- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
[Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Ven 6 Jan 2023 - 22:37
Hey ! Je suis ravi d'avoir de tes nouvelles ! Tu me manques. Je suis à l'hôtel, le seul de la ville semble-t-il.
Chambre 14.
Tu fixes ton téléphone depuis de longues minutes. Il a répondu si vite, tu visualises tellement bien son visage souriant devant l'écran de son appareil. Les mèches brunes autour de ses yeux pétillants, simplement heureux, réellement ravi comme il le dit, d'avoir de tes nouvelles - si on peut appeler ton message laconique comme ça. Tu me manques. Ces trois petits mots résonnent douloureusement en toi. A toi aussi, il te manque, ton artiste, mais tu sais que tu ne peux pas te permettre le moindre faux pas, et ce pour de multiples raisons. Parce que si tes parents viennent à le savoir, ils auront tôt fait d'abréger ses jours, déjà, et l'idée de le voir rejoindre les esprits de façon prématurée, comme Baby en somme, te révulse tout bonnement. Et puis... Tu déglutis avec peine, déjà enfermé dans un maelström d'émotions avant même de te trouver face à lui. Tu viens à peine de retrouver ta luciole, que tu avais tellement craint d'avoir perdu à jamais. Tu ne peux pas la perdre à nouveau, songes-tu, une boule se formant au fond de ta gorge. Mais si tu as appris tant bien que mal à vivre loin de lui tous ces mois durant, tu sais bien, au fond, que tu peines aussi à vivre sans lui.
T'as envie de transplaner immédiatement, mais tu cherches désespérément ce que tu vas lui dire, ou plutôt, comment. Tu sais que tu dois le repousser, pour son bien aussi - au moins en partie - mais en es-tu seulement capable ? Toi qui n'est déjà pas très doué avec les mots d'ordinaire, comment pourras-tu trouver les mots justes ? Et puis... Comment pourras-tu le faire, sans briser le secret magique ? Sans révéler ce que tu es véritablement, et ce qu'il encourt réellement, aussi ? Tu soupires, assis au bord du Loch depuis un trop long moment, espérant trouver dans les eaux froides un discours acceptable, en vain. L'instant d'après tu te volatilises dans les airs, pour reparaître près de son hôtel, et te diriger sans un semblant d'hésitation vers la chambre 14.
Pourtant, tu n'es pas aussi confiant que ton visage neutre et ton port altier le suggèrent, bien loin de là. Là devant sa porte, t'as l'impression d'avoir perdu ton souffle, pourtant tu lèves la main pour frapper trois coups secs, espérant qu'il ne soit pas de sortie ce soir - ou pas encore. Le bruit de pas approchant de l'autre côté de la porte te confirme sa présence, et tu restes encore un instant en apnée, jusqu'à ce que le battant s'ouvre. C'est ton coeur qui se serre alors dans ta poitrine. Tu le sens près à exploser, et tu luttes contre l'envie furieuse de le prendre dans tes bras. Tout au contraire, tu te mures dans cette froideur qui te sert d'armure depuis des années, quoi que sa cuirasse se fissure de plus en plus, contre ton gré. Détournant le regard, sans un mot, tu entres dans ce qui lui sert de demeure pour l'heure, t'assurant qu'il a refermé la porte, et que votre conversation restera privée. Alors seulement, ton regard laisse entrevoir le tumulte qui règne dans ton coeur.
-
Combien de fois l'as-tu imaginé, torturé puis mort sous tes yeux, par ta faute ? Combien de supplices as-tu vécus par le biais de cette imagination bien trop fertile que tu t'acharnes à museler tant bien que mal ? Tu n'oses faire un pas de plus, un geste de plus, de peur de perdre le peu de contenance que tu peux encore avoir.
@Jeremiah Shenton
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Dim 15 Jan 2023 - 17:07
❝ Time to say goodbye. ❞
- James & Jeremiah -
Faded in, faded out,The feeling's gone, it's like we're enemies. Checking in, checking out, We're strangers now but I don't believe that Love was made to break. No I don't believe that love was made to break
Cela fait quelques jours que Jeremiah est arrivé à Inverness, petite ville atypique du Nord du Royaume-Uni. Ce n'est pas pour lui déplaire, lui considéré comme marginal également. Bien que le jeune homme soit venu dans un but précis, celui de retrouver son compagnon de peinture et amant, il doit bien avouer qu'il se plaît déjà dans cette ville, qui résonne avec ce qu'il est. On y voit des gens hauts en couleurs, ne se souciant pas des apparences, profitant des ruelles et du port que l'artiste apprécie déjà énormément pour toutes les émotions qu'il y ressent.
Il est d'ailleurs en pleine contemplation lorsqu'une notification fait vibrer son téléphone. Peut-être était-ce sa mère, s’inquiétant de savoir s'il était bien arrivé et demander pourquoi il n'était pas passé d'abord chez eux, ne l'ayant pas vu depuis des mois. Mais ce n'était pas elle, il s'agissait d'instagram avec un message inespéré. « Jamie... » avait-il soufflé tout doucement, comme pour ne pas réveiller la nature. Il n'avait pas idée que le blond suivait ses agissements depuis son départ du Caire, mais fut plus que ravit de recevoir de ses nouvelles. Le message n'évoquait pas grand-chose et ses mots semblaient secs, mais c'était James, il avait cette sorte de carapace très difficile à percer, ça n'offusqua pas le peintre.
Après avoir répondu au message, le brun se mit à regarder le compte depuis lequel il avait été contacté. C'était en effet évident qu'il s'agissait de James, on reconnaissait sa patte si particulière. Un petit clic sur le bouton pour suivre le compte et voilà que Jeremiah se relève, quittant la jetée pour rentrer à l'hôtel. Il espérait retrouver James rapidement, qu'il lui dise quand il voudrait le voir pur discuter. Il n'aurait pas imaginé que cela se produirait le soir même en revanche !
En train de déballer le repas qu'il avait acheté dans un petit restaurant du coin, des coups à la porte retentirent, surprenant légèrement l'homme qui était en train de rêvasser en humant son plat. Il se leva et alla ouvrir, remarquant dans le miroir de la porte qu'il n'avait même pas retiré son béret et son foulard en rentrant. Il sourit d'être parfois si tête en l'air, s'en rendant compte par moments. « James ? » s'exclama-t-il en ouvrant, surpris de le trouver là. Il était d'une rapidité hors du commun, comme s'il se téléportait presque. Ça aurait quelque chose de cool, se disait-il, avant d'être sorti de ses pensées par un courant d'air lorsque James entra dans la chambre sans demander son reste. L'artiste referma la porte et se tourna vers son ancien amant qui n'y alla pas par quatre chemins.
Son ton était incertain, dur mais douloureux également, Jeremiah pouvait le sentir. « Jamie... » dit-il en s'approchant de lui doucement, comme d'un animal sauvage à apprivoiser. Tout avait l'air de devoir se refaire de zéro. Que s'était-il passé depuis son départ ? « Je sais que tu dois être surpris de me voir. Je ne viens pas causer des problèmes, tu me connais c'est pas mon genre. » fit-il calmement, venant prendre le visage de son ami entre ses mains. « Tu es partis si vite, je m'inquiétais pour toi. J'ai l'impression que j'ai raison, non ? » Perspicace comme toujours, à côté de la plaque mais lucide sur bien des points, c'était Jeremiah ça et il ne souhaitant pas voir le blond s'enfuir encore une fois, il tenait trop à lui et lui montrait dans ses gestes doux, dans son regard tendre.
