- Cataleya BlackthornFirefly ✩ My wings eclipse the sun
- » parchemins postés : 1020
» miroir du riséd : Abigail Cowen
» crédits : @lionheart.
» âge : 25 ans (15 février)
» situation : Fiancée à Marius Bonnamy ; roucoule sous l'accent de Miguel Pajares
» année d'études : 9ième
» options obligatoires & facultatives : ㅡ options obligatoires :▣ Médicomagie Appliquée ; Potion; Sortilèges.ㅡ options facultatives :▣ DCFM, Étude des Runes.
» profession : Résidente à sainte marie d'inverness, service pathologie des sortilèges
» particularité : Animagus chien (Malinois)
» nature du sang : Pur
» gallions sous la cape : 4389
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This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 18 Déc 2022 - 14:45
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Soulignant inlassablement son œil de chat du bout de son eyeliner, Cataleya faisait fit de ce que le miroir lui renvoyait pourtant, là, dans l'encadré du couloir. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , blême, attendait ouvertement un signal que son ex fiancée ne daignerait aucunement lui tendre ; une opportunité de dialogue qui révulsait l'héritière Blackthorn autant que son égo était grand alors, si elle eu bien un regard pour lui, là, au travers du miroir, ce fut avec la plus glaciale des arrogances qu'elle s'en détourna, ne lui laissant que le triste loisir d’apercevoir son dos dénudé jusqu'aux frontière du bassin. Ce n'était pourtant pas faute de vouloir briser le silence instauré depuis deux jours, s'armer autour d'une ire et d'un fiel si intense qu'elle l'avait aiguisé pour détruire, et non plus blesser, mais Cataleya n'était pas sotte. L’indifférence, le déni le plus total de sa personne, étaient infiniment plus douloureux que chacun des mots qu'elle pourrait claquer sur son visage alors, elle s'acharnait à sceller ses lèvres autour de ce bout de papier, y déposant les reliquats de son rouge à lèvre carmin.
La conscience avait tout de même ordonné à la rousse de lier Juliet et Maximilien autour de la tache qu'était de veiller un James qu'elle savait auto-destructeur et aux frontières du pire, sifflant au visage de ce traître véritable que la fuite se ferait impardonnable. Trop simple. Et c'était sans doute là les seuls mots échangés depuis qu'elle avait apprit pour l'Artiste moldu qui lui avait volé son homme. L'espace d'un instant pourtant, elle avait vu toute la détresse dans le regard de James, s'était laissé émouvoir par un désarroi venu la frapper en pleine tripe et, l'espace d'un instant sans doute, elle s'était surprise à le ramener tout contre elle, lui promettre que ce n'était pas grave et que le plus important demeurait son bien être. Qu'il se décharge de cette culpabilité venu le nécroser et broyer chacune de ses pensées. L'espace d'une seconde, oui, elle s'était laissé prendre au cou par l'amour, mais c'était la fureur qui avait balayer cet intense bras de fer et, si elle était resté le plus calme du monde en appelant Maximilien, lui demandant de récupérer un James qu'elle sentait aux frontières de l'effondrement, son regard jetait déjà des éclairs. Fomentait le pire des plans pour retrouver cet incube tentateur et lui faire ravaler ses dents de moldu. Elle avait débarqué chez Ofélia furibonde, énuméré frénétiquement toute les tortures qu'elle pourrait lui faire subir pour le garder le plus longtemps vivant et conscient possible, avant de s'écrouler véritablement en larme et finir a moitié avachit contre elle, un chocolat chaud avec supplément de marshmallow et cannelle entre les mains, assoupit devant un énième film d'horreur. Depuis, la règle était simple ; déni, silence, soirée avec Ofélia. Se défouler au travers d'expérimentations étranges, défi pourri, et expédition nocturne au cœur de lieu pas toujours sécuritaire. Elle aurait presque pu traîner Wyatt avec elle, mais si elle l'avait brièvement tenu au courant de la situation par message, force était d'admettre qu'elle sentait le conflit là, aux frontières d'un verre de trop, se nouer autour de la sexualité de James. Et elle l'avait frénétiquement répété à Ofélia, Cat, qu'elle se moquait que James préfère les hommes à ses fesses parfaitement rebondit et à sa chevelure tant brillante qu'elle tenait de l’irréel, qu'elle était presque prête à fermer les yeux sur le fait qu'il avait préféré à elle un foutu moldu sous prétexte que, gnagna, il peignait, mais que l'idée même qu'il n'ait jamais tenté d'évoquer, ne serait-ce que les prémices de cette ultime trahison la rendait littéralement folle. Elle, elle lui avait parlé de Cillian à peine son cœur d'adolescente s'était-il éveillé, elle, elle lui avait parlé de l'envie qui lui tenaillait les tripes lorsqu'elle côtoyait un peu trop Miguel, et elle, elle aurait avoué toute infidélité à peine le pas ayant franchit le manoir.
Elle délaisse ses talons aiguilles Cat, autant parce qu'elle ignore le programme tissé par Ofélia qu'elle sait ses escarpins capables d'être des arme létale entre ses doigts trop blanc. La tentation de les jeter au visage d'un James qui ne bougeait pas était désespérément trop grande. Celle de le poignarder avec plus encore. Alors elle arbore des chaussures plus confortable et s'observe une dernière fois au travers du miroir, faisant soudainement volte face pour confronter le regard de James avait le plus grand des dégoût. Et ça la démange, Cat, de lui siffler quelques horreurs au visage, mais c'est avec la plus grande des maîtrises qu'elle lui offre son plus beaux sourire, réajuste ses bijoux, ose même un selfie pour avoir l'avis de Wyatt sur sa tenue du jour tout en prenant le chemin de la sortie.
Un transplanage plus tard, la voici souplement arrêté aux frontières de l'appartement de la jolie brune, réajustant une dernière fois ses boucles d'oreilles où se superposait quelques entêtantes étoiles.
« Ofééééé, si on ne se met pas en marche maintenant je te jure que le froid aura ma peau. Je n'ai pas de collant et la crève me tend les bras ! » Pourquoi pas de collant me direz vous ? Parce que clairement, elle avait brossé le tableau le plus sexy du monde devant les yeux de chien battu de James pour lui faire croire qu'elle allait chez Miguel, et avait préféré la puterie à la survie. Clairement. Et si elle cherchait encore a nicher son nez dans son manteau en fausse fourrure rose, force était d'admettre qu'elle trépignait déjà, la petite Cat. « Et être sous la douche n'est pas une excuse valable pour me condamner à cette mort, je préviens !»
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 18 Déc 2022 - 16:01
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Elle raccroche le téléphone avec énervement. Elle n’aime pas ça, Ofélia. Cette pression, ces questions, cette attente constante qu’elle dise quelque chose, qu’elle prenne une décision. Elle est si jeune, trop jeune pour décider d’un futur en un claquement de doigts. Ne peuvent-ils pas le comprendre ? Elle a besoin de se chercher, de se trouver, de découvrir qui elle est vraiment et si son style lui convient. La mexicaine fait une moue face au miroir de la salle de bain et ajuste sa frange au-dessus de ses yeux sombres. Parmi le bordel qui règne dans la salle d’eau, elle cherche désespérément son rouge à lèvres préféré, un rouge sombre semblable à celui du sang coulant parfois de sa peau lorsque la pression est trop grande pour être supportée sans. Elle en trace les contours avec un crayon noir, claque ses lèvres entre elles pour disséminer la substance et se regarde une dernière fois. Inspire. Expire profondément. De retour dans sa chambre, son regard croise un poster sur lequel elle ne se reconnaît pas. Si… pop, fruité, frais. A-t-elle été cette fille ? L’est-elle encore ? Elle n’a pourtant aucun mal à sourire au quotidien et si elle n’a pas une nature solaire, elle s’en rapproche cruellement. D’un geste expert, comme si elle avait fait ça toute sa vie, Ofélia roule le morceau de papier, l’entoure d’un élastique transparent et le lance dans un coin de sa chambre. Le rouleau, après quelques rebondissements, disparaît sous son lit.
La voix si reconnaissable de Cataleya se fait entendre de l’autre côté de la porte de l’appartement et l’étudiante a un sourire. Quelle diva celle-là… « T’avais qu’à en prendre un ! » hurle-t-elle à son tour à travers la cloison en ouvrant son tiroir à sous-vêtements. Là aussi, c’est loin d’être ordonné et pourtant, elle s’y retrouve toujours. Après avoir jeté derrière elle bon nombre de chaussettes hautes et de collants, elle en trouve un chair et le roule dans sa poche de veste, ainsi qu’une autre paire de bas. La mexicaine ouvre brusquement la porte sur son amie.
