et Arthur n’était pas certain de la marche à suivre. La situation de Cataleya semblait tout de même moins complexe.
« Et puis, un Oubliette mal lancé peut se retourner contre toi, ne l’oublie pas. » Aucune idée de la raison qui le poussait à prendre tout cela tant à cœur. Si Arthur détestait une chose, c’était de se mêler de la vie des autres. Mais cette gamine-là trouvait refuge sous son toit de façon surprenante et s’y acclimatait avec presque trop d’aisance. Outre les changements qu’elle persistait à voir se réaliser dans son appartement pour le rendre plus “chaleureux”, sa présence semblait ne pas le déranger. Une sortilège qu’il ne comprenait pas.
« Quelqu’un sait que tu es ici ce soir ? »
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Ven 10 Fév 2023 - 21:41
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Laisser le Temps faire son œuvre, ou l'une des plus grande frustration de mini-Quarta. La moue se forme un peu, quand bien même la sorcière semble étonnamment réceptive aux propos tenu par ce léger accent roumain. Sa vie ressemblait à une course contre la montre depuis son adoption ; Élevée pour rapporter titres et médailles, éduquée pour écraser, elle courait jusqu'à l'explosion de son cœur pour que ses prouesses flatte l'égo parental. L'or venu peser sur sa poitrine lors que compétition de gymnastique rythmique et patinage artistique trônait fièrement dans le salon, l'argent, lui, avait été répudié dans le débarras, mais aucune des médailles remporté n'avait au final effleuré ne serait-ce qu'un peu les murs de sa propre chambre. Sa transformation traumatique en animagus était vite tombé dans les oubliettes, quand bien même Claudia avait aimé s'en vanter, tout comme l'obtention de ses D.U.Cs en seulement deux ans, tant on avait cravaché derrière elle. Même constat ; elle s'en était rongé les ongles jusqu'au sang, avait bondit sur la ligne d'arrivée toute tremblante, mais à peine son diplôme en main était-on passé à autre chose sans même la laisser reprendre son souffle. Elle ne savait pas attendre. Elle ne pouv- Sois patiente, petite. Si le soupire est en tout point résigné, ce qui suit la rassure tout de même un peu.
Cette fois ci, enfin, le sourire se fait franc lorsqu'il évoque le contre-coup d'un oubliette mal lancé. Il est vrai qu'avec son ancienne baguette elle ne s'y serait pas risque mais...
« -Mais maintenant je suis l'heureuse propriétaire d'une charmante baguette en bois de saule, parfaite en tout point. Aucun sortilège ne peut me résister Arthur.»
Elle aurait pu l'extraire à son sac pour la souligner à la manière de ces vendeurs de télé-achat qui cherchaient à convaincre de pauvres auditeurs d'investir dans des pilules minceur improbables, mais se contenta d'un dramatique lancé de cheveux pour lui rendre hommage. Pourtant, elle avait détesté cette extension d'elle même à peine eut-elle posé les yeux dessus. Celle-ci s'était imposé si différemment de sa précieuse baguette d'aubépine qu'elle s'en était faite presque insultante, pourtant, avec un peu de recul, force était d'admettre qu'elle n'avait plus peur de manipuler sa propre baguette. Quoi qu'un bout de la précédente demeurait le plus joliment du monde pendu à son cou par pure nostalgie.
Le repas reprend le plus paisiblement du monde mais, un peu surprise, le regard s'accroche longuement au diplomate lorsque celui-ci ose sa question. Secouant brièvement le visage pour marquer la négative.
« - Ma colocataire et mon elfe de maison savent que je m'absente pour une durée indéterminées, mais personne n'est au courant de mes destinations. Encore moins lorsque je viens ici au vu de.. Ta peur d'être constamment suivi. Ou qu'on me suive moi. » Si la voix est fluette et assurée, elle ne témoigne d'aucun jugement de valeur ni même reproche, quoi qu'elle s'était par le passé plus d'une fois indignée de cette obsession à se faire la plus minuscule et discrète possible. Force était d'admettre que Cataleya avait fini par ranger Arthur dans la même case que les membres de son cercle de cape noire ; la case « important mais secret ». Quoi que cela sonnait un peu étrangement maintenant qu'elle se le répétait mentalement.
« -Je serais bien tenté de te demander pourquoi autant de secret, mais soyons honnête, tu serais obligé de m'avouer que tu es en fait un criminel recherché et je n'ai pas envie de finir plié en quatre dans une malle parmi toute les preuves que tu auras à cacher. » Et puis la situation ne l'offusquait pas plus que cela à dire vrai. Elle était habituée à l'étrange et au secret, quand bien même tout chez Arthur piquait une effroyable curiosité. Elle avait bien tenté de partir à la chasse aux informations lors de quelques soirées mondaines mais avaient finit par se résoudre à lâcher ne serait-ce un peu l'affaire, autant parce qu'Arthur lui ouvrait toujours la porte que parce qu'elle ne voulait pas voir son image déchoir d'une quelconque façon. Et puis, coincée entre Aloysius Blackthorn et Charles Leroy, force était d'admettre qu'Arthur ne pouvait décidément pas cacher autant de cadavre dans ses placards.
« -Mmh ! J'ai déménagé en janvier, du coup ! Mon projet top secret était en fait un plan de fuite ! » Un plan de fuite qui avait réussit à mettre son royal fessier en sécurité, jusqu'à ce que Claudia ne retrouve l'adresse. Elle s'était pourtant faite infiniment discrète, autant dans la recherche de logement que dans les démarches, en passant par le financement, l’emménagement, puis sa vie. Ofélia l'avait sans doute crû folle tant elle était devenue frénétique sur les enchantements voués à sécuriser la bâtisse. Plus encore lorsqu'elle lui demandait pour la troisième fois si elle avait bien fermé la porte d'entrée. Tant pis, son nid découvert, elle avait tout misé sur la défense de cette future forteresse et s'en trouvait aujourd'hui assez satisfaite. Quoi que l'appréhension d'être arrachée à la nuit par une main se refermant sur ses cheveux et ce, pour la traîner au manoir, la hantait encore un peu il est vrai. Quand bien même cela n'avait pas vraiment de sens.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Ven 10 Fév 2023 - 22:41
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’assurance de Cataleya quant à sa baguette détonnait étrangement avec leur conversation. Une surcompensation, peut-être ? Plutôt que de partir dans un débat stérile pour lui faire comprendre que ce n’est pas parce qu’on a une “bonne baguette” qu’on peut en faire n’importe quoi, il préféra lui demander si sa venue ici était un secret. Il l’espérait, bien sûr. Arthur n’avait pas honte de la jeune femme, mais leur relation pouvait aisément être mal interprétée et il se passerait bien de ce type de publicité. Elle aussi, probablement.
« C’est préférable comme cela, en effet. » Il termina son assiette, ne laissant qu’un peu de sauce dans le fond et en fit de même avec son verre de vin. La Blackthorn, elle, n’avait que peu avancé dans son repas et il ne manqua pas de regarder l’assiette avec insistance, à nouveau, pour lui faire saisir le message voulu. Elle ne sortira pas de table tant qu’elle ne l’aura pas entièrement vidée, foi de Batthyány. Faire la moue, le supplier ou pousser un caprice ne servirait à rien.
« Une malle n’est pas le meilleur moyen de se débarrasser d’un corps. Ceci étant dit, ce n’est pas tant une question de secret que de préservation de ma vie privée - et de la tienne, par la même occasion. Je serais curieux de connaître la justification fournie à parents à ta présence ici si tard le soir. Une jeune fille de bonne famille est supposée être prudente, n’est-ce pas ? » Il en était de même lorsque, très jeune, il sortait en douce avec Isabelle (alors une amie très proche) pour aller faire des conneries autour de la propriété des Batthyány ou des D’Essenault. Si on les avait vu se balader dehors ensemble, des questions dérangeantes se seraient posées (en plus de celles que leur entourage se posaient déjà à leur sujet). Il apprit par la même occasion qu’elle avait récemment quitté le Manoir Blackthorn, ce qui était une grande première. De ce qu’il avait compris, elle était profondément attachée à la misère prodiguée par ses géniteurs. S’en détacher ne devait pas être chose aisée et il pouvait applaudir cette bravoure. Cela était d’autant plus difficile vu son rang dans la société sorcière. Tout le monde la regardait, scrutait ses moins actes, y cherchait une signification qui n’existait pas. Ou alors était-ce de l’inconsidération… Il ne saurait précisément le dire.
« Et porte-t-il ses fruits ? Ce plan de fuite. Est-ce que tu as obtenu ce que tu recherchais ? Désirais ? » Liberté ? Solitude ? Une laisse un peu moins rigide ? Il doutait qu’elle ait complètement coupé le cordon avec sa famille. Si tel était le cas, elle ne parlerait pas de toutes ces choses avant autant de désinvolture. De ce qu’il comprenait, elle avait emporté avec elle un elfe de maison (ce qui était une bonne nouvelle car sans vouloir la dévaloriser, elle ne devait pas pouvoir s’en sortir sans vu son éducation) et partageait son logement avec une autre femme. Un environnement peut-être un peu moins toxique dans lequel elle puisse se développer sans avoir à rendre constamment des comptes. Il ne comptait pas la forcer à adopter un tel comportement avec lui.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Sam 11 Fév 2023 - 13:14
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Les regards se croisent au dessus d'une assiette aux proportions gargantuesques, et si celui d'Arthur se fait pleinement insistant, les clairs iris de la blonde demeurent inflexibles. Un moment du moins. La moue se forme un peu, les sourcils se courbent une seconde pour attendrir, échapper du moins à cette épreuve cyclopéenne qui lui serre déjà l'estomac. Cataleya a définitivement tenté de reprendre en main son alimentation depuis que sa trop petite corpulence avait permis au diplomate de la maîtriser en une fraction de seconde lors de leur rencontre, mais force était d'admettre que réapprendre à manger semblait infiniment plus complexe que sauter des repas, ou se contenter d'une orange à midi. Et pourtant elle le ressentait Cataleya, que la machine s'enrayait depuis qu'elle tirait trop fort sur ses mécanismes. Depuis qu'elle avait ajouté à son quotidien des entraînements de métamorphoses calorifiques, des tentatives de réapprendre à voler, et des courses folles sous forme animale. Les muscles avaient besoin d'énergie pour croître, plus encore pour fonctionner, et de beaucoup de repos surtout.