Il est d'ailleurs en pleine contemplation lorsqu'une notification fait vibrer son téléphone. Peut-être était-ce sa mère, s’inquiétant de savoir s'il était bien arrivé et demander pourquoi il n'était pas passé d'abord chez eux, ne l'ayant pas vu depuis des mois. Mais ce n'était pas elle, il s'agissait d'instagram avec un message inespéré. « Jamie... » avait-il soufflé tout doucement, comme pour ne pas réveiller la nature. Il n'avait pas idée que le blond suivait ses agissements depuis son départ du Caire, mais fut plus que ravit de recevoir de ses nouvelles. Le message n'évoquait pas grand-chose et ses mots semblaient secs, mais c'était James, il avait cette sorte de carapace très difficile à percer, ça n'offusqua pas le peintre.
Après avoir répondu au message, le brun se mit à regarder le compte depuis lequel il avait été contacté. C'était en effet évident qu'il s'agissait de James, on reconnaissait sa patte si particulière. Un petit clic sur le bouton pour suivre le compte et voilà que Jeremiah se relève, quittant la jetée pour rentrer à l'hôtel. Il espérait retrouver James rapidement, qu'il lui dise quand il voudrait le voir pur discuter. Il n'aurait pas imaginé que cela se produirait le soir même en revanche !
En train de déballer le repas qu'il avait acheté dans un petit restaurant du coin, des coups à la porte retentirent, surprenant légèrement l'homme qui était en train de rêvasser en humant son plat. Il se leva et alla ouvrir, remarquant dans le miroir de la porte qu'il n'avait même pas retiré son béret et son foulard en rentrant. Il sourit d'être parfois si tête en l'air, s'en rendant compte par moments. « James ? » s'exclama-t-il en ouvrant, surpris de le trouver là. Il était d'une rapidité hors du commun, comme s'il se téléportait presque. Ça aurait quelque chose de cool, se disait-il, avant d'être sorti de ses pensées par un courant d'air lorsque James entra dans la chambre sans demander son reste. L'artiste referma la porte et se tourna vers son ancien amant qui n'y alla pas par quatre chemins.
Son ton était incertain, dur mais douloureux également, Jeremiah pouvait le sentir. « Jamie... » dit-il en s'approchant de lui doucement, comme d'un animal sauvage à apprivoiser. Tout avait l'air de devoir se refaire de zéro. Que s'était-il passé depuis son départ ? « Je sais que tu dois être surpris de me voir. Je ne viens pas causer des problèmes, tu me connais c'est pas mon genre. » fit-il calmement, venant prendre le visage de son ami entre ses mains. « Tu es partis si vite, je m'inquiétais pour toi. J'ai l'impression que j'ai raison, non ? » Perspicace comme toujours, à côté de la plaque mais lucide sur bien des points, c'était Jeremiah ça et il ne souhaitant pas voir le blond s'enfuir encore une fois, il tenait trop à lui et lui montrait dans ses gestes doux, dans son regard tendre.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Dim 15 Jan 2023 - 19:41
Tu me manques. C'est trois petits mots lus sur l'écran tournent en boucle dans ta tête, résonnent dans ton coeur serré. Tu lui manques, dit-il, et tu n'as aucune peine à l'imaginer. D'autant moins que la réciproque est tout aussi vraie. T'as l'impression qu'il te manque éternellement quelque chose. Les peintures frénétiques de ta luciole encombrant son appartement, au Caire, témoignaient de ce manque. Celles dissimulées dans ta malle, que tu ne t'autorises pas à poursuivre, et garde à l'abri de tout regard attestent également du vide laissé par son absence. Et pourtant, tu t'apprêtes à creuser davantage ce gouffre entre vous. Pas par gaieté de coeur, bien loin de là. Mais la terreur de le voir tomber sous les sortilèges de vos parents t'interdit d'accorder plus d'une pensée à ce pincement qui empoigne ton myocarde à l'idée de devoir le repousser.
Et pourtant, Morgane sait comme tu voudrais te jeter dans ses bras, et combler ce vide béant que ces derniers jours auprès de ta si chère Fire ne parviennent pas complètement à colmater. Mais tu le sais, aussi, qu'outre le risque que tu ferais peser sur les épaules du peintre, tu risquerais de perdre à jamais ta luciole.
D'une manière ou d'une autre, tu sais que tu finiras blessé. Alors tu cherches seulement à éviter le pire.
« James ? »
La surprise se lit sur les traits du brun comme il découvre ton visage. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu débarques sans crier gare, bien trop rapidement sans doute, mais tout empêtré dans tes pensées trop sombres, imaginant le pire pour l'homme qui te fait face, tu n'y songes même pas.
« Jamie... »
Tu déglutis avec peine, esquissant un léger mouvement de recul comme il cherche visiblement à t'approcher. Tu ne peux pas le laisser faire, tu sais qu'il en faudrait peu pour que tes belles résolutions s'envolent et que tu te perdes à nouveau dans ses bras. Mais ce serait signer son arrêt de mort, tu en restes conscient, et c'est un risque que tu refuses de lui faire prendre.
Quand bien même tu ne peux même pas le lui expliquer.
« Je sais que tu dois être surpris de me voir. Je ne viens pas causer des problèmes, tu me connais c'est pas mon genre. »
T'essaies encore de fuir le contact, mais trop faiblement sans doute. Ses mains viennent s'emparer de ton visage, et leur chaleur semble s'imprégner dans tout ton être.
« Tu es parti si vite, je m'inquiétais pour toi. J'ai l'impression que j'ai raison, non ? »
-C'est pour toi que je m'inquiète , lâches-tu finalement, cherchant les mots que tu peux ou non prononcer. S'ils apprennent ton existence... S'ils nous découvrent...
Ta voix se brise comme l'image trop vivace de son corps sans vie s'impose à ton esprit.
-Ils te tueront Jer. Ils n'hésiteront pas une seule seconde...
Tu sais que tu en dis trop ou pas assez. Qu'une telle affirmation demandera mille explications que tu n'imagines pas encore pouvoir donner. Mais peut-être n'auras-tu guère le choix. A moins que le silence, tranchant, ne soit la meilleure arme pour briser ce lien qui vous unit et assurer sa protection ? Tu ne parviens pas à t'y résoudre pourtant, tout comme malgré toute la volonté que tu tentais de rassembler en arrivant, tu peines à te défaire de ses paumes sur tes joues.
Et pourtant, Morgane sait comme tu voudrais te jeter dans ses bras, et combler ce vide béant que ces derniers jours auprès de ta si chère Fire ne parviennent pas complètement à colmater. Mais tu le sais, aussi, qu'outre le risque que tu ferais peser sur les épaules du peintre, tu risquerais de perdre à jamais ta luciole.
D'une manière ou d'une autre, tu sais que tu finiras blessé. Alors tu cherches seulement à éviter le pire.
« James ? »
La surprise se lit sur les traits du brun comme il découvre ton visage. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu débarques sans crier gare, bien trop rapidement sans doute, mais tout empêtré dans tes pensées trop sombres, imaginant le pire pour l'homme qui te fait face, tu n'y songes même pas.