« Meuf, je crois que tout le bâtiment sait que tu te gèles les miches hein ! Mets ça. » Elle sort le collant de son énorme poche de manteau et le fourre dans les mains de la Blackthorn, avant de pouffer de rire. « Quelle improbable créature as-tu assassiné pour te trimballer avec un truc pareil ? Je suis sûre qu’on te voit depuis l’espace ! On dirait un gros bonbon. J’espère que tu piques au moins ! » Ses clés dans ses mains, elle ferme la porte de l’appartement et les fourre à l’intérieur de ses poches qui, à force, laissent penser qu’elle est une Mary Poppins ambulante. La petite mexicaine d’un mètre cinquante-cinq à peine a rehaussé sa silhouette de dix centimètres supplémentaires avec des chaussures noires à semelles plus qu’épaisses, même si cela ne suffit pas à rattraper son amie Sophie la Girafe. Sa main vient taper la fesse de la sang-pur et la pousse en avant en direction des escaliers.
« C’est pour moi que tu t’es habillée en bombe ? Fallait pas ! Comment je vais faire pour résister à tes courbes de déesse ? On va où au juste ? Pas un truc de péteux hein, j’ai pas encore envie de me retrouver dans les journaux People demain. » Pourtant, elle est obligée de faire face à ces inconvénients. Cataleya, en tant que fille d’une grande famille richissime, ne peut que comprendre cette envie de faire profil bas, parfois. De passer sous les radars.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 18 Déc 2022 - 17:13
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« T’avais qu’à en prendre un ! » L'océan de son regard roule exagérément alors qu'elle trépigne plus encore, tapant du pied pour chasser le gel venu mordre des cuisses sur lequel se devine déjà une série de rune gravé à même les chaires. Pour un peu elle se serait presque allé à sauter à pied joint sur trois mesures, s'insurger un peu plus, mais c'est un peu surprise qu'elle recule lorsque la porte s'ouvre brutalement. Un collant lui ait fourré entre les mains et c'est du bout des lèvres qu'elle remercie la brune sans un mot, s'acharnant déjà à délier les nœuds de ses rangers pour passer un collant dont elle prend le plus grand soin, ne redressant le visage qu'à l’énoncé de son sacro-saint manteau, et en une expression tant outrée qu'elle s'en faisait presque risible. « Wowowo. J'ai clairement manqué de tuer quelqu'un pour lui ! » Elle révulse de nouveau sa tête en avant pour nouer ses lacets et un sourire se dessine déjà au coin de ses lèvres, presque innocent. « Pour le piquant, il faudra demander à Pajares. » C'est vrai que pour le coup, elle avait épuisé le pauvre Grymm lorsque, furieuse après l'annonce de James, elle avait frappé à sa porte pour trouver du réconfort dans ses bras. Que dis-je ! Pour épuiser sa fureur, et une frustration trop longtemps contenu sur des lèvres et un corps dont elle avait sans grand mal prit l'ascendant. Elle ne lui avait laissé aucun répit, ne s'en était laissé aucun, mais force était d'admettre que depuis, elle se sentait un peu plus tranquille. Libérée d'un poids immense. Elle sursaute pourtant lorsqu'une main heurte son auguste fessier, mais ne peut qu'éclater de rire devant le compliment, un sourire pincé pour taire toute réponse, quoi qu'elle savait sa posture de pin-up savamment penchée là, en avant, sublimer plus encore ses formes. Alors elle se contente de terminer son nœud, la moue songeant ouvertement à leur destination.
« Mmh. » Elle se redresse enfin, couche ses folles ondulations en arrière pour se libérer le visage avant de délibérément laisser sa veste glisser le long de ses épaules, laissant apparaître un dos que l'on devine grandement nu. « Si tu veux te faire discrète, on peut éviter le monde tout simplement, et ne filer qu'en tête à tête sous la nuit et ses étoiles ». Le ton est charmant, le regard pétillant, mais force est d'admettre que Cataleya Quarta Blackthorn n'avait pas de grande idées hormis... « Je sais qu'il y a dans l'Inverness moldu quelques concerts undergrounds intéressant. Pas mal de rock, un peu de métal. Musique pas très populaire, peu de monde, personne pour deviner que deux sorcières aussi grandioses que nous deux aurait l'audace ou le désespoir de se mêler aux bas-fonds... Un cinéma tranquille ou... Une excursions à l'aveugle dans les dédales de ce monde, ne laissant que notre flair pour nous guider ? Je pourrais te dire que j'ai aussi très envie de faire un bonhomme de neige mais qu'il est quasis suicidaire d'en faire un par ce temps, cette tenue et ce froid. »
Une excursions dans le monde moldu, sur les terres de chasseur de sorcière et de bûcher irraisonné ; Wyatt et ses amis avaient décidément une affreuse influence sur l'héritière Blackthorn. Et si son regard bien maquillé se voulait confiant, quelques notes d'angoisse y trouvèrent rapidement naissance, autant parce que ce serait faire un grand pas dans l'inconnu que parce qu'elle avait été littéralement bercée par des épisodes de chasse aux sorcières si terrible qu'elle vouait plus de peur que de haine aux moldus. Ca avait été longtemps l'une de ses plus grandes phobie au point où elle était obligée de toucher tout les objets du cours d'étude de moldu à Poudlard avec ses gants, ou son mouchoir lorsqu'on s'acharnait à vouloir lui retirer les premiers. C'était la même chose avec tout ce que touchait un né moldu d'ailleurs, et si l'adolescence avait chassé ce trait au profit d'un méprit général et hostile, force était d'admettre que jamais, ô grand jamais, elle n'avait franchit la frontière seule. Et encore moins sans être prise de l’irrésistible besoin de courir pour sa survie. « Ou alooooors... On peut se cloîtrer chez toi et regarder un film, mais ça serait dommage, parce qu'on est ultra canon et qu'il serait criminel de ne pas en faire profiter le monde. »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 18 Déc 2022 - 20:22
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« Laisse-moi deviner : ça commence par Bour et ça finit par Souflet ? » C’est totalement ce à quoi sa tenue lui fait penser : un boursouflet rose aux longs poils à qui elle aurait extirpé la fourrure après lui avoir massacré le crâne à coup de massue. Le style de Cataleya n’est clairement pas le sien mais ils se retrouvent sur certains points. Elle a un amour tout particulier pour les rangers de la rousse qui donnent à son look un côté décalé et totalement dans l’air du temps. Dommage qu’elles ne fassent pas la même pointure, elle aurait adoré les lui voler pour les porter un de ces jours.
« J’arrive pas à croire que tu lui ais cédé. Je pensais que t’arriverais à t’en sortir dans la vie sans avoir à passer par la case [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. » Ce serait peut-être un peu trop fort de dire que c’est une erreur mais Ofélia a bien du mal à s’imaginer ces deux-là ensemble. Quelque chose ne colle pas. Ils ne sont clairement pas compatibles à ses yeux mais si vous lui demandez sincèrement ce qu’elle en pense, la Mexicaine vous dira que personne n’est assez bien pour Cataleya Blackthorn, que ce soit son cousin, un sportif débile ou le médecin réputé au coin de la rue. Cette fille est un être à part et tout le monde attend toujours trop d’elle, comme si elle n’était qu’une machine à réaliser les plaisirs de son entourage. C’est bien pour cela qu’Ofélia ne lui demande que très rarement des services. Elle ne saurait voir la sorcière se plier en quatre pour satisfaire ses petits besoins.
L’idée du tête à tête semble attrayante. Ce ne serait pas la première fois qu’elle s’y adonnerait. Mais il est vrai qu’elles ont fait toutes deux l’effort de se saper comme des déesses, ce serait dommage que personne n’en profite. Qu’on jette un œil sur ce décolleté dorsal, je vous prie ! Cataleya a sorti le grand jeu ce soir, sûrement pour énerver quelqu’un car il n’y a pas mieux que la vengeance pour gonfler son égo. Cela ne dure jamais et bien souvent, de nombreux regrets accompagnent ce type de décision mais Ofélia ne sera pas celle qui dira à la Blackthorn qu’elle a tort d’agir ainsi. Son hésitation se fait courte et elle saisit la dragonne par le bras avec fermeté.
« Va pour la scène moldue underground, ça m’a toujours beaucoup plu de sortir des sentiers battus ! Et qui sait, on s’y plaira peut-être ? » En effet, hors de question de se risquer dans le froid pour tripoter de la neige pour en faire une forme bizarre supposée ressembler à un humain. Dans d’autres circonstances, elle aurait pu se laisser tenter par cette idée mais ce n’est pas le bon moment. Elle veut se mêler à la foule, qu’elle la déteste ou non, sentir les corps autour du sien, ne penser à rien, vivre sans inquiétude ni certitude. Se laisser aller au rythme des basses, de la guitare et de la batterie, qu’elle affectionne beaucoup d’ailleurs. Et peut-être se laissera-t-elle séduire par un.e musicien.ne au nez prononcé et au regard cristallin qui pensera la reconnaître mais se trompera sûrement de nom au cours de la soirée. Elle veut boire, danser, rire et pleurer, tout ça en une seule fois. Et quand tout ça deviendra insupportable – parce que cela arrivera forcément – elle s’allongera dans la rue à même le béton et regardera les étoiles, l’air absent, opprimée par le plafond céleste qui comprimera sa poitrine et lui rendra toutes ses interrogations, toutes ses peurs et ses doutes. Alors, elle pleurera encore, cherchera du réconfort dans les bras de Cataleya et saura, d’un regard, qu’elle la comprend et la soutient. Puis, elle rentrera chez elle avec un dernier rire au bout des lèvres, contente de sa soirée qui aura comporté des hauts et des bas, car c’est ainsi que la vie est faite.