Un peu contrarié par le fait qu'elle sait qu'Arthur aussi inflexible qu'elle, trop usée pour rugir, la fourchette se plante et les lèvres se referme sur un plat qui refroidit.
-Mes parents étant obsédés par le pouvoir, je pourrais rétorquer que je profite du temps qu'il me reste avant que mes fiançailles soit prononcé pour prospecter une dernière fois. M'assurer d'un meilleur partis que les Leroy et Bonnamy. Ils en seraient furieux, hurleraient au sabotage, je subirais sans doute une gifle, mais je sais que ça fonctionnerai et que d'une certaine manière ils en seraient satisfait. Mais ça, c'est dans l'unique cas où ils me laisserait entrouvrir les lèvres ; le plus probable est que je prenne la gifle sans même pouvoir me défendre. Ce n'est pas plus mal : ça évite de me creuser trop souvent l'esprit.
Un souffle narquois au bout du nez, Cataleya accueille cette notion de prudence qu'elle s'était toujours acharnée à suivre, quitte à se faire violence, sagement assise derrière les grilles du jardin familial. Cela faisait deux ans -bientôt trois- qu'elle avait avait fait voler en éclat ce principe. Trop auto-destructrice et avide de sensation forte pour prêter attention au qu’en-dira-t-on. Sur ce sujet là, du moins. Du reste, elle ne savait en faire fit.
Pour un peu l'arrogance aurait poins sur ses lèvres, sifflé qu'elle était apte à se défendre seule, mais Arthur ne manquerait pas de lui rappeler qu'elle n'avait pas fait le poids contre lui, que le monde était remplit de personnage moins bienveillant qu'il avait pu l'être, et s'il avait seulement eu connaissance de ses piètres capacité de duelliste, alors aurait-il tout bonnement éclaté de rire. Être hardie et teigneuse n'assurait pas la victoire, et plus le temps passait et plus Cataleya le comprenait amèrement alors, c'est un peu déçue qu'elle noie un peu plus ses désillusion dans sa Tocaniţă.
-Je ne sais pas... Murmure t'elle a peine, Mon plan était de mettre en sécurité mon cousin, et ma fratrie au besoin. Leur assurer une place forte mais... Au final j'y règne seule. Tu l'apprendras Arthur, je suis infiniment douée pour briser les relations qui me tienne le plus à cœur.
En plus de constamment se fourvoyer sur ses chances d'échapper au sort, aussi. Comment avait-elle sincèrement pu croire couper pleinement les ponts avec ses bourreaux là où il était pourtant communément admit qu'elle en était la plus parfaite des marionnettes ? Le tentation de rentrer se faisait écrasante lorsqu'elle se confrontait à la moindre difficulté quotidienne, plus encore lorsque sa mère lui murmurait de douce promesse au loin. La dernière fois qu'elle avait tenté de monter un meuble elle avait éclaté en larme tant son parfait petit confort de vie lui manquait terriblement. Elle se faisait des ampoules au mains, finissait couverte de bleu à force de vouloir retaper les murs de sa maison, et plus les travaux avancés et plus elle se rendait compte qu'elle ne savait absolument rien sur comment fonctionnait une maison. C'en était définitivement déroutant.
-Mais l'avantage a tout ça c'est que ton appartement échappe à mes envies de décoration ! Même si, je le répète... Il manque quelque chose. Je ne sais pas encore quoi, et vu que tu repousses chacune de mes idées tu complexifies ma tâche mais... Mmh. Peut être des plantes...
Le regard s'illumine et, soudainement, le visage se tourne vers son sac à dos en se rappelant qu'elle avait effectivement quelque chose capable de rapporter un peu de vie dans cet appartement certes, plus chaleureux qu'autrefois, mais encore trop aseptisé à son gout. Pourtant, si un enthousiasme singulier navigua du sac à Arthur une paire de fois, c'est pleinement disciplinée qu'elle préféra terminé son repas. Quand bien même son estomac semblait faire opposition et la conduirait tôt ou tard à lutter contre la nausée.
-Mon anniversaire étant pour bientôt, j'ai décidée que le cadeau que tu devra m'offrir est d'accepter le mien ! Ca... Ne fonctionnait pas véritablement comme ça, Cat. Tu ne pouvais pas imposer aux gens de t'offrir des choses, et encore moins d'en recevoir de ta part. Promis, ce n'est pas d'une effusion de couleur à en brûler ta rétine. Ni un mug. Tu ne sais décidément pas valoriser ma créativité, c'est un peu triste.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Dim 12 Fév 2023 - 16:24
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Arthur, en tant qu’enfant éduqué par la violence physique, ne trouva rien à commenter aux propos de Cataleya. Le châtiment n’avait aucune différence, qu’il soit perpétré sur un enfant de sexe masculin ou féminin. Lui-même ne mentionnait jamais cette éducation pour ne pas avoir à la justifier en public. La Blackthorn étant une adulte - théoriquement - il n’avait pas son mot à dire sur la question. Elle prenait le tout avec beaucoup de sarcasme. Ce plan qui était le sien ne devait pas être satisfaisant aux yeux de ses parents et pour le mettre en place, Cataleya devait y avoir bien réfléchi, d’un bout à l’autre. Une simple erreur pouvait réduire à néant tout effort passé et, connaissant ces gens-là, il ne faisait aucun doute qu’ils se réjouiraient du désastre causé par leur fille si cela pouvait la faire revenir dans les rangs.
« C’est ce qu’il m’a semblé comprendre. » Ton neutre, sans jugement ni reproche, mais sans encouragement non plus. Ce qu’elle tentait de faire dépassait sûrement ses compétences en la matière. Arthur ne s’était jamais rebellé, il n’en avait jamais ressenti le besoin. Chacune de ses rares relations étaient “approuvées” par le sceau Batthyány, que ce soit Ludmila ou Isabelle. Sa carrière ne faisait aucun doute sur la fierté de son paternel et jusqu’à présent, il n’avait fait aucune erreur permettant de justifier un autre plan que l’initial. Cela en comptant, bien sûr, les derniers débâcles avec Absolutum. On pouvait potentiellement parler d’une erreur concernant cette histoire mais Arthur avait su endosser la responsabilité des actions de toute sa famille - y compris son père - et pour cela, il avait obtenu leur respect. L’erreur portait un prénom et depuis lors, il était banni de la maison roumaine.
« Je n’ai pas le temps de m’occuper de plantes et je ne le désire pas. » Si son ton était autant affirmatif qu’autoritaire, il savait qu’elle ne l’écouterait pas et il eut bien raison de penser ainsi. Néanmoins, elle eut la décence de ne pas quitter la table pour se précipiter vers son sac - son regard l’ayant allégrement trahi. Arthur ne voulait même pas savoir ce qu’il contenait, sachant pertinemment que cela serait forcément un supplice. Cataleya, dieu seul savait pourquoi, s’était faite une mission de modifier l’aspect intérieur de son appartement, comme si cela avait une quelconque importance. Arthur, lui, se débattait encore avec ces envies folles de décoration venues d’ailleurs.
« Je t’ai pourtant déjà répété que je n’avais pas besoin de ta créativité. Ce lieu me convient tel qu’il est, ce qui est plutôt arrangeant étant donné que je suis le seul à y vivre. Et ce n’est pas comme ça que les cadeaux fonctionnent. Je veux bien découvrir ce que c’est - une fois que tu auras fini ton assiette - mais je refuse d’être obligé de l’accepter. » Même si, par pure politesse, il allait probablement le faire. Connaissant la loustic, il s’attendait à tout ce qu’elle venait de dire que ça ne serait pas : un truc coloré jurant avec la tranquillité de son antre. Il pouvait encore accepter un mug - ça se cachait ou cassait aisément - mais une plante ? Jamais de la vie. Ces choses-là étaient destinées à mourir entre les mains du Batthyány, qui n’y trouvait pas son intérêt.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Dim 12 Fév 2023 - 21:50
Usante, Cataleya l'est, et son rythme difficile à suivre. Son cœur hurle sur des montagnes russes et, pour ne pas pleurer, elle préfère rire ou surjouer l'assurance, l'odieux et la grandiloquence. Imposer des choses, aussi, pour retrouver un semblant de contrôle sur une vie qui lui échappe à toute allure. On la dit impérieuse mais la vérité est qu'elle est tant pétrie d'angoisses et peurs qu'elle n'est capable de vivoter que dans un environnement façonné -un peu du moins- pas sa propre main.
Elle est loin la parfaite petite Quarta, douce et sage héritière, et il est loin le temps où elle n'avait à se soucier de rien, simplement de ne pas déborder du chemin tracé par papa et maman. Tout était si facile, tout était si clair, mais aliénée sur des idéaux trop grand ou pas assez douée pour les sublimer, reine Quarta est lourdement tombé de sa tour. Depuis, son spectre dérive et Cataleya s'en désole grandement, une fourchette coincé entre ses lèvres et le regard désespérément appuyé sur les épaules d'Arthur.
Elle ignore comment et pourquoi il ne l'a pas encore attrapé par le col et jeté hors de son appartement. Comment et pourquoi il use d'autant de patience à son égard. Comment et pourquoi il s'échine encore à la récupérer lorsque, dévastée ou dramatique, elle gratte à sa porte lorsque le sommeil vient à manquer. Pourtant, à trop courir sur ses nerfs, à trop empiéter sur son espace, il se fait évident qu'Arthur Grizzly Batthyány se fera moins conciliant.
Les yeux doux ne marche pas sur Arthur, Cataleya l'a apprit, mais la tentation de prendre une voix minuscule en arguant « pas même pour mon anniversaire » est désespérément tentante. Pourtant, redressant un peu le dos sous les dernières bouchée qui s'offrent à elle, la blonde noie l'argumentaire sous une détermination singulière à forcer les barrières de l'estomac. Arthur s'était échiné à préparer un repas, abandonner en court de route tiendrait de l'insulte.