« Jamie... »
Tu déglutis avec peine, esquissant un léger mouvement de recul comme il cherche visiblement à t'approcher. Tu ne peux pas le laisser faire, tu sais qu'il en faudrait peu pour que tes belles résolutions s'envolent et que tu te perdes à nouveau dans ses bras. Mais ce serait signer son arrêt de mort, tu en restes conscient, et c'est un risque que tu refuses de lui faire prendre.
Quand bien même tu ne peux même pas le lui expliquer.
« Je sais que tu dois être surpris de me voir. Je ne viens pas causer des problèmes, tu me connais c'est pas mon genre. »
T'essaies encore de fuir le contact, mais trop faiblement sans doute. Ses mains viennent s'emparer de ton visage, et leur chaleur semble s'imprégner dans tout ton être.
« Tu es parti si vite, je m'inquiétais pour toi. J'ai l'impression que j'ai raison, non ? »
-
Ta voix se brise comme l'image trop vivace de son corps sans vie s'impose à ton esprit.
-
Tu sais que tu en dis trop ou pas assez. Qu'une telle affirmation demandera mille explications que tu n'imagines pas encore pouvoir donner. Mais peut-être n'auras-tu guère le choix. A moins que le silence, tranchant, ne soit la meilleure arme pour briser ce lien qui vous unit et assurer sa protection ? Tu ne parviens pas à t'y résoudre pourtant, tout comme malgré toute la volonté que tu tentais de rassembler en arrivant, tu peines à te défaire de ses paumes sur tes joues.
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Dim 5 Fév 2023 - 0:01
❝ Time to say goodbye. ❞
- James & Jeremiah -
Faded in, faded out,The feeling's gone, it's like we're enemies. Checking in, checking out, We're strangers now but I don't believe that Love was made to break. No I don't believe that love was made to break
Jeremiah n'en revient pas de se retrouver face à son amant disparu si rapidement. Son cœur est heureux d'une part, mais il souffre également de l'autre, parce qu'il ressent une lutte d'une puissance immense dans tout l'être de James. Quelque chose ne va pas, il tente de se tenir à distance dans un premier temps, ne pouvant refuser le contact. Les doigts de l'artiste effleurent la peau si douce du blond, un frisson le parcourant. Un souvenir bien vif s'empara de lui, rappelant les vestiges de leurs ébats passés, de ces conversations où seul le peintre parlait la plupart du temps. Tous ces moments à dessiner ensemble, à se conseiller, tout remontait dans ce geste qu'il avait fait mille fois l'année précédente.
Pourtant, tout avait changé et le jeune homme se montrait plus froid que jamais, sans pour autant que le Shenton puisse lui en vouloir. Il se passait un truc grave, il avait raison de s'inquiéter pour celui qu'il aimait. James exprimait les mêmes sentiments, c'était assez confus et il était incapable d'articuler une phrase entière. Qui risqueraient de les découvrir ? De quoi parlait-il à l'instant ? « Comment ça ? » demanda le brun, soudain pris de la même panique que son vis-à-vis. Sa respiration s'accéléra comme pour se caler sur celle de James et les mots qu'il prononça ensuite furent difficile à appréhender.
Le tuer ? Quel genre de personne était capable de commettre l'irréparable pour une simple entrevue entre adultes consentant ? Le principe de répulsion n'était pas dans le vocabulaire de Jeremiah, qui n'avait pas pour habitude de faire face à la haine d'autrui. Ses parents avaient accepté qui il était, son style de vie et ce que cela impliquait. Il était presque inconcevable pour lui que l'on puisse ressentir autre chose que de la compassion et la bienveillance. Mais il était si naïf. Au Caire, ils avaient fait attention à ne pas s'afficher, pour le respect des traditions selon le peintre plus que part pure peur de ce qui arriverait vraiment. Mais entendre son amant prononcer de telles paroles dans un cadre qui se voulait plus ouvert à l'amour, il ne comprenait pas.
« Hey, hey ! Tout doux veux-tu !? » souffla l'artiste en prenant le menton de son ami entre ses doigts pour le faire le regarder. « Tu n'fais pas sens, tout va bien se passer. Viens t'asseoir. »
Sans attendre de réponse, il l'entraîna pour le faire asseoir sur le lit, tandis que lui prenait la chaise en face. « Respire un bon coup, ok ? Ensuite tu pourras m'expliquer de quoi tu as peur. Tes parents ? T'es encore dans le placard ? Tu exagères pas un peu la situation, love ? » demanda-t-il sans jugement, comprenant que cela puisse être difficile de s'assumer comme on est. Il n'irait pas mépriser James pour autant, il avait bien trop de sentiments pour lui.
Pourtant, tout avait changé et le jeune homme se montrait plus froid que jamais, sans pour autant que le Shenton puisse lui en vouloir. Il se passait un truc grave, il avait raison de s'inquiéter pour celui qu'il aimait. James exprimait les mêmes sentiments, c'était assez confus et il était incapable d'articuler une phrase entière. Qui risqueraient de les découvrir ? De quoi parlait-il à l'instant ? « Comment ça ? » demanda le brun, soudain pris de la même panique que son vis-à-vis. Sa respiration s'accéléra comme pour se caler sur celle de James et les mots qu'il prononça ensuite furent difficile à appréhender.
Le tuer ? Quel genre de personne était capable de commettre l'irréparable pour une simple entrevue entre adultes consentant ? Le principe de répulsion n'était pas dans le vocabulaire de Jeremiah, qui n'avait pas pour habitude de faire face à la haine d'autrui. Ses parents avaient accepté qui il était, son style de vie et ce que cela impliquait. Il était presque inconcevable pour lui que l'on puisse ressentir autre chose que de la compassion et la bienveillance. Mais il était si naïf. Au Caire, ils avaient fait attention à ne pas s'afficher, pour le respect des traditions selon le peintre plus que part pure peur de ce qui arriverait vraiment. Mais entendre son amant prononcer de telles paroles dans un cadre qui se voulait plus ouvert à l'amour, il ne comprenait pas.
« Hey, hey ! Tout doux veux-tu !? » souffla l'artiste en prenant le menton de son ami entre ses doigts pour le faire le regarder. « Tu n'fais pas sens, tout va bien se passer. Viens t'asseoir. »
Sans attendre de réponse, il l'entraîna pour le faire asseoir sur le lit, tandis que lui prenait la chaise en face. « Respire un bon coup, ok ? Ensuite tu pourras m'expliquer de quoi tu as peur. Tes parents ? T'es encore dans le placard ? Tu exagères pas un peu la situation, love ? » demanda-t-il sans jugement, comprenant que cela puisse être difficile de s'assumer comme on est. Il n'irait pas mépriser James pour autant, il avait bien trop de sentiments pour lui.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Dim 5 Fév 2023 - 12:02
Chaque seconde enfle l'angoisse qui sourd dans ton coeur. Si on vous voit... Tu peines à rester concentré sur ton attitude froide tant les images de torture s'imposent à ton esprit.
« Comment ça ? »
Il ne peut pas comprendre... Comment le pourrait-il après tout ? Ton univers est à mille lieues du sien, et la terreur dans laquelle tu as grandi ne l'effleure sans doute pas une seconde. Il ne sait pas ce dont les tiens sont capables, et ne peut assurément pas l'appréhender. Même là-bas où l'homosexualité reste considéré comme un crime, tu sais qu'il ne s'affichait pas plus par respect de traditions ancestrales que par crainte des représailles. Pourtant, toi, tu sais les risques que vous encourez. Là-bas ou ici. Plus encore ici, d'ailleurs. Tes mots sur heurtent dans tes lèvres, trop précipité par l'anxiété, et visiblement, ne sont guère compréhensibles pour ton artiste.