Son menton se lève et son regard sombre se pose sur celui de la girafe. « T’as déjà pris un Uber ? Prenons-en un, tu vas kiffer. » Leur amitié est l’occasion pour Ofélia de faire découvrir à la sang-pur un monde duquel elle ne s’approche pas en temps normal. D’un geste naturel, elle sort son smartphone dont la coque est fièrement parée d’une moitié de Sally, le personnage féminin de l’Étrange Noël de Monsieur Jack – son film d’animation préféré.
« Et voilà, commandé ! Tu vas voir, ce sera fun. Sauf si on se fait kidnapper, ligoter et torturer. Mais les pourcentages sont faibles. Genre… 20 pour cent ? »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 18 Déc 2022 - 22:27
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« Laisse-moi deviner : ça commence par Bour et ça finit par Souflet ? » Les yeux roulent dramatiquement devant le manque de goût évident de sa comparse et, pour un peu, elle aurait été tenté d'arguer qu'il ne s'agissait là que du seul sursaut de couleur de sa tenue. Sa robe de jais et ses rangers tout aussi sombres étaient parfaitement accordées au mornes tenues d'Ofélia. Quoi que le noir lui sied au teint, presque autant que les teintes d'un rouge à lèvre que contempla longuement la rousse, presque envieuse. Si elle osait pareille timbre, sans doute cela creuserait un peu plus ses airs de nécromancienne en manque de sommeil.
« J’arrive pas à croire que tu lui ais cédé. » Grimace un peu coupable au bout du nez, l'héritière ramasse ses cheveux en une épaisse queue de cheval qui, faute d'attache, retombe souplement derrière elle en une cascade de braise et feu. Il est vrai qu'elle ignore comment ils avaient pu ainsi se tourner autour durant autant de temps, comment elle avait pu se faire moins intransigeante, comment il avait pu autant s'accrocher, mais force était d'admettre que Miguel se faisait moins con lorsque leurs regards s'entremêlaient, et que Cataleya daignait un peu respirer, un peu moins sauvage. Et Circé seule savait ô combien elle avait rit de toute ces groupies entassée aux abords des gradins de quidditch, de toute ses filles qui, faciles, se pendaient à son cou à la manière de trophée et... Gosh. Etaient-elle devenue l'une d'entre elle ? La plus jolie des biches sur son tableau de chasse, si rare qu'une traque de deux ans n'avaient en rien effrayé les ardeurs du madrilène ?
Elle s'était faite tellement impulsive, tellement avide entre ses doigts qu'elle craignait aujourd'hui que si prémisse d'idylle il y avait pu avoir, elle ait tout foutu en l'air en se faisant trop fauve. Ou bien se trompait-elle sur toute la ligne, et ce depuis le début ; elle n'avait été qu'une énième biche sur son tableau de chasse, un plan cul auquel il ne répondrait jamais plus.
Le regard se fige un peu et si c'est taquine qu'elle ose un « Jalouse ? » aux frontières du sensuel, force est d'admettre qu'elle remet brusquement en question cette nuit passé avec lui. Celle qu'elle réservait depuis si longtemps à un autre au point de crier sa frustration dans ses coussins lorsqu'il daignait à peine la regarder.
Cette nuit n'avait donc t'elle était qu'une arme supplémentaire dans la destruction de James ou dictée par un sincère désir ? Un sentiment un peu plus noble que l'entêtant parfum de vengeance ? Elle s'était surtout imposée comme une issue, un moyen d'échapper au chaos ambiant et se perdre contre un cœur brûlant. Se nicher quelque part, en sécurité. Alors oui, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] n'était pas ce qu'on pouvait qualifier de figure sécurisante, mais Cataleya avait-elle déjà su s'entourer des bonnes personnes ?
Soudainement piqué par le doute, elle se rhabillerait presque la jolie Cataleya si son bras ne s'était pas vu solidement noué autour de celui de la crevette brune qui trônait à sa droite. « ça m’a toujours beaucoup plu de sortir des sentiers battus ! Et qui sait, on s’y plaira peut-être ? » « Je n'en doute pas, Ofélia, c'est ce qui fait tout ton intérêt. » Le ton est doux, quelque peu satisfait de trouver en sa présence une coéquipière capable d'apprécier un intérêt nouveau pour une culture interdite et quelque peu effrayante. Une partenaire de confiance capable de taire se genre de curiosité qu'elle savait prohibé par ses parents et qui lui vaudrait assurément bien des châtiments si elle venait à l'ébruiter. Et si les soirées auprès ce cette muse au regard sombre se voyaient chatoyer sous un spectre sentiment aussi intenses que contradictoires, force était d'admettre qu'elles étaient en tout point cathartique. Ofélia était ce genre de diamant brut qui renvoyait à la surface du monde un florilège d'émotions pures, loin des faux-semblants et sourires aseptisé auxquels Quarta était tant habitué. Un spectre parfois quelque peu iréel que Cataleya contemplait choir, là, dans ses bras, après s’être épuisé à rire et boire, emportée au gré des soirées. Elles étaient d'une certaine façon aussi chaotique l'une que l'autre, chacune à leur manière, sans doute,
Le menton d'Ofélia se lève et, machinalement, celui de Cat se pose sur son crâne, observant d'un œil presque inquisiteur le procédé qui se joue de ses connaissances. Un... Uber ? Le nom est infecte en bouche et pique toute sa méfiance, mais c'est dans un soupire qu'elle accueille l'enthousiasme de sa comparse. Et ses pronostiques de kidnapping. « Ofé, on est deux sorcières. Et je doute sincèrement que les moldus savent honorer l'antique pratique du kidnapping et se renouveler en matière de torture ; s'ils osent ne seraient-ce qu'effleurer l'un de tes précieux cheveux, je broie chacun de leurs os. » C'était sorti avec tant de naturel et désinvolture qu'on aurait presque pu croire qu'il s'agissait là des ingrédients pour sa prochaine potion et pourtant, un sourcil arqué devant le jolie minois de la mexicaine, Cataleya répond le plus sérieusement du monde. Kidnappé, peut être, ligotée, pourquoi pas, mais torturée, Ofélia, sérieusement. Le regard seul de ta comparse suffisait à dévorer les âmes et mettre en fuite plus d'un sorcier ; c'était elle qui imposerait la torture, en aucun cas un moldu.
Alors, doucement, le contact se défait et c'est le plus tranquillement du monde que la rousse délie son pas, offrant pour seul indice de direction à la musicienne qu'une main vaguement tendu vers elle. « En route, crevette. »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Mer 21 Déc 2022 - 17:05
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Jalouse, elle ? La question se pose. Jalouse de Cataleya ou de Miguel ? Pour cette réponse, il faudra attendre quelques verres. La jeune femme relève le menton, fière, comme si cela pouvait lui ajouter quelques centimètres.
« Dépitée, plutôt. Il ne te mérite pas ! » lance-t-elle sans même chercher à mâcher ses mots, la Mexicaine. Ils sortent tout droit de son esprit et font connaître une opinion bien tranchée. Le madrilène a de nombreuses qualités mais pas celle d’être un bon match pour la Blackthorn. Il n’y a pas plus désaccordé qu’eux. À en donner le tournis. Ravie d’être d’un quelconque intérêt pour la sang-pur, Ofélia a un sourire satisfait au coin des lèvres, de ceux qui veulent dire “prenez-ça dans la tronche, vous autres sangs purs de mes deux”, car il est bien étrange qu’une femme comme Cataleya se prenne d’amitié pour une mêlée comme elle, aux mœurs très différentes. Ses parents sont deux hommes et rien que cela doit donner des boutons à Aloysius Blackthorn ! Elle espère bien corrompre le cœur de la rouquine et cela, grâce au temps. Il est possible de remarquer d’ailleurs que cela a son effet mais Ofélia ne saurait dire si cela est uniquement grâce à elle ou à l’autre ami sang-mêlé de Cataleya. Peu importe, tant qu’ils parviennent à ce résultat. Un Uber ce sera, donc, et elle a hâte de voir la tête de la sorcière quand elle mettra les pieds dedans. Ce n’est certainement pas de son standing mais il est temps que quelqu’un l’essaye à la vie simple et standard des gens de nos jours. Une chose est certaine pourtant : la Blackthorn est un danger pour les moldus, ce qui n’empêche pas Ofélia d’avoir un sourire ravi en guise de réception de ce compliment.