« -Tu sais qu'au quotidien je ne mange presque rien, n'est-ce pas ? » Ose t'elle une fois l'assiette pleinement vidé, à mi chemin entre une certaine fierté et un état qu'elle sait déjà aux frontières de la nausée. Son regard alterne longuement entre leurs deux assiettes comme pour lui faire comprendre que jamais plus elle ne pourrait manger autant, mais la moue se pince un peu autour d'une insurrection qui pourrait prendre des allures de caprice. Elle ne voulait désespérément pas vexer le roumain, ne serait-ce que parce que l'attention l'avait profondément touché et qu'il incarnait une lueur constante et solide dans sa maigre vie. Une lueur qu'elle ne voulait pas voir vaciller, pas après avoir démolit son couple, l'estime que pouvait placer James en elle, et ce qui l'unissait à Maximilien. Elle sabotait déjà suffisamment fort les relations qui lui importait pour persister dans l'erreur. Du moins essayerait-elle d'en sortir.
« -Tu n'es pas obligé de l'accepter, c'est juste que.. Je sais que je suis trop intrusive et que tu n'aimes pas que je m'étale comme je le fais, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te témoigner ma reconnaissance. » Ca et le fait qu'Arthur avait parfois tant des allures de robot qu'elle ne pouvait qu'inlassablement se répêter qu'un peu de couleur dans sa vie ne lui ferait pas de mal. Quand bien même elle se savait obligé d'y aller avec parcimonie : Arthur, aussi impressionnant et charismatique pouvait-il être, ne survivrait pas à des arc-en-ciel tracé dans son salon .«Vu que tu es toujours là. Et que tu m'empêches de mourir de faim avec de bons... Tjeotjrtjgrt » Non, elle n'a pas retenu le nom, quand bien même elle passe le plus clair de son temps a répéter les mots étranges et étrangers qui échappent parfois au roumain.
Les remerciements bloqué sous les canines, Cataleya repousse doucement sa chaise et embarque les assiettes jusqu'à l'évier pour soigneusement les laver. L'esprit est encore un peu contrarié par les péripéties de la journée mais force est d'admettre que, aussi copieuse fut la Tocaniţă, le cœur est un poil moins lourd. Alors, d'un pas souple elle rejoint finalement son sac à dos, repousse doucement la guitare de Cillian et fouine longuement permis ses affaires en quête des deux trésors qu'elle s'était échiné à dégotter. Son regard s'éclaire soudainement lorsqu'elle met la main dessus et c'est presque naïvement qu'elle les caches derrières son dos, comme si cela pouvait susciter un quelconque enthousiasme chez le diplomate.
« -Main droite ou main gauche ? » Qu'importe ma réponse à dire vrai, car un poil trop énergique qu'elle tend déjà les deux. L'une renferme une étrange structure en obsidienne, finement gravé de rune voué à la protection, l'autre ploie presque sous le poids d'un ouvrage traitant des joyaux et bijoux de l’Égypte ancienne. « -Je voulais vraiment trouver une pierre de lune vu que tu es obsédé par le blanc mais... L'obsidienne est une pierre profondément puissante... Et puis je me suis dite que comme ça tu serais moins stressé si elle t'aidais à veiller sur ta vie privé. En plus de protéger des intrus. Les runes ne sont pas de moi, je ne voulait vraiment pas me tromper. »
Elle est loin la parfaite petite Quarta, douce et sage héritière, et il est loin le temps où elle n'avait à se soucier de rien, simplement de ne pas déborder du chemin tracé par papa et maman. Tout était si facile, tout était si clair, mais aliénée sur des idéaux trop grand ou pas assez douée pour les sublimer, reine Quarta est lourdement tombé de sa tour. Depuis, son spectre dérive et Cataleya s'en désole grandement, une fourchette coincé entre ses lèvres et le regard désespérément appuyé sur les épaules d'Arthur.
Elle ignore comment et pourquoi il ne l'a pas encore attrapé par le col et jeté hors de son appartement. Comment et pourquoi il use d'autant de patience à son égard. Comment et pourquoi il s'échine encore à la récupérer lorsque, dévastée ou dramatique, elle gratte à sa porte lorsque le sommeil vient à manquer. Pourtant, à trop courir sur ses nerfs, à trop empiéter sur son espace, il se fait évident qu'Arthur Grizzly Batthyány se fera moins conciliant.
« Mais je refuse d’être obligé de l’accepter »
Les yeux doux ne marche pas sur Arthur, Cataleya l'a apprit, mais la tentation de prendre une voix minuscule en arguant « pas même pour mon anniversaire » est désespérément tentante. Pourtant, redressant un peu le dos sous les dernières bouchée qui s'offrent à elle, la blonde noie l'argumentaire sous une détermination singulière à forcer les barrières de l'estomac. Arthur s'était échiné à préparer un repas, abandonner en court de route tiendrait de l'insulte.
« -Tu sais qu'au quotidien je ne mange presque rien, n'est-ce pas ? » Ose t'elle une fois l'assiette pleinement vidé, à mi chemin entre une certaine fierté et un état qu'elle sait déjà aux frontières de la nausée. Son regard alterne longuement entre leurs deux assiettes comme pour lui faire comprendre que jamais plus elle ne pourrait manger autant, mais la moue se pince un peu autour d'une insurrection qui pourrait prendre des allures de caprice. Elle ne voulait désespérément pas vexer le roumain, ne serait-ce que parce que l'attention l'avait profondément touché et qu'il incarnait une lueur constante et solide dans sa maigre vie. Une lueur qu'elle ne voulait pas voir vaciller, pas après avoir démolit son couple, l'estime que pouvait placer James en elle, et ce qui l'unissait à Maximilien. Elle sabotait déjà suffisamment fort les relations qui lui importait pour persister dans l'erreur. Du moins essayerait-elle d'en sortir.
« -Tu n'es pas obligé de l'accepter, c'est juste que.. Je sais que je suis trop intrusive et que tu n'aimes pas que je m'étale comme je le fais, mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour te témoigner ma reconnaissance. » Ca et le fait qu'Arthur avait parfois tant des allures de robot qu'elle ne pouvait qu'inlassablement se répêter qu'un peu de couleur dans sa vie ne lui ferait pas de mal. Quand bien même elle se savait obligé d'y aller avec parcimonie : Arthur, aussi impressionnant et charismatique pouvait-il être, ne survivrait pas à des arc-en-ciel tracé dans son salon .«Vu que tu es toujours là. Et que tu m'empêches de mourir de faim avec de bons... Tjeotjrtjgrt » Non, elle n'a pas retenu le nom, quand bien même elle passe le plus clair de son temps a répéter les mots étranges et étrangers qui échappent parfois au roumain.
Les remerciements bloqué sous les canines, Cataleya repousse doucement sa chaise et embarque les assiettes jusqu'à l'évier pour soigneusement les laver. L'esprit est encore un peu contrarié par les péripéties de la journée mais force est d'admettre que, aussi copieuse fut la Tocaniţă, le cœur est un poil moins lourd. Alors, d'un pas souple elle rejoint finalement son sac à dos, repousse doucement la guitare de Cillian et fouine longuement permis ses affaires en quête des deux trésors qu'elle s'était échiné à dégotter. Son regard s'éclaire soudainement lorsqu'elle met la main dessus et c'est presque naïvement qu'elle les caches derrières son dos, comme si cela pouvait susciter un quelconque enthousiasme chez le diplomate.
« -Main droite ou main gauche ? » Qu'importe ma réponse à dire vrai, car un poil trop énergique qu'elle tend déjà les deux. L'une renferme une étrange structure en obsidienne, finement gravé de rune voué à la protection, l'autre ploie presque sous le poids d'un ouvrage traitant des joyaux et bijoux de l’Égypte ancienne. « -Je voulais vraiment trouver une pierre de lune vu que tu es obsédé par le blanc mais... L'obsidienne est une pierre profondément puissante... Et puis je me suis dite que comme ça tu serais moins stressé si elle t'aidais à veiller sur ta vie privé. En plus de protéger des intrus. Les runes ne sont pas de moi, je ne voulait vraiment pas me tromper. »
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Lun 13 Fév 2023 - 11:27
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette information ne lui était pas étrangère. Après toutes ces fois où Cataleya s’était incrustée chez lui, il avait fini par comprendre son schéma de vie et s’il avait cuisiné pour elle aujourd’hui, c’était en partie pour confirmer ses doutes : la demoiselle ne se nourrissait qu’à peine. Un constat qui intriguait Arthur autant qu’il l’inquiétait. Bien que conscient de la pression subie par les femmes modernes, il n’imaginait pas la Blackthorn sujette à cette inquiétude. Pourtant, elle coulait de source. La perfection demandée - exigée - par sa famille ne pouvait que mener à des comportements autodestructeurs.
« Il y a un début à tout. Si tu veux vivre sous mon toit, tu dois suivre mes règles. Manger à sa faim est l’une d’elles. » Il sous-entendait par-là qu’elle n’avait guère le choix si elle souhaitait profiter de son hospitalité. Mais n’étant pas un monstre, Arthur n’ira pas jusqu’à la forcer à finir son assiette comme il venait de le faire à l’instant, conscient que cela n’arrangerait rien. Elle commençait à bien le connaître et en effet, dans ces circonstances, il pouvait difficilement lui refuser. Tant de compliments à demi-mots qu’il n’ignora pas, quoiqu’il ne rebondit pas dessus pour ne pas la mettre davantage mal à l’aise. Le Roumain eut un léger sourire à sa tentative de prononcer le mot dans sa langue natale, comme à chaque fois que Cataleya s’y essayait. Elle paraissait chercher à s’adapter à son univers plutôt que de le forcer à entrer dans le sien - même si les quelques tasses customisées souhaitaient indiquer le contraire.