« Hey, hey ! Tout doux veux-tu !? Tu n'fais pas sens, tout va bien se passer. Viens t'asseoir. »
Le contact te fait frissonner bien malgré toi. Tu voudrais t'extirper de son emprise, t'éloigner, mais tu en es tout simplement incapable, et tu te laisses faire, bien trop docile quand il te guide vers ce lit inconnu.
« Respire un bon coup, ok ? Ensuite tu pourras m'expliquer de quoi tu as peur. Tes parents ? T'es encore dans le placard ? Tu exagères pas un peu la situation, love ? »
Tes sourcils se froncent comme tu ne comprends pas vraiment tout ce qu'il est en train de dire. Tu regardes autour de toi, cherchant d'où vient cette mention de "placard" qui ne correspond à ton sens ni à ta demeure, ni à cette chambre.
-Placard ? relèves-tu, un peu perdu.
Mais tu ne t'attardes pas plus sur ce point, ça n'est pas vraiment l'important, de toute façon. Tu passes une main nerveuse dans tes cheveux. Exagérer... Si seulement...
-J'aimerais que tu aies raison. Mais tu ne sais pas ce dont ils sont capables... Jer...
Tu cherches tes mots, pas certain de la façon dont tu peux présenter les choses sans trahir le Secret.
-Ils ont provoqué l'accident mortel de l'ex-petit-ami de... celle que tu appelles ma muse parce qu'ils jugeaient qu'il n'était pas assez... bien né pour elle. Et selon leur échelle de valeur, tu es bien au-dessous encore...
Tu déglutis avec peine, le souvenir du match fatidique encore à vif dans ta mémoire quoi que la blessure doive être plus vive encore chez la rousse.
-Tu ne sais pas ce dont ils sont capables... Je peux pas te faire prendre ces risques...
Les doigts noués, tu fuis son regard. Tu sais que tu te noierais sans peine dans ses grands yeux clairs. Tout comme ceux de Cat t'engloutissent sans le moindre mal.
-Et puis il y a Fire...
Un profond soupir t'échappe. Tu souffres de devoir repousser l'un pour préserver l'autre, et ton coeur morcelé l'encaisse difficilement, mais tu tentes de te convaincre que c'est la seule solution - tu n'en vois guère d'autre de toute façon, pour sa sécurité en premier lieu.
-Ma muse... Je peux pas la perdre à nouveau...
Ces mots retirent peut-être toute crédibilité à tes propos précédents et pourtant, tu ne fais qu'asséner la triste vérité. Et si ta tentative pour le repousser peut sembler motivée par l'amour d'une autre, il n'en reste pas moins qu'au demeurant, c'est sa sécurité qui te motive en premier lieu. Quand bien même tu redoutes également de perdre à nouveau ta luciole.
« Comment ça ? »
Il ne peut pas comprendre... Comment le pourrait-il après tout ? Ton univers est à mille lieues du sien, et la terreur dans laquelle tu as grandi ne l'effleure sans doute pas une seconde. Il ne sait pas ce dont les tiens sont capables, et ne peut assurément pas l'appréhender. Même là-bas où l'homosexualité reste considéré comme un crime, tu sais qu'il ne s'affichait pas plus par respect de traditions ancestrales que par crainte des représailles. Pourtant, toi, tu sais les risques que vous encourez. Là-bas ou ici. Plus encore ici, d'ailleurs. Tes mots sur heurtent dans tes lèvres, trop précipité par l'anxiété, et visiblement, ne sont guère compréhensibles pour ton artiste.
« Hey, hey ! Tout doux veux-tu !? Tu n'fais pas sens, tout va bien se passer. Viens t'asseoir. »
Le contact te fait frissonner bien malgré toi. Tu voudrais t'extirper de son emprise, t'éloigner, mais tu en es tout simplement incapable, et tu te laisses faire, bien trop docile quand il te guide vers ce lit inconnu.
« Respire un bon coup, ok ? Ensuite tu pourras m'expliquer de quoi tu as peur. Tes parents ? T'es encore dans le placard ? Tu exagères pas un peu la situation, love ? »
Tes sourcils se froncent comme tu ne comprends pas vraiment tout ce qu'il est en train de dire. Tu regardes autour de toi, cherchant d'où vient cette mention de "placard" qui ne correspond à ton sens ni à ta demeure, ni à cette chambre.
-
Mais tu ne t'attardes pas plus sur ce point, ça n'est pas vraiment l'important, de toute façon. Tu passes une main nerveuse dans tes cheveux. Exagérer... Si seulement...
-
Tu cherches tes mots, pas certain de la façon dont tu peux présenter les choses sans trahir le Secret.
-
Tu déglutis avec peine, le souvenir du match fatidique encore à vif dans ta mémoire quoi que la blessure doive être plus vive encore chez la rousse.
-
Les doigts noués, tu fuis son regard. Tu sais que tu te noierais sans peine dans ses grands yeux clairs. Tout comme ceux de Cat t'engloutissent sans le moindre mal.
-
Un profond soupir t'échappe. Tu souffres de devoir repousser l'un pour préserver l'autre, et ton coeur morcelé l'encaisse difficilement, mais tu tentes de te convaincre que c'est la seule solution - tu n'en vois guère d'autre de toute façon, pour sa sécurité en premier lieu.
-
Ces mots retirent peut-être toute crédibilité à tes propos précédents et pourtant, tu ne fais qu'asséner la triste vérité. Et si ta tentative pour le repousser peut sembler motivée par l'amour d'une autre, il n'en reste pas moins qu'au demeurant, c'est sa sécurité qui te motive en premier lieu. Quand bien même tu redoutes également de perdre à nouveau ta luciole.
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Dim 5 Fév 2023 - 23:27
❝ Time to say goodbye. ❞
- James & Jeremiah -
Faded in, faded out,The feeling's gone, it's like we're enemies. Checking in, checking out, We're strangers now but I don't believe that Love was made to break. No I don't believe that love was made to break
James est tendu, en proie à des sentiments si profondément douloureux que le cœur de son ami se serre au même point que lui, peut-être plus sans pourtant comprendre le fond de la chose. C'est comme ça avec le peintre, il ressent les choses, il est très intuitif et se laisse porter par ses émotions et celles des autres. Et ce qu'il perçoit de la part de l'homme qu'il aime lui fend l'âme. Ses doigts sont crispés, par la peine bien entendu, mais également par la volonté de s'ancrer, de rassurer. Tenter d'apaiser le cœur de James est ce qu'il peut faire de mieux par sa présence, bien que ce soit l'effet inverse que le blond souhaite.
De sa voix tremblante, ce dernier exprime toute l'horreur de ce dont seraient capables ses parents. Dans l'esprit de Jeremiah, tout ceci n'a aucun sens, lui qui a été élevé par des êtres aimants et compréhensifs, lui ayant transmis l'amour de la vie et des autres sans distinction. Il n'avait jamais dû cacher les personnes pour qui son cœur battait, que ce soi un homme ou une femme, unique ou multiple. Imaginer un instant qu'une mère – pour ne citer qu'elle – puisse nier le bonheur de son enfant à ce point lui était insupportable. L'artiste concevait parfaitement qu'il pouvait ne pas être le gendre parfait, un homme stable et respectable comme on en trouve dans les hautes sociétés de ce monde, mais de là à vouloir attenter à son existence...