« Moi de même, ma chère, moi de même… » Cataleya, c’est un peu comme la famille : on n’y touche pas. On ne l’effleure pas, même. Et si les demoiselles ne paraissent pas pouvoir faire du mal à une mouche, elles sont coriaces et légèrement portées sur la douleur. Que ce soit la leur ou celle des autres. Le nez désormais vissé sur son portable, la Mexicaine se charge de leur trouver un Uber et le relève à l’évocation du surnom qui lui est réservé, et que seule la dragonne a le droit de prononcer. « Je te suis, girafe. » Elles quittent l’immeuble et il ne leur suffit d’attendre que quelques minutes dans le froid hivernal avant que la voiture ne s’arrête devant elles. Sans la moindre once de peur, Ofélia entre la première et une fois confortablement assise, donne une adresse random au chauffeur.
« Friars’ St, on va faire la fêeeeete ! » S’il doit y avoir des concerts underground, c’est forcément dans ce coin-là se dit-elle. Inverness n’est pas Londres et ne déborde pas de lieux susceptibles d’accueillir ce type d’événement marginalisé. Au pire, il suffira de suivre les jeunes gens dans la rue : ils les mèneront d’une façon ou d’une autre vers une soirée à crasher. Les rues se mettent à défiler sous leurs yeux et la jeune femme en profite pour remettre sa frange en ordre et ajuste son rouge à lèvres.
« Tu prends tellement de place avec ta Bête morte là… M’enfin, ce sera bien utile ce soir quand je voudrais dormir dessus ! C’est hypoallergénique au moins ? » pouffe-t-elle en tâtant la fourrure composant la veste de Cataleya. Quelle idée de mettre un truc pareil ! Difficile de ne pas la remarquer, mais c’est sûrement le but de la manœuvre. La Blackthorn n’a jamais été de ceux vers lesquels on ne se retourne pas lorsqu’ils entrent dans une pièce. Malgré sa popularité, Ofélia se fait toujours plus discrète. Parfois, même, invisible. C’est plus facile d’espionner comme ça.
En quelques minutes, les voilà arrivées à destination et c’est avec un demi-sourire que la Mexicaine lève les yeux vers le bâtiment qui se tient devant eux, ses deux pieds ancrés sur le trottoir. Elle jette alors un regard à la belle rousse à ses côtés et la mimique sur ses lèvres s’accentue. « Prête à vivre l’expérience de toute une vie ? »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 25 Déc 2022 - 14:21
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Elle se décompose, Cataleya. Le regard désespérément figé sur cette voiture qui l'attend et dans laquelle s'engouffre déjà Ofélia. Si elle met un temps certain pour lui emboîter le pas, ce n'est pas sans arracher un mouchoir de tissus à sa poche et l'utiliser pour refermer derrière elle la porte de ce transport moldu, désespérément blême mais en tout point assortie à sa comparse nocturne. Sauf peut être sur sa ... « Bête morte ». Prend garde Ofélia, elle allait finir par t'étouffer dans sa veste rose si tu continuais ; Si Cataleya refusait que quiconque effleure ton cœur pour l'en griffer, elle s'était aussi octroyé le droit sacré de te bouffer. Et la critique de sa sacro-sainte veste à poil long, rose pastel, légèrement pailleté et orné d'une broche au motif d'un papillon monarque , constituait un crime de guerre véritable. Le coude se pose pourtant tout près de la fenêtre, me menton sagement tenu entre ses doigts blanc alors qu'Ofélia tâte encore et encore le duvet soyeux de cette veste extra large. Elle soupire excessivement, comme pour accentuer son désespoir. Roule plusieurs fois les yeux durant le trajet, et finit par se voir offrir une porte de sortie lorsque la destination s'offre à ses grands yeux bleu.
Un peu dépaysé en dépit du fait qu'elle venait seulement de passer du côté moldu de la force, c'est la moue un peu fermée et un désagrément frisson sur la nuque qu'elle affronte le bâtiment un peu tordu qui lui fait face. Ok. Elle n'imaginait pas vraiment ça comme ça, mais il fallait avouer que c'était son idée et qu'en tant que tel, elle devait l'assumer. Respire Cat, un moldu c'est inoffensif ; Toi tu mordais des sorciers sans pression aucune. Et puis avais-tu vu récemment des moldus armé de torche et fourche ? C'est pourtant le plus prudemment du monde qu'elle daigne poser le pied à terre et, après avoir prit une bonne minute pour daigner monter dans le uber, voici qu'elle hésitait presque à en descendre.
« Prête à vivre l’expérience de toute une vie ? » De son côté, Ofélia semble avoir fait de ce monde un royaume dont elle serait reine, couronné d'un sourire tant singulier que Cataleya pourrait le reconnaître entre mille. Vivre l’expérience d'une vie ? N'en faisons pas un haut-fait, il s'agissait juste d'observer la scène musicale moldue.
Dernier regard anxieux à gauche, puis à droite, et voici l'héritière Blackthorn qui daigne enfin claquer la porte derrière elle -toujours armé d'un mouchoir qu'elle repli méticuleusement avant de l'enfouir sans la poche intérieur de sa veste. « Je suppose. » Souffle t'elle finalement une fois ramenée à la hauteur... Au niveau ? Sur la même ligne qu'Ofélia. Son regard ne se détourne en rien du bâtiment mais sa veste glisse habilement de ses épaules pour brusquement s'abattre sur la brune et l'envelopper à la manière d'une camisole. Est-ce que Cataleya venait vraiment de soulever la mexicaine pour tenter de la jeter sur son épaule ? Carrément, mais l'acte était trop ambitieux, beaucoup ambitieux, aussi se contenta t'elle de la garder tout contre elle, à quelques centimètre du sol, un murmure glissé sournoisement au creux de son oreille. « Prend tout de même garde à la bête morte, elle pourrait bien t’étouffer quand après seulement deux verres, tu t'écrouleras dessus pour t'endormir. »
Le sourire s'aiguise sur son rouge à lèvre carmin et, si elle ne relâche en rien Ofélia -l'insulte visant sa veste méritait bien justice-, c'est avec un peu plus d'assurance que la rousse observe longuement le bâtiment. Ca n'as pas l'air si lugubre que ça, à dire vrai, la bâtisse aurait même un certain charme si ses pierres n'avaient pas été assemblé par les mains moldu. Et puis, les hellébores ornant les jardinières posté devant étaient d'une beauté toute singulière. C'est d'ailleurs pour elles que Cataleya daigne finalement relâcher le cynique gobelin qu'elle tenait entre ses doigts et ce, pour se rapprocher des fleurs. S'accroupir en fait, elle est clairement en mode gamine de six ans devant un écureuil. « Eranthis Hyemalis en jaune, Helleborus foetidus pour la plus claire ! J'en ai planté un peu partout chez moi... Ultra toxique mais tellement superbes. Malodora Grymm les distillaient pour confectionner ses poisons... »
La Terre appelle Cat ! La fête est sur la ligne numéro deux et... Ophélia certainement sur la trois. « Pas que j'ai passé une semaine entière à me perdre dans ses ouvrages, mais si un jour un coup de téléphone détruit un peu trop ton moral, il n'est pas exclus que je laisse maladroitement traîner une recette et quelques extraits dans ton appartement. Ou une fiole. » Peut être plus une fiole au final, Cataleya était une potionniste de talent et... Soyons honnête, elle vivait pour expérimenter de nouvelle chose dans le domaine. Et puis ce n'était pas comme si elle n'avait pas déjà travaillé de la belladone et de l’hellébore.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Jeu 29 Déc 2022 - 14:56
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Derrière sa frange, c’est un regard particulièrement aiguisé qu’Ofélia porte sur l’immeuble face à eux. Elle croit déjà entendre la musique s’échapper du sol, traversant des mètres et des mètres de bêton et de terre pour l’imprégner. Elle ferme les yeux, se coupe du bruit environnement, inspire profondément. C’est la prise de Cataleya et ses pieds qui quittent le sol, qui la font revenir à elle. Elle se débat, la Crevette, prise au piège entre le duvet barbiesque de la Blackthorn dont la prise est plus ferme qu’elle ne le pensait. Ses petites jambes gigotent dans le vide et Ofélia râle en l’écoutant proférer ses menaces, qui ne sont que douceur à ses oreilles.
Évidemment, elle n’a encore jamais vu la rousse exécuter la moindre de ces paroles destructrices. « You wish » grogne-t-elle avant de retrouver la stabilité de la terre ferme sous ses pieds. Tout en levant les yeux au ciel pour manifester son agacement face à ce comportement puéril, elle lisse les plis de sa veste causés par cette étreinte impromptue.
C’est avec l’élégance d’un semi-remorque que la Mexicaine se tourne vers son ami, le regard ténébreux, et lui fait la démonstration d’une pratique enfantine qui ressort chez elle quand elle n’a rien d’autre à dire. Un tirage de langue plus tard, elle contemple de nouveau leur objectif. Cela, sans compter Cataleya qui part, d’un coup, dans un monologue herbier. Les bras croisés sur sa poitrine, Ofélia daigne tout de même l’écouter, sachant à quel point les connaissances de la Blackthorn à ce sujet sont vastes.