« Dans ce cas-là… pourquoi pas. » Il accepta par avance le cadeau, conscient qu’il pourrait le regretter un peu plus tard. Accompagnant son geste, il emmena le reste de vaisselle sale jusqu’à l’évier où il avait l’intention de laisser la magie faire le reste, mais Cataleya décida du contraire. Patiemment, se disant qu’elle en avait peut-être besoin pour se clarifier l’esprit, il la regarda faire sans mot dire. Par la suite, elle alla chercher non pas un, mais deux cadeaux qu’elle cacha dans son dos comme une enfant impatiente de surprendre son petit papa. Le parallèle lui causa un drôle de sentiment qu’il ne chercha pas à analyser, pour une fois. Il n’eut d’ailleurs pas le temps de répondre que, déjà, elle lui tendait les deux présents, paraissant fière d’elle-même. Un certain orgueil trônait dans ses iris céruléennes. Ce fut en ouvrant le premier cadeau qu’il reçut une explication quant à son existence. C’était très différent de ce à quoi il s’attendait de la part du control freak qu’était Cataleya. Pas de mug coloré en effet, mais une obsidienne gravée de runes destinée à assurer sa protection. Sa paranoïa n’avait semble-t-il pas échappé à l’attention de la Blackthorn qui avait choisi cette magie pour apaiser son âme et son esprit tourmenté. Arthur ne savait que dire. Le cadeau était beau, singulier et fort en symbolique. Ses sourcils se froncèrent, il pinça ses lèvres puis dans un silence respectueux, accrocha la pierre à la chaîne dissimulée sous les pans du tissu qui recouvrait sa peau, déjà agrémentée de protections similaires.
« C’est très considéré de ta part, j’apprécie le geste. » Même si cela traduisait une faiblesse qu’il n’aimait pas voir ainsi étalée face à elle. Arthur s’empara ensuite de l’autre cadeau et une étincelle jaillit dans ses yeux clairs lorsqu’il en découvrit la première de couverture. Joyaux et bijoux de l’Egypte ancienne… voilà qui ira tout droit dans son bureau fermé à clef, avec le reste de ses recherches. Il était déjà impatient de le feuilleter pour en découvrir les secrets. Néanmoins, sa concordance avec ses activités secrètes ne lui échappait pas et éveillait sa paranoïa. Puis, il se rappela qu’il avait abordé avec elle la question des trésors des Blackthorn et que Cataleya n’avait fait que se servir de cette information pour lui dégoter ce livre.
« Très bon choix » dit-il sur un ton qui se voulait neutre mais dans lequel on pouvait tout de même discerner une légère vibration d’excitation. « Où te l’es-tu procuré ? »
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Mar 14 Fév 2023 - 19:07
Si elle voulait vivre sous son toit ? La phrase surprend un peu la lufkin qui, s’il elle ne relève pas tout de suite, fait pourtant naître un amusement certain dans ses clairs iris. L’avait-elle tant habitué à ses visites qu’il envisageait une pseudo collocation alors même qu’elle était parvenue à poser les griffes sur un autre nid ? Le sourire s’étire irrépressiblement mais se pince en une moue contenue pour ne pas briser l’étrange quiétude qui règne autour d’eux. Convaincue que si elle venait à en rire, Arthur prendrait la mouche. Mais soit ! Si picorer dans une assiette pouvait lui assurer une chambre dans la pièce top secrète, défense d’ouvrir sans risquer de dormir en boule sur le paillasson… Pourquoi pas.
Reprenant place à table, Cataleya observe longuement le visage du diplomate pour tenter d’y lire enthousiasme ou déception, quand bien même elle sait les traits aussi expressifs que ceux de James. Pourtant, quelque chose finit par peser sur les sourcils du brun. L’effet se fait immédiat sur le visage de la nouvelle blonde qui, méthodique, réprime un soupir déçu. Les lèvres se pincent chez Arthur, la moue se forme chez la Blackthorn, et si elle redresse significativement la poitrine pour feindre une assurance à tout épreuve -petit coq qu’elle est-, c’est pleinement surprise aperçoit l’éclat d’une chaîne briller au cou du roumain et son pendentif disparaître sous les vêtements.
“J’apprécie le geste”
Soudainement radieuse, Cataleya se félicite de cette première victoire mais se laisse subitement absorber par l’enthousiasme à peine visible qui émane du diplomate à la vue de l’ouvrage. “Très bon choix ” Etait-ce l’une de ces rares fois où Arthur félicitait les actions de l’étudiante ? Visiblement, et ce simple fait gonfla l’égo de la médicomage pour les deux semaines à venir. S’il s’agissait là d’un cadeau désespérément logique, force était d’admettre qu’elle lui avait longuement couru après. L’un des ouvrages de DCFM qu’avait un beau jour évoqué son professeur y faisait référence, et le bref extrait lui avait semblé si fascinant qu’elle avait aussitôt pensé à Arthur et à leur discussion de décembre. De là avait découlé une véritable chasse au trésors, l’ouvrage n’étant plus édité.
-Chez un antiquaire londonien ! Des amis m’ont aidé à mettre la main dessus en pensant que c’était pour moi.
Par amis elle désignait des collègues capes noires, tout bonnement. Elle s’était assujettie à la confection de véritaserum pour l’année, mais le jeu des relations avait inexorablement joué dans l’acquisition de ce vieil ouvrage et elle en était pleinement satisfaite.
-Le deuxième tome est introuvable et a fait l’objet de plusieurs controverses, mais j’ai bon espoir de mettre la main dessus. Les défis ne m'effraient pas ! … J’en… Déduis que ce n’est pas le pire cadeau que j’ai pu t’offrir ?
Même si elle soutenait que le mug sur lequel elle avait dessiné des fraises demeurait, à ce jour, la plus belle de ses oeuvres, et par extensions le plus beau de ses cadeaux. Qui sait, quand elle deviendrait une médicomage riche et célèbre, Arthur pourrait le revendre et assurer à sa descendance un avenir encore plus glorieux ? En attendant, ce mug resterait son mug.
Reprenant place à table, Cataleya observe longuement le visage du diplomate pour tenter d’y lire enthousiasme ou déception, quand bien même elle sait les traits aussi expressifs que ceux de James. Pourtant, quelque chose finit par peser sur les sourcils du brun. L’effet se fait immédiat sur le visage de la nouvelle blonde qui, méthodique, réprime un soupir déçu. Les lèvres se pincent chez Arthur, la moue se forme chez la Blackthorn, et si elle redresse significativement la poitrine pour feindre une assurance à tout épreuve -petit coq qu’elle est-, c’est pleinement surprise aperçoit l’éclat d’une chaîne briller au cou du roumain et son pendentif disparaître sous les vêtements.
Soudainement radieuse, Cataleya se félicite de cette première victoire mais se laisse subitement absorber par l’enthousiasme à peine visible qui émane du diplomate à la vue de l’ouvrage. “Très bon choix ” Etait-ce l’une de ces rares fois où Arthur félicitait les actions de l’étudiante ? Visiblement, et ce simple fait gonfla l’égo de la médicomage pour les deux semaines à venir. S’il s’agissait là d’un cadeau désespérément logique, force était d’admettre qu’elle lui avait longuement couru après. L’un des ouvrages de DCFM qu’avait un beau jour évoqué son professeur y faisait référence, et le bref extrait lui avait semblé si fascinant qu’elle avait aussitôt pensé à Arthur et à leur discussion de décembre. De là avait découlé une véritable chasse au trésors, l’ouvrage n’étant plus édité.
-Chez un antiquaire londonien ! Des amis m’ont aidé à mettre la main dessus en pensant que c’était pour moi.
Par amis elle désignait des collègues capes noires, tout bonnement. Elle s’était assujettie à la confection de véritaserum pour l’année, mais le jeu des relations avait inexorablement joué dans l’acquisition de ce vieil ouvrage et elle en était pleinement satisfaite.
-Le deuxième tome est introuvable et a fait l’objet de plusieurs controverses, mais j’ai bon espoir de mettre la main dessus. Les défis ne m'effraient pas ! … J’en… Déduis que ce n’est pas le pire cadeau que j’ai pu t’offrir ?
Même si elle soutenait que le mug sur lequel elle avait dessiné des fraises demeurait, à ce jour, la plus belle de ses oeuvres, et par extensions le plus beau de ses cadeaux. Qui sait, quand elle deviendrait une médicomage riche et célèbre, Arthur pourrait le revendre et assurer à sa descendance un avenir encore plus glorieux ? En attendant, ce mug resterait son mug.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Mer 15 Fév 2023 - 16:07
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il pouvait déceler chez Cataleya cette pointe de fierté quand on sait avoir trouvé le cadeau parfait. Et Arthur devait bien l’admettre : rien n’aurait pu être plus adéquat que cet ouvrage, dont il possédait un volume également. S’il s’était promis de l’acquérir sous peu, la tâche s’était évanouie dans sa mémoire et voir le livre dans ses mains la lui rappelait. Elle venait de lui enlever une petite épine du pied. Ainsi, il dû bien reconnaître que la jeune femme était perspicace et observatrice. Arthur ne parlait de cette passion des joyaux et reliques à personne et ce, pour des raisons évidentes. Mais face à la tumultueuse Blackthorn, il avait flanché et il en récoltait désormais les fruits. Son regard se porta vers elle à la mention de ces “amis” qu’elle n’évoquait que vaguement et dont il entendait parler pour la première fois. Cataleya, en bonne pipelette qu’elle était, n’avait jamais fait mention d’amis au pluriel… Surtout, capables de lui rendre un tel service.
« Je dirais même que tu peux te féliciter. Rares sont les cadeaux m’ayant été offerts me correspondant aussi bien que celui-ci. Et puisque tu en parles… » Il lui rendit l’ouvrage avec précaution et d’un geste impérieux du doigt, lui ordonna de ne pas le suivre. Ses pas s'arrêtèrent devant la porte scellée par une magie ne répondant qu’à lui seul et il la déverrouilla d’un subtil mouvement du poignet. Bientôt, la haute silhouette du Roumain disparut derrière le pan de bois qui se referma dans un voile sombre. La magie qu’Arthur utilisait parfois n’avait rien d’enfantine ou de “blanche” mais il n’en faisait que rarement étalage. Son absence du salon fut courte car il revint bientôt avec un autre livre en main, légèrement poussiéreux et rompu par les années, mais à l’aura magnétique.