Répétant encore et encore que Jeremiah ne savait pas dont étaient capables ses parents, la voix de James se brisa, en écho au cœur de son amant. « Jamie... » souffla-t-il en serrant ses doigts un peu plus, partageant ses angoisses. « Je t'en prie, ne t'inquiète pas comme ça, il ne m'arrivera rien. Es-tu certain de cette histoire ? Comment quelqu'un voudrait te voir souffrir en faisant du mal à un être que tu aimes ? » demanda-t-il alors sur le même ton.
Le blondinet ajouta par la suite qu'il y avait un autre point tout aussi difficile à aborder, celui de sa muse, cette jeune femme qui était une immense part de lui, au point d'avoir tapissé ses murs durant des mois. Elle était belle, une lueur incroyable dans le regard lorsque James la représentait. Le peintre était persuadé qu'elle était extraordinaire et comprenait l'amour de son ami pour cette dernière. « La perdre ? » Jeremiah était confus. « Par ma faute ? Love... Je suis navré si je t'ai mis dans une position délicate, avec elle ou ta famille. Je suis venue parce que ton départ était tellement précipité, je ne savais pas quoi faire d'autre pour m'assurer que tu allais bien. Je devais venir. » affirma Jeremiah en plongeant son regard dans celui d'une beauté glaciale qu'aucune palette ne parviendrait à sublimer.
Le silence se fait dans la pièce, seuls les cœurs battent dans les tempes. Cela sembla durer des heures quand la réalité devait laisser passer seulement quelques minutes tout au plus. Jeremiah envoyait sa force à son amant, ne sachant pas comment le consoler. Il espérait sincèrement ne pas être la cause d'une brouille quelconque entre James et sa muse, car elle avait sa place auprès de lui tout autant que Jeremiah. Lui était ouvert à cette vie de bohème, amoureux du monde et ne mettant pas de barrière à son cœur. « James, qu'est-ce que tu veux faire ? Là, tout de suite ? Veux-tu que je quitte la ville ? » Par amour pour lui, il en serait capable, bien que son cœur se briserait comme en 2019, moment toujours gravé dans son cœur et dans sa peau. L'idée l'effrayé car il n'avait pas vraiment rouvert son cœur pleinement depuis cette rupture, avant James.
De sa voix tremblante, ce dernier exprime toute l'horreur de ce dont seraient capables ses parents. Dans l'esprit de Jeremiah, tout ceci n'a aucun sens, lui qui a été élevé par des êtres aimants et compréhensifs, lui ayant transmis l'amour de la vie et des autres sans distinction. Il n'avait jamais dû cacher les personnes pour qui son cœur battait, que ce soi un homme ou une femme, unique ou multiple. Imaginer un instant qu'une mère – pour ne citer qu'elle – puisse nier le bonheur de son enfant à ce point lui était insupportable. L'artiste concevait parfaitement qu'il pouvait ne pas être le gendre parfait, un homme stable et respectable comme on en trouve dans les hautes sociétés de ce monde, mais de là à vouloir attenter à son existence...
Répétant encore et encore que Jeremiah ne savait pas dont étaient capables ses parents, la voix de James se brisa, en écho au cœur de son amant. « Jamie... » souffla-t-il en serrant ses doigts un peu plus, partageant ses angoisses. « Je t'en prie, ne t'inquiète pas comme ça, il ne m'arrivera rien. Es-tu certain de cette histoire ? Comment quelqu'un voudrait te voir souffrir en faisant du mal à un être que tu aimes ? » demanda-t-il alors sur le même ton.
Le blondinet ajouta par la suite qu'il y avait un autre point tout aussi difficile à aborder, celui de sa muse, cette jeune femme qui était une immense part de lui, au point d'avoir tapissé ses murs durant des mois. Elle était belle, une lueur incroyable dans le regard lorsque James la représentait. Le peintre était persuadé qu'elle était extraordinaire et comprenait l'amour de son ami pour cette dernière. « La perdre ? » Jeremiah était confus. « Par ma faute ? Love... Je suis navré si je t'ai mis dans une position délicate, avec elle ou ta famille. Je suis venue parce que ton départ était tellement précipité, je ne savais pas quoi faire d'autre pour m'assurer que tu allais bien. Je devais venir. » affirma Jeremiah en plongeant son regard dans celui d'une beauté glaciale qu'aucune palette ne parviendrait à sublimer.
Le silence se fait dans la pièce, seuls les cœurs battent dans les tempes. Cela sembla durer des heures quand la réalité devait laisser passer seulement quelques minutes tout au plus. Jeremiah envoyait sa force à son amant, ne sachant pas comment le consoler. Il espérait sincèrement ne pas être la cause d'une brouille quelconque entre James et sa muse, car elle avait sa place auprès de lui tout autant que Jeremiah. Lui était ouvert à cette vie de bohème, amoureux du monde et ne mettant pas de barrière à son cœur. « James, qu'est-ce que tu veux faire ? Là, tout de suite ? Veux-tu que je quitte la ville ? » Par amour pour lui, il en serait capable, bien que son cœur se briserait comme en 2019, moment toujours gravé dans son cœur et dans sa peau. L'idée l'effrayé car il n'avait pas vraiment rouvert son cœur pleinement depuis cette rupture, avant James.
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Mer 8 Fév 2023 - 16:55
La peine, la douleur, la peur surtout. Tout se mélanger, dans ta tête autant que dans le regard de ton amant. L'incompréhension s'y rajouter pour ce qui le concerne, mais tu ne peux pas l'en blâmer. Comment pourrait-il comprendre ce qui te terrorise, quand il n'a pas vécu dans la terreur constante qui vous a, tous, tenus en alerte toute votre vie ? Comment pourrait-il imaginer ce que vous avez traversé, et ces horreurs qui jalonnent votre passé, marquant à jamais vos esprits. La mort de Baby te hante toujours, et tu restes persuadés que la génération précédente n'y est pas étrangère. La chute de Cillian reste à jamais gravée dans ta mémoire. Et si tu n'as pas été témoin de l'agression du petit-ami de Juliet, tu as fini par savoir ce que ta cadette a dû endurer, elle aussi, au cours des derniers mois - une partie de l'histoire, toujours. Jeremiah ne peut pas concevoir tout cela, et c'est sans doute ce qui fait de lui cet être aussi radieux qui fait tant battre ton coeur. Sa lumière n'a pas pu être entachée par les drames que vous avez vécus.
« Jamie... Je t'en prie, ne t'inquiète pas comme ça, il ne m'arrivera rien. Es-tu certain de cette histoire ? Comment quelqu'un voudrait te voir souffrir en faisant du mal à un être que tu aimes ? »
Tu soupires amèrement. Comment ? Par désir de contrôle, peut-être. Manipulation des pièces de son échiquier personnel. Sadisme. Vengeance. Punition, simplement. Tous ces mécanismes de pensée sont étrangers au peintre, tu le sais. Ca ne les rend pas inexistants pour autant.