Et qui sait, cela lui sera peut-être utile un jour… Sa patience atteint vite ses limites et bientôt, le bout de son pied se met à taper sur le bitume à un rythme de plus en plus rapide. « Tu m’en vois ravie ! Maintenant debout, de la chair fraîche nous attend. Il est l’heure de s’amuser un peu. » Ofélia aurait pu être un vampire. En réalité, elle regrette beaucoup de ne pas l’être, trouvant ces créatures plus que fascinantes. Leurs capacités, leurs défauts, leurs coutumes, leur quotidien… Elle n’est jamais repue de ce sujet et tout comme Cataleya avec ses plantes, elle pourrait en parler de longues minutes durant. Elle épargne cependant ce discours passionné à son amie et l’attrapant par le bras, la tire à sa suite jusqu’à la porte d’entrée.
Menant la marche, elle remarque que le bâtiment tout entier est plongé dans le noir et la seule source de lumière provient de la rue, blafarde et donnant au couloir qu’elles empruntent un air lugubre qu’Ofélia affectionne tout particulièrement. Un sourire aux lèvres, elle avance la première jusqu’à heurter son épaule contre celle d’une autre personne, dont le juron se perd dans l’obscurité.
Brutal, ce minime obstacle ne la perturbe pas et elle continue son chemin avec assurance. La musique se fait de plus en plus présente et, tel un chant de sirène, appelle la jeune sorcière qui avance avec sûreté jusqu’à une autre porte, au bout du couloir. Des escaliers se présentent à elles et sans l’ombre d’une hésitation, elle s’engouffre dans le passage, sa main tenant fermement celle de la Blackthorn.
Respirant les odeurs émanant de l’étage d’en-dessous, elle se tourna vers la sorcière. « Pas peur ? » demande-t-elle à cette dernière avec un sourire mutin sur un visage partiellement éclairée par les lumières venant de la cave, l’endroit même d’où proviennent les riffs de guitare. La porte se referme rapidement derrière elles.
En un instant, les voilà plongées dans un tout autre univers. Le regard pétillant, Ofélia parcourt le lieu avec intérêt et pointe du menton à l’attention de Cataleya l’espèce de bar improvisé au bout de la salle. À son opposé, une scène rudimentaire bien qu’imposante accueille un groupe inconnu dont l’énergie rendrait jaloux le lapin de Duracell. « Un verre, ça te dit ? »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Jeu 5 Jan 2023 - 11:52
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Elle tape du pied, petit lapin frustré, mais Cataleya fait mine de l'ignorer. Autant parce qu'elle se délecte ouvertement de la situation que parce qu'elle craint quelque peu l'idée de se mêler à la foule. Pour un peu, elle lèverait presque la voix pour couvrir l'impatience qui étreignait la mexicaine et gravait sur son charmant minois une moue des plus exquise, mais sû à l'instant exact où l'idée passa sous ses yeux bleu que c'était là un bien mauvais plan. Ofélia hurlait aussi fort qu'elle et l'escalade de ton serait inévitable. Pas certaine qu'elle souhaite se brouiller avec cette tempête pour si peu. « Maintenant debout ». La tête se révulse doucement, le dos fait preuve d'une souplesse saisissante et se contorsionne un peu pour observer la brune sans avoir à se retourner, quand bien même le sourire se fait pleinement narquois. Et après ça, on allait lui faire croire que c'était elle la diva ? D'un mouvement faussement dramatique, Cataleya lui tend pourtant la main, comme pour l'inviter à venir la chercher mais s'étonne clairement lorsque la prise se fait plus ferme que prévu. Qu'elle signe le début de leur aventure en terrain inconnu. Attends, attends !
Les doigts s'entremêlent et c'est un soupire au bout des lèvres que l'épine noire emboîte le pas de cette reine de la nuit, embrasse le lugubre du chemin sans grand mal. Ofélia irradie, Catatelya tire ouvertement la gueule, quand bien même cette stupide idée avait été macéré par son esprit clairement trop ambitieux, Son regard se laisse pourtant happer par les murs poisseux, la lueur blafarde qui sublime le charme gothique d'Ofélia et, l'espace d'un instant, la sang pure se croirait partager l'écran de Nosferatu, dans un monde noir et blanc où elle serait victime et Ofélia le prédateur. Pour autant, c'était bien elle qui menaçait de morsure à chaque fois que la frustration courrait sur ses veines, pas la brune, mais le trouble entame pourtant sa marche affamée.
La marche s'ouvre sur des escaliers un peu hasardeux et si Cataleya plisse significativement le nez devant des odeurs qu'elle peine à reconnaitre, c'est le menton dressé et le port noble qu'elle affronte l'hésitation. Ses doigts serrent pourtant un peu plus fort ceux de son amie mais les relâcherait presque lorsque celle-ci ose lui demander si elle a peur. « La peur est le bouclier des faibles. » Ok. Elle est pleinement terrifiée. Il n'y a que quand elle s'acharne à plaquer à la face du monde que la peur est exclus de son dictionnaire qu'elle éprouve véritablement celle-ci. Comme lorsque l'on demande si elle fuit et que, trois pas en arrière, elle assure que pas le moins du monde. Ses doigts se resserrent pourtant autours de ceux de la mexicaine alors qu'elle affrontent une salle un peu miteuse où d’épanouie à grand cris un chanteur aux cheveux long. Le guitariste à côté n'est pas en reste et c'est pleinement surprise que Cataleya marque un temps d'arrêt, avant de rapidement rattraper Ofélia qui lui désigne du bout du menton un bar clairement improvisé. Ok. C'était clairement une soirée plus bancale que ce que Miguel ou Wyatt avait pu lui offrir. Est-ce qu'elles étaient au moins certaine de la potabilité des boissons ?
« J'ignore pleinement ce que boivent les... Gens. » dénués de toute magie. Les moldus. Les non-maj. Bref, ces gens dont on l'avait mainte et mainte placé en ennemie suprême dans les récits qu'on lui contait pour l'aider à dormir. Pas sûre cependant que les récits de Salem l'eut un jour aidé à fermer l'oeil. « Je te suis, mais j'exige mon mojito en rentrant, je te préviens. »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Jeu 5 Jan 2023 - 23:41
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Ofélia retient un ricanement en direction de son amie dont la peur dégouline jusque dans le décolleté. Elle peut sentir le malaise qui s’échappe des pores parfaites de la Blackthorn dans cet environnement à l’opposé de celui dans lequel elle a l’habitude d’évoluer. On est bien loin des coupes de champagnes à trois cent gallions l’unité et des robes dont une seule vente suffirait à permettre à un moldu de vivre aisément sans travailler pendant dix ans. Ici, elles font face à une autre réalité, un autre genre de vie, une autre vocation. On se bouscule, s’ignore, s’extasie, s’évade, aidé ou non. L’envie de Cataleya de paraître supérieure à ces personnes ne lui échappe pas. Elle se fait grande, le menton redressé et fier, l’allure d’une princesse évadée de sa haute tour ne sachant pas dans quel merdier elle vient de mettre les pieds. Et elle regrette, la royauté, d’avoir quitté son palais de cristal à l’instant même où un homme à l’hygiène douteuse lui passe devant sans chercher à l’éviter. Le contact, l’odeur, les paroles rustres du moldu font sourire la Mexicaine, qui observe son amie avec une attention teintée d’une certaine moquerie. Elle prend plaisir à voir la belle déesse se faire molester par cet environnement sombre et humide. Ce n’est qu’à charge de revanche, bien sûr, car Ofélia ressent le même malaise sous le feu des projecteurs. Ces robes de grands couturiers, ce maquillage qui pèse lourd sur sa peau encore jeune et ferme, ces flashs qui abîment sa rétine et ces alcools insipides qu’on lui sert en pensant que cela la déridera ou lui donnera l’air plus adulte… Elles sont l’ombre et la lumière, le jour et la nuit, la lune et le soleil, le feu et la glace. La main fermement ancrée dans celle de la nymphe, elle la conduit à travers la foule jusqu’à leur salut, un buffet mal agencé où attend un barman à l’air rêveur que quelqu’un le sollicite. Le standing laisse à désirer et le seul point positif qu’il y a à noter, c’est que l’hygiène des verres semble être respectée.
« Ne sois pas ainsi, c’est toi qui a voulu venir ! Je suis sûre que ce charmant garçon saura te faire un mojito et si non, une bonne bière aura le même effet ! » Elle la tire à sa suite, toujours, jusqu’à arriver au comptoir où du haut de ses talons d’une bonne quinzaine de centimètres, elle se hisse pour attirer l’attention du barman.