« Bien sûr, cela reste entre toi et moi, fillette. » Elle savait ce qui risquait de lui arriver si elle s’amusait à crier sur tous les toits qu’il possédait un manuscrit supposé avoir disparu de la surface de la Terre. C’était l’avantage de faire partie de cette Confrérie secrète qui ne manquait pas de ressources. On finissait toujours, tôt ou tard, par tomber sur quelques joyaux de l’Histoire ancienne et tous ne se résumaient pas à de la joaillerie. Il posa l’ouvrage sur la table avec une extrême précaution et en tourna quelques pages. Bien sûr, il avait pris soin d’en retirer toute note suspecte avant de l’apporter pour ne pas susciter plus de curiosité que nécessaire chez la Blackthorn. Il prenait déjà un gros risque en lui faisant voir cette rareté, persuadé qu’une Legilimens comme Isabelle saurait sans problème s’infiltrer dans la mémoire de la jeune femme pour y récupérer cette information et agir en conséquence. Elle ou quelqu’un d’autre, d’ailleurs. Arthur avait conscience qu’en mettant Cataleya face à ses possessions, en la faisant ainsi entrer dans sa vie, il ouvrait grand la porte au danger.
« Manipule-le avec précaution, il n’y en a pas deux des comme ça et cela me dérangerait de devoir te couper une main. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1280
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» crédits : @Meloria
» multinick : Vasile Velkan
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Dévastée.
» nature du sang : Pur
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» année d'études : 10ième
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Mer 15 Fév 2023 - 22:10
«
Jusque là tout bonnement radieuse, l'outrage se lit soudainement sur le visage de la capricieuse lorsqu'elle voit son petit pas enjoué être brutalement stoppé par un indexe autoritaire. Si la tentation de souffler au roumain qu'il était cruel d'attiser sa curiosité pour ensuite claquer une porte devant elle, les bras préfèrent se croiser sous sa poitrine à mesure que le corps penche dangereusement à droite. Le conditionnement de papa-maman lui interdisait d'esquisser le moindre pas dès lors qu'on le lui intimait, mais l'oeil s'accrocha désespérément au peignoir du diplomate pour saisir l'objet de cette soudaine interruption dans leur conversation. Pas assez rapide petite Cat, car la magie empêche déjà toute indiscrétion, et la blonde devine la porte verrouillée.
Un claquement de langue agacé au bout des lèvres, Cataleya se redresse et rebrousse un peu chemin pour se laisser choir le plus dramatiquement du monde sur le canapé, attendant patiemment un retour qui se fait rapide mais qu'elle qualifierait d'interminable.
Le corps se redresse souplement et si vite que ses longs cheveux doré volent un peu autour d'elle, mais c'est un peu surprise qu'elle contemple le retour d'un ouvrage vraisemblablement ancien. Plus encore que celui qu'elle avait pu offrir. Le sourcil s'arque, le regard s’affûte, mais la curiosité grandit plus que de raison.
Non mais oh.
- « C'est le second tome ? » Ose-t'elle pourtant à voix basse, profondément consciente de la valeur presque sacré qui drapait se trésors presque oublié. « Personne autour de moi n'est parvenu à mettre la main dessus, comment tu as pu te le procurer ? »
Pleinement épatée, quoi qu'un peu déçue de ne pas avoir réussit à faire de même, Cataleya n'ose pas même effleurer les pages qui s'offre devant elle, se contentant de lire en diagonal le contenu qui défile sous ses grands yeux d'épistémophile.
Alors, c'est le plus religieusement du monde qu'elle ose porter les mains à l'ouvrage et le ramène contre elle, pleinement émerveillée par la qualité du grain. Par ces couleurs un peu délavés, aussi.
- « La dernière fois que j'ai été aussi captivée par un recueil, c'est quand j'ai enfin pu lire le grimoire de mon grand père, et il est en vélin finement gravé ! Une merveille, tout bonnement... »
Mais là, il ne s'agissait ni d'un grimoire personnel, ni d'une encyclopédie de magie noire, non, c'était un simple ouvrage traîtant de joaillerie égyptienne et pourtant... Il y avait quelque chose d'hypnotique qui la maintenait là, en haleine au dessus de ses pages. Un sentiment assez particulier à dire vrai, qui la saisit devant l'esquisse d'une parure ornée d'une large émeraude. Elle avait toujours préférée la joaillerie scandinave de part l'embrassement de ce patronyme d'adoption et des origines, peut être sans doute aussi parce qu'elle lisait parfaitement le vieux norrois et son alphabet runique -toujours dans un souci de devenir une vrai Blackthorn- mais devait bien admettre que le travail représenté autour des pages étaient tout bonnement spectaculaire.
- « Tu t'intéresses surtout à leur histoire ou à la lithotérapie ? Des bijoux je veux dire. »
Et puisque tu en parles…
» Jusque là tout bonnement radieuse, l'outrage se lit soudainement sur le visage de la capricieuse lorsqu'elle voit son petit pas enjoué être brutalement stoppé par un indexe autoritaire. Si la tentation de souffler au roumain qu'il était cruel d'attiser sa curiosité pour ensuite claquer une porte devant elle, les bras préfèrent se croiser sous sa poitrine à mesure que le corps penche dangereusement à droite. Le conditionnement de papa-maman lui interdisait d'esquisser le moindre pas dès lors qu'on le lui intimait, mais l'oeil s'accrocha désespérément au peignoir du diplomate pour saisir l'objet de cette soudaine interruption dans leur conversation. Pas assez rapide petite Cat, car la magie empêche déjà toute indiscrétion, et la blonde devine la porte verrouillée.
Un claquement de langue agacé au bout des lèvres, Cataleya se redresse et rebrousse un peu chemin pour se laisser choir le plus dramatiquement du monde sur le canapé, attendant patiemment un retour qui se fait rapide mais qu'elle qualifierait d'interminable.
Le corps se redresse souplement et si vite que ses longs cheveux doré volent un peu autour d'elle, mais c'est un peu surprise qu'elle contemple le retour d'un ouvrage vraisemblablement ancien. Plus encore que celui qu'elle avait pu offrir. Le sourcil s'arque, le regard s’affûte, mais la curiosité grandit plus que de raison.
« Bien sûr, cela reste entre toi et moi, fillette. »
Cataleya ne relève pas, quoi qu'une note se pose sur ses neurones et lui promet de l'appeler « le vieux » à la prochaine mention de gamine, petite, ou fillette. Vingt-quatre ans Arthur ! Elle avait vingt-quatre ans ! Et ce n'était pas parce qu'elle tapait du pied lorsqu'on la contrariait ou qu'elle dessinait sur tes tasses que tu devais lui coller un doudou et un chocolat chaud entre les pattes. Elle buvait du café, était médicomage, c'était une grande fille. Non mais oh.
- « C'est le second tome ? » Ose-t'elle pourtant à voix basse, profondément consciente de la valeur presque sacré qui drapait se trésors presque oublié. « Personne autour de moi n'est parvenu à mettre la main dessus, comment tu as pu te le procurer ? »
Pleinement épatée, quoi qu'un peu déçue de ne pas avoir réussit à faire de même, Cataleya n'ose pas même effleurer les pages qui s'offre devant elle, se contentant de lire en diagonal le contenu qui défile sous ses grands yeux d'épistémophile.
« Manipule-le avec précaution, il n’y en a pas deux des comme ça et cela me dérangerait de devoir te couper une main. »
Elle rit un peu, tout d'abord convaincue qu'il n'oserait jamais, puis nerveusement en se rappelant qu'il lui avait laissé une jolie cicatrice sur le bras et qu'elle avait crû mourir ce jour là. Rien que d'y penser, elle éprouvait la sensation de cette solide poigne refermé sur ses cheveux sacro-saint-sacré. Alors, c'est le plus religieusement du monde qu'elle ose porter les mains à l'ouvrage et le ramène contre elle, pleinement émerveillée par la qualité du grain. Par ces couleurs un peu délavés, aussi.
- « La dernière fois que j'ai été aussi captivée par un recueil, c'est quand j'ai enfin pu lire le grimoire de mon grand père, et il est en vélin finement gravé ! Une merveille, tout bonnement... »
Mais là, il ne s'agissait ni d'un grimoire personnel, ni d'une encyclopédie de magie noire, non, c'était un simple ouvrage traîtant de joaillerie égyptienne et pourtant... Il y avait quelque chose d'hypnotique qui la maintenait là, en haleine au dessus de ses pages. Un sentiment assez particulier à dire vrai, qui la saisit devant l'esquisse d'une parure ornée d'une large émeraude. Elle avait toujours préférée la joaillerie scandinave de part l'embrassement de ce patronyme d'adoption et des origines, peut être sans doute aussi parce qu'elle lisait parfaitement le vieux norrois et son alphabet runique -toujours dans un souci de devenir une vrai Blackthorn- mais devait bien admettre que le travail représenté autour des pages étaient tout bonnement spectaculaire.
- « Tu t'intéresses surtout à leur histoire ou à la lithotérapie ? Des bijoux je veux dire. »
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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» miroir du riséd : sebastian stan
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» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
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» particularité : occlumens
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hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 16 Fév 2023 - 11:06
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il lui imposait le partage d’un secret sans même lui demander son consentement. Ce n’était pas quelque chose qu’il saurait faire avec n’importe qui. D’une étrange manière, Cataleya avait su entrer dans sa vie et lui faire croire qu’il pouvait lui confier une telle information. Une part de lui savait qu’elle avait conscience des répercussions si elle s’amusait à le trahir. Leur affrontement passé ne laissait aucun doute sur l’issue d’une dispute, s’il devait y en avoir une. Le Roumain confirma l’identité de l’ouvrage comme étant le second tome, cet ouvrage si rare et supposé perdu qui ne s’était vu offrir aucune copie - contrairement au premier volume, restauré depuis. Ce qui expliquait l’écart d’état entre les deux.