-Tu n'imagines pas ce dont ils sont capables pour s'assurer que tout se déroule comme ils l'ont décidé. Seuls leurs objectifs, leur pouvoir, importent. Le reste n'a pas la moindre valeur.
Pas même l'existence de leurs enfants s'ils ne se conforment pas à leurs désirs. Tu en sais quelque chose, toi qui as chuté si bas au cours des dernières années. Malgré le masque impassible que tu t'acharnes encore à porter en leur présence, leur mépris te lacère le coeur, plus que tu ne voudrais l'admettre. Une part de toi répète que tu n'attends plus grand chose de leur part, et s'insurge devant la pression incommensurable qui pèse sur les épaules de ta si précieuse luciole, mais tu sais bien au fond qu'une autre espère encore déceler, ne serait-ce qu'une fois, une pointe d'admiration, même infime, dans le regard d'un de vos parents. Ne parlons même pas de retrouver la place qui était tienne, quelques années en arrière, auprès de Cat.
« La perdre ? »
Tu fermes les yeux un instant, la tête baissée sur tes mains qu'il a prises dans les siennes.
« Par ma faute ? Love... Je suis navré si je t'ai mis dans une position délicate, avec elle ou ta famille. Je suis venue parce que ton départ était tellement précipité, je ne savais pas quoi faire d'autre pour m'assurer que tu allais bien. Je devais venir. »
Pas sa faute, non. La tienne. Et tu sens la culpabilité qu'il partage à cet instant, et que tu ne souhaites pas le voir porter. Tu secoues alors doucement la tête, relevant tes prunelles claires vers lui.
-Ce n'est pas toi. C'est moi. Je comprends que tu aies eu besoin de savoir. J'aurais probablement fait la même chose...
Enfin ces mots sonnent un peu creux, car tu n'as jamais vraiment été dans ce genre de position. Ni vraiment libre de tes mouvements, non plus. Et si tu es venu pour mettre un terme à votre relation pour le bien de tous - sauf peut-être ton coeur morcelé - tu ne parviens pas encore à prononcer ces mots fatidiques. En vérité, tu les redoutes tout autant. Ces derniers mois passés loin de lui t'ont montré à quel point son absence te minait. Mais tu ne vois aucune solution plus viable que celle-ci.
« James, qu'est-ce que tu veux faire ? Là, tout de suite ? Veux-tu que je quitte la ville ? »
Tu devrais lui répondre "Oui, va-t-en. Pour ta sécurité, repars en Egypte, ou n'importe où ailleurs." Tu devrais, mais si tu ouvres la bouche peinant à reprendre de l'air, tu ne parviens pas à prononcer ces mots.
-Je ne sais pas... tu as ton expo de toute façon...
Tu ne peux pas le laisser se mettre en défaut vis-à-vis de son art non plus. Et peut-être est-ce là une fausse excuse. Mais il n'en reste pas moins que tu te dois de t'éloigner.
-Mais je dois te dire adieu.
Les mots bloquent au fond de ta gorge, ta voix sonne plus rauque que jamais. Chacun d'eux te déchire le coeur, mais tu t'efforces de poursuivre pourtant.
-On ne doit plus se revoir. Je ne peux pas te faire prendre ce risque...
Il te faudrait sans doute te montrer plus froid, plus brusque, peut-être partir dans un éclat glacé, pour éteindre définitivement la flamme qui brûle dans son coeur à défaut de parvenir à sceller le tien... Tu en es tout simplement incapable. Et ton regard trop brillant le fixe encore un instant, comme cherchant à graver son visage dans ta mémoire, à jamais.
« Jamie... Je t'en prie, ne t'inquiète pas comme ça, il ne m'arrivera rien. Es-tu certain de cette histoire ? Comment quelqu'un voudrait te voir souffrir en faisant du mal à un être que tu aimes ? »
Tu soupires amèrement. Comment ? Par désir de contrôle, peut-être. Manipulation des pièces de son échiquier personnel. Sadisme. Vengeance. Punition, simplement. Tous ces mécanismes de pensée sont étrangers au peintre, tu le sais. Ca ne les rend pas inexistants pour autant.
-
Pas même l'existence de leurs enfants s'ils ne se conforment pas à leurs désirs. Tu en sais quelque chose, toi qui as chuté si bas au cours des dernières années. Malgré le masque impassible que tu t'acharnes encore à porter en leur présence, leur mépris te lacère le coeur, plus que tu ne voudrais l'admettre. Une part de toi répète que tu n'attends plus grand chose de leur part, et s'insurge devant la pression incommensurable qui pèse sur les épaules de ta si précieuse luciole, mais tu sais bien au fond qu'une autre espère encore déceler, ne serait-ce qu'une fois, une pointe d'admiration, même infime, dans le regard d'un de vos parents. Ne parlons même pas de retrouver la place qui était tienne, quelques années en arrière, auprès de Cat.
« La perdre ? »
Tu fermes les yeux un instant, la tête baissée sur tes mains qu'il a prises dans les siennes.
« Par ma faute ? Love... Je suis navré si je t'ai mis dans une position délicate, avec elle ou ta famille. Je suis venue parce que ton départ était tellement précipité, je ne savais pas quoi faire d'autre pour m'assurer que tu allais bien. Je devais venir. »
Pas sa faute, non. La tienne. Et tu sens la culpabilité qu'il partage à cet instant, et que tu ne souhaites pas le voir porter. Tu secoues alors doucement la tête, relevant tes prunelles claires vers lui.
-
Enfin ces mots sonnent un peu creux, car tu n'as jamais vraiment été dans ce genre de position. Ni vraiment libre de tes mouvements, non plus. Et si tu es venu pour mettre un terme à votre relation pour le bien de tous - sauf peut-être ton coeur morcelé - tu ne parviens pas encore à prononcer ces mots fatidiques. En vérité, tu les redoutes tout autant. Ces derniers mois passés loin de lui t'ont montré à quel point son absence te minait. Mais tu ne vois aucune solution plus viable que celle-ci.
« James, qu'est-ce que tu veux faire ? Là, tout de suite ? Veux-tu que je quitte la ville ? »
Tu devrais lui répondre "Oui, va-t-en. Pour ta sécurité, repars en Egypte, ou n'importe où ailleurs." Tu devrais, mais si tu ouvres la bouche peinant à reprendre de l'air, tu ne parviens pas à prononcer ces mots.
-
Tu ne peux pas le laisser se mettre en défaut vis-à-vis de son art non plus. Et peut-être est-ce là une fausse excuse. Mais il n'en reste pas moins que tu te dois de t'éloigner.
-
Les mots bloquent au fond de ta gorge, ta voix sonne plus rauque que jamais. Chacun d'eux te déchire le coeur, mais tu t'efforces de poursuivre pourtant.
-
Il te faudrait sans doute te montrer plus froid, plus brusque, peut-être partir dans un éclat glacé, pour éteindre définitivement la flamme qui brûle dans son coeur à défaut de parvenir à sceller le tien... Tu en es tout simplement incapable. Et ton regard trop brillant le fixe encore un instant, comme cherchant à graver son visage dans ta mémoire, à jamais.