« Un mojito pour la Princesse Broomstickupda’ass et un Bloody Mary pour moi, vas-y fort en épices » ajoute-t-elle dans un sourire mutin laissant deviner ses potentielles mauvaises intentions. Ce dont le moldu se moque bien car il se contente d’hocher de la tête et de commencer ses cocktails sans leur accorder la moindre attention, l’air toujours aussi rêveur. À se demander à quoi il peut bien penser. Elle inspecte rapidement son allure, de ses cheveux noir gras plaqués en queue de cheval à son nez aquilin, en passant par son bouc qu’il devrait vraiment laisser tomber à ce stade, puis tourne son visage vers un portrait bien plus plaisant, qui jure avec le décorum.
« Pas peur d’aller danser, dans ce cas ? » Ofélia désigne du menton la foule qui se déhanche en désunion sur une musique bien trop forte, couvrant les paroles du chanteur qui se casse la voix plus qu’autre chose. L’idée de voir Cataleya dans cette fosse l’intrigue.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Mar 10 Jan 2023 - 11:43
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Le pas hésite un peu mais claque toujours fermement lorsqu'on tente de lui couper la route, sommation évidente que personne ne semble pourtant comprendre. Le nez se fronce alors, le grondement roule à peine perceptible sur sa gorge mais aucun de ses signaux d'hostilité évidente ne lui libère le passage. Il faudra charger, et cette perspective l'angoisse plus que de raison. Alors, un peu perdu, le regard accroche les quatre coins de cet endroit poisseux, cherche à le cartographier en quelques secondes à peine pour établir un plan de retraite tout aussi rapide. Fuir ne sera pas aussi complexe que cette foule amassé contre elle le lui laissait présager. Tout irait bien. Il fallait seulement rester en mouvement et ne pas se laisser coincer. « Ne sois pas ainsi, c’est toi qui a voulu venir ! » Elle grommelle Cataleya, mais se rapproche plus encore d'Ofélia de peur de se laisser distancer. « Je suis aussi grincheuse qu'à l'habitude. Ni plus, ni moins. » Le bal de la mauvaise foi s'ouvre devant cette phrase qui, soufflé avec assurance, tranche pourtant avec un langage corporel criant : Cataleya est littéralement collé derrière l'épaule de la mexicaine et, comble du dramatisme, ferme les yeux lorsqu'un homme aux allures de gryzzly la bouscule à peine et qu'elle s'acharne à prendre de large inspiration. « Que Circée me vienne en ai-.... » Princesse Broomstickupda’ass. « Hey ! » Le menton s'abat un peu frustré sur l'épaule d'Ofélia mais le regard peine à se décroché de l'inlassable mouvement qui valse autour d'elles. Chaotique en tout point. Anarchique. Aucun geste n'a de réelle cohérence et c'est avec fracas que certain corps s'épousent dans une proximité indécente. Est-ce cette fille se frottait littéralement à un homme qui avait le double de son âge ? Et pourquoi ce type était-il torse nu ? Les moldus n'avaient donc aucune pudeur en public ? Les bières s'entrechoquent, les cris s'élèvent, et si Cataleya n'était pas littéralement acculé contre sa brune, certainement qu'elle aurait encore marqué un mouvement de recul.
« Pas peur d’aller danser, dans ce cas ? » Si l'idée d'une danse n'était pas pour déplaire à la rousse, c'est en suivant son regard vers la masse grouillante plus loin que Cataleya se décompose véritablement. Ok. Ofélia voulait ouvertement sa mort. « Ca, c'est tout sauf de la danse. » Cataleya expérimentait bien des formes de danse, des plus classiques, parfaitement codifié, aux plus libres venu laisser s'exprimer sa créativité dévorante. Elle s'était récemment amouraché du pole dance, et de la tribal fusion, quand bien même ces deux noms dissonaient en tout point du milieu dans lequel elle progressait, mais ça, non. Ce n'était pas de la danse.
Le nez se plisse significativement avant que la rousse de daigne goûter à son mojito sans pour autant perdre une miette de la disharmonie qui valse sous ses grands yeux bleu. Trop d'alcool, pas assez de sucre. Trop de chaos, pas assez d'Ordre.
C'est pourtant dans un bref soupire que la main libre de Cataleya cours sur l'épine dorsale d'Ofélia pour choir là, juste au dessus des hanches et la ramener tout contre elle. Son regard se perd longuement dans le sien et, si elle s'étonne encore de la profondeur de ces étendues sombres, c'est tout doucement que Cataleya range son mojito derrière son propre dos et entame noblement quelques pas parfaitement rythmé. Le ton est volontairement plus lent que la musique qui pulse autour d'elles, ne serait-ce que pour jauger la réactivité d'Ofélia mais, tout doucement, elle la fait tourner sur elle même avant ramener sa main libre jusqu'à ses lèvres et y déposer un discret baisé là, au creux du poignet. « Laisse moi terminer mon mojito mal dosé et après, on verra. Peut être que je te ferais l'honneur de t'amener danser. »
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Mar 10 Jan 2023 - 20:08
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Elle la vexe, taquine, mais ne s’en inquiète pas outre mesure. Si Cataleya a choisi son amitié, c’est en partie parce qu’elle ne prend pas de pincette avec la riche sorcière. Ofélia n’est pas effrayée par sa position, son statut ou son air hautain qu’elle ne prend que pour asseoir sa domination sur une population qui la sous-considère. Cela fait partie du charme de la Blackthorn et tout naturellement, elle se permet quelques familiarités, couplées à de ponctuelles moqueries. Elle sait que ce n’est pas à mal et qu’il n’y a dans ses propos aucune volonté de la rabaisser, de la faire se sentir inférieure. Ce n’est pas ainsi que la Mexicaine réfléchit. Là, à l’instant, elle veut surtout son Bloody Mary. Y tremper ses lèvres, en sentir les épices, se voir revivre à nouveau. Son regard sombre se tourne vers celui, beaucoup plus clair et en hauteur, de la jeune femme au halo de feu. Saura-t-elle dépasser ses appréhensions et gratifier la piste de danse incongrue de ses nobles pas ? Le défi est lancé par Ofélia qui aime à la voir sortir des sentiers battus par ses rigides ascendants. Elle a toujours l’air si parfaite. Tout est étudié, maîtrisé, acquis. Pas un pas mal placé, une mèche mal peignée ou une robe au pli malencontreux. Cataleya semble parfaite en tous points. Une jolie façade qui cache un bon nombre de dégâts, elle s’en doute. Iels ne sont tou.te.s que des façades. Chacun.e d’entre eux dans ce sous-sol, cette cave poisseuse. Elle ne devrait pas les juger si vite parce que leurs cheveux sont sales ou leurs vêtements dépareillés. C’est un univers qu’il faut savoir approcher, reconnaître et apprécier à sa juste valeur. On n'en connait la richesse que lorsqu’on l’accepte pleinement.
« Fais pas ta snob. » Bien sûr que c’est de la danse. Simplement, pas celle qu’elle connaît ou affectionne. C’est un autre style et il met le sourire aux lèvres de la Mexicaine qui trouve en ces gestes une certaine liberté qu’elle ne vit pas ailleurs. La société souhaite la façonner de telle façon qu’il ne lui est autorisé que très peu de mouvements, au risque qu’elle soit considérée comme une paria si elle choisit d’en faire autrement. Bien malgré elle, Ofélia se plie à ces dictats mais l’envie la démange de tout jeter par la fenêtre pour faire ce que bon lui semble. Ici, personne ne la jugera. Pour quoi faire ? Ils ne font pas mieux, la regardent à peine. Ils sont dans leur bulle tout comme les deux sorcières sont dans la leur.
Soudainement, Cataleya se prête au jeu et entame une danse qui, elle doit bien l’admettre, la déstabilise dans un premier temps. Le toucher de la Blackthorn dans son dos créé en elle de longs frissons dont le parcours commence de sa moelle épinière jusqu’à ses extrémités. Silencieuse et farouche, elle suit ses mouvements, tourne sur elle-même en faisant attention de ne pas renverser son verre (ce serait un scandale d’en faire tomber une seule goutte), aidée par le rythme plutôt lent utilisé par Cataleya. Sérieuse, elle ne quitte pas son regard jusqu’à revenir vers elle puis, au contact de ses lèvres contre sa peau, sourit avec douceur.