« Si personne n’y est parvenu, c’est probablement parce qu’il n’existe qu’un seul exemplaire et qu’il est jalousement gardé par ma famille depuis son acquisition il y a deux ou trois générations de cela. » Autrement dit, il clamait haut et fort son droit de propriété sur le livre ancien. Et contrairement à ce que cela laissait suggérer, la famille d’Arthur n’avait en aucun cas acquis l’ouvrage de façon illégale. Une aubaine s’était présentée, son propriétaire de l’époque voulant s’en débarrasser au plus vite contre quelques lei. La surprise et la fascination dans le regard de la jeune Blackthorn ne lui échappaient pas. Il avait ressenti la même lorsque son père lui avait transmis le vieil ouvrage avec une belle liste de mise en garde qu’il respectait scrupuleusement. Sa menace, elle, se montrait réfléchie. Elle avait beau être jeune, il n’hésitera pas à la soumettre au même sort qu’Isabelle si elle venait à adopter le même comportement à son égard. Il la regarda feuilleter les pages, près à intervenir en cas de débordement. Elle s’émerveillait de ce travail d'orfèvre qui tenait en son sein une représentation des plus belles collections de joyaux au monde. Arthur lui-même l’avait lu une bonne centaine de fois, désespéré de trouver entre ces pages les réponses à ses questions.
« L’un ne va pas sans l’autre » répondit-il de façon presque mystérieuse car s’il aimerait dire que seule leur histoire l’intéressait, il ne le pouvait pas. Mentir n’était pourtant jamais un problème pour Arthur. Il en avait fait son métier (même si beaucoup vous diraient le contraire). Dans les faits, la lithothérapie ne le passionnait pas vraiment, sauf lorsqu’il s’agissait des Joyaux du Savoir. Leur conception jusqu’à leurs effets lorsqu’ils étaient en connexion les uns avec les autres l’intriguait et poussait ses recherches toujours plus loin. Mais jusqu’à présent, il se focalisait sur leur histoire afin de retracer leur parcours et mettre la main dessus. Une vérité qu’il ne pouvait bêtement dire en présence de Cataleya.
« J’ai cru comprendre que le sujet t’intéressait mais tu sauras entendre pourquoi je ne peux te laisser l’emprunter et le sortir hors de ces murs… Il doit rester introuvable à jamais, même - et surtout - pour les aficionados de magie noire qui traînent chez les Capes Noires. » Les paroles d’Arthur n’avaient rien d’anodines. En tant que membre de ce club lui-même, il savait quelles pouvaient être leur motivation et certains des plus jeunes, envieux de gloire et de pouvoir, pouvaient se laisser dévorer par cette magie tumultueuse.
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Ven 17 Fév 2023 - 10:44
Un exemplaire unique, jalousement gardé par les Batthyány depuis des générations. Le frisson qui parcourt ses bras trop blancs trahit l’excitation qui pulse sous l’épiderme, quand bien même Cataleya ne dit mot, désespérément accroché aux pages qui se tourne précautionneusement sous ses doigts. L’habitude, sans doute. Des ouvrages précieux et antiques, elle en manipulait depuis le début de son adolescence. Du moins lorsque son oncle daignait dévoiler un peu de sa bibliothèque car le sujet de leur discussion se faisait trop pointilleux pour sa seule expertise. Elle ne pouvait certes, jamais traîner ces trésors hors du regard de cet homme sévère, mais ce simple fait renforçait inexorablement l’aura quasi mystique de ces artéfacts précieusement veillé. Si précieux que même au sein de la famille, il fallait cumuler les passe droit pour ne serait-ce que les approcher. Si précieux, que même placée finalement devant, elle n’avait pas le droit de faire ce qu’elle voulait avec.
Pourtant, tenue face à cet ouvrage Batthyàny, la sensation de privilège la grise d’autant plus ; Arthur était tellement secret que constater qu’il lui laissait enfin mettre un pied dans sa sphère privée la gonflait de fierté.
-Pas toujours, tu sais. Certains se damneraient pour un pouvoir dont ils ne savent rien. Souffle-t-elle dans un doux murmure, comme si le ton employé l’avait enfermé dans une bulle de confidence. Le regard demeure pourtant accroché aux pages, tente désespérément d’imprimer le plus d’information en un temps limité, mais l’évocation des capes noires la saisit si brusquement que ses cils papillonnent plus d’une fois au dessus de cette page traitant d’une émeraude supposément perdue mais qu’elle était certaine d’avoir déjà aperçu lors de son recrutement chez eux, justement. Elle en frissonnait presque.
Cataleya se fait pourtant pleinement violence pour ne trahir en rien ses pensées, tournant délicatement la page pour feindre une quiétude en rien troublée.
-En toute honnêteté, je doute que cette pseudo fraternité s’intéresse à d’aussi beaux ouvrages. Tout le monde sait que ce qu’elle n’existe que pour se gausser auprès des élèves d’être un cercle prestigieux et très fermé, et que ses activités se cantonnent à de bien mauvaises soirées.
Le ton se veut emprunt de jugement, en tout point égal à toute ses fois où elle s’était plaint des summerbee et de leur optimisme nauséabond. Le sourire s’ose pourtant lorsqu’elle daigne enfin lever les yeux vers Arthur, comme pour chasser le spectre du velour couleur jais qui pouvait la draper plus d’un soir.
-Je ne dirais mot à ce sujet, tu as ma parole Arthur.
Elle aurait pu arguer qu’elle ne s’intéressait au sujet que parce qu’elle était matérialiste à souhait et rêvait du jour où elle pourrait remplir une baignoire de bijoux mais ne s’aventure en rien sur ce mensonge. Arthur commençait à la connaître, il décèlerait en trois secondes montre en main l’odieux de cette fabulation. Cataleya vouait un véritable cultes aux pierres, comme elle pouvait le faire devant les arbres et le bois, et elle s’était trop souvent ventée d’avoir accès à la collection très privé de son père ou les contacts de son oncle en cas de recherche d’antiquité pour feindre le désintérêt.
Alors, si cela la tue de toute part, c’est précautionneusement qu’elle referme l’ouvrage et le rend au roumain pour marquer une forme de renonciation au trésor ainsi offert.
-Mais je suis incapable de promettre que je ne tenterai pas de te faire les yeux doux, une prochaine fois, pour accéder à ta bibliothèque.
Pourtant, tenue face à cet ouvrage Batthyàny, la sensation de privilège la grise d’autant plus ; Arthur était tellement secret que constater qu’il lui laissait enfin mettre un pied dans sa sphère privée la gonflait de fierté.
-Pas toujours, tu sais. Certains se damneraient pour un pouvoir dont ils ne savent rien. Souffle-t-elle dans un doux murmure, comme si le ton employé l’avait enfermé dans une bulle de confidence. Le regard demeure pourtant accroché aux pages, tente désespérément d’imprimer le plus d’information en un temps limité, mais l’évocation des capes noires la saisit si brusquement que ses cils papillonnent plus d’une fois au dessus de cette page traitant d’une émeraude supposément perdue mais qu’elle était certaine d’avoir déjà aperçu lors de son recrutement chez eux, justement. Elle en frissonnait presque.
Cataleya se fait pourtant pleinement violence pour ne trahir en rien ses pensées, tournant délicatement la page pour feindre une quiétude en rien troublée.
-En toute honnêteté, je doute que cette pseudo fraternité s’intéresse à d’aussi beaux ouvrages. Tout le monde sait que ce qu’elle n’existe que pour se gausser auprès des élèves d’être un cercle prestigieux et très fermé, et que ses activités se cantonnent à de bien mauvaises soirées.
Le ton se veut emprunt de jugement, en tout point égal à toute ses fois où elle s’était plaint des summerbee et de leur optimisme nauséabond. Le sourire s’ose pourtant lorsqu’elle daigne enfin lever les yeux vers Arthur, comme pour chasser le spectre du velour couleur jais qui pouvait la draper plus d’un soir.
-Je ne dirais mot à ce sujet, tu as ma parole Arthur.
Elle aurait pu arguer qu’elle ne s’intéressait au sujet que parce qu’elle était matérialiste à souhait et rêvait du jour où elle pourrait remplir une baignoire de bijoux mais ne s’aventure en rien sur ce mensonge. Arthur commençait à la connaître, il décèlerait en trois secondes montre en main l’odieux de cette fabulation. Cataleya vouait un véritable cultes aux pierres, comme elle pouvait le faire devant les arbres et le bois, et elle s’était trop souvent ventée d’avoir accès à la collection très privé de son père ou les contacts de son oncle en cas de recherche d’antiquité pour feindre le désintérêt.
Alors, si cela la tue de toute part, c’est précautionneusement qu’elle referme l’ouvrage et le rend au roumain pour marquer une forme de renonciation au trésor ainsi offert.
-Mais je suis incapable de promettre que je ne tenterai pas de te faire les yeux doux, une prochaine fois, pour accéder à ta bibliothèque.
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Ven 17 Fév 2023 - 13:28
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il aurait pu la croire si elle n’en avait pas tant fait pour le convaincre qu’elle sous-considérait les Capes Noires. A trop vouloir détacher son appartenance de ce qu’ils appelaient encore un “club”, Cataleya se trahissait. Mais il ne chercha pas à forcer la vérité hors de sa bouche et accepta de laisser la conversation évoluer dans son mensonge. Pour en être un ancien membre, Arthur savait ce que cela coûtait d’appartenir à un groupuscule aux activités douteuses et à l’existence hypothétique. Selon ses récentes informations, Isabelle y était encore membre active, quand lui avait retiré son tablier. Qu’ils en avaient passé des soirées en couple à parler complots magiques et autres variantes d’une magie qu’ils ne saisissaient pas totalement. A vouloir tester les limites de ce qui leur était possible de faire tout en veillant à ne pas y succomber. En tant qu’enfants de grandes familles appartenant à une société secrète, ils s’étaient habitués à mentir sur leurs activités en dehors de l’école. Cataleya avait l’étoffe d’une Cape Noire et si d’aventure elle n’en faisait pas partie (ce dont il doutait sincèrement), cela devrait se régler sous peu. Il ne pouvait décemment pas envoyer une missive à Isabelle pour la convaincre de l’enrôler, mais il comptait bien sur l’esprit aiguisé de son ex-compagne pour la remarquer dans la foule des potentielles recrues d’Hungcalf.