– the best –
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Ven 10 Fév 2023 - 14:33
❝ Time to say goodbye. ❞
- James & Jeremiah -
Faded in, faded out,The feeling's gone, it's like we're enemies. Checking in, checking out, We're strangers now but I don't believe that Love was made to break. No I don't believe that love was made to break
Ce n'est pas logique dans l'esprit du peintre, qu'un parent puisse autant privilégier sa réputation et son avenir au détriment de ses enfants. Rien ne fait sens à ses yeux et pourtant, toute la douleur qu'il lit dans le regard de James et ses paroles semblent faire écho en lui. Il a du mal à déglutir, la peur et le dégoût de son amant coincé dans sa propre gorge et ses doigts se resserrent sur ceux du blond pour trouver un point d'ancrage à chacun. La situation semble compliquée, impossible à résoudre même et puisque Jeremiah n'a à peine qu'un dixième d'explication, aucune pensée ne peut aider à alléger les cœurs. « Aucune valeur ? Tu es quelqu'un de tellement incroyable, comment la soif de pouvoir peut être en compétition avec ce que tu es ? » grogna presque l'artiste, retenant avec difficulté ses émotions qui se mélangent dans son âme.
Il n'arrive que très rarement que Jeremiah se mette en colère, mais cette histoire le fait bouillir intérieurement, parce qu'il voit en son ami quelque chose de magnifique et qui mérite d'être exposé au grand jour, de s'épanouir afin qu'il puisse être heureux. Depuis leur première rencontre, il sait que James souffre et n'exprime que peu de sentiments. Il ne connaît pas toute sa vie et se contente de ce qu'il lui offre, mais son manque d'amour est palpable et c'est ce qui a attiré l'artiste en premier lieu, cette fragilité invisible, comme une bulle de protection autour de lui qui devait éclater pour ôter un poids de ses épaules. C'est en partie ce qu'il a voulu représenter en peignant son amant de dos, un dos si poétique, dont les épaules frêles et fortes à la fois portent le monde.
Et c'est sans parler de cette muse dont il craint qu'elle ne se détache de lui. La perdre est inconcevable à ses yeux, ce qui est compris par Jeremiah qui ne saurait se passer d'un être aimé de la sorte. L'amour est une chose complexe, puissante si on la laisse s’exprimer, mais tout aussi destructrice, il en a fait les frais... Mais le blondinet se flagelle à nouveau, pensant être la cause à un problème inconnu pour son vis-à-vis.
Pourtant, Jeremiah voit que sa présence met le jeune homme dans une terrible position et son cœur se fend davantage d'être une source de tristesse. Alors il lui demande simplement ce qu'il veut faire, priant tous les Dieux auxquels il ne croit même pas de lui apporter une réponse positive, un geste, une parole positive pour leur avenir.
L'exposition est en effet une bonne excuse pour rester dans les parages, laissant une porte entrouverte à leur bonheur, aussi compliqué soit-il d'obtenir. Malgré ces mots, le peintre se prépare, une chaleur dans sa poitrine grandissante alors que ses yeux commencent à brûler. Il sent venir le coup et lorsque James prononce le mot « adieu », tout le corps de Jeremiah se met à trembler malgré lui. C'est comme une bombe qui explose à côté de lui, ses oreilles sifflent et il met quelques secondes avant de reprendre sa pleine conscience, à temps pour entendre les derniers mots de son amant maudit. Lui qui n'a aucun mal à se laisser submerger par ses émotions se rend compte que ses joues s'humidifient, ne comprenant pas pourquoi alors qu'il retenait ses larmes depuis plusieurs minutes déjà. Se détachant complètement de son partenaire, Jeremiah se leva pour rejoindre la fenêtre, mettant une distance entre eux. Il s'essuya les yeux, laissant une trace noire d'eye liner sur son visage.
« Je t'aime, tu sais... » souffle-t-il, la voix enrouée, en regardant au-dehors les lumières de la nuit. « Et je t'aimerai même si tu dois me quitter, même si je trouve cela injuste, parce que je suis prêt à prendre tous les risques. » L'artiste se tourne lentement vers lui, le visage noirci de maquillage rappelant une toile qu'il avait faite un jour de grande détresse. « Puis-je t'embrasser une dernière fois ? »
Il n'arrive que très rarement que Jeremiah se mette en colère, mais cette histoire le fait bouillir intérieurement, parce qu'il voit en son ami quelque chose de magnifique et qui mérite d'être exposé au grand jour, de s'épanouir afin qu'il puisse être heureux. Depuis leur première rencontre, il sait que James souffre et n'exprime que peu de sentiments. Il ne connaît pas toute sa vie et se contente de ce qu'il lui offre, mais son manque d'amour est palpable et c'est ce qui a attiré l'artiste en premier lieu, cette fragilité invisible, comme une bulle de protection autour de lui qui devait éclater pour ôter un poids de ses épaules. C'est en partie ce qu'il a voulu représenter en peignant son amant de dos, un dos si poétique, dont les épaules frêles et fortes à la fois portent le monde.
Et c'est sans parler de cette muse dont il craint qu'elle ne se détache de lui. La perdre est inconcevable à ses yeux, ce qui est compris par Jeremiah qui ne saurait se passer d'un être aimé de la sorte. L'amour est une chose complexe, puissante si on la laisse s’exprimer, mais tout aussi destructrice, il en a fait les frais... Mais le blondinet se flagelle à nouveau, pensant être la cause à un problème inconnu pour son vis-à-vis.
Pourtant, Jeremiah voit que sa présence met le jeune homme dans une terrible position et son cœur se fend davantage d'être une source de tristesse. Alors il lui demande simplement ce qu'il veut faire, priant tous les Dieux auxquels il ne croit même pas de lui apporter une réponse positive, un geste, une parole positive pour leur avenir.
L'exposition est en effet une bonne excuse pour rester dans les parages, laissant une porte entrouverte à leur bonheur, aussi compliqué soit-il d'obtenir. Malgré ces mots, le peintre se prépare, une chaleur dans sa poitrine grandissante alors que ses yeux commencent à brûler. Il sent venir le coup et lorsque James prononce le mot « adieu », tout le corps de Jeremiah se met à trembler malgré lui. C'est comme une bombe qui explose à côté de lui, ses oreilles sifflent et il met quelques secondes avant de reprendre sa pleine conscience, à temps pour entendre les derniers mots de son amant maudit. Lui qui n'a aucun mal à se laisser submerger par ses émotions se rend compte que ses joues s'humidifient, ne comprenant pas pourquoi alors qu'il retenait ses larmes depuis plusieurs minutes déjà. Se détachant complètement de son partenaire, Jeremiah se leva pour rejoindre la fenêtre, mettant une distance entre eux. Il s'essuya les yeux, laissant une trace noire d'eye liner sur son visage.
« Je t'aime, tu sais... » souffle-t-il, la voix enrouée, en regardant au-dehors les lumières de la nuit. « Et je t'aimerai même si tu dois me quitter, même si je trouve cela injuste, parce que je suis prêt à prendre tous les risques. » L'artiste se tourne lentement vers lui, le visage noirci de maquillage rappelant une toile qu'il avait faite un jour de grande détresse. « Puis-je t'embrasser une dernière fois ? »
- James BlackthornADMIN ☽ ○ ☾ Ice child of Gaïa
- » parchemins postés : 2107
» miroir du riséd : Lucky Blue Smith
» crédits : ECK ou Google est mon ami
» multinick : L'hermine (Diane De C.), le moineau (Luan N.), le soleil-arc-en-ciel (Samara G-P.)