« Ne me fais pas trop attendre, quelqu’un d’autre pourrait trouver son bonheur en ma compagnie… » Le menton baissé et les iris levées vers la sorcière, elle laisse son regard volontairement pétiller. Ses lèvres se colorent du ton de sa boisson rouge sang et elle passe sa langue dessus pour en récolter les quelques gouttes abandonnées là. Pour accompagner ses mots, Ofélia se met à danser à son tour mais en solitaire. Ses petites hanches se balancent de gauche à droite et sa taille fine se tord en de gracieuses vagues. Puis, elle revient vers Cataleya et se rapproche un peu plus d’elle, l’air toujours aussi mutin. D’un léger souffle, elle lui demande :
« Je ne te savais pas si entreprenante. Si j’avais su, j’aurais fait un effort vestimentaire… » Clin d’œil à son attention, elle joue avec une mèche de ses cheveux de feu.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Mar 10 Jan 2023 - 22:55
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« Ne me fais pas trop attendre, quelqu’un d’autre pourrait trouver son bonheur en ma compagnie… » Le sourcil s'arque mais la moue est équivoque ; qu'importe les mains qui se poserait sur les hanches de la mexicaine, qu'importe les prétendant.e.s venu ramper à ses pieds, Cataleya les surpasseraient sans mal aucun, à peine le talon posé dans cette fosse aux diables. La main plaque pourtant ses rousses ondulations en arrière dans un geste un peu frustré lorsque Ofélia glisse loin de ses doigts et c'est les lèvres porté à son mojito qu'elle observe longuement les hanches rouler, épouser un rythme parfois un peu étrange. Elle s'en détache pourtant mécaniquement, presque par pudeur, et approche de la fosse de quelques pas. Le port est droit, aux frontière de l'impérieux et du haut de son promontoire Cataleya jauge, plus qu'elle ne juge, inlassablement ce qui s'offre à elle. Passé l'effet de masse et l'effroyable anarchie qui pulse à tout rompre un peu plus loin, Cataleya observe les motifs se dessiner, les profils qui s'épousent fougueusement, ceux qui jette leur âme au gré des notes de guitare, s'étonne encore un peu de l'énergie de certain qui, venu hurler à l'unisson avec le chanteur, scandent des refrains entraînant. Et elle s'effraie un peu moins, Cat. Ce n'était au final qu'une énième scène à affronter, et sa mère l'avait forgé à l'exposition depuis son plus jeune âge.
Le mojito vide se claque fermement sur le bar et si le geste arrache enfin un sursaut à l'homme bullant derrière celui-ci, c'est doucement que l'épine noire se rapproche de la mexicaine. Contemple les dernières ondulation de ce corps qui, doucement, progresse en sa direction. Mutine, Ofélia se fait charmante et c'est une main légère que Cataleya ramène ses hanches à elle, éclatant en un rire superbe devant les paroles ainsi soufflé à ses oreilles. Entreprenante, elle ? Le sourire demeure savamment niché sur ses lèvres alors que son regard suit cette longue mèche de feu se tordre sous les envies d'Ofélia. C'est pourtant le plus doucement du monde que la main libre de Quarta glisse dans les cheveux de cette reine de la nuit, se perd un instant le long de sa joue avant d'habilement capturer son menton et redresser ce visage en sa direction. « Quoi que tu portes, tu es toujours resplendissante Ofélia. » Une brève claque sur son auguste fessier marque pourtant la fin du temps imparti aux compliments et c'est plus assurée que Cataleya se décide finalement à descendre dans la fosse, se confronter au chaos hurlant.
La main s'offre à la brune tandis que la Blackthorn progresse dans la pénombre à la manière d'un papillon, savamment attiré par l'éclairage poisseux de la scène. Ses hanches glisse habilement entre les corps, ondule un peu contre Ofélia quand celle-ci la rattrape mais glisse inlassablement jusqu'à trouver un espace, une brèche dans ce chaos. « Merci d'être là... Pas forcément là, là, parce que je te hais de me laisser proposer ce genre de sorties mais, je virais sans doute folle si je ne t'avais pas en ce moment... » Murmure t'elle à son oreille, comme de peur que la batterie incessante ne vienne briser ce remerciement.
Et quand bien même était-ce le cas, ce serait pour le mieux. Cat haïssait verser dans le mièvre mais plus encore qu'on y assiste.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Mer 11 Jan 2023 - 10:10
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L’espace d’un instant, elle est dans son monde, Ofélia. Ses pensées divaguent, se perdent et son corps, fidèle allié, la suit avec aisance. Elle ne cherche pas à bouger d’une façon précise. Elle laisse vivre, tout simplement. C’est ainsi qu’on danse, par ici. On ne cherche pas à coller à un modèle précis. On se contente d’exprimer ce que l’on a en soi. Les secondes filent en solitaire et lorsqu’elle rouvre les yeux, elle aperçoit son amie venue braver ses préjugés pour un peu de temps en sa compagnie. Sa voix se fait sensuelle, tout comme ses gestes. Pas une seule fois depuis le début de leur amitié, Ofélia n’a songé à séduire Cataleya et cela, peu importe la beauté qui irradie d’elle. Elle-même toujours victimes de suppositions, elle pense ne pas l’intéresser de cette manière. Mais dans ce lieu étrange où rien ne semble coller à la réalité, la sorcière se fait entreprenante, sous le regard étonné de sa consœur. Sa folle nuit avec Miguel lui aura peut-être fait comprendre que ses goûts sont ailleurs… Le menton fermement entreposé entre les doigts graciles de la reine de Feu, Ofélia sourit.
« Tu es une excellente flatteuse, ma chère. » En témoigne son postérieur peu après. Le geste éveille sa curiosité et ses sens mais elle se fera toujours plus subtile que n’importe qui d’autre. D’un pas décidé, elle suit son amie dans la fosse où, en fin de compte, rien ne l’étonne. Des styles vestimentaires aux comportements, en passant par la façon de danser ; elle y voit une anarchie salvatrice qui fait pomper un peu plus fort son cœur. Elle se sent à sa place entre ces gens, libre d’être ce qu’elle veut sans contrainte. Cataleya ne le ressent-elle pas ainsi, elle aussi ? Ne voit-elle pas la puissance qui émane de cette foule désaccordée et ne s’en inspire-t-elle pas pour braver le lendemain ? Elle tend l’oreille pour recevoir les paroles d’amitié de la Blackthorn, sachant à quel point il ne doit pas être aisé pour elle de faire de tels compliments.
« Je sais » répond-elle simplement dans un premier temps en fixant la sorcière de ses yeux sombres. Elle connaissait parfaitement la situation dans laquelle se trouvait Cataleya pour avoir été le réceptacle de ses histoires amoureuses. Ce faisant, lui sortir ces événements de la tête lui avait paru primordial et quoi de mieux que d’aller danser pour cela ? Cette volonté de laisser la Blackthorn choisir leur destination n’avait pas été anodine et Ofélia se félicite encore maintenant d’avoir eu un si bon jugement. Aussi crasseux et poisseux que ce lieu puisse être, il est parfait pour soigner les pensées de la dragonne.
« Mais c’est à ça que servent les ami.e.s non ? Tu peux m’user tant que tu souhaites mais interdiction de ressasser ce qui s’est passé. Ce soir, tu es libre. Tu n’es plus Cataleya, tu n’es plus une Blackthorn, tu n’es plus attachée à ces actions passées et ces personnes qui te tirent vers le bas. Envole-toi ! Sens comme on est libres ici ! » Elle lève les bras en l’air, penche la tête en arrière et tourne sur elle-même plusieurs fois, laissant un rire cristallin s’échapper de ses lèvres. Son épaisse chevelure noire virevolte autour d’elle et vient fouetter les visages qui oseraient trop s’approcher d’elle. Elle fait n’importe quoi, Ofélia. Elle tourne, saute, pousse un grand cri qui se perd au milieu des rifs de guitare et des cymbales.
« Crie avec moi ! » ordonne-t-elle à Cataleya pour qu’elle puisse saisir la pleine puissance de ce lieu.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Mar 4 Avr 2023 - 21:32
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« Tu es une excellente flatteuse, ma chère. » C'était bien la première à le lui souffler, elle qui paraissait au mieux hautaine ou sauvage, au pire complètement cruelle, aliénée sur l'éducation parentale. Alors, prise entre les lumières criarde, les mouvements anarchiques et musiques hurlé à ses oreilles, l'instant tiendrait presque de l’irréel. Ses yeux sombre longuement dans ceux d'Ofélia, coulent, se noie, mais c'est doucement que les bras se pendent à son cou. Initie un rapprochement qui tiendrait certainement de l'habituel si l'épine noire n'avait pas cet intensité au fond de l'oeil. Cette faculté à épouser chacun des mouvements avant de brièvement s'en défaire pour la laisser s'exprimer,
"Ce soir, tu es libre."
Douce illusion qu'est celle-ci. Tendre promesse que ni le monde, ni ses étoiles pourront respecter tant elle s'était engluée dans un marais infâmes d'exigences personnelles et imposées. Quand bien même les portes de sa cage seraient ouverte, elle ne saurait les franchir ; par habitude sans doute, effrayée par ce qu'elle pourrait trouver par delà les frontière du connu.
Pourtant elle s'émerveille de cette crevette qui, pourtant minuscule, semble se faire reine du monde les bras ainsi dressé, tournant sur elle même en faisant fi du qu'en dira t'on, parce qu'elle le savait : ici, tous cherchait le baiser le de la liberté. Tous se fichait des regards, tant que leurs exactions les libérais de l'effroyable poids qui pesait sur leur muscle.
"Crie avec moi !"