En lui offrant sa parole, la Blackthorn se liait indéfiniment à lui - ou, du moins, jusqu’à ce qu’elle décide de la briser. S’il laissait Cataleya apercevoir un infime morceau de sa vie, Arthur savait ne pas pouvoir lui faire totalement confiance. Mais on parlait là d’un homme qui n’avait même pas foi en ses propres parents… Il récupéra l’ouvrage et le tint avec précaution entre ses mains, appréciant le geste de Cataleya. Elle n’avait pas attendu qu’il le lui demande pour lui restituer son bien et, ainsi, affirmer son respect de la parole qui les liait.
« Qui ne tente rien n’a rien. » Le Roumain s’autorisa un rare sourire à l’attention de la nouvellement blonde, sachant à quel point sa curiosité devait la ronger à cet instant. Il ne comptait pas lui donner un jour l’accès à sa précieuse bibliothèque, pas en une seule fois tout du moins. Car dans cette pièce ne résidaient pas que des livres anciens, mais bien des objets de plus grandes valeurs encore. De nombreux parchemins traitant d’une légende oubliée de tous, sauf d’une petite poignée chanceuse (ou maudite ?). Arthur pensa avec mélancolie que pendant un court instant s’était trouvé dans cette même pièce un rare accomplissement qu’il avait retiré des mains d’Isabelle en échange d’un douloureux sacrifice. Abandonner toute perspective de vie maritale avec la Française dans l’unique but de perpétuer une tradition familiale ancestrale n’était pas donné à tout le monde. On pouvait aisément le critiquer pour cela. Fort heureusement, peu connaissaient l'existence de cet acte. Il disparut à nouveau dans son bureau pour remettre l’ouvrage à sa place, à côté de son premier volume, puis revint au salon sans paraître plus chamboulé que cela.
« Tu devrais te préparer à aller te coucher maintenant, ou la nuit sera très courte pour toi et j’ai moi-même des affaires à régler demain qui me demanderont un lever très matinal. Tu dormiras ici » dit-il en la guidant jusqu’à sa chambre, plus sobre que le reste de l’appartement. Toute la literie avait été remplacée pour l’occasion et il avait pris soin de fermer à double tour magique ses armoires afin qu’elle ne s’amuse pas à fouiller dans ses chaussettes, costumes ou, pire encore, sous-vêtements… « Et la salle de bain est de ce côté. Je te laisse t’installer. Pas trop, je te prie. »
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Mer 22 Fév 2023 - 16:10
Le sourire s'étire lorsqu'il croise celui du roumain mais Cataleya le sait ; les yeux doux, l'insistance, ou même les suppliques ne serviraient pas à grand chose contre Arthur. La ruse, elle, était définitivement à proscrire sous peine de briser l'étrange charme qui les liait. La Blackthorn n'était pas dupe, elle même fonctionnait sur ce même principe alors soit. Elle userait de patience, du moins essayerait. Pourtant c'est emplit d'attention que jeune femme contemple ce trésors disparaître au loin et, l'espace d'une seconde, Perceval et le Graal lui reviennent en tête. Il ne faisait aucun doute que Blackthorn père lui hurlerait de s'en emparer s'il avait sû nicher dans son esprit aussi bien que le faisait Claudia, mais Cataleya préféra cent fois choir sur le canapé. Perdre une main trop blanche sur ses blondes mèches pour dissiper le spectre familial qui la hantait malgré la distance instauré ces dernier mois. Il n'y avait pas à dire, elle préférait accepter le fait de ne plus jamais revoir cet ouvrage unique plutôt que s'enfoncer dans un schéma qui lui collait un peu trop à la peau. Accepter la perte, plutôt que corrompre plus encore ses valeurs, auprès d'Arthur du moins.
Arquant un sourcil lorsque l'accent typique du brun lui suggère une mise au lit, Cataleya se redresse à peine. En équilibre sur ses coudes et la moue désespérément perplexe. Dormir chez un homme était bien plus indécent que filer sous la caresse des étoiles, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Et si la Blackthorn n'avait que peu de doute sur les intentions du brun, n'avait même jamais crû à une quelconque ambiguïté, elle savait ce qu'il se murmurerait si elle venait à être surprise ici. La perspective d'avoir -enfin- le droit de prendre ses quartiers ici plutôt qu'être pressé à la porte à trois heures du matin pique pourtant sa pleine curiosité et c'est silencieusement qu'elle se promet de jouer les ombre au retour. Que pas un regard ne surprendrait l'envolé de sa cape sombre. Alors elle le suit petite Cataleya, les mains docilement rangé derrière son dos et son vieux sac à dos jeté à la hâte sur son épaule.
La chambre est impersonnelle mais Cataleya ne dit mot car, déjà, quelque chose file sous ses grands yeux bleu. La moue se pince pour tenter de taire l'enthousiasme qui prend racine en elle mais les airs de lutin de Cornouailles qu'elle tournent vers Arthur se font en tout point équivoques. Pas même la porte fermée elle se tiendrait déjà à quatre patte sur le lit, la tête en bas pour observer ce qui se cache sous le matelas.
- « Je peux me satisfaire du canapé tu sais, si tu préfères garder tes appartements » Ose-t'elle d'une voix trop douce, quand bien même ses doigts entrouvrent déjà son sac à dos pour court-circuiter un changement d'avis. Trop tard Arthur, tu venais d'ouvrir ta porte à un démon et... Et une discrète inspiration prise dans la pièce balaye instantanément l'enthousiasme de la jeune femme. Ça sent la lessive -ou le neuf- elle plein nez. Pas certaine qu'elle puisse trouver une quelconque information utile sur les draps du brun concernant son idylle avéré ou non avec la belle Irina. C'était du sabotage Arthur ! Tout bonnement du sabotage ! La moue se forme un peu et une main se porte a l'armoire pour vérifier ce qui se dessine dans son esprit. Fermé, évidemment. Le soupire est pleinement déçu, quand bien même Arthur se trouve juste derrière. A croire qu'elle lui a jeté sa pleine confiance au visage depuis de trop long mois déjà.
- « Tu as peur que je juge tes gouts en matière de costumes où tu caches un Inferius ? » La tête se penche un peu en arrière pour observer le visage d'un roumain qu'elle devine déjà dépité, mais le sourire se fait en tout point radieux lorsqu'elle se redresse « Qui ne tente rien n’a rien. »
Arquant un sourcil lorsque l'accent typique du brun lui suggère une mise au lit, Cataleya se redresse à peine. En équilibre sur ses coudes et la moue désespérément perplexe. Dormir chez un homme était bien plus indécent que filer sous la caresse des étoiles, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Et si la Blackthorn n'avait que peu de doute sur les intentions du brun, n'avait même jamais crû à une quelconque ambiguïté, elle savait ce qu'il se murmurerait si elle venait à être surprise ici. La perspective d'avoir -enfin- le droit de prendre ses quartiers ici plutôt qu'être pressé à la porte à trois heures du matin pique pourtant sa pleine curiosité et c'est silencieusement qu'elle se promet de jouer les ombre au retour. Que pas un regard ne surprendrait l'envolé de sa cape sombre. Alors elle le suit petite Cataleya, les mains docilement rangé derrière son dos et son vieux sac à dos jeté à la hâte sur son épaule.
La chambre est impersonnelle mais Cataleya ne dit mot car, déjà, quelque chose file sous ses grands yeux bleu. La moue se pince pour tenter de taire l'enthousiasme qui prend racine en elle mais les airs de lutin de Cornouailles qu'elle tournent vers Arthur se font en tout point équivoques. Pas même la porte fermée elle se tiendrait déjà à quatre patte sur le lit, la tête en bas pour observer ce qui se cache sous le matelas.
- « Je peux me satisfaire du canapé tu sais, si tu préfères garder tes appartements » Ose-t'elle d'une voix trop douce, quand bien même ses doigts entrouvrent déjà son sac à dos pour court-circuiter un changement d'avis. Trop tard Arthur, tu venais d'ouvrir ta porte à un démon et... Et une discrète inspiration prise dans la pièce balaye instantanément l'enthousiasme de la jeune femme. Ça sent la lessive -ou le neuf- elle plein nez. Pas certaine qu'elle puisse trouver une quelconque information utile sur les draps du brun concernant son idylle avéré ou non avec la belle Irina. C'était du sabotage Arthur ! Tout bonnement du sabotage ! La moue se forme un peu et une main se porte a l'armoire pour vérifier ce qui se dessine dans son esprit. Fermé, évidemment. Le soupire est pleinement déçu, quand bien même Arthur se trouve juste derrière. A croire qu'elle lui a jeté sa pleine confiance au visage depuis de trop long mois déjà.