» âge : 26 ans (26/06/1998)
» situation : marié à Tia Nsar le 11/08/2024, futur père d'un bébé-amour prévu pour février 2025 (et amoureux de plusieurs personnes, chut)
» nature du sang : sang-pur
» particularité : cherche à apprendre l'occlumancie
» année d'études : 7e année
» options obligatoires & facultatives : Options obligatoires
• Botanique
• SACM
• Astronomie
Options facultatives
• Vol/Sport
• Potions
» profession : plus ou moins apprenti potioniste pour la Lunar Society Apothecary
» gallions sous la cape : 745
Inventaire Sorcier
Inventaire Sorcier:
Re: [Terminé] Time to say goodbye - ft Jeremiah
Sam 11 Fév 2023 - 21:09
Il ne peut pas comprendre, et tu ne lui en veux pas. Tu sais que si vos sensibilités se ressemblent, vos passifs diffèrent au plus au point. Ses mains se resserrent sur les tiennes, et presque par réflexe, tu resserres à ton tour ton étreinte. Merlin que tu l'aimes cet homme, et que tu t'en veux de lui infliger autant de peine ! Une part de toi souhaiterais presque n'avoir jamais croisé sa route, si ça avait pu le préserver lui.
Mais si tu as eu du mal à accepter ta relation avec lui, aujourd'hui, tu dois bien admettre que tu ne peux pas vraiment la renier. Qu'elle t'a rendu aussi heureux que les sourires de ta lucioles et que ces souvenirs-là resteront à jamais gravés dans ta mémoire. Quand bien même ton entourage les rejetterait assurément.
« Aucune valeur ? Tu es quelqu'un de tellement incroyable, comment la soif de pouvoir peut être en compétition avec ce que tu es ? »
Tu aimerais tellement qu'on pense ainsi autour de toi. Mais si le monde dans lequel Jeremiah a grandi lui permet ce mode de pensée, tu sais tout autant que ton univers ne t'en laissera jamais l'occasion. Plus que tout, surtout, tu crains les représailles à son encontre, que tu n'images pas un instant autrement que mortelles. Et même si tu te souvenais des promesses de ta luciole lors de tes aveux, tu n'y croirais pas vraiment. Oh ! Tu la sais féroce, et capable de s'élever pour protéger ton coeur, se dresser griffes et crocs dehors pour lacérer ceux qui tenteraient de te blesser, mais tu sais aussi la puissance des anciens Blackthorn, et leur caractère impitoyable. Seule contre eux, tu crains de les perdre tous deux si elle tentait de protéger l'artiste.
Alors tu forces un adieu que toute ton âme refuse pourtant. La tempête qui règne en ton coeur fait écho au tremblement des mains qui serrent encore les tiennes, et les larmes que tu ne parviens pas à retenir à celles qui roulent sur les joues de ton si précieux peintre qui s'éloigne alors pour gagner la fenêtre.
« Je t'aime, tu sais... »
Tu fermes les yeux, immobile un instant encore, incapable de relever le regard vers lui. Tu le sais oui, et tu l'aimes aussi, terriblement fort.
« Et je t'aimerai même si tu dois me quitter, même si je trouve cela injuste, parce que je suis prêt à prendre tous les risques. »
Tu portes un poing à tes lèvres, réprimant un sanglot, déglutissant avec peine quand tu sens son regard sur toi. Tu te retournes finalement vers lui, pour voir ces trainées sombres sur son visage éploré, serrant un peu plus encore ton coeur meurtri.
« Puis-je t'embrasser une dernière fois ? »
Le silence plane un instant comme les mots ne parviennent pas à se former dans ta gorge, alors tu te lèves simplement pour t'approcher de lui avec une lenteur effroyable, prendre son visage entre tes mains tout aussi tremblantes que les siennes, et poser tes lèvres sur les siennes, tendrement tout d'abord. Un baiser presque trop chaste compte tenu de votre relation, mais qui se prolonge bientôt et s'approfondit presque contre ta volonté. Ta raison impose de mettre un terme à l'échange quand ton coeur hurle de n'en rien faire, et pourtant tu finis par t'écarter à contrecoeur, évitant son regard embrumé.
-Je suis tellement désolé... souffles-tu, incapable de relever les yeux vers lui, avant de reculer, prendre la fuite, littéralement. Une seconde de plus, et tu sais que tu ne parviendrais plus à partir, alors c'est d'un pas trop vif, et bien trop raide sans doute, que tu gagnes la sortie, prêt à dévaler les marches à toute allure, sans te retourner de peur de voir toutes tes belles résolutions s'envoler.
Mais si tu as eu du mal à accepter ta relation avec lui, aujourd'hui, tu dois bien admettre que tu ne peux pas vraiment la renier. Qu'elle t'a rendu aussi heureux que les sourires de ta lucioles et que ces souvenirs-là resteront à jamais gravés dans ta mémoire. Quand bien même ton entourage les rejetterait assurément.
« Aucune valeur ? Tu es quelqu'un de tellement incroyable, comment la soif de pouvoir peut être en compétition avec ce que tu es ? »
Tu aimerais tellement qu'on pense ainsi autour de toi. Mais si le monde dans lequel Jeremiah a grandi lui permet ce mode de pensée, tu sais tout autant que ton univers ne t'en laissera jamais l'occasion. Plus que tout, surtout, tu crains les représailles à son encontre, que tu n'images pas un instant autrement que mortelles. Et même si tu te souvenais des promesses de ta luciole lors de tes aveux, tu n'y croirais pas vraiment. Oh ! Tu la sais féroce, et capable de s'élever pour protéger ton coeur, se dresser griffes et crocs dehors pour lacérer ceux qui tenteraient de te blesser, mais tu sais aussi la puissance des anciens Blackthorn, et leur caractère impitoyable. Seule contre eux, tu crains de les perdre tous deux si elle tentait de protéger l'artiste.
Alors tu forces un adieu que toute ton âme refuse pourtant. La tempête qui règne en ton coeur fait écho au tremblement des mains qui serrent encore les tiennes, et les larmes que tu ne parviens pas à retenir à celles qui roulent sur les joues de ton si précieux peintre qui s'éloigne alors pour gagner la fenêtre.
« Je t'aime, tu sais... »
Tu fermes les yeux, immobile un instant encore, incapable de relever le regard vers lui. Tu le sais oui, et tu l'aimes aussi, terriblement fort.
« Et je t'aimerai même si tu dois me quitter, même si je trouve cela injuste, parce que je suis prêt à prendre tous les risques. »
Tu portes un poing à tes lèvres, réprimant un sanglot, déglutissant avec peine quand tu sens son regard sur toi. Tu te retournes finalement vers lui, pour voir ces trainées sombres sur son visage éploré, serrant un peu plus encore ton coeur meurtri.
« Puis-je t'embrasser une dernière fois ? »
Le silence plane un instant comme les mots ne parviennent pas à se former dans ta gorge, alors tu te lèves simplement pour t'approcher de lui avec une lenteur effroyable, prendre son visage entre tes mains tout aussi tremblantes que les siennes, et poser tes lèvres sur les siennes, tendrement tout d'abord. Un baiser presque trop chaste compte tenu de votre relation, mais qui se prolonge bientôt et s'approfondit presque contre ta volonté. Ta raison impose de mettre un terme à l'échange quand ton coeur hurle de n'en rien faire, et pourtant tu finis par t'écarter à contrecoeur, évitant son regard embrumé.
-
– the best –