Elle en est incapable, et tu le sais Ofélia. Si les hanches épousent le rythme, si les doigts effleurent à peine ses propres courbes et se redressent lascivement pour soulever sa longue chevelure de feu, elle réserve les cris à ses impériosité, à ses colères, à la terreur qu'elle éprouve lorsque avance vers elle son père. Elle en est incapable, aussi ses doigts diaphanes renouent-il avec la chevelure de jais de cet entêtant corbeau. Replace une mèche étrangement courbé derrière son oreille, le regard toujours plongé si profondément dans cet âme qu'elle pourrait presque la saisir et la guider aux plus profonds des cercles infernaux.
L'anarchie ne l'effraie plus car elle fait, au final, en tout point écho au chaos qui hurle quotidiennement en elle, à chaque minute de sa vie. Ce qui lui apporte un point d'encrage, ce petit gout de liberté, c'est bien cet étrange regard, ce sourire sur lequel elle se trouble un peu.
« Ofélia.. » L'appel, à peine murmuré, tiendrait presque de la supplique ainsi posé sur ses lèvres. « Danse avec moi. » Reste avec moi.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Ven 7 Avr 2023 - 15:40
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Ce cri libère quelque chose d’indicible. Elle sent un nœud commencer à se défaire sans parvenir à totalement le délier. Il est là, au creux de sa poitrine, de sa gorge, embrumant son esprit de doutes et de craintes. Alors elle crie parce que, d’une certaine façon, c’est la seule chose qui lui permet de libérer quelques morceaux égarés de ce nœud. Frustration, colère, envie, peur… Il y a de tout et chacun autour d’elle est en mesure de comprendre ce qu’il représente, sans particulièrement identifier d’où il vient. C’est une anarchie étrangement connectée. Des êtres qui ne se ressemblent pas et qui, pourtant, partagent la même douleur qui les pousse toujours plus aux extrêmes. Il n’y pas de hasard si Ofelia a mené Cataleya ici. Elle voit en elle ce mal qui la ronge et qu’elle tente de libérer de temps à autre dans des lieux similaires à celui-ci. Alors, quand la sorcière ne s’exécute pas, elle a envie de la secouer. De la voir hurler, pleurer et, peut-être même pourquoi pas, se battre ? Comme si, parce qu’elle ne le faisait pas, quelque chose n’allait pas chez elle. La douceur qui émane de ses gestes tranche avec le chaos qui réside en ses yeux clairs mais Ofelia est pieds et poings liés face à elle, incapable de la tirer hors de cette cage dorée.
Ses bras retrouvent le confort de sa taille. Dans un hochement de tête, la Mexicaine reprend leur danse, serrant un peu plus la fine corpulence de la sorcière rousse contre elle. Aucune agitation ne saurait perturber leur étrange cocon formé contre toute attente là, au centre de cette piste, là où se jouent les coudes et se haussent les voix. Alors elle la fait danser, Ofelia sans trop penser au reste. Elle se concentre sur la peau translucide de Cataleya qui transperce l’obscurité de leur piste de fortune. Le fait qu’elle détonne en ce lieu lui accorde un trait mystérieux supplémentaire qui fascine la jeune femme aux yeux sombres. Ses iris caressent les courbes de son visage, les formes de sa poitrine contre la sienne, le feu qui habille ses cheveux. Elle est sublime, la vilaine, et ce n’est pas la première fois qu’elle se fait la réflexion. Elle voudrait bien se sentir honteuse d’avoir ce genre de pensées mais ne le peut. Cataleya est une femme qui ne peut qu’être désirée sans assurance de voir cette envie se matérialiser et, semblable aux autres, Ofelia subit les affres de cette inconstance. Mais plutôt que d’en souffrir et de s’en plaindre, elle accueille ces sentiments avec un fin sourire narquois car il n’y a personne de plus intéressant ou susceptible, dans son entourage, de capter ainsi son attention que la Blackthorn.
« On pourrait se partager cette folie, tu sais. Il suffit juste que tu me laisses faire… » L’invitation est lancée car jamais elle ne s’imaginerait forcer la jeune femme à quoi que ce soit.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Sam 20 Mai 2023 - 22:02
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Elle navigue sous les lumières criarde sans craindre la cacophonie Cataleya, car le regard plongé dans celui de la mexicaine, la rousse y jette sans mal son ancre. Elle aimerait attribuer la faute à ce charme vampirique, à cette langue acérée, mais force est d'admettre qu'il y a chez la Madrigal quelque chose qui la fait en tout point vibrer, et ce depuis le premier jour. Si cela n'avait nourrit qu'un vague intérêt à l'époque, c'est une entêtante fascination qui caresse aujourd'hui de ses cils la gorge de la Madrigal. Elle dérive donc sans craindre de se perdre Cataleya, car en tout point, le chaos ambiant lui semble bien loin maintenant qu'elle trône entre les bras d'Ofélia. Maintenant qu'elle se laisse pleinement bercer par les mouvements de la pokeby ; charmée par sa voix. L'invitation prend dès lors un accents tentateurs, et si c'est l'hésitation que trahit ce chaste baisé posé tout contre le poignet de la brune, quelque chose semble enfin s'éveiller chez la lufkin.
Le regard qu'elle lève vers cette âme amochée semble, pour la première fois depuis longtemps, en tout point vulnérable, et s'il fuit une première fois, c'est d'une douceur ineffable que les doigts trop blanc de Miss Blackthorn délaisse un instant les bras d'Ofélia pour effleurer sa joue.
Elle cherche encore une forme d'approbation en dépit des mots posés, l'assurance qu'il ne s'agissait là ni d'une blague de mauvais goût, ni même d'un songe, mais le doux sourire qui finit par naître sur ses lèvres trahit sans mal l'optimisme qui palpite sous sa poitrine. Sans doute que la trop fière Cataleya Quarta Blackthorn aurait préféré hausser les épaules, jouer de désinvolture, mais c'est avec la tendresse des étoiles qu'elle pose ses lèvres sur la gorge chaude d'Ofélia. Serti de doux baiser sa carotide avant de lui offrir ses lèvres.
« Je t'offre ma nuit Ofélia, fais en ce que tu veux ; je suis toute à toi. »
Difficile d'imaginer où tout ceci mènerait et pourtant, pour l'heure, Quarta s'en moquait. Infiniment consciente que, tout ce dont elle avait besoin en cette période de chaos, c'était d'Ofélia.Quoiqu'un rougissement léger empourpra rapidement les joues de la Blackthorn. Premier baiser saphique.. Elle qui s'était mainte et mainte fois répété que si elle laissait parfois son regard tomber sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] c'est qu'elle jalousais sa beauté, se retrouve sur l'instant un peu perturbée.
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Re: This hell (Ofélia) - Terminé
Dim 21 Mai 2023 - 13:27
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Ses talons la hissent à la hauteur de la belle et distinguée sorcière, dont elle soutient le regard avec force et résilience. Elle espère son invitation entendue autant qu’acceptée, ne connaissant pas les réels sentiments de la dragonne à son égard. Tout n’est peut-être que pur fantasme, de cette attirance qu’elle pense deviner à ces pulsations qui font vibrer sa cage thoracique d’un rythme effréné. Ofela n’a jamais eu aucun mal à faire deviner ses intentions à qui que ce soit mais force est de constater que sa récente popularité l’a obligée à jouer un jeu plus discret que la normale. Cachée dans cette foule, à l’abri des regards déplacés, la Mexicaine se sent enfin libre de laisser connaître son inclinaison pour son amie. Seule sa réponse saurait être entendue et respectée par la Madrigal, qui l’attend de pied ferme, sa peau frémissant sous le contact de celle de Cataleya. Sa douceur n’a d’égal que son caractère de cochon, pense-t-elle avec amusement. Les paupières de l’hispanique se closent au toucher de ses lèvres sur sa gorge et elle émet un faible son de bien-être, tandis que ses mains viennent se poser sur la fine taille de la Blackthorn. Ofelia accueille le baiser qui s’ensuit avec maîtrise pour ne pas brusquer sa toute nouvelle conquête.
« Je te promets d’en prendre grand soin. » Elle ne pensait pas que la soirée prendrait cette tournure et se refuse à être déstabilisée par les événements car, plutôt que d’être uniquement impromptus, ils sont au regard d’Ofelia plus bienvenus que jamais. Son affection pour la rousse ne date pas d’hier et elle ne pensait pas voir cette connexion se développer au-delà de la simple amitié. Ravie de l’effet que procure ce baiser sur la belle Cataleya, elle s’empresse de sceller à nouveau leurs lèvres en y ajoutant, cette fois-ci, bien plus de fougue. L’échange lui semble durer une éternité et elle ne s’aurait s’en plaindre. La Blackthorn dégage une douce chaleur associée à un parfum entêtant, que son contact ne fait que renforcer au fil des minutes. La lâcher n’est pas une possibilité.
Après quelqu’autres baisers, c’est en toute simplicité qu’Ofelia invite sa belle à danser tout en se gardant bien d’être dans le tempo. Leurs gestes sont incongrus, leurs rires forts et leurs embrassades plus passionnées encore. La nuit leur appartient, elles n’ont plus qu’à la croquer à pleines dents.
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