- « Tu as peur que je juge tes gouts en matière de costumes où tu caches un Inferius ? » La tête se penche un peu en arrière pour observer le visage d'un roumain qu'elle devine déjà dépité, mais le sourire se fait en tout point radieux lorsqu'elle se redresse « Qui ne tente rien n’a rien. »
- Arthur BatthyányOldie ㄨ experimented wizard
- » parchemins postés : 890
» miroir du riséd : sebastian stan
» crédits : bidi (ava)
» multinick : maximus / joe / keir
» âge : trente-huit ans
» situation : célibataire
» nature du sang : sang-pur
» particularité : occlumens
» options obligatoires & facultatives :♞ DIPLÔMES ♞durmstrang : a.s.p.i.c. (1997 - 2004)
hungcalf : d.e.f.i.s. (grymm ; 2004 - 2014) sciences occultes ♘ option obligatoires : dcfm, potions, étude des runes ♘ options facultatives : histoire de la magie, sciences politiques et magiques
» profession : diplomate au Ministère de la Magie Bulgare, Département de la Coopération Magique Internationale / Chevalier d'Absolutum
» gallions sous la cape : 4358
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 23 Fév 2023 - 9:30
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le caractère de la Blackthorn se dessinait de jour en jour devant les yeux attentifs du Roumain et il ne fut pas surpris de voir son intérêt grandir et se manifester dans ses expressions faciales alors qu’il lui proposait sa propre chambre comme lieu de repos temporaire. Il avait anticipé sa curiosité maladive et prit soin de disposer la pièce de telle sorte qu’elle ne puisse rien trouver de compromettant pour sa vie, ou pour la sienne. Il n’y avait nul besoin de le spécifier pour comprendre qu’Arthur n’aimait pas que l’on fouille dans ses affaires et s’il se faisait exceptionnellement hospitalier ce soir, il ne pouvait l’accompagner d’une naïveté qui ne lui ressemblerait pas. L’homme était et se savait si mystérieux que n’importe quelle personne un tant soit peu intéressée par lui partirait aussitôt en vadrouille dans ses possessions une fois la porte close.
« Ce ne serait pas digne d’un gentleman et étant donné que c’est mon appartement, c’est moi qui dicte les règles. » Pas besoin d’insister plus, cependant, car elle commençait déjà à s’installer. Arthur la regarda faire et ne parvint même pas à être surpris par son besoin irrépressible d’aller ouvrir son armoire parfaitement scellée. Un fin sourire parsema ses lèvres avant de s’évanouir presqu’aussitôt et il leva les yeux au ciel à la réflexion de Cataleya.
« Un Inferius n’est rien à côté de ce qui se trouve dans cette armoire. » Sa voix, posée, prenait des intonations de mystères, de ceux qui vous glacent le sang et frissonner. Il n’y avait rien d’autre dans cette armoire que des costumes et autres manteaux, de ceux qu’il ne mettait qu’à de rares occasions tant ils étaient chers et élégants. Sauf que le diplomate voyait là une opportunité de donner une bonne leçon à Cataleya et poursuivit bien vite sur le même ton.
« Je te conseille de ne pas chercher à l’ouvrir d’une quelconque façon. Tu pourrais énerver le Strigoï et crois-moi, tu n’as pas envie de le libérer. » Il ne fit pas tout de suite le rapprochement entre son choix de créature de la mythologie roumaine et le tourment qui accablait la famille Blackthorn, dont il ne connaissait que les grandes lignes. Il était déjà trop tard pour faire demi-tour et avec un peu de chance, Cataleya ne saurait pas ce que c’est. Connaissant cette famille, ils avaient forcément quelques cadavres dans le placard qui sauraient obliger la blonde à se tenir tranquille. Elle ne comptait sûrement pas tester la théorie du Strigoï, curieuse ou non.
« Sur ce, je te souhaite une bonne nuit. » Il jeta un dernier coup d’œil en direction de l’armoire pour appuyer son mensonge puis ferma la porte derrière lui, plongeant la sorcière dans une solitude angoissante. Pourtant, lui, souriait.
- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
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Re: Like father, like daughter (ft. Cataleya)
Jeu 23 Fév 2023 - 10:54
Un Strigoï … ? Pleinement attentive aux mots du roumain, Cataleya alterne longuement entre son regard et l’armoire mais finit par relever le menton, gonfler la poitrine pour feindre l'assurance. Ca n'avait aucun sens. Déjà parce que ce que personne de sain d'esprit n'enfermerait une créature dans son armoire, plus encore dans sa chambre. Pas sous la seule protection d'un simple sortilège et de costume parfaitement taillés en tout cas, si … ? Il fallait avouer que Cataleya n'avait, au final, aucun mal à visualiser le diplomate dormir sa baguette à la main, prêt à jeter un maléfice à la créature qui grattait dans le meuble qui lui faisait face. Il pouvait avoir des réflexes et réflexions contre intuitive par moment. Et puis... En y regardant de plus près, c'est vrai que l'armoire était de belle facture, en bois massif, et qu'elle faisait sans peine la hauteur d'un homme de bonne corpulence. Un chouette cercueil passe-partout en sommes. Le genre de chose qui n'attirait au final jamais l'oeil parce que, il est vrai, qui était assez curieux pour se dire qu'il y avait quelque chose d'intéressant dans une armoire ? Hormis les voleurs. Et les gens qui cachent des choses dans leurs armoires ?
Un Strigoï. Le regard se plisse, le buste avance à peine, mais la panique s’inscrit soudainement sur le visage de la jeune femme lorsque Arthur vient à lui souhaiter une bonne nuit. Attend attend attend ! On était d'accord que c'était une blague de mauvais goût, hein, Arthur. La porte se clos et, brusquement, la sorcière se jette sur son portable. Elle peine par trois fois à orthographier le nom de la créature supposément tapis à côté d'elle mais se perd bien vite sur des illustrations peu ragoutante. C'est stupide. Elle aurait sentit l'odeur de chaire en décomposition. Ou du moins quelque chose l'aurait alerté dans l'air ambiant, non ?
… A moins qu'Arthur avait anticipé ce point, et s'était senti obligé de jeter son entière literie, conscient que la fibre était un merveilleux récepteur à odeur. Non, c'était stupide. Pourquoi se donner autant de mal ? Il lui avait préparé à mangé, lui avait propos... Imposé de dormir dans sa chambre ! Depuis quand Arthur était aussi prévenant ? Depuis quand il la laissait faire tranquillement sa vie chez lui ?
Désormais pleinement méfiante, soyons honnête, Cataleya approche de l'armoire en plissant un peu le nez mais de bref et discret coup porté au mur derrière elle la précipite aussitôt sur le lit. « C'est franchement pas drôle du tout Arthur ! » Aboie-telle plaintive, soudainement vidée de son aplomb légendaire. Pas de réponse, pourtant ça ne pouvait être que lui n'est-ce pas ? Fuck. Fuck fuck fuck. La main agrippe brusquement son portable et s'apprête à noyer chacune des figures rassurantes de son répertoire de question, mais l'égo fait front. Non. C'était une adulte responsable. C'était une cape noire, Lufkin qui plus est, si guet-apens il y avait, elle se devait de lui tordre le cou. Et puis quel était le pourcentage de chance pour que Arthur Batthyàny soit une barbe bleu en puissance ? Il avait eu mille fois l'occasion de l'étrangler et ne l'avait pas fait. A moins que le livre plus tôt exposé ait réveillé ses instincts de prédation ? Non, c'était stupide, il lui avait préparé à manger et avait forcément aménagé la chambre en amont ; il y avait forcément préméditation. Elle avait forcément commis une erreur en amont. Le regard se fige soudainement.
Un Strigoï. Le regard se plisse, le buste avance à peine, mais la panique s’inscrit soudainement sur le visage de la jeune femme lorsque Arthur vient à lui souhaiter une bonne nuit. Attend attend attend ! On était d'accord que c'était une blague de mauvais goût, hein, Arthur. La porte se clos et, brusquement, la sorcière se jette sur son portable. Elle peine par trois fois à orthographier le nom de la créature supposément tapis à côté d'elle mais se perd bien vite sur des illustrations peu ragoutante. C'est stupide. Elle aurait sentit l'odeur de chaire en décomposition. Ou du moins quelque chose l'aurait alerté dans l'air ambiant, non ?
… A moins qu'Arthur avait anticipé ce point, et s'était senti obligé de jeter son entière literie, conscient que la fibre était un merveilleux récepteur à odeur. Non, c'était stupide. Pourquoi se donner autant de mal ? Il lui avait préparé à mangé, lui avait propos... Imposé de dormir dans sa chambre ! Depuis quand Arthur était aussi prévenant ? Depuis quand il la laissait faire tranquillement sa vie chez lui ?
Désormais pleinement méfiante, soyons honnête, Cataleya approche de l'armoire en plissant un peu le nez mais de bref et discret coup porté au mur derrière elle la précipite aussitôt sur le lit. « C'est franchement pas drôle du tout Arthur ! » Aboie-telle plaintive, soudainement vidée de son aplomb légendaire. Pas de réponse, pourtant ça ne pouvait être que lui n'est-ce pas ? Fuck. Fuck fuck fuck. La main agrippe brusquement son portable et s'apprête à noyer chacune des figures rassurantes de son répertoire de question, mais l'égo fait front. Non. C'était une adulte responsable. C'était une cape noire, Lufkin qui plus est, si guet-apens il y avait, elle se devait de lui tordre le cou. Et puis quel était le pourcentage de chance pour que Arthur Batthyàny soit une barbe bleu en puissance ? Il avait eu mille fois l'occasion de l'étrangler et ne l'avait pas fait. A moins que le livre plus tôt exposé ait réveillé ses instincts de prédation ? Non, c'était stupide, il lui avait préparé à manger et avait forcément aménagé la chambre en amont ; il y avait forcément préméditation. Elle avait forcément commis une erreur en amont. Le regard se fige soudainement.
« On t’aurait coupé la langue pour moins que ça en Roumanie… »
… Est-ce qu'il avait pu la voir creuser la tombe de ce moldu ? Etait-ce pour ça qu'il avait évoqué le nom des capes noires ? C'était pour faire avancer la science bon sang ! Et ils étaient quatre sur le coup !Les sourcils froncé, une main porté à sa baguette et l'autre à son portable, la Blackthorn se coule hors du lit et avance prudemment jusqu'aux porte de ce meuble maudit, effleurant à peine le bois des doigts. Ok. Elle passerait peut être la nuit devant ce truc, mais il était hors de question qu'elle se laisse hypothétiquement dévorer. Alors, Wikipedia sous les yeux, ses manuels de dfcm et d'étude de rune abattu au sol pour être certaine de ne pas se planter dans la rédaction des cercles de protection qu'elle traçait déjà à la craie, Cataleya passa la première partie de la nuit à s'abreuver de podcast flippant sur les mythes de transylvaine, et la seconde à tenter de déjouer les enchantements d'Arthur pour s'assurer qu'il n'y avait bien aucun revenant venu lui bouffer les entrailles. Terminé